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L’AFFAIRE DE LA RUE DE LOURCINE Eugène Labiche mise en scène Patrick Pelloquet Théâtre Régional des Pays de la Loire

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L’AFFAIRE DE LA RUE DE LOURCINE

Eugène Labiche

mise en scène Patrick Pelloquet

Théâtre Régional des Pays de la Loire

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Je fais des pièces et ma femme des scènes.

Eugène Labiche

Né en 1815 dans une famille de riches bourgeois parisiens, Eugène Labiche obtient une

licence en Droit mais manifeste très vite une attirance pour la littérature. Son sens aigu

de la caricature, associé à une maîtrise parfaite de la mécanique théâtrale le fait

remarquer dès sa première pièce.

Il en créera ainsi plus d'une centaine, souvent écrites à quatre mains. Elles seront

jouées au Palais-Royal, à la Comédie Française, au Gymnase, aux Variétés…

Candidat malheureux à la députation, il réagit aux journées révolutionnaires de février

1848 avec deux pièces au ton très virulent, Le club champenois et Rue de l'homme

armé n° 8 bis. Puis c'est le coup d'Etat de Louis-Napoléon Bonaparte et l'avènement du

Second Empire. Pour Labiche les succès s'enchaînent : Embrassons-nous Folleville, Un

chapeau de paille d'Italie, qui introduit de nouvelles inventions dans le vaudeville,

L'affaire de la rue de Lourcine, paroxysme de la comédie cauchemar, Le voyage de

monsieur Perrichon, pamphlet des ambitions sociales d'un bourgeois enrichi... A noter

qu'il fait appel à la grande Sarah Bernhardt pour Un mari qui lance sa femme. Dans Doit

-on le dire ? la question " faut-il révéler à son meilleur ami que sa femme le trompe ?"

est posée avec humour.

Avec l'invasion prussienne de 1870, Labiche se retire sur ses terres de Sologne où il

avait acquis une vaste propriété. Devenu gentleman-farmer, il n'écrit plus que quelques

rares comédies et prépare la publication de son théâtre complet qui, curieusement, ne

comportera que 57 pièces sur les 173 qu'il a effectivement écrites.

Il est reçu à l'Académie Française en février 1880 et se partage alors entre la Sologne et

Paris, où ses pièces sont triomphalement reprises. Il meurt à Paris en janvier 1888.

Je n’ai jamais pu prendre l’homme au sérieux !

