Le cahier annuel - Vers une amélioration de la conjoncture ... · Le premier semestre 2010 montre...

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Observatoire emploi, insertion, cohésion sociale - 2010 I 1 de « personnes en demande ou en cours d’insertion professionnelle » dans le Grand Lyon a permis d’estimer leur nombre à près de 93 000 fin 2009 (soit une hausse de 20 % environ par rapport à fin 2008). En 2010, l’amélioration économique, confirmée par plusieurs indicateurs, reste fragile et la situation de l’emploi préoc- cupante puisque les demandes d’emploi continuent de croître (à un rythme plus lent certes). Après les jeunes, premiers touchés par la crise, la situation se dé- grade désormais davantage pour les se- niors et les chômeurs de longue durée. A partir du deuxième trimestre, l’emploi salarié privé progresse enfin de nouveau grâce au secteur tertiaire essentiellement. Le cahier annuel - novembre 2010 Observatoire Emploi, insertion, cohésion sociale Agence d’urbanisme pour le développement de l’agglomération lyonnaise Opale Vers une amélioration de la conjoncture économique en 2010, Le marché de l’emploi reste fragile après une année 2009 particulièrement difficile 100 Juillet 2003 Juillet 2004 Juillet 2005 Juillet 2006 Juillet 2007 Juillet 2008 Juillet 2009 Ensemble des demandeurs d’emploi Longue durée Jeunes Seniors Femmes L’observatoire copiloté par l’Etat et le Grand Lyon poursuit sa mission d’ob- servation et d’analyse du marché de l’emploi et des dispositifs d’insertion à l’échelle de l’agglomération lyonnaise qui lui a été confiée il y a près de dix ans. Dans ce huitième cahier annuel et compte-tenu du contexte économique actuel, nous nous attachons davantage encore à communiquer les statistiques les plus récentes avec la collaboration des acteurs de l’emploi et de l’insertion. La situation s’est dégradée fortement en 2009 avec un bond de 20% des de- mandes d’emploi, un recul des offres et du nombre d’emplois. L’élaboration parte- nariale d’un baromètre global du nombre Juillet 2010 Les emplois existants 2 Les offres d’emploi 3 La demande d’emploi 4 Les travailleurs pauvres dans le Rhône 6 Les résultats produits par la clause d’insertion dans les marchés publics 7 Vers un baromètre global 8 Les personnes accompagnées vers l’emploi 10

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Observatoire emploi, insertion, cohésion sociale - 2010 I 1

de « personnes en demande ou en cours d’insertion professionnelle » dans le Grand Lyon a permis d’estimer leur nombre à près de 93 000 fi n 2009 (soit une hausse de 20 % environ par rapport à fi n 2008).

En 2010, l’amélioration économique, confi rmée par plusieurs indicateurs, reste fragile et la situation de l’emploi préoc-cupante puisque les demandes d’emploi continuent de croître (à un rythme plus lent certes). Après les jeunes, premiers touchés par la crise, la situation se dé-grade désormais davantage pour les se-niors et les chômeurs de longue durée. A partir du deuxième trimestre, l’emploi salarié privé progresse enfi n de nouveau grâce au secteur tertiaire essentiellement.

Le cahier annuel - novembre 2010

Observatoire Emploi, insertion, cohésion sociale

Agence d’urbanismepour le développement

de l’agglomération lyonnaise

Opale

Vers une amélioration de la conjoncture économique en 2010,

Le marché de l’emploi reste fragile après une année 2009 particulièrement difficile

100

Juillet 2003 Juillet 2004 Juillet 2005 Juillet 2006 Juillet 2007 Juillet 2008 Juillet 2009

Ensemble des demandeurs d’emploi

Longue durée

Jeunes

Seniors

Femmes

L’observatoire copiloté par l’Etat et le Grand Lyon poursuit sa mission d’ob-servation et d’analyse du marché de l’emploi et des dispositifs d’insertion à l’échelle de l’agglomération lyonnaise qui lui a été confi ée il y a près de dix ans. Dans ce huitième cahier annuel et compte-tenu du contexte économique actuel, nous nous attachons davantage encore à communiquer les statistiques les plus récentes avec la collaboration des acteurs de l’emploi et de l’insertion.

La situation s’est dégradée fortement en 2009 avec un bond de 20% des de-mandes d’emploi, un recul des offres et du nombre d’emplois. L’élaboration parte-nariale d’un baromètre global du nombre

Juillet 2010

100

Ensemble des demandeurs d’emploi

Longue durée

Jeunes

Seniors

Femmes

Les emplois existants 2 Les offres d’emploi 3 La demande d’emploi 4 Les travailleurs pauvres dans le Rhône 6 Les résultats produits par la clause d’insertion dans les marchés publics 7 Vers un baromètre global 8 Les personnes accompagnées vers l’emploi 10

2 I Observatoire emploi, insertion, cohésion sociale - 2010

Evolution du nombre d’emplois salariés privés par conférence des maires entre 2008 et 2009

Plateau Nord- 3,6 %

(-670 emplois)

Centre+ 0,9 %

(+ 2 100 emplois)

Rhône Amont- 2,4 %

(- 830 emplois)

Porte des Alpes

-2,5 % (-1 400 emplois)Portes

du Sud- 4,5 %

(- 2 000 emplois)

Lônes et coteaux

du Rhône+ 1 %

(+330 emplois)

Val d’Yzeron+ 1,2 %

(+ 200 emplois)

Ouest Nord-0,8 %

(-250 emplois)

Val de Saône- 0,3 %

(-30 emplois)

Hausse supérieure à 2 %Hausse de 1 à 2 %Hausse de 0 à 1 %Baisse entre 0 et 1,5 %Baisse supérieure à 1,5 %

Les emplois existantsSource : Pôle Emploi

Après une année 2009 marquée par de fortes baisses dans l’industrie et la construction qui ont conduit à un recul global de l’emploi, l’agglomération gagne de nouveau des emplois grâce au secteur tertiaire essentiellement.

En 2009, les pertes d’emplois salariés privés se poursuivent dans l’industrie et la construction.

La construction, relativement épargnée par la crise jusqu’au deuxième trimestre 2009, voit reculer rapidement le nombre de ses emplois sur la deuxième partie de 2009. L’industrie continue à connaître des réductions d’emplois importantes dans la continuité de la tendance ob-servée dès la fin de 2008. Le secteur a perdu 10 000 emplois en deux ans à l’échelle du Rhône.

Le premier semestre 2010 montre une légère embellie de la situation économique.

Le Rhône compte 6 500 emplois salariés supplémentaires sur le deuxième tri-mestre 2010 (+1,1 %).

Les créations d’emploi proviennent du secteur tertiaire pendant que l’industrie continue à perdre des emplois et que ceux du bâtiment se stabilisent.

Les territoires de l’Est de l’agglomération perdent beaucoup d’emplois en 2009

Contrairement à la tendance observée en 2008, la majorité des territoires de l’agglomération perd des emplois en 2009. Les quatre territoires conférences des maires de l’Est et du Sud-Est lyon-nais enregistrent en moyenne des pertes d’emplois de - 2,4 % à - 4,5 % sur l’année 2009 (soit une baisse équivalente à près de 5 000 emplois).

En revanche, le nombre d’emplois a pro-gressé dans le Centre, le Val d’Yzeron et Lônes et coteaux du Rhône.

Ces évolutions sont à rapprocher de la na-ture du tissu économique des territoires.

