La Semaine Africaine Vendredi 27 Mars 2015 3481

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Bi hebdomadaire d'information et d'action sociale paraissant au congo du Vendredi 27 Mars 2015 n°3481 63ème Année Siège social :Bd Lyautey Brazzaville BP:2080, email : [email protected]

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3481 du Vendredi 27 Mars 2015 - PAGE 1

BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

N° 3481 du Vendredi 27 Mars 2015 - 63ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 - CONGO: 500 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tél.: (242) 06.678.76.94 / 05.528.03.94 / 06.889.98.99 - E-mail: [email protected]

63ème

année

Saturnin Bitsy, chef de mission d’évaluation

Evaluation du dispositif congolais contre le blanchiment

Le Congo appeléà corriger lesdéfaillancesconstatées

(P.3)

Presse nationale

Bienvenue GertrudeHobain-Mongo a fait

un don d’équipementsà la presse publique

et privée(P.9)

Conférence régionale sur l’inclusion financière en Afrique centralePromouvoir l’accès aux services financiers

de base, pour réduire les inégalités (P.3)

Débat sur le changement de la Constitution

Marius Mouambengaà la rencontre des

acteurs politiques etde la société civile

(P.5)

Presse catholique

Père Jean Le Gall,précurseur de lapresse africaine

en AfriqueEquatoriale

(P.10)

Le dialogue dansnotre pays est une

quête inachevée, depuisla Conférence nationale

souveraine(P.15)

Point de vue

D’Oyo à Kindamba:l’étrange destin d’un

amour inavoué(P.6)

Tribune libre

Journée mondialede lutte contre la

tuberculose

Avec près detrois mille casde tuberculosepar année, leCongo appeléà multiplierses efforts

(P.6)

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ANNONCES

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NATIONAL

Quelque deux cent participants venus de dixpays de la C.e.e.a.c

(Communauté économique desEtats d’Afrique centrale), desdifférents domaines (banquescentrales et commerciales, Mi-nistères des finances, institu-tions de microfinance, univer-sités, société des affaires, so-ciété civile). Après la série desdiscours d’ouverture (discoursde Mme Anne Marie Gulde-Wolf, de Lucas Abaga Nchamaet celui d’ouverture du minis-tre d’Etat Ondongo), cinq pa-nels, au total ont été animés, aucours du séminaire. Le premierpanel était même modéré par leministre d’Etat Gilbert Ondon-go. Les panels ont été animéspar les experts de la Banquemondiale, du F.m.i et de laB.e.a.c. Plusieurs notions ontété développées comme: inclu-sion financière, réduction dela pauvreté, financement despetites et moyennes entrepri-ses, rôle des microfinances,mise en œuvre des politiqueset politiques pratiques, leçonset perspectives.Les débats ont été enrichis parles expériences de certainspays, notamment des déci-

deurs et des praticiens venus,entre autres, de la RDC, du Ca-meroun, du Congo et du Rwan-da, relater leurs efforts pouraugmenter l’inclusion financiè-re. Les participants ont débat-tu des obstacles que rencon-trent les ménages et les P.m.epour accéder aux services fi-nanciers de base.L’inclusion financière est indis-pensable, entre autres, à la réa-lisation d’une croissance plusinclusive et au développementd’un secteur financier stabledans les pays de la sous-ré-gion. L’Afrique centrale est lar-gement sous-financiarisé etdemeure à la traine dans le do-maine de l’inclusion financière.Le taux de bancarisation de-meure faible et se situe à18,51% dans la Cemac, contreplus de 30% en Angola et moinsde 10% en RDC et au Burundi,environ 24% en moyenne enAfrique subsaharienne, 60% enAfrique du Nord et plus de 80%en Afrique du Sud et à Mauri-ce.Ce retard en matière d’inclusionfinancière s’explique non seu-lement par le faible niveau dedéveloppement du secteur fi-nancier en Afrique centrale,

mais aussi et surtout par plu-sieurs contraintes, dont lesprincipales sont, entre autres:le faible niveau de revenus parhabitant; la prépondérance dusecteur informel et la faible cul-ture financière des popula-tions.Des échanges ont abouti à laformulation de treize principa-les recommandations. Les tra-vaux se sont achevés par uneconférence de presse donnéeconjointement par Mme AnneMarie Gulde-Wolf, directriceadjointe du département Afri-que du F.m.i, Léon-RaphaëlMokoko, Lucas Abaga-Ncha-ma, et Dezamaroczy, chef demission du F.m.i pour la Cemac.Selon eux, les conférenciersont été unanimes à reconnaîtreque l’accès aux services finan-ciers de base peut jouer un rôle

déterminant dans la réductiondes inégalités et dans la pro-motion d’une croissance inclu-sive, en particulier dans lespays qui aspirent à l’émergen-ce. C’était le vœu exprimé parle ministre d’Etat Gilbert On-dongo, à l’ouverture des tra-vaux: «Dans les jours à venir,l’inclusion financière presquetotale devra prendre place enAfrique centrale, afin de contri-buer à faire reculer la pauvretéet à accélérer la croissance».Après cette conférence, il fautespérer que les recommanda-tions ne laisseront pas les gou-vernants indifférents. La balleest du côté de la B.e.a.c pouren promouvoir la mise œuvre.

Philippe BANZ

Conférence régionale sur l’inclusion financière en Afrique centralePromouvoir l’accès aux services financiers

de base, pour réduire les inégalitésLa B.e.a.c (Banque des Etats de l’Afrique centrale) et le F.m.i(Fonds monétaire international) ont conjointement organisé,lundi 23 mars 2015, à l’hôtel Ledger Plaza Maya-Maya, à Brazza-ville, avec l’appui du gouvernement congolais, une conférencede haut niveau sur le thème: «Finances pour tous: promouvoirl’inclusion financière en Afrique centrale». Ouverts par le minis-tre d’Etat Gilbert Ondongo, ministre de l’économie, des finan-ces, du plan, du portefeuille public et de l’intégration, en pré-sence de Lucas Abaga Nchama, gouverneur de la B.e.a.c et AnneMarie Gulde-Wolf, directrice adjointe du département Afrique duF.m.i, de quelques membres du gouvernement, notamment MmeEmilienne Raoul, ministre des affaires sociales, de l’action hu-manitaire et de la solidarité, Mme Yvonne Adelaïde Mougany,ministre des petites et moyennes entreprises et de l’artisanat etLéon Raphaël Mokoko, ministre délégué, chargé du plan et del’intégration et de nombreux cadres, les travaux de cette confé-rence ont confirmé que l’inclusion financière est indispensableau développement économique dans la sous-région Afrique cen-trale, où le contraste est criant entre les énormes ressourcesnaturelles dont disposent les pays et la pauvreté qui sévit dansde larges couches de populations.

