laGazettedufoyer n°12

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laG a zetteduFoyer Mai 2012 n° 12 La revue du Foyer Résidence Tolosane - CCAS Ramonville St-Agne En Mai, fais ce qu’il te plait... Image couverture: photo-libre.com

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La nouvelle formule de la gazette du Foyer Résidence Tolosane.

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laGazetteduFoyerMai 2012 n° 12

La revue du Foyer Résidence Tolosane - CCAS Ramonville St-Agne

En Mai, fais ce qu’il te plait...

Image couverture: photo-libre.com

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Foyer Résidence Tolosane83 ter Avenue Tolosane31520 Ramonville St-Agne

SommaireLe muguet du 1er mai

Page. 2 et 3 Les vendanges, et le vin

Page. 4L’Alcool, à consommer

avec modération

Page. 5Le Jardinage

Page. 6Le Jardin en hauteur

Page. 7La vie au foyer

Pages. 8 et 98 Mai 45Page. 10

Les Saints de GlacePages. 11

Gym DoucePage. 12 et 13 Les échos des

FontenellesPage. 14 et 15

Jeux et Passe temps Page. 16

L’équipe de rédactionRenée BEAUDONYvonne SOULETDenise DUCOS

Giorgina CHASTELPierre FERAUT

Suzanne DUPRATAndrée VAISSIE

2. La gazette du foyer

Mai, c’est le mois en fleur, le mois des fleurs.

Les Romains célébraient les Floralies ( Florales ) au début du mois de mai en l’honneur de Flora (Flore), la déesse des fleurs. En Grèce, cette fête portait le nom de (Anthestéries) recueil de fleur. Cette tradition perdure toujours en Grèce: des couronnes de fleurs sont suspendues à l’entrée des maisons.

Le 1er mai en France, la reine des fleurs c’est le muguet. Il doit son nom au parfum de muscade. En ancien Français, on écrivait musgue, musque… Mugueter, c’était conter fleurette, flirter. Un muguet, c’était un jeune élégant et une muguette, une jeune élégante, qui sentaient bon comme le muguet.

Le mois de mai, c’est aussi le temps des amours…

Il semble que le muguet aussi appelé lys des vallées, une plante originaire du japon, soit présente en Europe depuis le moyen-âge.

La plante à clochettes a toujours symbolisé le printemps et les celtes lui accordaient des vertus porte-bonheur.

Dans chacune des utilisations, il est important de se souvenir que toutes les parties de la plante sont toxiques. Le muguet est classé parmi les plantes à haute toxicité.

En automne, le muguet donne des fruits sous la forme de baies rouges.

Muguet en allemand : Maiglöckchen (clochettes de mai, diminutif de clocke, cloche).

En italien : Muguetto.

En espagnol : Muguete.

D. D.

Le muguet du premier mai

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Le temps du muguet

La gazette du foyer. 3

Mai, c’est aussi le mois de la contestation. Des ouvriers aux étudiants, de mai 1886 à mai 1968...

Le 1er mai 1886 éclate à Chicago des émeutes pour réclamer la journée de 8 heures.

En 1889, le congrès international ouvrier socialiste (IIe internationale socialiste) se réunit à Paris à l’occasion du centenaire de la révolution Française. Il vote la résolution suivante : Il sera organisée une grande manifestation le 1er mai, de manière que, dans tous les pays et dans toutes les grandes villes à la même fois, le même jour convenu, les travailleurs

mettent les pouvoirs publics en demeurent de réduire légalement à huit heures la journée de travail et d’appliquer la résolution du congrès international de Paris.

Cette revendication sera accordée, en France, au lendemain de la première guerre mondiale. Le front populaire de 1936 permettra les premiers congés payés.

