LE LITTORAL

LA VIE LOCALEAprès l'Incendie de l'Estérel

M. Raiberfi, ministre de la Marine etprésident du Conseil général, des All'pes-Maritimes, vient d'adresser ù M. A. Ga-pron, maire de Cannes et eonseilller géné-ral du canton de Cannes, la lellre sui-Tanté :

« Mon char colt!èf,'iif e! ;imi,t< Dana le grand mallheur qui a fraipj*';

notre Littoral, nous avons eu la consola-tion d'admirer de nu^nifùjucs actos dedévouement.

« J« sais que lia Compagnie des Sa-peur»-pom>picrs de Cannes s'est jwrticuilio-rement distingué*. Je vous serai recon-naissant de lui adresser mes félicitationsainsi qu'a son vailUanl command'ant, lecapitaine Palais.

« Je serais heureux d'appuyer auprèsdu ministre de l'Intérieur les [>n>posi!ion.<de récompenses qui lui seront a«lri\ssées enfaveur do ces braves.

« Groyes, mon cher (M>Hli5 ui' M :nni.a toute im a tri«l<lsse el à mes ljjr-n <iiir<">n'~amitiés.

« Siyné : RAHIKETI. »

En félicitant encore une fois le capi-taine Patois et la p«ni'p«{,'nii' ii<^ sa.prurs-pompiera de son dévotn'men!, nous som-mes heureux de mentionner owiessous lesnominations suivantes feilw h la date du2a août :

QMre do la oamipa^nk1. — iV .'17 .Comtne suite à la lettre de félii'italionsqfue M. le Maire de la ville de f/unnes, aadressée au roni'liiaiiHl'uil tlf. In conipa^nie.le capitaine ml di-s plu- lu-urrun de pou-voir y .joindre If* siennes (jui sont biensincères en ,pareill c«fi, et fait \m nomina-tions suivantes, |KHir Ixslie atlilude au feu,des dénommas ci-a-près (désastre il<- Man-delieu, les ro, '.MI, -M août 19:!^) :

Nominations. — lui nommé sergentmécanicien à h eomipagnic : CifferonHenrit n° 'mile 30..

Sont nrauilH» sapeurs «le ire classe :Fosaat Honoré, 11" mile •>:>. ; Drovrffi Fran-çois, mie 3d ; Airenli MirJieJ. mile 33 ;MilWa François, mie 35 ; hoiul CiuiiiUe,mle-36 ; Seasseaii François, mil,- ..s ; Seas-seau Honoré, mie 37 : Filrxv.ia Jean, mieko ; Girumdo ISarthélemy, ml«' 'n

Ces nominations dateront du 1er sep-tembre 192,3.

Sté Cannoise de Houilles et Agglo-mérés. £la6Iu GAUTBON et SAVO» frèresréunis, 4i, Bd tl'Italie. Cannes. Tél. 3-96.

Fête du Sou des Ecoles Laïques

C'est hier soir .samedi qu'a eoni'H|ene.éla fête (lu Sou des Kcoles Laïques et l'a re-traite ainsi que le baJ qui l'a suivie ontdonné beaucoup d'animation aux Alléesde la Liberté.

Aujourd'hui dimanche, le programmeK continuera par les allradions suivantes:

A 15 heures, l»a'l sur les Allées, avec leconcours de - la « Lyre Cannoise » ; à20 h. 3o, concert de gala par l'HarmonieMunicipale, suivi île bal.

Lundi : réception, d-ans J'après-midi,des enfants qui depuis un mois ont pro-fite du grand air, soit a Gattières, soit àVence ; à ar heures, bail sur les Allées dek Liberté.

Mardi : de 1) h. So à ri h. 3o, concoursde sable ouvert aux fillettes et garçons deGallicres et de Vence, sur la.plage ; k i5heures, sur les Allées (le la Liberté, exer-cices gymniques des petits colons suivisd'un goûter ; à 2t heures, séance cinéma-tographique offerte aux colons par MM.PereHi cl Grosso, d«ns l'établissement desn Filols Bleus » ; bal sur les Allées de laLihert/».

Pour EnfantB et Vieillards. Lait du Domai-ne de MalakoS, garanti pur. Dépôt : Pharma-cie Ginner, et O>, 40. rue d'Antibes. Tél. 5.27.

Incendie dans une VillaLundi soir, vers 9 h. 45, un incendie

qui aurait pu avoir de plus graves consé-quences s'est déclaré à la vilila Baréty, che-min du Pctil-Juas.

