L'austerite n'est pas une fatalite - SOLIDAIRES SOPRA … Steria, du fait de ses convictions, et au...

4
Information syndicale trimestrielle de Mars 2015 - N°60 bis L'austerite n'est pas une fatalite greves et manifestations le 9 avril 2015 A l’appel de la CGT, FO et Solidaires, une journée de mobilisation aura lieu le 9 avril prochain. Les inégalités sociales, les impasses de la politique d’austérité du gouvernement, la surenchère du MEDEF, ne peuvent rester sans réponse ni mobilisation nationale. Du pacte de responsabilité à la loi Macron, toutes les mesures prises par le gouvernement ne font qu’aggraver la situation de la grande majorité des salarié- es et favoriser la course au profit et à la rentabilité financière voulue par le patronat. La méthode autoritaire du gouvernement n’est là que pour cacher son absence de base sociale. A gouverner pour les patrons, le gouvernement nous impose l’austérité à marche forcée. Les inégalités sociales s’approfondissent de jour en jour. Le constat est édifiant : plus de 6 millions de chômeurs-euses, une précarité persistante avec un accroissement des CDD de moins d’un mois, 12 millions de personnes au seuil de pauvreté, plus de 41 000 foyers privés d’accès à l’énergie, des plans de licenciements qui continuent, des salaires qui stagnent, des services publics menacés. La part du patrimoine mondial détenue par les 1 % des plus riches est passée de 44% en 2009 à 48 % en 2014, et la fortune des 80 personnes les plus riches s’élevait en 2014 à 1 900 milliards. En France, la fraude et l’évasion fiscale sont une perte sèche évaluée entre 60 et 80 milliards, autant de richesses produites par les salarié-es détournées dans les paradis fiscaux et la spéculation. Les dividendes versés aux actionnaires explosent, plus 30 % en 2014, soit plus de 56 milliards d’euros. Et pendant ce temps, le gouvernement Valls / Hollande arrose les multinationales à coups de milliards via le crédit d ’ impôt compétitivité emploi ( CICE ), recule devant les exigences du patronat, cède aux lois de la finance, bafoue le droit de l’environnement au profit des intérêts économiques. La contestation et les résistances sociales montent dans plusieurs pays européens, dont la Grèce est aujourd’hui un symbole, face aux politiques anti sociales. En France, des mobilisations ont lieu dans le privé comme dans le public, dans les localités, les branches,contre les licenciements, pour des augmentations salariales, préserver les moyens des services publics, et améliorer les conditions de travail. A partir de ces luttes, nous voulons construire les convergences indispensables pour inverser le rapport de forces. A partir de ces luttes nous voulons unir nos forces et exigences pour imposer une autre répartition des richesses et satisfaire les besoins sociaux les plus élémentaires fondés sur l’égalité et la solidarité : - SMIC à 1700 euros net, augmentation des salaires, des pensions, des allocations chômage et minima sociaux. - Réduction du temps de travail pour aller vers les 32h, avec embauches correspondantes, respectant les conditions de travail, la vie privée des travailleurs-euses. - Instauration d’un statut du salarié : continuité du socle contractuel avec maintien du salaire entre deux emplois ; obligation de reclassement des salariés sans limite de temps ; financement patronal mutualisé pour garantir ces droits. - De nouveaux droits pour les salarié-es face à l’arbitraire patronal comme le droit de veto contre les licenciements, le maintien et l’extension des droits d’expression et de représentation dans les entreprises, les associations et les administrations sur les questions économiques, sociales, environnementales et de santé au travail. - Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes, et la fin des discriminations pour tous. - Le renforcement des emplois et des services publics. L'information syndicale de SUD / SOLIDAIRES à Sopra-Steria [email protected] [email protected] Trimestriel - Mars 2015 Page 1/4

Transcript of L'austerite n'est pas une fatalite - SOLIDAIRES SOPRA … Steria, du fait de ses convictions, et au...

