Le cadre médical de réserve

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proud to hel p! le cadre médical de réserve La Défense recrute © Orban Daniel

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table des matieres

Le pilier médical de la Défense ..........................................................................................3

Le cadre de réserve .................................................................................................................4

Le corps technique médical ................................................................................................6

Quel doit être mon profi l ? – Critères généraux pour accéder ........................................................................................8

Comment devenir militaire de réserve à la Composante Médicale ? –Le recrutement latéral sur diplôme .................................................................................9

Les autres possibilités internes à la Défense ............................................................10

La Direction Nationale de la Réserve – Les Associations Nationales des militaires de Réserve ......................................11

Médecin dans la réserve .....................................................................................................14

Pharmacien dans la réserve ..............................................................................................16

Dentiste dans la réserve .....................................................................................................18

Vétérinaire dans la réserve ................................................................................................19

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Rédaction :Aurélie Fransolet

et groupe de travail HRB-DNR

Lay-out :HRB-DNR

Impression : Print House Defence

Editeur responsable:Kolonel Jean-Claude Carlier

DG HR – HRB-DNRRue Bruyn 1 - 1120 Bruxelles

Tél. : 02/264.56.30

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le pilier medical de la defense

La Composante Médicale a pour mission principale l’appui médical aux opérations de la Défense. Elle est présente pratiquement partout où des militaires belges sont déployés.

La mission du personnel médical sur place est d’assurer une prise en charge la plus complète et la plus rapide possible afin de minimaliser l’impact sur la santé du malade ou du blessé.

Les membres de la Composante Médicale veillent également, avant le départ en mission des différents contingents, à ce que le personnel soit parfaitement apte médicalement à réaliser la mission prévue.

A cet effet, la Composante Médicale fait appel au cadre de réserve qui, animé du même enthousiasme, lui prête main forte par ses connaissances et son expérience.

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le cadre de reserve

La réserve apporte sa pierre à l’édifice en renforçant et en complétant là où cela s’avère nécessaire le cadre actif, principalement vu le nombre restreint de spécialistes disponibles. Le militaire de réserve forme avec ses collègues du cadre actif une équipe soudée pour mener à bien les missions.

•Votre carrière dans le cadre de réserve :En choisissant la Défense, vous optez pour une carrière complémen-taire comportant de nombreux défis. Il vous est possible de monter en grade sur base de l’ancienneté (nombre d’années durant lesquel-les vous exécutez les prestations minimales) et, si nécessaire, en ré-ussissant des épreuves professionnelles.

Une instruction militaire et des formations continuées sont prévues (dans le cadre des promotions).

•Votre formation :L’instruction de base comprend une période d’instruction militaire de 19 jours suivie d’une formation professionnelle de quelques se-maines dans l’unité que vous aurez choisie, le tout clôturé par une semaine d’évaluation. La réussite de cette formation implique selon le cas votre nomination au grade de sous-lieutenant ou de major*.

* Major via le recrutement latéral sur diplôme et à condition de réussir l’examen légal de la connaissance de la deuxième langue nationale

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•Votre engagement :A la fin de votre formation de base, vous ferez vos premiers pas com-me militaire de réserve au sein de l’unité où vous avez suivi votre formation professionnelle. Vous pourrez y exécuter des tâches quo-tidiennes, participer à des exercices ou même à des opérations. Ceci vous permet de rester “entraîné” en tant que militaire de réserve. Un engagement minimal de sept jours vous est demandé sur base an-nuelle. Vous pouvez ainsi servir jusqu’à votre 60ème anniversaire par rengagements successifs.

•Vos avantages ?La Défense vous offre, certes, nombre d’avantages.

Vous acquerrez une expérience professionnelle supplémentaire dans un milieu spécifique. Tout le monde n’a pas la chance de pou-voir prester pour de courtes périodes à l’étranger.

Vos prestations seront rémunérées et vous pourrez profiter d’avantages extralégaux.