Après la seconde guerre mondiale, le 1er mai devient jour férié et porte le nom de fête du travail. Mais aujourd’hui les revendications devraient plutôt porter sur le droit au travail…

Il est revenu le temps du muguetComme un vieil ami retrouvéIl est revenu flâner le long des quaisJusqu’au banc où je t’attendais Et j’ai vu refleurirL’éclat de ton sourireAujourd’hui plus beau que jamais

Le temps du muguet ne dure jamaisPlus longtemps que le mois de maiQuand tous ses bouquets déjà seront fanésPour nous deux rien n’aura changéAussi belle qu’avantNotre chanson d’amourChantera comme au premier jour

Il s’en est allé le temps du muguetComme un vieil ami fatiguéPour toute une année pour se faire oublierEn partant il nous a laisséUn peu de son printempsUn peu de ses vingt ansPour s’aimer, pour s’aimer longtemps

Chanson interprétée par Francis Lemarque

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Je vais vous raconter les vendanges et la fabrication du vin dans mon petit village Louchy-Montfand qui fait partie du vignoble Saint Gourcinois.

Septembre est là, il faut penser à cueillir les raisins, sortir le char, mettre les tonneaux dessus (tonneaux à un seul fond), les hottes, le monte hotte, mettre les vaches au joug et les atteler au char, et voilà c’est parti. Panier au bras, ciseau à la main (vendangeuse), maman, mes frères et sœurs, suivent. Arrivés sur place, chacun prend un rang de vigne et commence à remplir le panier (papa est exigeant, ne veut ni feuille dans le panier, ni graine par terre). Un panier que l’on vide dans la hotte, on foule le raisin avec un pilon, et quand la hotte est pleine, le porteur la met sur le monte-hotte, puis sur son dos. En suite il va monter sur une petite échelle et sur le char pour vider le tout dans le tonneau, puis de nouveau le raisin est foulé.

Cela dure près de 15 jours, assez pénibles. Mais si quelques

amis ou parents viennent nous rejoindre, on entend rires et chansons.

Le soir venu il faut rejoindre le cuvage, vider les tonneaux sur le pressoir, fouler de nouveau le raisin avec les pieds et le jeter (pas les pieds!) dans la cuve avec une pelle. Le jus qui s’écoule dans un baquet est vidé dans la cuve avec une pompe.

Il faut le laisser quelques jours pour la fermentation, et tous les soirs il faut monter sur la cuve pour enfoncer avec une fourche ce qui monte à la surface… Il faut faire attention, car cela dégage un gaz mortel.

Quand la fermentation est terminée, il faut tirer la cuve. On met un gros robinet, le vin s’écoule dans un grand banquet, tiré à la pompe pour mettre dans de grands fûts de 600 ou 700 litres.

Mon frère, étant métayer, partageait le vin, le propriétaire était là avec ses tonneaux. Après un certain temps, il faut soutirer (c’est-à-dire vider les

fûts pour enlever les déchets qui sont au fond des fûts). Après quelques mois, le vin est bon à boire. Ceci dit pour le vin rouge.

Pour le raisin blanc, c’est le même travail jusqu’au pressoir où les grappes sont foulées aux pieds. On laisse égoutter le jus dans un baquet. Après, sur le pressoir on rassemble le tout (autour de la grosse vis) pour faire un gros pâté sur lequel on place les différentes pièces du pressoir, puis le madrier sur lequel on met la barre que l’on actionne avec les bras dans un mouvement de va et vient et qui presse le « pâté » jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de jus.

Le jus ou « mout » est mis directement dans le fût avec une pompe, où la fermentation s’effectue. Puis il y a le soutirage et c’est fini, il faut attendre pour le vendre.

Maintenant, il y a depuis a peu près 1950, une cave coopérative à St Gourcain où les tonneaux sont amenés et le vin y est fait, ainsi que l’embouteillage et la vente. Je ne sais plus comment le vigneron était payé.

Il y a aussi les machines à vendanger que je n’ai jamais vues au travail. Y a-t-il également des feuilles parmi les raisins, et des graines par terre ?

R.B.

