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LA SURVIESA REALITE, SA MANIFESTATION,

SA PHILOSOPHIE

Echos de lau-delPublis par

RUFINA NOEGGERATH

Tout dabord les choses paraissent mystrieuses. Une comte, la foudre, laurore, la pluie, sont autant de phnomnes mystrieux pour qui les verrait pour la premire fois ; maisvienne le flambeau de la science, et leurs relations avec des phnomnes mieux connus

apparaissent ; ils cessent dtre des anomalies et, si un certain mystre plane encore sur eux,cest le mystre qui enveloppe les objets les plus familiers de la vie de tous les jours.Olivier Lodge

Professeur de physique lInstitut scientifique royal de Dublin.

Pour ma part, jestime trop la poursuite de la vritet la dcouverte de quelque nouveau fait dans la nature

pour refuser de men occuper parce que cela semble heurter les ides qui ont cours.

William CrookesMembre de la socit royale de Londres

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Prface

Les faits psychiquesLhomme ne devrait tre ni crdule ni incrdule. La crdulit, sans esprit critique, rend dupedillusions et de mensonges.Lincrdulit de parti pris renferme lme dans une coque de noix et laveugle. Dans un cascomme dans lautre, il y a une sorte danmie de pense, et lon se demande comment ltrehumain, dont lessence est de penser, tombe en lune ou lautre de ces extrmits. Tel est, pourtant, le cas gnral.Aucun problme, sans en excepter ceux de lastronomie, nest assurment plus important quecelui de notre nature spirituelle. Cest toujours la fameuse question de Hamlet au cimetire :To be or not to be,tre ou ntre pas ! Depuis lapparition de lhomme sur la terre, lesreligions et les philosophies ont prtendu rsoudre le problme, mais le sphinx lironiquesourire est rest muet, et lhumanit parat stre dans tous les temps partage entre deuxcamps : ceux qui croient et ceux qui ne croient pas.Depuis un demi-sicle pourtant, la science humaine, en slargissant, nous montre que lesapparences extrieures sont trompeuses et que le monde visible nest que lenveloppe dunmonde invisible. La belle dcouverte de M. Roentgen, qui date dhier, fait actuellement voir linvisible.Le progrs philosophique de cette volution de la science me parat surpasser encore le progrs purement scientifique. Nous avions une tendance ne nous en rapporter qu nos yeux, nos oreilles, nos cinq pauvres sens. Et voil que linvisible nous apparat.Les progrs de la physique nous ont permis de constater lexistence des rayons infra-rouges etultra-violets et de les mesurer, rvlant ainsi un spectre solaire invisible vingt fois plus tenduque le spectre visible pour notre rtine. La photographie saisit maintenant au fond desespaces, des toiles et des univers lointains absolument invisibles aux plus puissantstlescopes. Le tlphone transporte lectriquement des ondes sonores par une force et avecune vitesse qui nont rien de commun avec lacoustique. Le phonographe fixe les sons fugitifsde la parole. Ces dcouvertes, ces mthodes nouvelles, transforment absolument les idesvulgaires sur la nature, et elles nous invitent lanalyse profonde des choses. Nagure encore le mot de pressentiment paraissait synonyme dillusion ou de concidencefortuite, lobservation des faits nous montre aujourdhui que lavenir peut tre quelquefois vuavec prcision, soit en rve, soit en somnambulisme spontan ou provoqu, soit ltat deveille. Lavenir, pense-t-on, nexiste pas. Est-ce bien sr ? Lavenir est en germe dans le prsent, il est la consquence de ce qui le prcde ; il ny a pas deffet sans cause ; celui quiconnatrait les causes connatrait les effets. Ce qui arrivera ne peut pas ne pas arriver, puisquil est dtermin par des causes existantes. La volont humaine, qui nous semble douedun certain libre arbitre, est une de ces causes ; elle non plus ne peut pas se dcider pour lemotif prpondrant. Actuellement, ce nest point faire acte de crdulit que dadmettre laralit des pressentiments et de certaines prmonitions. Nagure encore aussi, les apparitionssemblaient devoir tre toutes rejetes sur le compte des hallucinations. Aujourdhui, ilconvient dtre un peu moins intransigeant. Certaines personnes nont connu la mort dun parent, dun ami, que par une communication dordre psychique qui na emprunt, pour setransmettre, ni le service postal, ni le fil tlgraphique. Les phnomnes de tlpathie dmentobservs sont en assez grand nombre pour ne plus pouvoir tre nis. Un tre lointain peut se

trouver auprs de nous au moment de sa mort et nous apparatre, et lapparition peut tre vuede plusieurs tmoins.

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Il y a une quarantaine dannes, les tables tournantes ont fait verser des flots dencre. Certainssavants, dailleurs dignes destime, se sont imagins les expliquer par des mouvementsmusculaires inconscients. Dautres les ont toutes attribues la supercherie des assistants.Lobservation attentive fait des progrs. Des mouvements peuvent tre produits par un trsfaible contact, et mme sans contact du tout, par une force invisible mane de ltre humain

et qui parat avoir quelque rapport avec llectricit. On ne peut plus rejeter les faits sur lecompte de laberration ou de la stupidit.Sans entrer dans lexposition des innombrables phnomnes appartenant au monde des forces psychiques invisibles, quil nous suffise dajouter que les manifestations de lmecommencent seulement tre tudies par la mthode exprimentale ; encore devons-nousconstater que dans cet ordre de faits nous ne pouvons presque jamaisexprimenter , maisseulementobserver , ce qui rduit considrablement le champ dtudes. Et les conditions de lavie organique terrestre sont si grossires, que nous sommes peu prs dans la situation dunhomme qui aurait des observations astronomiques faire dans un pays dont le ciel serait presque constamment couvert. Ces conditions dexception sont dautant plus regrettables quele problme de lme, qui est le mme que celui de sa survivance, est, sans contredit, la plusintressante et la plus importante des questions, puisquil sagit l de nous-mmes, de notrenature intime, de notre immortalit ou de notre anantissement. On doit donc applaudir auxefforts de ceux qui, comme lestimable auteur de ce livre, tendent apporter de nouveauxdocuments llucidation du mystre dont notre destine ultrieure reste enveloppe.Il serait superflu ici dentrer dans les dtails de louvrage que lon va lire. Mme Noeggerath avoulu faire un expos multiple et divers des branches si varies de la doctrine spirite. Cest aulecteur de juger lui-mme. Nul ne peut contester que les religions nont pas, jusqu ce jour, donn satisfaction nosesprances. Les tudes psychiques y parviendront-elles ? Jai dit un jour, dans un discours auxfunrailles dAllan Kardec, que le spiritisme nest pas une religion mais une science. Lavenir fera peut-tre que la science et la religion seront runies en une seule synthse. Etudions,observons, cherchons.

Camille Flammarion

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Introduction

Au lecteur

La survie est une vrit prouve, indniable, en dehors de tout dogme. Elle peut treconsidre comme une religion, attendu que son tude a pour rsultat daffranchir lesprit, derendre la pense libre, et quelle est accessible indistinctement aux distes, aux athes, auxchrtiens, aux isralites, aux immortalistes, aux nantistes, etc. ; tous peuvent arriver laconviction par des faits devant lesquels ils nauront qu sincliner dun commun accord ;faits qui feront reconnatre lgalit des droits pour tous, base de la philosophie immortaliste.Demande-t-on un savant pour apprcier ses dcouvertes, sil est spiritualiste ou nantiste ?Doit-on soccuper de lhomme et de ses opinions pour sassurer de ce que lvidencedmontre ?Ltude de la survie tablit les preuves de la continuit de lexistence par le transformismeascensionnel et perptuel. Rien ne se perd, et la matire, bien que sallgeant sans cesse, estternelle comme lme, lesprit dont elle est insparable. Ce que beaucoup nomment souffledivin et que nous appelons Fluide universel,nest plus contest. Il est ltincelle vie ; on ne peut le briser, le trancher, ltouffer, mme sil est enferm dans un corps ; il estindestructible. Bien quchappant nos sens, il a des pouvoirs multiples, et, quand il sedgage du corps terrestre, leMoi,manation de ce Fluide universel, se fait un vtement qui luiservira se maintenir dans les sphres que son degr davancement lappelle habiter.Lternit de ltre tant confirme par des faits acquis la science, et tout chercheur sans parti pris pouvant en obtenir la preuve par ltude des phnomnes spirites (daucunsdisent spiritualistes, psychiques, animistes, etc.), on naura plus se rcrier contre la foiaveugle qui donne lexaltation. Par ces phnomnes, on acquiert la certitude que les hommes

morts pour la terre, cest--dire les extra terriens ou habitants de lespace1,

peuvent secommuniquer personnellement nous, selon que certaines conditions se trouvent remplies,comme cet ouvrage le fera connatre, et quils arrivent nous donner des preuves irrcusablesdidentit. Cette uvre a t voulue, prpare, annonce par les extra terriens eux-mmes ;cest ce qui fait sa srieuse valeur ; les habitants de lespace seuls peuvent dire ce qui se passedans lespace. Lon ne peut tre rassur sur la sincrit, lauthenticit dune uvre semblableque lorsquelle est sous la bonne garde dextra-terriens suprieurs, et que lon observe lesconditions que ceux-ci posent pour obtenir des phnomnes en sauvegardant leur autonomie.Pour viter toute pression sur la volont des visiteurs dextra terre, nous ne les voquions pas ;ctait librement et leur heure quils venaient nous, souvent au moment o nous nous yattendions le moins. Du reste, nos efforts pour appeler un frre doutre terre pourraient tre

vains ; les habitants de lespace ne rpondent point aux appels des terriens sils ne le doivent,sils ne le peuvent, et lon a craindre, en se supposant grand vocateur , de navoir dautres visiteurs que des tres qui se jouent de vous. Nous pouvons nous en rapporter auxdisparus pour leur dsir de se communiquer aux ans de la terre ou de venir en aide uneuvre de progrs. Ils noublient pas notre petite plante o dj ils ont appris aimer.Ma premire cole sest faite sous la direction dun tre lev de lespace. Nous avons d laconnaissance de son mdium au docteur Puel, connu pour ses tudes psychiques. Le sidrien a pu nous parler lui-mme de sa voix chaude et ferme ; il nous indiquait les moyens dobtenir de splendides phnomnes. Les ides grandioses quil mettait commandaient le respect etnous rendaient dociles ses enseignements ; nous comprenions aussi notre manquedexprience, et nous craignions de proposer des modes dinvestigation qui eussent tcontraires aux rsultats dsirs. Souvent lextra terrien nous donnait lui-mme pleine libert1 Par lespace nous voulons dire les rgions inapprciables o se meuvent les corps des univers.

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de proposer courtoisement des garanties qui pussent satisfaire les plus incrdules ; il y ajoutaitmme des difficults auxquelles nous naurions os prtendre. Jai rapport de ces sances particulires, suivies rgulirement pendant quelques annes, les principes dont lapplicationnous a fait obtenir, dans des sances ultrieures, les phnomnes les plus probants ; cela maempche de me dcourager quand se prsentaient des choses errones ou droutantes2.

