L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

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L’accompagnement et le soutien en santé mentale : le rôle de la direction d’établissement FEEP 14 octobre 2016 CONTINUUM Service de formation continue de la Faculté des sciences de l’éducation Université de Montréal Eric Morissette, professeur Département d’administration et de fondements de l’éducation

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L’accompagnement et le soutien en santé mentale : le rôle de la direction d’établissement

FEEP 14 octobre 2016CONTINUUM

Service de formation continue de la Faculté des sciences de l’éducationUniversité de Montréal

Eric Morissette, professeur Département d’administration et de fondements de l’éducation

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Plan d’animation

• Où trouver la documentation de la séance;• Rappel des connaissances antérieures d’avril dernier et

nouveautés;• Méthode de cas pour le travail collaboratif, le développement

de l’intelligence collective et la pratique;• Mise en commun du travail collaboratif.

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Démarche

1. Eric Morissette Université de Montréal sur Internet2. Section PRÉSENTATION3. 2 choix :

1. SWAYou

2. Directement sur les hyperliens

4. Présentation et les études de cas (PADLET)

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La prévalence des cas d'anxiété et de dépression chez les élèves du secondaire en Ontario est passée de 24 % à 34 % de 2013 à 2015, selon une étude du Centre de toxicomanie et de santé mentale de Toronto (CAMH). Un des coauteurs, le chercheur Robert Mann, estime que la tendance est similaire dans le reste du pays.

Un texte de Michel Bold et infographies de Vincent Wallon

Source : http://ici.radio-canada.ca/regions/ontario/2016/07/21/001-depression-anxiete-toronto-camh-hausse-jeunes.shtml

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Étude en 2014-2015 auprès de 10 000 élèves de la 7e à la 12e annéeUn texte de Michel Bold et infographies de Vincent Wallon

Source : http://ici.radio-canada.ca/regions/ontario/2016/07/21/001-depression-anxiete-toronto-camh-hausse-jeunes.shtml

ÉCRANS VS ACTIVITÉ PHYSIQUE

Utilisation des réseaux sociaux 1 jour

&\ !S~é~~ Temps passé sur n les écrans 1 jour '.-

1. DI 63 % des élèves: - 3 heures et +

Activité physique quotidienne recommandée·

Seulement

__ 22 0/0 :!=:;iii- des élèves

., heure par jour minimum

1 élève sur 6 5 heures et +

Jeux vidéos 10 % jouent + de 5 h / jour

1 élève sur 8 : symptômes de dépendance

Sommeil de 8 h et +

Seulement

41 0/0 des élèves

Source : Centre de toxicomanie et de santé menta le · 2016 ICI RaDlo·canaoa ~i~ .ca

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PortfolioSélection de facteurs qui influencent la réussite scolaire de l'élève: JOHN HATTIE 2015

PERCEPTION DE l'ENSEIGNANT DE LA RÉUSSITE DE SES ÉLÈVES

SEC

SEP

RAI

CRÉDIBILITÉ DE l'ENSEIGNANT

DISCUSSION DE GROUPE

CLARTÉ DE l'ENSEIGNEMENT

ENSEIGNEMENT RÉCIPROQUE

RÉTROACTION

MÉTACOGNITION

ÉVALUATION FORMATIVE

AUTO-QUESTIONNEMENT

CARTE CONCEPTUELLE

ENSEIGNEMENT RÉSOLUTION DE PROBLÈME

ENSEIGNEMENT STRATÉGIQUE

ENSEIGNEMENT EXPLICITE

CONSCIENCE PHONOLOGIQUE

GESTION DE ClASSE

QUESTIONNEMENT

FORMATION CONTINUE

ENSEIGNEMENT ASSISTÉ PAR l'ORDINATEUR

MOTIVATION

ATTENTES DE l 'ENSEIGNANT

EFFET D'AMPLEUR DÉSIRÉ

PRÉMATERNELLE

LEADERSHIP DE LA DIRECTION

VISIBLE LEARNING, Hattie Ranking: 195 Influences And Effect

GAR

DEVOIRS

UTILISATION DES PQWERPOINTS

RÉFORME PÉDAGOGIQUE

INTIMIDATION

fiNANCEMENT

TAillE DES CLASSES

Sizes Related TD Student Achievement [http://visi ble-

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lea rn i ng.o rgjhattie-ra n king­i nfl uences-effect -s izes- PUNITION CORPORELLE À LA MAISON

•.. ~=:::~~~~~REDOUBlEMENT lea rning-ac hievement/J

l , DÉMÉNAGEMENT FRÉQUENT

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Schéma 1 . Baromètre d'influence

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Les professeurs Elgar, Craig et Trites ont réalisé une étude en 2010 pour le compte du département de psychiatrie de la faculté de médecine de l’Université McGill auprès de 26 000 jeunes de 11 à 15 ans.Selon les auteurs, les repas en famille sont des moments privilégiés qui favorisent les échanges ouverts et permettent aux parents d’aider leurs enfants à adopter des comportements opérants et positifs en matière de santé, notamment à faire de bons choix nutritionnels, à exprimer leurs préoccupations et à se sentir valorisés, éléments qui contribuent à une bonne santé mentale chez les adolescents.

mcgill.ca (mars 2013)

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Souper en famille favorise une bonne santé mentale

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La santé mentale chez les jeunesStratégies à préconiser

• Créer un environnement positif en classe (Vers un justeéquilibre, 2013, p.14)

• Réduire la stigmatisation : Parler de santé mentale en classe(Vers un juste équilibre, 2013, p.21)

• Connaître ses élèves (Vers un juste équilibre, 2013, p.22)• Parler de santé mentale avec les parents et les élèves (Vers un

juste équilibre, 2013, p.23)• Informer et aider les parents (Vers un juste équilibre, 2013,

p.23)

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RELATIONS

L'ÉQUIPE COLLABORATlVE

1. Rèqles et rrocid"""" d ' i nt~ion

2. Senfiment de justice 3. Senfiment de s&urité 4 . Sécurité " 5. Soutien à l'aprrenti. sage 6 . Aprrentissage sociaux et civiques

7. Respect de la d i..."."ité 8. Soutien socia l des adultes 9. Soutien socia l entre é lèves

Il. Envi ronnement

13. lrodership part~ 14. Relations professionnelles

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Les 4 éléments essentiels de la discipline en classe

."

e Re lat ion enseignant -<\Iève

e Habi letés dencadreme nt

e Règles et att ent es cl aires

Cooséquences JIOS ~ rves

Prévenir et réjjler les Jll'oblèmes de disc ipl ine de Mark Boyntoo , Chri st ine Boyntoo , My1ène Merc ier . pA (2009), Édit ions de la Cheneli ére

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Gestion des émotions… l’importance du sourire pour

annoncer notre accueil à l’autre

• Joie

• Stress• Colère• Peine

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Résilience

La résilience est une combinaison d’aptitudes et d’atouts positifs que les gens développent au cours de leur vie. • Elle est définie comme étant la capacité de rebondir de ses

défaites, d’apprendre de l'échec, d’être motivé par les défis et de croire en ses propres capacités à faire face au stress et aux épreuves de la vie.

• En fait, la recherche démontre que la résilience se développe lorsque l’individu fait face à des obstacles et qu’il apprend à les surmonter.

Bulletin en santé mentale, Conseil scolaire de district catholique centre-sud, Dre Marie-Josée Gendron, psychologue et leader en santé mentale, Mai 2015

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LIEN(généré par l’adulte)

LOI(établi par l’adulte)

SENS(créé par l’adulte)

Le triangle fondateur de la résilience du jeune, Lecompte (2004)

Source : http://www.psychologie-positive.net/IMG/pdf/2005_COPIE_FRANCE_Les_caracteristiques_des_tuteurs_de_resilience.pdf

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Bonnes pratiques conduisant à

coup sur à la résilience• Ils manifestent de l’empathie et de l’affection, • Ils s’intéressent prioritairement aux côtés positifs de la personne,• Ils laissent à l’autre la liberté de parler ou de se taire, • Ils ne se découragent pas face aux échecs apparents, • Ils respectent le parcours de résilience d’autrui, • Ils facilitent l’estime de soi d’autrui, • Ils évitent les gentilles phrases qui font mal,• Ils sont conscients de la sensibilité du jeune à la réaction des adultes,• Rien de bien extraordinaire finalement !

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Sommes-nous multitâches ?

15

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Surcharge cognitive• La division de l’attention , exigence très actuelle dans

notre société où nous sommes à la recherche de gain etde productivité par la combinaison de plusieurs tâchesà la fois (multitâches) demande à notre cerveau unexercice complexe de concentration.

• Notre cerveau est stimulé par plusieurs sources d’information (attention sélective) et particulièrement à cause de l’utilisation des technologies.

• Notre cerveau ouvre plusieurs fenêtres à la fois afin et ilsurchauffe tout comme notre ordinateur qui baisse enperformance devant la perte de mémoire vive utiliséepar plusieurs applications en même temps.

