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La Lettre de la Numéro 35 • Mars 2007 Sommaire • Editorial .................... P. 97 • Compte rendu de la 9 e journée de réflexion sur l’endoscopie digestive Samedi 20 janvier 2007 - Marseille P. 99 • Communications orales lors des Journées Francophones de Pathologie Digestive P. 105 • Séance Plénière lors des Journées Francophones de Pathologie Digestive P. 105 • Programme du symposium de la Société Française d’Endoscopie Digestive lors des Journées Francophones de Pathologie Digestive P. 106 • Vidéo-Session lors des Journées Francophones de Pathologie Digestive P. 107 • Programme du symposium CHDH-SFED lors des Journées Francophones de Pathologie Digestive .......... P. 108 • Réunions sous l’égide de la SFED P. 109 L’endoscopie digestive lors des journées francophones de pathologie digestive à Lyon du 17 au 21 mars 2007 Président : Dr. Bertrand NAPOLEON 35, rue Bataille 69008 Lyon Tél. : 04 78 78 10 51 Fax : 04 78 74 07 92 e-mail : [email protected] Vice-Président : Dr. Jean-Christophe LETARD Polyclinique de Poitiers 1, rue de la Providence 86035 Poitiers Tél. : 05 49 61 72 65 Fax : 05 49 61 72 01 e-mail : [email protected] Secrétaire Général : Pr. Gérard GAY CHU de Nancy/Hôpitaux de Brabois Unité de Médecine Interne à orientation digestive 54511 Vandœuvre-lès-Nancy Cedex Tél. : 03 83 15 43 66 Fax : 03 83 15 40 12 e-mail : [email protected] Secrétaire Général Adjoint : Dr. Jean-Pierre ARPURT CH - BP 347 35, rue Raoul Follereau 84029 Avignon Cedex Tél. : 04 32 75 33 91 Fax : 04 32 75 33 92 e-mail : [email protected] Secrétaire International : Pr. Thierry PONCHON Hôpital Edouard Herriot 5, place d’Arsonval 69437 Lyon Cedex 3 Tél. : 04 72 11 01 46 Fax : 04 72 11 01 47 e-mail : [email protected] Trésorier : Dr. Pierre-Adrien DALBIES 30, boulevard du Président John Kennedy 34500 Béziers Tél. : 04 67 31 79 89 Fax : 04 67 31 79 51 e-mail : [email protected] Trésorier-Adjoint : Dr. Christian BOUSTIERE Les Santonniers 2, bâtiment 6 - allée Robert Govi 13400 Aubagne Tél. : 04 42 03 43 55 Fax : 04 42 03 01 33 e-mail : [email protected] Membres du Conseil d’Administration : Pr. Jean BOYER, Angers Dr. Jean-Marc CANARD, Paris Dr. Jean CASSIGNEUL, Toulouse Pr. Jean ESCOURROU, Toulouse Pr. René LAUGIER, Marseille Dr. Laurent PALAZZO, Paris Dr. Bruno RICHARD-MOLARD, Bordeaux Pr. Denis SAUTEREAU, Limoges Dr. Gilbert TUCAT, Paris Dr. Bruno VEDRENNE, Mulhouse Club Vidéo-Capsule : Président : Pr. Denis HERESBACH CHU - 35033 Rennes Cedex Tél. : 02 99 28 43 47 Fax : 02 99 28 41 89 e-mail : [email protected] Club de Thérapie Photo-Dynamique : Président : Pr. Jean BOYER CHU Larrey - 49033 Angers Cedex 01 Tél. : 02 41 35 34 07 Fax : 02 41 35 53 86 e-mail : [email protected] Secrétaire : Dr. Vincent MAUNOURY, Lille Trésorier : Pr. Philippe DUCROTTE, Rouen Club Français d’Echo-Endoscopie : Président : Pr. Marc BARTHET Hôpital NORD Chemin des Bourrely 13915 MARSEILLE CEDEX 20 Tél. : 04 91 96 87 37 Fax : 04 91 96 13 11 e-mail : [email protected] Secrétaire : Dr. Christine LEFORT, Lyon Trésorier : Dr. Stéphane CARPENTIER, Angers Il est l’heure de renouveler les cadres … Deux ans de présidence c’est long et court à la fois. Long car la charge de travail et de responsabilités rend le parcours difficile, court car les projets mis en chantier restent pour un certain nombre d’entre eux à finaliser. Une fin de mandat, c’est toujours le bilan d’une équipe et une vision de futur. En deux ans, on peut considérer qu’ont été menées à bien plusieurs actions : – la montée en puissance de Vidéo-Digest (+ 50 % de participants en 2 ans) : le couplage avec le séminaire de formation de la SNFGE a été plébiscité aussi bien par les gastroentérologues que par les sponsors, – la complète remise en forme du site internet ; – la pérennisation de la mémoire de la société avec un secrétariat permanent installé avec les archives dans un local parisien appartenant à la société ; – la finalisation de la parité du CA avec une représentativité équilibrée privé- public et l’entrée des PH de CHU ; – le rapprochement avec les autres sociétés savantes, en particulier la SNFGE mais aussi la FFCD ou la SNFCP. Ceci permet d’être plus efficace pour Éditorial

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N u m é ro 3 5 • M a r s 2 0 0 7

Som

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re

• Editorial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 97

• Compte rendu de la 9e journée deréflexion sur l’endoscopie digestiveSamedi 20 janvier 2007 - Marseille P. 99

• Communications orales lorsdes Journées Francophonesde Pathologie Digestive P. 105

• Séance Plénière lors des JournéesFrancophones de Pathologie Digestive P. 105

• Programme du symposium dela Société Française d’EndoscopieDigestive lors des JournéesFrancophones de Pathologie Digestive P. 106

• Vidéo-Session lors des JournéesFrancophones de Pathologie Digestive P. 107

• Programme du symposium CHDH-SFEDlors des Journées Francophonesde Pathologie Digestive . . . . . . . . . . P. 108

• Réunions sous l’égide de la SFED P. 109

L’endoscopie digestivelors des journées francophones

de pathologie digestiveà Lyon du 17 au 21 mars 2007

Président : Dr. Bertrand NAPOLEON35, rue Bataille69008 LyonTél. : 04 78 78 10 51Fax : 04 78 74 07 92e-mail : [email protected]

Vice-Président : Dr. Jean-Christophe LETARDPolyclinique de Poitiers1, rue de la Providence86035 PoitiersTél. : 05 49 61 72 65Fax : 05 49 61 72 01e-mail :[email protected]

Secrétaire Général : Pr. Gérard GAYCHU de Nancy/Hôpitaux de BraboisUnité de Médecine Interne à orientationdigestive54511 Vandœuvre-lès-Nancy CedexTél. : 03 83 15 43 66Fax : 03 83 15 40 12e-mail : [email protected]

Secrétaire Général Adjoint : Dr. Jean-Pierre ARPURTCH - BP 34735, rue Raoul Follereau84029 Avignon CedexTél. : 04 32 75 33 91Fax : 04 32 75 33 92e-mail : [email protected]

Secrétaire International : Pr. Thierry PONCHONHôpital Edouard Herriot5, place d’Arsonval69437 Lyon Cedex 3Tél. : 04 72 11 01 46Fax : 04 72 11 01 47e-mail : [email protected]

Trésorier : Dr. Pierre-Adrien DALBIES30, boulevard du Président John Kennedy34500 BéziersTél. : 04 67 31 79 89Fax : 04 67 31 79 51e-mail : [email protected]

Trésorier-Adjoint : Dr. Christian BOUSTIERELes Santonniers 2, bâtiment 6 - allée Robert Govi13400 AubagneTél. : 04 42 03 43 55Fax : 04 42 03 01 33e-mail : [email protected]

