La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

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Travail de Recherche La survie du mythe d’Électre dans la littérature française Júlia Rocas Sumoy Dirigé par Isabel Domínguez 2n de Batxillerat 3 IES Montserrat 06. 11. 2013

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Autora: Júlia Rocas Sumoy | Tutora: Isabel Domínguez | Tema: Mitologia, Francès | + Annexos a la biblioteca

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Travail de Recherche

La survie du mythe d’Électre

dans la littérature française

Júlia Rocas Sumoy

Dirigé par Isabel Domínguez

2n de Batxillerat 3

IES Montserrat

06. 11. 2013

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NOTE DE REMERCIEMENT

Premièrement, je voudrais vraiment remercier à Anna Valls pour sa contribution sur la

recherche des documents que je nécessitais pour pouvoir développer cet ouvrage.

Ensuite je veux aussi montrer ma reconnaissance à Francesc Garrido pour avoir voulu

rédiger le prologue et à mes parents pour m’avoir conseillé tout au long du procès en

me proposant certaines corrections et modifications pour améliorer mon labeur.

Finalement je ne veux pas oublier la patience et la dédicace de mes professeures

Isabel et Maria Jesús.

A tous je vous remercie sincèrement votre effort et votre appui.

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INDEX

·Prologue p.1

·Introduction p.3

·Pourquoi Électre p.6

-La famille des Atrides p.7

·Époque Classique p.8

-Eschyle p.9

-Sophocle p.11

-Euripide p.13

·Comparaison Classique p.15

·XVIIIème siècle p.24

-Hilaire-Bernard de Longepierre p.26

-Prosper Jolyot de Crébillon p.28

-Nicolas-François Guillard p.30

·XIXème siècle p.32

-Marie-Joseph Chénier p.34

-Charles Baudelaire p.36

·XXème siècle p.39

-Jean Giraudoux p.40

-Jean-Paul Sartre p.42

-Margarite Yourcenar p.44

-Jean Anouilh p.45

·Conclusions p.47

-Forme p.47

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-Titre p.48

-Division des pièces p.48

-Lieux où se développe l’action p.49

-Présence des annotations p.50

-Temporalité p.51

-Le Chœur p.52

-Deus-ex-machina p.53

-Personnages p.54

-Argument p.61

-Finalité p.65

·Attachés p.66

-Fiches d’œuvres p.66

-Graphique Chronologique p.70

-CD avec les œuvres des auteurs français en version PDF p.71

·Bibliographie p.72

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PROLOGUE

Júlia entró a formar parte de mi vida, o mejor dicho, yo entré a formar parte de su vida

en el momento en que la pusieron en el grupo que yo tutorizaba y creo que yo,

también, tuve mucho que ver en su conocimiento y tratamiento de los clásicos y, en

concreto, de la mitología.

Los mitos han llamado siempre la atención de todas las personas. Por mucho que

pasen los años, es más, los siglos; los principales personajes mitológicos siguen

estando presentes en nuestra cultura, nuestra sociedad o incluso en nuestro trabajo

diario, porque hay en ellos algo inexplicable que nos une, nos conecta o nos hace

reflexionar sobre diferentes aspectos de nuestra vida. Muchas veces nos interesamos

por un personaje en concreto sin ninguna razón aparente y, cuando indagamos y

profundizamos en la vida y en las historias de éste, nos sorprendemos al observar las

infinitas similitudes que compartimos, como si fuera el personaje el que nos ha elegido

a nosotros o el que nos marca el ritmo de nuestra vida. Seguramente algo así debió de

suceder en el momento en que Júlia decidió investigar más a fondo el papel de

Electra, quizás porque aun ignorándolo, tienen muchos puntos en común y quién sabe

si no es el propio personaje dramático el que la estaba buscando a ella.

Para llegar hasta el fondo de sus características, nuestra autora ha utilizado un

sistema comparativo, iniciado hace años por dos grandes conocedores de la historia:

un lingüista como Franz Bopp, que descubrió el origen de nuestra lengua y nuestro

pasado común, y Georges Dumézil, un mitólogo que demostró el parentesco entre

religiones muy dispares entre sí. Los dos lo consiguieron con un sistema innovador

para la época: la lingüística y la mitología comparada, respectivamente. Júlia se ha

servido de la misma técnica, en este caso literaria, para comparar el tratamiento del

mito en los autores clásicos (Esquilo, Sófocles y Eurípides) y en autores posteriores

de la literatura francesa más actual; denotando las similitudes y las diferencias entre

ellos, en la contemporaneidad; y entre todos, en la distancia temporal. Sus

conclusiones tienen en cuenta el más mínimo detalle de cada una de las obras y

ofrecen al lector teorías y reflexiones dignas de un personaje que demostró tener una

gran personalidad, así como un fuerte carácter, y que estuvo dotado de una seguridad

impropia para su época; por todo lo cual, llegó a ser un personaje tan temido por

algunos hombres en aquella sociedad y tan seguido, posteriormente, por otros que

deseaban mostrar las injusticias o desigualdades sociales.

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Quién sabe si estamos ahora mismo delante de una gran obra maestra que pueda

asentar nuevas teorías; al igual que los antecesores “comparatistas” del XIX que, sin

saberlo, crearon un nuevo sistema de estudio, utilizado aún hoy día, y de deducciones,

demostradas científicamente hace pocos años.

Asimismo, el personaje de Electra aporta a nuestra autora una seguridad que le

permite obtener unos objetivos muy interesantes. Esa seguridad es propia de una

personalidad y de un carácter muy concretos; parecidos y muy cercanos una de la

otra. Seguramente, porque desde un principio, compartían una similitud entre ellas que

las atraía entre sí.

Francesc Garrido

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INTRODUCTION

« Comment a évolué la société par rapport à la mythologie classique ? » C’est quelque

chose que je m’ai toujours demandé. Ce n’est pas une question qui m’est arrivée

quand je pensais au travail de recherche, sinon que c’est quelque chose dont j’y suis

intéressée depuis très longtemps et par rapport à des aspects très différents. Peut-être

cette question a aussi été ma première hypothèse de travail quand j’ai pensé pour la

première fois à chercher un sujet pour mon travail. Et elle est devenue si intéressante

que je me suis fait plusieurs questions qui m’ont menée, avec l’aide de ma tuteure, à

chercher un mythe grec qui ait eu survie dans des époques postérieures. Ces

« époques postérieures » ont devenu, quand j’ai commencé à concréter le sujet, la

littérature française, car comme je devais faire tout mon travail en français, j’ai pensé

que ce serait plus facile de travailler avec des pièces et des auteurs d’origine français.

L’étape suivante que je devais résoudre c’était choisir un mythe. J’en ai cherché

plusieurs et finalement, après en avoir lu les arguments et cherché les pièces qui y font

référence, j’ai choisi le mythe d’Électre. La première des raisons c’était l’étendue

influence que ce mythe a eu dans la littérature française, et puis dans la psychologie

du XXème siècle. Il y avait aussi une question d’argument : je ne connaissais pas ce

mythe et il m’a attiré l’attention, comme antérieurement me l’avait attiré le mythe

d’Antigone, car ce son des histoires avec une protagoniste qui est sûr d’elle-même, qui

n’a pas peur et qui lutte pour ses sentiments, pour ses désirs et pour la justice. Mais,

même si elles ont un caractère très fort, elles ont aussi un beau cœur qui souffre et qui

aime. Électre aime son père et puis elle aimera Pylade, avec qui se mariera, en faisant

n’importe quoi pour eux.

C’est pour ces raisons que j’ai choisi ce mythe, le mythe d’Électre. Le prochain aspect

que je devais traiter c’était chercher toutes les œuvres françaises qui aient relation

avec le mythe d’Électre, et puis j’ai fini le rédige de ma hypothèse de travail, où je me

posais questions par rapport aux variations dans les différentes versions, aux genres

littéraires et à la connaissance du mythe dans la société. Je voulais savoir comment

les différentes œuvres étaient arrivées au publique, l’influence que les écrivains

avaient eu et ses raisons pour parler d’Électre ; et c’était parce que je suis très

intéressé en tout ce qui concerne à la littérature et aussi à la mythologie. Savoir d’où

viennent les histoires qui racontent quelques auteurs, de qui se sont influencés et

quelle a été sa motivation pour traité ces sujets, c’est, pour moi, quelque chose

d’attirant, et à ce moment-là j’avais l’opportunité, et je l’ai eu pendant tout ce temps de

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recherche, de connaître plus profondément les raisons de la survie d’un mythe, comme

celui d’Électre.

Alors, mes objectifs, le point où je voulais arriver, étaient simples. Je cherchais une

étude comparative, une étude pour voir les éléments communs et les différents des

œuvres. J’avais besoin de connaître nouveaux styles littéraires, d’apprendre à rédiger

une étude comparative, à éclaircir l’information, et je voulais traiter un sujet qui avait

relation avec la mythologie ainsi qu’avec la littérature comparée. Et j’y suis arrivé,

après la recherche et l’analyse complète de toutes les œuvres ; j’ai atteint à mes

aspirations.

La première chose que je devais faire pour pouvoir commencer mon travail c’était

trouver toutes les œuvres que j’avais choisi pour développer l’étude ; c’était une

mission difficile, car certains des pièces que je devais chercher avaient été composées

au XVIIIème siècle, c’est pourquoi je ne pouvais pas y accéder en l’achetant ou en le

demandant à la bibliothèque. D’abord c’était un problème, un grand problème, puis que

je ne savais pas comment je pouvais retrouver ces œuvres à Barcelone. Mais j’ai eu la

chance de connaître la Directrice de la Bibliothèque de l’Institut del Teatre de

Barcelone qui les avait presque toutes. Et les œuvres qu’elle n’avait pas elles étaient

les plus actuelles et je les ai trouvées plus facilement, de sorte que j’avais résolu le

plus grand des problèmes que j’avais. En ce moment-là j’avais une deuxième question

à résoudre : la langue. La plupart des œuvres étaient écrites en français, un français

ancien qui paraissait trop difficile à comprendre. En plus je devais rédiger tout mon

travail en français et je ne savais pas si je serais capable de le faire ; mais je l’ai

essayé et après de lire deux œuvres j’ai vu que ce n’était pas si difficile comme il

m’avait paru au début. Deuxième question résolue. A partir de ce moment il fallait

« seulement » lire toutes les pièces pour faire le travail. J’ai commencé avec les

tragédies grecques, et pour faciliter le postérieur étude et pouvoir faire une

comparaison complète, j’ai développé une fiche de chaque pièce. Dans ces fiches

j’annotais des aspects par rapport à la forme du texte, aux annotations, à l’apparition

des dieux, aux personnages et ses caractères, aux lieux où l’action se passait et aussi

au développement de l’argument. Comme ça j’aurais toute l’information nécessaire

bien ordonnée. En plus, quand je finissais chaque une des époques, chaque époque

était formée par un siècle, j’ouvrais un nouveau document où je faisais une

présentation historique et littéraire du siècle et puis je rédigeais une biographie des

auteurs avec une bref mentionne de l’œuvre et de ses caractéristiques principales. Par

rapport à l’époque classique, j’ai aussi fait une comparaison en montrant les similitudes

et les différences entre les trois tragédies. Pour bien développer ce travail j’ai bâti un

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graphique chronologique qui m’a aidé à me situer dans le temps et j’ai lu plusieurs

livres d’histoire de la littérature, et tous les avant-propos des œuvres, où se racontent

certains aspects de la vie de l’auteur et de l’œuvre.

Finalement, en ayant lu toutes les pièces et en ayant étudié toutes les époques de la

littérature française où le mythe d’Électre a eu sa influence, j’ai développé la

comparaison générale en attendant tous les points déjà commentés pour en extraire

des conclusion.

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POURQUOI ÉLECTRE?

Électre c’est un caractère de la mythologie grecque qui a eu une survie dans notre

culture grâce aux pièces théâtrales d’Eschyle, Sophocle et Euripide, mais aussi à

cause de sa histoire tragique qui sera reprise au XXème siècle du point de vue

psicològique et présentée comme la contrepartie féminine d’Edip, car ses actions sont

pareilles malgré que la finalité et ses destins sont différents.

Électre est décrite comme la fille d’Agamemnon, le roi de Mycènes, et Clytemnestre,

sœur d’Hélène. Sa tragédie commence quand son père, qui devait partir à la Guerre

de Troie, sacrifie sa petite fille Iphigénie aux dieux pour assurer la bonne chance des

grecs pendant la guerre. Clytemnestre ne pardonnera pas son mari pour avoir tué sa

petite fille, et pendant son absence elle planifiera la vengeance. Elle connaîtra Egisthe,

avec qui se marierait plus tard, et qui, pour obtenir le trône de Mycènes, l’aiderait à tuer

Agamemnon quand il reviendra de la guerre dix ans plus tard. En ce moment-là, sa fille

Électre, et même son fils Oreste, n’étaient pas dans la ville, de sorte que quand la

première rentrera à la maison émouvante de pouvoir revoir son père, elle découvrira la

trahison de sa mère et une haine incontrôlable s’emparera d’elle. Depuis alors, elle

voudra se venger des assassins de son père, mais elle ne le pourra faire jusqu’au

moment qu’Oreste, qui était exilé, reviendra à Mycènes. Pendant ce temps la fille vivra

dans un enfer où personne ne la comprend pas et elle deviendra, obligée, une esclave

des rois, de sa propre mère.

Quand Oreste rentre à la maison, il le fait, dans la plupart des versions, sous une autre

identité, car il cherchait la même chose que sa sœur à cause de la visite à l’Oracle de

Delfos qu’il avait fait : la vengeance. Sous cette identité, il cherche sa sœur Électre

jusqu’à la rencontrer et c’est alors que tous les deux planifient la grande vengeance.

Habituellement ce sera à Oreste de tuer Clytemnestre et Egisthe, et par conséquence

il deviendra fou en étant poursuivi par les Erynnies pour avoir assassiné quelqu’un de

sa propre famille. Alors Oreste part de Mycènes pour chercher protection à l’Oracle de

Delfos, mais ce sera finalement la déesse Athéna qui le recevra à l’Acropolis et le

portera avec sa sœur pour les acquitter de la punition. Quelque temps après, Électre

se marie avec Pylade, le meilleur ami d’Oreste et le même personnage qui l’avait

accueilli pendant l’exile.

Cet amour inconditionnel d’Électre pour son père et l’haine pour sa mère font de la fille

une figure réinventé et utilisé comme symbole de la fixation d’une fille pour la figure

paternelle et la compétence avec la mère. C’est un processus habituel dans la

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formation psychique et émotionnelle des enfants et sa résolution, pour comprendre le

développement correcte et l’orientation de la sexualité et le rôle social.

Dans ce mythe il reste fossilisé le passage qui va d’une société matriarcale à une autre

de patriarcale. C’est pour ça que les Erynnies, défenseures du droit matrilinéaire,

attaquent à Oreste quand il tue sa mère, mais justifient de n’avoir pas poursuivi

Clytemnestre quand elle a assassiné Agamemnon, car elle n’a pas assassiné un

parent. Par contre, le tribunal des dieux décidé pardonner Oreste et Électre, et de cette

façon la mère ne sera plus la seule parente, c’est-à-dire que, le lignage évoluera pour

imposer les droits patriarcales sur les matriarcales.

·La famille des Atrides

Atreus

Anaxobie

Pylade

Agamemnon

Iphigénie

Électre

Oreste

Chrysotemis

Clytemnestre

Menelao

Hermione

Thyeste

Egisthe

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ÉPOQUE CLASSIQUE

Entre les siècles V et IV aC est devenu, dans la culture grecque, l’époque classique où

le monde a commencé à évoluer aussi politique que littérairement, économique et

culturellement en devenant la première puissance et l’exemple à suivre par les

civilisations postérieures. Pendant ce moment historique les humains ont défini

certains aspectes liés à ses croyances religieuses à travers de la création des mythes

qui, au début, avaient pour objectif d’expliquer des événements qui prenaient source

dans la vie quotidienne, mais qui depuis quelques siècles voulaient raconter les

histoires des héros grecs. À la même époque la littérature est devenue une partie très

importante. La poésie, le théâtre et la narrative ont évolué en provocant la popularité

entre les gens : certains ont commencé à écrire des œuvres, des textes ; et d’autres se

sont intéressés à la littérature. C’est là qu’est apparue la majorité des auteurs les plus

importants du monde classique, parmi les quels on peut citer les trois dramaturges

tragiques Eschyle, Sophocle et Euripide. Avec l’amélioration littéraire et l’augment de

participation du peuple, se sont créées des compétitions théâtrales annuelles où les

écrivains devaient présenter une trilogie d’œuvres propres ; mais c’était presque

impossible d’écrire trois œuvres innovatrices et originales chaque année, de sorte que

les dramaturges ont eu l’idée de parler sur des mythes grecs connus par tout le monde

mais avec des caractéristiques argumentaires plus personnelles, qui changeaient

selon l’auteur.

C’est la raison pour la quelle aujourd’hui on trouve des pièces de théâtre grecques qui

parlent du même mythe ou qui racontent la même histoire et qui appartiennent à des

auteurs différents ; comme on peut le voir avec le mythe d’Électre. Il a été traité par les

trois dramaturges grecs mais il n’y en a aucune exactement pareille aux autres. Même

si elles appartiennent toutes les trois à la même époque, au même mouvement culturel

ou à une conception de la vie similaire, il y a des petits détails, et d’autres qui ne sont

pas si petits, dans l’argument et la mise en scène qui les différencient et les dotent de

la personnalité propre à l’auteur correspondant.

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·Eschyle

Etude de l’auteur

Eschyle a été un des plus importants dramaturges grecs et

aussi le plus ancien des trois. Il a vécu entre les siècles V et

IV aC ; exactement il est né le 526 aC en Attique et il est mort

en Sicile le 456 aC. Il a vécu une partie de sa vie à Athènes

où est devenu en outre d’un grand dramaturge reconnu, un

modèle à suivre par les générations prochaines à lui. De plus,

officiellement, il a été un militaire qui a participé aux batailles

de Marathon et Salamine aux côtés des grecs et pourtant

contre les perses. Les victoires qu’il a obtenues dans ces batailles ont devenues une

des influences du caractère optimiste qu’il montre dans ses œuvres, la majorité des

quelles étaient mythiques. Il a écrit surtout des tragédies où la plupart des conflits se

résolvaient et où les personnages antagonistes se réconciliaient ; donc il faut trouver le

bonheur et la paix malgré les difficultés et les disputes.

Eschyle disait que la douleur mène à la victoire et croyait que les dieux étaient justes

avec tout le monde, donc dans ses œuvres, on peut trouver chants à la justice divine et

la peur que ça supposait chez les humains. Il est remarqué pour sa force dramatique,

la tension, l'angoisse qui habite ses pièces, dont la cohérence se comprend surtout par

la progression qui les reliait au sein de trilogies.

L’œuvre qui est devenue la plus connue au fil des ans et qui est, encore aujourd’hui, la

source d’inspiration pour écrivains assez connus ; c’est L’Orestie, une trilogie qui a été

récompensée dans une des compétitions théâtrales qui se célébraient chaque année.

Cette œuvre est composée par « Agamemnon », « Les Choéphores » et « Les

Euménides » ; chacune d’entre les quelles raconte un des épisodes de la vie

d’Agamemnon et de sa famille, depuis sa participation à la guerre de Troia jusqu’aux

causes des assassinats perpétrés par différents membres de la famille comme dans la

famille même d’Agamemnon, assassinats perpétrés par Clytemnestre et son nouveau

mari Egisthe ou par Oreste et Électre. Une partie de cette trilogie, plus concrètement

celle qui s’appelle « Les Choéphores », raconte le mythe d’Électre en accord avec les

caractéristiques propres à Eschyle.

