te Numéro - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1913/bms_js_1913_03_23_MRC.pdfCINQ^ CENTIMES —-...

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à4* Année . — iV° 2 4 , CINQ^ CENTIMES —- t e Numéro —- CINQ CENTIMES Dimanche Mars 1913 . LE COURRIffi DE L’OISE Paraissait I©Jeudi et le Dimanche. JOURNAL’ DE SENLIS Rédacteur en chef § Loup BBRTROZ. Paraissant le Jeudi et le Dimanche] A B O M T irxi M ri Oing Astna UD, S a Ki*«*iiaaa«ia<Mg( C Ei | te. Aoli***it,#a<»#aia 4 te, s te. 0* s'abohum aux Ho/*»«x fi« Jownasl »t «*»« to u le* bureaux de poste. — L’abonuememt est payable d av&noe et continue de plein droit jusqu’ft ï&apfiom d’avis contraire. y plein droit jusqu'il réception *«b M » p a r t e n t an en du us d. « * a 4Ba BUREAUX, RÉBA \uimer IM lil® — ffi, P lace dm FHêtal-ela-W!®, i l «àx*jfe?Ha*ta »• « La manuscrits, intérêt ou non, ne tant pat rendue. 8K5SK«&±“ w ! " ! ÎS*% zz*zz3t 8**5 S4®1»®? —a »*i f,B§N. usü« Fait* .............. sa s’aocarTn tas e’ihsïbtio» ic-oassoü» o* 1 n a n i ! êssoEca*, sfiolataai, etc., concernant Pari» et le» Département» «ont feeu i airaetemanül aux bureaux du journal. ^ o Ce patriotisme des Les socialistes français empruntent aux socialistes allemands les théories collectivistes de Karl Marx, mais ils ne leur empruntent pas le patriotisme dont ils sont animés, comme on va pouvoir en juger : P a tF io tism © des Socialistes Allemands Nous avons déclaré bien souvent et, pour moi, je renouvelle cette déclara tion, .que nous sommes prêts à remplir envers la patrie exactement les mêmes devoirs que tous les autres citoyens... Je sais qu’il n’y a personne parmi nous qui pense différemment à ce su jet. (Séance du Reichstag du 8 octo bre 1S90). **¥ L annexion de l’AIsaee-Lorraine est I® ati*I©tisïîi© des Socialistes Français C’est pour préparer l’émancipation des prolétaires que nous combattons le militarisme oppresseur et dégra dant ! (Discours du 1“' mai 1899.) Le devoir des prolétaires, si la g’uerre leur était imposée contre leur volonté, est de retenir leur fusil qui leur est confié, non pas pour abattre leurs frères de l’autre côté delà fron tière, mais pour abattre révolution- nairement le gouvernement de crime. (Discours de M. Jaurès, au Tivoli- Vauxhall, du 8 septembre 1907.) Le Sentis, le 22 Mars 1913. litère Baril ment nous avons déclaré à diverses reprises de la manière la moins équi voque que nous reconnaissions l’ctat La Triple-Alliance, contrepoids né- j choses existant. (Séance du Reiclis cessaire au chauvinisme franco-russe. * ¥ * un fait accompli, et dans ce parle- (Lettre à Andrex Costa .1 J aurès . J’adhère au socialisme et suis heu reux de saisir l’occasion de le décla rer publiquement. Guidé dans la lutte présente parla seule question de jus tice et de vérité, j’ai vite compris que tag, 9 février 1891). A uer . Si jamais quelque part à l’étranger 1 espoir existe qu’en cas d’une attaque contre l’Allemagne on pourrait comp ter sur notre abstention, cet espoir se verrait complètement déçu. Dès que notre pays sera attaqué, il n’y aura ---------------------------------------- A»7AI II y et Cl1 <X dans notre société moderne, tout se plus qu’un parti, et,.nous autres*démo- t 1 f\Y\ f a! m i’Ari 1^ - X1_ /*» »»<-« fÀri o /-x,-v 1 K ~ . _ tient et qu’en définitive le soldat et le prêtre ne sont que les gendarmes du régime capitaliste. (Discours du 1er mai ^899.) D e P ressrnsë ; M1 . Hervé, grève gé~ J ’ai dit, comme l’a dit que nous ferions appel à la y inéraïe et à l’insurrection plutôt quede laisser le gouvernement engager le pays dans ni e gueire odieuse. (Cham bre des députés, séance du 15 mai, Journal officiel du 10 mai 1905, pa ges 1696 et 1697.) Edouaid Vaillant. La supériorité politique du régime français actuel sur le régime impérial .allemand est si mince, a cause de la similitude d’organisation économique et sociale des deux pa\ s, qu’il nous est parfaitement indifférent d’être Français ou Allemands. (Article de M. Hervé, lu à la tribune de la Chambre ; v. Journal officiel du 16 mai 1905, . page 1696, 2e colonne.) Gustave Hervé. Qu’est-ce que la Patrie ! La Patrie, répond le soldat, c’est le hideux impôt, c’est la loi qui com mande, le maître impersonnel qui nous enlève peu à peu chacune de nos libertés ; la Patrie, c’est tout ce que nous devons haïr. (Catéchisme du sol dat.) Maurice Charnay. La Patrie est une idée mesquine, indigne de l’intelligence robuste de la classe des travailleurs. La Patrie de l’ouvrier, c’est l’atelier, et l’atelier des fils du travail, c’est le monde entier. Le Patriotisme a accompli sa mission ; qu'il descende en paix dans le Pan théon destiné aux idées du passé. (L’Internationale, son histoire et ses principes, page 33.) Benoit M alon . Travailleurs, vous vous devez avant tout à la classe ouvrière. La patrie bourgeoise qui vous réclame des an nées de servitude et qui exige au be soin le sacrifice de votre existence n’a jamais été pour vous qu’une marâtre. Vous ne lui devez ni dévouement, ni obéissance. Quand on vous commandera de dé charger vos fusils sur vos frères de misère, comme cela s’est produit à Chalon, à la Martinique, à Longwy. Travailleurs, soldats de demain : vous obéirez. Vous tirerez, mais non sur vos camarades. Vous tirerez sur les soudards galonnés qui oseront vous donner de pareils ordres. (Appel de l’Association Internationale antimili tariste des Travailleurs, du 8 oc tobre 1905.) Aux électeurs français de conclure. crates-socialistes, nous ne serions certes pas les derniers a remplir notre devoir. (Extrait de la Die Mün Chener Post). *** Si nous avions eu la liberté du choix, nous aurions autrement formé l’unité allemande. Mais maintenant qu’elle est laite ainsi, nous ne devons pas gas piller nos forces en discussions sté riles sur le passé ; il faut nous placer sur le terrain de la réalité. (Discours à Munich, février 189i ). Si cosmopolite que soit un homme, il doit reconnaître que les différences entre les peuples ont des racines pro fondes. Nous aurons à attendre long temps encore les Etats-Unis d’Europe. (Congrès d’Erfurt, 1891). WOLLMAR. Personne, aussi enthousiaste qu’il soit pour des idées internationalistes, ne dira que nous n’avons pas de de voirs nationaux (Congrès de Halle, 15 octobre 1890). *** Il a été dit... que le Reichstag alle mand ne travaille pas avec autant d’ar deur à la défense de la patrie que le Parlement français. Eh bien, moi je déclare, que quand il s’agit de la dé fense de la patrie, tous les partis sont unis ; que s’il s’agit de se défendre contre un ennemi étranger, aucun parti ne restera en arrière. (Séance du Reichstag, 16 mai 1891). L iebknecht . Aucun de nous, quel que soit son enthousiasme pour la pensée interna tionaliste ne dira que n’avons pas des devoirs nationaux. (Congrès d’Erfurt, 1891). Si réellement nous voulions déchaî ner la grève générale au moment d’une déclaration de guerre, on aurait tort de nous ménager. (Congrès de Mannheim, septembre 1906). *** Si jamais on attaquait l’Allemagne, si l’existence de l’Allemagne était en jeu, alors je vous en donne ma parole, tous, du plus jeune au plus vieux, nous serions prêts à mettre le fusil sur l’épaule^ et à marcher à l’ennemi. Et ce que j’en dis, ce n’est pas pour vous (se tournant vers la droite) mais pour nous : car cette terre est aussi notre patrie. Elle est la patrie pour nous plus encore que pour vous. Nous dé fendrons la patrie jusqu’à notre der nier soufïie, je vous en donne ma pa role. (Séance du Reichstag du 7 mars 1904). B ebel . Nous avons emprunté cette édifiante comparaison au Bulletin de l’Associa tion nationale républicaine que notre excellent confrère et ami René Salles dirige avec une compétence indiscutable. Il importe, en effet, de mettre fin à cette légende qui consiste à nous faire croire qu’en Allemagne, les socialistes sont antimilitaristes. Ils se déclarent en communauté d’idées sur certains côtés de la question sociale avec leurs cama rades français, mais ils ne renoncent pas à l’amour de la patrie allemande ; en temps de guerre ils feraient leur devoir en marchant sous les plis du dra peau allemand. Ce n’était pas la peine assurément de changer de gouvernement. M. ffarlhou, vice-présidait le dernier ministère. Et l’pn nepiuvait s’attendre à* ce qu’il inaugurât une politique.. Il va sans doute continuer celle de sq£ prédécesseur. Voilà tout. Et pourquoi en bhangerait-il ? La poli tique d ordre, d'apaisement, d’union répu blicaine et d’union nationale que M. Dnand voulait faire, a été réclamée par le] pays presque unanime. Jamais le senti ment national ne s’était affirmé avec plus1 ’.ce et avec plus de clarté que dans élection de M. Poincaré. C’est de cette manifestation que s’inspirait le gouverne- monf d h*er et s-’inspirenT encore vernemènt de demain. . Le Sénat, d’ailleurs, n’a pas eu un seul te.stant la pensée de s'élever contre cette politique ; ils étaient plus de cent séna teurs ayant voté l’ordre du jour pur et sim ple qui (Offraient à M. Briandde voter aus sitôt après un ordre du jour de confiance en sa faveur pour bien-témoigner qu’ils n en voulaient ni à sa personne,ni à sa poli tique. Le président de la République a parfai tement interprété les faits en appelant un membre de l’ancien cabinet à former le nouveau. Et M. Barthou a eu raison de conserver ie plus possible des collabora teurs de-M. Briand. Ainsi s’affirme une continuité dans les idées et dans les actes, plus^quejamais nécessaire; ainsi s’atté nue le danger d’une crise si légèrement déchaînée dans le moment le moins op portun. Les patriotes de tous les partis se ré jouissent avant tout de voir c.6nsei.vé.s à leurs titulaires actuels, les portefeuilles de la défense nationale. Trop de changements ont eu lieu depuis quelque temps, au ministère de la guerre et de la marine. On devrait laisser hors des intrigues par lementaires ces fractions qui réclament une compétence particulière et une appli cation continue. Le premier mot de M. Barthou a ’élé pour annoncer qu’il rre prendrait que des collabora eurs partisans du service de trots aus. 11 nous semble reconnaître parmi les nouveaux ministres, au moins un radical peu zélé pour la réforme ; mais cetui-ci a certainement changé d’idée à ' l’instant même où il recevait j’offre d’un portefeuille. Nous sommes pleinement rassurés en tous cas par la présence de M. Etienne. Et nous comptons sur une affirmation très nette du président du conseil dans la déclaration ministérielle. « Pour la réforme électorale, il con viendra de demander à la commission du Sénat de faire un effort et d’accepter le principe de la représentation des minorités, dont les modalités devront être recher chées dans un esprit de conciliation et de transaction. » Ceci est le texte même de la note communiquée à la presse par M. Barthou lui-même. Là où M. Briand a échoué, M. Barthou sera-t-il plus heureux? Nous ne sommes pas éloignés de le croire. Le Sénat a fait preuve d’une énergie inaccoutumée en 's’élevant contre la Chambre, contre le gouvernement et contre le pays. A la réflexion, les pères conscrits se sont éton nés de leur propre audace, Et nous en connaissons qui n’ont pas tardé à le re gretter. Iis ont. découvert, un peu tard, le péril auquel iis se sont, exposés. Et l’on a pu juger de leurs craintes à l’empresse ment avec lequel ils sa sont rendus à la Chambre en très grand nombre, hier, pour savoir si le conflit entre les deux Assem blées serait décidément déchaîné. Ils ont poussé un soupir de soulagement en ap prenant le vote de l’ordre du jour pur et simple qui n’a fait d’ailleurs qu’ajourner la réplique de la Chambre. Il est permis de croire que les sénateu. s ne s’exposeront pas une seconde fois au danger de soulever le suffrage universel contre la Chambre du suffrage restreint. Bon nombre d’entre eux se résigneront en disant : — Ma foi, nous avons fait tout le pos sible pour éviter à la Chambre cette faut . Après tout cela la regarde puisqu’il s’agit de son propre recrutement. Notre respon sabilité est maintenant dégagée. Et la représentation des minorités, nous en avons la ferme conviction, sera cet c fois acceptée. Un dernier mot : M. Barthou a dit journalistes : « Je désire vivement ministère que je constituerai soit un mi nistère de détente, d’union et de réconci liation républicaines ». Prenez garde, Monsieur, il faut savoir avoir des ennemis ; il faut mériter d’en avoir. Il n’y a pas de politique si habile ment conduite qu’elle soit, qui puisse contenter tout le monde ; c’est plutôt l’absence de toute politique et l’abandon de soi qui peuvent lai e illusion un mo ment. Les hommes mal intentionnés et les partis du désordre profitent vite de ce re noncement. Ce n’est pas tant à faire l’u nion dans la Chambre qu’à faire l’union dans le pays qu’il faut s’appliquer. Le vé ritable chef de gouvernement, le véritable homme d’Etat est celui qui sait discerner les besoins, l’intérêt et la volonté du pays, et s’applique fermement à les sui vre avec une majorité bien avertie et ré solue. Peu importe si celle-ci n’est pas très étendue, pourvu qu’elle soit ferme et fidèle. M. Barthou a ssez de vaillance et assez de talent pour aborder les grands rôles. Nous souhaitons que l’ambition lui vienne de se hausser par son courage et par son désintéressement, au rang des hommes d Etat qui, dédaignant les intrigues du Palais Bourbon, ne perdent jamais de vue les intérêts de la Patrie. ________ _ Louis LATAPIE. lie nouveau Ministère Instruction puhl. et MM. Prosid. du Conseil BARTHOU RATIER PICIION KLOTZ ETIENNE Pierre BAUDIN Cb DU MONT Justice ........................ ( va ., Affaires étrang ___ -plntéricur ................... o sic r re. ..................... aarine ........................ finances ....................... „. .......... Travaux publics ... J. THIERRY Commerce................. MASSE Agriculture CLEM ENTEL Colonies .................... Jean MOREL Travail ...................... H. CHERON Sous-Secrétaires d’Etat Intérieur .................... Paul MOREL Finances ................... BOURELY Beaux-Arts Léon BERÂRD Marine marchande. DE MONZIE Ceux qui s’en vont MM. BRIAND M, Massabuau dépose une motion tendant à la révision de la constitution. M. Jaurès, — Puisque l’ordre du jour s’op' pose à notre motion et doit être mis aux voix avant elle, il est donc entendu que ceux qui le voteront proclameront qu’entre les deux cham bres, celle élue par le suffrage universel ne compte pas. Les proportionnalistes applaudissent. M. André Lefèvre est partisan do la concilia tion. Il ne veut pas émettre un vote précipité qui aurait l’air d’une injonction à l’adresse d’une haute personnalité. M. Abel Ferry ne veut pas non plus d’un conflit aigu, mais d’un conflit légal. L’orateur reproche à certains proportionnalistes leur in transigeance contre certains amendements transactionnels. M. Jaurès dit que ce n’est pas par une abdi cation des élus du suffrage universel qu’on ap- planira les difficultés. Il conjure ceux qui sont restés jusqu’ici fidèles à la réforme électorale de voter la motion de Lanessan. M. Buisson estime que la parole doit être donnée à la Chambre, pour qu’on sache si elle s est déjugée. La réponse à cotte proposition no s’est pas fait attendre. La Chambre n’est pas restée fidèle â ses Çf2^.res T0^es- Elle a adopté par 280 voix contre 252 l’ordre du jour pur et simple. Au moment du combat les 60 ou 80 radi caux proportionnalistes ont déserté. Qu’en penseront les électeurs ? Echos et Nouy a* lp>© Jean DUPUY STEEG Feruand DAVID René BESNARD GUIST’HAU JONNART CHAUMET Ceux qui restent MM. BARTHOU KLOTZ ETIENNE BAUDIN Jean MOREL Paul MOREL BOURELY Léon BERARD S o u v e n ir . — M. Edmond Du Mesnii rap- pelle ces souvenirs — pas encore bien vieux : « Lorsque M._ Léon Bourgeois, soutenu pa< tout le parti républicain, affirma coclre le sénat les prérogatives intangibles du suffrage universel, ce tut un bel emballement démo- ratique. Cet exelloM Aimoad, fui-noêmP, don- a les signes d'un enthousiasme délirant. J, e vois encore, au cours d’une réunion de ivoit-Vauxhali grimper sur une chaise et crier a pleinë gorge : « A bas le Sénat ! A bas » le Sénat ! » « Ces spectacles sont inoubliables. » Peut-être., mais ceux qui y ont joué un rôle us ont parfaitement ouhi.és... Les nouveaux ministres Le nouveau cabinet comprend huit dé putés et quatre sénateurs. Au point de vue des opinions : mm , !VÏ v» s AviiXz, ivïassé, Charles Duinont appartier. nent au groupe radical socialiste, MM. l - Ranhou, Etienne, Chéron,. Clémente!, à j la gauche radicale, et M. Thierry, à l’u- 1 nion républicaine de la Chambre. MM. Pierre Baudin, Jean Morel, Pichon, i font partie de la gauche démocratique du ! Sénat, et M. Anton y Ratier de l’union ré- ! publicaine. MM. Bartou, Klolz, Etienne, Baudin, > Jean Morel étaient membres du précédent i cabinet. II y a donc sept ministres nou- \ veaux. M. S. Pichon a déjà dirigé les affaires j extérieures sous les ministères Clémen- t ceau et Briand ; M. Massé, député de Ne- j vers, était ministre du Commerce dans le 1 cabinet Monis ; M. Ch. Dumont, député du i Jura, était ministre des Travaux publics 1 dans le môme cabinet ; M. Chéron, député 1 ae Caen, rapporteur du budget à la Cham- f bre, a été sous-secrétaire d’Etat à la Guer ! re et à la Marine ; M. Clémentel, député de ! Riom, fut ministre des Colonies en 1906, cous le ministère Rouvier. Seuls MM. Ratier et Thierry n’ont en core fait partie d aucune combinaison. M. Ratier, sénateur de l’Indre, ancien avoué à Paris, ancien président de l’Union républicaine, vice-président du Sénat, esf igé de soixante et un ans. II fait partie de toutes les grandes commissions du Sé- « îtM. Thierry, avocat, député delà troi sième circonscription de Marseille, est né â Ilaguenau (Bas-Rhin), en 1857. Sa fa mille vint se fixer à Marseille, après la guerre. Il appartient à la Chambre depuis 1898. F ...— ------ AU PARLEMENT Le dejeîsvse*- d e us. — Un "culti vateur do Saint- Co a s t a r. !f( ■ la niai ) ayant Èaisié d <r:s son écurie, durait son absence, ebn ve.s- j *(>ii conteuaiit i.000 franc» en biiiets de ban- l que, eut la désagrôab’è surprise de constater à j f°.a ret°n.r qu’une chèvre avait avalé les bit- : mis. L animal tut éventré sans retard et les I viscères jnvoyés à Paris, à la .'-Banque de î * cetaeG. OfcltG-ei put ’ru«rins(in,er i détruits et remboursa le cultivateur. —« Petites Nouvelles » — — M. Lopine, préfet de police, qui prend su re traite, a iait ses adieux mardi au Conseil m.mi cipal. 5!. Dolcassé, ambassadeur de France à Saint Pétcrsbourg est parti mercredi pour rejoindre so i poste. Son prédécesseur Si. Georges Fouis a quitté Saint-Pétersbourg le mémo jour pour rentrer en France. V ieille .Gaapde» Du Cri de Paris : M. Loubet et M. Faîtières se rencon trèrent samedi dernier dans la rue Saint-Dominique et engagèrent une cordiale conversation. L’entretien terminé , M. Fallières héla un cocher. Que de luxe , cher am i , fit M. Loubet en quittant son successeur. Moi, je suis moins riche que vous : je prends l’autobus. aux que le A L A C8HAMB R » Séance du jeudi 20 mars. Au début de la séance, M. Deschanel fait connaître qu’il a reçu de MM. de Lanessan, Groussier et plusieurs autres députés le projet de résolution suivant : « La Chambre, issue du suffrage universel, iidèle au principe de la représentation des mi norités, affirmé par ses votes du 3 juillet 191 i et du Dr juillet 1912, et repoussant toute addi tion, décide de s’ajourner à mardi. » Le président dit que, d’après l’article 140 du règlement de la Chambre, cette motion n’est pas recevabl*. n/article 140 est ainsi conçu : « Si les deux Chambres ont été saisies de' projets ou do propositions de loi sur le même objet et si la délibération est commencée au Sénat, la Chambre des députés ne mettra pas les projets ou propositions à son ordre du jour avant le vote définitif du Sénat. » M. de Lanessan se borne à lire la motion du groupe proportionnatiste, puis il descend de la m Amie applaudi par les partisans de la R. P. M. Wihn lui succède. Il soutient que si' le ministère est démissionnaire, il y a tout de meme un gouvernement à l’heure actuelle, il estime que la Chambre peut siéger et discuter a ta condition qu’aucun ministre ne soit direc tement intéressé à la question. 11 ajoute, en terminant : « La Chambre ne commettra pas la iaute de prononcer l’abdication volontaire des 6 m suffrage universel. » , - Charles Dumont demande la réponse di\ m d ce raPPel au règlement. M. Deschanel déclare qu’il est chargé de laire appliquer le règlement, mais que le sens du texte étant contesté, il appelle l’assemblée à prononcer en dernier ressort . M. Dumont propose alors la mise aux voix de 1 ordre du jour pur et simple qui déclarera incident clos. C’est, dit-il, un geste de loya lisme a l’égard du Président de la République. Le sera un moyen, pour les républicains, de dire qu’avec des concessions réciproques, on peut arriver à une entenlo. La clôture est réclamée au milieu d’une vive agitation. estions iVtîiiiafres officiers de réserve. L Officiel publie une circulaire concernant les officiers de réserve. Ceux provenant des élèves officiers, insti tués par la loi du 21 mars 1903, .sont affectés ou principe, a tin corps stationné dans la ré gioni de corps d’année où iis ont leur résider- o. Néanmoins, ils peuv-mt être affectés à un udre iVi.:ion si les nécessités de la mobilisa tion xigent. Ls u som jamais affectés aux corps dan -expiciA ils oui «• ivi, si-t comme hommes «• rmipe. son. mmime élèves officiers de réserve, t s no ie sont p u non plus à des corps où si trouvenl 1 is mut ■ précitées. Cette dispositio;. tQest pas applicable aux sous-lieutenants d . teserve du gé-ie provenant des compagnies d ' sapeurs des chemins de fer et de sapeurs télé graphistes. H Les élèves officiers mariés peuvent être af fectés comme sous-lieutenants de réserve a leur famille.11 ’ p:ox ffii â «' Les umuecin aides-majors de deuxièm classe de résjive provenant des médecins auxiliaire visés k l’article .25 de la loi du 21 mars l90o, sont affrétés à un poste quelcon que cluterritoire, dans les mêmes condition- que les médecins de l'armée active.! Une joi^ libérés de leur service actif, i4 sont Ml ictes, ainsi que les médecins du ead. ■ . auxi.iairc ayant une autre provenance, et h s pnarmacieus du cadre auxiliaire dans les ré - g!oi;s oes corps d’armés où ils résident, . , i jute de p.ace, cans la région la plus rappr. chée de leur résidence. Cette affectation M i santé 6 rar 16 d,recteul’ dtl service d'ï Los règles données ci-dessus pour l’affeci.. Uon des méaeems du cadre auxiliaire, prov mmi ou nom aes médecins auxiliaires visés ,i i article 25 do la loi du 21 mars 1903, sont t plicables respectivement aux officiers d'act i nistrat.on du cadre auxiliaire provenant ou nou des <levés officiers de réserve. ApîM à h. RV eto i lés du la, classe 10 la au service »fe l’aérena. - tispae militaire. Le ministre de la guerre a décidé que h s jeunes g ns appelés S faire partie du modra-i contingent seront affectés aux iron ies \e l’aéronautique militaire : t» de droit, sm- iC ;r demande adressée au commandement de '» r bureau de recrutement, s’ils sont diplômés de l’école supérieure d'aéronautique ou titulaires d’un certificat constatant qu’ils ont subi 1 s épreuves du brevet d’aviateur militaire : ce certificat sera délivré par les commandants ces groupes d’aéronautique ; 2° dans une prop r- tion déterminée, les jeunes gens faisant partie d’une société aéronautique ou ayant suivi des cours d’aérostation ou d’aviation ; ils auront à subir un examen justifiant de leurs connais* sances spéciales. Enfin un certain nombre d’hommes de pro fessions diverses, pilotes, mécaniciens, chau- urouniers, menuisiers, corditrs, eio., suscep tibles d être utilisés dans le service de l’aéro nautique, y seront incorporés. La Guerrejes Balkans. Un incident Austro-Monténégrin Un nouvel incident vient de surgir entre l’Autriche-lIongrie et le Monténégrin et me nace encore de compliquer la situation inter nationale. Les Monténégrins auraient, en effet, causé la mort d’un prêtre catholique à Diakpra. De plus, ils ont bombardé le couvent des francis cains de Scutari et ont saisi un vapeur hon grois à Saint-Jean de Medua. Le chargé d’af faires austro-hongrois à Çetfigné a étc prié de faire des remontrances au gouvernement Mon ténégrin et l’on dit même qu’une escadre au trichienne aurait appareillé de Pola pour s’op poser au débarquement des renforts serbo- grecs envoyés à Scutari. Cette dernière nou velle, il est vrai, n’est pas confirmée. Un combat à Tcbataidja. Un combat important aurait en lieu sur le front des lignes de Tchataldja, mais on igtore quel en a été le résultat, Turcs et Bulgares se disant vainqueurs. LE COIS GRÈS des I t a p s GGipsmaiiî el MaslriÉ de Fraie. Le XI* Congrès national.de la Fédération des Groupes commerciaux et industriels a eu lieu a Paris dans les premiers jours de mars. Seize cent cinquante délégués y assistaient représentant 200 villes de France. Au cours des cinq séances plénières, des questions très importantes pour le moyen et le petit commerce ont été discutées. Des vœux ont ete emis en ce qui concerne la Propriété des Fonds de commerce, l’invasion des Produits étrangers, la Réglementation du travail, les Retraites ouvrières , les Ventes au déballage, les Succursales multiples, etc. Une discussion minutieuse du projet de loi déposé par le gouvernement sur le crédit au moyen et au petit commerce s’est terminée par son approbation sous de légères réserves. Mais le Congrès a été unanime à quemem. contre l'intention prêtée à la Com mission du Commerce de la Chambre d’étendre le bénéfice du projet aux coopératives de consommation. Le banquet a eu lieu Te 8' mars, sous la pré sidence do M. Guist’hau, ministre du commerce. M. de Palomera, président du Congrès, y a prononcé un remarquable discours. L’orateur a précisé la position de la Confédération en pré sence des Pouvoirs publics et a montré la par- faite unité de son action. Il a prouvé la féconde Utilité de l’œuvre accomplie. « Le projet de loi sur le Crédit commercial dont nous attendons le vote prochain, a dit M. de Paloméra, aurait-il été ce qu’il est, c’est- à-dire un encouragement aux initiatives les plus actives si, sous les auspices des Pouvoirs publics, ne s étaient pas opérés des rapproche ments utiles des organismes que séparaient beaucoup plus des ignorances réciproques que des intérêts opposés ? « Les méfiances que provoquaient parmi nous la modification de la loi sur les débal lages ont en grande partie disparu et nous sommes en droit d’espérer que le texte nou* veau lespectera, dans la mesure du possible, les vœux si justifiés du petit commerce. « Les réponses si documentées que nous avons faites à l’enquête du Ministre du Tra vail, sur la réglementation du travail dans les établissements commerciaux ont <jlé, nous’le savons, appréciés à leur réelle valeur par les hauts fonctionnaires qui les ont examinées. Et la vérité qu elles contiennent ne sera pas perdue. Notre action a ses jours de triomphe et ses heures de déception, mais elle ne connaît pas la défaillance. En terminant, l’orateur constate que les pa tentés du petit et moyen commerce ont gardé intactes les vertus familiales de patience, d’ab négation, d’économie et de travail. Ils méritent qu’on leur accorde le seul bien qu’ils récla ment « La Justice, la Liberté et Ta Paix de leur travail ». Le 8 mars, les Présidents des. groupements affiliés à la Confédération ont été reçus p#r M. Poincaré, Président de la République, qui a assuré les commerçants de la sollicitude et do la reconnaissance du Gouvernement de la Ré publique. Âjjpe! aux Commerçants et industriels de Parrondissemer.t de Senlis. 11 est inutile d’insister sur la vitalité et la profonde utilité professionnelle et sociale de la Confédération, qui s’affirment de façon aussi éclatante. Les résultats déjà obtenus, ceux dont ses efforts hâtent la réalisation, font un devoir â tous les commerçants de s’associer à une ac tion qui sert en même temps leurs intérêts propres et les intérêts généraux du Pays. Notre département de l’Oise, qui s’était.laissé devancer, s’efforce aujourd’hui do regagner le temps perdu. Sous l’impulsion d’hommes dé voués, des groupements se sont constitués â Beauvais, à Clermont, à Compiègne, qui sont en train de se fédérer pour s’affilier ensuite â la Confédération des groupes commerciaux et industriels de France. Il y a pour les commerçants de l’arrondisse ment de Senlis qui sont encore en dehors du mouvement, une nécessité de premier ordre d’y prendre part. MM. Blanchard, président de 1 Union des patentes de Clermont et Normand, président des patentés de Liancourt, se sont faits, dans leur région, les propagateurs heu reux de 1 idee à laquelle il est du devoir de tous de se rallier. Il n’y a qu’à prendre modèle sur ce qu’il» ont fait et nous pouvons annoncer que ces champions du petit et du moyen commerce sont prêts à faire profiter de leur expérience les hommes do bonne volonté qui auront l’initiative des réunions préparatoires nécessaires dans l’arrondissement de Senlis.