4. La gazette du foyer

Les vendanges, et le vin

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La gazette du foyer. 5

L’Alcool, à consommer avec modération

L’alcool est le produit psychotrope le plus consommé en France. Il nous accompagne depuis l’Antiquité dans les moments importants de notre vie, dans nos fêtes religieuses et familiales.On nous dit qu’on peut boire « avec modération ». On nous dit aussi que boire un bon verre de Bordeaux est bénéfique pour la santé. Alors, comment la bascule vers l’alcoolisme se fait-elle ?

Un geste culturelEn France, le vin est un patrimoine culturel indéniable. La qualité gustative du vin sollicite l’éducation subtile du palais et sa production requiert un savoir-faire ancestral. Et c’est bien souvent par un verre de vin ou un verre de champagne, à un baptême ou à un mariage, que nous entrons pour la première fois en contact avec l’alcool. La légère ivresse ressentie sera une expérience nouvelle à jamais marquée dans la mémoire. Sensation liée à un sentiment d’appartenance au groupe : « Et glou et glou , il est des nôtres, il a bu son verre comme les autres… »

L’ivresseL’état d’ivresse dépend de la quantité d’alcool absorbé et du degré de tolérance du buveur. A l’adolescence, les expérimentations et les conduites à risque autour de l’alcool sont légion surtout parmi les garçons : « tenir l’alcool » est encore perçu comme un signe de virilité. On cherche l’ivresse avec de la bière, des alcools forts. Les accidents de la route, les actes de violence sur soi et sur les autres au

cours des beuveries excessives du week-end font parties des « accidents collatéraux » de l’absorption d’alcool sans modération. La consommation excessive peut mener à un coma éthylique : l’organisme est empoisonné et le buveur risque l’arrêt cardiaque. Mais, l’expérience de la cuite ne mènera pas forcément à une dépendance, car celle-ci, dans le cas de l’alcool est complexe et multifactorielle.

Une dépendance qui s’installe sur la duréeL’alcool est un psychotrope qui altère notre comportement et notre humeur. Un verre d’alcool provoque une sensation de chaleur, une désinhibition, une euphorie et un bien-être. Ces sensations très agréables se produisent grâce à la libération de la dopamine dans le cerveau : l’alcool créé une source de plaisir, auquelle il sera toujours associé. De façon schématique, on peut distinguer 3 types de consommateurs « à risque ». Le buveur social, qui a du mal à s’amuser sans alcool, et, quand il est jeune surtout, qui recherche l’ivresse. Le buveur régulier qui boit à table, du vin surtout : au-delà de 2 à 3 verres par jour, il risque de glisser vers une dépendance. Enfin l’alcoolique qui ne peut se passer de l’alcool : il est en quête permanente du produit et souffre d’états de manque quand il arrête (tremblements, crampes, anorexie, troubles du comportement, pouvant aller jusqu’au délirium tremens). Dans ce cas, l’addiction est telle qu’il est très difficile de décrocher seul : il faut solliciter une aide (cures de

désintoxication, Alcooliques Anonymes …).

La toxicité organiqueL’alcool est un produit très toxique pour l’organisme qui entraîne des pathologies graves comme les cancers de la bouche, de la gorge, la cirrhose du foie, l’hypertension artérielle, des maladies du système nerveux et des troubles psychiques invalidants. Avec 45 000 morts attribuables à l’alcool par an, il s’agit de la deuxième cause de mortalité évitable de notre pays, après le tabac.

Le saviez-vous ?

La consommation annuelle d’alcool pur a baissé de moitié entre 1960 et aujourd’hui. Malgré cette diminution, la France reste parmi les pays les plus consommateurs, au 4e rang des pays de l’Union européenne et au 6e rang mondial.

Source Bloc.com

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6. La gazette du foyer

LE JARDINAGELe jardinage est la pratique, et parfois l’art, de semer, planter, maintenir des végétaux composant un jardin dans des conditions idéales pour leur développement. Cette pratique répond à un besoin d’esthétique et / ou alimentaire, mais aussi destinée à créer un microclimat.