Eschyle

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« Les Choéphores »

L’œuvre d’Eschyle « Les Choéphores » a été écrite en 458 aC. Elle forme partie de la

trilogie « L’Orestie » qui a été élaborée pendant les dernières années de sa vie ; en

racontant le mythe d’Électre et la mort d’Agamemnon depuis le jour de l’arrivée

d’Oreste à Mycènes jusqu’à l’assassiné de Clytemnestre et Egisthe par vengeance et

en y ajoutant les tourments d’Oreste, après l’assassiné, provoqués par les Erynnies.

En ce qui concerne le mythe d’Électre exposé par Eschyle, on peut parler d’une pièce

qui montre des humains qui ne sont pas seuls et qui jouissent de la protection du

peuple, favorisés par les divinités.

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·Sophocle

Etude de l’auteur

Le dramaturge Sophocle a vécu dans l’époque la plus

prolifique de la Grèce Classique ; c’est-à-dire, au Vème siècle

aC. Il habitait dans un village proche d’Athènes, à Colon,

mais fréquentait la grande cité lors de rendez-vous avec

d’autres écrivains ou gens célèbres de l’époque. Il est

considéré comme le paradigme de la tragédie classique et il

a gagné quelques compétitions littéraires en prouvant sa

supériorité à l’égard des autres dramaturges qui étaient ses

adversaires. C’est à ce moment-là que ses œuvres ont commencé à se connaître et où

le caractère psychologique des personnages est devenu plus profond et détaillé.

Aujourd’hui on dit que cet auteur de tragédies a été l’innovateur le plus important dans

l’art de la dramaturgie, où il a introduit un troisième personnage dans les dialogues et a

augmenté le nombre des participants dans le Chœur.

Comme tous les autres auteurs à cette période historique, Sophocle a toujours traité

des thèmes mythiques dans ses œuvres qui pouvaient appartenir à moments différents

de l’histoire de la Grèce. Il a écrit un nombre de pièces considérable, dont une partie

formée part des trilogies ; mais aujourd’hui il n’en reste que sept complètes ; celles

devenues les plus importantes. Dans toutes ses pièces de théâtre, Sophocle présente

ses héros isolés et face aux autres personnages qui interviennent dans l’action ; tous

lesquels doivent accepter la justice implacable des dieux et se résigner à chercher les

mystères par eux-mêmes. Cette résignation se trouve aussi au moment de résoudre

les conflits ; ils no sont pas résolus avec un caractère optimiste comme chez Eschyle,

sino que les personnages n’ont pas une option différente à celle qui est menée. C’est

pour ça que Sophocle est comparé aux calvinistes, parce que selon lui tout est

prédéterminé.

« Électre »

La pièce de Sophocle, « Électre », est une version du mythe d’Électre qui a été

composée entre le 410 aC et le 148 aC et qui raconte les conséquences de

l’assassinat d’Agamemnon et la revanche conduite par Électre et Oreste. Cette

tragédie, et toutes ces qui parlent sur ce mythe, appartienne à celles de l’époque de la

guerre de Troie parce que les événements qui se produisent se situent en ce moment

Sophocle

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historique. Elle est une des œuvres les plus connues avec celle d’Edip roi ou

d’Antigone.

Cette version écrite par Sophocle centre l’histoire seulement sur Électre, sa vie, ses

sentiments, son amour pour son père, sa participation dans la revanche et sa position

dans sa famille. Ces caractéristiques sont clairement résumées par le titre de la

tragédie qui porte le prénom de la protagoniste. A ce jour, on ne connaît pas la source

de l’inspiration de l’auteur pour écrire cette œuvre et les experts sont en train de

considérer l’option d’une influence de la pièce « Les Choéphores » d’Eschyle.

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·Euripide

Etude de l’auteur

L’écrivain Euripide a vécu pendant le siècle V aC,

entre 485 aC et 406 aC, dans la ci tée d’Athènes. Il

était une génération plus jeune que son adversaire

Sophocle et il appartenait aux disciples sophistes de

l’époque ; c’est-à-dire, il suivait les idéaux sophistes

et était d’accord avec leurs croyances. Euripide

aujourd’hui est connu parce qu’il est devenu un

dramaturge célèbre dans le monde antique ; mais

aussi il est devenu quelqu’un d’important de par

l’actualité de ses pièces théâtrales, ses tragédies. Ses œuvres appartiennent à

l’époque classique et il en avait écrie un grand numéro, dix-huit conservées encore

entières aujourd’hui.

Tout au long de sa vie il s’est identifié avec le philosophe Socrate. Il a été influencé par

Sophocle dont il a acquis la présentation des problèmes dans ses œuvres sans donner

des solutions cohérentes et non plus définitives. Malgré leur adversité dans le monde

du théâtre, Sophocle et Euripide étaient très bons amis et le seconde allait au théâtre

seulement pour voir les pièces du premier.

Ce dramaturge a été à l’origine des plus grandes évolutions du théâtre. C’est pourquoi

c’était lui qui est commencé à représenter les héros des tragédies au travers de

caractéristiques humaines et attitudes réelles. Il profitera aussi pour mettre en avant

les misères et les défauts des humains contrairement aux auteurs antérieurs qui

donnaient de l’importance à l’esprit traditionnel des mythes ; c’est-à-dire, Euripide

caractérisait les personnages comme ils étaient au lieu de les caractériser comme il

faudrait. Un autre des éléments qu’il a proposé dans ses pièces c’est l’ajout d’un

quatrième personnage dans les dialogues ; mais il n’en faisait usage presque jamais

parce qu’il n’y avait pas de compagnies théâtrales avec un si grand nombre d’acteurs.

« Électre »

La pièce théâtrale « Électre » écrite par Euripide date du 413 aC et bien qu’elle

appartienne au plus jeune auteur des trois, il est possible que ce soit une œuvre plus

ancienne, en dépit d’autres études avançant qu’elle est postérieure à celle d’Eschyle.

Euripide

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Comme les autres elle raconte l’histoire d’Électre et la mort d’Agamemnon, son père ;

mais cet auteur approche l’argument d’un point de vue un peu différent des autres et

ajoute des personnages innovateurs qui centrent l’histoire totalement sur Électre. Avec

ces changements, par rapport aux autres auteurs du moment, Euripide voulait aussi

faire sourire le public qui regardait la pièce au théâtre, aussi on peut penser que, en

considérant qu’elle n’a été pas l’œuvre sur Électre débutante, c’est une parodie de

l’œuvre d’Eschyle ; une parodie menée au travers de l’ajout d’éléments inventés.

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COMPARAISON CLASSIQUE

C’est fréquent à retrouver des caractéristiques communes entre des œuvres d’une

même période historique, alors en supposant que tous les trois pièces appartiennent à

une même époque, les éléments qui font référence à la forme et à l’esthétique pourront

se classer dans un registre commun où, au moins, similaire ; parce que en fait Eschyle,

Sophocle et Euripide –chronologiquement ordonnés – se sont fondés en un même

modèle stylistique. Ces spécificités on peut les voir reflétés tel qu’il suit :

En ce qui concerne à la forme, il faut noter premièrement que toutes les trois

appartiennent au genre théâtral, plus concrètement à la tragédie classique, dont le

modèle diviseur c’est un peux différent parce que deux sont composées par trois actes

et la dernière par quatre d’un coté, et de l’autre une série de versets différents selon

qui les récites ou quand ils sont récités. Celle-ci c’est la suivante : normalement les

tragédies débutent avec un prologue récité les acteurs pour mettre les spectateurs en

situation. Après le prologue c’est le moment de l’entrance du choir à l’scène, c’est-à-

dire, le parode ; et à continuation ils s’alterneront, entre trois et cinq fois, le chant du

choir, appelés estasims et les dialogues des acteurs, appelés épisodes. La dernière

scène sera l’exode, où le choir sortira de l’scène.

Un autre des éléments communs dans toutes les œuvres c’est l’écriture en trimètres

iambiques en ces parties du texte qui étaient récités et en tout type de mètres quand il

se tractait d’un fragment lyrique, chanté. Ces verses avaient un rythme différent au ce

d’aujourd’hui, donc la poésie grecque et latine base son rythme en la quantité de

voyelles des versets, c’est-à-dire, en l’alternance entre les syllabes brefs et longues.

Les histories qui se racontent ont une extension temporel qui se corresponde avec le

temps qui serait nécessaire à la réalité pour exécuter les événements, ou au moins

c’est proche ; c'est-à-dire une heure au temps de l’argument c’est une heure dans la

réalité. Aussi toutes les trois se centrent en une unique action, une seule histoire qui a

une introduction, un développement et une conclusion et résolution des conflits. Cette

action, en fait, c’est commune dans les trois pièces : la revanche. Revanche pour

l’assassiné d’Agamemnon menée pour ses deux fils : Electre et Oreste qui se sont vus

exclus de sa propre famille, trahi pour sa mère et son nouveaux mari, Egisthe.

Un troisième aspecte important au moment de faire l’analyse d’une pièce théâtrale

c’est le lieu, ou les lieux, où l’histoire se développe. Et c’est en ce moment là où les

auteurs choisiront des chemins différents. Premièrement Eschyle a fait usage de deux

lieux pour développer l’action : au début tout se situera à coté de la tombe

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d’Agamemnon, mais la résolution du conflit se produira devant le palais de la famille à

Électre. La tombe sera alors l’scénario où se rencontreront Oreste et Électre après une

demi vie sépares, et aussi là où il et son ami Pylade planifieront l’assassiné des

assassins à son père, c'est-à-dire, Clytemnestre et Egisthe.

Sophocle, le seconde écrivain, situe l’action au même scénario ; cet-à-dire devant le

palais de Mycènes. Si l’on se souvient que, même si tous les deux appartiennent à la

même époque, Sophocle a écrit sa pièce en 418 aC, pendant qu’Eschyle l’avait

composée en 458 aC ; de sorte que peut être Sophocle s’est inspiré en celle de son

copain. Cependant, les études réalises indiquent que, malgré les différentes

coïncidences, ce n’est pas sure qu’Eschyle aie été le modèle à suivre par Sophocle.

Un des motives qu’ils donnent c’est la différence au niveau d’argument. Si comme

l’œuvre d’Eschyle forme partie d’une trilogie, et comme commander ajoute scènes et

explications qui n’ont pas une stricte relation avec le mythe d’Électre ; la pièce à

Sophocle est unique et parle plus spécifiquement d’Électre et ce qui le concerne. Cette

différence elle est claire depuis qu’on lise les titres des œuvres. Celle à Eschyle

s’appelle Les Choéphores, un titre qui ne parle pas d’Électre comme à protagoniste de

l’histoire, pendant que Sophocle est un peux plus spécifique en l’appelant Électre.

D’un autre coté le dramaturge Euripide ne suivi plus le modèle à Eschyle, et non plus à

Sophocle. En ce qui concerne aux lieux où l’action passe, Euripide parle aussi d’un

scénario, mais différent aux antérieures. C’est le champ qu’il y à devant une petite

maison d’un agriculteur, marié avec Électre pour convenance à Clytemnestre, c’était la

manière la plus facile d’atteindre que sa vindicative fille partait du palais. Dans ce

scénario sera où Électre et son frère Oreste se réconcilieront et prépareront la

revanche pour sa mère et son nouveau mari, Egisthe. Ce sera le lieu où se produira

l’assassiné, la revanche et pour tant la résolution des conflits.

Au moment de représenter ces pièces, tout dépendait, et encore aujourd’hui dépend,

du directeur de la mise en scène ; et normalement il prend ses décisions selon les

indications que l’auteur originel avait ajoutées à l’histoire au moment de l’écriture. Ces

indications se peuvent trouver dans les œuvres écrites en forme d’annotations qui

spécifient l’scénario, le nombre de personnages dans la scène, le caractère qui

montrent et parfois aussi les costumes qui doivent s’habiller. En ce qui concerne aux

trois pièces classiques, il se fait usage des annotations ; mais ce n’est pas

indispensable, au moins dans le moment où elles ont été crées.

Eschyle les utilise régulièrement mais d’une façon bref et peux explicative, c’est-à-dire

sans détails. Seulement veulent montrer les actions d’entrance et sortie de l’scène des

Page 21: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

acteurs, si comme les petits gestes et la façon à les réalises qu’il faut imaginer quand

quelqu’un lis la pièce, parce que les dialogues entre les personnages en ce moment là

n’étaient pas concrets ou détailles.

En seconde lieu il y à Sophocle qui fait un usage inférieur à celle d’Eschyle, mais il

montre plus aspectes que lui. Par exemple il mentionne le moment de la journée, les

mouvements des acteurs et parfois aussi l’hauteur et la modulation de la voix des

personnages. Contrairement à Eschyle, Sophocle ajoute une description des scénarios

où l’action se développera au début de la pièce. Une description superficiel mais qui

situe le lieu dans le monde réel ; donc normalement les lieux choisies par les auteurs

étaient connus, réels.

Ce dernier type d’annotation se répète dans la pièce à Euripide qui utilise exactement

la même technique pour apporter information sur les lieux où se produise l’œuvre. En

ce qui concerne aux autres annotations, l’auteur les utilise aussi pendant le

développement de l’histoire pour décrire plus spécifiquement les scénarios ; mais aussi

pour annoncer a qui se dirigent quelques dialogues, les acteurs qu’il y à dans la scène

et les différents mouvements qu’ils font. Malgré être l’auteur qui fait l’usage le plus

diverse des annotations, c’est aussi celle qui le fait le plus pauvre ; donc ces dialogues

sont plus explicatifs que ces aux autres dramaturges et il n’a pas besoin de remarquer

tout ce qui se produis.

Une autre manière que s’utilisait dans l’époque classique pour clarifier certaines

situations ou apparitions des nouveaux personnages c’était la présence du choir. Le

choir était un group de personnes qui chantaient une partie de la pièce pour expliquer

des événements antérieurs à l’histoire ou montrer des points de vue contrastés. Ils

avaient la fonction d’informer le publique et de présenter un point de vue objectif des

situations. Au début du théâtre était un élément très important et présent constamment

dans les pièces, mais avec la professionnalisation des dialogues et l’augment d’acteurs

actifs sur la scène le choir est commencé à perdre rôle. En ce moment là il s’est utilisé

seulement pour complémenter les pièces. Dans le choir y avait une personne qui

faisait de porte-parole du groupe. Il s’appelait Corifeu, et avait la fonction de

communiquer comme s’il était un autre personnage de l’histoire, c’est pour ça que

parfois il participait aux dialogues avec les acteurs et parlait comme la voix objective,

de la sagesse.

Cet élément a été utilisé pour les trois écrivains ; mais chacun en faisait un usage plus

mauvais en ordre chronologique. Le premier en faisait un usage très important et il

était tout le temps sur la scène en racontant des passages antérieurs ou en aidant

Page 22: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

aussi les propres personnages avec ses problèmes, que le publique avec la

compréhension des actions. Il représentait un groupe de sirventes d’Électre qui

l’aidaient et l’accompagnaient tout le temps en posant des questions ou en les

répondant. Le second utilisait le choir d’une façon aussi constante, mais celle-ci était

formé par les femmes de Mycènes. En ce cas là, le Corifeu seulement appariait pour

faire certains commentaires qui voulaient clarifier les situations ; mais n’avait autant

importance comme aux premières ans. Finalement le troisième écrivain n’utilise le

choir que pour les situations les plus essentiales où le publique a besoin d’une

explication claire. En conséquence le représentant du choir c’est presque nul, il

n’apparait presque jamais comme un personnage en actif.

Parallèlement à la présence du choir dans les pièces théâtrales il y à celle des

personnages qui parlent à la même fois, c’est-à-dire qui prennent partie d’un dialogue

et qui augmente avec la professionnalisation du théâtre. Au moment où Eschyle a écrit

sa version d’Électre, les dialogues étaient formés seulement pour deux personnes,

motif pour le quel le choir avait plus de présence. C’était parce que les dialogues entre

deux personnages étaient plus simples, faciles et en plus parce que il n’y avait que

trois ou quatre acteurs dans les compagnies qui représentaient les œuvres. Des

années plus tard, avec l’apparition de Sophocle dans le monde du théâtre, il s’est

ajouté un troisième acteur aux dialogues. L’introducteur de ce troisième personnage a

été le même Sophocle, qui voulait perfectionner les pièces et agrandi le nombre

d’acteurs des groups. Avec cette meilleure, le choir a perdu importance et est devenu

un élément ajouté aux pièces pour leur donner de la musicalité. Finalement l’écrivain

Euripide a presque éliminé la présence du choir et du Corifeu en développant les

dialogues en ce qui concerne à la profondeur des mots et, parfois, en ajoutant un

quatrième personnage actif dans l’scène. Cette quatrième personne n’était utilisée

qu’en des œuvres très spécifiques, mais majoritairement il faisait usage seulement de

trois, comme Sophocle avait proposé. Pour ce motif dans la pièce « Électre » il n’y à

jamais que trois personnages en discutant à la même fois.

Comme marque le patron de la tragédie classique, la finalité qui se cherche dans les

œuvres c’est surtout morale, donc a travers des sentiments de terreur et compassion

que l’spectateur peut expérimenter il se produit, à l’intérieur de chacun, une

purification des passions appelé catharsis. Alors tous les trois dramaturges

chercheront cet effet avec une intensité ou une autre ; mais toujours en dirigent le

message à un public général, pas minoritaire. Cette intensité se peut voir, par exemple,

dans l’importance du destin qui est essential pour Eschyle, donc il parle toujours d’un

fons religieux dominé pour cette idée d’une future marquée pour les dieux. Ça reste

Page 23: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

aussi dans les écris à Sophocle, bien qu’il n’est pas si impressionnante qu’Eschyle.

Dans le cas d’Euripide, il y à un claire change en ce qui concerne à la culture

hellénique ; donc les dieux n’inspirent pas respect et l’auteur s’intéresse plus pour les

humains qui nagent dans un monde pessimiste qui ne permet pas l’idéalisation. Il se

considère, en fait, un connaisseur de l’âme humaine et peut la développer en

profondeur.

En centrant l’analyse comparatif dans un cadre d’argument il se peut constater des

claires différences aussi de contenu que d’ordre des événements. Dans le premier lieu

il y à l’scène du début et le personnage introducteur de la situation. La pièce à Eschyle

présente le personnage Oreste, frère exilé à Électre, à coté de la tombe a son père,

Agamemnon, en faisant un monologue où il raconte sa propre histoire et expresse sa

volonté de revanche pour cet assassiné injuste. Ce monologue fini quand il voit arriver

sa sœur avec tous ces sirventes et il se cache pour n’être par découvert, donc il avait

été exilé depuis qu’il était un bébé et personne ne devait pas savoir encore qu’il était

retourné. Alors c’est un monologue personnel, sentimental et profond prononcé pour

un des personnages protagonistes de l’histoire qui se lamente pour la mort à

Agamemnon et la tragédie de toute sa famille. Juste après les mots d’Oreste, ce sera

le moment où le choir racontera l’histoire complète de la tragédie qui la famille avait

souffert pour informer le publique et les mettre en situation.

