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L’économie de la connaissance de Vannes agglo
2
Sommaire
Introduction
I – Le territoire de Vannes Agglo .............................................................................. p.5
II – Une démographie croissante ............................................................................ p. 7
III – Tissu économique ............................................................................................. p. 9
IV – Enseignement supérieur ................................................................................... p. 13
V – Structures de recherche et d’innovation ............................................................ p. 18
VI – Une évolution vers une économie de la connaissance ....................................... p. 23
VII – Les performances économiques de Vannes Agglo ............................................. p. 27
Annexe 1 – Les ressources de notre territoire .......................................................... p.28
Annexe 2 – Article : « La Bretagne parmi les 6 régions les plus innovantes » ............. p.29
3
Introduction
Ce dossier est issu d’un travail de diagnostic réalisé par VIPE en partenariat avec Audelor dans le
cadre du programme européen « know cities ». Vannes Agglo et VIPE participent à ce programme qui
réunit 15 villes moyennes européennes de l’Arc atlantique. Ce programme favorise la construction
d’un programme de coopération pour mettre sur pied une méthodologie innovante qui permettra à
ces villes moyennes d'impulser et de faciliter l'accès et la transition vers une économie de la
connaissance.
Ce programme permettra de bâtir une stratégie pour faciliter la coopération transnationale sur des
thèmes communs liés au développement urbain durable.
La définition du modèle théorique de "villes de la connaissance" est basée sur 3 piliers :
développement durable
innovation
travail en réseau
L’économie de la connaissance est un concept créé dans les années 90 qui traduit l’idée d’une
entrée dans un nouveau stade de l’histoire économique où la connaissance, les TIC et les réseaux
jouent un rôle fondamental et se substituent aux modèles productifs antérieurs basés sur
l’accumulation de capital physique.
L’économie de la connaissance est aussi un objectif du Conseil Européen qui en 2000 dans la
stratégie de Lisbonne avait retenu de faire de l’Europe « l’économie de la connaissance la plus
compétitive et la plus dynamique du monde d’ici 2010 ». Pour certains auteurs, cette économie de la
connaissance constitue une rupture dans l’histoire du développement économique. Pour d’autres,
elle s’inscrit au contraire dans la continuité d’un développement économique qui a toujours été basé
sur l’innovation. Par ailleurs, le concept d’économie de la connaissance risque d’introduire une
coupure entre conception et fabrication alors qu’une articulation entre les deux parait indispensable
au développement économique. C’est pourquoi nous déclinerons dans ce document le concept
«know cities» par le terme « d’économie de l’innovation».
L’innovation est considérée comme un impératif pour le développement économique des économies
occidentales confrontées à la concurrence des pays émergents qui ont des coûts salariaux très
nettement inférieurs. Elle ne se résume pas à l’innovation technologique mais peut prendre
différentes formes : innovation de produits, innovation organisationnelle, innovation de marché ou
de marketing.
Souvent, l’économie de l’innovation ou de la connaissance est associée aux grandes villes ou les
«métropoles ». Les villes moyennes sont perçues comme à l’écart de ce mouvement et leur vocation
économique serait basée sur l’économie résidentielle et/ou des activités productives en déclin.
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L’objectif de ce document est de décrire l‘économie de l’innovation sur le territoire de Vannes Agglo :
Les spécificités du tissu économique local et le poids des secteurs « innovants »
Le niveau de formation de la population
La qualification des emplois
Les instituts de recherche et centres d’innovation
Les entreprises innovantes
Il s’agit d’un travail basé sur le recueil d’informations qualitatives et quantitatives auprès d’Oséo, du
Conseil Général, du Conseil Régional, de Vannes agglo et la Maison de l’Emploi.
Il ne s’agit que d’une première analyse de l’innovation du territoire de Vannes agglo qui devra être
poursuivie et enrichie.
Cette étude a été réalisée à partir d’informations transmises par la
5
I- Le territoire de Vannes agglo
L’aire urbaine Vannetaise
L’aire urbaine de Vannes est la 55ème de France avec un total de 144 353 habitants au 1er janvier 2008. A proximité, on retrouve les aires urbaines de Lorient (43ème) et Quimper (66ème).
Le territoire vannetais s’inscrit dans l’armature urbaine spécifique à la région Bretagne, soit une aire urbaine relativement dense composée de petites et moyennes villes situées principalement le long du littoral atlantique. Le territoire vannetais constitue la 4e agglomération de la région Bretagne après Rennes, Brest et Lorient.
D'après la délimitation établie par l'INSEE, l'aire urbaine de Vannes est composée de 30 communes du Morbihan. Le périmètre de l’aire urbaine de Vannes est différent de celui du Pays de Vannes et du territoire de Vannes Agglo.