Eugène Labiche

BIOGRAPHIE : Eugène LABICHE

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L'Affaire de la rue de Lourcine, comédie en un acte mêlée de couplets chantés, fut créée au Théâtre du Palais-Royal le 26 mars 1857. Dans leur acharnement à effacer les preuves d’un crime qu’ils n’ont pas commis, deux hommes se condamnent à devenir assassins. Mais chez Labiche, les morts renaissent et le cauchemar se dissout dans la mécanique burlesque de la farce. Résumé court : Le bourgeois Lenglumé se réveille un beau matin avec un inconnu dans son lit, une épouvantable gueule de bois, le soupçon d'être mêlé à un crime et la perspective embarrassante de témoins à faire disparaître... En vingt-et-unes courtes scènes, les personnages de cette comédie considérée dès sa création comme un des chefs d'œuvre d'Eugène Labiche sont projetés dans un tourbillon de quiproquos atteignant des sommets d'absurde et de drôlerie. Résumé long : Un matin, à Paris, le rentier Lenglumé se réveille avec un violent mal de tête et la bouche pâteuse. Son seul souvenir de la veille reste la perte d'un parapluie vert. Il trouve dans son lit un homme dans le même état : Mistingue, chef cuisinier, qui se souvient avoir perdu un mouchoir avec ses initiales «J.M.». Les deux hommes se sont rencontrés au repas organisé la veille par « l’institution Labadens » dont ils étaient tous deux élèves. Au cours du déjeuner, Norine, la femme de Lenglumé, lit un article sur une jeune femme, une charbonnière, qu'on a retrouvé horriblement mutilée dans la rue de Lourcine. Les meurtriers, en état d'ébriété, ont laissé sur place un parapluie vert et un mouchoir gravé «J.M.». Le domestique Justin a en fait substitué un journal de 1837 au journal du jour, qu’il n’a pas à disposition, mais les deux hommes l’ignorent et croient être les meurtriers, d’autant plus qu’ils ont les mains pleines de charbon, mains qu’ils s’empressent de laver. Potard, cousin de la famille, venu pour le baptême de son fils, affirme alors avoir passé la soirée avec les deux compères au théâtre de l’Odéon, ce qui les réjouit un temps, avant qu’ils n’apprennent que Potard blaguait. Les deux noient leur chagrin dans l’alcool et désespèrent un peu plus quand ils découvrent dans leurs poches un bonnet et un soulier, vestiges compromettants de leur soirée. Lenglumé croit pouvoir s’enfuir mais ne peut obtenir de passeport, la préfecture étant fermée. De plus Potard venu demander un peu d’argent à Lenglumé provoque un quiproquo : Lenglumé, très agité, croit que son cousin l’a aperçu le soir du crime et vient lui faire du chantage ; il laisse donc son domestique apporter un réchaud à charbon dans la pièce où se trouve Potard afin de l’asphyxier. Enfin Justin découvre le bonnet, caché dans le pot à tabac, ce qui conduit Lenglumé à le poursuivre et à le battre. Tout cela accable Lenglumé qui s’enivre à nouveau tandis que Mistingue fait cuire le soulier pour le faire disparaître. Les deux se retrouvent et conçoivent en même temps l’idée de tuer l’autre pour échapper aux soupçons des enquêteurs. Mais alors que Mistingue relit le journal à haute voix pour distraire Lenglumé, l’un comme l’autre arrêtent leur mouvement meurtrier en découvrant la vérité sur la date du journal. Toutefois Lenglumé n’est pas encore rassuré et croit avoir tué Justin et Potard : heureusement, les deux s’en sont sortis sans problème. Norine surgit alors en fureur avec une note à la main, qui éclaircit le contenu de leur soirée : non seulement son chat est mort à cause du réchaud à charbon, mais elle a appris que les deux se sont tellement enivrés qu’il a fallu les enfermer dans la cave à charbon. Quant au soulier et au bonnet, ils appartenaient à « la demoiselle du comptoir ». Lenglumé, agacé, finit par faire porter à la gare comme un vulgaire colis de marchandise Mistingue, qui s’est rendormi entre temps. Des scènes courtes menées à un rythme sans répit, des répliques cinglantes, des quiproquos à foison font de cette fameuse pièce de Labiche une sorte d’enquête policière qui ne manque pas de rebondissements, tout en restant une critique

sévère de la petite bourgeoisie de l'époque.

RÉSUMÉS

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Après avoir mis en scène Un chapeau de paille d’Italie et La cagnotte, L’affaire de la

rue de Lourcine sera donc ma troisième incursion dans l’univers d’Eugène Labiche,

troisième voyage dans ses comédies, dans ses comédies qui sont des drames, des

drames qui font rire, dans lesquels des hommes sont entrainés par un courant

irrésistible qui les fait se débattre devant des spectateurs hilares.

À l’image de Fadinard , jeune marié poursuivit par sa noce et ses anciennes conquêtes

à la recherche d’un « Chapeau de paille » mangé par son cheval le jour de ces noces ;

ou à celle des habitants de la Ferté- sous -Jouarre venus dépenser leur « Cagnotte » à

Paris, Lenglumé et son compère Mistingue - deux des protagonistes de L’affaire de la

rue de Lourcine vont vivre un cauchemar en lieu et place d’une journée qui s’annonçait

des plus heureuses.

Ce qui fait la force et l’originalité des œuvres de Labiche c’est ce double registre de

situations. Une situation principale, plutôt positive : un mariage, un voyage à Paris, un

jour de baptême… et une multitude de situations secondaires, très négatives, avec effet

d’accumulation et d’accélération que certains protagonistes vont tenter de résoudre

pour donner le change à l’ensemble. Les personnages qui ont quelque chose à

dissimuler, sont obligés de s’entendre entre eux et jouent une petite comédie au milieu

de la grande.

Le spectateur est témoin de ces petits naufrages intérieurs, dus à la mesquinerie, à

l’égoïsme, à la suffisance, à la roublardise de ceux qui les subissent, et complice de

l’auteur qui prend soin de lui communiquer des informations inconnues des

personnages.