En ce qui concerne à l’œuvre composée par Sophocle, ce n’est pas Oreste qui parle,

c’est le Précepteur qui se dirige à Oreste et qui présente ce personnage pour en faire

connaitre ses origines et sa personnalité. Après lui ce sera le propre Oreste qui,

comme dans l’antérieure pièce, parlera sur son return et son objectif de revanche. Il

fera aussi une description sur la terre d’où il venait et le motif pour le quel i l était allé a

Mycènes. Cette explication finisse aussi avec l’apparition d’Électre, ou plus

concrètement avec ses lamentations précédentes de l’intérieur du palais. En ce cas ci

la présence du choir ne sera pas visible jusqu'après un troisième monologue prononcé

par Électre. Un monologue plein des lamentations et où elle montre son amour pour

Agamemnon et l’haine pour sa mère, Clytemnestre. En ce qui concerne au choir, il ne

fera pas s’apparition que pour répondre à la fille et raconter, élément pareil à l’œuvre

d’Eschyle, l’histoire de la famille et l’assassiné d’Agamemnon. Donc malgré l’apparition

de certaines différences d’ordre et d’un nouvel personnage, le début de ces deux

points de vue du mythe ce sont presque pareilles.

Page 24: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

Comme en des autres points, la troisième œuvre présente des caractéristiques

considérablement différentes aux celles des deux antérieures. Euripide situe le début

de l’histoire au champ, proche d’une maison habitée pour un agriculteur et sa femme,

Électre. Le protagoniste de l’scène c’est l’agriculteur qui, en faisant la fonction du choir

originel (celle qui avait l’objectif d’informer le publique), présente un monologue

introductif qui met en connaissance des spectateurs la situation et tout ce qui est passé

en Mycènes depuis le retourne d’Agamemnon à la maison après la guerre de Troie

jusqu’à son mariage avec Électre pour obligation de Clytemnestre. Après cette

introduction explicative ce sera Electre qui, en faisant des lamentations sur l’assassiné

d’Agamemnon commencera un dialogue avec son mari jusqu’au moment où,

parallèlement aux autres pièces, Oreste arrivera là où sa sœur est, après tous ces

années d’exile. En ce cas là, l’intervention du choir c’est nul pendant les premières

dialogues et ce sont les mêmes protagonistes de l’histoire qui doivent informer au

publique de la situation, donc grâce à l’évolution des dialogues et de l’importance des

personnages l’auteur n’a pas besoin d’un élément explicatif si importante que le choir

que n’apparais que pour dialoguer avec des autres personnages en actif comme

Électre.

Malgré se développer en des espaces différents toutes finissent avec un même

objectif : l’assassiné des assassins. Un assassiné réalisé pour Oreste dans toutes les

trois œuvres. C’est a lui toujours d’assassiné à Egisthe et Clytemnestre ; mais dans la

troisième pièce, celle à Euripide, il a revécu l’aide à sa sœur Électre. Mais bien si les

personnages assassinés sont toujours les mêmes, l’ordre et la manière dont ils murent

sont différentes. Eschyle fait mourir en premier lieu à Egisthe dans le palais ; et ce sera

quand Clytemnestre écoutera ses cris qu’elle ira voir qu’est-ce qu’il passait et sera

aussi assassiné pour son fil. Tous les deux muriront poignardés. Quand Sophocle

écrira sa version, ce sera à Clytemnestre de mourir premier et, après voir le corps mort

à sa femme Egisthe murira aussi assassiné. En ce cas là, l’auteur n’spécifique pas la

manière comme ils murent. Le troisième dramaturge suive le modèle à Eschyle en

assassinant avant Egisthe que Clytemnestre ; mais c’est la version la plus différente

des trois, parce que dans les autres deux tous les deux murent à l’intérieur du palais, le

premier à cause d’un mensonge d‘Oreste et le seconde à cause des cris qui s’écoutent

dedans. Entre les deux morts, il n’y à qu’une intervention du choir et des petits

dialogues entre l’assassin et la victime ou petits mots d’Électre qui se dirigent à son

frère. Euripide, par contre, fait mourir à Egisthe pendant la célébration d’un banquet à

cause d’un cop au neck, action raconté plus tard donc elle ne se voit pas, et à

Clytemnestre à la maison de l’agriculteur où vi Électre. Entre les assassinés, il y à une

Page 25: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

long conversation dont les protagonistes seront Électre et sa mère ; et où la fille parlera

sur l’amour et la trahison.

Un autre point où intervienne l’idée de la mort, c’est au moment de l’assassiné

d’Agamemnon, qui se produise avant le début de l’histoire mais qui est raconte par le

choir où certains personnages. Selon Eschyle il sera assassiné dans la salle de bain

décapité ; mais Sophocle parle d’une mort à cause d’un cop avec un axe et finalement

Euripide mentionnera qu’il a été assassiné par Egisthe, fils de Thyeste, et

Clytemnestre après une piège. Toutes les versions sont d’accord qu’il est mort juste

après son retour de la guerre de Troie.

Un autre moment important de l’argument où il peut y avoir différences c’est le retrouve

entre Oreste et Électre, la situation où ils se reconnaissent et commencent à planifier

l’assassiné à sa mère et son nouveau mari. Les deux premiers écrivains situent le

grand moment à l’entrance du palais, mais il en y aura un cas qui sera au début de

l’histoire et un autre qui sera plus en avant. Eschyle sera ce qui fera le retrouve au

début, juste après qu’il sera arrivé à Mycènes ; de l’autre coté Sophocle voudrait faire

l’histoire un peux plus compliqué en cachant Oreste sous une autre identité, celle d’un

étranger qui doit aller à Mycènes pour communiquer la mort d’Oreste. Il parlera avec la

même Électre sans le savoir ; jusqu’elle fera un monologue en parlant sur son père.

Alors Oreste révélera son identité à sa sœur. Entre l’arrivé au pays d’Oreste et son

retrouve avec Électre, il y à beaucoup d’événements comme une discussion entre

Chrysothemis, sœur à Électre, et Électre où se montrent les deux opinions sur la

revanche pour l’assassiné à Agamemnon ; une conversation entre Électre et sa mère

où se justifient certains des décisions de la mère qui ne sont pas acceptés par la fille,

une comparaison entre Egisthe et Agamemnon comme personnes, maris à

Clytemnestre et rois de Mycènes et un monologue de la protagoniste où elle montre

l’amour qu’elle sent pour son père. Pourtant on peut noter un approfondissement

majeur sur Électre et tout ce qui concerne à sa vie et sa famille dans l’œuvre de

Sophocle que celle à Eschyle ; dont la deuxième forme partie d’une trilogie où Électre

ce n’est pas le personnage le plus important et où son histoire c’est secondaire. La

troisième œuvre c’est plus pareille à celle d’Eschyle qu’à celle de Sophocle parce que

les protagonistes se retrouvent au début de l’histoire. Mais cette histoire c’est différente

parce le retrouve ne se situe pas à coté de la tombe à Agamemnon, sino qu’il sera

devant la maison d’un agriculteur, dans le champ où Électre vise et travaille. Oreste

passera par là quand il arrivera au pays après l’exile où sa sœur se lamente pour la

mort de son père. Ce sera quand Oreste écoutera ses pleurs qu’il sevra qu’était elle.

Page 26: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

Respecte au final de l’argument, à la conclusion et la résolution de l’action, les versions

ne se ressemblent non plus, donc ça dépend d’où est le point central de l’histoire. Par

exemple dans le cas d’Eschyle, il est en train d’expliquer tout le mythe d’Agamemnon

avant et après son assassiné en une trilogie, et ce sera pour ça qu’il introduira des

éléments externes à la fin de la pièce pour la développer plus. Ces éléments dont on

parle seront les Érines, des déesses infernales qui devaient punir ces qui avaient fait

mal aux gens débiles, surtout ces qui avaient maltraité sa mère, qui s’introduiront aux

pansements d’Oreste, l’assassin, et le tortureront jusqu’à la folie qui le portera à l’exile

d’où il avait retourné. Par contre l’œuvre à Sophocle finisse juste après la mort

d’Egisthe, sans aucune intervention postérieure. Euripide coïncidera une autre fois

avec le premier écrivain et fera apparaitre des personnages qui parleront avec Électre

et son frère pour les aider en ce qu’ils doivent faire, donc ils sont les assassins à sa

mère et son mari, les rois de Mycènes et en conséquence ils ne pouvaient pas rester là

va.

En ce qui concerne aux personnages qui apparaissent dans les pièces, il y à d’un coté

celles principales et d’un autre les secondaires. Le premier group est composé pour

Oreste, Électre, Egisthe et Clytemnestre et ce sont les personnages qui forment partie

des trois œuvres. Tous les quatre sont les protagonistes et pourtant ces que ses

auteurs décrivent et développent le plus. Mais apparaitre aux trois pièces ne veux dire

pas d’être pareils ; chaque écrivain dote ces protagonistes avec les caractéristiques

qu’il croit que sont les essentiales pour le développement de l’histoire. De l’autre coté

chaque auteur ajoute une série de personnages qui feront des rôles moins importants.

Il en y à un qui est pareil dans les trois pièces mais seulement actif en Sophocle et

Eschyle : Pylade. Il est le meilleur ami à Oreste et l’accompagne en son voyage à

Mycènes. Tous les autres personnages secondaires sont différents dans chaque

pièce ; mais il en y à un dans chaque œuvre qui font la même fonction. C’est le cas au

Précepteur, selon Sophocle, le serviteur et l’infirmière ou nourrice, selon Eschyle, et le

messager et un homme vieux, selon Euripide. Ces trois, alors, sont les responsables à

communiquer les nouvelles aux autres personnages et d’informer en des situations.

Les derniers personnages sont celles qui fournissent des opinions contraires aux celles

des principales et qui les aident à réaliser l’action principale. Un personnage qui n’a été

pas encore mentionner ce sont les Dioscures, personnage qui incarne le « deus ex

machina », une ressource seulement utilisé par Euripide qui consiste en faire

apparaitre, à la fin de la tragédie, un dieu qui dise à tous les autres personnages ce

Page 27: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

qu’ils doivent faire à partir de ce moment. Dans le cas d’Électre, ces dieux sont deux

frères fils à Zeus.

Ce dernier personnage c’est une représentation fisique des dieux qui veulent aider les

protagonistes pour faire justice ; et c’est la unique visualisation de la divinité dans les

trois œuvres. Les dieux dans les tragédies classiques étaient très importantes, donc

c’était à lui de marquer le destin et le future des personnages ; mais jamais se

représentaient en forme fisique parce que personne les avait vue et étaient des êtres

supérieurs. Pendant le développement de la histoire les dieux apparaissent cités pour

les personnages dans les lamentations, les invocations, les libations et parfois aussi

dans les chants du choir.

Page 28: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

XVIIIème SIÈCLE

La France du XVIIIème siècle a été historiquement marquée pour la Monarchie de la

Vielle France, période aussi appelée Premier Empire Colonial Français. Cette

monarchie commença en 1605, avec l’accès au pouvoir du roi Louis XIV, événement

qui fera du pays le symbole du centralisme absolutiste, et s’acheva en 1789, moment

où la Révolution Française, suivie de la Première République, surviendra. Ces presque

deux siècles d’Empire seront une époque prospère, la France tenant le premier rôle

dans la colonisation de l’Amérique et l’Afrique, commercialisant ainsi des produits

innovateurs et exotiques tout en transmettant ses habitudes, sa culture et sa langue

aux autres régions du monde, à des nouveaux horizons. Mais la colonisation du monde

était très ambitieuse, donc elle n’était pas la seule à combattre pour gouverner les

autres continents. Son adversaire principal était l’Angleterre avec qui elle eut certains

conflits, armés et dialogués dont un provoqua son déclin. C’est ainsi que le pays a

commencé à perdre des territoires et l’instabilité a déclenché l’explosion de la

révolution.

En ce qui concerne la littérature, le XVIIIème siècle a connu l’Illustration ou

Néoclassicisme ; un mouvement qui provenait du Classicisme de la seconde moitie du

XVIIème siècle. Ce dernier courant littéraire apparait après le Baroque et se base sur

des principes radicalement opposés. Le Classicisme s’inspire en des thèmes, du style

et des préceptes gréco-latins, en créant une littérature brillante. En France la

caractéristique principale a été la soumission des écrivains à des règles strictes et

dérivées des philosophes grecs. Un des plus importants principes c’est l’usage de la

Raison comme un guide de la pensée universelle, les idées vraisemblables contre

celles fantastiques, l’équivalent aux humains sans ses exceptions ou intérêts

personnels. Le Classicisme est doté d’un style naturel, simple, sans éléments trop

artificiels ou exagérés, caractéristiques communes dans les pièces du Baroque, avec

l’objectif d’arriver à la plus extrême élégance. Les auteurs traçaient avec

approfondissement le caractère des hommes, en faisaient une étude complète pour

apporter une valeur morale aux pièces qu’ils composaient ; donc la finalité des œuvres

n’était qu’éducative. Le Classicisme Français a été un mouvement destiné seulement

aux courtisans, aux gens avec un bon niveau culturel et intellectuel ; on n’y mentionnait

jamais les traditions du peuple.

En ce qui concerne le théâtre tragique, le dramaturge le plus reconnu du moment est

Jean Racine. Il a traduit de la meilleure manière les pièces classiques, en les faisant

connaitre partout. Ses œuvres cherchaient la puissance des passions de l’âme

Page 29: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

humaine pour arriver au réalisme psychologique ; donc elles étaient considérablement

plus profondes que celles gréco-latines et à la fois montraient une douceur poétique.

Après Racine dans le monde littéraire et théâtrale, une grande partie des dramaturges

tragiques des XVIIème et XVIIIème siècles, pendant la fin du Classicisme et de

l’Illustration, ont suivi l’style de Racine en le prenant comme influence pour écrire leurs

propres versions des tragédies classiques. Malgré la présente importance de l’auteur

français, l’arrivé du XVIIIème siècle a apporté des courants littéraires nouveaux qui ont

changé la mentalité du peuple, des écrivains, des acteurs. Il est apparu un désir de

reformes et progrès, une obsession pour la perfection formelle et le langage travaillé

qui a conduit la France à devenir le centre culturel et littéraire de l’Europe du moment.

Un premier courant littéraire du XVIIIème siècle est apparu en continuité au

Classicisme : le Néoclassicisme ; un style froid, basé en des règles et l’imitation des

grands écrivains françaises, sans spontanéité, sans vie. En même temps l’Illustration

est devenue intéressante. Elle voulait amplifier le mouvement d’investigation, la critique

sociale et politique, remarquer l’égalité et donner une vision philosophique. Les

écrivains adoptaient une attitude rebelle et sceptique, un esprit tolérant qui avait pour

point central les problèmes scientifiques toujours aveuglément confiant dans les

progrès de l’homme. Cette attitude rebelle dont on a parlé deviendrait, à la fin du

XVIIIème siècle, le principe par excellence du Romanticisme.

Dans cette période historique et littéraire comprise entre deux siècles, ont vécu des

écrivains très importants, aussi dramaturges, que poètes ; et d’autres moins connus.

Entre tous ces gens du monde de la culture, il faut en remarquer trois : Hilaire-Bernard

de Longepierre, Prosper Jolyot de Crébillon et Nicolas-François Guillard. Tous les trois

sont dramaturges et ont écrit une œuvre inspirée du mythe d’Électre, en ce cas tous

les trois on fait une traduction influencés par une pièce classique à partir d’un point de

vue propre et personnel, pendant le siècle XVIII.

Page 30: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

·Hilaire-Bernard de Longepierre

Etude de l’auteur

Hilaire-Bernard de Longepierre a vécu pendant les

siècles XVII et XVIII entre Dijon et Paris. Né en 1659, il

a résulté un enfant prodige qui a commencé en

traduisant les textes gréco-latines des écrivains les

plus célèbres accompagnes de notes pour souligner

certains questions, des caractéristiques surprenants ou

quelques erreurs. Peu à peu il est devenu plus

expérimenté sur le sujet et ses pièces ont pris un tour

personnel qui l’a amené à recevoir critiques et

commentaires des autres auteurs de l’époque en se moquant ; ils croyaient que les

traductions faites par Longepierre étaient trop infidèles aux originaux, qu’il en prenait le

style et non des auteurs classiques. De l’autre coté, c’était un moment où les tragédies

de Jean Racine étaient devenues très connues et les autres dramaturges, Longepierre

inclus, suivaient ses directives et s’en inspiraient pour rédiger leurs propres pièces. Et

dépit de tout, il était un personnage avec une grande fortune, de bonnes relations avec

les courtisans et avait obtenu beaucoup de considération en devenant un gentilhomme

ordinaire.

Le genre qu’il a le plus traduit au large de sa vie, a été la tragédie. Toutes ses

tragédies visent à retrouver l’idéal de pureté du théâtre grec, en leur donnant toujours

une profondeur psychologique plus que graphique, c’est-à-dire, l’écrivain ne cherche

pas le côté dramatique des situations de la même façon qu’il veut arriver faire une

analyse intérieure de la psychologie de la pièce et des personnages, il veut trouver les

causes des actions, veut mettre face à face les caractères contradictoires.

« Électre »

La pièce Électre de monsieur Longepierre, a été composée en 1702, après d’autres

devenues aussi connues représentées plusieurs fois ; la tragédie d’Électre n’a été mise

en scène qu’en des occasions précises. Comme les tragédies classiques les plus

connues dans l’historie, mais pas comme dans celles qui traitent du mythe d’Électre,

elle est composée de cinq actes, chacun divisé en scènes. C’est une pièce plus

élaborée que les pièces antiques du siècle V aC aussi pour les réflexions que font les

personnages que pour les descriptions des mêmes. En plus toutes les situations sont

plus détaillées, donc il n’y a pas d’annotations qui aident à visualiser la scène ou la

Longepierre

Page 31: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

situation générale. Comme dans les tragédies grecques, l’action principale au tour de

laquelle se développe l’argument c’est la vengeance pour l’assassinat d’Agamemnon.

Un autre des éléments qui la faut être élaboré, c’est la petite description des

personnages au début pour les imaginer et situer dans l’histoire et la famille, appelée

didascalie. L’influence principale qu’a utilisé Longepierre pour écrire cette pièce c’est à

l’œuvre composée par Sophocle. On peut voir la ressemblance dans les étapes que

suit l’argumentation pour se développer et quelques rendez-vous des protagonistes ;

mais il y à aussi une claire influence d’Eschyle, à la fin de la pièce avec l’apparition des

Euménides et des détails qui appartiennent à Euripide comme le lieu où meurent les

rois de Mycènes.

Page 32: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

·Prosper Jolyot de Crébillon

Etude de l’auteur

Aussi appelé Crébillon père, il a été un écrivain reconnu du

XVIIIème siècle, né à Dijon en 1674. Il est fils d'un notaire

prodigieux et a reçu une bonne scolarisation pendant son

enfance; car après il s'est marié à la campagne et a eu

deux enfants. Ce sera grâce à un ami qu'il s'intéressera

par le théâtre et commencera à écrire des tragédies, la

première desquelles sera refusée par le public et n'aura

pas de succès. Cet échec le découragera, mais dépit il

commencera la rédaction d'une deuxième pièce qui

remportait une grande importance dans le monde littéraire du moment. Ce sera alors

qu'il deviendra le dramaturge du moment, entre le règne de Racine et celui de Voltaire.

Après l'œuvre qui lui a fait entrer dans le théâtre tragique professionnel, il écrirait

beaucoup de drames inspirés, la plus part, dans des mythes classiques, thème très

habituel en ce moment-là par l'influence du Classicisme et l'arrivée du nouveau

Néoclassicisme qui suivait l'antérieur mouvement. Parmi ces compositions poétiques, il

créera Électre en 1708 et quelques ans plus tard il souffrira un profond découragement

et renoncera au théâtre jusqu’à dix ans plus tard, quand il retourne avec sa nouvelle

tragédie Pyrrhus. Il entre dans l’Académie Française, en innovant avec ses textes, et

plus tard obtiendra une place à la bibliothèque du roi grâce à sa protectrice : Madame

Pompadour, car il avait un rival considérable : Voltaire avait apparu dans le monde de

la littérature avec ses poèmes brillants et il était déjà devenu le nouveau favorite du

publique lecteur. La compétition entre les deux auteurs restera vivante jusqu’à la mort

du dramaturge à Paris, où ses adeptes réaliseront un service funèbre en son honneur.