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plein droit jusqu'il réception

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B U R E A U X , R É B A\ u i m e r

I M l i l ® — f f i , P l a c e dm F H êta l-e la -W !® , i l — « à x * j f e ? H a * t a »• «

L a manuscrits, intérêt ou non, ne tant pat rendue.

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sa s ’aocarTn tas e’ihsïbtio» ic-oassoü» o* 1 n a n i! êssoEca*, sfiolataai, etc., concernant Pari» et le» Département» «ont f e e u i airaetemanül

aux bureaux du journal. ^

o Ce patriotismedes

Les socialistes français em pruntent aux socialistes allemands les théories collectivistes de Karl Marx, mais ils ne leur em pruntent pas le patriotism e dont ils son t anim és, comme on va pouvoir en juger :

P a t F i o t i s m ©

des Socialistes AllemandsNous avons déclaré bien souvent et,

pour moi, je renouvelle cette déclara­tion, .que nous sommes prêts à remplir envers la patrie exactement les mêmes devoirs que tous les autres citoyens... Je sais qu’il n ’y a personne parm i nous qui pense différemment à ce su­je t. (Séance du R eichstag du 8 octo­bre 1S90).

* * ¥

L annexion de l’A Isaee-Lorraine est

I® ati*I©tisïîi©des Socialistes Français

C’est pour préparer l’émancipation des prolétaires que nous combattons le militarisme oppresseur et dégra­dant ! (D is c o u r s d u 1“ ' m a i 189 9 .)

Le devoir des prolétaires, si la g ’uerre leur était imposée contre leur volonté, est de reten ir leur fusil qui leu r est confié, non pas pour abattre leu rs frères de l’autre côté d e là fron­tière, mais pour abattre révolution- nairem ent le gouvernem ent de crime. (Discours de M. Jaurès, au Tivoli- Vauxhall, du 8 septem bre 1907.)

LeSentis, le 22 Mars 1913.

l i t è r e Baril

m ent nous avons déclaré à diverses reprises de la m anière la moins équi­voque que nous reconnaissions l ’ctat

La Triple-Alliance, contrepoids né- j choses existant. (Séance du Reiclis cessaire au chauvinisme franco-russe.

*¥ *

un fait accompli, et dans ce parle-

(Lettre à Andrex Costa .1J a u r è s .

J ’adhère au socialisme et suis heu­reux de saisir l ’occasion de le décla­r e r publiquement. Guidé dans la lutte présente p a rla seule question de ju s ­tice et de vérité, j ’ai vite compris que

tag, 9 février 1891).A u e r .

Si jam ais quelque part à l’é tranger 1 espoir existe qu’en cas d ’une attaque contre l ’Allemagne on pourrait comp­ter sur notre abstention, cet espoir se verrait complètement déçu. Dès que notre pays sera attaqué, il n ’y aura ---------------------------------------- A »7 AI II y et Cl 1 <X

dans notre société moderne, tout se plus qu’un parti, et,.nous autres*démo-t1 f\Y\ f a ! m i’Ari 1 - X 1 _ /*» »»<-« fÀri o /-x ,-v 1 K ~ . _tient et qu’en définitive le soldat et le prêtre ne sont que les gendarm es du régim e capitaliste. (Discours du 1er m ai 899.)

D e P r e s s r n s ë ;

M1. Hervé, grève gé~

J ’a i dit, comme l’a dit que nous ferions appel à la y inéraïe et à l’insurrection plutôt quede la isse r le gouvernement engager le pays dans ni e gueire odieuse. (Cham­bre des députés, séance du 15 mai, Journa l officiel du 10 mai 1905, pa­ges 1696 et 1697.)

Edouaid V a i l l a n t .

La supériorité politique du régime français actuel sur le régime impérial .allemand est si m ince, a cause de la similitude d’organisation économique et sociale des deux pa\ s, qu’il nous est parfaitem ent indifférent d’être Français ou Allemands. (Article de M. Hervé, lu à la tribune de la Chambre ; v. Journal officiel du 16 mai 1905,

. page 1696, 2e colonne.)Gustave H e r v é .

Qu’est-ce que la P atrie !La Patrie, répond le soldat, c’est le

hideux impôt, c’est la loi qui com­m ande, le m aître im personnel qui nous enlève peu à peu chacune de nos libertés ; la Patrie, c’est tou t ce que nous devons haïr. (Catéchisme du sol­dat.)

Maurice C h a r n a y .

La Patrie est une idée mesquine, indigne de l’intelligence robuste de la classe des travailleurs. La Patrie de l ’ouvrier, c’est l’atelier, et l’atelier des fils du travail, c’est le monde entier. Le Patriotism e a accompli sa mission ; qu'il descende en paix dans le P an­théon destiné aux idées du passé. (L’Internationale, son histoire et ses principes, page 33.)

B e n o i t M a l o n .

Travailleurs, vous vous devez avant tout à la classe ouvrière. La patrie bourgeoise qui vous réclam e des an­nées de servitude et qui exige au be­soin le sacrifice de votre existence n ’a jam ais été pour vous qu’une m arâtre.

Vous ne lui devez ni dévouement, ni obéissance.

Quand on vous commandera de dé­charger vos fusils sur vos frères de m isère, comme cela s’est produit à Chalon, à la Martinique, à Longwy. Travailleurs, soldats de demain : vous obéirez. Vous tirerez, mais non sur vos cam arades. Vous tirerez sur les soudards galonnés qui oseront vous donner de pareils ordres. (Appel de l’Association Internationale antimili­tariste des Travailleurs, du 8 oc­tobre 1905.)

Aux électeurs français de conclure.

crates-socialistes, nous ne serions certes pas les derniers a remplir notre devoir. (Extrait de la Die Mün Chener Post).

***Si nous avions eu la liberté du choix,

nous aurions autrement formé l’unité allemande. Mais maintenant qu’elle est laite ainsi, nous ne devons pas gas­piller nos forces en discussions sté­riles sur le passé ; il faut nous placer sur le terrain de la réalité. (Discours à Munich, février 189i ).

Si cosmopolite que soit un homme, il doit reconnaître que les différences entre les peuples ont des racines pro­fondes. Nous aurons à attendre long­temps encore les Etats-Unis d’Europe. (Congrès d’Erfurt, 1891).

W OLLMAR.

Personne, aussi enthousiaste qu’il soit pour des idées internationalistes, ne dira que nous n ’avons pas de de­voirs nationaux (Congrès de Halle, 15 octobre 1890).

***Il a été dit... que le Reichstag alle­

m and ne travaille pas avec au tan t d’ar­deur à la défense de la patrie que le Parlem ent français. Eh bien, moi je déclare, que quand il s ’agit de la dé­fense de la patrie, tous les partis sont unis ; que s ’il s ’agit de se défendre contre un ennemi étranger, aucun parti ne restera en arrière. (Séance du Reichstag, 16 mai 1891).

L i e b k n e c h t .

Aucun de nous, quel que soit son enthousiasm e pour la pensée in terna­tionaliste ne dira que n ’avons pas des devoirs nationaux. (Congrès d’Erfurt, 1891).

Si réellem ent nous voulions déchaî­ner la grève générale au moment d’une déclaration de guerre, on aurait tort de nous m énager. (Congrès de Mannheim, septem bre 1906).

***Si jam ais on attaquait l’Allemagne,

si l’existence de l’Allemagne était en jeu , alors je vous en donne ma parole, tous, du plus jeune au plus vieux, nous serions prêts à m ettre le fusil sur l’épaule^ et à m archer à l’ennemi. Et ce que j ’en dis, ce n ’est pas pour vous (se tournant vers la droite) mais pour nous : car cette terre est aussi notre patrie. Elle est la patrie pour nous plus encore que pour vous. Nous dé­fendrons la patrie ju sq u ’à notre der­nier soufïie, je vous en donne ma pa­role. (Séance du Reichstag du 7 mars 1904).

B e b e l .

Nous avons emprunté cette édifiante comparaison au Bulletin de l’Associa­tion nationale républicaine que notre excellent confrère et ami René Salles dirige avec une compétence indiscutable.

Il importe, en effet, de m ettre fin à cette légende qui consiste à nous faire croire qu’en Allemagne, les socialistes sont antimilitaristes. Ils se déclarent en communauté d ’idées sur certains côtés de la question sociale avec leurs cam a­rades français, mais ils ne renoncent pas à l’amour de la patrie allemande ; en temps de guerre ils feraient leur devoir en m archant sous les plis du dra­peau allemand.

Ce n’était pas la peine assurément de changer de gouvernement.

M. ffarlhou, vice-présidait le dernier ministère. Et l’pn nepiuvait s’attendre à* ce qu’il inaugurât une politique.. Il va sans doute continuer celle de sq£ prédécesseur. Voilà tout.

Et pourquoi en bhangerait-il ? La poli­tique d ordre, d'apaisement, d’union répu­blicaine et d’union nationale que M. Dnand voulait faire, a été réclamée par le] pays presque unanime. Jamais le senti­ment national ne s ’était affirmé avec plus1

’.ce et avec plus de clarté que dans élection de M. Poincaré. C’est de cette

manifestation que s’inspirait le gouverne- monf d h*er et s-’inspirenT encore vernemènt de demain.. Le Sénat, d’ailleurs, n’a pas eu un seul te.stant la pensée de s'élever contre cette politique ; ils étaient plus de cent séna­teurs ayant voté l’ordre du jour pur et sim­ple qui (Offraient à M. Briandde voter aus­sitôt après un ordre du jour de confiance en sa faveur pour bien-témoigner qu’ils n en voulaient ni à sa personne,ni à sa poli­tique.

Le président de la République a parfai­tement interprété les faits en appelant un membre de l’ancien cabinet à former le nouveau. Et M. Barthou a eu raison de conserver ie plus possible des collabora­teurs de-M. Briand. Ainsi s’affirme une continuité dans les idées et dans les actes, plus^quejamais nécessaire; ainsi s’atté­nue le danger d’une crise si légèrement déchaînée dans le moment le moins op­portun.

Les patrio tes de tous les pa r t i s se ré­jou issen t avant tou t de voir c.6nsei.vé.s à leurs t i tu laires ac tue ls , les portefeuilles de la défense nationale . Trop de changements ont eu lieu depuis quelque temps, au m inistè re de la guerre et de la marine. On devrait laisser hors des intrigues par­lementaires ces fractions qui réclament une compétence particulière et une appli­cation continue.

Le p rem ier m ot de M. Barthou a ’élé pour annoncer qu’il rre prendrait que des collabora eurs partisans du service de trots aus. 11 nous semble reconnaître parmi les nouveaux ministres, au moins un radical peu zélé pour la réforme ; mais cetui-ci a certainement changé d’idée à ' l’instant même où il recevait j ’offre d’un portefeuille. Nous sommes pleinement rassurés en tous cas par la présence de M. Etienne. Et nous comptons sur une affirmation très nette du président du conseil dans la déclaration ministérielle.

« Pour la réforme électorale, il con­viendra de demander à la commission du Sénat de faire un effort et d’accepter le principe de la représentation des minorités, dont les modalités devront être recher­chées dans un esprit de conciliation et de transaction. » Ceci est le texte même de la note communiquée à la presse par M. Barthou lui-même.