Le Pays de Vannes
Territoire à la fois maritime et rural, le Pays de Vannes se situe autour de l’estuaire de la Vilaine et du
Golfe du Morbihan et se compose de 60 communes réparties en 5 structures intercommunales :
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Le territoire de Vannes Agglo
Le territoire de Vannes agglo est composé de 24 communes, portant la superficie du territoire à 521
km² et sa population à 135 000 habitants. Le dynamisme économique de Vannes agglo est
aujourd'hui reconnu au niveau national. En effet, le magazine « l'Entreprise » l'a classée 7 fois en tête
du palmarès des agglomérations les plus attractives pour entreprendre. Ce territoire dispose d'un
tissu économique diversifié avec une large prédominance des activités tertiaires.
Au centre de l’agglomération vannetaise, la ville de Vannes, peuplée de 52 683 habitants au 1er janvier 2009, est la préfecture du département du Morbihan. Vannes, 5ème ville de Bretagne, représente un réel centre économique particulièrement attractif, si on en juge aux soldes migratoires élevés grâce à une croissance de l’emploi plus importante que la moyenne française.
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II – La démographie de Vannes agglo
Une forte croissance démographique
La forte progression démographique du bassin Vannetais, quelque soit la période observée, est
largement supérieure à celle du Morbihan, de la Bretagne et de la France. On observe une
augmentation de 16,4% entre 1999 et 2008. Le Pays de Vannes est le 4ème pays breton et le 1er pays
morbihannais en termes de croissance démographique. Il devrait augmenter sa population de plus
de 81 480 nouveaux habitants en 2040, soit une prévision de l’évolution annuelle de la population
de +1,05% entre 2007 et 2040.
En dix ans, l’agglomération vannetaise a connu une forte augmentation de sa population. Les
communes de la première couronne vannetaise enregistrent les plus fortes progressions faisant état
du processus de périurbanisation en cours sur le territoire autour du pôle central de la ville de
Vannes. Ces évolutions sont liées aux opérations foncières et aux ouvertures de lotissements
réalisées dans les communes. Source INSEE 2011DLCOM56260
Evolution de la population de Vannes Agglo
Un solde migratoire reflétant l’attractivité du territoire
Le solde naturel restant positif, la croissance de la population s’explique par l’attractivité du
territoire. En effet, depuis les années 90, le solde migratoire ne cesse de croître et de manière
encore plus nette dans les années 2000. Sur une augmentation moyenne annuelle de 1,7% de la
population, on constate que 1,3% est due au solde migratoire.
En comparaison aux autres communautés de communes du Pays de Vannes, le territoire de Vannes
Agglo enregistre la moins forte évolution moyenne annuelle de sa population, soit +1,5% mais
représente la plus forte part d’évolution de population due au solde naturel.
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Un vieillissement qui suit la tendance régionale
En comparaison avec les échelles départementales, régionales et nationales, l’agglomération de
Vannes présente un vieillissement de sa population rapide.
Les 45 ans et plus occupent une part toujours plus importante lors de la période 1999-2008. A
contrario, l’ensemble des tranches d’âges des moins de 45 ans connaissent le processus inverse. Le
recul les plus remarquables est à mettre au compte des 15-29 ans qui passent de 21,7% de la
population totale à 18,9%.
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Population active importante
Sur l’ensemble du Pays de Vannes, l’agglomération vannetaise compte 59 366 actifs en 2008. C’est
l’un des territoires le plus attractif en termes de population active connaissant une croissance de +
16,2% entre 1999 et 2008 et un taux d’activité de 70,5%. Chaque jour, 18 675 actifs accèdent à
l’agglomération de Vannes pour y venir travailler.
III – Tissu économique
Le profil de la population active
« 3 morbihannais sur 10 travaillent sur le Pays de Vannes. »
Tout particulièrement, le territoire de Vannes Agglo attire et fournit de l’emploi pour ses actifs. Entre
1999 et 2007, la croissance du nombre d’actifs s’élevait à 15,2%. Cette valeur permet à
l’agglomération de Vannes de dépasser nettement le rythme de croissance des actifs du
département et de la région.
Néanmoins, les plus fortes progressions entre 1999 et 2008 sont observées dans les 1ere et 2ème
couronne qui se positionnent autour des axes routiers principaux.
La population active du Pays de Vannes, essentiellement composé d’employés, est similaire au profil
national.
A l’image des tendances observées à la fois sur le plan départemental, régional et national, le
territoire de Vannes agglo voit sa population active féminine croître bien plus vite que son
homologue masculin. Cette situation contribue pour beaucoup à la croissance générale de la
population active.
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La croissance de l’emploi
Le Pays de Vannes se démarque des résultats départementaux et régionaux en connaissant une
progression plus importante en termes d’emplois. Sur l’ensemble du pays vannetais, Vannes Agglo
est l’un des secteurs qui connait la plus forte progression.
La répartition des emplois est presque similaire à celle de la répartition de la population active, ce qui
signifie que les emplois sont conformes aux profils des actifs résidant sur le territoire.
Une économie centralisée sur les activités tertiaires.
Le bassin de Vannes possède 84 457 emplois dont 75% concerne le secteur tertiaire. Sur
l’agglomération de Vannes cela représente 18 781 salariés du tertiaire avec 3 emplois sur 10 dans le
domaine de l’emploi public.