Mais un seul confrencier, quelque suprieur quil soit, sera discut. Il peut tre attir, dira-t-on, par la similitude de ses opinions avec celles du mdium. Cette considration, ajoute dautres, ma fait donner la prfrence aux phnomnes dincarnation comme tant les plus propres lobtention des enseignements dOutre-Tombe. Divers mdiums puissants ont tchoisis pour cela ; des mdiums orateurs , comme les nomment les Amricains ; il y enavait dinstruits, dillettrs, de robustes, de dlicats ; les uns ayant lesprit bien pondr, lesautres se montrant mal quilibrs ; enfin, il y en avait des deux sexes, dges diffrents et denationalit diverses.Le mdium orateur est un mdium incarnations. Le phnomne dincarnation se produitquand, le mdium tant endormi du sommeil mdianimique, le prisprit, ou corps psychique,schappe suffisamment pour laisser la place un extra terrien qui veut se communiquer 3. Nous avons t instruits particulirement par des philosophes indiens de lpoque la plusrecule ; de cette poque o les communications avec les morts taient pratiques par lesenfants, et o le savoir de la survie et sa philosophie taient partout rpandus. Pour tablir leur domination, des sectaires eurent intrt faire disparatre les documents relatifs cet ge dor.La trace se retrouve peine dans les livres anciens, et encore quelle garantie a-t-on que latraduction nen ait point altr le sens ?Je le rpte, ce livre-ci a t dict par les extra terriens eux-mmes. Il jettera de la lumire sur des tudes dj fort avances. Il est un fil conducteur dans un ddale de dductions provoques par la varit infinie des faits mdianimiques et des aptitudes des mdiums. Pluson apprend, plus on comprend combien on a apprendre encore.On pourra reprocher cet ouvrage de manquer de cohsion dans certaines de ses parties ; celaest invitable dans notre cas. Nous ne pouvions imposer un ordre dtermin descorrespondants de lespace venant faire leur travail en nombre, par diffrents mdiums ; ils peuvent rencontrer des difficults que nous ignorons. Cela ma amene retrancher du livre bien des dtails et des conversations familiales nous fournissant des preuves videntes de lasurvie, probante pour nous, mais qui neussent point intress le lecteur.Une question de discrtion ma aussi retenue4. Je publie donc surtout des enseignementsgnraux recueillis avec soin. Il y a des pages littraires, donnes par lintermdiaire demdiums de linstruction la plus lmentaire, qui ont t trs admires. Frdrick VonBodenstedt, le clbre pote orientaliste, en tait enthousiasm ! Je laisse les visiteurs dextraterre sexpliquer eux-mmes autant que le permet linstrument humain dont ils sont forcs de

se servir. Que le lecteur tienne compte de linterprtation difficile du langage de lespace dansune langue de la terre ; comme disent les habitants de lau-del : Vous ne comprendrez quedans lespace, le langage de lespace. Il est regrettable que si peu de groupes aient adopt les procds donnant aux confrenciersdextra terre la latitude de sexpliquer amplement en occupant une tribune libre (cestainsi quils nomment leur mdium incarnations) ; leurs enseignements se feraient alors sur 2 Voir Animisme et spiritualisme, par Aksakof.3 Voir la 3e srie, Principaux Phnomnes mdianimiques.4Je tiens cependant citer le fait suivant : Lun des ntres, M. Auguste X., avait reu pendant la nuit untlgramme annonant la mort de son pre. Nous lignorions. Un extra terrien sincarna dans le mdium etscria vivement mu, en se jetant dans les bras de M. X. : Jean ! mon fils ! Il y a erreur, pensait-t-on. Aprsla sance, M. X. nous dit quen ralit il se nommait Jean, mais quon lavait appel Auguste depuis sa naissance par dfrence pour un parent qui le dsirait.

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Jen appelle au tmoignage de lun de mes collaborateurs aux premiers temps dtude du phnomne dincarnation : M. Hugo dAlsi.Ce peintre dont le sentiment exquis de lart se rvle en toute uvre, est trop apprci dans lemonde artistique et parmi les adeptes des sciences psychologiques, pour quil soit besoin de plus de commentaires.

Jen appelle aussi au tmoignage de Camille Chaigneau, pote et crivain psychiste trsconnu : Cette me fire et tendre, suivant lexpression de Jules Bois dans les Petites Religions de Paris,na jamais fait de compromis avec sa conscience Nous avons faitensemble de nombreuses tudes dont les rsultats sont, en grande partie, relats dans ce livre.Je ne veux point terminer sans adresser mes remerciements au docteur Chazarain. Cetinfatigable chercheur de la pense a os, dans un temps loign dj, braver le ridicule attachgnralement ltude des phnomnes psychiques. Il ne sest jamais laiss dcourager,sachant distinguer la fraude de la ralit. Nous lui devons des renseignements et des contrles prcis.

Note sur la prface des extra terriensJai group sous le titre Prface des Extra terriens une srie de manifestations qui nont point t spcialement donnes dans ce but, mais qui, lheure de la slection entre lesdocuments, mont paru de nature constituer une sorte dintroduction collective, venue delinvisible.Aprs les quelques pages que jai cru devoir adresser au lecteur pour placer cet ouvrage sousune responsabilit terrienne, il tait bien naturel de laisser aux frres de lespace, qui yremplissent le rle principal, le soin den dfinir eux-mmes le caractre, ainsi que la naturedes conditions qui durent tre observes pour que les lments dont il se compose aient pu se produire. Cette double introduction ne fait donc pas double emploi avec lavant-propos ; elleen est plutt la contre-partie logique, le complment normal, puisquil sagit dune uvre laquelle la terre et lextra terre ont coopr.

R. Noeggerath

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Prface des extra terriens

Introduction

Pour une semblable tude,il est ncessaire de se dbarrasser des prjugs scientifiques et religieux.

Goupil - Pour et Contre

Dans ce sicle, la croyance et le scepticisme sont ns de la force des choses ; ils ont tamens par les dcouvertes scientifiques, par les recherches gologiques et archologiques, par les documents de lhistoire, et surtout par les abus et les crimes des potentats de droitdivin.Quest-il advenu ?Cest que nombre de chercheurs sont arrivs ne voir dans lunivers que des forces aveuglesdont ils constatent les effets et dont il ne leur est pas donn de comprendre la cause.Au point de vue de la rgnration humanitaire, la semence de doute jete sur le monde par les philosophes est-elle infconde ? Non ! Respectons cette pliade de chercheurs anciens et modernes qui ont mis le trouble dansles consciences, car, je le dirai bien haut, ce trouble est salutaire ; il a dj provoqu unecertaine libert dtre dans ltre, et cest sur ces chercheurs que sappuient maintenant ceuxqui ne peuvent admettre que les sciences positives. Ces penseurs ont sap ldificegigantesque de lerreur et du prjug, attaqu les sophismes de toutes les religions ; ils ont mis nant le miracle, le surnaturel ; ils sont rests simplement distes, panthistes, immortalistes,nantistes. Cest sur un terrain libre que la science du devenir doit porter ses pis dor !

Enfants de la terre, vous tes bien oss lorsque vous prtendez approfondir, comprendre ceque vous nommez Dieu !Vous avez une ide bien peu exacte de linfinit de lUnivers, des puissances qui le forment, des lois qui le rgissent et de la continuit des mondes qui vousrvlent une force infinie non ! Disons : une force damour Universelle.Citons ici ce que vous ditakya-Muni. Dieu ! Cest ltre qui contient tous les tres ; il est lespace, le monde, le prsent, le pass,lavenir ; il est le mouvement dans la matire, il est en tout ce qui vit, se meut, en tout ce qui pense dans lunivers.Oui ! Dieu est tout cela !Tout ce qui adviendra, tout ce qui succdera, toutes les transformations qui sopreront dansltat de lunivers, se feront par sa volont qui est lensemble de la volont des tres de tousles mondes et de tous les espaces.Dieu a-t-il une forme, comme tout ce qui frappe la vue de lhomme, comme tout ce qui frappela vue de toutes les intelligences extra terrestres ?Il semble que Dieu doive avoir une forme, mais cette forme peut-elle tre autre chose quelunivers tout entier ? Lhomme pourra-t-il jamais slever lide dun Dieu que sa raison ne peut ni analyser ni synthtiser ?En attendant la solution dun si grand problme, lhomme, persiste fouiller les profondeursde limmensit, car tous les tres doivent arriver comprendre la loi universelle. Tout en elleest mouvement et vie, tout en elle est lumire. Latome de la poussire qui slve dans lesairs soulev par lautan, le grain de sable qui crie sous vos pas, leau, lair, le feu, tout a la vie,tout marche et tout progresse. Une merveilleuse harmonie existe entre toutes les choses delunivers, qui lui mme se transforme sans cesse : Le chaos et la mort ne peuvent tre !

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O univers ! que pourrais-tu rver ! La libert dans son essence, limmortalit avec lternitte sont acquises. O panthisme irrvl, tout est en toi etrien ne se confond en toi ;chaquetre, chaque molcule, chaque atome a une libert relative son progrs et concourt lharmonie et au progrs universel et ternel. Dans tout ce qui constitue les mondes, la matirecosmique se transforme sans cesse pour prendre plus de vie, de force et de libert, allant ainsi

et jamais vers le but ternel dun ternel progrs. Comment se manifeste le progrs ? Par linstinct merveilleux qui porte tous les tres chercher sidentifier les harmonies par la science et la sagesse ; cest le transformisme perptuel par la rincarnation des principesuniversels ; cest le renouvellement par lamour, effusion suprme de toutes les formesmatire et esprit de lunivers ; ainsi que les mondes, le brin dherbe, latome obit la loidamour ; et lamour, cest lengendrement du progrs, cest la slection des tres, cest la loidascension, cest lharmonie des harmonies, cest la plus belle manifestation de lentitdivine dans lunivers.Hommes du pass, allez, allez ! On se retirera de vous. Votre voix naura plus dcho ; lesrestes de vos dogmes seffondreront, vous avez amen lincroyance, vous avez jet unetourmente dans lhumanit. Faites place la science libre, place tout ce qui chante la libertet lamour !Philosophes, en aidant laffranchissement de lhumanit, vous avez fait de grandes choses. Nous vous saluons.

Liana, grand prtre de lInde antique

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But de cette uvre

Je vous donne un commandement nouveauQue comme je vous ai aims,

vous vous aimiez aussi les uns les autres.