Page 1: L'austerite n'est pas une fatalite - SOLIDAIRES SOPRA … Steria, du fait de ses convictions, et au vu des conditions de travail qui se dégradent (absence de reconnaissance, ... de

Information syndicale trimestrielle deMars 2015 - N°60 bis

L'austerite n'estpas une fatalite

greves et manifestationsle 9 avril 2015

A l’appel de la CGT, FO et Solidaires,une journée de mobilisation aura lieu le 9 avril prochain.Les inégalités sociales, les impasses de la politiqued’austérité du gouvernement, la surenchère du MEDEF, nepeuvent rester sans réponse ni mobilisation nationale.

Du pacte de responsabilité à la loi Macron,toutes les mesures prises par le gouvernement ne fontqu’aggraver la situation de la grande majorité des salarié-es et favoriser la course au profit et à la rentabilitéfinancière voulue par le patronat.

La méthode autoritaire du gouvernementn’est là que pour cacher son absence de base sociale. Agouverner pour les patrons, le gouvernement nous imposel’austérité à marche forcée.

Les inégalités sociales s’approfondissentde jour en jour. Le constat est édifiant : plus de 6 millionsde chômeurs-euses, une précarité persistante avec un

accroissement des CDD de moins d’un mois, 12 millions depersonnes au seuil de pauvreté, plus de 41 000 foyersprivés d’accès à l’énergie, des plans de licenciements quicontinuent, des salaires qui stagnent, des services publicsmenacés.

La part du patrimoine mondialdétenue par les 1 % des plus riches est passée de 44% en2009 à 48 % en 2014, et la fortune des 80 personnes lesplus riches s’élevait en 2014 à 1 900 milliards.

En France, la fraude et l’évasion fiscalesont une perte sèche évaluée entre 60 et 80 milliards,autant de richesses produites par les salarié-es détournéesdans les paradis fiscaux et la spéculation. Les dividendesversés aux actionnaires explosent, plus 30 % en 2014, soitplus de 56 milliards d’euros. Et pendant ce temps, legouvernement Valls / Hollande arrose les multinationales àcoups de milliards via le crédit d ’ impôt compétitivitéemploi ( CICE ), recule devant les exigences du patronat,cède aux lois de la finance, bafoue le droit del’environnement au profit des intérêts économiques.

La contestation et les résistances socialesmontent dans plusieurs pays européens, dont la Grèce estaujourd’hui un symbole, face aux politiques anti sociales.

En France, des mobilisations ont lieudans le privé comme dans le public, dans les localités, lesbranches,contre les licenciements, pour desaugmentations salariales, préserver les moyens desservices publics, et améliorer les conditions de travail.

A partir de ces luttes,nous voulons construire les convergences indispensablespour inverser le rapport de forces.

A partir de ces luttesnous voulons unir nos forces et exigences pour imposerune autre répartition des richesses et satisfaire les besoinssociaux les plus élémentaires fondés sur l’égalité et lasolidarité :- SMIC à 1700 euros net, augmentation des salaires, despensions, des allocations chômage et minima sociaux.- Réduction du temps de travail pour aller vers les 32h,avec embauches correspondantes, respectant lesconditions de travail, la vie privée des travailleurs-euses.- Instauration d’un statut du salarié : continuité du soclecontractuel avec maintien du salaire entre deux emplois ;obligation de reclassement des salariés sans limite detemps ; financement patronal mutualisé pour garantir cesdroits.- De nouveaux droits pour les salarié-es face à l’arbitrairepatronal comme le droit de veto contre les licenciements,le maintien et l’extension des droits d’expression et dereprésentation dans les entreprises, les associations et lesadministrations sur les questions économiques, sociales,environnementales et de santé au travail.- Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes,et la fin des discriminations pour tous.- Le renforcement des emplois et des services publics.