Pour éviter de couler dans une tempête qu’ils ont eux-mêmes provoquée, tous les

stratagèmes sont bons, y compris les plus odieux. Chacune des solutions trouvées pour

résoudre le problème qui surgit est révélatrice du véritable caractère de chacun.

Car il s’agit bien d’un « théâtre de caractère » qui dépeint les travers humains et

renvoie une image à peine déformée des comportements sociaux à l’image des portraits

de « Daumier », célèbre caricaturiste de l’époque.

La fécondité de Labiche fût prodigieuse. Il écrivait rapidement et facilement, mais ce

travail de rédaction n’était pas aussi important aux yeux de l’auteur que le temps passé

à observer ses contemporains. Ce fût un observateur puissant et génial. Cette

matière accumulée rend l’œuvre intemporelle puisque fortement inspirée par la nature

humaine. Les personnages ne sont pas des fantoches mais des hommes dominés par

leur « destinée » qu’ils essaient de combattre, et plus ils se battent, plus ils la

provoquent, et plus elle exerce sa puissance, et plus l’auteur accélère le rythme.

Car enfin ce théâtre est affaire de rythme, lequel participe du cauchemar et à la folie.

Rythme et ruptures violentes qui évitent le naturalisme et caractérisent, avec la

présence des plages musicales, ce style particuliers appelé « vaudeville ».

L’affaire de la rue de Lourcine était, dit-on, une des pièces préférée de Labiche. Elle est

pour nous une machine à jouer et à chanter « dramatiquement drôle ».

Patrick Pelloquet, septembre 2014

RÉFLEXIONS

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Réponse que Labiche adressa à Abraham Dreyfus1 qui lui avait demandé comment il

faisait ses pièces.

« Chacun fait selon son inspiration et son tempérament. Les uns chantent la note gaie,

les autres éprouvent plus de plaisir à faire pleurer.

Quant à moi, voici comment je procède :

Quand je n'ai pas d'idée, je me ronge les ongles et j'invoque la Providence.

Quand j'ai une idée, j'invoque encore la Providence, mais avec moins de ferveur, parce

que je crois pouvoir me passer d'elle.

C'est très humain, mais très ingrat.

J'ai donc une idée, ou je pense en avoir une.

Je prends une main de papier blanc, du papier de fil - je ne trouve rien sur un autre - et

j'écris sur la première page :

PLAN

J'entends par plan la succession développée, scène par scène, de toute la pièce, de-

puis son commencement jusqu'à sa fin.

Tant qu'on n'a pas la fin de sa pièce, on n'en a ni le commencement ni le milieu. Ce tra-

vail est évidemment le plus laborieux, c'est la création, l'accouchement.

Une fois mon plan fini, je le reprends et je demande à chaque scène à quoi elle sert, si

elle prépare ou développe un caractère, une situation, enfin si elle fait marcher l'action.

Une pièce est une bête à mille pattes qui doit toujours être en route. Si elle se ralentit, le

public bâille ; si elle s'arrête, il siffle.

Pour faire une pièce gaie, il faut avoir un bon estomac. La gaieté est dans l'estomac. »

Extrait de «Revue d'histoire du théâtre» janvier-mars 1959-1. Editions Michel Brient

1Abraham Dreyfus (1847-1926) collabora à maints journaux (dont le Gil Blas et Le

Temps) et donna de nombreuses pièces.

L’ÉCRITURE D’UNE PIÈCE DE THÉÂTRE SELON LABICHE

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« Comme chez Molière, l’aspect comique de l’œuvre n’est plus qu’un habillage destiné à

masquer « la cruauté et le pathétique » de la description ; malgré l’esprit léger du

boulevard, la fantaisie n’est qu’apparente : « Ce sont des drames qui font rire car la

destinée domine les individus » nous dit Philippe Soupault.

Son théâtre nous fait rire à gorges déployées, quand il pourrait bien, à tête reposée,

nous épouvanter... »

Patrick PELLOQUET

« Pour moi, Labiche est le premier des absurdes, l’ancêtres des surréalistes, l’inventeur

de l’humour moderne. »

Jean-Michel RIBES

« Labiche est un amuseur qui a aussi une écriture, une pensée. Un style alerte, incisif et

qui se distingue par sa vivacité. Nombreuses sont les répliques cocasses, insolites et

percutantes… »

René DE OBALDIA

À PROPOS DE LA PIÈCE

« Où est mon pantalon ?... Tiens ! je suis dedans !... Voilà qui est particulier !...»

