Le Chinook - Mai 2011

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Alberta, Édition de Mai - Juin 2011 Volume 17, Numéro 5 16 pages LE DROIT EN NOS DROITS L’accès à la justice pour les immigrants francophones dans les milieux minoritaires n’est pas toujours facile. C’est ce que révèle les conclusions du rapport du 1er mars 2011 de l’étude «L’accès à la justice et les carrières en justice pour les immigrants francophones dans les communautés mino- ritaires francophones au Canada», réalisée pour la Fédéra- tion des associations de juristes d’expression française de common law (FAJEF) par les consultants en gestion Ronald Bisson et associés. Suite page 7 JUSTICE: DES PORTES CLOSES POUR LES IMMIGRANTS FRANCOPHONES

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Journal Le Chinook - Edition Mai 2011

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Alberta, Édition de Mai - Juin 2011Volume 17, Numéro 5 16 pages

LE DROIT EN NOS DROITSL’accès à la justice pour les immigrants francophones dans les milieux minoritaires n’est pas toujours facile. C’est ce que révèle les conclusions du rapport du 1er mars 2011 de l’étude «L’accès à la justice et les carrières en justice pour les immigrants francophones dans les communautés mino-ritaires francophones au Canada», réalisée pour la Fédéra-tion des associations de juristes d’expression française de common law (FAJEF) par les consultants en gestion Ronald Bisson et associés.

Suite page 7

JUSTICE: DES PORTESCLOSES POUR LESIMMIGRANTS FRANCOPHONES

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Sommaire Équipe & contact

Le projet Enbridge Northern Gateway Pipelines – la construction d’oléoducs de 1177 km d’Edmonton à Kitimat en Colombie-Britannique vise à faire une percée dans le marché asiatique, où l’Alberta a l’avantage comparatif à cause de sa proximité au marché. L’Alberta peut alors extraire plus de valeur pour ses ressources, tout en s’assurant que le bitume et le pétrole se déplacent de manière efficace et sécuritaire.

ÉCONOMIE

La Chine et l’Inde: Portes d’avenir pour l’Alberta

DROITS LINGUISTIQUES

La justice et les carrières en justice pour les immigrants francophones: difficiles d’accès.

L’accès à la justice pour les immigrants francophones dans les milieux minoritaires n’est pas toujours facile. C’est ce que révèle les conclu-sions du rapport du 1er mars 2011 de l’étude «L’accès à la justice et les carrières en justice pour les immigrants francophones dans les communautés minoritaires francophones au Canada».

ARTS

50 ans de lutte pour la langue française

Sa vie est une histoire d’amour et d’engagement pour sa langue, sa culture et sa communauté marquée par les luttes, les conflits, les crises, les espoirs, les échecs et les succès. C’est le miroir révélateur et fragile de toute une société et de toute une époque. Depuis les années 1960, il a travaillé à l’avancement de la francophonie ontarienne.So

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Actualités..................................................................................4Droits linquistiques..............................................................7Nutrition..................................................................................9Arts............................................................................................10Humour....................................................................................12Automobile.............................................................................13Jeunesse..................................................................................14Services Proffessionnels...................................................15

Editeur...........................................................Julien ThibeaultConcepteur Graphique.............................Simon BousquetConceptrice Graphique......................Samantha Velandia Adjoint à la rédaction............................Jerôme Thibeault

CoordonnéesVIAPlus Communications Inc. Calgary 403-457-5250Facturation : 32-805 5e Avenue S.W, Calgary, AB. T2P 0N6Ventes: Lignes Agates Marketing Sandra Fortin 418-948-4025

Le chinook15 mai 2011 2. Le Chinook

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Économie15 mai 2011 Le Chinook . 3

Philippe de Montigny

Les 9 et 10 mai derniers, entrepre-neurs, politiciens, experts-conseil et économistes de divers milieux se sont rassemblés au Coast Ed-monton Plaza pour une conférence sur la Chine et l’Inde mise sur pied par le département d’économie de l’Université de l’Alberta (U of A) et l’Institute for Public Economics (IPE). La conférence, qui a réuni plus de 160 participants et une trentaine de panelistes, a mis l’ac-cent sur les défis à surmonter et les opportunités à saisir autant en Alberta que partout au Canada.

Bien qu’on les associe pour leur croissance économique fulgurante (autour de 9%), la Chine et l’Inde vivent des réalités très différentes, avec des forces, des besoins et des façons de penser qui leur sont uniques. En Chine, un pays communiste, l’économie a explosé grâce à l’investissement tandis qu’en Inde, une démocratie libérale, c’est la consommation qui fait prospérer l’économie. Dans les deux cas, l’ouverture au marché mondial a permis aux économies chinoise et indienne de croître amplement.

Créer et détruire : énergie et environnement

Avec l’augmentation de la pro-duction de pétrole, pour accom-moder une hausse considérable de la demande en Chine et en Inde, il y a inévitablement des répercus-sions néfastes sur l’environnement et, par conséquent, la santé des humains et des écosystèmes – ce qui peut avoir pour effet de rédu-ire la productivité et la croissance économique.

Selon Satya Das de Cambridge Strategies, l’Alberta a besoin de rétablir sa réputation à l’échelle internationale. « Il s’agit plus d’une responsabilité mondiale que d’une opportunité, » souligne-t-il, expliquant que l’Alberta possède un bagage important d’expertise et près de 20 trillions de dollars grâce à l’exploitation des sables bitumineux. « L’Alberta pourra démontrer son leadership et son dévouement au développement durable en commercialisant sa technologie verte et en travaillant de concert avec les économies de l’avenir. »

Kayleigh Donahue, étudiante en économie à l’U of A, appré-cie le nombre d’opportunités qui s’ouvrent aux Albertains, mais trouve qu’il « manque des dé-tails importants au sujet de l’environnement et des réelles dif-ficultés pour l’Inde et la Chine ».

Le libre échange : un avantage mutuel

Beyza Ural-Marchand, profes-seure d’économie à l’U of A, a con-çu un modèle économique pour il-

lustrer l’effet du démantèlement de l’entièreté des tarifs imposés sur l’échange de biens et services entre le Canada et l’Inde (libre-échange). Selon son modèle, le Canada prof-iterait d’une hausse de 592 millions de dollars par année pour ses ex-portations en Inde et l’Inde bénéfi-cierait d’une hausse de 192 millions de dollars par année pour ses ex-portations au Canada.

Du côté de la Chine, on peut entrevoir une opportunité en or pour l’Alberta : avec sa consom-mation d’environ 9,5 millions de barils d’huile par jour (devant monter à 19 millions avant 2020), la Chine possède un marché très rentable pour l’industrie pétro-lière albertaine. Avec de tels con-trats, l’Alberta et la Chine pourront également bénéficier d’un part-age d’expertise, de technologies « vertes » et de solutions au prob-lème posé par la rareté de l’eau.

Alors que les États-Unis font face à une faible demande des consommateurs et d’importants défis fiscaux, la diversification de l’échange commercial et des inves-tissements pourrait être très prof-itables pour l’Alberta et le Canada, riches en ressources naturelles.

Un projet de 5,5 milliards de dollars

Le projet Enbridge Northern Gateway Pipelines – la construc-tion d’oléoducs de 1177 km d’Edmonton à Kitimat en Colom-bie-Britannique – vise à faire une percée dans le marché asiatique, où l’Alberta a l’avantage com-paratif à cause de sa proximité au marché. L’Alberta peut alors ex-traire plus de valeur pour ses res-sources, tout en s’assurant que le bitume et le pétrole se déplacent de manière efficace et sécuritaire.

Les retombées positives du pro-jet sont considérables : création de 14 000 emplois-carrières et

augmentation du produit intérieur brut (PIB) de 270 milliards de dol-lars, accompagné d’une hausse de 81 milliards en revenus au gou-vernement.

Pistes pour l’avenirÀ l’international, les acteurs cana-

diens devront judicieusement gérer l’énorme classe moyenne en Inde et s’aligner aux priorités du 12e plan quinquennal de la Chine, tout en poussant certains dossiers tels que

les droits humains et la protection de la propriété intellectuelle.

