la semaine africaine n°3451

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Bi hebdomadaire d'information et d'action sociale paraissant au congo brazzaville n°3451 du 09 decembre 2014.63ème année-siège social :Bd lyautey

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3451 du Mardi 9 Décembre 2014 - PAGE 1

BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

N° 3451 du Mardi 9 Décembre 2014 - 63ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 - CONGO: 400 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tél.: (242) 06.678.76.94 / 05.528.03.94 / 06.889.98.99 - E-mail: [email protected]

61ème

année

Denis Sassou-Nguesso, président de la République

«C’est le peuple congolaisqui décidera, en toute

souveraineté»(P.3)

Troisième journée nationale du foncier

L’événement a étécélébré à Ouesso où

la population a montréun grand intérêt auxquestions foncières

XIIIème congrès de la S.a.g.o (Sociétéafricaine de gynécologie obstétrique)

Réduire le taux demortalité maternelle

et néonatale(P.5)

Santé dans la Région africaineDes progrès

réalisés au cours dela dernière décennie

(P.13)

Mouvement citoyen pour le respect de l’ordre constitutionnel

Anaclet Tsomambet et Albert Makita-Mbamaont déploré leurs conditions de détention

(P.6)

11ème édition du festivalinternational de théâtre«Mantsina sur scène»

Vingt etun joursde fête àBrazza,«entre

scène etécran»

(P.17)

Vie religieuseBienheureuse Anuarite

Marie ClémentineNengapeta, «martyre dela chasteté», 50 ans déjà!

Pierre Mabiala. (P.3)

(P.10)

Comité technique spécialisé n°8de l’Union africaine

Le ministre Guy-BriceParfait Kolélas élu

président en exercice(P.15)

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EVENEMENT

* Jocelyn Patrick Gombé (Pres-se présidentielle): Monsieur leprésident, votre visite à Cubaétait placée sous le signe descinquante ans des relationsCongo-Cuba et vous avez eu delongs entretiens avec votrehomologue cubain, Raùl Cas-tro. Peut-on savoir ce que vousvous êtes dits à cette occa-sion?** Ah non! Je ne vais pas vousdire ce que nous nous sommesdits. Mais, ce qui est vrai, c’estque nous avons bien réaliséque, entre Cuba et le Congo,c’est 50 ans de relations faitesde luttes diverses, pour la libé-ration des peuples. Vous avezsuivi les luttes menées pour lalibération de l’Angola, les lut-tes menées pour la libérationde l’Afrique australe, de maniè-re générale, la Namibie et l’Afri-que du Sud. Cuba a apportéson soutien à toutes les autresluttes de libération en Afrique,au Mozambique, en Guinée-Bissau, au Cap-Vert et ailleurs,en Algérie.Disons que c’était la lutte de

coopération, dans tous les do-maines. Vous l’avez suivi aus-si, dans les domaines de l’édu-cation, de la santé, de la politi-que, de la diplomatie et del’économie aussi, avec des for-tunes diverses. Mais, au total,une coopération fructueuse.Nous avons fait le tour d’hori-zon de tout cela et avons déci-dé d’aller de l’avant et de ren-forcer cette coopération, com-me vous l’avez vu déjà, avecl’arrivée à Cuba de 1200 jeunes(Congolais) que j’ai rencontrés.Je les ai retrouvés, les 1200 jeu-nes sont allés étudier en méde-cine, en pharmacie, en techni-ques diverses de santé, je lesai trouvés enthousiastes.Nous avons évoqué toutes cesquestions et nous avons déci-dé d’aller de l’avant.

* Christian Tsoumou (Corres-pondant BBC-Afrique): Mon-sieur le président, avant Cuba,vous avez été à Dakar, au Sé-négal, au sommet de la Fran-cophonie; la Francophonie quis’oriente, de plus en plus, vers

l’économie. Qu’est-ce que vouspensez de cette nouvelle don-ne, quand on sait que la jeunes-se africaine est confrontée auproblème du chômage?** Tant mieux! Si la Francopho-nie prend cette orientation,peut-être qu’il était temps qu’el-le la prenne. Le thème même dusommet est révélateur, puis-qu’il était fortement question dela jeunesse et des femmes

comme facteurs de paix et dedéveloppement. Au cours dece débat sur ce thème, on n’aquand même pas manqué deréaliser qu’en Afrique, nousavons une population jeune,peut-être plus de 60% de moinsde 30 ans. Donc, que la Fran-cophonie ait accordé une im-portance à la jeunesse, auxfemmes, est, à notre avis, unprogrès, une bonne chose.

C’est un espace important decoopération et j’espère que cet-te coopération dans le domai-ne économique sera fructueu-se.

* Joël Marius Essaka (Radio-Congo): Monsieur le président,l’Afrique n’a-t-elle pas perdu lesecrétariat général de l’Organi-sation internationale de la fran-cophonie, à cause du manquede consensus en son sein ou yaura-t-il eu d’autres contraintesqui ont dominé, certainement,la décision au niveau de l’Afri-que?** Il faut, d’abord, dire que nousdevons saluer l’élection d’unefemme à la tête de l’organisa-tion. C’est un progrès, l’élec-tion d’une femme à la tête del’organisation. Mais, ceci dit,j’étais de ceux qui pensaient etqui continuent aussi de penser,-même si nous saluons l’élec-tion d’une jeune femme, brave,dynamique-, j’étais de ceux quipensaient qu’après tout, lecœur de la Francophonie, c’estl’Afrique et que l’Afrique reste-ra toujours ce cœur-là de laFrancophonie, surtout que d’ici2050, il y aura près de 750 à 800millions de locuteurs franco-phones en Afrique. Après tout,les pères fondateurs, c’étaientSenghor, Bourguiba, HamaniDiori et d’autres… Je l’ai dit etce n’est pas un secret, alorsque le sommet se tenait à Da-kar, dans la patrie de LéopoldSédar Senghor, moi, j’étais deceux qui se sont battus pourque le secrétaire général de laFrancophonie soit un Africain.Qu’on n’ait pas obtenu ce con-sensus, soit! Mais, on ne peutpas ignorer le fait qu’un candi-dat comme Henri Lopès était lecandidat même de l’Afrique,déjà il y a douze ans, à Bey-routh. Je n’ai pas manqué de lefaire savoir. L’Afrique n’a paspu réaliser ce consensus, bon,mais la terre tourne encore,nous allons accompagner le

mandat de Madame MichaëlleJean du Canada. Nous ne pou-vons que lui souhaiter du suc-cès dans sa mission.

* Joachim Mbanza (La Semai-ne Africaine): Certains proposdu président français, FrançoisHollande, ont indigné les Afri-cains soucieux de leur souve-raineté et attachés à l’indépen-dance de leurs Etats, quel com-mentaire vous suggère cela?** A ce que je sache, l’Organi-sation internationale de la fran-cophonie ne s’est quand mêmepas substituée aux Nationsunies, n’a pas balayé d’un re-vers de la main des notions fon-damentales qui régissent lesrelations internationales, c’est-à-dire la non-ingérence dansles affaires des autres Etats, etaussi le respect mutuel. Jecrois que l’O.i.f dit que lesEtats, au sein de cette organi-sation, se vouent un respectmutuel. Maintenant, quant aureste, aux Constitutions, com-me on le dit à souhait, sur cet-te question, vous connaissez lepoint de vue du président, quiestime que s’agissant des ins-titutions du Congo, surtout laConstitution, la loi fondamen-tale, ce sera toujours le peuplecongolais qui décidera; ce seratoujours cela, le peuple congo-lais qui décidera, en toute sou-veraineté. D’ailleurs, cela n’apas échappé aux autres peu-ples. On peut prendre quel-ques exemples: lorsque le gé-néral De Gaulle a décidé dechanger la Constitution deIVème République, a soumis lestermes de celle de la Vème Ré-publique au choix du peuplefrançais. C’est le peuple fran-çais qui s’est prononcé. Etmême plus tard, lorsqu’il a dé-cidé, demandé ou souhaité quele président de la Républiquesoit élu au suffrage universeldirect, c’est le peuple françaisqui a ainsi décidé. Je pense quec’est une règle qui ne pourrajamais être remise. Mais, entous les cas, il y a quand mêmede longues années que notrepeuple a lutté, ici, au prix debeaucoup de sacrifices, pourne plus accepter qu’il soit régipar des règles qui viennentd’ail-leurs.

Propos recueillis parJ. MBANZA

Denis Sassou-Nguesso, président de la République

«C’est le peuple congolaisqui décidera, en toute souveraineté»

Le président de la République, Denis Sassou-Nguesso, a rega-gné la capitale, Brazzaville, samedi 6 décembre 2014, dansl’après-midi, en compagnie de son épouse, et d’une forte délé-gation, de retour d’une tournée qui l’a conduit à Dakar (Sénégal)où il a pris part, du 29 au 30 novembre, au 15ème sommet de l’O.i.f(Organisation internationale de la francophonie); à Cuba, du 2au 4 décembre, pour une visite d’Etat dans le cadre des 50 ansdes relations entre ce pays et le Congo, puis au Cap-Vert, le 5décembre, pour une visite à caractère humanitaire. En effet, de-puis le 23 novembre dernier, le Cap-Vert fait face à une catastro-phe naturelle relative à l’entrée en activité du volcan Pico deFogo. La coulée des laves de ce volcan a provoqué un déplace-ment de la population de plusieurs localités, la destruction desmaisons, des zones agricoles, etc. Le président de la Républi-que a manifesté la solidarité du Congo au peuple cap-verdien,lors d’une brève visite à Praia, la capitale du Cap-Vert. A sonarrivée à l’aéroport international Maya-Maya, il a répondu auxquestions de la presse, sur sa visite d’Etat à Cuba et sur le som-met de l’O.i.f, à Dakar. A ce propos, il a abordé le débat constitu-tionnel, en estimant que «c’est le peuple congolais qui décidera,en toute souveraineté».

Le président Sassou-Nguesso (à d.) répondant aux questions dela presse. (A g., son épouse, Mme Antoinette).

Denis Sassou-Nguesso et son homologue cubain, Raùl Castro, àLa Havane.

Les autorités politico-ad-ministratives localesavaient rehaussé de leur

présence l’ouverture et le clô-ture du séminaire-atelier relatifà la tenue de la troisième jour-née nationale du foncier. Onnotait, en effet, la présenced’Adolphe Elemba, préfet de laSangha, Emmanuel AkoulaKoum, président du conseil dé-partemental de la Sangha,Thierry Maguessa Ébomé, mai-re de la ville de Ouesso, des di-recteurs généraux du Ministè-re des affaires foncières et dudomaine public, du présidentde la Fédération des terriens du

Congo, Aristide Mampouya,des chefs des quartiers et desvillages du département de laSangha.La rencontre de Ouesso a per-mis de faire l’évaluation du tra-vail réalisé en 2010. A cette épo-que, l’accent avait été mis surla vulgarisation des textes surle foncier national, notammentles textes de 2004 portant surla réforme foncière.Par ailleurs, des patrouilles fon-cières et domaniales avaientfait déguerpir tous ceux quioccupaient anarchiquement ledomaine public. Du constat fait,c’est que les occupants anar-

chiques ne sont plus revenussur les lieux. Ce qui démontreque le ministre Pierre Mabialan’avait donc pas prêché dansle désert, et que la populationa bel et bien pris conscience dece qu’on ne construit pas surun domaine public.La troisième journée nationaledu foncier a été surtout mar-quée par des exposés dévelop-pés par les cadres du Ministè-re des affaires foncières et du

domaine public et qui ont étéd’un grand intérêt pour les par-ticipants. Le ministre PierreMabiala, qui a voulu d’un débatouvert, a demandé aux partici-pants de poser «des questionspertinentes, même celles qui fâ-chent, personne n’ira en pri-son». La communication deMathieu Ngoma, directeur gé-néral du domaine de l’Etat, sur«la procédure d’acquisition desterrains non bâtis des person-

nes publiques» a été sensation-nelle.Après avoir catégorisé les per-sonnes publiques en trois com-posantes que sont, l’Etat, lescollectivités décentralisées etles établissements publics, leconférencier a distingué le do-maine public qui est inaliéna-ble, du domaine privé de l’Etatqui est cessible.S’appuyant sur le volet desbiens privés du domaine de

Troisième journée nationale du foncier

L’événement a été célébré à Ouesso où la populationa montré un grand intérêt aux questions foncières

«La procédure d’acquisition des terrains non bâtis en Républi-que du Congo», tel était le thème de la troisième journée natio-nale du foncier, célébrée cette année à Ouesso, dans le départe-ment de la Sangha, à travers un séminaire-atelier organisé du 30novembre au 1er décembre 2014, dans la salle polyvalente Nel-son Mandela de la cathédrale catholique de Ouesso. Présidéspar Pierre Mabiala, ministre des affaires foncières et du domainepublic, les travaux de ce séminaire-atelier qui a regroupé 342participants, ont abouti à l’adoption de cinq résolutions, parmilesquelles le respect de la procédure de lotissement; l’éradica-tion du phénomène de vente de terrain à plusieurs clients à lafois; la désignation d’un représentant par famille pour la ventede terrain. Madingou, chef-lieu du département de la Bouenza, aété choisi pour abriter la quatrième journée nationale du foncier,en 2015.

l’Etat, il a indiqué qu’un terrainnon bâti du domaine de l’Etatne peut être cédé que lorsqu’ils’est avéré, désormais, inutile.Dans ces conditions, il s’aliè-ne par adjudication, conformé-ment aux prescriptions de la loi9-2004 portant code du domai-ne de l’Etat.Après avoir abordé les méca-nismes qui permettent aux pou-voirs publics d’accéder à la pro-priété au moyen des dons, legs,préemption, déclassement,succession en déshérence,appropriation des biens va-cants et sans maître, le confé-rencier a, par la suite, spécifiéles moyens d’aliénation desbiens immobiliers du domaineprivé de l’Etat, à savoir: la ven-te, l’échange et la rétrocession.En retour, l’auditoire a exprimédes préoccupations liées à laprocédure de sécurisation desbiens du domaine public del’Etat, l’aliénation des biens desentreprises liquidées, le sortréservé aux délinquants doma-niaux, la tentative de spoliationdu domaine affecté à l’Agencecongolaise d’information, àOuesso, et les biens vacantssans maître.A propos de la tentative de spo-liation du domaine de l’A.c.i, leministre Pierre Mabiala a trou-vé une solution concertée. Cet-te activité s’est terminée par lavisite des sites, parmi lesquelsle port de Ouesso et le bâtimentde l’hôpital général de Ouesso,en construction, dont les tra-vaux avancent normalement.

Pascal-Azad DOKO

Pierre Mabiala.Les participants au séminaire-atelier .

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3451 du Mardi 9 Décembre 2014 - PAGE 4

ANNONCES

INTERNATIONAUX:

Tél.: (242) 01 029 69 70 / 04 473 07 14 / 01 050 10 57

Par décision en date du 13 mai 2013, le Conseil d’Adminis-tration de la société anonyme AIR CÔTE D’IVOIRE, ayant pourobjet social, en REPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE et à l’étran-ger, directement ou indirectement, le transport des voyageurset/ou de marchandises par aéronefs, et toutes opérations serattachant, directement ou indirectement, à l’objet social, adécidé d’ouvrir une succursale en REPUBLIQUE DU CONGO,à Brazzaville, Mpila, 1, rue OBOSSI.

Monsieur MANEDJI Enagnon Charles Henri a été nomméFondé de Pouvoir de la succursale.

Dépôt au Greffe du Tribunal de Commerce de Brazzaville, le18 avril 2014, du procès-verbal de conseil d’administrationdu 13 mai 2013, des statuts de la société Anonyme AIR CÔTED’IVOIRE.

RCCM Brazzaville n°CG.BZV/14.B.5056

Pour Avis,

Le Fondé de Pouvoir

ANNONCE LEGALE

AIR CÔTE D’IVOIRE

AVIS DE CREATION D’UNE SUCCURSALEAIR CÔTE D’IVOIRE, société anonyme de droit ivoirien à conseil

d’administration, au capital social de 2.500.000.000 F. CFA.Siège social: Zone Aéroportuaire 07. B.P.542. ABIDJAN

RCCM Abidjan n° CI-ABJ-2612-B.8636

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NATIONAL

Pendant quatre jours, gy-nécologues et obstétri-ciens des pays de la

sous-région ont débattu de laquestion liée à la santé de lafemme, de la mère et du nou-veau-né, en Afrique sub-saha-rienne où beaucoup de fem-mes meurent en donnant la vie.A l’ouverture des travaux, MmeFatimata Binta Diallo a recon-nu: «Chaque jour, 800 femmesmeurent, en donnant la vie,dans le monde, dont 496 à lasuite des complications liées àla grossesse et à l’accouche-ment». Pour la représentante del’O.m.s, «sont à l’origine de cesdécès, les hémorragies, l’hy-pertension artérielle et sescomplications pendant la gros-sesse, les infections des avor-tements pratiqués dans lesmauvaises conditions de sécu-rité».Citant le rapport mondial de lasanté de l’année 2014, elle a in-diqué que dans la sous-régionafricaine, le risque pour lesfemmes de mourir de ces pro-blèmes est de 1 sur 38 femmes,contre 1 sur 4.800 femmes dansles pays à revenus élevés.Ces décès maternels et néona-tals pourraient être évités.«Comment comprendre que lebonheur de donner la vie puis-se se traduire en une véritabletragédie. Et pourtant, la plupartde ces décès maternels et néo-natals pourraient être évités,

grâce à des soins de bonnesqualités, accessibles et aborda-bles financièrement», a-t-ellesouligné.Or, de nombreuses femmessouffrent d’invalidés liées àl’accouchement et pour les-quelles elles ne reçoivent pasde traitements adéquats.Pour sa part, le ministre congo-lais de la santé et de la popula-tion, François Ibovi, a présentéla situation du Congo. «Dansnotre pays comme dans la plu-part des pays, de l’Afrique auSud du Sahara, le risque pourune femme de mourir des com-plications liées à la grossesseet à l’accouchement est enmoyenne de 1 sur 38 femmes.De ce fait, donner naissance àun enfant est vécu, par la fem-me, non pas toujours commeun évènement heureux, maisplutôt, comme un enfer. En ef-fet, dans la plupart de nos paysrespectifs, le taux de décèsmaternels et néonatals demeu-re élevé (…). Au Congo, pourfaire face à cette situation, legouvernement a pris des mesu-res, d’une part, pour pérenni-ser les assises, d’autre part,pour intensifier les interven-tions pouvant contribuer con-sidérablement à la réduction dela morbidité, la mortalité de lamère et de l’enfant. La gratuitéde la césarienne et le renforce-ment des capacités de gestionde notre système de santé, en

général, et de la santé de lamère et de l’enfant, en particu-lier, font bel et bien parti de cesmesures salvatrices», a-t-il dit.Le congrès de Brazzaville aengagé un plaidoyer, pour uneplus grande solidarité en vued’améliorer la santé de la fem-me, de la mère et du nouveau-né.Notons que la S.a.g.o est unefédération d’associations pro-fessionnelles et de sociétésscientifiques de gynécologieobstétrique.Créée en 1988, cette société pa-nafricaine, qui réunit 17 pays(Niger, Mali, Côte d’Ivoire, Sé-négal, RCA, Cameroun, RDC,France, Etats-Unis d’Amérique,Togo, Tunisie, Mauritanie, Ma-dagascar, Tchad, Burkina Faso,

Guinée Conakry, Congo), s’estfixée pour objectif de veiller àl’amélioration de la santé de lafemme, de la mère et du nou-veau-né pour le bien-être fami-lial, et au renforcement descompétences des personnelsde santé dans ce domaine.En rappel, le XIIIème congrès dela S.a.g.o devrait se tenir enGuinée Conakry. Mais, les con-tingences de sécurité liées à lafièvre hémorragique à virusEbola ont conduit le Congo àprendre la relève. Le prochaincongrès se tiendra en Guinée,en 2015.

Espérance NDANGABALI(Stagiaire)

XIIIème congrès de la S.a.g.o (Société africaine de gynécologie obstétrique)

Réduire le taux de mortalitématernelle et néonatale

Du 24 au 27 novembre 2014, Brazzaville, la capitale congolaise,a abrité le treizième congrès de la S.a.g.o (Société africaine degynécologie obstétrique), sur le thème: «Amélioration de la santéde la femme, de la mère et du nouveau-né dans les pays de laS.a.g.o: rôle des sociétés professionnelles». Ouvert, le 25 no-vembre dernier, à l’auditorium du Ministère des affaires étrangè-res, par Mme Antoinette Sassou-Nguesso, marraine dudit con-grès, en présence de François Ibovi, ministre de la santé et de lapopulation, du Pr René Xavier Pora, du Bénin, président de laS.a.g.o, de Mme Fatimata Binta Diallo, représentante de l’O.m.s(Organisation mondiale de la santé), du Pr Keita Namory, prési-dent du congrès de la Sago, Gaspard Lingouala, président de lasociété congolaise de gynécologie obstétrique, et de quelquesmembres du gouvernement, etc. Objectif des travaux: réduireles décès maternels et néonatals en Afrique sub-saharienne.

Direction généraledes douanes et droits indirects

La formation aux techniquesde la surveillance douanières’est tenue à Pointe-Noire

A l’initiative de la direction générale des douanes et droits indi-rects, en partenariat avec l’Union européenne, à travers le P.g.f.i.p(Projet gouvernemental pour le renforcement des finances publi-ques), trente cadres et agents des douanes venus des départe-ments de Pointe-Noire, Kouilou, Niari, Bouenza et Lékoumou ontsuivi, du 24 au 27 novembre dernier, une formation aux techni-ques de la surveillance douanière. Cette session de formation,qui intervient après celle de Brazzaville, s’est tenue au centreSueco, à Pointe-Noire, sous le patronage de Benjamin Oko, ins-pecteur des douanes, chef des services généraux, représentantle directeur général des douanes et droits indirects.

