LE 2 OCTOBRE - CGR Cinémas · Après un été digne de ce nom, reprenez le chemin de votre salle...

www.cotecine.fr SEPTEMbRE 2013

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AVEC DENIS MÉNOCHETAVEC DENIS MÉNOCHET

UN FILM DE

ALEXANDRE COFFREALBERT DELPY BÉRANGÈRE MCNEESE MALIK BENTALHA SCÉNARIO LAURENT ZEITOUN YOANN GROMB ET ALEXANDRE COFFRE D’APRÈS UNE IDÉE ORIGINALE DE YOANN GROMB DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE PIERRE COTTEREAU MUSIQUE ORIGINALE THOMAS ROUSSEL MONTAGE SOPHIE FOURDRINOY 1ER ASSISTANT RÉALISATEUR DANIEL NOAH DITTMAN CASTING MARION TENET DÉCORS GWENDAL BESCOND

SON PASCAL ARMAND MARC BASTIEN DOMINIQUE GABORIEAU COSTUMES SONIA PHILOUZE MAQUILLAGE FLORE MASSON SUZEL BERTRAND COIFFURE JULIETTE MARTIN DIRECTRICE DE PRODUCTION CAMILLE LIPMANN COPRODUCTRICE GENEVIÈVE LEMAL PRODUCTEURS ASSOCIÉS DOMINIQUE BOUTONNAT ARNAUD BERTRAND HUBERT CAILLARD UN FILM PRODUIT PAR NICOLAS DUVAL ADASSOVSKY YANN ZENOU ET LAURENT ZEITOUN UNE COPRODUCTION QUAD TF1 FILMS PRODUCTION SCOPE PICTURES MARS FILMS LES PRODUCTIONS DU CH’TIMI CHAOCORP DÉVELOPPEMENT AVEC LA PARTICIPATION DE CANAL+ CINÉ+ TF1

RÉALISÉ AVEC LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DU GOUVERNEMENT FÉDÉRAL BELGE VIA SCOPE INVEST AVEC LE SOUTIEN DE LA PROCIREP ET DU HAVC VENTES INTERNATIONALES KINOLOGY DISTRIBUTION MARS DISTRIBUTION

LE 2 OCTOBRE

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DIMITRI RASSAM ET JÉRÔME SEYDOUXPRÉSENTENT

UN FILM DENICOLAS BARY

AU CINÉMA LE 16 OCTOBREWWW.PATHEFILMS.COM

D’APRÈS LE ROMAN DE DANIEL PENNAC© EDITIONS GALLIMARD, 1985

BIENVENUE DANS LA FAMILLE MALAUSSÈNE

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ACTUS 6 INTERVIEW

Julien Leclercq, Gilles Lellouche et Tahar Rahim pour Gibraltar 10

TOUS LES FILMS 12

INTERVIEW

Cate Blanchett pour Blue Jasmine 20

PROCHAINEMENT 30

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ÉDITO

Editeur : Côté Ciné Group / 34, rue de Neuilly 92110 Clichy / Tél. : 01 80 04 10 16 Directeur de la publication : Patrick Farcy I Direction Artistique : Alexis Cladière I Rédaction : Côté Ciné Group / 32, av. Georges Clémenceau 34000 Montpellier Tél. : 04 67 92 41 71 [email protected] Publicité / Directrice commerciale : Wanda Schpoliansky / Tél. : 01 80 04 10 14 / [email protected] I Coordination : Heloïse BessonImpression : M. arts graphiques © 2008 Côté Ciné / Dépôt légal : à parution I Toute reproduction même partielle, de textes, photos et illustrations publiés par Côté Ciné est interdite sans l’accord de l’auteur et de l’éditeur Magazine gratuit / Ne pas jeter sur la voie publique. I A l’heure où nous imprimons, certains fi lms n’ayant pas reçu l’avis de la commission de censure, nous invitons les spectateurs à se renseigner auprès de leur cinéma sur les interdictions éventuelles. I Des changements de date sont susceptibles d’intervenir indépendamment de notre volonté.Crédits photos : p.5 © Winds-E.Guionet/© SND/© Mars Distribution, p.6 © Paramount Home Entertainment/© Beijing New Picture Film Co./© 20th Century Fox/Luc Roux © Pathé/© Pathé Distribution/© SudioCanal Distribution/© Myriam Touzé-Pathé Distribution/© 20th Century Fox/© Warner Bros. France/Maro Siranosian © Disney/© Warner Bros. France, p.7 © 20th Century Fox/© Mars Distribution/© DreamWorks Pictures/© Warner Bros. France/© Walt Disney/© Paramount Pictures France/© Aventi Vidéo/José Haro © Pathé/© SND/© Diaphana Distribution/© Metropolitan Filmexport/© Les Films du Poisson/© EuropaCorp Distribution/© Le Pacte/© Shellac/© Universal Pictures International France, p.8 Reiner Bajo © 2013 Columbia Pictures Industries, Inc./© StudioCanal Distribution, p.9 © Pyramide Films/© Synergy Cinéma © 2013 Snoot Entertainment LLC./© Nicole Rivelli-Why Not Productions, p.10-11 © SND, p.12 © Metropolitan Filmexport/© Paramount Pictures 2013, p.13 © Hassen Brahiti © 2013 Estrella productions-Pathé Production-Agora fi lms-La Chauve-souris/© 2013 CTMG, Inc., p.16 © Metropolitan Filmexport/Patti Perret © 2013 Columbia Pictures Industries, Inc., p.17 © Warner Bros. Entertainmain Inc./Roger Arpajou © 2013-Europacorp-Chic Films-Orange Studio-J.F. Films-CN2 Productions, p.18 © 2013 Bago Films-Fidélité Films-Wild Bunch-TF1 Films Production-France 2 Cinéma/© ARP Sélection/© Diaphana Distribution, p.19 © Winds-E.Guionet, p.20-21© Mars Distribution, p.22 © Jaap Buitendijk/© 20th Century Fox, p.23 © Les Films d’Ici/© Ricardo Vaz Palma/© Oréo Films/© Pyramide Films/© Version Originale Sous Titrée, p.30 © Bruno Calvo/© 2013 Disney Enterprises, Inc./© Gaumont 2013/© 20th Century Fox/© Mars Distribution

Après un été digne de ce nom, reprenez le chemin de votre salle de ciné ! Pour ouvrir le bal tout en muscles, White House Down réunira Channing Tatum et Jamie Foxx, No Pain No Gain avec Mark Wahlberg et Dwayne Johnson et Riddick sous les traits de Vin Diesel. Rayon frissons, le ter-rifi ant You’re Next et le haletant The Conspiracy sauront satisfaire les plus téméraires. Louise Bourgoin se verra demander Tirez la langue, Mademoiselle, Pio Marmai et Jeremie Elkaïm entreprendront Le Grand départ tandis que Gilles Lellouche infi ltrera un gang de narcotrafi quants dans Gibraltar. Jennifer Aniston et Emma Roberts forme-ront Les Miller, une famille en herbe, Gérard Depardieu et Atmen Kélif seront Les Invincibles. Matt Damon racon-tera Ma Vie avec Liberace quand Ben Affl eck et Justin Timberlake formeront un duo de Poker Players.

Sans oublier La Rentrée CGR ainsi que l’opéra Turandot servi pour vous par Côté Diffusion.

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Sur le chemin de l’école

N°63

www.cotecine.frSEPTEMBRE 2013

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ACTUS

Le retour du Na’viJames Cameron fait appel à l’aide d’un co-scénariste pour peaufi ner la suite prévue d’Avatar qui prend désormais l’ampleur d’une trilogie. L’heu-reux élu est Josh Friedman, auquel on doit les scénarios de La Guerre des mondes, du Dahlia noir, mais aussi de la série télé Terminator : Les chroniques de Sarah Connor.

King LeoRécemment devenu un ma-gnifique Gatsby pour Baz Luhrmann et bientôt Loup de Wall Street pour Martin Scor-sese (en salles le 25 décembre prochain), Leonardo DiCa-prio s’apprête à endosser le costume du dernier des rois viking Harald III de Norvège, et produira lui-même ce fi lm de guerre se déroulant au 11e siècle.

Après César, le Saint Esprit

Près de 20 ans après Le 7 ème jour (qu i lu i avait valu un prix d’inter-prétation cannois avec son partenaire de jeu Pascal Duquenne), Da-niel Auteuil retrouvera le cinéaste belge Jaco van Dormael pour une comédie fantastique, La Fille de Dieu, dans laquelle il incarnera rien de moins que Dieu le

père. On retrouvera le comédien d’ici-là dans Avant l’hiver de Philippe Claudel (sortie prévue le 27 novembre prochain) et dans le troisième volet de son adaptation de Pagnol, César, courant 2014.

