Le Bâtiment B - Agence API · Description des solutions techniques . P 2/22 1/ Acteurs du projet...
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1/ Acteurs du projet
Maîtrise d’Ouvrage : Atlanbois / APP
Maître d’ouvrage délégué : ADI
Bureau de contrôle / SPS : SOCOTEC
Maîtrise d’Œuvre :
BARRÉ-LAMBOT Architectes mandataires
SYNERGIE BOIS BET Bois (études)
AREST BET Structure (études)
Patrick TUAL Etudes Fluides BET Fluides et HQE
CABINET DENIS ROUSSEAU Économiste
ECSB BET Bois (exe)
ICM BET Structure (exe)
Entreprises
Lot 1 et 1bis Gros Œuvre / Fondations : ANDRE BTP - Nantes
Lot 2 et 4 : Structure charpente bois /menuiseries extérieures : AXE 303 - Le Bignon
Lot 3 Etanchéité / Couverture zinc : BELLIARD - Gorron
Lot 5 Mur rideau : BONNET - St Georges de Montaigu
Lot 6 et 8 Métallerie / serrurerie / Menuiseries int bois : JALLAIS - Malville
Lot 7 Verrière /Atrium : CMF - Varades
Lot 9 Cloisons sèches / Plafonds : PINARD - La Chapelle / Erdre
Lot 10 Peinture : MAQUET - Nantes
Lot 11 Ascenseur : KONE - Rezé
Lot 12 Revêtements de sols : MIE SOL RESINE - Angers
Lot 13 Parquet : LE PARQUETEUR VENDEEN - La Chaize Le Vicomte
Lot 14 Courants forts / Courants faibles : CESA - Nantes
Lot 15 et 16 : Plomberie Sanitaires / Chauffage Ventilation : ALCIA – Couëron
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Fondations
Le bâtiment B est en bois certes, mais pas à 100%. Cette construction tire avantage de différents matériaux : le bois bien sûr, le métal un peu et le béton en partie pour les fondations.
La dalle béton du rez-de-chaussée repose sur des fondations spéciales en béton armé descendant à
environ 25 m de profondeur25 m de profondeur25 m de profondeur25 m de profondeur.
Le béton a été choisi pour des raisons : - Structurelle : les fondations devant reprendre les descentes de charge du bâtiment, et les élévations participant au contreventement de la future structure bois - Économique : un minimum de béton permet d’éviter les surcoûts importants qui auraient été nécessaires pour inclure davantage de bois en structure.
Autres structures en béton
La cage d’ascenseur et la cage d’escalier sont également
en béton, pour des raisons règlementaire de résistance au feu mais pas uniquement.
En effet, avec la gaine de ventilation et de désenfumage
du bout de l’atrium, les structures en béton assurent un rôle structurel de stabilité au vent.
14 février 2012 - Fondations spéciales
20 mars 2012 - Dalle béton
2 mai 2012 - Structure béton sur dalle béton
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Structure
Les poteaux et traverses sont constitués en douglas lamellé-collé et abouté. Ils supportent la couverture, les murs extérieurs ainsi que les planchers. Ces poteaux sont fabriqués par une entreprise de la région avec du douglas de Pays.
Le défonçage et les percements destinés aux assemblages sont aussi réalisés dans l’usine pour optimiser la préfabrication et limiter le travail des compagnons charpentiers sur site.
Des fourrures poteaux poutres en chêne sont insérées entre poteaux - moises (40 m3 au total)
sur le chantier. Le choix de 2 bois différents assure une fonction de renfort pour la résistance des poteaux et poutres (reprises de charges descendantes par le chêne en compression).
Le bâtiment est composé de 31 portiques de 14,57m, rayonnants
suivant une trame de 2,70 m, supports de l’enveloppe extérieure
du clos et couvert et des planchers intermédiaires. Ces portiques sont
complétés par les élévations béton (cage d’ascenseur, gaine de
ventilation…) assurant notamment la stabilité au vent.
Le levage des portiques n’est pas si simple puisque qu’ils pèsent environ 4,5 tonnes chacun.