<lc bel immeuble esl inhabile en ce mo-ment par suile de l'absence de Mme Proal,propriétaire, qui villégiature tlans (esBasses-Alpes. SeuJs, des ouvriers peintresouc-upés a des travaux d'aménagement,ont péinétré dan» 1». villa au cours de lajournée de lurtdi et, au moment de leurdépart, vers f> heures du soir, rien d'anor-mal n'avait pu être remarqué.

Comme une fumée intense se dégageai!d'une chamlbrc du 3' étage, le conciergede la vila Miarkcn, M. Gui'llaryl, rue. Cam-pestra, courut prévenir Je poste des sa-peu re^pomip iers.

Aussitôt, le capitaina Palais, le lieute-nant Laugier et ta brigade de nuit »e ren-daient^ sur les lieux du sinistre et aipresune heure et demie d'efforts, parvenaienth se rendre maîtres du feu.

Les dégâts sont évalués à. la somme dei5.ooo francs.

Nous félicitons M. Guillard, concierged« la villa Markea, et la comjpajçnie dessapeurs-'pomipiers de Cannes, sans les-quels ce- comlmoncement d'incendie auraitpu oiocasionnej" la perte complète de cet

M

Teinturerie Nouvelle —0— B. SASSOT60 r. d'Antibes. Tél. 4-33. Usine :

Bd d'Italie. Tél. ro-47. Suceurs, à Grasse.

NÉCROLOGIELa mort *>iuljui.ne de M, ALplioim; Gi-

berl, receveur d o Etablissements Hospi-taliers, a ému justement la populationcannoise parmi laquelle le défunt avaitsu se créer de nomibreuses sympathies.

Depuis tronïe-huit années, M. Gibertavait pris pllace à -la Recette Munkùpa-lede noire vilile et pou à peu, «oit sous ladirection de M. Orengo, ex-receveur, soilauprès de M. Rame), receveur actuel., iliiva.it gravi les èWidons pour parvenir àla fonction qu'il occupait encore lundiavec tout son zeSiO affable.

Tandis que la famiMe du défunt vilJ-é-giatura.il. à Saint-André, M. Gibert, à pei-ne âgé de 62 ans, s'est éteint subitementdans la nuit de hindi a maridi.

En faisant part à Mme et à Milles GiborIde loule notre symlpalihie éanaue, nous ren-doriR h^miningies uux qualités nombreusesd'un homme de cœur qui sera profondé-ment re#rett6 par tous ceux qui avaientpu l'approcher dunant sa Vie.

LES OBSEQUESLe-s ob-^Viues ont eu lieu jeudi malin, h

m heures. Le deuil' était conduit parMlles Marie-Thérèse et Emilie Gibert, iil-les du défunt.

Les cordons du poule étaient tenus par:MiM. Laurens, [président du Tribunal deCommerce et pu-ésident do lu Société dosanciens sous-officiers, (k>nt faisait partieM. Gihert ; Romey, Gbabt^rl, P'errari, Pas-oail et Quertant.

Ronnarqué dans l'assistance : MM. An-dré Gapron, maire de Caniiw ; Noble,Merle, Sausse-ron, IJ«X>UJ, Vert, (iandol-phe, oonscilJers municipaux ; IWnel, rc-cevour municipal ; Cluiuvc, conseillerd'arrondissement ; capitaine Palais, com-nwmd*int ila comijwignie dos sapeurs-pom-piers ; die Mary, commissaire de police ;Raoli, directeur de l'Hôpital] Givil et Rer-nardirii, ancien directeur ; Lambert, vi-ce-p.résident de .la Société des anciens sous-offi^iers ; Pillot, priâposé en chof de l'oc-troi ; Ga5Coln, adjiudant de gendarmerie ;François Bertrand, Fernanxi Rouff ; M0

Bret, avocat ; Mouton, administrateur duBureau de Bienfaisance ; Dr Gimibert ;Cftmipeklieu, Fioupou Maxime, (!. (Join,Liaulaud, Banton, Brives, flBu,chor<l, IU-eord, Bory, Prulot, Grosso, Vatat ; M"Tixador huissier ; Maurer, Gamous, Jaila-bert, Politis, Savone, Gallon, Roumieu ;Pairrs, principal du GoJ-lège municipal ;Sininiior, Isnaird, Quertant, Aruirieu-Ghal-vi1, (iaKin, Bérenguier, chef d*w servicesadministratifs de La Mairie ; l'ai>bé Booîi,etc., ainsi que des délégations de la po-lice, flA'oo le brigadier Sarlin, des emplo-yés des buireaux de il a Mairie, de la RecetteMi m ici polie, de la voirie, d-e l'hypiene, despomipiers, de la g^ndanmerie, de l'octroi,de h douane, et de la Société des ancienssous-crfficifjrs ^vac, le drapeau.