Lenglumé - Scène 2

« Une bouffonnerie féroce et charmante […], l’assassinat en belle humeur, quelque

chose comme une tragédie jouée par des marionnettes et où les victimes reviendraient

en ombres chinoises. […] Quelle scélératesse spirituelle et fine ! Comme [le héros]

prend vite son parti du meurtre commis et du meurtre à faire ! Il n’y a pas de degrés

pour lui dans le crime. Il y descend quatre à quatre, gaiement, tranquillement, les mains

dans les poches. C’est le philosophe de l’assassinat ».

Paul de Saint-Victor - La Presse le 29 mars 1857 (à la création de la pièce).

À PROPOS DE L’ŒUVRE DE LABICHE

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EXTRAITS

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EXTRAITS - suite

(…)

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GÉNÉRIQUE

L’affaire de la rue de Lourcicne

d’Eugène Labiche

Mise en scène Patrick Pelloquet

Assistante à la mise en scène Hélène Gay

avec :

Jean-Marc Bihour : Justin

Christine Peyssens : Norine

Fabrice Redor : Mistingue

Georges Richardeau : Lenglumé

Distribution en cours : Potard

et 1 musicien

Scénographie : Sandrine Pelloquet

Costumes : Anne-Claire Ricordeau

Musique et chansons : Arthur Pelloquet

Lumière : Emmanuel Drouot

Maquillage : Carole Anquetil

Production : Théâtre Régional des Pays de la Loire

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L’ÉQUIPE ARTISTIQUE

Patrick PELLOQUET : metteur en scène, comédien

Comédien depuis 1979.

Assistant à la mise en scène pour Jean-Claude Drouot et Jean-Pierre Miquel.

Metteur en scène pour le Centre Dramatique National de Reims et le Théâtre National de

Belgique : Le premier d’Israël Horovitz, Les chaises d’Eugène Ionesco, El Campiello de

Carlo Goldoni.

Directeur du Théâtre Régional des Pays de la Loire depuis 1991.

Dernières réalisations pour le Théâtre Régional des Pays de la Loire : Petit boulot pour

vieux Clown de Matéï Visniec, Le bourgeois gentilhomme de Molière, Une souris grise

(création), La Bataille de Waterloo, L’entonnoir, Trafic de Louis Calaferte, La cagnotte

d’Eugène Labiche, Peepshow dans les Alpes de Markus Köbeli, Inventaires de Philippe

Minyana, La gonfle de Roger Martin du Gard, Homme et galant homme d’Eduardo De

Filippo, Fin de journée d’André Benedetto, Feu la mère de Madame et Mais n’te promène

donc pas toute nue! de Georges Feydeau, Le serment d’Hippocrate de Louis Calaferte

(création).

Sandrine PELLOQUET : scénographe

Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris - Promotion 1984.

Spécialisation : scénographie.

A travaillé pour le Théâtre National de Belgique à Bruxelles, le Centre Dramatique

National de Reims, le Printemps des Comédiens, les Rencontres Imaginaires, le Théâtre

Marigny...

Dernières réalisations : Votre serviteur Orson Welles mise en scène : Jean-Claude

Drouot, Féminaire de Marcel Moreau - Quatuor Ludwig, Une souris grise de Louis

Calaferte, La cagnotte d’Eugène Labiche, Peepshow dans les Alpes de Markus Köbeli,

Inventaires de Philippe Minyana, Une souris grise, La Bataille de Waterloo, L’entonnoir,

Trafic de Louis Calaferte, La gonfle de Roger Martin du Gard, Homme et galant homme

d’Eduardo De Filippo, Fin de journée d’André Benedetto, Feu la mère de Madame et Mais

n’te promène donc pas toute nue! de Georges Feydeau, Le serment d’Hippocrate de

Louis Calaferte, mises en scène de Patrick Pelloquet pour le Théâtre Régional des Pays

de la Loire.