Là où M. Briand a échoué, M. Barthou sera-t-il plus heureux? Nous ne sommes pas éloignés de le croire. Le Sénat a fait preuve d’une énergie inaccoutumée en

's’élevant contre la Chambre, contre le gouvernement et contre le pays. A la réflexion, les pères conscrits se sont éton­nés de leur propre audace, Et nous en connaissons qui n’ont pas tardé à le re­gretter. Iis ont. découvert, un peu tard, le péril auquel iis se sont, exposés. Et l’on a pu juger de leurs craintes à l’empresse­ment avec lequel ils sa sont rendus à la Chambre en très grand nombre, hier, pour savoir si le conflit entre les deux Assem­blées serait décidément déchaîné. Ils ont poussé un soupir de soulagement en ap­prenant le vote de l’ordre du jour pur et simple qui n’a fait d’ailleurs qu’ajourner la réplique de la Chambre.

Il est permis de croire que les sénateu. s ne s’exposeront pas une seconde fois au danger de soulever le suffrage universel contre la Chambre du suffrage restreint. Bon nombre d’entre eux se résigneront en disant :

— Ma foi, nous avons fait tout le pos­sible pour éviter à la Chambre cette faut . Après tout cela la r ega rde puisqu’il s’agit de son propre recrutement. Notre respon­sabilité est maintenant dégagée.

Et la représentation des minorités, nous en avons la ferme conviction, sera cet c fois acceptée.

Un dernier mot : M. Barthou a dit journalistes : « Je désire vivement ministère que je constituerai soit un mi­nistère de détente, d’union et de réconci­liation républicaines ».

Prenez garde, Monsieur, il faut savoir avoir des ennemis ; il faut mériter d’en avoir. Il n’y a pas de politique si habile­ment conduite qu’elle soit, qui puisse contenter tout le monde ; c’est plutôt l’absence de toute politique et l’abandon de soi qui peuvent lai e illusion un mo­ment. Les hommes mal intentionnés et les partis du désordre profitent vite de ce re­noncement. Ce n’est pas tant à faire l’u­nion dans la Chambre qu’à faire l’uniondans le pays qu’il faut s’appliquer. Le vé­ritable chef de gouvernement, le véritable homme d’Etat est celui qui sait discerner

les besoins, l’intérêt et la volonté du pays, et s’applique fermement à les sui­vre avec une majorité bien avertie et ré­solue. Peu importe si celle-ci n’est pas très étendue, pourvu qu’elle soit ferme et fidèle.

M. Barthou a ssez de vaillance et assez de talent pour aborder les grands rôles. Nous souhaitons que l’ambition lui vienne de se hausser par son courage et par son désintéressement, au rang des hommes d Etat qui, dédaignant les intrigues du Palais Bourbon, ne perdent jamais de vue les intérêts de la Patrie. ________ _ Louis LATAPIE.

lie nouveau MinistèreInstruction puhl. et MM.

Prosid. du Conseil BARTHOURATIER PICIION KLOTZ ETIENNE P ie r re BAUDIN Cb DU MONT

Justice........................(va., Affaires é tran g___s ° -p lntéricur...................

o sic r r e . .....................a a r in e ........................f in a n c e s ....................... „ . ..........Travaux publics . . . J. THIERRYCommerce................. MASSEA gricu lture CLEM ENTELC olon ies.................... Jean MORELT ra v a il...................... H. CHERON

Sous-Secréta ires d ’E ta tIntérieur.................... Paul MORELF inances................... BOURELYBeaux-Arts Léon BERÂRDMarine m archande. DE MONZIEC eux q u i s’en v o n t

MM.BRIAND

M, Massabuau dépose une motion tendant à la révision de la constitution.

M. Jaurès, — Puisque l ’o rd re du jo u r s’op' pose à notre motion et doit être mis aux voix avant elle, il est donc entendu que ceux qui le voteront proclameront qu ’entre les deux cham­bres, celle élue par le suffrage universel ne compte pas.

Les proportionnalistes applaudissent.M. André Lefèvre est partisan do la concilia­

tion. Il ne veut pas ém ettre un vote précipité qui aurait l’air d’une injonction à l’adresse d’une haute personnalité.

M. Abel Ferry ne veut pas non plus d’un conflit aigu, mais d’un conflit légal. L’orateur reproche à certains proportionnalistes leu r in transigeance contre certains amendements transactionnels.

M. Jaurès dit que ce n ’est pas par une abdi­cation des élus du suffrage universel qu’on ap- planira les difficultés. Il conjure ceux qui sont restés ju squ ’ici fidèles à la réform e électorale de voter la motion de Lanessan.

M. Buisson estime que la parole doit être donnée à la Chambre, pour qu ’on sache si elle s est déjugée.

La réponse à cotte proposition no s ’est pas fait attendre.

La Chambre n ’est pas restée fidèle â ses Çf2^.res T0 es- Elle a adopté par 280 voix contre 252 l ’ordre du jo u r p u r et simple.

Au moment du combat les 60 ou 80 radi­caux proportionnalistes ont déserté. Qu’en penseront les électeurs ?

Echos et N o u y a * lp>©

Jean DUPUY STEEGFeruand DAVID René BESNARD GUIST’HAU JONNART CHAUMET

C e u x q u i re s te n t MM.

BARTHOU KLOTZ ETIENNE BAUDIN Jean MOREL Paul MOREL BOURELY Léon BERARD

S o u v e n i r . — M. Edmond Du Mesnii rap- pelle ces souvenirs — pas encore bien vieux :

« Lorsque M._ Léon Bourgeois, soutenu pa< tout le parti républicain, affirma coclre le sén a t les prérogatives intangibles du suffrage universel, ce tut un b e l em ballem ent démo-

ratique. Cet exelloM Aimoad, fui-noêmP, don- a les signes d 'un enthousiasm e délirant. J,

e vois encore, au cours d’une réunion de ivoit-Vauxhali grim per su r une chaise et

c rier a pleinë gorge : « A bas le Sénat ! A bas » le Sénat ! »

« Ces spectacles sont inoubliables. » Peut-être., mais ceux qui y ont joué un rôle

u s ont parfaitem ent ouhi.és...

Les nouveaux ministresLe nouveau cabinet comprend huit dé­

putés et quatre sénateurs. ■A u p o i n t d e v u e d e s o p i n i o n s : m m ,

!VÏ v» sAviiXz, ivïassé, Charles Duinont appartier. nent au groupe radical socialiste, MM. l- R anhou, E tienne, Chéron,. Clémente!, à j la gauche radicale , e t M. Thierry , à l’u- 1 nion républicaine de la Chambre.

MM. P ie r re Baudin, Jean Morel, P ichon, i font partie de la gauche dém ocratique du ! Sénat, et M. Anton y Ratie r de l’union r é - ! publicaine.

MM. Bartou, Klolz, E tienne, Baudin, > Jean Morel étaient m em bres du précédent i cabinet. II y a donc sept ministres nou- \ veaux.

M. S. Pichon a déjà dirigé les affaires j extérieures sous les ministères Clémen- t ceau et Briand ; M. Massé, député de Ne- j vers, était ministre du Commerce dans le 1 cabinet Monis ; M. Ch. Dumont, député du i Jura, était ministre des Travaux publics 1 dans le môme cabinet ; M. Chéron, député 1 ae Caen, rapporteur du budget à la Cham- f bre, a été sous-secrétaire d’Etat à la Guer ! re et à la Marine ; M. Clémentel, député de ! Riom, fut ministre des Colonies en 1906, cous le ministère Rouvier.

Seuls MM. Ratier et Thierry n’ont en­core fait partie d aucune combinaison.

M. Ratier, sénateur de l’Indre, ancien avoué à Paris, ancien président de l’Union républicaine, vice-président du Sénat, esf igé de soixante et un ans. II fait partie de toutes les grandes commissions du Sé- « ît•

M. Thierry, avocat, député d elà troi­sième circonscription de Marseille, est né â Ilaguenau (Bas-Rhin), en 1857. Sa fa mille vint se fixer à Marseille, après la guerre. Il appartient à la Chambre depuis 1898. F...— — ------

A U P A R L E M E N T

L e dejeîsvse*- d e us. — Un "culti­vateur do Saint- Co a s t a r. ! f( ■ la niai ) ayant Èaisié d <r:s son écurie, durait son absence, ebn ve.s-

j *(>ii conteuaiit i.000 franc» en biiiets de ban- l que, eut la désagrôab’è surprise de constater à j f°.a ret°n.r qu’une chèvre avait avalé les bit- : mis. L animal tut éventré sans retard et les I viscères jn v o y é s à Paris, à la .'-Banque deî * cetaeG. OfcltG-ei put ’ ru«rins(in,eri détruits et remboursa le cultivateur.

—« P e t i t e s N o u v e l l e s » —— M. Lopine, préfet de police, qu i p rend su re­

traite , a iait ses adieux m ardi au Conseil m.mi cipal.

5!. Dolcassé, am bassadeur de France à Saint Pétcrsbourg est p a rti mercredi pour rejoindre so i poste. Son prédécesseur Si. Georges Fouis a quitté Saint-Pétersbourg le mémo jo u r pour ren trer en France.

V i e i l l e .G a a p d e »

Du Cri de P ar is :M. Loubet et M. F aîtières se rencon­

trèren t sam ed i dern ier dans la rue Sa in t-D o m in iq u e et engagèren t une cordiale conversation.

L ’en tre tien te rm in é , M. F a llières héla u n cocher.

— Q ue de lu x e , cher a m i , f i t M. L oubet en q u itta n t son successeur. Moi, j e suis m oins riche que vous : j e prends l ’autobus.

aux que le

A LA C8HAMBR »Séance du je u d i 2 0 m ars.

Au début de la séance, M. Deschanel fait connaître qu ’il a reçu de MM. de Lanessan, Groussier et plusieurs autres députés le projet de résolution suivant :

« La Chambre, issue du suffrage universel, iidèle au principe de la représentation des mi­norités, affirmé par ses votes du 3 ju illet 191 i et du Dr ju ille t 1912, et repoussant toute addi­tion, décide de s’ajourner à mardi. »

Le président dit que, d’après l ’article 140 du rè g le m e n t de la Chambre, cette motion n ’est pas recevabl*.

n/article 140 est ainsi conçu :« Si les deux Chambres ont été saisies de'

projets ou do propositions de loi su r le même objet et si la délibération est commencée au Sénat, la Chambre des députés ne m ettra pas les projets ou propositions à son ordre du jour avant le vote définitif du Sénat. »

M. de Lanessan se borne à lire la motion du groupe proportionnatiste, puis il descend de la

m Amie applaudi par les partisans de la R. P.M. W ihn lui succède. Il soutient que si' le

ministère est démissionnaire, il y a tout de meme un gouvernem ent à l ’heure actuelle, il estime que la Chambre peut siéger et discuter a ta condition qu’aucun m inistre ne soit direc­tement intéressé à la question. 11 ajoute, en terminant : « La Chambre ne comm ettra pas la iaute de prononcer l’abdication volontaire des 6 m suffrage universel. »

, - Charles Dumont demande la réponse di\ m d ce raPPel au règlement.M. Deschanel déclare qu’il est chargé de

laire appliquer le règlem ent, mais que le sens du texte étant contesté, il appelle l’assemblée à prononcer en dernier ressort .

M. Dumont propose alors la mise aux voix de 1 ordre du jou r pur et simple qui déclarera

incident clos. C’est, dit-il, un geste de loya­lisme a l’égard du Président de la République. Le sera un moyen, pour les républicains, de dire qu’avec des concessions réciproques, on peut arriver à une entenlo.

La clôture est réclamée au milieu d’une vive agitation.

estions iVt î i iiafres■ o ffic iers d e réserv e .

L Officiel publie une circulaire concernant les officiers de réserve.

Ceux provenant des élèves officiers, insti­tués par la loi du 21 mars 1903, .sont affectésou principe, a tin corps sta tionné dans la ré ­gioni de corps d’année où iis ont leur rés ider-

o. Néanmoins, ils peuv-mt ê tre affectés à un udre iVi.:ion si les nécessités de la mobilisa­tion xigent.

Ls u som jam ais affectés aux corps dan -expiciA ils oui «• ivi, s i- t comme hommes «• rmipe. son. m mime élèves officiers de réserve,

t s no ie sont p u non plus à des corps où si trouvenl 1 is mut ■ précitées. Cette dispositio;. tQest pas applicable aux sous-lieutenants d . teserve du g é -ie provenant des compagnies d ' sapeurs des chemins de fer et de sapeurs télé­graphistes. H

Les élèves officiers m ariés peuvent être a f ­fectés comme sous-lieutenants de réserve a

leur famille.11 ’ p:ox ffii â «'Les umuecin aides-m ajors de deuxièm

classe de ré s jiv e provenant des médecins auxil ia ire visés k l’article .25 de la loi du 21 mars l90o, sont affrétés à un poste quelcon que cluterritoire, dans les mêmes condition- que les médecins de l'arm ée active.!

Une jo i^ libérés de leu r service actif, i4 sont Ml ictes, ainsi que les médecins du ead. ■. auxi.iairc ayant une au tre provenance, et h s pnarm acieus du cadre auxiliaire dans les ré - g!oi;s oes corps d’arm és où ils résiden t, . , i ju te de p.ace, cans la rég ion la plus rappr. chée de leur résidence. Cette affectation M isanté 6 r a r 16 d,recteul’ dtl service d'ï

Los règ les données ci-dessus pour l’affeci.. Uon des m éaeems du cadre auxiliaire, provmmi ou nom aes médecins auxiliaires visés ,i i article 25 do la loi du 21 m ars 1903, sont t plicables respectivem ent aux officiers d 'act i nistrat.on du cadre auxiliaire provenant ou nou des < levés officiers de réserve.

ApîM à h. R V e to i

lé s du la, c la s s e 1 0 la a u s e r v i c e »fe l ’a é r e n a . - t isp a e m ilita ir e .

Le ministre de la guerre a décidé que h s jeunes g ns appelés S faire partie du m o d ra -i contingent seront affectés aux iron ies \ e l’aéronautique m ilitaire : t» de droit, sm- iC ;r demande ad ressée au commandement de '» r bureau de recrutem ent, s ’ils sont diplômés de l’école supérieure d 'aéronautique ou titu laires d’un certificat constatant qu’ils ont subi 1 s épreuves du brevet d ’aviateur m ilitaire : ce certificat sera délivré par les comm andants ces groupes d’aéronautique ; 2° dans une prop r- tion déterm inée, les jeunes gens faisant partie d’une société aéronautique ou ayant suivi des cours d’aérostation ou d’aviation ; ils auront à

subir un examen justifiant de leurs connais* sances spéciales.

Enfin un certain nombre d’hommes de pro­fessions diverses, pilotes, mécaniciens, chau-urouniers, m enuisiers, co rd itrs , eio., suscep­tibles d être utilisés dans le service de l’aé ro ­nautique, y seront incorporés.

La Guerrejes Balkans.Un in c id e n t A u stro -M o n tén ég r in

Un nouvel incident vient de su rg ir en tre l’A utriche-lIongrie et le M onténégrin et me­nace encore de compliquer la situation inter­nationale.

Les M onténégrins au raien t, en effet, causé la mort d’un prêtre catholique à Diakpra. De plus, ils ont bom bardé le couvent des francis­cains de Scutari et ont saisi un vapeur hon­grois à Saint-Jean de Medua. Le chargé d’af­faires austro-hongrois à Çetfigné a étc p rié de faire des rem ontrances au gouvernem ent Mon­ténégrin et l’on dit même qu’une escadre au­trichienne aurait appareillé de Pola pour s ’op­poser au débarquem ent des renforts serbo- grecs envoyés à Scutari. Cette dern ière nou­velle, il est vrai, n’est pas confirmée.

Un c o m b a t à T c b a ta id ja .Un combat im portant aurait en lieu sur le

front des lignes de Tchataldja, mais on ig to re quel en a été le résu lta t, Turcs et B ulgares sedisant vainqueurs.

LE COIS GRÈSdes I ta p s GGipsmaiiî

el MaslriÉ de Fraie.Le XI* Congrès national.de la Fédération des

Groupes commerciaux et industriels a eu lieu a Paris dans les prem iers jou rs de m ars.

Seize cent cinquante délégués y assistaient représentant 200 villes de France.

Au cours des cinq séances plénières, des questions très im portantes pour le moyen et le petit commerce ont été discutées. Des vœux ont ete emis en ce qui concerne la Propriété des Fonds de commerce, l’invasion des Produits étrangers, la Réglementation du travail, les Retraites ouvrières, les Ventes au déballage, les Succursales m ultiples, etc.

Une discussion m inutieuse du projet de loi déposé par le gouvernem ent su r le crédit au moyen et au petit commerce s’est term inée par son approbation sous de légères réserves. Mais le Congrès a été unanim e à quemem. contre l'in tention prêtée à la Com­mission du Commerce de la Chambre d’étendre le bénéfice du projet aux coopératives de consommation.

Le banquet a eu lieu Te 8' m ars, sous la pré­sidence do M. Guist’hau, ministre du commerce.

M. de Palom era, président du Congrès, y a prononcé un rem arquable discours. L’orateur a précisé la position de la Confédération en pré­sence des Pouvoirs publics et a m ontré la par- faite unité de son action. Il a prouvé la féconde Utilité de l’œuvre accomplie.

« Le projet de loi su r le Crédit comm ercial dont nous attendons le vote prochain, a dit M. de Palom éra, aurait-il été ce qu’il est, c’est- à-dire un encouragem ent aux initiatives les plus actives si, sous les auspices des Pouvoirs publics, ne s étaient pas opérés des rapproche­ments utiles des organismes que séparaient beaucoup plus des ignorances réciproques que des intérêts opposés ?

« Les méfiances que provoquaient parm i nous la modification de la loi su r les débal­lages ont en grande partie disparu et nous sommes en droit d’espérer que le texte nou* veau lespectera, dans la m esure du possible, les vœux si justifiés du petit commerce.

« Les réponses si documentées que nous avons faites à l’enquête du Ministre du Tra­vail, su r la réglementation du travail dans les établissements commerciaux ont <jlé, nous’ le savons, appréciés à leu r réelle valeur par les hauts fonctionnaires qui les ont examinées. E t la vérité qu elles contiennent ne sera pas perdue.

Notre action a ses jou rs de triomphe et ses heures de déception, mais elle ne connaît pas la défaillance.

En term inant, l’orateur constate que les pa­tentés du petit et moyen commerce ont gardé intactes les vertus familiales de patience, d’ab­négation, d’économie et de travail. Ils m éritent qu’on leu r accorde le seul bien qu’ils récla­m ent « La Justice, la Liberté et Ta Paix de leu r travail ».

Le 8 m ars, les Présidents des. groupem ents affiliés à la Confédération ont été reçus p#r M. Poincaré, Président de la République, qui a assuré les commerçants de la sollicitude et do la reconnaissance du Gouvernement de la Ré­publique.

 j jp e ! aux Commerçants et industriels

de Parrondissemer.t de Senlis.11 est inutile d’insister su r la vitalité et la

profonde utilité professionnelle et sociale de la Confédération, qui s’affirment de façon aussi éclatante.

Les résultats déjà obtenus, ceux dont ses efforts hâtent la réalisation, font un devoir â tous les comm erçants de s’associer à une ac­tion qui sert en même temps leurs intérêts propres et les intérêts généraux du Pays.

Notre départem ent de l’Oise, qui s’était.laissé devancer, s’efforce aujourd’hui do regagner le tem ps perdu. Sous l’im pulsion d’hommes dé­voués, des groupem ents se sont constitués â Beauvais, à Clermont, à Compiègne, qui sont en train de se fédérer pour s’affilier ensuite â la Confédération des groupes commerciaux et industriels de France.

Il y a pour les comm erçants de l ’arrondisse­m ent de Senlis qui sont encore en dehors du mouvement, une nécessité de prem ier ordre d’y prendre part. MM. Blanchard, président de 1 Union des patentes de Clerm ont et Normand, président des patentés de Liancourt, se sont faits, dans leu r région, les propagateurs heu­reux de 1 idee à laquelle il est du devoir de tous de se rallier.

Il n ’y a qu’à prendre modèle su r ce qu’il» ont fait et nous pouvons annoncer que ces champions du petit et du moyen commerce sont prêts à faire profiter de leu r expérience les hommes do bonne volonté qui auron t l’initiative des réunions préparatoires nécessaires dans l’arrondissem ent de Senlis.

i l

Œ u fs d e P â q u e sC’est le moment dos œufs rouges, verts ou

b leus, des œ ufs de chocolat ou de sucre, des œ ufs en cartonnage, voire en orfèvrerie.

Il y en a pour tout le m onde, g rands et pe­tits .