Membres du Conseil d’Administration :Pr. Jean BOYER, AngersDr. Jean-Marc CANARD, ParisDr. Jean CASSIGNEUL, ToulousePr. Jean ESCOURROU, ToulousePr. René LAUGIER, MarseilleDr. Laurent PALAZZO, ParisDr. Bruno RICHARD-MOLARD, BordeauxPr. Denis SAUTEREAU, LimogesDr. Gilbert TUCAT, ParisDr. Bruno VEDRENNE, Mulhouse

Club Vidéo-Capsule :Président : Pr. Denis HERESBACHCHU - 35033 Rennes CedexTél. : 02 99 28 43 47Fax : 02 99 28 41 89e-mail : [email protected]

Club de Thérapie Photo-Dynamique :Président : Pr. Jean BOYERCHU Larrey - 49033 Angers Cedex 01Tél. : 02 41 35 34 07Fax : 02 41 35 53 86e-mail : [email protected]

Secrétaire : Dr. Vincent MAUNOURY, Lille

Trésorier : Pr. Philippe DUCROTTE, Rouen

Club Français d’Echo-Endoscopie :Président : Pr. Marc BARTHETHôpital NORDChemin des Bourrely13915 MARSEILLE CEDEX 20Tél. : 04 91 96 87 37Fax : 04 91 96 13 11e-mail : [email protected]

Secrétaire : Dr. Christine LEFORT, Lyon

Trésorier : Dr. Stéphane CARPENTIER, Angers

Il est l’heure de renouveler les cadres …Deux ans de présidence c’est long et court à la fois. Long car la charge detravail et de responsabilités rend le parcours difficile, court car les projets misen chantier restent pour un certain nombre d’entre eux à finaliser. Une finde mandat, c’est toujours le bilan d’une équipe et une vision de futur.En deux ans, on peut considérer qu’ont été menées à bien plusieurs actions :– la montée en puissance de Vidéo-Digest (+ 50% de participants en 2 ans) :le couplage avec le séminaire de formation de la SNFGE a été plébiscité aussibien par les gastroentérologues que par les sponsors,– la complète remise en forme du site internet ;– la pérennisation de la mémoire de la société avec un secrétariatpermanent installé avec les archives dans un local parisien appartenant à lasociété ;– la finalisation de la parité du CA avec une représentativité équilibrée privé-public et l’entrée des PH de CHU ;– le rapprochement avec les autres sociétés savantes, en particulier la SNFGEmais aussi la FFCD ou la SNFCP. Ceci permet d’être plus efficace pour

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défendre la profession sur les grands dossiers (dépistage du cancer colo-rectal, décret de l’hospitalisation médicale, CCAM et T2A…) ;– le positionnement de notre société pour les grands sujets de FMC et d’EPP:la SFED sera organisme agréé de FMC et s’impliquera dans les organismesagréés d’EPP par l’intermédiaire de ses représentants et de ses actions ;– la mise en place d’une commission juridique pour vous aider à vousdéfendre d’experts pas toujours pertinents dans leurs analyses.

Parallèlement, a été poursuivi ce qui fait également l’importance de notresociété : les études menées par la commission recherche et développement,la rédaction de recommandations, la balance faite avec les pouvoirs publicssur l’hygiène (finalisation d’un guide sur la qualité en hygiène acceptabledans la pratique quotidienne quand la version initiale était inapplicable etinjustifiée, confirmation de la position de la SFED pour l’absence d’ordre depassage en endoscopie…), les actions de FMC théoriques et de formationpratique en endoscopie (universités d’endoscopie à Limoges, soutien aux DIUet à différents workshop…), les actions de communication (2j d’endoscopie,information grand public sur le RGO…), la représentativité de la SFED àl’international (revue Endoscopy, ESGE…)…Ces deux ans auront aussi été l’occasion de participer au rapprochemententre les différentes composantes de notre spécialité. Le point d’orgue auraété la création de la fédération des spécialistes des maladies de l’appareildigestif (FSMAD). Cette structure que beaucoup d’anciens responsablesavaient appelée de leurs vœux a enfin vu le jour. Ses rôles principaux sontd’éviter ou de limiter les conflits potentiels qui existent régulièrement dansnotre spécialité et de permettre une action plus concertée sur les sujets quiintéressent l’ensemble de la profession. Seule la bonne volonté de tous aurapermis cette création. A nous de faire qu’elle soit à la hauteur des espoirsqu’elle suscite.

La présidence de la SFED est une tâche difficile à assumer avec une activitélibérale. C’est une tâche dans laquelle on entraîne aussi sa famille. C’est indis-cutablement une belle épreuve de vie à la fois en rapports humains et enconnaissance de soi. Une action de ce type n’est possible qu’avec l’aide del’ensemble des membres du conseil d’administration mais aussi de ceux quitravaillent dans les différentes commissions. Je voudrais les remercier encitant leurs noms et remercier également ceux qui m’ont précédé dans cettetâche comme ceux qui accepteront de reprendre le flambeau.En vous souhaitant de bonnes journées francophones 2007 dans la belle villede Lyon…

Bertrand NAPOLÉON

Membres du Conseil d’administration. Gérard GAY, Jean-Pierre ARPURT, Christian BOUSTIERE, Jean BOYER, Jean-Marc CANARD, Jean CASSIGNEUL, Pierre Adrien DALBIES, Jean ESCOURROU, René LAUGIER, Jean-ChristopheLETARD, Laurent PALAZZO, Thierry PONCHON, Bruno RICHARD-MOLARD, Denis SAUTEREAU, Gilbert TUCAT, BrunoVEDRENNE

Membres de commissions hors CA. Patrick ADENIS-LAMARRE, Thierry BARRIOZ, Marc BARTHET, Paul BAURET,Emmanuel BEN SOUSSAN, Philippe BICHARD, Anne CALAZEL, Christophe CELLIER, François CESSOT, CatherineCHAPUIS, Stanislas CHAUSSADE, Franck CHOLET, Dimitri COUMAROS, Bernard CROGUENNEC, AntoineDE LEUSSE, Michel DELVAUX, Bernard DENIS, Rémi DUMAS, Olivier FAVRE, Bernard FILOCHE, Christian FLORENT,Marianne GAUDRIC, Marc GIOVANNINI, Marcel HAPPI NONO, Denis HERESBACH, Laurent HEYRIES, DominiqueLAMARQUE, Marie-George LAPALUS, Jean LAPUELLE, Jean LAURENT, Bernard MARCHETTI, Vincent MAUNOURY,Pascal POTIER, Frédéric PRAT, Daniel RABREAU, Michel ROBASZKIEWICZ, Sylvie SACHER-HUVELIN, Jean-Christophe SAURIN, Jacques SEE, Pierre SENESSES, Rémi SYSTCHENKO, Eric VAILLANT, Georges VANBIERVLIET.

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Compte rendu de la 9e journée de réflexionsur l’endoscopie digestive

Samedi 20 janvier 2007Marseille

Jean-Pierre ARPURT, Christian BOUSTIERE, Jean-Marc CANARD,Bernard CROGUENNEC, Thierry PONCHON, Bertrand NAPOLEON

RÉSULTATS DES 2 JOURS D’ENDOSCOPIEEN FRANCE EN 2006

(J.M. CANARD)

Cette enquête a été réalisée du 20 novembre 2006 au2 décembre 2006. Quelques résultats sont retenus :

– FOGD: 1200000 (+ 12 %) ;

– coloscopies : 1 177 000 (+ 6 %) ;

– ERCP: 31 000 (– 8 %) ;

– 76% du parc de vidéo endoscopes a moins de4 ans. Quelle amélioration ! ;

– la désinfection des endoscopes se fait en machinedans 65 % des cas ;

– l’endoscopie digestive est réalisée sous AG dans80%.

