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Construire la ville sur la ville

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Association Lausanne RouleLe projet Les Baladeurs est un projet de l'association à but nonlucratif Lausanne Roule, créée en 2004. Reconnue d'utilitépublique, elle met gratuitement des vélos à disposition à Lausanne,Renens (Ouest Roule) et Vevey (Vevey Roule). Ce projet est basésur les principes du développement durable en promouvant lamobilité douce, l'intégration sociale et la santé.

Vélo attitudeCette balade a été conçue pour s’effectuer à vélo. En utilisant cemode de déplacement, vous faites un geste pour votre santé etpour l’environnement !Le vélo en ville peut sembler un exercicepérilleux, mais tout est question d’habitude ! Prendre sa place surla route s’apprend, même lorsqu’il n’y a pas de piste cyclable. Celavaut la peine de persévérer, car plus il y aura d’usagères etd’usagers, mieux ils se feront respecter et plus les aménagementsse développeront !

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Règles de sécurité du cycliste urbainRoulez à droite, laissez environ 1m de distance au bord, quitte àfaire ralentir les voitures derrière vous.Portez un casque.Empruntez les pistes cyclables lorsqu’il y en a.Indiquez bien vos intentions aux automobilistes.Roulez en file indienne sur les routes.Aux feux, placez-vous de façon à ce que les voitures vousvoient, si possible à l’avant de la file.Anticipez toujours (une portière qui s'ouvre, un freinagebrusque) et réduisez votre vitesse à l’approche des intersections.Et bien sûr, soyez le plus visible possible (phares et bandesréfléchissantes).

L’utilisation de ce guide est soumise aux conditions générales disponibles surwww.lesbaladeurs.ch/conditions

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Lausanne 2008Construire la ville sur la villePour Leon Baptista Alberti, l’architecte qui a marqué laRenaissance, la ville est une grande maison, et inversement lamaison est une petite ville. Jamais cet adage ne s’est aussi bienappliqué qu’à notre époque.

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>>>>>>>>>01En face de Lausanne Roule se trouvela place de l'Europe.

Interface de transports publics, Placede l'Europe - FlonEn 1989 un concours internationalest organisé par la Ville pourdéterminer une nouvelle vocation auquartier du Flon, sa structure spatiale,son fonctionnement en respectant lecontexte environnant. BernardTschumi et Luca Merlini remportentce concours avec un projet appelé «Ponts-Ville », qui propose de jeterplusieurs ponts sur la vallée, qui sonten même temps des bâtiments. Ceprojet ne sera pas réalisé, mais unepartie seulement en sera conservé : laplace de l’Europe et l’interface detransports publics, dont le rôle est derelier la ligne du TSOL (transports dusud-ouest lausannois), la ligneLausanne-Ouchy, ainsi que celle duLEB (Lausanne-Echallens-Bercher) et

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du futur M2 (métro de Ouchy àEpalinges). Une réflexion approfondiesur le mouvement et sur lescirculations, horizontales commeverticales, fera naître un projet quis’inscrit comme une machine àtransporter. Les commerces et lesservices prévus dans le premier projetdisparaissent et le "métropont"devient une gare uniquementcomposée d'infrastructures. Lesauteurs prétendent atteindre, avec untel programme, les "limites del'architecture", une "architecture depure mouvement" ! Cette théorieprovient directement d'une évolutionde la pensée "déconstuctiviste" dontBernard Tschumi est l'un desprincipaux représentant dans lesannées 90. Le parti-pris est de rendrevisible tous les moyens de transports,même ceux construits sous terre. Lesarchitectes décomposent etsuperposent les différents modes decirculation. Chacun d'eux devient unvecteur, vertical ou horizontal. Cettecomposition dynamique estaccentuée par l'utilisation de latransparence du verre, de la couleurrouge et de l'éclairage nocturne. La

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gare devient tridimensionnelle et seprolonge sur l'espace public. Allées,venues, montées et descentes;l'interface de transports public duFlon est le théâtre du mouvementquotidien qui agite Lausanne. Le baset le haut du Grand-Pont sont euxaussi reliés par différents moyens(escaliers, ascenseurs, escaliersroulants). De cette manière la gareinvestit la ville, et inversement, etdevient un point névralgiquetridimensionnel.