Cruise control

Après leur collaboration sur Walkyrie et Jack Reacher, Christopher McQuarrie a accepté la mission proposée par Tom Cruise de réaliser un Mission : Impossible 5, dans lequel le comédien-producteur devrait retrouver son équipe de choc composée de Paula Patton, Si-mon Pegg et Jeremy Renner.

Nouveaux héros dans vieux potsAprès avoir donné un nouveau souff le aux enquêtes de Sherlock Holmes, Guy Ritchie se lance dans le remake d’une série télé améri-caine des années 60 sur fond de Guerre froide. The Man from U.N.C.L.E (Des agents très spé-ciaux ) réunira Henry “Man of Steel” Cavill et Armie “Lone Ranger” Hammer. Hugh Grant et Alicia Vikander (Royal Affair) font aussi partie du casting.

Régime spécial

Franck Dubosc et Florence Foresti préparent les bro-chettes pour Barbecue, la nouvelle comédie d’Eric Lavaine (Bienvenue à bord) où le personnage de Lam-bert Wilson, victime d’un infarctus malgré son hygiène de vie irréprochable, décide d’abandonner toutes ses bonnes résolutions.

Un prophète

Ridley Scott commence ce mois-ci les prises de vue de son Exodus consacré à Moïse, avec Christian Bale dans le rôle de la fi gure biblique et une sortie prévue pour fi n 2014. À noter que le cinéaste n’en abandonne pas pour autant ses projets de suite de Prometheus et de Blade Runner.

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Les odysséesde Lee

Auréolé d’un Oscar du meilleur réalisateur pour L’Odyssée de Pi, Ang Lee souhaite relever un nouveau défi technique : celui du premier film de boxe en 3D, qui serait centré sur le célèbre “Thrilla in Manila”, le troi-sième et dernier combat opposant Mohamed Ali et Joe Frazier pour le titre de champion du monde en 1975. Le réalisateur de Tigre et Dragon et Le

Secret de Brokeback Mountain n’a pas pour autant abandonné son projet de biopic consacré à Cléopâtre (avec Angelina Jolie).

FamillerecomposéeDans Tristesse Club, premier film de Vincent Mariette, Laurent Lafitte (Les Petits mouchoirs, Les Beaux jours ) et Vincent Macaigne (La Fille du 14 juillet, La Bataille de Solférino) interprètent deux frères qui découvrent, à l’en-terrement de leur père, l’existence d’une demi-sœur (Ludivine Sagnier).

Vieux routards,nouvelle édition

Exit le vieux pote de toujours Bruce Willis et bien-venue à Harrison Ford, Mel Gibson et Antonio Ban-deras ! De nouveaux venus dans l’équipe d’Expen-dables 3, mais qui ne manquent pas d’expérience en matière d’action.

Wanted

Le réalisateur de Take Shelter et Mud se lance dans la science-fiction en racontant la cavale d’un père et de son fils doté de pouvoirs spéciaux. Midnight Special réunira, devant la caméra de Jeff Nichols, son comé-dien fétiche Michael Shannon, Kirsten Dunst et Joel Edgerton.

Chronique d’un scandale

Après l’affaire d’Outreau (Présumé coupable),Vincent Garenq se penche sur le scandale politico-financier qui a secoué la République Française dans les années 2000 : l’affaire Clearstream. Gilles Lellouche et Charles Berling partagent l’affiche de ce thriller judiciaire titré La Justice ou le chaos.

Changement de latitudeAprès l’Espagne, le Royaume-Uni, l’Italie et bien entendu la France où il vient de tourner son nouveau film mystère avec Co-lin Firth et Emma Stone, Woo-dy Allen pourrait bien monter en Scandinavie. Courtisé par la ville de Stockholm et bien que grand admirateur du cinéaste suédois Ingmar Bergman, Allen attend toutefois de trouver une bonne idée de scénario avant de dire oui.

WW 3D

Fort de son expérience sur le documentaire Pina, Wim Wenders se lance dans sa première fiction en 3D, pour raconter le lent délitement de la vie d’un écrivain suite à un accident de voiture. Le tournage de Everything Will Be Fine a débuté au Canada, avec James Franco, Char-lotte Gainsbourg, Sarah Polley et Marie-Josée Croze.

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Jeune et brillant cadre d’entreprise, Romain reste, pour son grand frère arrogant, le vilain petit canard de la famille. Les relations ne sont pas moins confl ictuelles avec son père, vieil ours mal léché, auquel on vient de diagnostiquer la maladie d’Alzheimer. Alors que les deux fi ls sont obligés de joindre leurs efforts pour s’occuper du vieux grincheux, Romain réalise que c’est peut-être sa dernière chance de conquérir le cœur de son père.Nicolas Mercier (créateur de la série Clara Sheller et scéna-riste de Mon pire cauchemar) s’inspire de sa propre famille

(le grand frère scénariste tête-à-claques, ce serait lui !). Une proximité affective qui lui donne l’audace de traiter de sujets graves (la maladie, la perte d’un parent) sur le ton de la comédie, et surtout, sans mièvrerie. Face à un Eddy Mitchell plein de panache, même dans la séni-lité, et un Jérémie Elkaïm (La Guerre est déclarée, Polisse) plein de poésie, même dans le cynisme, Pio Marmai (Le Premier jour du reste de la vie) devient l’objet d’une trans-formation subtile et émouvante.

Grand départ

De Nicolas Mercier, France, 1h26Avec Pio Marmai, Jérémie Elkaïm, Eddy Mitchell, Chantal Lauby, Charlotte de Turckheim...

4 sept.

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John Cale vient tout juste de se voir refuser son job de rêve au sein de la garde rapprochée du Président. Qu’à cela ne tienne : il pourra toujours faire ses preuves lorsque, en pleine visite guidée de la Maison-Blanche avec sa fi lle, il se retrouve face à une attaque de para-

militaires lancés dans un coup d’état contre le Président et ses projets de paix mondiaux.Après Independance Day, Le Jour d’après et 2012... le roi du fi lm catastrophe patriotique Roland Emmerich continue à détruire en masse les monuments histo-riques. Et si le fi lm ne s’encombre pas d’un grand souci de réalisme géopolitique, c’est au profi t d’un max d’ac-tion et d’adrénaline... et de l’irrésistible alchimie entre “G.I.” Channing Tatum et Président “Django” Jamie Foxx qui, même en mode “Die Hard à la Maison-Blanche”, parviennent à se vanner sur des histoires de lance-roquettes ou de baskets !

White House Down

De Roland Emmerich, USA, 2h17Avec Channing Tatum, Jamie Foxx, Maggie Gyllenhaal, Jason Clarke, Joey King, James Woods...

ID ForeverDans la foulée du succès d’Independance Day en 1996, son scéna-riste Dean Devlin avait tout de suite été ré-engagé pour en écrire la suite. Mais il préféra rembourser l’argent que les studios lui avaient avancé plutôt que de leur remettre un script que ne le satisfaisait pas. Quinze ans plus tard, son scénario d’Independance Day 2 est enfi n prêt. Annoncé pour l’été 2015, il sera encore réalisé par Roland Emmerich.

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TOUS LES FILMS

Médecins dans le quartier chinois à Paris, Boris et Di-mitri sont deux frères aussi dissemblables qu’insépa-rables : ils habitent l’un en face de l’autre et pratiquent leur métier côte à côte, avec ferveur et abnégation. Une nuit, ils sont amenés à soigner une petite fi lle diabétique et tombent amoureux de sa mère. Un coup de foudre commun qui va bouleverser leur relation fusionnelle... Axelle Ropert (La Fa-mille Wolberg) dessine un triangle amoureux la fois doux et violent, dans lequel le visage de Madone espiègle de Louise Bourgoin va faire saigner les nobles mais fragiles cœurs de Cédric Kahn et Laurent Stocker.

Tirez la langue, mademoiselle

4 sept.De Axelle Ropert, France, 1h42Avec Cédric Kahn, Laurent Stocker, Louise Bourgouin...

4 sept.

Cela faisait longtemps que la famille Davidson ne s’était pas réunie dans sa maison de campagne isolée. Entre les rivalités et les vieilles rancunes de la fratrie, c’est surtout l’irruption de psychopathes assassins masqués qui va gâcher le repas. Pourtant, parmi les convives chassés à l’arbalète, à la machette ou à la hache, l’innocente “pièce rapportée” Erin va se révéler plus coriace que ses bourreaux. Un slasher du sous-genre “invasion de domicile” bien plus malin que prévu, qui mixe le concept du bon vieux carnage avec d’étonnants coups de théâtre et un humour noir sans limites.

You’re Next

De Adam Wingard, USA, 1h34Avec Sharni Vinson, Barbara Crampton, Nicholas Tucci, Wendy Glenn...