Quelques points sur la FOGD :

– détection et surveillance EBO : 26 396;

– FOGD normale dans 30 % des cas ;

– colorations trop faibles (1,5 %) ;

– 6,7 % de FOGD thérapeutiques (4,7 % de muco-sectomies soit 3 900, en augmentation) ;

– Nouveaux cancers œso-gastro-duodénaux : 26679.

Quelques points sur la Coloscopie :

– on fait de moins en moins de coloscopie courte ;

– 1 500 échecs de coloscopie du fait de l’absenced’anesthésie générale ;

– 72 % des polypes ont moins de 5 mm (seraient-ilsdétectés par coloscopie virtuelle ?) ;

– 45 034 cancers du côlon diagnostiqués dont 6 % delésions superficielles ;

– 900 000 polypectomies ;

– en cas d’hémoccult positif, 45 % de polypes et 9 %de cancers sont détectés.

HYGIÈNE EN ENDOSCOPIE

Ce module comprenait 3 parties : La mise au point parCh Boustière résumant la version finalisée du Guidede la DGS sur assurance qualité et désinfection enendoscopie initié il y a plus d’un an et dont la publi-cation est imminente, une mise au point duPr Pozzetto sur l’important sujet de l’ordre de pas-sage des patients en endoscopie et enfin la présen-tation des mesures nouvelles de l’AFSSAPS parJ.C. Ghislain sur le matériel endoscopique et lesdispositifs de contrôles encadrant les protocoles derecherche clinique.

Finalisation du guide

Le titre définitif de ce guide est donc : « Elémentsd’assurance qualité en hygiène relatifs au contrôlemicrobiologique des endoscopes et à la traçabilité enendoscopie». Ce document a pour objectif de contri-buer à l'assurance qualité en hygiène endoscopiqueen traitant deux domaines complémentaires quin'avaient pas fait l'objet de recommandations anté-rieures : les contrôles microbiologiques des endo-scopes thermosensibles comportant plusieurs canauxet la traçabilité en endoscopie. Les mesures ainsipréconisées ne viennent pas en remplacement desbonnes pratiques endoscopiques qui reposent avanttout sur les mesures de nettoyage-désinfectioneffectuées après chaque acte endoscopique ouaprès stockage selon les recommandations déja enapplication.

Ce document, rédigé par un groupe d’experts pilotépar le Pr B. Pozzetto et auquel a participé activementla SFED (Ch. Boustière) et le GIFE (A. Biron), a étéfinalisé puis validé par le comité technique des infec-tions nosocomiales et des infections liées au sang(CTINILS) et le CSHPF lors de la séance du 19 janvier2007.

Il est notamment rappelé dans ce guide que les casd’infections identifiés et publiés en relation avec unacte d’endoscopie digestive restent exceptionnels,compte tenu du nombre important d’examens réali-sés, grâce à l’efficacité des traitements de nettoyage-

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désinfection à inactiver les virus hématogènes, enparticulier des hépatites B, C et du HIV. En fait, danstous les cas de transmissions documentées mettanten cause l’acte endoscopique de façon certaine, il aété identifié des manquements évidents aux bonnespratiques d’hygiène telles qu’elles sont aujourd’huidéfinies ou une causalité liée à l’acte anesthésiqueassocié.

a) Contrôles microbiologiques

Ces contrôles microbiologiques sont destinés à iden-tifier un risque potentiel de contamination despatients. C’est un indicateur de résultat permettantde détecter un écart par rapport à la qualité micro-biologique attendue, d'en rechercher la cause et deproposer des mesures correctives.

Les prélèvements sont effectués selon une métho-dologie rigoureuse, selon une périodicité laissée auchoix des utilisateurs mais un contrôle annuel de l’en-semble du parc d’endoscopes est souhaitable. les pré-lèvements seront réalisés selon une méthodologierigoureuse, environ après 6 à 12 heures de stockage,par du personnel formé et en utilisant une solutionadaptée avec un recueil et une analyse globale pourtous les canaux d’un même endoscope. Les résultatssont semi quantitatifs rendus en UFC et détermine-ront la conduite à tenir selon 3 niveaux : niveau cible(résultat conforme), niveau d’alerte (contaminationnon pathogène : UFC >25 et < 100) autorisant lapoursuite de l’activité après nouvelle désinfectionsans attendre les résultats du nouveau contrôle,niveau Action (forte contamination : UFC>100 oupathogènes) nécessitant la suspension de l’utilisationdu matériel et des mesures correctives jusqu’auretour au niveau cible. Ces contrôles peuvent êtreprogrammés ou ponctuels :

– programmés, ayant pour objectif de vérifier l’étatdu parc d’endoscopes en effectuant une évaluationdu niveau de contamination résiduel des canaux, decontribuer à l’évaluation de l’action anti-microbiennedes procédures de traitement en vigueur dans l’éta-blissement que celles-ci soient manuelles ou auto-matiques ;

– ponctuels, ayant pour objectif de vérifier l’état decontamination micro-biologique de l’endoscopedans des circonstances particulières (retour de main-tenance, problèmes observés lors du traitementde l’endoscope, besoin ou demande du serviceclinique, prêt) et d’investiguer un ensemble de casgroupés, pouvant faire suspecter la responsabilitéd’un endoscope dans la transmission.

b) Traçabilité en endoscopie

Le principe de traçabilité repose sur un enregistre-ment en temps réel des paramètres humains (patientet opérateur), techniques (actes endoscopiques),matériels (endoscopes, LDE, matériels satellites) ainsi

que des procédures de traitement (produits et pro-cédés), de maintenance et de contrôle des endo-scopes. Le but est de pouvoir identifier le plus rapi-dement possible un ou plusieurs patients exposés àun risque potentiellement infectieux en cas dedéfaillance technique ou d’erreur humaine. Il fautdonc mettre en place un système d’identification nonambigu de l’ensemble des paramètres selon une pro-cédure adaptée à chaque centre mais qui fera l’objetd’un audit interne pour en vérifier la pertinence.

On propose ainsi la tenue d’un registre journalier desactes ou cahier de bloc, un registre des procédures dedésinfection (cahier de salle) et un archivage ducompte rendu de l’acte d’endoscopie qui devra éga-lement être inclus dans le dossier médical du patient.Une informatisation de ce système permet évidem-ment un gain de temps, d’efficacité et de cohérence.

Les modalités de maintenance et de réparation onété regroupées dans la partie Traçabilité afin de pro-poser des mesures simples applicables au quotidiendans chaque centre d’endoscopie, sachant que lesendoscopes sont des dispositifs classés DM 2a et doncnon soumis à une obligation de contrôle régulier.

Il est proposé un schéma simple de surveillance desendoscopes avec :

– un contrôle «utilisateur» quotidien placé sousla responsabilité du praticien d’endoscopie :aspect visuel, perméabilité des canaux, béquillage,pistons… ;

– un contrôle «fabricant» annuel, sur site ou SAV enfonction des accords et compétences locales, selon lesrecommandations des constructeurs pour chaquetype d’appareil.

Les appareils dits «à risque» doivent bénéficier d’unesurveillance plus soutenue, notamment dans les éta-blissements qui doivent pratiquer un échantillonnagedes contrôles du fait d’un parc d’endoscopes trèsimportant. Toute action de maintenance ou de répa-ration sur un endoscope devra être enregistrée avec :

– un inventaire du parc d'endoscopes en activitéavec année de mise en service, matricule et contratséventuels ;

– un carnet ou classeur ou fichier informatique pourchaque appareil listant tous les évènements concer-nant cet appareil et en particulier les visites de main-tenance, les réparations faites ou proposées (devis)

AFSSAPS : Mesures nouvelles

a) les modifications à venir en endoscopie :

Elles comportent 2 trains de mesures :

1. Ce qui est déjà en application :

– Mise à niveau des laveurs désinfecteurs avec obli-gation du non-recyclage du produit désinfectant.