>>>>>>>>>02Allez faire un tour à travers le Flonpour vous imprégner de son ambianceparticulière. Vous découvrirez unmélange surprenant entre de vieuxentrepôts réaffectés et des bâtimentstrès modernes qui s’inscrivent danscette trame. Au bout du Flon, vousatteindrez « Flon-Ville », troisbâtiments qui entourent une cour etun arbre en acier.

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Flon-ville, partie ouest du quartier duFlonLes diverses péripéties quicaractérisent l'histoire du Flontrouvent un terme dans les années90. La tabula-rasa imaginée par lamajorité des concurrents de l'époqueest dépassée, l'heure est à lavalorisation du patrimoine. En effet leplan partiel d’affectation de 1999 apour thème: "Reprendre le meilleurdu passé pour construire le futur".Celui-ci propose de conserver etrénover les bâtiments significatifs del'histoire du quartier, de maintenirtrame et gabarit originels ainsi queles éléments urbanistiques (rails,quais de déchargement, absence detrottoirs), qui font le caractère duquartier depuis plus de cent ans. Lequartier du Flon commence sa muepar le centre, accueillant un parkingsouterrain, un cinéma multiplex, denouveaux commerces et mêmequelques logements. L'est estprincipalement composé debâtiments de qualité méritant d'êtreconservés et rénovés,

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tandis que l’ouest, propriété du LOholding, prévoit la démolitiond’anciens entrepôts pour construireprincipalement des bureaux. Laproximité du site avec les bâtimentsadministratifs de Chauderon attirel'intérêt de la ville, qui se joint auprojet. Observez les bâtiments quicomposent Flon-Ville, tout à l’ouestde la vallée Le caractère de cesbâtiments imposants est donné parl’emploi de blocs de bétonspréfabriqués, empilés comme un jeude construction, selon un rythmed’une savante régularité. Certains deces blocs ont été teintés dans lamasse, en une couleur de brique, quirappelle la vocation originale duquartier. Le passage est ponctué enson centre par une magnifiqueverrière, clin-d’œil aux grandesouvertures zénithales des entrepôtsdu quartier. Implantés de manière àconclure la rue du Port-Franc, lesbâtiments de "Flon-ville" définissentune place étroite au caractèremédiéval qui contraste avec la grandeplace voisine. Le caractère public eturbain de l’ensemble est renforcé parla passerelle

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reliant Flon-ville à Chauderon.

>>>>>>>>>03Empruntez cette passerelle par sonascenseur, qui vous mènera àChauderon, après être passé sous lebâtiment de l’administration.L’ensemble administrative deChauderon est évoqué dans la baladeLausanne 1964. Sur la placeChauderon, en face, vous trouverez laTour Galfetti, reconnaissable à sondécor original composé de petitscarrés noirs et blancs.

La Tour GalfettiCette réalisation marque le centre deLausanne a été dessinée par l’un desmembres de la célèbre écoletessinoise. Ses représentants,–parmilesquels l’impérieux Mario Botta – sesont donné pour tâche de travaillerles matériaux et les formesessentielles en réaction au contexteet à l’histoire. Ils excellent dans des

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restaurations qui favorisent undialogue entre passé et présentplutôt qu’un mimétisme stérile. Lesintentions de ce projet sontclairement exprimées par ladisposition des trois volumes ducomplexe. La proposition consiste àboucler l’îlot par un bâtiments auxformes volontairement puissantes,qui jouent un rôle d’axe (tour ronde)entre les différents tissus urbains quise croisent à la place Chauderon, touten restant en relation (blocsrectangulaires) avec les façadesavoisinantes. Suivant les préceptes dela Tendenza, Aurelio Galfetti sedéfend d’avoir travaillé sur ce projetdans une attitude dialectique avecl’environnement. Les deux blocsrectangulaire s’ancrent dans le tissuurbain, tandis que la tour fendueinvite à pénétrer dans le complexe.Or, le formalisme des façades donnebeaucoup d’autonomie à cetteréalisation peu banale, qui étouffelittéralement son voisinage. Mais onpeut aussi, en faisant abstraction ducontexte, se réjouir du jeugéométrique intense des plaques degranits montées en façades et des

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ombres portées par les cubes ensaillie sur le cylindre.