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Jimmy P.Psychothérapie d’un Indien des plaines

Hospitalisé pour de violents vertiges, un Indien Black-foot, vétéran de la Seconde Guerre mondiale, est décrété schizophrène avant qu’on ne fasse appel à un psychana-lyste et anthropologue français, spécialiste des cultures amérindiennes. S’inspirant du livre de Georges Devereux, précurseur de l’ethnopsychiatrie, Desplechin tourne aux États-Unis un fi lm étonnamment plus paisible que ses fi lms français (Rois et Reines, Un conte de Noël...). Ce qui est si beau, c’est la fraternité qui se noue peu à peu entre l’intellectuel juif européen et le pudique indien, sublimée par le charisme de Del Toro et la malice d’Amalric.

De Arnaud Desplechin, USA/France, 1h54Avec Benicio Del Toro, Mathieu Amalric, Gina McKee...

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: Comment l’aventure a-t-elle démarré ?

Julien Leclercq : Alors que j’étais en plein tournage de L’Assaut – que j’ai conçu et réalisé avec les hommes du GIGN –, le producteur Dimitri Rassam m’a proposé un scénario, à l’époque intitulé L’Aviseur, d’après la vie de Marc Fiévet : l’histoire vraie d’un père de famille qui se retrouve

pris en étau entre les Douanes françaises et

les narcotrafi quants.

: Comment décririez-vous ce personnage ?

Gilles Lellouche : C’est un naïf manipulé, qui pense être couvert par les Douanes. Du coup il se sent pousser des ailes et il nourrit un fantasme sur une vie à laquelle il n’a pas accès et qu’il aimerait mener. C’est le genre de personnage impulsif formidable à jouer.

J. L. : En effet, c’est un instinctif, pas du tout un céré-bral. Tous les personnages autour de lui disputent une par-tie d’échecs et ont un coup d’avance, tandis que Marc vit au jour le jour, sans aucune stratégie.

Tahar Rahim : Ce qui est intéressant ici, c’est que les trois protagonistes dérogent aux règles : l’aviseur sort de la légalité, le mafi eux retourne sa veste et le douanier, que j’in-terprète, franchit la ligne jaune. C’est ce qui offrait une dimen-sion moins caricaturale et beaucoup plus humaine au genre.

: Comment vous êtes-vous retrouvé sur le cas-ting ?

J. L. : Gilles m’a dit oui le lendemain de mon mariage ! Je crois que je l’ai choisi au bon moment de sa vie : il vient de passer la quarantaine et il a acquis une maturité phénoménale au cours des deux dernières années. Il passait tous les soirs du temps sur e-Bay pour trouver le même blouson de cuir qu’il portait dans les années 80 : c’était, pour lui, le costume du personnage. Il a fi ni par le dénicher et se le faire expédier d’Asie !G. L. : J’ai toujours une curiosité un peu malsaine pour les histoires vraies et les faits divers, et plus encore pour les imbroglios inextricables dans lesquels des hommes ordinaires se jettent la tête la première.

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scénario, à l’époque intitulé L’Aviseur, d’après la vie de Marc L’Aviseur, d’après la vie de Marc L’AviseurFiévet : l’histoire vraie d’un père de famille qui se retrouve

pris en étau entre les Douanes françaises et

les narcotrafi quants.

accès et qu’il aimerait mener. C’est le genre de personnage impulsif formidable à jouer.

J. L. : En effet, c’est un instinctif, pas du tout un céré-bral. Tous les personnages autour de lui disputent une par-tie d’échecs et ont un coup d’avance, tandis que Marc vit au jour le jour, sans aucune stratégie.

Tahar Rahim :trois protagonistes dérogent aux règles : l’aviseur sort de la légalité, le mafi eux retourne sa veste et le douanier, que j’in-terprète, franchit la ligne jaune. C’est ce qui offrait une dimen-sion moins caricaturale et beaucoup plus humaine au genre.

: : Comment vous êtes-vous retrouvé sur le cas-ting ?

J. L. : Gilles m’a dit oui le lendemain de mon mariage ! Je crois que je l’ai choisi au bon moment de sa vie : il vient de passer la quarantaine et il a acquis une maturité phénoménale au cours des deux dernières années. Il passait tous les soirs du temps sur e-Bay pour trouver le même blouson de cuir qu’il portait dans les années 80 : c’était, pour lui, le costume du personnage. Il a fi ni par le dénicher et se le faire expédier d’Asie !G. L. : J’ai toujours une curiosité un peu malsaine pour les histoires vraies et les faits divers, et plus encore pour les imbroglios inextricables dans lesquels des hommes ordinaires se jettent la tête la première.

Dépôts de bilan, huissiers, banquiers sur le dos : Marc débarque à Gibraltar avec un besoin lancinant de se refaire une santé fi nancière et de mettre les siens à l’abri du besoin. Or, le secteur en plein boum à Gibraltar en ces années 80, c’est celui du trafi c de drogue. Marc devient donc, en bon père de famille, agent infi ltré pour le compte des douanes françaises, gravissant peu à peu les échelons d’un puissant cartel dirigé par le dangereux Lanfredi, et prenant de plus en plus goût au luxe et à l’argent facile... Mais lorsque les douanes anglaises rentrent à leur tour dans la partie pour arrêter Lanfredi, c’est la famille de Marc qui risque d’en payer le prix.Le réalisateur Julien Leclercq (L’Assaut) et le scénariste Abdel Raouf Dafri (Un prophète, Mesrine) tirent de l’histoire vraie de Marc Fiévet un ambitieux polar à dimension internationale. Un thriller qui navigue entre approche documentaire et emballées d’action, pour conter le combat d’un homme simple pris entre mafi eux fi ns stratèges et fl ics déshumanisés, code d’honneur et trahisons.

Gibraltar

Après un polar futuriste (Chrysalis) et une reconstitution réaliste de la prise d’otages du vol Alger-Paris de 1994 (L’Assaut), Julien Leclercq plonge Gilles Lellouche et Tahar Rahim dans les eaux troubles de Gibraltar. Le réalisateur et ses comédiens nous parlent de cette affaire de trafi c de drogue international qui reste, avant tout, le face-à-face d’hommes face à leur intégrité.

Julien Leclercq, Gilles Lellouche et Tahar Rahim

dans le détroit du crime

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INTERVIEW

: Et pour Tahar Rahim ?

J. L. : Tahar a une capacité de transformation et une aptitude à entrer dans la peau du personnage qui est hallucinante : il fallait le voir débouler en jeans-baskets, comme il est dans la vie, et le retrouver trois jours plus tard en costard-cravate avec son petit carnet !T. R. : Je savais que je démarrais un tournage six mois plus tard et j’avais envie de m’ouvrir à un cinéma plus accessible, plus populaire. Mon personnage est un “golden boy” ambigu ; grâce à lui, on comprend jusqu’à quel point on peut rester fi dèle à ses convictions, et à quel moment on accepte de trahir pour sa carrière.

: Quelles étaient les priorités de Gibraltar en terme de mise en scène ?

J. L. : Je voulais réaliser un film à l’aspect sobre et classique, tourné avec de vrais objectifs de Cinémascope, inspiré de l’imagerie du cinéma des années 70, en utilisant des fi ltres “chocolat”. J’aimais bien l’idée de m’éloigner des codes traditionnels gris-bleus du fi lm noir et de faire un polar sous tension au soleil. Ma référence absolue était Zodiac de David Fincher et, comme lui, je voulais prendre le temps et ne surtout pas sur-découper. On a essayé d’insuffl er cette approche dans la déco et le fi lmage pour donner à l’ensemble un rythme classique, dans la lignée de Pollack et de Pakula.

: Et vos orientations pour la musique ?

J. L. : On a travaillé avec Clinton Shorter, compositeur canadien qui a écrit la musique de District 9 et de Contrebande, avec Mark Wahlberg. C’est un guitariste de formation et, du coup, on a obtenu les sonorités hispanisantes que je souhaitais, tout en mettant en valeur la tension et la pression qu’on ressent dans le fi lm.

: Comment s’est passé le tournage ?

J. L. : On a tourné les extérieurs en Espagne et les intérieurs au Canada : il s’agit d’un vrai fi lm international, avec des équipes composées de Français, d’Espagnols et de Canadiens. Pour l’anecdote, je me suis retrouvé à travailler à Montréal avec la chef maquilleuse de Ridley Scott et de Martin Scorsese !

G. L. : Tourner sur les lieux mêmes de l’action nous a permis de nous immerger dans l’ambiance du fi lm. Là-bas, on “sent” la drogue, les trafi cs en tous genres, et les bateaux qui transitent de la pointe de Tanger vers l’océan. Gibraltar est une sorte de no man’s land : une enclave anglaise au milieu d’une Espagne qui souffre, entre des HLM qui tombent en ruines, des immeubles inachevés, et un climat un peu malsain.

T. R. : La ville dégage une atmosphère hybride, à mi-chemin entre l’Europe et l’Afrique du Nord, dont il émane une forme d’étrangeté. C’est ce qui donne une identité visuelle propre au fi lm qui tranche avec le cinéma français.

