LE B.A-BA DE LA VISITE LIBRE

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LE B.A-BA DE LA VISITE LIBRE Parc Animalier de Sainte-Croix - 57810 RHODES Tél. 03 87 03 92 05 - www.parcsaintecroix.com Édition novembre 2021

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LE B.A-BA DE LA VISITE

LIBRE

Parc Animalier de Sainte-Croix - 57810 RHODESTél. 03 87 03 92 05 - www.parcsaintecroix.com

Édition novembre 2021

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Ce livret est destiné aux accompagnateurs des groupes parcourant les sentiers du parc librement.

Pour avoir des informations animalières, n’hésitez pas à télécharger les fiches signalétiques des animaux disponibles sur le site internet : https://parcsaintecroix.com/animaux

De nombreuses ressources pédagogiques sont disponibles sur notre site Internet, dans la rubrique scolaire.

Fiches d’aide à la visite pour les sentiers vert / rouge / nouveau mondeDossiers pédagogiques ....

Vous y trouverez également le petit carnet de l’explorateur permettant aux enfants de les aiguiller dans leur compte rendu de visite.

Pour avoir un complément d’information, utilisez la muséographie en place.

Vous souhaitez voir des documents prédagogiques en particulier ? N’hésitez pas à nous le faire savoir [email protected]

Bonne lecture

Avant toute chose, il est indispensable de donner quelques règles de bonne conduite.

Vous trouverez sur les pages suivantes les chartes de bonne conduite au sein du Parc Animalier.

Crédits - Photos : M. Bricard - P. Coutret - Pixabay.com - wikipedia.org - Illustrations : freepik.com - Conception : A. Kruch - Grand merci à Anne Pictures pour son oeil de lynx.

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RESPECTEZ LE CALME ET LA TRANQUILLITÉ DES ANIMAUX

Progressez lentement en évitant les cris et les mouvements brusques.

RESPECTEZ LEUR TERRITOIRE

N’essayez pas d’approcher les animaux, de franchir les barrières et ne quittez pas les allées.

RESPECTEZ LA VÉGÉTATION

N’arracher ni les feuilles ni les fleurs fleurs ! Les végétaux font partie de la biodiversité, respectez-les autant que les animaux.

NE PIQUE-NIQUEZ QUE SUR L’AIRE PRÉVUE À CET EFFET

NE NOURRISSEZ PAS LES ANIMAUX ET NE JETEZ RIEN DANS LES ENCLOS

Chaque animal possède son propre équilibre alimentaire que nous connaissons bien. Vous risquez de les rendre malades en voulant leur faire plaisir.

RESPECTEZ LA PROPRETÉ ET LA BEAUTÉ DES LIEUX

Des poubelles de tri sont à votre disposition dans le Parc.

CHARTE DE BONNE CONDUITEDANS LE PARC DE SAINTE-CROIX

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L’enseignant(e) vous fait confiance pour : 1. identifier le groupe d’enfants dont vous êtes responsable et vous ’assurer que

les enfants vous ’ont bien identifié(e) aussi.2. vérifier régulièrement que votre groupe est au complet et rester en permanence

avec le groupe qui vous est confié.3. utiliser exclusivement les chemins du sentier pédestre (vous n’empruntez pas

les chemins de services ou le chemin exclusivement réservé au safari-train).4. veiller à ce que les élèves restent groupés et fassent la visite dans un bon état

d’esprit. 5. exiger le respect des consignes, le calme ainsi qu’une tenue correcte des élèves.6. veiller à ce que les élèves respectent l’environnement et les animaux qui les

entourent.7. veiller à ce que les élèves laissent les aires de pique-nique propres (des sacs

poubelles vous sont donnés à cet effet).8. veiller à la sécurité et à la santé des enfants (casquette, crème solaire,

hydratation…).9. Pendant la visite aider les enfants à rester attentifs, à s’investir sans pour autant

répondre à leur place.10. lors des visites en safari-train s’assurer que les enfants respectent bien les règles

de sécurité (rester assis).11. lors des visites libres, sassurer que le comportement des enfants ne perturbe

pas les autres groupes présents sur le site (bousculades, hurlements …).12. assurer la surveillance des enfants sous vote responsabilité aux aires de jeux.13. emmener les enfants aux toilettes après avoir prévenu l’enseignant(e).