• 485 740 emplois salariés privés fin 2009

• Baisse de -0,5% par rapport à fin 2008

• Une perte de 2 500 emplois au cours de l’année 2009

• Mais une hausse de 6 500 emplois (+1,1 %) au deuxième trimestre 2010

Evolution trimestrielle des emplois salariés privés dans le Rhône (base 100 en 2004)

Industrie

Construction

130

120

110

100

90

2004T1 T3 T4T2 T1 T3 T4T2 T1 T3 T4T2 T1 T3 T4T2 T1 T3 T4T2 T1 T2

2005 2006 2007 2008 2009

Industrie

Construction120

110

100

90

80T3 T4 T1 T2

2010

Total emplois

Tertiaire

Grand Lyon : -0,5 % (-2 500 emplois)

Rappel : évolution entre 2007 et 2008

Observatoire emploi, insertion, cohésion sociale - 2010 I 3

Une hausse des offres de 17% dans le Rhône

Après une année 2009 marquée par une baisse sensible des offres d’emploi col-lectées par Pôle Emploi (-19 % sur 2009 par rapport à 2008), les offres d’emploi augmentent à nouveau. Sur les sept pre-miers mois de l’année, la hausse atteint 17 % par rapport aux sept premiers mois de 2009.

Tous les types d’offres sont concernés par cette hausse :

- Les offres d’emploi durable* représen-tent 54 % du total des offres (+ 16 % par rapport à 2009). Il convient de nuancer cette observation par le poids non négligeable des contrats aidés dans les offres d’emploi durable. En effet, le plan de relance gouvernemen-tal a injecté des volumes de contrats aidés supplémentaires pour permettre aux entreprises des secteurs marchand et non marchand d’embaucher ou de continuer à embaucher sous certaines conditions.

- Les offres d’emploi temporaire* repré-sentent 36 % du total des offres. Elles se sont accrues de 19 % entre 2009 et 2010.

Dans le Rhône, le nombre d’offres d’emploi collectées par Pôle emploi au cours des sept premiers mois de 2010 a augmenté de 17 % par rapport aux sept premiers mois de 2009 (principalement dans le commerce, la vente, la grande distribution, l’industrie ou encore le transport et la logistique). Les offres durables restent majoritaires et représentent 54 % du total des offres.

Les offres d’emploiSource : Pôle Emploi

- Enfin, les offres d’emploi occasionnel* concernent une offre sur dix et ont augmenté de 15 % par rapport à 2009. Les contrats intérimaires constituent la quasi-totalité de ces offres. La ten-dance observée illustre la reprise de ce secteur qui embauche de nouveau mais beaucoup sur des missions très courtes (inférieures à un mois).

Offres et demandes d’emploi : les évolutions par domaines professionnels

62 % des offres d’emploi collectées par Pôle emploi au cours du premier se-mestre dans le Rhône se concentrent sur une quinzaine de domaines profession-nels. 60 % des demandes d’emploi en-registrées sur cette période concernent ces mêmes domaines professionnels.

Les trois domaines les plus pourvoyeurs d’offres d’emploi (un quart des offres) sont les forces de vente, le secrétariat et assistance, l’aide à la vie quotidienne.

Le nombre d’offres d’emploi collectées progresse quasiment dans tous les prin-cipaux domaines professionnels excepté dans le secrétariat et assistance et le net-toyage et la propreté industriels.

Evolution des offres collectées dans le Rhône de janvier à juillet (2008-2009-2010) par type*

Les demandes d’emploi enregistrées sont restées plutôt stables sauf pour cinq domaines professionnels.

Le ratio offres/demandes est très hétéro-gène et déséquilibré selon les domaines professionnels :

- Le secrétariat et assistance, l’aide à la vie quotidienne, le commerce non alimentaire, le nettoyage et propreté industriels, le personnel de conduite du transport routier, le second œuvre, le magasinage et la manutention des charges présentent plutôt un excès de demandeurs d’emploi par rapport aux offres enregistrées.

- A l’inverse, la force de vente, la sécurité privée, la formation initiale et continue, les équipements de production et les équipements collectifs se caractérisent par un nombre d’offres d’emploi su-périeur aux volumes de demandeurs d’emploi qui se positionnent sur ces domaines professionnels.

Les offres et demandes d’emploi enregistrées au cours du premier semestre 2010 (comparées au premier semestre 2009) par domaine professionnel

Demandes d’emploi enregistrées au cours du 1er semestre 2009Demandes d’emploi enregistrées au cours du 1er semestre 2010Offres d’emploi enregistrées au cours du 1er semestre 2009Offres d’emploi enregistrées au cours du 1er semestre 2010

6000 5000 4000 3000 2000 1000 0 1000 2000 3000 4000 5000 6000

Secrétariat et assitance

ServiceEquipements de production, équipements collectifs

Comptabilité et gestion

Personnel de conduite du transport routierMagasinage, manutention des charges et déménagement

Formation initiale et continueNettoyage et propreté industriels

Sécurité privéeSecond œuvre

Grande distributionCommerce non alimentaire et prestations de confort

Production culinaireAide à la vie quotidienne

Force de vente6000 5000 4000 3000 2000 1000 0 1000 2000 3000 4000 5000

Secrétariat et assitanceSecrétariat et assitanceSecrétariat et assitanceSecrétariat et assitanceSecrétariat et assitance

ServiceServiceServiceServiceServiceEquipements de production, équipements collectifsEquipements de production, équipements collectifsEquipements de production, équipements collectifsEquipements de production, équipements collectifsEquipements de production, équipements collectifsEquipements de production, équipements collectifsEquipements de production, équipements collectifsEquipements de production, équipements collectifsEquipements de production, équipements collectifsEquipements de production, équipements collectifsEquipements de production, équipements collectifs

Comptabilité et gestionComptabilité et gestionComptabilité et gestionComptabilité et gestionComptabilité et gestionComptabilité et gestionComptabilité et gestionComptabilité et gestionComptabilité et gestionComptabilité et gestionComptabilité et gestion

Personnel de conduite du transport routierPersonnel de conduite du transport routierPersonnel de conduite du transport routierPersonnel de conduite du transport routierPersonnel de conduite du transport routierMagasinage, manutention des charges et déménagementMagasinage, manutention des charges et déménagementMagasinage, manutention des charges et déménagementMagasinage, manutention des charges et déménagementMagasinage, manutention des charges et déménagement

Formation initiale et continueFormation initiale et continueFormation initiale et continueFormation initiale et continueFormation initiale et continueFormation initiale et continueFormation initiale et continueFormation initiale et continueFormation initiale et continueNettoyage et propreté industrielsNettoyage et propreté industrielsNettoyage et propreté industrielsNettoyage et propreté industrielsNettoyage et propreté industrielsNettoyage et propreté industrielsNettoyage et propreté industrielsNettoyage et propreté industrielsNettoyage et propreté industriels

Sécurité privéeSécurité privéeSécurité privéeSécurité privéeSécurité privéeSécurité privéeSécurité privéeSecond œuvreSecond œuvreSecond œuvreSecond œuvreSecond œuvreSecond œuvreSecond œuvre

Grande distributionGrande distributionGrande distributionGrande distributionGrande distributionGrande distributionGrande distributionGrande distributionGrande distributionCommerce non alimentaire et prestations de confortCommerce non alimentaire et prestations de confortCommerce non alimentaire et prestations de confortCommerce non alimentaire et prestations de confort