De Julien Leclercq, France, 1h50Avec Gilles Lellouche, Tahar Rahim, Riccardo Scamarcio, Romano Orzari, Kate Drummond...

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classique, tourné avec de vrais objectifs de Cinémascope, inspiré de l’imagerie du cinéma des années 70, en utilisant des fi ltres “chocolat”. J’aimais bien l’idée de m’éloigner des codes traditionnels gris-bleus du fi lm noir et de faire un polar sous tension au soleil. Ma référence absolue était Zodiac de David Fincher et, comme lui, je voulais prendre le temps et ne surtout pas sur-découper. On a essayé d’insuffl er cette approche dans la déco et le fi lmage pour donner à l’ensemble un rythme classique, dans la lignée de Pollack

Et vos orientations pour la musique ?

On a travaillé avec Clinton Shorter, compositeur canadien qui a écrit la musique

et de Contrebande, avec Mark Contrebande, avec Mark ContrebandeWahlberg. C’est un guitariste de formation et, du coup, on a obtenu les sonorités hispanisantes que je souhaitais, tout en mettant en valeur la tension et la pression qu’on ressent dans le fi lm.

chemin entre l’Europe et l’Afrique du Nord, dont il émane une forme d’étrangeté. C’est ce qui donne une identité visuelle propre au fi lm qui tranche avec le cinéma français.

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Après sa Precious sur le quotidien d’une jeune black obèse séropositive de Harlem et sa sulfureuse adaptation du Paperboy de Pete Dexter, Lee Daniels s’empare de l’un des scénarios les plus ambitieux d’Hollywood : l’his-toire vraie d’un humble afro-américain, de son enfance passée sous les vestiges de l’esclavagisme dans les champs de Virginie à sa consécration professionnelle en tant que maître d’hôtel de la Maison-Blanche.De 1952 à 1986, de Truman à Reagan, Cecil Gaines travaillera au service de pas moins de huit Présidents, occasion pour Daniels de faire défi ler devant sa caméra autant de stars présidentiables et de First Ladies. Mais ce ne sont pas tant les coulisses feutrées de la Maison-Blanche que la tourmente du monde extérieur qui inté-resse le cinéaste. Le Majordome est avant tout une fi é-vreuse chronique du mouvement des droits civiques aux États-Unis, à travers les yeux d’un père discret et de son fi ls militant. Et les orages de la grande Histoire sur l’inti-mité d’une famille afro-américaine qui en est le témoin privilégié n’en deviennent que plus tempétueux.

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Dans le Miami des années 90, un bodybuilder, à l’am-bition aussi développée que ses muscles, élabore un régime express pour devenir riche : il consiste à kidnap-per un homme d’affaires (un méprisable parvenu qui le mérite bien) et à le torturer jusqu’à ce qu’il accepte de céder l’ensemble de son épargne... Un plan somme toute infaillible, dans lequel il embarque deux collègues culturistes. Mais à eux trois, auront-ils assez de cervelle pour se sortir du pétrin qui les attend ?Le fait divers dont s’inspire No Pain No Gain pourrait

faire pleurer si ces trois “génies du crime” ne faisaient pas tant rire. Mettant en scène ce “petit fi lm” avec autant d’énergie que ses blockbusters, Michael Bay (Armageddon, Transformers) réalise une comédie noire qui mêle muscles, meurtres et rêve américain. Et offre à son casting de gros bras – Mark Wahlberg, Dwayne Johnson et Anthony Mackie (Démineurs, Gangster Squad) – l’occasion de montrer la taille de leur biceps en même temps que celle de leur capacité d’auto-dérision.

Le Majordome

No Pain No Gain

De Lee Daniels, USA, 2h05Avec Forest Whitaker, Oprah Winfrey, David Oyelowo, Robin Williams, John Cusack, James Marsden, Alan Rickman, Liev Schreiber, Cuba Gooding Jr., Terrence Howard, Lenny Kravitz, Vanessa Redgrave, Jane Fonda...

De Michael Bay, USA, 2h09Avec Mark Wahlberg, Dwayne Johnson, Anthony Mackie, Ed Harris, Rebel Wilson, Ken Jeong...

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TOUS LES FILMS

11 sept.

C’est l’été à Tanger, mais il faut quitter les plages et les maillots pour se vêtir de djellabas et donner à la mai-son des allures de deuil. Car le père de la famille est mort, ne laissant derrière lui que des femmes. Durant les trois jours de funérailles, sous le regard du fantôme du patriarche, elles vont toutes, enfi n, se révéler à elles-mêmes...Après Marock, Laïla Marrakchi continue de sonder les tourments de la femme orientale – de son droit d’héri-tage à sa place dans la société en passant par sa sexua-lité – avec l’art de capter l’universalité de ses thèmes.

Pour ce faire, la réalisatrice a réuni un casting interna-tional de premier choix : la Palestinienne Hiam Abbass (Les Citronniers, La Source des femmes) et la Libanaise Nadine Labaki (Caramel, Et maintenant on va où ?) aux côtés des Marocaines Lubna Azabal (Incendies, Goodbye Marocco) et Morjana Alaoui (Marock, Martyrs). Autant d’Amazones arabo-almodóvariennes fi lmées avec humour, dérision et tendresse, dans un fi lm qui accompagne sa douce tristesse d’autant de petits bon-heurs et de fulgurants délires.

Rock The Casbah

De Laïla Marrakchi, France/Maroc, 1h40Avec Morjana Alaoui, Nadine Labaki, Lubna Azabal, Hiam Abbas, Lyes Salem, Omar Sharif...

11 sept.

Copains pour toujours 2

Il y a trois ans, Lenny et ses vieux potes régressaient joyeusement le temps d’un week-end déjanté. Cette année, il a eu eu une idée encore plus folle : quitter l’hystérie de la grande ville et revenir s’installer dans la bourgade de son enfance, pour permettre à ses ché-rubins de grandir dans un environnement préservé. Et le papa dans tout ça, quand est-ce qu’il se décidera, lui, à grandir ?À la fois acteur et scénariste du fi lm, Adam Sandler réunit encore une fois sa bande de joyeux lurons, mais se fait aussi de nouveaux amis, dont des cerfs curieux, des chauffeurs de bus schizophrènes, des policiers ivres à ski et autres grandes brutes et petits excités. Une nouvelle comédie à l’ode de l’imma-turité comme dernier rempart contre le temps qui passe… ou pas.

De Dennis Dugan, USA, 1h41Avec Adam Sandler, Kevin James, Chris Rock, Salma Hayek, Maya Rudolph, Maria Bello, Taylor Lautner, Steve Buscemi...

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Lorsque Stig et Bobby braquent une banque située en face du meilleur magasin de beignets de tout le comté, ils ne savent pas qu’ils sont tous deux du bon côté de la loi. Mais ce qu’ils savent encore moins, c’est que les 43 mil-lions qu’ils pensent avoir dérobés à un baron de la drogue appartiennent à une autre organisation beaucoup plus impitoyable. Les deux agents infi ltrés qui ont bien du mal à se faire confi ance vont devoir se serrer les coudes pour

échapper au cartel mexicain, mais aussi aux fl ics de la narcotique, à la CIA et à la Navy lancés à leurs trousses.Après Contrebande, le réalisateur islandais Baltasar Kormákur (Jar City, Survivre) associe le facétieux Mark Wahlberg au classieux Denzel Washington. Un buddy movie qui ne lésine ni sur les cartouches de munition déversées pour l’action, ni sur les excentricités et les badinages humoristiques de ses irrésistibles héros.

2 Guns

De Baltasar Kormákur, USA, 1h49Avec Mark Wahlberg, Denzel Washington, Paula Patton, Bill Paxton, James Marsden...

18 sept.

18 sept.

Riddick est toujours le fugitif le plus recherché de l’uni-vers. Laissé pour mort sur une planète calcinée qui semble exempte de toute vie, il dévoile sa position aux mercenaires qui sont, une fois de plus, à ses trousses. Ces derniers se ruent sur place à la recherche de leur cible, se retrouvant rapidement assiégés par des préda-teurs autochtones plus mortels que jamais. Leur seule chance de se tirer de ce sale pétrin ? Celui qu’ils étaient venus assassiner, et qui, lui, est bien décidé à se venger.Déjà qu’il est souvent Fast & Furious, Vin Diesel retrouve ici son instinct de survie et ses dons nyctalopes pour un troisième opus de la saga consacrée au Furien en exil, en compagnie du réalisateur de Pitch Black et Les Chroniques de Riddick. De la S-F dans la veine trash du genre, sombre et sanglante. Mais comme dirait Riddick : “Vous n’avez pas peur du noir, j’espère ?”.

RiddickDe David Twohy, USA, 1h59Avec Vin Diesel, Katee Sackhoff, Karl Urban, Dave Bautista, Nolan Gerard Funk...