Dans son allocution d’ouverture, l’inspecteur des douanes Ben-jamin Oko a signifié que «ce séminaire, premier du genre, est lefruit de la franche collaboration entre l’Union européenne et laDirection générale des douanes et droits indirects. Depuis quel-ques années, l’administration des douanes congolaises est enpleine mutation. Cette mutation, levier de la modernisation de cetteadministration, est chère au directeur général des douanes etdroits indirects, Jean-Alfred Onanga, qui ne ménage aucun effortpour atteindre cet objectif. La modernisation des douanes con-golaises, qui repose sur sa réorganisation, implique un change-ment radical des habitudes et des comportements des agents quiy évoluent. Ce changement ne peut s’opérer que par la formationqui a pour mission, à notre avis, d’accoucher les esprits. Sansformation, ce pari de modernisation ne saurait être atteint. Ainsi,ce séminaire, qui cadre avec les attentes du programme Colombusde l’O.m.d (Organisation mondiale des douanes), vient à pointnommé, pour renforcer les capacités des cadres et agents de lasurveillance douanière».Quatre jours durant, les trente cadres et agents des douanes, ve-nus des départements méridionaux du pays, ont été édifiés surles techniques de la surveillance douanière, développées parAndré Pla, expert principal des douanes et Stéphane Liotet, ex-pert principal des douanes, P.g.f.i.p, conseiller du directeur géné-ral des douanes et droits indirects, venus de France.A l’issue de ce séminaire, les douaniers de la surveillance ontacquis somme toutes les connaissances utiles sur les missionset les méthodes de travail de ces spécialistes, amenés à travailler,souvent, dans les conditions difficiles sur tous les types de lieuxet par tous les temps.Soulignons que les douaniers en uniforme sont les premiers pro-tecteurs du pays aux frontières et la première image du voyageurinternational représentative du pays. Les douaniers doivent êtreexemplaires dans leur présentation et leurs actions de contrôle,être efficaces et opérationnels. C’est tout l’enjeu de ce séminaire.La cérémonie de clôture était patronnée par Bruno Guy Ndzé, enlieu et place du directeur général. Chaque participant a été grati-fié d’une attestation de formation.

Equateur Denis NGUIMBI

Le manuel est capital dansla mise en œuvre duPadef, car il permettra

d’avoir des outils importantsdans le suivi et l’évaluation des

Padef (Programme d’appui au développement des filières agricoles)Le manuel des procédures du système

de suivi-évaluation a été validéLe Padef (Programme d’appuiau développement des filièresagricoles), un programme réa-lisé avec l’appui du Fida(Fonds international de déve-loppement agricole), en parte-nariat avec le Ministère del’agriculture et de l’élevage, avalidé son manuel des procé-dures du système de suivi-évaluation, au cours d’un ate-lier organisé le 25 novembre2014, à Brazzaville, qui a re-groupé tous les acteurs impli-qués dans la mise en œuvre dece vaste programme de déve-loppement agricole au Congo.C’était sous le patronage deJean-Fulgence Mouangou, di-recteur de cabinet du ministrede l’agriculture et de l’élevage,en présence de Benjamin Dira,coordonnateur du Padef.

Le présidium.

Les participants.

Jean-Fulgence Mouangou et Benjamin Dira.

COMMUNIQUEDu 17 janvier au 8 février 2015, aura lieu, enGuinée Equatoriale, la 30ème Coupe d’Afrique desnations, qui regroupera seize pays, dont leCongo. Toute personne intéressée et désireused’aller vivre l’événement en direct est priée decontacter:Aristide Ghislain NGOUMA, journaliste de La Se-maine Africaine

Tél.: 05 500 77 77 / 06 610 77 77Email: [email protected]

[email protected] butoir des inscriptions: le 25 décembre 2014.

Photo de famille des participants à la formation.

activités du projet, telles queles indicateurs à renseigner, lesoutils de collecte, les procédu-res de collecte d’informations,etc.Selon Jean-FulgenceMouangou, les acteurs de miseen œuvre et de suivi des activi-

tés de terrain au niveau dépar-temental, à savoir les direc-teurs départementaux de l’agri-culture, de la pêche et lesfacilitateurs des dix départe-ments de la zone d’interventiondu Padef ont, désormais, unoutil pour produire les résul-

tats escomptés.Présenté par un consultant in-ternational, Amadou Cissé, cemanuel permet de suivre l’évo-lution des activités du projet,de contrôler et d’effectuer lespaiements, selon l’esprit de laG.a.r (Gestion axée sur les ré-sultats).Rappelons que le P.a.d.e.f estun projet qui vise à améliorer,durablement, la sécurité ali-mentaire, les revenus des pe-tits producteurs (agriculteurs etéleveurs, pêcheurs) et à créerdes emplois durables en milieurural.

Grévy-Joël OKEMBA

Pour ne pasmanquer

une édition deLa Semaine

Africaine, mieuxvaut s’abonner

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Coup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biais NATIONAL

Les conférenciers ont,d’abord, témoigné leurgratitude aux journalistes

pour tout ce qu’ils ont fait enfaveur de leur libération, en res-tituant la véracité et la réalitédes faits, ainsi que les respon-sables des partis politiques etassociations, les chefs de mis-sions diplomatiques et les re-présentants des organisationsinternationales.Dans leur mot liminaire, ils ontrelaté les faits: «La réunion adébuté par l’information del’audience sur les cotisations etle recours en annulation intro-duit auprès de la Cour consti-tutionnelle, par le Mouvementcitoyen, relatif aux dernièresélections locales et sénatoria-les au Congo, lorsque desagents de la police, fortementarmés, ont fait irruption dansl’enceinte de la cour de Mon-sieur Miérassa, écartant, vio-lemment et brutalement, sansménagement, le gardien char-gé de recevoir les participantsà la réunion et d’assurer le ca-ractère privé des lieux; lançantdes grenades lacrymogènes,tirant en l’air, molestant et bas-tonnant, avec une brutalité in-descriptible, toute personnerencontrée sur leur passage. Ils’en est suivi une grande bous-culade, chacun cherchant àéchapper à cette agressionsauvage et barbare qui, de tou-te évidence, était minutieuse-ment préparée. Dans cette pa-nique, plusieurs personnes ontescaladé le mur d’enceinte,pour se retrouver à l’extérieurde la parcelle où, malheureuse-ment pour elles, un dispositifavait été mis en place, pour lescueillir à coups de crosse, dematraques et de poings, avantde les jeter, sans ménagement,dans les véhicules de marqueToyota B.j, de la force publique.Il en a été de même pour ceuxqui avaient réussi à passer parle portail».Poursuivant le récit des faits, ilsont fait remarquer que les vic-times étaient «systématique-ment dépouillées de tout cequ’elles avaient par devers el-les: sacs, téléphones, ordina-teurs, tablettes, argent et mêmequelques vélos moteurs».«Après ces moments cauche-mardesques, tous ceux quiavaient été appréhendés ontété conduits au commissariatcentral de Brazzaville. De là,nous avons été transférés, auxenvirons de 18h, à la D.g.s.t oùun tri a été opéré, pour séparerles étudiants de ce qu’on a ap-pelé personnalités et responsa-bles politiques. Si les premiersont été placés dans une sallevide habituellement utiliséecomme salle de réunion, lesautres, au nombre de douze,ont été placés dans une cellulede moins de 8 m2, avec à leurdisposition, trois vieux matelas

en éponge et un coin pour dou-che et toilette utilisées aussipar neuf autres détenus trou-vés sur les lieux et occupantune cellule contigüe».«Nous s’y sommes restés jus-qu’à notre libération intervenuele lundi 10 novembre, pour lesuns, et le mardi 11 novembre,pour les autres, sans qu’unmotif de notre arrestation nenous ait été signifié explicite-ment», ont-ils déclaré.En plus de l’humiliation subie,les conférenciers ont regrettél’attitude du gouvernement quia cru bon, selon eux, «de pour-suivre son œuvre de harcèle-ment psychologique, en pu-bliant, de bout en bout, desinexactitudes, par la voix deson porte-parole, le ministreBienvenu Okiemy».Pour eux, ces allégations nesont «ni fondées, ni sérieuses».Et pour preuve: «Comment ima-giner, en effet, qu’une trentai-ne de personnes, assises etassistant à une réunion dansune parcelle privée et sur quila police n’a trouvé aucunearme, même blanche, aucunmégaphone, aucune pancarteou même un simple tee-shirtportant des écrits séditieux,peuvent-elles menacer les ins-titutions de la République? Ladéformation des faits qui sedégage des propos surpre-nants du ministre Okiemy vise,assurément, un but, but quenous ne pouvons appréhender,mais qui, en dernière instance,n’honore pas notre pays, au

moment où, plus que jamais, ila besoin de cohésion réelle etde solidarité entre tous sesfils».Pour eux, le ministre Okiemy achoisi d’abuser l’opinion natio-nale et internationale. «L’agres-sion du 4 novembre au domici-le de Monsieur Miérassa étaitdonc minutieusement préparéeet visait un but précis. Demême, les arrestations opéréessont abusives, mais aussi toutà fait illégales… Il y a, en effet,de façon nette, une violationgrave du droit international enmatière de droits de l’homme etde domicile privé, acte prohibépar l’article 14 de la Constitu-tion qui dispose, à l’alinéa 1:«Le domicile est inviolable»; undéni flagrant du droit à la paro-le et à la communication, pourcertains, alors que la Constitu-tion dispose, en son article 19:«Tout citoyen a le droit d’expri-mer et de diffuser librement sonopinion par la parole, l’écrit,l’image ou tout autre moyen decommunication», ont-ils faitcomprendre.Relatant les conditions de leurdétention, Anaclet Tsomambetn’a pas caché son amertume etson désarroi. «Nous avionspassé six à sept jours et celapouvait durer, s’il n’y avait pasle soutien de la presse, despartis politiques et des associa-tions, pour nous sortir de là.J’étais dans un petit réduit,avec deux matelas qui étaientdéjà occupés. Il faisait une cha-leur étouffante. Après, on estvenu me déplacer pour me met-tre ensemble avec mes autresfrères. Il y avait quatre matelas

pour douze personnes. On dor-mait à même le sol, sans mous-tiquaires. Il fallait tenir. Commeà manger, on nous apportaitdes sandwichs avec des sardi-nes, nous avons, tous, refusé.Ils ont considéré que nous fai-sions la grève de la faim. J’aicherché à rencontrer le direc-teur général, pour lui faire sa-voir que j’ai occupé quandmême de hautes fonctionsdans ce pays: je suis ancienministre, ancien recteur, grandcommandeur du mérite congo-lais, grand-officier, médailled’or de la recherche scientifi-que; tout ça ne compte pasdans la République? Je n’ai paspu le rencontrer. Mais, quand jesortais, je lui ai dit que je ve-nais de subir la plus grande hu-miliation de ma vie. Quand ona choisi la démocratie, on doitfaire un effort de respecter lesrègles du système. Nous nesommes plus dans le mono, nidans un Etat dictatorial», a-t-ilsignifié, dans un ton pleind’émotion.Le récit pathétique du profes-seur Henri Boukoulou a retenul’assistance. Il avait presque leslarmes aux yeux, quand il ex-pliquait les conditions de sa dé-tention. «Une véritable humilia-tion pour ma famille», a-t-il dit.S’agissant de la requête intro-duite au Conseil supérieur dela liberté de communication,Clément Miérassa a dit qu’ilcontinue d’en attendre la ré-ponse. Toutefois, il a fait partde la volonté de porter plainteen justice.

Cyr Armel YABBAT-NGO

Mouvement citoyen pour le respect de l’ordre constitutionnelAnaclet Tsomambet et Albert Makita-Mbamaont déploré leurs conditions de détention

Arrêtés le 4 novembre 2014, au domicile de Clément Miérassa,coordonnateur du Mouvement citoyen pour le respect de l’ordreconstitutionnel, au cours d’une assemblée générale ordinairede ladite plate-forme, Anaclet Tsomambet et Albert Makita-Mbama, qui sont parmi les 32 personnes ayant subi la brutalitépolicière survenue à cette occasion et qui étaient détenues à laD.g.s.t (Direction générale de la surveillance du territoire) ontanimé une conférence de presse, jeudi 27 novembre dernier, àl’hôtel Saphir, à Brazzaville, pour éclairer la lanterne de l’opinionsur les faits à l’attention de l’opinion nationale et internationale,suite aux propos, selon eux, «mensongers et honteux», tenuspar le ministre de la communication, porte-parole du gouverne-ment, Bienvenu Okiemy, lors de sa conférence de presse du 7novembre dernier. Aussi, ont-ils décrié «les conditions dégra-dantes et inhumaines» qu’ils ont subies, pendant leur incarcé-ration. Conjointement animée par le professeur AnacletTsomambet (ancien ministre), le Prof Makita-Mbama et ClémentMiérassa, cette conférence de presse, qualifiée de vérité, a connula présence du Pr. Henri Boukoulou, de l’internaute Eric-PatrickMampouya, etc.

Une délégation du Ministère dela pêche et de l’aquaculture,conduite par le directeur ducontrôle et qualité, MauriceKaya, a procédé, lundi 1er dé-cembre 2014, à la remise descaisses isothermes aux coopé-ratives des pêcheurs exerçantleurs activités au port Yoro etsur le long de la rivière Djoué,à Brazzaville.

A Yoro, Maurice Kaya a re-mis trente caisses iso-thermes (soit 20 petits

modèles de 20 kg et 10 grandsmodèles de 30 kg) à quatregroupements de pêcheurs,dont deux de femmes. La re-mise de cet équipement s’estdéroulée en présence du pré-sident de la coopérative, Ro-muald Ekola.Au pont du Djoué, ce sont 16caisses (soit 10 petites et 6grandes) qui ont été remises à

neuf campements exerçantleurs activités le long de la ri-vière Djoué, à Brazzaville. C’estun équipement qui va leur ser-vir à la conservation du pois-son, après capture. Tout cecirentre dans le cadre de l’opé-

Ministère de la pêche et de l’aquacultureRemise des caisses isothermes aux

coopératives de pêcheurs de Yoro et du Djoué

ration «Poisson pour tous àl’horizon 2025», lancée par leMinistère de la pêche et del’aquaculture.

Pascal BIOZI KIMINOU

Anaclet Tsomambet, Clément Miérassa et Matika-Mbama, pendant la con-férence de presse.

Maurice Kaya remettant un échantillon du don à Romuald Ekola.

L’Asecna-Congo risque d’être secouée parune grève affectant le transport aérien

N’ayant pas obtenu gain de cause à ses revendications, la coordi-nation des syndicats Fesytrac et C.s.t.c de l’Asecna-Congo a lancéun avis de grève, à compter du 12 décembre prochain. A partir decette période, le service de contrôle aérien sera réduit au mini-mum. Ainsi, au lieu de deux contrôleurs à la tour de contrôle, il n’yen aura qu’un, tandis que deux véhicules de pompier seulementseront disponibles sur quatre, ordinairement. Les travailleurs ontdécidé de débrayer, parce qu’ils n’ont pas trouvé satisfaction àleur revendication concernant le terrain de 36 hectares, situé àSangolo-l’O.m.s, dans le 8ème arrondissement, Madibou, à Brazza-ville, attribué par le président de la République, sous paiement, àl’Asecna, mais que le Ministère des affaires foncières et du do-maine public a repris, pour l’attribuer à une société immobilièremarocaine. Si la grève devient effective, elle va faire de l’aéroportde Brazzaville, un aéroport à risque, en raison d’un service réduitde contrôle aérien. En tout cas, la balle est du côté du gouverne-ment.

Un concert se termine par des incidentsà Dolisie

Cela s’est passé, dimanche 7 décembre 2014, au Stade DenisSassou-Nguesso, à Dolisie, la troisième ville du pays. Des jeunesn’ayant pas leurs tickets d’entrée ont, malheureusement, de for-cer le passage, pour assister, gratuitement, au concert de l’artistemusicien Ben Sy. Les policiers leur ont fait barrage. Alors, furieux,ils ont cassé des baies vitrées extérieures et endommagé un por-tail d’entrée. Puis ils ont attaqué la force publique par un jet nourride projectiles. C’était le sauve-qui-peut, quand la police a riposté.Peu nombreux, les policiers ont eu du pain sur la planche pourcontenir la furie des mélomanes inciviques. Tout est revenu aucalme, en dehors des dégâts causés.

Le chantier du Ministère de l’intérieuret de l’administration essoufflé?

Lancée à toute allure, la construction du futur siège du Ministèrede l’intérieur et de l’administration du territoire, situé Place de laRépublique (ex-rond-point du C.c.f), à Brazzaville, a connu, de-puis quelques jours, un brusque arrêt des travaux. On le remar-que, chaque jour, en passant par-là. Les ouvriers sont invisibles etles grues ne tournent plus. La base-vie de l’entreprise en chargedes travaux, installée à l’ex-U.a.p.t, ne vit plus aussi. Les respon-sables de l’entreprise brésilienne auraient plié bagages. On se perden conjectures, lorsqu’on évoque le cas de ce gigantesque chan-tier, deux tours jumelles. D’autres chantiers du B.t.p, dont les mar-chés ont été confiés à plusieurs autres entreprises, se trouventdans la même situation d’arrêt de travaux, dans la ville et à traversle pays, l’Etat n’arrivant plus à honorer ses engagements, par rap-port au budget d’investissement 2014 qui serait déjà épuisé. Cesont les chantiers relatifs aux jeux africains qui sont, plutôt, enactivités. Les chantiers arrêtés devraient attendre le budget d’in-vestissement 2015, à partir du mois de février, pour espérer re-prendre.

Un homme tabasse son épouse aprèsavoir découvert qu’elle le cocufiait

Dimanche 7 décembre 2014, aux alentours de 21h, un homme atabassé sauvagement son épouse à Kinsoundi, un quartier deMakélékélé, le premier arrondissement de Brazzaville. Le couplevit au quartier Château d’eau. L’épouse est sortie du domicile, lais-sant entendre à son mari qu’elle n’irait pas loin. Elle est monté àbord d’un taxi, mais l’époux qui avait eu vent de sa double-vie de-puis un certain temps, s’est mis à la suivre, dans un taxi, aussi,jusqu’au lieu où elle avait demandé au chauffeur de garer, non loindu domicile de son amant. L’époux l’a sortie du taxi et s’est mis àla tabasser, alertant le voisinage. L’amant qui ne s’y trouvait pas,tentant de rejoindre son domicile, a été informé par un jeune duquartier. On ne sait pas où il a passé la nuit. En effet, il avait remisla clé de sa chambre à la femme infidèle. Comme quoi, avec letéléphone portable, les escapades sont légion.

Les passagers du train Air Pool onteu des sueurs froides

Vendredi 5 décembre 2014, le train Air Pool en partance pour Braz-zaville roulait à vive allure et a donné des sueurs froides aux pas-sagers. Selon un témoin, des marchandises ont failli tomber dansla rivière Djoué, entre Goma-Tsétsé et Brazzaville. Et le train nes’est même pas arrêté au P.K de Mfilou, dans le septième arron-dissement de la ville-capitale. Ce qui n’arrive pas souvent. Ren-seignement pris, le conducteur était ivre. Si cela est avéré, la hié-rarchie ne devrait pas tarder à le sanctionner.

Les arrêts de bus seraient-ils privatisésà Brazzaville?

A Brazzaville, des individus se sont arrogé la paternité de certainsarrêts de bus. Ce qui laisse penser que ces places publiques ontété privatisées. Des jeunes gens prélèvent une taxe sur les mini-bus et les bus, parce qu’ils font la salubrité des lieux. Mais, sou-vent, cela se termine par des disputes et des échauffourées avecles contrôleurs de bus, quand ces derniers n’obtempèrent pas. Ilsuffit de se tenir à certaines grandes stations de bus pour s’enrendre compte: au rond point de Makélékélé, aux arrêts de bus, deKinsoundi, du marché Total, à Bacongo, de la mairie de Mfilou, dumarché de Moukondo, du rond-point Mazala, à Moungali, etc. Il sedit que les parrains des collecteurs de cette taxe sauvage sont desex-combattants qui seraient couverts par des agents de la forcepublique à qui ils verseraient une obole. La mairie devrait, sansdoute, remettre de l’ordre dans les arrêts de bus, avec l’appui dela force publique.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3451 du Mardi 9 Décembre 2014 - PAGE 7

NATIONAL

C’est depuis 1994 que leprincipe du guichetunique, pour la déclara-

tion d’entreprise, est opération-nel au Congo, avec la création,par décret n°94-568 du 10 oc-tobre 1994, modifié par le dé-cret 95-183 du 18 octobre 1995,du C.f.e (Centre de formalitésadministratives des entrepri-ses), comme service public.Mais, le nombre des adminis-trations publiques qu’il regrou-pait était limité.Le nouveau guichet unique estélargi aux services comme lescadastres, les impôts, les hy-drocarbures ainsi que les syn-dicats patronaux (U.n.o.c(Union nationale des opéra-teurs économiques du Congo),Uni-Congo, Cogepaco. A celas’ajoutent des partenaires com-me le Forum des jeunes entre-prises du Congo, la B.a.d (Ban-que africaine de développe-ment), la Banque mondiale, leP.n.u.d et l’Union européenne.Dans son mot de circonstance,Daniel Mikia Deba, chef duC.f.e, a précisé que grâce à lavolonté et à l’action des pou-voirs publics visant à amélio-rer l’environnement des affai-res au Congo, il est créé unestructure qui se chargera detoutes les formalités liées à lacréation d’entreprise, à la mo-dification et à la cessation deses activités commerciales qui

doivent, désormais, se faire enun seul endroit qui est le gui-chet unique, pour le paiementet la délivrance des documentsnécessaires, en 48 heures,après le dépôt du dossier.«Tout ceci, rentre dans le ca-dre des réformes amorcées parle C.f.e et qui joue un rôle im-portant dans la création desentreprises, élargi à 29 parte-naires tant publics que privéspour sa nouvelle configuration.En effet, le C.f.e fut créé pardécret présidentiel du 18 octo-bre 1995, avec pour objectif, depermettre aux entrepreneurs desouscrire, en un lieu unique etsur un même document leursformalités. Aujourd’hui, la don-ne a changé, de nouveaux dé-fis se sont présentés et il fautdiversifier la base économiquede notre pays, assainir l’envi-ronnement des affaires, pourmieux attirer et sécuriser les in-vestisseurs», a fait savoir Da-niel Mikia Deba.Pour sa part, la ministre Yvon-ne Adélaïde Mougany a souli-gné que le nouveau guichetunique, qui regroupe prèsd’une trentaine d’acteurs, dontquinze d’entre eux sont impli-qués dans l’accomplissementdes formalités, est une struc-ture avantageuse pour les créa-teurs d’entreprises, une occa-sion propice pour les opéra-teurs économiques tant natio-

naux qu’étrangers, dans le ca-dre de l’amélioration du climatdes affaires: «Ce regroupementqui engendre forcément la né-cessité d’apprendre à jouer enéquipe pour converger vers unobjectif qui est la seconde ca-ractéristique a deux principalesmissions à savoir: la délivran-ce des actes administrativesattestant la création d’entrepri-se dans un délai maximum de48 heures; la modification, lacessation ou la radiation del’entreprise».En outre, elle a fait savoir qu’àtravers la loi du 3 novembre2014 portant mesures de pro-

motion et de développementdes très petites, petites etmoyennes entreprises, le gou-vernement entend systématiserl’actualisation et la mise en co-hérence de l’ensemble des dis-positifs en faveur de l’entrepri-se, au gré des évolutions inter-nes et externes, nationales etinternationales.Signalons qu’un programme detravail a été élaboré et adoptépar tous les partenaires impli-qués dans ce nouveau guichetunique.