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– Contrôle des produits à base d’acide peracétique :performances, stabilité, compatibilité.

– DM réutilisable dans le cadre des actes à risquepour le prion : interdiction de réutilisation des pincesà biopsies en endoscopie et généralisation du pas-sage à l’usage unique.

2. Ce qui est en préparation

– Aptitude à la réutilisation des dispositifs médicauxet actes à risque prion avec étude des possibilités dedésinfection complète du matériel : concept denettoyabilité.

– Contrôle du marché des gaines de protection.

– Validation d’un protocole évaluation des produitset procédés d’élimination des déchets avec inacti-vation du prion à base de dérivés chlorés.

– Maintenance préventive et contrôle obligatoiredes équipements : endoscopes, laveurs-désinfecteurs,stérilisateurs.

Les nouvelles contraintes de la recherche clinique

1. Cadre unique maintenu pour les produits desanté, médicaments mais aussi DM.

2. Régime d’autorisation implicite en 60 jours maxi-mum sauf exception

– dossier allégé en 30 j ;

– autorisation explicite en 90 jours maximum pourbio, OGM.

3. Champ d’application des dispositions de la loin° 2004-806 du 9/08/04 restreint aux essais interven-tionnels, excluant les essais non interventionnels oùl’avis favorable du CPP est suffisant sans autorisationde l’AFSSAPS.

Révision de la directive 93/42 concernant le mar-quage CE– renforcement des procédures de certification ;– évaluation clinique systématique avant CE puispost-CE.

Veille et Accompagnement d’Innovation– la veille se fera en liaison avec les SociétésSavantes ;– l’accompagnement aura pour but de favoriserl’accès rapide des innovations à intérêt de santépublique prononcé.

Traçabilité patients– des implants ;– des nouveaux DM2b/III ;

– nouvelle commission CNM en place, appel àexperts.

4. Ordre de passage des patients en endoscopie : lepoint de vue du CITNILS (B. Pozzetto)

a) le contexte : le 7 mars 2006, suite à une demandede la SFED, le président Beaucaire souhaite qu’ungroupe de travail soit mis en place pour réfléchir surl’ordre de passage des patients en endoscopie diges-tive. Cette réflexion repose sur la jurisprudencedu 8 juin 2006, issue d’un jugement émis contreun confrère gastroentérologue après transmission duvirus C au cours d’une coloscopie. Le rapport dugroupe a été émis le 16 janvier 2007.

– Après un rappel sur les principaux virus hémato-gènes (HBV, HCV, HIV, HTLV) et une analyse exhaus-tive de la littérature, il n’a pas été retrouvé de facteurde risque de contamination en fonction de l’ordre depassage des patients en endoscopie. Par contre, surla plupart des études, il a été mentionné un risqueinfectieux potentiel concernant l’utilisation de fla-cons multi-doses utilisés en anesthésie pour plusieurspatients.

D’autres situations cliniques courantes permettent deréfléchir sur l’opportunité d’un ordre de passage :

– en hémodialyse, en France, le guide du SFHH 2006ne recommande pas d’ordre de passage ;

– au bloc opératoire, il n’y a plus de ségrégationentre chirurgie propre et chirurgie sale pour les sallesd’opérations ;

– dans les autres pays d’Europe il n’y a aucunerecommandation pour l’ordre de passage

La conclusion du comité du CTINILS est donc sanséquivoque : aucun ordre de passage n’est requis enendoscopie digestive sous réserve d’une observancecomplète des précautions standard. Cet avis basé surdes données scientifiques est donc opposable sur unplan médico-légal et comme nous l’a démontréMaitre Lucas-Baloup après un brillant exposé sur lessources du droit, permettra de remettre en questionla validité du jugement qui avait été porté initia-lement et qui avait abouti à la condamnation denotre confrère

Présentation de la mise à jour du site sfed.orgen direct par B. Vedrenne.

Présentation par les firmes de différentesnouveautés en endoscopie

a) FUJINON

– Série 500 : 1,3 million de pixels avec zoom élec-tronique et FICE.

– Entéroscope double ballon, 18 centres en Francesont équipés.

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– Il existe également un Coloscope, double ballon,EC450B15.– Echo-endoscope.– Nasogastroscope EG530N.– Bistouri + jet d’eau : flush Knife.– Service après vente +++.

b) GIVEN– Pillcam SBi.– Pillcam œso.– Logiciel RAPID 4 avec sa fonction atlas.– Rapid access qui permet de visualiser en direct etqui a l’intérêt de permettre de visualiser le passagepylorique.– Patency capsule à 2 têtes.– Pillcam côlon.

c) OLYMPUS– EXERA II avec HDTV (high definition), NBA et PhotoDynamic Diagnosis (PDD).– Echo-endoscope diagnostique et thérapeutiquetransbronchique.– La salle du futur Endo-alpha.

d) PENTAX– Création du Club d’endomicroscopie (Pr Galmiche).– Echo-endoscope 360° et élastographie.– série EPK i «high» : 1,3 million de pixels avecnouveau design PACT et le moniteur REVO.

Présentation par les firmes des différentesnouveautés concernant les dispositifs

a) AXCAN PHARMA : PDT

b) BOSTON SCIENTIFIC– Partenariat maintenu dans l’enseignement et lesprotocoles.

Centre de formation : label SFED ? accréditationnouvelle plate-forme Wallflex biliaire. 1er semestre2007

c) CONMED– Le spidernet : anse à filet.– Flexius : stent biliaire.

d) COOK– Seule firme à proposer un overtube pour Zenckeret un sphincterotome Billroth II.– Sphinctérotome Dome Fusion.– 14 nouveaux produits sont prévus sur 3 ans.

e) DB2C spécialisée en chirurgie coelioscopique– Œsophage prothèse NITI-STaewong Médical :

– cervical, collerette de 5 mm ;

– 1/3 moyen, extractible ;– bas œsophage : double, antireflux.

– Duodénum : prothèse non couverte et couverte.– Biliaire, prothèse en Y.– Côlon.

Kit de marquage spot.

f) ERBE– Le bistouri VIO 200 : 1 générateur de 200 watts, unécran couleur, 3 prises de sortie.– Nouvel Endocoupe : 1 pour la sphinctérotomie,1 pour la mucosectomie.– Pompe d’irrigation EIP2.– APC 2 forced pulsed et precised.

g) LIFE– Prothèses MI Tech.– Colorants : lugol, indigo carmin, acide acétique… etle sigmavist et sterimark.– Un nouvel appareil de désinfection WMS4F avecélectrolyse de l’eau salée. 26 machines sont déjàinstallées.– Anses à filet.– Nouveautés : anses à polypectomie froide, dissec-tion sous muqueuse et prothèse œsophagienne pourlésion bénigne (couverture intérieure et extérieure).

h) OLYMPUS– Hémostase/suture : aiguille à sclérose – polyloop –quick clip, long rotatif pour la fermeture de plaie.– CPRE : lithocrush V et la poignée MAJ 441.– Nouveautés : EZ clip (long ou très court), nouveaucathé, nouveau sphinctéro. ESD : ITKnife 2.

i) SOLUSCOPE : 400 à 450 laveurs désinfecteurs ins-tallés. Traçabilité TRS pour le soluscope qui permet desortir des tickets à la fois pour patient, endoscope etmachine.