Vous pourrez agrandir votre cercle de connaissances, éventuelle-ment en milieu international via le contact avec des collègues spéci-alistes durant des exercices ou opérations à l’étranger.

Le travail en équipe ainsi que le rôle de conseiller du commandement contribuent à l’amélioration du leadership et de l’aptitude au com-mandement.

Enfin, votre rang et votre position contribuent à améliorer votre image parmi vos collègues (militaires ou non).

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le corps technique medical

Le corps technique médical est composé de médecins, dentistes, vétérinaires et pharmaciens. Rejoindre la Composante Médicale pour exercer un de ces métiers, c’est s’investir dans les soins de santé de première ou de deuxième ligne.

•Médecin :Pour l’appui aux opérations, la Défense préfère aujourd’hui faire pro-diguer les soins de santé de première ligne par les médecins spécia-listes en médecine aiguë.

Sur le terrain, le médecin de première ligne doit être capable de sta-biliser un blessé. En attendant son évacuation, il mettra tout en œu-vre pour minimiser l’impact des blessures ou de la maladie.

La Défense a donc besoin de médecins de première ligne qui, outre leur importante formation de base, auront également de l’expérience dans d’autres domaines tels que la médecine aéronautique, la méde-cine sportive ou encore la médecine de catastrophe…

La Défense dispose également de médecins de deuxième ligne: ces spécialistes peuvent assister leurs collègues du cadre actif dans des disciplines différentes. En zone de conflit, ils appliquent notamment des techniques particulières pour que le patient ait toutes les chan-ces de survivre en gardant le moins de séquelles possibles.

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•Vétérinaire :Le vétérinaire militaire remplit une mission multidisciplinaire axée sur les tâches vétérinaires préventives et la médecine vétérinaire curative pour les « Military Working Dogs ». Tant en Belgique que lors d’une mission extérieure, le vétérinaire militaire est responsable de la lutte contre la vermine et les animaux nuisibles.

•Pharmacien :Le pharmacien de première ligne est employé au niveau d’un Elément Médical d’Intervention et est responsable de tous les aspects de l’approvisionnement médical et pharmaceutique opé-rationnel y compris l’expression des besoins médico-pharmaceu-tiques. *En outre, le pharmacien militaire visite régulièrement le théâtre des opérations afin de s’assurer que les unités déployées disposent des dotations médicales adaptées et les entreposent dans les meilleurs conditions.

Le pharmacien hospitalier militaire et le pharmacien spécialisé en biologie clinique sont employés comme personnel de soins de deuxième ligne en milieu hospitalier. De par leurs compétences médico-techniques, l’un et l’autre peuvent être envoyés dans les zones d’engagement de la Défense.

* Durant les missions et exercices, le pharmacien de première ligne soutient les unités de la Défense..

•Dentiste :Le dentiste militaire est responsa-ble de la santé dentaire du person-nel de la Défense au niveau d’un Centre Médical Régional ou de l’Hôpital Militaire Reine Astrid de Neder-Over-Heembeek. Les soins de première ligne consistent en prestations INAMI et non-INAMI et des actes prothétiques. Lors des périodes d’engagement opération-nel, le dentiste militaire est respon-sable des soins dentaires de tous les militaires du détachement.

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quel doit etre mon profil ?

Tout titulaire du diplôme de base de médecin, dentiste, vétérinaire ou pharmacien, ou d’un diplôme complémentaire dans une spécialité vacante peut poser sa candi-dature à la Défense et intégrer de la sorte le corps technique médical.

De cette manière, la réserve vous permet de rester à la fois actif dans votre spécialité du secteur civil ainsi que de compléter cette expérience professionnelle par une expérience militaire.