Le terme ‘’ jardinage ‘’ est employé surtout pour les activités d’apparat, de loisirs et d’autoconsommation alimentaire pratiquée par les particuliers et les entités l’exerçant sans but lucratif direct, tandis que les termes maraîchage, horticulture, floriculture… désignent les activités professionnelles qui visent à produire et vendre des fleurs, fruits, légumes, arbres fruitiers et d’ornements ainsi que d’autres produits végétaux.

Les méthodes de jardinage dans le monde varient selon le climat, le sol, les usages, et les ressources dont dispose le jardinier. Le jardinage peut-être un loisir, ou tendre vers une autosuffisance alimentaire, fournir un complément de revenus.

Les opérations de jardinage sont souvent manuelles et utilisent peu de moyens

financiers, quelques outils à mains tels que pelle, râteau, panier, arrosoir, brouette et compost artisanal. Le jardinage est généralement associé à l’entretien d’un jardin.

Le langage contemporain parle de paysagisme ou architecture de jardin, lorsqu’il s’agit de penser et créer un jardin. Ce terme récent n’existait pas à l’époque de LE NÔTRE, on utilisait celui de « jardinisme ». Certains de nos contemporains préfèrent le terme «jardinier – paysagiste».

En France, le jardin d’agrément et le jardin potager semblent correspondre chacun à leurs propres groupes socio-culturels. Des agriculteurs et des ouvriers ont tendance à réserver un espace de leur jardin au potager, alors que certains cadres consacrent 100 % de la surface au jardin d’agrément.

Les gourmets et les écologistes cultiveront leurs propres légumes, alors que certaines gens rejetteront l’idée de faire pousser un seul légume dans leur jardin.

Le jardinage procure au jardinier différentes joies. Le plaisir d’une activité en plein air et de profiter du résultat

de son travail : une pelouse agréable, un parterre net ou au contraire exubérant, fleuri et nourrissant de nombreux insectes (papillons, abeilles…) un arbuste élégant, de bons fruits et légumes …etc. Celui de travailler des matériaux naturels : la terre, le bois, l’herbe, les graines, les fleurs et l’eau.

Le jardinage a un impact positif sur la santé humaine, tant physique que mentale, il contribue à lutter contre les mauvaises habitudes alimentaires. C’est un exercice physique en plein air et une création personnelle ou parfois collective (dans les jardins potagers notamment) jugés par de nombreux jardiniers gratifiants et aidant à lutter contre le stress. D.D.

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La gazette du foyer. 7

Le jardin en hauteur est une nouvelle technique de culture, ou une manière très ancienne remise au goût du jour, appelée aussi méthode chinoise.

Cette technique de jardinage, adoptée par de très nombreux américains, est d’une productivité, à surface égale, 3 à 4 fois supérieure au potager classique de notre région.

Voilà les principes : On ne bêche pas le sol, mais on cultive en hauteur, ce qui est plus pratique (60 cm de hauteur maxi). Le sol de la plantation se compose de terreau et de la terre du jardin. On divise chaque jardin surélevé en carrés de 30 ou 40 cm, que l’on sème ou que l’on repique de différents légumes ou de fruits (cassis, fraises, groseilles), etc...

Le jardin étant surélevé : plus de mal au dos, plus de bêchage, plus de désherbage, l’arrosage et l’entretien sont des plus faciles.Ce potager est des plus

accessibles aux personnes ayant des problèmes physiques et aussi aux personnes à mobilité réduite, car l’accès à ce potager se fait par les 4 cotés.

Chaque cm 2 de la surface est disponible. L’arrosage se fait avec parcimonie, les légumes et les plantes sont à hauteur, on évite d’arroser le feuillage, les plantes sont ainsi moins sensibles aux maladies.

Il faut avant de replanter un carré récolté, remplacer la terre sur 20 cm avec un apport de terreau.

D.D.