IMPACT DE LA CCAM ET DE LA T2ASUR LA PRATIQUE DE L’ENDOSCOPIE

Les nouvelles techniques de résection endosco-pique : avantages et contraintes (T Ponchon)

Nous sommes passés de la destruction des lésions à larésection, de la polypectomie à la mucosectomie puisà la dissection sous muqueuse (ESD), du traitementde lésions pédiculées au traitement de lésions sessiles.

Le principe majeur qui guide cette évolution est derespecter les règles de la chirurgie carcinomateuse enréséquant en une pièce avec marge de sécurité (+++)les lésions superficielles dégénérées.

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a) Avantages de cette évolution pour la santépublique :– moindre morbidité et moindre temps d’hospitali-sation par rapport à la chirurgie ;– moindre coût par rapport à la chirurgie.

Ex :– EMR haute : 465 € DMS < 2 j ;– œsophagectomie : 4000 € DMS 17-28 j ;– EMR colique : 465 € DMS < 2 j ;– colectomie : 3358 € DMS 12-22 j.

b) Contraintes de cette évolution pour les endo-scopies et les établissements :– augmentation du temps de travail et donc du tpsanesthésiste :

– EMR : Rex (USA) lésion 2 cm côlon jusqu’à 30 mnde temps supplémentaire,– ESD : série japonaise, tps moy = 80 mn ;

– risque perforation : sur côlon : EMR 1%, ESD 3% ;sur estomac: une série de 121 perforations gastriquesavec cependant 98% de tt conservateur ;– matériels spécifiques (couteaux, pinces coagu-lantes, clips, endoscopes 2 canaux, avec élévateur)coûteux :

– clip 90 €, pince coag 170 €, couteau 320-400 € ;– staging préalable par échoendoscopie (éventuel-lement minisonde) ;– analyse anatomopathologique par micrométrie enutilisant la classification : m1, m2, m3, sm1 quiconduit à un temps d’analyse plus long (30 mnvs 5-10 mn).

Commentaires : la réduction des coûts pour la sociétéfrançaise devrait s’accompagner d’un intéressementet d’une aide financière pour les spécialistes et lessociétés savantes qui ont participé à cette évolution,de façon à ce que ces techniques mini invasivess’implantent facilement.

Comment finaliser l’intégration des nouveauxactes validés par la HAS dans la CCAM (S. Larue-Charlus)

La commission de hiérarchisation des actes et desprestations (CHAP) a été mise en place par la loi du13/8/2004.

La CCAM regroupe 7200 actes. C’est un outilcomplexe , utilisé depuis sept 2005, descriptif etfacturant (+++). Il repose sur le dogme «pas deperdant» mais l’enveloppe financière attribuée estglobale et votée au Parlement.

Pour intégrer un nouvel acte :– l’UNCAM saisit l’HAS et la CHAP ;– l’HAS évalue le service attendu;– la CHAP hiérarchise ;

– l’UNOCAM (Union Nationale des Organismesd’Assurance Complémentaire) donne avis ;– l’UNCAM fixe les tarifs.

Pour la spécialité c’est la fédération qui a été choisiepour servir d’interlocuteur à la CHAP et pour définirla liste des experts de la spécialité qui déterminerontla hiérarchisation des actes nouveaux.

GHS 9600 : quelle évolution en établissementde santé et hors établissement de santé ?(M. Aoustin)

Il faut d’emblée rappeler que le tarif du GHS n’est pasuniquement lié au coût de production de chaqueacte car il intègre la contrainte d’enveloppe globaledéterminée par l’ONDAM. L’échelle nationale descoûts privée qui doit se développer permettra demieux évaluer le coût de production.

La circulaire DHOS-F1/MT2A/376, appelée «circulairefrontière», est destinée à préciser les conditions defacturation des séjours hospitaliers de moins d’unejournée.

L’arrêté du 25 août 2006 modifiant l’arrêté du 5 mars2006, est complété par :

«Pour les cas où la prestation nécessite l’utilisation dusecteur opératoire du fait de la nature de l’acte réa-lisé, la prise en charge du patient peut donner lieu àfacturation du GHS 9600 ou du GHS 9601 dans lesconditions suivantes :

• le GHS 9600 lorsque les prestations de séjours etde soins délivrées au patient donnent lieu à la pro-duction d’un des GHM d’endoscopie suivants :24K25Z ; 24K27Z ; 24K29Z ; 24K31Z ; 24K33Z ;24K34Z ; 24K35Z».

La lettre de la DHOS adressée aux ARH le 4 sep-tembre 2006 pour transmission aux directeurs d’éta-blissement et médecins de DIM donne des rensei-gnements.

Les endoscopies sont désormais reconnues commejusticiables d’une procédure particulière dont larédaction est issue de textes parus ou à paraître.L’évolution vers une base forfaitaire devrait aboutirà une tarification hors GHS.

Le GHS 9600 est tarifé 75 € en établissement privé(hors honoraires) et 165 € en public.

ACCRÉDITATION DES PRATIQUES À RISQUES

Rôle HAS (P Werner)

Selon une enquête de l’ENEIS, sur 7 j, on retient 58%d’événements graves (EIG) dans des Unités Médicales

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et 68% dans des Unités Chirurgicales. Les EIG doiventêtre déclarés à l’INVS. Les événements considéréscomme porteurs de risques médicaux (EPR) doiventêtre déclarés à l’HAS par l’intermédiaire d’unOrganisme Agréé.

L’accréditation des médecins est un dispositif volon-taire de gestion des risques. Elle a pour objectifd’améliorer la pratique médicale en établissement desanté par la réduction des risques qui y sont associés.Elle constitue également une réponse à la hausse desprimes d’assurance en responsabilité civile profes-sionnelle.

Le décret du 21 juillet 2006 et le décret du7 décembre 2006 définissent le cadre de l’accrédita-tion des médecins exerçant en établissement desanté. L’HAS assure la mise en place et organisationde cette démarche et met à disposition des profes-sionnels concernés la méthode et les outils corres-pondants.

Pour les médecins, l’accréditation est une démarchevolontaire valable pour une durée de 4 ans, a valeurd’EPP et participe à l’obligation de FMC. Pour les éta-blissements de santé, l’accréditation des médecinspermet de répondre aux critères de la procédure decertification.

Rôle des OA-accréditation (B. Croguennec)

Un organisme agréé-accréditation est indépendantdes établissements de santé et des organismesd’assurances. Il a un lien important avec la HAS pourl’enregistrement des EPR et pour l’analyse desrisques de la spécialité. Le lien avec les sociétéssavantes est également primordial pour l’établisse-ment et la validation des recommandations de bonnepratique. Ses missions sont bien établies mais sonfinancement est à prévoir du fait du travail importantd’expertise.

Les experts retenus doivent exercer la spécialité> 10 ans, ou avoir arrêté depuis < 3 ans, avoir étédéclarés compétents HAS, n’avoir déclaré aucunconflit d’intérêt.

Rôle des Sociétés Savantes de la FSMAD(B. Napoléon)

Le rôle des sociétés savantes dans l’accréditation resteindirect. Des représentants des SS doivent s’impliquerdans les OA pour pouvoir faire le lien entre ces struc-tures appelées à être autonomes et les SS elles-mêmes. Elles devront, en particulier, être partie pre-nante pour la rédaction des recommandations quisuivront les déclarations d’EPR et pour la définitiondu référentiel risque de la spécialité.