Pourquoi l’évaluation?«L’aspiration à un dévelop-

pement durable requiert la pri-se des mesures juridiques etinstitutionnelles procédant dela bonne gouvernance, compri-ses comme la gestion respon-sable de la chose publique. Or,les plans de développementadoptés par les gouvernants,sont parfois mis en échec pardes comportements déviantsde certains citoyens en quêted’enrichissement par desmoyens parfois illicites. Placésà la tête de fortunes en inadé-quation avec leurs revenusréels, ceux-ci utilisent un pro-cessus tendant à donner à

leurs biens d’origine illicite, desapparences régulières en vued’échapper aux conséquencesjuridiques de leurs actes: c’estle blanchiment», a rappelé lamission.«Quant au financement du ter-rorisme, il consiste, pour toutepersonne morale ou physique,à fournir ou réunir, par quel-ques moyens que ce soit, direc-tement ou indirectement, illici-tement ou délibérément, desfonds dans l’intention de lesvoir utilisés ou en sachantqu’ils seront utilisés, en tout ouen partie, en vue de commettreun acte terroriste».Après ce rappel qui a porté éga-

lement sur le processus demise en place de l’évaluationdu Congo, le chef de missiondu Gabac, Saturnin Bitsy, a in-diqué que l’évaluation du Con-go a été conduite sur la basedes recommandations du Gafi(Groupe d’action financière),un organisme intergouverne-mental de lutte contre le blan-chiment d’argent et le finance-ment du terrorisme créé en1989. Cette évaluation a portésur le dispositif juridique et lesmesures institutionnelles cor-respondantes; les mesures pré-ventives et les entreprises etprofessions non financièresdésignées; les personnes mo-rales, véhicules juridiques etorganismes à but non lucratif;la coopération domestique etinternationale.Selon le constat fait, «le Con-go a fait de la bonne gouver-nance le crédo de son actionen vue de parvenir à un déve-loppement durable». L’armatu-re juridique existe. L’agencenationale d’investigation finan-cière a été mise en place. «Il est,

cependant, à déplorer l’opéra-tionnalité de cette structurenationale, sept ans après samise en place, alors qu’elle de-vrait se placer au centre du dis-positif de lutte contre le blan-chiment des capitaux et le fi-nancement du terrorisme etjouer, de ce fait, un rôle incon-tournable dans l’assainisse-ment des mœurs financières duCongo», souligne la missionqui a fait des recommandations(la nomination des membressuivie de leur prestation de ser-ment; le recrutement des autrespersonnels (analystes, enquê-teurs, informaticiens); désigna-tion des correspondantsauprès des administrationspubliques concernées; la miseà la disposition de l’Anif desmoyens financiers consé-quents, etc).Dans son mot de circonstancele ministre délégué Léon Ra-phaël Mokoko a reprécisé lesmissions de l’Anif «qui n’estpas une police pour arrêter lesgens». Il a reconnu qu’il y anécessité de vulgariser les mis-sions de la Gabac dans nosEtats. Il a promis que les recom-mandations seront mises enœuvre dans la transparence.

Pascal-Azad DOKO

Evaluation du dispositif congolais contre le blanchimentLe Congo appelé à corriger les défaillances constatéesUne équipe d’évaluateurs de la Gabac (Groupe d’action contrele blanchiment d’argent en Afrique centrale), qui relève de laCemac (Communauté économique et monétaire d’Afrique cen-trale), a évalué, du 9 au 23 mars 2015, le dispositif congolais delutte contre le blanchiment des capitaux et le financement duterrorisme. Au terme de sa mission, une séance de restitutionde la synthèse de l’évaluation, s’est tenue, lundi 23 mars der-nier, dans la salle de réunion de la délégation générale aux grandstravaux, à Brazzaville, en présence du ministre délégué, chargédu plan et de l’intégration, Léon-Raphaël Mokoko, du chef demission de Cemac, Saturnin Bitsy, et du directeur de l’Anif(Agence nationale des investigations financières), André Kanga.«La mission a permis de relever des défaillances du systèmedont les corrections requièrent une attention particulière desautorités nationales».

Une vue de la rencontre , avec le ministre Léon Raphaël Mokoko.

Saturnin Bitsy (au milieu) et André Kanga (à d.).

Photo de famille après la cérémonie d'ouverture, Gilbert Ondongo en-touré des organisteurs et des participants.

Les animateurs de la conférence de presse: Dezamaroczy, Lucas Abaga-Nchama, Mme Anne Marie Gulde-Wolf et Léon Raphaël Mokoko.

Conseil des ministres dumercredi 25 mars 2015

Mercredi 25 mars 2015, une réunion du conseil des ministres s’esttenue, au palais du peuple, à Brazzaville, sous le patronage duchef de l’Etat, chef du gouvernement, Denis Sassou-Nguesso.Selon le compte-rendu fait par le ministre Jean-Claude Gakosso,le ministre d’Etat Gilbert Ondongo, ministre de l’économie, desfinances, du plan, du portefeuille public et de l’intégration, a sou-mis à l’examen du conseil le «rapport produit par le comité desuivi et d’évaluation des politiques et programmes publics» surl’action du gouvernement au cours de l’exercice budgétaire 2014.La gestion axée sur les résultats, voilà le leitmotiv exigeant de lagouvernance moderne instruite par le président de la Républi-que. D’où la nécessité d’une évaluation périodique et systémati-que de l’action du Gouvernement.Il ressort du rapport «une bonne tenue des comptes et du tauxd’exécution du budget de l’Etat. Une performance plutôt remar-quable, si l’on considère les aléas induits par la baisse brutale duprix du pétrole sur le marché mondial, avec ces conséquencesnégatives sur les recettes budgétaires de l’Etat».Toutefois, le comité de suivi suggère davantage d’efforts pourrendre encore plus fluide la chaîne de la dépense, notammentpar:- le renforcement des capacités techniques des cadres et agentsdes structures de l’Etat en charge de la gestion des marchés pu-blics;- l’application rigoureuse des délais de délivrance des avis denon-objection et d’approbation des marchés publics;- l’élaboration des plans de passation de marchés sur la base desbudgets-programmes et non plus seulement au rythme annuel,avec cette nécessité de report de crédits d’un exercice budgé-taire à un autre;- la réaffirmation du rôle des directeurs des études et de la plani-fication comme points focaux dans les ministères, en ce qui con-cerne le suivi et l’évaluation des politiques publiques;- la désignation d’un point focal dans chaque ministère pour lesuivi des projets à responsabilité partagée avec la DélégationGénérale aux Grands Travaux.

Le conseil des ministres a adopté un projet de loi portant codedes hydrocarbures présenté par André-Raphaël Loemba, minis-tre en charge des hydrocarbures. Ce projet de code s’inspire as-sez largement des cadres juridiques et fiscaux en vigueur dansles pays membres de l’Appa (Association des pays producteursde pétrole africains), et qui a au fond vocation à faire évoluer lalégislation congolaise dans ce domaine. Il reprend les principa-les dispositions de celui adopté en 1994.Le ministre André Raphaël Loemba a, ensuite, fait adopter troisprojets de décret portant, attribution de permis d’exploitation, depermis de recherche et renouvellement de permis de recherche.Le Conseil des ministres a prononcé quelques nominations.Ministère des hydrocarbures- Directeur général de l’Agence de régulation de l’aval pétrolier:M. Ernest Denis Souami, économiste, spécialisé dans le manage-ment du secteur de l’aval pétrolier.Ministère de l’enseignement supérieur- Secrétaire général de l’Université Marien Ngouabi: M. GabrielAhombo, maître assistant à la Faculté des sciences et techniques;- Directeur général des affaires sociales et des œuvres universi-taires: M. Jean Grégoire Ossebi, maître-assistant à la Faculté dessciences et techniques;- Directeur général de l’enseignement supérieur: M. BernardMabiala, maître de conférences à l’Ecole supérieure polytechni-que.