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Par ailleurs, le nombre d’établissement sur le bassin de Vannes est composé de 70% d’entreprises
tertiaires. Comme démontré dans le tableau suivant, les établissements de plus de 200 salariés sont
implantés essentiellement sur Vannes et concernent les entreprises et administration du service
public.
On constate des divergences par rapport aux moyennes de référence, notamment le secteur de la
construction qui est nettement supérieur et le secteur industriel qui est nettement moins représenté
que dans les autres territoires.
Dans un contexte économique national difficile depuis 2007, le secteur du service aux particuliers et
de l’hôtellerie/restauration et du commerce de détail sont des secteurs qui perdurent dans leur
croissance contrairement à l’industrie et au transport dont le nombre d’emplois ne cessent de
diminuer.
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Une économie structurée autour des TPE
Le bassin de l’emploi vannetais recense 19 505 établissements en 2011 dont un peu plus d’un
établissement sur 6 est basé sur l’agglomération de Vannes.
Les 2/3 des établissements n’emploient pas de salariés et plus de 90% de ces établissements
emploient moins de 10 salariés.
Un tissu économique qui tend à se spécialiser
Malgré ce tissu économique diversifié, VIPE, l’agence de développement économique local, a
identifié trois filières dites « innovantes » qui se détachent sur le territoire.
De plus, des parcs d’activités spécialisés ont été créés par la structure de Vannes Agglo afin de
répondre aux attentes spécifiques des entreprises en termes d’infrastructures, d’environnement et
de services communs.
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IV – Enseignement supérieur
Aujourd’hui, le poids de la population étudiante représente 50 étudiants pour mille habitants de
l’aire urbaine, soit une valeur équivalente à celle des grandes villes française rassemblant 45000 à
150000 emplois.
« Vannes représente le troisième pôle universitaire de Bretagne, après Rennes et Brest ».
Les jeunes vannetais sont de plus en plus diplômés. Près des deux tiers des habitants de moins de 31
ans ayant terminé leurs études ont un diplôme au moins équivalent au baccalauréat. Ils n'étaient que
la moitié en 1999. La part des jeunes ayant un diplôme universitaire de 1er cycle progresse
particulièrement.
Le niveau général de formation de la population est élevé par rapport à la moyenne bretonne. Ainsi,
29% des habitants âgés de 15 ans et plus, non scolarisés, ont un diplôme de niveau supérieur au
baccalauréat contre 22,5% en région Bretagne.
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Vannes arrive en 3ème position des villes bretonnes possédant des diplômés niveau bac +2 et plus.
0% 10% 20% 30% 40% 50%
St Nazaire
LORIENT
St Malo
La Roche/Yon
St Brieuc
Auray
Brest
Quimper
Vannes
Nantes
Rennes
bac
bac+2 et +
(Source Audelor - LTI)
Selon le graphique suivant, on constate que les villes proches du littoral ont davantage de diplômés
de l’enseignement supérieur avec un taux de 13% de titulaire de bac +3 et plus pour le territoire de
Vannes Agglo. Pour autant, on note de grandes progressions depuis 1999 au sein des autres
structures intercommunales du Pays de Vannes, mais qui ne dépassent pas celle de Vannes agglo qui
bénéficie d’un haut niveau de formation depuis 1999.
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En comparaison au niveau départemental, régional et même national, l’évolution du niveau de
formation des communautés de communes du Pays de Vannes progresse plus rapidement.
Les universités de l’enseignement supérieur
L'Université de Bretagne-Sud, membre fondateur de l’université européenne de Bretagne et membres du Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur, est l’un des acteurs majeur sur le territoire.
L'UBS permet d'accueillir 3 660 étudiants à Vannes et propose actuellement des diplômes allant de la Licence au Doctorat spécialisés dans l’économie, le droit et la gestion ainsi que l’informatique. L’UBS souhaite être en phase avec son territoire à travers ses participations aux pôles de compétitivité (Mer, Images et Réseaux, Valorial, iDforCAR) et aux clusters et pôles de compétence morbihannais (Nautisme et construction navale, eTIC, Métiers d'art, Habitat durable).
L’UBS rassemble au total 6 composantes (facultés, écoles et instituts) qui dispensent des formations de bac +2 à bac +8 préparant à près de 1 000 métiers. Parmi ces 6 composantes, on retrouve à Vannes :
La Faculté de droit et l’IMABS (Institut de Management de Bretagne Sud) :
Licence Economie et Gestion (Spécialisation : sciences Economiques, sciences de
gestion ou administration économique et sociale)
Licence Droit (Spécialisation : Droit et gestion ou droit approfondi)
Classe préparatoire : Classe préparatoire économique et commerciale
Licence Professionnelle :
- Responsable secteur commercial – commerce en ligne - Management des systèmes décisionnels - Gestion des ressources humaines - Commerce et distribution - apprentissage
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- Management des entreprises agricoles (LP MEA) - Management de l’équipe commerciale (LP MEC) - Porteur de projets européens dans les collectivités territoriales
Master professionnel :
- Mention droit public et droit privé (spécialisation : Juriste conseil des collectivités territoriales ou Pratique contractuelle et contentieux des affaires).