Pascal BIOZI KIMINOU

C.f.e (Centre de formalités administratives des entreprises)Elargi à d’autres partenaires, le nouveau

guichet unique est désormais opérationnelSi le projet de construction de la M.e.c (Maison de l’entreprisedu Congo) est imminent et que son comité de pilotage est dé-sormais fonctionnel, il est nécessaire que le nouveau guichetunique du C.f.e (Centre de formalités administratives des entre-prises) élargi à d’autres partenaires, soit aussi opérationnel, pourcontribuer à l’amélioration du climat des affaires. C’est ce quiest fait. En effet, lundi 24 novembre 2014, Mme Yvonne AdélaïdeMougany, ministre des petites, moyennes entreprises et de l’ar-tisanat, a procédé au lancement officiel des activités du nou-veau guichet unique, qui réunit désormais 29 partenaires, tantdu secteur public que du secteur privé. La cérémonie de lance-ment de ce nouveau guichet unique a eu lieu à l’hôtel LedgerPlaza Maya-Maya, à Brazzaville.

Ministère du tourisme et de l’environnement

Vers un plan directeurde développement durable

du tourisme au CongoLe ministre du tourisme et de l’environnement, Josué-RodrigueNgouonimba, a, officiellement, lancé, mercredi 3 décembre 2014,lors d’une cérémonie à l’Hôtel Ledger Plazza Maya-Maya, à Braz-zaville, le projet d’élaboration de la stratégie nationale et du plandirecteur du développement durable du tourisme au Congo. Ceprojet dotera, en effet, le secteur du tourisme d’une stratégienationale débouchant sur un plan directeur de développementdurable du tourisme. Les acteurs publics et privés impliquésdans le secteur du tourisme et des représentants des institu-tions internationales y sont associés.Initié en 2010, le projet axé surl’élaboration de la stratégie na-tionale et du plan directeur dudéveloppement durable dutourisme au Congo est entiè-rement financé par le gouver-nement congolais. Objectifvisé: doter le secteur du tou-risme d’une stratégie de déve-loppement à long terme, dou-blée d’un plan d’actions cohé-rent en matière de développe-ment durable du tourisme.Prévu pour une durée de douzemois, ce projet s’exécuteraavec l’aide du Pnud (Pro-gramme des Nations uniespour le développement), et lesoutien technique de l’O.m.t(Organisation mondiale du

tourisme), qui en est, d’après le ministre Josué-RodriqueNgouonimba, le maître d’œuvre.Ainsi, une équipe de huit experts internationaux et neuf expertsnationaux, choisis par l’O.m.t, donneront corps à ce projet, sousla supervision d’un comité de pilotage composé de cadres duministère de tutelle, des représentants des autres ministères im-pliqués dans le développement touristique, des représentants desopérateurs privés et des représentants de la société civile. Mais,avant l’élaboration de ce projet, une étude de terrain sera réali-sée. «Ce diagnostic devra mettre en évidence les principaux atoutsdont dispose le pays ainsi que les contraintes qu’il conviendraitde réduire ou supprimer, pour propulser le développement de l’ac-tivité touristique au Congo… Des orientations et objectifs vontêtre déduits des programmes d’actions à mettre en œuvre pardomaine d’activités…», a indiqué Antoine Kounkou-Kibouilou,coordonnateur du projet.A son tour, Anthony Kwaku Ohemeng-Boamah, coordonnateurdu système des Nations unies au Congo, a souligné l’importancedes activités touristiques. «Le tourisme est l’une des pistes à sui-vre pour la diversification de l’économie au Congo. Le tourismeaccentue les échanges internationaux. Le P.n.u.d s’est associéau Ministère du tourisme et de l’environnement, de manière à ti-rer une meilleure partie de cette institution», a-t-il déclaré. Selonle ministre Josué-Rodrigue Ngouonimba, ce projet va concourir àla diversification de l’économie congolaise. C’est l’une des priori-tés consignées dans «Le chemin d’avenir», le projet de sociétédu président de la République, Denis Sassou-Nguesso. L’ambi-tion est faire que le secteur du tourisme participe à 10% au P.i.b(Produit intérieur brut), grâce à l’émergence de l’industrie touris-tique favorisée, essentiellement, par un potentiel indéniable (bonclimat, paysages attractifs, forêts luxuriantes avec une faune ri-che et variée, patrimoine culturel et historique diversifié, etc).«Au Congo, avec moins de cinq cent mille visiteurs par an et endépit de l’accroissement enregistré par cette demande touristi-que ces dernières années, le niveau de fréquentation touristiquereste encore faible. Très largement en deçà des potentialités dontdispose le pays… Les motivations de voyage en direction duCongo sont encore, essentiellement, d’ordre professionnel. Envi-ron 90% des personnes séjournant au Congo le font pour desraisons d’affaires et de participation à des séminaires ou con-grès», a constaté Josué-Rodrigue Ngouonimba.

Hordel BIAKORO-MALONGA.

Josué-Rodrigue Ngouonimba.

Plateforme «L’œil du peuple»Les douze réseaux ont été dotés de coordinations

Les douze réseaux de la plateforme de la société civile, «L’œildu peuple», ont été installés, samedi 29 novembre 2014, àBrazzaville, au terme d’une assemblée générale qui s’estdéroulée sous la direction d’El Hadj Djibril AbdoulayeBopaka, président de cette plateforme qui compte 225 O.n.gs(Organisations non gouvernementales) et associations, dont167 pour Brazzaville, et 58 pour Pointe-Noire.

Selon son président, ledynamisme de la plate-forme «L’œil du peuple»

repose sur la capacité des ré-seaux de cerner et de contri-buer à la résolution des problè-mes auxquels le peuple estconfronté au quotidien. C’estainsi que les réseaux consti-tués, bases réelles de la plate-forme, couvrent l’essentiel dessecteurs qui touchent à la viedes citoyens: agriculture, éle-vage, commerce, sport, etc.Chaque réseau apportera sonexpertise dans son domained’activités, pour contribuer audéveloppement du pays. Car,«la plateforme l’œil du peupleest créée non seulement pourêtre, mais surtout pour faire»,a déclaré son président, El HadjDjibril Abdoulaye Bopaka, quia appelé à l’activisme et aupragmatisme des membres,pour être au-devant de la scè-ne, et ainsi lutter contre la mi-sère généralisée à laquellebeaucoup de Congolais sontconfrontés. De ce fait, le prési-dent de «L’œil du peuple» res-

te optimiste et sollicite l’aidedes partenaires au développe-ment. «Grâce au lobbying quenous entreprenons au plan na-tional et international, notreaction sera appuyée par lespartenaires au développementdu système des Nations unies.Certains d’entre eux ont déjàmanifesté le souhait de colla-borer avec nous, à travers desprojets de développement etdes actions humanitaires», a-t-il ajouté.Profitons de l’assemblée géné-rale de sa plateforme, El HadjDjibril Abdoulaye Bopaka a aus-si passé en revue la situationsocio-économique nationale, àtravers tous les secteurs: trans-port urbain, érosions, panier dela ménagère, politique, écono-mie, éducation, etc. S’agissantde la politique, par exemple, ila clairement réitéré la positionde sa plateforme sur la néces-sité de changer la Constitutiondu 20 janvier 2002. A cet effet,devant la soif du peuple de con-naitre l’avenir et l’issue du dé-bat constitutionnel, il a deman-

dé au président de la Républi-que de «s’approprier le débatpolitique et de répondre à lapréoccupation pressante dupeuple qui appelle, de tout sonvœu, la tenue d’un référendumà l’issue duquel sera décidé dela modification ou du change-ment de la Constitution du 20janvier 2002».Sur le plan éducatif, il a fustigéla lenteur du gouvernementdans la résolution des problè-mes qui minent le secteur del’éducation. Le président de«L’œil du peuple» s’est appe-santi aussi sur la dette intérieu-re de l’Etat aux opérateurs éco-nomiques nationaux. Selon lui,le gouvernement n’a toujours

pas épongé cette dette, en dé-pit de multiples démarches me-nées. Il a aussi évoqué le sinis-tre subi par ces derniers pen-dant les périodes des troublessocio-politiques au cours des-quelles leurs outils de travailont été détruits. «Entendu queles opérateurs économiquessont à la base de la création desemplois qui contribuent à laréduction du chômage, le gou-vernement est encouragé àprendre toutes les initiativesqui concourent à la résolutionde l’ensemble de ces problè-mes», a-t-il conclu.

Grévy Joël OKEMBA

Mme Yvonne Adélaïde Mougany (au milieu).

Les participants.

Photo de famille...

El Hadj Djibril Abdoulaye Bopaka (au centre) entouré de deuxmembres du secrétariat.

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REMERCIEMENTS

N.B. L’enterrement a eu lieu au village de Mounkounkou, district deLouingui-Boko, le 24 novembre 2014.

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DATE DE CLOTURE:Vendredi 12 décembre 2014

Dans le cadre de la jour-née mondiale de luttecontre le sida, les sala-

riés de Chevron, à l’invitationdu Directeur Général, JimWisner, ont été conviés à parti-ciper à une session de sensibi-lisation sur le V.i.h/Sida. Unesession animée par le Dr Jean-Pierre Nkouendolo, coordona-teur de l’U.d.l.s (Unité départe-mentale de lutte contre le sida),à Pointe-Noire. La communica-tion de ce dernier s’est ouvertepar la présentation de la situa-tion épidémiologique au Con-go et du taux de prévalence pardépartement. Il en ressort qu’en2013, le Congo comptait 69.000personnes vivant avec le V.i.h/Sida. Les femmes semblent lesplus vulnérables, car elles re-présentent 60%. Et même si letaux de prévalence a baissé demoitié, ces dix dernières an-nées (5%, en 2005 et 2,5%, en2009), le Sida a causé le décèsde 5.400 personnes, rendantainsi orphelins 64.000 de nosenfants.S’agissant du taux de prévalen-ce, Pointe-Noire est le troisiè-me département le plus affec-té, avec 6,2%, après la Lékou-mou (7,3%) et le Niari (6,3%).Beaucoup de facteurs ont étéépinglés, pour expliquer cet

Lutte contre le V.i.h/Sida à Pointe-NoireL’implication de Chevron Congo

aux côtés de son personnel et despopulations de la ville de Pointe-Noire

La société d’exploration et exploitation pétrolière Chevron CongoOverseas Limited n’a pas lésiné sur les moyens pour apportersa contribution au combat que l’Humanité tout entière mène,depuis des années, contre le V.i.h/Sida. Des initiatives bien ap-préciées aussi bien par le personnel que les populations, princi-paux bénéficiaires qui ont pu, tout au long de la première se-maine du mois de décembre, participé à des sessions de sensi-bilisation.

état de choses. Le cas de l’infi-délité dans les ménages, la fra-gilité féminine, l’absence dedialogue sur le sujet entre con-joints, les pesanteurs culturel-les et même la banalisation dela pandémie par plusieurs per-sonnes, surtout en milieux jeu-nes. S’agissant particulière-

ment de Pointe-Noire, sa posi-tion géographique qui lui con-fère un rôle économique et tou-ristique prépondérant, est unparamètre non négligeablepour expliquer son taux de pré-valence.Mais, ce n’est pas tout de dé-

crire la situation épidémiologi-que ou donner des statistiques.Afin d’aborder en profondeurtoutes les préoccupations évo-quées, femmes et hommes sesont retrouvés, séparément,pour approfondir le sujet. «Uneblessure est-elle nécessaire

pour qu’il y ait transmission duV.i.h, au cours des rapportssexuels?», «Quels sont lesmoyens de prévention de latransmission sexuelle duV.i.h?», «Quelle différence exis-te-t-il entre séropositivité etsida?», «Qu’appelle-t-on séro-conversion?», «Pouvons-nousutiliser les mêmes toilettes ouserrer la main à quelqu’un quiest séropositif?». Sous la coor-dination du Dr. Nkouendolo etde Madame Katia Mounthault-Tatu, Directrice des relationspubliques de Chevron, leshommes et les femmes ont ain-si pu parler sans tabou et obte-nir des éléments de réponsesà leurs questions.De retour en session plénière,Dr Nkouendolo et ses collabo-rateurs ont prodigué des con-seils utiles et invité les partici-pants à dédramatiser la séropo-sitivité. Occasion toute indi-quée pour commenter la loi du

30 juin 2011 portant protectiondes personnes vivant le V.i.h auCongo. Une loi qui interdit etréprime toute discriminationdes séropositifs.

La ville n’a pas été oubliéeSi le sida n’épargne personne,tous les humains sont appelésà mutualiser les efforts pour lecombattre. Comme le recom-mandent les Nations-Unies qui,depuis 2011 et ce, jusqu’en2015, célèbrent la journée mon-diale de lutte contre le sida,sous le thème «Objectif zéro:zéro nouvelle infection, zéronouveau décès lié au V.i.h/Sida,zéro discrimination». L’accentdevrait donc être mis sur le dé-pistage volontaire. Afin de s’ar-rimer à ce noble challenge,Chevron Congo a initié desdescentes dans des quartiersde Pointe-Noire. Objectif essen-tiel: procéder au dépistage ano-nyme, volontaire et gratuit auprofit des populations. Des zo-nes à forte fréquentation hu-maine ont alors été sélection-nées pour réaliser cette opéra-tion: marché central, quartierRex, dans l’arrondissement 1Lumumba, et le marché FondTié-Tié, dans l’arrondissement3 Tié-Tié. Cette initiative a étécoordonnée par les équipes del’U.d.l.s sur le terrain qui ont pu,tout au long de la semaine, sen-sibiliser près de 800 personneset enregistré près de 400 per-sonnes venues se faire dépis-ter. Un franc succès pour leséquipes de la coordination, carle dépistage volontaire demeu-re encore un sujet sensible.«Nous sommes satisfaits deces résultats, a indiqué Dr.Nkouendolo, car le dépistagequi, par le passé, faisait peurn’est presque plus redouté.»Interrogé sur l’un des sites de

dépistage, Alain, vendeur aumarché central, nous a expri-mé les bienfaits de cette initia-tive: «C’est vrai, il y a des gensqui craignent de le faire, parcequ’ils ont peur que le test se

révèle positif. Mais, ce n’est pasun drame d’être séropositif.Aujourd’hui, grâce aux A.r.v(Ndlr: Antirétroviraux) , on peutvivre avec le V.i.h aussi long-temps qu’on peut et même pluslongtemps qu’une personneséronégative. Or, pour vivrelongtemps avec son V.i.h, il fautconnaître son statut sérologi-que. Ça permet d’éviter la pro-pagation et surtout la contami-nation. Voilà pourquoi, ces der-niers temps, je fais mon dépis-tage tous les trois mois. L’ini-tiative de Chevron est un bo-nus. Je ne pouvais pas la ra-ter ».D’autres ont exhorté les autresentreprises à emboiter le pas àChevron, dans ces genres d’ini-tiatives. «Vous savez, commetout le monde, que notre travail(prostitution, Ndlr) comportebeaucoup de risques. Noussommes beaucoup exposéesau V.i.h. C’est pourquoi, nousavons l’obligation d’être vigi-lante, à chaque instant. Le dé-pistage permanent est une for-me concrète de vigilance. Jeremercie Chevron pour cetteinitiative. Le fait de réunir tou-tes les conditions, surtout lo-gistiques, pour faciliter la réa-lisation du dépistage dans lesquartiers dits de la cité est unacte non négligeable. En po-sant un tel acte, Chevron a vou-lu partager le bien-fondé de l’in-formation et du dépistage dansla lutte contre le sida.Aujourd’hui, on dit que tout lemonde doit participer à la luttecontre le sida. Voilà pourquoij’invite les autres sociétés à fai-re comme Chevron. C’est cequ’on appelle le sens du parta-ge», a indiqué Annie, habitantedu quartier Rex.Pour atteindre le maximum depopulations, Chevron bouclerases activités par une marche desensibilisation contre le V.i.h/Sida organisée dans la ville dePointe-Noire.

John NDINGA-NGOMA

Le Dr Jean-Pierre Nkouendolo.

Pendant la session de formation.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3451 du Mardi 9 Décembre 2014 - PAGE 10

VIE DE L’EGLISE

C’est dans cet élan decœur qu’elle entra, en1956, à l’âge de 16 ans,

au postulat des Sœurs de laSainte-Famille. Elle sera admi-se au noviciat en 1957 et d’Al-phonsine, elle prend le nom dereligion: Marie Clémentine. Le5 août 1959, dans l’émotion, lajoie et l’exaltation hors du com-mun, elle fait sa première pro-fession religieuse, en suppliantla tendresse et la miséricordedivine de vivre totalement dansla chasteté, la pauvreté etl’obéissance. Elle prend com-me devise: «Servir et faire plai-sir».Je me souviens avoir reçu, il ya 20 ans, sur recommandationdu Cardinal Laurent Monsen-gwo Pasinya, encore archevê-que de Kisangani, une religieu-se, Sr Célestine, de la Congré-gation de la Sainte-Famille,d’heureuse mémoire, que nousavions accueillie dans notremaison généralice, près de lacathédrale Sacré-Coeur, venueà Brazzaville pour ses soinsmédicaux. Elle avait vécu àBafwabaka, avec Sœur Anuari-te Marie Clémentine. Son témoi-gnage sur elle dénotait com-bien sa consœur Anuarite étaitpleine d’enthousiasme pouraccueillir les pauvres, les en-fants et les vieillards, sans dis-tinction de personne et sansdiscrimination. Elle rayonnaitde joie et voulait toujours faireplus dans la manifestation del’amour de Dieu et du prochain.Sœur Célestine disait: «SœurMarie Clémentine aimait vivresa devise, en faisant toujoursplaisir aux sœurs, aux jeunesmis à sa disposition, pour lesorientations spirituelles. Elleaimait faire constamment sonchapelet à la grotte, avait tou-jours sur elle la petite statuettede la Vierge de Lourdes, offer-te par une sœur missionnaire.Elle ne cessait de fredonner leschants dédiés à la Vierge Marieet dire: «Servir, toujours servirpour faire plaisir à Jésus, no-tre époux». Chargée de la sa-cristie, elle prenait bien soin dulinge sacré et de tout ce quiconcernait la liturgie. Elle étaitune vraie présence de la viehumble donnée à Dieu…».En 1964, la région du Haut-Zaï-re est déchirée par une san-glante rébellion, la terreur rè-gne et partout, les Sim-bas (lions) qui hurlaient le nomde Mulele, avaient des arcs, desflèches, des barres de fer, desmachettes, des gros couteauxet, tous, étaient bien armés. Surleur passage, ils n’ont causéque désolation et massacres.Le 26 novembre 1964, ils exé-cutèrent Mgr Joseph Wittebolset tous les prêtres belges, et lesjetèrent dans le fleuve. Troisjours après, soit le 29 novem-bre, Les «Simbas» furent irrup-tion dans le couvent des Sœursde la Congrégation de la Sain-te-Famille, à Bafwabaka, où se

trouvaient 18 religieuses pro-fesses, 9 novices et 7 postulan-tes. Parmi les professes, setrouvait Sœur Anuarite MarieClémentine. Ils embarquèrentles sœurs dans un gros camionet celles-ci ne devraient rienemporter. Sr Anuarite, avant dequitter le couvent, dit: «Je lais-se tout, sauf ma petite statuede la Vierge Marie».

Martyre de la chastetéLa nuit du 29 novembre 1964, àIbamba, fut tumultueuse. Lelendemain 30 novembre, aucarrefour des routes Ibambi-Isiro-Wamba, le camion quitransportait les Sœurs, croisaun autre véhicule, avec troischefs rebelles: Yuma Deo, Nga-lo et Olombe. Tous arrivèrent àIsiro, le soir. Ces chefs rebel-les installèrent les religieusesdans une villa qui appartenaità un planteur belge et c’est làque le colonel Ngalo tombaamoureux de Sœur Anuarite, etdemanda à la Mère supérieurede lui accorder sa main. La ré-ponse de la supérieure futcatégorique: «Non, je ne peuxpas vous l’accorder en maria-ge, je la garde pour Dieu, nousavons prononcé les vœux depauvreté, d’obéissance et dechasteté».Très en colère, les chefs rebel-les décident en chœur de tuerla supérieure, Mère LéontineKasima. Mais, Sœur Anuariteintervient vivement: «S’il s’agitde mourir, tuez-moi et non laMaman». Les militaires du co-lonel Ngalo maltraitèrent la su-périeure, en l’enfermant dansla douche, gardée par un mili-taire. D’autres religieuses,ailleurs dans d’autres salles,étaient torturées, rouées decoups, parce qu’elles voulaientvivre pleinement leur vœux dechasteté. Le colonel Olombe,qui voulait, de force, amenerSœur Anuarite chez le colonelNgalo, poussa celle-ci à l’exté-rieur, avec une autre consœur,Sœur Jean-Baptiste, qu’il con-voitait de prendre pour femme,en les obligeant de rentrer dansun des véhicules.Poussées par la force de l’Es-prit-Saint et fidèles à leur enga-gement, elles tenaient bon,sans rien céder et toujourssous la houlette de la puissan-ce divine qui dépasse les sché-mas humains, en retard surtous les fronts divins: «Si Dieuest pour nous, qui sera contrenous? Qui nous séparera del’amour du Christ? Oui, ni lamort, ni le présent, ni l’avenir,ni les anges, ni les domina-tions, ni les forces des profon-deurs, ni celles des hauteurs,ni aucune créature, ni rien nepourra nous séparer de l’amourmanifesté dans le Christ-Jé-sus» (M8, 31.35-39).C’est avec une fougue démesu-rée que le colonel Olombe frap-

pa Sœur Jean-Baptiste, avec lacrosse de son fusil, lui fracturale bras droit en trois endroits.Elle tomba évanouie. La Supé-rieure sortit de force pour s’in-terposer, elle fut frappée à sontour et tomba par terre. La co-lère d’Olombe toucha le pa-roxysme de sa brutalité, ils’acharna sur Sœur AnuariteMarie Clémentine qu’il roua decoups, avec la crosse du fusil,en plein front, la frappa sauva-gement par terre, pendantqu’elle criait: «Jésus seul, Jé-sus seul»; puis d’une voix for-te, elle s’écria: «Je vous par-donne, parce que vous ne sa-vez pas ce que vous faites».Comme le Christ, Sr AnuariteMarie Clémentine s’est identi-fiée à son Maître et Seigneur,cet agneau immolé, victime in-nocente mourant sur la croix.Envouté par l’esprit du malin,le chef rebelle Olombe appeladeux gardes du corps et ordon-na à l’un d’eux de frapper SœurAnuarite, avec son long cou-teau, une baïonnette. Le soldatla transperça plusieurs fois auflanc et la Sœur Anuaritehurlait davantage: «Jésus Seul,Jésus seul…».Pour l’achever, le colonel Olom-be prit son révolver et tira surelle; il l’atteignit au bras gau-che et lui broya l’humérus (l’osde l’avant-bras). Ivre de colère,Olombe vint trouver les autresreligieuses, pour leur annoncerla triste nouvelle: «Je l’ai tuée,comme elle l’a voulu. Venezchercher son corps». LesSœurs transportèrent SœurAnuarite, elle était encore dansle coma, elle rendit l’âme de-vant elles, c’était le 1er décem-bre 1964, à 1h5 du matin. Lesreligieuses de la communautéde la Sainte-Famille avaienttoutes participé, par leur pré-sence, au sacrifice de SœurAnuarite et goûtèrent, elles-mêmes, au calice de la passion.Devant son corps inanimé, el-les entonnèrent le «Magnifi-cat». Elles avaient compris im-médiatement que leur Sœur

était morte «martyre de la chas-teté».

