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LA TRACE N° 112 - PAGE 1 LA TRACE N° 112 - DÉCEMBRE 2014 lesainesdelucpa.fr LA TRACE Édité par l’associa$on UNCM/UNF LES AÎNÉS DE L’UCPA 17 rue Rémy Dumoncel 75014 Paris Dépôt légal ISSN 1252-8323

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LA TRACE N° 112 - DÉCEMBRE 2014

lesainesdelucpa.fr

LA TRACE

Édité par l’associa$on UNCM/UNF

LES AÎNÉS DE L’UCPA 17 rue Rémy Dumoncel 75014 Paris Dépôt légal ISSN 1252-8323

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JUMIÈGES SEPTEMBRE 2014

POUR UNE FOIS NOTRE PHOTOGRAPHE EST

SUR LA PHOTO.

Compte rendu

pages 10 à 13.

Non, pas lui...

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De nouvelles vidéos sont sur le site, souvenirs, souvenirs...

STAGES A VENIR

Pour toute inscrip on, joindre au plus tard un mois avant le stage, un

chèque de 100 € à l’ordre de l’UCPA.

Contact pour les stages de ski ou de randonnée : Jojo Sourd — 120 che-

min des Preynats - 05220 Le Monê$er-les-Bains. Tél. 06 19 22 68 56

Contact pour les stages de golf ou de plongée : Jean-Pierre Charrière —

— 123 rue Denis Magdelon - 13009 Marseille. Tél. 06 20 43 28 00

Ski : du 25 au 31 janvier, à Chamonix si cela est possible, surveillez

le site pour les dernières informa*ons.

Ski au printemps : Chamonix ? Surveillez le site.

Croisière : du 13 au 22 juin aux îles anglo-normandes au départ

de St Malo. Deux bateaux de sept stagiaires. 615€ + caisse de bord + assurance. Contact : [email protected]

SORMIOU : stage mul* ac*vités en septembre ou octobre.

GOLF: surveillez le site.

Erratum :

RAPPEL : envoyez vos documents pour notre bulle$n LA TRACE

(comptes rendus, souvenirs, anecdotes, ar$cles ou photos) à Pierre :

[email protected]

Et vos documents, textes ou photos pour LE SITE

à Michelle : [email protected]

La Trace n° 111 : Il fallait reconnaitre Alain TRIN-QUET ! Désolé pour ce<e erreur. Pan sur le bec à Chocho !..

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RÉPONSE DU N° 111 :

Sur la photo, vous pouvez reconnaître :

De gauche à droite, debout : Marius Mora (Prof.Maître) - J.Bernard Sudrat (Pouf) - à l’entrée, Georges (Jo) Philippe - pull rayé

Pierre Hoste<er - derrière : Bernard Chevalier (Badu) - Kuenz - Hugues Bouchard - Nicolet (pull clair) - à sa G. : Raymond Cou<et (Prof. Ensa) - Burnet - Lucien Pez (Prof. Ensa) // Assis en partant du haut de gauche à droite : Jean-Marie Beaugey - Tomio R. - Louis Sertour - Robert Mallon (casque<e sombre) - J.P. Tomio - Yvan Co-nan à la droite de Pez. // Retour à gauche et vers la droite devant Beaugey : Mosca - Paul Amevet (casque<e mouchetée) - Latapie // Les 4 devant de gauche à droite : Gau*er († pilier BonaJ ?) - Dédé Guillemin - Assis : ??? - Francis Bozon (prof. Ensa)

DEVINETTE DU N° 112 : QUI, OU ET QUAND ?

Vos réponse à : [email protected]

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LE C.A.E.A. QU’EST-CE ? PETIT RAPPEL. «Cer*ficat d’Ap*tude à l’Enseignement Alpin».