Parmi les nombreuses couronnes quirecouvraient le char funùbre, nous avonsmcruiTiii : colle des etmiployé.s de la Mairie,d<> l'Hôpital Civil, de la "Société des an-ciens sous-officiers.

A l'a «ortie de l'église Notre-J)ame-(le-Bitno^Voyage, où fut célébré un servicefinirbrc, M. André Capron, mïiiredeGan-in"*. prit la p«rolc en ces termes :

a Je viens dire un dernier adieu, .rendreun suprême bommiage à la dépouille nu>r-itîlSi* du fidifle mHaboraleiir (fin1 la mortnous ;i ravi briL^uomient, notre itmi Gi-bert, fut le modiMe des caissiers, il défen-dit iivw une égale opiniâtreté \e» deniersdu fi c *'t l'argent des contribinabdes. IIavail ét/i à l>onne 6(»le, sous les ondros duregret lé Orengo.. L'a<ianinistrali()n miuii-cLpale ne comip.te plus que de bons servi-teurs, Oibert était parmi .les meilleurs.Au-si. je M>u lui le à son successeur d'a-voir l.i .liviilun-, la loyajrté, l'eïpériencola iiKudt'-ctie et le dévoiienw-iit qui furentla eatiaatéristiqjie professionnelle de celuique nous pleurons.

« A son épouse accablée de driuleur, àsc,« enfwinls rruelleme'nt éprouvées, aunom de «la• vill,lc de Cannes j'adresse res-pectueusement l'expression de notre dou-lmirctis^ symipathie.»

AipnSs IMÎS iparoles, le cortège se dirigeavers le CLin.fct.iiVe du GTand-Jas, où l'inhu-mation a eu lieu dans le caveau de f«-milJe.

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LK UEPOS HEBDOMADAIRE.On nous prie d'insérer : « Le repas heb-

idoriViidaire él;m.t contesté par certaing om~piloyeuTs, nous croyons devoir rappelerqu'il y a une loi on date du i3 juillet1906. Donc, le droit (en au cun cas, il nepeut être question de faveur) de tous lestravailleurs est d'obtenir, sans lia moindredifficulté, un jour de repos par semaine.D'ailleurs, dans tes administrations où leservice est continu (îles compagnies dechemin» de fer, par exemple), un tableautaisant connaître à chaque employé sonjour du .reipos, diOit être affiché le premitirdu mois au .plus tard-

<( Seulement, on cas de fonce majeure—- c'est-àndire exceptionnelloment — lerepos <l$ la stimaine peut «tre r«po,rté à lascimaine suivante.

« Noua espérons, dans -l'intérêt de tous,que la loi on question sera respectée. »

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Le Pataclé-CIub Cannoisà SAN REMO

Notre actif club de poche, qui fut l'ins-tigateur ilee grondée niianifiaUitions nau-tiques et de piVhe, qui se déroulent surtoute la Côte d'Azur ainsi que sur tout leLittoral méditerranéen, se rend aujour-d'hui à San-Remo, répondre a l'aimableinvitation do la « Federazione Eurcenti »qui a épingflé au programme des fêtesqui se dérouleront dans cette ville, ungrand concours de p«Vih«* et un festivalbigophoniqiie pur ToriginaJe musique duPataolé-Club.

Nul doute que nos concitoyens reçoi-vent sur la côte italienne l'accueil le pluschaleureux ci romiportent le succès le plusconiiplut, ce qui contribuera encore da-vantage à resserer les liens d'amitié del'entente fnaïico-iUi.lienne.

Voici le programme 4c la journée :A fi heures : Tiécoplion du P<alaclé-€lub

t*n gare de J>an-<Rehto. Défilé jusqu'au,port.

A 7 heujes ; Concours de pe>cJie (canneet l i teau).