Modèle de fidélitéà l’engagement religieuxEn effet, Sœur Anuarite MarieClémentine Nengapeta, viergeet martyre, modèle de fidélité àson engagement religieux,avait été reconnue comme tel-le; et c’est avec évidence desainteté, de témoignages vraiset de foi absolue que le Saint-Père, le Pape Jean-Paul II, labéatifia, le 15 août 1985, lors deson voyage au Zaïre (ActuelleRDC). A cette occasion, elle aété déclarée Bienheureuse,martyre de la pureté. En disantà son assassin: «Je vous par-donne…», le Pape s’était asso-cié également, au nom de l’Egli-se, au pardon qu’elle avait ac-cordé à son meurtrier, le colo-nel Olombe, qui était autoriséà assister, dans la joie de lachrétienté, à la messe de la béa-tification de la fille du pays, àKinshasa.Quand Pierre s’approcha deJésus et lui dit: «Seigneur,quand mon frère commettraune faute à mon égard, com-bien de fois lui pardonnerai-je?Jusqu’à sept fois?». Jésus luidit: «Je ne dis pas jusqu’à septfois, mais jusqu’à soixante-dixfois sept fois, c’est-à-dire, tou-jours». C’est une interpellationà tous, de savoir pardonner etprier pour ceux qui vous fontdu tort. L’amour est un mot exi-geant et fort que le Seigneur aprésenté à l’humanité. Aimersans compter, ce n’est pas fa-cile, si ce n’est avec la forcedivine et par son Esprit-Saint.Plusieurs saints et martyrs ontvécu cette expérience, commeceux de l’Ouganda, compa-gnons de Saint Charles Lwan-ga, plus près de nous, le BonCardinal Emile Biayenda et, entraversant le fleuve Congo, laBienheureuse Anuarite. Beau-coup sont connus et biend’autres, sans doute plus nom-

breux, sont inconnus. Mais, lacertitude est qu’ils sont, tous,modèles de l’amour et du par-don vécus, à l’instar de Jésuslui-même, première victime, ré-dempteur de tous les pécheurs.Que tous nous aident, sans re-lâche, à détruire les murs de lahaine, à devenir des apôtres dupardon et de la réconciliation,pour que règne la paix dansnos cœurs, nos familles res-pectives, notre pays et le mon-de tout entier qui, aujourd’hui,est en proie aux violences mul-tiples.Dieu de bonté qui nous aimesans cesse, revitalise en nousle message de ton Filsunique: «Père Saint, garde mesdisciples dans la fidélité à tonnom que tu m’as donné en par-tage, pour qu’ils soient un,comme nous, dans l’amour…»(Jean 17, 11). Liturgiquement,l’Eglise catholique apostoliqueromaine commémore la Bien-heureuse Anuarite Marie Clé-mentine Nengapeta, le 1er dé-cembre de chaque année. Nouslui demandons, également,d’intercéder, pour toutes lespersonnes vivant avec le V.i.h-sida, car le 1er décembre estaussi, la journée mondiale dela lutte contre le sida. Qu’elleaccompagne, donc, les jeunessur le plan spirituel en unionavec la Vierge-Marie, tout enpriant pour ceux qui se cher-chent et qui ont perdu tout sensde fidélité, d’abnégation, d’abs-tinence et de pureté.A l’appel de notre foi et de no-tre vocation, le Christ nous rap-pelle vivement: «Ne craignezrien! Ne craignez pas ceux quituent le corps, mais ne peuventtuer l’âme…» (Mt 10, 28). Nouspouvons bien comprendre l’ex-hortation du Seigneur, en mé-ditant le récit de la vie de laBienheureuse Anuarite, por-te-étendard parmi les chœursd’autres consacrées, martyres,mortes par amour, l’uniqueamour, le vrai amour, qui séduitsans faille. Femme héroïque,avec un destin à refuser l’infa-mie et le déshonneur, pour don-ner son corps à Jésus, dans unamour inconditionnel, eunuquedu Christ, en vue du Royaume,quelle exégèse de la singulari-té du choix! Elle rentre dans lalignée de celles de l’Eglise, quiont mis en exergue les valeursde sainteté. Nous pensons à:Angèle de Merici, Scholastique,Joséphine Bakhita, Catherinede Sienne, Rose de Lima, Thé-rèse de l’Enfant Jésus, Thérè-se d’Avila, Marguerite MarieAlacoque.En effet, elles ont été toutes«Vierges», à l’exemple de laVierge Marie et en imitation deJésus-Christ, son Fils bienaimé. D’autres comme MariaGoretti, Agnès, Agathe, Perpé-tue et Félicité, Thérèse Béné-dicte (née Edith Stein), Cécileet Lucie de Syracuse ont étédéclarées comme la Bienheu-reuse Anuarite, «vierges et mar-tyres».A l’exemple de toutes celles quiprécèdent, nous prions et nousavons confiance en notreSeigneur, «qui a pris sur Luinos faiblesses, et s’est chargéde nos douleurs» (Mt 8, 17). Ilnous encourage dans nos orai-sons, nos sacrifices et nos ab-négations au quotidien, pour-vu que nous suivions ses en-seignements et recommanda-

tions. Il nous le redit, lui-même,clairement: «Tout homme quientend les paroles que je viensde dire et les met en pratique,peut être comparé à un hommeavisé qui a bâti sa maison surle roc» (Mt7, 24). Ce Christd’amour, qui nous a choisispour le servir, est le même aus-si qui nous exhorte à vivre lafidélité dans des petites cho-ses, en vue du ciel, malgré lestribulations de ce monde. Nousle supplions de bénir l’année2015 décrétée: «Année de la vieconsacrée» qui est, également,en rapport avec le cinquante-naire de Vatican II et de sondécret «Perfectae Caritatis»,sur le renouveau de la vie con-sacrée. Célébrons spirituelle-ment tous ces évènementsdans la réflexion, la méditationet des remises en questionspersonnelles, pour envisagerl’avenir avec confiance, foi, es-pérance et charité. Et comme lesouligne le Pape François: «Ilfaut réveiller le monde, en té-moignant prophétiquement, enétant tout particulièrement pré-sents, dans les périphéries del’existence, celles de la pauvre-té matérielle ou intellectuelle…Les personnes consacrées doi-vent raconter et vivre leur gran-de histoire».Malgré nos faiblesses et les vi-cissitudes de la vie, mettons-nous à l’école de la Vierge Ma-rie, selon la puissance de l’Es-prit-Saint, et de centrer notreexistence de personne consa-crée sur le Christ et sa parolede vie, sa volonté, en nous dé-pouillant du «Moi» égoïste etsuffisant, qui nous trempe, biensouvent, dans un orgueil quinous pousse vers le bas. Nousdevons constamment dire etsans relâche, comme Saint-Paul aux Galates (Ga 2, 20): «Cen’est plus moi qui vis, c’est leChrist qui vit en moi». La Bien-heureuse Anuarite l’a vécu, té-moin ferme de fidélité et d’en-gagement pris envers le Christqui l’avait soutenue. Elle est lesigne vivant des biens célesteset fécondité spirituelle parminous: «Si le grain de blé tombéen terre ne meurt, il reste seul;mais s’il meurt, il porte beau-coup de fruits et des fruits quidemeurent..» (Jean 12, 24).En nous souvenant de l’anni-versaire de ton assassinat, le 1er

décembre 1964, il y a 50 ans, ôBienheureuse Anuarite MarieClémentine, intercède pournous, pour que la vie de la per-sonne consacrée soit de plusen plus, comme dirait le PapeBenoit XVI, «une exégèse vi-vante de l’Evangile». Qu’il ensoit ainsi!

Docteur SœurMarie Brigitte YENGO

DC, MDPrésidente de la Fondation

Cardinal Emile Biayenda(FOCEB)

Vie religieuseBienheureuse Anuarite Marie Clémentine

Nengapeta, «martyre de la chasteté», 50 ans déjà!Le 1er décembre 2014, l’Eglise catholique a commémoré le 50ème

anniversaire de l’assassinat, à l’âge de 25 ans, de la Bienheu-reuse Sœur Anuarite Marie Clémentine Nengapeta, religieusecongolaise de la Congrégation de la Sainte-Famille en Républi-que Démocratique du Congo. Sa mère, Isude Julienne, et sonpère, Amisi Batshuru, lui donnent, à sa naissance, le 29 décem-bre 1939, à Bedegao, à 10 km de Wamba, dans la province orien-tale, le prénom d’Anuarite, qui sera maintenu avec un autre,Alphonsine, reçu le jour de son baptême, à l’âge de 2 ans. Elleétait accompagnée de sa mère et de ses trois sœurs aînées (Ber-nadette, Suzanne, Léontine) qui, elles également, recevront, lemême jour, ce grand sacrement qui fera d’elles des chrétiennes.Pas trop brillante dans les études primaires et secondaires, maistrès vivante dans la foi en Jésus, Anuarite Alphonsine, humble,serviable et dynamique dans son empressement de vivre commeles religieuses qu’elle disait vivre à l’exemple de la très SainteVierge Marie, souhaitait vivement faire partie de cette famille desfemmes consacrées à Dieu, à l’imitation du Christ.

Une image bienconnue de Sr

Anuarite.En bas: un

recueillementautour de latombe de la

bienheureusemartyre, dans la

Cathédrale SainteThérèse de

l’Enfant-Jésusd’Isiro.

Par Docteur Soeur MarieBrigitte Yengo.

Pour de bonnesanalyses,

j’aime lireLa Semaine Africaine.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3451 du Mardi 9 Décembre 2014 - PAGE 11

VIE DE L’EGLISE

L’atelier sur les questionsde plaidoyer a permis defournir aux animateurs

des Caritas diocésaines du ré-seau Caritas-Congo, un espa-ce de réflexion, de débats etd’apprentissage mutuel sur lestechniques et les méthodes deconduite d’une compagne deplaidoyer, pour une plus gran-de efficacité et efficience de sesactions dans la lutte contre lapauvreté. Il s’est agi de formerles animateurs sur les techni-ques et méthodes de conduited’une campagne de plaidoyer;maîtriser le concept plaidoyer(les principes essentiels fonda-mentaux du plaidoyer); faire ladifférence entre plaidoyer, lob-bying, médiation et négocia-tion; concevoir une ou plu-

Caritas CongoLes responsables diocésains

formés sur les questions de plaidoyerDans le cadre du programme Diro (Développement ins-titutionnel et renforcement organisationnel), CaritasCongo, avec l’appui financier de l’A.f.d (Agence fran-çaise de développement) et le Secours catholique fran-çais (Caritas France), a organisé, du 24 au 28 novem-bre 2014, au C.i.o (Centre interdiocésain des œuvres),à Brazzaville, un atelier de formation sur les questionsde plaidoyer, qui a regroupé près de trente participants(dont deux responsables par Caritas sur les neuf dio-cèses que compte la conférence épiscopale du Congo,le personnel du secrétariat national du réseau CaritasCongo, ainsi que des partenaires). Animé par Alain Fran-cis Nsendé, consultant indépendant, en compagnie deThéodore Badonté, consultant international de natio-nalité togolaise, cet atelier avait pour objectif de ren-forcer les capacités institutionnelles, organisationnel-les et opérationnelles des responsables diocésains desCaritas, sur les questions de plaidoyer concernant l’axe2 du plan stratégique 2014-2016 qui stipule: «Renfor-cer la capacité du réseau diocésain pour un service dequalité, efficace et efficiente face aux défis de la pau-vreté».

Cette semaineau Vatican

C’est une intense activité qui a caractérisé la semaine allant dulundi 1er au lundi 8 décembre, pour le Pape François, au Vatican.Au cours de l’audience générale du mercredi 4 décembre, PlaceSaint-Pierre, le Pape est revenu sur le voyage apostolique qu’ilvenait d’effectuer en Turquie (28-30 novembre), voyage de hauteportée interreligieuse et œcuménique.Aux leaders musulmans, le Souverain Pontife était parti rappelerl’impératif, vu la gravité de la situation notamment en référenceaux souffrances des extrémismes sur les minorités du Proche-Orient, du dialogue créatif. «La reconnaissance commune de lasacralité de la personne humaine soutient la compassion com-mune, la solidarité et l’aide active envers ceux qui souffrent leplus», a-t-il notamment affirmé au cours de ce voyage.Quant au volet œcuménique, il a consisté en des gestes de frater-nité avec les orthodoxes et notamment le Patriarche œcuméniqueBartholomée 1er de Constantinople.Jeudi 4 décembre, le Pape François a reçu au Vatican des repré-sentants de la fédération des organismes chrétiens de servicevolontaire international, en prévision de la Journée internationaledes volontaires du 5 décembre. «Votre service auprès des hom-mes et femmes en difficultés est une image de «la tendresse du

Christ. La création n’est pas une propriété, c’est un don merveilleuxfait par Dieu, afin que nous en prenions soin, pour le bien de tous»,a notamment souligné le Pape qui a appelé à une forte conscienceresponsable face à la terre, aux biens et aux hommes appelés àen bénéficier.Toujours ce jeudi-là, le Pape, dans sa messe matinale, dans lachapelle de la Maison Sainte-Marthe, avait de nouveau réaffirméque la sainteté ne consiste pas en des choses extraordinaires;elle est dans la vie et les tâches de tous les jours pour le Bien.«Beaucoup de chrétiens superficiels s’effondrent aux premièrestentations, parce qu’ils ont construit sur le sable. Par contre, ilexiste tellement de saints et ils ne sont pas, tous, nécessairementcanonisés, tellement de saints -hommes et femmes confondus-qui mettent en pratique l’amour de Jésus, qui ont construit lamaison sur le rocher qu’est le Christ».Durant la semaine, le Pape François a reçu en audience au Vati-can, le président du Mozambique, Armando Emílio Guebuza, quis’apprête à quitter ses fonctions, son successeur élu devant pren-dre le relais en février prochain. «Après s’être félicitées de la qua-lité de leurs relations, les parties ont salué l’importante contribu-tion de l’Eglise locale au développement du Mozambique, par lebiais principalement de ses institutions éducatives et sanitaires.Ayant également reconnu le rôle que l’Eglise catholique joue enfaveur de la paix et de la réconciliation nationale, les parties ontabordé plusieurs questions d’intérêt régional, comme le désar-mement, la lutte contre la pauvreté et l’injustice sociale», peut-onlire dans le communiqué officiel diffusé après cette visite.Le Pape a fait parvenir aux participants à la deuxième rencontreinternationale du Groupe Sainte-Marthe, vendredi, à Londres, unmessage dans lequel il dit sa profonde gratitude pour l’approchechoisie d’aborder la délicate question du trafic des êtres, thèmedes travaux, par d’autres moyens: le dialogue, les solutions léga-les et l’attention aux victimes et non seulement par la répressionla plaie du trafic des êtres humains.Le groupe dit Saint-Marthe se compose de représentants del’Eglise et de responsables de police désireux de réfléchir ensem-ble à la manière de lutter contre le trafic des êtres humains. Cegroupe s’est réuni pour la première fois en avril dernier, au Vati-can, à la Maison Sainte-Marthe, résidence du Pape, d’où son nom.Au Kenya, le Pape François a accepté la démission du gouverne-ment pastoral du diocèse de Kakamega, présentée par Mgr PhilipSulumeti qui a atteint la limite d’âge fixée pour le départ en re-traite (Canon 401 §1) des archevêques et des évêques. Pour leremplacer, il a nommé nouvel évêque de Kakamega, le Père Jo-seph Obanyi Sagwe, jusqu’ici curé de la paroisse-cathédrale etvicaire général du diocèse de Kisii. Il est né en 1967 et a été or-donné prêtre en octobre 1996, pour le compte du diocèse de Kisii.A la semaine prochaine!

Albert S. MIANZOUKOUTA(Correspondant au Vatican)

Le président duMozambique reçu au Vatican

Le Pape François avec Armando Guebuza, président sortant duMozambique.

sieurs actions de plaidoyer.Enfin, il s’agissait aussi d’ap-prendre comment mener descampagnes de sensibilisationde l’opinion publique nationa-le et internationale, sur les cau-ses de la pauvreté dans leurspays respectifs et mobiliser leréseau dans tout le pays dansson volet communication.A l’ouverture comme à la clôtu-re, Alain Moukouri, secrétairegénéral de Caritas Congo, pré-sidant les travaux de cet atelieren lieu et place de Mgr MiguelOlaverri, évêque de Pointe-Noi-re, président de Caritas Congo,a souligné l’importance du pro-gramme Diro qui a débuté sonaction en 2012, et qui est entrain de suivre son cours pourle renforcement des compéten-

ces des membres du réseauCaritas dans son ensemble.«La formation sur le plaidoyer,la première du genre, permet auréseau Caritas de savoir définirune stratégie de documents deplaidoyer, pour une grande im-prégnation du programme Diroqui va contribuer à l’atteintedes résultats de l’axe 2 du planstratégique Caritas Congo2014-2016. C’est pourquoi untel programme, financé parl’A.f.d et le Secours catholique,il est normal que les responsa-bles diocésains soient nantisde certaines connaissances, envue de les aider à acquérir ourenforcer leurs compétencesdans le domaine du plaidoyer.Il s’agit de soutenir les initiati-ves de plaidoyer, dans l’optiquede rendre efficace et perfor-mant le réseau Caritas Congopour influer sur les décisions

des pouvoirs publics et sur lesmauvaises pratiques enregis-trées dans les différentes admi-nistrations habilitées à offrirdes services à la population»,a déclaré Alain Moukouri.Au terme de cet atelier, les par-ticipants se sont réjouis de lapertinence des débats, tout enpromettant de faire la différen-ce entre le plaidoyer, le lob-bying, la médiation et la négo-ciation. Désormais, ils connais-sent les principales étapesd’une action de plaidoyer, envue de leur permettre de plani-fier et de conduire leurs actionscomme il se doit. Outre cela, lesparticipants ont été, également,formés sur la fiche de reporta-ge pour la collecte d’informa-tions concernant l’alimentationdu site web Caritas.

Pascal BIOZI KIMINOU

Une vue des participants à l’atelier.

NECROLOGIELes sœurs de Saint Josephde Cluny ont la profondedouleur d’annoncer à lachrétienté de Brazzaville,des autres diocèses duCongo et aux connaissan-ces, le décès de SœurBrigitte LANGLOIS survenule samedi 6 décembre 2014,en France.

Par acte notarié du 21 novembre 2014 reçu en l’Étudede Maître Zahour MBEMBA-EL HIOULI, Notaire à Braz-zaville, dûment enregistré à Tue-Tie, Pointe-Noire, le1er décembre 2014, sous F°072/1 n°269, il a été consti-tué une société ayant les caractéristiques suivantes:-Forme: société anonyme avec Conseil d’Administra-tion. -Objet: La société a pour objet en République du Congoet à l’étranger:- La conception, l’étude, la réalisation de:- tous travaux ou de toutes interventions dans le do-maine des travaux d’accès difficile, urgents ou inhabi-tuels, en site naturel, industriel ou bâtiment, en siteterrestre, aérien, ou subaquatique, le transport par câ-ble, et y-compris les travaux de levage, de pylônes, depasserelles et tous autres travaux mettant en œuvredes systèmes à câble; - travaux de tous les types, ter-restres, maritimes, fluviaux ou subaquatiques de gé-nie civil, de terrassements, de fondations.- La conception, le développement, la gestion et la com-mercialisation de formations en relation avec les mé-tiers des travaux précités, et l’utilisation des équipe-ments ou matériels en relation avec les travaux préci-tés.- La participation directe ou indirecte de la société àtoutes activités ou opérations industrielles, commer-ciales ou financières, mobilières ou immobilières, auCongo ou à l’étranger sous quelque forme que ce soit,dès lors que ces activités ou opérations peuvent serattacher directement ou indirectement à l’objet socialou à tous objets similaires, connexes ou complémen-taires.- Et généralement, toutes opérations financières, com-merciales, industrielles, mobilières et immobilières,pouvant se rattacher directement ou indirectement, entotalité ou en partie, à l’objet ci-dessus ou à tous ob-jets similaires ou connexes, de nature à favoriser sonextension ou son développement.Elle peut réaliser toutes les opérations qui sont com-patibles avec cet objet, s’y rapportent et contribuent à

Étude de Maître Zahour MBEMBANotaire titulaire d’office au 965 rue Sounda, Plateau des 15 ans

Boîte Postale 433, Brazzaville, République du CongoTéléphone: (+242) 06 990 26 90/Siteweb: mbembanotaire.net

E-mail: [email protected]

ANNONCE LEGALECAN CONGO

SOCIETE ANONYME AVEC CONSEIL D’ADMINISTRATIONAU CAPITAL DE 10.000.000 DE FRANCS CFA/SIEGE SOCIAL: CHEZ SMGC

VINDOULOU, DERRIÈRE GARAGE U.T.A/B.P.: 799/POINTE-NOIRE, REPUBLIQUE DU CONGORCCM POINTE-NOIRE N° RCCM CG/PNR/14 B 748

CONSTITUTIONsa réalisation.-Dénomination sociale: CAN CONGO-Siège social: Chez SMGC, Vindoulou, derrière garageU.T.A, BP 799, Pointe-Noire, République du Congo.-Durée: la durée de la société est fixée à 99 années.-Capital: le capital social est fixé à 10.000.000 FCFA.-Déclaration notariée de souscription et de versement:aux termes d’une déclaration notariée de souscriptionet de versement reçue par Maître Zahour MBEMBA-ELHIOULI, le 21 novembre 2014 également enregistrée àPointe-Noire, Tie-Tie, le 1er décembre 2014, il a été cons-taté que toutes les actions souscrites ont été entière-ment souscrites et libérées. -Direction de la société: le premier Conseil d’Adminis-tration de la société du 21 novembre 2014, a nomméMonsieur TERCIER Régis, en qualité de Directeur Gé-néral de la société pour une durée de deux (2) ans jus-qu’au 31 décembre 2016. -Commissariat aux comptes: Commissaire aux comp-tes titulaire: Monsieur Aimé Blanchard LINVANI, Expert-comptable, domicilié en République du Congo à PointeNoire, PB 1775, centre ville, 150m de l’Église Notre Dame,titulaire de l’agrément CEMAC n° EC 458.Commissaire aux comptes suppléant: MonsieurOGANGA Michel, Expert comptable, domicilié en Répu-blique du Congo à Pointe-Noire, route de l’aéroport endiagonal de la pharmacie Longchamp, titulaire de l’agré-ment CEMAC n° EC 438.Pour une durée de deux exercices sociaux.-Dépôt légal a été entrepris le 02 décembre 2014 auGreffe du Tribunal de Commerce de Pointe-Noire, sousle numéro 14 DA 1575, par les soins du Notaire soussi-gné.-Immatriculation: la société est immatriculée au Regis-tre du Commerce et du Crédit Mobilier sous le numéroRCCM CG/PNR/14 B 748.