Samama et Jouvent, p.766, Dictionnaire des risques psychociaux (2014) 16

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Surcharge cognitive• Notre système cognitif se surcharge et il n’arrive pas

devant cette grande demande énergétique qu’il estcapable de supporter quelque temps jusqu’au moment oùil doit délester (attention soutenue)de l’information toutcomme fait Hydro-Québec par grand froid avec unedemande trop élevée de la consommation d’électricité.

• En contrepartie, notre système de traitement del’information sera moins efficace, retiendra moinsd’information ou paralysera par l’anxiété.

• C’est simple, nous connaissons la solution d’un problèmeque nous avons créé chez nos enfants… Nous allonsdevoir donner l’exemple !

Samama et Jouvent, p.766, Dictionnaire des risques psychociaux (2014) 17

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La santé mentale chez les jeunesStratégies à préconiser

• Trouver un endroit approprié pour tenir la conversation, afin que l’élèvepuisse parler librement dans un contexte sécuritaire et privé;

• Commencer par expliquer qu’il y a des limites à ce qui peut être gardéconfidentiel;

• Offrir des informations sur ce qui a été observé, de manière objective etexempte de jugement;

• Demander si l’élève aimerait discuter des observations de l’enseignante oude l’enseignant;

• Indiquer qu’il est là pour écouter l’élève et l’aider à trouver le soutien dont ila besoin, voire même faire intervenir une personne mieux placée pourassister l’élève;

• Parler, le cas échéant, de faire participer les parents de l’élève à la solution.

(Vers un juste équilibre, 2013, p.25)

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Vos attentes suite au sondage• Troubles anxieux (95.8 %)

– Besoin d'être guidés tant dans la façon dont nous pouvons prévenir lessituations anxiogènes que dans la façon d'intervenir auprès des élèves quisouffrent de troubles anxieux. Quel type d'intervention faut-il privilégier pourdésamorcer l'angoisse ? Ils ont d'excellents résultats scolaires, mais ont desbillets de médecin demandant un horaire allégé. Que doit-on faire ?

– Comment faire comprendre aux parents qu'il est nécessaire, voire vital, deconsulter un professionnel pour aider l'enfant. Suggestions au niveau desapproches pédagogiques ? À faire? À ne pas faire?

– Quels sont les indices de troubles pour aider les enseignants â reconnaitre ?

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Vos attentes suite au sondage

• Dépression (66.7 %)– La classe continue, les travaux s'accumulent, les résultats continuent de

baisser, l'élève ne va pas mieux et la charge de travail augmente :comment l'aider !? Comment peut-on motiver un élève dépressif ?

– Que faut-il privilégier? Doit-on mettre en place des mesurestemporaires qui allègent l'horaire de l'élève ? Que faire avec cesélèves qui doivent être hospitalisés?

– Que faire avec ces élèves qui doivent revenir à l'école : face à leurgroupe, "coupure" de cours, etc.? Enfants du primaire aux prises avecdes tendances dépressives.

– Comment agir, comment l'aborder avec l'enfant, ses parents et lesdifférents intervenants? Ce sont des enfants qui sont souvent isolés,mis à part. Comment les accompagner ?

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Vos attentes suite au sondage

• TDAH (62.5 %)– Comment faire comprendre aux parents que l'école ne peut pas tout

faire et que malheureusement, la médication est une solution efficace.les parents qui refusent de voir le suivi médical comme une option lesenfants qui feraient tout pour "être normal" en classe.

– Besoin de pistes que nous pourrions partager aux enseignants dusecondaire pour aider les élèves TDAH.

– Quel type d'intervention faut-il privilégier pour éviter que l'élève TDAHsoit l'a source des mesures d'intervention prises pendant le cours? Desenseignants savent qu'un élève a un PIA pour TDAH mais reviennentsans cesse sur les oublis, manquements, écarts de l'élève. Commentbien faire comprendre la situation aux profs? Que faire avec ces élèvesqui font partie d'un groupe hétérogène d'élèves? Que fait-on avec desparents qui refusent la médication?

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Vos attentes suite au sondage

• Dépendance électronique (50 %)

– Que faire avec ces élèves qui sont toujours branchés sur leur iPadou leur portable? Peu de conseils à offrir aux parents.

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La santé mentale : Facteurs de protection par des actions stratégiques du personnel scolaire compétent

• Le personnel de l’école ne peut pas et ne devrait pas essayer dediagnostiquer des problèmes de santé mentale. Cependant, il aun rôle important à jouer dans :– La promotion d’une santé mentale positive à l’école;– Le dépistage des élèves qui peuvent avoir des problèmes sur le plan de

la santé mentale… pour ce faire, il utilise l’observation, collige des faitspour alimenter les discussions de cas;

– Le choix et l’application des stratégies pédagogiques et éducativesadaptées à sa situation scolaire dans le plan d’intervention etl’orientation de l’élève vers les services appropriés.

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La santé mentale : Facteurs de protection par des actions stratégiques du personnel scolaire compétent

• Savoir-être| Attitudes :– Inclusion, Écoute, Empathie, Ouverture, Coopération, Entraide et Respect de soi et

des autres.– Croire en l’importance d’être un modèle positif.

• Savoir et Savoir-faire | Principes pédagogiques des interventions :– Accueil et Inclusion.– Éviter la banalisation et la stigmatisation.– Créer un climat chaleureux, respectueux et positif.– Règles de conduite claires et discipline de la classe positive.– Favoriser la coopération et la collaboration et soutenir la résolution de conflits.– Mettre en application la différenciation pédagogique (étayage), l’accompagnement

et la régulation par l’utilisation de la rétroaction fréquente et le renforcementpositif.

Réussite éducative, santé, bien-être : agir efficacement en contexte scolaire | Synthèse des recommandation, INSP (2010)

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La santé mentale : Facteurs de protection par des actions stratégiques du personnel scolaire compétent

• Comme milieu scolaire :– Sentiment de sécurité– Coopération et soutien pour réduire l’isolement par l’animation à la vie étudiante– Sentiment d’identité et le sentiment d’importance– Sentiment d’appartenance et de compétence– Accessibilité à des ressources pour le soutien socioémotionnel

• Pour l’élève, il doit développer :– Son estime de soi et une image positive– L’affirmation de soi, le contrôle et l’autorégualtion– Gestion des émotions et des comportements prosociaux– Gérer son stress et son anxiété– Développer son empathie…réduit l’intimidation– Résoudre des problèmes… doit être enseigné explicitement– Demander de l’aide, communiquer efficacement

Sentiment d’efficacité personnelle(SEP)=influence majeure sur la persévérance scolaire et la motivation

L’utilisation de l’enseignement de l’oral pragmatique

Vers un juste équilibre, p.18 (2013)

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La relation élève-enseignant• Ce concept à de l’âge, mais il représente encore le facteur clé de la réussite de plusieurs

interventions éducatives dans la classe et à l’école.• Sans la relation élève-enseignant pour développer la confiance et la réciprocité entre

les individus, même les meilleures stratégies, les moyens les plus efficaces, lestechniques les plus agiles et les outils les plus récents n’arriveront pas à trouver àmoyen et long terme une pérennité dans les changements souhaitables.

• Les intervenants qui obtiennent du succès auprès des élèves fragiles et vulnérables denos écoles ont instauré une relation authentique afin de déployer leur expertise pourles accompagner et soutenir (flexibilité, adaptation, modification, étayage).

• RECENSION DES ÉCRITS SUR LA RELATION ENSEIGNANT-ÉLÈVE, Fortin, Plante, Bradley(2011) | Chaire de recherche de la Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke surla réussite et la persévérance scolaire.

• Les travaux de John Hattie dans Visible learning for teacher (2013) :http://www.evidencebasedteaching.org.au/top-10-behaviour-management-strategies/

sur la gestion de classe : 1re place pour : la relation forte enseignant-élève !

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Le rôle de la direction d’établissement auprès de l’équipe-école

• Leadership de justice sociale : ouverture et soutien aux élèves lesplus vulnérables et situation de non-réussite scolaire (Archambaultet Garon);

• Leadership transformationnel :stimulation intellectuelle, formationcontinue et développement de l’expertise;

• Leadership partagé : Communauté de pratique professionnelle…apprentissage et intelligence collectifs;

• Leadership sociopédagogique : le développement psychosocial del’élève dans son milieu (Bowen et Morissette).

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Le rôle de la direction d’établissement auprès de l’équipe-école

• Table de concertation entre intervenants – mise au point des attentes,régulation des réactions possibles… la direction agit en prévention.

• L’étude de cas avec les parents : L’écoute et le non-jugement.• Le plan d’intervention : outil pertinent ? Oui lorsqu’il est bien utilisé et

suivi… outil d’aide ou obligation administrative ?• La place de l’élève dans son plan d’intervention : Une approche centrée sur

les solutions… :– Nous évitons de blâmer et de seulement se centrer sur le problème;– L’approche est positive, vise l’amélioration;– Nous recherchons des solutions avec l’élève, la famille et l’équipe de soutien de

l’école.