Jean, XIII, 34 Notre uvre est une uvre dinstruction et damour. Nous voulons quon puisse la lire sans pouvoir y recueillir la moindre ide contraire, soit la grande fraternit, soit la libert de pense ; nous souhaitons quil rsulte de sa lecture un parfum damour, quelque chose quimette la paix et lesprance au cur. Il faut que ceux qui ne croient pas la survie soientforcs de dire : Nous comprenons quon vive avec ces ides l.Cette uvre sera discute, mais elle sera apprcie aussi cause des ides librales, des idesdaffranchissement de lme quelle contient.Bien que nous nous traduisions fort mal par un cerveau qui nest pas le ntre et qui ne peutvivre par nous, nous essaierons cependant dmanciper les pauvres humains qui sont sous le joug de lerreur, des prjugs. La raison soppose ce que lon accepte encore les donnesdiverses sur lavenir de lme telles que les fournissent les religions. Lme est immortelle,mais, aprs la mort, elle nentre pas dans un bonheur bat ou ne tombe pas dans un malheur sans fin ; la raison dit le contraire, et les principes les plus lmentaires de justice font tomber ces enseignements comme errons.Amis, pourquoi ne pas chercher la solution de ce problme important : solution qui amneraitdans les murs existantes une rvolution radicale si la vrit se trouvait rpandue dans lesmasses ! Cette vrit enfin connue pourrait aider puissamment la rforme de la socitactuelle, dans les secousses et les troubles violents toujours nuisibles la cause qui en est le prtexte.Ah ! Mes paroles vous tonnent ! Faut-il que je vous parle de mon incarnation dernire omes aspirations librales taient repousses ? Mon esprit tait opprim, ma volont soumisecomme celle qui on a mis des fers. Exil de la cour, je me suis vu enlever le postedhonneur, lducation des enfants de France Ah ! Dans un pays libre, en Hollande ou enAngleterre, Fnelon et laiss bien autre chose ! On et eu de lui une uvre qui serait restecomme un bienfait pour les gnrations. Aussi, quand on lira certains passages de mescommunications, on dira peut-tre : Fnelon ne pensait pas ainsi Mais il faut quon sache,et quon noublie pas, qu lpoque de ma dernire incarnation et aux poques antrieures, si peu desprits pouvaient se rendre libres ! Rappelez-vous Galile, Descartes, et tant dautres !Rappelez-vous ce quils ont souffert par lEglise(Le reste ne put tre stnographi.)

Fnelon, directeur de lun des mdiums

Note.Chaque mdium a un invisible qui lassiste plus particulirement et qui se charge de ladirection gnrale des sances, quand elles ont une suite rgulire ; on lappelle pour cetteraison,directeur du mdium. Ce nest pas lui qui soccupe de la prparation des phnomnes physiques ; sil est trs lev, il nen a pas la force ; des dsincarns au prisprit plus densesont chargs de ce soin. Il soccupe plutt des extra terriens qui dsirent se communiquer ; ontrouvera dans ce livre plusieurs exemples de ce fait. Un de nos mdiums avait pour directeur un fakir ; un autre tait dirig par un crivain clbre du XVIIe sicle, etc. ; la nomenclaturenintresse pas le lecteur. Le mdium par qui nous emes cette communication avait tattach Fnelon dans une existence prcdente. Fnelon se dpense beaucoup pour linstruction des terriens ; il vient dans tous les cercles srieux.

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Insuffisance du langage terrien

(Celui qui sincarne dans le mdium palpe ses vtements qui paraissent le gner ; il essaie dter ses bottines ; la chane de montre ltonne ; enfin, il semble prendre son parti dtre ainsi vtu, et ilsincline profondment de quatre cts diffrents.)

Je salue le Nord, le Midi, lOrient, lOccident, car Dieu est partout.(Il attache un mouchoir sa ceinture et fait signe quon peut supposer le reste du corps nu)Je fais cela pour vous indiquer que je ne suis pas Europen : je suis un fakir.Cest une tche bien difficile que nous avons entreprise de chercher faire comprendre deschoses qui demandent tre lues non pas une fois, deux fois, mais jusqu ce quon ait saisi la pense de lauteur.Or, pour nous particulirement, il est excessivement difficile de rendre clairement nos penses, parce que la langue que vous employez renferme certains mots qui ont un sens faux,et ils vous en manquent qui seraient indispensables pour exprimer nos ides. Ainsi les mots punir, rcompenser reprsentent des ides inexactes ; cration dnomme un fait quinest pas rel ; commencement et fin donnent un sens positif ou dfinitif des tats

qui ne sont que relatifs, etc., etc.Soyez donc indulgents toujours si vous trouvez que certaines choses ne sont pas exprimesdans un langage clair et lgant, car nous sommes obligs de rassembler les mots de notremieux pour donner corps une pense qui ne peux se traduire par des termes appropris quivous manquent. Moi, jai surmonter une nouvelle difficult pour vous parler ; je doistraduire dans le cerveau du mdium la langue que je parlais sur la terre, car dans aucune demes incarnations je nai parl le franais. Votre nom, cher ami, sil vous plait ? Appelez-moi simplement :

Le fakir

Le livre

Ce livre est une lettre crite tous les amis inconnusquon a dans le monde.

Lingre.

Heureux les hommes qui vivent une poque de lumire ! Jadis, pour pouvoir enseigner, les philosophes taient obligs dassembler les foules autour deux. Aujourdhui, la pense, sous

la forme du livre, pntre dans les chaumires comme dans les palais. Rendons grce linventeur de limprimerie, lune des choses les plus merveilleuses qui aient t trouves pour perptuer le souvenir des vnements de toutes les poques. Les grandes uvres des penseurs sont dsormais la porte de tous.Le livre, cest la rvolution dans les esprits ; cest le porte-parole de tous ceux qui lvent leur voix dans lhumanit ; cest aussi un grand porte-voix pour lavenir. Vous lavez compris puisquil en est parmi vous qui ont aid aux manifestations des instructeurs. Cest le livre quirpond le mieux aux observations quon pourrait faire touchant les phnomnes obtenus par les mdiums. Nous remercions ceux qui, ne se bornant pas former un groupe, rassemblentnos communications pour en faire un livre.Dans ce livre nous faisons la part belle lamour-charit et la libert que lon acquiert par

les rincarnations. Qui tes-vous cher visiteur ?

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Je suis un serviteur du progrs. Je passais et jai vu en vous que vous prpariez ce livre.Comme le mdium est une tribune libre , et que lon a bien voulu me la laisser occuper,chers amis, je vous ai donn ma pense Quimporte mon nom !

Un serviteur du progrs

Note. On mavait conseill domettre les signatures de nos orateurs de lespace. Jeconviens quil est impossible de prouver lidentit dun disparu depuis des sicles comme on peut le faire pour des parents, des amis, et mme des contemporains. Aussi, nous naffirmons pas que les noms dont les communications sont signes, soient absolument ceux des personnages qui les ont donnes par lintermdiaire des mdiums, si consciencieux et neutresque ces derniers le furent en toutes circonstances ; nous savons trop bien que, si nous tionsabsolument affirmatifs sur ce point intressant, chacun pourrait en arguer pour dclarer rellement vraies les dictes les plus absurdes signes dun nom clbre.Mais ce disparu est-il moins immortel pour avoir quitt la terre depuis longtemps ? Il nen a,me semble-t-il, que plus dacquis, de puissance et dlvation dme, par consquent plusdamour et de compassion pour la pauvre petite plante o il a essay ses premiers pas ; le progrs quil fait faire naugmente-t-il pas son propre progrs ?Jai donc respect les noms, comme jai respect les dictes, dans la crainte, par un douteoffensant, dtre ingrate envers ces nobles intelligences qui doivent bien nous aimer pour pntrer parfois dans nos bas-fonds, nous apporter ce quils peuvent de vrit, et mme nousgurir de nos maux physiques. Tout cela est une charit si tendre !Arrivs un haut degr dlvation, les supra terriens ont le don dubiquit ; cest alors, sansdoute, que leur pense, un rayon deux-mmes plus ou moins tamis par les fluides de la terre,est envoy partout o se fait une vocation.Pourquoi se refuser croire quils soient moins bons, ces grands de lespace, que certainsgrands de la terre qui ne ddaignent point de sortir de leurs palais pour aller visiter lemisrable rduit du pauvre et y porter des secours ?Puisque le petit ne peut slever jusquau grand, le grand le devoir de sincliner vers le petit pour lui tendre la main.

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Premire partie

Relations dextra terre

Savoir Pouvoir Oser Zoroastre

Autant la nature se plait se cacher ceuxqui veulent la soumettre la torture, ceuxqui prtendent lui arracher ses secrets avecviolence, autant elle met dempressement se montrer dans toute sa nudit ceux qui

sollicitent ses faveurs avec dfrenceet se contentent dobserver.

Rouxel - Rapports du magntisme et du spiritisme

Premire srie

Fluide magntique, ses applications

Notre audace aujourdhui paratra, dans quelques annes,

une banalit tant soit peu enfantine.Charles Richet

Effets du magntisme humain dans les phnomnes psychiques

Eprouvez toute chose, retenez ce qui est bon. I, Thess, V, 21

Pour former certains mdiums grands phnomnes, laction dun magntisme est souventncessaire ; cette action dveloppe les aptitudes mdianimiques, maiselle doit cesser ds queles extra-terriens prennent facilement possession du mdium,car, si le magntiseur continue jeter son fluide sur un mdium dj form, il y a accumulation de fluides htrognes, ceux dumagntiseur et ceux des invisibles. Cela ne peut que nuire aux manifestations et mettre lasant du mdium en danger ; il y a des mdiums qui, la suite des magntisationsinopportunes, ont contract de graves maladies. Avec les meilleures intentions, enmagntisant un mdium form, vous perdez votre peine et vos forces ; le fluide que vousenvoyez entrave les phnomnes ; il retarde ou empche le sommeil en produisant sur lesfluides des extra terriens des secousses qui les dsorganisent.Lorsque le mdium sendort par nos soins, il aspire par tous les pores les fluides ncessaires,et labondance de ces fluides dlie le prisprit du corps ; cest l leffet de notre action. Sivous envoyez au mdium votre fluide terrien, vous branlez la colonne fluidique dans laquellenous le plaons comme dans une forteresse ; cela produit, je le rpte, un choc

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dsorganisateur. Ce fluide mlang nos forces nous embarrasse, nous enlve notreautonomie ; il faut que nous le chassions et cet effort nous puise.En rsum, si vous envoyez vos effluves au mdium, il reste plus de temps sendormir, et,les forces fluidiques terriennes prdominant, les dsincarns dun ordre infrieur peuvent plusfacilement semparer de lui ; il court alors des grands dangers par le fait dennemis invisibles

qui peuvent lui venir de tous cts et, en dehors de cela, le but des expriences est en partiemanqu. Il en est ainsi pour tous les mdiums incarnation, matrialisation et grands phnomnes. Quand dans un cercle il se trouve quelquun voulant magntiser le mdium, ilest du devoir des assistants de sy opposer, car cest une mauvaise action ! Cest comme si onnous volait nos fluides. On narrive du reste dautres rsultats qu compromettre la sance, briser le mdium, et personne nobtient plus rien de probant.Donnez simplement votre pense aux invisibles ; sils le trouvent propos, ils en feront leur profit. Il y a entre nous tout un travail de prparation dont vous ne vous doutez pas. Quandnous nous sommes occups du mdium, nous prenons aux assistants ce quil faut de leursfluides, comme on prendrait de la matire, et nous manipulons ces fluides notre guise pour les besoins de la manifestation. Nous avons toujours parl trs svrement des magntiseurs gostes qui jettent leurs fluidesaux mdiums pour avoir plus particulirement des incarnations de leurs parents, de leurs amis,ou pour sassujettir un somnambule, car le magntisme humain peut remplacer le phnomnedincarnation par le somnambulisme : ce dernier phnomne nest pas comparable au premier.Certains magntiseurs, voulant se moquer des assistants, appellent un personnage fictif et lefont parler leur ide ; il ny a plus alors de phnomne incarnation, mais une simplesuggestion.Il faudrait des milliers de mdiumnits pour lucider toutes ces questions. Que de choses tudier ! On va pas lents ; mais les intelligences de lespace aident les chercheurs de bonnefoi qui sont pousss soccuper des sciences psychiques et qui, par leurs crits, jettentltonnement dans le public. On rflchit, daucuns ont peur 5. Nimporte ! Le temps destimors passera ; ils rougiront un jour de leur pusillanimit.