A 10 heures ; Aubade aux autorités.A rjuheures : Vermouth d'honneur.A if> heures : Concert musdoail. Distri-

bution des prix.A ai heurs : Foalivai bigoplionique i|*ur

le Patacle-Club.A a3 heures : Dépiirt.Nos sincères félU'Jki'tiniiA aux dirigeant?

de notre d u h local pour larlivite qu'ilsdo|)loicn! dans 'dorg-auisaiion de co» sor-ti«^ <pii sont la m.eilh'nre réolann* pournotre ville.

P. NOËL.

Règlement An Concours de' Bébés

I. — Un concours de bébé* eat ouvert àNice, du i5 octobre au 3i octobre 192^,à tous ,1e» fiifants âgés île 2 mois à a ans,ù celle dale, «ans distinction de nation*-dité, ni de religion, nuis originaires dudépartement dus Ailjx'S-uMaritimes et de pa-rent» français ou de parents étrangers ha-biliant le déjua'rtenicnt depuis cinq ans audiioins.

Une s<muiie de Ôo.ooo francs est miseù la disposition dûs organisateurs de ceconcours par l'administration des Gaite-ries Lafuyette.

IL — Les règfles présidant h ce con-cours seront basées à la fols sur U's lois del'efttliéLiqiie et les données scientifiquesmodernes, définissant, par J'équilibre har-monieux de ses lignes et de sa physiologieU véritable beauté de 'l'enfant.

III. — Le Concours est ,pla)cé sous 1-e pa-tronage d'honneur d'un Comité qui com-prend :

M. !le Préfet des Alipes-Aiaritimes ; M. leMaire de la ville de Nice ; M. h; docteurGayraud, adjoint à d'Assistance Publique;M, Bador, administrateur dâlégué des (ja-leries Lafayette ; M. le Président de laCommission des Hospices ; MiM. les Di-j-Oûteurs des journaux l'Eclaireur et le ,Petit Niçois ; M. Je docteur Barbtry, i»s-

pecteur dâpartcnientail du sorvice d'hy-giène et de lia Médecine Publique.

IV. — Un jury composé de médecins,de d'aines ipalron 11 esses des4 OKuvres del'Enfance, (d'artistes peintres et sculpteursest constitué par les pcrsonnaJilés suivan:

tes :a) Mme Armand ,Bernand ; Mm es la

Présidente et les viccMpresidentes <3es œu-vres suivantes : Société Prolectrice del'Enfance ; Œuvre des Crèohes de la Viifclede Nice ; Comité des Dames de il'hâpiuJ-disrpensaire I^enval (enfants mallades) ;Œuvre du Lai( Mfllernel ; M. Seguîn, ins-pecteur de >l'iVssistance Publique ;

b) iMmes U's doctoresses de Orestis etRi voire ; MM. les docteurs Ciaudo, d'Oels-nitz et Rumipellnxavor ;

c) 'M. Ami™, directeur de d'Ecoled'An Décoratif dis Nice ; Mile" Bernardd'Attanoux, artiste peintre ; Mme EdouardPéguilhan, artiste peintre ; MM. Denisseet G.-A. Mossa, artistes peintres ; MM.Mauiiert et de Tarnowsky, gcùlpteurs.

y. — Les prix qui seront délivrés- auxparents des enfants désignés par te juryse décomiposent ainsi :

i* Grand prix de 5.000 francs (cinqmililfi francs) ; 2° Grand prix de 3.000 fr.(trois mille francs) ; 3° Quatre grandsjprix de 2.000 mille fninc^ (deux mille,francs) ; ,4° Dix prix de mille francs ;5° Vingt prix de cinq cents franc* ; 6°Vingt prix de trois cents francs.; 70 Vingtprix de deux cents francs.

Le jury aura toute latitude j>oiir modi-fier, après délibération, solon le nombreet la vaileur des candidats, la liste précé-dente. /

I,a somme de quatre mille francs, reli-quat <io la donation, est a sa dispositiondans tout but qu'il jugera utile.

Pour des enfants assistés ou placés ennourrice, le prix sera p;u-ta^é entre les•parents nourriciers ou Ja uuiirriœ del'enfant.

VI. — L'exanifii des candidats se feradiiins l'ordre suivant :

i° Examen par le jury médical ; il estéliminatoire.