Le jardin en hauteur

Le toit du grand palais à Paris, côté Cour-la-Reine, vient d’accueillir deux ruches, suivant la tendance d’une architecture comestible ou nourricière, afin d’apporter une contribution à la défense de la biodiversité et à la connaissance de la vie des abeilles.

Des abeilles, petits rats

de Paris

Pas de jungle urbaine pour les abeilles, mais une vie comme un long fleuve tranquille d’eau de Seine, loin des fleurs polluées de la campagne et du butinage de pesticides.

Extrait du journal Human & terre

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8. La gazette du foyer

Les animations hebdomadaires qui se déroulent au foyer s’enrichissent, à intervalles plus ou moins espacés, de divertissements nouveaux qui apportent leur piment particulier à la vie des résidents. Il en fut ainsi le jeudi 26 avril où se déroulèrent plusieurs manifestations. D’abord nous fut servi un repas de fête à l’occasion de la cérémonie mensuelle des anniversaires, où chacun put notamment savourer, lors du dessert, une excellente forêt noire accompagnée d’un pétillant mousseux. Dans l’après-midi, à la place habituelle de cinéma, nous eûmes droit à assister et à participer à un karaoké, dirigé avec beaucoup d’enthousiasme par ‘’loulou ‘’ animateur du spectacle. Rappelons que ce divertissement consiste à chanter en public à l’aide d’un appareil qui fait défiler les paroles sur un écran et

qui fournit l’accompagnement musical. Les nombreux résidents qui y participèrent, pas seulement par leur présence, mais aussi par leur voix stimulée par les exhortations de l’animateur purent ainsi reprendre en chœur, pendant plus d’une heure, les chansons variées qui nous replongèrent dans un passé plus ou moins lointain. Ce spectacle fut semble-t-il particulièrement apprécié et mérite d’être reconduit. Ensuite nous sommes allés passer quelques instants dans le jardin, où, bénéficiant d’un temps superbe, nous pûmes déguster des barbes à papa que confectionnait le polyvalent ‘’loulou ‘’. Mais les gourmands retrouvèrent aussi leurs biscuits favoris et diverses boissons qui font partie du rituel goûter de l’après-midi. Entre temps s’était joint à nous Monsieur Lubac, maire de Ramonville et président du

C C A S et Madame Vanderwal adjointe au maire et déléguée aux affaires sociales, ainsi que Monsieur Collot directeur du C C A S et madame Jandau pour inaugurer deux nouveaux logements t1 bis, destinés à accueillir de futurs résidents. Après avoir coupé le traditionnel ruban et visité les lieux, ils échangèrent cordialement quelques mots avec les uns et les autres. Certes, d’autres journées sortant de l’ordinaire viendront, mais celle-ci favorisée, en outre, par une température des plus clémentes, ne peut que laisser un excellent souvenir à tous, résidents et personnes de service que nous remercions pour leur sollicitude, ainsi que ‘’loulou ‘’ qui a su nous insuffler une certaine joie de vivre par son dynamisme communicatif.

P.F.

Journée festive au foyer

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La gazette du foyer. 9

Le Foyer Résidence TolosaneLe foyer, sur le flanc du coteau, blanc et rose regarde le soleil levant.

Ses portes ouvertes semblent dire (entrez) vous serez bien reçus.

Les carreaux de ses fenêtres ont des flammes qui révèlent des âmes.

La toiture est de tuiles roses on la voit de très loin. Rose et coquet il est entouré d’arbres aux quatre coins.

La rue et les sentiers circulent avec grâce, limités du bruit.

Les jours d’été, sous les mûriers l’air est très doux et les résidents viennent s’y asseoir sur les bancs.

Dans la pelouse fleurissent les pâquerettes, les boutons d’or, et je n’oublie pas les violettes de Toulouse.

Les lauriers tendent leurs branches de fleurs roses ou rouges. Tout est propre, rangé.

Le soir sous le rideau des arbres, on peut admirer la lune nageant dans le ciel, signe de nuits calmes.