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ANNONCEMINISTERE DE L’ECONOMIE, DE LA PROMOTIONDES INVESTISSEMENTS ET DE LA PROSPECTIVE

MINISTERE DU BUDGET ET DESCOMPTES PUBLICS

COMMUNIQUEEMISSIONS DES OBLIGATIONS DU TRESOR ASSIMILABLES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE

SUR LE MARCHE DES TITRES PUBLICS A SOUSCRIPTION LIBRE DE LA CEMACAU TITRE DE L’ANNEE 2015

Dans le cadre du financement du Schéma Directeur National d’Infrastructures (SDNI) 2012-2016, l’Etat Gabonais prévoit d’émettre, sur lemarché des titres publics à souscription libre de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), des Obligationsdu Trésor Assimilables (OTA) pour un montant maximum de 30 milliards de FCFA. Ces emprunts, conformes à la stratégie d’endettement del’année en cours, respectent la limite du plafond d’endettement intérieur autorisée par le Parlement dans la loi de finances 2015.Les opérations de levée de fonds se dérouleront sur la période d’avril à décembre 2015, à travers trois (3) à quatre (4) émissions d’OTA. Lapremière est prévue pour le 08 avril 2015, avec une période de souscription allant de la date de diffusion du présent communiqué jusqu’au 07avril 2015.Les ressources mobilisées par l’Etat Gabonais lors de ces différentes opérations sont destinées au financement partiel de la mise en œuvredu programme routier national et du renforcement de la capacité de production d’eau de l’usine de Ntoum.Les investisseurs institutionnels, les entreprises et les particuliers désireux d’acquérir les titres émis par la République Gabonaise et desoutenir son développement sont invités à se rapprocher des établissements bancaires agréés en qualité de Spécialistes en Valeurs duTrésor de l’Etat Gabonais. Il s’agit de :

ETABLISSEMENTS ADRESSES

AFRILAND FIRST BANK Place de l’Indépendance, BP: 11834, Yaoundé (Cameroun)

BANQUE INTERNATIONALE POUR LE COMMERCE ET L’INDUSTRIE DU GABON Avenue du Colonel Parant BP 2241 Libreville (Gabon)

BGFIBANK GABON Boulevard de l’indépendance, BP: 2253, Libreville (Gabon)

CREDIT DU CONGO B.P: 2470, Brazzaville (Congo)

ECOBANK CAMEROUN Boulevard de la Liberté, BP: 582, Douala (Cameroun)

ECOBANK CENTRAFRIQUE Place de la République, BP: 910, Bangui (Centrafrique)

SOCIETE COMMERCIALE DE BANQUE AU CAMEROUN Avenue Mgr Vogt, BP: 700, Yaoundé (Cameroun)

STANDARD CHARTERED BANK CAMEROON 1143, Boulevard de la Liberté, BP: 1784, Douala (Cameroun)

UNION BANK OF CAMEROON LIMITED Immeuble Kassap, BP: 15569, Douala (Cameroun)

UBA CAMEROON Boulevard de la Liberté, BP: 2088, Douala (Cameroun)

UNION GABONAISE DE BANQUE Avenue du Colonel Parant, BP: 315, Libreville (Gabon)

COMMERCIAL BANK CENTRAFRIQUE Rue de Brazzaville, BP: 59, Bangui (Centrafrique)

CAISSE COMMUNE D’EPARGNE ET D’INVESTISSEMENT DE LA GUINEE EQUATORIALE Calle del Presidente Nasser Apdo 428 Malabo (Guinée Equatoriale)

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NATIONAL

Selon Léon-Raphaël Mo-koko, la célébration dela journée de la Cemac a

été marquée par le plantingd’arbres, la rencontre avec lesétudiants de la Faculté de droit,pour les intégrer, selon lui,dans le processus de la com-préhension de l’intégration detoutes les questions liées à laCemac, et la conférence depresse.Le président de la commissionde la Cemac, Pierre Moussa, arappelé que cette journée, ins-tituée par acte additionneln°2208/Cemac/CC9 du 25 juin2008, est commémorée le 16mars de chaque année, pourréaffirmer la volonté des peu-ples de cette sous-région devivre ensemble, de promouvoirles idéaux de l’organisation etde célébrer la date de signatu-re du traité créant la Cemac, le16 mars 1994, à Ndjamena, auTchad.Pour lui, la libre circulation despersonnes et des biens au seinde la Cemac tarde à se réaliserde manière intégrale. Pierre

Moussa a, néanmoins, fait sa-voir que l’intégration est unacquis, depuis fort longtempsdéjà, pour certains pays com-me le Congo, le Tchad, le Ca-meroun et la RCA. «Pour le Ga-bon et la Guinée Equatoriale,les négociations se poursui-vent», a-t-il précisé.En dépit de toutes les difficul-tés rencontrées par la commu-nauté, et qu’il considère com-me surmontables, le présidentde la commission de la Cemacestime que l’espoir d’une Afri-que centrale émergente, où rè-gnent la paix et la sécurité, estplus que permis. Car, il n’y apas d’alternative crédible à l’in-tégration sous-régionale. Faceà la concurrence, aux chocsexternes et aux petites écono-mies des pays de la Cemac, il ya lieu d’opérer des regroupe-ments régionaux et favoriser lacréation de vastes espaces uni-fiés qui exercent un effet d’en-traînement sur le commerce in-tracommunautaire, grâce à desinfrastructures de soutien à laproduction et à la compétitivi-

té, soutient-il. Le renforcementde l’intégration économique enzone U.m.o.a (Union monétai-re ouest-africaine) et Cemac setraduirait par un gain d’environ3% de la croissance supplé-mentaire par habitant. «C’est çales enjeux», a-t-il fait remar-quer. Les difficultés d’aujour-d’hui appellent un surcroit devolonté politique des Etats,pour franchir les obstacles quise dressent sur le chemin del’intégration. «Il faut mettre finau règne des égoïsmes micro-nationalismes qui ne mènent àrien», a-t-il dit.S’agissant de la compagnie AirCemac, Pierre Moussa n’a paseu la langue de bois pouravouer que le projet se heurteà un certain nombre de problè-mes. «D’abord, le partenairetechnique. Les discussions sedéroulent, désormais, non pasavec la commission, mais avecla société Air Cemac qui a sesorganes de direction, et le par-

tenaire Air France. Il semblequ’il y a eu beaucoup de pierred’achoppement sur plusieurspoints», a-t-il déclaré. Quant àson issue, il a simplement ditque le projet n’avance pas. Etpour cause, les chefs d’Etat ontrefusé le principe du monopo-le exigé par Air France. «C’està eux de décider, s’il faut pour-suivre ou arrêter ce projet».Acculé sur la question de laCemac des peuples, PierreMoussa a dit que celle-ci nesera pas, simplement, un slo-gan. A son corps défendant, ila indiqué que la Cemac est uneaffaire d’Etats. «Il serait vrai-ment intéressant que, de plusen plus, l’idéal communautairesoit approprié par les peupleseux-mêmes», a-t-il dit, tout enmanifestant sa foi sur l’avenirde la Cemac. «Si, je n’y croyaispas, je serai déjà parti de là,depuis», a-t-il renchéri.

Cyr Armel YABBAT-NGO

7ème édition de la Journée de la CemacPour Pierre Moussa, il n’y a pas d’alternative

crédible à l’intégration sous-régionale«Promouvoir la paix, la sécurité et l’intégration en Afrique cen-trale», tel était le thème de la 7ème édition de la Journée de laCemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique cen-trale), célébrée le 16 mars de chaque année. Au Congo, cettejournée a fait l’objet d’une opération de planting d’arbres et d’uneconférence de presse co-animée le vendredi 20 mars 2015, àl’hôtel Ledger Plaza, à Brazzaville, par Pierre Moussa, présidentde la commission de la Cemac, Léon Raphaël Mokoko, ministredélégué, chargé du plan et de l’intégration, et Claudine Munari,ministre du commerce et des approvisionnements. C’était unmoment d’échanges sur la marche de cette communauté qui fait,actuellement, face aux nombreux défis, notamment la crise enRépublique Centrafricaine et l’instabilité créée par les groupesterroristes ayant des effets négatifs sur le fonctionnement del’organisation qui est, aujourd’hui, confrontée à la récurrentequestion de financement de la part des Etats-membres.