JonctionOn l’avait laissé, seul mais dévasté, sur le trône de l’empire Necromonger... Une “BD animée” de 5 minutes fait la jonction entre Les chroniques de Riddick et ses nouvelles aventures en salles, dis-ponible sur le site offi ciel du fi lm (www.riddickmovie.com).

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TOUS LES FILMS

Dans son bled près de Marseille, Momo est un prodige de la boule, et avec son pote et mentor Jacky, ils multiplient les petites arnaques. Quand la télé annonce un concours international de pétanque avec 500.000 euros de prime, c’est la chance de leur vie. Mais dans ce milieu, pas facile de coacher un rebeu...La pétanque, le soleil, les vannes et les embrouilles... quel meilleur terrain pour une comédie ? Pourtant Les

Invincibles va au-delà de la “pagnolade” pittoresque, pour raconter l’ascension vitale et l’intégration sociale d’un type qui “gagne” le droit du sol par le terrain. Initié par Atmen Kelif, et fi lmé sur un tempo de folie par son complice Frédéric Berthe – réalisateur pour Canal + de la série Kelif et Deutsch à la recherche d’un emploi – le fi lm vaut aussi, bien sûr, pour le duo entre le comédien français d’origine algérienne et le célèbre acteur russe d’origine française...

Les Invincibles

De Frédéric Berthe, France, 1h38Avec Atmen Kelif, Gérard Depardieu, Edouard Baer, Virginie Efira, Daniel Prévost, Bruno Lochet, Michel Galabru...

18 sept.

18 sept.

S’il ne veut pas servir de goûter à l’orque domestique de son fournisseur, David, dealer à la petite semaine, doit faire transiter une livraison de cannabis par la frontière mexicaine. Pour faire bonne fi gure devant les douaniers, il décide de se faire passer pour un banal père de famille et recrute, pour compléter le tableau, sa voisine strip-teaseuse, une fugueuse punk et un ado esseulé dans les rôles respectifs de son épouse et de ses chérubins. Mais pas facile de ressembler à une famille modèle

dans une caravane remplie à craquer de substance illicite, un cartel mexicain aux fesses et une taren-tule dans le slip... Pourtant, au fi l de leur voyage, les Miller vont commencer à devenir, à leur manière, une vraie famille. Jennifer Aniston se re-débauche en com-pagnie de Jason Sudeikis – son partenaire de Comment tuer son boss ? –, dans une nouvelle comédie irrévéren-cieuse qui ne manque ni de culot, ni de cœur.

Les Miller, une famille en herbe

De Rawson Marshall Thurber, USA, 1h50Avec Jason Sudeikis, Jennifer Aniston, Will Poulter, Emma Roberts, Ed Helms, Tomer Sisley...

CHRIS HEMSWORTH DANIEL BRÜHLOLIVIA WILDE ALEXANDRA MARIA LARA

NIKI LAUDA / JAMES HUNT : DEUX CHAMPIONS, UN MYTHE.

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TOUS LES FILMS

Son amant la quitte pour une plus jeune, sa vieille mère la tyrannise, le restaurant familial est en faillite, alors Bettie part chercher des cigarettes... et ne revient pas. Et pour cette femme de 60 ans, la route ouvre soudain à tous les possibles. Animée par le désir de fi lmer Deneuve, Em-manuelle Bercot confronte la comédienne mythique à des gens de la “vraie vie”, joués par des non-profes-sionnels qui apportent leur spontanéité à cette jolie fugue. Au fi l de sa route Bettie retrouvera sa fi lle (la chanteuse Camille dans son premier rôle), découvrira son petit-fi ls, incarnant tour à tour la mère, la grand-mère... ou l’amou-reuse, avec l’énergie et la liberté d’une ado.

Elle s’en va

18 sept.De Emmanuelle Bercot, France, 1h53Avec Catherine Deneuve, Nemo Schiffman, Gérard Garouste, Claude Gensac, Camille...

18 sept.

Valentino Liberace croise un soir le chemin du ravis-sant Scott. Malgré la différence d’âge et de milieu so-cial, le pianiste-showman-roi-de-Las-Vegas veut tout partager avec le jeune blond qui sent bon le sable chaud, de son lit à la scène, en passant par sa fortune ou ses pommettes...Soderbergh signe un fl amboyant fi lm “gay” – qu’aucun studio hollywoodien n’a osé fi nancer – qui nous plonge dans le “kitsch palatial” de Libe-race, tout en dévoilant, sous les strass, la solitude et les tumultes des deux amants. Michael Douglas y fait un retour magistral.

Ma vie avec LiberaceDe Steven Soderbergh, USA, 1h58Avec Michael Douglas, Matt Damon, Rob Lowe, Debbie Reynolds, Scott Bakula...

18 sept.

Les Amants du Texas

Ils sont jeunes, ils s’aiment... et ils sont hors-la-loi. Lors d’un braquage qui tourne mal, Ruth tire sur un policier ; c’est Bob qui est arrêté. Quatre ans plus tard, Ruth est devenue mère d’une petite fi lle, et Bob s’évade pour les retrouver...Dans la lignée des amants-bandits-maudits, c’est à Badlands de Terrence Malick que l’on pense inévitablement face à la cavale sauvage de Bob-Casey Affl eck dont la voix-off nous berce, dans des paysages inondés de lumière. Mais sa “Bonnie” ne veut plus fuir... et ces amants du Texas, qui savent qu’ils n’entreront pas dans la légende de l’Ouest, sont d’autant plus bouleversants.

De David Lowery, USA, 1h36Avec Casey Affleck, Rooney Mara, Ben Foster, Rami Malek, Keith Carradine...

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LE COUP DE CŒUR

On a tous pris le chemin de l’école, à pied, en bus ou en métro, en râlant ou en riant, en donnant la main à maman... pendant que sous d’autres latitudes, l’accès à l’éducation est un parcours du combattant. Ainsi au Kenya, Jackson entreprend matin et soir quinze kilo-mètres au milieu de la savane pour atteindre son école, en changeant chaque jour d’itinéraire pour éviter les troupeaux d’éléphants. Dans les montagnes de l’Atlas marocain, Zahira, elle, marche toute une journée avec ses amies pour rejoindre son internat. En Inde, Samuel traverse des rivières... sur un fauteuil roulant bricolé que poussent ses petits frères ; et c’est à cheval, sur les immenses plateaux de Patagonie, que Carlito et sa petite sœur parcourent tous les jours les 20 kilomètres qui les séparent de leur école... Parce qu’ils ont soif d’apprendre, parce qu’ils savent que seule l’instruc-tion peut leur garantir une vie meilleure, ces gamins

d’une dizaine d’années nous donnent une formi-dable leçon d’humanité et d’humilité. Le fi lm croise habilement ces quatre destinées, sans commentaire en voix off ni misérabilisme, mais en laissant la beauté de ses paysages et le charisme de ses jeunes héros nous emporter dans une aventure d’autant plus palpitante... que tout y est vrai.

Sur le chemin de l’école

De Pascal Plisson, France, 1h1725 sept.

Les aventuriers du cartableCes enfants du bout du monde accomplissent de tels exploits qu’on a du mal y à croire. Pourtant, Pascal Plisson et son équipe réduite (un chef op et un preneur de son), n’ont été que les témoins de leur quotidien. “La seule chose que je leur ai demandé était de ne pas re-garder l’objectif. Je les laissais faire leur trajet et j’allais me position-ner pour les fi lmer au passage, un tronçon par jour. On avait souvent du mal à tenir leur rythme ! (...) Pour chaque enfant, on était parti du principe de tourner douze jours maximum, pour ne pas les lasser et trop interférer dans leurs vies.”

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: Woody Allen confesse à propos de Blue Jasmine que c’est une des très rares fois qu’il a écrit le rôle avec une actrice particulière en tête ; qu’est-ce que cela vous fait ?

Cate Blanchett : C’est vrai ce que vous dites ?!?

Moi j’avais abandonné tout espoir de travailler avec lui

un jour. Je pensais que je ne l’intéressais pas. Je l’ai ap-

pelé juste après avoir appris par mon agent qu’il voulait

me passer un scénario... que j’ai lu d’une traite. Cela dit,

quand Woody Allen vous propose un rôle, vous dites oui même sans lire quoi que ce soit.

: Cela faisait très longtemps que l’on ne vous avait pas vue sur grand écran... Pourquoi cette absence ?

C. B. : En effet je n’avais pas tourné depuis longtemps. Je dirige avec mon époux une compagnie de théâtre à Sydney. Je n’ai pas fait ce fi lm pour relancer ma carrière ; on ne tourne pas dans un fi lm de Woody pour “arriver” quelque part, mais pour l’expérience.