Joseph Caron, ancien diplomate, reconnaît que le gouvernement de l’Alberta n’a pas la juridiction du Ministère des Affaires étrangères mais peut tout de même bien arti-culer ses intérêts de manière à les refléter dans une dimension régio-nale ou nationale. « L’Alberta doit également s’afficher et s’assurer que les lois provinciales soient de nature à créer un environnement favorable

aux entreprises, » exprime-t-il. Le New West Partnership entre

les trois provinces de l’ouest (Al-berta, Colombie-Britannique et Saskatchewan) facilite la coopéra-tion quant au développement de réseaux d’échange commercial et d’investissement avec, entre autres, la Chine et l’Inde. « Peut-être qu’un gouvernement majori-taire permettra plus de stabilité et de cohérence au niveau de la politique étrangère, ce qui attirera davantage d’investissement de l’étranger, » partage Michael Hold-en de Canada West Foundation.

En outre, la Chine et l’Inde, qui ensemble comprennent près de la moitié de la population mondiale, promettent un énorme bassin de ressources humaines, de quoi aug-menter le nombre d’étudiants aux universités canadiennes et la main d’œuvre dans tous les secteurs de l’économie. Robert Kwauk, avo-cat de Beijing, cite les aéroports de Shanghai et de Beijing comme exemple de sérieuses lacunes en capital humain. Ces merveilles de l’ingénierie sont, malgré elles, terriblement dysfonctionnelles au niveau de la gestion et de l’organisation.

En promouvant un marché de services, d’expertise et d’innovation, l’économie ca-nadienne saura surmonter une accablante dépendance à ses richesses naturelles.

La chine et L’inde: Portes d’avenir Pour L’aLberta

À la table d’hôte, dans l’ordre habituel : le maire d’Edmonton Stephen Mandel, le haut commissaire indien Shashishekhar M. Gavai, le premier ministre de l’Alberta Ed Stelmach, l’ambassadeur chinois Junsai Zhang et, au podium, Dr. Robert Ascah, directeur de l’IPE.

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RetouR suR AlbeRtine ouédRAogo

Dominique Liboiron

Dans l’édition du 15 novembre 2008, le Chinook vous a présenté l’histoire d’Albertine Ouédraogo, une mère du Burkina Faso qui tra-vaille sans cesse auprès des or-phelins de son pays. Grâce en par-tie à l’appui financier des lecteurs du Chinook, une levée de fonds a acheminé de l’argent à l’orphelinat Wend Mib-Tiri (le nom signifie Les Enfants de Dieu) dont Mme Oué-draogo est fondatrice. Depuis, la vie de Mme Ouédraogo a connu des hauts et des bas.

La situation politique en Afrique francophone est intense. En Côte d’Ivoire, pays voisin du Burkina Faso, une contestation violente entre deux candidats présiden-tiaux, Alassane Ouattarra et Lau-rent Gbagbo, a entraîné un conflit armé qui a causé des milliers de morts et le déplacement de près d’un million d’Ivoiriens.

L’ex-président Gbagbo a refusé de reconnaître les résultats des élections tenues en novembre 2010 dont le résultat était favor-able à Ouattarra. Après cinq mois de quasi guerre civile, des forces

militaires ont mis Gbagbo en état d’arrestation au mois d’avril et, le 6 mai, le président Ouattarra a enfin prêté serment. Bien que le conflit semble terminé, la Côte d’Ivoire demeure un pays clivé en-tre le nord et le sud.

Au Burkina Faso, de multiples événements disparates ont créé une atmosphère dans le pays où règnent la frustration, l’indignation et l’incertitude. Au mois de février, des démonstrations violentes se sont tenues suite à la mort d’un jeune homme détenu par la police. Les manifestants protestaient con-tre la mort de Justin Zongo qu’ils croient être victime d’un excès de force alors que la police affirme qu’il est mort d’une méningite. Au mois de mars, des soldats ont pillé des magasins pour dénoncer un verdict de culpabilité promulgué contre des camarades accusés de viol.

La fréquence et l’ampleur des manifestations populaires n’ont cessé de croître au mois d’avril. Des milliers de citoyens, de mem-bres de syndicats, d’entrepreneurs et d’organismes humanitaires ont participé à des démonstrations anti-gouvernementales. Le peuple

déplore le coût de la nourriture qui monte sans répit et dénonce un gouvernement qui semble offrir peu de solutions pour contrer le problème.

Bon nombre de soldats ont ex-igé en vain leur salaire qui est en retard. Conséquemment, ils con-tinuent à piller et les propriétaires des magasins pillés ont mis feu à des édifices publics.

À la mi-avril, le président Blaise Compaoré a dissout son gouver-nement. Il a congédié le chef de la police nationale et s’est nommé ministre de la défense. Il a égale-ment congédié son premier min-istre. Depuis, la paix commence à régner de nouveau, mais il faudra encore beaucoup de réconciliation politique et économique.

Pour Mme Ouédraogo, la situ-ation au Burkina Faso rend la vie difficile. Mère de famille et redev-able pour 29 orphelins en plus de nombreux employés et bénévoles, elle doit composer avec le poids de lourdes responsabilités.

En plus de ses obligations envers sa famille, Mme Ouédraogo as-siste les orphelins depuis plus de 20 ans et opère l’orphelinat Wend Mib-Tiri depuis mai 2005, l’un de

53 du pays. L’orphelinat a vu le jour avec sept enfants et quatre femmes bénévoles pour s’occuper d’eux. Le nombre d’orphelins sous sa charge continue d’augmenter, conséquence de la pauvreté et du SIDA, deux problèmes qui pren-nent de l’ampleur.

Le prix de la nourriture monte en flèche et son élan ne cesse pas. Un sac de riz de 25 kilos qui se ven-dait autrefois pour l’équivalant de 15$ se vent aujourd’hui pour plus de 45$ - trois fois plus cher. Le lait en poudre, un achat incontourn-able pour un orphelinat, a aussi connu une importante hausse de prix. L’augmentation du coût de la nourriture est une des causes principales des récentes manifes-tations.

L’orphelinat Wend Mib-Tiri est subventionné par Mme Ouédrao-go, par des citoyens engagés à travers le monde et par des organ-ismes religieux et non-gouverne-mentaux d’Italie, de France, des Pays-Bas et du Canada. Au cours du conflit armé en Côte d’Ivoire, Mme Ouédraogo ne pouvaient plus communiquer avec ses partenaires parce que les fils électriques et les connections Internet qui aliment-

ent le Burkina Faso viennent de la Côte d’Ivoire et ont été coupés.

En dépit des troubles qui touchent le Burkina Faso, elle a inauguré un nouvel édifice au mois de mars qui lui a permis de re-grouper les enfants selon leur âge. L’ampleur de la nouvelle construc-tion diminue le risque de transmis-sion de maladies ou d’infections. Mme Ouédraogo a également fait creuser un puits afin d’assurer l’accès à l’eau potable.

Au mois de décembre, elle s’est vue décerné l’Ordre de Mérite du Burkina Faso pour reconnaître ses 22 ans de service auprès des enfants abandonnés de son pays.

Malgré les multiples problèmes sociaux graves et une économie faible basée sur l’exportation du bétail, du coton et des arachides, la grande richesse du Burkina Faso demeure ses citoyens. Chaleureux et débrouillards, les Burkinabès tâchent de développer un pays stable où règnent le respect, la tolérance et l’entraide. À l’image de Mme Ouédraogo , plusieurs femme participent au développe-ment du pays parce qu’elles veu-lent assurer un meilleur avenir pour leurs enfants.

Albertine Ouédraogo a reçu la médaille de l’Ordre de Mérite du Burkina Faso au mois de décembre 2010 pour souligner 22 ans de travail auprès des jeunes abandonnés de son pays.

Les Scouts Francophones de Calgarycélébrent

Leur 25ième anniversaire Le déterrement des capsules Le succès du projet millénaires recyclage de Piles

Vous êtes cordialement invités à venir célébrer avec nous(visite, jeux, activités, souper)

Date : Le dimanche, 5 juin, 2011Heure : De 14h00 à 18h00Location : Cité des Rocheuses4800 Richard Rd SWCoûts :Gratuit – 1 à 12 ans

RSVP avant le 27 mai, 2011 à: Roseline Cyr - [email protected] ou Tel. : 403.274.0463Rachel Desroches – [email protected] ou Tel : 403.282.1630MERCI, au plaisir de vous accueillir!!

ActuAlités4. Le Chinook 15 mai 2011

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Enfin, un nouveau cabinet a été élu pour le PJA 2012 : Philippe de Montigny, premier ministre; Sarah Dion, vice-première ministre; Colin Champagne, président; André-Philippe Therrien, vice-président; Éric Thibault, leader de la chambre; et Samuel Gagnon, chef

de l’opposition. C’est avec entrain et enthousiasme que la nouvelle équipe amorcera les préparatifs pour la 21e édition du PJA.