- Mention sciences du management (spécialisation : Marketing décisionnel, Marketing vente, Banque assurance, Conseiller patrimoine en agence - en alternance, Comptabilité contrôle audit (CCA), Contrôle de gestion et système d’information, Management des ressources humaines).
Doctorats :
- toutes les mentions de doctorat proposées au sein de l’Université Européenne de Bretagne (UEB), par l’une des quatre écoles doctorales, peuvent être encadrées et/ou soutenues à l’UBS, sous réserve de l’accord du collège doctoral.
Diplôme Universitaire (DU) :
- Management opérationnel des petites entreprises (DU MOPE) - Carrières juridiques - administration territoriale - Création d’activité - Assistant de clientèle - contrat de professionnalisation - Préparation aux diplômes comptables d’état : DCG (bac+3) / DSCG (bac+5)/
apprentissage en 3 ans
Faculté de Sciences et Sciences de l’ingénieur :
Licences :
- Biologie Environnement avec trois parcours (Spécialisation : Biologie générale, Biologie appliquée ou Sciences de l'environnement)
- Sciences et Technique Médico-Sociales (Spécialisation : sciences du vivant ou élèves infirmiers)
- Mathématique et informatique (Mathématiques, Informatique, Statistique, Maths appliquées aux sciences sociales)
Licence Professionnelle :
- Ingénierie Produits Cosmétiques et Santé
Master (Bac+5) :
- Biologie - Ingénierie des ressources côtières (IGREC) - Mathématique, informatique et statistique
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ENSIBS (Ecole Nationale Supérieure d'Ingénieurs de Bretagne Sud) :
Diplôme d’ingénieur en informatique spécialités : ingénierie logicielle ; ingénierie décisionnelle (projet) ; cyber-défense (projet).
IUT (Institut Universitaire Technologique) :
DUT (bac+2) :
- Gestion des entreprises et des administrations, - Techniques de commercialisation, - Informatique, - Statistique et informatique décisionnelle
Licence Professionnelle (bac+3) :
- MSD (bac +3) Management des Systèmes Décisionnelle - Filière de l'expertise comptable - Commerce en Ligne - commerce mention distribution (par voie de l'apprentissage sur 1 an) - Systèmes d'Information : Intégration et Maintenance applicative (S.2.I.M.) - Conception des Systèmes Décisionnels (C.S.D.) - Statistique Décisionnelle en Marketing - Statistique et Informatique pour la Santé
Vannes agglo est doté de plusieurs autres établissements supérieurs, notamment l’Ecole Supérieure
de Commerce(ESC), l’Institut Catholique des Arts et Métiers (ICAM) ou l’Université Catholique de
l’Ouest (UCO) et plusieurs lycées proposant des formations de BTS.
La formation continue
Actuellement, la région vannetaise vit une rapide expansion économique et les entreprises recrutent
des cadres. C’est pour répondre à ce besoin que les écoles et université ont décidé de mettre en
place des formations continu sur Vannes. Cela permet de faire évoluer, sur place, les compétences
tout en maintenant l’activité professionnelle des salariés concernés.
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V – Structure de recherche de l’innovation
Au niveau du territoire de Vannes agglo :
L'Université de Bretagne-Sud s'est fortement engagée dans une restructuration interne et externe de
ses équipes de recherche, considérant que l'atomisation, en termes de taille, de la recherche n'avait
pas d'avenir mais que ses équipes avaient des atouts. Ce sont 10 équipes qui sont aujourd'hui
labellisées dont deux UMR (Lab-STICC et CERHIO) et qui accueillent 250 doctorants sur les sites de
Lorient et Vannes.
La recherche à l’UBS est structurée en 3 pôles avec 10 laboratoires :
- Pôle Maths – STIC (Mathématiques et Sciences des technologies de l’information et de la
communication) – basé à Vannes et Lorient
- Pôle MIIG (Mer innovation internationale et gouvernance) – basé à Lorient
- Pôle TMV (Technique, Matériaux, Vivant) – basé à Vannes, Lorient et Pontivy
Le Pôle Math-STIC (Mathématiques - Sciences - Technologies de l'Information et de la
Communication) - à Vannes et Lorient
Ce pôle est le domaine de premier plan à l'UBS sur les thématiques :
- méthodes de conception des circuits et systèmes numériques en électronique
- architecture logicielle, intergiciels, interaction et intelligence en informatique,
- traitement des images, les probabilités et les statistiques en mathématiques appliquées
Le développement des systèmes communicants requiert de coordonner une chaîne complète de
compétences allant des capteurs au traitement de l'information et à la modélisation des
connaissances et des données et passant par les architectures matérielles et logicielles embarquées.
Ces différentes compétences sont développées au sein de trois unités de recherche :
Le Lab-STICC : Laboratoire des Sciences et Techniques de l'Information, de la Communication
et de la Connaissance
En partenariat avec le CNRS, l'UBO et TELECOM Bretagne, ce laboratoire traite des méthodes de
conception des circuits et systèmes numériques en électronique, des communications numériques,
mais également du traitement de la connaissance par l'ingénierie décisionnelle.