Forma*on mise en place entre l’UNCM, l’ENSA et les pouvoirs publics au début des années 60. Le recrutement du personnel d’hiver se faisait alors en novembre au centre de Val d’Isère lors du stage de «Bénévole» durant le-quel nous subissions tous un entre*en avec Guido Magnone directeur tech-nique de l’UNCM. Le but était de savoir si le candidat était mo*vé par la fi-lière choisie, la vie en collec*vité, l’alpinisme et quel était son niveau de pra*que. Ce qui leur valu le qualifica*f de « Magnon’s boys ». Durant la saison d’hiver ou à l’issue de celle-ci. Les «repérés», ainsi que des personnes de l’extérieur ayant candidaté librement pouvaient rejoindre l’ENSA à l’ouverture des cessions en juin, puis enchaîner un stage d’alpi-nisme et préparer dans la foulée le concours d’entrée à l’aspirant guide : 50 places pour 250 candidats. Ainsi la quinzaine de «CAEistes» avait la forme physique et les clés pour espérer faire par*e des reçus. Ces derniers avaient passé les trois mois d’été à pra*quer et se former à l’alpinisme et au mé*er au sein de l’ENSA. Le CAEA, était assujeJ à un contrat d’élève moniteur à l’UNCM pour une durée de cinq ans. Mais, et c’est important, tous les stages de forma*on étaient pris en charge par l’ins*tu*on ; nous é*ons logés, nourris et perce-vions un salaire d’appren* de 300 fr. par mois (déclarés). Ce contrat évoluait durant les saisons d’été ou d’hiver en fonc*on du diplôme obtenu. Seule contrainte : intégrer pendant ces deux ans le cursus professionnel été/hiver en réussissant les examens professionnels de capacitaire ou aspirant guide. Aux intersaisons, nous devions suivre les stages de forma*on culturels ou spor*fs proposés par le Service du Personnel. Bien des professionnels ont suivi ce<e filière mais tous n’ont pas pour autant poursuivi leur carrière au sein de l’UNCM-UCPA et ont con*nué en indépendants : en ESF ou compa-gnies des guides, voire dans d’autres organismes : Jeunesse et Sports, CE-MEA, municipalités, etc… C’était un bon système, la 1ère session se déroula durant l’été 1962 et des « figures » comme Charly Revel, Jo Maruzzi … ont pu accéder à une filière rela*vement fermée et d’un coût élevé pour beaucoup. Cela perme<ait de bien s’intégrer dans le milieu montagnard. La photo-devine<e est prise de-vant l’ENSA alors située rue du Lyret, prés du Centre « Base Camp » à l’époque « Les Aiguilles ». C’est la 4ème promo*on de CAEA. Ce<e forma-*on, faute de financement, s’est peu à peu arrêtée dans les années 70. Gilbert Rhem.

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A.G. DE L’UCPA :

Jean-Pierre Charrière, notre président, était invité et représentait l’associa$on

des Aînés. Il nous résume ici la réunion :

L’Assemblée Générale Extraordinaire et l’Assemblée Générale de l’UCPA ont eu lieu le 16 octobre à Paris dans les locaux de l’UCPA.

Une modifica*on des statuts a été entérinée par le CA de l’UCPA lors de l’AGE.

L’UCPA se restructure et se scinde en 3 en*tés :

1 - UCPA Vacances.

2 - UCPA Loisirs.

3 - UCPA Sport Planète (Interna*onal).

Le DG, Guillaume Legaut explique le pourquoi de ce<e restructura*on :

Celle-ci a pour but d’éviter que l’UCPA soit assujeJe au payement de la TVA pour des presta*ons qui seraient alors considérées comme entrant dans le secteur mar-chand, c’est-à-dire commerciales. Ce<e restructura*on permet d’an*ciper l’avenir en répondant au mieux à l’évolu*on de la loi française en ma*ère de fiscalité.

Cela ne devrait rien changer pour le fonc*onnement de l’UCPA.

Nous avons rencontré Guillaume Legaut lors du CA des Aînés qui s’est tenu à Paris le 22 octobre 2014.

Guillaume Legaut nous a fait part de l’avenir de l’UCPA qui travaille sur un projet éduca*f avec trois axes : sport-rela*on, vivre ensemble, partage collec*f.

Actuellement l’UCPA a trois priorités :

1 – faire comprendre l’impact auprès des jeunes, repenser la façon de présenter les produits de l’UCPA, u*liser les réseaux sociaux.

2 – Le chan*er économique : l’envisager de façon plus responsable. Comment s’adapter ? Pour l’instant il y a une stagna*on. Il faudrait avoir la maîtrise de créa-*ons de valeurs. Certains pourraient payer un supplément pour avoir une chambre à deux, par exemple les étrangers. Il faudrait améliorer les produits pour avoir moins de charges. Il faudrait également voir l’u*lité sociale et la montrer pour avoir une répercussion sociale.