Philippe de Montigny

Du 29 avril au 1er mai 2011, 101 jeunes franco-albertains se sont rassemblés à l’Assemblée légis-lative à Edmonton dans le cadre du 20e Parlement jeunesse de l’Alberta (PJA), qui s’avère être le plus grand parlement jeunesse francophone au Canada.

Depuis 1992, c’est grâce à un solide partenariat entre un cabi-net élu, Francophonie jeunesse de l’Alberta (FJA) et les conseils sco-laires francophones de l’Alberta, entre autres, que le PJA contin-ue d’exister et de se surpasser d’année en année.

« Avec l’instauration des stages de leadership en 2008-2009, le PJA a connu une explosion en par-ticipation, d’où le besoin de créer deux nouveaux volets : le lobby-isme et le journalisme. » expli-que Stéphane Doucette-Préville, premier ministre du PJA 2011 et ancien membre du CA de FJA. Cet ajout important permet aux par-ticipants d’avoir un avant-goût à la politique telle que pratiquée à l’Assemblée législative albertaine.

Une vision progressiste, un parlement traditionnaliste

Telle une vraie séance parlemen-taire, on y retrouve une panoplie de rôles importants : premier min-istre, chef de l’opposition, prési-dent de la chambre, cabinet, min-istres, députés, greffier, sergent d’armes, lieutenant-gouverneur et j’en passe.

Dans les coulisses du pouvoir se retrouvent également des lobby-istes et des journalistes. Les lob-byistes tentent d’influencer le vote en consultant des députés lors des rencontres en caucus, en leur

proposant d’amener des amende-ments en chambre et en tenant une conférence de presse. De leur côté, les journalistes reportent les délibérations et sollicitent des entrevues avec les députés, les

ministres et les membres du cabi-net. Le résultat de leur travail est présenté le dimanche matin dans un journal intitulé « Échos par-lementaires ».

« Je ne suis pas quelqu’un de trop impliquée dans la politique, avoue Serap Cetinkaya, une par-ticipante de Calgary, mais j’ai été éblouie de voir à quel point nos vrais députés ont du pain

sur la planche! » Elle souligne l’importance du débat, de faire valoir différents points de vue et d’exprimer ses idées, même s’il peut paraître intimidant de se le-ver devant une foule.

De l’idée à l’adoption Les députés se sont prononcés

sur quatre projets de loi et une motion privée, présentés par des jeunes ministres et un député re-spectivement. « Cette année, la chambre était pas mal divisée sur les projets de loi, affirme Nicole Bugeaud, chef de l’opposition, on a vu d’excellents arguments des deux côtés! »

Effectivement, cette divi-sion entre les députés a donné des résultats de votes très ser-rés. D’une part, il n’a fallu qu’un seul vote pour que le projet de loi C2, Loi concernant la décrimi-

nalisation des drogues douces, soit rejeté en chambre. D’autre part, lors du vote sur le projet de loi C3, Loi concernant les émis-sions des voitures, la chambre a effectivement provoqué une égalité. Lors de cette très rare occurrence, il revient au prési-dent de faire le bris d’égalité : le président Philippe de Montigny (l’auteur de cet article) s’est pro-

noncé en faveur du projet de loi de la ministre de l’environnement Sarah Dion.

« C’est intéressant de voir la réalité de la chambre et c’est bizarre mais nécessaire de bris-er les arguments des autres » exprime Samuel Ruel de Cold Lake. Gabriele Wielenga de Lethbridge affirme que « c’est un défi d’essayer de convain-cre les gens à tout moment […] peu importe notre opinion, il faut savoir l’exprimer! »

Pour célébrer le 20e anniver-saire, deux membres fonda-teurs du PJA, Pierre Bergeron et Denise Lavallée, se sont joints au banquet et ont par-tagé quelques mots avec les participants. Selon Mme La-vallée : « ce sont des expéri-ences comme celles-ci qui dé-montrent que les jeunes ont une voix qui se fait entendre! » M. Bergeron, ancien président et directeur général de FJA, ajoute : « C’est un énorme privilège que vous avez de poursuivre cette tradition dans la magnifique chambre à la Lé-gislature. »

Élection fédérale à l’horizonAvec l’élection fédérale qui

s’en venait, le PJA a profité de l’occasion pour encourager le vote des jeunes de 18 ans et plus. Avec les débats sur le pro-jet de loi C5, Loi concernant la responsabilisation des jeunes albertains, les participants semblent être très conscients de l’importance de leur par-ticipation civique. Quoi de plus motivant pour un jeune citoyen que de vivre l’expérience par-lementaire tout en s’amusant et de voter le jour suivant!

Les jeunes envahissent L’assembLée LégisLative

actuaLité15 mai 2011 Le Chinook . 5

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Avis de convocationAssemblée générale annuelle

Conseil de développement économique de l’Alberta

La présidente, Mme Diane Chiasson, et les membres du bureau de direction du Conseil de développement économique de l’Alberta (CDÉA) ont le plaisir de convoquer officiellement les membres du CDÉA ainsi que ceux qui ne sont pas membres à l’assemblée générale annuelle 2010-2011. À noter que seuls les mem-bres du CDÉA auront le droit de vote.Les membres sont par ailleurs invités à prendre connaissance des amendements proposés à la constitu-tion et dans les statuts et règlements sur le site web du CDÉA : www.lecdea.ca, et en suivant les liens « Notre médiathèque », « Nos documents », et « Document administratif ».

Quand : le samedi 11 juin 2011 à 17 h (un léger gouter sera servi)Lieu : Delta Edmonton South, salle Edmonton 4404 Gateway Boulevard Edmonton, AB T6H 5C2

Ordre du jour :1. Mot de bienvenue de la présidente 2. Lecture et adoption de l’ordre du jour3. Présentations: •Membres du bureau de direction du CDÉA •Membres du personnel 4. Adoption du procès verbal de l’AGA du 18 juin 20105. Rapport de la présidente6. Mot du directeur général7. Présentation des états financiers 2010-20118. Nomination du vérificateur pour l’année 2011-20129. Vote sur les amendements proposés aux statuts et règlements et la constitution10. Nomination d’un président d’élections11. Élections12. Date de la prochaine AGA13. Varia14. Levée de l’assembléePour confirmer votre participation, ou pour tout renseignement, veuillez contacter Diane Martel au 780.414.6125 poste 103.

Financé par l’entremise du Fonds d’habilitation pour les communautés de langues officielles en situation minoritaire

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Arts6. Le Chinook 15 avril 2011

50 Ans de lutte pour lA lAngue frAnçAise

9 781926 945088

François-Xavier SimardJe suis honoré d’être le biographe de Jacques de Courville Nicol, pi-lier méconnu du Canada français. Sa sœur Suzanne, depuis long-temps citoyenne de Calgary, fait beaucoup pour la collectivité fran-cophone de l’Alberta. De Courville Nicol s’est engagé à fond dans la défense des droits des Canadiens français, cause qu’il aura plaidé sans relâche durant toute sa car-rière; entre autres, dans les do-maines de la politique, de l’éduca-tion, des affaires et de la santé. Il l’a fait avec courtoisie, force, habi-leté et conviction, sans aliéner ses compatriotes anglophones.

Sa vie est une histoire d’amour et d’engagement pour sa langue, sa culture et sa communauté mar-quée par les luttes, les conflits, les crises, les espoirs, les échecs et les succès. C’est le miroir révélateur et fragile de toute une société et de toute une époque. Depuis les années 1960, il a travaillé à l’avancement de la francophonie ontarienne.

Ses jeunes années lui ont permis d’assumer, à l’âge adulte, ce rôle de défenseur de l’histoire, de la langue et de la culture de ses an-cêtres. Ses études chez les Oblats et les Jésuites l’ont admirablement bien préparé. Les Canadiens fran-çais ont dû lutter constamment pour préserver leur existence et leur identité.

Il a œuvré dans le monde des affaires comme président de ses propres sociétés et fondateur, en 1983, du Regroupement des gens d’affaires (RGA). Il est un modèle éloquent de personnalité franco-phone pour la jeunesse franco-phone qui grandit.