En un mot, la vie au foyer est sympathique, le personnel charmant, et une directrice jeune et dynamique.

R.B.

Ce dernier jeudi d’avril, nous avons fêté les anniversaires du mois.

Si vous vous souvenez, précédemment j’avais abordé cette délicate attention organisée par Madame la directrice et toute son équipe. Ce texte est passé sur une gazette il y a quelques mois.

Mais ce mois-ci en particulier il s’est déroulé une festivité.

Et oui ! Notre centenaire a soufflé ses 101 bougies. Quel émouvant moment !

Elle a reçu un beau cadeau, de belles fleurs, et, s’est trouvée couverte de bisous et de photos. Le tout très applaudie par les résidents du foyer.

Donc à Madame Andrée Aumeunier, je lui souhaite du fond du cœur de bien jouir encore de longs et paisibles jours parmi nous. A V

Vie au foyer

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Une ère nouvelle semblait pourtant s’être ouverte, avec la Déclaration universelle des droits de l’homme, lors de la Révolution Française. Malheureusement, au cours du siècle suivant et pendant les années de dictature du vingtième siècle qui virent la domination du fascisme et du nazisme, les libertés furent bafouées, dont une des plus fondamentales, la liberté d’opinion. A mesure que le spectre de la peste brune militairement triomphante s’abattait sur l’Europe, cette liberté se rétrécissait comme peau de chagrin. C’était le triomphe de la pensée unique, de l’idéologie dominante, brisant comme un fétu de paille ceux qui s’opposaient à elle, tuant ou déportant ceux qui la contestaient par la parole ou par l’écrit. Ce furent des années bien sombres pour la liberté de pensée et d’opinion et combien fut foulée aux pieds la célèbre déclaration de Voltaire « Monsieur, je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai

jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire ».

Cette intolérance s’est exprimée notamment durant cette période par la censure qui sévissait non seulement en Allemagne et en Italie, mais aussi dans les pays occupés. Le nôtre ne fut pas épargné. Il suffit de lire le contenu des journaux officiels de l’époque soulignant les victoires allemandes et qualifiant les résistants de terroristes. L’intolérance est un des ennemis les plus néfastes à l’humanité, elle étouffe la pensée, la création, considérant comme « comme artistes dégénérés » selon l’expression du nazisme, ceux qui ne sont pas soumis à l’idéologie dominante. Elle engendre les plus diverses violences et un fanatisme aveugle allant jusqu’au meurtre: « quiconque me dit - Pense comme moi ou Dieu te damnera , me dira bientôt - pense comme moi, ou je t’assassinerai » écrivait Voltaire.

La victoire de 1945 a contribué aussi à rendre à l’homme ce bien si précieux pour sa dignité, la liberté de l’esprit. Elle est aussi une mise en garde, l’intolérance est loin d’avoir disparu. Plusieurs évènements récents révèlent que ce fléau, trop souvent présent dans l’histoire, continue à sévir dans plusieurs parties du monde. Cet anniversaire du 8 mai doit être aussi un appel à la vigilance : que chacun prenne conscience que l’intolérance et le cortège de maux qui l’accompagnent sont une menace pour la vie et la dignité de l’être humain.

P. F.

10. La gazette du foyer

Le 8 mai 1945 n’est pas seulement une victoire militaire, mais comme le soulignait un article paru, l’an dernier dans la gazette, la fin d’une oppression qui avait étouffé dans la plupart des pays européens, les libertés fondamentales, dont une des plus importantes, la liberté de pensée et d’expression. Pendant de trop longues années, a sévi en Europe, un fléau qui comme le démontre l’histoire, n’a cessé de faire des ravages, l’intolérance.

Le 8 mai 1945, victoire pour la liberté de pensée

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La gazette du foyer. 11

Les saints de glace sont une période climatologique située, selon des croyances populaires européennes du haut Moyen Âge, autour de saint Mamert, saint Pancrace et saint Servais traditionnellement fêtés les 11, 12, 13 Mai de chaque année.