Anne-Claire RICORDEAU : créatrice costumes

Après une formation universitaire en master de lettres modernes, puis une formation au

Conservatoire d’Art Dramatique de Nantes (CNR), Anne-Claire Ricordeau s’oriente vers la

création de costumes. Elle suit diverses formations et travaille dès lors avec différentes

compagnies de la région Pays de la Loire. Elle a notamment participé à plusieurs projets

confectionnés dans l’atelier costume du Théâtre Régional des Pays de la Loire, et signe la

création costumes des mises en scène de Patrick Pelloquet depuis 2013 : Feu la mère de

Madame et Mais n’te promène donc pas toute nue! de Georges Feydeau, Le serment

d’Hippocrate de Louis Calaferte, L’affaire de la rue de Lourcine d’Eugène Labiche.

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L’ÉQUIPE ARTISTIQUE - SUITE 1

Arthur PELLOQUET : compositeur

Guitariste formé au conservatoire de musique de Cholet (formation classique puis jazz),

Arthur Pelloquet compose ou interprète musique et chants dans des formations variées :

jazz (Lilium Trio), soul/jazz (Laurence Ilous Trio), jazz manouche (Pomp fiction), Hip-hop/

Funk (Kawa Circus), Jazz/Hip-hop (Mixcity). Il est également compositeur, arrangeur et

interprète de plusieurs bandes originales de film : Passeurs de mémoire réalisé par les

Cinépicaros (2010), La grande semaine de la fécondation, réalisé par Héloïse Pelloquet,

FEMIS (2011), Les tireurs de feu, réalisé par Rémi Brachet, FEMIS (2014), Comme une

grande réalisé par Héloïse Pelloquet, FEMIS (2014). Il travaille avec le Théâtre régional

des Pays de la Loire en tant que musicien interprète sur les tournées du « Cabaret des

Passions » (2009, 2010, 2012, 2014), et compose la bande originale de Feu la mère de

Madame / Mais n'te promène donc pas toute nue ! (2013).

Emmanuel DROUOT : créateur lumière

Formé au Théâtre National de Belgique à Bruxelles et au Théâtre des Bouffes du Nord à

Paris.

Créations et régies lumières avec Jean-Claude Drouot, Patrick Pelloquet, Jean-Pierre

Niobé, Michel Hermon, Caroline Loeb, Gabriel Garan, Jacques Rampal, Alain Milianti,

Niels Arestrup, Georges Wilson…

Carole ANQUETIL : créatrice maquillages

Formée à l’école Chauveau à Paris, Carole Anquetil a créé et réalisé des maquillages et

coiffures pour de nombreux metteurs en scène : Jacques Lasalle, Alain Françon, Éric Ruf,

Giorgio Barberio Corsetti et Murielle Mayette à la Comédie Française, Valère Novarina,

Yvon Lapous, Hervé Tougeron, Michel Liard, Jean-Luc Annaix, Laurent Maindon, Patrick

Pelloquet...

Jean-Marc BIHOUR : comédien

Jean-Marc Bihour débute sa carrière de comédien avec Jérôme Deschamps et Macha

Makeieff dans La Veillée, puis, avec les mêmes metteurs en scène, viennent des

spectacles tels que C’est dimanche, Les petits pas, Lapin chasseur, Les frères zénith,

Les pieds dans l’eau, Les brigands, C’est magnifique, Le défilé, Les précieuses ridicules,

Les pensionnaires, L’enlèvement au sérail. Il travaille aussi avec d’autres metteurs en

scène : Jean-Louis Benoit (La Nuit des Rois- W. Shakespeare, théâtre de la Criée à

Marseille), Henri Uzureau (Providence Café- Mohamed Rouabhi)… et crée ses propres

spectacles : Chochotte, en 2001, et Fair-Play, dans lequel il met en scène Patrice

Thibaud et Philippe Leygnac, en 2012.

Il travaille une première fois avec Patrick Pelloquet au Théâtre Régional des Pays de la

Loire dans Le bourgeois gentilhomme de Molière (2002), puis dans La cagnotte

d’Eugène Labiche (2005), La gonfle de Roger Martin du Gard (2010), Homme et galant

homme d’Eduardo De Filippo (2012), Feu la mère de Madame et Mais n’te promène

donc pas toute nue ! de Georges Feydeau (2013).