Je dois montrer l’exemple :1. J’accompagne un groupe d’élèves. Mon attitude est la même avec tous les

enfants de ce groupe, (y compris si mon propre enfant en fait partie) 2. Mon langage et mon comportement doivent être exemplaires à l’égard de tous

les enfants, sans exception.3. Je ne fume pas en présence des élèves. 4. Je ne jette pas de déchets au sol (y compris les mégots).5. Lors des visites accompagnées à pied je suis les consignes des guides et ne

traîne pas à l’arrière du groupe.

CHARTE DU PARENT ACCOMPAGNATEURVous avez répondu favorablement à l’appel de l’enseignant(e) de votre enfant pour encadrer un groupe d’élèves lors d’une sortie et

nous vous en remercions.

Votre rôle est primordial, il contribue à la réussite de la sortie.

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Il vous est demander de :

1. vérifier régulièrement que vote groupe est au complet et rester en permanence avec le groupe qui vous est confié.

2. utiliser exclusivement les chemins du sentier pédestre (ous n’empruntez pas les chemins de services ou le chemin exclusivement réservé au safari-train).

3. veiller à ce que les enfants restent groupés et fassent la visite dans un bon état d’esprit.

4. exiger le respect des consignes, le calme ainsi qu’une tenue correcte des enfants.5. veiller à ce que les enfants respectent l’environnement et les animaux qui les

entourent.6. veiller à ce que les enfants laissent les aires de pique-nique propres (des sacs

poubelles vous sont donnés à cet effet).7. veiller à la sécurité et à la santé des enfants (casquette, crème solaire,

hydratation…).8. pendant la visite aider les enfants à rester attentif, à s’investir sans pour autant

répondre à leur place.9. lors des visites en safari-train s’assurer que les enfants respectent bien les règles

de sécurité (rester assis).10. lors des visites libres, s’assurer que le comportement des enfants ne perturbe

pas les autres publics (groupes, familles) présents sur le site (bousculades, hurlements …).

Vous devez montrer l’exemple :

1. vous accompagnez un groupe d’enfants. Votre attitude est la même avec tous les enfants de ce groupe.

2. votre langage et votre comportement doivent être exemplaires à l’égard de tous les enfants, sans exception.

3. vous ne fumez pas en présence des enfants. 4. vous ne jetez pas de déchets au sol (y compris les mégots).

CHARTE DE L’ACCOMPAGNATEURVous encadrez un groupe lors d’une sortie du centre de loisirs

Votre rôle est primordial, il contribue à la réussite de cette journée.

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LA FAMILLE DES CERVIDÉSVoici les 4 espèces de cervidés présents à Ste-Croix

RENNEÉLAN

DAIMCERF

Voici quelques questions pouvant êtres posées aux enfants :

Quel est le plus grand cervidé européen ? (L’élan)De ces quatres cervidés, chez quelle espèce la femelle possède des bois ? (le renne)Quand se déroule la saison des amours chez le cerf ? (automne, c’est le brame du cerf)Comment s’apPelle tâche blanche que les daims ont au niveau de l’arrière train ? (le ci-mier)

Attention, bien faire la différence entre les mâles, les femelles et jeunes !

Attention, en fonction de la saison à laquelle vous venez, les cervidés aurront des bois différents.

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LES BOIS CHEZ LES CERFS

Tous les ans, les bois tombent et repoussent. Vous trouverez dans les pages suivantes la structure des bois et le cycle des bois. Ne manquez pas de regarder la muséographie autour de la plaine des cerfs afin d’en apprendre plus. En fonction de votre date de visite, observez les bois des cervidés. Vous constaterez également qu’en fonction des espèces, les chutes et repoussesne se passent pas au même moment.

Chez les rennes : les mâles perdent leurs bois en hiver alors que les femelles les perdent au printemps. Chez les daims : les bois tombent au début du printemps.Chez les élans : les bois tombent entre décembre et janvier.