20 Examen par le ju r \ des dairaes pa-tronnesscs, des artistes et le jury mediculréunis.

Dans le cas de discussion, lojiiuiou dujury médicail est ,pjépomlériiiitf. •

Dans le cas de surabondance de candi-datures, des sous-Commissions pounrontêtre nommées, mais le classement défi-nitif ne sera fait que devant un jurycomipJet ou présentant un quorum suffi-sant (les deux tiers au moins des mem-bres étant présents).

VIL — La distribution dos prix auralieu en séance publique, dans une salleuiltjériourenient désignée. Les enfants bé-néficiaires des quarante premiers prixsont tenus d'être présentés au public, surJa tribune ou sur la scène, par leurs pa-rents ou les mandataires de ceux-ci.

VIII. — Inscriptions :L'inscription des bébés candidats au

Concours miirii lieu dans toutes Jes mai-ries du ilrpiirttMin'nt, du i5 au 3o stjptem-bre inoUisivoineiit. Des ca-rnets i souched'inscription seront adressés aux mairesîles comiimincs qui voudront bien 'lesfaur remplir et les envoyer à la Préfec-tmv, i|ui les centralisera.

Le nVépiAsé, au nom de chaque candi-dat, ne devra «Mu1 dnlivié >\\ir rentre làI M-ductinn d'un»1' ]MITT .ri.l.-Mtii.- Oivrctde mariage ou bu'He/tin du uiii?>anoe).

L'inacriplion est gratuite.Une prime de déplacement de la per-

sonne qui accompagne l'enfant sera al-louée d'après un tarif-kilomètre à établir.

I,e jury médical foii-etionnnra aussitôtl'inscription Tlose, «lit à partir du i e /octobre jusqu'au 20 octobre ; il - trans-porte, à dos dates «prâcisér» ultérieurementdans les centres désignés ci-après :

A) Nice : Mairie, Dispensum» !,envail,siège de la Sneiéié Pn>l- etH--e de !'En-fauoe (rue Georges-Ville: ; i'nii[Muunùrc ;Société de» Crèches (avenue Saint-Lam-bert) ;

b) Menton, [K>ur le canton de Menton.,r) Sospel : jH>ur les r.uitons de Brell

e! Si^pi^l ;d) r^anUwquc ' : pour les cantons de

Saint-Martin - Vésubie, HoquebilJière otllteillo ;

e) Antibe* ;f) Cannes ;g) Grasse : pour h» cantons de Grasse,

Saint-Vallier et Le Bar ;h) CagiifS-sur-Mer : pour les cantons

de Cagnes-mir-Mer et Vence ;i) Puget-Théniers : •pour les cantons

drt Guillaume»,. Saint-Auban, Coursegou-It.*s, Roquesteron eL Villars ;

\) SaintiSauvenir : pour ms c^uitortsideSainl-&iuveur cl Saint-EUenne.

Le jury s'adjoindra Ja collaborationbienveiLiante de MM. les médecins can-.tonaux.

Ce tabdeau sera susceptible de modifi-cations.

Seuls, les enfanta désignés par cet exa-men médical seront soumis à l'examen det£us les jurys réunis qui aura lieu à Nice,entre le 20 et le 3i octobre.

La Société des Gens de Lettreset le Régionalisme

Nous empruntons à la revue Les Idée»Franchises l'intéressant article, suivant deM. Louis de Nussac, qui plaide en faveurde la décentralisation, intellectuelle, unisujet captivant sur lequel nous auronsl'occasion de revenir.

La Société de» Gens de Lettres a donnérécemment une soirée e» d'honneur dosécrivains régionalisas.

Cette manifestation, dwe à linitialiv.ede i'aictif nrésildent de ta. Société, M. Geor-ges Lecomte, réunissait les représentantsparisiens des diverses provinces cuillivantles lettres de 'leur terroir, et qu'avait jn-viU;r If'T chef reconnu, M. J. Cinarles-Brnn, d<\U\'r[h\ généra! de la Fédération ré-gioiuiilisle française.

A côté des arlistes isolés qui donnaientahacun, de toute leur ârrie, un ou deuxnuméros du cru patruLl, se distinguait encorps une compagnie organisée qui fai-sait l'orgueil de sa (province et de se» coin-patriotes, — «anime l'admiration éclec-tique d'une assemblée férue d'originalitélocatle —' ; c'étaient les Chanteurs Limou- •s tas, sous la direction de M. Marcel Lar-deret.