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L’ÉQUIPE ARTISTIQUE - SUITE 2

Christine PEYSSENS : comédienne

Après de solides études musicales à la Maîtrise de Radio France (1968-1975) et une

formation théâtrale au cours René Simon a Paris, elle devient comédienne-chanteuse

capable de se confronter aux genres artistiques les plus variés : Cabaret, Comédie

musicale, Théatre. Elle a travaillé avec plusieurs compagnies Nantaises : Michel Liard,

N.G.C.25 et tout dernièrement avec le Théâtre de L'ultime. Depuis 1986, Christine

Peyssens est de toutes les aventures du Théâtre Nuit comme artiste interprète mais

également en tant que pédagogue et arrangeur musical. Elle collabore pour la première

fois avec Patrick Pelloquet et le Théâtre Régional des Pays de la Loire en 2014 : elle

interprète le rôle de Madeleine dans Le serment d’Hippocrate de Louis Calaferte.

Fabrice REDOR : comédien

Comédien chanteur formé à l’IFCA d’Aix-en-Provence, Fabrice Redor travaille avec

plusieurs compagnies nantaises : il joue très régulièrement dans les comédies

musicales du ThéâtreNuit : Cauchemar à Venise, Minuit song, Printemps, Battements de

cœur pour duo de cordes, Il nous faut de l’amour… et travaille aussi fréquemment avec

le Théâtre de l'Ultime : Beaucoup de bruit pour rien, de Shakespeare (2010), Les murs

ont des oreilles de J.R. de Alarcón (2012), ou Légendes de la forêt viennoise d’Odön

Von Horváth (2013). L’affaire de la rue de Lourcine sera sa première collaboration avec

Patrick Pelloquet et le Théâtre Régional des Pays de la Loire.

Georges RICHARDEAU : comédien

Diplômé de Recherche et Animation Théâtrales par l’Université de Provence en 1985,

Georges Richardeau revient à Nantes, sa terre natale, et fonde la Cie CRAC

(conventionnée Ministère de la Culture) tout en travaillant en tant que comédien avec

d’autres compagnies de l’agglomération nantaise et alentours. Il joue en particulier sous

la direction d’Hélène Vincent, Claude Yersin, Hervé Tougeron, Michel Liard, Jean-Luc-

Annaix… Patrick Pelloquet le met en scène pour la première fois dans Mais n’te

promène donc pas toute nue! de Georges Feydeau (2013), puis dans Le serment

d’Hippocrate de Louis Calaferte (2014).

G. Richardeau s’engage aussi dans la mise en scène : Beaucoup de bruit pour rien de

W. Shakespeare (2010), Les murs ont des oreilles de J.R. de Alarcón (2012), ou

Légendes de la forêt viennoise d’Odön Von Horváth (2013).

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CALENDRIER 2015

Répétitions du 13 avril au 10 mai 2015

Représentations :

11 mai 2015 : création à Talmont Saint Hilaire (85) - Salle des Ribandeaux

12 mai 2015 : Sainte Florence (85) - Salle du Vallon

19 mai 2015 : Calais (62) - Grand Théâtre

6 août 2015 : Festival de Noirmoutier (85)

5 novembre 2015 : Cholet (49) - Théâtre Saint Louis

6 novembre 2015 : Cholet (49) - Théâtre Saint Louis

7 novembre 2015 : Cholet (49) - Théâtre Saint Louis

Le spectacle est proposé en tournée de mai à août 2015, puis sur la saison 2016-2017.

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La compagnie, installée à Cholet depuis 2001,

est subventionnée par :

Le Conseil Régional des Pays de la Loire

La Communauté d’Agglomération du Choletais

Les Conseils Généraux du Maine et Loire, de la Vendée et de la Mayenne

Dernières créations :

Une souris grise - Louis Calaferte (2004)

La cagnotte - Eugène Labiche (2005)

Peepshow dans les Alpes - Markus Köbeli (2006)

Inventaires - Philippe Minyana (2007)

L’entonnoir - Trafic - La bataille de Waterloo - Louis Calaferte (2009)

La Gonfle - Roger Martin du Gard (2010)

Homme et galant homme - Eduardo De Filippo (2012)

Fin de journée - André Benedetto (2012)

Feu la mère de Madame /

Mais n’te promène donc pas toute nue! - Georges Feydeau (2013)

Le serment d’Hippocrate - Louis Calaferte (2014)

Contact :

Camille Guérin

Chargée de communication/diffusion

[email protected]

02 41 75 35 42

06 300 500 43

www.trpl.fr

THÉÂTRE RÉGIONAL DES PAYS DE LA LOIRE