24 avril 2012 - Lamellé Collé de douglas en cours de fabrication
29 mai 2012 - Chêne inséré en
fourrure dans poteau lamellé collé
douglas
25 mai 2012 - Chêne inséré en fourrure dans poteau lamellé collé
douglas
29 mai 2012 - Portique en cours d’installation
26 juin 2012 - Fourrure chêne
insérée au cœur du poteau douglas
29 mai 2012 - Portique en cours
d’installation
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La stabilité au vent est complétée par une palée de stabilitépalée de stabilitépalée de stabilitépalée de stabilité constituée de diagonales en lamellé-collé pour les étages et de tubes métalliques au rez-de-chaussée.
Tenue au feu
Le bâtiment étant destiné à recevoir du public, il est soumis à des normes très strictes en ce qui
concerne la tenue au feu. En effet il doit résister au moins 1 heure sans qu’il n’y ait de problèmes structurels. Ceci a notamment conditionné le dimensionnement des pièces composants
l’ossature (poteaux, charpente…).
L’assemblage poteau/traverse est réalisé via des ferrures en âme pour les assemblages courants apportant un double intérêt d’ordre esthétique et de résistance au feu.
Quelques éléments en métal restent apparents et doivent donc être protégés.
Des pièces de bois sont découpées sur chantier.
Aucun élément métallique ne doit être visible !
4 mai 2012 - Ferrure en cours d'insertion dans
l'âme du poteau 4 mai 2012 - Ferrure invisible dans l'âme du poteau
18 juillet 2012 – Elément en métal restant
visible après montage de la structure et devant
être protégé.
18 juillet 2012 - Pièce de bois permettant
de protéger des parties métalliques
12 juin 2012 - Palée de stabilité
constituée de diagonales en lamellé
collé douglas
12 juin 2012 - Palée de stabilité en
lamellé collé douglas et tubes
métalliques
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Murs préfabriqués en ateliers
Les façades sont réalisées en panneaux
d’ossature boisossature boisossature boisossature bois. La structure de l’ossature est en Douglas.
Ces panneaux sont préfabriqués dans un atelier
de la région Pays de la Loire.
Les panneaux de particules ont été choisis sans COV, l’émission de formaldéhyde étant comparable avec celle du bois naturel.
L’L’L’L’IsolationIsolationIsolationIsolation entre montants est en laine de chanvre et ouate de cellulose. Elle est fabriquée et fourniefabriquée et fourniefabriquée et fourniefabriquée et fournie par
une entreprise de Vendée.
Les panneaux sont finis en atelier avec la pose du pare-pluie et du pare vapeur.
Le bardage est composé de Douglas purgé d’aubier à claire voie, posé verticalement. Celui-ci est la dernière étape de
préfabrication des murs en atelier.
26 mars 2012 - Ossature et contreventement
26 mars 2012 - Isolant inséré dans l'ossature en atelier
26 mars 2012 - Pose du pare pluie en atelier 26 mars 2012 - Pose du pare vapeur en atelier
26 mars 2012 - Stockage des murs finis
26 mars 2012 - Pose du bardage en atelier
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La performance atteinte par ce complexe est très bonne : R = 6,8 m² K/W, dans un objectif
d’atteindre les performances du Bâtiment Basse Consommation.
Les planchers
Les planchers sont préfabriqués en atelier. Ils sont composés de solives en lamellé-collé de Douglas reposant sur des traverses en lamellé-collé Douglas et d’un panneau de plancher 3 plis
en Épicéa traité autoclave. Le tout sera connecté à la dalle collaborante béton.
Les planchers ont été installés dans leurs emplacements au fur et à mesure que les portiques étaient posés.
Traitement des ponts thermiques
Une attention a été portée à la gestion des ponts thermiques, le bois permettant de bien traiter ce problème et de le limiter. Un isolant a été placé sur le pourtour des planchers intermédiaires
pour réduire ce pont thermique qui peut être important sur des bâtiments de ce type.
11 mai 2012 - Plancher stockés sur chantier 12 juin 2012 - Plancher 1er étage vue du dessous
Coupe d'un mur type
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Charpente
Les éléments composants la
charpente sont également
composés en lamellé-collé de
douglas.