L’œuvre de Crébillon tient une place importante dans l’historie de la littérature, à la fois

par sa propre valeur et par les discussions dont il a été l’objet. Ses pièces renferment

des vers bien frappés, énergiques mais parfois avec incorrections, il n’existe personne

avec aucun défait. D’autres problèmes qu’on peut rencontrer dans ses pièces sont les

scènes intrigantes trop compliquées et difficiles à suivre et en plus un style dur, obscur.

D’un autre côté, il avait une facilité incroyable pour écrire, parce qu’il écrivait trop

rapide, sans élégance et avec des erreurs en ce qui concerne le contexte historique ou

mythologique. En fait, il montrait la perversité humaine d’une manière un peu

exagérée, en abusant de la terreur d’une façon que tous ses écrits avaient une couleur

sombre, tous ressemblaient aussi par les moyens théâtraux dont il faisait usage

Crébillon

Page 33: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

comme les reconnaissances entre des personnages. Ses personnages n’avaient assez

de place pour vivre, mais ils avaient une énergie pénétrante qui se surmontait à la

lecture dure et aux vers peu fidèles aux originels.

Électre

La version écrite par Crébillon est devenue l’une des plus connues de ses œuvres. Elle

a été composé en 1708, après celle de Longepierre, dans le même moment historique

mais avec beaucoup de différences en contenu ; car il donne plus d’importance aux

situations vraiment tragiques, avec des scènes d’horreur, des reconnaissances et

autres coups qui annoncent le mélodrame du XIXème siècle plus que de faire référence

aux mouvements de l’époque. C’est une tragédie en cinq actes divisés par scènes

versifiés. Les vers ont une rime marquée (AA BB CC DD) et sont pleins de figures

rhétoriques, d’exclamations et de questions typiques de la poésie qui normalement

étaient destinées aux dieux et aux Oracles. On peut trouver beaucoup plus de

personnages que dans les pièces antérieures, car il y a des moments où on trouve sur

la scène huit acteurs, en dépit ils ne parlent pas tous dans le même dialogue. Les

dieux n’étaient pas des personnages pressenties, mais tout le monde en parlait parce

que en ce moment de l’antiquité classique les gens étaient totalement croyants, les

dieux annonçaient le destin, tout ce qu’il faut faire et tout le monde agissait en

conséquence. C’est une œuvre avec un grand nombre de discussions entre familiers

qui avaient des opinions différentes, se justifiant d’une façon cohérente. C’est pour ça

qu’elle a un argument plus complexe que les antérieures et elle est plus profonde

malgré qu’il n’y a aucune scène avec plus de trois acteurs dialoguant, y prédominent

les dialogues entre deux et les monologues longs des caractères principales. En

général c’est une pièce bien décrite, avec une indication des lieux où se produira le

développement de l’argument et presque aucune annotation.

Crébillon dit ne rien avoir emprunté de la pièce à Sophocle, mais des trois œuvres

grecques c’est la plus similaire pour la reconnaissance des frères, les mensonges et

l’ordre de certains événements comme les assassinats des assassins. Il donne une

importance extraordinaire au personnage d’Egisthe, plus qu’à celui de Clytemnestre, et

il s’aide de sa puissance pour conditionner l’existence des autres. D’autres éléments

qui ne suivent pas le model classique sont les contemporains, comme l’style de

reconnaissance entre Oreste et Électre qui est considéré la meilleure scène de la

pièce.

Page 34: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

·Nicolas-François Guillard

Etude de l’auteur

Nicolas-François Guillard a été un librettiste français du

XVIIIème et XIXème siècle qui est né à Chartres en 1752,

moment où la France était dominée par la Illustration rebelle

et perfectionniste par l’influence du récent Néoclassicisme. Il

a participé dans des concours littéraires et un qu’un autre

recueil avec des comtes de la région, il avait de bonnes

relations avec les plus hautes classes sociales. Monsieur

Guillard, pendant sa vie a écrit une grande variété de livrets

d’opéra qui ont été mis en musique par des connus

compositeurs de l’époque comme Gluck, Sacchini et Lesueur. Il été le côté opposé de

monsieur de Crébillon, car il avait soin de ses pièces, il les écrivait avec amour en

rendant compte de tous les petits détails qui pouvaient améliorer les textes. Et ce soin

l’a porté à devenir l’un des plus connus écrivains de livrets d’opéra du XVIIème siècle.

Une de ses premiers pièces a été Iphigénie en Tauride, constitue aujourd’hui un des

plus importants et connus poèmes d’opéra du siècle. Et tout grâce à la force

dramatique qu’avaient ses vers, qui étaient malgré tout finalement retouches par

l’écrivain de musique Gluck. Les livrets de Guillard étaient, la plupart des fois, des

adaptations des pièces antérieures à son époque, à exception des productions

propres. Pendant 1790, il a altéré son style à cause des changements révolutionnaires

qui se développaient dans toute la France. En ce moment là, il écrira certains

nouveaux livres d’opéra avec des thèmes précédents de la Bible au lieu de la

mythologie classique comme la plupart des antérieure.

Électre

Le livret crée par monsieur Guillard sur le thème d’Électre, est une de ces pièces

adaptés des autres plus anciennes. Il l’a présentée en 1782, pour la première fois, à

l’Académie royale de la musique avec l’aide d’un compositeur connu du siècle appelé

Jean Baptiste Moyne. C’était à lui de composer tout ce qui concernait la musique de

l’opéra. C’est une opéra en trois actes, forme qui suit le model d’Eschyle et de

Sophocle, différente donc de la pièce d’Euripide qui se compose de quatre actes. Mais

par contre, il apparaît une autre fois le chœur, tant en groupe comme individuellement,

comme un personnage qui prend partie des dialogues. Le chœur est un élément

toujours présent dans les tragédies grecques mais, qui avec le temps, il était disparu et

les auteurs français précédents à lui n’en faisaient pas usage. Il s’aide aussi de

Guillard

Page 35: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

certaines annotations pour montrer la distribution du scénario au début de chaque

scène ou quand elles sont nécessaires pour l’apparition des acteurs. En plus, il parle le

chœur ou le Coryphée comme un représentant avec les caractères principaux ; dans

certaines scènes il y a aussi des acteurs qui parlent au même temps et les vers se

répètent à cause du style de l’œuvre : elle est chanté, avec présence musicale raison

pour laquelle les dialogues sont presque tous brefs et dynamiques. D’autres caractères

toujours importants sont les Dieux qui interviennent dans l’existence des humains

comme si c’étaient leur propre âme.

Cette version-ci c’est une adaptation des classiques avec des caractéristiques qui

appartiennent à la tragédie de Sophocle, l’écrivain le plus utilisé pour traduire ou

adapter pièces de théâtre, et celle d’Eschyle. Comme avec le premier dramaturge,

Guillard fait usage de la reconnaissance entre frère et sœur après un mensonge pour

découvrir l’identité d’Électre ; mais en influence du second ils apparaissent les Furies

qui tourmenteront Oreste et qui l’accompagneront en son voyage de retour à

Mycènes ; et il laisse en plus signales en confirmant à Électre son arrivé.

Page 36: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

XIXème SIÈCLE

L’arrivée du XIXème siècle va occasionner certaines modifications à la société française,

du point de vue politique, ça sera donc des années agitées pour les différents

gouvernements, les révoltes des gens contre ceux qui avaient le pouvoir, contre les

impositions qui ne prenaient le peuple en considération. La France en 1801 était sous

un gouvernement républicain, c’était la Première République mais elle finirait un an

plus tard, en 1802 devant la puissance incontestable d’un autre système politique qui

s’imposerait définitivement en 1804 : le Premier Empire. Il serait dirigé par Napoléon

Bonaparte, qui réalisera la conquête des états prochains en les apportant l’idéalisme

libéral. La société française changera sa mentalité complètement pour s’adapter à la

nouvelle situation politique et puis culturelle, c’est donc en ce moment-là qui est apparu

le mouvement romantique ; c’est-à-dire le Romanticisme. En fait il était déjà apparu à

la fin du XVIIIème siècle, mais il s’est surtout développé pendant le XIXème. Les

protagonistes étaient des gens rebelles, qui voulaient transgresser les dures règles

imposées pendant l’Illustration. Le Romanticisme n’a pas été seulement un

mouvement littéraire, il est devenu un phénomène culturel très important qui voulait

exprimer les sentiments les plus profonds, qui s’échappait de la réalité et qui avait un

désir irrépressible de liberté. L’individualisme de l’homme romantique portait au culte

lui-même, ils cherchaient la liberté du peuple, la passion et l’instinct comme unique loi

de vie, les émotions les plus fortes. Son esprit idéaliste les conduisait aux rêves, dont

la conséquence était un fort choc avec la réalité qui deviendrait la désillusion devant

laquelle ils se révéleront en s’échappant du monde pour devenir des gens nocturnes,

obscures, qui vivaient des souvenirs de l’enfance, des époques antérieures comme à

la Moyenne Âge. Les thèmes les plus développés par les romantiques étaient la

découverte du paysage, les éléments exotiques, l’exaltation des caractères nationaux

et populaires et les grandes inquiétudes philosophiques et politiques. Alors, le

Romanticisme laissait à part tout ce qui provenait des temps anciens et qui suivait des

règles. Ils créaient sa propre littérature sans suivre personne, ils n’étaient pas

intéressés dans les pièces classiques, ils ne voulaient pas les renforcer et non plus en

faire ses propres versions. C’est pour cette raison que pendant les années où le

Romanticisme prédominait en France il n’y a aucune eu création littéraire qui parlait à

Électre.

Le Romanticisme reste pendant toute la première moitié du XIXème siècle, il a vécu

donc avec tout le développement du Premier Empire et puis la Restauration entre 1814

et 1830, où il avait débuté la monarchie de Juillet. Depuis ce moment et jusqu’à 1851,

Page 37: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

ils se sont produites des améliorations considérables dans la société : l’abolition de

l’esclavage, la loi contre le travail des enfants, certains procès-verbaux sur les

conditions de vie des ouvriers et des autres questions sociales qui étaient vraiment

inhumaines. En 1848 la Deuxième République française a débouté, juste après la

Révolution de février et elle perdurera jusqu'en 1852, quand le général Napoléon III

arrivera au pouvoir avec un coup d’état et proclamera le Second Empire. Avec la

nouvelle imposition et le changement des pouvoirs, il apparaîtra aussi une nouvelle

courante littéraire : le Réalisme. Au contraire du Romanticisme, le Réalisme cherche

les bases de sa littérature dans la réalité, ils observent tout et font des descriptions

détaillées en centrant les thèmes sur les relations matrimoniales et les problèmes

économiques. Ce sera un mouvement dont les protagonistes seront des bourgeois,

une classe avec beaucoup de succès en ce moment-là. Le Réalisme veut être, donc,

un reflet exact du monde et toutes les œuvres présenteront ces caractéristiques du

détail et de la description, ainsi que celles qui étaient inspirées dans les pièces gréco-

latines.

Du point de vue littéraire, les dernières années du XIXème siècle, qui avait été un siècle

changeant, ont aussi souffert des variations tant au niveau littéraire comme politique.

Littérairement il a commencé le développement du nouveau Naturalisme et puis du

Symbolisme, des mouvements différents entre eux, mais provenants du Réalisme. Un

serait l’exagération de l’antérieur et l’autre la cherche d’une société plus moderne. En

ce qui concerne la politique, il est devenu la Guerre franco-allemande la même année

où s’es proclamé la Troisième République Française, 1870. Postérieurement, les

événements politiques n’ont pas plus changé le gouvernement ; mais ils ont seulement

amélioré des aspects sociaux.

Page 38: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

·Marie-Joseph Chénier

Etude de l’auteur

Marie-Joseph Chénier est né en 1764 à Constantinople, mais

il ne restera pas longtemps, car ils iront vivre à Paris où

l’enfant recevra une éducation si précoce et si rapide que

quand elle a été finie, il avait besoin de continuer étudier.

C’était un homme avec une forte raison, une vive et brillante

imagination, une mémoire immense qui a reçu les

contributions des quelques artistes distingués par le

développement de leurs talents.

Il était militaire, une profession compatible avec celle des lettres, et quand il a quitté le

service il est revenu à Paris pour débuter le plus tôt possible dans le monde de la

littérature. Depuis son adolescence, il n’avait pas cessé d’ébaucher des scènes

théâtrales, d’imaginer des canevas dramatiques qui montraient, surtout au début, un

de ses talents : la satire ; mais aussi quelques mouvements et l’apparition de certains

beaux vers annonçaient un poète tragique. Il a toujours pensé que l’intérêt devait naître

de la nature même du sujet du caractère pathétique ou terrible des situations, que l’art

consistait à représenter les personnages, à les animer, à exprimer leurs pensées, leurs

passions, leurs vertus, leurs vices ; autant attirer pour exciter la curiosité du spectateur

et de les tenir en suspens que pour l’émouvoir, le charmer ou l’attendrir.

Alors en 1789 il y a eu l’éclat de son succès, l’appelé début de Chénier, avec la

publication de Charles IX. Après cette tragédie mémorable, dont le principal ressort est

la terreur, et dont l’énergie est le plus sensible caractère, en 1791 Chénier a écrit deux

tragédies qu’on peut considérer parmi les plus pathétiques écrites pour le théâtre. Des

années plus tard on a publié le théâtre posthume qui ajoute des imitations des

tragédies gréco-latines entre lesquelles on trouve une partie de l’Électre de Sophocle.

Chénier ne concevait pas que l’on puisse mettre sérieusement en parallèle le théâtre

classique des Grecs et des Françaises, un prétendu genre romantique, un symptôme

de la décrépitude de l’art théâtrale. Il lui semblait impossible que l’esprit humain puisse

renoncer à une philosophie pour la remplacer par une autre après deux siècles de

lumières pour retourner aux plus épaisses ténèbres du Moyen Âge.

Chénier

Page 39: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

« Électre »

On ne sait pas le moment précis où l’œuvre a été écrite ; mais il se peut qu’elle ait

appartenu à l’époque débutant du Romanticisme français, quand l’auteur avait encore

une mentalité néoclassique. C’est clairement une brève version de la pièce de

Sophocle. Elle est versifiée et ils y apparaissent seulement les personnages les plus

importantes. L’importance du chœur qui se présentait dans les pièces classiques

apparait aussi dans cette nouvelle version. Chénier fait de la intervention du chœur

une opinion du peuple et une approximation à la voix des dieux qui tout contrôlaient.

On ne conserve qu’un seul acte formé par diverses scènes, dans aucune desquelles

on peut retrouvé des annotations. Alors la tragédie avait un dialogue détaillé et

descriptif qui avait aidé les lecteurs à visualiser les actions des personnages.

L’influence principale qu’il a reçue a été de Sophocle, donc il se proposait de

reproduire ainsi tout ce qui nous reste de ce tragique grec, qu’il préférait à tous les

autres poètes dramatiques de l’antiquité ; malgré qu’il n’est jamais arrivé finir la pièce.

Page 40: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

·Charles Baudelaire

Etude de l’auteur

Charles-Pierre Baudelaire a été un poète français né en

1821 et mort 46 ans plus tard, en 1867. Il est vécu dans une

France changeante, victime de la Restauration, la Seconde

République et même le Second Empire au niveau politique ;

romantique, réaliste et pré-symboliste du point de vue

littéraire et culturel. L’enfance de Baudelaire s’est vue

affectée par la mort de son père, un homme lettré et

amateur de la peinture, quand Charles n’avait que sept ans.

Un an plus tard, sa mère se remariera avec un chef de

bataillon, un homme qui a enlevé à l’enfant tout ce qu’il aimait. Il devra s’habituer

constamment aux nouvelles écoles où parfois il sera interne et où toujours il

démontrera son talent pour la poésie en gagnant les plus importants concours.

En 1842 il commencera à composer certains poèmes qui formeront Les Fleurs du Mal,

et au même temps, comme le critique d’art et littérature qu’il était devenu, il défendra

Delacroix, représentant romantique, mais aussi Balzac, ce du réalisme. Il est devenu

un chantre de la modernité du moment, raison pour laquelle il s’est nourri de

romantisme, tourné vers le classicisme et plus tard il s’est trouvé à la croisée entre le

Parnasse et le symbolisme. Il a résulté un excellent poète qui, grâce à la publication de

ses œuvres, a occupé une place considérable parmi les poètes français. La poésie de

Baudelaire cherche la vérité essentielle entre le positivisme et le réalisme, en le

rapprochant du platonisme. Il considère que la première affaire d’un artiste est celle de

remplacer l’homme à la nature et de protester contre elle, au même temps qu’il dit que

l’artiste ne doit peindre que selon ce qu’il voit et ce qu’il sent. Il annonce aussi les

principes de la sensibilité moderne « le beau est toujours bizarre ». C’est pourquoi

l’imagination est pour lui la reine des facultés. Il présente dans sa principale œuvre les

sentiments les plus douloureuses en ce qui concerne l’inquiétude et l’angoisse,

provoquées par l’attraction de la perversité et le désir de pureté se trouvent exprimés

avec des images originelles qui révèlent une sensibilité presque morbide ;

caractéristiques qui font considérer sa poésie comme une littérature pré-symboliste.

En 1857 il a publié Les Fleurs du Mal, le seul recueil poétique de Baudelaire, considéré

l’une des œuvres majeures de la poésie moderne. Mais cette grande pièce qui

deviendra universelle sera, deux ans après sa publication, poursuivie à cause de son

Baudelaire

Page 41: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

« offense à la morale religieuse et outrage à la morale publique ». La censure sera

payé pas seulement par l’écrivain, mais aussi par l’éditeur, le premier sera forcé a

publié une nouvelle version en 1861 en ajoutant 32 poèmes. Cette censure endettera

le poète en l’obligeant à partir en Belgique afin d'y entreprendre une tournée de

conférences. Ce sera là-bas où il rencontrera l’illustrateur de l’œuvre sanctionner et où,

peu de temps après il perdra la connaissance. Il sera retourné à Paris où il mourira en

1867 à cause de la syphilis.

Les Fleurs du Mal –Le voyage

Le recueil poétique que Baudelaire a composé a été publié en 1857 en devenant une

littérature pré-symboliste et représentative du XIXème siècle. C’est un échantillon de la

nouvelle conception de l’esthétique où le langage poétique fait surgir la beauté et le

sublime d’une réalité souvent crue. Elle est composée de plusieurs parties appelées :

Spleen et Idéal, Tableaux parisiens, Le Vin, Fleurs du Mal, Révolte et La Mort.

Chacune ajoute des poèmes excellents qui traitent des thèmes divers et modernes ; et

concrètement dans la dernière partie, La Mort qui est une conclusion logique, Charles

présente le personnage d’Électre classique pour y faire référence. Elle apparaît dans le

poème Le voyage, le dernier, et sa place devient la principale caractéristique. C’est

donc le lieu où Baudelaire voulait conduire le lecteur, à la mort comme élément

indispensable. On a abordé en relation avec le temps qui passe. Ici, la mort se voit

matérialisée à travers la métaphore du voyage. C’est le point d’aboutissement du

recueil, là où se trouvent les secrets cachés de l’œuvre.

Le voyage a huit parties qui se transforment en trois : l’avant départ, la rentrée dans le

voyage et le départ véritable. C’est dans la seconde où se trouve la référence à

Électre, quand présente la décision par une sorte d’aspiration. C’est un appel au

voyage rapporté au style direct : l’appel de la mort. La mort nous invite à retrouver le

paradis artificiel qui permet l’ouverture d’une nouvelle dimension. Alors l’auteur veut

introduire une ressource littéraire : la référence aux morts, à ceux qui sont déjà partis.