Pour faire partie de la réserve du corps technique médical vous devez:

• être expert dans la spécialité pour laquelle vous avez postulé, mettre pleinement en œuvre et élargir en permanence vos compétences acquises. Pour certaines places vacantes, vous devrez disposer d’au moins cinq années d’expérience profession-nelle dans votre spécialité ;

• dans le bon esprit du militaire, être prêt à participer aux exercices et/ou missions à l’étranger ;

• disposer d’une bonne condition physique ainsi que d’endurance. Un corps entraîné est mieux armé pour supporter les variations des conditions de travail ou la fatigue ;

• maîtriser les deux langues nationales. Etre polyglotte est un avantage.

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Critères généraux pour accéderVous avez la nationalité belge ou celle d’un état membre de l’Union Européenne. En ce qui concerne le deuxième cas, vous devez avoir satisfait aux lois de milice du pays dont vous avez la nationalité.

comment devenir militaire de reserve a la composante medicale ?

Peut-être avez-vous hésité lors du choix de vos études ou de votre profession et étiez vous attiré par la Défense mais pas à plein temps ?

Les places vacantes annuelles se trouvent sur le site web de la Défense ; solliciter n’est possible que via un centre régional d’information*. La sélection s’opère via le service de recrutement et de sélection de la Défense à Bruxelles. Une fois sélectionné, vous pouvez commencer votre formation en tant que candidat militaire de réserve. Après votre formation et votre nomination dans le grade de base, vous pouvez vous atteler à la tâche comme militaire de réserve à part entière au sein de la Défense.

Il y a deux sortes de recrutement pour les spécialités au sein du corps technique médical.

1 Via le recrutement spécial de base, tenant compte de votre diplôme, conformément au profil et aux qualifications demandés. Il y a une limitation d’âge : ne pas avoir atteint l’âge de 34 ans le 31 décembre de l’année d’incorporation.

2 Via le recrutement latéral sur diplôme, tenant compte du diplôme et d’une expé-rience professionnelle d’au moins 5 ans. En outre la limitation d’âge est de 50 ans qui ne peut être atteint le 31 décembre de l’année d’incorporation.

* Voir site web de la Défense http://www.mil.be/jobsite/

Le recrutement latéral sur diplôme est intéressant étant donné que vous pouvez être engagé à court terme dans les opérations extérieures, cela grâce à votre expérience professionnelle considérable. Par conséquent, vous êtes, en ce qui concerne votre rang et votre position, mis sur un pied d’égalité avec le cadre actif et êtes promu immédiatement officier supérieur au sein du cadre de réserve dans le grade de major ( à la condition de réussir l’examen légal sur la connaissance de la deuxième langue nationale).

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les autres possibilites internes a la defense

1 Au sein du corps technique médicaldu cadre actif :

Au début de vos études*Avant d’entamer votre formation de bachelor en médicine, dentisterie ou sciences pharmaceutiques, vous devez réussir l’examen d’entrée à l’Ecole Royale Militaire. Par la suite, vous entamez avec le soutien de la Défense vos études académiques dans une université belge.

Au début de la troisième année bachelor*Vous devez réussir l’examen d’entrée à l’Ecole Royale Militaire avant de pouvoir poursuivre, avec le soutien de la Défense, vos études universitaires.

* Durant les vacances scolaires vous suivrez une série des formations militaires et sportives au sein de camps militaires, qui vous aideront à mieux faire connaissance avec votre futur environnement de travail.

2 Autres fonctions techniques à la Composante Médicale tant pour le cadre actif que de réserve :

A côté des spécialités du corps technique médical, les postes vacants suivants peuvent entrer en ligne de compte lors du recrutement annuel : brancardier, ambulancier, assistant dentaire, kinésithérapeute, laborantin, infirmier,…

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Comme diplôméEn fonction des places vacantes, vous devez présenter le diplôme de base correspondant à la spécialité demandée avant de pouvoir intégrer la Défense. De même que vos collègues qui durant leurs études ont intégré la Défense, vous pourrez gravir les échelons au sein de la Composante Médicale.

la direction nationale de la reserve

La « Direction Nationale de la Réserve » (DNR) est en charge de la politique, de la gestion, de la mise en œuvre et de l’administration de tout le personnel de réserve de la Défense.