Elle n’a pas pris un tramway nommé désir pour venir chez sa sœur, mais un avion de New York à San Francisco. Et quand elle débarque chez les prolos, Jasmine plane encore, enivrée de l’élégance mondaine qu’elle a dû quitter – et du Xanax qu’elle a dû avaler –, trahie et ruinée par un mari escroc qui l’avait séduite au son de “Blue Moon”. Jasmine a le blues, mais rêve d’une nouvelle vie... Et sur ses traces Woody Allen prend un nouveau départ, quittant l’Europe pour revenir à une veine bouleversante, dans une fable morale qui n’écrase jamais ses personnages. Certes, l’hypocrisie et le mensonge sont ici clairement du côté des riches, mais le cinéaste, tout en gardant son humour, ne méprise jamais sa mondaine déchue. Au contraire, au fi l de ses fantasmes, élans et souvenirs, et visiblement inspiré par l’incarnation sublime de Cate Blanchett, il révèle toute sa profondeur et sa mélancolie tchékhovienne.

Blue Jasmine

Capable de se glisser tour à tour dans la peau de la Reine Elfe du Seigneur des anneaux ou de la vilaine Irina Spalko du dernier Indiana Jones, d’incarner Katharine Hepburn (Aviator de Scorsese) ou Bob Dylan (I’m Not There de Todd Haynes), la discrète Australienne rejoint la short-list des égéries de Woody Allen. Et compose une vibrante Blue Jasmine, entre grande classe et Xanax...

illumine le Woody bluesCate Blanchett

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INTERVIEW

: Avez-vous fait des recherches pour préparer le rôle de Jasmine ? Notamment sur les gens affectés par les récents scandales économiques ?

C. B. : Blue Jasmine est une fable très contemporaine, très en prise avec son temps. Qui n’a pas suivi l’affaire Madoff ? Mais Woody n’a pas basé son histoire sur cette seule affaire. Et même si Blue Jasmine peut être perçu comme la disgrâce d’une riche petite fi lle privilégiée, beaucoup de gens ont conçu leur rêve américain de la même manière – un rêve qui a volé en éclats ces dernières années, les forçant à regarder ce qu’ils sont vraiment.

: Cette Jasmine qui débarque dans la vie de sa petite sœur, toujours à la frontière du fantasme et de la réalité, ne serait-elle pas une version “woodyallenisée” de Blanche de “Un tramway nommé désir” qui vous avez récemment interprété au théâtre ?

C. B. : On n’a jamais évoqué cela avec Woody, mais en effet les comédiens du fi lm – dont beaucoup viennent du théâtre – étaient conscients des similitudes du contexte. Évidemment, le résultat n’est pas pareil. Le ton, le rythme, la texture et les personnages de Blue Jasmine appartiennent à l’esprit Woody Allen, pas Tennessee Williams. Bien que les parallèles soient évidents : comme Blanche, Jasmine vit dans un monde d’illusions. Avec sa sœur Ginger, elle a été adoptée par une famille de la classe moyenne. Elle s’appelait alors Jeanette, et c’est quand elle a changé son prénom en Jasmine qu’ont commencé la fi ction et le fantasme : devenir une princesse.

: Avez-vous eu de la sympathie pour votre personnage ou pensez-vous que cette bourgeoise gâtée mérite un peu ce qui lui arrive ?

C. B. : Je ne pense pas que ce soit particulièrement constructif d’aimer fortement ni de détester son personnage pour un acteur ; ça, c’est au public de l’éprouver. Jasmine est l’agent involontaire de sa propre chute, en quelque

sorte. Et c’était très intéressant d’incarner un personnage qui a toujours besoin d’un verre d’alcool ou d’être sous Xanax, criblé par la colère, la peur et la culpabilité. Un véritable cocktail intérieur ! Woody a l’art de placer ses personnages dans des situations tellement absurdes...

: Et lui, que pensait-il de Jasmine ?

C. B. : Je pense qu’il la méprisait et la vénérait à la fois, en tous cas qu’il était fasciné par elle. Quand on pense à tous ces magnifi ques personnages féminins qu’il a créés avec tant d’actrices magnifi ques, on comprend qu’il est fasciné par les femmes, leur exubérance, leur intelligence comme leurs peurs et leurs phobies.

: N’était-ce pas dur d’incarner un personnage qui doit lutter contre une dépression, couplée à un problème avec l’alcool ?

C. B. : Je ne suis pas assez adepte de la méthode “Actors Studio” pour avoir pris du Xanax tous les soirs... mais c’est incroyable la masse d’informations que l’on peut trouver sur YouTube ! C’était en effet important pour moi de savoir quels seraient les effets physiques et mentaux du médicament en fonction de la quantité prise ou de l’alcool associé, ce qu’elle ressentirait au début d’une crise d’angoisse...

: Comment Woody Allen dirige-t-il ses acteurs ?

C. B. : Il pouvait nous dire des choses comme : “Là, le public a quitté la salle” ou “Tu ressembles à un acteur qui récite sa réplique”, c’était affreux. Alors, on faisait mieux le lendemain. Au fi nal, je l’ai trouvé très prévenant. Il faut dire qu’il y a une véritable vénération autour de Woody et de son œuvre. Le danger est alors de transformer le plateau de tournage en un lieu sacré où les gens viennent déposer les offrandes à ses pieds. Pourtant, quand vous lui posez une question, il vous répond. Et une fois le dialogue enclenché, c’est très agréable.

De Woody Allen, USA,1h38Avec Cate Blanchett, Sally Hawkins, Peter Sarsgaard, Alec Baldwin, Louis C.K., Bobby Cannavale...

25 sept.

Propos recueillis lors des conférences de presse de Blue Jasmine à New York le 24 juillet et à Los Angeles le 25 juillet 2013.

22

25 sept.

Aussi brillant étudiant qu’il soit, Richie a du mal à payer ses frais d’université. Alors, il mise tout son argent sur un site de poker en ligne... et reste sur le carreau. Persuadé qu’il s’est fait arnaquer, il décide d’aller se confronter au concepteur du site, Ivan Block, exilé au Costa Rica. Sur place, le jeune homme se laisse séduire par le fl orissant business de jeu en ligne de Block et ses promesses de fortune... mais découvre aussi le revers moins reluisant de la médaille. Entre les déviances de son nouveau boss et la pression du FBI qui essaie de se servir du jeune homme pour faire tomber le magnat vé-reux, Richie parviendra-t-il à retourner toutes les cartes en sa faveur ? Le réalisateur de La Défense Lincoln confronte le golden boy Justin Timberlake à un Ben Affl eck machiavélique dans un thriller sous les tro-piques où l’on ne mise jamais rien de moins que sa vie.

PlayersDe Brad Furman, USAAvec Justin Timberlake, Ben Affleck, Gemma Arterton, Anthony Mackie...

25 sept.

L’un est un playboy anglais, l’autre un sage et timide autrichien. L’un est flamboyant et intuitif, l’autre discipliné et méthodique. L’un court pour l’écurie McLaren, l’autre pour Ferrari. Mais il y a une chose qui unit les coureurs automobile James Hunt et Niki Lauda : l’incommensurable rivalité qui va les opposer sur les pistes des Grand Prix mondiaux.Ron Howard (Apollo 13, Da Vinci Code) ressuscite l’âge d’or de la Formule 1 des années 70. Tout y est, de l’ambiance électrique des pistes à l’adrénaline de la

vitesse, en passant par l’odeur des pneus crissant sur le bitume tout comme les dérapages dans les vies pri-vées des champions. Filmés comme des chevaliers des temps modernes défi ant la mort, Chris “Thor” Hemsworth et Daniel “Inglourious Basterd” Brühl se lancent dans le plus grand duel de l’histoire du sport automobile. Avec, derrière la fascinante histoire vraie de ces rivaux qui se seront mutuellement inscrits dans la légende, le récit d’une improbable amitié.

Rush

De Ron Howard, USA, 2h03Avec Chris Hemsworth, Daniel Brühl, Olivia Wilde, Natalie Dormer, Joséphine de La Baume...

ET AUSSI...

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Gare du NordDe Claire Simon, France, 1h59

Avec Nicole Garcia, Reta Kateb, François Damiens, Monia Chokri...

Chaque jour, Ismaël arpente la Gare du Nord à Paris, son sujet de thèse. Un matin il y rencontre Mathilde, qui passe par là très souvent, pour suivre un traitement... Dans le studio vivant de la Gare du Nord, Claire Simon fabrique une fi ction à partir de la matière du réel, où tout peut arriver par hasard, comme dans une gare.

4 sept.

Tip TopDe Serge Bozon, France/Luxembourg, 1h46Avec Isabelle Huppert, Sandrine Kiberlain, François Damiens, Karole Rocher, Samy Naceri...

Deux inspectrices débarquent en province pour enquêter sur la mort d’un indic. Une Isabelle Huppert (qui tape), une Sandrine Kiberlain (qui mate), et un François Damiens (qui... parle arabe) dans un étonnant exercice de “burlesque mo-derne”, sur fond d’Histoire franco-algérienne et d’échap-pées comiques qui poussent le rire jusqu’au non-sens.

De Serge Bozon,Avec Isabelle Huppert, Sandrine Kiberlain, François Damiens, Karole Rocher, Samy Naceri...