>>>>>>>>>04Traversez maintenant la PlaceChauderon vers l’ouest, jusqu’àBoston, où les avenues d’Echallens etde Morges prennent naissance. Entredeux vous apercevez un parc et unbâtiment d’habitations. Cetteréalisation toute récente estégalement issue d’une réflexion sur lecontexte : son implantation tente dedonner une nouvelle définition à l’îlot.

Bâtiment multifonctionnel, Av.d'Echallens 1En 1995, Lors de la désaffectation decette parcelle, ancienne gare du trainLausanne-Echallens-Bercher, desétudiants ont l’idée originale deproposer une structure deréhabilitation psychiatrique, dans uneimmeuble qui comprendra

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également des logements, et desclasses d’école. Leur ambition est dedonner un lieu à la folie au cœur dela ville, afin de réintégrer les patientsà la vie sociale. Ce lieu n’est pasanodin, puisque la gare du LEB étaitprécisément la station de départ versl’hôpital de Cery, où sont soignées lesmaladies mentales. Observez le site :Il est composé de deux parcellesséparées par un mur qui ont chacuneleurs caractéristiques propres. L'une,orientée dans le sens de la pente,contient une vieille école. L'autre, deforme triangulaire, est orientéeest-ouest, entre Alpes et Jura. Uneconstruction en "L" est envisagée : lesdeux corps du bâtiments tentent demettre en valeur le caractère proprede chaque parcelle et d’en exprimerles différences. L'ordre contigu del'avenue d'Echallens est prolongé parla partie "mineure" tandis que lecorps de bâtiment principal s'afficheperpendiculairement comme tête dequartier. Pour renforcer cetteperception, l'est de la parcelleaccueille un jardin public qui crée une

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"respiration" pour cette partie denseet bruyante de la ville. Le programmeest complexe (école, servicepsychiatrique et logement). Ilrappelle, par son hétérogénité celuid'une petite ville. La difficulté d'un telmélange est de séparer clairement lesutilisateurs. Habitants, écoliers,patients n'ont pas du tout les mêmesbesoins et ne peuvent pas se croiserdans la cage d'escalier ou dansl'ascenseur. Un système decirculation cohérent et élaboré estnécessaire. Une originalité dans lacirculation, inspirée d’une mode desPays-Bas : l'accès aux appartementsse fait en façade, au travers d'unepetite loggia. Ce dispositif permetune organisation plus libre du plan del'appartement. Le bâtiment exprimeses programmes et les couleurs etmatériaux accentuent leur distinction: béton apparent pour lesappartements côté parc, grandesouvertures pour les salles de classeen dessous et crépis vert pour laconsultation psychiatrique surl'avenue d'Echallens.>>>>>>>>>05

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La mixité du programme et le projetd’une « ville dans la ville » a été pousséencore plus loin dans la prochaineréalisations que nous vous invitons àdécouvrir. Suivez l’Avenue de Morgesqui descend vers la gauche. Laprochaine étape est à l’arrêt de bus «Prélaz » du bus no 7.

Les jardins de PrélazAu milieu des années 90, la ville deLausanne propose un site pour leconcours Europan 4. Ces concoursinternationaux sont réservés auxprofessionnels de moins de 40 ans etont pour but de contribuer audéveloppement de l'architecture dansle domaine de l'habitat. La vasteparcelle, environ 20'000 m2, offre desconditions idéales et satisfaitparfaitement au thème du concours:"Construire la ville sur la ville". Deuxidées simples mais porteusesrépondent à l'enjeu du site :l'ouverture d'une place minéralenécessaire pour l'ouest lausannoisainsi qu'une différenciation claireentre la ville

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et le quartier. Le contrasteville-quartier va être obtenu autravers de deux typologiesdifférentes: de grands ensembles delogements collectifs pour définir leslimites du quartier et des maisons enbandes à l'intérieur, organisées tel untapis mélangeant espaces publics etprivés. Entrez maintenant dans lesjardins de Prélaz, en passant par laplace. Derrière les barres protégeantl'intérieur du quartier du bruit del'avenue de Morges se tisse un réseaudense constitué de coursives, dechemins et de petits jardins. L'accès àchaque logement a été conçu commeun cheminement agréable. Simplexou duplex, de plein pied ou avecaccès par le haut, les différentestypologies assurent une mixité deshabitants et répondent à leursbesoins. Les espaces extérieurs sontvariés et bien proportionnés. Venellespiétonnes, jardins, loggias, escaliersextérieurs permettent une bonneappropriation et amènent de la vie auquartier.