Celle-ci devra supporter la verrière
de l’atrium.
Planchers collaborants
La transmission des efforts horizontaux dus au vent sur les points durs (ascenseurs…) est réalisée par l’intermédiaire des différents planchers connectés planchers connectés planchers connectés planchers connectés bois/bétonbois/bétonbois/bétonbois/béton (par système SBB Avis Technique N°3/11-711) formants diaphragmes.
2500 connecteurs sont nécessaires à l’ensemble des planchers collaborants.
Le dimensionnement simultané des deux matériaux permet d’exploiter au maximum les performances de chaque élément : légèreté du bois et grande résistance à la compression du béton. La légèreté de la structure bois permet ainsi de minimiser le volume de béton armé des fondations.
Ainsi les fondations permettent ici de réaliser un R+3 en bois, mais n’auraient supporté qu’un R+2 en béton armé (soit un étage de moins). La structure primaire pèse environ 170 tonnes.
26 juin 2012 - Charpente du bâtiment B avant l'installation de la verrière
28 et 29 juin 2012 – Dalle collaborante assurant contreventement
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Menuiseries
Les carrelets lamellé-collé et aboutés de Chêne constituants les menuiseries extérieures sont fournis par une scierie de Loire-Atlantique.
Elles sont ensuite fabriquées par une entreprise de Vendée.
Une autre entreprise de Vendée assure l’installation de
toutes ces menuiseries.
La pose des menuiseries à commencé autour du
10 juillet. Il a d’abord fallu positionner toutes les fenêtres devant leurs emplacements avant de les
installer.
Cette tâche n’est pas simple étant donné le poids des menuiseries, environ 65kg chacune.
Il a fallu plusieurs semaines pour poser les 240
menuiseries constituant les 3 étages du bâtiment (le rez-de-chaussée sera constitué de murs
rideaux).
Le choix de l’essence c’est porté sur le Chêne car l’utilisation de feuillus locauxfeuillus locauxfeuillus locauxfeuillus locaux est une des
préoccupations de la filière bois. Le Chêne étant une des essences emblématiques des
feuillus en France.
On obtient donc une alternance entre les poteaux en Douglas et fourrure intérieure en
Chêne et les fenêtres en Chêne.
12 juillet 2012 - Menuiserie en préparation avant sa pose
12 juillet 2012 - Menuiseries placées devant leurs
emplacements
12 juillet - Menuiseries du 1er étage posées, vue extérieure
19 juillet 2012 - Menuiseries posées, vue intérieure
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Verrière
La verrière en métal et verre s’appuie sur la charpente bois et couvrira l’atrium. Elle assurera un rôle de couverture, d’éclairage naturel de l’atrium et de ventilation globale du bâtiment par
ouverture des sheds. La conception et le futur fonctionnement de cette verrière sont directement inspirés des serres horticoles et maraîchères régionales.
L’entreprise en charge de son installation a commencé autour du 10 juillet 2012 après que le
chantier aie été sécurisé par un échafaudage recouvrant l’ensemble de l’atrium, permettant aux
ouvriers de travailler comme sur un plancher.
La structure métallique est presque
terminée à la mi-juillet, il reste alors à installer tout le vitrage.
Autour du 20 juillet la verrière est presque
terminée..
Nous pourrons voir l’intérieur lorsque l’échafaudage sera démonté.
10 juillet 2012 - Chantier sécurisé, début de pose de la
verrière
12 juillet 2012 - Installation de la structure métallique de la verrière
19 juillet 2012 - La verrière est presque terminée
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Etanchéité de la toiture
Le bâtiment sera recouvert d’une toiture végétalisée.
Avant de pouvoir installer cette toiture végétalisée il a fallu ajouter une couche d’isolant en toiture et l’étanchéifier.
18 juillet 2012 - Pose de l'isolant et étanchéité de la toiture
19 juillet 2012 - Verrière du Bâtiment B, vue de l'intérieure
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13 septembre 2012 - Structure en Douglas de l'entrée
Pose des supports de ventelles (épines) et ventelles
Les ventelles seront posées sur des supports métalliques eux mêmes fixés sur les supports
(épines) en douglas.