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Acta Endoscopica Volume 37 - N° 1 - 2007

8h30

La coloscopie en France en 2005 : résultats d’uneenquête prospective nationale de la Société Françaised’Endoscopie Digestive (SFED)

JM Canard (Paris)

8h42

Minisondes d’échoendoscopie pour le staging deslésions néoplasiques superficielles de l’œsophage :une série de 123 lésions

M Chemaly, O Scalone, G Durivage, B Napoléon,B Pujol, C Lefort, V Hervieu, J Scoazec, J Souquet,T Ponchon (Lyon)

8h54

Vidéocapsule Endoscopique et Préparation Intestinalepar Phosphate de Sodium Oral : Etude Comparative,Prospective et Randomisée

M Lapalus, E Ben Soussan, J Saurin, O Favre,D Heresbach, D Coumaros, M Gaudric, M Antonietti,P d’Halluin, P Jacob, J Gaudin, L Heyries, T Ponchon(Lyon, Rouen, Pierre-Bénite, Nîmes, Rennes, Stras-bourg, Paris, Marseille)

9h06

Faisabilité, rentabilité diagnostique et thérapeutiqueet morbidité de l’entéroscopie à double ballon en fonc-tion de l’indication : série prospective monocentrique

T Manière, M Palazzo, B Landi, B Boboc, J Canard,F Bloch, R Jian, C Cellier (Paris)

9h18

Allocution Présidentielle SFED

JOURNÉES FRANCOPHONES DE PATHOLOGIE DIGESTIVECommunications orales

Tronc commun 1

Lundi 19 mars de 8h30 à 10h30 - Salle 3000

EndoscopieModérateurs : M Barthet (Marseille), JA Cordova Villalobos (Mexico), B Croguennec (Limoges)

Séance plénièreLundi 19 mars - Salle 3000

12h30Conférence Jacques Fournet : les alternatives à la coloscopie et leurs limitesS Chaussade (Paris)

9h30

Facteurs prédictifs de rentabilité diagnostique etthérapeutique de l’entéroscopie à double ballon chezles patients explorés pour une hémorragie digestiveinexpliquée

T Manière, M Palazzo, T Lecomte, B Landi, B Boboc,J Canard, R Jian, C Cellier (Paris, Tours)

9h42

Intérêt de la ponction sous écho-endoscopie pourprédire la malignité des tumeurs intracanalairespapillaires et mucineuses pancréatiques

F Maire, H Voitot, A Aubert, L Palazzo, D O’Toole,A Couvelard, O Corcos, P Ponsot, P Lévy, P Ruszniewski,P Hammel (Clichy)

9h54

Elastosonographie guidée par échoendoscopie.Résultats d’une étude multicentrique prospectivechez 222 patients avec étude inter-observateur

M Giovannini, E Bories, P Arcidiacono, P Vilmann,A Saftoiu, P Deprez, R Yeung, D Schimdt, D Schrader,D Symanski, C Dietrich, P Eisendrath, J Devière(Marseille, Milan - ITALIE, Copenhague - DANEMARK,Bruxelles - BELGIQUE, Bochum - ALLEMAGNE,Francfort - ALLEMAGNE)

10h06

Mini-conférence : «L’endoscopie en dehors des éta-blissements de santé : quelle charte de qualité?»

T Ponchon (Lyon)

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Volume 37 - N° 1 - 2007 Acta Endoscopica

PROGRAMME DU SYMPOSIUM DELA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D’ENDOSCOPIE DIGESTIVE

Le lundi 19 mars 2007de 16h00 à 18h00

Salle 3000

L’exérèse endoscopique des polypes colorectaux : de A à Z ...

Modérateurs : G Gay (Vandœuvre-lès-Nancy), B Napoleon (Lyon), JC Letard (Poitiers), T Ponchon (Lyon)

16h00

Introduction

B Napoléon (Lyon)

16h05

2 jours en France 2006

JM Canard (Paris)

16h15

Remise du Prix Jeanpierre

L Palazzo (Paris)

16h20

Avant la polypectomie - l’indication

Que faire pour les polypes d’allure hyperplasiquerectaux et coliques ?

J Boyer (Angers)

Existe-t-il un facteur (diamètre, localisation, aspectmacroscopique) empêchant la polypectomie ou lamucosectomie ?

M Barthet (Marseille)

Est-il licite d’envoyer un polype de 2 cm non dégé-néré à un chirurgien ?

P Jacob (Nimes)

Quand faut-il obligatoirement une résection enune seule pièce avec une marge saine de sécurité?

D Coumaros (Strasbourg)

Quand faut-il colorer avant et après la résection ?

J Cassigneul (Toulouse)

Discussion

16h50

La polypectomie - la préparation

Quand faut-il enlever le polype (à la montée, à ladescente) ?

M Pelletier (Bourgoin-Jallieu)

Comment positionner l’endoscope pendant legeste?

J Boyer (Angers)

Quelle est la place de la pince chaude pour lespetits polypes ?

M Pelletier (Bourgoin-Jallieu)

Faut-il et comment prévenir l’hémorragie pour lespolypes à large pédicule ?

G Lesur (Boulogne)

Faut-il avoir des clips et lesquels ?

F Devulder (Reims)

Discussion

17h15

La Polypectomie - le geste

Quel polype pédiculé faut-il injecter avant ?

D Coumaros (Strasbourg)

Où injecter ?

P Bulois (Lille)

Que faut-il injecter ?

J Cassigneul (Toulouse)

Quelle anse utiliser ?

B Vedrenne (Mulhouse)

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Acta Endoscopica Volume 37 - N° 1 - 2007

Quels sont les types et paramètrages de bistouri àprivilégier ?

B Vedrenne (Mulhouse)

Discussion

17h40

Après la polypectomie

Peut-on employer la coagulation au plasma argon?

G Lesur (Boulogne)

Quand et comment marquer un polype ?

F Devulder (Reims)

Comment récupérer le polype ?

P Bulois (Lille)

Que faire en cas de polype perdu ?

P Jacob (Nimes)

Discussion

18h00

Assemblée Générale Extraordinaire de la SFED

8h30Traitement du diverticule de Zenker par septotomieendoscopiqueP Pouderoux (Nîmes)

8h42Présentation d’une nouvelle technique endosco-pique de traitement du RGO: la fundoplicatureendoluminale type EsophixJ Boyer, V Quentin, J Arnaud, E Lermitte (Angers)

8h54Gastroscopie de dépistage à la méthode japonaiseH Kubo, T Tatagiba, B Napoléon, T Ponchon (Fukuoka- JAPON, Lyon)

9h06Traitement endoscopique des polypes de l’intestingrêle par entéroscopie à double ballon : faisabilité,résultats et complicationsM Palazzo, T Manière, B Boboc, B Landi, J Canard,R Jian, C Cellier (Paris)

9h18Carcinome épidermoïde superficiel de l’œsophage :Aspects endoscopiques avant et après coloration

VIDEO SESSIONMardi 20 Mars

de 8h30 à 10h30SALLE 3000

Modérateurs : J Abdo (Mexico), M Barthet (Marseille), JM Canard (Paris)

Lugol et /ou coloration électronique par Narrow bandImagingT Tatagiba, M Lapalus, B Napoléon, T Ponchon (Lyon)

9h30La coloscopie double ballon (CDB), une solution pourles coloscopies difficiles : expérience initialeG Gay, M Delvaux (Nancy)

9h42Mini-conférence : «Endoscopie et traitement anti-plaquettaire chez les patients porteurs de stentsvasculaires»B Napoléon (Lyon)

10h06Apports du système FICE ( Fujinon Intelligent ColorEnhancement ) à l’endoscopie digestiveR Laugier, N Tuvignon, A Laquière (Marseille)

10h18Création et évaluation sur modèle porcin de deuxtechniques de dissection sous-muqueuse par voieendoscopique en utilisant un jet d’eau sous hautepressionV Lépilliez, C Robles, H Pitanga, M Chemali,S Langonnet, F Arnal, T Ponchon (Lyon)

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Volume 37 - N° 1 - 2007 Acta Endoscopica

SYMPOSIUM CHDH – SFEDMardi 20 mars

de 16h00 à 18h00

SALLE 3000

Polypes et polyposes digestives

Modérateurs : C Boustiere (Aubagne), F Paraf (Limoges)

16h00Des entités à connaître au sein des polypes du tubedigestif

Polypes juvéniles et autres polypes hamartomateuxA Couvelard-Benveniste (Clichy)

Polypes crénelésD Chatelain (Amiens)

16h30Polyposes

La prise en charge oncogénétiqueS Olschwang (Marseille)

16h50Coloration pancolique à l’indigo carmin : quand etcomment ?MG Lapalus (Lyon)

17h10

Le polype adénomateux de 5 mm

Quel risque à ne pas l’enlever ?