11 sept.

Les ConquérantsDe Xabi Molia, France, 1h36Avec Mathieu Demy, Denis Podalydès, Anaïs Demoustier, Christian Crahay...

Persuadés que le mauvais œil les poursuit depuis que leur père a dérobé une relique sacrée, deux frères que tout oppose partent en quête de l’objet volé, et de la chance qui les fuit. Une drôle d’aventure “graalesque” dans les montagnes basques, avec les preux chevaliers Denis Podalydès et Mathieu Demy.

De Xabi Molia,Avec Mathieu Demy, Denis Podalydès, Anaïs Demoustier, Christian Crahay...

25 sept.

The Way, la route ensembleDe Emilio Estevez, USA/Espagne, 2h08

Avec Martin Sheen, Deborah Kara Unger, Yorick van Wageningen, James Nesbitt, Tchéky Karyo...

Pour rendre hommage à son fi ls disparu, un vieil Américain acariâtre décide d’entreprendre le pèlerinage de Compostelle, et croise un Irlandais, une Canadienne et un Hollandais qui vont transformer son “camino” en une véritable auberge es-pagnole. Un fi lm touchant, mais avant tout un fi lm de famille, par papa Martin Sheen et fi ls Emilio Estevez.

25 sept.

Voyage sans retourDe François Gérard, France,

Avec Samy Naceri, Serge Riaboukine, Marie Vincent, Olivier Rabourdin, François Gérard...

Comment un petit caïd de la banlieue toulousaine, parti “se mettre au vert”, se retrouve embrigadé par un ré-seau terroriste... De Londres à Bombay en passant par l’Afghanistan, le comédien-cinéaste autodidacte François Gérard déroule un thriller tendu, écrit et tourné bien avant la triste affaire Merah.

11 sept.

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L’actualité CGrLes cinémas CGr font leur rentrée.L’été n’est pas encore fini qu’il faut déjà préparer les fournitures scolaires et ranger les tongs, mais les cinémas CGR vous préparentune reprise tout en douceur.

En effet, à l’instar de l’année dernière, l’ensemble des cinémas CGR se réapproprie le concept de la Rentrée du Cinéma. Ainsi, chaque jour pendant la semaine du 22 au 27 septembre vous aurez l’occasion de découvrir un film en avant-première ou de redécouvrir le temps d’une soirée un classique du cinéma. Au programme des avant-premières : Planes des studios Disney/Pixar directement inspiré de l’univers de Cars ravira les plus petits comme les plus grands. Les amateurs de grosses cylindrées et de vitesse apprécieront Rush qui retrace le duel épique entre Niki Lauda et James Hunt durant l’âge d’or de la Formule 1, dans les années 70.

Cette Rentrée CGR fera également la part belle aux comédies françaises mais avant ça, nous vous conseillons de prendre un rendez-vous chez l’orthophoniste ou de préparer vos cartons avec le nom du film pour gagner du temps en caisse avec Eyjafjallajökull, comédie au nom imprononçable (d’un volcan islandais devenu célèbre) réunissant le très populaire Dany Boon et la récemment césarisée Valérie Bonneton.

Vous rirez également devant Au bonheur des Ogres, adaptation du roman de Daniel Pennac mettant en vedette l’acteur français qui monte, Raphael Personnaz, accompagné de Bérénice Bejo ; et aussi avec Fonzy remake du très bon (et très québécois)Starbuck avec José Garcia dans le rôle-titre du père de 533 enfants. Enfin vous pourrez aussi voir avant tout le monde La Confrérie des Larmes, thriller français mettant en scène un JérémieRenier criblé de dettes acceptant un contrat tant lucratif que dangereux ; et The Way, une comédie dramatique espagnole qui voit Martin Sheen entreprendre une marche introspective et spirituelle en empruntant le Chemin de Compostelle.

Cette année, la formule évolue puisque qu’avec la Rentrée CGR, vous aurez aussi l’occasion de revoir des grands classiques du cinéma avec Ghost, Les Dents de la Mer et la trilogie Retour vers le futur.

6 JOURS, 6 AVANT-PREMIÈRES DANS VOTRE CINÉMA

La Rentrée CGR vous proposera donc un programme plus qu’alléchant qui récompensera également votre fidélité : en effet, à l’occasion du lancement de LA CARTE, 10 points fidélité vous seront crédités à chaque fois que vous assisterez à la projection d’un des films de l’opération Rentrée CGR. Une raison supplémentaire si besoin en était, de prendre d’assaut les salles CGR en cette fin du mois de Septembre !

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LA CArTe.

CinéfiLOU : Des séances de cinéma spéciales pour vos bambins.

C’est arrivé près de chez vousCe nom vous intrigue ?

LA CARTE, c’est la nouveauté des Cinémas CGR que vous attendiez et dont vous ne pourrez plus vous passer…

LA CARTE fonctionne dans tous les cinémas CGR. Il suffit de la demander en caisse de votre cinéma et de valider votre inscription sur le site www.cgrcinemas.fr

LA CARTE vous permet de cumuler des points, à échanger contre des cadeaux, dès que vous achetez des places de cinéma en caisse, en borne ou sur internet, mais aussi lors de vos achats en confiserie.

LA CARTE remplace les cartes 5-10-15 places cartonnées. Vous pouvez effectuer des rechargements de places 5-10-15 en caisse ou sur internet et les conserver en cas de perte ou vol de votre CARTE.

En étant affilié à LA CARTE, vous recevrez très régulièrement des offres promotionnelles spécialement destinées aux membres de LA CARTE.

En bref, LA CARTE est à la fois le programme de fidélité CGR et votre nouveau support de rechargement de places prépayées. C’est le sésame que tout cinéphile doit posséder dans son portefeuille afin de bénéficier d’offres exclusives et personnelles.

Si vous ne la possédez pas encore, rendez-vous au plus vite dans votre cinéma CGR le plus proche !

Le concept est simple : chaque semaine, vous trouverez dans tous les cinémas CGR 2 films sélectionnés en 2D pour les plus jeunes à la séance de 11h afin de faire découvrir le Cinéma à vos chers bambins.

Si certains d’entre vous ont été dans les cinémas CGR cet été, vous avez peut-être déjà pu en profiter.

Les petits comme les grands ont pu apprécier la ressortie de grands classiques de Disney comme Aladdin et La Petite Sirène, deux films qui ont bercé notre enfance et que vous pouvez redécouvrir ou faire découvrir à vos enfants sur grand écran.

Mais aussi des films plus courts pour les tout petits (2 à 5 ans) comme Les contes de la ferme ou Maison sucrée Jardin salé, qui s’avèrent être une très bonne première rencontre avec le cinéma pour les enfants.

L’aventure continue puisque ces films d’animation et bien d’autres seront proposés les mercredis, samedis et dimanches toute l’année, et tous les jours pendant les vacances scolaires pour développer l’éducation à l’image de vos enfants.

Venez faire vivre à vos enfants une première expérience cinéma pour seulement 4.50€ la place (adulte et petit) ; ils auront même le droit à un diplôme de “première séance de Cinéma” !

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Blue Jasmine, Allen millésime 2013, une très bonne année.

Offre COnfiserieOpérA

Le mot du programmateurTous ceux qui ont plus de trente ans grandissent avec lui au fil d’un film par an. Au départ, à la première approche, on découvre des bonshommes habillés en spermatozoïde dans Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais avoir osé le demander, si l’on a juste at-teint l’adolescence, on reste un peu dubitatif. Mais alors jeune adulte, Annie Hall ou Manhattan nous enchantent.Quand plus tard la douce poésie de Zelig et La rose pourpre du Caire nous ravit. Woody Allen ou la merveilleuse balade dans un

cinéma tout aussi familier que singulier. Comme dans un vignoble apprivoisé, on cherche ce qu’on va voir, mais c’est souvent par pe-tite touche, différent. Et lorsque l’on est déçu, car ça arrive parfois, on réussit encore à retrouver cette fidèle note fruitée qui sauve l’en-semble. L’humeur du maitre détermine sûrement le sentiment général à la manière d’un équilibre entre pluie et soleil pour le meilleur des Bordeaux.

Après dix ans de pérégrinations plus ou moins bucoliques dans les cités européennes que le réal-isateur new-yorkais affectionne particulièrement, il revient au pays ; au pays, pas tout à fait le natif de la grosse pomme s’exi-lant cette fois-ci sur la côte ouest, dans la ville beatnik du Pacifique accroché à sa baie et regardant sa rouge porte dorée : San Francisco.

Évidemment son héroïne, Jasmine, elle, débarque fraîchement de Park Avenue où une déconvenue financière la rapproche subitement de sa sœur.