Production culinaireProduction culinaireProduction culinaireProduction culinaireProduction culinaireProduction culinaireProduction culinaireAide à la vie quotidienneAide à la vie quotidienneAide à la vie quotidienneAide à la vie quotidienneAide à la vie quotidienne

* Les types d’offres (catégories utilisées par Pôle emploi) Emplois durables : CDI + CCD de plus de 6 moisEmplois temporaires : contrats de 1 à 6 moisEmplois occasionnels : contrats < 1 mois

Evolution 2008/2009 Evolution 2009/2010

Total des offres

emplois durables

emplois temporaires

emplois occasionnels

-28 % -28 % -29 % -27 %

17 % 16 % 19 %15 %

7 %7 %

5 %

4 %6 %

6 %3 %

6 %3 %

2 %

2 %5 %

2 %

2 %1 %

7 %7 %

10 %

4 %4 %

4 %4 %

3 %3 %

3 %

3 %3 %

2 %

2 %2 %

4 I Observatoire emploi, insertion, cohésion sociale - 2010

Le chômage ralentit sa croissance depuis quelques moisOn observe ce ralentissement, voire ce fléchissement, surtout pour les de-mandeurs d’emploi de catégorie A. Le nombre de demandeurs d’emploi en activité réduite (catégories B et C) conti-nue de progresser à un rythme soutenu (+ 17 % entre juillet 2009 et juillet 2010 contre + 6,1 % pour les catégories A).

Ces observations viennent confirmer la multiplication des situations de précarité au travail (emplois à temps partiel et/ou de courte durée). Des demandeurs d’emploi de catégorie A passent ainsi en catégorie B ou C.

Le taux de chômage au sens du BIT diminue à nouveauAu deuxième trimestre 2010, il atteint 8,5 % de la population active de la zone d’emploi de Lyon. Il est en légère baisse sur les trois derniers trimestres après un an et demi de hausse ininterrompue.

Difficultés sur le marché de l’emploi : les seniors succèdent aux jeunesLes jeunes avaient été les premières victimes de la crise dès fin 2008. Sur la période récente, le nombre de jeunes de-mandeurs d’emploi (cat. A, B, C) se stabi-lise voire diminue. Il convient néanmoins d’être prudent dans l’analyse de ces évo-lutions qui peuvent refléter des reprises d’emploi mais également un décourage-ment face à la recherche d’emploi ou le choix de s’adresser par exemple unique-ment à une mission locale.

Les seniors sont désormais fortement touchés par la crise., puisque leur de-mandes d’emploi ont augmenté de 15 % entre septembre 2009 et septembre 2010. Les femmes ont été aussi affectées que les hommes.

Le chômage de longue durée (un an ou plus) a fait également un bond de 31 % sur la période. Ces demandeurs d’em-ploi représentent désormais un tiers des demandeurs d’emploi (27 % un an auparavant). Un grand nombre des pre-mières victimes de la crise est donc tou-jours en recherche d’emploi aujourd’hui.

La demande d’emploiSource : Pôle Emploi

• 84 300 demandeurs d’emploi (cat. A, B, C) dans le Grand Lyon fin juin 2010

• + 6 600 demandeurs d’emploi (cat. A, B, C) en un an (+8,5 %)

Cat. ABC au 31 juillet 2010

Evolution annuelle cat. ABC

Cat. A au 31 juillet 2010

Evolution annuelle

cat. A

Grand Lyon 84 265 8,5 % 59 767 6,1 %

Rhône-Alpes 363 377 7,2 % 247 375 3,3 %

France 3 963 800 8,1 % 2 676 600 5,4 %

Depuis février 2009, les statistiques sur les demandeurs d’emploi sont présentées selon cinq regroupe-ments : la catégorie A correspond aux demandeurs sans emploi te-nus de faire des actes positifs de recherche d’emploi ; les catégo-ries B et C correspondent aux de-mandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi en activité réduite courte de moins de 78h (cat. B) ou longue de plus de 78h (cat. C).

Le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) est la proportion du nombre de chômeurs au sens du BIT (per-sonnes de 15 ans ou plus, sans emploi, étant disponibles pour prendre un emploi dans les 15 jours, en recherche active d’emploi ou en passe de commencer un emploi dans les trois mois) dans la population active au sens du BIT.

Une zone d’emploi est un espace géographique à l’intérieur duquel la plupart des actifs résident et tra-vaillent. Il constitue une partition du territoire adaptée aux études locales sur l’emploi et son envi-ronnement. Les déplacements domicile-travail constituent la va-riable de base pour la détermina-tion de ce zonage par l’Insee. La ZE de Lyon regroupe 267 communes du Rhône, de l’Ain et de l’Isère.

Evolution annuelle du nombre de demandeurs d’emploi (cat. A, B, C) par population dans le Rhôneentre septembre 2009 et septembre 2010

Longue durée

50 ans et plusMoins de 25 ans

Femmes 50 ans et plusFemmes moins de 25 ans

Femmes

Hommes 50 ans et plusHommes moins de 25 ans

Hommes

Ensemble des demandeurs d’emploi cat A, B, C

Longue durée

50 ans et plusMoins de 25 ans

Femmes 50 ans et plusFemmes moins de 25 ans

Femmes

Hommes 50 ans et plusHommes moins de 25 ans

Hommes

Ensemble des demandeurs d’emploi cat A, B, C

La demande d’emploi continue à croître, jusqu’au premier trimestre 2010. C’est principalement le chômage de longue durée qui progresse fortement sur la période récente.

Evolutions trimestrielles des demandes d’emploi dans le Rhône en indice (base 100 au 1er trimestre 2004)

T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

100

105

110

85

90

95

70

75

80

100

105

85

90

95

75

80

T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 2008 2009 2010

trimestre 2004)

Evolution comparée des demandes d’emploi et des emplois sur la période récente en indice (base 100 au 1er trimestre 2008)

31 %

15 %0 %

15 %4 %

9 %

16 %-4 %

6 %

8 %

Demandeurs d’emploi en fi n de mois

Observatoire emploi, insertion, cohésion sociale - 2010 I 5

Des situations territoriales contrastées au sein de l’agglomération

Entre juillet 2008 et juillet 2009, les territoires conférences des maires à l’exception du Centre avaient enregis-tré des hausses rapides du nombre de demandeurs d’emploi (cat. A, B, C), supérieures à 20 %.

Entre juillet 2009 et juillet 2010, le ralentissement de la croissance du nombre de demandeurs d’emploi concerne surtout le Centre, l’Est et le Sud-Est de l’agglomération.

Val d’Yzeron, Plateau Nord et Val de Saône enregistrent des hausses signi-ficativement supérieures à la moyenne observée sur le Grand Lyon (respecti-vement + 20 %, + 11,5 % et + 11,3 % contre + 8,5 % pour le Grand Lyon).

L’observation des situations communales vient confirmer des hausses plus fortes dans des petites communes jusqu’alors plutôt peu concernées par le chômage et situées au Nord et à l’Ouest de l’ag-glomération.