MD Diebold (Reims)

La méthode d’exérèse doit-elle être adaptée à l’aspectendoscopique ?

D Heresbach (Rennes)

17h35

Mucosectomie colique et polypectomie

Qu’attendent les anapath de nos prélèvements ?

JY Scoazec (Lyon)

Qu’attendent les endoscopistes des anapath ?

JC Saurin (Pierre Benite)

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Acta Endoscopica Volume 37 - N° 1 - 2007

RÉUNIONS SOUS L’ÉGIDE DE LA SFED

JOURNÉES FRANCOPHONESDE PATHOLOGIE DIGESTIVE

Lyon (France), Palais des Congrès,17-21 mars 2007

Organisation :

SNFGE - ACHBT - CHDH - SFCD - SFED - SIAD - SNFCP -FMC-HGE.

Informations :

Secrétariat de la SNFGECHU Trousseau - 37044 TOURS CEDEX 01Tél. +33 (0)2 47 48 23 01 - Fax +33 (0)2 47 48 23 02e-mail [email protected]

Inscriptions :

BCA6, boulevard du Général Leclerc - 92115 CLICHYCEDEXTél +33 (0)1 41 06 67 70 - Fax +33 (0)1 41 06 67 79e-mail [email protected]

Web www.b-c-a.fr

INTERVENTIONAL GI ENDOSCOPYTECHNIQUES

Strasbourg (France), IRCAD/EITS, mai 2007

Organisateur / Renseignements / Inscriptions :

Docteur Dimitri COUMAROSIRCAD/EITSHôpitaux Universitaires1, place de l’Hôpital - 67091 STRASBOURG CEDEXTél. +33 (0)3 88 11 90 00 - Fax +33 (0)3 88 11 90 99e-mail [email protected] www.eits.fr

10e JOURNÉE D’ENDOSCOPIE DIGESTIVEDU LIMOUSIN :ÉTAT DE L’ART

EN ENDOSCOPIE DIGESTIVE

Limoges (France), Hôtel de Région, 23 juin 2007

Organisateur :

Professeur Denis SAUTEREAUHôpital Dupuytren - 2, avenue Martin Luther King -87042 LIMOGES CEDEXTél. +33 (0)5 55 05 66 32 / +33 (0)5 55 05 66 20Fax +33 (0)5 55 05 66 30e-mail [email protected]

Renseignements / Inscriptions :

Nathalie JEANLaboratoires AstraZenecaGSM +33 (0)6 87 12 91 83e-mail [email protected]

Docteur François CESSOTService d’Hépato-Gastro-Entérologie du CHU deLimogesGSM +33 (0)6 21 04 47 23e-mail [email protected]

Docteur Franck DUMEIRAINWebmaster de la SFEDGSM +33 (0)6 81 45 97 64e-mail [email protected]

22e JOURNÉE D’ACTUALITÉS DIGESTIVESDU TROCADÉRO

7e RÉUNION PARIS / ÎLE-DE-FRANCE :ÉTAT DE L’ART EN ENDOSCOPIE DIGESTIVE

Paris (France), Pavillon Dauphine,29 septembre 2007

Organisateur :

Docteur Jean-Marc CANARD96, boulevard du Montparnasse - 75014 PARISTél. +33 (0)1 43 21 51 31 - Fax +33 (0)1 40 47 69 81e-mail [email protected]

Informations / Inscriptions :

ALEOU / Meeting-pro5, allée des Acacias - 77100 MAREUIL-LES-MEAUXTél. +33 (0)1 64 33 33 33 - Fax +33 (0)1 64 33 40 31e-mail [email protected] www.meeting-pro.com

VIDÉO-DIGESTSÉMINAIRE DE LA SNFGE

Paris (France), Palais des Congrès,3, 4 et 5 octobre 2007

Secrétariat technique :

Hélène FOURNIER96, boulevard du Montparnasse - 75014 PARISTél. +33 (0)1 42 79 06 35 - Fax +33 (0)1 42 79 06 51e-mail [email protected]

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Volume 37 - N° 1 - 2007 Acta Endoscopica

Inscriptions :

BCA6, boulevard du Général Leclerc - 92115 CLICHYCEDEXTél. +33 (0)1 41 06 67 70 - Fax +33 (0)1 41 06 67 79e-mail [email protected] www.b-c-a.fr

20e COURS INTENSIF EUROPÉENEN ENDOSCOPIE DIGESTIVE DE LA SMIER

Décembre 2007

Organisation scientifique :

Professeur Gérard GAY / Docteur Michel DELVAUXService de Médecine Interne JHôpital de Brabois - Allée du Morvan54511 VANDŒUVRE-LÈS-NANCY CEDEXTél. +33 (0)3 83 15 43 66 - Fax +33 (0)3 83 15 40 12e-mail [email protected] / [email protected]

Informations / Inscriptions :

ALEOU / Meeting-pro5, allée des Acacias - 77100 MAREUIL-LÈS-MEAUXTél. +33 (0)1 64 33 33 33 - Fax +33 (0)1 64 33 40 31e-mail [email protected] www.meeting-pro.com

RÉUNION DU CLUB FRANÇAISD’ÉCHO-ENDOSCOPIE DIGESTIVE

Avec la participationdu Club Belge d’Echo-Endoscopie

Janvier 2008

Informations / Inscriptions :ALEOU / Meeting-pro5, allée des Acacias - 77100 MAREUIL-LÈS-MEAUXTél. +33 (0)1 64 33 33 33 - Fax +33 (0)1 64 33 40 31e-mail [email protected] www.meeting-pro.com

10e JOURNÉE DE RÉFLEXIONSUR L’ENDOSCOPIE DIGESTIVE EN FRANCE

Janvier 2008

Organisation scientifique :Professeur Gérard GAYService de Médecine Interne JHôpital de Brabois - Allée du Morvan54511 VANDŒUVRE-LÈS-NANCY CEDEXTél. +33 (0)3 83 15 43 66 - Fax +33 (0)3 83 15 40 12e-mail [email protected]

Informations / Inscriptions :ALEOU / Meeting-pro5, allée des Acacias - 77100 MAREUIL-LÈS-MEAUXTél. +33 (0)1 64 33 33 33 - Fax +33 (0)1 64 33 40 31e-mail [email protected] www.meeting-pro.com

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Acta Endoscopica Volume 37 - N° 1 - 2007

JOURNÉES FRANCOPHONESDE PATHOLOGIE DIGESTIVE

17 MARS - 21 MARS 2007

Le Comité Scientifique de la SFED offre5 prix d’une valeur de

1525 Euros chacun pour des postersen endoscopie digestive, thérapeutique

et diagnostique

Remise des prixLe mardi 21 mars 2007 à 10 h 30 sur le stand SFED

Document réalisé avec le soutien des laboratoires TAKEDA

Adressez

- une lettre de candidature

- deux lettres de parrains membres de la SFED

- un curriculum vitae au :

Secrétariat de la SFED

96, bd du Montparnasse75014 Paris

Votre élection vous permettra de faire partiede la plus importante Société Scientifiqued’Endoscopie Digestive d’Europe.