Les ventelles ont étés pré-assemblées sur le chantier, il ne reste « plus » qu’à les poser à l’aide d’un engin de levage.
Entrée du Bâtiment B
La structure de l’entrée du bâtiment est en cours de construction. C’est une ossature en
douglas, avec le même contreventement que sur les murs du reste du bâtiment.
Cette structure sera revêtue de métal en extérieur et habillée de bois à l’intérieur.
11 septembre 2012 - Epine de douglas
servant de support aux futures ventelles
11 septembre 2012 - Pose d'une épine de Douglas
17 septembre 2012 - Structure en Douglas de l'entrée
27 septembre 2012 - Levage et pose des ventelles
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Pose des murs rideaux
Le rez-de-chaussée est aménagé avec de grandes surfaces vitrées sur tout le tour du bâtiment. C’est une technique
appelée murs rideaux.
De grands cadres en bois, préfabriqués, sont posés entre poteaux.
Les vitrages viennent ensuite prendre leur place à l’intérieur de ce cadre. Ceux-ci sont très performants puisqu’ils sont donnés pour un Uw = 1.097 W/m².°C Chauffage, ventilation et électricité
Les lots techniques intérieurs commencent à installer leur
matériel :
17 septembre 2012 - Pose des cadres des murs rideaux du rez-de-chaussée 18 septembre 2012 - Pose des vitrages sur les cadres
22 aout 2012 - Canalisation de chauffage bien
isolée
17 septembre 2012 - Câblage
électricité et courant faible
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Aspect extérieur
Les ventelles sont posées. En plus de protéger le bâtiment du soleil elles changent l’aspect extérieur du bâtiment.
5 octobre 2012 - Bâtiment B vue des halles des machines de l'île
5 octobre 2012 – Bâtiment B vue de l'école de La Joliverie
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Nous rattrapons ici le cours du chantier. Si vous le souhaitez vous pourrez suivre le chantier
sur le blog du bâtiment B en vous rendant sur le site internet d’Atlanbois www.atlanbois.com.
3/ Aménagements intérieurs
Les menuiseries intérieures sont fabriquées et posées par une entreprise de Maine et Loire.
Les portes intérieures seront en bois exotiques certifiés gestion durable.
Il a été demandé d’avoir le bois apparent (lasure transparente) sur le bloc porte.
Le hall d’entrée visiteurs sera habillé à l’intérieur de tasseaux en feuillus (chêne, hêtre, frêne, tilleul probablement) et un bois exotique.
Le plafond de la salle de conférence sera composé de panneaux démontables (pour maintenance système de ventilation et luminaires) avec tasseaux de feuillu clair à lames
ajourées (en Peuplier par exemple).
Du parquet sera posé dans la salle de conférence et l’atrium. Il sera en chêne ou châtaigner, fourni par une scierie régionale.
L’aménagement des bureaux et l’éclairage font l’objet d’une recherche via l’action Design BBCDesign BBCDesign BBCDesign BBC, qui consiste à réaliser un mobilier cohérent au regard des objectifs du bâtiment : valorisation
des essences locales (feuillus), économie d’énergie, éco-conception, lieu de travail et d’exposition mis en valeur par la lumière naturelle et artificielle, agréable à vivre, confortable.
Chaises de la salle de conférence proposées par le designer Philippe Daney
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3/ Ventilation
Dans un bâtiment l’air doit être renouvelé pour garantir une bonne hygiène des locaux
(pollution due à l’occupation à éliminer : humidité, CO2 dégagé par la respiration, produits d’entretien, odeurs de cuisine, sanitaires…).
Dans un bâtiment bois à faible inertie thermique, la ventilation peut aussi servir à rafraichir les
locaux en cas de fortes chaleurs, en sur-ventilant afin de créer une sensation de « courant d’air » propice au confort estival.