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Le LMAM : Laboratoire de Mathématiques et Applications des Mathématiques
Le LMAM est composé de 17 enseignants-chercheurs et est structuré suivant 3 axes de recherche
principaux :
- Analyse, probabilités et statistiques
- Géométrie et topologie
- Analyse appliquée, image et optique
Avec des interfaces fortes assurant un continuum des thématiques, il organise un séminaire
hebdomadaire ainsi que des groupes de travail en traitement d'images, en topologie et géomètre, en
probabilités et statistiques.
Valoria
Valoria est un laboratoire de recherche en informatique qui développe ses activités dans le domaine
de l'informatique diffuse et de "l'intelligence ambiante" en intégrant trois voies complémentaires de
recherche :
- Les systèmes logiciels interactifs multimédia et "intelligents" en tant que support à une
"intelligence ambiante".
- L'architecture des systèmes logiciels dédiée à la maintenance, au test et à l'évolution
dynamique des composants distribués en tant que support à une "informatique ambiante".
- Les intergiciels pour les systèmes distribués mobiles et communicants en tant que support à
une "informatique ubiquitaire et diffuse".
Le laboratoire d'informatique Valoria est structuré en 4 équipes
ARCHWARE (architectures logicielles) ;
CASA (intergiciels pour l'informatique mobile) ;
SEASIDE (fouille, analyse, synthèse de données complexes multimédia et interaction) ;
RIMH (robotique et l'interaction multi-modale pour le handicap).
Ces thématiques sont en cohérence avec les axes définis par le pôle de compétitivité à vocation
mondiale Images et Réseaux. Une dizaine de projets de l'UBS sont actuellement financés, labellisés
ou en passe de l'être par ce pôle.
Pôle MIIG (Mer innovation internationale et gouvernance) – basé à Lorient
Le pôle MIIG est hébergé par la Maison de la recherche de Lorient qui constitue le relais et la
contribution de l'Université de Bretagne-Sud à la Maison des Sciences de l'Homme en Bretagne
Pôle TMV (Technique, Matériaux, Vivant) – basé à Vannes, Lorient et Pontivy
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Le projet est de concilier le développement industriel et technologique avec le développement
durable.
Ce pôle est constitué autour de 2 unités de recherches :
LIMATB (Laboratoire d’Ingénierie des Matériaux de Bretagne) – basé à Lorient, Vannes et
Pontivy
Les activités de recherche du LIMAT s’organisent autour de trois thématiques :
- Procédés de mise en forme et comportement dynamique des matériaux et des structures
- De la modélisation à l’optimisation de procédés thermiques
- Conception de matériaux polymères composites à fonctionnalités spécifiques
Ainsi que le développement de projets transversaux dans deux domaines :
- Approches multi-échelles du comportement des matériaux hétérogènes
- Matériaux, procédés et développement durable
LBCM (Laboratoire de Biotechnologie et chimie marine) – basé à Lorient
L’objectif est l'étude des biofilms et le développement des biotechnologies en milieu marin.
L’enseignement supérieur et la recherche participent également de la dynamique de développement
économique du territoire grâce à l’insertion d’une main d’œuvre qualifiée, à l’innovation
technologique, à l’accompagnement des créateurs d’entreprise, au développement de la formation
continue. La politique de valorisation par transfert technologique vers les entreprises existantes, au
travers de contrats de licence ou de contrat se développe.
Au niveau départemental
PRODIABO basé à Pontivy :
Pour mettre au point les produits, améliorer les process et innover, de nombreuse compétences sont
présentes afin d’apporter aux entreprises des ressources humaines et techniques nécessaires.
L’UBS s’est associée avec 3 lycées pour réunir leurs compétences et créer la plateforme
technologique PRODIABO à Pontivy. Elle dispose de 4 plateaux techniques pour répondre aux besoins
des entreprises en matière de génie alimentaire, génie chimique, génie des procédées, automatisme
et maintenance industriels.
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ID MER basé à Lorient :
Né de la volonté d’IFREMER et d’industriels de la filière des produits de la mer ainsi que de l’aide au
développement économique local, ID Mer a pour but de développer des solutions « à façon » pour
les industriels du secteur, dans le cadre de contrats exclusifs et confidentiels en France et à
l’international.
IRMA (Institut Régional des Matériaux Avancés) basé à Ploemeur :
Ce centre technique développe, sous contrat et en collaboration avec des industriels, des
technologies innovantes dans les domaines de l’environnement et de l’énergie.
Au niveau régional
Dans le cadre des investissements d’avenir, il y a un renforcement des moyens dans les grandes
métropoles par l’implantation les centres d’innovation technologique, des institutions
spécialisées,…(cf. annexe 1).