Les demandeurs d’emploi (cat. A, B, C) fin juillet 2010 et évolution 2009-2010 par territoire conférence des maires

Rappel des évolutions entre juillet 2008 et juillet 2009

Evolution du nombre de demandeurs d’emploi cat A, B, C entre le 31 juillet 2009 et le 31 juillet 2010

Grand Lyon + 8,5 %

Evolution du nombre de demandeurs d’emploi en effectifs

1 000 DE supplémentaires

500 DE supplémentaires

100 DE supplémentaires100 DE de moins

Evolution annuelle en %

Hausse de 30 % et +Hausse de 20 à 30 %Hausse de 10 à 20 %Hausse de 0 à 10 %Baisse

Evolution annuelle en %

Hausse de 20 à 30 %

Hausse de 10 à 20 %

Hausse de 0 à 10 %

Grand Lyon + 8,5 %

Grand Lyon + 22 %

Plateau Nord4 700 DE soit 6 %

Centre 44 400 DEsoit 53 %

Rhône Amont7 800 DEsoit 9 %

Porte des Alpes6 300 DEsoit 8 %

Portes du Sud

7 900 DEsoit 9 %

Lônes et coteaux

du Rhône 7 200 DE soit 9 %

Val d’Yzeron2 200 DEsoit 3 %

Ouest Nord1 800 DEsoit 2 %

Val de Saône 2 000 DE soit 2 %

6 I Observatoire emploi, insertion, cohésion sociale - 2010

dont3 500 allocataires CAF

travailleurs très pauvres

dont84 000 allocataires CAF

à bas revenus

dont25 000 allocataires CAF

travailleurs pauvres 325 000 allocataires CAF

hausse sensible+2 %

Les travailleurs pauvres dans le Rhône en 2008

Résultats 2008 de l’étude régionale sur les travailleurs pauvres menée par le pôle d’expertise régional des Cafs de Rhône-Alpes, la MRIE et la contribution des Cafs de Lyon et de Villefranche-sur-Saône (données à fi n décembre 2008).

Fin 2008, plus de 25 000 allocataires* sont en situa-tion de pauvreté au travail dans le Rhône soit 7,8 % de l’ensemble des allocataires. Leur nombre a légèrement progressé par rapport à 2007 (+ 2 %). Ces allocataires recouvrent plus de 70 000 personnes.

3 500 allocataires sont qualifi és de travailleurs très pauvres et disposent de revenus inférieurs à 450 euros par mois et par unité de consommation. Leur nombre a fortement progressé par rapport à 2007 sans qu’il soit pos-sible de savoir si ces évolutions sensibles sont liées à des modifi cations de calculs ou à des évolutions structurelles.

Parmi les 25 000 allocataires « travailleurs pauvres » du Rhône,

• 72 % sont salariés ou travailleurs indépendants toute l’année.

• 28 % sont des personnes isolées et 34 % sont des fa-milles monoparentales.

• 47 % sont des femmes seules avec ou sans enfant, 15 % sont des hommes seuls avec ou sans enfant.

• Pour un quart d’entre eux, les prestations sociales re-présentent la moitié ou plus des revenus.

En outre, l’étude estime à 17 600 le nombre d’alloca-taires « travailleurs fragiles ». En l’absence des pres-tations sociales versées par la CAF, ce nombre viendrait donc s’ajouter aux 25 000 allocataires « travailleurs pauvres » identifi és par l’étude pour atteindre 42 600 al-locataires concernés par la pauvreté au travail (soit 13 % des allocataires de la CAF).

*un allocataire ou foyer allocataire peut contenir un célibataire (avec ou sans enfant) travailleur ou non ou un couple comprenant un travail-leur (allocataire ou conjoint), mais aussi deux travailleurs (allocataire et conjoint dans le cadre d’un couple bi actif).

A noter aussi que cette étude sous estime le nombre de personnes en situation de pauvreté malgré des périodes d’activité professionnelle ceci du fait du champ même d’observation des Cafs (qui ne couvre pas le régime agri-cole notamment) et de changements pouvant intervenir en cours d’année (changement de départements d’habi-tation au cours de l’année par exemple).

Le seuil des bas revenus au 31-12-2008 est de 903 euros par mois par unité de consommation (prestations sociales incluses).

Les travailleurs pauvres sont des personnes actives (ayant un emploi ou au chômage), six mois ou plus dans l’année, ayant travaillé au moins un mois dans l’année et dont les revenus sont inférieurs au seuil de bas revenu défi ni par les Cafs (qui s’élève à 60% du revenu médian par unité de consommation calculé par l’INSEE d’après l’Enquête Revenus Fiscaux, source de ré-férence au niveau nationale). Le revenu médian partage la population en deux, les 50% des personnes les plus modestes ayant un niveau de vie inférieur à ce revenu médian. Les travailleurs très pauvres ont des revenus mensuels disponibles avant impôts inférieurs à 450 euros par mois et par unité de consommation.

Le nombre d’unités de consommation est calculé par application des coeffi cients de pondération suivants :• 1 pour le premier adulte• + 0.5 par adulte ou enfant de 14 ans ou plus• + 0.3 par enfant de moins de 14 ans• + 0.2 pour une famille monoparentale

Les allocataires travailleurs fragiles sont des ménages qui, à l’aide des prestations sociales servies par les Cafs, évitent une situation de pauvreté monétaire. En l’absence de prestations sociales, le revenu de ces personnes pas-serait en dessous du seuil de bas revenu et le nombre de travailleurs pauvres serait nettement plus élevé.

Activité des travailleurs pauvres, allocataires de la Caf dans le département du Rhône en 2008

Salariés ou indépendants toute l’année

Dominante emploi + chômage

Dominante chômage +

emploi

Avec périodes d’inactivité

72 %

7 % 7 %14 %

Salariés ou Dominante Dominante Avec périodes

7% 7%14%

Evolution 2007-2008

Observatoire emploi, insertion, cohésion sociale - 2010 I 7

La clause d’insertion dans les marchés publics : après cinq ans et demi de mise en œuvre, le million d’heures travaillées est dépassé.

Exploitation du tableau de bord recensant la mise en œuvre des clauses d’insertion (art. 14) sur l’agglomération au 30 septembre 2010

Depuis 2005, Sud Ouest Emploi porte l’observatoire d’ag-glomération concernant la mise en œuvre des clauses d’insertion. En septembre 2010, le million d’heures d’in-sertion travaillées par les publics ciblés est atteint, ce qui montre le dynamisme des initiatives sur le Grand Lyon.

2 196 contrats temporaires de travail ont été mobilisés (dont 460 nouveaux contrats pour l’année 2010). A titre comparatif, fi n 2008, seuls 970 contrats avaient été mobilisés et 507 000 heures de travail effectuées, ce qui illustre la montée en charge du dispositif.

Parmi les personnes qui ont bénéfi cié d’un contrat de travail depuis 2005 :- 30 % n’avaient aucun diplôme,- 49 % avaient un niveau BEP / CAP,- 47 % provenaient d’un quartier politique de la ville.

A l’issue de la période de travail, - 31 % des personnes ont accédé directement à l’emploi,- 5 % à une formation qualifi ante,- les 64 % restants ont poursuivi un parcours d’insertion

ou sont sortis du dispositif (par abandon du salarié ou rupture de l’employeur).

Opérations signifi catives réalisées depuis 2005 :- Ligne LEA/T3 (Sytral)- Aménagement des berges du Rhône (Grand Lyon)- Construction de la maison d’arrêt de Corbas (Ministère

de la Justice)- Ligne T4 (Sytral)

Principaux marchés de travaux en cours en sept. 2010 : - Opérations d’aménagement liées au GPV de la Duchère- Aménagement de la zone «Lyon Confl uence» (Grand

Lyon - SEM Lyon Confl uence)- Construction du siège de la Région à Confl uence (Région) - Aménagement du périmètre «Carré de Soie» (Grand Lyon)- Extension de la ligne de métro B (Sytral)- Aménagement du tunnel de la Croix-Rousse (Grand Lyon)

Principaux marchés de service en cours en sept. 2010 :- Collecte des déchets ménagers (Grand Lyon) - Nettoiement des Berges du Rhône (Grand Lyon)

Les travaux réalisés dans le cadre ANRU (Agence natio-nale pour la rénovation urbaine) ont représenté plus de la moitié des heures d’insertion en marchés de tra-vaux publics entre 2005 et 2010 sur l’agglomération.