Ce sont des voix d’outre-tombe dont la mort se sert pour pouvoir nous parler « Nos

Pylades là-bas tendent leurs bras vers nous ». Il y a tout de même une certaine

familiarité qui montre que le poète a déjà avancé un pied vers ce voyage. Il semble

s’assimiler à Oreste qui est déjà mort : « Pour rafraîchir ton cœur nage vers ton

Electre ! » Il doit rejoindre les gens qui l’attendent comme Pylade ou Electre qui pourra

peut-être lui apporter un apaisement car il a voulu l’aider en acceptant sa demande de

tuer sa mère.

Page 42: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

En conclusion, Baudelaire veut convaincre le lecteur que la mort est quelque chose

d’attirant, de séduisant et qui est le seul moyen de découvrir l’inconnu. C’est alors une

vision sinistre et positive de la dernière expérience de la vie, du dernier voyage de

lumière et feu.

Page 43: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

XXème SIÈCLE

Pendant le XXème siècle le monde s’est accéléré considérablement tant au niveau

politique comme sociale, en produisant des grands progrès scientifiques et

technologiques d’un côté, et de l’autre l’éclat démographique de la population

mondiale. En ce moment-là la Révolution Industriel était finie laissant passer celle de la

Communication et la Connaissance, la globalisation économique et politique débute et

les États Unis deviendront la première puissance. Malgré tous les avances et

améliorations, qui comprennent la promulgation des Droits de l’Homme et la

constitution de l’ONU, le XXème siècle a été important, et même aujourd’hui on le

connait pour cette raison, comme une période pleine de guerres et conflits.

Au niveau de la France, elle s’est vue soumise, comme tout le monde, aux différentes

guerres ; mais du point de vue interne et gouvernemental ça a été une époque pas trop

agitée. Le siècle a débuté avec la 3ème République, en cours depuis 1870, qui finirait en

1940, avec l’éclat de la Seconde Guerre Mondiale. En fait cette République était si

forte et si bien établie qu’elle avait survécu à la Première Guerre Mondiale (1914 –

1918), dont le pays avait fait partie. Entre 1939 et 1945, s’est déroulée la Seconde

Guerre Mondiale en provocant une catastrophe avec des dimensions inimaginables.

En ce qui concerne la littérature et l’idéologie culturelle, le XXème siècle a marqué la fin

du symbolisme qui deviendra l’existentialisme où colonialisme ; mais ils n’ont pas été

les seuls courants littéraires qu’il y a eu en ce moment-là, durant ces années on

connaît une grande variété de styles et formes dont l’Existentialisme est le premier, un

mouvement français philosophico-littéraire que s’est étendu par tout le continent.

Représenté par des auteurs comme Albert Camus et Jean Paul Sartre, on parle d’une

prose mélancolique, réflexive et allégorique. Mais au même temps, l’Afrique était en

train de développer la littérature coloniale et postcoloniale, avec des écrivains qui

mélangeaient la tradition française avec l’oralité de ses pays originels. Alors, les sujets

se développaient entre la guerre, la liberté et l’identité sociale.

Après les guerres, mais aussi après la période de la littérature d’entre guerres, le

mouvement Nouveau Roman s’est étendu au tour du monde. Dans cette nouvelle

manifestation idéologique on rassemble l’avant-garde avec tous ces jeux complexes,

entre les mots et la réalité, des structures peu habituelles et modernes. Et, presque

parallèlement à ce mouvement, la littérature contemporaine est devenue si forte qu’elle

a soumis résistance à la classification des courants et est devenu un style concret et

indépendant.

Page 44: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

·Jean Giraudoux

Etude de l’auteur

Hippolyte Jean Giraudoux est un écrivain et diplomate

français connu surtout par son théâtre. Il est né en 1882 à

Bellac et seulement dix années plus tard il avait déjà obtenu

son premier certificat d’études. À partir de ce moment-là il

commencera au lycée et deviendra un bachelier en

philosophie avec des études brillantes qui lui permettront

faire des classes préparatoires au Lycée Lakanal pour se

présenter au concours littéraire de l’École Normale

Supérieure, d’où il aura le premier prix de version grecque

en 1902. Etudiant et soldat, Giraudoux accomplira son service miliaire dont il en sortira

en 1903 avec le degré de caporal pour commencer à étudier à la Sorbonne une licence

ès lettres motivée par sa passion par la culture allemande. Pendant sa jeunesse il

obtiendra certaines bourses d’études et il pourra étudier dans les plus prestigieuses

universités du monde (Munich, Harvard,..). À son retour en France il entre dans la

rédaction du Matin et en 1909 il publiera son premier livre. Il est faisait des fonctions

diplomatiques et administratives tout en écrivant des romans et puis de théâtre, après

sa rencontre avec le comédien Louis Jouvert qui mettra en scène et interprétera ses

pièces principales. En 1921 il se marrie avec Suzanne Boland qui lui avait donné un fils

deux ans avant. En 1943 sa santé se dégrade et au début de 1944 il meure à cause

d’un empoisonnement alimentaire.

Jean Giraudoux, comme d’autres dramaturges des années 1930-1940, participe à la

réécriture des mythes anciens éclaires par les mentalités modernes. Il a su allier la

fantaisie poétique et le goût par les images insolites et au même temps associer le

tragique et le léger dans une langue élégante et fine, parfois même poétique. Ses

œuvres ont eu tellement succès qu’elles ont été adaptées au cinéma. Il utilise un

intelligent jeu ironique qui révèle un profond respect pour la condition humaine. Il a

souvent exprimé son aversion pour le réalisme, a choisi de placer son œuvre dans

l’éclairage du mythe. C’est le théâtre de la surprise. Partant d’un sujet connu, parlant

des thèmes familiers, il parle sur des itinéraires balisés une suite d’étonnements : Il

parle de la surprise dans le retournement du texte initial, de la surprise dans

l’agrandissement de la scène où l’aventure humaine s’entoure de toute une foule de

comparses, venus du ciel, de tous règnes de l’univers ; la surprise dans la manière de

développer un langage et de lui retirer ses pouvoirs de compréhension, de raison, pour

Giraudoux

Page 45: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

en faire une mélodie, un décor musical. C’est aussi un théâtre de la liberté. Celle que

l’auteur a voulu se donner à lui-même, et donner à ses personnages. Une liberté

consciente d’être contenue dans les limites d’une représentation théâtrale de deux

heures, jeu aux règles précises et souvent rappelées.

Électre

La création de Giraudoux d’Électre a été critiqué par certains défauts : le théâtre

littéraire, le texte trop abondant, la tendance à la préciosité, l’abondance des jeux

d’esprit et même la frivolité. Mais, comme bon représentant du siècle qui est devenu, il

les a repris avec plus de force : l’évolution de la création théâtrale. Electre possède

une force tragique surprenante, sans jamais perdre cet esprit étincelant, cet humour

qui ont fait de Jean Giraudoux l'un des plus importants dramaturges du XXème siècle.

C’est une pièce à deux actes considérée comme la réécriture de la réécriture du mythe

d’Électre, écrite après les versions des dramaturges grecs. Avec de nombreuses

modifications anachroniques, notamment le rôle du couple bourgeois comme un

mirage burlesque du couple tragique, Électre est l’une des nombreuses preuves de

l'intemporalité de la tragédie. Écrite en 1937, il s'agirait, en effet, d'une « tragédie

bourgeoise », selon Jean Giraudoux. C’est une œuvre très différente des antérieures,

qui ne suit exactement aucun des modèles faits par les auteurs ni grecques ni

française du XVIIIème ou XIXème siècle. Il présente des personnages élaborés

psychologiquement en ajoutant aussi des éléments qui font référence au physique ;

toujours confrontés au divin. Il a tenté de repousser avec optimisme toute fatalité

inexorable.

Après la tragique mort d'Agamemnon, Électre, fille de celui-ci et de la reine

Clytemnestre, cherche le coupable tout en ressentant une haine inexplicable pour sa

mère. L'arrivée d'Oreste, son frère, exilé depuis le mystérieux assassinat, et

les confessions d'adultère faites par la femme du président du sénat à celui-ci, aideront

Électre dans sa quête qui la mènera finalement à être l'objet de la malédiction qui pèse

sur sa famille. On nous montre un Oreste à qui sa mère en manque beaucoup et qui

ne pensait, avant de savoir la vérité, à la tuer ; c'est-à-dire, un personnage humain,

doté de douleur et de sentiments d’amour et désolation contrairement à Électre qui est

toujours la femme qui soufre, qui n’aimait que son père et qui cherche une vengeance

pour la quelle a besoin de son frère exilé. Au même temps le personnage Pylade prend

présence au XXème siècle en faisan réfléchir les autres, en devenant un point au milieu

de la famille et la malheureuse Électre.

Page 46: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

·Jean-Paul Sartre

Etude de l’auteur

Jean-Paul Sartre est un auteur prolifique qui laisse derrière

lui une œuvre considérable sous forme de romans, d’essais,

de pièces de théâtre, d’écrits philosophiques ou de

biographies. Il est né en 1905 à Paris et sa vie est séparée

en deux par la Seconde Guerre Mondiale. On distingue

alors deux grandes périodes dans l’œuvre sarterienne : une

approche philosophique théorique et puis une période plus

pratique où l’auteur cherche à appliquer sa méthode. Il est

fils unique d’une famille bourgeoise élevé par son grand-

père et sa mère, car il ne connaîtra pas son père qui meurt

de la fièvre jaune quinze mois après sa naissance. En vivant dans une grande maison

pendant dix ans, pendant lesquels il n’est pas aller à l’école, il a commencé à découvrir

très tôt la littérature universelle. Mais cette époque heureuse finira quand sa mère se

remariera et il passera du climat familial à la réalité des lycées qui lui paraît violent et

cruel. À 16 ans Sartre commence au lycée Henri IV, où il retrouve Paul Nizan avec qui

il aura une belle amitié qui l’aidera à construire sa personnalité. En 1927 on va le

rencontrer en luttant contre la loi sur l’organisation générale de la nation en temps de

guerre qui ne permet aucune indépendance intellectuelle ni liberté d’opinion. Il avait

déjà le goût par la provocation et le combat contre l’autorité, même si au début il ne

paraît pas s’intéresser à la politique. Après avoir sa licence il deviendra professeur, en

séduisant cinq générations d’élèves grâce à son excellence. En 1940 il est fait

prisonnier, une expérience qui lui enseigne la solidarité avec les hommes. Cette

nouvelle volonté d’engagement l’amène dès son retour à Paris après la prison, à âgir

en fondant un mouvement résistant et toujours sincère avec certains de ses amis. Il

meurt à Paris en 1980.

Depuis qu’il était tout petit il pensait obtenir la gloire, une gloire qui arrivera en 1938,

avec la publication de son premier livre en racontant ses tourments existentiels. Il

connaît un succès et une notoriété importante qui l’aidera à régner sur les lettres

françaises. La diffusion de ses idées existentialistes se fera notamment à travers la

revue qu’il a fondée en 1945, Les temps modernes où il introduit le principe de la

responsabilité de l’intellectuel et d’une littérature engagée dans son temps. Il dominera

tous les débats intellectuels et les plus prestigieuses revues françaises au niveau

international. Sartre met fin à la tradition philosophique de la neutralité de l’écrivain

Sartre

Page 47: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

pendant le nazisme. Il veut se rapprocher des marxistes qui rejettent une philosophie

de la liberté radicale, susceptible d’affaiblir les certitudes indispensables au militant ; il

expose que l’homme ne peut pas refuser sa liberté, la liberté tends vers le futur, tout

acte de liberté est un projet, la réalisation d’un projet individuel modifie la réalisation

d’autres projets, chaque individu est responsable de son projet et de ceux des autres,

la liberté est le fondement de toutes les valeurs humaines, l’engagement dans les

choix des sociétés rend l’homme, un homme à part entière.

L’œuvre de Sartre est multiforme et permet à chacun de trouver son niveau de lecture,

ensuite l’existentialisme, qui calme la liberté totale, ainsi que la responsabilité totale

des actes de l’homme devant les autres et devant de lui-même, se prête parfaitement à

ce climat étrange d’après-guerre où se mêlent fête et mémoire des atrocités.

L’existentialisme devient donc un véritable phénomène de mode plus ou moins fidèle

aux idées sartriennes, et par l’ampleur de laquelle l’auteur semble un peu dépassé. Il

refuse le prix Nobel de littérature parce qu’il dit qu’aucun homme ne mérite d’être

consacré de son vivant.

Les Mouches

Il l’a fait jouer en 1943 en reprenant le mythe d’Électre et c’est un appel symbolique à

résister à l’oppresseur. La pièce n’a pas le succès: salles vides, représentations

interrompues plus tôt que prévu… c’est un drame en trois actes qui veut développer

une conception philosophique de la tragédie mettant fin aux sanglants combats des fils

d’Atrée. L’œuvre commence avec l’arrivé d’Oreste à sa ville natale qui est envahie par

les mouches depuis l’assassinat d’Agamemnon. Elle se développe au tour de la

vengeance, entre les rencontres avec la famille, les regrets des actions passées et des

dialogues complexes qui montrent des personnages élaborés, qui réfléchissent d’une

façon humaine, avec une étude complète. Le titre, l’élément des mouches, est toujours

présent, tout se développe au tour d’elles : elles ont fait devenir la ville en un lieu

horrible, où la terreur est le protagoniste et où le bonheur n’a pas de place ; donc les

habitant veulent les faire disparaître comme le joueur de flute a fait disparaître les rats

d’Hamelin. Sartre montre son attitude dominée par l’angoisse, son esprit régît par le

vide et par l’obsession avec la liberté individuelle devant laquelle les dieux ne peuvent

rien faire. La critique des dieux est constante mais dans ce cas-là, donc le personnage

de Jupiter se fait présent et en fait obstacle, il parle en défendant la justice, en donnant

des conseils et en informant aux personnages des événements d’un destin fatale, qui

s’accomplit à la fin de la tragédie.

·Marguerite Cleenewerck de Crayencour

Page 48: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

Etude de l’auteure

Elle est née à Bruxelles en 1903 et elle est connue

comme Margarite Yourcenar, son pseudonyme, qui

deviendrait son nom officiel. Elle est fille d’une

famille aristocrate et sa mère est morte quinze jours

après de sa naissance donc la petite fille a été

éduquée par son père qui à 12 ans lui a enseigné le

latin et le grec classique. Yourcenar lisait Racine et

Aristophane avec seulement 8 ans et elle a publié

son premier roman en 1929. Elle était bisexuel et

avait une relation curieuse avec sa meilleure amie, la fille qui l’a invitée vivre aux États-

Unis quand la guerre a commencé. En 1947 elle obtient la nationalité américaine. En

1980 elle deviendra la première femme membre de l’Académie française et l’une des

plus respectées écrivaines en langue française. Elle a gagné le prix à la femme et

l’Erasmus la même année.

La chute des masques

Écrite en 1944 en partant d’une héroïne mariée avec un paysan avec qui elle partage

une maison misérable. C’est une pièce avec une claire influence d’Euripide, le

dramaturge grec, mais avec certaines différences et ampliations, donc les

personnages, malgré ne pas être beaucoup, ont une claire étude, une mentalité

humaine qui raisonne avec cohérence et qui veut justifier tout ce qu’elle fait en

argumentant. La pièce présente seulement les personnages les plus importants, avec

un chœur formé par un seul personnage, Teodoro, et cherche la réflexion du lecteur.

En ce qui concerne le titre choisi par l’auteure, elle fait référence aux dernières phrases

d’Egisthe, quand il laisse partir Oreste et Électre après l’essai d’assassinat. C'est-à-

dire, il les pardonne après tout, il ne veut pas les culpabiliser de rien parce qu’il peut

comprendre ses motifs, il est très humain, beaucoup plus que dans toutes les versions

antérieures à elle.

Yourcenar

Page 49: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

·Jean Anouilh

Examen de l’auteur

C’est un écrivain et dramaturge français né en 1910 à

Bordeaux et mort en 1987 à Lausanne à cause d’une crise

cardiaque. Sa première manifestation comme écrivain

français c’est en 1923 au lycée Chaptal et quelques années

plus tard il découvre la littérature de Giraudoux qu’il aimera

toujours. Anouilh travaillera dans le monde du théâtre en

dirigeant la comédie des Champs Élysées et il est chargé

de rédiger des notes sur les manuscrits reçus et de

composer la salle pour y représenter les générales. Puis, en

1931, il fera son service militaire et en revenant il se marie

avec la comédienne Monelle Valentin avec qui il aura une

fille née en 1934. Plus tard, en 1953 Anouilh épouse Nicole Lançon, une autre

comédienne qui deviendra sa principale collaboratrice et avec laquelle il aura trois

enfants.

Sa première pièce apparaît en 1932 et on en fera une adaptation cinématographique.

En général, la critique des œuvres d’Anouilh est très favorable et il deviendra très

connu dans la France après peu temps de publier ses œuvres et les représenter au

théâtre mais il y aura aussi quelques accusations qui resteront en marquant son nom

pendant très longtemps.

Auteur de nombreuses comédies et d’œuvres de tonalité dramatique ou tragique qu’il

fait alterner, tout le long de sa vie, des pièces noires et des pièces roses. Les

premières montrent la gravité des affrontements des héros entourés des gens

ordinaires en prenant souvent appui sur des mythes ; et les dernières sont des

comédies marquées par la fantaisie. Après la guerre apparaissent les pièces brillantes

qui jouent sur la mise en abyme du théâtre au théâtre, puis les pièces grinçantes,

comédies satiriques et aussi les pièces costumées à des figures lumineuses qui se

sacrifient au nom du devoir.

Tu étais si gentil quand tu étais petit

La pièce de théâtre écrite par Anouilh en 1972 présente le mythe d’Électre sous un titre

différent aux antérieures, mais en développant l’argument comme les auteurs

classiques. Il est très fidèle aux premières versions, celles des grecques, en ce qui

Anouilh

Page 50: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

concerne les événements : l’arrivé d’Oreste à Mycènes en cachant son identité, la

tristesse et la solitude d’Électre devant la situation, la vengeance comme finalité

principale des protagonistes, les assassinés… mais il y a aussi certains dialogues qui

font référence à des pièces composés pendant le XXème siècle, des dialogues qui

montrent la profondeur des personnages, son évolution et ses caractéristiques

intérieures. La pièce se caractérise par un langage actuel et littéraire, avec lequel

l’auteur veut montrer la personnalité. Elle a seulement un acte, donc l’action ne s’arrête

jamais, et présente des personnages jamais vus, des personnages qui pourraient faire

partie du chœur. Ce sont les instruments, qui font partie de la scène et qui expriment

son opinion et ses doutes pour aider le publique à résoudre les siens. Les instruments

parlent seulement entre eux, par les autres personnages ne sont pas visibles et ses

mouvements sont presque nuls.

Page 51: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

CONCLUSIONS

De l’étude précédente des pièces qui parlent d’Électre au niveau individuel, on va

conclure enjambant tous les aspects de forme et d’argument même si ils sont pareils

en différentes œuvres comme si ils ont évolué à cause du pas du temps. Dans cette

dernière partie du travail on fera référence à l’individualité des pièces, mais on les

étudiera aussi tout ensemble avec la finalité de trouver la survie du mythe d’Électre au

niveau de contenu et au niveau de profondeur.