Depuis cinquante ans, son action s’est située à la croisée du com-munautaire et de l’économique : au sein des mouvements de jeu-nesse et estudiantins, au sein des entreprises de pointe en matière de communications de masse et de développement économique, dans le secteur de la santé, dans le monde de l’éducation, dans les relations Canada-France.

Dans les années 1960 et 1970, à un moment crucial de l’histoire de la francophonie canadienne, il a fait un passage remarqué aux États généraux du Canada fran-çais et dans l’ensemble de la fonc-tion publique fédérale, où il a joué un rôle essentiel au niveau des grands programmes nationaux d’information et de formation en matière de langues officielles.

Personnage courageux, il a été obligé parfois de battre temporai-rement en retraite pour attendre des jours meilleurs, de nouvelles forces, de nouvelles occasions, de nouveaux espoirs et revenir sur le

champ de bataille pour y gagner un peu plus d’espace vital pour lui, pour les siens et pour sa com-munauté qu’il sentait trop souvent menacée, coincée ou à l’étroit. Il n’a jamais cédé de terrain quand il considérait qu’il était question des droits et des intérêts légitimes et fondamentaux des siens.

La parution en 2011 de la vo-lumineuse biographie Jacques de Courville Nicol, 50 ans au service de la Francophonie (1960-2010) a marqué le couronnement d’efforts continus et acharnés. Son impres-sionnant et précieux réseau d’amis et les nombreuses étapes de l’unique cheminement qu’il a par-couru méritaient un livre qui décrit sa vie et celle de sa communauté.

Qu’il ait travaillé tant d’années à surmonter de si nombreuses difficultés en affaires sans per-dre son dynamisme, son positiv-isme et sa volonté de continuer, relève du miracle. Il fallait le dire bien haut et bien fort, mieux en-core : l’écrire. Sa biographie parle abondamment de cette lutte pour qu’on le sache et qu’on s’en souvi-enne, pour que cet homme excep-tionnel soit célébré justement.

Quel beau défi! Mais ô combien hasardeux pour un biographe, car il est difficile de rester objectif tout au cours de nos nombreux en-tretiens repartis sur plus de deux ans? Lors de toutes les étapes de la recherche, jamais je ne me suis senti obligé de taire ce que je croyais être la vérité. Il m’a racon-té son histoire à sa façon et j’ai pu l’écrire de la mienne.

Le livre est fondé sur des archives de toutes ces années, sur des entretiens hebdomadaires et des témoignages d’un grand nombre de ses amis et collègues, dont plusieurs ministres et gens d’affaires.

On dit qu’un peuple se con-struit à coups de mémoire. En Ontario, hélas, tant de choses ont été faites sans laisser de traces : l’histoire, les histoires racontées à voix basse, les paroles du temps qui passe, les mots abandonnés aussitôt dits. La vie et l’œuvre de Jacques de Courville Nicol té-moignent de l’histoire, en survol et à travers ses yeux, d’un demi-siècle au Canada français. Une histoire à connaître pour continu-er d’œuvrer dans le même sens et d’appuyer sans réserve notre collectivité francophone qui en a largement besoin.

Jacques de Courville Nicol, 50 ans au service de la Fran-cophonie (1960-2010), 1296 pages, 400 photos, Index de 2000 noms, préface de Fran-çois Delattre, ambassadeur de France à Washington. Éditions Baico, Ottawa, avril 2011. Pour en savoir [email protected]

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Droits linguistiques15 mai 2011 Le Chinook . 7

Gérard Lévesque, avocat et [email protected]’accès à la justice pour les im-migrants francophones dans les milieux minoritaires n’est pas tou-jours facile. C’est ce que révèle les conclusions du rapport du 1er mars 2011 de l’étude «L’accès à la justice et les carrières en justice pour les immigrants francophones dans les communautés minori-taires francophones au Canada», réalisée pour la Fédération des as-sociations de juristes d’expression française de common law (FAJEF) par les consultants en gestion Ro-nald Bisson et associés.

Environ la moitié des répondants ne savent pas où trouver les ser-vices d’un avocat, les personnes en mesure de leur fournir des in-formations juridiques ou même les services de l’aide juridique. Les immigrants francophones sont fortement sous-représentés selon leur poids démographique dans toutes les carrières en justice. Il est nécessaire de développer des stratégies et des actions qui ciblent directement les immigrants francophones pour améliorer leur accès à la justice et leur participa-tion aux carrières en justice.

En partenariat avec des groupes communautaires locaux, la plupart des projets suggérés par l’étude visent à être réalisés par la FAJEF et ses membres ; dans notre province, il s’agit de l’Association des juristes d’expression française de l’Alberta (AJEFA). Ce qui se dé-gage de l’analyse démographique est la répartition inégale des immigrants dans les provinces et territoires. Il faudra donc que les projets diffèrent selon les régions en fonc-tion de la réparti-tion des immigrants f r a n c o p h o n e s . L’étude suggère aussi une ap-proche spécifique pour l’Ontario, la Colombie-Br i tann ique et l’Alberta puisque le nombre et le pourcentage des immi-grants francophones y sont très importants.

L’étude présente la population totale immigrante francophone dans chaque province et ter-ritoire. On dénombre un total de 136 945 immigrants franco-phones vivant à l’extérieur du

Québec. L’Ontario compte 96 000 immigrants francophones, la Colombie-Britannique en compte plus de 20 000 et l’Alberta, plus de 10 000. Ainsi, 93 % de tous les immigrants francophones dans les com-

munautés franco-phones en situ-ation minoritaire vivent en Ontario,

en Alberta et en Colombie-Bri-tannique, ces trois provinces étant historiquement les princi-paux pôles d’attraction des im-migrants au Canada.

Le Comité d’accès à la justice du Barreau de l’Alberta, les di-rigeants des services d’aide ju-ridique et des organismes dont le mandat inclut l’information juridique, et les institutions d’enseignement qui offrent de la formation menant aux carri-ères en justice devraient aussi se sentir interpellés par les ren-seignements de cette étude. Le gouvernement fédéral devrait

y trouver matière à justifier une intervention par-ticulière, compte tenu que l’article 3 de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés précise que l’objet de cette loi est, entre autres, de fa-voriser le développe-ment des collectivités de langues officielles

minoritaires au Canada. Enfin, le gouvernement al-

bertain devrait y voir une raison supplémentaire de ne pas limit-er aux pays anglophones ses ac-cords de réciprocité en matière

de pensions alimentaires et de conclure de tels accords avec les pays ayant le français en part-age. Pour plus de renseignements

Texte de l’étude :http://documentationcapi-

tale.ca/index.cfm?Repertoire_No=-751102913&voir=centre_detail&Id=4547

Daniel DezaindeSociété Santé en françaisLes sondages électoraux sont ter-minés : l’enquête populationnelle sur la santé des francophones peut se poursuivre

« Passez le mot à vos familles et à vos contacts! »

Ottawa, 4 mai 2011- La Société Santé en français et les réseaux Santé en français participants qui avaient dû interrompre la conduite de leur sondage national afin de ne pas interférer avec la campagne électorale fédérale sont heureux d’annoncer que les appels télé-phoniques reprennent.

On se rappelle que cette initia-tive lancée en février dernier est financée conjointement par Santé Canada et Patrimoine canadien et

qu’elle vise à mieux cerner, tant la réalité, que la perception des fran-cophones et Acadiens en situation minoritaire, en matière d’accès aux services de santé en français.

La Société souhaite que cette en-quête puisse créer une base de ren-seignements qui seront tout aussi utiles aux réseaux, aux ministères provinciaux, qu’aux autorités régio-nales et à Santé Canada.

Au moment de l’ajournement de l’enquête, plus de la moitié de quelque 6000 appels avaient déjà été complétés.

« Nous avons dû revoir nos échéanciers et le travail de nos spécialistes afin de nous adapter à cette contrainte, mais nous som-mes confiants d’être capable de

compléter le tout d’ici la fin du mois de juin et d’avoir en main le rapport d’analyse en septembre prochain » de mentionner Clau-dine Côté, directrice générale de la Société Santé en français.

Cette dernière a d’ailleurs profité de l’occasion pour remercier tout spé-cialement les responsables du Bureau d’appui aux communautés de langues officielles qui ont fait preuve d’un in-défectible support dans ce dossier.

La Société Santé en français et ses réseaux désirent vous rappeler que plus il y aura de répondants au sondage, plus grande sera la fiabil-ité des données et mieux ciblées seront les interventions lorsque viendra le temps de répondre aux besoins des communautés.

enquête sur la santé Des francophones

justice et immigrants francophones : obstacles

Page 8: Le Chinook - Mai 2011

8. Le Chinook 15 mai 2011

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Que n’avons-nous pas encore compris?