L’ANRU s’est dotée d’une charte insertion* et exige qu’au moins 5 % des heures travaillées soient effectuées par des habitants ZUS en diffi culté d’insertion professionnelle. Cette exigence coïncide avec la pratique d’inscription de clauses d’insertion dans les marchés publics de l’agglo-mération lyonnaise et est donc respectée sur le territoire.

Les résultats au 30 juin 2010 montrent :- sur la période, 569 348 heures d’insertion effectuées

(qui ont concerné 1 300 bénéfi ciaires) sur les marchés ANRU : démolition, construction de logements, réhabi-litation, amélioration de la qualité de services, aména-gements, équipements.

- 45 % de ces heures d’insertion ont profi té à 625 per-sonnes habitant en ZUS.

* Pour aller plus loin : www.anru.fr

Répartition des heures d’insertion réalisées pour le compte des donneurs d’ordre depuis 2005

* Les bailleurs sont Adoma, Alliade, Grand Lyon Habitat, ICF Méditerranée, OPAC de l’Ain, Villeurbanne Est Habitat, OPAC du Rhône, Porte des Alpes Habitat

En 2011, l’action de la Maison de l’Emploi Rhône Sud sera struc-turée autour de quatre axes :

● Elaborer un diagnostic territorial sur la base d’une analyse du marché du travail et les potentialités du territoire en matière d’offres et de demandes d’emploi.

● Participer au développement de l’anticipation des mutations économiques

● Contribuer au développement local.

● Réduire les freins culturels ou sociaux à l’accès à l’emploi.

La Maison de l’Emploi Rhône Sud prépare une programmation opérationnelle qui reprendra les actions ayant déjà fait leurs preuves (développement de l’alternance, action en direction des seniors, Service Amorçage de Projets, clauses d’insertion etc…) et de nouvelles actions comme la gestion territoriale des emplois et des compétences (GTEC).

Grand Lyon 25 %

Bailleurs sociaux* 24 %Sytral

22 %

Villes10 %

Autres donneurs d’ordre

8 %

Région4 %

Etat4 %

SEM Lyon Confl uence

3 % Grand Lyon25 %

Bailleurs sociaux*Sytral22 %

Villes10 %

Région

Etat4 %

Confl uence3 %

Depuis 2008, la Maison de l’Emploi et de la Formation de Lyon (dix membres permanents) est une porte d’entrée commune de proximité pour les demandeurs d’emploi, les salariés ou les chefs d’entreprises.

Elle répond de manière globale à leurs préoccupations d’emploi et de formation avec l’appui de 90 structures partenaires. Elle est un espace inter-institutionnel de collaboration, de construction et de pilotage d’actions partagées, dans un souci de territorialisation des politiques publiques.

En 2009 (la liste n’est pas exhautive) :- 15 000 personnes accueillies dans les 4 pôles de services lyonnais

(Part-Dieu, Duchère, Gerland, Mermoz),- 3 dating emploi et 120 « événements emplois » organisés,- 1 500 personnes formées par les 4 cyber bases emploi,- 364 porteurs de projets accompagnés…

Pour aller plus loin : www.mdef-lyon.fr (rubrique rapports et études).

8 I Observatoire emploi, insertion, cohésion sociale - 2010

Le baromètre des personnes en demande ou en cours d’insertion professionnelle

Ce baromètre, défi ni de manière partenariale, vise à mesurer globalement l’évolution de la demande et de l’offre d’insertion quel que soit le dispositif support.

La démarche

En 2008 a été amorcé, avec les partenaires de l’observatoire, un travail visant à estimer le nombre de personnes en demande ou en cours d’insertion professionnelle dans l’agglomération lyonnaise et établir un baromètre global. Plusieurs séances collec-tives de travail ont permis de stabiliser la méthodologie et les indicateurs retenus qui devront s’adapter à l’évolution des disposi-tifs existants et nouveaux. Cette réflexion a rassemblé la DIRECCTE (unité territoriale du Rhône), le Pôle emploi, le Grand Lyon, la Caf de Lyon, le Département du Rhône, un représentant des PLIE et des missions locales, la MRIE et le Conseil régional.

L’objectif de ce travail est de rendre plus lisible les « résultats » de l’insertion qui regroupe des dispositifs nombreux et morcelés.

Les éléments présentés ici sont des esti-mations produites à l’échelle du Grand Lyon. La diffi culté majeure de l’exercice a été la compilation de sources de données multiples et l’emboitement des dispositifs qui fait que des personnes éloignées de l’emploi peuvent bénéfi cier dans le même temps de plusieurs dispositifs. L’enjeu a donc été de supprimer le plus possible les doubles comptes avec l’aide des acteurs et partenaires détenteurs des données.

L’objectif fi nal

Il est de pouvoir estimer, à terme, sur l’ensemble des personnes du baromètre combien retrouvent un contrat de travail classique.

La population active* totale dont les personnes en demande d’insertion

* La population active du Grand Lyon en 2008 et 2009 a été estimée à partir des projections de population active OMPHALE réalisées par l’Insee et des résultats 2007 du recensement de la population.

La population active au sens du recensement de la population comprend les personnes qui déclarent :- exercer une profession (salariée ou non) même à temps partiel,

- aider un membre de la famille dans son travail (même sans rémunération),

- être apprenti, stagiaire rémunéré,- être chômeur à la recherche d’un emploi,- être étudiant ou retraité mais occupant un emploi ,- être militaire du contingent (tant que cette situation existait).

Les résultats 2008

595 000

481 000 à 487 000

40 000 à 43 000

72 000 à 75 000

Les résultats 2009

594 000

actifs de 15 à 64 ans résidents du Grand Lyon

451 000 à 453 000personnes en emploi ou

demandeurs d’emploi de catégorie D ou E

(non tenus de faire des actes de recherche d’emploi) et non comptabilisées dans le baromètre

soit 75 à 76 % de la population active

50 000 à 52 000 demandeurs d’emploi

«connectés» au marché de l’emploi Inscrits à Pôle emploi en cat. A, B, C

(tenus de faire des actes de recherche d’emploi) mais non intégrés dans le baromètresoit 8 à 9 % de la population active

Baromètre89 000 à 93 000

(+ 19 à 24 % par rapport à 2008)personnes en demande / en cours d’insertion

soit 15 à 16 % de la population active

Le baromètre regroupe des situa-tions individuelles très hétérogènes : certaines personnes sont très éloi-gnées de l’emploi et ont besoin d’accompagnements multiples avant d’envisager un retour à l’emploi. D’autres au contraire occupent un emploi précaire voire très précaire.

Il comprend :- Les demandeurs d’emploi de longue

durée inscrits en catégorie A, B ou C,- les adultes couverts par le RSA

socle (hors régime agricole),- les allocataires de l’AAH (allocation

adulte handicapé),- les jeunes en demande d’insertion

suivis par les missions locales,- et les personnes en contrat aidé.

Nous avons soustrait à ce total les personnes rattachées simultanément à plusieurs « dispositifs ».