Pour insertion légale.Brazzaville, le 03 décembre 2014

Maître Zahour MBEMBA

Une messe pour le repos deson âme sera célébrée à16h30 à Javouhey, le mardi9 décembre 2014.Et une autre le mardi 16 dé-cembre à 16h30 à Javou-hey.

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notreJournal deproximité.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3451 du Mardi 9 Décembre 2014 - PAGE 12

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3451 du Mardi 9 Décembre 2014 - PAGE 13

SOCIETE

Restituant, substantiellement,ce rapport intitulé: «Une dé-cennie d’action de l’Oms

dans la Région africaine, 2005-2014 - Luttons ensemble pour at-teindre les objectifs de santé», ledirecteur de l’Oms Afrique a souli-gné l’importance de placer la prio-rité sur l’amélioration de la perfor-mance des systèmes de santé, l’in-tensification des interventions ren-tables, l’affectation adéquate etl’utilisation efficace des ressour-ces, avec un meilleur accès auxservices de santé de qualité. Il amis, en outre, un accent particu-lier sur l’amélioration de l’accès etdes soins pour la santé maternelleet néonatale, puisque le rapportnote que le taux de mortalité infan-tile est passé de 80, en 2005, à 63pour 1000, en 2012. La sous-cinqtaux de mortalité ayant diminué,également, passant de 129, en2005, à 95 pour 1000, en 2012, et leratio de mortalité maternelle de670, en 2005, à 500 décès pour100.000 naissances vivantes. Avecle soutien de l’Oms et d’autres par-tenaires, a-t-il expliqué, la surviedes enfants dans la région s’estaméliorée et 15 pays sont, mainte-nant, sur la bonne voie, pour at-teindre l’Omd 4, contre seulement5, en 2006. De même, 37 pays ontamélioré les soins obstétricauxd’urgence et 29 autres ont inclusla surveillance de la mortalité ma-ternelle dans la surveillance inté-grée des maladies et riposte(Simr); ce qui permet, facilement,de surveiller et de répondre effica-cement à ce problème de santé.Une évidence de l’enquête qui a faitdire au Dr Margaret Chan, directeurgénéral de l’Oms, dans l’avant-pro-

Santé dans la Région AfriqueDes progrès réalisés au cours

de la dernière décennieLe 3 novembre 2014, a eu lieu à Cotonou, au Bénin, la réunionannuelle des ministres de la santé des 47 pays constituant laRégion africaine de l’Oms (Organisation mondiale de la santé).A cette occasion, le Dr Luis Gomes Sambo, directeur en exer-cice de l’Oms Afrique, dont le mandat s’achève le 31 janvier 2015,a fait le bilan de la dernière décennie, en déclarant que les paysde la Région africaine de l’Oms ont fait des progrès dans l’amé-lioration de la santé de la population. Toutefois, il reste encorebeaucoup à faire, selon le rapport publié au cours de cette réu-nion.

pos du rapport: «Nous devons, ce-pendant, nous mettre au défi defaire plus. Nous ne pouvons pasnous permettre d’être complai-sants face à la dynamique et àl’évolution des tendances mondia-les. C’est pourquoi, les progrèsdoivent être accélérés, et les ef-forts intensifiés et destinés à ceuxles plus à risque et face aux plusgrands obstacles, tels que les obs-tacles financiers et géographiquesà l’accès aux services de santé.»Signalons que ce rapport, quis’étend sur la dernière décennie,met en lumière d’autres domainesclés où des progrès ont été réali-sés. On peut citer, entre autres, lalutte contre les maladies évitablespar la vaccination, les maladies tro-picales négligées, la réduction duV.i.h-sida et les infections de la tu-berculose; la réforme et le renfor-cement des systèmes de santé na-tionaux, l’épidémie d’Ebola en Afri-que de l’Ouest.Les activités de vaccination demasse contre les maladiesévitables par la vaccination ont at-teint plus de 600 millions d’enfantsdans 43 pays entre 2001 et 2013,entraînant une réduction de 84%du nombre estimé de décès parrougeole, dans la Région africaine.L’introduction du vaccin conjuguéMenAfriVac, en 2010, a permis devacciner plus de 153 millions depersonnes, dans 12 pays de laceinture africaine de la méningite.Et, depuis lors, il n’y a plus eu decas confirmés de méningite Aparmi ces populations, à l’excep-tion d’un pays où reste endémiquele virus de la polio. Quant à l’Apoc(Programme africain de lutte con-tre l’Onchocercose), il a libéré des

millions de personnes du fléau dela cécité des rivières, et le mandatdu programme a été élargi, pourcontrôler l’éléphantiasis et autresMtn (Maladies tropicales négli-gées), pour la période 2016-2020.Abordant la réduction du V.i.h-sidaet des infections de la tuberculose,le Dr Luis Gomes Sambo a affirmé,suivant le rapport, qu’il y avait uneréduction de 26% des nouvelles in-fections à V.i.h entre 2005 et 2012,et 34% de personnes en moinssont mortes d’affections liées ausida, au cours de la même période.À la fin de 2012, il y avait une ré-duction significative des nouvellesinfections à V.i.h chez les enfants-470.000, en 2005, comparativementà 260.000, en 2012. La circoncisionmasculine volontaire, une mé-thode de prévention du V.i.h prou-vée, avait également augmentémassivement, sautant de seule-ment 21.000, en 2008, à plus de 3millions en cours de réalisation, en2012. Les efforts pour prévenir, dia-gnostiquer et traiter la tuberculoseet le paludisme ont conduit à unediminution de 62% des décès dusau paludisme et 39% de diminutionde l’incidence respectivement.Dans le domaine du renforcementdes systèmes de santé, le rapportindique que l’Oms a aidé les paysà développer de nouvelles straté-gies de santé, pour aider les paysà réformer leurs systèmes de santénationaux. Ce qui a contribué au

renforcement des systèmes desanté de district et à l’améliorationde la qualité des interventions desanté.Le nombre de pays pourvu despolitiques de santé nationales glo-bales ayant augmenté de 31 à 44entre 2005 et 2009. Le soutien del’Oms a, également, contribué àune utilisation plus rationnelle desfonds nationaux et à la mobilisa-tion des ressources externes, pourrépondre aux priorités de santé na-tionales. Par ailleurs, l’Oms a créél’Observatoire des ressources hu-maines pour la santé en Afrique etl’Observatoire africain de la santé,pour encourager le dialogue poli-tique et la prise de décision, et desobservatoires nationaux ont étémis en place dans 13 pays…Pour l’épidémie d’Ebola en Afriquede l’Ouest, l’Oms a entre autres ré-ponses, le déploiement d’expertstechniques dans le sillage immé-diat de l’épidémie de fournir unsoutien, la mobilisation des parte-naires, l’appui au développementdes plans d’intervention en casd’épidémie, la mobilisation desressources et la mise en place, enGuinée, du Centre sous régional decoordination Ebola, en sigleSeocc. Elle continue d’accorder lapriorité absolue à la maîtrise del’épidémie en cours, dans les zo-nes touchées et la préparation ren-forcée dans les pays affectés.S’agissant des progrès vers la réa-lisation des Omd, le Dr Luis GomesSambo lance, dans ce rapport, unappel pour l’Afrique, afin de pro-mouvoir un objectif spécifique desanté ambitieux dans l’Agendapost-2015, pour le développementdurable. Aussi souligne-t-il l’impor-tance de l’atteinte des Omd, dansle cadre des priorités émergentes,comme les maladies non transmis-sibles et la santé mentale, avantd’ajouter: «Nous devrions envisa-ger, également, un objectif qui vapermettre, à chaque étape, de lavie-enfance, adolescence, adulte etvieillesse-de recevoir une attentionsoutenue.»

AntoineMAYOUMA-MBALOULA

Le bâtiment inauguré comptetrois niveaux. C’est un R+2,c’est-à-dire qu’il est composé

d’un rez-de-chaussée, point derencontres des étudiants, et dedeux étages. Le premier étageabrite une grande salle de scola-rité, compte tenu des effectifs quivont croissants; une grande sallede professeurs et un bureau del’assistante du directeur généralchargée de la formation à distance.Le second englobe deux grandessalles de classe dénommées: Ara-chide et Pastèque, avec une capa-cité d’accueil d’au moins 80 étu-diants chacune, ainsi que des toi-lettes modernes pour femmes ethommes. Les travaux de construc-tion de ce nouveau bâtiment ontduré deux mois et demi.Loin d’être une simple masse bâ-tie, ce quatrième bâtiment vient

E.s.g.a.e (Ecole supérieure de gestion et d’administration des entreprises)Un quatrième bâtiment pour améliorerles conditions d’études et de travail

Le 26 novembre 2014, en présence des responsables d’admi-nistrations et des chefs d’entreprise de la place, comme Sopeco,Nsia, Coplom, Laig Groupe, Congo Télécom, Agc, S.n.d.e; desresponsables des Ministères des hydrocarbures, des affairesétrangères, de Roger Armand Makany, directeur général del’E.s.g.a.e, tout comme des étudiants de cette école, PierreMalanda, administrateur maire de l’arrondissement 4, Moungali,a procédé à l’inauguration du nouveau bâtiment, le quatrième,de l’Ecole supérieure de gestion et d’administration des entre-prises, à Brazzaville. Dans une ambiance apaisée et un tantinetfestif.

améliorer les conditions d’étude etde travail aussi bien des ensei-gnants que des étudiants, en as-surant le calme nécessaire au tra-vail intellectuel, tout en autorisantsans réserve, au rez-de-chaussée,toute l’agitation inhérente à la vieestudiantine et au plaisir de ren-contres et d’échanges. L’E.s.g.a.ecompte, en effet, plus de 2.800 étu-diants inscrits, depuis le début decette année académique.Pour Roger Armand Makany, «sonécole poursuit son petit bon-homme de chemin, depuis 1993,date de sa création; un cheminparsemé d’obstacles, d’embuches,de trous mais aussi d’encourage-ments… Il est vrai que nul n’estprophète dans son pays, mais ilsied, néanmoins, de souligner quele président de la République adécoré dans l’ordre du mérite uni-

versitaire l’E.s.g.a.e par décret n°2008-329 du 19 août 2008, et à cetteépoque, l’E.s.g.a.e avait deux bâti-ments: le bâtiment 1 et le bâtiment2.» Il a cité, en outre, comme autresencouragements la visite de prèsd’une heure, le 30 novembre 2012,du ministre de l’enseignement su-périeur, le Pr. Georges Moyen, qui,à l’issue de sa visite, déclara:«J’espère que je reviendrai un jourpour voir un bâtiment 4.»Au plan académique, a-t-il pour-suivi, l’E.s.g.a.e, depuis 2008,compte deux palmes sur cinqparmi les 1000 meilleures univer-sités et écoles du monde, selon

une sélection officielle de l’orga-nisme international Eduniversal.Deux palmes qui ont permis àl’E.s.g.a.e. d’être une Good Busi-ness School, d’une part, et d’avoirson master professionnel en admi-nistration des entreprises parmiles 4000 meilleures masters dumonde.Rappelant le souhait de l’excel-lence et de la qualité dans les sec-teurs public et privé, formé dansle cadre de la politique national del’enseignement supérieur, RogerArmand Makany a déclaré que lepublic et le privé sont deux acteurscomplémentaires partout dans le

monde. Mais, ils ne sont ni identi-ques ni interchangeables. De plus,dans ce vaste champ que consti-tue la mondialisation de l’éduca-tion, il n’y a pas de «One best way»,mais des futurs possibles condui-sant à l’excellence et la qualité,entendu que ces deux notions sonttributaires de l’espace et du temps.De ce point de vue, l’E.s.g.a.e estune expérience unique, a-t-il con-clu.Pour rappel, l’E.s.g.a.e, fondée en1993, a aujourd’hui plus de vingtans. Ses enseignements reposentsur trois filières: la Gestion, l’Infor-matique et le Secrétariat de ges-tion. L’école présente deux cycles

de formation, le cycle Licence etle cycle Master. «L’E.s.g.a.e formeen ressources humaines, en fi-nance et en management», a expli-qué Djany Diazonzama, coordon-nateur adjoint de la formationMaster.Soulignons que ce bâtiment a étéconstruit par des jeunes congo-lais, coffreurs, maçons, électri-ciens, frigoristes, carreleurs, pein-tres, ferrailleurs, soudeurs, plom-biers, charpentiers et menuisiers.Ces derniers y ont travaillé avecpassion et détermination.

Viclaire MALONGA

La prise en charge des urgences cardiovasculaires a fait l’objet d’un ate-lier, organisé conjointement par le Ministère de la santé et de la popula-tion et le Pnud (Programme des Nations unies pour le développement),du 27 au 29 novembre 2014. Dans la salle des conférences du Centrehospitalier et universitaire, à Brazzaville. Il ressort de cet atelier que lessoins d’urgence demeurent problématiques dans les hôpitaux. Aussi lesparticipants ont-ils recommandé la mise en place d’un Samu (Serviced’aide médicale urgente), au Congo.Réunissant près d’une quarantaine des professionnels de santé, en pro-venance des départements du pays, cet atelier, clôturé par le Pr AlexisElira Dokekias, directeur général des hôpitaux et de l’organisation dessoins, en présence du Dr Bedel Soussa, chef de service réanimation po-lyvalente du C.h.u, a permis aux participants d’être sensibilisés, notam-ment sur la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux par l’uniténéo vasculaire…

Atelier sur la prise en charge des urgencescardiovasculaires

Des insuffisances profondes ont étérelevées dans la gestion des urgences

au sein des hôpitaux

Outre cela, les participants ont suivi des communications sur la kinési-thérapie, la bonne hygiène de vie, l’alimentation et le sport, tout commeils ont appris les techniques d’urgence, le massage cardiaque et la priseen charge des traumatismes en pré-hospitalier.Le Pr David Mignosin, du C.h.u de Bouaké, en Côte d’Ivoire, principalanimateur de cet atelier et chef de la délégation des médecins ivoiriensa, dans la synthèse des travaux, rappelé que le but de cette formation estde faire des participants des formateurs. Pour ce faire, il les a exhortés àtransmettre le savoir-faire reçu à ceux qui sont autour d’eux dans leurscentres respectifs. Pour lui, cet atelier permettra aux participants de seretrouver très rapidement dans le travail qu’ils sont appelés à réaliser,grâce au concours des guides intitulés: «Pratiques des urgences en Afri-que et dans les Iles de l’océan Indien» qui leur ont été remis. Poursuivantson propos, le Pr Mignosin a reconnu que cette formation doit se pour-suivre, car les participants n’ont fait que le 1/5 de toutes les urgences.Avant de préciser que les forces et les faiblesses constatées dans lesystème sanitaire congolais sont fréquents dans la région. «Il va falloirque chacun de nous sache faire ces gestes, il ne faut pas qu’on attendenécessairement un service flambant neuf, pour se mettre au travail. Leminimum que nous avons doit nous permettre d’avancer et de sauverdes vies humaines», a-t-il indiqué.Déplorant l’insuffisance des médecins réanimateurs et le manqued’urgentistes formés dans le pays, le Pr. Dokekias a déclaré que le Minis-tère de la santé et de la population entend encourager les carrières deformation dans les soins d’urgence, au niveau de la faculté des sciencesde la santé. Le département compte organiser, ainsi, d’autres formationssur le terrain, à travers des ateliers de recyclage concis, lesquels serontproches de la pratique. «Nous ne pouvons pas accepter que dans unhôpital de référence quelqu’un décède au 4e étage tout simplement parcequ’on n’a pas pu intervenir en urgence, pour essayer d’assurer quel-ques gestes qui sauvent. Nous devons faire davantage d’efforts, pourque nous n’abandonnons pas trop tôt les patients qui arrivent en dé-tresse, et que nous soyons disponibles également, pour les prendre encharge, afin d’assurer une survie à ces personnes en situation de dan-ger», a-t-il fait savoir, en évoquant, par ailleurs, l’importance de cet ate-lier, premier du genre organisé au Congo, avec des thèmes portant surles maladies cardiovasculaires et la situation des traumatologies reflé-tant bien le contexte épidémiologique actuel. «Nous avons au terme deséchanges et débats constaté des insuffisances profondes au niveau dela gestion des urgences et à tous les niveaux. Elles portent sur la qualitéet la quantité des ressources humaines, les locaux inadaptés, la commu-nication et la sensibilisation. Les maladies cardiovasculaires sont crois-santes dans notre pays y compris les traumatismes. Donc, notre intelli-gence et notre disponibilité sont sollicitées pour que nous puissions ré-pondre de façon ponctuelle et efficace à la demande des patients», a-t-ilconclu.A l’issue de la formation, les participants ont formulé des recommanda-tions. A l’endroit du Ministère de la santé et de la population, il a étéretenu notamment la poursuite et l’élargissement des sessions de for-mation et élaboration des normes de procédures sur les gestes des ur-gences qui sauvent; l’équipement progressif des hôpitaux; la créationd’un site des méthodes et réseaux de gestion des urgences; la construc-tion d’un service d’urgence adapté aux normes et la mise en place d’ungrand centre des brûlés à Brazzaville et à Pointe-Noire.

Alain Patrick MASSAMBA

Dr Luis Gomes Sambo.

Le nouveau bâtiment de l’E.s.g.a.e.

Les parti-cipants àla clôturede l’ate-lier.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3451 du Mardi 9 Décembre 2014 - PAGE 14

Dans le cadre de son programme immobilier,la Banque des Etats de l’Afrique Centrale en-visage la construction d’un Centre à Ebibeyin.A cet effet, elle invite, par le présent avis d’ap-pel d’offres, les entreprises remplissant lesconditions requises, à présenter une soumis-sion.

Les travaux, en un lot unique et une trancheferme, comprennent les chapitres suivants:- Chap. 1: Terrassement - Voirie - Réseauxdivers;- Chap. 2: Gros-Œuvre;- Chap. 3: Etanchéité Multicouche;- Chap. 4: Menuiseries Extérieures Aluminium– Vitrerie;- Chap. 5: Bardage de Façade;- Chap. 6: Métallerie;- Chap. 7: Menuiseries intérieures;- Chap. 8: Equipements sanitaires;- Chap. 9: Cloisons/Doublage;- Chap. 10: Carrelage/Faïence;- Chap. 11: Sols Souples;- Chap. 12: Revêtements muraux/Peinture- Chap. 13: HVAC/Plomberie;- Chap. 14: Electricité/Sécurité Incendie;- Chap. 15: Ascenseurs;- Chap. 16: Espaces verts/Plantations.Le processus se déroulera conformément àla procédure d’appel d’offres international

Banque des Etats de l’Afrique Centrale - Services CentrauxCommission ad hoc Décision n°031/GR/2013 du 06/06/2013

Appel d’offres international ouvert n°15/BEAC/DGE-DIPG/AOIO/Bien/2014 du 14 novembre 2014 pour laconstruction d’un Centre de la BEAC à Ebibeyin, en Guinée Equatoriale

AVIS D’APPEL D’OFFRESouvert, définie par le Code des marchés et leManuel de procédures de gestion des marchésde la BEAC.

Les entreprises intéressées peuvent obtenir uncomplément d’information, consulter et ache-ter le dossier d’appel d’offres rédigé en fran-çais, à l’adresse ci-dessous, entre 9 heures et12 heures, les jours ouvrés, contre la sommenon remboursable de XAF 1 500 000 (un mil-lion cinq cent mille), soit 2 287 (deux mille deuxcent quatre-vingt-sept) EUROS.

BANQUE DES ETATS DE L’AFRIQUECENTRALE - SERVICES CENTRAUX

Secrétariat Général- DOAAR-CGAM, 14ème

étage, porte 14.12736, Avenue Monseigneur VogtB.P: 1917 Yaoundé - Cameroun

Tél.: (237) 22 23 40 30; (237) 22 23 40 60 poste5412

Fax: (237) 22 23 33 29@: [email protected]

Le paiement devra être effectué en espèces, auxguichets de la BEAC, ou par virement bancaire.La participation au présent appel d’offres estconditionnée par ledit paiement.Les soumissions, conformes au règlement del’appel d’offres et obligatoirement accompa-

gnées d’une garantie de soumission con-forme au modèle indiqué en annexe et équi-valente à F. CFA 85 000 000 (quatre-vingt-cinqmillions), devront être déposées à l’adresseindiquée ci-après, au plus tard, le jeudi 08janvier 2015, à 12 heures.

BANQUE DES ETATS DE L’AFRIQUECENTRALE - SERVICES CENTRAUX

BUREAU D’ORDRE 15ème étage, porte 15.01736, Avenue Monseigneur VogtB.P: 1917 Yaoundé - Cameroun

Les offres reçues après le délai fixé serontrejetées.

Les plis seront ouverts, en deux étapes, enprésence des représentants des soumission-naires dûment mandatés par un documentécrit signé du dirigeant de l’entreprise, quisouhaitent assister aux séances d’ouverture.

Les dossiers administratifs et les offres tech-niques seront ouverts, le jeudi 08 janvier2015, à 13 heures précises, aux Services Cen-traux de la BEAC, à Yaoundé.

Les offres financières seront ouvertes à unedate qui sera communiquée ultérieurement.