Céline Bossé

Quand perte de poids rime avec frustration, concession, isolement et obésité…que reste-t-il de la joie de vivre, du bonheur et l’épanouis-sement de la personne?

Un esprit sain dans un corps sain… me disait ma mère. La santé commence dans la tête et le corps suit afin d’équilibrer l’ensemble de la personne. Être bien dans son corps et bien dans sa peau est à mon avis, ce que nous devrions encourager avant tout. Je vous invite à visitez le site www.bi-endanssapeau.ca pour décou-vrir les raisons du succès de ce programme de formation que plusieurs écoles secondaires du Québec ont mis sur pied depuis une dizaine d’années.

C’est une question d’estime avant tout …

Bâtir l’estime d’une per-sonne commence dès la petite enfance et les résultats se manifestent le plus souvent à la période de l’adolescence. En réali-té, le travail n’est jamais vraiment terminé et il se continue

durant toute la vie. L’adolescence cependant, est une période particulièrement problématique où l’affirmation de soi prend beaucoup d’importance. Dans un monde où l’apparence, la publicité et les vêtements griffés des plus grands « designers » affichent des profits plus grands d’année en année, on tend à faire un lien entre cette culture et l’apparition de comportements alimentaires problématiques comme l’anorexie et la boulimie. Rappelons que ces problèmes se font encore plus ravageurs pour la santé des adolescentes depuis le tournant du siècle.

Des solutions possibles : Apprécier davantage la vie et encourager la fierté

Lorsque l’attitude négative s’installe dans votre vie, cela entraîne un manque de motiva-tion général; alors, le « je m’en fou » prends toute la place. Culti-ver des pensées positives procure un sentiment de bien-être et c’est bon pour le moral. Cependant, entraîner son cerveau à avoir de bonnes pensées pour soi est

un travail exigeant qui demande un effort constant et ce n’est jamais acquis d’avance même si tant de bienfaits y sont associés.

Chercher le côté positif en chaque événement implique aussi qu’il faut accepter les choses que nous ne pouvons pas changer pour ensuite reconnaître et apprécier

les bonnes choses dans notre vie. En étant mieux dans sa tête, il

y a de fortes possibilités que l’on devienne mieux dans sa peau. Se garder en mouvement, être actif avec des projets stimulants, sans aucun doute, procure aussi de nombreux bénéfices : meilleure estime de soi, plus d’énergie,

meilleure posture, meilleur moral, meilleure santé, etc.

Vous savez, il n’est pas nécessaire de devenir un grand sportif ou encore de se mériter le prix Nobel. Contentez-vous de bouger et de retirer le plaisir que procure le sentiment de se sentir vivant en profitant pleinement de la vie.

Prendre soin de soi est aus-si une forme de respect envers soi-même et les autres. Le respect, la collaboration, l’entraide, et l’empathie sont des val-eurs qu’il faut encourager grandement surtout dans la période de l’adolescence.

Si pour une question de santé la société doit encourager la perte de poids, il faut également à mon avis trouver les moyens nécessaires pour encourager et faire en sorte que les jeunes cultivent le respect d’eux-mêmes et d’autrui. Il faut encourager la jeunesse afin qu’elle puisse se bâtir un système de valeur pour augmenter significativement le sentiment de bien-être que procure le bon-heur.

Prendre soin de soi est aussi une forme de

respect envers

soi-même et les autres.

Il est vrai que plusieurs produits achetés pour la cuisine sont aussi utiles dans la salle de bain. Saviez–vous que la fécule de maïs, l’ingré-dient utilisé pour faire une sauce lisse et pour épaissir une garniture pour tarte, est aussi un super pro-duit pour les soins de la peau ?

« La fécule de maïs est un ami-don blanc granulé qui est en fait l’endosperme du grain de maïs », mentionne Sonia Derhak chez ACH Foods, le distributeur lo-cal de la Fécule de maïs Canada Fleischmann’s et de la Fécule de maïs Benson’s. « Les granules ab-sorbent immédiatement l’humidité comme pour les souliers de sport, mais de plus, la fécule de maïs est aussi naturelle et pure à 100 % pour soigner la peau. »

Voici quelques trucs maison, à faire à peu de frais, pour les soins

de la peau; une gracieuseté de la fécule de maïs Canada Fleis-chmann’s et Benson’s :

• Pour soulager un coup de soleil : Incorporer1 tasse (250 mL) de fécule de maïs dans un baind’eau chaude. Y tremper de 20 à 30 min-utes. Ou, pour faire un lait calmant : mélanger 1 c. à table (15 mL) de chacun : fécule de maïs et bicar-bonate de sodium dans deux pintes (2 L) d’eau chaude. Y tremper une compresse et la déposer sur le coup de soleil pendant plusieurs minutes.

• Pour bébé : La fécule de maïs est une poudre naturelle et économique pour bébé. Tout sim-plement, remplir un contenant vide de poudre pour bébé avec de la fécule de maïs et la saupoudrer chaque jour pour éviter l’érythème fessier. Pour le bain, incorporer 1/4 tasse (50 mL) de fécule de maïs dans chaque gallon/4 litres

d’eau. Assécher en épongeant et bébé aura la peau douce comme de la soie.

• Pour calmer une irritation : Tremper dans un bain d’eau chaude additionnée de1 tasse (250 mL) de fécule de maïs.

• Pour vous poudrer : La fécule de maïs pure ne contient pas de parfum ou de talc et fait une pou-dre légère pour après le bain. Ou, allonger la poudre commerciale pour le bain en y incorporant 1 tasse (250 mL) de fécule de maïs dans 1/2 tasse (125 mL) de poudre pour le bain. Pour la parfumer, y étager des pétales de fleurs parfu-mées. Laisser reposer le mélange pendant 1 journée, retirer les pé-tales et répéter jusqu’à l’obtention de l’intensité de parfum désirée.

Pour d’autres trucs, visitez la section Saviez–vous ? sur le site internet : www.achfood.ca.

La fécuLe de maïs pour Les soins natureLs de La peau

nutrition15 mai 2011 Le Chinook . 9

Source: L’Édition Nouvelles

Page 10: Le Chinook - Mai 2011

Arts et culture10. Le Chinook 15 mai 2011

Source Radio Canada

Radio-Canada en Alberta poursuit son implication avec la scène mu-sicale émergente en remettant le Prix CHFA de la chanson alber-taine. D’autre part, la radio et la télévision présenteront les artistes participants au spectacle

Polyfonik 22, et la Première Chaine radio diffusera les meil-leurs moments du spectacle.

Prix CHFA de la chanson alber-taine

L’artiste JASON KODIE se ver-ra remettre le Prix CHFA de la chanson albertaine le 20 mai prochain, lors d’une cérémonie qui aura lieu la veille du spectacle polyfonik22.

Cet hommage annuel est rendu à une personne qui par ses ac-tions ou ses encouragements a contribué à l’épanouissement et à la visibilité de la chanson d’expression française en Alberta.

Présent depuis une vingtaine d’années sur la scène musicale d’Edmonton, Jason a signé la di-rection musicale de plusieurs évé-nements théâtraux, dont Cow-boy Poetré, Les Romantriques, Encore et était responsable de l’environnement sonore de Fort Mac, Je t’aime, Je suis fou, Le ca-deau d’Einstein, Petite histoire de poux. En 2004, il a obtenu un prix Sterling pour The Winter’s Tale Project.

Ses talents de chanteurs, pia-niste et accordéoniste sont régu-lièrement sollicités pour différents projets du milieu artistique de la capitale albertaine et Jason parti-cipe aux formations Allez Ouest, Captain Tractor et Le Fuzz.

En 2010, Jason Kodie lançait son premier album solo A blessed curse dans le cadre du festival Ed-monton Chante.

Présentation des artistes L’émission matinale de la Pre-

mière Chaine Radio Le Café Show,

recevra les artistes les 17, 18 et 19 mai à partir de 8 h 30. Cette année, les polyfoniciens sont Barobliq, Joëlle Préfontaine, Gra-ham Petit, Mireille Moquin, Marie-Josée Ouimet, Matthieu Damer, Joël Lavoie, et La petite Lulu.

Fidèle à son habitude, le Télé-journal/Alberta présentera les ar-tistes et fera un compte rendu du spectacle.