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Le rôle de la direction d’établissement auprès de l’équipe-école

• La direction : enthousiasme et gardien de l’espoir… il influencera par sonleadership l’investissement de son équipe auprès d’élèves complexes, ilpartagera son expertise, il influencera les interventions éducatives par sescroyances et ses convictions, il accompagnera son équipe et soutiendra sesenseignants dans le quotidien car… ça ne sera pas facile !

• La direction s’assure d’ajuster et de réagir rapidement aux besoins de l’élèveet de son équipe. Il partage l’accompagnement avec des professionnels etles intervenants des services sociaux, spécialistes de la maladie mentale et ilinsiste pour qu’ils soient engagés dans un PSII pour soutenir l’école et lesparents.

• La direction fait preuve d’humilité et pour protéger tous les acteurs, elleprendra parfois la responsabilité d’une action qui n’a pas fonctionné.

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Formation, accompagnement et soutien • Développer l’expertise du personnel afin de le rendre compétent et sécure dans ses interventions en

santé mentale.• Développer l’expertise, accompagner les enseignants et les soutenir permets de diminuer les inconforts

et les résistances face aux changements de pratiques pédagogiques et éducatives.Effets des différents niveaux de soutien sur la mise en œuvre auprès des enseignants dans la salle declasse

Composantes de la formation Pourcentage de l’application d’une compétencede la part des enseignants suivant une formation

SavoirFormation de

nouvellescompétences

Utilisation en salle de classe

Théorie et Discussion (A) 10% 5% 0%A + Modelage dans la formation(B) 30% 20% 0%

A + B + Pratique guidée et rétroaction dans la formation(C) 60% 60% 5%

A + B + C + Accompagnement dans la classe 95% 95% 95%

(Joyce & Showers, 2002)

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Plan d’intervention et Plan de service• C’est l’esprit du plan qui déterminera le succès de la démarche

d’aide à l’élève. Un plan est un outil de communication pouraméliorer le travail de collaboration.

• La direction et le personnel de l’école doivent aller au-delà de laformalité administrative et utiliser cet outil pour la planificationdes actions, des responsabilités, des interventions à privilégier,des mesures de différenciation à mettre en œuvre, des objectifsde réussite à atteindre pour l’élève selon ses besoins et sescapacités avec les moyens déterminés.

• Par la suite, l’organisation des ressources pour soutenirl’application du plan est primordiale pour maintenir la qualitédes services et les réguler en cours d’année scolaire.

Massé, Desbiens et Lanaris, Les troubles du comportement à l’école, p.326 (2006)

Page 32: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

Le rôle de la direction d’établissement auprès des partenaires du réseau dela Santé et des services sociaux | Entente de complémentarité (10 ans)

• Une habitude dans plusieurs organisations : huiler la rouequi grince !

• L’importance d’insister habilement; ne pas perdre de vuenotre objectif.

• Demeurer crédible dans vos demandes et dans votrediscussion |Faits par rapport aux perceptions.

• Objectivité versus les jugements de valeur.

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Les parents • « La réaction émotionnelle d’être contre la médication pour le TDAH

est souvent biaisée et basée sur un manque d’information ou unemauvaise information sur les effets secondaires, de même que lesentiment de culpabilité d’avoir causé le problème et d’être demauvais parents. »

• Déception par rapport à des attentes irréalistes d’amélioration ducomportement et des résultats scolaires.

• Le choix de l’utilisation de la médication est influencé par différents motifs qui peuventêtre induits par l’expérience personnelle, l’évaluation des effets secondaires sur leurenfant.

• Chez les adolescents, c’est le désir de ne plus être différent par la prise de la médicationet pour d’autres c’est ne pas apprécier comment ils se ressentent.

• Donc il arrive que les familles n’optent pas pour la médication ou cessent de l’utiliser :Ces choix sont frustrants pour des enseignants qui croient que la médication est lameilleure solution pour gérer le TDAH de l’enfant, cependant il préférable derespecter les choix des familles… le temps aide à trouver des solutions !

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Les parents • Le TDAH est un problème médical et non un problème d’éducation ; l’école doit éviter de

donner son avis et de proposer la médication ou de suggérer un diagnostic. Lesprofessionnels de nos écoles sont dans une position plus objective et crédible pourcontribuer à l’acceptation de la situation auprès des parents.

• Être positif, authentique, patient. Vous ne récolterez peut-être pas les fruits de votretravail… la répétition de petites interventions adéquates permettra de créer la confiancenécessaire dans votre relation famille-école et construire votre crédibilité commedirection d’établissement.

• L’utilisation de faits pour un élève qui a cessé sa médication peut être révélatrice pourles parents et leur permettre de négocier avec leur adolescent. Des résultats scolairesavec le même examen de mathématique…avant et après… une chronologie desinterventions et des manquements comportementaux pourront vous aider à persuadervotre parent tout en mettant en place des moyens autres que la médication.

Lignes directrices canadiennes sur le TDAH (2011), p.7.3

Page 35: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

ÉTUDES DE CAS

• Anxiété• TDAH• Dépression• Cyberdépendance

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Le TDAH | Définition• Il est efficace d’imager le TDAH :

– Par un manque de freins et de filtre de la part de notre cerveau– Un moteur de Corvette avec des freins d’Honda Civic… ils vous arrivent de

manquer des courbes et de terminer la route dans le décor si votre Corvetterouge n’avait déjà pas attiré l’attention d’une intervention policière !

• Cependant sur le plan médical le TDAH se décrit par:– « Une affection neurobiologique qui peut causer l’inattention, l’hyperactivité,

l’impulsivité et d’autres difficultés d’apprentissage. La recherche montre quele TDAH semble résulter d’une insuffisance de substances chimiquescérébrales spécifiques (neurotransmetteurs) qui aident le cerveau à organiseret à régir la pensée et le comportement. » - http://www.douglas.qc.ca/info/trouble-deficit-attention

• Aucune cause directe identifié. Selon différentes sources, nous parlonsd’environ 5 à 8% d’élèves qui en sont atteints…Certains plus audacieuxs’avancent à 14% avec plusieurs cas non diagnostiqués…Les garçonssont plus susceptibles d’en être atteints.

• Certains spécialistes évaluent le taux d’hérédité jusqu’à 75%.

Page 37: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

Document pour les enseignants :Réflexion et résumé du TDAH en classe

Page 38: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

TDAH | Manifestations

• Généralement, nous sommes assez habiles pouridentifier les manifestations de l’hyperactivité/impulsivité !

• Prudence à ne pas échapper les « Twice exceptional ».• Effectivement moins dérangeants, nous soupçonnons beaucoup moins les

problèmes reliés à l’attention (inattention).• C’est le 3e type de TDAH que nous croisons le plus souvent; celui de type

mixte.• L’analyse fonctionnelle du comportement

(Antécédent-Comportement-Conséquence) nous permet d’identifierdes problématiques qui sont parfois associées à des troubles de conduitesolutionnés avec des punitions.

• Réfléchir pour mieux Agir !

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TDAH | Stratégies à préconiser pour favoriser une ambiance calme en classe et qui aident tous les élèves ( RAI – 1er niveau)

• Offrir un environnement structuré et une routine quotidienne stable et annoncer à l’avance leschangements de routines ou d’activités.

• Établir une routine et un ensemble de règles pour passer d’une activité à l’autre.• Établir des procédures qui donnent à tous les élèves des chances égales de participer à des activités (p. ex.,

établir des règles pour prendre son tour, s’arranger pour que tous les élèves aient une chance de passer enpremier).

• Donner des consignes faciles à suivre (p. ex., expliquer une étape à la fois; diviser les directives en plusieursétapes) et afficher les règles là où tout le monde peut les voir.

• Renforcer les comportements positifs comme lever la main avant de parler ou travailler en silence.• Donner des occasions d’apprendre par la pratique pour que les élèves dépensent leur surplus d’énergie.• Limiter les distractions visuelles et auditives en classe autant que possible tout en tenant compte des

besoins de tous les élèves.• Parler directement à un élève en le regardant. Attendre que l’élève soit attentif avant de poursuivre la

conversation.• Éviter de mettre l’accent sur la compétition, car la tendance des élèves à vouloir gagner ou à être le

premier peut accroître la probabilité d’un comportement impulsif.(Traduction des informations provenant de House, 2002; CAMH, 2007) cité dans Tiré de Vers un juste équilibre p.69 (2013)

Page 40: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

TDAH | Stratégies à préconiser1. Maximiser les fonctions exécutives (ex.: planification, résolution de problèmes,

effectuer 2 tâches è la fois)– Diminuer la quantité d’information que les élèves doivent retenir et traiter.– Fournir un enseignement explicite et personnalisé des compétences scolaires

spécifiques.– Diviser les directives essentielles en petites unités, laisser du temps aux

élèves pour les absorber, puis les répéter– Utiliser des organisateurs, des feuilles de notes structurées, du matériel de manipulation

et des présentations visuelles.– Se servir de l’enseignement et de l’apprentissage de stratégies comme la mnémonique.– Utiliser en classe le tutorat par les pairs. Vers un juste équilibre, p.71 (2013)

2. Améliorer la capacité des élèves à faire attention• À découvrir dans votre documentation… cependant,

j’attire votre attention sur les programmes de remédiation cognitive.