Charles N.

Je ne puis que rappeler ce que jai dit aux magntiseurs. Il leur faut ledvouement qui les pousse former un mdium, et labngationqui les fait sabstenir ds que les extra terriensnont plus besoin de leur action.

Charlotte Chazarain

Note.Un jour, le mdium par qui fut obtenue la communication signe Charles, se sentant

fatigu, souffrant, eut lide de mettre sa main sur celle dun membre du groupe dont lesfluides gurisseurs auraient pu le fortifier.Mais le directeur invisible du mdium vint dire que celui-ci ne devait plus prendre la main dequi que ce soit avant une sance. Il ajouta : Dans ces cas l, ou lon nobtient point de bonnesance, ou lorateur perd de son autonomie. La communication de Loriental a dvi. Cettecommunication de Loriental fut donc limine.Il serait bon, quand le mdium doit passer par le magntisme humain, de choisir unmagntiseur-mdium, car alors le magntiseur est assist par des extra terriens.

5 En effet, ils sont rares, les hommes dont la conscience est assez robuste pour braver les perscutions et crirecomme W. Crookes : Je ne dis pas que cela est possible, je dis que celaest .

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Dangers des interruptions et des exigences

Pour avoir la force de nous incorporer dans un mdium et de nous y maintenir, nous ne prenons que la quantit de fluides qui nous est ncessaire. Si vous nous interrompez, soit en parlant, soit en touchant le mdium6, soit en drangeant nos fluides par un regard trop fixe qui

nous envoie les vtres, si vous nous interrompez, dis-je, dans ce que nous avons le devoir devous expliquer, il en rsulte ceci : cest que, nos fluides stant puiss en partie inutilement,nous sommes obligs de nous retirer sans avoir accompli notremission, car, quel que soit le peu dimportance dune communication, elle a toujours une raison dtre, sinon pour vous, dumoins pour les extra terriens qui assistent aux sances et en tirent bnfice sans sincarner.Dans toutes les sances, avec nimporte quel mdium, et pour nimporte quel phnomne,laissez dabord celui qui a pris possession de la tribune sexpliquer lui-mme, quelquenbuleux que vous le trouviez, quelque troubl quil vous paraisse. Si vous avez unrenseignement lui demander, un claircissement obtenir de lui, ou une explication luidonner sur ce quil ne comprend pas lui-mme, priez-le, au moment o il va schapper dumdium, de rester encore quelques instants sil le peut. Arrtez votre pense sur un point bien prcis. Il fera un effort pour vous couter ; les amis invisibles du mdium, les vtres vous,tous laideront rester et rpondre vos questions. Sil est ncessaire, il ira chercher desforces nouvelles, mais ninterrompez jamais celui qui vient parler sur un sujet quelconque.Que cette recommandation reste dans votre esprit7. Laissez-nous parler, et croyez quensuitenous serons fort heureux de vous donner des claircissements avant de quitter le corps quinous est prt. Mais, dabord, coutez passivement ; un geste, une initiative de votre part pourrait rompre lquilibre tabli par nous. La rgle est absolue, que ce soit un tre souffrantqui sincorpore difficilement dans le mdium, ou un familier qui y vient aisment. Songez que pour se servir dun corps quelques instants, tre oblig en y entrant de sharmoniser avec desfacults trangres, il doit se faire un travail bien grand. Toute intervention humainelentraverait.Dans la vie, les enfants apprennent de leurs parents que tel chemin mne tel endroit ; ilsmarchent sans en comprendre les dtours ; ils suivent simplement le sentier trac. Bien destres peu clairs qui viennent dans le mdium sont des enfants encore en ce qui touche les phnomnes ; souvent, ils ne savent pas mme comment ils parlent, ayant un corps qui nest point le leur ; nous devons les conduire et les aider, ne nous crez donc pas de nouvellesdifficults.Si celui qui occupe le corps du mdium le laisse tomber en sendormant ou en se dgageant,sachez quau milieu de vous et de nous il narrivera pas daccident8, une puissance inconnuede vous quilibre la chute, lamortit, afin quil nen rsulte aucun danger pour le mdium.Dans lInde antique, les mdiums, appels prophtes, taient rputs grands. Pntrs par les

intelligences de lespace, ils allaient devant les puissants de la terre, devant les rois. Ils leur apportaient la lumire et leur prdisaient les consquences de leur aveuglement. Ces prophtes, dincarnation en incarnation, sont venus jusqu vous. Aujourdhui ils visent moinsles grands de la terre que ceux qui peuvent comprendre la grande et bonne nouvelle.Les

6 Cependant, si le mdium endormi vous tend la main, abandonnez la vtre, mais nessayez pas de garder cellequi vous est confie :ne la serrez mme pas. 7 On ninterrompe point un orateur, mais parmi les orateurs de lespace, il y en a qui engagent des dialogues avecvous et vous invitent faire des questions. Cest un cas particulier.8 Le mdium est jet parfois violemment sur le parquet, la tte rebondissant contre un meuble. Gardez-vous dechercher le relever, moins quil ne vous tende la main ; restez distance, les invisibles le garantissent par leurs fluides. Toucheriez-vous un somnambule sans que son magntiseur de la terre lit ses fluides avec lesvtres ? Non, cela provoquerait des crises. A plus forte raison ne faut-il pas toucher au mdium des extraterriens.

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prophtes daujourdhui sadressent la foule. Pourquoi non-t-ils point gard le rle que leur assignaient les crivains des temps bibliques ?Cest parce que Jsus, le grand entre tous les prophtes, leur a trac une ligne suivre. Jsus,la plus noble figure qui ait t vue dans lhumanit, est venu parmi les hommes pour lesguider tous par lamour, pour leur apprendre pratiquer la vritable fraternit humaine, leur

enseigner le pardon, le progrs, et faire ainsi de tous les hommes une mme famille sansdistinction derace, de nationalit, mme sans distinction de mrite. Que les mdiums suiventson exemple. Nul mdium ne vient sur la terre en mission de sacrifice, sans avoir reu deJsus les effluves qui laideront transmettre les renseignements des intelligences de lumire.Aimez vos mdiums, protgez-les, veillez sur eux ; ne les laissez pas tomber dans les pigesdes envieux et des contradicteurs, mais faites retentir la parole qui vous a t donne :rpandez-la, afin dveiller la rflexion chez les ignorants des phnomnes qui prouvent lacontinuit de lexistence.

D.y.

Nexigez rien de ceux qui sont incarns mdianimiquement ou matrialiss.Quand des tres de lespace se manifestent, soit par incarnation, soit par apparition,matrialisation ou tout autre phnomne, dans la lumire ou dans lobscurit,ne leur demandez jamais rien.Ils vous donnent tout ce quils peuvent ; contentez-vous de ce qui se produit. Faites-en votre profit. Votre volont envoie au mdium des fluides contraires quichangent le courant tabli pour obtenir une manifestation. Il peut arriver que les extra terriensfaiblissent devant cette volont et, voulant vous satisfaire, surmnent le mdium dont ils brisent les facults mdianimiques et lui font perdre ses forces physiques au point de cracher le sang aprs les sances. Il se peut que la mdiumnit revienne ; cela est plus difficile pour les forces physiques.Quand vous entrez en sance, nous avons dj fait des prparatifs au point de vue des phnomnes produire ; ne vous dconcertez donc pas. Nous faisons tout notre possible,faites pour le mdium et pour nous ce que nous faisons pour vous.

Lermon, grand prtre de lInde antique

Le moment des manifestations est celui o nous sommes le plus lis la terre. Dans lesinstants o nous nous incarnons en vous tous, non pas dans un seul, car un seul sans vousnest rien pour notre abri au milieu de vous, dans ces instants, nous vivons de vous, et ce sontles vibrations de vos curs qui nous donnent la puissance de faire vibrer celui du corps quinous est prt. Alors, nous ne tenons nos rgions que par un lien damour, et nous ne pouvons mme rien savoir de ce qui sy passe.

akya Muni Note.Dans les groupes dont jai fait partie, quand une question tait dun intrt gnral, nousla soumettions aux principaux visiteurs dextra terre. Quelquefois nous avions immdiatementlclaircissement demand ; dautres fois, il nous tait donn la sance suivante.

Quest-ce que le magntisme ?

Fluide vital ayant pour principe le fluide universel dsign par Newton sousle nom desprit trs subtil pntrant travers les corps solides et cach dans

leur substance. Les monuments qui constatent lactioncurative de la main sont en trs grand nombre dans les temples.