3 – Adapter l’organisme de l’UCPA pour être plus réac*f, savoir s’adapter par exemple aux condi*ons météo : neige, pluie, etc...

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Créer des mé*ers de vacances, des mé*ers de loisirs, des mé*ers planète. (Interna*onal)

Il faut arriver à faire reconnaître la spécificité éduca*ve de l’UCPA. Les VVF par exemple n’ont pas ce<e spécificité sociale et n’ont pas de projets sociaux.

Les résultats de chaque centre sont en fait mutualisés. Il y a une seule caisse. L’UCPA prend bien en compte l’amor*ssement des centres. Les centres qui pren-nent des enfants sont moins rentables que les centres d’adultes. 8 % de l'ac*vité de l'UCPA est soumis à la TVA.

Ils ont aussi des week-ends encadrés. Pour les piscines, il y a obliga*on de l’accueil du public. Mais l’essen*el porte sur l’éduca*f. L’UCPA doit pouvoir faire sa publici-té, un stagiaire sur deux est un public aidé. Si on passait de non TVA à la TVA on perdrait 10 millions d’euros. L’UCPA a un bon trésorier mais Jeunesse et Sports n’a pas d’oreille a<en*ve du côté de Bercy. Le sport le plus demandé est le ski, l’enjeu est de renforcer la solidarité entre les ac*vités.

A la suite de la réunion, nous avons rencontré les élus du CE qui sont très inquiets pour l’avenir du personnel à cause du projet de restructura*on de l’UCPA. Le trans-fert de l’ac*vité de loisirs spor�fs de proximité à UCPA sport loisirs entrainera un transfert de salariés des 29 sites associa*fs de l’Unité loisirs de l’associa*on UCPA « historique » au siège de l’Unité Sports loisirs et de la direc*on du développement territorial (sans modifica*on de mission et de ra<achement hiérarchique).

Il concerne un effec*f de 509 salariés soit environ 1/3 des employés. Certains aussi pourraient être délocalisés même s’ils sont proches de la retraite.

D’après la direc*on de l’UCPA, l’évolu*on proposée est sans conséquence pour les salariés des centres spor*fs et du siège employés par l’associa*on UCPA « historique » qui deviendra Associa*on Sport Vacances, ainsi que pour les salariés de la SAS UCPA Sport Planète.

Concernant l’associa*on UCPA Sports Loisirs, les accords d’entreprise d’UCPA « historique » con*nueront à s’appliquer pendant 15 mois à compter de la date de transfert des salariés (un accord d’entreprise pour ce<e associa*on devra être né-gocié durant ce délai).

Jean-Pierre Charriere.

Pour informa�on, notre bulle�n ne donne plus d’extraits de la revue interne des sa-

lariés de l’UCPA « Tonalités », celle-ci ayant cessé de paraitre.

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APPEL A TÉMOIN

Né en 1930, je suis entré à l’UNCM du Moulin Baron en décembre 1952 comme capacitaire et à par*r de 1954, comme aspirant guide. Je suis resté saisonnier jusqu’en 1959, il était difficile de devenir permanent. J’ai pris ma retraite en 1990. Des souvenirs ?.. Plein, plein, surtout des bons qui