Cette traditionnelle distribution rem onte — alors dans toute la simplicité de la nature — aux prem iers tem ps du christianism e. Au ( m oyen|âgô, des artistes populaires parcou- | ra ien t les cam pagnes, ollrant des œ ufs sur j lesquels ils avaient rep résen té des scènes de la Passion, et pour les rend re plus précieux, ils allaient ju squ ’à les faire sur fond d’or, comme des enlum inures de m issel. P lus tard , Cancret lui-même ne jugea pas au-dessous de son pinceau d’historier pour des enfants, Mes­dam es Adélaïde el Victoire, lilles de Louis XV, deux œufs de Pâques qui sont précieusem ent conservés au m usée de V ersailles, lsabey aussi lit, pour le roi de Home, un petit chef- d’œ uvre de ce genre.

Mais ce sont là œ ufs pour collectionneurs. L es véritables œ ufs de Pâques sont les œufs de poule teints d iversem ent par des procédés dont toutes les m énagères ont le secret.

Dans le Bourbonnais, le lundi de Pâques, il e s t d’usage de procéder à la réjouissance de la « roulée » qui est, proprem ent, une sorle de partie de boules jouée avvC des œ ufs.

Après quoi on ram asse les œ ufs cassés et on en confectionne de vastes salades arrosées de quelques bouteilles de vin vieux.— — . . . , __

Les P e t i te s Loteries .

Vote de nos Sénateurs.' Le gouvernement a été renversé au Sénat par 161 voix contre 168 sur un amendement de M. Peytral ainsi conçu :

« Suivant la règle majoritaire, nul ne pouvant être élu s’il a moins de voix que ses concurrents. »

Ont voté pour l’amendement MM. D u pont e t N oël.

M. C uvinot a v o té c o n tr e .

On y revient 1 Vendredi la Chambre a adopté ce texte : /

« Par dérogation aux articles 1 " el 6 de la loi du 21 mai 1836 et au paragraphe 6 du décret du 13 avril 1861, peuvent être autorisées par les m aires, ju squ ’à concurrencé de 2.000 francs, les loteries, dites tombolas, fonctionnant sous leu r contrôle et destinées soit à organiser des fêtes comm unales, soit à subventionner des œuvres de préparation m ilitaire, de bienfai­sance, de m utualité ou des œuvres post- scolaires.

« Les recettes el les dépenses de ces loteries ou tombolas sont soum ises aux règles ordinaires de la comptabilité communale. »

On a voulu ainsi permettre à de nom­breux maires de petites communes, qui sont actuellement obligés d’instituer irré­gulièrement de petites loteries pour orga­niser leurs fêtes communales, de pouvoir le faire régulièrement, et en toute sé­curité.

« Conspuez Noël ».La triste aventure

d’un sénateur arrondissementier, fonctionnaire d’Etat.

Avant de partir pour les vacances de P âques, les élèves de l’Ecole Centrale ont conspué le père Noël.

Le père Noël c’est M. Noël, sénateur de l ’Oise et d irecteur de PEcole Centrale. Ce fonctionnaire de l’E tat doublé d’un parlem en­ta ire n’a pas l’heur de plaire à nos futurs in­génieurs.

— « Il ne perd jam ais l’occasion de faire une gafle, d isent-ils ; nous en avons assez.

La dernière gaffe — en date — qui valutà M. Noël la conduite réservée un peu partoutà M. Jau rès depuis l’aventure de Nice, ësi lavoyan te : ce fonctionnaire a voté contre le m m isiere m arin uoniici ci scs cicvcs ic soup*-çonnent d’être contre le service de 3 ans.

Aussi m ercredi, dans la cour de l’Ecole C entrale, les élèves de l ro et de 2« années se g roupèrent et conspuèrent avec vivacité leur d irecteur-sénateur. Celui-ci apparut. Les cris redoublèrent : « A bas Noël ! A bas Clémen- ceau ! Hou 1 Hou ! Combes !

M. Noël voulut ten ir tê te à l’orage.— En dehors des fonctions que j ’ai ici, cria-

t-il aux m anifestants, je suis libre de mes opinions et de mes actes.

— Ça n’a rien à faire, lui répondit un élève. On connaît ce bonim ent ; c’est celui des insti­tu teurs an tipa trio tes.

E t les cris redoublèren t. Le père Noël batlit en retraite . C’était le parti le plus sage.

— « Que M. Noël se contente de son mandat de sénateur et ne cumule pas, nous le laisse­rons tranquille. Il rendra d’ailleurs service ses élèves en se consacrant uniquem ent à la politique sectaire qu’il pratique. Quant à nous s ’il persiste à vouloir dem eurer ici, nous lui rendrons la tâche diffi cile ou alors il fera peau neuve.

« Certes, nous n’avons pas à nous immiscer dans les votes de M. Noël, m ais, m ardi der­

n i e r , son attitude au Sénat nous a indignés, car en votant contre le gouvernem ent, le sénateur-d irecteur savait bien qu’il compro­m ettait la loi de 3 ans pour laquelle beaucoup d’entre nous se sont délibérém ent prononcés ».

Votes de nos Députés.Scrutin du 14 mars sur la disjonction de

l’amendement Gadasson concernant les associations de défense syndicale commu­nale, disjonction votée par 301 voix contre 228.

Ont voté Contre la disjonction : MM Fournier Sarlovèze, Heuzé et Hucher.

Se sont abstenus : MM. Bouffandeau et Ghopinet. _______

Scrutin sur l’adoption de l’article 79 de la loi de finances, adopté par 380 voix contre 114.

Ont voté pour : MM. Fournier Sarlovèze, Heuzé et Hucher.

Ont voté contre : MM. Bouflahdeau el Ghopinet.

Sur le renvoi à la commission d’admi­nistration générale de l’amendement Briquet et Rognon, concernant la commu­nication des notes et feuilles signalétiques aux fonctionnaires civils et militaires.

Par 382 voix contre 169, l’amendement de MM. Briquet et Rognon est renvoyé à la commission d’admini^jration générale.

Ont voté pour le renvoi : MM. Bouffan- deau, Ghopinet, Fournier Sarlovèze, Heuzé et Huché.

À la majorité de 290 voix contre 225 laC h a m b r e d é c i d e d e t e n i r le l e n d e m a i n u n eséance exceptionnelle.

Ont voté pour : MM. Bouffandeau, Gho­pinet, Heuzé et Hucher.

A voté contre : M. Fournier Sarlovèze.

Séance d u 2 0 tnars 1913.S c ru tin sur l’ordre du jour pur et sim­

ple pour clôturer le débat concernant la Représentation proportionnelle.

Pour l’adoption, 280. — Contre, 252.La Chambre a adopté.Ont voté p o tir : MM. Bouffandeau, Gho­

pinet et Delpierre._Onl voté contre : MM. Fournier-Sarlo-

vèze, Heuzé et Hucher,

Nos Députés.M. Robert Heuzé, député de l’Oise, a

déposé sur le bureau de la Chambre un rapport, fait au nom de la 17° commission d’intérêt local, sur le projet de loi tendant à modifier la loi du 5 décembre 1912, éta­blissant une imposition d’office sur la commune de Nivillac (Morbihan).

— ■ » '------------— >Nos Archers.

C om pagnie d ’arc de N o yo n dite du C h e m in -V e r t.

B o u q u e t p r o v in c ia l de 1 9 1 3 .Le Bouquet provincial offert cette an­

née par la Compagnie d’arc de Noyon, est en bonne voie d’organisation.

Grâce à la subvention de la Ville, votée par le Conseil municipal, à celles d elà Ronde de la Basse-Picardie, et de beau­coup de généreux douateurs de Noyon et des environs, la Compagnie peut affirmer que la fête aura un beau succès et qu’elle sera digne de la cité noyonnaise et de tous ses invités.

La Commission d’organisation adresse ( ses chaleureux remercîments aux dona­

teurs et souscripteurs. Elle engage vive­ment les personnes qui désireraient con­tribuer à l’éclat et à la réussite de la fête par un don en argent, à l’adresser le plus tôt qu’il leur sera possible, alin que le programme puisse être définitivement éta-

La parade aura lieu le jeudi l or mai, jbur de l’Ascension.

L e c a p i ta in e , E . R ic a r t .L e l ie u te n a n t , À . L e c a u t .

Les obsèques du Marquis de ThuisyLundi dernier, ont eu lieu à Baugy, les

obsèques du marquis de Thuisy, conseil 1er général de Ressons-sur-Matz, maire de Baugy.

Le deuil était conduit par les petits-Iils du défunt, MM. de la Bourdonnais-Blos sac. Les cordons du poêle étaient tenus par MM. Noël, sénateur, président du Conseil général ; Decharme, sous-préfet ; de Breda, représentant le duc de Caylus, grand maître de l’Ordre de Malte, et Fixon, adjoint de Baugy.

Dans l’assistance se trouvaient MM. Fournier Sarlovèze, de Lapomarède, mar­quis de l’Aigle, plusieurs maires du can­ton, des délégations des combattants de 1870, des Compagnies d’arc, des Sauve­teurs de l’Oise et des OEuvres de bienfai­sance.

Sur la tombe, des discours ont été pro­noncés par MM. Noël, Fixon Orens, maire de Ressons, de Seroux, Loire, Desaint, Eugène Fixon et Paul Richard.

■ » ■ —

Incendie criminel.Un incendie attribué à la malveillance a

détruit à la Montagne, près de Compiègne, des bois taillis appartenant à la commune de Grandrü et d’autres bois qui sont la propriété de M. de Neuflieux.

+ ------

Les boys-scouts à Compiègne.Un détachement d’éclaireurs français de

Paris, est arrivé mercredi à CompiègnC ina éclaireurs avaient précédé { © g r o s de latroupe afin de préparer un campement dans la forêt de Compiègne, près des étangs de Saint-Pierre où les boys-scouts séjourneront jusqu’à mercredi prochain

D’autres éclaireurs arriveront samedi dimanche.

Le programme de cette semaine sportive comprend 100 kilomètres de marches- épreuves, des exercices de nuit, et enfin surtout des exercices de gymnatiques en plein air, torse et pieds nus, conformé­ment à la méthode du lieutenant Hébert, Us visiteront en même temps l’aérodrome de Corbeaulieu.

— .— -

LASouscription des avions

dans l’Oise.Les représentants des journaux de

l’Oise réunis à Creil le 6 janvier 1913, afin de prendre une décision à propos de l’af­fectation des fonds provenant de la sous­cription des avions, constatent avec plaisir que le total général a atteint la somme de 85.000 francs environ et félicitent chaleu­reusement les souscripteurs de l’empresse­ment avec lequel ils ont répondu à l’appel qui leur a été adressé.

Us décident, pour donner toute satisfac­tion aux désirs des souscripteurs que cha­que arrondissement gardera la libre dis­position de ses fonds.

IM pint fle la Protatii iii BlêP rix de m ille fra n 'S fon lé p a r M. Godard

La Société des A griculteurs de F rance ou­vre dans le départem ent de l’Oise, un concours entre les agricu lteurs, p roprié ta ires , ferm iers ou m étayers, dont les te rres em blavées en céréales (from ent, seigle, o rge , avoine, e s ­courgeon, épeautre , m aïs, sarrasin ) occupent une superficie de dix hectares au minimum à quinze hectares au maximum et qui obtiennent en blé le rendem ent le plus considérable. La contenance minim a en blé devra être d’un quart de la contenance totale en céréales.

Ne peuvent pas concourir les agriculteurs qui appartiennent notoirem ent à la grande culture, par l ’é tendue totale des te rre s qu’ils exploitent sous une forme quelconque.

Une somme de mille francs, provenant de la rente léguée à la Société par M. Camille Go dard, sera d istribuée aux lau réats en un ou deux prix, suivant la volonté du testa teur.

Les agriculteurs et les cultivateurs! du dé­partem ent de l'Oise, qui désiren t p rendre part au concours sont priés de renvoyer le ques­tionnaire au siège de la Société des Agri­culteurs de F rance, 8, rue d’A thènes, au p lus tard le 30 avril 1913.

Une commission sera formée dans le d é p a r­tem ent pour visiter, au moment de la moisson de 1913, les exploitations inscrites, et se ren ­dre compte du rendem ent obtenu en blé.

Les prix seron t décernés en 1914 duran t la session annuelle de la Société des A gricul­teurs de F rance, après la lecture d ’un rapport d’ensem ble approuvé par le Conseil.

Une médaille de verm eil et un diplôme se­ront rem is au prem ier lauréat du concours ; une médaille d’argen t g rand module et un di- ; plôme seronl rem is au second lau réat.

Pour plus am ples renseignem ents, s ’adres- | ser à la Société des A griculteurs de F rance. ;

N. B. — Aucune autre récom pense ne sera î attribuée, pour ce concours, par la Société ! des A griculteurs de F rance.

J 9 t r a v e r s S e n tis ;Les H a b ita tio n s à bon m a rch é .

Dans notre numéro du 13 mars dernier, nous nous faisions l’écho d’un bruit qui courait à ce moment et relatif à la forma­tion d’un comité en vue de faciliter aux ouvriers de notre localité les moyens d’ac­quérir, dans des conditions avantageuses, le terrain nécessaire à la construction d’une maison avec jardin. Nous félicitions, comme il convenait, les personnes qui s’associent à cette oeuvre philanthropi­que.

Nous pouvons dire aujourd’hui que les projets dont nous parlions le 13 mars sont devenus une réalité. Un comité d'initia­tive est définitivement constitué, ainsi que nous l’apprend l’entrefilet suivant qui nous parvient à la dernière beunj.

H a b ita tio n s à bon m a rch é . .Nous sommes très heureux de porter à

la connaissance du public, qu’il vient de se former un Comité senlisien d’initiative pour la construction des habitations indi­viduelles à bon marché.

Ce Comité s’appliquera, dans un but purement philantropique et désintéressé, à rechercher ou acquérir des terrains propres au résultat désiré, à les lotir et à les tenir à la disposition des ouvriers et employés susceptibles de les acquérir.

11 facilitera enfin, à ces derniers, la construction des habitations à bon mar­ché.

Le Comité est composé de la manière suivante :

Président, M. Michel Robert, industrie?.Secrétaire, M. Léon Roche, agent gé­

néral d’assurances.Secrétaire-adjoint et archiviste, M. Eu­

gène Gazeau, notairélMembres, MM. Joseph Odent, proprié­

taire; Gaston Julien, négociant; Pierre Baudet, avoué ; Jules André, géomètre, et Eugène üufresne, ancien imprimeur.

Le siège du Comité est provisoirement fixé chez M. Michel Robert, rue Carnot, nü 3, où l’on trouvera les renseignements et indications utiles.

et

S o c ié té d u G rand-C ours,L a ré u n io n de la S o c ié té du G m ia-

C o u rs a u ra lieu le 30 m a rs 1913, à huit h e u re s e t dem ie du m a tin , au Je u .

O rdre d u j o u r :1. T irage de l’oiseau.2. 8 h. 1/2, ouverture du tir (paiement des

cotisations).3. 19 heures, brioche, réunion générale.4. Discussion du P rix Général.5. Midi, banquet chez M. P iarrot.

P o u r la C ou ron ne.Nous rappelons à nos lecteurs qu’une

dernière représentation de P our la Cou­ronne, sera donnée à la salle Saint-Rieul, le L u n d i de P âques, à d e u x heures. Les personnes désijjant assister à l’interpréta­tion de cette belle oeuvre de François Coppée, sont priées de s’adresser à M. l'abbé C ugnicre, 6, rue Ste-Prothaise, à Senlis. Prix des places : 3 fr., 1 fr. 50 et 0 fr. 75 Le rideau sera levé à 2 heures très précises , pour assurer aux specta­teurs venus des environs la correspon­dance avec les trains de 5 h. 26 (direction

E q u ip a g e R a ily e -V a lliè r e .Rendez-vous à la Picelotte.Attaque au Polo, sur deux cerfs qui

vont au Mouloie, où on leur découple les chiens ; vont débucher à la butte aux Gendarmes, se font battre au poteau Neuf, toujours hardés sautent le pavé de Senlis, voiit près du terrain de manœuvre, tou­jours hardés vont au poteau des Bruyères, ja Table de Senlis, où la quatrième tête se livre aux chiens.

U va au Mahieux Vilain, se fait battre et va aux Etangs, traverse et va près de la plaine d’Orry-la-Ville, revient près de la gare d’Orry, longe la ligne et vient près des Etangs où il est barré, longe les Etangs et va passer près du mur de Com­mettes où il va jusqu’à la Table, bien maintenu, va jusqu’à la route des Lyons, revient jusqu’à l’étang de la Reine Blan­che, où il est barré, remonte, revient au Mayeux Vilain, se fait battre et vient dans l’étang de la Reine Blanche, où il est servi au fusil par M„le marquis de Noail- les, après 4 heures de jolie chasse.

Les honneurs à M. Toussain.Laisser-courre par Daguet.Assistance nombreuse.

♦-------E q u ip a g e cT lIalatte.

Mercredi dernier a eu lieu la cinquième et dernière chasse en forêt de l’Isle-Adam de l’Equipage d’Halatte. Aujourd’hui, il a découplé avec le Rallye-Chambly, en fo­rêt do Carnelie, et de là il rejoindra d ia ­mant pour chasser le lundi de Pâques en forêt d’Halatte.

Chasse du 19 Mars.Rendez-vous au carrefour des Trem­

bles.Remarqué : Comte Bertrand de Valon,

maître d’équipage, S. A. le prince Murât, princes Alexandre et Louis Murât, M et Mme Beaudrier, M. et Mme Troncin, MM. Soyer.Provof, P.Desmarest, G. Fourcade, H. Potron, etc., etc.

Sont également venus aux derniers lais­ser-courre :

Marquis de Chasseloup-Laubat, général Jacquin et Mlle Jacquin, Mme Soyer, M. et Mlle Kulp; Calmann, de Camondo fils, Sargenlon, H. et J. Béjot, etc.

Attaqué à la porte Baillet, un daguet saute la route de Montsoult, près du car­refour du Christ, où on lu i d é co u p lé les chiens de meute, se fait battre dans les ronciers des Feuillants, va aux Hautbuis, où il se harde, accompagné de cinq bi­ches, il débuche dans la plaine de Chau- vry, pour rembueher aux Fours à Chaux séparé et bien maintenu, il vient prendre l’eau au Château des Bonshommes, où il est servi au pistolet par le comte de Valon après 2 h. 1 /2 de chasse.

Les honneurs à S. A. le prince Murât.

P h a r m a c ie s o u v e r te s .Le dimanche de Pâques, M. Bardou, rue

de l’Apport-au-Pain ; le lundi de Pâques,M. Perrin, place de la Halle.

* ,

Maison Ch. T o u p e t, L. F é v r ie r , Sr. — V ê te m e n ts d e C érém o n ie d a n s to u s le s p r ix .

Magasin fermé Dimanches et Fêtes, à une heure.

de Crépy) et 6 h. 04 tilly)

(direction de Chan-

C arn et d e m a r ia g e .Nous apprenons le mariage de M. Désiré

Linder, typographe au C ourrier de l’Oise, président d u patronage S a i n t - R i e u l , , aye'oMlle Marthe Pezant, blanchisseuse/

La bénédiction nuptiale leur sera donnée en la Cathédrale de Senlis dans les pre­miers jours du mois d’avril.

Nous adressons aux futurs époux nos meilleurs vœux de bonheur et nos sincères compliments à leurs familles.

***Nous apprenons le prochain mariage de

M. André Boulanger, avec Mlle Marcelle Paquet.

La bénédiction nuptiale leur sera don­née mardi prochain 25 mars, à 14 heures en la Cathédrale de Senlis.

Nous adressons nos meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux et nos sincères félicitations à leurs familles.

L es e n g a g e m e n ts a u 3 e h u ssa rd sLe nombre des engagés volontaires

augmente tous les jours au 3e hussards. Quatre-vingts engagés volontaires sont arrivés depuis peu au 5- escadron. Les locaux sont insuffisants pour loger tous ces braves garçons qui attendent impatiem­ment le moment de porter l’uniforme.

L a M éd aille d e 1 8 7 0 .Le ministère de la Guerre vient d’accor­

der la médaille militaire à M. Alfred Mt~ lingre, vannier, place de la Halle, qui, pendant la guerre, était caporal au 62e de de ligne.

Tous nos compliments au nouveau dé­coré.

A v is a u x D éb ita n ts .A l’occasion des fêtes de Pâques, les

débitants de boissons sont autorisés A laisser leurs établissements ouverts le di­manche 23 mars jusqu’à 2 heures du ma­tin, et le lundi 24, jusqu’à minuit.

A la g a r e .Nous apprenons avec regret que M. Ri

chard, facteur à la gare, vient de faire liquider sa pension de retraite. M. Richard était très connu à Senlis où il avait su ac­quérir l’estime de tous nos concitoyens par son amabilité et sa droiture de caractère. La compagnie du Nord perd en lui un ex­cellent serviteur dont nos concitoyens conserveront le meilleur souvenir.