La cotisation à jour de la SFED permet de rece-voir Endoscopy, Acta Endoscopica et d’obtenirune réduction sur l’inscription à Vidéo-Digest.

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La Lettre de la SFED est éditée par la SociétéFrançaise d’Endoscopie Digestive

Directeur de la publication :Bertrand Napoléon

Rédacteur en Chef :Jean-Marc Canard

Secrétariat de rédaction :Hélène Fournier96, bd du Montparnasse75014 Paris

N° ISSN: 16235762

Mise en page et impression : bialec, nancy (France) - Dépôt légal n° 66611 - février 2007

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L’IPP à prise rapidecomprimé orodispersible

Signé Takeda

OGASTORO® 15 mg, comprimé orodispersible. OGASTORO® 30 mg, comprimé orodispersible. COMPOSITION : lansoprazole 15 mg ou 30 mg pour 1 cp orodispersible. Excipients à Effet Notoire : aspartam, lactose.DONNEES CLINIQUES : Indications thérapeutiques : • OGASTORO® 15 mg : - Trait. symptomatique du RGO, associé ou non à 1 œsophagite. - Trait. d’entretien et prév. des récidives des œsophagites par RGO. - Trait.d’entretien des ulcères duodénaux chez les patients non infectés par Helicobacter pylori ou chez lesquels l’éradication n’a pas été possible. - Trait. prév. des lésions gastro-duodénales induites par les AINS chez les patientsà risque (notamment âge supérieur à 65 ans, antécédents d’ulcère gastro-duodénal) pour lesquels un traitement anti-inflammatoire est indispensable. • OGASTORO® 30 mg : - En association à une bithérapie antibiotique,éradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastro-duodénale. - Ulcère duodénal évolutif. - Ulcère gastrique évolutif. - Œsophagite érosive ou ulcérative symptomatique par RGO. - Syndrome de Zollinger-Ellison. - Trait. des lésions gastro-duodénales induites par les AINS lorsqu’ils sont indispensables. Posologie et mode d’administration : Posologie : OGASTORO® 15 mg - Trait. symptomatique du RGO : 15 mg/j. Durée

initiale du trait. : 4 à 6 sem. Par la suite, si les symptômes récidivent, un trait. intermittent ou à la demande pourra être administré en fonction des symptômes. - Trait. d’entretien et prév. des récidives des œsophagites par RGO : 15 mg/j et, si nécessaire,30 mg/j. - Trait. d’entretien des ulcères duodénaux : 15 mg/j.- Trait. préventif des lésions gastroduodénales induites par les AINS chez les patients à risque : 15 mg/j. ctj : 0,76 à 0,78 € (1 comprimé) ; 1,52 à 1,56 € (2 comprimés). OGASTORO® 30 mg -Eradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastro-duodénale : Sont recommandés, les schémas posologiques suivants : . soit, 30 mg matin et soir + clarithromycine 0,5 g matin et soir + amoxicilline 1 g matin et soir, pendant 7 j. . soit,30 mg matin et soir + clarithromycine 0,5 g matin et soir + métronidazole ou tinidazole 0,5 g matin et soir, pendant 7 j. . soit, en alternative aux schémas précédents, 30 mg matin et soir + amoxicilline 1 g matin et soir + métronidazole ou tinidazole 0,5 gmatin et soir pendant 7 j. L’efficacité du trait. dépend du respect de la prise de la trithérapie durant les 7 j. - Ulcère duodénal évolutif : 30 mg/j, 4 sem. - Ulcère gastrique évolutif : 30 mg/j, 4 à 6 sem. - Œsophagite par RGO : 30 mg/j, 4 sem. + éventuelleseconde période de 4 sem. à la même posologie. - Syndrome de Zollinger-Ellison : la posologie initiale recommandée est de 60 mg de lansoprazole 1 fois/j. La posologie doit être ajustée individuellement et le trait. poursuivi aussi longtemps que nécessairecliniquement. Pour des posologies supérieures à 120 mg/j, la dose journalière devra être divisée et donnée en 2 prises. - Traitement des lésions gastro-duodénales induites par les AINS : 30 mg/j pendant 4 à 8 sem. ctj : 1,41 à 1,47 € (1 comprimé) ; 2,81 à2,94 € (2 comprimés). Mode d’administration* : Voie orale Les cp ne doivent être ni croqués, ni mâchés. Contre-indications : - Allergie au lansoprazole. - Phénylcétonurie (en raison de la présence d’aspartam). Mises en garde spéciales etprécautions particulières d’emploi. Mises en garde : Comme les autres anti-sécrétoires gastriques, le lansoprazole favorise le développement de bactéries intragastriques par diminution du volume et de l’acidité du suc gastrique. La survenue d’unediarrhée persistante au cours des 1ers mois de trait. doit faire évoquer une colite (cf. « effets indésirables ») et conduire à interrompre le trait. En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, desyndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase. Précautions d’emploi* : En cas d’ulcère gastrique, il est recommandé de vérifier la bénignité de la lésion avant traitement. - Insuffisance hépatique : après prise unique chezle cirrhotique, l’élimination est ralentie : ne pas dépasser 30 mg/j. - Insuffisance rénale : aucun ajustement de doses nécessaire. - Chez l’enfant : efficacité et tolérance du lansoprazole non étudiées. - Chez le sujet âgé : aucun ajustement de doses nécessaire.Interactions médicamenteuses* : Associations à prendre en compte : + Itraconazole, kétoconazole. Grossesse et allaitement. Grossesse* : A l’exception d’indications très restreintes et validées, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendantla grossesse. Allaitement* : Utilisation à éviter au cours de l’allaitement. Effets indésirables : - rares cas de diarrhées, nausées, vomissements, douleurs abdominales, constipation, possibilité de survenue de colite, généralement microscopique (collagèneou lymphocytaire), régressant le plus souvent à l’arrêt du trait. ; - rares cas de céphalées et exceptionnellement sensations de vertiges ; - très rares cas de prurit, rash cutané, syndrome de Stevens-Johnson ou nécrolyse épidermique toxique (syndrome deLyell) ; - très rares cas d’atteintes hépatiques biologiques et/ou cliniques, y compris ictères ; - cas isolés de thrombopénie, leucopénie et d’agranulocytose ; - très rares cas de réactions de type anaphylactique (urticaire, angio-œdème, exceptionnellementchoc anaphylactique) ; - rares cas de gynécomasties ; - exceptionnelles hyponatrémies signalées, en particulier chez le sujet âgé. Surdosage* : Trait. symptomatique. Propriétés pharmacodynamiques* : INHIBITEURS DE LA POMPE A PROTONS, Code ATCA02BC03 (A : appareil digestif et métabolisme). Propriétés pharmacocinétiques* : DONNEES PHARMACEUTIQUES* : NUMERO(S) D’AMM : OGASTORO® 15 mg (25/07/2005) 368 716-7 : BT/14 - PPTTC : 10,94 € - 368 717-3 :BT/28 - PPTTC : 21,33 €. OGASTORO® 30 mg (25/07/2005) 368 713-8 : BT/14 - PPTTC : 20,57 € - 368 714-4 : BT/28 - PPTTC : 39,36 €. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE : Liste II. Remb Sec Soc 65% Agréé collect.TITULAIRE : Laboratoires TAKEDA - 11-15, quai de Dion Bouton 92816 Puteaux cedex. Info médicale et pharmacovigilance : Tél : 01 46 25 12 00. MISE A JOUR : Octobre 2006. * Pour une information complète, consulter le dictionnaire Vidal.

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