Le 14 Novembre 2014

Le Président de la Commission ad hoc

SOCIETE

Instituée par l’Assemblée gé-nérale des Nations unies,dans la résolution 54/134 du

17 décembre 1999, en mémoiredes trois sœurs: Patricia, Mi-nerva et Maria Mirabal, militan-tes dominicaines brutalementassassinées en 1960, la Jour-née internationale pour l’élimi-nation de la violence à l’égarddes femmes, placée sous lethème: «Prévenir les violencesà l’égard des femme: un défipour tous», au niveau interna-tional, et sous lethème: «Jeunes du Congo, en-gageons-nous pour une jeu-nesse sans violence et respec-tueuse de la dignité de la fem-me», au niveau national, inviteles gouvernements, les organi-sations internationales et lesOngs à organiser des activités,afin de sensibiliser l’opinionsur ce phénomène.Dans le monde, en général, etau Congo, en particulier, cha-que jour, une fille ou une fem-me au moins est victime d’unebattue, d’un viol ou d’une quel-conque violence physique,morale ou psychologique, ba-fouant sa dignité, en dépit desefforts entrepris par les Etats etgouvernements, pour éradiquer

15e Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

Eveiller les consciences, pourun monde sans violence

A l’occasion de la Journée internationale pour l’éli-mination de la violence à l’égard des femmes, le25 novembre 2014, le gouvernement congolais, parl’entremise du Ministère de la promotion de lafemme et de l’intégration de la femme au dévelop-pement, a publié un message appelant à la mobi-lisation de tous les acteurs dans les actions deprévention des violences, de protection des victi-mes et de poursuite des auteurs, afin de garantiraux filles et femmes, des lendemains meilleurs.

ce phénomène. «La célébrationde cette journée est, donc, uneoccasion, pour les gouverne-ments, les organisations natio-nales et internationales,d’éveiller les consciences surle phénomène des violencesfaites aux femmes. Cette jour-née est d’autant plus importan-te, dans la mesure où elle mar-que le début des 16 jours d’ac-tivisme contre la violence faiteaux femmes, jusqu’au 10 dé-cembre, date à laquelle estcommémorée la journée inter-nationale des droits de l’hom-me», a déclaré Catherine Em-bondza Lipiti.Selon les résultats de l’étudesur les violences, menéeauprès des étudiants des éta-blissements d’enseignementsupérieur de Brazzaville, en2010, il ressort que le harcèle-ment sexuel est la principaleforme de violences, avec unpourcentage de 61%, suivi desrapports sexuels forcés, 36%,et du viol, 3%.Par ailleurs, les premières vic-times des violences sexuellesdéclarées auprès des unités delutte contre les violencessexuelles sont des jeunes, dontl’âge varie entre 12 et 15 ans.

Devant cette situation, les dé-cideurs publics sont appelés àfournir des efforts, pour jugu-ler ce fléau. «Nous sommes,donc, invités à conjuguer nosefforts, afin d’intensifier les ac-tions de prévention au Congo,en mettant un accent particu-lier sur les jeunes. Il convient,aussi, de souligner que ce 25novembre 2014 est, également,le moment de faire le bilan desactions menées pendant lesdeux années de mise en œuvrede la campagne «Tolérancezéro maintenant contre les vio-lences sexuelles basées sur legenre et l’impunité desauteurs», a poursuivi Madamele ministre.Signalons que dans le cadredes activités liées à cette célé-bration, un atelier d’évaluationsera organisé à Brazzaville,

pendant les seize jours d’acti-visme annoncés par la minis-tre. D’autres actions sont pré-vues, également, parmi lesquel-les, la finalisation du plan na-tional de lutte contre les violen-ces sexospécifiques; la créa-tion, auprès des juridictions,dans le cadre de la résolution1325 et 1820 du conseil de sé-curité des Nations unies, desservices spéciaux de prise encharge psychologique, pourencourager les victimes desviolences à dénoncer leursauteurs, tout comme la vulga-risation, à grande échelle, destextes juridiques nationaux etinternationaux protégeant lafemme et la fille.

EsperanciaMBOSSA-OKANDZE

Catherine Embondza Lipiti libérant le message du gouvernement.

Après les différentes sessions de formation qui ont eu lieu dans les dé-partements du Kouilou et du Pool, l’A.c.b.e.f (Association congolaise pourle bien-être familial), avec l’appui de l’U.n.f.p.a (Fonds des nations uniespour la population), a organisé, du 24 au 28 novembre 2014, dans lessalles de conférence de la direction départementale de la santé de Braz-zaville et de l’Aumônerie universitaire, un atelier de formation sur la pla-nification familiale, à l’intention des sages-femmes.

A.c.b.e.f (Association congolaisepour le bien-être familial)

Les sages-femmes édifiées surles nouveautés contraceptives

Ouverte par Dominique Ossibi, directeur départemental de la santé deBrazzaville, cette formation s’est inscrite dans le cadre durepositionnement de la planification familiale au Congo. Elle visait à sen-sibiliser sur l’implantons qui s’est ajouté dans la gamme des méthodescontraceptives utilisées au Congo, mais aussi à renforcer les compéten-ces des sages-femmes en technologies contraceptives, afin de leur per-mettre d’offrir des services de qualité, dans l’atteinte des O.m.d (Objec-tifs du millénaire pour le développement ).Au cours de cette session de formation, une centaine de sages-femmes,venues des différents centres de santé intégrés de Brazzaville, ont étéédifiées sur les méthodes de contraception ainsi que sur les droits desclients; les besoins des prestataires et les idées fausses inhérentes à lacontraception moderne. Cette formation a permis aux sages-femmes duCongo d’être au même niveau que les autres dans le monde et d’acqué-rir des nouvelles notions, dans le domaine des méthodes contraceptivesmodernes. C’est dans ce sens que le rôle de la sage-femme est de per-mettre de prodiguer des conseils sur la planification familiale aux indivi-dus et aux couples, afin de réduire le nombre d’enfants désirés, d’espa-cer les naissances. Il s’avère, donc, très important, dans le processus dela réduction de la mortalité maternelle et infantile, d’espacer les naissan-ces, puisqu’en le faisant, la santé de la mère et l’enfant est garantie.

Aybienevie N’KOUKA-KOUDISSA

Vue des femmes.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3451 du Mardi 9 Décembre 2014 - PAGE 15

NATIONAL

Comment déterminer le mécanismejuridique du changement constitutionnel

Nous sommes, tous, intéresséspar le devenir de notre Constitu-tion de 2002. Sur les trois optionsqui se sont dessinées de par lespoints de vue jusque-là émis, àsavoir: le maintien, en toutes sesdispositions, de la Constitution;la révision partielle de la Consti-tution ou le changement de laConstitution et donc de Républi-que, cette dernière devenant iné-luctable, il resterait, donc, à dé-terminer le mécanisme juridiquede ce changement. Or, la situa-tion du Burkina Faso vient denous démontrer que le peuple,souvent ignoré et au nom de quinous parlons, reste et demeurele «souverain». Nous sommes endémocratie. Ceci posé, nous rap-pelons qu’une Constitution apour fonction de «constituer» unpays.C’est-à-dire qu’elle doit être larésultante, l’expression, le «pro-duit» de son histoire, de ses cou-tumes, de sa culture, de la diver-sité des populations et de leursmodes de vie sociale… UneConstitution doit donc êtrel’émanation, dans le temps etdans l’espace, d’un peuple orga-nisé dans sa diversité, dans sanature, dans sa singularité…Or, tel n’est pas réellement etcomplètement le cas de la Cons-

titution de 2002 qui nous régit,laquelle est issue des consé-quences des conflits civils etpolitiques de 1997, 1998 et 2000.Il faut aussi rappeler qu’au sensformel, la Constitution est unacte juridique concrétisé par unou plusieurs documents conte-nant l’ensemble des règles orga-nisant les pouvoirs publics et lesrapports entre eux ainsi que leslibertés fondamentales accor-dées à tout citoyen résidant dansl’Etat concerné. Cette définitionnous enseigne que la Constitu-tion n’est donc pas seulement unmoyen d’institutionnaliser lepouvoir, elle est également unmoyen de le limiter, comme leprécise l’article 16 de la Déclara-tion des droits de l’homme et ducitoyen, en ces termes: «Toutesociété dans laquelle la garantiedes droits n’est pas assurée, nila séparation des pouvoirs déter-minée, n’a point de Constitu-tion».Norme fondamentale, la Consti-tution se doit d’être stable. Mais,cette stabilité exclut-elle la pos-sibilité ou limite-t-elle la révision,la modification ou le changementde la loi fondamentale?La réforme constitutionnelles’inscrit, au fond, dans la mêmeproblématique que la compé-

tence universelle. En effet, dansles deux cas, il s’agit de définirle contenu du concept de souve-raineté nationale et dont la pro-blématique est la suivante:- un Etat a-t-il la compétence sou-veraine de son organisationconstitutionnelle?- dès lors, toute contestation decette compétence souveraineest-elle une ingérence contraireau droit international public? Al’évidence et incontestablement:oui!Quel est le principe de droit in-ternational public qui fonde cetteaffirmation? «Il s’agit du droit despeuples à disposer d’eux-mê-mes». La confirmation de cetteliberté souveraine est affirmée:1- par la Charte des Nationsunies qui, rappelons-le, a valeurconstitutionnelle au Congo etqui dispose, en son article 1, ali-néa 2, au titre des «Buts et prin-cipes»:«Développer entre les Nationsdes relations amicales fondéessur le respect du principe del’égalité des droits des peupleset de leur droit à disposer d’eux-mêmes…»;2- au niveau continental, la con-firmation s’affirme par:2.1- l’article 3 de l’Acte constitu-tif de l’Union africaine lequel pré-

cise ses «objectifs» en ces ter-mes:a- Défendre la souveraineté, l’in-tégrité territoriale et l’indépen-dance de ses Etats membres».[…]b- Promouvoir et défendre lespositions africaines communessur les questions d’intérêt pourle continent et ses peuples». […]c- Promouvoir les principes et lesinstitutions démocratiques, laparticipation populaire et labonne gouvernance».d- Promouvoir et protéger lesdroits de l’homme et des peuplesconformément à la charte afri-caine des droits de l’homme etdes peuples et aux instrumentspertinents relatifs aux droits del’homme».

Cette dernière disposition, («d»),vise des textes internationauxqui ont valeur constitutionnelleau Congo.2.2- L’article 20 de la Charte afri-caine des droits de l’homme etdes peuples, lequel proclameque: «Tout peuple a droit à l’exis-tence. Tout peuple a un droit im-prescriptible et inaliénable àl’autodétermination. Il déterminelibrement son statut politique etassure son développement éco-nomique et social, selon la voie

qu’il a librement choisie».2.3- L’article 23 du chapitre VIIIde la Charte africaine de la dé-mocratie, des élections et de lagouvernance du 30 janvier 2007signée par le Congo, lequel dis-pose que:«Les Etats parties conviennentque l’utilisation, entre autres, desmoyens ci-après pour accéder ouse maintenir au pouvoir consti-tue un changement anticonstitu-tionnel de gouvernement et estpassible de sanctions appro-priées de la part de l’Union:1- ...2- ...3- ...4- ...5- Tout amendement ou toute ré-vision des Constitutions ou desinstruments juridiques qui porteatteinte aux principes de l’alter-nance démocratique».Or, la démarche envisagée auCongo échapperait, à la lecturede cet article, à toute critique, sile chef de l’Etat préalablementdemande au peuple par voie deréférendum consultatif, si celui-ci veut ou non que la Constitu-tion du 20 janvier 2002 soit chan-gée. Deuxconséquences s’offriront à l’is-sue de ce référendum:a- soit le peuple accepte cette

intention de changement auquelcas, cette décision populaires’imposera à tous, et les méca-nismes procéduraux seront misen œuvre;b- Soit le peuple refuse et le pré-sident de la République respec-tera cette volonté exprimée.Il ne s’agit là que de l’esquissede la mise en place préalabled’un processus qui légitimerait lavolonté du peuple etdélégitimerait toute ingérence«étrangère». Cette approche, as-surerait une stabilité durable ànotre pays et serait moins pé-rilleux en tous points.

Le Cercle de réflexion«La Pléiade»Le Président

Claude COELHOAvocat à la Cour,Ancien Bâtonnier

TRIBUNE LIBRE

C’est le ministre d’EtatFlorent Tsiba, ministredu travail et de la sécu-

rité sociale, qui avait présidé lacérémonie d’ouverture de latoute première session du co-mité technique spécialisé n°8de l’Union africaine. En présen-ce du ministre Guy Brice Par-fait Kolélas, du Dr Aisha Lara-ba Abdullahi, commissaire auxaffaires politiques de l’Unionafricaine, de Joseph Ikoubou,chargé de l’unité de gouvernan-ce au P.n.u.d, et de quelquesmembres du gouvernement,dont Raymond Zéphirin Mbou-lou, ministre de l’intérieur et dela décentralisation, Claude-Al-phonse Nsilou, ministre de laconstruction, de l’urbanisme etde l’habitat, et Jean-JacquesBouya, ministre à la présiden-ce de la République, chargé del’aménagement du territoire etde la délégation générale auxgrands travaux.Cette première session ordinai-re a permis de mettre en placeun bureau technique dudit co-mité et d’harmoniser le pro-gramme et les activités dessous-comités, en vue de l’opé-rationnalisation du C.t.s n°8.C’est à ce titre qu’à l’issue destravaux, un plan de travail bien-nal (2015-2016) et un règlementintérieur ont été adoptés.Trente Etats membres del’Union africaine ont pris part àcette première session ordinai-

re du C.t.s n°8, qui était précé-dé d’une réunion des experts.Les partenaires au développe-ment du système des Nationsunies étaient également pré-sents, notamment le P.n.u.d, àtravers le centre régional desservices de l’Afrique, l’Onu-habitat, des membres du corpsdiplomatique accrédités auCongo, ainsi que des institutset des partenaires au dévelop-pement venus de plusieurs ho-rizons.La déclaration de Brazzaville,adoptée au cours de cette ses-sion, fixe les différentes dispo-sitions prises au profit du co-mité technique spécialisé n°8de l’Union africaine. La réuniona conclu que la commissionafricaine doit intégrer le per-sonnel des secrétariats destrois précédentes conférencesfusionnées, constituant dessous- comités au sein du C.t.sn°8, à savoir la Camps (Confé-rence ministérielle de l’Unionafricaine de la fonction publi-que, l’Amcod (Conférence mi-nistérielle de l’Union africainede la décentralisation et du dé-veloppement local) etl’A.m.c.h.u.d (Conférence mi-nistérielle de l’habitat et du dé-veloppement urbain).Le comité technique spécialisén°8 est sous la tutelle du dépar-tement des affaires politiquesde la commission de l’Unionafricaine. Les participants,

après avoir réfléchi sur la re-configuration, ainsi que surl’opérationnalisation du comi-té technique spécialisé n°8 surle service public, la décentrali-sation, la gouvernance locale etle développement urbain, ontélu les membres du bureau dé-finitif de ce comité dirigé par le

Congo, en la personne de Guy-Brice Parfait Kolélas. Le postede la première vice-présiden-ce a été confié au Bénin. Ladeuxième vice-présidence estassurée par l’Afrique du Sud etla troisième vice-présidencepar l’Algérie. Le poste de rap-porteur est occupé par le Ke-nya. Le bureau et le secrétariatmis en place doivent convo-quer la réunion des bailleurs defonds et des partenaires poursolliciter leur soutien aux pro-grammes du comité techniquespécialisé n°8. Pays ayant par-ticipé: Angola, Bénin, Républi-que Démocratique du Congo,Burundi, Cameroun, Congo,Erythrée, Ethiopie, Ghana, Ke-nya, Lesotho, Malawi, Mali,Mauritanie, Namibie, Niger, Ni-

geria, Rwanda, République Ara-be Démocratique Sahraoui, Sé-négal, Afrique du Sud, Tanza-nie, Tchad, Gambie, Togo,Ouganda et Tanzanie.

Philippe BANZ

Comité technique spécialisé n°8 de l’Union africaineLe ministre Guy-Brice Parfait Kolélas

élu président en exerciceBrazzaville, la capitale congolaise, a abrité, du 24 au 26 novem-bre 2014, au palais des congrès, la toute première session ordi-naire du C.t.s (Comité technique spécialisé) n°8 de l’Union afri-caine sur la fonction publique, l’administration locale, le déve-loppement urbain et la décentralisation. A l’issue de ces assi-ses, Guy Brice Parfait Kolélas, ministre de la fonction publiqueet de la réforme de l’Etat, a été élu président en exercice du co-mité technique spécialisé n°8 de l’Union africaine, avec pourmission de lancer cette structure mise en place, par les chefsd’Etat de l’Union africaine, depuis 2000.

Guy-Brice Parfait Kolélas.

Séminaire-atelier sur le budget programmePasser au budget en

mode programme

Le Ministère de l’économie, des finances, du plan, du portefeuillepublic et de l’intégration a organisé un séminaire-atelier sur ladémarche de performance des budgets-programmes et dotationsde la seconde phase, en partenariat avec l’Afritac-centre (Centrerégional d’assistance technique pour l’Afrique centrale), un or-gane du F.m.i (Fonds monétaire international), dont le siège est àLibreville, au Gabon.Ouvert le 1er décembre dernier, lors d’une cérémonie à l’audito-rium du Ministère des affaires étrangères et de la coopération, àBrazzaville, par Pascal Bobassa-Ebalé, directeur de cabinet duministre délégué, chargé du plan et de l’intégration, en présencede Mme Marie-Christine Uguen, conseiller résident à Afritac-cen-tre et chef de la délégation des experts de cette institution, Ferdi-nand Sosthène Likouka, conseiller administratif et juridique duministre de l’économie, des finances, du plan, du portefeuille pu-blic et de l’intégration, et Nicolas Okandzi, directeur général dubudget, ce séminaire-atelier, qui se tient jusqu’au 12 décembre, apour objectif d’accélérer le processus d’appropriation des outilsdes budgets-programmes, destinés à la démarche de performance,pour que des tests de simulation soient réalisés, dès l’année 2016.Les participants, qui prennent part aux travaux, sont des ges-tionnaires des crédits de l’Etat, venus de l’ensemble des départe-ments ministériels, de la Cour des comptes et de discipline bud-gétaire, du parlement et de l’équipe chargée de la G.a.r (Gestionaxée sur les résultats) au secrétariat général de la présidence dela République.Animé par les experts d’Afritac-centre, le séminaire-atelier est in-tervenu dans le cadre de la deuxième mission du projet d’appuid’Afritac-centre à la démarche de performance des budgets-pro-grammes.

Ph. Banz

Photo de famille à l’ouverture des travaux.

Les organisateurs et les participants après la cérémonie d’ouverture.

Claude Coelho.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3451 du Mardi 9 Décembre 2014 - PAGE 16

ANNONCESMINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DU PORTEFEUILLE PUBLIC, DU PLAN ET DE L’INTEGRATION

DIRECTION GENERALE DES IMPÔTS ET DES DOMAINESDIRECTION DE L’ENREGISTREMENT, DE LA FISCALITE FONCIERE ET DOMANIALE

DIRECTION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUESET DE LA PROPRIETE FONCIERE DE DOLISIE, NIARI-BOUENZA-LEKOUMOU

Suivant réquisitions reçues par l’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques et de la Propriété Foncière, une Procédure d’Immatriculation, en vuede l’établissement des Titres Fonciers, est en cours.

N° de réquisitions

Au-delà d’un délai de deux (2) mois, à compter de ce jour, aucune opposition ou réclamation àl’immatriculation ne sera plus recevable (Art. 26 du Régime de la Propriété Foncière).

Pour insertion légale

Dolisie, 05 décembre 2014

Bernard KIBOULOU

Inspecteur Principal

ANNONCE LEGALE N°56L’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques et de

la Propriété Foncière de Dolisie

N° Références cadastrales Localités/Quartiers Départements Requérants010203040506070809101112131415161718192021222324252627282930

1905 du 31/07/20132167 du 05/03/20142380 du 06/08/20141638 du 17/01/20132183 du 13/03/20141869 du 25/06/20142433 du 23/09/20142234 du 15/04/20142299 du 28/05/20142434 du 23/09/20142342 du 11/07/20142211 du 1er /04/20142342 du 11/07/20141981 du 23/09/20132304 du 03/06/20142378 du 04/08/20142399 du 26/08/20142323 du 20/06/20141981 du 23/09/20141621 du 03/01/20142210 du 1er /04/20142165 du 03/03/20142415 du 05/09/20142417 du 05/09/20142419 du 05/09/20142471 du 24/10/20142411 du 05/09/20142408 du 05/09/20142379 du 04/08/20082477 du 24/10/2014

Parcelle 435; Bloc /; Section C; Superficie 400m²Parccelles 03 et 08; Bloc 01; Section P; Superficie 800m²Parcelle 15; Bloc 43; Sectiobn A; Superficie 546m²Parcelles 3 et 4; Bloc 3; Section L1; Superficie 800m²Parcelle 5; Bloc 11; Section L3; Superficie 400m²Parcelle 26bis; Bloc 42; Section A; Superficie 431, 74m²Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 225m²Parcelles 6 et 7; Bloc 51 et 52; Section H; Superficie 825, 70m²Parcelle 01; Bloc 63; Section /; Superficie 299m²Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 400m²Parcelles 139; 140; 141 et 168; Bloc 5; Section C; Superficie 2000m²Parcelle 378; Bloc 44; Section L; Superficie 400m²Parcelles 62; 63; 106 et 105; Bloc 6; Section C; Superficie 2000m²Parcelle 23; Bloc 6; Section M; Superficie 400m²Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 10000m²Parcelles 2 à 11; Bloc 14; Section P; Superficie 4000m²Parcelle; Bloc J32 bis; Section Q; Superficie 30.000m²Parcelle 07; Bloc 22; Section L; Superficie 762,08m²Parcelle 23; Bloc 6; Section M; Superficie 400m²Parcelles 13 et 14; Bloc /; Section A; Superficie 1600m²Parcelles 5 à 8; Bloc /; Section /; Superfiicie 1600m²Parcelle 4bis; Bloc 21; Section /; Superficie 203m²Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 331,34m²Parcelle 06; Bloc 21; Section H; Superficie 449,54m²Parcelles 80 et 87; Bloc M2; Section 05; Superficie 800m²Parcelle /, Bloc 02; Section B; Superficie 3120m²Parcelle 56; Bloc H; Section 21; Superficie 360m²Parcelle 08bis; Bloc 16; Section J; Superficie 475,22m²Plles1bis; 1ter; 12bis et 12ter; Bloc 04; Section B; Superficie 2000m²Plles218;219;220;215;216 et 217; Bloc 02; Section E; Superficie 4000m²

Dolisie / Qtier Mont FleuryDolisie/Mbounda (Mafoua Léonce)Dolisie / Maire AnnexeDolisie / Qtier LissangaDolisie / Qtier LissangaDolisie / Mairie AnnexeKINKOULANkayi / Centre – VilleNkayi /rue Nsemi BejaminNGUIRI (District de MABOMBO)Madingou Poste / KANZINkayi / KINSAKAMadingou Poste / KANZIDolisie / Qtier FADDolisie / MatsendéDolisie / Qtier KitsitsidiNkayi / Moussinga 3Dolisie / Qtier TSILADolisie / Qtier FADSibiti / Qtier MatibiSibiti / Qtier MoussandaNkayi / Qtier CapableNkayi / SOULOUKANkayi / Qtier Mouana – ntoNkayi / Mouana – ntoBouansa ngamba / Centre-villeNkayi / Nzambi MpandzouNkayi / Cité urbaineLouvakouLoutété / Bilendé II

NiariNiariNiariNiariNiariNiariBouenzaBouenzaBouenzaBouenzaBouenzaBouenzaBouenzaNiariNiariNiariBouenzaNiariNiariLékoumouLékoumouBouenzaBouenzaBouenzaBouenzaBouenzaBouenzaBouenzaNiariBouenza

DYCKAT SergeBAHONDA Jean PierreUnion panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS)MANIMA MOUBOUHA AiméMABIALA LELO Jean Baptiste EmmanuelDIAWARRA MAMADOUAIRTEL – CONGOYOKA DieudonnéDIALLO AMADOUAIRTEL – CONGOMABIALA PierreMABIALA DominiqueOUOSSO EmileMOUTALALA AntoinetteSNPC – DistributionDJIMBI Narcie BelindaCONGO TOLES SARLLEBO Anges POUNGUIMOUTALALA AntoinetteGOMA MOUELE Prime RodrigueMOUSSA GuélordBAKONDOUA FidèleBénédicte AMPIRI GanceMABIALA Kevin Borguia WOLFGANGMAFOKO CharlesMOUKALA MOUKOKO CorneilleBAKALA MAYINDA ThomasBOUEYA AlbertPROSPERITY – SERVICESITOUA Georges Olivier

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DU PORTEFEUILLE PUBLIC, DU PLAN ET DE L’INTEGRATIONDIRECTION GENERALE DES IMPÔTS ET DES DOMAINES

DIRECTION DE L’ENREGISTREMENT, DE LA FISCALITE FONCIERE ET DOMANIALEDIRECTION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES

ET DE LA PROPRIETE FONCIERE DE DOLISIE, NIARI-BOUENZA-LEKOUMOU

Suivant réquisitions reçues par l’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques et de la Propriété Foncière, une Procédure d’Immatriculation, en vuede l’établissement des Titres Fonciers, est en cours.