M. Richard se retire à Vilieneuve-sur- Verberie. Nos vœux l’accompagnent pour qu’il jouisse longtemps d’une retraite si bien méritée par 35 années de bons et loyaux services.

•-------C itlr/iw » s i i u m ,

Dans notre compte rendu de la fête de la Société de Gymnastique à CbaatjJK. no u s av o n s dit q u e le drapeau de cette Société avait été offert par M. Vallon.

Pour rendre hommage à la vérité ce drapeau, disons-le, a été offert par mm Dugier, Guilleminot et L. Gentil. M. Val­lon a donné son concours à ce don patrio­tique. Nous leur adressons à tous nos féli­citations.

O bjets tr o u v é s .Un lot de sacs en toile et tablier. Une clef avec anneau. Coupe-papier métal blanc.Hochet avec grelot ivoire.

♦— k—O bjet p e rd u .

Porle-monnaie avec petite somme.

E ta t c iv i l d e S e n l i s .du 15 au 22 mars 1913.

Naissances.17. Raymond-Louis Labbez, place Henri-IV.19. Anne-Marie-Françoise-Joséphine Chas-

saing, rue de Meaux.20. André - Fernand - Alexandre Bollé, rue

Sainte-Prothaise.Publications de mariages.

21. M. Vanaker Julien, charpentier à Pont-Ste-Maxence, et Mlle Brunet Hélène-M arie, rue de la C orne-de-Cerf, à Senlis.

21. M, Legrand Léoh-Georges, entrepreneur,rue du Châtel, à Senlis, et Mme Grenot Jeanne, aubergiste, place Aulas-de- Labruyère.

Mariage.22. M. Marin Henri-Etienne-Maurice, manou-

vrier, rue du Heaume, et Mlle Beaucerf Louise, blanchisseuse, rue du Heaume, à Senlis.

Décès17. Mme Véret Lucie-Alexandrine, 68 ans, rue

du Faubourg-Saint-Marrin.17. M. Charpentier Alfred, 68 ans, rue du

Faubourg-Saint-Martin. ■» _

Chronique Sportive.C h a m pionna t de France.

Pour faire une manche demi-finale du championnat de France, la l r* équipe de la Jeunesse de Crépy (champion de l’Oise et du Loiret) s’est rendue, à Paris, le di­manche 46 courant.

Elle a rencontré à Gentilly sur le ter­rain de la F. G. S. P. F ., la 4r0 équipe de VAvenir de P èronne (champion de Picar­die). La victoire que nos concitoyens ont remportée par 5 buts à 1, les qualifie donc pour matcher prochainement la 4re équipe des Bons Gars, de Bordeaux (champion du Sud-Ouest).

L a partie .Cette partie jouée, sur un bon terrain,

mais par un vent violent, fut très heurtée . Péronne a le coup d’envoi, mais est re­foulé aussitôt et Crépy marque un bu», sur une passe de l’aile bien reprise par le goal, mais qui est rentré dans ses bois. Ensuite, c’est une succession de sorties en touche et de corners sans résultats.

La mi-temps arrive, Crépy mène par 1 but à 0. A la reprise, Péronne attaque vivement et égalise. Crépy se reprend et marque 3 buts de suite. Les verts et blancs marquent le dernier but sur un penalty et la fin est sifflée.

Crépy sort vainqueur par 5 buts à 4.

Une victoire.Dimanche 46 courant eut lieu la ren­

contre de la l ' e équipe du Patronage d’Ot rouy avec la 2e équipe do la Jeunesse de Crépy.

Cette partie fut très intéressante. Les verts et blancs tinrent à affirmer leur re­nommée en remportant la victoire par 7 buts à 0.

Nous tenons à citer la vaillante défense des débutants d'Orrouy et nous leur sou­haitons de pouvoir bientôt prendre leur revanche et de connaître le succès.

M atch am ica l.Dimanche dernier, la 3* équipe de la

Jeunesse de Crépy a rencontré sur son terrain de Mermont, la 3e équipe de l’As­sociation Sportive Creilloise. Le coup d’envoi est sifflé à 4 h. 45.

Creil descend rapidement et marque un but à la 40° minute, malgré la vaillance du goal crépynois. •

Les verts et blancs se défendent coura­geusement et la mi-temps est sifflée. Creil mène par 4 but à 0.

A la reprise, Crépy prend l’avantage et sur un penalty marque un but. Peu après les avants Creillois réussisent un deu­xième but.

La fin arrive donnant la victoire à Creil p a r 2 h u ts à i .

Espérons que nos concitoyens auront plus de succès au match retour et que cette petite leçon leur montrera l’utilité d’un entraînement sérieux.

Canton de Creil.C R E I L ,

Le V endredi S a in t. — Profitant de leur jour de congé annuel, nos fournis­seurs bouchers et charcutiers"' avaient, vendredi dernier, magnifiquement décoré leurs superbes boutiques, remises pour la plupart à neuf, et nombre de nos con­citoyens s’arrêtaient pour admirer l’éta­lage de certaines d’entre elles.

C iném a-T héâ tre , — A l’occasion des fêtes de Pâques, quatre grandes repré­sentations extraordinaires.

Samedi 22, soirée ; dimanche 23, mati­née et soirée ; lundi 24, soirée.

Chien trouvé. — U a été trouvé, mer­credi, vers trois heures du soir, sur la route de Senlis, un jeune chien de chasse, sous poils noirs.

Le réclamer chez M. Hoffmon, avenue Claude-Peroche.

A ccidents. — .A l’usine lUchet, Paul Demouet, 43 ai.s, jeune apprenti, demeu­rant à Mouchy, s ’est coupé au pouce en limant et s'est ensuite donné un coup de marteau sur la blessure, ce qui a déter­miné une plaie contuse infectée de la face dorsale du pouce gauche, au niveau de l ’articulation.

- Coudoux Alexandre, 50 ans, monœu- vre au môme lieu, demeurant rue de Mon- tataire, s’est donné un coup sur la jambe gauche en enlevant une porte, ce qui a provoqué une plaie contuse au niveau du tib>a.

Poivro ts.— Les agents de patrouille ont cueilli, dans la salle des Pas-Perdus, Mar­chand Ernest, 54 ans, manouvrier à Vil- lers Saint-Paul, qui était ivre et causait du scandale. Il a été conduit au violon pour y passer la nuit.

II a eu pour compagnon de gîte l’italien Paul Bianchetti qui, venant de Paris où il avait dû également bien dîner, avait choisi la salle d’attente des troisièmes pour y passer la nuit.

D ouble con travention . — Le garçon boucher Leroy Gilbert, au service de M. Cichez, de Chantilly, ayant trop fêté le vendredi-saint, parcourait, vers 5 heures, en voiture, les rues de Creil, à une vitesse exagérée, au risque de causer de nom­breux accidents. Il a été l’objet d’une double contravention pour vitesse exagé­rée et ivresse.

Un charretier écrasé. — Un enarretier Louis Guéroult, 29 ans, au service de M. Parmentier, entrepreneur de déménage­ments, conduisait dimanche dernier, une voiture sur la route de Chantilly à Creil, lorsque ses chevaux furent effrayés par une automobile qui passait.

En voulant sauter à terre pour les cal­mer, Guéroult tomba sous les roues du camion.

Le malheureux resta inanimé sur la route où des témoins de l’accident vinrent lui porter secours. Il dut être transporté à l’hôpital. On constata qu’il avait la jam­be brisée en deux endroits et de nom­breuses contusions. L’amputation du membre brisé a été jugée nécessaire.

L’état de Guéroult très grave, inspire de sérieuses inquitétudes.

D eux pochards. — Adolphe et Henri Pauw, ouvriers d’usine, demeurant à Nogent, se trouvaient à la Gare de Creil dans un état d’ivresse si évident que les gendarmes les mirent au violon avec une contravention à la clé. — ,

Grave accident. — Dimanche soir, vers 6 heures, un grave accident s’est produit faubourg de Paris ; le charretier Guérauit Louis, 29 ans, au service de M. Parmen­tier, déménageur, rue Victor-Hugo, con­duisait une voiture attelée de deux che­vaux, lorsque ceux-ci, effrayés par le passage d’une automobile, s’emballèrent. Le charretier, qui voulait serrer la méca­nique, fit un faux pas, tomba et, dans sa chute, la roue d’avant lui passa sur la jambe gauche.

Des passants relevèrent le blessé, pen­dant qu’un docteur était appelé à lui don­ner des soins, il constata que deux os de la jambe, qui avait une énorme plaie, étaient fracturés, ainsi que le fémur du même côté.

Transporté de suite à l’hôpital, on craint de ne pouvoir éviter l’amputation.

O uvrier blessé. — Louis Reynard, 25 ans, manœuvre aux établissements Daydé, demeurant 108, rue de la République, s’est fait une piqûre à la main droite, avec une paille de fer, qui intéresse toute la face dorsale du médius droit.

Don. — Mme Cocu, présidente de la cavalcade des 100.000 Chemises, a remis au Bureau de bienfaisance la somme de 113 fr. 30, produit de la quête faite sur le trajet de la cavalcade, le 2 mars dernier.

Au nom des pauvres, merci.P oivro ts. — Des contraventions pour

ivresse ont été relevées, dimanche soir, à la gare, contre les frères de Pauw Adol­phe et Henri, de Nogent qui, très excités, gesticulaient de façon désordonnée et causaient du scandale.

E ta t civil de Creil du 8 au 14 m ars 1913.Naissances. — 1\ D illard Gilbert-Désiré. —

8, Berlencourt Pervenche-Violette-G eorgetle. — 9, Talvert Jean-A ndré-Pierre. — 10, Van- denbeusch M ichel-Fernand-Em ile. — 11, Char­pentier M arcelle-Amélie-Léonie.

Publications de mariages. — Entre M. La­m arre Louis A lphonse-Paul, chaudronnier, et Mlle Pouillet France-Olga, sans profession, tous deux domiciliés à Creil.

E ntre M. Aileron C harles-Fernand, chauf­feur-m écanicien, domicilié à Levallois-Perret (Seine), et Mlle Chariot Hélène-M arcelle, sans profession, domiciliée à Creil.

Entre M. Vincent Benjamin-Félix-M arius, ajusteur, et Mile Durand Suzanne-Mathilde, m énagère, tous deux domiciliés à Creil.

Entre M. Ouster Laurent, m anouvrier, et Mlle Devillers Opportune, manouvrière, tous deux domiciliés à Creil.

Mariages. — 8, M. Lebel Albert-Louis, em ­ployé de bureau, et Mlle Péchon M adeleine- Léontine, couturière, tous deux domiciliés à Creil.fP, 8, M. Decreus Eugène-M arcel, pointier, et Mlle Lunaud Clémence, sans profession, tous deux domiciliés à Creil.

8, M. Hummer M aurice-IIenri, coffretier, et Mlle Lucuisse Aline Lucie, employée de com­merce, tous deux domiciliés à Creil.

Décès. — 8. Bocher Jeanne-Virginie, âgée de 3 ans. — 10, Robert Gaston-Louis, cloutier, âgé de 31 ans. — 12, Francru Victor, manou­vrier, célibataire, âg ) de 53 ans.

C h an tilly .U nion Sportive de C hantilly '. — Voici

les matchs qui auront lieu pendant les fêtes de Pâques :

M atch du d im anche 23 m ars : Union Sportive do Chantilly (2°), contre Foot­ball-Club Etoile deLevallois.

L u n d i de Pâques : Union Sportive de Chantilly ( l re), contre la Jeunesse Popu­laire de Crépy ( l re) et Union Sportive de Chantilly (2e) contre même équipe de Crépy (2’).

C iném a P a thé (salle du théâtre). — Programme des soirées des 22 et 23 mars 1913 :

Première Partie.Journal lum ineux. — Actualités du monde

entier. — Une tragédie en m er (scènes pathé­tiques). L’ange du foyer (comédie drama­tique), interprétée par M. Dumény et Mmes Parny et L éns. — Max reprend sa liberté (co­mique). — Prisonnier de Cromvvell (épisod# historique de la Révolution anglaise 1649-1654).— Le bain de vapeur (comique).

E n tr’acte.Deuxième Partie.

La voleuse d’Enfants (d’après le célèbre drame de E . Grangé et L. Thiboust, interprété par M. Saillard, Louis Cervier, Mlle Lucie Bulle, Sarah \a l io r ) , 40 m inutes de projec­tion. — Bécassin l’échappe belle (comique).

Prix des places : 0 fr. 60, 1 fr ., 2 fr.

S élec t c iném a (place de la gare). — Programme des 22 et 23 mars 1943 et matinée du 23 mars :

Première Partie.Gomment on empaille les bêtes (docum en­

taire). — Au secours de Lucknow (révolte des Indes en 1857). — Am our en herbe (comédie). Un drame à la cote. — Les Rois des Pampas (tilm de voyage).

Deuxième Partie.Gaum ont-Journal (actualités du monde en­

tier). — L’honneur au temps de l’E m pire (grand dram e de l ’époque Napoléonienne), 35 m inutes de projection. — Plaisirs du pho­tographe (comique).

A q u i la b icyclette ? — Le gendarme de planton à la gare a trouvé, dimanche, dans la salle des Pas-Perdus, une bicy­clette dépourvue de plaque de contrôle et portant sur la plaque d identité l’adress® suivante : Carton à Vineuil.

La bicyclette a été déposée à la gendar­merie où son propriétaire pourra venir l’échanger... contre une contravention pour défaut de plaque de contrôle.

Un ivrogne en colère. — Uu sieur Galaspy, dans un état d’ivresse complet, passait sa colère sur son mobilier, il a été sur la plainte de sa femme, conduit au vio­lon où il n’y a rien à briser.

M on ta ta ire .Conseil m u n ic ip a l. — Le Conseil mu­

nicipal de la commune de Montataire ayant voté, dans sa session de février, une adresse de félicitations à M. Raymond Poincaré à l’occasion de son élection à la présidence de la République, M. le Maire vient de recevoir de M. le Préfet de l’Oise la lettre ci-après :

Beauvais, le 14 mars 1913.Le Préfet de l’Oise

à M. le Maire de Montataire,En réponse à l’adresse de félicitations qu’au

nom de la Municipalité et du Conseil municipal de Monlataire vous avez fait parvenir à M. Ray­mond Poincaré, à l’occasion de son élection à la présidence de la République, M. Poincaré me charge de vous transmettre ses meilleurs remerciements.

Le Préfet,Signé : R awx.

Concert de la Société de G y m n a s ti­que la « Q ui Vive ? France l ». — La sa­medi 45 courant, a eu lieu dans la sali® VanTichelen, la soirée musicale offerte par la Société de gymnastique la « Qui Vive? France 1 » avec le concours de l’Harmo­nie municipale et des tambours et clai­rons.

Tous ceux qui ont assisté à cette fête d® la jeunesse, sont unanimes à reconnaîtra qu’elle a été, en tous points, exquise.

C’est devant une salle comble, que les gymnastes, les musiciens, les clairons et les tambours ont déployé leur talent.

Les artistes dont ta tenue a été irrépro­chable, ont, avec leur verve comique et intarrissable, brillamment contribué au succès de cette fête.

La présentation du drapeau où les pu­pilles se sont montrés grands comme des hommes par leur attitude vraiment mar­tiale a fait viber les fibres patriotiques des assistants et soulevé l’enthousiasme gé­néral.

Les pyramides humaines exécutées par toute la troupe, ont obtenu un légitime succès auquel il convient d’associer M. Hélouin, qui a généreusement prêté son puissant phare.

L’Harmonie municipale a, comme tou­jours, fait merveille, secondée par ses clairons et ses tambours ; elle a été très brillante dans l’exécution des morceaux qui figuraient au programme.

Nos compliments à MM. Dieraert, De- brebant, Chambrelant et Norbert, qui ont fort amusé le public et qui se sont montrés acrobates accomplis.

Nos félicitations à Mlle Dodinet, la pia­niste accomplie que nous avons admireeet qui a contribué pour une large part à la parfaite réussite de cette fête (font nous garderons le plus grand souvenir.

Que M. Dieraert, l’organisateur de la fête, reçoive également nos sincères féli­citations.

M. Van Tichelen, a également droit à des éloges pour le zèle qu’il a mis à don­ner satisfaction à sa nombreuse clientèle.

Le bal qui a clôturé la fête, a été telle­ment animé, que la vaste salle du théâtre était insuffisante à contenir les nombreux danseurs.

Pendant l’entr’acte, M. Daussin, maire et président delà Société, a, dans un petit discours très applaudi, remercié l’assis­tance de son empressement àvenirappl iu- dir et encourager cette belle jeunesse, objet de tous nos espoirs en l’avenir.

Discours de M. Daussin.Mesdames, Messieurs,

J’aurais pu enfreiadre l’usage qui impose au président de la Société de gymnastique la « Qui-Vive ? » de prendre la parole pour adres­ser ues remerciements tant à nos gymnastes et à nos membres honoraires qu’à cette assis­tance si nombreuse et si sympathique qui tient à honorer par sa présence chacun de nos con­certs de la saison ; mais, j’ai désiré attirer ne fût-ce qu'un instant votre attention, sur l’incontestable utilité, dans une ville comme la nôtre, d’un groupement de gymnastique/qui a sa place louie désignée parmi nos Sociétés.

Notre Société municipale la « Qui-Vive », comme toutes les Sociétés de ce genre, ne doit avoir qu’un seul objectif : celui de développer physiquement et de p-éparcr pour le régiment, des jeunes citoy< n » qui sauraient défendre eourageusemeut leurs foyers, si la France, un jour, devait être en danger.

Le but que nous poursuivons, en nous inté­ressant sans cesse aux travaux de nos gymnas­tes, e’ost de les l.abtuer progressivement à l’tffort et à l’énergie, ces merveilleux el puis­sants leviers de la discipline ; c’est de les ren­dre dignes et. capables de remplir tous leurs devoirs vis è-vis de l’armée et de la nation.

Malgré les giaves conjonctures de l’heure ivésen e, nous avons pleinement confiance en cette arm ée qui n’est pas laite pour ôtre ag res­sive, mais qui ne doit servir qu’à la défense du sol natal. C’est pourquoi tous les bons français doivent s’incliner sans hésitation de­vant les exigences, devant les nécessités que rée 'am e la situation actuelle

Ce soir, en applaudissant aux rem arquables exercices de nos gym nastes, vous montriez une fois de plus, Mesdames, Messieurs, jusqu’à quel point vous partagiez et approuviez r.os sentim ents à l’égard de celte belle jeunesse cil laquelle reposent tous nos espoirs.

E t vous serez certainem ent d’accord avec mei lorsque j ’exprimerai à leur jeune et actif chef P rosper D ieraert, ainsi qu’à ses collabo- ra teu rs D ebrebant N orbert, ô up ré et Lepelley. nos félicitations pour la tâche qu’ils assum ent vis-a*-vis de leurs cam arades.

Mes félicitations iront égalem ent à nos dé­voués m em bres honoraires qui encouragent m oralem ent et pécuniairem ent nos socié­ta ires .

Parm i les bienfaiteurs de la « Qui-Vive ? » je suis particulièrem ent heureux de saluer ici, M Duribar-Schultze, son président d’honneur e t l’ami de tous les sports à M ontataire ; Aury- Pauquet, de Creil, notre dévoué conseiller d’arrondissem ent et plusieurs membres de no­tre Conseil municipal, lequel, cette année en­core, a bien voulu tém oigner du sympathique in té rê t qu’il porte à la « Qui-Vive ? », en lui renouvelant sa subvention.

J’interprète les excuses de M. lleuzé, député qui en raison d’engagem ent an térieurs, re ­g re tte ne ne pouvoir être des nôtres ce soir.

J’exprime enfin mes compliments à nos chers m usiciens de l’Harmonie municipale et aux

-ewaaiiants a rtis tes qui se sont évertués à nous procurer quelques agréables instants.

Et j ’espère Mesdames, M essieurs, que vous voudrez bien affirmer votre satisfaction en re­m ettant votre obole aux dames quêteuses qui vont se rendre auprès de vous ; à l’avance, recevez mes sincères rem erciem ents.

E n tre I ta lie n s . — A MugenR, les su­jets italiens Oudei F r a n c e ^ et Ctrgiqjiii Pelro ne vivent, pas en très bonjœ in h’à - gence, aussi J e premier nomnJé,ayant voulu rendre visite au second, ce dSrîtier s’empressa de mettre son visiteur à la porte. Furieux, Oudei s’empara de bri­ques avec lesquelles il cassa les carreaux de Petro, puis ayant continué son chemin, Oudei rencontra un autre Italien Giovanni Zanon, à qui sans motif il porta un violent coup de poing en pleine figure. Ce dernier a porté plainte. Une enquête est ouverte pour établir les responsabilités.

Logeuse en d é fa u t. — Mme Duconsel, demeurant rue Louis-Blanc, a été l’objet d’une contravention pour défaut de pré­sentation de son livre de logeuse qui n’é­tait pas à jour.