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Charles Lafontaine - LArt de magntiser Ce mot de magntisme dsigne une force qui a fait ces choses extraordinaires quon disaittre des miracles faute de les comprendre.Le magntisme a fait du chemin depuis un sicle, et son application deviendra plus gnrale ;

elle stendra des hautes classes jusque dans les classes les plus pauvres, parce que le fluidemagntique est lagent le plus effectif, le plus curatif pour certaines maladies.Dans linde, on employait le magntisme pour produire des phnomnes importants. Ceuxdentre nous qui possdaient des facults magntiques taient pousss lextension de leursforces en dpensant journellement une certaine quantit de fluides et en suivant un rgime quiles aidait dvelopper leurs facults fluidiques.Les magntiseurs diffrent beaucoup entre eux. Les uns ont pour but de prouver la puissancede la volont en dominant un sujet, en lui tant toute autonomie (phnomne de suggestion) ;dautres font des exprimentations scientifiques ; dautres enfin se vouent au soulagement dessouffrances physiques ; ces derniers souvent font du magntisme inconsciemment.Le magntiseur a la proprit daspirer llectricit par les pores de la peau. Cette lectricitse condense au centre nerveux, et son mission se produit habituellement par la volont dumagntiseur ; sil est honnte, sil a de nobles sentiments et quil veuille donner ses forces pour faire le bien, pour rendre la sant un frre, il appellera plutt lui linfluence bienfaisante des intelligences de charit et damour, il pourra soulager ou gurir, et il produirales prtendus miracles qui dconcertent toujours la science lorsquelle reste par trop incrduleet routinire. Un sang jeune passant dans les veines dun vieillard peut donner cet trepuis un nouveau suc de vie ; le magntiseur donne plus que son sang, il donne ce qui faitvivre : le principe lectrique, la vie mme du sang.Le fluide a une couleur, il a une force de concentration plus ou moins grande suivant ladpense faite par le magntiseur.Usez de vos facults magntiques ; si vous tes bons vous ferez toujours du bien9. Voussoulagerez ceux qui souffrent, vous pourrez dire lhomme ployant sous le faix de ladouleur : Laisse l ton fardeau, je le veux, et cours librement. Que ton esprit se dgage en cemoment des tristesses et des souffrances dont il est accabl. Et lhomme se sentira allgsans comprendre comment.Je vais mtendre davantage.Votre sujet est plac devant vous ; votre fluide lendort, mme sans que vous ayez besoin dele toucher 10, et son esprit quitte le corps. Le fluide du magntiseur remplace le prisprit dumdium dont le corps vivant devient le jouet de celui qui la endormi. Cest alors que, si lesujet est malade, il peut tre guri. La volont du magntiseur peut remplacer par son fluideune partie du fluide du malade et le faire vivre de sa propre vie. Celui qui impos son fluide

vital un autre tre et qui a forc ainsi lesprit se sparer du corps, peut ly rappeler. Il pourra alors demander lesprit ce quil aura vu pendant quil voyageait peut-tre desmilliers de lieues ; il pourra aussi lui dire : Vois avec les yeux de lintelligence quelles sontles choses qui peuvent soulager tel ou tel mal ; cherche la molcule qui a dtruit lharmoniede ton tre. Quelle soit dtruite son tour afin que le tout redevienne harmonique. Plus tard, il est possible que, dans lInde antique, des enseignements soient donns pour guider les magntiseurs qui travaillent srieusement, et vous les verrez produire pour le bonheur de lhumanit des phnomnes bien plus remarquables que ceux qui ont t obtenus jusqu prsent.

Hroan, grand prtre de lInde antique

9 Parfois, pourtant, le magntisme est inefficace ; cest la loi des rfractaires. V. Suggestions .10 Voir la note la fin.

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avaient vu ce quon appelaitdes miracles, ils avaient vu tous les phnomnes merveilleuxquavait produits leur matre ; son contact, ils avaient pris des facults mdiumniques, et le plus beau prsent que leur fit Jsus son dpart de la terre fut de leur donner le pouvoir degurir ; et ses disciples gurissaient les plaies du cur comme celles du corps.Cela dura quelque temps, car les aptres transmettaient le pouvoir de gurir ceux quils

ordonnaient ; mais le souffle de Jsus allait steignant parmi ceux qui continuaient sesdisciples sur la terre, et, en quelques sicles les vques en eurent dissip les dernireseffluves. Le christianisme tait devenu le catholicisme ; les prtres mconnurent leur missionde charit et damour envers les hommes ; ils perdirent ainsi ce quils appelaient le don desmiracles .Ce qui est perdu par leur faute est bien perdu, moins que Jsus ne revienne pour leur rapprendre. Ne les avait-il pas avertis que la vigne serait retire ceux qui lavaient malcultive ?

Lamennais

Note. Il a t dit dans un autre groupe, par un correspondant de lespace,quil est absolument exact que Jsus et dautres mdiums ont ressuscit des morts.Cet extra terrien affirmait quuntre possdant un vritable amour de lhumanit, joint une haute moralit et une grandeforce dme, peut arriver cette puissance, rare la vrit, de rappeler la vie dans un corps oelle vient de steindre. Il y a des cas spciaux dans lesquels on peut obtenir ce rsultat ; par exemple, lorsquil sagit dun adolescent, au corps sain, dont lesprit sest chapp avantdavoir accompli sa mission, il est possible, au gurisseur, en prenant la personne morte par lamain, de forcer lme rentrer dans son corps. Il faut pour cela avoir un organisme danslequel lme soit beaucoup plus puissante que le corps ; lexcs de lesprit produit le rsultatcherch.

Note. Appolonius de Tyane dit que lui-mme rappela la vie une jeune fille quon allaitenterrer. Il la toucha, se pencha sur elle, et elle revint la vie.

Mdiumnit gurissante

Il fait our les sourds et parler les muets.Marc, VII, 37

Et Jsus, mu de compassion, tendit la main

et le toucha, et lui dit : Je le veux, sois nettoy La lpre quitta aussitt cet homme.Marc, I, 41, 42

Dans lInde antique, les initis avaient des facults extrmement tendues ; non seulement ils pouvaient voir de grandes distances, y envoyer leurs forces, produire toutes sortes de phnomnes, mais encore par ddoublement, aller au loin et porter un ami un secours pressant en cas de maladie grave. La projection des fluides est la consquence dune grandeforce de volont. Ces hommes vivaient de peu, se nourrissaient dune faon spciale, segroupaient, formaient une sorte de communaut, et les facults des uns arrivaient appartenir tous par la transmission mdianimique11. Ces hommes avaient une grande puissance pour

11 Ceci corrobore ce que dit D dans les Possds. Les initis de lInde antique dirigeaient convenablement lamdiumnit. A moyen ge, on la connaissait ; de l, cette diffrence deffets obtenus.

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gurir, cest--dire pour remplacer la vitalit dans les membres do llectricit animale sestretire. Les prtres de lantiquit, ceux qui firent cette civilisation que lon commence connatre et comprendre, avaient acquis dans lart de gurir une force prodigieuse et les prtres hindous, auxquels ils ont lgu leur science, il y a huit ou dix mille ans, nont pu lesgaler.

Les fluides gurisseurs sont une manation qui semble prendre le mdium, glisser en lui versles extrmits et se rpandre comme un flot de vie, comme un baume doux et pur qui sallieau fluide personnel du mdium avant de spandre sur celui dont on tente la gurison. Cesfluides sont donns par les extra terriens ; cest nous qui les apportons, car nous en avons enmain, notre disposition, les fluides servant aux manifestations ; mais, pour que cesmanifestations se produisent, il faut que nous trouvions les fluides terriens avec lesquels lesntres puissent former un alliage do dpendra le phnomne.Pour gurir, il faut se sentir pouss cela ; il faut tre en dehors de toute proccupationobsdante ; il faut, pour lutile exercice de cette mdiumnit, comme pour celui des autres,que lesprit du mdium soit parfaitement en repos ; il faut aussi que son corps, par lequel passent nos fluides, soit en harmonie avec les forces que nous donnons pour lui ; mais notreavis est que la condition la plus importante pour russir dans la gurison, cest la piti, le dsir de faire du bien qui doit remplir le cur du mdium gurisseur. Il faut aussi une certainesympathie pour que rien nempche lmission des fluides.Vous navez pas besoin daller en Inde compulser les manuscrits de lantiquit, vous navez pas besoin daller frapper la porte de Ceylan, o vous ne serez pas reus, pour apprendre magntiser, gurir, obtenir les phnomnes qui firent tant de bruit. Gurissez-vous les unsles autres ; nous vous apportons les fluides, nous vous indiquons la manire de procder.Beaucoup peuvent gurir, des degrs diffrents cependant ; pour toutes choses les hommessont diffremment dous : les uns gurissent plutt une maladie quune autre. Pourquoi ?Parce que chacun a sa qualit spciale de fluide, qui nous permet, nous, de ne donner quetelle quantit de fluide astral, sharmonisant avec celui de lincarn.Les mdiums pourraient craindre quil ny ait danger pour eux et les leurs de prendre lamaladie de ceux quils soignent. Cest une erreur ! Emport par le dvouement, celui quiaffronte le pril pour tre utile aux frres en humanit, peut spuiser momentanment, maisil sent quil ny a rien craindre ; nous faisons autour de lui une atmosphre protectrice, etnous lui donnons des fluides rparateurs en change de ceux quil a prodigus.Pour gurir, il nest pas besoin dtre parfaitement initi telle ou telle manire de procder.Celui qui sent notre force tomber en lui peut la transmettre en se laissant aller dinstinct.Quimporte, jusqu un certain point, lendroit du corps o il posera la main ; toutes lesmolcules dun corps sont lies entre elles, et, si vous magntisez les malades sur le front etnon lendroit o ils souffrent, vous pouvez tre persuads que les fluides seront attirs vers

lorgane qui a besoin de les recevoir et qui les attire par lui-mme avec une grande force. Lasubstance vitale ne peut rester dans lorganisme o vous la dposez si elle ne lui est pasncessaire ; par les affinits les fluides sen vont lendroit o ils produisent leffetrparateur.Il est infiniment rare davoir faire de grandes passes, au contraire. Cherchez lorganemalade, magntisez doucement, tout autour dabord, puis lendroit prcis du mal. Je vousdisais que lors mme que vous ne mettiez pas la main sur la partie malade, le fluide sytendrait ; mais, si vous magntisez directement la partie qui souffre, leffet est plus rapide et plus sr.Il ne faut pas attendre la fatigue auprs dun malade ; il ne faut pas que le mdium persiste silsaperoit que la force quil dtenait en lui-mme est coule ; il doit sarrter ds quil ne

sent plus le fluide descendre, suivant son bras, en lui donnant sur son passage une doucesensation.

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Les mdiums gurisseurs peuvent-ils agir en mme temps sur un grand nombre de personnesrunies autour deux ? Oui, Jsus portait cette puissance en lui, et, dans sa prcdenteincarnation dans lInde, il avait galement cette puissance. Cette facult, il la communiqua ses aptres, et il est parfaitement vrai que Pierre gurissait les malades sur lesquels passait sonombre. De vos jours, les mdiumnits se dveloppent de plus en plus, et les mdiums qui ont

une trs grande projection de fluide, par notre assistance dabord, par lexercice de lamdiumnit ensuite, arrivent gurir plusieurs personnes quils magntisent en groupe.Mais la mdiumnit gurissante est celle qui demande le plus de prcautions de la part dumdium. Il faut, dans le moment o il magntise ses malades, quil soit exempt de fivre etquil ait lesprit repos. Le mdium gurisseur doit simposer un rgime, tre sobre de toutefaon, pour que son corps garde la souplesse et la force qui se perdent plus quon ne croit par les abus de toutes sortes. Notre fluide passe, glisse, se canalise dans les organes du mdium,et, pour quil ait son passage libre, il faut que le mdium se trouve lui-mme dans desconditions qui aident lharmonie des fluides donns par nous pour les malades.Le mdium qui magntise une quantit de personnes la fois ne peut, malgr son dsir,donner chacun des assistants une somme suffisante de fluides. Lorsquil se prsente aumilieu de ses malades, instinctivement, par une raison de sympathie inne, sa vue se repose de prfrence sur telle ou telle personne ; il y a une attraction mystrieuse qui stablitnaturellement, et tel qui vient lui obtient sa gurison en une ou deux sances, tandis que telautre, qui ne peut sharmoniser facilement avec le mdium, tardera beaucoup se mettre encontact avec ses fluides, et pourra mme ntre jamais soulag par ce magntiseur.Le mdium gurisseur ne doit prendre plusieurs personnes la fois que lorsquil sent samdiumnit absolument faite. Il na pas besoin dtude pour le comprendre, il sent lui-mmesil est capable dentreprendre plusieurs gurisons simultanment. Il sent directement quelle personne il donne ses fluides ; quand le courant stablit entre ses malades et lui, il sent notrefluide le parcourir et cest l lavertissement pour lui quil peut augmenter la dpense du sien. Ne craignez pas que le mdium gurisseur spuise beaucoup ; lexercice de sa mdiumnitfait que, sil donne ses fluides, nous lui donnons les ntres et le fortifions ; on peut dire que plus il donne, plus il reoit.Le magntiseur doit sabstenir de magntiser dans un local trop grand relativement au nombrede personnes quil aura soigner ; nous conseillons de fermer les portes et les fentres lors dela magntisation.Lorsquun mdium gurisseur a jet son fluide sur une assemble, ou lorsquil a impos lesmains tour tour sur un certain nombre de personnes, il est ncessaire quil passe ses mainssur une flamme de foyer, ou quil les lave avec un peu de vinaigre pour loigner, ou plutt pour neutraliser les mauvais fluides qui auraient pu se reporter sur lui.Il ne serait pas bon que le magntiseur allt soigner une personne seule aprs la magntisation