N° de réquisitions

Au-delà d’un délai de deux (2) mois, à compter de ce jour, aucune opposition ou réclamation àl’immatriculation ne sera plus recevable (Art. 26 du Régime de la Propriété Foncière).

Pour insertion légaleDolisie, 05 décembre 2014

Bernard KIBOULOU

Inspecteur Principal

ANNONCE LEGALE N°57L’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques et de

la Propriété Foncière de Dolisie

N° Références cadastrales Localités/Quartiers Départements Requérants010203040506070809101112131415161718192021222324252627282930

2367 du 22/07/20142238 du 24/04/20142221 du 04/04/20142046 du 25/11/20132474 du 24/10/20112473 du 24/10/20112386 du 12/08/20142368 du 22/07/20142403 du 04/09/20142457 du 14/10/20142402 du 04/09/20142420 du 08/09/20142388 du 13/08/20142212 du 1er /04/20140859 du 20/08/20102440 du 26/09/20142081 du 06/01/20141851 du 13/06/20132283 du 19/05/20142282 du 19/05/20141698 du 25/02/20131699 du 25/12/20131700 du 25/02/20132351 du 18/07/20142352 du 18/07/20141721 du 13/03/20132276 du 16/05/20142278 du 16/05/20142277 du 16/05/20142301 du 28/05/2014

Parcelle /; Bloc /; Section /; Superfice 27ha 40 a 48caParcelle 13; Bloc 20; Section A; Superficie 342m²Parcelle 149; Bloc 66bis; Section G; Superficie 410m²Parcelle 03; Bloc 26; Section J; Superficie 763,631m²Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 500m²Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 400m²Parcelles7;8; 9 et 10; Bloc 19; Section P2; Superficie 1600m²Parcelles 4;5 et 6; Bloc 8; Section C1; Superficie 1223m²Parcelle 09; Bloc 27; Section L1; Superficie 400m²Parcelles 4bis; Bloc 07; Section L; Superficie 686m²Parcelle 342; Bloc /; Section D; Superficie 400m²Parcelle 05; Bloc 05; Section N1; Superficie 400m²Parcelle 385; Bloc 21; Section C; Superficie 400m²Parcelles case n°3; Bloc /; Section J; Superficie 2900,15m²Parcelle 2; Bloc /; Section /; Superficie 500m²Parcelles 101 à 134; Bloc 116; Section E; Superficie 16.623,88m²Parcelles 9 et 10; Bloc /; Section /; Superficie 1000m²Parcelle 6; Bloc 5; Section I; Superficie 333,50m²Parcelle 14; Bloc 4; Section L; Superficie 621m²Parcelle 13; Bloc 4; Section L; Superficie 523,24m²Parcelles 5;6 et 7; Bloc 20; Section P1; Superficie 1875m²Parcelles 1 et 8 ; Bloc 20; Section P1; Superficie 1250m²Parcelles 2;3 et 4; Bloc 20; Section P1; Superficie 1875m²Parcelle 03; Bloc 14; Section L; Superficie 1678,98m²Parcelle 01; Bloc 13; Section L2; Superficie 600m²Parcelle 30; Bloc 04; Section M; Superficie 400m²Parcelle 05; Bloc 04; Section P2; Superficie 625m²Parcelle 01; Bloc 02; Section /; Superficie 400m²Parcelle 04; Bloc 11; Section /; Superficie 500m²Parcelle /; Bloc /; Section C; Superficie 2442m²

Dolisie / LouvakouDolisie / Qtier BaloumbouDolisie / Qtier CapableDolisie / Qtier BabémbéKomono / Village MbayaVillage KENDIDolisie / Qtier KitsitsidiDolisie / MatsendéDolisie / Qtier LissangaDolisie / Qtier LissangaDolisie / Qtier Hôpital GénéralDolisie / Qtier TahitiDolisie / Qtier Mont FleuryNkayi / Cité des cadres SARISMadingou – Poste / Qtier nsatouMeyaBILENDE II (Loutété)Sibiti / village Loukanou 2Dolisie / Qtier BacongoDolisie / Qtier KinguébéDolisie / Qtier KinguébéDolisie / Qtier MboundaDolsiie /qtier MboundaDolisie / Qtier MboundaDolisie / Qtier TsilaDolisie / Qtier TsilaDolisie / Qtier FADKm 7/ BibambaDolisie / MatsendéDolisie / MatsendéDolisie / Qtier Madongo

NiariNiariiNiariNiariLékoumouLékoumouNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariBouenzaBouenzaBouenzaLékoumouNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiari

OUADANGOYE Raymond GirardGANGUE MOUSTAPHAMAKITA Jean DaudetKOMO Jean BlaiseAIRTEL – CONGOAIRTEL – CONGOBILAMPASSI MOUTSATSI ChancelleMAMBOU PATOU ChamplinMABIALA DieudonnéNGUIMBI Gustave OmerMABIALA DieudonnéLENGOMA DieudonnéBEMBE NDAGBHA Exaucée EmeraKOUBA DominiqueAIRTEL – CONGOETS SP Transport SARLMBOUNGOU MOUANDA Richard AiméKADI – ILLIASSOUYOULOUVI Rabbie MerveilleYOULOUVI Moïsette GénieEPONE AntoinetteNGOUBOU Jean NoëlONKA DiaudonnéYOULOUVI – Rabbie MerveilleYOULOUVI Croyance PerlaBISSEYOU MATSANGA Christiane JocélyneNDINGA PAMBOU Velda PerrelNDINGA PAMBOU Velda PerrelNDINGA PAMBOU Velda PerrelMOUTAKALA Jacqueline

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3451 du Mardi 9 Décembre 2014 - PAGE 17

CULTURE

Spectacles de théâtre, demusique et de danse,projections de films, lec-

tures de textes, rencontres en-tre artistes, ateliers de forma-tion (Jeu d’acteur; Image, ima-ginaire et métaphore; Régiegénérale; et Musique), etc. Voi-là qui constitue le menu du on-zième épisode de Mantsina surscène. Un événement qui sedéroulera sur sept sites: Cercleculturel Sony Labou Tansi,C.f.r.a.d, I.f.c (Institut françaisdu Congo), M.j.c de Ouenzé,Mairie de Mfilou, Espace Banin-ga, Espace Kudia. Et connaîtrala participation des artistes duCongo, du Cameroun, de laFrance, et du Burkina Faso.Grands absents de cette fête del’art de Molière: les comédiensde la RDC (25 étaient attendusà Brazzaville). La raison? Pourla énième fois, le soutien finan-cier attendu du Ministère de laculture et des arts et de la Mai-rie de Brazzaville n’est pas ar-rivé, ont laissé entendre les or-ganisateurs de «Manstina surscène». Lesquels ont réaffirméleur détermination à oeuvrer

pour le développement du théâ-tre au Congo. En dépit du man-que de soutien des autoritéscongolaises.«Entre scène et écran», qu’est-ce à dire? «C’est aussi cettemanière de concevoir la scènecomme un plateau de création,un espace de renouvellementdes gestes artistiques et aussil’écran qu’il a toujours été etqui le devient de plus en pluset depuis quelque temps, nousn’arrêtons pas d’être, pour nepas dire en dichotomie, mais enosmose avec cette matière. Etl’écran ne veut pas forcémentdire cinéma, vidéo; l’écran peutaussi être un regard, comme lascène peut être un regard, vousêtes de l’autre côté, vous nousregardez, ici où nous sommes,sur le plateau, c’est aussi l’ob-jet d’un écran, d’un regard.L’écran peut aussi être unemanière de créer une installa-tion théâtrale, musicale ou dan-sante, qui partirait d’une visioncomplètement plastique, à par-tir de laquelle un certain nom-bre de gestes théâtraux ou dan-sants, peuvent s’exprimer. Et

11ème édition du festival international de théâtre «Mantsina sur scène»

Vingt et un jours de fête à Brazza,«entre scène et écran»

«Entre scène et écran», c’est sous ce thème que les adeptes del’art de Molière se donnent rendez-vous, à Brazzaville, du 10 au30 décembre 2014. Pour la onzième cuvée du festival internatio-nal du théâtre Mantsina sur scène, qu’organise l’association NoéCulture. L’annonce a été faite au cours d’une conférence depresse qu’a animée, samedi 6 décembre dernier, au C.f.r.a.d (Cen-tre de formation et de recherche en art dramatique), dans la ca-pitale congolaise, Dieudonné Niangouna, l’initiateur et directeurartistique dudit festival. Qui avait à ses côtés, Clauvice Ngoubilyet Sylvie Dyclo Pomos.

la scène, c’est quoi? c’est aus-si un endroit d’écran où avecle texte donné, avec le jeu d’ac-teurs qui est déployé, on arri-ve à rentrer dans l’univers d’uncréateur, à partir d’une vision,à partir de quelque chose quiest destiné comme ça, mêmesi ce n’est pas ponctué d’unemanière virtuelle, même quandc’est plastique, même quandc’est complètement naturel etréaliste, on arrive à éprouverune certaine distance…Entrescène et écran veut aussi direque nous invitons, pour cetteédition, deux artistes que nousconsidérons associés à cetteédition: Clauvice Ngoubily,metteur en scène, comédien, etRufin Mbou, réalisateur, comé-dien. Donc, entre scène et

écran, c’est aussi comment dia-loguer avec ces deux artistes,l’un, metteur en scène, l’autre,réalisateur, qui ont en commun,évidemment, cette questionpratique de la scène et del’écran», a expliqué le géniteurde «Mantsina sur scène».Pour rappel, «Mantsina sur scè-ne» existe depuis 2003. Ladixième édition de ce festival aeu lieu, du 10 au 30 décembre2013. Elle a été consacrée à la«rétrospective sur l’acte decréation de ce festival». Vive-ment, que la fête commence! Eton sait qu’elle sera belle.

Sévérine EGNIMBA

Aux restaurateurs, hôtelierset autres consommateurs dumanioc,Prière de passer la commandeauprès de Maman Claudette

Adresse: Rue Moukomo n°16,à Moukondo, Brazzaville.

Téléphone: 06 668 09 07

AVIS

Cet atelier a regroupéune trentaine de parti-cipants: enseignants de

musique, chefs de chœur, maî-tres de chant, chefs d’orches-tres, et instrumentistes. Le butétait d’œuvrer pour la bonnepratique de la musique chora-le, question de la revaloriser etla promouvoir au Congo et, par-tout, ailleurs.Concrètement, cet atelier a con-sisté à l’analyse harmoniqued’un chant choral. «Il fallait,d’abord, marquer la différenceentre le chant choral, dans sonstrict contexte classique, et lechant choral, de manière unpeu générale. Parce que tout lemonde croit que tous les mor-ceaux, tous les cantiques, tousles chants exécutés par unechorale est un chant choral,non! Le chant choral, dans sonstrict contexte, c’est un chantqui n’a pas de déchant. Alors,déchant, c’est une ligne mélo-dique qui est mise sur un chant,sur une mélodie principale.Mais, on parle de chant choral,quand il n’y a pas de déchant.

Et, il fallait apprendre aux ap-prenants qui ont assisté à l’ate-lier, la composition d’un ac-cord, les qualités d’un accord,les différentes sortes d’un ac-cord de musique(…) Donc, ilfallait apprendre les accords, ilfallait faire sortir, maintenant,une grille d’accords qui de-

vraient accompagner un mor-ceau de chant choral donné»,a expliqué Josias N’Gahata.Qui a fait remarquer que la mu-sique classique tend à dispa-raître, par rapport au courantjazz, mais avec ses dérivéscomme le gospel. D’où, a-t-ilrelevé, «il nous faudrait conti-nuer à valoriser cette musique,à la promouvoir, à travers desformations. Et les chefs dechœurs et les maîtres de chant,dans leurs chorales, pourront,maintenant, commencer à in-sister sur les chants classi-ques. Mais là, il faudrait aussipréciser certaines choses.Nombreux sont les gens quipensent que la musique clas-sique, c’est seulement la mu-sique qui vient d’ailleurs, lamusique européenne, la musi-que occidentale, non. On aaussi la musique classiquechez nous en Afrique, il y a

Centre culturel russe de Brazzaville

Un atelier de formation surl’analyse du chant choral

Dimanche 7 décembre 2014, l’humanité a célébréla journée internationale du chant choral. Préludeà cette commémoration, le Centre culturel russede Brazzaville a abrité, samedi 5 décembre dernier,un atelier de formation sur l’analyse du chant cho-ral. Sous la direction de M. Josias N’Gahata, com-positeur de musique classique, chef d’orchestre etdiplômé de l’Institut national des arts de Kinshasaen écriture musicale, chargé de la formation musi-cale à l’Eglise évangélique du Congo. C’était sousle regard du directeur du Centre culturel russe deBrazzaville, Igor Belyaev.

aussi la musique classiquecongolaise, parce que tout cequi répond aux normes déjàpréétablies par la science mu-sicale, c’est déjà du classique».Dans son mot de clôture, IgorBelyaev a affirmé que l’atelierde formation sur l’analyse duchant choral organisé au Cen-tre culturel russe marque ledébut d’une coopération.Après quoi, il a procédé à laremise des certificats de parti-cipation aux apprenants. L’ani-mateur de l’atelier s’est aussivu remettre un diplôme de féli-citations et un livre de musiqueclassique russe.Il n’est pas incongru de signa-ler qu’au cours de cette forma-tion, les participants ont eudroit à des projections des con-certs des chorales russes.

Véran Carrhol YANGA

Dimanche 30 novembre 2014, l’A.j.p.II.p (Association Jean Paul IIpour la Paix), que préside Jean-Claude Ndolou Nzimbakani, a or-ganisé, dans l’église Notre-Dame des Victoires de Ouenzé (arron-dissement 5 de Brazzaville), un concert de chants religieux, pourmarquer la reprise des activités. Plusieurs groupes de diversesobédiences religieuses ont rivalisé de talent à ce concert dechants, en présentant au public une chorégraphie et un réper-toire de chants variés et agréables ayant permis à l’activité derevêtir toute son authenticité, en ce premier dimanche de l’AventB décrété par l’Eglise, Journée de partage et de solidarité enversles plus démunis et les plus nécessiteux.

Association Jean Paul II pour la Paix

Un concert de chantsreligieux a marqué lareprise des activités

Cinq groupes: les chorales diocésaines de l’archiconfrérie SaintMichel, moderne Magnificat de la paroisse Sainte Rita deMoukondo, évangélique de la paroisse de Poto-Poto, Sainte Odilede la paroisse Notre-Dame des Victoires «Mama Elombé», SainteJeanne d’Arc de la cathédrale Sacré-Cœur y ont pris part. C’est lachorale évangélique de la paroisse de Poto-Poto qui a annoncé lacouleur, en proposant au public des chants tirés du répertoire dechants évangéliques ayant une renommée dans les milieux ca-tholiques. Puis, les autres groupes à l’honneur, vêtus de leursuniformes caractéristiques, se sont succédé sur le podium, pouroffrir aux spectateurs un répertoire de chants assorti d’une cho-régraphie remarquablement attrayante et séduisante.Dans l’assistance, on pouvait remarquer la présence des abbésGermain Makouiza, curé de la paroisse Saint Michel de Ngangouoniet aumônier de l’association, Vincent de Paul Malonga, curé de laparoisse Saint Michel de Goma Tsé-Tsé, et le père Nicaise WilfridOssebi, curé de la paroisse Notre-Dame des Victoires de Ouenzé.Au cours dudit concert, le président de l’A.j.p.II.p a remis des di-plômes d’encouragement et d’honneur aux prêtres précédemmentcités, en reconnaissance des œuvres accomplies en faveur del’Eglise et de l’association. De même, chaque responsable desgroupes présents au concert a reçu un tee-shirt de l’A.j.p.II.p, of-fert par le président de ladite association.Par ailleurs, le déroulement dudit concert a été entrecoupé pardes intermèdes constitués par les mots d’encouragement du pré-sident de l’A.j.p.II.p qui a réconforté et exhorté les choristes àaller de l’avant, à l’image de Saint Jean Paul II, dont la devisepontificale se résumait en: «N’ayez pas peur!». C’est ainsi queJean-Claude Ndolou Nzimbakani a exhorté les choristes à demeu-rer des modèles pour les autres, en annonçant, avec zèle et opti-misme, l’évangile du Christ par le chant.C’est la chorale Sainte Odile de la paroisse hôte qui a été la der-nière à monter sur scène. Pendant son passage, ce groupe a sé-duit et captivé le public, avec sa chorégraphie inspirée du réper-toire de chants imbibés de la touche du terroir.Peu avant la fin, tous les groupes réunis en un seul chœur ontexécuté le chant de clôture du concert, avant que le père NicaiseWilfrid Ossebi prononce la prière finale ayant permis de mettreun terme à ce concert de chants religieux riche en couleurs etd’un bon niveau technique et artistique.

Gislain Wilfrid BOUMBA

De g. à dr.: Dieudonné Niangouna, Sylvie Dyclo Pomos, et ClauviceNgoulouby, pendant la conférence de presse.

Photo de famille à la fin de l’atelier.

Igor Belyaev remettant un certifi-cat de participation à un appre-nant.

Jean-Claude Ndolou Nzimbakani entouré des choristes, pendant le con-cert.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3451 du Mardi 9 Décembre 2014 - PAGE 18

ANNONCES

Avis de vacance de poste CBRA/CRD/2014/001- 2ème Publication -

Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance cherche à recruterUn(e) Spécialiste en Communication Pour le Développement

Unissons-nouspour les enfants unicef Unissons-nous

pour les enfants unicef

Unissons-nouspour les enfants unicef

Sous la supervision de la Représentante Ad-jointe, le/la spécialiste en Communicationpour le Développement sera chargé(e) essen-tiellement de la conception, la formulation,la gestion, l’exécution, le suivi et l’évaluationdu programme communication pour le chan-gement de comportement, de la stratégie demobilisation sociale et de la communicationexterne afin de promouvoir les droits et va-leurs sensibles du genre, cerner les problè-mes des enfants dans le domaine public, ren-forcer la volonté politique en faveur de lamission et des objectifs de l’UNICEF, renfor-cer la crédibilité de l’organisation et l’effica-cité du programme de pays dans son ensem-ble.Le/la candidat(e) sélectionné(e) aura à opé-rer de façon autonome avec une supervisionminimale.

Profil requis pour le poste:• Etre détenteur d’au moins un Master ensciences sociales et/ou en sciences et tech-niques de la communication (sociologie, an-thropologie, psychologie, communication,…) avec un accent sur la planification de lacommunication stratégique pour le dévelop-pement axé sur le changement de comporte-ment, la mobilisation sociale, la communica-tion participative et la recherche.• Etre de nationalité Congolaise (RC),• Avoir au moins cinq ans d’expérience pro-fessionnelle sur des postes à responsabili-tés dans le domaine du développement, dela planification des stratégies de communi-cation et de la gestion des programmes dedéveloppement social, de préférence dans lespays en développement, avec une expériencepratique dans l’adaptation et l’application des

processus de planification de la communicationà des programmes spécifiques et méthodes ettechniques de recherche.Avoir une expérience de gestion d’une équipe• Capacité d’analyse et de conceptualisation.• Aptitude à travailler dans un environnementinternational et multiculturel.• Capacité à établir des relations de travail har-monieuses et efficaces• Aptitude à communiquer et à négocier.• Connaissance de l’outil informatique et de sesapplications communes.• Maîtrise du français et très bonne pratique del’anglais oral et écrit. La connaissance des lan-gues locales parlées dans le pays serait un atout.Conditions de service:• Contrat à durée déterminée (Fixed-Term) d’un(1) an renouvelable selon les besoins du pro-gramme et la validité du poste.• Grade: NO-3, selon la grille des Nations Unies.• Lieu d’affectation: Brazzaville - CONGO, avecdes déplacements à l’intérieur du pays.Dépôt de Candidatures au plus tard le 22 décem-bre 2014 à 17 heures

Lettre de motivation + CV et Formulaire del’historique personnel des Nations Unies (P11)

OBLIGATOIRE + copie des diplômesà l’attention de l’Administrateur des

Ressources Humaines, par courriel à l’adressesuivante: [email protected].

NB: Prière de mentionner le numéro de l’avis devacance de poste dans l’objet du courriel.• Les candidatures reçues lors de la 1ère Publica-tion seront prises en compte.• Les candidatures féminines sont vivement en-couragées.• Seuls les candidats présélectionnés recevrontune lettre d’invitation.

la supervision de la Représentante Adjointe, le/la spécialiste en Planification, Suivi et Evalua-tion sera responsable de la planification, du dé-veloppement et de la mise en œuvre des stra-tégies de suivi et d’évaluation intégrées à l’ap-pui du programme de pays.

Il/Elle sera chargé de soutenir les autres com-posantes du programme dans le suivi des stra-tégies adaptées aux enfants, axées sur l’équitéet de fournir une analyse précise de la situa-tion des enfants et des femmes au Congo. Il/elle mettra également un accent sur le déve-loppement des capacités nationales sur le suivides plans locaux participatifs adaptés aux en-fants, la gestion axée sur les résultats, l’appro-che genre fondée sur l’équité.