La DNR fait de la gestion de personnel individualisée sur base des règles du management de compétences. La Direction est le point d’accès pour toutes les questions concernant la réserve. N’hésitez pas à nous contacter via le site web de la Défense.http://www.mil.be

les associations nationales des militaires de reserve*

Les associations nationales URNOR (Union Royale Nationale des Officiers de Réserve) et URNSOR (Union Royale Nationale des Sous-Officiers de Réserve) sont considérés comme des partenaires qui collaborent à l’engagement général de la réserve et qui peuvent faciliter les relations entre les employeurs et les militaires de réserve. Au travers de différentes activités ils rapprochent la Défense et la Nation.

Il existe également l’ARNRMM (Association Royale Nationale de la Réserve Médicale Militaire) au profit de la Composante Médicale et de tout le personnel médical.

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* Les associations sont contactables via les sites web suivants: URNOR - http://www.mil.be/urnor-knvro/ URNSOR - http://www.mil.be/knuroo-urnsor/ ARNRMM - http://www.knvmmr-arnrmm.be/

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médecin dans la réserve Médecin MajorFilip Van WouweÊtre médecin réserviste, cela me donne la possibilité de faire de la médecine dans des situations spéciales que je n’aurais jamais rencontrées en tant que généraliste civil.

Sur le théâtre d’opérations, je peux me retrouver face à n’importe quelle situation, et je dois être capable de l’appréhender. C’est pourquoi, avant chaque départ, nous suivons des cours préparatoires en médecine d’urgence, nous recevons des briefings particuliers. C’est également l’occasion de mettre à profit notre expérience. Les missions sont différentes en fonction du pays dans lequel on se rend. C’est donc une ouverture sur d’autres perspectives très instructives, sans compter que cela apporte un plus incontestable à ma formation de généraliste.

Chaque année, notre unité reçoit une liste de missions attribuées, liste au sein de laquelle nous pouvons choisir. Pouvoir accompagner des militaires lors d’une opération, c’est une opportunité incroyable. Non seulement, c’est intéressant professionnellement, mais en plus ça nous offre des souvenirs personnels forts.

Je suis déjà parti plusieurs fois en missions à l’étranger, notamment en Afghanistan, au Tchad et au Liban. Sur place, le support médical est extrêmement important. Je reste bien entendu médecin généraliste pour les militaires du camp, qu’ils soient belges ou de l’ONU. Sur la ter-rain, au Liban, on nous a amené un patient aux urgences. Ce dernier venait d’être électrocuté. Avec toute une équipe, j’ai tenté de le stabiliser. C’était très intense. Nous sommes d’ailleurs préparés avant de partir à travailler ensemble. Et, dans ce cas-ci, l’équipe était très profes-sionnelle, nous avons vraiment fait du bon travail tous ensemble.

J’ai toujours eu un intérêt prononcé pour le milieu militaire depuis mon service dans mes jeunes années. Et puis, mon père était militaire ! Donc, en décidant de devenir médecin ré-serviste, je peux concilier ces deux optiques. Et c’est parfait !14

médecin dans la réserve Médecin Lieutenant-ColonelJean WerquinJe suis entré comme réserviste juste après avoir terminé ma spécialisation en stomatologie, vers 1983-1984. Par après, j’ai eu l’occasion de signer un contrat civil avec la Défense, parce qu’elle manquait de stomatologues.

Ce domaine concerne la cavité buccale, et les parties maxillo-faciales. Ça va de la pa-thologie dentaire à la traumatologie, en passant par l’oncologie. Donc, en plus de prester mes sept jours annuels de réserviste, je travaille également en semaine pour la Défense en tant que médecin contractuel.

Les rappels sont de véritables challenges personnels. Ils me permettent de découvrir de nouveaux aspects de la médecine ainsi que de me frotter à d’autres matières totalement différentes. Durant ces rappels, j’ai particulièrement apprécié les rencontres avec des personnes d’horizons différents (médecins, chefs d’entreprise, etc.) qui plongent dans la même ambiance et ont la même volonté d’apprendre de nouvelles choses.