collective ; il faut au moins trois ou quatre heures de repos avant daller voir un autre malade ;aprs une magntisation isole, un repos dune heure environ suffit pour aller porter des soins dautres malades, mais il faut toutefois que le nombre de sances nexcdent pas les forcesdu mdium au point quil ressente le soir une grande fatigue de la perte de ses fluideshumains.Les personnes qui soignent par la mdiumnit gurissante obtiennent de plus heureux effetsen allant soigner les malades toujours la mme heure et dans le mme local.Il faut gurir ! Cest un devoir demployer au bien les facults mdiumniques que lon possde nativement et que lon peut souvent dvelopper ; mais ne vous imposez jamais unmalade.

Vianey

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Les mdecins de lespace

Dans cet ordre de phnomnes, les faits constats par les observateurs ne sauraient infirmer les rsultats

quun autre exprimentateur dclare avoir obtenus, par la raison quchappant encore lanalyse,on ne peut assigner de limite au possible.

Goupil

En quittant la terre, lhomme emporte avec lui la gnralit des connaissances quil a puacqurir dans ses incarnations. Ceux qui par dvouement pour lhumanit ont cultivspcialement telle ou telle science, tel ou tel art, voquent en eux cette science ou cet art dansle laps de temps quils passent au milieu des fluides de la terre, avant leur rincarnation. Ilsviennent auprs des terriens qui cultivent leur genre favori, les inspirent et aident ainsi lavancement gnral. Tous les dsincarns qui ont une force et une puissance de fluide et derayonnement peuvent donc tre utiles aux terriens ; ainsi leur temps de stage dans les fluidesde la terre, ce temps de pntration du milieu o lon doit revenir si souvent, est encore, esttoujours uvre de progrs par dvouement, uvre de lumire et du bonheur comme rsultatdu bien acquis.Quels sont les extra terriens qui soccupent plus particulirement des malades ? Ce sont ceuxqui ont tudi lanatomie du corps humain, la substance des minraux et des divers sucs quecontiennent les plantes, laction de ces sucs sur lorganisme dans tel ou tel cas pathologique.Dans une incarnation du mdecin, lhomme devrait avoir connu aussi tout ce quil y a degrand dans le dvouement. Que de lgres souffrances et mme de maladies graves nont-elles pas t soulages ou guries inconsciemment par le rayonnement de cette bont-influence inexplique ! Ces cas sont nombreux.

Pour rendre la sant cest par le mdium que nous agissons le mieux. Lorsque nous avons le pouvoir de faire pntrer les fluides dans ces tres faciles possder, nous tablissons en euxune canalisation par laquelle notre fluide arrive au mal avec deux puissances distinctes : cellequi est fournie par le mdium et qui vient de son propre fluide vital, puis la ntre composedun fluide plus pntrant, plus subtil, et qui augmente la force du gurisseur. Les mdecinsde lespace ayant connaissance des proprits des plantes, font beaucoup plus facilement descures en saidant des mdiums gurisseurs.Le mdecin de lespace a-t-il en lui-mme lessence primordiale des fluides qui peuventgurir des maladies ? Oui et non. Chaque tre a des fluides dune qualit particulire, mais lesmdiums gurisseurs appellent une sorte de fluides extraordinairement propres soulager leurs frres. Est-ce dire que ces mdecins de lespace soient incapables de soigner directement

les malades sans faire passer leurs fluides par un mdium ? Non. Ils nen sont pas incapables.Si le mdecin de lespace na pas instantanment en lui-mme tout ce quil faut, il redescenddans la nature, il retrouve dans son pass lvocation ou le parfum de telle substance ; ilsidentifie aux plantes, leurs manations, leurs sucs ; comme labeille qui, butinant de fleur en fleur, apporte sa ruche un miel prcieux, il apporte avec lui le baume gurisseur,lmanation qui contient le germe de la gurison, et dans ce cas il agit directement sur lemalade.Les mdecins de lespace ont donc le pouvoir, charme bien doux et bien puissant, dedescendre souvent dans la nature, pour nous toujours pleine de grce et dattraits ; ils tudient plus subtilement dans des dtails qui pendant leur vie terrestre avaient d leur chapper. Leur dvouement leur sert dvelopper ternellement la science en eux. Les mdiums gurisseursne se rendent pas assez compte des grands travaux que les mdecins de lespace ont faire pour les assister.

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Le fluide que le mdium sent couler en lui reoit notre impulsion. Chaque mdium gurisseur a un invisible qui lassiste plus particulirement ; mais, si cet invisible na pas une liaisondirecte comme harmonie de fluides avec le malade, il a recours dautres gurisseurs delespace ayant plus daffinit fluidique avec lincarn souffrant et, par consquent, plus de puissance pour le soulager.

Quand vous avez nous demander notre assistance, quil vous suffise dlever votre pensevers nous ; cest llan du cur, de lme, qui nous appelle ; ce nest pas la voix qui schappedes lvres qui nous arrive dans lespace. Je le rpte, lappel du cur, la pense qui mane ducerveau, perdent moins leurs fluides quand ils ne sont pas formuls. Lorsque vous soignez ne parlez pas pour prier quon vous donne ; faites-le par la pense, mais ne la formulez pas, cette pense, car les fluides se perdent quand ils sont secous par le mouvement de vos lvres. Pour faire sentir leffet de nos fluides, appelez les gurisseurs qui sont prposs vous aider dansle bien que vous faites ; appelez-les tous plutt quun seul ; si vous appelez tous ceux qui peuvent faire du bien au malade que vous soignez, tout ce qui est bon, lev dans lespace,rpondra une vocation faite dans un but aussi louable.Ce nest point des mouvements faits de telle ou telle manire que nous pouvons vous gurir plus facilement. Notre action sur vous, cest derayonner en vous; cela arrive votre insu, etalors, avec ce rayonnement, quimporte jusqu un certain point la manire dont vousimposerez les mains ? Notre fluide, nous, est une manation qui va toujours son but ; il neserait mme pas toujours ncessaire de toucher le malade ; linfluence fluidique peut se fairesentir de trs grandes distances laide de certains mdiums.Ce qui est beau et grand, cest que le gurisseur qui reoit le courant dun fluide subtil et pur,garde en lui dans ses fluides vitaux lantithse du mal quil gurit ; cest pourquoi lesmdiums gurisseurs bien assists sont habituellement prservs des attaques du mal quilscombattent ; ils peuvent cependant les ressentir au dbut. Les mdiums gurisseurs ont raisonde gurir ; leurs propres fluides sallient aux ntres, et cette dpense de fluides, au point devue de leur sant, leur est, sinon indispensable, du moins ncessaire. Rien nest en vain, et le bienfait tourne toujours lavantage de celui qui laccomplit. Ne craignez donc point dedpenser des fluides pour gurir ; en les dpensant, vous tirez davantage de nous pour remplacer ce qui se perd de vous ; nous entrons davantage en vous ; vous sentez mieux palpiter notre cur contre le vtre, et vous attirez sur vous la puissance des bons fluides quiloignent les mauvaises influences, les penses malfaisantes.Mais passons un autre ordre dides.Il y a des incarns qui restent dans le trouble, dans le rve de transformation et dans lessouffrances qui ont amen la mort de la terre. Ces mes, encore trop charges de matiresterrestres pour sloigner de leur plante, restent dans des fluides pais et sombres. Ledvouement des mdecins de lespace se montre encore l. Ils vont directement auprs de ces

malheureux comme ils vont vers les mdiums ; ils les actionnent des fluides quils prennentdans la nature et les soulagent.Lorsque les mdiums ont des incarnations de ces tres qui ressentent encore le mal delexistence prcdente attach leur corps astral, les gurisseurs de lespace, sharmonisentavec eux, peuvent soigner plus facilement ces malades qui quittent le mdium soulags ouguris ; cela deviendra frquent plus tard. Dans ces sortes dincarnations surtout, il faut biense garder de toucher le mdium, ft-on soit-mme mdium gurisseur, car il peut en rsulter des crises terribles12. Quant aux dsincarns qui ne restent plus dans leur demeure, qui peuvent quitter leur famille et se dtacher de la terre, en un mot, ceux qui ont assez de force pour se mouvoir dans les couches fluidiques terrestres, ils sont conduits par les mdecins delespace, et, aux heures o latmosphre se charge des senteurs des plantes et des fleurs,

12 Cependant, si le malade incarn demande lui-mme tre soutenu, il faut cder son dsir, mais le cas estrare.

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lorsque les rayons brlants du jour ont pomp dans les calices et les feuilles leurs fluides,leurs sucs, la clart des toiles, la fracheur de la brise, les gurisseurs de lespacecouchent mollement, dans un lit de parfums bienfaisants, les malades que vous avez soignssur un lit de douleur.Il est beau de penser que, si lhomme dfriche son me, terrain inculte, sil la dbarrasse des

parasites, cest--dire des vices, il pourra mieux creuser le sillon et cultiver la plante prcieusedont le suc soulage ; il le fera mieux fructifier et pourra empcher un pernicieux mlange defluides. Lhomme est le facteur de son progrs ; il a la domination sur la nature ; celui quiredresse son esprit raffermit sa marche dans la voix harmonique ; celui qui aime cultiver lesol agreste, qui chasse le fauve ou dtruit le reptile, active aussi sa marche ascendante.Lhomme ne donne pas la vie au brin dherbe, mais cette vie, il la cultive, il la rend profitable ; lhomme dans son progrs fait tout pour progresser.Dans les jours plus heureux que jappelle de tous mes vux, lhomme verra de plus en plusles douleurs physiques calmes, certaines incarnations devenir inutiles ; lhumanit trouveradans ses connaissances de la nature mille choses qui laideront slever.Les mdecins de lespace sont admirables dans leur dvouement lorsquils sattachent gurir les souffrances physiques sous lesquelles lesprit semble saffaisser et sengourdir. Et vous,mdiums gurisseurs, de concert avec vos collaborateurs invisibles, vous gurissez les mesen mme temps que les corps, car cest par une vertu que vous gurissez, et cette vertu, vousla faites aimer. Gurissez ! Et, puisque cest par les mdecins de lespace que vous gurissez,merci vous de les attirer dans votre monde, en appelant les fluides calmants desdvouements, vous qui faites pressentir la vie future en apportant aux malades les bienfaitsde la Vrit. Soyez toujours plus aimants pour les gurisseurs de lespace qui vous assistent,vous, chers mdiums, qui avez la facult prcieuse de recevoir les effluves purs de la nature etdes Intelligences de lespace pour les donner tous.Donnez, donnez toujours !