Forme

La plupart des écrivains qui ont raconté l’histoire d’Électre l’ont fait en forme de théâtre

par influence des dramaturges grecs (Eschyle, Sophocle et Euripide). Les trois auteurs

suivants, Longepierre, Crébillon et Chénier, l’ont écrite en vers parce que, d’un côté,

c’était plus facile pour les acteurs qui devaient mémoriser les dialogues, et de l’autre,

c’était la façon la plus commune de composer le théâtre pendant le XVIIIème et le

XIXème siècle ; tandis que les auteurs du XXème siècle ont écrit ses pièces comme on le

ferait à l’actualité, car la langue et les styles littéraires étaient plus développés et

chaque auteur avait sa propre façon de rédiger, sans suivre obligatoirement un model

antérieur. Mais toutes les pièces ne sont pas de compositions théâtrales : Guillard, en

1782, fait un opéra, une création qui avait besoin de chanteurs pour être interprétée,

alors que Baudelaire, au XIXème siècle fait référence au mythe dans un poème. Ainsi on

peut voir que la survie du mythe n’est pas toujours une simple adaptation ou réécriture

des premières versions, sinon qu’il y a des auteurs qui se sont inspiré en la profondeur

du personnage protagoniste et sa situation, pour écrire une œuvre qui voulait montrer

la personnalité de l’écrivain et, parfois, des aspects de sa vie personnelle. Par

exemple, dans la pièce du philosophe Sartre, on peut rencontrer une relation avec son

enfance, car son père est mort quand il était très petit et il a vécu avec sa mère jusqu’à

l’âge de dix ans, moment où il a commencé à aller à l’école parce qu’elle s’est

remariée en commençant une nouvelle vie. Aussi Yourcenar a vécu une situation

semblable qui l’a influée beaucoup et qui l’a portée à s’identifier avec l’Électre triste et

manquée d’une figure, en se cas maternelle, depuis qu’elle était très petite. Des autres

raisons qui ont porté dramaturges comme Giraudoux et Anouilh à composer une

version d’Électre, ce sont l’amour vers les mythes classiques, même si c’est individuel

ou marqué par le mouvement littéraire du moment ; c’est pour ça que pendant le

Romanticisme on ne trouve aucune pièce sur Électre et, cependant, quand le

Page 52: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

Classicisme était en cours, il y a trois auteurs qui traitent le sujet en suivant à la lettre

les tragédies grecques.

Titre

Dès que la première pièce, celle de Sophocle, s’est appelée Électre, en faisant

référence au nom de la protagoniste, toutes les œuvres jusqu’à Baudelaire se sont

appelées comme ça, car c’était le plus facile et les œuvres ont été écrites dans un

période où le modèle classique était le suivi ; mais avec l’arrivée du XIXème siècle et le

Romanticisme tout change. Baudelaire parlera du mythe dans Les Fleurs du Mal et à

partir de Sartre chaque auteur choisira le titre de la pièce selon l’approche qu’il veut

présenter : Sartre l’intitulera Les Mouches, Yourcenar l’appellera La chute des

masques et Anouilh innovera avec le titre Tu étais si gentil quand tu étais petit. En fait

les titres des œuvres ne sont pas seulement des mots qui veulent séduire le publique,

ils montrent aussi l’essence et la profondeur qui voulait remarquer l’écrivain. C’est pour

ça que les titres évoluent et que pendant le XXème siècle ils sont beaucoup plus

complexes, parce qu’ils ont un message interne qui se découvre au moment de lire la

pièce, normalement à la fin du livre.

Division des pièces

Par rapport aux tragédies, elles sont toutes divisées en actes, ou épisodes dans le cas

des pièces classiques. À propos des classiques, il y a Eschyle et Sophocle qui divisent

l’œuvre en trois épisodes, une structure suivie par Guillard dans son opéra et puis par

Giraudoux pendant le XXème siècle. En fait il s’est toujours considéré la division la plus

logique, puis qu’en le faisant en trois parties on divise l’argument en introduction,

développement et conclusion, parties clairement vues dans les œuvres. L’autre

division commune et connue dans l’histoire de la littérature c’est celle qui fait cinq

parties du texte, comme en Longepierre et Crébillon. C’est un modèle antique, qui s’est

commencé à utiliser pendant l’époque classique mais qui a été rebuté à cause de

l’influence de la logique des trois actes. Les structures les moins connues sont celles

composées par un seul acte, comme dans le cas d’Anouilh, deux actes, comme le fera

Yourcenar en les appelant parties au lieu d’actes, et quatre actes ou épisodes, modèle

appliqué par Euripide ; il s’agît de structures utilisées à cause de la commodité de

l’auteur. Une dernière pièce s’est trouvé sans finir, celle de Chénier, donc on en

conserve seulement le premier acte. La division par actes est faite parfois pour

Page 53: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

délimiter la structure de l’argument, mais il y a des œuvres où le changement d’acte

est aussi le moment où change la scène, le lieu où l’action se passe. C’est alors une

stratégie pour situer nouvellement l’histoire et pour présenter une situation différente.

Lieux où se développe l’action

On vient de mentionner la situation de l’argument sur la scène, en des lieux différents

selon l’auteur et l’époque. En ce cas-là, on peut rencontrer sites très différents, certains

des quels deviendront fixes pendant toute la pièce et des autres seront présents

seulement pendant un acte. Il y a aussi deux pièces qui ne décrient pas l’espace où

l’action se passe parce que ses écrivains n’ont pas considéré que ce fût quelque chose

d’importance. En ce cas-là c’est aux directeurs des mises en scène de situer l’histoire

quelque part selon ses intentions ; on est en train de parler de la pièce de Chénier,

auteur du XIXème siècle, et de celle de Giraudoux, du XXème siècle. Ils n’appartiennent

pas au même mouvement littéraire, c’est pourquoi les raisons pour lesquelles ils ont

pris la même décision n’est pas évidente et c’est seulement une question d’style. Dans

le groupe qui cite la scène où se reproduise l’action il y a une claire division : d’un côté

il y a les auteurs qui ont développé l’argument dans trois lieux différents, un pour ac te.

Ils sont Sartre et Guillard qui, comme dans le cas antérieur, appartiennent à des

époques très différentes. Guillard initie la scène à l’entrée de la ville de Mycènes, avec

une vision générale de la cité, et à mesure que l’histoire avance, l’action rentre dans le

palais de la famille, en finissant au côté de la tombe d’Agamemnon. C’est alors une

gradation à chaque fois plus concrète, qui va du général au particulier et qui présente

des descriptions précises et détaillées. Le détail c’est aussi une qualité de Sartre, qui

situe le premier acte dans une place de Mycènes, le deuxième sur une plateforme à la

montagne et le dernier dans le temple d’Apollon, en la pénombre. Ici l’auteur ne

présente pas des scénarios qui se complémentent, il change complètement la scène à

cause de l’évolution de l’argument, car la situation a besoin des endroits concrets. De

l’autre côté, on a les trois pièces grecques et quatre écrites par des auteurs français

(deux du XXème siècle et deux du XVIIIème siècle). Ils situent l’histoire dans un seul

scénario qui ne change jamais, même si il peut y avoir plusieurs éléments dans la

scène qui représentent des lieux un peu différents. En tout cas, le décor ne change

pas. Ainsi, entre ces sept dramaturges on peut faire une division : la cité et la

campagne. Ceux qui situent l’action à la cité, à la civilisation, ce sont Eschyle,

Sophocle, par influence d’Eschyle, Longepierre, Crébillon et Anouilh. Sophocle et

Eschyle montrent un paysage plus général, la vision d’une partie de la ville avec

Page 54: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

l’entrée au palais au milieu de la scène. Alors la scène se développe entre la rue,

l’entrée et parfois l’intérieur du palais, malgré que ces derniers moments ne se voient

pas, et tout simplement se racontent. Longepierre, Crébillon et Anouilh présentent un

espace plus concret : une salle à l’intérieur du palais. Tous les trois, peut-être par

influence les uns des autres, montrent un espace fermé et simple, sans beaucoup

d’éléments autour de l’scénario, malgré qu’on ne peut pas le savoir vraiment ;

seulement dans l’œuvre d’Anouilh il y a une description détaillée de la situation au

début de l’acte, comme le faisaient Sartre et Guillard dans ses œuvres. Les deux

écrivains qui restent, Yourcenar et Euripide, présentent un scénario situé à la

campagne. Euripide présente un champ vert et une petite maison où Électre vit avec

son mari, un paysan, et Yourcenar, par influence de l’auteur grec, montre aussi cette

petite maison mais dès l’intérieur, c'est-à-dire qu’elle montre, comme certains des

autres auteurs français, une scène fermée ; mais en ce cas-là avec toute une

décoration et les plus petits détails d’une maison pauvre, car l’auteure veut faire

attention à la situation sociale d’Électre.

Présence des annotations

En faisant la comparaison entre les différentes scènes où se développe l’action, on a

parlé sur les annotations qui apparaissent au long de toutes les pièces pour ajouter

information, autant des personnages que des mouvements ou des situations

temporelles et d’espace. Les annotations sont un ressource très utilisé par les

dramaturges pendant toute l’histoire du théâtre, puis que c’est la façon la plus facile

d’indiquer certaines nuances à propos de l’attitude que les personnages doivent

acquérir à l’heure de mettre en scène les pièces. Ce sont alors des indications de

l’auteur destinées aux chefs d’œuvre qui ont son début à l’époque classique. Les

dramaturges Eschyle, Sophocle et Euripide, comme on a déjà commenté, ils ont utilisé

ce ressource dans ses œuvres et puis la plupart des écrivains français n’ont fait aussi

usage. Mais il y a des exceptions : quelques auteurs du XVIIIème siècle comme

Longepierre et Chénier n’ont pas ajouté d’annotations et pour les suppléer ils ont

rédigé les dialogues d’une façon plus détaillée, en présentant plus d’information que

dans les autres œuvres. Yourcenar, elle refuse faire aussi usage des annotations dans

la forme habituelle et elle raconte toute cette information en forme de monologue ;

c’est-à-dire, les propres personnages commentent ce qu’ils vont faire avec détail,

comme si ils racontaient une histoire aux petits enfants. Ce style personnel nous

Page 55: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

montre une Yourcenar experte en l’art du langage et qui connaît bien le monde du

théâtre ; une Yourcenar méticuleuse, qui transmet sentiments avec ses dialogues.

En fait, la plupart des écrivains utilisent les annotations dans ses pièces, d’entre

lesquels il y en a certains qui obtiennent des résultats impressionnants et qui

provoquent en le spectateur une vision parfaite de ce qu’ils veulent transmettre, et des

autres qui simplement présentent l’information qu’ils trouvent opportune. Les premiers

ce sont des écrivains comme Sartre, un écrivain prolifique, Anouilh, avec sa maîtrise

du langage ou Giraudoux ; les trois appartiennent au XXème siècle, moment où le

théâtre était déjà développé et où ses bases avaient été étudiées par les plus célèbres

dramaturges. Par contre, auteurs comme Guillard ou Crébillon ils représentent

modèles du deuxième style.

Temporalité

Un autre aspecte qu’il faut considérer c’est la temporalité de l’action, c’est-à-dire, le

temps réel pendant lequel se développe l’histoire. Depuis l’antiquité celui-ci a été un

aspect fondamental au moment d’écrire une pièce et forme partie des trois règles

aristotéliques dont les classiques se basaient pour composer des œuvres théâtrales. À

l’époque classique il se considérait que le temps pendant lequel se représentait la

pièce devait être le même que le temps nécessaire, à la vie réelle, pour développer

l’action. Dans le cas du mythe d’Électre, le développement de la temporalité devient

chronologique. Les trois dramaturges classiques emploient la règle comme il faut, en

distribuant le temps selon la durée de la représentation ; pour cette raison ses

personnages racontent ses histoires et les raisons pour lesquelles se trouvent dans

une situation ou une autre à travers des retours au passé, car c’est la façon la plus

facile d’informer le publique sans avoir besoin d’un temps narratif trop long. Quand on

arrive à la littérature française il faut diviser les auteurs en trois groups, division

presque équivalente à la division par siècles : le premier group, formé par Longepierre,

Crébillon, Guillard et Anouilh, c’est-à-dire, ceux du XVIIIème siècle et Anouilh, du XXème

siècle (il présente une pièce avec une influence directe très notable des dramaturges

grecs), suivent apparemment le modèle des classiques, car ils ne mentionnent pas

directement le cours du temps, mais ils développent les actions d’une façon très

semblable à celle des grecs. D’autre part on s’aperçoit que le groupe d’auteurs du

XXème siècle, qui ne suivent pas cette règle, parlent clairement du sujet aussi à travers

des annotations que des dialogues entre les personnages. Yourcenar développe

l’action autour d’un jour complet, en faisant référence au matin et à l’après-midi ; Sartre

Page 56: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

parle de deux matins différents et de la soirée d’après le premier et finalement

Giraudoux distribue le temps narratif entre deux jours complets. De cette façon les

auteurs du XXème siècle montrent le besoin d’un temps plus long pour analyser plus

profondément au niveau psychologique les événements. Le troisième group dont on

parle c’est celui du XIXème siècle : Baudelaire et Chénier. Aucun des deux ne parle pas

de la temporalité : autant que le premier est l’auteur d’un poème qui mentionne Électre

en faisant référence à l’étude psychologique et à la présence de la Mort, du deuxième

on ne conserve que le premier acte de sa tragédie, c’est pourquoi on ne peut pas

parler d’une temporalité complète.

Le Chœur

Dans ce dernier sujet, on a parlé de l’information que les écrivains donnent aux

spectateurs pour les aider à comprendre le sens de l’histoire, car parfois les dialogues

deviennent peu explicatifs. Ce n’est seulement aux annotations ou aux dialogues de

donner d’information, sinon que dans le monde du théâtre il apparait un élément avec

la seule fonction d’apporter d’information et faire réfléchir le publique : on parle du

chœur. Le chœur est apparu à l’époque classique comme un group de gens qui

récitaient une partie de l’œuvre, lequel a été adopté plus tard par des auteurs

modernes, ce qu’on peut voir dans la littérature française. Dans la comparaison des

œuvres classiques on a déjà parlé sur la présence du chœur et on a constaté que

c’était importante, à chaque œuvre inférieure mais quoique bien constante. Cette

présence est visible dans les pièces de Guillard, Chénier, Giraudoux et Anouilh.

Chénier et Giraudoux forment le chœur avec des membres du peuple de Mycènes,

mais l’importance qu’il a en Chénier est inférieure à celle de Giraudoux, qui présente

ce group comme une intervention constante mais invisible aux personnages de

l’œuvre ; c’est-à-dire, ils font réflexions et discutent sur les actions des personnages et

ses attitudes, mais ils ne sont jamais entendus par les personnages, de manière qu’ils

ne sont pas influencés par ses opinions. Parfois, c’est un chœur qui sait tout des

protagonistes mais qui veut provoquer l’incertitude du publique pour les faire obtenir

ses propres conclusions. Le cas de Guillard c’est différent, parce que le chœur,

malgré qu’on ne sache pas qui le forme, intervient directement dans la scène en

donnant son opinion et en opposant les idées, habituellement fermes, des

personnages. Ils n’ont pas seulement une fonction informative, sinon qu’ils veulent

réveiller la partie la plus philosophique et étique même du publique que des

personnages. Plus tard, pendant le XXème siècle, Anouilh présentera un chœur formé,

Page 57: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

curieusement, par un orchestre dont les composants sont les différents instruments

qu’on peut trouver. Comme en plusieurs aspects, Anouilh présente une caractéristique

vraiment classique dans un contexte et une forme modernes. Ce chœur est toujours

sur la scène, en intervenant autant avec les personnages comme au niveau individuel,

pour le publique. Mais il y a aussi quelques écrivains qui ont rejeté l’idée du chœur

dans ses pièces et qui l’ont éliminé. Crébillon et Longepierre au XVIIIème siècle sont les

premiers qui présentent les pièces sans la présence informative, car ils n ’en ont pas

besoin. Tous les deux rédigent les dialogues de ces personnages avec un langage

prolifique qui leur permet raconter d’une façon concise tout ce que le publique pourrait

avoir besoin de savoir. Deux auteurs au XXème siècle ont suivit la procédure des

écrivains du XVIIIème siècle qu’on vient de mentionner : Sartre et Yourcenar. Sartre

n’utilise pas le chœur pour expliquer et non plus pour faire réfléchir, puis qu’il fait

usage d’un personnage différent aux autres : il présente un dieu en forme humaine qui

informe les autres personnages de certains événements et qui fait penser ; un

personnage toujours sur la scène aussi, mais qui n’intervient qu’en quelques moments

ponctuels. Yourcenar, au lieu de faire usage du chœur comme un group marqué,

donne l’habilité à ses personnages de dire à haute voix ce qu’ils vont faire ou ce qu’ils

voudraient. En fait, tous les deux ce sont auteurs que ne suivent pas, comme on a

avant commenté, la temporalité des classiques, et c’est pour ça qu’ils n’ont pas besoin

de quelqu’un qui raconte le passé d’une façon rapide.

Le chœur a un élément interne qui apparait habituellement lors de sa présence : c’est

le Coryphée, le représentant du chœur qui parle avec les personnages tout seul,

comme un personnage plus. Il apparait dans toutes les pièces classiques, malgré qu’il

n’est pas important dans la pièce d’Euripide. Dans la littérature française le Coryphée

apparait seulement dans les pièces de Chénier, avec la fonction la plus commune

d’informer les personnages et de se diriger à eux personnellement, et dans les pièces

de Guillard, qui présente deux Coryphées qui se complémentent et qui parfois ont des

opinions contraires pour pouvoir les contraster ; comme ça, ils vont faire réfléchir au

même temps le publique et les personnages. Les auteurs Giraudoux et Anouilh, qui

présentent le chœur mais pas le Coryphée, ont une caractéristique en commun : tous

les deux présentent un chœur dont ses membres ne parlent pas comme un ensemble,

sinon que chaque un des membres à sa propre opinion et la dise toujours. C’est alors

un style qui renforce l’individualité à travers les monologues d’argumentation et

justification.

Page 58: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

Deus-ex-machina

On vient de mentionner, concrètement avec l’exemple de Sartre, la présence des dieux

sur la scène. Ce n’est pas habituel trouver représenté sur la scène un dieu en forme

humaine pendant toute l’œuvre, c’est pourquoi il n’apparait que dans la pièce de

Sartre. Il présente un Jupiter avec une attitude propre d’un humain ; c’est un

personnage qui pose des questions, qui veut faire réfléchir aux autres personnages sur

leur comportement, mais c’est aussi quelqu’un qui sache tout ce qui se passe et que

informe les autres personnages des événements les plus importants. Il ne le fait pas,

tout à fait, directement, sinon qu’il utilise l’incertitude en donnant seulement un peu

d’aide. Il ferait la fonction des Oracles, aussi présents dans l’œuvre de Longepierre. Il

présente des personnages secondaires qui connaissent les verdicts donnés par les

dieux dans les Oracles et il parle toujours des dieux comme des éléments supérieurs

aux humains. Longepierre, et aussi Euripide, présentent le deus ex machina,

l’apparition, à la fin de la tragédie, d’un dieu qui dise à tous les autres personnages ce

qu’ils doivent faire à partir de ce moment. On avait déjà parlé de l’apparition de cet

élément dans l’œuvre d’Euripide, et maintenant il faut parler de l’influence partiale qui a

eu en Longepierre. Longepierre présente les Euménides dans la dernière scène de

son œuvre de théâtre. Elles apparaissent comme des humaines et elles vont torturer

Oreste pour avoir assassiné sa mère. Elles ne font exactement la fonction du deus ex

machina mais son apparition n’est pas seulement imaginaire, sinon qu’elles sont des

personnages réels. Il y a des auteurs comme Anouilh, Guillard et Crébillon, qui parlent

de ces personnages divins, mais ils n’apparaissent pas sur la scène. Anouilh, il

présente les Erynnies dans la tête d’Oreste. Elles le torturent, toujours pour la même

raison, et la pièce finisse avec cette scène. De l’autre côté il y a Guillard et Crébillon

qui parlent des Furies, et Guillard il parle aussi des Euménides par influence

d’Euripide. Tous les deux en parlent d’une façon abstraite, sans les faire apparaître sur

la scène, mais tous les personnages savent qui sont-elles. Le dernier group d’auteurs

est formé par ceux qui parlent des dieux parce qu’ils sont fondamentales pour les gens

de la Grèce classique, mais toujours à travers des invocations, libations et demandes.