Par déduction, les « personnes connectées au marché de l’emploi » sont des demandeurs d’emploi inscrits depuis moins d’un an (non bénéfi ciaires du RSA, non suivis par ailleurs par les missions locales et autres situations prises en compte dans le baromètre).

Pour plus de détails concernant la constitution du baromètre,

contacter l’Agence d’urbanisme

Observatoire emploi, insertion, cohésion sociale - 2010 I 9

89 000 à 93 000 personnes (soit 15 à 16 % de la population active) sont en demande ou en cours d’insertion professionnelle fi n 2009.

Le nombre de personnes en demande ou en cours d’insertion est en hausse de plus de 20 % par rapport à 2008.

Cette forte évolution est à rapprocher de la dégradation de la conjoncture écono-mique et notamment de la hausse du nombre de demandeurs d’emploi de longue durée (+ 35 % entre fi n 2008 et fi n 2009).

A noter que seules 40 % à 45 % des per-sonnes comptabilisées par le baromètre sont inscrits à Pôle emploi en catégories A, B ou C.

L’accompagnement professionnel ren-forcé tel qu’il a été défi ni par les par-tenaires a bénéfi cié à près de 32 000 personnes (soit 34 à 36 % des personnes du baromètre). Les autres personnes, soit ne bénéfi cient d’aucun accompagnement individualisé renforcé, soit bénéfi cient d’un accompagnement autre que profes-sionnel (social par exemple).

La notion d’accompagnement profes-sionnel renforcé ** telle qu’elle a été défi nie par les partenaires associés re-groupe des situations de suivis réguliers et personnalisés effectués par un référent unique auprès de personnes éloignées du marché de l’emploi.

On y retrouve :- Les personnes en cours de parcours

PLIE.- Les jeunes en cours de CIVIS (contrat

d’insertion dans la vie sociale).- Les jeunes suivis dans le cadre de la

convention de partenariat mission lo-cale/Pôle Emploi.

- Les bénéfi ciaires du RSA en cours d’ac-compagnement professionnel notam-ment dans le cadre de la convention de partenariat entre le Département et Pôle emploi.

- Les travailleurs handicapés suivis par Cap Emploi dans le cadre de la conven-tion de partenariat mission locale/Cap Emploi.

- Les jeunes en cours de contrat d’autono-mie.

- Les demandeurs d’emploi en cours d’accompagnements « Mobilisation vers l’emploi » ou « Trajectoire » réalisés par des prestataires de Pôle emploi.

La composition du baromètre global à fi n 2009

38 000 à 40 000personnes inscrites

comme demandeurs d’emploi cat. A, B, C

à Pôle emploisoit 6 à 7 % de la population active

51 000 à 53 000 personnes non inscrites

comme demandeurs d’emploi cat A, B, C

à Pôle emploisoit 8 à 9 % de la population active

89 000 à 93 000 personnes

en demande / en cours d’insertion (baromètre)

soit 15 à 16 % de la population active

La composition du baromètre global à fi n 2009 : l’accompagnement professionnel renforcé**

594 000

actifs de 15 à 64 ans résidents du Grand Lyon

30 000 à 32 000personnes en accompagnement

professionnel renforcésoit 5 à 6 % de la population active

52 000 à 54 000 personnes ne bénéfi ciant pas

d’un accompagnement professionnel renforcé

soit 9 % de la population active

89 000 à 93 000 personnes

en demande / en cours d’insertion (baromètre)

soit 15 à 16 % de la population active

7 000personnes en cours de contrats aidés*

soit 1 % de la population active

Les contrats aidés* : cf. p10

10 I Observatoire emploi, insertion, cohésion sociale - 2010

Les personnes accompagnées vers l’emploi

Fin 2010, environ 7 000 personnes bénéfi cient d’un contrat aidé dans l’agglomération lyonnaise (+ 74 % par rapport à fi n 2008). Les deux tiers sont employés dans le secteur non marchand.

Le nombre de bénéfi ciaires de contrats aidés d’insertion s’envole en 2009…

Conséquence directe de la dégradation de la conjoncture économique et du plan de relance gouvernemental, le nombre de personnes en cours de contrat aidé passe de 4 000 fi n 2008 à 7 000 fi n 2009.

68 % des contrats aidés émanent du sec-teur non marchand. Cette part concer-nant ce secteur s’est fortement réduite par rapport au deux années précédentes. Malgré une hausse sensible du nombre de ces contrats (+ 40 %), l’Etat a privilé-

gié davantage encore les contrats aidés dédiés aux entreprises du secteur mar-chand qui ont été multipliés par 2,5.

…et la hausse se poursuit en 2010

Fin août 2010, près de 8 500 personnes sont en cours de contrat aidé (CUI ou an-cien contrat du plan de cohésion sociale) dans le Rhône contre 5 100 fi n aout 2009 (soit une hausse de 65 %). Cette nouvelle forte augmentation est la conséquence directe de la poursuite du plan de relance de l’Etat et des moyens supplémentaires mis sur les contrats aidés.

Les contrats aidés en 2010 en 2009Les postes d’insertion dans le secteur de l’insertion par l’activité économique

Concerne le secteur marchand

Contrat unique d’insertion (CUI-CIE)

Contrat initiative emploi (CIE) : pour les personnes sans emploi, en diffi cultés sociales et professionnelles

Trois types de structure :- Entreprises d’insertion (EI)- Entreprises de travail temporaire

d’insertion (ETTI)- Associations intermédiaires (AI)

Contrat d’insertion-revenu minimum d’activité (CI-RMA) : pour les bénéfi ciaires de minima sociaux (API, AAH, ASS, RMI/RSA)Contrat aidé unique (CAU) marchand : contrat expérimenté dans le Rhône depuis septembre 2008 en remplacement du CI-RMA pour les bénfi ciaires du RMI/RSA

Concerne le secteur non marchand

Contrat unique d’insertion (CUI-CAE)

Contrat d’accompagnement dans l’emploi (CAE) : pour les personnes sans emploi, en diffi cultés sociales et professionnelles

Contrat d’avenir (CAV) : pour les bénéfi ciaires des minima sociaux (API, AAH, ASS, RMI/RSA)

Contrat aidé unique (CAU) non marchand : contrat expérimenté dans le Rhône depuis septembre 2008 en remplacement du CI-RMA pour les bénfi ciaires du RMI/RSA

Indicateurs suivis par l’observatoire

Personnes en cours de contrat en fi n d’année Personnes en cours de contrat en fi n d’année

Nombre d’équivalents temps plein (ETP) sur l’année, calculé à partir des heures travaillées

Le contrat unique d’insertion (CUI) entre en vigueur au 1er janvier 2010 : 7 500 contrats signés dans le Rhône après 8 mois d’existence

Le CUI, prévu par la loi du 1er décembre 2008 généralisant le revenu de Solidarité active et réformant les politiques d’insertion, est entré en vigueur le 1er janvier 2010.

Depuis cette date, il se substitue aux quatre contrats aidés du plan de cohésion sociale. Il généralise à tous les contrats aidés ce qui était testé avec le Contrat aidé unique par le département du Rhône en remplacement du CI-RMA et du CAV pour les bénéfi ciaires du RMI.

Le CUI prend la forme d’un CUI-CIE dans le secteur marchand et d’un CUI-CAE dans le secteur non marchand. Depuis janvier 2010, près de 7 500 personnes ont signé un CUI dans le Rhône. 62 % des nouvelles conventions signées ont concerné le secteur non marchand (CUI-CAE).

Fin aout 2010, 6 720 personnes sont en cours de CUI dans le Rhône.