Page 41: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

Macroprocessus Conceptualiser Discours intérieur Évocations mentales Intégration Inférences Organisation des acquis Transfert Généralisation

Mlcroprocessus Traitement technique de l ' information -calcul -lecture -écriture -auditif Perception Oiscriminalion Mémoire court

Valérie Desjardins, orthopédaQogue

Anticipation Autocorrection/Autorégulation Jugement Mise en place de stratégies Planification Souplesse cognitive/flexibilité mentale Vérification Inhibition

Filtrage et freinage -divisée -sélective -soutenue

Page 42: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

TDAH | Stratégies à préconiser3. Réduire et gérer le comportement à l’hyperactivité/impulsivité :

– Créer un environnement de classe structuré et prévisible et mettre en place debrèves séances de travail.

– Décomposer les tâches en petites parties et donner une seule tâche à la fois.– Suggérer l’utilisation d’objets appropriés pour les élèves qui ne tiennent pas en place

ou qui gigotent.– Pour les jeunes enfants : s’assurer que les conséquences d’un comportement

indésirable se font sur-le-champ pour faire comprendre le lien à l’enfant.– Expliquer clairement à l’avance les conséquences d’un comportement indésirable et

les appliquer systématiquement.– Encourager les jeunes élèves avec des étoiles ou de petites récompenses qui varient

souvent.– Offrir des activités qui misent sur les points forts et les capacités des élèves.– Créer un système de surveillance, comme compter le nombre de fois où l’élève est

assis ou debout. Note : cela peut être fait par le personnel scolaire ou par l’élève,selon le stade de développement de l’élève. Vers un juste équilibre, p.71(2013)

Page 43: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

TDAH | Stratégies à préconiser

3. Réduire et gérer le comportement à l’hyperactivité/impulsivité :

– Offrir des activités qui font appel à plusieurs sens à la fois.– Découvrir ce qui intéresse ou motive les élèves.– Récompenser un comportement prosocial positivement et avec des

récompenses tangibles.– Établir des règles claires en matière de comportement et de conduite.– Installer les élèves près de l’enseignant et loin des distractions comme les

fenêtres, les portes ou les autres élèves avec des problèmes d’attention.– Pour les jeunes enfants : donner à l’élève des commissions simples à faire qui

l’amènent à se lever, à se déplacer en ayant un but et à se sentir utile.– Utiliser les cahiers de communication pour informer les parents des éléments

positifs et des défis de la journée de l’élève.Vers un juste équilibre, p.71 (2013)

Page 44: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

TDAH | Stratégies à préconiser4. Renforcer un comportement positif:

– Offrir des récompenses tangibles (points, jetons, autocollants) pourl’accomplissement de tâches et les comportements appropriés en classe.

Tenir compte des aspects suivants pour mettre en place un système derécompenses :– Les récompenses peuvent être données sur-le-champ ou à un moment

précis.– Le comportement à récompenser devrait être bien identifié (p. ex.: lever la

main avant de parler) plutôt qu’un comportement généralement bon.– Il pourrait y avoir des échanges de jetons ou de points contre une activité

favorite ou un prix choisi par l’élève. Une variante consiste à retirer des points pour un comportement indésirable, mais à pouvoir les récupérer par un comportement souhaitable.

Vers un juste équilibre, p.71 (2013)

Page 45: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

TDAH | Stratégies à préconiser

4. Renforcer un comportement positif:

• Système de récompense du cerveau :

– 2 articles intéressants du RIRE.CTREQ.QC.CA

– Motivation et TDAH : le système de récompense du cerveau serait en cause

– L’obtention d’une récompense immédiate agit comme les médicaments chez les

personnes atteintes de TDAH

• Ressources :– Clinique FOCUS du Dr Anick Vincent (outils à imprimer)– CADDRA– Les associations de parents PANDA

Page 46: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

TDAH | Stratégies à proscrire• L’excès de stimulation.• Les explications longues et complexes.• Faire la morale et les discours « quand on veut on peut », s’il

était motivé, il réussirait », « il est paresseux ». Ce type demessage renvoie à la croyance que l’élève est de mauvaisefoi ou qu’il manipule. Pourtant, ce n’est souvent pas unequestion de volonté ou de motivation, mais il s’agit plutôtde certaines capacités qui sont déficitaires.

• L’intolérance et la rigidité des consignes…modéliser laflexibilité (les TDAH sont rigides).

Page 47: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

Les troubles anxieux | Définition• L’anxiété se caractérise par un sentiment intérieur d’inquiétude et de

crainte par anticipation d’un événement stressant. C’est un phénomènenormal chez tous les humains et grâce à nos capacitésadaptatives(coping), nous arrivons à bien composer avec lephénomène.

• Cependant, chez certains individus, il est possible de constater uneréaction exagérée provoquant une perturbation du fonctionnementdans le quotidien. Le trouble d’anxiété est un diagnostic médical. Il sedécline en plusieurs catégories dont les plus fréquents à l’école sont:

• Le trouble anxieux généralisé (TAG)– Anxiété de performance

• Le trouble d’anxiété sociale• Les autres : anxiété de séparation, le trouble de panique, phobie

spécifique, le trouble obsessionnel compulsif et trouble de stress post-traumatique.

Page 48: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

Le trouble anxieux généralisé (TAG) |Définition

• « se caractérise par des inquiétudes excessives, chroniques ou difficilesà contrôler qui s’étalent pendant une période prolongée. L’objet del’inquiétude peut être relié à différents événements ou circonstances,comme le travail scolaire, l’apparence physique ou l’avenir ».

• « Parmi les symptômes qui y sont associés, on note l’agitation, lafatigue, la difficulté à se concentrer et les troubles du sommeil, qui àleur tour peuvent nuire au bon fonctionnement quotidien de l’élève àl’école, au cours de situations sociales et dans le milieu familial ».

Vers un juste équilibre, p.31 (2013)

Page 49: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

Le trouble anxieux généralisé (TAG) |Manifestations

• Absences fréquentes de l’école;• Tente d’éviter les présentations orales en classe;• Diminution du rendement scolaire;• Difficultés à répondre aux attentes du milieu scolaire;• Refuse ou résiste de participer ou de se joindre aux activités

sociales, aux événements et aux fêtes scolaires;• Crise de panique, de larmes, de colère, d’immobilité ou

d’agrippement avant ou après une activité ou une situationsociale;

• Inquiétude fréquente avant un événement ou une activité etquestionnement comme « qu’est-ce qui se passe si…? sans queles réponses apportent un réconfort.

Vers un juste équilibre, p.32 (2013)

Page 50: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

Le trouble anxieux généralisé (TAG) |Manifestationssuite

• Isolement social fréquent, peu d’amis et difficulté en s’en faire;• Maux physiques (ex.: maux d’estomac) qui ne sont pas attribuables à

un état de santé physique;• Inquiétude excessive par rapport aux devoirs, aux notes et aux routines

quotidiennes (anxiété de performance);• Fréquences des crises de larmes et des frustrations qui apparaissent

banales pour l’entourage;• Timidité excessive et craintes de nouvelles situations;• Refus de participer à des événements sociaux par crainte des opinions

des négatives des autres ( peur d’être ridiculisé);• Difficultés à fonctionner en société;• Rejet et isolement par les pairs.

Voir fiche 17, p.68 du Guide de soutien à la pratique CJIU de MontréalVers un juste équilibre, p.31 (2013)

Page 51: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

Le trouble anxieux généralisé (TAG) Stratégies à préconiser• Réduire le stress :

– Créer un environnement d’apprentissage positif où les erreurs sontconsidérées comme une partie prenante du processus d’apprentissage.

– Fournir des horaires et des routines prévisibles en classes (procédurespour l’élève, planificateur visuel).