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Poursuivez l’avenue de Morgesjusqu’à Malley, à l’endroit d’un viaducen pierres. C’est là l’entrée d’une fricheindustrielle destinée à êtretransformée en un grand quartierd’habitation. Le schéma directeur del’Ouest lausannois prépare plusieursprojets dans cette zone, que vouspouvez découvrir sur les panneaux autournant de l’avenue du Chablais sousle pont ferroviaire, durant l’exposition(du 7 juillet au 14 août). Passez sous leviaduc, poursuivez et prenez à gaucheavant le petit magasin Coop. Puistraversez les rails du TSOL, passezsous le pont. La prochaine étape setrouve au Théâtre de Vidy. Pourl’atteindre, empruntez la plus belledescente de la ville : la Vallée de laJeunesse, vestige de l’exposition de1964. Son entrée se trouve un peuplus loin, après le parking. Arrivé enbas de la vallée, continuez à suivre lapente jusqu’au port de vidy. Le Théâtrese trouve à 500 m. sur votre gauche,après un bosquet.

Salle de répétition pour le théâtre deVidy

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Cette réalisation s’implante cette foisci non pas seulement dans uncontexte géographique, mais dans uncontexte historique. Il se positionnedans un discours sur l’évolution del’architecture. Le théâtre de Max Billvous est présenté dans la Balade «Lausanne 1964 ». En 1994, trente ansaprès la construction du théâtreéphémère de l’exposition nationale,un agrandissement est nécessairepour accueillir les quelques 90'000spectateurs annuels. Une nouvellesalle de répétition, pouvantégalement être utilisée pour depetites représentations, est projetéesur l'unique terrain à disposition: leparking du théâtre. Tout comme "l'artnaît de la contrainte" selon AndréGide, l'architecture ne se fait jamaisaussi ingénieuse que face à un siteingrat. Rodolphe Luscher conçoit lanouvelle scène, véritable boîte deverre en surplomb des voitures,l'offrant ainsi à la vision de tous et luidonnant un fort caractère. Agrandirun chef-d'œuvre n'est pas chosefacile; imiter, contraster, s'effacersont autant d'attitudes

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envisageables ayant leur qualités etleurs défauts. En réinterprétant levocabulaire utilisé par Max Bill,Luscher inscrit le bâtiment dansl’iconographie de la modernitéd'après-guerre. Les dimensions de lasalle reprennent la trame existantemais sa transparence contraste avecles façades opaques au même titreque le léger décalage en plan de lacage d’escalier souligne doucement lechangement d'époque. Latransparence du volume défini pardes façades rideaux, véritablesmétaphores scéniques, permettent aubâtiment de se fondre avec le petitbois qui se trouve derrière. Lespoteaux métalliques inclinés pouroptimiser la structure, renforcentégalement cet effet en s'effaçantderrière les arbres. La simplicitéapparente de cette constructionrecèle une multitude de détailsélaborés dans l'unique butd'accentuer la transparence et ladiscrétion.>>>>>>>>>07Pour finir ce tour, rendez vous sur lesite du futur musée des Beaux-Arts, àBellerive. Suivez l’avenue de Rhodanie

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vers l’est,, jusqu’à la piscine deBellerive, puis atteignez le bord du lac,en traversant le grand parking qui està gauche.