Ils ne font pas référence à des dieux concrets, sinon qu’ils en parlent dès la globalité.

Ces auteurs sont Giraudoux, Yourcenar et Chénier, du côté des français et puis

Sophocle et Euripide. Probablement ces trois auteurs de la littérature française ont été

influencés par les classiques pour ce sujet, parce qu’ils étaient plus d’accord avec ce

qu’ils pensaient. Il y a un dernier élément qui fait référence aux dieux : la justice. Il

apparait toujours le sujet de la justice dans les dialogues des personnages en discutant

si les dieux sont justes avec tout le monde, car selon les grecs c’était à eux de marquer

Page 59: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

le destin des humains sans les rendre l’option de le modifier. Tous les auteurs y font

référence d’une façon ou d’une autre selon son idéologie et selon l’influence qu’ils ont

eue. Comme plus actuels ce sont les écrivains, plus d’importance a le sujet de la

justice dans l’œuvre, puis qu’ils sont intéressés en l’étude humain des personnages et

en ses réactions devant certaines situations, et cela n’était pas une question abordée à

l’époque classique.

Personnages

Un des aspects plus complexes c’est la présence de personnages sur la scène, car

chaque auteur décrit les siens selon l’importance qu’ils ont dans la pièce. Il y a certains

personnages qui apparaissent toujours, comme Électre, Oreste, Clytemnestre et

Egisthe, mais ils présentent caractéristiques très différentes au niveau intérieur et

d’attitude. Egisthe n’est pas toujours quelqu’un sans cœur, Électre montre parfois un

respect pour sa mère et Oreste montre des préoccupations et des sentiments humains

qui ne le permettent pas tuer sa propre mère par vengeance. Après ces protagonistes,

il y a les personnages secondaires qui ont une relation forte avec les protagonistes et

qui, même s’ils ne sont pas tous dans toutes les versions, ils font la même fonction : ils

donnent son opinion et discutent avec les protagonistes. Ce sont aussi ceux qui les

aident avec ses problèmes et ses plans. Il s’agît des suivants personnages : Pylade,

meilleur ami d’Oreste, Théodore, mari d’Électre, Palamède, gouvernante d’Oreste, et

Arcas, homme vieux ami d’Agamemnon. Des autres personnages, moins importants,

avec une relation familiale font cette même fonction, parfois pour Électre et parfois

pour Egisthe et sa femme, mais certaines fois ils ne sont pas sincères à cause de la

peur et du respect ; entre ces personnages il y a Chrysotemis, sœur d’Électre et

Oreste, Ismene (une demi-sœur d’Électre selon Longepierre), Itys, Iphinasse ou la

sœur d’Agamemnon, Anaxobie. Il y a aussi un troisième group de personnages,

lesquels deviennent les confidents des protagonistes : Dymas, le confident d’Egisthe,

Antenor, celui d’Oreste, et Melite, celle d’Iphanasse. Habituellement, quand ces

personnages sont présents sur la scène, le publique découvre les secrets des

protagonistes, parce que ce sont les moments où ils racontent la vérité. Il y a aussi les

messagers qui portent information de l’extérieur de la scène à ceux qui sont dedans.

Ce sont ceux qui annoncent la mort, l’arrivée de quelqu’un à la ville… et ils n’ont pas

un prénom, car ils ne sont importants que pour sa fonction. Alors ils sont appelés

comme serviteur, la nourrice et le pédagogue. Un autre ensemble de caractères ce

sont ceux les gens du peuple, les personnages les moins importantes : il s’agît des

Page 60: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

esclaves, des gardes, d’un sacerdotal, des antigènes et des propres gens du peuple.

Sa fonction est seulement de rester sur la scène en intervenant seulement quand il est

nécessaire. Finalement, le dernier group de personnages sont ceux qui font référence

aux dieux : Jupiter, les Furies et les Erynnies. Le premier est la représentation d’un

dieu sous une forme humaine et les autres deux représentent la torture vers Oreste

pour l’assassiné de sa propre mère. Ils sont alors les représentants de la justice et le

tourment éternel.

La plupart à ces personnages avaient été utilisés par les auteurs grecs avec déjà des

différences considérables, mais les auteurs français ont introduit nouvelles différences,

quelques unes innovatrices et d’autres qui montrent une étude plus profonde et

complet des personnages. Une des grandes similitudes entre les auteurs grecs et les

auteurs français ce sont les fonctions des personnages (le messager, les protagonistes

qui apparaissent toujours et les gens du peuple qui ont interventions concrètes), mais,

par contre, une des grandes différences c’est la caractérisation. En ce qui concerne

aux auteurs français, en général ils suivent le même modèle, mais avec quelques

différences entre eux.

·Personnages : Électre – Longepierre

Longepierre n’utilise que des personnages avec prénom et avec personnalité. Il montre

les caractères avec attitudes extrémistes, c’est-à-dire, secoures d’eux-mêmes et dures

devant le monde cruel. Électre est possédée par l’haine contre sa mère et Egisthe agît

en conséquence. Elle discute avec Clytemnestre sans l’écouter, elle ne veut rien savoir

de sa mère parce qu’elle a tué son père, la seule personne qu’elle aimait dans sa

famille. Électre devient tragique, elle est toujours en se lamentant, c’est pourquoi tout

le monde considère qu’elle a une vie malheureuse. Ses discussions deviennent

affrontements contre un Egisthe sans cœur, qui veut tuer Électre pour éviter la

vengeance. Au contraire de ces deux personnages, dominés par l’haine et amants de

la vengeance, il y a Clytemnestre, la mère d’Électre, qui a toujours des cauchemars et

qui ne peut vivre avec la mort de son mari sur sa conscience. C’est pourquoi elle est

toujours en faisant libations aux dieux et essayant d’avoir le pardon d’Électre. Elle a

peur de la vengeance et ne fait jamais confiance à personne. Autrement, le

personnage d’Oreste, toujours avec un Pylade sans beaucoup de présence et

influence dans l’historie, il apparait sous la forme d’un homme déjà formé, avec les

idées claires et un plan parfait pour se venger. Il arrive à Mycènes avec les idées

claires et avec l’intention de tuer Égisthe et Clytemnestre, comme dans les œuvres

classiques, et il ne montre jamais aucun regret. Le dernier personnage avec une

Page 61: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

présence importante c’est Chrysotemis, la sœur à Électre, qui vit avec sa mère parce

qu’elle n’a pas la valeur de partir. Elle est le contraire d’Électre, elle satisfait les désirs

des rois sans se plaindre ; mais en fait elle pense comme sa sœur et elle a besoin

aussi de vengeance. Elle et sa sœur ont plusieurs discussions et conversations tout au

long de l’histoire où il se montre cette attitude peureuse. Tous les autres caractères

n’ont pas une présence essentielle et font seulement fonctions qui aident l’écrivain à

raconter des passages antérieurs aux événements.

·Personnages : Électre – Crébillon

Le seconde dramaturge, Crébillon, joue avec la double personnalité d’Oreste pour le

cacher du monde, mais en ce cas-ci il ne sait non plus qui est-il. Quand il le découvre,

il ne sera pas contre la vengeance, sinon qu’il aidera comme si rien n’était passé. Il est

frivole, il ne montre jamais sa tristesse et il suit les traces de son gouvernant,

Palamède. Ce dernier c’est seulement un personnage secondaire, mais il a une

importance considérable en comparaison aux œuvres antérieures. Par rapport à

Clytemnestre elle a les mêmes caractéristiques que dans la pièce de Longepierre,

mais sans avoir opinion. Toutes les décisions importantes sont prises par son mari et

elle ne doit rien faire. Le personnage d’Électre se montre aussi dominé par l’haine,

mais en ce cas elle est amoureuse d’Itys, le fils d’Egisthe et elle n’y veut pas renoncer.

Elle est tout à fait une esclave de la reine contre sa volonté. Itys prend aussi présence

à cause de cet amour, qui veut être imposé en forme de mariage par Clytemnestre,

mais il seulement intervient en parlant avec Électre. Cette pièce a une profondeur

supérieure aux autres et les personnages montrent et justifient son opinion pour

devenir importants dans la scène. Crébillon provoque plusieurs affrontements familials,

entre Egisthe et Électre surtout, mais aussi entre d’autres personnages, pour montrer

toujours les deux faces du conflit. C’est une manière de réveiller l’intérêt du publique et

de le faire prendre partie des arguments qui donnent tous les deux.

·Personnages : Électre – Guillard

L’Électre esclave est aussi présente dans l’opéra de Guillard, où les personnages

parlent tous à la même fois et où prédomine le dynamisme entre les dialogues. Elle

devient un personnage conflictuel par Clytemnestre, qui a nouvellement une présence

constante. Elles se fâchent quand elles discutent comme dans les pièces d’Eschyle et

de Sophocle. Guillard prend le modèle de Sophocle en plusieurs aspects, comme

l’attitude d’Oreste à l’arrivée : il revient à Mycènes pour se venger avec un plan déjà

formé et avec l’aide de Pylade et Arcas, un ami à son père mort. Arcas prend le rôle

d’un messager qui porte les nouvelles à la ville, mais en autres occasions il est

Page 62: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

seulement un personnage secondaire sans présence directe, c’est-à-dire, qu’il ne

donne pas son opinion. En allant en arrière, on revient sur le caractère d’Oreste pour

parler de son attitude : il se montre sûr de lui-même et il ne cherche pas l’aide de

personne pour se venger. C’est pour ça qu’il ne montrera vraiment son amour pour sa

sœur et la laissera seule pour aller tuer sa mère et Egisthe. Mais après la mort, quand

il reçoit la visite des Eumenides qui le poursuivent et le tourmentent il désirera mourir

avant de souffrir pendant toute l’éternité. Le dernier personnage que Guillard présente

c’est Chrysotemis, qui aura la même attitude que dans la version antérieure et elle

montre aussi une tristesse très grande quand elle pense que son frère Oreste est mort.

Elle est donc une fille débile, sans personnalité et à qui la peur la supère. On peut dire

que Guillard présente seulement sur la scène les caractères les plus importants, les

essentiels pour développer l’opéra et il les travaille beaucoup, à exception des

personnages secondaires sans intervention comme les gardes du palais.

·Personnages : Électre – Chénier

Chénier utilisera la même technique que Guillard en montrant seulement les

personnages principaux et il présente une Électre seule, qui se fâche toujours avec sa

sœur et avec sa mère et qui cherche la façon de venger son père en vivant avec ses

assassins. Elle reçoit des lettres de son frère qui est exilé et elle le considère sa

salvation pour partir de l’enfer. Aussi avec l’influence d’Eschyle, Chénier fait apparaître

quelques discussions autant entre Clytemnestre et Électre comme entre Chrysotemis

et Électre, toujours en traitant les mêmes sujets et en enlevant les mêmes solutions.

Chrysotemis a, une autre fois, le rôle de donner information à Électre sur ce qu’elle voit

au palais et elle l’aide à rencontrer Oreste grâce à ses déductions.

·Personnages : Les Fleurs du Mal – Baudelaire

L’écrivain qui suit c’est Baudelaire, le plus différent de tous, parce qu’il écrit un poème

qui parle de Pylade et Électre, comme des exemples des personnages qui attendent

Oreste pour se sauver des assassins. Il veut montrer les caractères des personnages

qui ont la mort très présente dans ses vies et il veut convaincre le publique que la mort

est quelque chose d’attirant et séduisant.

·Personnages : Électre – Giraudoux

Quand on rentre dans le XXème siècle, on retrouve que les caractères ont une évolution

très considérable : ils sont beaucoup plus humains avec ses attitudes et ses réactions ;

ils montrent sentiments cohérents et pensent beaucoup avant de continuer. Mais,

toutefois, ils présentent des modèles très différents autant d’importance dans la scène

Page 63: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

comme des qualités des personnages. Giraudoux décri, d’une façon précédente, les

caractères qui apparaissent dans l’œuvre pour situer la scène. C’est une pièce très

innovatrice en ce qui concerne aux fonctions des personnages. La première différence

c’est le rôle que Pylade a. Pylade ne se montre pas comme l’ami et copain d’Oreste,

sinon qu’il devient un personnage essentiel pour le développement de l’histoire. Ce

sera lui qui aidera, pour la première fois, à Électre, et il aura une relation forte avec les

gens du palais, parmis lesquels Egisthe et Clytemnestre. En fait il est en train de vivre

dans le palais de Mycènes avec sa mère Anaxobie qui ne savait pas qu’il existait avant

de son arrivée. Pylade aura tout au long de la pièce plusieurs disputes avec Egisthe et

il aidera Clytemnestre à se réconcilier avec Egisthe car ils avaient une bonne relation.

Pylade est amoureux d’Électre, une Électre obsessive qui pense seulement avec le

retour de son frère pour venger son père. Mais Oreste arrivera à Mycènes sans savoir

rien de son passé. C’est pourquoi il ne voudra rien savoir d’Électre et il sera plus

intéressé en aller voir sa mère. À cause de cette attitude, il aura plusieurs discussions

avec sa sœur, qui veut le convaincre qu’il faut tuer les assassins de son père et qui se

fâchera plusieurs fois à cause de son attitude. À la fin Électre aura ce qu’elle voulait et

à la fin elle se mariera avec Pylade, élément qui est présent dans des autres pièces,

comme celle d’Euripide et celle de Yourcenar. Un autre élément différent des autres

pièces, c’est la relation entre Clytemnestre et Egisthe, une relation froide et qui ne

marche pas bien, car Egisthe est toujours occupé et Clytemnestre a besoin d’attention.

·Personnages : Les Mouches – Sartre

Contrairement, la pièce de Sartre montre une situation avec plus de rôles et aussi plus

complexe. Ici, Oreste arrive à Mycènes sans savoir qu’est-ce qu’il doit y faire et il veut

partir à cause de ça ; mais il découvre son identité et s’affronte à Egisthe devant tout le

peuple. Ce sera à lui de proposer tuer les assassins de son père. Il est présenté

comme un homme sûr, responsable et avec les idées très claires. Il se considère libre

et c’est pour ça qu’il connait bien qu’est-ce qu’il faut faire devant certaines situations. Il

sait que les dieux ne peuvent pas lui rien faire, parce qu’il connaît la liberté et il sait

aussi comment obtenir l’appui du peuple quand il tue Egisthe. En ce cas Électre se

montre rebelle mais sans pouvoir. Elle aime Agamemnon mais elle ne sait pas quoi

faire pour le venger. C’est pour ça qu’elle ne sera vraiment contente avec l’idée

d’Oreste, et quand tout sera passé elle se fâchera avec lui, mais comme elle ne se

sent pas libre, les Erynies vont la tourmenter jusqu’à la mort. Il ne voudra rien savoir

d’Oreste, c’est pourquoi elle décide partir de Mycènes à la fin de la pièce. En ce qui

concerne aux autres personnages, ils deviennent presque tous secondaires. Même

Egisthe et Clytemnestre perdent présence dans cette version et ils ont un rôle très

Page 64: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

clair : essayer de gouverner le peuple. Celle-ci sera la raison pour laquelle Egisthe ne

fera aucune résistance quand Oreste le tuera, action qui se répète dans la pièce de

Yourcenar.

·Personnages : La chute des masques – Yourcenar

Cette pièce prend une perspective très différente à celles de Sartre et Giraudoux, très

influencées par l’œuvre d’Euripide. Donc, elle présente de nouveau le personnage de

Théodore, un paysan marié avec Électre. Ici c’est une autre fois Électre qui a un plan

parfait pour se venger, mais, contrairement à la pièce d’Euripide, Yourcenar donne un

rôle important à Pylade, aussi amoureux d’Électre, qui arrive à la petite maison où elle

habite et l’aide à planifier l’assassinat. Ce sera aussi à lui de convaincre et de contrôler

l’attitude d’Oreste qui se montre avec peur et sans savoir vraiment qu’est-ce qu’il faut

faire. Électre, par contre, elle est très dure, elle ne montre jamais compassion par

personne, et c’est pour ça qu’elle tue sa propre mère après la mentir et après avoir eu

une discussion directe avec elle. En ce qui concerne à Égisthe, il essaye de se montrer

désolé pour avoir le pardon d’Oreste, mais ça ne réussira pas et il, en comprenant les

raisons pour lesquelles il mérite mourir, il laissera partir Pylade, Oreste et Électre sans

les accuser de rien.

·Personnages : Tu étais si gentil quand tu étais petit – Anouilh

Finalement Anouilh présente les personnages avec plusieurs similitudes qu’aux pièces

antérieures au XXème siècle, mais avec u étude propre de son époque. Électre est la

fille dominée par l’haine qui regrette tout à sa mère sans l’écouter jamais, mais au

même temps elle a ses propres désirs de liberté et cherche le bonheur à n’importe quel

prix. Les rois se montrent intelligents, ils ne sont pas si neufs pour se croire l’historie de

l’étranger curieux qui veut rester au palais quand Oreste arrive et ils essayent d’arrêter

la vengeance en dialoguant avec les deux frères, en les faisant réfléchir et en essayant

de paraître sincères ; mais ils ne réussiront pas et ils seront les victimes d’un

assassinat. Dans cette pièce apparaissent une autre fois les Erynnies en tourmentant

Oreste, comme dans les œuvres antérieures à celle de Sartre, et en produisant une

scène ténébreuse avec laquelle Électre voudra finir.

Argument

Page 65: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

Un autre sujet qu’il faut mettre en évidence c’est l’argument du mythe d’Électre. Si on

l’analyse du point de vue générale, on pourrait dire que c’est divisé en trois parties :

l’introduction, où se présentent les personnages et qui fini quand Oreste arrive de

l’exile ; le développement, où se trouvent la plupart des conflits familials et où se

développe le plan de la vengeance ; et la conclusion, où se produit l’assassinat et

conclut l’histoire. Toutes les étapes montrent un développement très différent selon

l’auteur, et on a pu constater qu’il y a certains moments essentiels qui changent toute

l’évolution. Le premier c’est le début de l’œuvre. Plusieurs pièces débutent le mythe

avec un monologue récité par un des personnages, structure utilisée par tous les

auteurs grecs, qui raconte l’histoire de la famille royale, ou la sienne dans le cas

d’Oreste à la version d’Eschyle et après aussi à la version de Sartre. Par contre,

pendant que le premier situe Oreste à côté de la tombe de son père en se lamentant

pour sa mort, jusqu’au moment qu’il doit se cacher parce qu’il écoute quelqu’un qui

arrive, le second se trouve à la campagne en train de chercher la façon d’arriver au

palais de Mycènes, quand il connaît un homme, qui sera Jupiter, avec qui il aura une

conversation philosophique. Un autre des monologues débutants fréquents est celui

protagonisé par le chœur ou quelqu’un qui a relation avec lui en ce qui concerne au

rôle, c’est-à-dire, quelqu’un qui n’est pas protagoniste et qui est extérieur à la famille.