Les accidents a u x Forges. — Au ser­vice du Gros Mill, Gochy Albert, 20 ans, charrieur d’éboutures, domicilié, 20, rue Voltaire à Montataire, se blesse au médius droit par une ébouture tombée d’un diable qu’il p o u ss a it .

— Au service de la tôle line, Tribolet Fernand, 15 ans, aideaux laminoirs, de­meurant à Thiverny, tombe en descendant d’une plate-forme du laminoir, s’oecasion- nant une entorse du cou-de-pied gauche.

— Au service des déchargements, Mary Emile, 40 ans, déchargeur, demeurant 146, rue de Montataire, à Greil, reçoit un morceau de fonte sur la main.

— Heitz Michel, 18 ans, aide aux Forges, demeurant 56, rue Jules-Juillet, à Greil, s’est blessé à l’index droit en préparant des lingots pour mettre au four.

— Huguenot Georges, 36 ans, aide ma­gasinier aux mêmes établissements, de­meurant 31, rue Mertian, s’est fait une piqûre assez sérieuse au genou gauche avec une feuille de tôle mince.

Etat-civil du 15 au 23 M ars 1913Naissances. — 15. Loriaux Raymonde-Irma.19. Deshayes Robert-Olivier.19. Lagrenez Marcel-Charles-Victor.Décès. — 15. Valette A ugustine, 13 jours.19. Groux Fidéline-Héloïse, 60 ans, veuve

Williame.19. Parm eiitipr Adolphe-Alexandre, 41 ans.

épou* de Marie Jamis.20. Kœkinger M arguerite, 77 ans, veuve do

H em m er Jean.20. Brisard Miehel-Eugène, 71 ans, époux de

D elaraotte Ism érie Jeanne-Josépliine.

N o g e n t-su r -O ise .A d ju d ic a tio n . — Dimanche 16 mars, a

eu lieu l’adjudication de deux lots de peu­pliers, sis sur terrains communaux.

Le premier lot, situé près de l’usine Burton, a été adjugé à la société des fro­mageries Gervais, de Glermont, au prix de 860 fr. Le deuxième lot, à M. Sauron, marchand de bois à Monchy-Saint-Eloi, pour la somme de 980 fr.

A ccident. — Guillaume Daillon, 58 ans, ébarbeur à la fonderie Montupet, demeu­rant 9, rue de Beauvoisis, à Greil, a glissé pendant son travail et s’est fait une en­torse de l’articulation tibiotarsieune gau­che avec arrachement malleolaire externe.

S ain t-M axim in .Le procès de M. A ym o n n ie r . — Dans

notre numéro du 13 mars, nous avons re ­laté les débats du procès intenté par la famille Berthier contre M. Aymonnier qui é ta i t a c c u sé d ’av o ir in v o lo n ta ire m e n t c a u ­sé la mort de M. Berthier, entrepreneur à Paris, par sui te du défaut de protection de sa champignonnière à Saint-Maximin.

On se souvient de l’accident. M. Ber- Ur.erau cours d’une partie de chasseétait tombé dans l’un des trous de cette cham- djnonnière qui n’était recouvert que d'un treillag -. de faibles planches sur le­quel était posée une couche de fumier.

Le malheureux chasseur s’était brisé le bassin dans sa chute et avait expiré quel­ques heures après l’acèident.

La famille de M. Berthier s’était donc portée partie civile dans l’action par homi­cide par imprudence intentée contre M. Aymonnier.

M“ Guillot, du barreau de Pari$ qui défendait les intérêts des héritiers Ber­thier avait, dans une très brillante plai­doirie, établi la responsabilité de M. Aymonnier qui, disait-il, devait protéger l’orifice de sa cheminée d’aération comme le prescrivent les règlements administra­tifs. M' Guillot demandait au nom de la famille Berthier, 50.000 francs de dom- mages-intérêts destinés à la dédommager de fa perte subie par la vente trop hâtive du commerce de M. Berthier et de la pri­vation d'une rente de 1 000 francs que M. Berthier faisait à ses parents. Me Guillot réclamait également le remboursement des frais d’enterrement se montant à1 8 5 2 fr a n c s .

M. Aymonnier, par l’organe de Mc Es- cavy, prétendait que locataire du fond de la carrière seulement, il ne pouvait être tenu responsable de ce qui se passait à sa surlace. Cette responsabilité incombait au propriétaire de la carrière.

Me Guillot avait répondu que la respon­sabilité de M. Aymonnier était née préci­ment du jour où le locataire avait changé l’aspect de la carrière en recouvrant le trou béant d’une protection apparente et insuf­fisante.

Le tribunal a approuvé le raisonnement de M6 Guillot. Il a condamné M. Aymon­nier à 100 francs d’amende avec sursis, et à 5 000 francs de dommages intérêts aux­quels s’ajouteront les 1.852 francs de frais funéraires.

M ort subite. — Mardi matin, on a trouvé mort dans un chantier des carrières où il travaillait, un ouvrier Vincent Du- mont, 62 ans. Uu médecin mandé pour constater le décès l’a attribué à une con­gestion cérébrale.

G U É R IS S E Z - V O U S t a P L A N T E SLes remèdes m inéraux em poisonnent vos organes, les

ex tra its chimiques des plantes n’o n t pas d'efficacité, un seul rem ède ne peut guérity tous vos maux. Vous qui souffrez, é c r i v e z à a | « g " de M a r t a i n n e v i 11 e ( Somme), il M .W A RRE, w 1 WflvÎBaà vous indiquera sans frais le remède toujours bienfaisant, jam ais nuisible, que Dieu a mis dans la natu re pour guérir chacun des maux dont souffre l'humanité.

FAITS LOCAUXB é th isy -S a in t-P ie r r e .

V ol d’ou tils . — Paul Ménéral, terras­sier, ayant constaté qu’un de ses compa­gnons de travail lui avait volé ses outils, a porté plainte contre le camarade indé­licat.

C r é p y -en -V a lo is .A la gare. — M. Marie Rousselle, mé­

canicien de gare au dépôt de Crépy-en- Valois, est nommé mécanicien de2e classe au même dépôt.

— Nous apprenons queM. Perrier, chef de gare de notre ville, vient d’être nommé au service des expropriations de la Com­pagnie du Nord pour les travaux de la li­gne Rivecourt-Aulnay.

M. Perrier a su, pendant son séjour à Crépy, s’assurer l’estime de nos conci­to y e n s et nous sommes certain, que son départ sera sincèrement regrette de la po­pulation crépynoise.

P oule a u b illard . — Samedi 16 cou­rant, s’est disputée chez M. François, café de la Poste, une poule au billard. Voici le nom des amateurs qui gagnèrent les six prix attachés à cette poule :MM. Dohy, 1er prix, un gigot.

Pipart, 2e prix, un rôti de porc. Thierry, 3* prix, une demi tête de veau Beaudequin, 4* prix, un lapin. Drugeon, 5e prix, un 1 /2 litre de rhum Vassal Paul, 6e prix, une surprise.

N écrologie. — Mardi dernier eut lieu en l’égliseSaint-Denis de Crépy, les ob­sèques de Mme Lesqeur, née Picard, dé­cédée en notre ville, dans sa 57* année.

L’inhumation a été faite à l’ancien ci­metière, dans un caveau de famille.

Messe de Pâques. — La Chorale de la « Jeunesse de Crépy », sous la direction de son habile chef, M. Bussian, exécutera pour la fête de Pâques, les plus beaux chants religieux de son répertoire.

P h a rm a c ie ouverte. — M. Bourgou- gnon assurera dimanche prochain 23 cou­rant, le service pharmaceutique de Crépy- en-Valois.

N a n te u il- le -H a u d o u in .M eules incendiées. — U nem euledeblé

e t une m eule d ’avoine appartenant, à M.Gustave Salenci, cultivateur, ont été in­cendiées. On croit que le feu a dû être communiqué par un fumeur imprudent.

Les pertes sont évaluées à 6,000 francs et couvertes par une assurance.

O rry-Ia-V ille .V illa cam brio lée .— Des malfaiteurs in­

connus se sont introduits dans la maison de campagne de M. Henry, architecte à Paris. Après avoir brisé une vitre du salon ils ont pénétré dans cette pièce et ont em­porté une bicyclette de dames et divers au­tres objets.

P o n lp o ln t .C am briolage. — Le 14 janvier dernier*

Mme Leclerc, habitant au hameau de St- Paterne, rentrant chez elle après une lon­gue absence, trouva son domicile cam­briolé. 27 draps, 200 torchons, 40 chemi­ses et 24 tabliers avaient disparu accom­pagnant l’argenterie, la literie et les éco­nomies de Mme Leclère.

L’enquête aboutit à l’arrestation des voisins de la plaignante, E iouard Loison, 43 ans et sa maîtresse Adèle Dhainaut, 23 ans.

Les deux prévenus ont comparu devant leTribunal de Sealis qui lésa condamnés : Loison à 4 mo s de prison, la femme Dhainaut à 6 mois.

Ponl-Sain te-M axcnce.Réunion de la Section C antonale

d H o rtic u ltu re . — L a sec tio n c a n to n a le d h o rtieu tu re s ’e s t ré u n ie le d im a n c h e 16 m ars 1913, à d eu x h e u re s e t d em ie , d an s u ?.e sa lle s de la m a ir ie de P o n t-S a in -

te-M axence , so u s la p ré s id e n c e de M. Soualle , p ré s id e n t.

E ta ie n t p ré s e n ts : MM. S o u a lle , B ouffet, L eg ran d , L eb èg u e , L o izeau , B a ra t, B ru- n e t, G ecéreu, Cloëz, C o llfgnon , D eld iq u e , D esenhs, H en n ig , Jo s se lin , L a lo u e tte , L am botte , L av ire , P é p in , S én é , R e n a u t, T houvenel, T ouzet p è re , V aco ss in , V in e t.

A bsen ts ex cu sé s : MM. ü e c ro z e , D e lau - nay , G uffroy, S irm a in , D e sb e rb e s , doc­te u r D ebacq, G re n e t, R o sie r .

Le p ro cè s -v e rb a l de la d e rn iè re sé a n c e donne lieu à l ’o b se rv a tio n su iv a n te : C’est par e r re u r que M. L a u n é d é m is s io n n a ire , a été porté com m e ja r d in ie r chez M. de M aindreville ; il fa u t lire : M. L a u n é , ja r -d JM £*#fc iA L .M aug in , à V e rb e rie .

'lyf. Souaile fa it p a r t à la se c tio n de la dém ission de M. L é g e r , p ro p r ié ta ire à P on tp o in t com m e m e m b re de la so c ié té ; dém ission accep tée .

M. le p ré s id e n t d o n n e la p a ro le à M L oizeau, p ro fe sse u r , q u i p a rle lo n g u e m e n t de la cu ltu re de l’a r t ic h a u t . L es v a rié té s le s p lu s re m a rq u a b le s so n t les su iv a n te s : le cam us do B re tag n e , le v io le t h â tif , le g ro s vert de L ao n , le m e ille u r p o u r n o tre ré g io n .

L ’a r tic h a u t dem an d e u n e te r r e p ro fo n ­de , fra îch e e t su b s ta n tie lle . L e se m is de l ’a r t ic h a u t e s t a u jo u rd ’h u i a b a n d o n n é , p a rc e q u ’il d o n n e to u jo u rs d es e sp èce s d é g é n é ré e s . L a p la n ta tio n des re je to n s , de b eau co u p p ré fé rab le , se fa it au p r in ­te m p s . O n les p la n te à u n m è tre l’u n de l’a u tre , en sc e lla n t fo r te m e n t la te r re a u ­to u r du p ied . .Q uelques ja rd in ie r s m e tte n t d eu x oeille tons p a r p ied , e t a p rè s la r e ­p rise , en lèv e n t le p lu s ch é tif .

On p eu t u ti l is e r l’in te rv a lle q u i re s te lib re e n tre les ra n g s p a r u n e c u ltu re de ch o u x , de sa lad es , de n av e ts , de ra d is , e tc .

A l’au to m n e , on ca sse au r a s du sol to u te s les tig e s q u i o n t p ro d u it des tê te s , on b u tte les p ied s et on co u p e le b o u t des feu ille s . Si le fro id d e v ie n t r ig o u re u x , on couv re le so m m et de ce cô n e , avec de la litiè re sèche ou des fe u ille s q u e l’on a so in d ’M k v e r c h a q u e fo is q u e le te m p s d ev ien t douxT

E n m ars av ril, on r a b a t le s b u tte s de te r re et on d o n n e u n bon la b o u r . P u is on déchausse c h a q u e p ie d p o u r s é p a re r les œ ille tons tro p n o m b re u x e t n ’en la is s e r q u ’un ou d e u x le s p lu s b e a u x .

A pport en sé a n c e : u n e m e n tio n h o n o ­rab le est d é c e rn é e à M. L e g ra n d , in s t i tu ­te u r à P o n t, p o u r c e n t œ ille to n s ro b u s te s d ’a r tic h a u t g ro s v e r t de L ao n q u ’il la isse à la tom bola

A près un é c h a n g e de v u e e n tr e MM. Loizeau, D e ld ique e t Jo s se lin , s u r la p la n ­ta tio n du b é g o n ia , on p ro c è d e au tira g e de la tom bola .

L a séance e s t levée à q u a tre h e u re s e t dem ie , et on se d o n n e ren d ez -v o u s à V e r­b e rie pou r le tro is iè m e d im a n c h e du m o is d ’avril.

V e r b e r ie .Conseil m u n ic ip a l . — L e C onse il s 'e s t

ré u n i en C o tu tn iss iu .. g é n é ra le , e t a d é li­b éré su r les d iffé ren te s q u e s tio n s en d is ­cu ss io n avec la C o m p ag n ie du gaz.

M. D ep lan q u e , in g é n ie u r r e p r é s e n ta n t la C om pagnie é ta i t p ré s e n t.

1° B ra n ch em en ts . — A u tre fo is , la C om ­pagn ie fa isa it p a y e r 5 f r . le p re m ie r m è­tre e t 3 fr . le s su iv a n ts ju s q u ’au co m p ­teu r . E lle d e m a n d e a u jo u rd ’h u i 5 fr . p a r

mètre d’un bout à l’autre. Il demande que l’ancien tarif soit maintenu.

2° C om pteurs. — La Compagnie se ré­serve la fourniture des compteurs. Elle ne fournit que des compteurs de 5, 10 et 20 becs. Elle les fera payer aux prix de la sé­rie de Paris de 1911 majorés de 5 0 /0 tout posés, les soudures en plus, s’il est prouvé que les prix de série ne comprennent pas les soudures.

La location des compteurs non achetés par les propriétaires sera respectivement de 70 centimes, 1 franc et 1 fr. 50 par mois.

Un compteur étalon sera posé à la mai­rie et mis à la disposition des abonnés, qui pourraient s’en servir pour contrôle, moyennant une somme de 1 fr. 50, donnée à la Compagnie pour frais de transport et de pose de leur compteur.

3° L ocation d ’appareils. — La Compa­gnie ne veut plus faire d’installations nou­velles à donner en lo ca tio n . Le C onseil demande de maintenir les lo c a tio n s des anciennes installations à un prix aussi réduit que possible et qui continuerait pour la môme maison, s’il y a changement de locataires. Il demanda également que la Compagnie continue à faire des instal­lations nouvelles pour les logements ou­vriers et dont la location ne devrait pas dépasser 1 fr. par mois.

Tous ces tarifs seront établis pour une période de 10 ans.

4° M aisons neuves. — Il est adopté en principe que pour toute construction nou­velle faite dans une rue où il n’y a pas de conduite principale, celle-ci qui doit être en tuyaux de fonte serait construite aux frais de la Compagnie et de la commune, chacune y participant par moitié. La com­mune se réserve le droit d’amortir les dé­penses ainsi faites, par un arrangement avec les propriétaires des maisons.

Course cycliste . — Les coureurs parti- pant à la course intitulée Paris-Laon, dont le départ sera donné d’Ermont-Eaubonne, le dimanche 23 mars 1913, vers onze heu­res, passeront à Verberie, entre 12 heures 50 et 13 heures 25, venant de Rhuis et se dirigeant sur Lacroix-Saint-Ouen.

V ille n e u v e -su r -V erbœ rie.B a l. — Il y aura baldknanthe prochain

jour de Pâques, à partir dû 8 heures du soir, cbez M. E. Elie, m ar*iw «l de vins- restaurant, à Villeneuve-sur-Terberie.

M ort dans une cabane. — On a trou­vé dans une cabane, près des Sablières, le cadavre d’un pauvre vieux, Couvreux Auguste, dit Matelas, bien connu dans le pays et la région. Le malheureux étant sans asile, a dû se réfugier dans cette hutte pour y passer la nuit, il aura été vraisem­blablement frappé d’une congestion céré­brale. Il était veuf et père de trois enfants.

A g e n c e G é n é r a le d ’f l s s u r a î i e e s

G. DRIVIÈRE4, rue de la Tonnellerie, SENLIS (Oise)

Assurances contre l’Incendie, sur la Vie, Dotales.Rentes Viagères.

Assurances contre les Accidents de toute nature, Chevaux & Voitures, Automobiles, Grêle

Assurances contre la M ortalité des Chevaux. Assurances contre l ’Incendie

et autres dommages résu ltan t des la its de grèves, émeutes et mouvement populaire quelconque.

S A V O N des P R I N C E S ou C O N G OMefles-oous des im ita tio n s. — V. VAI8SIER,

TRIBUNAUXLa Cour d’appel de Paris (4" chambre)

vient de rendre un arrêt qui fera certai­nement grand bruit dans le monde médi­cal et pharmaceutique.

Tout le mondé connaît le Thermogène avec son Pierrot crachant le feu, popula­risé par l’affiche de Cappiello ; or, depuis quelque temps, de nombreux contrefac­teurs avaient cru pouvoir employer le mot « thermogène » sur leurs étiquettes ; la Cour d’appel vient de décider que la dénomination « thermogène » était une appellation neuve et originale, suscep­tibles d’appropriation privée et que nul autre que le créateur de la marque véri­table n’avait le droit de s’en servir.

P H E R N I En ’es t plus une infirm ité

pour ceux qui on t adopté les A ppareils de A. CLAVERIE, de Paris

Les personnes attein tes de hernies ont un in t é r ê t v it a l à a ssu re r la réduction in t é ­g r a l e et la contention a b s o lu e de leur infirmité au moyen d ’un appareil réellem ent s é r ie u x e t p e r fe c t io n n é *

Leur bien ê tre , leur santé, leu r capacité de travail, le u r e x i s t e n c e m ê m e en dépend.

Aussi c’est ce qui explique la renom m ée universelle des mervei leux A p p a r e i ls s a n s r e s s o r t inventés et récem m ent perfec­tionnés par le g rand Spécialiste de P aris , M. A . CLAVERIE.

Ces incom parables appareils qui viennent de rem porter à l’Eposition de Londres 1912 le G ra n d P r ix et le G ra n d D ip lô m e d ’Hon- n e u r sont actuellem ent considérés comme l e s p r e m ie r s b a n d a g e s du A lon de.

Ils procurent dès leur application l’o b tu ­r a t io n p a r f a i t e de l’anneau herniaire ainsi que la réduction radicale et la contention a b ­s o lu e e t to u jo u r s g a r a n t i e des hernies les plus volumineuses et les plus anciennes.

Aussi nous sommes heureux d’annoncer A nos Lecteurs que le grand Spécialiste, dési­reux de faire profiter chacun des avantages de sa nouvelle découverte est actuellem ent de p e s a g e dans notre contrée et nous ne sau­rions trop leur conseiller de lui rendre visite, avec l’assurance d ’obtenir un soulagem ent im­m édiat et définitif à leurs souffrances.

M. CLAVERIE recevra de 9 h. à 5 h. à :CREPY-F.N-VALOIS, Mercredi 26

Mars, H ôtel d u C h em in d e F er .CLERMONT, Jeudi 27, H ôtel V a il­

la n t.SENLIS, Vendredi 28, H ôte l d u

G rand C erf.COMPIÊGNE, Samedi 29, H ôtel d e

F r a n c e .CREIL, Lundi 31, H ôtel d u C he­

m in d e F er .C eintures ven triè re s perfectionnées pour

tou tes les déviations des organes de la fem­me. — Bas pour varices. — O rthopédie, Pro­thèse.

Fraaeo à r i w l iemmnétt — La n O M T R K prto ia . «t g a r u t i .

K ■IdO U Mémat »t aolldariHNki* o h p é v u k r i i

J R IB A U D E A U n v à m ia k ç h109 Af e o MNMf t Chfnomètm k rOb—rvifrlrt, i prtmlwt ftrlx, St midtlllu d'or, »tt.

frlM ltra t acktt.FUAMfl TARIF ttLUSTUt

Le G érant : S a v re u x -B la n c h a rd

Imprimerie Administrative et Commerciale 9-11, place de l’Hôtel-de-Ville, Senlis.