Tâche ardue, mais pas im-possible, dirait-on. Ma-rius Mouambenga n’en-

tend pas baisser les bras. Bienau contraire, il croit que la paixpeut et doit être sauvegardée.C’est le but de l’engagement ducomité de suivi qui a initié unesérie de concertations avec lesacteurs politiques et de la so-ciété civile, afin de préserverl’essentiel, la paix.En effet, depuis 2014, des voixs’élèvent, pour exiger le dialo-gue. Mais, les positions diver-gent quant au changement dela Constitution du 20 janvier2002. «Ce sont des débats quine s’arrêtent pas. Dans uneambiance comme celle-là, lasituation ne peut pas être bon-ne», a expliqué Marius Mouam-benga, qui était accompagné dequelques membres du comitéde suivi.

Faisant une lecture de toutesces rencontres, Marius Mouam-benga a dégagé un constat plu-tôt mitigé. «Tous les acteurs,qu’ils soient de la majorité oude l’opposition, sont d’accordpour le dialogue. Mais, sur laquestion du changement de laConstitution, il n’y a pas enco-re de compromis. Les différentsacteurs sont divisés en deuxcamps: la majorité qui considè-re qu’il faut modifier cetteConstitution et l’opposition quipense qu’elle n’est pas à tou-cher», a-t-il fait remarquer.Face à cela, le commissairegénéral du comité de suivi adécidé d’apporter sa contribu-tion. «Notre mission, c’est deveiller à ce que la paix demeu-re. Evidemment, nous sommescomme des passerelles. Quandnous aurions entendu lespoints de vue des uns et des

autres, nous ferons notre rap-port, qui sera transmis au chefde l’Etat qui décidera, en der-nier ressort», a-t-il ajouté.De cette rencontre avec le co-mité de suivi, le président duClub 2002 P.u.r a réitéré la po-sition de son parti, prise à l’is-sue de son congrès de 2014.«Nous sommes ouverts à tou-tes les discussions qui peuventapportées des solutions con-sensuelles dans ce débat surle changement de la Constitu-tion. Pour nous, ce débatn’existe pas. Notre position estclaire», a précisé Guy WilfridCésar Nguesso.Il a rappelé que son parti est,au sein de la majorité, la pre-mière formation politique àavoir tenu tout un congrès surce thème. Par conséquent, il n’y

a plus d’illusion à se faire: «LeClub 2002 P.u.r est pour le dia-logue et le changement de laConstitution».Quant à la réticence de certainspartis membres de la majoritéqui hésitent encore à se pro-noncer sur ce débat, Guy Wil-frid César Nguesso s’est réser-vé le droit de parler à leur pla-ce. Néanmoins, il pense queces partis non signataires de ladéclaration du 20 janvier 2015vont se déterminer, d’ici là. «Cequi est sûr, lorsque la majoritése réunira pour décider de laquestion, ceux qui n’auront paspris l’engagement de suivre ladémarche en tireront les con-séquences», a-t-il précisé.

Cyr Armel YABBAT-NGO

Débat sur le changement de la ConstitutionMarius Mouambenga à la rencontre desacteurs politiques et de la société civileDans le cadre de sa mission de veiller à ce que la paix ne soitpas menacée dans le pays, Marius Mouambenga, commissairegénéral du comité de suivi de la convention pour la paix et lareconstruction du Congo, a initié, depuis quelques jours, desrencontres avec des acteurs politiques tant de l’opposition, lamajorité et de la société civile, au regard des prises de positiondes uns et des autres dans le débat en cours sur le changementou non de la constitution du 20 janvier 2002. L’objectif est deprendre leurs opinions et suggestions, afin de dresser un rap-port au chef de l’Etat. La dernière rencontre en date, est celle quia eu lieu, mardi 24 mars 2015, avec le président du Club 2002P.u.r (Parti pour l’unité et la République), Guy Wilfrid CésarNguesso, qui était assisté de son secrétaire général, Juste-Dé-siré Mondelé, et de quelques membres de son secrétariat per-manent. Une occasion pour le leader de cette formation politi-que de réaffirmer la position de son parti en faveur du dialogueet du changement de la Constitution.

Direction générale de la police

Des motocyclistes formésen matière de police

routièreAprès la formation sur la gestion des flux routiers, des agents dela Force publique (policiers, gendarmes, militaires), des motocy-clistes viennent de recevoir une formation axée sur les gestes ettechniques professionnelles en matière de police routière. Fruitde la coopération entre le Congo et la France, cette formation aété organisée en prélude aux 11èmes Jeux africains qui se tiennent,du 4 au 19 septembre, 2015, à Brazzaville.

Une vingtaine de policiers, gendarmes et militaires de la D.g.s.p(Direction générale de la sécurité pésidentielle), de Brazzaville,spécialistes de la moto, ont été soumis à un exercice d’aptitudesphysiques et intellectuelles, sur la maîtrise de la machine méca-nisée à deux roues, la circulation en groupe, les services d’ordremotorisé, les escortes, les mises en situation en binôme, les dif-férentes interventions collectives ou sélectives dans le domainede la police routière, et bien d’autres aspects y relatifs. La forma-tion a eu lieu dix jours durant, à l’esplanade du Stade PrésidentAlphonse Massamba-Débat, et a été clôturée, mercredi 11 marsdernier. Elle a permis aux conducteurs des motos de renforcer lacapacité opérationnelle, mais également, de développer et demaîtriser les techniques d’escortes des convois, des délégationset des officiels sur des artères à intense trafic.Clôturant ledit stage, le colonel Jean-Claude Ndoudi, directeur dela police administrative et de la réglementation, qui avait à sescôtés, le commissaire divisionnaire Michel Paris, attaché de sé-curité intérieure près l’ambassade de France, l’expert-formateur,le commandant Christophe Rougeot, commandant de la compa-gnie motocycliste des C.r.s-Est/Ile- de-France, et d’autres officiersde la Force publique, a souligné: «Au regard des exercices etfigures présentés, l’on peut aisément déclarer être satisfait de l’as-similation des enseignements reçus, lesquels devraient être co-pieusement intériorisés et appliqués».Prodiguant des conseils aux stagiaires, il a dit: «A cet effet, vousdevez continuellement vous entraîner pour développer le profes-sionnalisme et prétendre être capable d’affronter toute situationde trouble du trafic routier. Aussi, penser à transmettre ces mê-mes enseignements à vos collègues, pour pérenniser les meilleu-res prestations dans ce domaine. En sachant compter sur votreconscience professionnelle et votre sens du devoir, je puis vousrassurer que le soutien de la hiérarchie sera permanent et ne saurasouffrir d’aucune entorse».Signalons qu’à l’occasion, les stagiaires, qui ont, tous, reçu desattestations de participation, ont démontré leur savoir-faire, à tra-vers un exercice de simulation. Peu après, le colonel Jean-ClaudeNdoudi et l’expert Christophe Rougeot se sont échangé des pré-sents. Ce geste a été poursuivi par l’expert français à l’endroitd’autres officiers de la Force publique, présents à cette cérémo-nie, dont la modération a été assurée par l’encadreur du stage, lecommandant Jocelyn-Francis Koubemba, chef de service instruc-tion à la Direction générale de la police.

Alain-Patrick MASSAMBA

Les officiels, les encadreurs et les motocyclistes.

Démonstration du savoir-faire des motocyclistes, à travers un exer-cice de simulation.

Pierre Moussa (au centre), Claudine Munari (à g) et Léon RaphaëlMoukoko.

Marius Mouambenga et Guy Wilfrid César Nguesso.

Au quartier Poto-Poto Djoué derrière les émeteursde l’ex-ONPT (Cité OMS), dimension 20 sur 20:400m2.