C’est le cas de l’œuvre de Guillard, qui commence l’acte avec la présence des Furies

au tour de la tombe d’Agamemnon. Ce sera alors qu’Oreste arrivera avec Pylade et

Arcas pour venger son père. Mais en ce cas-ci les Furies ne font pas un vrai

monologue en racontant rien d’importance, sinon qu’elles sont seulement figurantes

qui parlent de la justice et la vengeance. Sophocle utilise aussi un personnage

secondaire pour débuter : le précepteur qui accompagne Oreste. Il le présente au

publique et raconté ses origines et sa personnalité, et après ce sera à Oreste qui

parlera et racontera ses objectifs juste avant de l’apparition d’Électre qui se lamente.

Le troisième dramaturge grec, Euripide, a fait usage aussi de cette technique en

présentant le paysan, mari d’Électre, pour raconter sa propre situation et celle

d’Électre. Après sa intervention il y aura aussi celle d’Électre qui se lamentera, comme

toujours, comme dans la dernière pièce qu’on a commenté.

D’un autre côté il y a deux pièces qui commencent avec le chœur sur la scène, mais il

ne présente pas les personnages ni la situation à travers d’un monologue, sinon que

les membres du chœur font un dialogue en montrant ses opinions contraires et en les

argumentant, pour donner au publique une vision générale de la situation en les

obligeant à penser pour eux-mêmes quel est le point de vue le plus étique. Dans le cas

d’Anouilh, les membres qui dialoguent ce sont les différents instruments de l’orchestre

Page 66: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

et ils le font vraiment pour débuter la scène, car après apparaissent Egisthe et Électre

en parlant et en attendant Oreste depuis très longtemps. C’est pour ça que le chœur

était nécessaire, parce que l’acte ne s’introduise pas tout seul et il fallait quelqu’un pour

le faire. L’autre dramaturge qui utilise ce style c’est Giraudoux, lequel présente un

chœur formé par le peuple de Mycènes, où chaque personne préfère un des

components de la famille royale et le justifie avec des raisons d’attitude, personnalité

ou beauté. En ce cas-ci, il y aurait eu le même problème sans la présence du chœur,

car l’acte continue avec un dialogue entre Pylade et Egisthe à propos d’Électre et son

mariage. Le dialogue au début du premier acte c’est très habituel dans le théâtre, car

la plupart d’une pièce théâtrale c’est un dialogue, et c’est pour ça qu’il y a deux autres

auteurs qui l’utilisent : Longepierre et Yourcenar. Avec Longepierre l’acte débute avec

une discussion entre Électre et Chrysotemis où Électre montre l’amour pour son père,

où se mentionnent constamment les dieux comme des éléments supérieurs aux

humains et où se racontent les problèmes de Clytemnestre et Egisthe à cause de la

peur et de la mauvaise conscience de la femme. Avec Yourcenar le début c’est un

dialogue à la petite maison de Théodore et Électre à propos de son historie et les

cauchemars du protagoniste. Cette scène sera interrompue par l’arrivé de Pylade à la

maison deux jours avant le prévu, mais au même temps comme Électre elle-même

l’avait prévu. Et en revenant sur le monologue d’un personnage comme début d’une

pièce théâtrale, il y a Chénier et Crébillon, qui présentent ses pièces avec la présence

d’Électre sur la scène. Tous les deux montrent une Électre triste, qui se lamente et qui

raconte tout ce qui s’est passé dans sa vie depuis la mort de son père. Elle introduit la

situation pour le publique et après, tandis qu’à l’œuvre de Chénier le chœur entre sur

la scène en représentant les voix des dieux, dans l’œuvre de Crébillon c’est Arcas qui

dira à Électre qu’Oreste viendra venger Agamemnon. En les deux cas le publique a été

déjà informé de la situation.

Le deuxième moment qui devient essentiel pour le développement de la scène c’est

l’arrivée d’Oreste, une situation aussi diverse et qui dépend de l’écrivain. Avec

l’arrivée d’Oreste, on a aussi le moment où il se rencontre avec sa sœur, le moment où

tous les deux commencent à préparer la vengeance. L’arrivée d’Oreste à Mycènes est

toujours au début de l’histoire, mais dans la plupart des versions, quand il arrive

personne ne sait pas qui est-il. Habituellement il se fait passé par un étranger ou un

messager qui porte une nouvelle importante au palais. Cette nouvelle c’est toujours la

mort d’Oreste, un message faux mais qui serve au protagoniste pour n’être pas

découvert. Les auteurs qui utilisent cet élément dans ses pièces sont Sophocle, Sartre,

Guillard, Longepierre et Crébillon. D’entre eux tous moins Guillard cachent le propre

Page 67: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

Oreste sous une autre identité pour lui faire annoncer lui-même la propre mort ; mais si

on parle de Crébillon on ne peut pas dire que c’est lui-même qui se cache sous une

identité fausse, car il ne savait non plus qu’il était le fils d’Agamemnon : son père

d’adoption, Palamède, lui avait caché cette information et il croyait qu’il été son fils,

Tydée. Il connaitra sa vraie identité à cause d’une discussion avec Palamède quand

l’action sera plus développée. Dans le cas de Guillard c’est différent parce que, malgré

qu’Oreste est présent dans la scène, ce n’est pas à lui d’annoncer la nouvelle, sinon

que c’est à Arcas pendant une fête qui se produit dans le palais. Deux dernières

œuvres utilisent cette technique de la double identité, mais ils le font d’une manière

différente. Ses auteurs sont Anouilh et Eschyle, lesquels montrent ce changement

d’identité après le rencontre d’Oreste et Électre, c’est-à-dire, seulement comme une

partie plus du plan pour tuer Egisthe et Clytemnestre. Les trois œuvres qui restent ne

font pas usage de la technique générale, sino qu’ils montrent Oreste directement.

Yourcenar et Euripide le font à la campagne, de sorte qu’il n’est vu que par Électre et

Pylade. En fait Yourcenar présente une relation antérieure entre Oreste et Électre. Le

dernier auteur, Giraudoux, montre un Oreste qui retourne à la maison par propre

volonté et qui veut aller voir sa mère. C’est la pièce où le personnage d’Oreste n’arrive

pas avec l’intention de venger son père, car il est humain et sa mère lui a manqué

depuis trop d’ans, donc il ne veut pas la perdre. A exception de ces dernières œuvres,

toutes les autres présentent une situation où les frères se rencontrent. C’est une scène

émouvante et qui se produit en des moments différents : il y a un group d’auteurs

formé par Anouilh, Eschyle et Euripide qui situent le rencontre au début de l’historie.

Anouilh situe l’action dans le palais, dans une conversation entre les frères ; Eschyle

devant le palais comme une confession à cause de la tristesse qu’Électre montre ; et

Euripide à la campagne pour la même raison qu’Eschyle. Les autres auteurs laissent

avancer un peu l’histoire avant de présenter le rencontre des deux frères, parfois à

cause du besoin d’Oreste pour le faire, et il y a toujours plusieurs conversations entre

Électre et les rois et entre Oreste et certains gens du palais avant du rencontre. De

cette façon Sartre met cette scène finalement à la montagne, après un affrontement

entre Oreste et Egisthe et même après qu’Egisthe quitte Électre de la ville. Dans cette

version Oreste voulait parler, depuis le début du mythe, avec sa sœur avec sincérité,

mais l’oracle ne lui laissait pas le faire. Toutes les autres versions du mythe, ces à

Guillard, Longepierre, Crébillon et Sophocle, situent le moment essentiel de l’œuvre

dans une salle ou devant le palais où se retrouvent les deux frères pour parler. C’est

alors aussi le moment où ils commencent à préparer la vengeance qui se produira

parfois juste après la réconciliation et parfois après quelques heures. Les versions les

plus différentes à cette dynamique, ce sont celles de Sartre et de Giraudoux, car ce

Page 68: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

sont les deux où les frères ne sont pas vraiment d’accord avec la vengeance. Dans

l’œuvre de Sartre c’est Électre qui n’est pas sûr de le faire, et par contre, dans celle de

Giraudoux c’est Oreste qui ne veut pas le faire. Dans toutes les autres, malgré

qu’après il sera plus ou moins facile, ils sont d’accord et ils ont, habituellement, un plan

précédent au rencontre.

La troisième situation qui est très différente dans les plusieurs œuvres c’est quand

Oreste et Électre réalisent sa vengeance. Ils tuent deux personnes, mais selon la

version, aussi le lieu que l’ordre des morts sont différents. De même les sentiments

des assassins, après l’assassinat, sont changeants. Parfois ils sont fiers de ce qu’ils on

fait et parfois l’un des deux ou les deux se lamentent et se regrettent. Par rapport à

l’ordre des morts, on aperçoit trois modèles : le premier, formé par la plupart des

auteurs, où le premier en mourir c’est Egisthe, qui est assassiné toujours par Oreste, et

la deuxième c’est Clytemnestre, qui rentre dans la scène quand elle écoute les cris

d’Egisthe. Dans ces versions tous les deux sont tués par Oreste, qui est convaincu

d’avoir choisi la vengeance parfaite malgré les conséquences. Ce sont les versions

d’Eschyle, Crébillon, Longepierre, Sartre et Anouilh et tous situent Oreste seul avec

ses victimes, sans la présence d’Électre, laquelle parfois, a été obligée de rester

dehors la scène du crime et parfois était en train de distraire la seconde victime de

l’assassinat. Électre se montre habituellement contente après les assassinats, mais

par contre, Oreste, comme il est l’assassin réel, commence à être torturé par les

Erynnies ou les Euménides pour avoir tué sa propre mère. Le deuxième group c’est

celui qui change l’ordre des morts ; il y a seulement trois pièces qui le représentent : la

pièce de Sophocle, celle de Yourcenar et celle d’Euripide, dont Yourcenar s’est inspiré

pour écrire sa version. À exception de Sophocle, en cette occasion Électre est aussi

coupable, car elle tue sa mère sans avoir remords, devant la négation d’Oreste

argumentée par son respect à sa mère. Un respect qu’Électre n’a plus, donc elle a été

maltraité pendant plusieurs ans pour défendre son père. Les deux auteurs qui

manquent forment un dernier group innovateur et sans influence des grecs. Ils

présentent une scène avec Egisthe et Clytemnestre dedans le palais à l’arrivée

d’Oreste, qui les tue à la même fois ; dans la version de Giraudoux, par erreur, car il

n’avait pas l’intention de tuer sa mère, et dans la version de Guillard parce que

Clytemnestre se pose devant Egisthe pour essayer de le sauver, mais elle et meurt au

même temps que lui. Ces deux pièces développent une réaction désespérée en Oreste

qui se sent malheureux pour avoir tué sa propre mère.

Par rapport à la fin des pièces, la plupart sont plus complexes que les classiques, car il

y a seulement Eschyle qui ajoute une dernière scène après l’assassinat des assassins,

Page 69: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

et entre les versions françaises il n’y en a qu’une, celle de Crébillon, qui finisse avec la

mort sans y ajouter rien. La plupart des autres ont choisi l’influence d’Eschyle et ont

développé la fin du mythe avec l’apparition des Euménides, qui vont torturer Oreste

pour être un assassin ; et il y en a deux qui, comme en plusieurs sujets, ont modernisé

les versions. Sartre situe la mort dans le second acte et réserve le troisième pour le

tourment des Erynnies, en ce cas sur Électre, et le rencontre d’Oreste avec le peuple

qu’il doit gouverner. Mais le peuple se montre fâché avec lui et il fait un monologue en

racontant les raisons pour lesquelles il est devenu un assassin. Finalement, Oreste

part de Mycènes seul, car Électre ne veut rien savoir du personnage qui a tué sa mère.

Finalement, Giraudoux fait apparaître Anaxobie, la sœur d’Agamemnon, après

l’assassinat, en racontant la vraie histoire de la mort de son frère avanr de se quitter sa

propre vie : c’est elle la responsable de l’assassinat parce qu’elle l’aimait trop.

Finalité

Pour fermer les conclusions, il faut parler d’un dernier sujet : la finalité des pièces.

Toutes les pièces de théâtre ont une finalité, un objectif qui doit être réalisé à la fin de

l’œuvre. Dans le cas du mythe d’Électre, comme toutes les versions proviennent d’un

mythe grec, la finalité c’est la vengeance et toutes les versions, n’importe quel auteur,

cherchent la vengeance partout jusqu’à y arriver, à la fin ou au milieu de l’histoire.

Parfois elle est seulement cherchée par un personnage, et parfois c’est quelque chose

commune dans plusieurs personnages, mais elle s’accomplit toujours. Cette

vengeance arrive sous la forme de la mort, le sujet principal du poème de Baudelaire,

un poème dont on n’a presque parlé dans la comparaison, car il est trop différent des

autres œuvres et le poète seulement fait référence à Électre pour la lier avec

l’importance de la mort dans sa vie : Électre est suivie par la mort et en cherche une

autre. Baudelaire, peut-être il devient l’essence du mythe, puis qu’il exprime la partie la

plus profonde et celle qui lie toutes les pièces entre elles.

Page 70: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

ATTACHÉS

·Fiches d’œuvres

·Titre : Tragédias completas – Las Coéforas

·Auteur : Eschyle

·Traducteur : José Alsina Clota

·Editorial : Catedra

·Collection : Letras Universales

·Lieu et année d’édition : Madrid 1982, 2e édition

·Langue originel : Grec antique

·Langue : Castillan

·Genre : Théâtre

·Sous-genre : Tragédie

·Titre : Tragèdies – Electra

·Auteur : Sophocle

·Traducteur : Carles Riba

·Editorial : Curial

·Collection : Clàssics Curial

·Lieu et année d’édition : Barcelone 1982, 2e édition

·Langue originel : Grec antique

·Langue : Catalan

·Genre : Théâtre

·Sous-genre : Tragédie

·Titre : Tragèdies – Electra

·Auteur : Euripide

·Traducteur : Carles Riba

·Editorial : Curial

·Collection : Clàssics Curial

·Lieu et année d’édition : Barcelone 1982, 2e édition

·Langue originel : Grec antique

·Langue : Catalan

·Genre : Théâtre

·Sous-genre : Tragédie

Page 71: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

·Titre : Électre

·Auteur : Hilaire-Bernard de Longepierre

·Editorial : -

·Collection : Bibliothèque des théâtres

·Lieu et année d’édition : Paris 1702

·Langue originel : Français

·Genre : Théâtre

·Sous-genre : Tragédie

·Titre : Électre

·Auteur : Prosper Jolyot de Crébillon

·Editorial : Thomas Masi et Compagnie

·Collection : -

·Lieu et année d’édition : Paris 1708

·Langue originel : Français

·Genre : Théâtre

·Sous-genre : Tragédie

·Titre : Électre

·Auteur : Nicolas-François Guillard

·Editorial : -

·Collection : -

·Lieu et année d’édition : Paris 1782

·Langue originel : Français

·Genre : Opéra

·Sous-genre : Tragédie

·Titre : Électre

·Auteur : Marie-Joseph Chénier

Page 72: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

·Editorial : -

·Collection : Œuvres Posthumes

·Lieu et année d’édition : Paris 1824

·Langue originel : Français

·Genre : Théâtre

·Sous-genre : Tragédie

·Titre : Les Fleurs du Mal – Le voyage

·Auteur : Charles Pierre Baudelaire

·Editorial : -

·Collection : -

·Lieu et année d’édition : Paris 1857

·Langue originel : Français

·Genre : Poésie

·Titre : Électre

·Auteur : Jean Giradoux

·Editorial : Grasset et Fasquelle

·Collection : Gallimard

·Lieu et année d’édition : Strasbourg 1937

·Langue originel : Français

·Genre : Théâtre

·Sous-genre : Tragédie

·Titre : Las Moscas

·Auteur : Jean-Paul Sartre

·Traducteur Aurora Bernández

·Editorial : Losada

·Collection : Clásicos Losada

·Lieu et année d’édition : Paris, 1943

·Langue originel : Français

·Langue : Castillan

·Genre : Théâtre

·Sous-genre : Tragédie

·Titre : La caída de las máscaras

·Auteur : Margarite Yourcenar

Page 73: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

·Traducteur : -

·Editorial : -

·Collection : -

·Lieu et année d’édition : Bruxelles 1954

·Langue originel : Français

·Langue Castillan

·Genre : Théâtre

·Sous-genre : Tragédie

·Titre : Tu étais si gentil quand tu étais petit

·Auteur : Jean Anouilh

·Editorial : Les Belles Lettres

·Collection : Universités de France

·Lieu et année d’édition : Paris, 1972

·Langue originel : Français

·Genre : Théâtre

·Sous-genre : Tragédie

Page 74: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française
Page 75: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

·CD avec les œuvres des auteurs français en version PDF

-Hilaire-Bernard de Longepierre (1659 -1721) – Électre (1702, théâtre XVIII)

-Prosper Jolyot de Crébillon (1674 -1762) – Électre (1708, théâtre XVIII)

-Nicolas-François Guillard (1752 -1814) – Électre (1782, opéra XVIII)

-Marie-Joseph Chénier (1764 -1811) – Électre (1824, théâtre XIX)

-Charles Baudelaire (1821 -1867) – Fleurs du mal (1857, poésie XIX)

-Jean Giraudou (1882 -1944) – Électre (1937, théâtre XX)

-Jean-Paul Sartre (1905 -1980) – Les mouches (1943, théâtre XX)

-Marguerite Yourcenar (1903 -1987) – La chute des masques (1954, théâtre XX)

-Jean Anouilh (1910 -1987) –Tu étais si gentil quand tu étais petit (1972, théâtre XX)

Page 76: La Survie du mythe d'Électre dans la littérature française

BIBLIOGRAPHIE

-ALBERICH MARINÉ, J. Delos 1. Barcelone: Vicens Vives, 2012

-ANOUILH, Jean. Tu étais si gentil quand tu étais petit. Paris: Les Belles Lettres, 1972

-BAUDELAIRE, Charles Pierre. Les Fleurs du Mal –Le voyage. Paris: 1857

-CHÉNIER, Marie-Joseph. Électre. Paris: 1824

-CRÉBILLON, Prosper Jolyot. Électre. Paris: Thomas Masi et Compagnie, 1708

-Eschyle. Las Coéforas. Madrid: Catedra, 1982

-Euripide. Electra. Barcelone: Curial. 1982

-GARCÍA LÓPEZ, José. Historia de la Literatura. Barcelone: Teide, 1958

-GIRAUDOUX, Jean. Électre. Strasbourg: Grasset et Fasquelle, 1937

-GUILLARD, Nicolas-François. Électre. Paris: 1782

-LONGEPIERRE, Hilaire-Bernard. Électre. Paris: 1702

-SARTRE, Jean-Paul. Las Moscas. Paris: Losada, 1943

-Sophocle. Electra. Barcelone: Curial, 1982

-YOURCENAR, Margarite. La caída de las máscaras. Bruxelles: 1954

-http://ca.wikipedia.org/wiki/Charles_Pierre_Baudelaire

-http://ca.wikipedia.org/wiki/Literatura_francesa

-http://cesar.org.uk/cesar2/titles/titles.php?fct=edit&script_UOID=154457

-http://es.wikipedia.org/wiki/Electra

-http://es.wikipedia.org/wiki/Marguerite_Yourcenar

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-http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lectre_(Cr%C3%A9billon)

-http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lectre_(Euripide)

-http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lectre_(Giraudoux)

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-http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lectre_(Sophocle)

-http://fr.wikipedia.org/wiki/Eschyle

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-http://fr.wikipedia.org/wiki/Hilaire_de_Longepierre

-http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Anouilh

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-http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Orestie

-http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Fleurs_du_mal

-http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Mouches

-http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas-Fran%C3%A7ois_Guillard

-http://fr.wikipedia.org/wiki/Prosper_Jolyot_de_Cr%C3%A9billon

-http://fr.wikipedia.org/wiki/Sophocle

-http://sobregrecia.com/2009/01/13/el-mito-de-la-venganza-de-electra/