A n n o n c e s Judiciaires.

1.Aar

Études de M* G e o r g e s MORAND |licencié en droit, avoué à Sentis,

10, rue Saint-H ilaire, successeur de M* Leyieux,

et de M" QU ENTIER, notaire à Chambly.

031 $72T ’Q " XMaux enchères publiques

DE

Une M aisons i s e à CHAMBLY,

rue de Gisors, n05 31 et 33,

avecC irconstances e t D ép en d a n ces,

Un Jardins i s A CHAMBLY,

rue de la Chevallerie, contenant 7 ares 3 6 centiares ;

U ne P iè c e d e T e r r esise te rro ir de C h a m b l y ,

lieu dit la Remise du Petit Argenteuil contenant 6 ares 77 centiares,

en 3 Lots,le tout plus amplement désigné

ci-après.

DESIGNATIONET

M I SE S A P R I XDES IMMEUBLES A VENDRE

P rem ier Lot.

U n e M a iso n et ses dépen - dances, sises à Chambly, rue de Gi­sors, num éros 31 et 33, co n sis ta it | en :

Une allée commune donnant sur | la rue de Gisors.

A droite de cette allée : r n rez- I de-chaussée composé de deux ; :ôees |1 dont une avec cheminée.

Au prem ier étage, auquel on ac cède par un escalier se trouvant en-| fièrem ent sur la propriété à vendre : trois cham bres dont deux avec che- [ m inées, grenier sur le tout couvert! en tuiles.

D errière ladite maison, cour au fond de laquel e est un bâtim ent con­sistan t en fournil, lieux d’aisances, g ren ier au-dessus couvert en tuiles, cave dessous.

A gauche de cette allée : un rez- de-chaussée composé de trois pièces dont une avec cheminée.

A u-dessus de ce rez-de-chaussée prem ier étage auquel on arrive par l’escalier dont fi est ci-dessus parlé.

Audit prem ier étage : trois cham­bres dont deux avec chem inées, grenier sur le tout couvert en tuiles.

D errière ladite m aison, cour au fond de laquelle est un bâtiment con­sistant en fournil, lieux d ’aisances, grenier au-dessus couvert en tuiles,

L’adjudication au ra lieu le D IM A N -1 cave dessous.C H E 1 3 A V R IL 1 8 1 3 , à d e u x l Ensemble le droit de passage snr

,« r * ™ a l n * * . « ï ï j s i s s r :par le m inistère de M QLLN ,1 la fue de Gisors pour a rr iver ^ laditenotaire à Chambly, commis à c e ti pr0 pr iété, en commun avec la maieflet. | son appartenant à Monsieur Varé et

1 celle appartenant à Monsieur Lachar-En exécution d’un jugem ent s u r | riè re -

reauê te rendu par le T ribunal civil I Le tout tenant par devant à la rue. ^ Lntnnoo rlo Qpnlift 1P I c\cs flie/vrc Hanc lo fnnrl Pt fTnn

d i x - h u i t m ars mit neui ,ceni tre iic , i a monsieur L acnarrieic, ei u autre en reg istré ; I côté à Monsieur Varé, d’avec lequ»i

j :,: I fi est séparé par le passage commun Et aux requete, poursuite et d I j onl y egt ci.(jessus pa rfé.

gence de - I Ladite maison est portée au caMonsieur Gustave Baudeloq » I ^astre sous les num éros 463 et 465

commis-greffier du Tribunal civfi de j de ,a secüon p prem ière instance de Senlis, demeuran t en la dite ville, rue aux From a-1 j v o t a .— L ’adjudicataire de cette ges, I m aison devra fourn ir à Madame

« A gissant en qualité de 1 Marguerite R ioux, ménagère, de- « curateur à la succession I m eurant à Chambly, veuve en pre- « vacante de Madame A delle-1 mières noces de monsieur François-

Euphrasine-A rsène Godard, I Marie Nédelec et épouse en secondes veuve en prem ières noces I noces de Monsieur P aul-V ictor

« de M onsieur Marie-Armand | Bertrand un logement pendant la « Lecuyer e t en deuxièm es « noces de Monsieur Emile- « A lexandre Lefèvre ; »

j riôre et à Monsieur V aré, et d’autre | | bout à Monsieur Calais.

Ensemble le droit de passage com- | mun pour arriver audit jard in .

Ce jard in figure au cadastre sous I les num éros 468 e t 469 de la sec- [ tion F.

N o ta . — L ’adjudicataire dudit ja rd in devra également ainsi qu’il est dit p lus haut, en fournir à Ma­dame Bertrand, pendant sa vie, une partie c’est-à-dire celle séparée par un m ur avec M essieurs B a ü ly et Darras.

de ses biens ; et que Monsieur Bau- deloque, commis-greffier du Tribunal civil de Senlis, a été nommé adminis­tra teu r provisoire de la personne et des biens du dit interdit, jusqu’à ce qu’il soit pourvu à sa tu telle .

Pour extrait :•270 Signé : MORAND.

Mise à prix : 5 0 0 francs.

Troisième Lot. ,

Et six ares soixante-dix-sept cen­tiares de te rre , situés te rro ir de Chambly, lieu dit le Petit Argenteuil on la Remise du P etit A rgenteuil, tenant des deux côtés à Monsieur Reflet, de Groslay, d’un bout à Mon sieur Collas Joseph, et d’autre bout à Monsieur Prévost Théophile.

Cadastrés section A, num éro 403 bis. #

Mise à prix : 6 0 francs.

En outre des charges, c lauses e conditions énoncées au cahier des charges d ressé par Me Quentier, no­taire à Chambly, et déposé en son Etude où toute personne peut en prendre connaissance, les immeubles ci-dessus désignés seron t mis en vente sur les mises à prix sus-énon- cées, fixées par le jugem ent précité.

Fait et rédigé par l’avoué poursui­vant soussigné.

A Senlis, le vingt-deux m ars mil neuf cent treize.

Signé : MORAND.Et enregistré.

S'adresser pour les renseigne­ments :

A M* G e o r g e s M O RAND,avoué à Senlis, poursuivant la vente;

A M. B a u d e lo q u e , commis- greffier près le Tribunal civil de Senlis ;

Et à M* Q u e n tie r , notaire à Chambly, rédacteu r e t dépositaire du cahier des charges.

a& t. 3 .

Étude de M« O s c a r S A V A R Y ,avoué à Senlis.

ÎENTE SÜR LICITATIONe t p a r s u ite d e

| su r e n c h è r e du s ix iè m e ,de

Un Enclosde 4 1 ares 4 1 centiares

s i s à S A I N T - N I C O L A S

L’adjudication aura lieu le M A R D I 8 A X R IL 1 8 1 3 , à une heure de relevée, en l’audience des criées du Tribunal civil de Senlis, au Palais de Justice de ladite ville, rue de la République.

I

A r t . 2.

Étude de M' G e o r g e s MORANDlicencié en droit, avoué à Senlis,

■10, rue Saint-H ilaire, successeur de M* Levieux.

INTERDICTION

D’un jugem ent par défaut rendu par le Tribunal civil de prem ière instance de Senlis, le dix-neuf mars mil neuf cent treize ;

En exécution d’un jugem ent rendu contradictoirem ent par le Tribunal civil de Senlis, le vingt et un janvier mil neuf cent treize, enreg istré ;

Aux requête, poursuite et diligence de

1° Madame Eugénie Lefèvre, épou­se de Monsieur Adolphe-Adéodat- Emile Devauchelle, employé à la Compagnie du Chemin de Fer du Nord, avec lequel elle dem eure N ogent-sur-O ise, rue de Pont, nu méro 13,

Et ce dern ier « pris tan t en son nom personnel que pour assister et au toriser la dame son épouse et va lider la procédure » ;

2° Madame Julie Lefèvre, épouse de Monsieur Louis-Auguste Dacheux, cham pignonniste, avec lequel elle dem eure à Candilly, commune de Monchy-Saint-Eloi,

E t ce dernier « tan t en son nom personnel que pour assister et au to ­riser son épouse et valider la procé­dure » ;

Ayant pour avoué' constitué M Louis Eseavy, exerçant cette fonc tion près le Tribunal civil de Senlis, y dem eurant 7, rue de Villevert ;

En présence ou eux dûm ent appe­lés de :

1° Monsieur Théodore-Albert Le­fèvre, jard in ier, dem eurant à Jou- vancourt, commune de Courteuil

2° Monsieur Jules Lefèvre, culti­vateur, dem eurant à Saint-Nicolas commune de Courteuil ;

Ayant pour avoué constitué M* Lu cien Chastaing, exerçant cette fonc

au 4» régiment de hussards en gar­nison à Verdun ;

Ayant pour avoué constitué Me Pierre Baudet, exerçant cette fonc­tion près le Tribunal civil de Senlis, y demeurant rue du Châtel, num é­ro 35;

IIEt par suite d’une surenchère du

sixième faite au Greffe du Tribunal, le dix-sept mars mil neuf cent treize, enregistré, par :

Monsieur Auguste Edmond, jard i­nier, demeurant à Gouvieux (Oise),

Surenchérisseur, ayant pour avoué constitué M° Oscar Savary, avoué près le Tribunal civil de Senlis, de­meurant dite ville, place Henri IV numéro 15 ;

Et encore en présence de Monsieur Théodore-Albert Lefèvre, jardinier, demeurant à Jouvaneourt, commune de Courteuil ;

Adjudicataire su renchéri, ayant pour avoué constitué M” Lucien Chas­taing, avoué près leTribunal civil de Senlis, dem eurant dite ville, rue Sainte-Geneviève ;

Il sera procédé, le M ardi huit Avril mil neu f cent treize, à une heur: d» relevée, en l’audience des c rié ee ju Tribunal civil de Senlis, ai Palais de Justice de ladite vilie, à ia vente sur licitation, après surenchère du sixième, au plus otlrant et dm nier enchérisseur, de l’immeuble dont la désignation suit, su r la misi à prix indiquée :

U n e n c lo s , contenar-i quarante et un ares quarante et un centiares, sis à Saint-Nicoias près Jouvancouit eommunede Courteuil, ten an t: d’ui. côté Nord et d’un bout, h Monsieu Renouard ; d’autre côté à Monsieu i D uryRieul ; et d’autre bout à Mon­sieur de W aru.

Cadastre : section D, numéro 23V partie.

Cet enclos est planté de quaranlf huit pommiers.

Vlise à prix : 2 .3 9 2 francs.

un m ars mil neuf cent treize, le Tri­bunal de •Commerce de Senlis a, sur dépôt de b ilan , déclaré le sieur CHARLET (Léon), en trepreneur de maçonnerie h Fleurines, en état de liquidation judiciaire ; a fixé provi­soirem ent à ce jour la date de la cessation des paiem ents ; a nomme Monsieur M ercereau en qualité d* juge-comm issaire, et M* Chastaing, agréé, en qualité de liquidateur pro­visoire.

Pour insertion :Le Greffier du Tribunal,

27 8 MIGNOT.

vie de cette dame, née à Plounévez- Noédec (C6tes-du-Nord)\, le vingt- six m ai m il huit cent soixante-cinq,

Poursuivant la veu.e t “ u f Ayant pour avoué M* Georges Mo-1 charges dressé par M ' Quentier,

rand , dem eurant à Senlis, 10, rue I notaire à Chambly.

M,,eT / r “ " • “ • * * * " * "t é S S f f i S d Æ « „ . j r i » c te n W y Contre Monsieur C e , André, ou J 5 g S R , “ « » " ~ «S iW re d J “ ' S d é L “ de 1» o f v S ’Æ de v r ^ m aréeto i-tarrau r, d en ten r .n i à , Mo„ i m lloberW ole, . A |be„C h a m b l y , c o m m i s à cet ellet, procédé i seDt ares trente-six c e n -l y Letèvre, m anouvrier, dem eurantà la vente aux enchères publîhu , I environ, clos en partie de H appert : Coye, Grande-Rue, numéro 36 ;au plus ®‘ der5*er feux en I m urs, tenant o’un côté à Monsieur Que Monsieur Goret A ndré, su s - 2° Monsieur Fernand-Auguste-Dé-S(n,r, i ^ Im m eubles dont la i Lachàrrière, d’au tre côté à Monsieur j nommé, a été déclaré interdit de siré Lefèvre, m écanicien, domiciliéd é 'S t s u i t- iB ailly , d'un bout à Monsieur Lachar»1 1 administration de sa personne et | h Saint-Léonard, actuellem ent soldat

Études de :M« E S C A V Y , docteur en droit,

avoué à Senlis,M* B A U D O N , notaire au P lessis-

Belleville (Oise).

Prem ièrem ent :

VENTE SUR LICITATIONen 12 L ots

d 'im m eubW dépendant de la communauté Maixtin-Lesage,

com prenant un

CORPS DE FERMEâ V er (Oise), rue du Bois,

Pilile Maison et Jardinau même lieu,

G R A N G E , à V e r , rue des Forges

8 Pièœs le Terre el JarJinterroir de V e r (Oise),

Vue S*iéve de rlei"i'ete rro ir d’Ot (3,-et-M .).

Une M*icec de Vervelieu dit L’Epine,

te rro ir de Ver (8» lot).

Faculté de réunion en ce qui con­cerne ces derniers immeubles des deux premiers lots, et aes 5e et 7” lots.

L’adjudication au ra lieu le D IM A N ­C H E 3 0 M A R S 1 8 1 3 , à deux heures de l’après-midi, à Ver, en la salle de l’Ecole des Garçons, par le m inistère de M' Baudon, notaire au Plessis-Belleville.

Pour les renseignem ents, s’adres- s r à :

1° M* E S C A A ; Y, avoué à Senlis;2° M* B a u d o n , notaire au P les­

sis-Belleville, rédacteur et déposi­taire du cahier des charges;

3° M* C h a s t a i n g , avoué eo- ltc itan t.

Études de M» E S C A V Y , docteur en droit, avoué à Senlis,

et de Me L E R O Y ,notaire à Liancourt (Oise),

V E N T E S O I L IC IT A T IO NE N 1 2 L O T S

DE

DIVERSES

Pièces de Terresituées terro irs de

V 1 L L E R S -S A J N T -P A U L et M O N C II V S \ I \ T - É L O I (Oise)

dépendant de la succession de M. Ilennelon.

L’adjudication au ra lieu le L U N D I 7 A V R IL 1 0 i 3 , à deux heurès du soir, en la Mairie de Monchy- Saint-Eloi (Oise), par le m inistère de Me LERQV, notaire à Liancourt.

Études de M* E S C A V Y , avoué à Senlis,

e t de M* B A U D O N . notaire au Plessis-B elleville.

Vente aux enchères publiquesle Dimanche 30 Mars 1913,

à 1 heure 1/2 du soir,a V E R ( O is e ) ,

D’UN

M Û B Ï Ï . Ï E Sdépendant de la communauté

M A B l’lX -L E S A G E , et de la su.C.crssiin bénéficiaire de

A/“>* M A R T IN -L E SA GE.

S ’adresser pour renseignements :

A M* E S Ç A V Y , avoué à Senlis ; A M* ü a u d u n , notaire au P les-

sis Bellevillc ;A C h a s t a i n g , avoué à S nlis

pour les renseigne-S ’adresser m ents :

1° A M* E s e a v y , avoué Si Senlis; 2° A L e r o y , notaire à Lian­

court, rédacteur et dépositaire du cahier fies charges ;

3» A M» r v >ué k Senlis,CO icuant.

Etudes de .11- K M 'A V I , docteur en droit, avoué à Senlis!

et de t l Q C E N T H R .notaire à Chambly (Oise)

Vente sur jCicitatio/j

La présente vente est faite, en ou­tre , aux charges, clauses et condi­tions d’un cahier des charges dresse par Me Eseavy, avoué, poursuivant la première v e n te , et déposé ai. Grefle du Tribunal civil de Senlis, où] chacun peut en prendre connais­sance.

Fait et rédigé par M= Savary, avoué.

A Senlis, le vingt et un m ars mil neuf cent treize.

r ». - Signé : Oscar SAVARY

S'adresser pour les renseigne m ents :

1° A ,H'S S a v a r y , E s e a v y , B a u d e t et C l i a s t a i u g , avoués ;

2° A il5«5 I* e t . t e tG j r / .e a u , no­taires à Senlis.

Art. 4.TRIBUNAL DE COMMERCE

DE SENLIS

D éclaration de Liquidation J u d i c i a i r e .

Par jugem ent en date du vingt et

Deuxièmement :

d’immeubles dépendant de la succes­sion bénéficiaire

de Madame Martin, née Lesage, e n 8 L o t s , comprenant :

M A I S O N ià V e r (Oise), rue du Bois

d " lot),

M A I S O Nau même lieu,

eonligüe à la précédente

(2- lot),

ikeuiv Pièces de M evt ete rro ir de Y’e r , (3“, 4e lots),

Un P r éterro ir de V e r (5 ' lot),

P etit Bâtiment> à usage de GRANGE,. à V e r (6* lot),

Un P réterro ir de V e r (7e lot),

. au plus o I f rant. et dernier enchérisse

e n 6 L o tsur

Etude de ilE G a s t o n L O IR , licencié en droi’, avoué à Senlis,

24, rue de la République, successeur de M' DEi.ArouTE,

À 3 F L » : $ 3 - «O» m D E B IE N S D E M IN E U R

D’L'NE

M A I S O > '

et du chemin de

iflJSs i t u é e à C R F .I L ,

rue de M ontataire, n° 69, L’adjudication aura lieu le M A R D I

S A A ^ R I L I O I G , à une heure de l’après-midi, en l’audioncc des criées du Tribunal civil de Se .lis, au Palais de Justice de ladite vfile, rue de la République.S'adresser pour les renseigne

ments :A Al' G a s t o n L O IR , avoué

Senlis, poursuivant la vente ;A JH* G a z e a n , notaire à Senlis Et au Grefle du Tribunal civil de

Senlis, où le cahier des charges est déposé.

s i s e à €11 v n B L Y ,

canton de N cuilly-m -ThtlIc (Oise) à l’angle de la rue de Gisors

Rouqucru.les |;

5 Pièces de Terresises terroir de R E DISCOURT

canton de Clcrmont (Oise).

L’adiodicatiou m,.-a q |> | i ï a \ .C H E 6 A V R IL 1 8 1 3 , 4 2 heuresde l ’après-miui, un l’E tude e t par le m inistère de Mr Quentier, no­taire à Chambly (Oisc].

S ’adresser pour les renseigne­ments :

1° A. M« Louis E s e a v y , avoué à Senlis, poursuivant la vente.

2° A M" Q u e n t i e r notaire à Chambly, rédacteur et déj osilaire du cahier des charges.

3° A M« Morand, avoué àSenlïs, co -licitant.

4° Et à M* B o u r g e o i s , notaire à Méru.

5° A M. Beuucouri, r te veur d e ren tes, à Chantilly.

L E C O C i t R lE K D E L 'O I S E

Étude de Ü1*E&CA V Y, avoué agréé à S u b is .

v e k t I ?aux encbffrB» publiques,

DE

U N E M A ISO Ns it u é e à SEX LIS»

rue Saint-Pierre, numéro 6, près le Marché,

comprenant :Deux Corps de Logis

séparés par une Cour e t Ja rd in à la su ite

pouvant servir à u sa g e c o m m erc ia l

ou hab ita tion b o u rg eo ise

L’adjudication aura lieu le M A R D I 1 5 A% R IL 1 0 1 5 , à une heur■ derelevée, en l’audience descne i s du Tribunal civil de Seniis, au Pa lais de Justice.

S ’adresser pour les renseigne­m ents :

1° A M® fc S C A V Y , avoué S en iis;

2 ' A M® G a /c a ç i , notaire, rue aux Ftagearis ;

3° Sur tes lieux, pour visiter.

•A**»*»-. --MTT- -f-fi~nri |i înm nr >i r ifii

É tude de M* F S U A Y Y , avoué - ag réé , dem eurant à Seniis,

7, rue de Villevert.

V e n t e s u r J C i c i t a t i o nDE 1»

Une Wlaisonsise à C R E IL ,

88, rue de la République.2°

Un g ra n d J a r d i nde IO ares 5 7 cen tiares,

situé to rrito irede Creil, rueduP lessis , lieu dit « Le Fond du P lessis ».

L’adjudication aura lieu le M A R D I 1 " A V R IL 1 0 1 3 , à une heurt de relevée, en l’audience des criées du Tribunal civil de Seniis, au Palais de Justice.

S ’adresser pour les renseigne­m ents :

1® A M 1 E s c a r y , M o r a n d et JC h a s t a i n g , avoués.

2° A M® D e s a b i e , notaire Creil.

3® A M. E . L e g r a n d , 5, rue des | N ations, à Creil.

4° A M* G u i c h a r d , notaire L iancourt.