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chute des bois cicatrisation

1 mois de pousse 2 mois de pousse

3 mois de pousse 4 mois de pousse

fraye Velours

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LES ANIMAUX EN HIVER

LES ANIMAUX QUI PARTENT

Ex. hirondelle – cigogne – renne - milan noir

C’est ce que nous appelons la migration. Les animaux partent vers des régions aux températures plus clémentes où ils trouvent plus de nourriture (et de meilleures conditions de vie)

LES ANIMAUX QUI RESTENTSoit ils sont actifs : ils s’adaptent

Ceux sont des animaux qui vont rester dans leur milieu, ils conservent une activité (parfois ralentie) et sont contraints de faire face au changement climatique.

Ils peuvent faire des réserves de graisse et avoir une fourrure plus épaisse (plumage plus dense chez les oiseaux). Le changement de poils ou de plumes s’appelle la mue .

Les animaux adaptent leur alimentation comme par exemple le renard. Au printemps, il mange beaucoup plus de fruits alors qu’en hiver il mange plutôt des mammifères. Il se nourrit des aliments disponibles.

Ils se construisent des nids/gites pour se protéger du froid et des intempéries (ex écureuil)

Les animaux actifs trouvent des moyens pour se camoufler dans le paysage pour ne pas être repérés par les proies/prédateurs.

Soit ils sont inactifs : ils dorment

Les animaux restent sur place et sont tout l’hiver dans leurs abris. Afin de dépenser le moins d’énergie possible, ils font baisser leur température corporelle, ralentissent leur respiration et leur battement cardiaque. Ils utilisent leurs réserves de graisse qu’ils ont accumulées pendant les mois actifs.

Nous pouvons cependant distinguer deux types de sommeil :

L’hibernation : c’est un sommeil profond avec une chute de température importante.ex : marmotte – grenouille – hérisson – escargot – chauve-souris.

L’hivernation : c’est une somnolence avec une baisse des températures moins importante.ex : ours – coccinelle – blaireau

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MARMOTTE OURS HOMME

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température corporelle en hiver

température corporelle hors hiver

pas de variation de température corporelle chez un humain en bonne santé

VARIATION DES TEMPÉRATURES CORPORELLES

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fruits

mammifères

oiseaux

insectes

PRINTEMPS

fruits

mammifères

HIVER

ALIMENTATION DU RENARD

LE TERRIER DE LA MARMOTTE

neige

chambre principale tapissée de foin

marmottes pelotonnéesles unes contre les autres

bouchonde paille

et de pierre

galerie d’accès

galerie latérale

«toilettes»

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LES ANIMAUX DU GRAND NORDLors de votre visite vous allez croiser des animaux du Grand Nord. Vous pourrez lire ou entendre les mots toundra et taîga pour perler des milieux de vie de ces espèces. Les photos qui leur correspondent se trouvent sur la page suivante.

La taïga décrit une forêt boréale composée surtout de conifères (pins, sapins, épicéas, mélèzes) associés à des feuillus (bouleaux, aulnes). Le milieu est entrecoupé de tourbières. La taïga borde la toundra que l’on rencontre plus au nord.

Le sol de la taïga est le podzol, un sol délavé typique des climats froids et humides. Il est de consistance cendreuse (podzola signifie cendre).

La toundra est un type de végétation caractéristique des milieux circumpolaires que l’on trouve en Islande, en Russie, en Scandinavie, en Alaska, au Canada ou encore aux îles Kerguelen...

En Arctique, la toundra s’étend entre la taïga et les calottes glaciaires. Par extension, en haute montagne, on parle parfois de « toundra alpine » ou « toundra d’altitude ».Le sol de la toundra est gelé en profondeur une partie de l’année (pergélisol ou permafrost). La toundra se caractérise par un climat froid : le mois le plus chaud a une température moyenne inférieure à 10 °C, les hivers sont longs et les vents violents (blizzards). Les précipitations sont en général faibles (moins de 250 millimètres par an). Selon la quantité d’eau présente, on distingue la toundra sèche, la toundra humide ou tourbeuse.

Scandinavie

Sápmi (Laponie)

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TOU

ND

RA

TAIG

A

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Afin d’expliquer la notion de chaine alimentaire, vous pouvez faire un jeu avec les élèves.

Pour faire une chaine simplifiée.