– Annoncer les changements de routine à l’avance, soyez prévisible!– Donner de simples exercices de relaxation qui implique toute la classe.– Encourager les élèves à aborder une tâche qu’ils redoutent, de manière

graduelle et par petites étapes… flexibilité pédagogique pour tous.(Adaptation et traduction des informations provenant de CYMHIN-MAD, 2010; Hincks-Dellcrest-ABCs, sans date) cité dans Vers un juste équilibre, p.31 (2013)

Page 52: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

Le trouble anxieux généralisé (TAG) Stratégies à préconiser• Si vous avez des doutes sur des caractéristiques du TAG, consulter et référer à un professionnel

de la santé.• Amener l’élève à prendre conscience de ses inquiétudes quotidiennes (quantité, sujets, effets) et

qu’elles sont sources de souffrance plutôt que d’apaisement… excessives et improductives.• Faire une liste avec l’élève de ses inquiétudes et réévaluer avec lui le répertoire de ses pensées

récurrentes afin de distinguer l’utile du superflu.• Réévaluer avec lui l’utilité de s’inquiéter en lui faisant prendre conscience explicitement des

patterns cognitifs impliqués lorsqu’il ou elle s’inquiète trop.• Revenir sur la notion d’improductivité associée à ces patterns cognitifs.• S’entraîner à des méthodes efficaces de résolution de problèmes qui identifient des solutions

applicables.• Apprendre à tolérer l’absence de réponse dans l’immédiat en réévaluant à la baisse les risques

associés à l’inquiétude…lui permettre de contribuer à atténuer la situation…amorced’autorégulation.

• Apprendre à circonscrire dans le temps ses activités de résolution de problèmes afin de ne pasoffrir cet outil comme une stratégie d’évitement.

Guide de soutien à la pratique CJIU de Montréal, p.69(2010)

Page 53: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

Le trouble anxieux généralisé (TAG) Stratégies à proscrire

• Ignorer l’anxiété de l’élève…donc l’accueillir de façon éducative et noncomplaisante.

• Le blâmer pour les manquements à certains de ses devoirs sans tenircompte des impacts de son TAG.

• Le blâmer pour le caractère excessif de ses inquiétudes sansl’accompagner dans la recherche d’alternatives.

• Invalider son habitude de s’inquiéter sans s’intéresser au butrechercher…une maîtrise malhabile de son anxiété. Adopter uneposture dans le non-jugement et empathique afin de sécuriser l’élève.

Guide de soutien à la pratique CJIU de Montréal, p.69(2010)

Page 54: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

Le TAG : l’anxiété de performanceSymptôme ou comportement

Perfectionnisme

Exemple : L’élève s’inquiète d’erreurs mineures ou d’un travail qui n’est pas tout à fait parfait; il est trop critique de son rendement, travaille lentement, efface beaucoup, tarde à commencer ou à remettre ses travaux, évite purement et simplement d’essayer de faire les tâches.

Stratégies pédagogiques

• Communiquer à l’élève que les erreurs sont normales ou les présentercomme des possibilités d’apprentissage.

• Rassurer l’élève en disant que « tout le monde fait parfois des erreurs »ou que « personne n’est parfait ».

• Encourager l’élève à produire des brouillons et à faire des remue-méninges.

• Travailler avec les parents et l’équipe-école pour établir des stratégiesadaptées aux besoins de l’élève en matière scolaire et en matière desanté mentale (p. ex., insister sur la quantité plutôt que sur la qualitédu travail, garder des échéanciers flexibles).

• Éviter d’attirer inutilement l’attention sur les erreurs (p. ex., éviterd’afficher les notes ou de commenter les erreurs devant tout le monde).

• Reconnaître et récompenser les petites améliorations (p. ex., finirun travail à temps sans le reprendre continuellement pour le rendreparfait).

Vers un juste équilibre, p.34 (2013)

Page 55: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

Le TAG : l’anxiété de performanceSymptôme ou comportement

Peur d’effectuer d’importantstravaux

Exemple : L’élève se sent dépassé par un gros travail, il peut supposer que c’est trop difficile et peut ne pas essayer de l’entreprendre du tout.

Stratégies pédagogiques

• Aider l’élève à diviser le projet en parties gérables.• Aider l’élève à préparer un calendrier pour compléter chaque

partie.• Demander à l’élève de remettre une seule partie à la fois (plutôt

que de viser la date de remise finale) et offrir un renforcementpositif pour chaque partie terminée.

• Réduire la taille des parties si l’élève continue à éprouver desdifficultés.

• Renforcer la confiance de l’élève en le récompensant pour unsuccès partiel ou pour des efforts fournis (au lieu de le féliciterpour le travail au complet).

• Aider l’élève à se concentrer sur ses points forts et ses capacitéspour améliorer ses performances en faisant des efforts.

Vers un juste équilibre, p.34 (2013)

Page 56: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

Le TAG : l’anxiété de performanceSymptôme ou comportement

Anxiété face aux tests

Exemple : L’élève exagère lesconséquences de mauvais résultatsaux tests et pense qu’une noteinsuffisante lui fera échouer touteson année.

Stratégies pédagogiques

• Engager un dialogue avec les parents et l’équipe-école pourdéterminer si l’élève pourrait bénéficier d’adaptations auniveau de l’évaluation (p. ex., pièce calme séparée pour lesélèves facilement distraits).

• Indiquer clairement combien compte un test dans la note finale(tous les élèves).

• Prévoir plus de temps pour terminer les tests pour les élèvesqui sont perturbés par les limites de temps accordées.

• Éviter de donner des tests non planifiés.• Encourager l’élève à prendre quelques respirations lentes et

profondes avant de commencer.• Encourager l’élève à commencer par une question facile.

Vers un juste équilibre, p.34 (2013)

Page 57: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

Le TAG : l’anxiété de performanceSymptôme ou comportement

Anxiété face aux délais (pas assezde temps)

Exemple : L’élève s’inquiète parce qu’ilpense qu’il n’aura pas assez de tempspour terminer les tâches à effectuer.

Stratégies pédagogiques

• Éviter les tests minute ou tout test qui comporte de brefsdélais.

• Offrir des incitatifs pour encourager l’élève à travailler à unrythme approprié (p. ex., « Quand tu en auras fini avec X, tupourras retourner à l’ordinateur »). Des limites de tempsflexibles réduisent l’anxiété de l’élève.

• Encourager l’élève à terminer une seule tâche à la fois(p. ex., déconseiller de mener plusieurs tâches de front).

Vers un juste équilibre, p.34 (2013)

Page 58: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

La dépression| État des lieux

• La dépression est courante, surtout chez les adolescents. Pour lapériode du milieu à la fin de l’adolescence, le taux de prévalence estd’environ 4 à 5 % (Costello et coll., 2005, 2006).

• À la fin de l’adolescence, le pourcentage d’avoir une dépression peutmonter à 20 % (les résultats des recherches varient selon plusieursfacteurs) (Lewinsohn, 1999; Hankin, 1998).

• Chez les enfants, on estime que moins de 1 % d’entre eux ont unedépression (Kessler, 2001).

• Les taux de prévalence pour les enfants et les jeunes augmentent dèsque l’on tient compte des problèmes moins lourds ou de ceuxcomportant moins de déficience (Waddell et coll., 2005).

Page 59: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

La dépression| État des lieux

• Le taux de prévalence est semblable pour les garçons et les fillesdurant l’enfance (Rutter, 1986; Nolen- Hoeksema, 1990), mais ilaugmente considérablement pour les filles pendant l’adolescence, lesfilles étant deux fois plus susceptibles que les garçons de souffrir de cesproblèmes à partir de la puberté (Kessler et coll., 2001; Offord et coll.,1989; Moskvina et coll., 2008).

• Bien que le trouble dépressif soit relativement fréquent chez les jeunes,il passe souvent inaperçu et est donc sous-diagnostiqué. C’estinquiétant car il est associé à des difficultés d’ordre social etéducationnel, aux problèmes de consommation d’alcool et de drogues(Keenan-Miller et coll., 2007; Thapar et coll., 2012) et à l’augmentationdes risques de suicide.

Page 60: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

La dépression| Définition

• En général, le terme dépression sert à décrire un sentiment detristesse, d’irritabilité ou de perte d’intérêt pour des activités quiauparavant plaisaient habituellement à la personne.

• Cependant, quand la tristesse, l’irritabilité ou le manque d’intérêt sontassociés à des facteurs durables comme des conflits prolongés avec lespairs, l’absence d’engagement dans différentes activités, des difficultésscolaires persistantes ou des problèmes à la maison, une interventionet de l’aide peuvent s’avérer nécessaires.

Vers un juste équilibre, p.45 (2013)

Page 61: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

La dépression|Définition

• L’élève dont les symptômes affectent de manière significative sonfonctionnement comportemental, affectif, physique ou cognitifpeut être aux prises avec un trouble dépressif (Evans, 2002).

• Parfois, l’élève présente certains symptômes liés à la dépression,mais cette morosité ne semble pas affecter son fonctionnementquotidien ou alors seulement à un degré très limité. Dans ce cas,même sans avoir un trouble de l’humeur, il court un risque accru dedépression ou de problèmes liés à la dépression.

• Il est important de surveiller attentivement cet élève.

Vers un juste équilibre, p.45 (2013)

Page 62: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

La dépression|Manifestations

Le trouble dépressif majeur symptômes :• Humeur dépressive ou irritable,• Manque d’intérêt ou de plaisir à faire des activités,• Baisse d’énergie,• Difficulté à se concentrer,• Insomnie• Troubles alimentaires.Ces symptômes durent plusieurs jours étalés sur une longuepériode et affectent cliniquement le fonctionnement de l’élève.