Personnes en cours de contrat aidé en fi n d’année dans le Grand Lyon (estimation)

Fin 2004 Fin 2005 Fin 2006 Fin 2007 Fin 2008 Fin 2009Fin 2004 Fin 2005 Fin 2006 Fin 2007 Fin 2008 Fin 2009

60 %

60 %

30 %12 % 16 %

32 %

40 %

40 %

70 %

88 %84 %

68%

6 800

9 300

5 7005 200

4 020

7 000

Contrats en cours dans le secteur non marchandContrats aidés en cours dans le secteur marchand

Observatoire emploi, insertion, cohésion sociale - 2010 I 11

L’activité des 43 structures d’insertion par l’activité économique décroît légè-rement en 2009.

En équivalents temps plein, l’activité des structures d’insertion par l’activité économique baisse de 5 % en 2009. Les associations intermédiaires (AI) qui interviennent essentiellement dans le secteur des services aux particuliers ont été les plus épargnées par la diminution de l’activité (- 3 %). A l’inverse, les entre-prises de travail temporaire d’insertion (ETTI) très proches du fonctionnement des entreprises de travail temporaire classiques ont davantage subi la dégra-dation de la conjoncture avec un recul d’activité de 10 % en 2009.

1 145 équivalents temps plein d’insertion (ETP) employés dans le secteur de l’insertion par l’activité économique (IAE) et 1 400 contrats aidés proposés dans le cadre des chantiers d’insertion(chiffres du Rhône)

Associations intermédiaires (ETP)Nombre de contrats aidés (CAE, CAU, CAV), en Ateliers et chantiers d’insertion (ACI)

Entreprises dinsertion (ETP)Entreprises de travail temporaire d’insertion (ETP)

2008

1 4901 200ETP

2007

1 650

1 200ETP

Source : DIRECCTE Rhône-Service Insertion par l’activité économique

Près de 14 000 contrats débutés dans le Rhône en 2009 : le recours à l’alternance diminue de 15 % entre 2008 et 2009

2006 2007 2009

Contrat d’apprentissageContrat de professionnalisationContrat jeune en entreprise (interrompu au 1er janvier 2008)

14 34016 220 16 320

2006 2007 2009

14340

2008

13 940

5 470 6 7808 370

6 323

7 200 7 150 7 950 7 617

Source : DARES, tableau de bord mensuel des politiques d’emploi-données de base révisées

Les personnes handicapées et le marché de l’emploi

Source : CRDI - Observatoire Régional de l’emploi des personnes handicapées

Fin 2009, le Grand Lyon compte 4 300 de-mandeurs d’emploi en situation de handi-cap inscrits à Pôle emploi en catégorie A, B ou C (c’est-à-dire tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi).

Leur nombre a progressé très modérément (+ 6,5 % en 2009) au regard des + 22 % observés pour l’ensemble des deman-deurs d’emploi. Cette faible évolution du chômage des personnes bénéfi ciaires de l’obligation d’emploi est étonnante et pro-bablement sous-estimée suite aux chan-gements qui ont accompagné la mise en application de la loi du 11 février 2005. Il convient d’être prudent dans l’analyse des données relatives à la demande d’emploi des personnes en situation de handicap et de leurs évolutions.

Il se peut également que les consé-quences de la crise sur cette population de travailleurs soient plus tardives. En effet, les employeurs se séparent moins rapidement des salariés en situation de handicap pour lesquels l’intégration pro-fessionnelle a nécessité un investisse-ment particulier et parfois déclenché des aides fi nancières importantes.

Au 1er janvier 2008, on estime à 7 300 le nombre de travailleurs souffrant de handi-cap employés dans des établissements privés assujettis du Grand Lyon (cf. «mode d’estimation des valeurs Grand Lyon»).

Dans le Rhône, le taux d’emploi direct atteint 2,5 % en 2008 (contre 3 % en Rhône-alpes) et il est stable depuis plusieurs années. 25 % des établissements privés assujettis (soit 900) sont dits à « quota zéro » c’est-à-dire qu’ils remplissent leur obligation d’emploi uniquement au moyen de leur contribution Agefi ph. Cette part est en diminution sen-sible depuis plusieurs années (28 % en 2007, 29 % en 2006) ce qui vient illustrer le renfor-cement des moyens mis en œuvre pour l’in-sertion professionnelles des travailleurs han-dicapés (hausse des pénalités appliquées en cas de non respect de l’obligation d’emploi, sensibilisation accrue des entreprises…).

Les établissements du secteur public du Rhône (hors éducation nationale) emploient, en 2008, 3 740 travailleurs en situation de handicap. Leur taux d’emploi direct atteint 4,6 % (4,5 % pour l’ensemble de la région Rhône-alpes).

A noter qu’en 2009, les travailleurs en situa-tion de handicap n’ont que peu bénéfi cié de la hausse du nombre de contrats aidés* décidée dans le cadre du plan de relance gouvernemental. Ils n’ont représenté que 4,9 % des entrées en contrats aidés contre 7,8 % en 2008.

La crise a entrainé une frilosité des entreprises à l’égard des contrats en alternance.

Moins de 14 000 contrats ont été si-gnés dans le Rhône en 2009 contre 16 300 en 2008 soit une baisse de 15 % malgré les mesures de soutien à l’alternance (mise en place de primes à l’embauche). Le recours à l’alternance et surtout au contrat de professionna-lisation a fortement chuté en 2009. Le début de l’année 2010 voit la situation inverse se produire avec un meilleur démarrage du contrat de professionna-lisation sur les dix premiers mois (com-parés aux dix premiers mois de 2009).

Caractéristiques des publics salariés dans le secteur de l’IAE en 2009 (chiffres du Rhône)

Type de structure ETTI EI AI ACI

Au chômage depuis + 2 ans

11 % 16 % 24 % 9 %

Bénéfi ciaires minima sociaux

22 % 47 % 28 % 62 %

Jeunes non qualifi és 33 % 14 % 19 % 21 %

Femmes 13 % 34 % 59 % 22 %

Source : DIRECCTE Rhône-Service Insertion par l’activité économique20092008

14901200ETP

2007

1650

1200ETP

2009

1 4001 145ETP

140 ETP12 %

445 ETP39 %

560 ETP49 %

*Contrats aidés : CAE, CAV, CIE

Situation sur le marché de l’emploi des personnes en situation de handicap dans le Grand Lyon

2005 2006 2007 2008 2009

En emploi dans les établissements

assujettis(estimation)

Demandeurs d’emploi

cat. A, B, C

Bénéfi ciaires de contrats aidés*

(nouvelles entrées - estimation)

7 370

6 4007 000

7 300

5 7005 100

4 2004 050

4 300

600660

430280

310

Mode d’estimation des valeurs Grand Lyon : à partir du fi chier des entreprises du secteur privé de Pôle emploi, on sait que 83% des emplois des entreprises de plus 20 salariés du Rhône sont localisés dans le Grand Lyon.

Ainsi, 7 300 personnes en situation de handicap employés dans des établissements assujettis du Grand Lyon = 8 809 (personnes en situation de handicap employés dans des éta-blissements assujettis Rhône)* 0,83.

L’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (réaffi r-mée par la loi du 11 février 2005) concerne tous les employeurs privés et publics occupant au moins 20 salariés ou agents et tenus d’employer 6 % de travailleurs handicapés. A défaut, ils doivent contribuer à l’insertion professionnelle des travailleurs handicapés selon d’autres modalités : emploi indirect, sous-traitance, accueil de stagiaires, contributions fi nancières à l’Age-fi ph (pour le privé) au FIPHFP (pour le public).