Loriental

Note. Sil suffit du rayonnement du gurisseur de lespace pour magntiser un malade, il nenest pas de mme pour les magntiseurs de la terre non mdiums. Sils ne connaissent pas leslois de la polarit humaine, ils peuvent provoquer des contractures et des crises dangereuses.Voir : Les courants de la polarit dans laimant et dans le corps humain , par le docteur Chazarain.

Note. Un mdecin de lespace, Giaffero, fit, par un mdium, des gurisons miraculeuses. M.Lon Favre, consul gnral de France, en fut une preuve frappante. Empoisonn par accident,

il endurait depuis des annes des douleurs affreuses. En Grce, un mdecin consult ladressa Mlle Psorulla en lui disant : Je confie ce surprenant mdium les maladesirrmissiblement condamns par la science. Bien quincrdule, il suivit docilement les prescriptions du docteur Giaffero et fut radicalement guri. M. et Mme Favre, reconnaissantsenvers le mdium, ladoptrent et lamenrent Paris. Cest ainsi que je pus connatre cemdium, qui ne donnait de sances que chez ses parents adoptifs. Ctait une jeune filleintelligente, dune ducation soigne, et prouvant dans toute occasion des sentiments dunenature trs leve. Sa mdiumnit stait communique Mme Favre, mais sous un aspectdiffrent ; Mme Favrevoyait sur du papier blanc des images dont elle traait les contours.Ctait gnralement des Indiens, des Orientaux qui se prsentaient sous ses yeux. Elleignorait les rgles les plus lmentaires du dessin. Je fus hritire de ce curieux travail, que je

montre volontiers mes amis.

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Hypnotisme

Lme exerce son empire par la transmissionde certains esprits, de vapeurs extrmement

subtiles quelle envoie aux malades.

Pomponace -Trait des effets admirables de la nature. XVIe sicle Nous avons choisi le moment o le mdium tait le moins dispos au sommeil pour nousservir cette fois dun objet brillant, ou plutt dune forme fluidique brillante. Le mdium adonc t hypnotis par nous laide dun rayon fluidique.En nous levant une attitude considrable, nous pouvons emmagasiner dans nos fluides desrayons de soleil, les apporter, les faire paratre aux yeux du mdium, et lendormir ; ainsiferont les mdecins qui agiront de la mme manire sur leurs sujets dans les hpitaux. Le point brillant nest quun jet lumineux ou une condensation par rfraction du rayon de soleil.Le sujet apporte ses fluides, les y arrte pour ainsi dire en y attachant les yeux. La projectionfluidique de son regard lui est renvoye. Le rayon fluidique paralyse dabord la vue, puisstend sur le cerveau du mdium.De quelque manire quon opre, ce phnomne se produit toujours par une concentration defluides mls de rayons lumineux. Il nest pas ncessaire que le soleil brille ; ses rayons sontdans lair mme si le temps est brumeux et couvert, et, lorsquun point, quel quil soit, pouvant projeter un rayon lumineux, se montre aux yeux dun ou de plusieurs sujets, lesommeil se produit.Par un procd analogue, le magntiseur peut aussi obtenir le somnambulisme et mmequelques phnomnes dincarnation, mais jamais de phnomne complet de matrialisation,ni dincarnations importantes, car pour ces sortes de phnomnes, il faut, il est ncessaire quece soient les dsincarns seulsqui enveloppent de leurs fluides tout le corps du mdium13, car celui qui veut obtenir les phnomnes par hypnotisme y met de son influence, quil le veuilleou non, et, pour les communications dextra terriens, il ne doit y avoir que linfluence desextra terriens. Voil pourquoi, malgr tous les phnomnes observs jusqu ce jour par lhypnotisme, les disparus nont pu, malgr leur dsir, apporter une fleur ou tout autre objet aumoyen dun sujet hypnotis par un fluide terrien ; on ne trouve point l les conditions dunevritable mdiumnit. Les mdiums les plus accomplis seront toujours ceux qui serontendormis par les extra terriens eux-mmes ; ceux-ci ont une influence plus douce, plus sre ;ils apportent les fluides qui conviennent plus particulirement au sommeil mdianimique, et,dans ces fluides, il ny a pas la force brutale qui existe dans les rayons lumineux ou dans lesfluides terrestres. Il y a une diffrence immense entre ces sortes de fluides ; on arrivera lereconnatre. Cependant nous esprons que les hommes de science qui ont commenc par lhypnotisme finiront par avoir des apports qui les jetteront tout coup dans une nouvelle voiescientifique, et cela leur permettra dapprocher de la vrit. Ils finiront par comprendre quil ya vritablement des agents ultra terrestres, donnant naissance des phnomnes par descombinaisons qui chappent et qui chapperont longtemps encore la conception humaine.Pour les hommes, rien nest aussi mystrieux que les lois qui rgissent ces grands problmes ; bien des dsincarns eux-mmes agissent sans les comprendre, par habitude, comme vous-mme accomplissez divers actes de la vie.Vous donner des moyens dobtenir le plus facilement des phnomnes, nous ne le pouvons.Travaillez, levez votre me dans la Grande me dont lamour appelle votre amour ;demandez du fond du cur ; cette manation suave vers lInfini Amour redescendra sur vouscharge de ce qui peut combler votre dsir. Courage ! Soyez les pionniers de la science

13 Voir les instructions ce sujet : Effets du magntisme humain dans les phnomnes.

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nouvelle ; soyez les grands curs avides de biens pour pouvoir les donner ; soyez leschercheurs des vrais trsors pour les rpandre.Ah ! quel que soit notre bonheur, quelles que soient nos joies de vous encourager, la pense pourrait nous venir denvier votre sort. Nous avons pein, nous avons souffert pour nousclairer ; mais vous, vous vous tes rserv le joyau des mrites, car, de toutes les vertus, celle

de rpandre la Vrit est la plus douce. Mesmer

Les effets de la lumire sont bien incompris ! Sils savaient, tous ceux qui prtendent savoir,ce que contient de fluides condenss un rayon de lumire produit par un point dit brillant ,ce que ce point brillant attire lui dmanations fluidiques de ceux qui sont prsents cetteaction ! Sils savaient aussi, problme plus inexpliqu encore, que celui dont le regard est fixsur le point lumineux y jette ses propres fluides pour alimenter la lumire, et que ses fluides yreviennent par rflexion et lendorment(Le reste de la communication a t perdu.)

Le pouvoir du charmeur

Celui qui en dehors des mathmatiquesemploie le mot impossible est pour le moins imprudent.

Arago

Jadis, dans lInde surtout, on voyait arriver sur la place publique un homme couvert dehaillons ; il faisait sortir dune cage, divise en compartiments, des oiseaux, des serpents, deslzards, et, devant la foule qui samassait, il donnait un spcimen de son talent de charmeur.Les oiseaux senfuyaient tire dailes ; mais, sur un signe de leur matre, ils venaient se poser sur sa tte ou sur ses doigts ; il arrivait faire parler dune faon extraordinaire les oiseaux quiimitent la voix humaine. Lorsquil tirait de sa flte des sons mlodieux et plaintifs, le serpent,au venin mortel, venait senrouler devant lui ; lhomme regardait le reptile qui, fascin,subissait la force du regard, et, bien que lhomme cesst de jouer, l animal obissait tousses commandements.Et homme vivait dans les forts, au milieu des harmonies de la nature ; il avait pris une telle puissance magntique sur les animaux dangereux ou sauvages, que son chant ou son regardsuffisait pour les subjuguer.De quelle essence est le fluide, lmanation des charmeurs ? Pourquoi obtiennent-ils, eux, ceque dautres ne peuvent obtenir ? Parce que les charmeurs gardent des tres infrieurs et deschoses terrestres une force qui provient de lassimilation des fluides de la nature au milieu delaquelle ils ont vcu aprs leur dsincarnation.Quand un tre qui vient de passer par tous les rgnes reste pendant un temps plus ou moinslong dans lespace, o, vous le savez, il fait peu prs ce quil veut, cet tre va reposer sonme au milieu de la nature. Comme le silence des grands bois et des forts vierges est remplide voix pour lesprit, il saisit le moindre bruit de linsecte, qui rampe sous lherbe ; il saisit ledegr presque imperceptible du droulement dune feuille darbre, le mouvement de la svequi sera bientt calice ou ptale. Cet tre vit au milieu des fauves ; il se repose loin des luttesde lhumanit, au milieu de la nature la plus sauvage ; il se retrempe dans ses incarnations passes, et il se montre dans toutes sortes de transformations aux animaux dont il veut

sapprocher. Les tres qui se trouvent ce degr de dveloppement reviennent souvent

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mdiums charmeurs, affirmant ainsi la persistance de lindividualit ds les premiresincarnations.Le charmeur suivant sa volont, peut paratre oiseau loiseau quil veut charmer ; de mme pour les autres animaux, parce que le regard a des fluides particuliers. Le regard nest paslhomme ; le fluide du regard vient directement de lesprit ; le fluide du regard cest lesprit.

Le rayon visuel qui part de lil traverse une matire tellement subtile, que cest lesprit quiregarde et non le corps, et le charmeur qui a vcu avec les animaux aprs sa vie humaine,retrouve en lui, volont, par son regard, lincarnation soit de loiseau, soit du serpent, soit dufauve, etc.De nos jours, en occident, le dompteur qui entre dans la cage du lion, du lopard ou de la panthre fait voir en lui, ses animaux, une image de ce quil a t. Lhomme parat auxanimaux plus grand et plus fort quil nest, et les fauves, magntiss par le regard dudompteur, peuvent voir en celui qui les subjugue un animal beaucoup plus redoutable queux.Le charmeur a deux moyens de subjuguer : la force du regard, le faisant paratre par exempleun serpent norme qui oblige les autres senrouler peureusement autour de lui, et la puissance de la musique, de lharmonie, laquelle rien nchappe. Ce dernier moyen mme pourrait lui suffire, car, sil y a de la force dans la loi des fluides visuels, il y a le charme dansla musique ; les cantatrices ne font-elles pas courir la foule pour les entendre ! Certainshommes quon appelait des saints et qui ntaient que de grands mdiums, faisaient venir eux, par leur chant, des animaux qui ne seffarouchaient plus.Comme tout senchane, certains tres reviennent frquemment dans les mmes milieux, et lesmes danimaux se complaisent tout particulirement dans telle ou telle sphre ; elles syincarnent souvent, et, si un chien ou tout autre animal domestique sattache fortement quelquun, cest que ce quelquun lui a beaucoup plu dans une incarnation antrieure, cestquil y a une secrte sympathie qui lie celui qui a le plus avanc avec celui qui a marchmoins vite. Ne vous tonnez plus du pouvoir du charmeur, car cest lexercice dune facult biennaturelle.