m’ont offert une vie passionnante, ce n’était pas du travail, c’était du plaisir. Oui c’était dur, au Moulin Baron chaque moniteur prenait sa semaine de service à tour de rôle. C'est-à-dire qu’avant et après le ski il fallait s’occuper des 5 poêles du centre. Trois fonc*onnaient avec des boulets d’anthracite provenant des mines du Freyssinet toutes proches et deux avec la sciure donnée par la scierie de M. Fine, située juste à côté du centre. Ils étaient composés de deux cylindres emboîtés l’un dans l’autre et on bourrait la sciure entre les deux ce qui donnait une combus*on lente. Un jour, je vais entretenir le chauffage des douches… Les douches se com-posaient de 8 pommes dans une pièce de 3m x 3m ; les filles et les garçons y allaient à tour de rôle (pas tous les jours évidemment) et c’est pour cela qu’il fallait recharger. Bref, j’ouvre la porte et dans un nuage de vapeur au travers duquel je n’aperçois (malheureusement) que de vagues formes, j’en-tends les hurlements de 8 jeunes et certainement jolies stagiaires. Elles n’ont jamais voulu que j’ouvre la fenêtre pour évacuer la buée ! Deux fois par an on gonflait les paillasses avec… de la paille pardi ! Impos-sible de s’en procurer en hiver. L’arrivée des matelas a été un vrai luxe. Durant l’été 1959, je fais la Meije Orientale avec un bénévole et 6 stagiaires. Nous partons de Villar d’Arène pour 8 heures de montée jusqu’au refuge de l’Aigle à plus de 3000 mètres. Le lendemain, cocagne, école de glace près du refuge mais un stagiaire se fait une entorse à la cheville. J’applique les soins de l’époque en lui faisant une piqure de Scopolamine, cela faisait par*e de notre mé*er et je le pommade en lui disant que le lendemain il ne pourrait pas faire la course. A notre retour, le pauvre garçon dit qu’il se sent capable de faire la descente jusqu’à La Grave par le glacier du Tabuchet et Côte Longue. Hélas pour moi… il ne fait que 200m. Car avec son entorse, il n’ar-rive pas à cramponner. Alors, je fais un harnais de fortune avec une corde, le blessé passe ses jambes dans les anneaux et s’accroche à moi. Personne n’a pu me relayer au cours de la descente, c’était long, long...

MILOU GAUTIER

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J’ai un sale souvenir ; en avant de moi, une cordée de deux (non UNCM) plonge dans le vide. Nous n’avions aucun moyen de communica*on évidem-ment à ce<e époque. Alors, nous avons confié nos stagiaires au meilleur d’entre eux pour retourner au refuge d’où nous venions et avec le bénévole, nous sommes par*s au refuge le plus proche chercher du secours. Là, on tombe sur deux CRS qui remontent chercher les corps avec nous. Ils avaient la technique, ils les a<achaient l’un sur l’autre. Mais, après, il nous a fallu tout remonter pour rejoindre nos stagiaires pour la course du lendemain. Résultat, nous avons fait ce jour là 3200 m. de dénivelées. Mais il y a surtout de bons souvenirs. Nous n’avions évidemment pas d’ani-mateurs professionnels et c’était la par*e la plus sympa du boulot. Nous avions Claude Wesly dans l’équipe qui était le spécialiste des jeux. Il distri-buait des gages et entraînait le perdant vers le réduit qui servait de douche aux cuisiniers. Il n’y avait qu’un rideau et, caché derrière, déguisé en curé de l’époque, derrière son rideau, il posait des ques*ons sur la religion aux-quelles le stagiaire ne parvenait pas à répondre. Alors, pour l’absolu*on, toujours à genoux devant le rideau, le ou la pauvre stagiaire recevait un plein seau d’eau sur la tête ! A ce<e époque, cela faisait rire tout le monde ; aujourd’hui, on se retrouverait peut-être en jus*ce. Et ma mésaventure au Tour de France !.. une « histoire de fesses». Dans les années 60 nous recevions une école du Nord, les jeunes avaient entre 15 et 17 ans. J’en monte une douzaine au Galibier par l’ancienne route et arrivés au col, ils découvrent un long névé sur le versant savoyard. Ils ont tôt fait de trouver comment s’amuser et, en faisant la chenille, ils dévalent les 200 mètres du névé. Tous les spectateurs du Tour les regardent mais peu à peu une goulo<e se forme suite à leurs passages répétés. Un des garçons arrive en courant vers moi « regardez ce que j’ai ! ». Il avait la fesse tranchée par une coupure assez profonde mais qui ne saignait pas. Peu à peu les onze autres arrivent, tous avec la même coupure exactement au même endroit. Suite à leurs passages répétés, un schiste avait fini par affleurer et avait tranché tous les pantalons et toutes les fesses. Les nom-breux journalistes se précipitent, prennent des photos, les gendarmes me trouvent des ambulances dont celles du Tour de France et on les envoie tous pour des coutures à la chaîne à l’hôpital de Briançon. Le lendemain, on a fait la Une de la « Voix du Nord » et les appels téléphoniques des parents n’ont pas cessé de la journée. Heureusement, l’hôpital nous les avait ren-voyés au Moulin Baron dès les coutures terminées ! Milou GAUTIER.