Taux d’emploi direct : nombre d’unités salariés bénéfi ciaires rapporté à l’effectif total rémunéré déclaré.

Pour aller plus loin : www.handiplace.org

18 rue du lac - BP 3129 - 69402 Lyon Cedex 03Tél. 04 78 63 43 70 - Télécopie 04 78 63 40 83

www.urbalyon.org

Directeur de la publication : Olivier Frérot

Référent : Caroline Testut Simeu 04 26 99 33 23 [email protected]

Infographie : Agence d’urbanisme

Communauté urbaine de Lyon, Sepal, Etat, Conseil Général, Conseil Régional, Villes de Lyon, Villeurbanne, Givors, Vaulx-en-Velin, Bourgoin-Jallieu, Tarare, Communauté d’agglomération Porte de l’Isère, Communautés de communes du Pays de l’Arbresle, des Vallons du Lyonnais, de la Vallée du Garon, du Pays Mornantais, Syndicats Mixtes du Beaujolais, de l’Ouest Lyonnais, des Rives du Rhône, du Scot des Monts du Lyonnais, Symalim, CCI de Lyon, Chambre de Métiers, Chambre de l’Agriculture, Sytral, Epora, Ademe, VNF, Caisse des Dépôts et Consignations, Opac du Rhône

ISSN 2106-6906

Les résultats de l’insertion en 2009

Les missions locales de l’agglomération ont accompagné 1 000 jeunes vers un emploi durable dans le cadre d’un CIVIS.L’accompagnement individuel renforcé que constitue le Contrat d’insertion dans la vie sociale (CIVIS) a concerné 8 100 jeunes en 2009 (soit 14 % de plus qu’en 2008). Le nombre de jeunes accompa-gnés ayant accédé à un emploi durable a fortement baissé au profi t des autres types de sortie qui ont concerné 31 % des jeunes suivis contre 25 % en 2008.

Le recul sensible des emplois observé entre autres dans l’intérim, très prisé par les jeunes peu ou pas qualifi és, explique la baisse sensible de la part des sorties vers l’emploi durable qui est passée de 16 % en 2008 à 13 % en 2009.

Le Département du Rhône, dans le cadre de son programme départemental d’insertion, a permis à 12 000 alloca-taires du RSA d’accéder à un emploi ou une formation.Fin 2009, 28 400 bénéfi ciaires du RSA étaient suivis par un référent. Leur taux d’accès à l’emploi passe de 51 % en 2008 à 43 % en 2009 du fait de la crise économique essentiellement.

Courant 2009, l’accompagnement per-sonnalisé composé d’actions d’insertion sociale et professionnelle a donné lieu à 16 000 étapes d’emploi et de forma-tion qui ont concerné 12 000 personnes (contre 13 000 sur 18 000 étapes en 2008).

Comme en 2008, la moitié de ces étapes correspond à des entrées en emplois durables. Le volume de ces dernières a baissé de 12 % entre 2008 et 2009 en lien avec la dégradation de la conjoncture.

Situation des 8 330 personnes accompagnées dans l’agglomération fi n 2009

Les 4 PLIE ont permis d’accompagner 1 080 personnes vers une sortie positive.En 2009, 8 330 personnes éloignées de l’emploi (soit 6 % de plus qu’en 2008) ont bénéfi cié d’un accompagnement in-dividualisé dans le cadre d’un des quatre Plans Locaux pour l’Insertion et l’Emploi (PLIE) en vigueur dans l’agglomération. La crise a eu pour effet la baisse sen-sible des débouchés à l’emploi : après plusieurs années d’amélioration, la part de sorties positives dans le total des sor-ties poursuit sa baisse amorcée en 2008. Elle passe de 51 % en 2008 à 42 % en 2009. Plus globalement on compte 13 sorties positives pour 100 personnes accompagnées en 2009. Ces évolutions découlent également de l’allongement des durées de parcours.

Situation des 8 100 jeunes en accompagnement CIVIS fi n 2009

Sorties positives13 %

Sorties vers emplois durables

13 %

Poursuite du parcours

69 %

En cours de CIVIS

57 %

Autres sorties18 % Autres sorties

31 %

Sorties positives : CDI, CDD d’au moins 6 mois (y compris contrats aidés tels que le CIE, CAV, CI-RMA et contrat de professionnalisation), formation qualifi ante et création d’activité.

Emplois durables : contrats de travail d’une durée d’au moins 6 mois.Autres sorties : abandon, déménagement, fi n de la durée du programme…

Sources : Alliés , Sud-Ouest emploi, RSIE, UNI-EST Sources : missions locales de l’agglomération

Emplois durables : CDI>mi-temps, CDD + de 3 mois, contrats aidés, créations d’entreprise.Emplois non durables : CDI<mi-temps, CDD de – 3 mois.Emplois d’insertion : contrats aidés ou d’insertion proposés par les SIAE

Source : Département du Rhône – service insertion

Les étapes d’emploi et de formation vécues par les bénéfi ciaires du RSA du Rhône en 2009

Emplois durables

Emplois non durables

Emplois d’insertion

Formations + de 4 mois

200916 000 étapes

200818 000 étapes

9 300 foyers avec des revenus d’activité modestes bénéfi cient d’un complément de ressources avec la mise en place du revenu de solidarité active (RSA)

Source : Caf de Lyon

Au 30 juin 2009, le nombre de foyers bénéfi ciaires du RSA atteint 38 370 dans le Grand Lyon (hausse de 4 % par rapport à fi n 2009). Ce sont ainsi près de 82 000 personnes (soit environ 6 % de la population du Grand Lyon) qui sont couvertes par le RSA. Le RSA permet à près de 9 300 foyers de bénéfi cier d’un complément de ressources (RSA activité seul) qu’ils n’auraient pas eu dans le cadre des anciens dispositifs qu’étaient le RMI et l’API. Ces foyers sont 11 % de plus que six mois auparavant (soit 900 foyers supplémentaires).

Le profi l des bénéfi ciaires du RSA fi n 2009 :

- une majorité de femmes (57 %),

- la moitié sont des personnes isolées (essentiellement des hommes qui repré-sentent 62 %),

- 43 % des foyers bénéfi ciaires comportent un ou plusieurs enfants,

- 27 % sont des familles monoparentales,

- les jeunes adultes (moins de 30 ans) re-présentent prés de 30% des bénéfi ciaires.

Un allocataire du « RSA socle seul » n’a pas de revenus d’activité. Il perçoit en moyenne 420 euros**.Les bénéfi ciaires du « RSA socle et activité » ont de faibles revenus d’activité et l’ensemble de leurs ressources est infé-rieur au montant forfaitaire. Ils bénéfi cient donc à la fois d’une partie RSA socle et du RSA activité. Ils perçoivent en moyenne 380 euros**.Les bénéfi ciaires du « RSA activité seul » ont de faibles revenus d’activité et l’ensemble de leurs ressources est supérieur au montant forfaitaire. Ce sont les allocataires qui n’auraient pas bénéfi cié du RMI ou de l’API et qui servent le plus souvent de référence pour apprécier la montée en charge du RSA. Ils perçoivent en moyenne 157 euros**. ** Montants mensuels moyens sur le périmètre de la Caf de Lyon au

31/12/2009.

Retrouvez les publications de l’Observatoire emploi, insertion, cohésion sociale sur www.opale-lyon.com

et entreprendre-grandlyon.com

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