Un système de ventilation naturelle a été choisi pour ce bâtiment afin :
- De limiter le recours à des systèmes onéreux et hyper technologiques de ventilation ou rafraichissement
- De limiter la maintenance (pas de filtres de ventilation mécanique contrôlée à changer) - De limiter la consommation d’énergie dûe à la ventilation
- De gagner la place qui serait occupée par une éventuelle centrale de traitement d’air
Principes de cette ventilation en mode « chauffage » (hiver)
En hiver, le renouvellement d’air doit être suffisant pour assainir l’ambiance des locaux, mais
limité pour éviter les déperditions de chaleur.
Le système proposé repose sur une ventilation semi-manuelle assurée par le comportement
des usagers. Ceux-ci devront ouvrir leur porte de bureau lorsque le voyant de la sonde CO2 annoncera une teneur trop importante, et fermer leurs portes en période d’inoccupation.
Une VMC simple flux équipera les sanitaires.
Entrée d’air par
bouches d’entrée d’air
auto-réglables situées
dans la menuiserie, ou
par ouverture
manuelle de la fenêtre
Entrée d’air par galerie
technique via registre
de ventilation équipé
de servomoteurs
Entrée d’air par
registre d’entrée d’air
situé en imposte des
murs rideaux
Evacuation de l’air
vicié par la verrière,
selon teneur en CO2
de l’atrium
Evacuation de l’air vicié en plafond de la salle de
conférence via des clapets coupe-feu selon
teneur en CO2 de la salle de conférence
Evacuation de l’air vicié des
bureaux par ouverture manuelle
de la porte donnant sur l’atrium,
selon détection d’une teneur en
CO2 trop importante par sonde
CO2 située à proximité de la porte
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Principes de cette ventilation en mode « rafraichissement » (été)
En cas de fortes chaleurs, le rafraichissement est assuré par une ouverture accentuée des
entrées d’air (galerie sous salle de conférence, bouches auto-réglables et porte d’entrée visiteurs), et une ouverture optimisée de la verrière, créant un effet de « pompe » surventilant
le bâtiment. La sensation de chaleur pouvant ainsi être atténuée par la vitesse de déplacement de l’air, et la surventilation compensera la faible inertie du bâtiment.
La verrière est équipée d’une régulation commandant l’ouverture ou la fermeture automatique
des sheds selon l’humidité et la teneur en CO2 de l’atrium, et la météo extérieure (vent, précipitations).
En cas de très fortes chaleurs et d’occupation importante de la salle de conférence, un rafraichissement adiabatique permettra de maintenir une température agréable de ce local. Ce
système consiste à insuffler de l’air frais - humidifié par gouttelettes d’eau – par des gaines situées dans le plafond de la salle de conférence.
Le déplacement d’air et l’humidité créant une sensation de fraicheur.
Une simulation thermique dynamique a été effectuée, estimant le bâtiment confortable y compris lors de fortes chaleurs.
La température intérieure conventionnelle du projet serait de 31.6 °C, pour une référence de
32.4 °C au sens des ThCE.
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4/ Performances énergétiques
L’objectif énergétique est ici d’obtenir un bâtiment basse consommation, conforme à la RT
2012 ou au classement RT 2005 « BBC ».
Les points forts du projet sont :
- Le parti pris architectural, reposant sur les apports solaires hivernaux et les protections
solaires pour éviter les surchauffes d’été, - La forte isolation des parois,
- L’absence de climatisation et de ventilation mécanique, réduisant les consommations électriques,
- La faible consommation d’eau chaude sanitaire, inhérente au caractère tertiaire du bâtiment (petits cumulus électriques situés sous les points d’eau),
- Le recours aux granulés de bois pour le chauffage, - L’étude de solutions économes pour l’éclairage : éclairage naturel favorisé, recours aux
lampes fluo compactes et leds.
Le bilan énergétique prévisionnel est le suivant :
Ubât projet 0,662 Ubât base 0,967 Gain sur Ubât base + 31,54%
Cep projet RT2005 38,26 kWhep/m².an Cep projet BBC2005 30,10 (*)kWhep/m².an Cep réf BBC2005 31,60 kWhep/m².an (*) Exclusivement pour ce label, le coefficient de transformation en énergie primaire de l’énergie bois
pour le calcul des consommations d’énergie primaire est pris, par convention, égal à 0,60.