Ces saints sont invoqués par les agriculteurs pour éviter l’effet sur les cultures d’une baisse de la température qui s’observe à cette époque et qui peut amener du gel (phénomène de la lune rousse).

Une fois cette période passée, le gel n’est plus à craindre.

Saint Mamert introduit la fête des Rogations à partir de 470, afin de mettre fin à une série de calamités naturelles.

A cette occasion les agriculteurs se retrouvaient et récitaient au cours de processions paroissiales des prières pour protéger les cultures durant ces jours critiques.

Le patronage de ces saints ne se révélant pas toujours favorable, ils ont fini par incarner le retour du froid.

La plupart des calendriers mentionnent actuellement d’autres saints à fêter ou évoquer ces jours-là.

Estelle, Achille, Rolande. Le changement date de 1960. L’église catholique romaine a décidé, alors de «remplacer» les saints associés aux inquiétudes agricoles par

d’autres saints et saintes qui n’auraient aucun lien avec ces croyances populaires.

Saint Mamert, fêté le 11mai, remplacé par Sainte Estelle

Saint Pancrace, fêté le 12 mai, remplacé par Saint Achille

Saint Servais, fêté le 13 mai, remplacé par Sainte Rolande

D.D.

Les saints de glace

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12. La gazette du foyer

Les personnes âgées ou celles dont les aptitudes physiques sont limitées ne sont pas en reste quant à la pratique des activités physiques.

Sans pour autant s’épuiser, elles peuvent pratiquer de la gymnastique douce pour stimuler leur organisme, mais aussi, pour retrouver et préserver leur santé physique.

La gymnastique douce permet aux personnes âgées de redéfinir leur motricité, d’assouplir et de renforcer leurs muscles.

Elle agit sur les personnes âgées ou physiquement limitées, comme une véritable thérapie.

L’échange au cours de ces séances est capital : Il leur permet de tisser des liens.

Le réconfort apporté par la gymnastique douce est tel que les personnes âgées se sentent rassurées sur leurs capacités motrices.

Elles retrouvent peu à peu confiance en elles et se détachent de l’idée d’être physiquement incapables.

L’atelier gymnastique douce réapprend progressivement

aux personnes à maîtriser leur potentiel physique, et donne une nouvelle envergure à leur indépendance retrouvée.

Tous les lundis et jeudis matin de 10 heures à 11 heures, à la bibliothèque du foyer, nous pratiquons avec notre professeur François Gary ou notre animateur Fernando de la gymnastique douce.

Personnes âgées, la gymnastique douce est faite pour vous

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La gazette du foyer. 13

Celle-ci se pratique en trois volets.

Premier volet: On commence par des exercices physiques et respiratoires, d’échauffement des muscles et des articulations ; il se poursuit par des mouvements destinés à délier les jambes et le dos.

La tête et les épaules ne sont pas oubliées. Pour ces exercices, nous nous servons d’engins de couleurs variées.

Deuxième volet: Tester la mémoire à court terme par les couleurs.

François nous propose d’associer une couleur avec un geste ex (Rouge, bras gauche levé. Vert, jambe droite pliée…) etc… Pour éviter l’automatisme,chaque semaine la couleur et le geste changent.

Cette animation très ludique est appréciée de nous tous.

Nous sommes arrivés à mémoriser neuf couleurs et gestes.

Le troisième volet est consacré à l’équilibre.

Petit exercice de marche sur un ruban de caoutchouc yeux ouverts ou fermés, etc… équilibre sur un pied ou sur l’autre, etc…

Toutes ces séances se pratiquent dans la bonne humeur. Nous serions heureux que d’autres résidents(es) viennent se joindre à nous et nous dirons, tous ensemble, à lundi prochain.

D.D.

Nous sommes en train de

préparer la fête d’été du

Foyer qui aura lieu le Samedi

23 Juin 2012.

Cet année nous vous

proposons une fête haute

en couleurs que nous

souhaitons décontractée et

joyeuse sur le thème de la

Kermesse.