(Adaptation des informations provenant de l’APA, 2005)

Vers un juste équilibre, p.46 (2013)

Page 63: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

La dépression|Manifestations

Le trouble dysthymique ou dysthymie symptômes :• Irritabilité et des problèmes touchant :• L’appétit, • Le sommeil, • L’énergie, • L’estime de soi • La prise de décision. Les symptômes sont présents pendant un an ou plus et qui provoquentune certaine baisse du fonctionnement de l’élève.

(Adaptation des informations provenant de l’APA, 2005)

Vers un juste équilibre, p.46 (2013)

Page 64: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

La dépression|Manifestations• Selon les recherches, l’apparition précoce de la dépression est

associée à une altération grave de la vie psychosociale(Castaneda et coll., 2008), aux difficultés scolaires (Fergusson etWoodward, 2002; Fergusson et coll., 2007) et au risque dedépression grave plus tard dans la vie (Zisook et coll., 2007;Forbes et coll., 2006).

• Le trouble dépressif est aussi un facteur de risque important desuicide, qui, après les accidents, constitue la deuxième cause dedécès chez les jeunes de 10 à 34 ans (Agence de la santépublique du Canada, 2012).

• En outre, les jeunes qui sont déprimés sont plus à risque dedévelopper des problèmes de consommation d’alcool et dedrogues.

Vers un juste équilibre, p.46 (2013)

Page 65: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

La dépression|Manifestations

• Tristesse persistante; • Humeur irritable; • Contrariété ou réaction exagérée à des difficultés ou à des déceptions mineures; • Perte d’intérêt ou de plaisir pour des activités que l’élève aimait auparavant; • Sentiments de désespoir; • Fatigue ou manque d’énergie; • Faible estime de soi ou image de soi négative; • Sentiments de dévalorisation ou de culpabilité; • Difficulté à penser, à se concentrer, à prendre des décisions ou à se souvenir; • Difficulté à terminer des travaux (p. ex., devoirs); • Difficulté à commencer et à poursuivre une tâche, refus d’essayer d’effectuer une tâche; • Comportement provocateur, perturbateur ou argumentatif; • Inquiétude démesurée pour de petites choses;

Vers un juste équilibre, p.47 (2013)

Page 66: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

La dépression|Manifestations• Sentiment d’irritation ou de colère; • Agitation, comportement qui est une source de distraction pour les autres; • Propos négatifs au sujet de l’avenir; • Crises de larmes exagérées pour de petites choses; • Fréquentes plaintes de douleurs (p. ex., maux d’estomac, maux de tête); • Passer du temps en solitaire, interaction sociale réduite, retrait, difficulté à maintenir des amitiés; • Retrait à l’arrière de la classe, manque de participation; • Refus de faire son travail scolaire et non-respect du code de conduite en général; • Réponses négatives aux questions sur le travail non fait (« Je ne sais pas », « Ce n’est pas grave », « Ça

n’intéresse personne de toute façon »);• Retards ou école buissonnière, présence irrégulière; • Baisse du rendement scolaire; • Idées, tentatives ou actions suicidaires; • Fluctuations de l’appétit; • Perte ou prise de poids; • Troubles du sommeil (difficulté à s’endormir, à rester endormi).

(Adaptation et traduction des informations provenant de Calear, 2010; CYMHIN-MAD, 2010; APA, 2005; Hincks-Dellcrest-ABCs, sans date)

Page 67: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

La dépression|Stratégies à préconiser

• Aider toute la classe à utiliser des stratégies d’adaptation et destechniques de résolution de problème.

• Fournir à tous les élèves des informations sur la croissance et ledéveloppement normaux et sur les moyens de faire face austress (p. ex., comment résister aux contraintes posées par lespairs, nouer des amitiés, réagir face à des sentiments dépressifs,maintenir une bonne hygiène de sommeil, faire des exercicestous les jours).

• Écrire les instructions au tableau pour fournir un repère visuelaux élèves qui éprouvent des difficultés à se concentrer sur desinformations données verbalement.

(Traduction des informations provenant de Evans et coll., 2002; Hincks-Dellcrest-ABCs, sans date)

Page 68: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

La dépression|Stratégies à préconiser

• Adopter et enseigner des attitudes, un langage et des actions optimistes etpositives.

• Travailler avec les points forts des élèves et s’en servir lorsque les élèves font desactivités en classe.

• Donner aux élèves des responsabilités et des tâches qu’ils peuvent apprécier (p.ex., permettre à ceux qui aiment travailler à l’ordinateur d’intégrer unecomposante informatique dans les tâches; permettre à ceux qui aiment l’art dechoisir des lectures illustrées).

• Prévoir en classe un espace où les élèves peuvent aller quand ils se sententdépassés.

• Aider les élèves à diviser leurs travaux en plusieurs parties et à se préparer auxtests bien à l’avance des dates prévues.

(Traduction des informations provenant de Evans et coll., 2002; Hincks-Dellcrest-ABCs, sans date)

Page 69: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

La dépression|Stratégies à préconiser

• Installer l’élève à l’avant de la classe, là où il est facile pour l’enseignant de l’aider ou pour l’élève de sortir comme prévu dans sa stratégie d’adaptation.

• Favoriser des pauses fréquentes pour aider l’élève qui a des difficultés à se concentrer.

• Travailler avec les parents et l’équipe-école pour adapter le programme de l’élève, si ce dernier est extrêmement fatigué, éprouve des difficultés à se souvenir des choses en classe ou a du mal à se concentrer.

Traduction des informations provenant de Calear, 2012; CYHMIN-MAD, 2010; Hincks-Dellcrest-ABCs, sans date

Page 70: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

La technologie et l’éducation, OCDE, (2016), p.110

70Université rH, de Montréal

Informations et données

• Enseigner aux élèves et aux enseignants comment évaluer la validité des infonnations en ligne • Élaborer des stratégies pour lutter contre le plagiat • Proposer des formations à l'utilisation des big data

Apprentissage et enseignement

• Intégrer les technologies dans les salles de classe • Utiliser des plateformes d'apprentissage collaboratif pour partager e t étendre les

connaissances • Enseigner la programmation et des compétences avancées en informatique • Mettre en œuvre un apprentissage en ligne personnalisé à même de s'adapter au rythme de

chaque élève

Fracture numérique

• veiller à ce que tous les élèves soient dotés des compétences numériques nécessaires au monde moderne

• Fournir des ordinateurs et des formations aux élèves ne disposant pas d'un accès au numérique et manquant de ressources

• Organiser des formations informelles sur les lieux de travail pour renforcer ou mettre à niveau les compétences des collaborateurs

Cyber-risques

• Enseigner aux élèves et à leurs parents comment se protéger des risques en ligne • Élaborer des stratégies pour lutter contre le cyber-harcèlement • Mettre au point des protocoles pour protéger les données sensibles des failles de sécurité et

du piratage

Biotechnologie

• Fournir les compétences nécessaires pour travailler dans les secteurs de la. biotechnologie • Lutter contre l'utilisation de médicaments renforçant les performances cognitives • Soutenir les activitês de recherche et développement dans le domaine de la biotechnologie

Page 71: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

La cyberdépendance et la dépendance aux appareils

électroniques

Qu'est-ce que la cyberdépendance ?

L'usage problématique d'Internet et des nouvelles technologies, communément appelé cyberdépendance, se traduit par une utilisation persistante et récurrente des technologies ou des moyens de communications offerts par Internet qui engendre des difficultés chez l'individu. La cyberdépendance amène un sentiment de détresse et des problèmes au niveau

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Page 72: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

La cyberdépendance et la dépendance aux appareils électroniques

Des critères sont importants à considérer lorsque l'interaction entre l'humain et la technologie devient un problème (Griffiths, 1998 cité dans cyberdependance.ca)• Prédominance : le comportement ou l'activité occupe une place prédominante.• Modification de l'humeur : conséquences du comportement ou de l'activité (p. ex.

impression d'apaisement, d'être engourdi).• Tolérance : besoin d'augmenter les quantités pour obtenir les mêmes effets (p. ex.

heures consacrées à l'activité, montant d'argent plus élevé pour les gageures).• Symptômes de manque : sensations désagréables ressenties lorsqu'il y a cessation

ou réduction dans la fréquence, la durée ou la quantité (p. ex. irritabilité).• Conflits : p. ex. entre le milieu de travail, le réseau social, la vie familiale et l'individu.• Rechute : Revenir aux mêmes comportements après avoir tenté de les réduire ou de

les cesser.