Les structures d’appui à l’innovation
Vannes Agglo
Créée en 2000, elle compte parmi ses compétences obligatoires :
- Développement économique
- Aménagement de l’espace communautaire
- Equilibre social de l’habitat sur le territoire communautaire
- Politique de la ville dans la communauté
Ainsi que ses compétences optionnelles :
Sport, culture, équipements, services, soutien au développement universitaire : participation aux dépenses d’investissement et de fonctionnement, enseignement professionnel : dépenses d’investissement et de fonctionnement, participation à la mission locale, soutien à l’opération «Solidarité-Pays de Vannes » et à l’association «Solidarité Tiers Monde», actions en matière de sécurité routière.
Les projets publics de l’agglomération concernent la construction du tunnel de Kérino, le centre
commercial nouvelle coutume et la requalification des quartiers.
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Chambre de Commerce et d’Industrie du Morbihan :
LA CCI du Morbihan intervient dans trois grandes directions en faveur de l’innovation sur le
Morbihan et le Pays de Vannes :
- accompagnement individuel des entreprises
- intelligence économique : lettre de veille
- ateliers collectifs et organisation des trophées de l’innovation (3ème édition en 2012)
L’innovation est entendue au sens large : produits, procédés, marchés et organisations. La CCI
apporte aussi un accompagnement aux entreprises et apporte un appui spécifique à l’innovation.
VIPE – agence de développement et technopole :
VIPE est structuré autour de 5 pôles d’activité principaux :
OSEO
CONSEIL GENERAL
CONSEIL REGIONAL
Autres réseaux régionaux, nationaux et internationaux :
VIPE participent activement à un grand nombre de structures liées à l’innovation : Pôle image et
réseaux, Pôle Mer, Pôle de l’Entreprenariat des Etudiants en Bretagne, Bretagne Développement
Innovation, le Réseaux des technopoles bretonnes,…(cf. annexe 1).
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VI – Une évolution vers une économie de connaissance
Une augmentation des cadres supérieurs
Malgré que la part des cadres soit inférieure à la moyenne nationale qui avoisine 15%. Néanmoins,
on constate sur le Pays de Vannes qu’il y a eu 3200 nouveaux actifs cadres supplémentaires depuis
1999.
La moitié des cadres présents dans le pays vannetais se trouvent sur le territoire de Vannes agglo.
Méthode de recensement
Une innovation se définit par la mise en œuvre d’un produit (bien ou service) ou d’un procédé
nouveau ou sensiblement amélioré, d’une nouvelle méthode de commercialisation ou d’une
nouvelle méthode organisationnelle dans les pratiques de l’entreprise, l’organisation du lieu de
travail ou les relations extérieures.
Selon cette définition, il semble difficile de procéder à un recensement précis des entreprises
innovantes de Vannes agglo. En effet, l’innovation n’est pas que technologique et se décline sous
différentes formes : produit, service, procédé, équipements, marketing ou de commercialisation, ou
encore de design.
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Afin de comptabiliser le nombre d’entreprise présente sur l’agglomération vannetaise, nous nous
sommes basés sur les critères non exhaustifs suivants :
- dépôts de brevets
- accompagnement par VIPE Technopole
- participation à l’un des pôles de compétitivité
- partenariat avec l’UBS ou centres d’innovation
- obtention de financement via l’un des acteurs économiques suivants : Oséo, Vipe, le conseil général
du Morbihan, le conseil Régional de Bretagne.
- appartenance à un service R&D
- recensement effectué par la Meito, notamment dans le domaine des TIC
- recensement par les Cluster du Conseil Général du Morbihan
Nombre brevets déposés
L’aire urbaine de Vannes est la 7ème aire bretonne pour le nombre de brevet déposé avec un total de
68 brevets.
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3 filières principales identifiées
Vannes Agglo totalise environ 11 000 entreprises dont quelques entreprises ayant eu une croissance
très rapide dans les 5 dernières années :
Ansamble (Restauration)
Aserti Group (Electronique)
Celtipharm (Marketing – données informatique)
Sigmaphi (Electro-aimants)
Isatech (Edition de logiciel)
North sails (Nautisme)
SPF (Agroalimentaire)
Vénétis (RH)
Nestor (Service à la personne)
Etc,…
Vipe a identifié sur son territoire 3 filières principales :
Le nautisme
Avec 144 kms de côtes littorales autour du Golfe du Morbihan, Vannes agglo, territoire résolument
tourné vers un environnement privilégié, compte 80 entreprises soit 500 salariés dans le nautisme.
L’économie du nautisme en Morbihan est constituée d’un tissu dense de PME-PMI qui propose un
panel complet de compétences et qui compte des entreprises leaders au plan national et
international dans chaque secteur.
Ci-dessous une liste des constructeurs leaders dans leur domaine :
MULTIPLAST dont les réalisations détiennent les records à la voile les plus prestigieux de la
planète (ORANGE 1 et 2, CLUB MED, GERONIMO…, ainsi que GROUPAMA 3)
BIC SPORT, leader mondial de la planche à voile et du surf.
PLASMOR, leader français du kayak de mer.
SEAGULL, leader mondial du char à voile.