Tout au long de la semaine,

du Mardi 19 au Samedi 23

Juin, nous aurons l’occasion

de partager différentes

activités autour de ce thème.

Vous pouvez, d ’ores et

déjà, nous faire parvenir

vos lots pour la tombola et

manifester l’intérêt que vous

portez a cette fête .

D’avance merci.

L’équipe du Foyer

A venir...

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14. La gazette du foyer

Le temps passe vite, c’est une chose… mais avec tous ces ponts, c’est encore pire !Nos imaginations pour les gazettes ont tourné au ralenti, nous nous en excusons, nous aussi on fait le pont!Faire le pont donc... On pourrait croire que c’est un usage récent, et que l’expression, dont l’image est limpide, l’est tout autant. Au pire, on serait tenté de croire que ça trouve ses origines avec l’avènement des congés payés en 1936.

Il n’en est rien, l’usage et l’expression existaient depuis au moins une bonne centaine d’années auparavant. Il est très difficile de dater avec précision le moment où l’usage est né car nous n’avons aucun texte le relatant.

Le premier à en faire état est Alfred Delvau dans son dictionnaire de la langue verte en 1867, sous le second Empire. À l’entrée « faire le pont », on pouvait donc lire : « Pont, congé que s’accorde l’employé pour

joindre deux autres congés qui lui ont été accordés par ses chefs ou par le calendrier. Faire le pont. Ne pas venir au bureau le samedi ou le lundi, lorsqu’il y a fête ou congé le vendredi ou le mardi ».Cela renvoie à l’image du pont qui permet de passer d’une rive à l’autre, comme l’on passe d’un jour à l’autre.

Et même si elle date un peu, cette expression est restée dans nos voix, surtout en ce mois…

Petits ponts, petits ponts

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La gazette du foyer. 15

Les grands enfants vont accueillir les plus petits.

A l’initiative de Viviane, depuis peu ancienne stagiaire AMP, qui est restée quelques mois avec nous, les enfants

du Centre de loisirs de St Exupéry à Ramonville.

Ces rencontres intergénérationnelles vont commencer mercredi 23 mai par un

spectacle que les enfants ont travaillé avant (quels artistes !). Nous sommes tous très contents de les recevoir, ces

rencontres vont avoir lieu tous les quinze jours avec de la cuisine, des promenades,

des jeux, etc...

Vivement qu’on retrouve tous ensemble nos esprits de grands enfants !!

Régine, l’autre stagiaire AMP a quant à elle organisé un Brunch dans le secteur « Les Fontaines ».

Les résidents sont allés faire des courses, prévu la décoration, et confectionné de bons plats : crumbles, cocktails de fruits frais, et les cuisiniers on fait de très bonnes pizzas.

Cette matinée a été haute en couleurs (dans tous les sens du terme). Les résidents ont pu passer un moment convivial et festif.

Merci à Régine et Viviane pour leur dévouement auprès de tous les résidents, elles vont nous manquer !

Les projets de Régine et Viviane

Un brunch aux Fontaines

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16. La gazette du foyer

Solution numéro précèdent

ABSTENTIONBULLETIN

BUREAUCAMP

CAMPAGNECANDIDAT

CARTECHAMBRE

CONSEILCOUT

DEBATDEFI

DEPUTEDROIT

ELECTEURELECTION

ELIREFRAUDE

HEMICYCLEISOLOIR

LISTE

MAIREMANDATOPINION

PARAPHEPARLEMEN-

TAIREPARTI

PESERPROGRAMME

PROMESSERANG

SCRUTATEURSCRUTIN

SENATEURSIEGE

SLOGANSSONDAGE

SUFFRAGETOURVOIX

VOTER

MOTS MÊLÉS

Humour

Devinette

Cédric est un jeune homme courageux qui veut suivre les traces de son père : il veut devenir policier. Pourtant, son père n’est pas policier. Que fait son père ? Son père est

un bandit !