Répartition des postes énergétiques en kWhEP/m² .shon : Chauffage 20,34 (< 22,00) Eclairage 16,77 Auxiliaires 0,23 Ventilation 0,91 TOTAL 38,26 Nota : « Ubât » exprimé en W/K.m², représente les déperditions moyennes par m² de paroi pour 1° d’écart de température entre l’intérieur et l’extérieur. « Cep » exprimé en kWh d’énergie primaire/m², représente la consommation conventionnelle d’énergie d’un bâtiment pour le chauffage, la ventilation, la climatisation, la production d’eau chaude sanitaire et pour certains bâtiments, l’éclairage des locaux.
Une gestion technique centralisée (GTC) du bâtiment (GTB) est envisagée pour collecter les informations techniques : consommations électriques, consommations thermiques,
températures et hygrométrie par zones, ouverture des entrées d’air, données météo… Ceci permettra d’analyser le comportement énergétique du bâtiment et d’anticiper la
programmation des apports en énergie en fonction des usages.
Cette GTC – GTB permettra aussi de communiquer simplement sur le fonctionnement
aérothermique (ventilation, chaleur du bâtiment, refroidissement…) via l’informatique.
Cependant, la verrière aura sa propre régulation, fonction de l’ambiance de l’atrium.
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5/ Chaufferie bois
La production de chaleur est assurée par une chaufferie automatique à granulés de bois,
alimentant :
- Un réseau de plancher chauffant basse température au rez-de-chaussée et dans l’atrium - Deux réseaux de radiateurs (Est et Ouest) pour les étages
Puissance installée : 72 kW (2 chaudières
de 36 kW)
Marque : Okofen
Le chauffage aux granulés de bois est ici adapté car le bâtiment présente de fortes intermittences d’usage (jour/nuit) et peut avoir momentanément de faibles besoins de
puissance. Une chaufferie granulés étant plus modulable qu’une chaufferie à plaquettes de bois déchiqueté, elle est donc plus apte à garder un bon rendement de combustion. La répartition
de la puissance sur deux chaudières permet d’avoir un minimum technique bas (environ 11 kW) adapté aux périodes de faibles besoins thermiques.
La maintenance est aussi modeste au regard d’une chaufferie plaquettes.
L’implantation d’une chaufferie aux plaquettes aurait nécessité en outre un silo enterré, onéreux et gourmand en espace, et des livraisons plus fréquentes sur ce site urbain très dense.
La consommation attendue de granulés est de l’ordre de 12 à 15 T/an, soit une livraison de
l’ordre de 20 m3 par an par camion souffleur.
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Le Douglas, principale essence de bois utilisée dans le bâtiment
Les portiques constituant la structure porteuse sont composés en lamellé-collé de pin douglas.
Cette essence d’origine Nord Américaine a été beaucoup plantée en France dans la période de l’après seconde guerre mondiale jusqu’aux années 80 - 90, et les peuplements arrivent
aujourd’hui en âge d’exploitation (voir http://www.france-douglas.com).
Ce conifère présente l’avantage d’avoir de bonnes qualités mécaniques et de durabilité.
En effet, purgé d’aubier et avec une bonne mise en œuvre, il peut être utilisé en extérieur, sous
forme de structures extérieures ou de bardages par exemple.
Les douglas ont été sciés, séchés et aboutés par la scierie Piveteau (Ste Florence en Vendée et Egletons en Corrèze). L’entreprise Piveteau s’approvisionne principalement en douglas sur les
massifs de Bretagne - Normandie – Maine – Région Centre, Limousin et Massif central.
Cubages de bois :
237,68 m3 de structure
61,9 m3 de planchers
81,48 m3 de murs - bardages - ventelles et épines
+ 240 fenêtres (équivalent 9m3)
Total arrondi à 400 m3
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Suivez l’évolution du chantier sur le blog du Bâtiment B :
http://www.atlanbois.com/blog/
Contact Atlanbois : [email protected] ou 02 40 73 73 30