L'information syndicale de SUD / SOLIDAIRES à [email protected] [email protected]

Trimestriel - Mars 2015 Page 1/4

Page 2: L'austerite n'est pas une fatalite - SOLIDAIRES SOPRA … Steria, du fait de ses convictions, et au vu des conditions de travail qui se dégradent (absence de reconnaissance, ... de

SOLIDAIRES, Unitaires et democratiques

le droit denous taire

Pourquoi SOLIDAIRES Informatique

ne répond pas à la CFDTqui l'agresse dans ses publications :

Critiquer pour critiquer entre syndicatspour de pures raisons de conquête de terrain est contre-productif et aussi peu favorable aux syndicats qu'aux salarié-es. C'est pourquoi nous ne répondons pas à la CFDT qui nouscritique et nous diffame depuis de nombreux mois, via une deleurs publications destinée aux salarié-e-s sur leurs adressesprivées (publication qu'elle s'est attribuée de façoncontestable et appartenant à l'ancienne InterSyndicale CFDT-CFE/CGC-CGT-Solidaires Informatique, tout comme elle l'a faità l'égard des adresses privées de salarié-e-s sans les eninformer).

Solidaires Informatique a donc décidéde ne pas répondre à la malveillance, aux diffamations etmensonges de la CFDT distillés dans cette publication, enconsidérant que la gué-guerre syndicale est préjudiciable auxsalarié-e-s et que notre énergie doit être réservée à lanégociation d'avancées sociales et à la défense de noscollègues salarié-e-s.

Nous sommes conscientsque notre organisation syndicale peut inquiéter la CFDT;Solidaires Informatique est pour l'instant minoritaire mais enprogression notable, en raison du renfort de nos camaradesde Steria, du fait de ses convictions, et au vu des conditionsde travail qui se dégradent (absence de reconnaissance,épuisement professionnel (burn-out), carrières en berne,salaires, ...) et au déclassement qui touche nos ingénieur-e-sinformatiques, de plus en plus traité-e-s comme de la main-d'oeuvre tout juste qualifiée... taillable et corvéable.

Nous avons des liens anciensavec la CFDT : nombre d'entre nous y sont passé-e-s ! Lesraisons des départs sont multiples, et tiennent aussi bien aurefus de la politique «  d'accompagnement  » des pires

régressions sociales par la CFDT, depuis 2003 et encorerécemment avec l'ANI de janvier 2013, qu'aux relationsconflictuelles avec certains membres de la CFDT.

Nous gardons des liens étroitssur le terrain avec nos collègues CFDT, en DP et CHSCT,comme avec tous les syndiqué-e-s désireux de travaillerpour le bien des salarié-e-s.

Les dernières élections à Sopraont porté une majorité syndicale au CEt. Ce qui ne veutpas dire que nous sommes toujours d'accord ! Et enparticulier nous revendiquons notre droit à une expressionautonome et à notre liberté de décision.

Nous ne sommes pas

des supplétifs de la CFDT !

A chacun sa conscience et ses convictionsainsi que ses méthodes mais Solidaires Informatiqueprivilégie le fond (les actes) à la forme, qui est nécessaire,mais avec éthique.

Nous refusons ce positionnement politiciendont nous sommes tou-tes saturé-e-s au

niveau national.

La section : [email protected] Kukla (Toulouse)Déléguée Syndicale Centrale de l'UES Sopragroup

Délégué-e-s Syndicaux :Miguel Castano (Albi)Francis Roca (Paris Manhattan)Nadine Stéphant (Puteaux)Guillaume Thiberge (Toulouse)

Solidaires Informatique à Sopra :N’hésitez pas à nous rejoindre, il suffit de nouscontacter par e-mail ou téléphone, et nous vousdonnerons les informations nécessaires pour adhérer.

Pour information 66 % de la cotisation syndicale estdéductible du montant à payer des impôts.

Contacts : [email protected]

Mohammed Ghoufraoui 06 52 20 63 33Nantes

Jean-Christophe Lejeune 06 72 25 37 20Paris

Belkacem Belbahi 01 34 88 56 34 ParisFrancis Riff 01 34 88 56 34 ParisPatrick Dubosq 06 82 74 42 53 ToulouseClaude Pitelet 06 88 33 12 96 ToulouseBertrand Bouché 05.34.35.93.68 ToulousePhilippe Mercadier Toulouse

Contacts : [email protected] de l'UES Sopra Group :Marie-Claude Kukla 06.17.39.12.00

Délégué-e-s Syndicaux :

Miguel Castano (Albi)Francis Roca 06.88.19.42.10Nadine Stéphant 06.13.06.01.52Guillaume Thiberge 06.89.33.45.35

Solidaires Informatique à Sopra :N’hésitez pas à nous rejoindre, il suffit de nouscontacter par e-mail ou téléphone, et nous vousdonnerons les informations nécessaires pour adhérer.Pour information 66 % de la cotisation syndicale estdéductible du revenu imposable.