NORTH SAILS : le plus grand voilier au monde, s’illustrant notamment dans la compétition
(B&Q/CASTORAMA, GERONIMO, K-CHALLENGE, KINGFISHER…
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Les TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) :
La Bretagne est dotée d’une filière TIC importante où l’on recense 42 000 salariés. Dans le
Morbihan, cela représente 150 entreprises et 2700 salariés.
Vannes agglo, territoire résolument tourné vers l’innovation, compte 65 entreprises soit 831
emplois dans le domaine des TIC.
Sur l’agglomération de Vannes, la filière TIC est représentée par 3 domaines d’activités majeurs :
édition logicielle,
internet & solutions web,
informatique industrielle/ingénierie de process.
42% des entreprises du Morbihan de la filière TIC sont basées dans le Pays de Vannes représentant
35% des emplois locaux de cette filière.
Parmi les leaders dans ce domaine, on recense sur le territoire de Vannes agglo les entreprises
suivantes : MGDIS, Isatech, Urbans, Wind River Systems, Aserti group, Celtipharm, CATEL, Active
Circle, Sab Ingenierie, Miwim, Somaintel,…
L’agroalimentaire :
La Bretagne est la première région agroalimentaire française où l'on recense 60 000 emplois.
Dans le Morbihan, cela représente 147 entreprises et 19 600 salariés.
Vannes agglo totalise 73 entreprises soit 1 844 salariés dans le domaine de l'agroalimentaire.
Cette filière est spécialisée sur le développement de nouvelles filières à forte valeur ajoutée :
Ingrédients alimentaires
Nourriture pour animaux de compagnie
Pâtisserie industrielle
On peut citer les entreprises comme SPF Diana, les pâtisseries de l’Odet, Back Europe, Etablissements
Michard, Les Délices de Saint Léonard, Cuisi’nat,…
27
VII – Les performances économiques de Vannes Agglo
Le territoire vannetais constitue la 4e agglomération de la région Bretagne après Rennes, Brest et Lorient.
Vannes, 5ème ville de Bretagne, représente un réel centre économique particulièrement
attractif, si on en juge aux soldes migratoires élevés.
Un dynamisme démographique remarquable avec une forte croissance sur les dernières
années
Chaque jour, 18 675 actifs accèdent à l’agglomération de Vannes pour y venir travailler.
Le bassin de Vannes, c’est 75% des emplois dans le secteur tertiaire, ce qui représente
18 781 salariés du tertiaire sur l’agglomération de Vannes,
3 emplois sur 10 concernant des emplois publics.
90% de TPE sur Vannes agglo
Vannes arrive en 3ème position des villes bretonnes possédant des diplômés niveau bac +2
et plus.
Vannes représente le 3ème pôle universitaire de Bretagne, après Rennes et Brest ».
Les établissements de plus de 200 salariés sont implantés essentiellement sur Vannes et
concernent les entreprises et administration du service public.
Vannes agglo possède de 13% de titulaire de bac +3 et plus.
Le niveau général de formation de la population est élevé par rapport à la moyenne
bretonne.
L'Université de Bretagne Sud permet d'accueillir 3 660 étudiants à Vannes
L’aire urbaine de Vannes est la 7ème aire bretonne pour le nombre de brevet déposé avec un
total de 68 brevets.
La recherche à l’UBS est structurée en 3 pôles avec 10 laboratoires partagés entre Lorient et
Vannes.
Un solde positif de la création-radiation d’entreprises sur l’ensemble des secteurs
d’activités, excepté pour le bâtiment, avec 1081 créations d’entreprises en 2010.
Un tissu économique en développement avec une hausse de la création d’entreprise.