Diffusion du spectacle Une équipe de CHFA, sous la di-

rection du réalisateur Dominique Roy, captera le spectacle du 21 mai. Les meilleurs moments de la soirée seront présentés dans le cadre d’une émission spéciale, diffusée à une date ultérieure.

Polyfonik 22 sera présenté le sa-medi 21 mai à 20 h au théâtre de la Cité francophone.

Radio-Canada est un joueur-clé dans le milieu de la musique au pays et est le plus important pro-ducteur et diffuseur média franco-phone de musique au pays.

JAson Kodie honoré en mArge de PolYFoniK22

Au même titre que Robert Rodri-guez, Quentin Tarantino, Alexandre Aja et plusieurs autres réalisateurs, la compagnie NU IMAGE/MILLENIUM suit une tendance rétro façon années 70 dans ses récentes productions destinées aux salles obscures.

Au Texas, un dénommé John Milton est à la recherche de Jonah King, le gourou d’une secte sata-nique qui a tué sa fille et kidnap-pé sa petite-fille encore bébé. Sa route croise celle de Piper, une mi-gnonne serveuse qui ne manque pas de caractère. Lorsqu’elle dé-couvre l’infidélité de son petit ami peu de temps après avoir quitté son emploi, elle accepte de con-duire Milton jusqu’en Louisiane dans une vieille voiture sport.

Celui-ci est cependant pourchas-sé par un mystérieux bonhomme qui se fait appelé le Comptable, et qui est invulnérable tout comme lui. Il se trouve que le Comptable est un émissaire de Satan dont le boulot est de ramener Milton en enfer. Ce dernier s’en est effec-

tivement évadé afin d’empêcher le sacrifice humain de sa petite fille par King et sa secte, lors de la pro-chaine nuit de pleine lune qui aura lieu dans deux jours.

On retrouve donc dans DRIVE ANGRY les excès de la série B telles que conçues durant la décennie 70, surtout dans les films produits par Roger Corman. Violences, humour, nudité, éclats de gore, poursuites automobiles, éléments fantastiques; tout y est réuni pour un cocktail hy-bride et détonnant destiné à divertir un tant soit peu les aficionados.

Car il n’y a pas à dire: on est diverti! Si le récit tient sur un mouchoir de poche, les auteurs assument pleinement leurs ré-férences au cinéma de genre et se refusent à en atténuer les out-rances, comme en témoigne cette scène réjouissante où le héros flingue plusieurs adversaires tout en faisant l’amour à une serveuse dans une chambre d’hôtel.

La mise en scène techniquement au point témoigne de l’expérience com-me monteur de Patrick Lussier, même

si, préférant s’en tenir aux formules éprouvées, il n’affiche pas une person-nalité marquante qui aurait pu pro-pulser son film au rang d’expérience fantasmatique. Le procédé 3D est exploité à bon escient lors des scènes d’action sans trop d’abus, mais ni avec un surcroît d’inventivité.

Il arrive que le rythme endiablé du film s’essouffle parfois à force de ressasser les mêmes épices, sauf qu’on ne sombre jamais dans l’ennui car certains flashs comiques au ton ironique pas piqué des han-netons interviennent au moment opportun pour nous faire rire.

L’interprétation rafraîchissante de Nicolas Cage nous change de ses habituelles performances médiocres dans les productions Bruckheimer, ce qui ne l’empêche pas d’être surclassé par William Fichtner qui compose avec trucu-lence un émissaire de Satan aus-si bonasse qu’intraitable. Dans la peau de la sexy Piper, Amber Heard a du chien, comme quoi elle est bien plus qu’une poupée plastique.

La première fois que j’ai vu et en-tendu Pascale Picard, c’était à Mu-sique Plus dans le cadre de l’émis-sion Les Pourris de Talent, en 2004 ou en 2005 si je me souviens bien. Elle avait chanté les chansons Thinking of it et For a While que j’ai trouvées excellente à l’époque. D’ailleurs, je me permets ici une parenthèse pour affirmer que Mu-sique Plus devrait ramener cette émission sur les ondes.

Il s’agissait probablement de la meilleure émission québécoise pour découvrir des talents musi-caux, bien au-delà des conneries qu’on nous présente sur les chaînes généralistes aujourd’hui. Mais par-lons de A Letter To No One.

Depuis son passage à l’émission animée par les Denis Drolet, deux albums plus tard, «la p’tite Picard» a fait du chemin. Et je n’ose même pas parler de maturité puisque ça reviendrait à lui enlever ce vent de jeunesse qui donne ce souffle à ses mélodies. Le kick avec Pascale Picard, c’est qu’elle est capable de

donner sa couleur à une chanson avant même qu’on ait la chance d’entendre le refrain. Son timbre de voix chaleureux, à la fois rau-que et aigu – allez savoir comment l’expliquer – nous entraîne directe-ment au cœur de son univers à la fois folk, moderne, country, pop, rock et même jazzy!

Parmi ce que j’ai envie de dire en rafale : collaboration intéres-sante avec Damien Robitaille sur Nobody’s Here to Break Your Heart, le rythme et la structure de la pièce Raw me fait penser à du Émilie Si-mon, Pascale chante toujours com-me si elle nous racontait une his-toire et l’ambiance de l’album est bien dosé entre ce qui plane et ce qui détonne davantage.

Plutôt que de nous offrir des chansons qu’on aime tout de suite, mais desquelles on se fa-tigue après 12 écoutes, Pascale Picard nous présente des pièces qu’on apprivoise seulement après 12 écoutes, mais qu’on aime pour la vie. C’est cette nuance que j’appelle «travailler un album»…

A letter to no one : critique du nouveAu PAscAle PicArd

drive AngrY : de lA série B Bien cuisinée

Pierre-Luc GagnonMathieu Lemée

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arts et culture15mai 2011 Le Chinook . 11

Paul-François Sylvestre

Véronique Fortin a fait le choix de rester à la maison afin de s’occu-per de ses deux petites filles. Pour garder un lien avec le monde, briser l’isolement et exprimer les moments en dents de scie que ce quotidien lui imposait, elle a créé un blogue et les Éditions de la Bagnole ont rassemblé les textes préférés de l’auteure, plus quel-ques inédits, dans un recueil inti-tulé Journal irrévérencieux d’une mère normale.

Le franc-parler de Véronique Fortin a de quoi ébranler les durs à cuire de la parentalité. Il s’agit du journal irrévérencieux d’une mère… qui aurait avantage à se taire, qui imagine le pire, qui sait mentir, qui préfère fermer les yeux et qui a parfois peur; c’est aussi le journal irrévérencieux… d’une mère au bout de son rouleau, d’une mère compétente, d’une mère pour combien de temps en-core…

Au fil des pages, on voit Véro-nique Fortin qui console, berce, nourrit, planifie, répète, bichonne, organise, intervient, nettoie, ex-plique, sourit, rassure, menace, habille, doute, gronde, distrait, embrasse, efface, soigne, ment et soupire. Tout ce qu’exige la

description de tâche d’un parent à temps plein. Elle s’occupe de ses deux filles, Gabrielle et Lou, et en retire une grande joie. « C’est le travail le plus gratifi-ant, le plus exigeant, le plus in-spirant que j’ai fait. J’ai ressenti un puissant orgueil à simplement soigner mes enfants. J’ai inventé chacune de leurs journées. J’ai mis de la couleur et de la musique partout. »

Je ne connais rien à la paren-talité, mais je crois bien que les descriptions de situations quo-tidiennes feront largement écho au vécu de plusieurs mamans. Voici une de ces situations: « Ga-brielle est tombée et s’est mise à pleurer. Lou a eu peur que je la gronde et a pleuré aussi… Comment je pourrais m’en pass-er ? C’est ma vie toute simple et compliquée à la fois… Jamais je ne changerais quoi que ce soit !

Je m’ennuierais même des chi-canes de dinosaures. »

L’auteure émaille son texte de savoureuses trouvailles fournies, sans l’ombre d’un doute, par ses fillettes. Dans une scène où la mère est malade, Lou, qui com-prend toujours mieux qu’on pense, lui offre sa peluche, son gros matou préféré. « Parce que tu sais maman, mes toutous aiment pas ça quand t’es malade. C’est parce qu’ils t’aiment trop ! » Il n’y a pas une déclaration d’amour qui peut battre ça !