Et quand, les <'.hauteurs se muèrent endanseurs, dans Uw «'riginales et variée»chorégraphies de leur terroir, aux accentsde> la vielle moulée, par leur vaillant me-neur, le peintre Jfetn TeillLet, lie vieuxLimousin ancestrM, le pays des trouba-dours et de la gaie science, triompha sariapareil. \\ avait, dernièrement, remportésomiibJable succès devant le grand publicdu Salon des Artistes Français «t du Con- .grès de l'Art à l'Ecole : la soirée régiona-liste de La Société desi Gens de lettres éta-blit définitivement à Paris W réputationdes Chanteurs limousins dans les mUieuxHïtd'lectuels et artistiques.

Ce résultat justifierait ù lui seul l'initia-tive de M. Georges Lecomte, mais il fautvoir aussi dans cette tentative iprotpicel'heutciix effet d'une émulation qui s'estproduite du fait de la création, à Bor-deaux, d'une très active association d'écri-vains de province, défendant hardimentleurs intérêts d'auteurs, à l'instar de lapuissante Société de la Cité Rougemont.Mais .le Syndicat Bordelais, qui est dirigépar d'haLiles aidministratours, entame .une vive H tenace camtpagne de recrute-ment pays par pays, en faisant sur placetoute la propagande ^possible, et il risqued'engflobor tous les producteurs littérairesde la l'rance provinciale, en aillant le»trouver chez eux-mêmes, plaidant -leuroause tant moraile qut; matérielle ; c'est .une, conciurrence qui peut devenir redou-table t

\A Société des Gens de Lettres ne devaitI>as songer à réunir à Paris les littérateursqui habitent les départements ; par cesternlps de vie chère, ce n'est qu'on leur of-frant voyage et séjour gratuits qu'e/Ne au-rait pu les avoir, — et encore I Si ejfleveut désonmais les rallier à son œuvre,eiteBera amenée à tenir f.n. province des as-sises, avec fêles et concours, dans le goûtet la note 'dit cru ; ellile sera obligée de sedécentraliser ell^-méme par des groupe-ments locaux et des congrès régionaux.L'$xeniipile lui est donné ,du reste, par leComité d<-s Sociétés Savantes, la SociétéFrançaise d'Archéologie, ]e Congrès pré-historique de France, l'Association pourl'avanT-Cment des Sciences, le Glub Alpin,le. Touring-Glub, la Fédération régiona-liste française, etc. Nous pourrions citer'mainte» autres grandes ofganisatioiu surtous les terrains de l'activité nationale,iriais bornons-nous à rintellwtuailité.

Le Féllbrige, qui est une Association *littéraire de province, doit, a >!our de rôte,célébrer sa félibrée générale., la Sainte-Es-telle, et tenir .on asse.mWe. souveraine, leConsisîohv de ses Majoraux, dans clwquepartie de son emipire méridional : l'andernier, à Cannes ; cette foissM, au Puy-en-Volay.

Ainsi est entrée dans lea mœurs, depuÎ3plus da cinquante ans, la décontra-lisationinlellectufille et sociale à laquelle semblevouloir isc oorffornwr la Soeié.U'î des Gvnsdi*. IjCttres, si elle tient à rosier le plusgr'and organiam'ie de la vie lilttiraire enFrance. Jusque-là retardataire, rilfle paraitdevoir se nioHlernber, entrer dans le mou-vement général' et prendre l'avance grâceà ses forces acquises, ineomipstrables —•mais fort iïnipiiïssnni*» pour l'avenir.EMe a eomTnenc*', l'autre soir, (par agireffwi:a<-i>]ncnl auprès des écrivains régio-nailistcs de Paris, en suscitant la plu^ loua-ble-émuSation par leurs -interprète» artis-tiques. L'amounprotpre. provincial est i f .exceillciit Io-vïcr, et des plus puissante.

II y a lieu de l'a comipilimentor & _"*-.IVno<Hiniigor su.r son preniier essai qui asi l.icn riussi, mais qui « «™ P"« l«8 .ri<-n .s'il n'a pas *!« suite : àW. peut. *«loit triompher, si olL» «tivd ™,"'ore « «*-.

l 1o n'ifionalumj"ionali»mB inlrfflchifl. i m j oscHliiniMilal qui est » '» 1MKÎ<1« toutes I Moutres foimns <lo nsffional«nei : c est mS-m<- le fortdcmcnt W plus cssenhdl, 1« ,,his«ilulc. !f Mus perfectiWe, le plus f A l1J. s,.|ii I|iii, piiT son * l t , pro-