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PARCELLE A VENDRE

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3481 du Vendredi 27 Mars 2015 - PAGE 6

Coup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biais NATIONAL

TRIBUNE LIBRE

Le président Fulbert Youlou,en rupture de ban avec ses

frères de terroir, «les cor-beaux», adeptes spirituelsd’André Grenard Matsoua, etrebelles à l’administration del’Etat, les sanctionna par unedéportation comme intuitivevers la région de la Cuvette, oùcertains devinrent des proprié-taires fonciers. Ils se fondirentdans la population du coin, pri-rent des femmes et engendrè-rent de nombreux petits congo-lais inscrits à l’Etat-civil et éprisde Nation.Il est constant que les relationsdu Pool et de la Cuvette ont tou-jours été tumultueuses, em-preintes d’émotions passion-nelles équivoques et de mo-ments de recentrage. JacquesOpangault, illustre rival politi-que de Fulbert Youlou, mit unpoint d’honneur à afficher sonunité de cœur avec son adver-saire vainqueur après leur ré-conciliation. Ses héritiers poli-tiques autoproclamés, quin’ont jamais compris la teneurprofonde de ce message patrio-tique, agitent à la moindreéchauffourée le spectre desévènements de 1959, en se po-sant vindicativement en victi-mes.Les faits sont têtus et le pou-voir temporel de la politique«jusqu’au boutiste» s’avilit àvouloir perpétuer des rancœurs

sclérosantes: les théoriciensde la République des gueuxs’amusaient à stigmatiser lepouvoir mutuellement attractifdes pôles dominants dans lesPays-Bas espagnols du XVIème

siècle, qui s’attiraient en l’oc-currence par curiosité. Leursdifférences manifestes intri-guaient l’un et l’autre, autantqu’elles les séduisaient, parcequ’une beauté indicible éma-nait de chacun d’eux. Dans lafoulée des journées ordinairesen quête d’exotisme, des hom-mes de Talangaï s’avisent àqualifier de frivoles les filles deBacongo, tandis que les mâlesde Bacongo s’arrogent le droitd’appeler «dévergondées» lesfemmes de Talangaï. Bref, letype de querelles de maque-reaux qui se disputent des ter-ritoires convoités, et que labienséance citadine réprouve!Elles sont l’expression des pas-sions réciproques refoulées,car Bacongo et Talangaï s’ap-précient par ailleurs, s’épientjalousement, s’ébattent dansdes exercices langoureux plusqu’ils ne débattent contradic-toirement, et se marient engrandes pompes. Ils engen-drent des enfants qui revendi-quent la République, leur seu-le chance de se soustraire audéchirement identitaire, dansune urgence non politique,mais simplement sentimenta-

le et citoyenne.Et puis… je réalise avec quelempressement je déboulaischez Aimé Emmanuel Yokalorsque, sur les hauteurs deNkombo, au sortir de la guerrecivile de 1997, j’y rencontraisSenga-Bidié, Maître Djolani, ledirecteur général Mpinou…Nous sablions le champagne,comme une bonne famille re-trouvée, et alors que des motslittéraires, philosophiques etjuridiques sifflaient de nos lè-vres, sur fond de tintementsd’assiettes.J’appris bien plus tard, son pro-jet de député de Vindza, projetlogique à mes yeux, chez cethomme qui débitait aisémentles citations de Rousseau et deMontesquieu, et qui n’auraitpas dédaigné parler ma languenatale, au-delà des croyancesmétaphysiques traditionnelleset des suspicions politiciennes,pour restaurer la force des re-pères démocratiques.Ce qu’Aimé Emmanuel Yoka nesavait pas, consciemment,

c’est qu’au-delà de ses mar-ques symboliques, un brintriomphalistes, il voulait donnercorps à un désir enfoui de faireune démonstration d’universa-lisme et de dépassement, en sefaisant le devoir de travaillerpour une contrée qui n’est pasla sienne et satisfaire au pas-sage un ardent ego de conquis-tador. Il mettait involontaire-ment en relief tout le génie despsychanalystes, qui révèlentles pulsions motrices qui nousfont agir, par l’exploration d’unsubconscient qui déroule tou-te la machine latente de la mé-moire contenue même depuisle Neandertal et qui, me sem-ble t-il, a incité Emmanuel Yokaà vouloir à tout prix, malgré lui,retrouver son peuple du Pool…dans le fin fond du logiciel his-torique incrusté dans sa mé-moire.Il est temps que le chef de l’Etat,gardien de l’équilibre des ins-titutions et hautement occupéà des médiations internationa-les ingrates et compliquées,s’attache à concevoir une mé-diation nationale simple et in-telligente, qui fasse se rencon-trer Oyo et Kindamba, et enten-dre le discours immergé qu’ilsn’ont jamais osé s’avouer, paramour propre: «Je t’aime»,«moi aussi». Et vice-versa.Au temps où le M.c.c.d.i et leP.c.t flirtaient sans fausse hon-te, il était aisé de décoder lesfiches des experts, qui entre-voyaient dans cette substance«le socle de l’unité nationale»,en décryptant le phénomènepolitiquement et biologique-ment, avec mention de tous leseffets d’entrainement quel’électrochoc comporteraitpour l’ensemble des autrescommunautés.

D’Oyo à Kindamba:l’étrange destin d’un amour inavouéIl fut un temps où Bernard Kolelas, président du M.c.d.d.i puisde l’U.r.d, faisait de beaux yeux à Denis Sassou-Nguesso, prési-dent du P.c.t, et vice-versa, en feignant d’ignorer les fondementsidéologiques qui avaient structuré leurs partis politiques res-pectifs. Le jeu de séduction partagé déboucha sur une alliancede raison, qui n’avait stratégiquement pas d’autre but que d’endécoudre avec Pascal Lissouba, le parfait dindon oublieux quipérorait au premier étage du palais du peuple. La séparationbrutale des trois titans fut tragique, avant un retour en grâceéminemment sélectif.

Par Ludovic Miyouna Tetani.

Pour les responsables duMinistère de la santé et de

la population, la journée mon-diale de lutte contre la tubercu-lose est une invite à l’approfon-dissement et à la recherche desmoyens destinés à l’éradicationde cette pandémie. A l’échellemondiale, la tuberculose resteune priorité de santé. Car, cha-que année, 9 millions de cassont dépistés, dont 3 millionséchappent au système de san-té. Une bonne partie de ces per-sonnes vivent dans les commu-nautés les plus pauvres et lesplus vulnérables du monde ouappartiennent aux populationsmarginalisées.Selon les estimations du rap-port mondial 2014, le taux deprévalence est de 462 pour100.000 habitants et 42 à 44pour 100.000 habitants de tauxde mortalité. En effet, la tuber-culose, bien qu’évitable et cu-ratif, sévit de façon endémiqueau Congo. Elle est plus fré-quente en milieu jeunes (de 25à 34 ans), avec une prédomi-nance de sexe masculin. Cette

situation est aggravée par larésistance des micro-bactériesaux antituberculeux et surtoutpar l’association de la tubercu-lose avec le sida.En vue de renforcer le dépista-ge précoce de la tuberculose,

tous les centres anti-tubercu-leux du pays ont été dotés dematériels et de consommables.Il sied de rappeler que le cen-tre de dépistage de la tubercu-lose de Brazzaville est le plusancien, le plus grand et le plusimportant dans la lutte contrela tuberculeuse dans notrepays. Sa fonction essentielleest le dépistage et la prise encharge des tuberculeux. Il joueaussi le rôle de centre de réfé-rence pour les autres centresde dépistage et de traitementdans le pays, en matière de for-mation du personnel, en dia-gnostic et prise en charge dela tuberculose. Il consulte en-viron 4000 patients par trimes-tre et dépiste entre 700 et 800malades tuberculeux, soit 2800à 3000 malades par année.