Tout au long de ses nouvelles, l’auteure présente des photos de famille sous forme de brèves conversations. En voici une pre-mière :

– Gabrielle, veux-tu arrêter de casser tes crayons de cire ? – Pourquoi ? – Parce qu’il faut les pay-er, ces foutus crayons ! – Pis pourquoi ça te dérange ? – Parce que c’est du gaspillage. – C’est pas grave, c’est l’argent de papa. – Comment ça, c’est l’argent de papa ? – Ben maman, tu travailles même pas ! »

À une occasion, la mère raconte qu’elle a tapé Gabrielle. C’était une tape méritée, pas grosse, mais une tape quand même. Traumatisée par cet incident, la mère passe la

journée « à rattraper sa maladres-se ».

Elle offre à Gabrielle du lait au chocolat, puis des graines de tournesol. Elle accepte que sa fille dessine avec des feutres qui salis-sent tout.

Lorsque son Homme revient du travail, elle invite sa fille à ve-nir «dire à papa comment maman s’est fâchée aujourd’hui». La petite ne se souvient de rien! Et l’auteure d’ajouter : « Ce soir nous man-geons des escalopes de veau pan-nées à la sauce aux regrets. »

Plusieurs mamans le savent, élever des enfants est un job à temps plein. « C’est fatigant en simonac ! Dessiner, bricoler, se balancer, glisser… Ça passe encore !

Mais tenir entre quatre murs… Corriger, soutenir, apprendre, punir, discipliner… C’est autre chose ! Pis c’est pas juste une petite heure le matin entre les deux bols de céréales… C’est 168 heures par semaine !

Connaissez-vous quelqu’un qui voudrait d’un job com-me celui-là ? Travailler bénévolement ? »

À l’instar de plusieurs mamans, Véronique Fortin est fière du choix qu’elle a fait. Elle aime sa petite famille et « la couleur de ses

Élever des enfants : gratifiant, exigeant, inspirant !

« Mais tenir entre quatre murs…

Corriger, soutenir, apprendre, punir, discipliner… C’est autre chose ! »

enfants ». Elle aime leur innocence et leur naïveté ; elle est satisfaite de la vie qu’elle offre à ses filles. « Je pense qu’elles méritent tout ce à quoi je renonce. »

Véronique Fortin, Journal irrévérencieux d’une mère nor-male, nouvelles illustrées par Rémy Simard, Montréal, Éditions de la Bagnole, 2010, 184 pages, 19,95 $.

Ouverture d’une deuxième installation au 199 Martindale Blvd NEPlaces disponibles à partir du 1er Juin por des enfants âgés entre 12 mois et 5 ans.Camp d’été pour les enfants de 5 à 12 ans

Pour plus d’informations, veuillez nous contacter

au 403.217.5599

La Société Pommes de Reinette Daycare

Page 12: Le Chinook - Mai 2011

Julien Thibeault,Éditeur Le Chinook

Simon DelisleHumoriste

Humour12. Le Chinook 15 mai 2011

À la bonne place au bon momentSimon DelisleJe m’en vais à Paris. Oui oui, Pa-ris, comme dans la Ville lumière. Mais ce n’est pas tout, je vais faire un spectacle d’humour à Paris. Je vous écris en ce moment et moi-même je n’y crois pas encore. En fait tout est allé très vite. J’ai fait dernièrement un show à Québec et dans la salle il y avait un mon-sieur assez important dans le do-maine de l’humour au Québec, un peu l’équivalent de chef Boyardee dans le domaine des conserves.

Je suis

conscient que la comparaison est douteuse, mais ma job c’est aussi de vous faire rire. Quelques jours après le show je le rencontre, il devient mon gérant et par le fait même, m’invite à me joindre à une gang d’humoristes pour faire un show en France.

Parfois la vie nous fait des petits cadeaux comme ça, on ne les voit pas venir, ils sont là, sur la table, comme une dinde du jour de l’an, mais en plein mardi après-midi d’octobre. Mais comme tout bon artiste qui se respecte, je souf-fre du syndrome de « trouver l’intrus». En effet sur le coup je me suis demandé si j’avais vrai-ment ma place dans un pareil spectacle. Est-ce que je suis ex-trêmement chanceux ? Est-ce que je suis vraiment à la hauteur ? Qui suis-je? Où vais-je ? Traditionnelle ou crémeuse ? Toutes ces ques-tions se sont bousculées dans ma

tête pendant plusieurs jours, pour finalement en arriver à une con-clusion : j’étais à la bonne place au bon moment!

Je suis une heureuse victime de l’effet papillon, mais pas comme dans le film. Non, je ne je suis pas capable de revenir dans le passé pour changer les choses comme Ashton Kutcher. Non, ce qui s’est passé, c’est que pendant plus de 5 ans, la vie m’a mené vers cet ultime moment. Je suis démé-nagé du Saguenay pour pour-suivre mon rêve d’humoriste, j’ai travaillé pendant 2 ans dans des « Pawn Shop » j’ai été re-fusé à 3 reprises à l’École natio-nale de l’humour, j’ai finalement été accepté en 2008, pour finir en 2010 et faire une tournée de spectacles au Québec avec mes collègues. À cela s’ajoute toutes sortes de belles opportunités, comme d’écrire pour un certain

journal francophone d’Alberta, Le Chinook, je ne sais pas si ça vous dit quelque chose ? Si non, vous avez un problème car vous êtes en train de le lire en ce moment.

Est-ce que notre destin est déjà écrit et prévu d’avance ? Est-ce que la vie est comme une boîte de chocolat et on ne sait jamais sur quoi on va tomber (Merci Forrest Gump) ou est-ce que c’est un peu des deux ? Je ne sais pas, mais je sais que depuis bientôt 6 ans toutes les décisions de ma vie ont été prises dans un seul et unique but, devenir humoriste. Et pas hu-moriste comme dans l’expression « Heille Simon t’es drôle, toi ? Con11te-nous donc une joke! » Je veux dire humoriste comme tra-vail, humoriste comme style de vie, humoriste de texte, humor-iste de scène. Maintenant, après avoir testé ma persévérance et mon ambition, la vie a décidé de

m’ouvrir quelques portes. Qu’est-ce qui se trouve derrière un rêve ou lion mangeur d’homme ? Je ne le sais pas plus que vous. Mais une chose que j’ai apprise au cou-rant des dernières années, c’est que dès qu’une porte s’ouvre, il faut la prendre, sinon on passe notre vie dans le couloir, et croyez moi, j’aime beaucoup mieux faire face à un lion, qu’à un corridor de portes fermées!

Toute l’équipe du Chinook tient à féliciter Simon pour sa persévérance qui le mène aujourd’hui vers cette chance extraordinaire d’aller présenter ses numéros en France. Merde Simon, comme on dit dans le métier!

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Le Mitsubishi RVR 2011 : un Vus sous-coMpact éconoMe !

FICHE TECHNIQUEMarque: MITSUBISHIModèle: RVR GT 4WD 2011 (modèle d’essai)Autre(s) modèle(s): ES 2WD, SE 2WD et SE 4WD Catégorie: Véhicule utilitaire sport sous-compactPrix : 30 198 $ (modèle d’essai)Garanties : 5 ans/100 000 km 10 ans/ 160 000 km Moteur : L4 de 2,0 litres Puissance ch. (kW) : 148 (110) @ 6 000 tr / minCouple lb-pi (N.m) 145 (196) @ 4 200 tr / min Autre(s) moteur(s) : AucunTransmission : À variation continue (4WD et GT 4WD)Autre(s) transmission(s) : Manuelle à cinq vitesses (ES

2WD et SE 2WD)Traction : IntégraleSystème antipatinage : Oui avec antidérapage Suspension : Avant : indépendante à

jambes de force Arrière: indépendante à multibras

Direction : À assistance électrique. Freins : Avant : disques ventilés (ABS) et (EBD) Arrière : disques (ABS) et Coussins gonflables : Frontaux, latéraux, rideaux

gonflables et coussin pour genoux côté conducteur

Empattement : 267,0 centimètresPoids : 1 480 kgCapacité de remorquage : N/DCapacité du coffre : 569 litres (sièges relevés)Capacité du réservoir : 60,0 litresConsommation : Ville : 8,4 L/100 km ou 34 mi/gal* Route : 6,6 L/100 km ou 43 mi/gal* Émission de CO2 : 3 496 kg / année*

*Selon Ressources naturelles Canada Sécurité : Non évalué selon les tests de

collision par www.iihs.org

Autres modèles concurrents :- KIA Soul - Nissan Juke - VW Tiguan

Pour : Contre :- Prix de base - Tableau de bord simpliste - Consommation raisonnable - Moteur bruyant- Équipement complet - Puissance moteur juste-Système intégral performant - Espace limité à la banquette - Excellente garantie -Espace limité à la banquette- Position de conduite agréable

Jean-François Ross, chroniqueur automobile Le prix de l’essence ne cesse d’augmenter et certains constructeurs automobiles anticipent une nouvelle ten-dance, un petit VUS sous-compact à traction intégrale économe de carburant. La mode des Hummer étant chose du passé, Nissan avec le Juke et maintenant Mitsubishi avec le RVR nous proposent une alternative intéressante pour affronter nos rigoureux hivers canadiens.