Le fameux générique blanc sur fond noir s’affiche sur l’écran tandis que la musique jazzy l’accompagne. Pas de doute nous y sommes. Jasmine apparaît, elle parle beaucoup. Beaucoup trop. Un personnage allenien à n’en pas douter. La fantaisie, le mystère, les déchirures et la tristesse... Les éléments clés des œuvres du petit gars de Brooklyn devenu cinéaste sont bien en place. Les rôles secondaires rentrent dans le champ, le panorama se complète et l’histoire sort petit à petit du flou au fur et à mesure des flashbacks bien sentis. Il n’épargne toujours rien à ceux qui peuplent sa pellicule. Il leur torture l’esprit, les fait retomber sur leur pied avant d’enchaîner un croche-pied. Il joue avec eux, il joue avec nous. Mais l’on ne peut malheureusement rarement en dire plus. Si, une chose encore. Blue Jasmine est un très, très bon cru.

Blue Jasmine, au cinéma le 25 septembre

2828

Ce n’est pas parce que vous les avez vus au cinéma... qu’il faut rater les DVD.

De Justin LinAvec Vin Diesel, Paul Walker, Dwayne Johnson, Michelle Rodriguez, Tyrese Gibson...Universal Vidéo

24 sept.

Diffi cile de mener une vie de cavale permanente, même pour des Fast & Furious. Mais pour raccrocher les clés (de voiture), il leur faut mener une dernière mis-sion. À noter que le Blu-ray existe en version “cinéma” ou en version “longue” avec scènes allongées.

Ahmad, séparé de Marie, vient à Paris formaliser leur divorce, et découvre que les relations entre son ex, sa fi lle et son nou-veau compagnon sont minées par un terrible secret... Premier fi lm tourné hors d’Iran du réali-sateur de Une Séparation, dis-ponible avec audio-description pour malentendants.

Gatsby le Magnifi que

De Baz LuhrmannAvec Leonardo DiCaprio, Carey Mulligan, Tobey Maguire, Isla Fisher, Joel Edgerton...Warner Home Video

Baz Luhrmann (Moulin Rouge, Australia) nous plonge dans les fastes de la bourgeoisie new-yorkaise des an-nées 20, avec le magnifi que DiCaprio dans le rôle de... Gatsby le Magnifi que. Une adaptation luhrmanno-styli-sée qui appose sa fl amboyance et ses audaces esthé-tiques sur le texte de Francis Scott Fitzgerald, pour une histoire d’amour poignante et tourmentée, qui se veut aussi une critique de la bourgeoisie et de sa superfi cia-lité. Pour encore plus d’opulence, optez pour l’édition Blu-ray incluant la version en 3D active ou l’Ultimate Edition Limitée et leurs deux heures de bonus.

Le Passé

Fast & Furious 6

D’Asghar FarhadiAvec Bérénice Béjo, Tahar Rahim, Ali Mosaffa...France Télévisions Distribution

18 sept.

The Grandmaster

De Wong Kar-waïAvec Tony Leung, Ziyi Zhang,Chen Chang....Wild Side Vidéo

4 sept.

Brumes opiacées, combats virtuoses et mélancolie dé-chirante : un fi lm d’arts mar-tiaux par le réalisateur es-thète de In the Mood for Love, pour un voyage qui tient plus du poème sen-suel que du récit classique. Et parmi les bonus, une dé-monstration de Wing Chun !

Les Amants passagers

De Pedro AlmodóvarAvec Carlos Areces, Raul Arévalo, Javier Cámara,Lola Dueñas...Pathé Vidéo

24 sept.

Un humour potache, des cli-chés poussés à leur pa-roxysme et des idées complè-tement farfelues : Almodóvar met ses personnages en or-bite pour une virée aéronau-tique dans la veine de ses an-nées “Movida”, à découvrir avec son making of non moins débridé.

18 sept.

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Les films sur grand écran, les jeux sur les petits...

Mondo Zappa, nouvelle recrue d’une agence d’assassinat ré-putée, pourchasse et décapite toute une brochette de vermine aux quatre coins du monde (voire au-delà). Tueur, amant ou gigolo... ses histoires de cœur et de crimes sont à vivre à travers l’hyper-violence stylisée de son créateur Suda 51.

Disney Infi nity3DS/PS3/X360/Wii/WiiU/Andr/iPad Disney Interactive Studios

Imaginez vos personnages Disney et Pixar préférés réunis dans une plate-forme de jeu au service de toutes vos fan-taisies. Le capitaine Jack Sparrow, Sulli et M. Indestructible (présents dans le pack démarrage) sauront à coup sûr vous guider vers les packs aventures supplémentaires, vendus séparément. Au volant des voitures de course au-tour de canyons, sur la haute mer de l’univers Pirates des Caraïbes ou dans le campus de Monstres Academy, par-tez à la découverte de nouveaux mondes pour jouer à l’infi ni ! Disney Infi nity s’accompagne de fi gurines qui, posées sur le socle dédié, permettent de sélectionner votre personnage de jeu à l’écran.

Au cœur d’une métropole tentaculaire de la côte Ouest des États-Unis, trois criminels s’allient pour une série de bra-quages aussi audacieux que dangereux. Retour de la série GTA avec, cette fois-ci, tout un trio d’(anti-)héros un brin barjos !

JEUX

BO

Grand Theft Auto VPS3/X360 Rockstar Games

Killer Is DeadPS3/X360 Deep Silver

Le biopic de Liberace donne lieu à une BO tout aussi flam-boyante que la vision de Soderbergh, réu-nissant des morceaux interprétés pendant le fi lm et des enregistre-ments historiques du pianiste-showman. Un délicieux mélange de

classique, de jazz et de boogie, illuminé par quelques performances musicales de Michael Douglas himself !

Près de 40 ans après la sortie au cinéma du chef-d’œuvre de Martin Scorsese, le poète Richard Elman (co-scé-nariste du film) déve-loppe le carnet de notes de Travis Bickle, soldat démobilisé découvrant

la violence et la perversion de New York et de ses ha-bitants, apprenant l’auto-défense et le goût du sang... Un roman inédit, qui nous plonge dans le cerveau tor-turé de son héros tout comme dans le cynisme d’une Amérique désenchantée.

Ma vie avec LiberaceElektra Records

Taxi Driver de Richard ElmanÉditions Inculte

LIVRE

D’Asghar FarhadiAvec Bérénice Béjo, Tahar Rahim, Ali Mosaffa...France Télévisions Distribution

30

PROCHAINEMENT

Entre une sœur qui attend des jumeaux, une deuxième qui prédit l’avenir, une troisième qui photographie l’horreur quotidienne, un petit frère qui fait exploser son collège, un petit dernier qui dessine des ogres Noël et un chien épilep-tique, la vie n’est jamais ennuyeuse pour Benjamin, aîné de la famille Malaussène et bouc-émissaire professionnel... Raphaël “Marius” Personnaz dans une comédie familiale farfelue, adaptée du roman de Daniel Pennac par le réalisa-teur des Enfants de Timpelbach.

Au bonheur des ogres

De Nicolas BaryAvec Raphaël Personnaz, Bérénice Bejo, Emir Kusturica, Thierry Neuvic...

16 oct.

Blood TiesL’extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet

Pour son premier fi lm “ricain”, Canet (Ne le dis à per-sonne, Les Petits mouchoirs) transpose le polar fran-çais Les Liens du sang dans le New York des années 70, qui va devenir le théâtre du cruel face-à-face entre deux frères, l’un fl ic, l’autre truand.

Jean-Pierre Jeunet (Delicatessen, Amélie Poulain) imagine un nouveau “fabuleux destin”, celui d’un enfant prodige de 12 ans qui décide de traverser, seul, les États-Unis.

30 oct.

PlanesDe Klay Hall

Quand le monde de Cars prend de l’altitude, cela donne les aventures d’un petit avion épandeur qui ne rêve que d’une chose : participer à la course aérienne la plus rapide du ciel ! Le problème, c’est qu’il a… le vertige.

16 oct.

16 oct.

9 oct.

De Guillaume CanetAvec Clive Owen, Billy Crudup, Marion Cotillard, Mila Kunis, Zoe Saldana...De Jean-Pierre Jeunet

Avec Kyle Catlett, Helena Bonham Carter, Judy Davis, Dominique Pinon, Robert Maillet...

TurboDe David Soren

En matière de course, les créateurs de Madagascar ne se laissent pas prendre de vitesse en imaginant l’histoire d’un petit escargot qui, sur les pistes, va tenir tête aux plus grands champions automobiles !

24, rue Salomon de Rothschild - 92288 Suresnes - FRANCETél. : +33 (0)1 57 32 87 00 / Fax : +33 (0)1 57 32 87 87Web : www.carrenoir.com

VOYAGES SNCF.COMSNC_12_0000_Logo2012_sans21/08/2012

ÉQUIVALENCES QUADRI

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

FOND BLANC

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1p Cote Cine Grand Public - SPIVET.indd 1 13/08/13 15:32

LE 2 OCTOBRE - CGR Cinémas · Après un été digne de ce nom, reprenez le chemin de votre salle...

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