J’ai assisté à différents exposés organisés par la direction de l’hôpital militaire sur des missions à l’étranger. C’est très intéressant, cela permet de prendre connaissance d’autres aspects de la médecine, comme la médecine de guerre. La Défense permet vraiment de voir des choses qu’on ne verrait pas ordinairement.

Les missions durent souvent de un à deux mois. Or, quand on a une vie familiale et pro-fessionnelle déjà bien remplie (suivi des patients à la clinique, rapports pour assurances, expertises pour tribunaux, travaux de recherche…), il devient difficile de s’absenter du-rant des laps de temps aussi longs. Mais, c’est une possibilité et surtout une question de choix.

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pharmacien dans la réserve Pharmacien Lieutenant-ColonelFrank PeetersJe suis pharmacien et j’ai effectué mon service militaire, comme officier de réserve à l’hôpital militaire d’Anvers. Dans le civil, je suis consultant dans le secteur pharmacologique. Je m’occupe principalement de l’assurance qualité et de la validation des systèmes informatiques.

Au milieu des années 90, les réservistes ont été intégrés dans la structure de la Défense. Je me suis vu attribuer une unité dans laquelle je prestais un minimum de sept jours par an pour rester « réserviste entraîné ». J’ai collaboré à la préparation d’un dossier pour l’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé, afin d’obtenir une certification comme grossiste et centre de distribution. J’ai mis mes compétences à la disposition de la Défense afin d’obtenir cette certification. Cela prouve bien que les connaissances d’un réserviste peuvent être utiles à la Défense !

En 2010, j’ai suivi deux semaines de cours pour devenir colonel et j’ai écrit une thèse. Celle-ci consistait à chercher comment améliorer le programme d’approvisionnement pour la gestion des antennes pharmaceutiques de la Défense. Par mon statut de réserviste, j’ai eu beaucoup de liberté d’action pour réaliser ce travail. J’étais en quelque sorte un officier de liaison « indépen-dant » entre le service logistique et l’état major de la Composante Médicale. Ma thèse a été très appréciée et grâce à ce travail j’ai noué des contacts à un haut niveau, dans le service médical.

Si je ne suis pas devenu militaire à part entière, c’est avant tout parce que j’avais obtenu une bourse pour un doctorat, et je me suis retrouvé chercheur dans le secteur pharmaceutique. En tant que réserviste, j’ai une situation privilégiée. Je peux facilement passer d’un service à l’autre et aider là où le besoin est le plus grand. Et ça convient mieux à mon tempérament ; je ne suis pas une personne qui aime attendre !

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pharmacien dans la réserve Pharmacien CapitaineMony HingDepuis 1995, j’exerce la fonction de pharmacien comme civile pour la Défense. Jusqu’au retrait des troupes belges c’était en Allemagne.

C’est après avoir lu la rubrique « offre d’emplois » dans la revue « Falco » (éditée par une association des officiers de réserve), que je me suis engagée comme pharmacien spécialisé en biologie clinique dans le cadre de la réserve, parce que j’avais dépassé la date limite d’âge fixée pour postuler comme candidat officier de carrière. Selon moi, c’était l’occasion idéale de mieux connaître la Défense, de s’intégrer dans le système et de pouvoir participer à des missions.

Une fois recrutée, j’ai été incorporée au Centre d’instruction à Arlon. J’y ai suivi une formation militaire de base durant deux semaines. Après cette formation, j’ai passé des examens et les fameux TMAP (tests militaires d’aptitude physique) que j’ai été très fière de réussir ! La seconde étape consistait en une formation médicale spécialisée de deux semaines à Gand. Les matières touchaient notamment à l’organisation de la Composante Médicale, aux risques CBRN (chimique, biologique, radiologique et nucléaire), au ma-nagement en cas de catastrophe, à l’administration médico-militaire, à l’hygiène et aux pathologies tropicales.