Le RVR n’est pas un nouveau-né sur le marché nippon où il en est à sa troisième génération. Pour le marché canadien, c’est par contre une première tentative. Bien qu’il n’ait pas une silhouette aussi extravagante que le Nissan Juke, le RVR attire le regard par la calandre bien connue du constructeur Mitsubishi qui évoque le museau d’un requin. On peut ainsi retrouver rapidement le lien de parenté avec les Outlander et Lancer de la même marque.

Si la ligne extérieure attire l’œil, il en est autrement lorsque l’on prend place à bord. Derrière le volant, on constate une planche de bord très plastifiée et présentée de façon simpliste, comme tous les modèles de Mit-subishi d’ailleurs. Par contre, toutes les commandes sont à la portée des doigts. De plus, le système intégral de Mitsubishi est très performant et le RVR se débrouille bien en hiver. Pour passer du mode 4RM à 2RM, il suffit de tourner une molette facilement accessible sur la console centrale. J’ai grandement apprécié le toit panoramique qui permet un éclairage naturel durant les journées ensoleillées, mais... il ne s’ouvre pas.

Comme le Nissan Juke, son plus proche concurrent, le Mitsubishi RVR 2011 offre un seul moteur et deux transmissions disponibles. Le RVR est doté d’un moteur quatre cylindres de 2,0 litres qui développe 148 chevaux à 6 000 tours/minute et qui génère un couple de 145 livres-pieds à 4 200 tours/minute. Le moteur manque de couple, mais il n’est pas trop énergivore. La boîte manuelle à cinq vitesses est efficace, par contre, la boîte automatique à variation continue gagnerait à être peaufinée car elle n’est pas aussi bien adaptée que celle de la Nissan Juke.

À un prix de base de 19 998 $ pour le modèle RVR ES 2WD jusqu’à 30 198 $ pour le GT 4WD, le RVR 2011 de Mitsubishi vaut sûrement le déplacement chez son concessionnaire. Mitsubishi prévoit pour 2012 l’ajout d’un moteur quatre cylindres de 2,4 litres présenté dans une version GTS. Histoire à suivre pour ceux qui re-chercheraient un peu plus de puissance sous l’accélérateur.

Je veux souligner l’excellente collaboration de Mitsubishi du Canada pour l’essai routier du Mitsubishi RVR GT 4WD 2011.

autoMobiLe15 mai 2011 Le Chinook . 13

Page 14: Le Chinook - Mai 2011

Le sommeiL camoufLé révéLéProf Mercure

7h00 du matin, vous ouvrez les yeux. Êtes-vous réveillés? Votre cerveau, lui, l’est-il? Il le serait en partie, selon une étude éton-nante publiée ce mois-ci dans la revue Nature. On y apprend que la frontière entre le sommeil et l’état de veille ne serait pas aussi claire qu’on le croyait.

L’équipe du professeur Guilio Tononi, un spécialiste des neu-rones de l’université du Wiscon-sin-Madison a étudié le sommeil de rats pour découvrir que ce n’est pas tout leur cerveau qui dort lorsqu’ils dorment et que certaines parties de leur cortex ronflent lorsqu’ils sont éveillés. De nom-breuses sondes implantées dans le cortex de ces jolis rongeurs, ont mesuré les ondes électriques as-sociées au mouvement lent des yeux (NREM, Non rapid eye move-ment) pendant le sommeil et c’est là que la découverte fut la plus grande. Tononi et son équipe ont constaté que le cortex d’un rat en-

dormi est littéralement truffé de zones d’ondes NREM. Jusqu’ici, on avait toujours associé ces ondes au sommeil, mais les chercheurs ont mesuré des poches d’ondes NREM dans tout le cortex cérébral. Et plus les rats étaient fatigués plus les poches apparaissaient en

grand nombre. « Si nous pouvions regarder tout le cerveau, cela serait comme regarder de l’eau qui bouille. Quand vous êtes éveillés, juste avant l’ébullition, tout les neurones sont à ON. À mesure que l’animal devient fa-tigué, les périodes OFF serait alors les bulles; l’endroit où elles apparaissent

est impossible à prédire », explique le Dr Tononi. Ces observations expliquer-aient pourquoi il est si difficile de ré-fléchir lorsqu’on manque de sommeil.

Des expériences menées par l’équipe du Dr Tononi sur des per-sonnes subissant une chirurgie cérébrale montrent que ces ondes NREM se propage selon un certain ordre cependant pendant le som-meil « profond ». Elles se propa-gent du cortex frontal à l’avant aux lobes pariétaux sur les côtés supérieurs du cerveau. Toutes ces découvertes montrent que notre compréhension du sommeil et de ses phases était jusqu’ici bien simpliste. Cette étude nous aidera ainsi à mieux comprendre la fonction du sommeil et ses mécanismes.

Le cortex est la partie la plus ex-terne du cerveau reconnaissable à

ses replis. Il mesure entre 1 et 4,5 mm

d’épaisseur et 2000 cm² de surface.

Valérie Perreault

Chapitre 6Le pot aux roses- Hanvilleu, fait Doudelais, il est temps de vider ton sac.- Il y a quelques années, débute-t-il, j’ai semé des haricots magiques. En une nuit, ils ont poussé en une tige qui menait à la maison de Cijamet, la femme de l’ogre qui, jadis, a voulu me dévorer. - Oh! souffle le quatuor.- Un jour qu’il proférait ses menaces habituelles en se laissant descendre le long de la vigne, je l’ai coupée. L’ogre s’est écrasé au sol et a traouvé la mort.- Désolée, j’ai vite semé d’autres haricots magiques dans l’espoir de revoir la dame qui m’avait protégé.- Et? dit Sahlen.- Nous sommes devenus les meilleurs amis du monde.- Mais… poursuit Doudelais.- Le jour où Sahlen et Grelet ont escaladé la vigne et découvert son jardin rempli d’ingrédients magiques, elle n’a eu d’yeux que pour eux.- Alors…- Alors, je lui ai envoyé une lettre affirmant qu’elle était diabétique et ne pouvait plus manger de bonbons. - Je ne suis donc pas diabétique! s’écrie Cijamet en sortant de la cachette où elle s’était glissée.- C’est merveilleux! s’esclaffe-t-elle en serrant Hanvilleu dans ses bras.Confus, il dit :- Tu ne m’en veux pas?- Au contraire, je suis maintenant en pleine forme, j’ai retrouvé la silhouette de ma jeunesse et il ne reste qu’à me débarrasser de ce poireau que j’ai sur le bout du nez.

Le pot aux roses

Jeunesse14. Le Chinook 15 mai 2011

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Quefaireenmai-juin?

20h30 La Parlotte (Original Joe Kens-ington)

9h30 Café-croissant(Alliance Française)

20h30 La ParlotteOriginal Joe Ken-sington

20h Club de l’amitiéÉglise Ste-famille

18h French transe on danse (CJSW 90.9 FM)

18h French transe on danse (CJSW 90.9 FM)

18h French transe on danse (CJSW 90.9 FM)

18h French transe on danse (CJSW 90.9 FM)

20h Club de l’amitiéÉglise Ste-Famille

20h Club de l’amitié(ÉSF)

20h Club de l’amitié(ÉSF)

7h30 Club des petits déjeuners Sunterra Market centre-ville21h Improvisation (Cafe Koi)

7h30 Club des petits déjeuners Sunterra Market centre-ville

7h30 Club des petits déjeuners Sunterra Market centre-ville

7h30 Club des petits déjeuners Sunterra Market centre-ville

20h30 La ParlotteOriginal Joe Ken-sington

20h30 La ParlotteOriginal Joe Ken-sington

Cartes d’affaires15 mai 2011 Le Chinook . 15

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