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Page 73: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

La cyberdépendance et la dépendance aux appareils électroniques

Il existe plusieurs symptômes et conséquences à la cyberdépendance.Les symptômes physiologiques se traduisent par (Nayebi, 2007 cité dans cyberdepandance.ca) :

• Syndrome du canal carpien• Sécheresse des yeux• Maux de tête et migraines chroniques• Négligence de l'hygiène personnelle• Maux de dos• Alimentation irrégulière, repas sautés et de mauvaise

qualité• Insomnies ou modifications dans le cycle du sommeil

Certaines études ont conclu que les enfants et les adolescents aux prises avec le TDAH, la dépression et l’anxiété sociale sont tout particulièrement à risque de développer une dépendanceà l’égard des appareils électroniques.

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Page 74: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

La cyberdépendance et la dépendance aux appareils électroniques

Les symptômes psychologiques et les conséquences se manifestent comme suit (Nayebi, 2007; Young, 1998, 1999, 2004) :• Sentiment de bien-être, soulagement ou euphorie pendant l'utilisation d'Internet• Pensées obsédantes à propos d'Internet ou anticipation des prochaines sessions sur

Internet• Sentiment de vide, dépression, anxiété, irritabilité hors ligne ou quand l'accès à

Internet est impossible• Sentiment de culpabilité ou honte face à l'utilisation d'Internet• Incapacité à cesser ou à diminuer l'usage d'Internet ou besoin d'augmenter le temps

de connexion• Diminution de l'intérêt ou du temps consacré aux autres activités hors ligne• Altération du niveau de fonctionnement [difficultés relationnelles (relations

familiales, amoureuses, professionnelles, etc.), pertes d'emploi, isolement social, etc.]

• Mensonges à propos de l'utilisation d'Internet (durée, activités en ligne, etc.)• Importantes sommes d'argent investies (temps de connexion, gageure,

téléchargements excessifs, etc.) 74

Page 75: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

La cyberdépendance et la dépendance aux appareils électroniquesQuels sont les différents types de cyberdépendance ou d’usage

problématique d’internet (UPI) ?

La cyberdépendance peut se manifester à travers plusieurs applications selon Young, s. d.; Young et al., (2000)

1.Activités sexuelles en ligneLa cyberdépendance en lien avec les activités sexuelles serait la forme la plus commune. Cette catégorie renferme le cybersexe de même que l'échange, le visionnement et le téléchargement de matériel pornographique, soit la cyberpornographie.2. CyberrelationsLes cyberrelations comportent un aspect interactif et réfèrent aux rencontres, aux échanges et aux relations développées ou maintenues par le biais d'Internet ou des nouvelles technologies. • sites de rencontres, de réseautage (p. ex. Facebook, Twitter, SnapChat, Vine.),• le clavardage via textos et les échanges par courriel et les rencontres amoureuses en ligne.L'individu peut en venir à prioriser les cyberrelations plutôt que de mettre l'accent sur les relations sociales et familiales présentes dans la vie réelle.

Source : http://www.cyberdependance.ca/cyberdependancetypes.html75

Page 76: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

La cyberdépendance et la dépendance aux appareils électroniquesQuels sont les différents types de cyberdépendance ou d’usage

problématique d’internet (UPI) ?

3. JeuxCette catégorie regroupe les jeux vidéo, les jeux de hasard et les transactions en ligne (p. ex. enchères, transactions boursières, achats en ligne, Minecraft, LOL, etc.). Cette forme de cyberdépendance peut amener l'individu à consacrer un nombre d'heures significatif à ces activités au détriment des autres activités présentes dans sa vie. L'individu peut également investir de grandes sommes d'argent, ce qui peut contribuer à engendrer des problèmes financiers.4. Recherche d'informationsLa recherche d'informations s'effectue habituellement par le biais de la navigation (surfing) sur Internet. Le cyberamassage consiste à amasser d'importantes quantités de contenus et d'informations en ligne.De grandes périodes de temps peuvent être allouées à la recherche d'informations en ligne, contribuant ainsi à une réduction de la productivité (au travail, dans les études, etc.), à une réduction du temps accordé aux autres tâches en général, à une surcharge de travail et à une hausse des facteurs de stress.

Source : http://www.cyberdependance.ca/cyberdependancetypes.html 76

Page 77: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

La cyberdépendance et la dépendance aux appareils électroniques

Comment décrocher ? La cyberdépendance amène donc plusieurs difficultés et conséquences désagréables dans la vie de l'individu. Pour certaines personnes, un suivi en psychothérapie afin de recevoir un traitement s'avèrera essentiel.

L'auto-observation des usages d'Internet est un premier point de départ. L'auto-observation des sentiments, des pensées et des comportements de la personne en lien avec l'utilisation d'Internet et des technologies permettra d'orienter et de cibler efficacement les interventions par la suite.

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Source :www.cyberdependance.ca/cyberdependanceprevenir.html

Page 78: L’accompagnement et le soutien en santé mentale, le rôle ...

La cyberdépendance et la dépendance aux appareils électroniques

Young (1999) propose une série de conseils pour aider une personne à avoir une utilisation d'Internet plus saine et approprié:

• Pratiquer l'opposé : Développer de nouvelles habitudes d'utilisation pour changer la routine.Exemple : placer l'ordinateur dans un autre endroit, se connecter à des moments différents comme prendre une douche avant de consulter ses courriels.

• Utiliser des alarmes externes :Déterminer la durée de connexion et utiliser l'alarme d'un réveil-matin, d'une minuterie ou encore d'une montre pour gérer le temps de connexion et ainsi permettre de s'arrêter plus facilement et de prendre conscience du tempspassé en ligne.

• Réorganiser les appareils :Effacer les applications ou éléments qui posent un problème sur les ordinateurs, les consoles de jeux, les tablettes numériques ou les téléphones cellulaires comme les favoris (sites pornographiques), les comptes, les fichiers ou les applications problématiques (ex. photos, vidéos, médias sociaux).

78Source :www.cyberdependance.ca/cyberdependanceprevenir.html

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La cyberdépendance et la dépendance aux appareils électroniques

Young (1999) propose une série de conseils pour aider une personne à avoir une utilisation d'Internet plus saine et approprié:

• Établir des objectifs réalistes : Limiter le temps de connexion non essentiel en fixant des objectifs réalistes. Exemple : limiter les périodes de connexions à 20 minutes consécutives, réduire progressivement de 20 heures à 15 heures par semaine en structurant les périodes de connexion (2 heures par soir la semaine, 2 heures et demie les jours de la fin de semaine).

• Cartes de rappel : Écrire des cartes à disposer à des endroits stratégies pour se rappeler les objectifs. Écrire 5 inconvénients liés à la cyberdépendance et 5 avantages à réduire ou cesser l'utilisation de l'application ciblée.

• Mettre en place des activités plaisantes et de détente :Dresser une liste des activités agréables, plaisantes, gratifiantes ou de détente. Exemple : Activités sportives, culturelles, sociales, familiales, artistiques, de détente (yoga, méditation, massothérapie).

• Balance décisionnelle : Reconnaître les avantages et les inconvénients à poursuivre ou cesser le comportement problématique.

79Source :www.cyberdependance.ca/cyberdependanceprevenir.html

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La cyberdépendance et la dépendance aux appareils électroniques

Comment prévenir l'utilisation problématique des nouvelles technologies ou les ennuis ?

La prévention auprès des jeunes est un aspect primordial à considérer. En effet, pour les adolescents d'aujourd'hui, les nouvelles technologies comme Internet ont toujours été présentes (ou presque) dans leur vie.Ils ont grandi avec elles. Bien que les adultes utilisent couramment les nouvelles technologies, le lien qu'ils entretiennent avec ces dernières s'avère différent du lien que les adolescents vont entretenir.

L'éducation des adultes auprès des jeunes en ce qui concerne l'utilisation des nouvelles technologies doit comprendre plusieurs aspects et commence dès l'entrée à l'école (et même plus tôt pour certains).

80Source :www.cyberdependance.ca/cyberdependanceprevenir.html

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La cyberdépendance et la dépendance aux appareils électroniquesComment prévenir l'utilisation problématique des nouvelles technologies ou les ennuis ?

Face aux nouvelles technologies, il peut arriver que certains parents soient paniqués ou ne savent tout simplement pas quoi faire parce qu'ils ont une connaissance moins grande des nouvelles technologies que leurs enfants. Les parents doivent donc se rappeler qu'ils ne sont pas "dépossédés" de leur capacité d'apprendre de nouvelles choses ! • Prendre le temps de s'informer leur permettra de gagner de la confiance et de les aider à

superviser leurs enfants par rapport aux nouvelles technologies.• Concernant les jeux vidéo, lors de l'achat de ces jeux, les parents doivent superviser leurs enfants

dans leurs choix. De plus, les consoles de jeux vidéo permettent maintenant de configurer des paramètres de contrôle parental pour ainsi limiter l'accès des enfants aux jeux violents ou pour adultes.

• Il s'avère également important de vérifier les contenus publiés en ligne à propos de soi. Il est recommandé que les enfants et les adolescents utilisent des pseudonymes lorsqu'ils sont en ligne au lieu de dévoiler leur identité réelle.