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GOLF À JUMIÈGES - SEPTEMBRE 2014

Situé dans une boucle de la Seine, Jumièges est un magni-

fique pe*t village dominé par les superbes ruines de l’ab-

baye de Jumièges datant du VIIème siècle. Une vraie mer-

veille et le manoir d’Agnès Sorel est situé à côté du

centre.

Arrivés le dimanche soir sur le centre, David le direc-

teur nous accueille avec le sourire, en nous donnant les

clefs de nos logements, cela commence au mieux.

Installa*on dans nos chambres avec la surprise d’avoir un "toc toc" à ma

porte et en l’ouvrant de découvrir Yvon PROVAUX, que je n’avais pas vu de-

puis de très nombreuses années, depuis SOCOA. Il vient faire le pointage

des présents. Que de beaux souvenirs se réveillent, c’est très agréable.

Le groupe se forme au fil des arrivées, Claude-Michèle notre trésorière est

là pour nous accueillir devant le club-house avec son mari Claude VOISIN au

regard malicieux d’un gamin toujours prêt à faire des bê*ses. Puis arrivent

les autres. Nous serons 14 à partager ce<e semaine de golf mais surtout de

retrouvailles.

Roger MACHAVOINE et Marc DESTAILLEURS nous rejoindrons plus tard, car

ils ont eu des problèmes de trajet, nous les a<endrons avec impa*ence

David et Yvon nous donnent le programme de la semaine, qui est fort char-

gé et nous indiquent la cons*tu*on des groupes selon l’expérience de cha-

cun. Pour nous me<re à l’aise, ils nous offre des "bulles" que nous appré-

cions tous évidemment.

Ensuite, premier repas où chacun savoure, outre l’excellent dîner, la joie de

se retrouver ; pas besoin de longs discours pour que chacun par*cipe à sa

manière à la cohésion du groupe.

Lundi ma*n les choses sérieuses commencent avec les premiers cours don-

nés par CELE qui nous qui<era le mercredi pour rejoindre ses îles : c’est un

grand gaillard calme qui fait des "drives" à plus de 300 mètres ! Le golf est

un sport "agaçant" qui parait simple en regardant les "pros" mais qui est

extrêmement compliqué quand on essaye de les copier. Il doit y avoir un

secret...

MI- Jean-Louis

Huveteau

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Après midi, parcours pour les meilleurs avec Cécile BERNY notre "coucou

suisse" qui, avec sa régularité inégalée, prend le premier départ. Il fait beau,

les coups partent bien et le tempo nous emmène pour 4 heures d'exercice.

L’autre groupe enchaîne les cours pour apprendre la technique du "swing"

et les règles leur perme<ant d’obtenir leur « carte verte » en fin de séjour.

Après le dîner et le sérieux de la journée, Yvon nous ouvre les portes de la

"salle des dégusta*ons". Hips !.. il y a du lourd... avec pour commencer une

spécialité locale que certains appellent Calvados et d'autres de la Dynamite.

Il est vrai que la première gorgée à 60° laisse un peu KO mais après, cela

passe bien. (ça passe mieux avec un sucre !).

Les jours suivants Jean-Pierre et Nicole MANSART nous apprendrons à goû-

ter le génépi et en prime ils nous donneront leur rece<e. Claude et Claude-

Michèle VOISIN, eux, apporterons de la prune et du genièvre. Mais nous ne

sommes pas que des buveurs car grâce à Michelle nous découvrons aussi les

senteurs de la lavande qu’elle nous a apportée. Ainsi chaque soir nous vien-

drons dans ce lieu de "soins" pour nous assurer d’un sommeil réparateur.

Mardi ma*n, pe*t déjeuner qui confirme le dicton breton : "la surprise du

ma*n réjouit le marin" en l’occurrence la surprise ce sont les confitures ap-

portées par Claude-Michèle.

Ensuite les cours et les parcours s'enchaînent pour les deux groupes. Un

pauvre lapin qui passait à portée de balle lancée par Michelle, a été visé

dans son céans ! L'histoire ne dit pas ce qu'est devenu le lapin avec sa

balle...

Les bonnes habitudes du soir con*nuent aussi, avec ce<e fois-ci la décou-

verte d’un bouchon magique que Claude u*lise pour ses bouteilles.