Journée mondiale de lutte contre la tuberculoseAvec près de trois mille cas de tuberculose parannée, le Congo appelé à multiplier ses efforts

La communauté internationale a célébré, mardi 24 mars 2015, laJournée mondiale de la tuberculose, sous le thème: «Atteindreles trois millions: dépister, traiter et guérir la tuberculose». Pourrappeler au monde entier les souffrances que les populationscontinuent d’endurer à cause de cette maladie, en dépit de l’exis-tence d’intervention de lutte efficace. Au Congo, un focus a étéorganisé par la direction des maladies transmissibles et le V.i.h-sida, à travers le Programme national de lutte contre la tubercu-lose, dans la salle de conférences du Ministère de la justice etdes droits humains, sous le patronage du Pr Obengui, directeurgénéral de l’épidémiologie et des maladies infectueuses.

Signalons que la tuberculosese manifeste généralement parla toux qui dure plus de deux àtrois semaines, la perte depoids et la fièvre. Ces signessont souvent ignorés par lacommunauté qui consulte tar-divement le centre de santé…La tuberculose apparaît à la foiscomme une menace pour notrepays, elle constitue un réel pro-blème de santé publique.A l’occasion de cette Journéemondiale de lutte contre la tu-berculose, l’O.m.s a lancé unappel afin que de nouveaux en-gagements soient pris et quede nouvelles actions soient me-nées pour lutter contre la tuber-culose, l’une des maladies in-fectieuses qui entraînent leplus de décès dans le monde.

Cyr Armel YABBAT-NGO

Dr Franck Okemba-Okombi,l’animateur du focus.

(Suite page 15)

Les participants.

Après les multiples appels au dialogue:les regards sont tournés vers

le gouvernementA l’opposition, au centre, à la majorité comme au sein de la sociétécivile, les appels se sont multipliés, pour réclamer la tenue d’undialogue national, pour aborder les questions liées à la gouvernanceélectorale, dans la perspective de l’élection présidentielle de 2016.La majorité présidentielle y ajoute même la question de l’évolutiondes institutions. Les partis de l’opposition ont même lancé des ulti-matums, pour la tenue de ce dialogue. Dans son message de nou-vel an, le président de la République avait déjà confirmé la tenuede ce dialogue. Depuis, les regards sont tournés du côté du gou-vernement dont la tenue des conseils des ministres était devenuerare. Le gouvernement a repris à siéger cette semaine. Mais, de cedialogue, il n’en parle pas encore. Apparemment, le ministre del’intérieur n’a pas encore élaboré de projet à ce sujet. Mais, l’at-tente se fait fiévreuse.

Avec la tenue du congrès de son parti,annoncera-t-il sa candidature?

L’ancien ministre des finances, Mathias Dzon, président de l’A.r.d,une plateforme au sein de l’opposition, est le premier à annoncerpubliquement sa candidature à l’élection présidentielle de 2016. Ila pris de court les autres dirigeants des partis d’opposition qui ontété surpris par cette annonce. Le M.c.d.d.i, parti qui a suspendu saparticipation à la majorité présidentielle, et qui s’oppose au chan-gement de constitution, a annoncé la tenue de son congrès extra-ordinaire, du 3 au 4 avril 2015, à Brazzaville. Est-ce l’occasion pourannoncer son candidat à l’élection présidentielle? La question nefait plus l’ombre d’un doute. Le secrétaire général de ce parti, Guy-Brice Parfait Kolélas, actuel ministre de la fonction publique et dela réforme de l’Etat, avait déjà affirmé que son parti va, cette fois-ci,présenter un candidat à l’élection présidentielle. Alors, sera-t-il leprochain candidat à s’annoncer publiquement? On attend de voir.

Trois enfants et leur mère meurent dans unincendie à Makélékélé

Un incendie a fait quatre victimes, dimanche 22 mars 2015, vers22h, dans un domicile situé rue Bazolo, dans le périmètre de laparoisse Saint-Michel de Ngangouoni, au quartier Château d’eau,à Makélékélé, le premier arrondissement de Brazzaville. Les victi-mes sont une femme d’environ quarante ans et ses trois enfants,dont un nourrisson. Ils se trouvaient dans leur chambre quand lesflammes, parties d’une lampe luciole, selon un témoignage recueillisur le lieu du sinistre, l’a embrasée. Des voisins ont réussi à extir-per la mère et le nourrisson par la fenêtre. Mais, le nourrisson n’apas survécu à ses blessures. Il a succombé le même jour, à l’hôpi-tal. Les deux autres enfants sont morts calcinés dans la chambre.Quant à leur mère, elle est décédée, mardi 24 mars, des suites deses brûlures. Ce drame laisse les gens interrogateurs. Il paraît queles flammes ne s’étaient pas propagées dans les autres pièces dela maison. D’où des interprétations, parfois fallacieuses, sur la «vé-ritable origine» du sinistre.

L’avenue de l’Abattoir momentanémentpraticable

Le tronçon de l’avenue de l’Abattoir allant du Château d’eau à l’ex-Abattoir, est un bourbier célèbre, qu’il pleuve ou pas. Il est jonchéde multiples nids de poule. Les humoristes le comparent exagéré-ment à un circuit de rallye. Voilà, le lundi 23 mars 2015, la popula-tion a été agréablement surprise par la présence, sur ce tronçon,d’un engin lourd des T.p (une niveleuse). Il a, en quelques heures,fait disparaître les trous en y déversant la terre rouge. Le tronçonest devenu un peu mieux praticable. Mais cela durera-t-il longtemps?Il reste, aussi, à attaquer d’autres bourbiers célèbres dans la capi-tale.

Un restaurant de fortune au complexeuniversitaire Bayardelle!

Il n’y a pas de cantine universitaire à la Faculté des lettres et dessciences humaines, à Brazzaville. La nature ayant horreur du vide,un ressortissant de l’Afrique de l’Ouest a installé un restaurant defortune, fait en tôle, juste à l’une des entrées de cette faculté. L’in-salubrité crève les yeux. Les brochettes de viande sont exposéesà l’air libre et les conditions d’hygiène sont douteuses. Mais, fautede mieux, les étudiants s’y bousculent «pour mettre quelque chosesous la dent». Qui a autorisé l’ouverture de ce restaurant dansl’enceinte de l’université? Il est temps, pour les œuvres universitai-res, de réhabiliter les restaurants universitaires au lieu d’exposerles étudiants aux maladies.

Deux jours de grève chez les planteurs decanne à sucre de Saris-Congo

Pendant deux jours, près de 300 tâcherons, planteurs de canne àsucre de la Saris-Congo (Société agricole de raffinage industrieldu sucre), usine installée à Nkayi, dans le département de laBouenza, étaient en grève, suite au mauvais calcul de leurs salai-res, selon eux, observé dans les bulletins de paye de la premièrequinzaine du mois de mars 2015. Ils sont restés à la gare, au pointd’embarquement, mais ont refusé de monter dans les véhiculespour se rendre à l’usine. Pour les responsables de Saris, les moda-lités de calcul de la paye n’ont pas changé. Les grévistes revendi-quent, aussi, la reconduction de tous les planteurs et encadreurs,le pointage de deux jours de grève, le passage du statut de journa-lier à celui de temporaire et le recrutement à la catégorie 3-1. Lepréfet du département, Célestin Tombé-Kendé, s’est impliqué,mercredi 25 mars, pour juguler la crise. La situation sera régléedans un bref délai, selon les responsables de Saris-Congo.