Profil requis pour le poste:• Etre détenteur d’au moins un Master en scien-ces sociales (sociologie, démographie, Planifi-cation du Développement, Statistiques Econo-mie, Suivi-évaluation….).• Etre de nationalité Congolaise (RC).• Avoir au moins cinq ans d’expérience profes-sionnelle sur des postes à responsabilités dansle domaine de la planification, du suivi et éva-luation des programmes et une bonne expé-rience dans le traitement des statistiques, la col-lecte et l’analyse des données qualitatives etquantitatives.• Capacité d’analyse, de conceptualisation etde rédaction.• Aptitude à travailler dans un environnementinternational et multiculturel.• Capacité à établir des relations de travail har-monieuses et efficaces.

Avis de vacance de poste CBRA/CRD/2014/002- 2ème Publication -

Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance cherche à recruterUn(e) Spécialiste en Planification, Suivi et Evaluation

Capacité à travailler avec un minimum de su-pervision• Aptitude à communiquer et à négocier.• Bonne connaissance de l’outil informatiqueet de ses applications communes ainsi que cel-les liées à la recherche.• Maîtrise du français et très bonne pratiquede l’anglais oral et écrit. La connaissance deslangues locales parlées dans le pays serait unatout.

Conditions de service:• Contrat à durée déterminée (Fixed-Term) d’un(1) an renouvelable selon les besoins du pro-gramme et la validité du poste.• Grade: NO-3, selon la grille des Nations Unies.• Lieu d’affectation: Brazzaville - CONGO, avecdes déplacements à l’intérieur du pays.

Dépôt de Candidatures au plus tard le 22 dé-cembre 2014 à 17 heures

Lettre de motivation + CV et Formulaire de l’his-torique personnel des Nations Unies (P11)OBLIGATOIRE + copie des diplômes à l’atten-tion de l’Administrateur des Ressources Hu-maines, par courriel à l’adresse suivante:[email protected].

NB: Prière de mentionner le numéro de l’avisde vacance de poste dans l’objet du courriel.• Les candidatures reçues lors de la 1ère Publi-cation seront prises en compte.• Les candidatures féminines sont vivementencouragées.• Seuls les candidats présélectionnés rece-vront une lettre d’invitation.

Sous la supervision du Chef de Pro-gramme Education de Base, le/la spécia-liste en Education sera responsable dela planification, la mise en œuvre, le suiviet l’évaluation du programme éducationafin d’en assurer l’efficacité et l’efficiencedans la réalisation de ses objectifs.

Il/elle sera responsable de l’identificationdes inégalités entre les sexes en matièred’éducation, et l’élaboration d’approchesinnovateurs à l’élimination de ces inéga-lités en collaboration avec les autres sec-tions. Il/elle veillera à ce que des méca-nismes de contrôle soient mis en placepour suivre les progrès vers les objec-tifs de réduction des disparités en ma-tière d’éducation.

Profil requis pour le poste:• Etre détenteur d’au moins un Master ensciences de l’Education ou en sociales(Développement International,…).• Etre de nationalité Congolaise (Répu-blique du Congo).• Avoir au moins cinq ans d’expérienceprofessionnelle sur des postes à respon-sabilités au niveau national et internatio-nal dans le domaine de l’éducation et enmatière de gestion de la réponse à l’ur-gence. Un an d’expérience profession-nelle dans le Système des Nations Uniesserait un atout.• Capacité d’analyse, de conceptua-lisation et de rédaction.• Aptitude à travailler dans un environne-ment international et multiculturel.• Capacité à établir des relations de tra-

Avis de vacance de poste CBRA/EDU/2014/001Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance cherche à recruter

Un(e) Spécialiste en Educationvail harmonieuses et efficaces.• Capacité à travailler avec un minimum desupervision• Aptitude à communiquer et à négocier.• Bonne connaissance de l’outil informati-que et de ses applications communes.• Maîtrise du français et très bonne prati-que de l’anglais oral et écrit. La connais-sance des langues locales parlées dans lepays serait un atout.Conditions de service• Contrat à durée déterminée (Fixed-Term)d’un (1) an renouvelable selon les besoinsdu programme et la validité du poste.• Grade: NO-3, selon la grille des NationsUnies.• Lieu d’affectation: Brazzaville - CONGO,avec des déplacements à l’intérieur du pays.Dépôt de Candidatures au plus tard le 22décembre 2014 à 17 heuresLettre de motivation + CV et Formulaire del’historique personnel des Nations Unies

(P11) OBLIGATOIRE + copie des diplômesà l’attention de l’Administrateur des

Ressources Humaines, par courriel àl’adresse suivante:

[email protected]: Prière de mentionner le numéro de l’avisde vacance de poste dans l’objet du courriel.• Les candidatures féminines sont vivementencouragées.• Seuls les candidats présélectionnés rece-vront une lettre d’invitation.

Sous la supervision de la Représentante Adjointe de l’Unicef au Congo, l’Assistant(e) de Pro-gramme sera chargé(e) de donner un support technique et administratif au sein du Programme.Il/elle aura un rôle important dans la collecte des données et le suivi des activités du pro-gramme.

Profil requis pour le poste:• Etre titulaire d’un diplôme de fin d’études secondaires, de préférence complétées par desétudes supérieures techniques dans le domaine de l’organisation du travail.• Avoir au moins 5 années d’expérience professionnelle dans le domaine administratif, dontune année au moins dans un domaine étroitement lié à l’appui des activités de programme.Une (1) année d’expérience dans le Système des Nations Unies serait un atout.• Aptitude à travailler dans un environnement international et multiculturel.• Aptitude à communiquer, à négocier et à travailler sous pression.• Etre capable de prendre des notes.• Avoir un esprit de synthèse.• Capacité à contribuer au suivi budgétaire du programme.• Capacité à assurer le suivi du courrier et à préparer les réponses conformément aux instruc-tions du superviseur.• Connaissance de l’outil informatique et de ses applications communes.• Maîtrise du français et bonne pratique de l’anglais.

Conditions de service:

• Contrat à durée déterminée avec possibilités de renouvellement.• Grade: GS-5, selon la grille des Nations Unies.• Lieu d’affectation: Brazzaville - CONGO.

Dépôt de Candidatures au plus tard le 12 décembre 2014 à 17 heuresLettre de motivation + CV et Formulaire de l’historique personnel des Nations Unies (P11)OBLIGATOIRE + copie des diplômes à l’attention de l’Administrateur chargé des RessourcesHumaines, par courriel à l’adressesuivant: [email protected].

NB: Prière mentionner obligatoirement le numéro de l’avis de vacance de poste dans l’objetdu courriel.• Les candidatures féminines sont vivement encouragées.• Seuls les candidats présélectionnés recevront une lettre d’invitation.

Avis de vacance de poste nº CBRA/CRD/2014/003Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance cherche à recruter

Un(e) Assistant(e) de Programme.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3451 du Mardi 9 Décembre 2014 - PAGE 19

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NSIA, LE VRAI VISAGE DE L’ASSURANCEET DE LA BANQUE

COMMUNIQUE DE NSIA A L’ATTENTION DE SES CLIENTSET ASSURES

Aux termes d’un acte reçu par MaîtreChimène Prisca Nina PONGUI, Notaire derésidence à Brazzaville (Congo) sis rez-de-chaussée Immeuble Patte d’Oie(SOPROGI) Case J-490/M (en face del’E.N.A.M), le 14 novembre 2014, enregis-tré à Brazzaville, à la recette des Impôtsde Ouenzé, à la même date, sous le Folio201/8 n°1940, il a été constitué, sous la dé-nomination sociale «Société des ServicesIndustriels, des Travaux et Bâtiments», ensigle «2.S.I.T.B. SARL», une Société A Res-ponsabilité Limitée ayant pour objet:- La construction;- L’achat et la vente de matériels informati-ques, fournitures de bureau et mobilier debureau;- La gestion et l’exploitation d’un pressinget d’une boulangerie;- Les prestations de services dans le do-maine de:* l’électricité;* la plomberie;* la maçonnerie;* la menuiserie;* la peintureLe siège social est fixé à Brazzaville(Congo), 67, rue Hinda, quartier Diata,Makélékélé.La durée de la société, qui prend cours àdater de son immatriculation au Registredu Commerce et du Crédit Mobilier, estfixée à 99 années.

OFFICE NOTARIAL de Me Chimène Prisca Nina PONGUINotaire

Sis rez-de-chaussée Immeuble Patte d’Oie (SOPRIM)Case J 490 M (en face de l’E.N.A.M)

B.P: 14745, B/ville - Tél: (242) 06 662 43 35//05 516 70 79E-mail: [email protected]

AVIS DE CONSTITUTIONSociété des Services Industriels, des Travaux et Bâtiments

En sigle «2.S.I.T.B. SARL»Au capital de 2 000 000 Francs CFA

67, rue Hinda, quartier Diata, MakélékéléBrazzaville (République du Congo)

RCCM CG/BZV/14 B 5500Le capital social, formé par les apportsdes associés, s’élève à la somme de 2 000000 de Francs CFA, il est divisé en deuxcents parts sociales de 10 000 Francs CFAchacune, entièrement souscrites et inté-gralement libérées, lesquelles ont été ré-parties entre les associés dans la propor-tion de leurs apports.La société est gérée et administrée parMonsieur Jean Alban MATSIMA, désignéen qualité de gérant, pour une durée dequatre (4) ans, lequel jouis, vis-vis destiers, des pouvoirs les plus étendus pourcontracter au nom de la société et l’enga-ger pour tous les actes et opérations en-trant dans l’objet social, sans limitation.

Le dépôt légal a été effectué au greffe duTribunal de Commerce de Brazzaville, le26 novembre 2014, sous le numéro 14 DA1206.

La société a été immatriculée au Registredu Commerce et du Crédit Mobilier deBrazzaville, sous le numéro RCCM CG/BZV/14 B 5500.

Pour avis et mention,Maître Chimène Prisca Nina PONGUI,

Notaire

Aux termes d’un acte reçu par MaîtreChimène Prisca Nina PONGUI, Notaireà Brazzaville (République du Congo),sis rez-de-chaussée Immeuble Patted’Oie (SOPRIM) Case J-490/M (en facede l’E.N.A.M), le 13 novembre 2014, en-registré à Brazzaville, à la recette desImpôts de Ouenzé, le 14 novembre2014, sous le Folio 201/6 n°1938, il aété constitué, sous la dénominationsociale «MGSPRO», une Société A Res-ponsabilité Limitée ayant pour objet:- Le gardiennage et l’entretien des bâ-timents.

Le siège social est fixé à Brazzaville(Congo), rue Sonaco, quartier Diables-Rouges, Moukondo.

La durée de la société, qui prendracours à dater de son immatriculationau Registre du Commerce et du CréditMobilier, est fixée à 99 années.

Le capital social, formé par les apportsdes associés, s’élève à la somme deun million (1 000 000) de Francs CFA, ilest divisé en cent parts sociales de 10000 Francs CFA chacune, entièrement

OFFICE NOTARIAL de Me Chimène Prisca Nina PONGUINotaire

Sis rez-de-chaussée Immeuble Patte d’Oie (SOPRIM)Case J 490 M (en face de l’E.N.A.M)

B.P: 14745, B/ville - Tél: (242) 06 662 43 35//05 516 70 79E-mail: [email protected]

AVIS DE CONSTITUTIONMGS PRO

Société A Responsabilité LimitéeAu capital de 1 000 000 Francs CFA

Rue Sonaco, quartier Diables-Rouges, MoukondoBrazzaville (République du Congo)

CG/BZV/RCCM/14 B 5501

souscrites et intégralement libérées,lesquelles ont été réparties entre les as-sociés dans la proportion de leurs ap-ports.

La société est gérée et administrée parMadame BALECKITA née FernandeAlbertine MAPAPA, désignée en qualitéde gérante, pour une durée non limi-tée, laquelle jouis, vis-vis des tiers, despouvoirs les plus étendus pour con-tracter au nom de la société et l’enga-ger pour tous les actes et opérationsentrant dans l’objet social, sans limita-tion.

Le dépôt légal a été effectué au greffedu Tribunal de Commerce de Brazza-ville, le 27 novembre 2014, sous le nu-méro 14 DA 1218.

La société a été immatriculée au Regis-tre du Commerce et du Crédit Mobilierde Brazzaville, sous le numéro RCCMCG/BZV/14 B 5501.

Pour avis et mention,Maître Chimène Prisca Nina PONGUI,

Notaire

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SPORTS

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La finale de la Coupe de laConfédération a eu lieu, sa-medi 6 décembre 2014, au

Caire. Al Ahly d’Egypte, qui signi-fie «National», en arabe, l’a em-porté aux dépens de Sewé Sportde Côte d’Ivoire, par 1-0. Fort deson but réussi au match aller, àAbidjan, où il avait perdu (1-2), AlAhly s’est donc adjugé le seul tro-phée qui manquait à son palma-rès, le dix-neuvième continental,au total, de son impressionnantpalmarès.Dire qu’Al Ahly a dominé, de latête et des épaules, son adver-saire serait un tantinet exagéré. Ila, plutôt, souffert mille morts pourobtenir le but libérateur. Il l’a ins-crit, péniblement, six minutesaprès le temps additionnel. Sonauteur est le vétéran EmadMeteb. Les Ivoiriens regretteront,amèrement, plusieurs grosses oc-casions manquées. C’était la pre-mière finale continentale de lajeune équipe de San Pedro, uneville portuaire de Côte d’Ivoire.Quant à Al Ahly, qui disputait lavingtième finale continentale deson histoire, il remporte, donc,pour la première fois, la seconde

Coupe de la Confédération

Al Ahly continue d’écriresa légende

coupe africaine, au bénéfice dubut inscrit à l’extérieur, critère dé-partageant les équipes, en casd’égalité, à l’issue des deux ren-contres. Il continue, ainsi, à gar-nir sa vitrine à trophées, quicomptait, déjà, huit Ligues deschampions (1982, 1987,2001,2005, 2006, 2008, 2012 et2013), quatre Coupes des vain-queurs de coupes (1984, 1985,1986, et 1993) et six Super-cou-pes d’Afrique (2001, 2005, 2006,2008, 2013 et 2014).

Un club de légendeClub le plus couronné du conti-

nent, Al Ahly est, pourtant, enbaisse de régime. Il n’empêche.Il reste le maître du continent.Par ailleurs, sa victoire redonne,du coup, un peu de lumière aufootball égyptien, après le nou-vel échec de la sélection natio-nale, incapable de se qualifierpour la CAN-2015, pendant les

éliminatoires.Fondé en 1907, pendant l’occupa-tion britannique, Al Ahly est non seu-lement le club le plus titré d’Afrique,mais aussi du football arabe. Il est,sans conteste aussi, celui qui jouitde la plus grande popularité auprèsdu public arabe. Outre ses titres afri-cains, Al Ahly a remporté 36 cham-pionnats d’Egypte. Son hémogéniesur le championnat égyptien a dé-buté très tôt, puisqu’il a raflé les neufpremières éditions, de 1949 à 1959.Les Diables-Rouges, autre appella-tion d’Al Ahly, sont vainqueurs,aussi, 35 fois, de la Couped’Egypte, et 8 fois, de laSupercoupe d’Egypte. En vérité, AlAhly est le club le plus titré dumonde, devançant des équipescomme Milan A.C, Boca Juniors ouReal Madrid…

G.M.

CAN 2015

Motion de reconnaissanceà la Guinée Equatoriale

Très souvent, la critique jaillit de façon acerbe, de surcroît lorsqu’il y aéchec. Rarement on reconnaît ou on réussit à critiquer positivement. Pour-tant, la critique peut s’avérer aussi positive et s’inscrire dans le bon sens.C’est le moins qu’on puisse dire pour congratuler et saluer le courage de laGuinée Equatoriale, qui a accepté, avec promptitude, la main que lui atendue la Caf (Confédération africaine de football), pour organiser la 30ème

CAN. A deux mois du coup d’envoi, il fallait le faire! Le pays de TeodoroObiang Nguema Mbasogo a ainsi sauvé les meubles, comme on dit, aprèsle refus du Maroc (pays initialement désigné) d’accueillir la compétition,pour se prémunir, selon lui, de la fièvre hémorragique à virus Ebola.

Et de deux pour la Guinée EquatorialeLe pays n’en est pas à sa première expérience en la matière. Ce n’est pasun baptême du feu, loin s’en faut. Les férus du ballon rond ou non se sou-viennent qu’il y a deux ans, la Guinée Equatoriale a co-organisé, avec leGabon, la CAN Orange 2012. Et le pays a frôlé le carré, en atteignant lesquarts de finale. Donc, l’infrastructure y est, les hommes aussi; tout commeles bons réflexes n’y ont pas vieilli encore. C’est, certainement, pour toutesces raisons que la Caf, devant la difficulté et le tourment, n’a pas tapé àcôté dans son choix. Ceci pouvant justifier cela.

Les atouts du pays?Producteur mondial du pétrole et du gaz, la Guinée Equatoriale regorge,de nos jours, d’énormes potentialités, issues notamment de son sous-sol.C’est un pays de plus en plus florissant, qui n’a de cesse, ces dernierstemps, d’attirer les investisseurs et d’exceller dans ce qu’il a choisi commeleitmotiv: la transformation de son économie. Même si, bien entendu, sapopulation reste relativement jeune et beaucoup moins nombreuse. DeBata à Mongomo, et de Malabo à Ebibeyin, le pays émerge et s’insèredans le concert des grandes nations. En témoigne la présence, voire lanaissance, de nouvelles villes. C’est un pays où tout ensemble, ne faitqu’un, dans une certaine osmose.Nonobstant la tenue, récemment, de deux événements majeurs sur sonsol (le dialogue national et le 2ème sommet Afrique/Turquie), la Guinée Equa-toriale n’en finit pas de prouver sa capacité à accueillir les grandes mani-festations. «La Guinée Equatoriale a accepté pourquoi? Ce n’est pas parceque nous étions prêts, non! C’est parce que notre président est martyr dela cause africaine», affirme un fils de la Guinée, pour expliquer l’engage-ment personnel du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, et la ca-pacité qu’a son pays à abriter de nouveau la plus prestigieuse fête sportivedu continent. Ce que d’aucuns considèrent comme un renouveau politiquepour le pays, générateur d’emplois.C’est dans ce clivage que la Guinée Equatoriale sera en match d’ouver-ture, aux prises avec le Congo, à Bata, au grand dam de ceux que notreconfrère, Roger Ntoto Lacombe, qualifie de détracteurs de notre football,hostiles aux performances et succès glanés par notre ‘’Onze national’’. Ysera témoin, le public, douzième homme, sans lequel le foot ne devrait pasavoir toute sa saveur. Notre très regretté doyen «Pilote» n’écrivait-il pas,dans ces colonnes, qu’il faut bien des athlètes sur le terrain, des supporteursdans les gradins et des chroniqueurs pour relater leurs performances? Bravo Guinée, toute l’Afrique vous salue!

Aristide Ghislain NGOUMA

Le 1er décembre de chaqueannée, déclaré Journéemondiale de lutte contre le

Sida, se commémore, à traverstous les pays. Pour ce faire, lundi1er décembre 2014, la Li.tae.bra(Ligue de Taekwondo de Brazza-ville) a organisé une cérémonie dudon de sang, dans les locaux duC.n.t.s (Centre national de trans-fusion sanguine), à Brazzaville,mobilisant ainsi une trentaine dedonneurs de sang conduits parGildas Loubassou, premier mem-bre du bureau de ladite ligue.

Lutte contre le SidaDon de sang de la ligue detaekwondo de Brazzaville

Par ailleurs, il convient de souli-gner quelques raisons plausiblesqui justifient qu’on puisse offrir sonsang: l’absence des produits desubstitution pouvant remplacer lesang, certaines maladies et cer-tains états cliniques exigent untraitement par le sang, les stocksdes produits sanguins toujoursinsuffisants et les pénuries tou-jours possibles, l’objectif principal,pour le donneur de sang, est desauver des vies humaines etd’avoir aussi un suivi médical ré-gulier.

Les donneurs de sang mobiliséspour la circonstance étaient répar-tis en trois catégories: ceux rele-vant de la Fédération congolaisede taekwondo, les instructeursdes clubs et les athlètes.La cérémonie a eu pour objectifsde: vulgariser la lutte contre leSida en milieu sportif dutaekwondo, afin de faire impré-gner, davantage, lesdits sportifsdans la lutte contre cette pandé-mie mondiale, démontrer que ledon de sang est un geste huma-nitaire, rassurer que donner sonsang, c’est mieux connaître sa sé-rologie, signifier à l’opinion:Taekwondo stop Sida.

Tout homme et toute femme âgésde 18 à 60 ans s’estimant enbonne santé peut donner sonsang, à raison de trois dons desang bénévoles par an, afind’avoir des produits sanguins plusfiables. Le don de sang est ungeste humanitaire, bénévole, vo-lontaire, anonyme et gratuit. Ce-pendant, à la fin de chaque donde sang bénévole, une collationest offerte au donneur du sang,pour lui permettre de se refaire,immédiatement, sans difficultés.

Gislain Wilfrid BOUMBA

Le coup d’envoi du championnatdépartemental de basket-ball de

Brazzaville a été effectivementdonné, le week-end dernier.Samedi 6 décembre, deux matchsétaient programmés, au Stade AVR,à Ouenzé: Avenir du rail-R.C.O, enseniors hommes, et Inter Club-BrazzaBasket, en seniors dames. Le résul-tat du premier match est sans sur-prise: les hommes du rail l’ont em-porté par 71 à 62. Quant à la joutedes dames, pressentie pour tenir lepublic en haleine, elle a été une ca-

dépens d’Anges-Noirs B.C (72-37).On le voit, les militaires n’ont pas faitde quartier. Ils se sont imposés le plusrégulièrement du monde.La rencontre attendue, entre Diables-Noirs et CARA, en seniors hommes,a été interrompue par dame pluie quis’en est mêlée, au début du troisièmequart temps. Les Diables-Noirs me-naient déjà par 48-30. Cette partiedevra être rejouée.On a joué, également, dimanche 7décembre, au Stade A.A. Néto, àTalangaï, où l’Etoile du Congo a eu

Basket-ball à BrazzavilleLa pluie renvoie Diables-

Noirs et CARA à la maison

tastrophe pour Inter Club, battu surun score sans appel: 32-80, en faveurde Brazza Basket.Le public est revenu, dimanche 7 dé-cembre, dans la même enceinte. Pourassister à la victoire d’Inter Club aux

raison de B.C.Massengo (21-18), enjuniors dames. Mais, les formationsseniors hommes des deux équipesont dû déguerpir, la pluie s’en étantmêlée, là-bas également.

Guy-Saturnin MAHOUNGOU

L'explosion de joie des joueurs d'Al Ahly.

Gildas Loubassou (à l'extr. dr) avec ses compagnons donnant du sang.

CARA-Diables-Noirs bataille sous le panier.

PAGE 20 - LA SEMAINE AFRICAINE N°3451 du Mardi 9 Décembre 2014