Le lendemain après midi en principe repos mais nous sommes six à choisir la

découverte du parcours du "Champ de Bataille". Grande discussion entre

Yvon et Roger pour choisir la route qui nous emmènera au parcours : Pont

de Bretonne? Ou passage du bac? Roger traversera la Seine avant nous pour

nous a<endre à l’arrivée du bac et nous montrer la route à suivre. Je pense

qu’il voulait aussi montrer ses jambes de cycliste aux jeunes femmes du

groupe… Ah ce sacré Roger ! Il a des heures de vol… L’intendance nous avait

préparé un pique-nique que nous avons pris à l’écart dans la forêt, respec-

tant le côté un peu "pouêt-pouêt du golf". ../..

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Parcours magnifique, avec des fairways entretenus comme nulle part ail-

leurs ; seul bémol au trou 17, nous prenons le chemin des voiture<es qui

nous rallonge et permet ainsi à Jean-Pierre de montrer que, en plus de son

sourire permanent, il a aussi du caractère...

Cécile est la seule à arriver sur ce trou n°17 et Michelle y fait un superbe

"bogey" qui confirme dit-elle qu’elle a bien mieux joué que l’année der-

nière.

Grâce à ce retard, nous profitons généreusement d’une averse à 17h exac-

tement, comme prévu par la météo. Pas une pe*te mais une belle et forte

averse qui nous trempe complètement, nous obligeant à prendre un "pot"

au club ; ouf! Nous avons une bonne excuse pour nous retrouver autour d’

une tasse ou d’un verre.

Le soir, dans la "salle des dégusta*ons", Michelle nous montre ses pre-

mières photos. Superbes photos de golf mais aussi de la chaumière de ses

rêves et aussi de magnifiques photos de l'abbaye et d'araignées.

Jeudi, reprise du programme des cours avec Johan, moniteur très péda-

gogue qui lui aussi est capable de lancer sa balle à plus de 300m. Décidé-

ment, c’est bien nous les stagiaires, qui ne sommes pas bons.

Événement de l'après midi Roger, avec la grâce d’un jeune éléphant, (jeune

pour lui faire plaisir) réussit un « birdie », soit un coup de moins que le meil-

leur score sur un trou.

Nous sommes fiers de lui et le soir après le dîner, il arrosera sa performance

en sortant toutes ses bouteilles et son saucisson de son camping-car. Bravo

et merci Roger.

Vendredi, cela sent la fin.

Dernier parcours, dernière balle lancée ensemble ! Michelle, Roger et moi

finissons notre parcours en espérant nous revoir bientôt.

Les candidats à la carte verte sont sa*sfaits de repar*r avec leur sésame

pour les grands parcours, en par*culier Élisabeth, Albert, Marc et Jacque-

line. Et naturellement, pour fêter ça, encore un "pe*t coup" avant de par*r

dîner dans un bon restaurant en bord de Seine ou nous sommes invités par

le golf...

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Le dîner est excellent et nous avons une belle explica*on sur les avalanches

par Jean-Pierre qui nous apprend les différences entre les plaques à vent,

les avalanches lourdes et de poudreuse. Cela montre bien l'expérience qui

est irremplaçable en montage.

Nous nous couchons après une dernière dégusta*on en sachant que notre

stage est fini et que demain chacun reprendra sa route, mais en rêvant à

nos prochaines aventures…

Merci à Jean-Pierre CHARRIÈRE de nous avoir organisé ce stage des Aînés.

Merci à Yvon d’avoir parfaitement assumé ses nouvelles fonc*ons de secré-

taire, parfaitement maîtrisé les programmes, les hommes et les femmes

(pas toujours faciles !) durant ce<e semaine passée ensemble.

Merci à David et au centre de nous avoir accueillis malgré les compé**ons

organisées par le club.

Et merci à l’UCPA de nous avoir donné cet esprit de collégialité, d'huma-

nisme et du sens de l'aventure partagée ; que nous venions de la montagne,

de la mer, de l’équita*on , du vol à voile ou d’un autre sport de nature.