Des élèves vont mimer les différents maillons de la chaine : herbe / lièvre / renard / loup

Le but est de faire une chaine alimentaire avec eux.

l’herbe est mangée par le lièvre, qui est mangé par le renard qui est mangé par le loup.

Demander aux enfants ce qu’il se passe s’il n’y a plus de renard.

Que peut-il se passer ? Le loup mange les proies non mangées par le renard, mais le lièvre n’est pas la principale proie du loup ...Les lièvres se multiplient ..... mangent toutes les ressources , s’affaiblissent. En se multipliant il y a plus de chance de voir apparaître des maladies.S’il y a moins de ressources alimentaires et si des maladies sévissent, ils seront amenés à disparaître.

Pour les plus grands, la nature est un véritable réseau. Essayer de le construire à l’aide de diverses espèces du parc.

Il faudra en déduire :

Le premier maillon de la chaine doit être plus abondant.Plus on va vers les supers prédateurs (loup, hibou) moins le nombre d’individus est important.La disparition d’une espèce a une répercution sur tout un écosystème. Tout est relié.

Demander l’avis sur la place du vautour, glouton (charognard, mange les restes, évite la propagation de maladies, nettoyeurs) Il faudra en déduire :

Le premier maillon de la chaine doit être plus abondant.Plus on va vers les supers prédateurs (loup, hibou) moins le nombre d’individus est important.La disparition d’une espèce a une répercution sur tout un écosystème. Tout est relié.

Demander l’avis sur la place du vautour, glouton (charognards, ils mangent les restes ce qui évitent la propagation de maladies. Ce sont des nettoyeurs)

JEU DE LA CHAINE ALIMENTAIRE

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LOUP

RENARD

CERF LIÈVRE

VÉGÉTAUX

HIBOU

CAMPAGNOL

est mangé par ....

producteurs : premier maillon de la chaine alimentaire

consommateurs primaires : herbivores

consommateurs secondaires : carnivores

consommateurs tertiaires : carnivores

est mangé par .... (réponse également possible)

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LES SONS

PAR LA VOIX : hurlements, grognements, grondements, gémissements ou aboiements.

PAR DES BRUITS : claquements de dents ou soufflements.

Le loup communique grâce à différents sons, le plus connu étant le hurlement.

Les hurlements poussés par un individu peuvent être liés à : une émotion : excitation, inquiétude, plaisir mais aussi douleur. la reproduction : quête d’un partenaire, défense de la tanière.

Le hurlement a des impacts sur le groupe et peut servir à :

marquer le territoire : il dissuade ainsi les autres loups de venir sur leur territoire. assurer la cohésion et la motivation de la meute : il permet aux membres éloignés de localiser le groupe pour se rassembler.

Contrairement aux idées reçues, le loup ne hurle pas que la nuit !

L’aboiement est utilisé en général pour signaler à un individu qu’il est près d’une tanière et des louveteaux. C’est un signal d’alarme que le loup produit souvent lorsqu’il est surpris.

LES ODEURSPlusieurs méthodes sont employées par le loup pour délimiter olfactivement son territoire.

Leur odorat est presque 100 000 fois plus développé que le nôtre.Chaque loup possède sa propre odeur, ce qui lui permet d’être reconnu sans même être vu. Cela permet aussi de déceler des intrus sur leur territoire.

Le territoire est marqué par des « bornes d’odeur » que le couple dominant réactive à chaque passage en urinant, grattant le sol ou en laissant une crotte visible.

DIFFÉRENTES SOUS-ESPÈCES DE LOUPSQu’ils soient gris blancs ou noirs, les loups fonctionnent de la même manière. C’est sou-vent la perception humaine qui est très différente. Le loup gris a souvent été diabolisé.Le loup blanc était considéré comme le «docteur des animaux» par les inuits (à cause de son rôle de rédulateur des herbivores)Le loup canadien (Timberwolf - loup noir) a été vu comme le sauveur de Yellowstone après sa réintroduction dans le parc national américain en 1995.

Dans tous les cas, il est important de préciser le rôle du loup au sein de la chaine alimen-taire. C’est un super prédateur qui permet de maintenir un équilibre dans les populations d’herbivores sauvages.

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