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NATIONALClub 2002 P.u.r

Organisationd’une conférence-débat

sur les droits de la femmeEn rapport avec la commémoration de la journée internationalede la femme, célébrée le 8 mars de chaque année, et le mois defemme, le Club 2002 P.u.r (Parti pour l’unité et la République) quedirige Guy Wilfrid César Nguesso a organisé, vendredi 20 mars2015, à la préfecture de Brazzaville, une conférence-débat à l’en-droit de ses militantes, au cours de laquelle trois thèmes ont étédéveloppés: «l’autonomisation de la femme et leur rapport dansla société»; «L’autonomisation de la femme: les us et coutumes»et «la place de la femme dans les institutions». C’était sous lepatronage de Mme Cornelie Ngapi, directrice générale de la pro-motion de la femme.

Abordant le premier thème sur «l’autonomisation de la femme etleur rapport dans la société», Christian Rock Mabiala, de la direc-tion générale des affaires sociale, a fait l’historique de cette jour-née. Pour lui, la nouvelle dimension donnée à cette journée est defaire de celle-ci, le point de ralliement des efforts coordonnésdéployés pour exiger la réalisation des droits des femmes et leurparticipation au processus politique et économique. Toutefois, ila estimé que cette journée n’est pas seulement celle de porterdes pagnes, mais une journée de réflexion sur les progrès réali-sés et demander des changements. En effet, les femmes contri-buent à la survie économique de leurs communautés et à la crois-sance de leurs pays, en accomplissant un large éventail d’activi-tés dans les secteurs peu favorisés comme: les travaux domesti-ques, l’économie informelle, etc.Développant le deuxième thème portant sur les us et coutumes,Me Agathe Kouyitoukou, huissier de justice, a, quant à elle, es-timé que celle-ci entravent le pouvoir des femmes à accéder auxdroits que leur reconnait la loi. Selon elle, l’autonomisation juridi-que des femmes se définit à partir de certains critères qui visent àpromouvoir l’égalité des sexes tels que la capacité à influencer lechangement social, afin de créer un ordre juridique juste. «Les uset coutumes nationaux empêchent les femmes d’accéder totale-ment à l’amélioration et au changement de leurs droits», a expli-qué Me Agathe Kouyitoukou.Comme pour édifier l’assistance, elle a cité certaines dispositionsdu code de la famille qui, selon elle, visent la discrimination de lafemme. «Il s’agit du principe de la polygamie qui autorise auxhommes d’avoir jusqu’à cinq femmes. A un certain moment, jeme pose la question de savoir si le jour où ce code était rédigé, ily avait des femmes pour consentir à cela. Apparemment, ça nenous arrange pas», a-t-elle fait savoir.Plus directe dans son langage, Mme Ngafouomo, secrétaire gé-nérale de la mairie de Bacongo, a, quant à elle, développé le thèmesur «la place de la femme dans les institutions». Pour elle, la femmepolitique au Congo devrait affranchir les préjugés et briser leschaines d’une société hypothéquée par les hommes. «La femmecongolaise ne devrait plus se taire. Nous ne sommes pas là pourprendre uniquement soin de nos époux, de nos enfants et s’acti-ver dans la cuisine. On refuse ça».A ce titre, elle a appelé les femmes à s’organiser et à abandonnerl’esprit des clans qui, selon elle, n’avance pas la parité. «Lorsqu’ily a parité, il y a le genre; lorsqu’il y a le genre, il y a l’égalité et ledéveloppement social», a-t-elle fait remarquer, tout en précisantque le foyer est une continuité d’amour entre deux conjoints. «Onn’amène pas l’armée à la maison ou ses fonctions de ministrepour imposer quoi que ce soit à son épouse. C’est ce que nous,les femmes, ne voulons plus», a-t-elle martelé.

Cyr Armel YABBAT-NGO

Pour l’E.a.d (École afri-caine de développement)de Pointe-Noire, l’autono-

misation de la femme ne sedécrète pas. Elle devrait, plutôt,être le résultat de la matériali-sation d’une vision, en profitantde multiples opportunités d’af-faires. Une approche que sem-blent déjà partager plusieursfemmes de la capitale écono-mique.Bien que des statistiques nesoient pas disponibles, beau-coup de femmes dans lemonde, et surtout au Congo-Brazzaville continuent de vivredans une totale dépendanceéconomique. Ce qui explique,en partie, ou aggrave des casde toutes sortes de chosifica-tion de la femme.Or, la femme dispose des mê-mes atouts que l’homme, pourréussir son autonomisation.«Nous souffrons, parce quenous voulons souffrir», s’indi-gnait, ce jour-là, VincentMadzou, promoteur de l’E.a.d,en guise d’introduction à l’ex-

posé sur le thème choisi par sastructure pour célébrer en dif-féré la journée internationale dela femme. La femme est, donc,appelée à entreprendre. Mais,entreprendre a un prix. «Cen’est pas tout d’avoir de l’ar-gent. Ce n’est pas tout d’avoirfait de longues études. Mais,pour entreprendre, il faut desidées et une vision», a expliquéVincent Madzou.C’est donc dans un style ma-gistral et interactif, mais dansun langage un peu loufoqueque le promoteur a expliqué àses interlocutrices les mécanis-mes de création et de fonction-nement d’une entreprise. Eneffet, si la création d’une entre-prise procède du désir de sa-tisfaction d’un besoin (exprimé,non exprimé ou à moitié satis-fait), il est important de recher-cher les financements et demettre sur pied une politique degestion de l’entreprise créée.Et comme c’est le cas pourtoute leçon, les participantesont été soumises à une épreuve

d’évaluation de connaissancesacquises. Cinq femmes ontobtenu la plus forte moyenne(17 sur 20). Il a fallu donc pro-céder au tirage au sort poursélectionner les deux lauréatesqui bénéficieront d’une forma-tion gratuite de deux ans àl’E.a.d. Il s’agit de Mme NadineDjo Lokaté, journaliste àM.c.r.t.v, un groupe de télévi-sion et radio privées, et de MmeTaty Létat, agent à la préfecturede Pointe-Noire. Les troisautres lauréates bénéficierontd’une formation gratuite en in-formatique pendant trois mois.En dehors de ces présents etdes attestations de participa-tion, l’E.a.d dit s’attendre à unecontrepartie de la part des fem-mes. «Mon vœu le plus ardentest que chacune de vous m’ap-pelle un jour pour me remercier

en me disant: MonsieurMadzou, mon affaire prospèregrâce au cours que vous nousavez dispensé en 2015», a ex-horté M. Madzou.Ce dont les participantes semontrent tout à fait conscien-tes. «C’est tout un cours que lepromoteur de l’E.a.d nous a fait.Et en tant qu’enseignant, ilnous a évaluées, question devoir si nous avons assimilé lesnotions. C’est la preuve qu’il ya une réelle volonté d’accom-pagner la femme dans sacourse vers l’autonomisation»,a indiqué Mergelline Ndombi-Bouya, chef de service à la di-rection départementale de lafemme du Kouilou et gagnantede la formation gratuite en in-formatique.

John NDINGA-NGOMA

E.a.d (École africaine de développement) de Pointe-NoireDes femmes initiées aux notions

d’entreprises, pour leur autonomisationJournalistes, douanières, militaires, enseignantes, agentsde santé, gendarmettes, policières,…Ce sont près de 122femmes issues des entreprises publiques ou privées duKouilou et de Pointe-Noire qui ont participé, le 14 mars 2015,au séminaire initié par l’E.a.d (École africaine de dévelop-pement), dans le cadre de la célébration du mois de lafemme. Ce séminaire, qui a eu pour cadre l’un des amphi-théâtres de ce Centre d’enseignement supérieur privé, étaitaxé sur le thème: «L’autonomisation de la femme par la créa-tion d’opportunités d’affaires».