Jean-Louis HUVETEAU

Ont par*cipé à ce

stage : Jean-Pierre

& Nicole Mansart,

Marc Destailleurs,

Claude & Claude-

Michèle Voisin,

Marc & Jacqueline

Romagnan, Yvon

& Babe<e Pro-

vaux, Cécile Ber-

ny, Albert Carrier,

Michelle Page,

Roger Machavoine

et Jean-Louis Hu-

veteau.

JUMIÈGES :

L’ABBAYE

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IN MEMORIAM

C’est la dernière de ses blagues, mais c’est la moins drôle... Notre cher Mario Saccagi nous a qui<és le 16 octobre dernier. Dédée Massot, celle qui l’a connu il y a si longtemps, le revoie arrivant de la ville, engagé comme « allume-feux » (pour les poêles) au Moulin Baron en 1946. Il devient rapidement direc-teur de Saint Sorlin d’Arves où Esther Amieux-Eiselé se sou-vient de lui ; il la ramenait chez elle sur son vélo. Ce sera ensuite Samoëns, puis les Contamines, avec sa femme Ode<e et leur fils Michel, avant que notre élégant Mario qui<e

l’ UNCM pour une maison d’ou*llage suédois. C’est ensuite qu’il a rencontré Alain Ranou qui l’ini*a au golf avant de lui présen-ter Ode<e, sa dernière compagne. Il faut bien reconnaître qu’il avait sa manière à lui de contourner certaines règles de golf, mais cela faisait par*e de son charme !.. Et en plus, il cuisinait les pâtes comme personne, en bon Italien. Si Alain le considérait comme son frère, c’était pour mes enfants et moi « l’ami de la famille » et pour les gens qui ont voyagé avec lui, l’animateur de joyeuses soi-rées grâce aux histoires qu’il racontait, en s’aidant parfois de son pe*t calepin... Il avait un jour confié à Alain à quel point il trouvait dur de vieillir seul… C’était au moment de son départ pour une maison de retraite Lyonnaise. Heureusement, il y a quelques mois, sa belle-fille et ses pe*ts enfants l’avaient fait venir auprès d’eux en Guadeloupe, il est par* en se sachant entouré de beau-coup d’affec*on. Ses cendres rejoindront au printemps celle de son épouse Ode<e et de son fils Michel aux Contamines. Michelle RAFFARD.

En octobre dernier, Jean PÉCHOUX nous a qui<és. Jurassien d’ori-

gine, né en 1920 ; il fait par*e de ces pionniers de l’UCPA formés

« à la dure » durant la guerre via les Chan*ers de Jeunesse puis

Jeunesse et Montagne où il s’était engagé en 1941. (Cf. l’excel-

lent ar*cle de Louis Ginet suivi par le vécu de J. Péchoux dans les

bulle*ns La Trace N° 90 et 91.)

À l’été 1944, après diverses affecta*ons : Les Bossons, La Gui-

sanne, Le Valgaudemard, etc… Aux premières heures de l’UNCM,

il rejoint le centre de Brunissard à son ouverture comme MC,

avec Marcel Jaubert comme DC avant de succéder à ce dernier lors de son départ

pour Vars. Fondeur, guide, moniteur ; c’est surtout le ski qu’il affec*onnait et

pra*quait intensément lors de grandes descentes en poudreuse.

À son épouse Eliane, à ses enfants Eric, Brigi<e et Patrick, nous adressons nos

affectueuses pensées en ces tristes moments. Gilbert RHEM.

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LA TRACE N° 112 - PAGE 15

GOLF À JUMIÈGES

SEPTEMBRE 2014

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LA TRACE N° 112 - PAGE 16

LES AÎNÉS DE L’UCPA Associa$on sans but lucra$f (loi 1901) déclarée à la préfecture de police de Paris le 21 mai 1985 – (J.O. du

12/06/1985), rassemble des retraités et des personnes ayant travaillé ou exercé une fonc$on bénévole au sein des associa-$ons de l’UNCM, UNF ou UCPA. (voir modalités en page d’accueil du site)

L’UNCM (Union Na$onale des Centres de Montagne) et l’UNF (Union Nau$que Française) crées en 1945, se regroupent en 1965 pour donner naissance à l’UCPA (Union des Centres de Plein Air) associa$on gérée par les associa$ons de jeunesse, les

fédéra$ons spor$ves de plein air et les pouvoirs publics.

VALLOIRE 1962 LES ÉTAGES