L'information syndicale de SUD / SOLIDAIRES à [email protected] [email protected]

Trimestriel - Mars 2015 Page 2/4

Page 3: L'austerite n'est pas une fatalite - SOLIDAIRES SOPRA … Steria, du fait de ses convictions, et au vu des conditions de travail qui se dégradent (absence de reconnaissance, ... de

le compten'est pas bon !

Cela pourrait être un jeu :« voici 4 montants : 5,28 €uros, 12 €uros, 17,90 €uros, 20€uros. A quoi correspondent-ils ? »

Il s'agit bien sûrde l'indemnisation du repas de midi... 5,28 €uros à Sopra,12 €uros à HR Access, 17,90 €uros à Steria, 20 €uros àHCM (racheté à IBM).

Bien entendu,la direction de Sopra-Steria veut ramener tout le monde aumontant le plus faible : ce doit être ce qu'elle appelle«  prendre le meilleur de chaque entreprise  », mais lemeilleur pour qui ?

l'intérêt des actionnaires n'est pascelui des salarié-e-s !

Sopa-Steria est adhérent du SYNTEC,au point qu'un vice-président de Sopra, Jean Mounet, a étéprésident de ce syndicat patronal durant des années. Or,dans la convention collective SYNTEC, l'article 50 estpourtant clair...

« Les déplacements hors lieu de travailhabituel nécessités par le service ne doivent

pas être pour le salarié l’occasion d’unecharge supplémentaire ou d’une diminution de

salaire. »

Avez-vous déjà mangépour 5,50 €uros à Paris, ou dans n'importe quelle ville deFrance ?

On pourrait retrouverles mêmes différences sur le repas du soir et l'hotel : làencore, Sopra-Steria réduit tout le monde a la portioncongrue : voila comment on devient rentable... Il suffit detoujours tirer vers le bas les salarires et les frais !

Les frais de déplacementsont l'objet denégociationstous les ans.

Mais sans votre soutienet votre mobilisation,nous ne pouvons rien

obtenir !

Après les négociations « bilatérales »la direction revient vers les Organisations Syndicales avecun texte qui, parait-il, a l'agrément de la CFDT. Un projetbien avancé, nous disait-on, puisqu'il a été transmis àl'Inspection du Travail... Qui l'a recalé !

En matière de droits,qu'il s'agisse de droit du travail ou de tout autre domaine,le flou profite toujoours à celui qui a la position dominante.Pour le temps de travail, cette position est sans aucundoute celle de l'employeur, puisque les salarié-e-s sontsubordonnés à l'employeur.

C'est l'employeur qui commande,qui donne le travail (même si parfois certain-e-s sont priésde trouver eux-même leurs contrats) et le refusd'obéissance se paie cher : c'est la porte !

En l'état actuel,ce projet porte une annualisation du temps de travail, maisbien dans des conditions bien inférieures à celle del'accord temps de Travail du SYNTEC ! Les Soprasiens sontde fait en forfait jour... Sans le minimum salarial nécessaire! Et pour les ex-Steria, il n'est pas évoqué le traitementdes modalités 2.

Le problème n'est pas nouveau :Sopra-Steria veut éviter de se retrouver un jour avec desamendes colossales à payer (240 millions d'€uros suiteaux plaintes de l'Inspection du Travail contre Steria) maisrefuse toujours ce qui devrait pourtant être une évidence :

payer réellement le travailréellement effectué

Les négociations ont commencéen 2012... Vu la bonne volonté de la direction, nous ysommes encore pour longtemps !

temps de travail :toujours pas au point !

l'Entreprisecitoyenne

La section : [email protected] Kukla (Toulouse)Déléguée Syndicale Centrale de l'UES Sopragroup

Délégué-e-s Syndicaux :Miguel Castano (Albi)Francis Roca (Paris Manhattan)Nadine Stéphant (Puteaux)Guillaume Thiberge (Toulouse)

Solidaires Informatique à Sopra :N’hésitez pas à nous rejoindre, il suffit de nouscontacter par e-mail ou téléphone, et nous vousdonnerons les informations nécessaires pour adhérer.