M. E . d e ROZYCKI, p e in tr e - p h o to g r a p h e »,, rue Saint P ierre , à Seniis, prévient sa clientèle qu 'ayant été mis t.a..s 'obligation après le décès de son fils de liquider sa situation, il a cédé son fonds avec m atériel et m archandises à sa femme, mais qu’il continuera, comme par le passé, à opérer lui-môme principalem ent l e s d i m a n c h e s e t j e u d i s a S e u l i s , apportant les mômes soins à tous ses travaux.

S’il était mis dans l’obligation de changer de local, par suite de la vente de son immeuble qui aura lieu le 15 avril prochain, il en avisera ses clients en tem ps voulu, espérant pouvoir conserver les mêmes sympathies eu continuant à faire tous ses efforts pour les m ériter de plus en plus.

225

C H A U T

É tude de M® G e o r g e s M O R A N D .licencié en droit, avoué à Seniis,

rue Saint-Hilairc, n° 10, successeur de M® Levieux.

,Q k C S i

s u r s u r e n c h è re du six ièm e DE

fiéje de Terresise terroir de GrOUYIEUï,

L’adjudication au ra lieu le M A R D I 1 er A V R IL l U l t t , a une heurt de relevée, en l’audience des criées du Tribunal civil de pre­m ière instance de Seniis, séan t au P a :a s de Justice de ladite ville, rue de la République.

S'adresser pour les renseigne­m ents :

A M* G e o r g e s M O R A N D ,avoué à Seniis, poursuivant la vente.

A M* P i e r r e B a u d e t , avoué Seniis, p résen t à la vente.

Et A M® G n îo y , notaire à Précy- sur-Oise.

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Consistant en :Principal corps d’habitation cons­

truit en pierres et briques, couvert en ardoises et zinc, ainsi composé :

En sous-sol : deux caves, une buanderie, une cave à charbon, une cuisine avec calorifère.

Au rez-de chaussée : cuisine, salle à m anger, salon et bureau.

Au prem ier étage : 4 cham bres à feu, cabinet de toilette, salle de bains et w .-c .

•Au deuxièm e étage : 5 cham bres à feu.

Grande cour dans laquelle se trouve un grand bâtim ent conslru itenpierres et briques, couvert en tuiles m éca­niques, composé d’un rez-de-chaus­sée, de 3 cham bres et d’un grand grenier à fourrage.

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13.400 m ètres.P rix : 40.000 francs.

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Cuisine, salon, salle à m anger,Au l*r étage : 3 cham bres à cou­

cher, cabinet de to ile tte , salle de bains.

Au 2® étage : cham bres de domes­tiques.

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P rix : 30.000 francs.

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comprenant :Au rez-de-chaussée : cuisine, salle

à m anger et salon- A l’étage : 3 g randes cham bres. G renier au-dessus, cave sous la

maison.Jardin de 1.800 m ètres.

P rix : 40.000 francs.

5° Maison Bourgeoisesise à Gouvieux, com prenant,:

Cuisine, salon, salle à m anger et | autres pièces.

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rue de la République, n® 11,

consistant en :M a is o n d ’H a b i t a t i o n

comprenant :Au rez-de-chaussée : petit vesti­

bule, grand vestibule à la suite se r­vant actuellem ent de salle de billard, grand salon, grande salle à m anger, cuisine et office ; au prem ier étage : 6 cham bres dont 3 avec cabinet de toilette ; au deuxièm e étage : 3 cham­bres de domestique e tg ren ie r ; vastes caves sous la maison.

Bâtiments attenant dans lesquels se trouvent : a telier de peintre, écu­rie, rem ise, lavoir, buanderie, bûcher et basse-cour.

Grand jard in d’agrém ent et po­tager avec bassin, serre , kiosque avec vue su r l’Oise et sortie sur l’Oise.

Le tout contenant environ 2.500 m ètres.

S ’adresser à M® S O U R D E L , no­taire à Pont-Sainte-M axence. 268

Etttdhîde M* S O U R D E L , notaire- , à Pont-Sainte-M axence.

A vendre par adjudication volon­taire, le Dimanche 13 Avril 1913, à deux heures de relevée, en la Mairie dè Pont-Sainte-M axence, et par le m inistère de M® Sourde), notaire, u n e M a is o n , sise à Pont-Sainte- Maxence, rue Charles-Lescot, n° 80, appartenant à l’Hôpital civil de cette ville.

A vendre par adjudication volon­taire, le Dimanche 30 Mars 1913, à deux heures de relevée, en l’Etude et par le m inislèrc de M® Sourdel, notaire, t r è s b e l l e P r o p r i é t é de construction n e u v e , appelée Villa La Chaumière, située à Chan­

tilly, lieu dit le Bois Saint-Denis.

A vendre par adjudication volon­taire, le Dimanche 6 Avril 1913, à deux heures de l’après-m idi, en l’Etude et par le m inistère de M* Sourdel, notaire, u n J a r d i n avec Hangar sur la façade, situé à Mim- bertin-Pont-Sainte-M axence, sur la route de Pont à Creil.

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L ocation : 2 .0 0 0 f ra n c s .

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Pour renseignem ents, s’adresser 4 M. B E A U CO U R T , géran t de propriétés, 9, rue de Gouvieux, f Chantilly.

Étude de M* G A L O Y , notaire à Précy-sur-Oise.

P R O P R I É T ÉA i -r E o s u r - o i s e

en la rue de la Mairie,

A V e n d r e p a r A d ju d ic a t io n

i le D im a n ch e 6 A v r i l 1 9 1 3 , à deüx heures du soir,

par le m inistère de M® GALOY, ro is ire .

Appartenant à la commune de Prêcy-.mr Oise

et auparavant à Mile Salomé Harlé.

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Soit à M . L o in b o i s , m aire de Précy-sur-Oise ;

Soit à M® G a lo y , notaire. 237

Étude de M® P IL L E B O U T , notaire à Crépy-en- Valois (Oise),

ORROUY (Oise)(pays de ch as.e et de pêche),

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avec bâtim ents et f o r c e h y d r a u l i q u e pour

l'industrieet va.s te étang poissonneux,

A ' A D J U G E Ren l’Étude,

le Samedi 19 Avril 1913,à deux heures.

S’adresser au Notaire.

IA vendre à l’amiable, b e l l e P r o ­

p r i é t é d e c a m p a g n e , située à 4 kilom ètres de la gare de Pont- Sainte-Maxence, route de Compiègne, de la contenance de 21.300 m ètres.

S’ad resser à M* SOURDEL.

IIA vendre à l’am iable, p e t i t e

M aison b o u rg eo ise avec jardin, route de Compiègne, à 4 500 m ètres de la gare de Pont-Sainte-M axence, contenance 1.800 m ètres environ.

S’adresser à M® SOURDEL.

IIIA vendre à l’am iable, b e l l e P r e -

p r i é t é de construction récente, avec grand jard in , sise à F leurines.

S’adresser à M* SOURDEL.IV#

A vendre à l’a m ia b le ,b e l le P r o ­p r i é t é b o u r g e o i s e , sise à P on t- Sainte-M axence, avec jard in d’ag ré­ment et potager, ie tout de la conte­nance d’environ 3.000 m ètres.

S’adresser à M® SOURDEL.

A vendre k l’amiable, b e a u J a r ­d i n , sis k F leurines, de la conte­nance d’environ 30 ares, avec pièce d ’eau.

S’adresser à M® SOURDEL.

XIA vendre à l’am iable, b e l l e P r o ­

p r i é t é d e c a m p a g n e , avec ja r ­din d’agrém ent, potager et bois, eau abondante, à 1 800 mètres de la gare de Poni-Sainte-M axence- g |S ad resser à M® SOURDEL,

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H ô te l - 'R e s t a u r a n t , susceptible d’augm eniation, dans ville de l’Oise, àu«*3>heure de Paris.

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Vlîl-A céder de suite, b o n F o n d s

d e B o u r r e l i e r , dans gentille rési­dence de l’arrondissem ent de Seniis.

S’adresser à M® SOURDEL.

IXA vendre à l’am iable, T e r r a i n

pouvant servir à là construction et au jard inage, avec source abondante, de la contenance de un hectare en­viron, situé h proximité de la gare de Pont-Sainte-M axence.

S’adresser à M® SOURDEL,

S’adresser à MeB a léxeau x , notaire à Chantilly. 764

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J O U I S S A N C E I M M É D I A T E

S’adresser pour tous renseigne m ents, à M, L o u is R iv e t , proprié taire, et à M® B a l é z c a u x , notaire à Chantilly. 69

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à C r é p y - e a - V A ï o i *

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et Boucheries, e tc ..., etc ...

Renseignements par courrier à toute demande portant l’affranchis­sement de la réponse. 879

«oms*Étude de M® M E L L O T T É E ,

notaire à Mello.

Une ü a isenà Balagny-sur-Thèr&in,

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A Vendre par Adjudicationle Dimanche 6 Avril 1913,

à une heure,EN LA MAIRIE DE MELLO

Consulter les affiches.

S’adresser pour tous renseigne m ents, à M» M e l lo t t é e , notaire.

271

Étude de M® C H E Y E R , notaire à Pierrefonds.

A V E K Q R Epar adjudication volontaire,

le D im a n c h e 3 0 Mars 1913 à d ix heures du matin,

A PIERREFONDS en l’Etude de II® C lie y e r ,

LE

I I

d’Epicerie, Mercerie, Bonneterie, Rouennerie,

Débit de Boissons, Charcuterie, Beurre & Fromages

(lue M. cintras exploite à MorienyalH lise à p r i x : 1 0 0 f r .

Obligation de reprendre le matériel et les marchandises 262

Étude de M* M a r c e l SA IG N E , com m issaire-priseur

des ville et arrondissem ent de Seniis.

Le Mardi 25 Mars 1913,à une heure,

à S e n l i s - V î l l e v e r t ,rue du Vieux-Chemin-de-Pont,

BELLE VENTEpour cause de décès

de Madame LEBRUN,

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B e l l e s a l l e à m a n g e r .Et quantité de meub'.es de cham-

b r;s , ja rd in , cuisine, etc...

On visitera dans la matinée.

1 0 »/o e n s u s . A u c o m p t a n t .265

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A céder de suite, après situation faite, b o n F o n d s d e C o i f f e u r ,dans ville de I Oise.

S’adresser à M® SOURDEL,

XîA céder de suite, pour se re tire r

des allaires, b o n F o n d s d ’E p i- c e r i e , m e r c e r i e , R o u e n f t é r i é avec B u v e t t e , exploité dans l’Oise.

S’ad resser à M® SOURDEL

B O N N E

M a r é c h a l e r î eÆ b» O ** î j Q> t s a

pour cause de décès.S’ad resser à M®» Vve LAVOISIER,

à V erberie. . 274

D a n s f o r t e c o m m u n e d e l ’O ise

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Étude de M® M a r c e l S A IG N E ,comm issaire-priseur

des ville et arrondissem ent de Seniis.

L e s D i m a n c h e 3 0 e t L u n d i 3 1 M a r s 1 9 1 3 ,

à une heure,

A S S N L I Si5, rue du Heaume,

et 37, rue de Paris,

V E N T Epour cause de décès de Mme Barré-

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b o n n e s

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1 4 f r . la tonne su r wagon gare

Étude de M® L A N G L O IS , notaire à Sonlis,

successeur de M® DELAUNAY.

A vendre par adjudication volon­taire, le Dimanplje o Avril 4 913, à deux heures, en la Mai ie d’ôrry-la- Ville, et par le m inistère de M® Lan- glois, notaire, 4 h e c t a r e s 9 8 a r e s , 5 1 c e n t i a r e s d e T e r r e e t l i a i s , en 5 pièces, sises terroir d Orry-la-Ville.

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de 15 chevaux environ),

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min Latéral, à Seniis. 193

Étude de M® P E T I T , notaireà Seniis.

A vendre par adjudication volon­taire, 6 1 a r e s 1 3 c e n t i a r e s d e T e r r e , P r é e t B o is , au terro ir de F leurines, le Dimanche 13 Avril 1943, à deux heures de l’après-midi à F leurines, en la salle de la Mairie — S’ad resser à M» Petit, notaire.

A louer, M a i s o ndes V étérans, n° 3. — M® Pelit, notaire.

à Seniis, rue S’adresser

A lo u e r, M a i s o n d e C o m m e r c e , sise à Seniis, rue de l’Ap- port-au-Pain , n» 9. — S’ad resse r à M® Petit, notaire.

A céder de suite, F o n d s d e C o m m e r c e d ’E n t r e p r e n e u r d e S e r r u r e r i e e t M é c a n i c i e n ,dans localité im portante. — S’adr. à M® Petit, notaire.

A vendre M a i s o n b o u r g e o i s e ,sise à Seniis, rue du Faubourg-Saint- Martin, n° 21, avec communs im ­portants. - S’adresser à M® Petit, notaire.

A vendre à l’amiable, M a is o n sise à Seniis, rue du Faubourg-Saint- Martin, n® 10. S’ad resser à M® Petit, notaire.

A louer, C h a s s e sur 6 hectares de bois, au te rro ir d’Aumont, lieu dit le Chemin Royal. — S’adr. à M® Petit, notaire.

i m i s o nteuii-le-Haudouin, place de fa "Mai rie, à vendre à l’am iable. — S’adresser à M® Petit, notaire.

B o u r g e o i s e , à Nan- în, pki

Etude de M» L O U A T , notaire à Seniis,

place de la Halle, n° 42,

A vendre ou à louer à l’amiable, u n e M a i s o n B o u r g e o i s e , sise à Seniis, rue S a in t-\v e s -à - l Argent, n® 3. — S’adr. à M® Louât, notaire

A vendre à l’am iable, u n e M a i­s o n , pouvant servir au commerce, sise à La Roue qui Tourne, com­mune d’Ognon. — S’adr. à M® Louât, notaire.

Elude de M’ G A Z E A U , notaire à Seniis, rue aux Flageards

(successeur de M* FïrtI ) .

A vendre par adjudication volon­taire, le Dimanche 30 Mars 1913, à deux heures de l’après-midi, en la salle de la Mairie de Barbery, u n e M a is o n B o u r g e o i s e , située a Barbery, à l’angle de la Grande Rue et de la place de l’Eglise. — S’adr. à M® Gazeau, notaire.

A lo u er à l’amiable, 3 h e c t a r e s 0 9 a r e s e n v i r o n d e P r é - M a ­r a i s , au terro ir de Courteuil. Jouissance à partir du 14 novembre 1913. — S’adresser à M® Langloi ne taire.

A louer, pour en trer en jouissance le -l*r avril 1914, u n e C r e s s o n ­n i è r e , sise à Seniis, entre La Bigüe et Valgenseuse ; superficie 87 ares û l centiare. — S’adresser à M® Lan- glois, notaire.

A louer, pour en tre r en jouissance de suite, u n g r a c t d L a v o i r , sur la Nonette, sis à Seniis, faubourg de Saint-E tienne. — S’adresser à M' Langlois, notaire.

J L e p l u s A g r é a b l e d e s J P u r g a t i f s

T H E C H A M B A R Dl e M e i l l e u r R e m è d e d e l a

CONSTIPATIONPour cause de départ. — Bon et

im portant M o b i l i e r , à vendre aux enchères publiques, à Pont-Sainte- Maxence, en la salle du Casino, rue de Creil, le Dimanche 30 Mars 1913, à deux heures précises de relevée, par le ministère, de M* D herbe, huis­sier.

DEMANDES ET OFFRES

M a i s o n à Villevert (5 pièces, cour et jard in), à louer pour en trer en jouissance de suite. — S’adresser à M® Langlois, notaire.

Étude de M® R IC H A R D , notaire à Pont-Sainte-M axence.

M a i s o n , sise à Saint-Paterne- Pon tpo in t, route de Pont-Sainte- Maxence à V erberie, et 5 8 a r e s 5 4 c e n t i a r e s d e T e r r e , en une seule p ièce , sis à Saint-Paterne, commune de Pontpoint, lieu dit le Val des Haies, à vendre par adjudi­cation, en la Mairie de Pontpoint, par le m inistère de Me Edmond Ri- - chard, notaire à Pont-Ste-M axence, le Dimanche 30 Mars 1913, à deux heures de relevée.

7 h e c t a r e s 4 0 a r e s 8 9 c e n ­t i a r e s d e T e r r e , P r é e t B o is ,en 33 pièces, sises communes de Pontpoint et Roberval, à vendre par adjudication, en la Mairie de Saint- Gervais-Pontpoint, et par le minis­tère de M® Edmond Richard, notaire à Pont-Sainte-Maxence, le Dimanche 30 Mars 1913, à trois heures de re­levée.

A vendre u n e M a i s o n à usage de commerce, sise à Seniis, rue du Châtel, n» 16. — S’adresser à M®LG i- zeau, notaire.

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Etude de M® T H 1 R O U IN , notaireà Acy-enM ultien.

M o b i l i e r , à vendre par adjudi cation volontaire, par suite de chan­gem ent de domicile, à Acy-en-Mul- lien (Oise), au domicile de M. D ela- m arre, propriétaire, le Dimanche 6 Avril 4913, à une heure de l’après- midi, et par 1e m inistère de M® Thi- rouin, notaire à Acy-en-Multien.

Étude de M® M A U G 1N , notaire à Verberie (Oise).

B e l l e P r o p r i é t é d’Agrément et de Chasse, constituant un parc bien boisé de 11 hectares, sise te r­ro ir de Pont-Sainte-M axence, à d ’en- trée de la ville, à droite de la des­cente de la route de F leurines à Pont (route de Paris à Lille), à ven ­dre à l’am iable. — S’adresser à M® Maugin, notaire.

Étude de Me F E R R Y , notaire à Béthisy-Saint-Pierre.

I m p o r t a n t M o b i l i e r , e t notam m ent : Mobilier de salle à m anger, de salon et plusieurs cham bres à coucher, dépendant de la succession bénéficiaire de M Pannet, à vendre, à Morienval, en l’Ancienne Abbaye, le Dimanche 16 Mars 1913, à midi, le lendem ain, et s’il y a lieu, les jours suivants, à la même heure, par le m inistère de M® Ferry, notaire.

Im portant Y a b a c - B u v e t le - E p i - c e r i e , bien situé sur place publique, ville de l’Oise, à céder de suite, pour cause de m aladie, maison connue et ancienne. — S’adr. audit M® Dherbe.

A céder de s u i te , t r è s b o n F o n d s B u v e t t e - E p i c c r l o , F rui­terie, Volailles, avec belle et nom­breuse clientèle, bien situé daus quartier populeux et.fréquenté, dans im portante ville de l’Oise. — S’adr. audit M® Dherbe.

B o n C a f é - B i l l a r d , situé sur grand’place ville im portante de l’Oise, avec belle et nom breuse clientèle, à céder pour se re tire r des affaires Prix m odéré. — S’adr. à M® Dherbe.

I m p o r t a n t C a f é - B u v e t t e ,avec grande salle de bal, sis au cen­tre bourgade im portante e t com­m erçante, à céder après situation faite. — S’adr. audit M* D herbe.

A céder dans de bonnes conditions, t r è s b o n T a b a c - B u v e t t e - E p i - c e r i e , seul dans la localité. — S’adr. audit M® Dherbe.

A vendre à l’am iable, par suite de décès, J o l i e P r o p r i é t é avec belle Maison Bourgeoise et Dépendances — S’ad resser à M® D herbe, h u iss ie r

A vendre à l’am iable, gentille M a is o n B o u r g e o i s e avec beau jard in , dans gentille bourgade de l’Oise. — Forêt, chasse, pêche. — S’adresser à M® D herbe.

Commune de V illers-Saint-Paul — A vendre à l’am iable, G r a n g e et g rand T errain , sis à Villers-Saint- Paul, rue de Moisicourt.

Bon M a t é r i e l d e J e u x F o ­r a i n s avec bonnes tournées de fêtes à céder pour cause de m aladie. S’adr. à M® Dherbe, huissier.

Commune de F leurines. — A vem dre à l’amiable, b e l l e M a i s o n d ’h a b i t a t i o n avec jard in et dépen­dances. — S’ad resser à M® Dherbe, huissier.

A vendre à l’amiable, M o u l in à E a u pouvant servir à toute autre industrie, situé dans commune de l’Oise. — S’adresser audit M® Dherbe

On dem ande des o u v r i e r s t e r r a s s i e r s e t m i n e u r s chez

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É tude de M" M a u r i c e L E N O IR ,huissier à Seniis.

M a t é r i e l d » C u l t u r e , à ven­dre par adjudication publique, à Bray, commune de Rully, au domicile de M. Pascal P lateaux, cultivateur, le Dimanche 6 Avril 1913, k utn heure et dem ie, par le m inistère de M® Lenoir, huissier.

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A vendre à l’am iable, « n e M a i­s o n , située k La Chapelle-er.- Serval, rouie nationale de P aris . — S’adresser à M* Gazeau, notaire.

Étude de M® E d m . C A IL L A T ,huissier à Seniis.

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Étude de M* D H E R B E , huissier à Pont-Sainte-M axence.

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