Le projet du Nouveau Musée cantonaldes Beaux-ArtsDepuis 1915 les curateurs du Muséecantonal se plaignent de l’étroitessede leurs locaux (l’histoire du Palais deRumine vous est contée dans labalade « Lausanne 1900 »). 80 ansplus tard un emplacement est choisipour abriter un nouveau musée, bienque la raison commandait derepenser le site de la Riponne. Parmiles implantations proposées, outre leFlon et la gare de Sébeillon, c’est lesite de Bellerive qui a retenu le choixdu jury. Ce choix est motivé par lavolonté d’y favoriser la venue destouristes, venant d’Ouchy. Mais c’estaussi l’occasion de donner uneidentité à ce lieu laissé à l’abandon.Parmi les 249 participants auconcours, le choix du jury s’est

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porté sur la proposition d’un jeunebureau zurichois, qui a su donner uneréponse très honorable au problèmeposé par l’accès. Ce projet aconvaincu le jury en premier lieu parson habilité à résoudre lescontraintes techniques, tout enrespectant le budget et ens’inscrivant dans les normesécologiques récentes. C’est enobservant le plan que l’on peutcomprendre ce projet : Un monolithedécoupé par des lignes de fuite quiouvrent le paysage aux visiteurs. Laforme du bâtiment est déterminéeessentiellement par l’articulation duplan et le parcours scénique qu’ilpropose, ce qui fait de ce musée unevéritable « machine à exposer ». Lesgrandes baies vitrées ont étépositionnées dans le but de fournirune lumière indirecte sur les grandesparois des salles. Le visiteur est guidésur un long plateau, qui, ens’élargissant, devient le socle dumusée-éperon. Puis il circule àl’intérieur directement dans les sallesd’exposition, en suivant un parcourscirculaire qui offre une succession decadrages, tels de gigantesques

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tableaux, sur la ville et le lac.N’assumant pas la nudité crue dubéton, les promoteurs ont demandél’intervention d’une artiste pourdonner aux 12 faces du polyèdre untraitement plus élaboré. CarmenPerrin propose d’incruster dans lamasse du mur de fines barres deductal, un béton fibré à la grandevariété de teintes et légèrementréfléchissant.Cette intervention poseégalement une réflexion intéressantesur la nature du béton, plus quejamais raffiné, au point d’en faire laparure d’un musée d’art. Ce matériaucomposé de gravier, de sable et d’eau,s’applique assez bien à un bâtimentqui se compare à un rocher, voir à ungros galet lémanique (lui aussi strié),qui puise son énergie dans la relationavec le milieu.

>>>>>>>>>08Ici s’achève notre balade. Si vousvoulez poursuivre cette découverte del’architecture de la fin du XXe siècle etdu début du XXIe siècle, une visite ducampus universitaire et de l’écolepolytechnique s’impose. Vous

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trouverez les campus au nord ouest,en longeant le bord du lac. En cemoment se construit un bâtiment trèsavant-gardiste au sud du campus del’école polytechnique : Le LearnigCenter, du bureau japonais SANAA,avec un plan extrêmement original.De là vous pourrez rejoindre lecentre-ville en empruntant le métroen direction FLON. Sinon le bus no2,derrière vous, accepte également letransport des vélos.

Fin

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Crédits des illustrationsAnne-Laure Lechat, Lausanne Architectures : page 10, p. 12, p. 16,p. 19 haut ■Aurelio Galfetti : page 11 haut, p. 11 bas ■BernardTschumi-Luca Merlini architectes, Emmanuel Ventura architecteassocié : page 5 bas, p. 6 ■Bernard Tschumi & Luca Merlinien association avec Richter & Crut : page 7 ■BernardTschumi & Luca Merlini : page 4, p. 5 haut ■Luscherarchitectes : page 18, p. 19 bas ■Mario Botta & VincentMangeat :■MHL : page 8 ■Roland Montrone architecte : page 15haut, p. 15 bas ■Tribu'architecture : page 13, p. 14.

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Remarques personnelles

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Remarques personnelles

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Remarques personnelles

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Infos PratiquesN’oubliez pas de télécharger la carte de l’itinéraire surwww.lesbaladeurs.ch

Thème

Architecture et urbanisme

DifficultéTous mollets

Durée1h-2h

ItinéraireLausanne Roule - Place de l'Europe - Quartier du Flon - PlaceChauderon - Prélaz - Théâtre de Vidy - Bellerive - Lausanne Roule.

Prêts de vélosPrêt de vélo gratuit 7j/7 de 7h30 à 21h30 contre caution de 20CHF et présentation d’une pièce d’identité.■Lausanne Roule - sousles arches du Grand-Pont.