Pour information 66 % de la cotisation syndicale estdéductible du montant à payer des impôts.

L'information syndicale de SUD / SOLIDAIRES à [email protected] [email protected]

Trimestriel - Mars 2015 Page 3/4

Page 4: L'austerite n'est pas une fatalite - SOLIDAIRES SOPRA … Steria, du fait de ses convictions, et au vu des conditions de travail qui se dégradent (absence de reconnaissance, ... de

entre gens debonne compagnie

Depuis l'accord sur l'emploides personnes en situation de handicap, Sopra-Steria ainauguré une nouvelle restriction au contrôle par lesOrganisations Syndicales des résultats des accords : lacommission paritaire OS-direction n'est plus ouverte àtoutes les Organisations Syndicales, mais seulement àcelles qui ont signé.

Ce déni de démocratie,que la direction veut appliquer aussi dans l'accord Tempsde Travail (mais ce n'est pas fait...) a pour seul but derester entre gens de « bonne compagnie  », les syndicatssignataires étant réputés moins critiques sur le texte del'accord et ses conséquences.

Or, s'agissant aussi biende l'emploi des travailleurs handicapés que pour le tempsde Travail (et donc le paiement des heuressupplémentaires... (Eventuel, très éventuel !), on parle ici

gros sous

Faute d'accord handicap,Sopra devrait payer plus de deux millions d'€uros àl'Agefiph, (qui a pour missions l’insertion professionnelle etle maintien dans l’emploi des personnes handicapées dansles entreprises privées).

Et les heures supplémentaires,aujourd'hui effectuées gratuitement (il faut «  sur-performer ! ») pourraient revenir cher !

Le fait que ces commissionsde suivi, ou de pilotage, soient réservées aux seulesOrganisations Syndicales signataires de l'accord peutlaisser craindre bien des arrangements en sous-main !

Solidaires a signél'accord handicap, malgré cette clause, afin de pouvoircoller au plus près du terrain et venir en aide auxpersonnes handicapées - dont la situation, malgré lebattage de la «  mission handicap  » est parfoisdramatique à Sopra. Nous avons déjà dénoncé cettemauvaise pratique, aveu d'une volonté de dissimulation dela direction.

La pompe a phynance duPere UBU

Le

ch

iffr

ed

um

ois

:3,3

70

Md€u

ros

!L'information syndicale de SUD / SOLIDAIRES à Sopra-Steria

[email protected] [email protected] - Mars 2015 Page 4/4

3 milliards 370 millions d'€uros,c'est le chiffre d'affaire recalculé de Sopra + Steria en2014.

le résultat sera annoncéle 19 mars.

Vous avez reçu le communiqué de presse,il est aussi disponible sur l'intranet Sopra.

Peu de commentaires à fairesi ce n'est que Steria est en recul en France sur 2014 (cequi était prévu) et que les solutions marchent bien.L'existence d'un pôle infogérance (I2S) permet à SopraBanking Software et Sopra HR Software de pouvoirproposer des solutions complêtes, jusqu'à l'exploitation...C'est donc un espoir pour I2S, qui souffre (en particulierchez SFR) mais on attend de voir...

L'Angleterre, pour une fois,s'affiche en croissance : c'est Steria UK qui la tire, avec les«  joint-ventures  » conclues avec les ministèresbritanniques.

Il faut reconnaîtreque retraiter toute la comptabilité Steria à la sauce Sopran'est pas facile, ce qui explique queles résultats serontconnus mi-mars. Pour nous, l'inquiétude reste sur laparticipation, annoncée à ZERO, sur les augmentations (pasbien grasses), sur l'intéressement et, surtout...

sur le dividende :combien vont se goinfrer

les actionnaires ?