28
Annexe 1 : Les ressources de notre territoire
Les centres d’innovation technologique
CCCEEENNNTTTRRREEESSS DDD ’’’ IIINNNNNNOOOVVVAAATTTIIIOOONNN
TTTEEECCCHHHNNNOOOLLLOOOGGGIIIQQQUUUEEE AAACCCTTTIIIVVVIIITTTEEE VVVIIILLLLLLEEE LLLIIIEEENNN AAAVVVEEECCC VVVIIIPPPEEE
Actilait Filière lait RENNES
ADRIA développement Filière Agro-industriel QUIMPER
Arist Bretagne Agence régional d’information
stratégique et technologique
RENNES
Breizpack Filière de l’emballage produit QUIMPER Mise à disposition de salle de
réunion
CBB Développement Filière Chimie et
biotechnologies pour le
développement de nouveaux
ingrédients
RENNES
CEVA Filière Algues marines PLEUBIAN
CRITT Santé Filière Santé RENNES adhérent
CRT Morlaix Filière Métrologie MORLAIX
ID - Mer Filière produits de la mer LORIENT
Instituts Maurepuis Filière Productique BRUZ
IRMA Technologies environnemental
et énergie
PLOEMEUR
MEITO Filière électronique,
informatique et
télécommunication
RENNES adhérent
Perfos Fibre optiques innovantes LANNION
Pôle Cristal Génie frigorifique et climatique DINAN
Vegenov Filière chimie végétale St POL DE LEON
Zoopole développement Sécurité sanitaire des aliments
et accompagnement de
l’innovation des indutrie
agroalimentaire
PLOUFAGRAN
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Les pôles de compétitivité
PPPÔÔÔLLLEEESSS DDDEEE
CCCOOOMMMPPPEEETTTIIITTTIIIVVVIIITTTEEE AAACCCTTTIIIVVVIIITTTEEE VVVIIILLLLLLEEE LLLIIIEEENNN VVVIIIPPPEEE
Images et réseaux TIC RENNES Adhérent
MER Bretagne Energie, TIC, Transports BREST
Valorial Alimentation RENNES adhérent
iDforCAR Transports BOUGUENAIS (44)
EMC2 Matériaux, microtechnique
et mécanique BOUGUENAIS(44)
Autres institutions liées
IIINNNSSSIIITTTUUUTTTIIIOOONNNSSS AAACCCTTTIIIVVVIIITTTEEE VVVIIILLLLLLEEE LLLIIIEEENNN VVVIIIPPPEEE
P2EB – Pôle de
l’Entreprenariat Etudiant en
Bretagne
Sensibilisation à la création
d’entreprise auprès des
étudiants bretons
BRETAGNE
dont Lorient et
Vannes
Participation active
RBI – Réseau breton de
l’innovation
Regroupe les acteurs de
l’innovation
RENNES adhérent
BDI – Bretagne
Développement Innovation
Agence régionale de
développement et
d’innovation
RENNES adhérent
Réseau des 7 Technopoles
bretonnes
Regroupe les technopoles
de Bretagne
BRETAGNE Participation active
Chambres consulaires du
Morbihan
Chambre Commerce
Industrie, Chambre de
Métiers et de l’Artisanat,
Chambre d’Agriculture
VANNES Partenaire
Conseil Régional de
Bretagne
Service économique et
innovation
RENNES Partenaire
Conseil Général du
Morbihan
Service économique et
innovation
VANNES Partenaire
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Annexe 2 - « La Bretagne parmi les 6 régions les plus innovantes »
Ouest France - Vendredi 15 juin 2012
Elle se classe très bien pour les investissements dans la recherche. Elle dépose beaucoup de brevets,
mais peine à créer des entreprises.
L'Agence régionale Bretagne développement innovation (BDI) vient de se doter d'un index régional
de l'innovation. Il a été élaboré avec le concours du Conseil régional, de la préfecture de Région, de
l'Université Européenne de Bretagne, du Conseil économique et social, et de l'Insee. « Nous voulons
établir un tableau de bord qui soit un outil d'aide à la réflexion » explique Frédéric Rode, directeur
général de BDI. Un outil partagé et nourri par l'ensemble des acteurs concernés. Il sera publié tous
les deux ans.
Haute qualification
Septième vivier d'étudiants, la Bretagne se classe au 6e rang (sur 22 régions françaises) et au 102e
rang (sur 261 régions européennes) par le taux de population ayant suivi des études supérieures.
Elle se place au 7e rang français par le nombre de titulaires d'un master ou doctorat, remontant de
deux places dans ce palmarès entre 2001 et 2009. Mieux, elle est au quatrième rang par le taux de
diplômés en sciences et technologie, moteurs de l'innovation.
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Un fort potentiel « R et D »
Sixième région française par ses dépenses publiques et privées en « recherche et développement »,
cinquième par le nombre d'employés dans la « R et D » civile, la Bretagne rivalise avec des Régions
comme Le Languedoc-Roussillon ou l'Aquitaine mais loin derrière l'Ile-de-France, Rhône-Alpes, Midi-
Pyrénées et Paca qui concentrent 70 % du potentiel « R et D ».
L'objectif 2020 de l'Union européenne (objectif de Lisbonne) fixe à 3 % du produit intérieur brut
l'effort de recherche et développement. Avec un ratio de 1,7 % (en 2009), la Bretagne n'y est pas,
mais figure au 34e rang des régions européennes. Elle occupe aussi la première place du podium pour
les budgets de recherche exclusivement portés par des organismes publics ou fruits d'une
collaboration public-privé.
Terre de brevets
Au 4e rang français (par million d'habitant) pour le dépôt de brevets européens, la Bretagne est la
première pour les brevets de haute technologie, et spécialisée dans les Stic (Informatique, télécoms,
composants électroniques et optiques). Dans les années 2000, elle a enregistré la plus forte
dynamique de demandes de brevets, portée essentiellement par les déposants du secteur privé.
Mais peu de créations d'entreprises
Par rapport aux autres régions, ces bons indicateurs, se traduisent assez mal en terme de créations
d'entreprises. Avec une évolution nulle (0 %) entre 2004 et 2010, la Bretagne se classe au 21e rang
sur 22. Une mauvaise performance qui s'explique, pour partie, par un faible taux de création d'auto-
entreprises.
Jean-Laurent BRAS.
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Le Prisme - CP 1
Place Albert Einstein – PIBS
56038 VANNES CEDEX
Tél : 02 97 68 14 23 – [email protected]
www.vipe-vannes.com