• Enfin, il est capital que l'ordinateur à la maison soit placé dans une pièce commune pour permettre une supervision plus adéquate de la part des parents.

• Les parents peuvent aussi baliser le temps de connexion (p. ex. la durée, la fréquence, les moments dans la journée, les jours dans la semaine, etc.). Les jeunes pourront ainsi apprendre à varier leurs activités.

• Source :www.cyberdependance.ca/cyberdependanceprevenir.html81

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La dépendance au jeu| Stratégies à préconiser

• Les mesures efficaces pour la prévention de ces problèmes et leurtraitement sont encore limitées (CAMH, Considérations etrecommandations en matière de traitement, sans date; Gupta etDerevensky, 2000; Blinn-Pike et coll., 2010).

• Traiter les jeunes qui ont de tels problèmes peut s’avérer difficilepuisque nombreux sont les jeunes qui ne considèrent pas le jeu commeun problème et qui sont donc réticents à demander de l’aide (Brezing etcoll., 2010).

• Le personnel scolaire a un rôle important à jouer dans la sensibilisationà ces problèmes et peut offrir aux élèves des informations exactes surle jeu et encourager ceux qui choisissent de jouer à adopter unepratique prudente.

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La dépendance au jeu| Stratégies à préconiser

• Les initiatives d’intervention et de prévention devraient êtreadaptées à l’âge et au stade de développement de l’élève, seconcentrer sur le renforcement des habiletés d’adaptation et derésolution de problème (y compris aider l’élève à élaborer desstratégies pour réduire les risques liés aux activités de jeu etpour faire face aux difficultés liées au jeu), et fournir desressources et de l’aide aux jeunes qui en ont besoin. Ce dernierpoint pourrait comprendre la participation des parents de l’élèvepuisque les facteurs de protection dans la famille et lacommunauté permettent d’augmenter la résilience de l’élève(Dickson et coll., 2002; CAMH, Prévention, sans date).

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La dépendance au jeu| Stratégies à préconiser

• Les stratégies de prévention devraient promouvoir la réduction et la minimisation des effets néfastes du jeu plutôt que l’abstinence et elles devraient mettre l’accent sur un jeu responsable et une utilisation éclairée (p. ex., en fournissant des informations exactes sur le jeu). Il n’est ni réaliste ni efficace de viser l’abstinence pour les jeunes puisque les différentes formes de jeu sont si facilement disponibles (Brezing et coll., 2010).

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La réintégration à l’école: un défi supplémentaire

• Anne-Marie Tougas, professeur de l’UdeS, département de psychoéducation.• Recherche (CRSH) : Favoriser le rétablissement optimal des jeunes ayant un

problème de santé mentale en misant sur l’articulation des services qui figurent à l’interface de leurs principaux milieux de vie (2015) en partenariat avec le GRISE :

– Axe 1: besoins des acteurs concernés– Axe 2: évaluation d’interventions prometteuses

• À ce jour, peu de recherches à sur ce sujet et de qualité et il semble n’y en avoir aucune pour la réalité québécoise.

• L’enjeu de la réintégration représente un défi supplémentaire après son absence prolongée pour des soins pour l’adolescent, les intervenants scolaires.

• Simon et Savina en 2005 mentionnent que si aucune mesure n’est mise en œuvre pour soutenir le jeune à s’adapter à son retour à l’école, la probabilité d’une nouvelle prise en charge augmente considérablement.

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Programme de soins de transition de la pédopsychiatrie de l’HGJ

transitionalcarejghfr.com

Programme de soins de transition

, ~

, ' ~

Intégration entière de l'enfant dans son milieu scolaire régulier.

L:équlpe de transition communique avec l'école et les parents

, ...• Les parents commu­niquent avec l'équipe de de transition

Programme de soins de transition

Pour les enseignants

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Pérennité et sentiment d’efficacité collective (SEC)

• Développer l’expertise du personnel, accompagner et soutenir.

• Modèle de formation différent s’adressant à tous les intervenants.

• Travail collaboratif :– Communauté de pratique professionnelle (CoP)– Communauté d’apprentissage professionnelle (CAP).

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Merci de votre accueil !

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À propos du conférencier

Éric Morissette est professeur de formation pratique à la Faculté des sciences del'éducation de l'Université de Montréal. Il a pour mandat de développer des partenariatspour accompagner les directions d’école dans l’amélioration et l’efficacité des écoles. Dèsl'âge de 20 ans, il amorce sa carrière dans le milieu de l'éducation, comme éducateur auCentre Jeunesse de Laval, tout en complétant une formation en orthopédagogie àl’Université de Montréal. Il devient enseignant en classe spéciale, auprès d’une clientèlenécessitant un soutien sur le plan comportemental. Il poursuit son travail commeprofessionnel dans une école secondaire avant de faire le saut du côté de la directiond'école, où il supervise l'environnement éducatif des clientèles en adaptation scolaire etdes profils sportifs. Ses champs d'intérêt sont la motivation, la réussite scolaire, la violenceet l’intimidation à l’école.

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RESSOURCES• Vers un juste équilibre | Pour promouvoir la santé mentale et le bien-être des

élèves-Guide du personnel scolaire (Ministère de l’Éducation de l’Ontario)

• Viser le succès | Enseigner aux élèves ayant un trouble déficitaire del’attention avec ou sans hyperactivité (Alberta Education)

• Pédopsychiatrie de l’HGJ | Programme de soins de transition• L’approche centrée sur les solutions• Guide de soutien à la pratique en santé mentale pour les jeunes de 12 à 18

ans |Centre jeunesse de Montréal-Institut universitaire• Réussite éducative, santé, bient-être : agir efficacement en contexte scolaire

| Synthèse des recommandation (INSP)• Interagir avec les parents de vos élèves | Stratégies pour résoudre les situations délicates

(Chenelière-Éducation)

• Intervention cognitivo-comportementale auprès des adolescents (TCC) Tome 1Troubles intériorisés et Tome 2 Troubles extériorisés (PUQ)

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MÉDIAGRAPHIE• CAMH (Centre de toxicomanie et de santé mentale). (2008). Institut ontarien du jeu problématique.

Renseignements à l’intention des professionnels aidants. Toronto : auteur. Disponible au http://www.problemgambling.ca/FR/ResourcesForProfessionals/Pages/InformationforHelpingProfessionals.aspx.

• CAMH (Centre de toxicomanie et de santé mentale). (sans date). Institut ontarien du jeu problématique. Publications offertes en ligne. Toronto : auteur. Disponible au http://www.problemgambling.ca/FR.

• CAMH (Centre de toxicomanie et de santé mentale). (sans date). Institut ontarien du jeu problématique. Les jeunes et le jeu : Obstacles à la prévention. Toronto : auteur. Disponible au http://www.problemgambling.ca/fr/resourcesforprofessionals/pages/youthandgamblingbarrierstoprevention.aspx

• CAMH (Centre de toxicomanie et de santé mentale). (sans date). Institut ontarien du jeu problématique. Ressources pour les professionnels. Les jeunes et le jeu : Prévention. Toronto : auteur. Disponible au http://www.problemgambling.ca/fr/resourcesforprofessionals/pages/youthandgamblingprevention.aspx.

• CAMH (Centre de toxicomanie et de santé mentale. (sans date). Institut ontarien du jeu problématique. Ressources pour les professionnels : Les jeunes et le jeu : Signes et indicateurs du jeu problématique. Disponible au http://www.problemgambling.ca/fr/resourcesforprofessionals/pages/ youthandgamblingsignsandindicatorsofproblemgambling.aspx.

• CAMH (Centre de toxicomanie et de santé mentale). (sans date). Institut ontarien du jeu problématique. Ressources pour les professionnels. Les jeunes et le jeu : Considérations et recommandations en matière de traitement. Disponible au http://www.problemgambling.ca/fr/resourcesforprofessionals/pages/ youthandgamblingtreatmentconsiderationsandrecommendations.aspx.

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MÉDIAGRAPHIE• Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies (CCLAT-CCSA). (2011). Exposé général

sur le jeu de hasard. Disponible au http://www.ccsa.ca/Fra/Topics/SubstancesAndAddictions/Gambling/Pages/GamblingOverview.aspx.

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• Gros-Louis, Y., Fondements de l'approche orientée vers les solutions (1995).Consulté sur le site le 13avril 2016.http://www.psycho-solutions.qc.ca/06doc_documents.html

• Lignes directrices canadiennes sur le TDAH (2011), sur le site CADDRA.ca. Consulté le 12 avril 2016.http://caddra.ca/cms4/pdfs/fr_caddraGuidelines2011.pdf

• Partenaires pour la santé mentale, Ouvrir la porte à une meilleure santé mentale pour votre jeune |Guide à l’intention des parents et des tuteurs, (pas de date). Consulté le 12 avril 2016.http://rightbyyou.ca/uploads/docs/PPT_Guide.pdf

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déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité, de la 1re année à la 12e année.Edmonton.

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