Loriental

Sur lemploi des forces magntiques

Suggestion Nous sommes l, nous, bien avant lheure. Cest plutt nous qui vous attendons, qui vousrecevons, qui vous dsirons mme, car nous avons au moins autant de joie que vous de vosrunions. De vos discussions jaillissent des tincelles, des lumires, et ce que vous nachevez

pas, nous lachevons bien souvent, ou du moins nous pouvons vous aider mieux voir, mieux comprendre, nous en sommes heureux.Il nest pas possible lhomme de possder intgralement les lois ternelles dont il sest cruun instant le seul dtenteur. Savants ! On surprend les forces de la nature, on dcouvre des pouvoirs puissants qui peuvent faire galement le bien et le mal ; dans la suggestion, par exemple, on trouve quelque chose de bien grand sans doute, mais, comme par la suggestionon peut faire le mal aussi, il y a mettre dans la balance, la contre-partie de cette puissance.Mes amis, dans les phnomnes votre immixtion est possible ; sur certains magntiss, nousne pouvons, nous, exercer aucune pression ; sur dautres, nous pouvons tout, et cest vous quine pouvez rien. La suggestion est une force indniable, et, comme tous les hommes sontmagntiseurs ou magntisables, suivant leur personnalit comme intelligence et suivant leursfluides terriens, il en rsulte que ceux qui ont la force peuvent agir sur les faibles et leur faire

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le plus grand mal ; cest contre cet abus possible qua t donne cette opposition se faisant par nous dabord, et aussi par les nombreux rfractaires aux lois que vous connaissez.Les applications de la suggestion sont en gnral dun merveilleux intrt, et le temps viendrao par elle les hommes pourront apprendre bien des choses inconnues encore ; mais serait-il souhaiter que cela se ralist si ce ntait pour le bien des humains ? Sans entrer dans des

dtails que le temps et les conditions dincarnations mdianimiques ne nous permettent pas dedvelopper, nous vous dirons : chercheurs, vous dont le cur gnreux et infatigable est pleindun noble enthousiasme, vous que nous flicitons de toute notre me, comment serait-il possible que vos dcouvertes pussent servir des choses infmes, des actions iniques, tousles vices par lesquels les incarns assouvissent encore leurs besoins grossiers ! Vousabandonneriez les travaux en voyant les tristes consquences auxquelles peuvent aboutir vosdcouvertes dans des mains criminelles, si vous ntiez emports par lamour du bien, par cetamour qui fait de vous des missionnaires cherchant des soulagements nouveaux pour lhumanit. Ne les abandonnez pas, ces travaux ; marchez vaillamment, le bien lemportera, le bien triomphera toujours, parce que le bien, cest le progrs fatal, cest lamour humanitaire,cest la force maxima. Les malfaiteurs qui se serviront de vos dcouvertes et qui lesappliqueront au mal, russiront relativement peu dans leurs machinations ; mais vous, vous,savants, vous qui cherchez tout ce qui peut prserver de la douleur physique, votre part estsuperbe, et il semble que si elle vous est rserve, cette part si noble, cest que vousemploierez les forces retrouves de la nature, pour les dshrits du sort, pour les pauvrestres affaiblis moralement et physiquement. Vos dcouvertes seront prcieuses pour ceux quivous inspirent de la sollicitude ; vous serez heureux et mritants lorsque vos travaux auront pour rsultat de soulager et de gurir ! Ah ! Marchez, marchez toujours !Si par vos mdiums nous ne sommes pas venus pour faire une uvre uniquement scientifique,est-ce une raison pour que nous passions sans saluer ceux qui travaillent sur la terre apporter, soit physiquement, soit moralement, du soulagement leurs frres ?Amis, les dcouvertes devant tre cherches pour le bien gnral, cest pour cette raisonmme quelles trouvent toujours beaucoup dantagonistes ; mais, croyez le, le bien finit par absorber le mal, et vos travaux seront si utiles pour lhumanit que lon naura plus dplorer le mauvais vouloir ni les malheurs produits par lapplication intempestives de forces trop peuconnues. Nous sommes l qui veillons, et lharmonie ternelle veille aussi.

Charles N.

Le magntisme, lhypnotisme et la suggestion se confondent dans certains cas ; les forcesdynamiques se combinent. La diffrence est difficile tablir quant aux causes, et les effetssont ordinairement dsastreux pour le sujet ainsi travaill, parce que les forces magntiques

sont trop peu connues de ceux qui les emploient pour quils puissent sen servir sans danger.Les facults du sujet suggestionn se dnaturent ; la volont devient pour ainsi dire nulle ; endehors des tudes magntiques, le travail fait par le sujet peut perdre beaucoup de sa valeur.La personne hypnotise est souvent compltement sacrifie.On nest pas assez prudents dans les tudes que lon fait actuellement ; le dsir de savoir lemporte souvent sur le respect duMoi dautrui, sur le souci de sa sant, sur celui de laresponsabilit. On devrait se faire un cas de conscience dhypnotiser nimporte qui, pour laseule satisfaction de faire une exprience.

Mesmer

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Les influences dominatrices

De faux frres se glisseront dans le sanctuaire pour attenter aux liberts que vous tenez du Christ

et pour vous remettre en sujtion.

Ne vous rendez pas esclaves des hommes.Gal., II, 4 ; I, Cor., VII, 23

Par rapport la masse fluide de lespace infini,un monde reprsente un rien ; cest pour cela

que le fluide universel soutient si facilement les plantes et les soleils qui peuplent limmensit.

Votre univers vous parat grand parce que vous tes petits : tout est relatif ; mais, lorsque vousserez extra terriens, vos yeux sonderont les espaces sans fin ; vous verrez les mmes chosesque vous voyez prsent, mais vous verrez plus loin et admirerez des millions de dtails quivous chappent dans les beauts de la nature.Le fluide astral soutient les mondes, les baigne ; il leur donne laction; il produit mme lacirculation dans tous les corps ;si je ne dis point dans les tres avancs, cest que dans tousles corps il y a une vie, mme dans ceux qui vous paraissent inanims ; si dans ces derniers cenest point du sang qui coule, cest un fluide qui vit dans tout ce qui est ; il anime aussi bien la pierre qui seffrite que le mtal le plus dense.Si les extra terriens, qui vivent libres dans les grands cieux, descendent auprs de vous, ilsvous voient tels que vous tes, et ils se voient eux-mmes par le souvenir comme vous voyezvotre vie vous. Trs loigns de nos incarnations premires, cest vers lhomme, vers son progrs que nous jetons les yeux ; ainsi que la nuit jette sa rose bienfaisante sur les fleurs etles plantes, nous jetons notre fluide sur lhomme.La substance qui compose le corps de lhomme est un amalgame chimique sur lequel nousavons plus ou moins daction ; mais sur la rsultante de cet amalgame, sur les fluides quialimentent les divers organes de ltre humain, nous avons une force, une puissance dont laconsquence est la rvlation, par la mdiumnit, de ce que nous sommes, de ce que nousvoyons, mme de ce que nous sentons.Par sa nature, lhomme est donc influenable. Selon son progrs, il attire de lespace desfluides dtres plus ou moins avancs. Les extra terriens agissent surtout sur les mdiums,cest a dire sur les terriens, par lesquels ils peuvent se manifester. Ils sont appels, attirs prsdes mdiums, parce que le prisprit de ceux-ci dlaisse plus facilement les organes corporels. Nous pouvons donc actionner les mdiums, leur transmettre nos pouvoirs soit dinstruire, soit

de gurir ; nous pouvons leur faire ressentir ce que nous ressentons ou avons ressenti. Vousavez vu dans lhistoire que des saints, on les appelait ainsi, avaient les plaies de Jsus ; cestque, dans leur extase, dans llvation damour de lesprit, ils appelaient Jsus de toutes leursforces, et par cette force damour, ces mdiums, quels quils fussent, ravissaient le fluide desdouleurs, le fluide damour du grand martyr.Mais certains hommes ont une influence sur dautres hommes et ds que, aprs une lutte, cetteinfluence stablit la place de la ntre, nous navons plus daction. Certains hommes peuvent arriver une grande domination sur leurs semblables ; cette domination annihilenotre influence parce quelle est en mme temps :esprit, volont et matire, et cest surtoutcette matire terrienne, projete par des hommes sur un mdium, qui nous paralyse, nous dontle fluide, bien que matire toujours, est plus lger, plus doux.

Noubliez jamais que, quelle que soit la torture inflige par un dsincarn gar un obsd,la conscience de ce malheureux, sa volont, ne seront jamais perverties comme par un terrien

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qui dominera un mdium ; cette influence humaine peut devenir si funeste, que le mdium,subissant la matire fluidique du magntiseur, prendra quelquefois une maladie, et, par ce faitmme, en gurira celui qui le domine.Vous comprenez la diffrence daction et dinfluence qui existe entre nos fluides et ceux provenant dtres plus matriels habitant la terre. En ces jours, cette question devient dune

gravit toute particulire ; cest pourquoi jai tenu vous apporter quelques ides sur cesujet14.Oh ! Laissez les mdiums libres de leur volont ! Laissez-les aux influences des tres de lau-del , laissez-les suivre leur route sans vous interposer ; laissez, laissez agir notre influence,elle produira plutt de bonnes choses pour lavancement gnral. Pourquoi chercher vousdominer entre vous, vous enlever rciproquement la volont, la responsabilit, laconscience, puisque les hommes viennent sur cette petite terre seulement pour slever ettravailler par la science et surtout par lamour qui contient la science suprme ? Vous tes si petits, vous tes si peu ! Pourquoi ne pas tourner vos regards, votre pense vers nous quisommes vos allis dans vos peines comme dans vos joies, parce que nous avons pass par ovous passez ?Ah ! les influences les influences Amis, en ce qui est de la terre, soyez de la terre, maismettez en garde vos mdiums contre les influences qui nous loigneraient deux et de vous.

Loriental

Ce qutait CagliostroSa prophtie

Voici ma rponse aux objections : si cest une fraude, montrez comment sexcute cette fraude.

W. Crookes - Recherches

Ne mprisez point les prophties. I, Thess., V, 20

Non ! Je ne suis pas cet tre merveilleux quon veut bien dire. Jtais n grand voyant, voiltout le mystre ! Ce nest pas lalchimie qui me donna de lor, et, lorsquon a dit que javaistrouv la pierre philosophale, on a commis une bien grande erreur.Si, sur la terre, on trouve un secret, on fait une dcouverte qui vous permette de passer pour

une personnalit extraordinaire, on se complat paratre original, on aime cette notorit quivous fa