Durant ces formations intensives, j’ai été très bien encadrée par les instructeurs d’Arlon et les professeurs de Gand. J’étais seule à suivre cette formation, cependant je me suis directement sentie intégrée dans l’armée. Il me reste maintenant la dernière étape à fran-chir. Je dois réussir l’examen linguistique en néerlandais pour être nommée au grade de major dans la réserve !

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dentiste dans la réserve Dentiste Lieutenant-ColonelMarcel VanpolL’histoire militaire et le service médical de l’armée m’ont toujours beaucoup intéressé. Peut-être est-ce la raison pour laquelle j’ai franchi la porte de l’Ecole Royale du Service Médical et rejoint la réserve de la Composante Médicale en 1987.

J’ai participé à des exercices pendant de nombreuses années durant les weekends. C’était l’idéal. Ainsi je passais la semaine dans mon cabinet privé et le week-end je revêtais ma tenue militaire. En tant que jeune lieutenant, j’ai bénéficié de l’expérience considérable de collègues réservistes plus âgés. Plus tard, j’ai à mon tour transmis mon expérience à de nombreux jeunes. Ces exercices ont a un moment donné été suppri-més, et reprogrammés la semaine. Ce n’était plus vraiment compatible avec mon cabinet privé !

En raison de l’augmentation des missions à l’étranger et du manque de militaires du cadre actif au sein de la Composante Médicale, la Défense s’appuie sur sa réserve. Je n’oublierai jamais le cas d’un patient au Liban. Il venait pour un soin dentaire suite à une inflammation sévère et extrêmement douloureuse. Mes soins l’ont finalement soulagé de ses douleurs, il m’a alors lancé : « I thank God that the UN sent you to Lebanon »

Beaucoup de militaires actifs sont tombés des nues quand je leur ai dit que j’étais “seu-lement” un réserviste. Ma façon de penser et d’agir ne correspondait pas à l’idée qu’ils se faisaient d’un réserviste. J’ai vraiment eu une belle carrière avec de fantastiques ex-périences. C’est vraiment une situation gagnant-gagnant. Le choix de devenir réserviste, je le referais sans hésiter. Ces années ont été tellement riches en enseignements et en souvenirs.

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vétérinaire dans la réserve Vétérinaire Capitaine-commandantNorbert BenteinPour moi, être vétérinaire réserviste consiste à remplir une série de missions. Nous sommes responsables des inspections pour la sécurité des aliments (inspections des cuisines et sanitaires). Nous nous occupons également des soins aux chiens et de l’inspection des chenils.

Il y a plus de 400 chiens militaires mis en œuvre pour les patrouilles dans les casernes, mais aussi pour détecter les explosifs. Certains sont déployés à Kaboul et à Kandahar en Afghanis-tan. Notre mission peut donc se résumer ainsi : « Nous assurons un soutien professionnel pour la qualité de vie de l’homme et de l’animal. »

En septembre 1981, j’ai été admis comme vétérinaire candidat officier de réserve. Lors de mon service militaire à l’État Major à Neder-Over-Heembeek, j’ai eu une expérience énorme. En particulier, le contact humain avec les gens qui ont de grandes responsabilités. Cela a contri-bué à l’enrichissement et à l’élargissement de « mon environnement ».

Les années suivant mon service militaire, il n’y avait pas de place pour un vétérinaire militaire à temps plein. Pourtant, j’aurais certainement été candidat ! Donc j’ai ouvert un cabinet vété-rinaire et j’ai commencé à collaborer avec un autre service de la Fonction publique, à savoir l’Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire.

De la part d’un vétérinaire militaire, on attend une certaine polyvalence technique et de la pluridisciplinarité. Nous acceptons de travailler dans une organisation avec une mission par-ticulière, des valeurs et une structure hiérarchique qui doit être respectée.

Aujourd’hui encore je reste « proud to serve in the reserve » !

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