Le coin réflexion du Flon - Fondation du Relais · L LE MUGUET De nombreuses légendes entourent...
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Mme Derameru Rita né le 04 Mai 1942
Mme Troyon Liliane née le 18 Mai 1932
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Mai 2020
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9ème numéro / RC : Isabelle Rossier
LE MUGUET
De nombreuses légendes entourent la naissance du muguet. Dans la mythologie, on raconte
que le dieu Apollon aurait créé le muguet afin d’offrir à ses neuf nymphes aux pieds nus un
tapis doux et parfumé sur lequel marcher.
La légende chrétienne narre l’histoire de Saint Léonard, ermite réfugié en forêt qui dût se battre contre un dragon. Sorti vainqueur de la bataille, on dit que les gouttes de sang qu’il versa au cours de la bataille donnèrent naissance à des pieds de muguet. Cette légende
expliquerait en partie la croyance que le muguet porterait chance.
Les Celtes attribuaient déjà des vertus porte-bonheur à cette plante : sa floraison signifiait le retour du printemps et de l’abondance de la nature.
Au Moyen Age, mai était le mois des mariages, appelés en ces temps « accordailles ». La tradition voulait que l’on accroche un bouquet de muguet à la porte de la bien-aimée, dont la
blancheur des fleurs symbolisait la pureté.
A la Renaissance, dans les campagnes françaises, il était de coutume de s’offrir du muguet pour chasser les difficultés de l’hiver. Le 1er mai 1560, de passage dans la Drôme, le roi
Charles IX se vit offrir un brin de muguet. Agréablement surpris, il décida de reprendre cette tradition à la cour l’année suivante en offrant aux dames un brin de muguet en guise de porte-bonheur : la coutume acquit ainsi rapidement ses lettres de noblesse. Au
XIXe siècle autour de Paris, les cueillettes de muguet donnaient lieu à des fêtes populaires.
Le 1er mai 1886 à Chicago, les syndicats américains mirent en marche un mouvement
revendicatif dans le but de réclamer la journée de huit heures de travail. Malgré plusieurs actions et des dizaines de morts, leur requête ne fut pas entendue.
En 1889 à Paris, le Congrès de la IIe Internationale Socialiste entra à son tour dans la lutte pour la réduction du temps de travail. Le 1er mai fut alors désigné comme journée de
revendication, en souvenir des événements de Chicago. Le combat ne fut pas vain : le traité de Versailles adopta la journée de huit heures de travail.
En 1941 sous l’Occupation, le maréchal Pétain déclara le 1er mai « Fête du Travail et de la concorde sociale » afin de rallier les ouvriers au gouvernement de Vichy. Le jour devint férié, chômé et payé. L’églantine rouge, jusque-là symbole des contestations du 1er mai et du
socialisme, fut alors remplacé par le muguet, en fleur à cette période de l’année. Cette mesure du 1er mai comme jour férié fut reprise en 1947 après la guerre par le
gouvernement issu de la Libération.
Le muguet était l’emblème du chansonnier Félix Mayol, célèbre auteur de « Viens poupoule », originaire de Toulon. Le soir de sa première scène à Paris, il portait à sa jaquette un brin de muguet. Le concert fut un tel succès qu’il décida de conserver ce muguet porte-bonheur, devenant son objet fétiche. En l’honneur de cette figure toulonnaise, le RTC, club de rugby
de la ville, a intégré le muguet dans son emblème.
LA TRADITION DU PREMIER MAI DANS LE CANTON DE FRIBOURG
Si pour beaucoup, la fête du Premier mai a une connotation de défilés syndicalistes et de
revendications ouvrières, dans le canton de Fribourg, elle a une signification bien différente :
celle des petits chanteurs du Premier mai. A l’origine, cette tradition ancienne n’a rien de
typiquement fribourgeois. On la retrouve à maints endroits en Suisse et même en Europe,
avec des variantes suivant les lieux et les cultures. Jusqu’au 19e siècle, des témoignages
l’attestent dans les cantons romands. Mais seul Fribourg l’a maintenue et la pratique encore.
La tradition de fêter le mois de mai est une tradition ancienne et universelle. De tout temps,
l’homme a célébré le retour du printemps qui symbolise le retour à la vie. Dans la mythologie
grecque, Maïa est la mère du dieu Hermès. Plus tard, son nom se confondit avec la divinité
romaine Maia, déesse du printemps et de la fertilité, qui donna son nom au mois de mai.
Chez les Celtes, l’une des quatre cérémonies religieuses importantes, Beltaine, se fêtait le
1er mai. On y célébrait le retour de la lumière. Les druides allumaient des feux purificateurs
qui symbolisaient la fin de l’hiver et le début de la saison claire. Ce temps de réjouissance
marquait de même le début des travaux agraires et champêtres.
Chez les catholiques, le mois de mai est le mois dédié à la Vierge Marie. Cette coutume date
de la fin du 18e siècle et a été instituée par les Jésuites à Rome. De là, elle se répandit dans
toute la catholicité. Durant le mois de Marie, deux à trois fois par semaine, en début de
soirée, enfants et femmes surtout se rendaient à l’église ou dans une chapelle pour prier et
chanter des cantiques. Au sortir de la cérémonie, les participants, si la soirée était douce,
prolongeaient un peu la rencontre, en discutant et en s’amusant sur le chemin du retour.
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En cette période particulière, les animations peuvent varier selon la
situation afin de pouvoir répondre aux demandes des résidents et de
leurs familles pour des skypes ou autre. Vous pouvez-vous référer
aux programmes hebdomadaires ou auprès de l’équipe d’animation !
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