Plusieurs points étaientinscrits à l’ordre du jour,notamment l’état finan-

cier, le plan d’action 2015-2018,les amendements aux statuts etau règlement intérieur, la révi-sion de la liste des conseillersnationaux, des membres du bu-reau et du comité d’honneur,ainsi que le renouvellement desinstances de la F.t.c. Le budgetadopté a été arrêté à la sommede 33 millions 630 mille francsCfa.Le nombre de conseillers natio-naux, qui était de 113, est pas-sée à 165. Le conseil national amis en place un bureau coor-donnateur national de 12 mem-bres, présidé par Aristide Mam-pouya, avec comme vice-prési-

dent chargé de l’organisation,Alfred Moe-Nzinga, tandis queLéonard Hyppolite assure lesfonctions de secrétaire général.La commission nationale desuivi et d’évaluation est dirigéepar Gaston Bendo Mongohina,qui a comme vice-président,Jean-Parfait Moukongo. Le co-mité des membres d’honneur,quant à lui, est présidé par lesénateur Prosper Abbas-Ickou-la.Après le mot introductif dumodérateur, le notable PierreKyzonzi a, selon la tradition,prononcé le mot de bénédictionet de bienvenue aux hôtes deKinkala, en vue du bon dérou-lement de leurs travaux.Dans son mot d’ouverture, le

président de la F.t.c a salué etfélicité les terriens venus detous les départements, expri-mant, de ce fait, leur attache-ment au destin de leur organi-sation. «Cette deuxième as-

semblée générale ordinaire setient à un moment où l’instau-ration d’une gouvernance fon-cière et véritable s’avère indis-pensable, nécessitant, par con-séquent, le renforcement desrapports de partenariat entre laFédération des terriens du Con-go et le Ministère des affairesfoncières et du domaine public.Ce qui explique le choix du thè-me retenu pour les présentesassises», a-t-il déclaré.Clôturant les travaux, tour àtour dans leurs mots, de fin, leprésident du comité des mem-bres d’honneur, le présidentréélu de la F.t.c, et le représen-tant du préfet, se sont félicitésdu bon déroulement des tra-vaux et ont souhaité aux pro-

Conseil national de la F.t.c (Fédérations des terriens du Congo) à KinkalaRéélu président, Aristide Mampouya

appelle à une bonne gouvernance foncière«Propriétaire terriens à l’heure de la bonne gouvernance fon-cière», tel est le thème de la deuxième assemblée généraleordinaire de la F.t.c (Fédération des terriens du Congo), quis’est tenue, samedi 7 mars 2015, dans la salle de conféren-ces de l’hôtel du conseil départemental du Pool, AndréGrenard Matsoua, à Kinkala, sous la direction du coordon-nateur national, Aristide Mampouya, avec la participationde 164 délégués représentant 11 délégations des associa-tions de tous les départements du pays. C’était en présencedu représentant du préfet, du directeur départemental desservices préfectoraux, Germain Mbemba, de l’administra-teur-maire de la communauté urbaine de Kinkala, BernadineMalonga, du chef de cabinet du sous-préfet de Kinkala, Al-fred Bakouila, du notable de Kinkala, Pierre Kyzonzi, et deplusieurs invités. Au terme des travaux, Aristide Mampouyaa été réélu, à l’unanimité, président de la F.t.c, pour un man-dat de quatre ans. La prochaine assemblée générale du con-seil national est prévue en 2017, à Madingou (départementde la Bouenza), et de la troisième assemblée ordinaire, en2018, à lmpfondo (Likouala).

priétaires terriens, ainsi qu’àleur organisation des succèsencore plus grands.

Pascal-Azad DOKO

Les participantes.

Christian Rock Mabiala et Me Agathe Kouyitoukou.

Aristide Mampouya.

La photo de famille.

Les participantes.

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NATIONAL

Professionnelle de l’infor-mation et de la communi-

cation elle-même, ancienne di-rectrice générale de Télé-Con-go, Bienvenue Gertrude Ho-bain-Mongo connaît les diffi-cultés et les problèmes récur-rents de la presse congolaise.Devenue secrétaire comptabledu C.s.l.c, elle milite pour lesoutien à la presse. Elle a,alors, mis en jeu ses connais-sances, pour rassembler ce quilui a permis de faire un impor-tant don aux médias nationaux.«Cette démarche participe dema reconnaissance à cette cor-poration des médias qui m’afaçonné et a constitué, pour mavie professionnelle, une mani-festation parfaite», a-t-elle ditdans son allocution.L’importance des médias? Elleconnaît: «Il n’est, d’ailleurs, unsecret pour personne que lesmédias sont incontournables

dans la vie des peuples et desnations. Ils jouent un rôle im-portant dans la consolidationde la démocratie et le proces-sus de mobilisation des popu-lations autour des objectifs dedéveloppement».Pour elle, «il est, donc, indis-pensable de s’assurer que lesmédias assument convenable-ment cette lourde et noble res-ponsabilité sociale parce qu’ilssont de plus en plus les guidesde l’opinion publique». Et elleajoute: «Dans le même temps,il est aussi indispensable dereconnaître le mérite de ceuxqui respectent les principes etles normes éthiques et déonto-logiques qui régissent les mé-tiers de l’information».Appréciant le geste de MmeBienvenue Gertrude Hobain-Mongo, Mme Bolemas Kengue-poko a déclaré: «A traversvous, femmes des médias, de-

venez interlocuteurs de dialo-gue, porteur de changement etde sensibilisation des problè-mes rencontrés par les fem-mes, notamment la couverturemédiatique en zone rurale auxfemmes de l’hinterland surleurs droits fondamentaux, àsavoir: le droit à la santé, aumariage, à la scolarité, au tra-vail, à la culture, à l’héritage; etd’être sensibilisées de la miseen œuvre des engagementspris tant au plan national qu’in-ternational, dans le sens del’amélioration des conditionsde vie de la femme et de la jeu-ne fille». En donnant desmoyens d’action aux organesde presse, Mme Hobain-Mongoa compris le rôle que doit jouerla presse dans l’accompagne-

ment de la femme vers sonautonomisation, a-t-elle conclu.Devant ce geste concret, lesdiscours n’ont plus d’importan-ce, a dit en substance, Augus-te Kinzonzi Kitoumou, pourdonner le top de la remise desdons. Au total, sept chaînes detélévision (Télé-Congo, D.r.t.v,Télé-Dol de Dolisie, M.n.t.v,Top-tv, Equateur service télévi-sion et Canal Bénédiction) ontreçu, chacune, en dehors deTélé-Congo et Télé-Dol qui ontbénéficié, chacune, d’une motoK.t.m, une caméra ou une mini-camera, un projecteur avec tré-pied, un ordinateur de bureau,une imprimante à jet d’encre etdeux cartons de rames de pa-pier bureau; cinq chaines deradio (Radio-Congo, Radio-Brazzaville, Radio Liberté, Ra-dio Magnificat et Radio Louzo-lo) ont reçu, chacune, hormisRadio-Congo qui a bénéficiéd’une moto, un dictaphone, unordinateur de bureau, une im-primante et deux cartons derames de papier bureau.Du côté de la presse écrite, cesont dix journaux et magazines(A.c.i, La Nouvelle République,La Semaine Africaine, Le Bao-bab, Le Patriote, Les Dépêchesde Brazzaville, L’Observateur,Le Métropolis, Le MagazineProccol et Le Chemin) qui ontbénéficié, chacun d’un ordina-teur de bureau, d’une impri-mante, d’un dictaphone, d’unappareil photo-vidéo numéri-ques et de deux cartons de ra-mes de papier de bureau. LeC.i.p (Centre international depresse) a, quant à lui, bénéfi-cié d’un ordinateur de bureau,d’une imprimante et des car-tons de rames de papier.

Grévy Joël OKEMBA

Presse nationaleBienvenue Gertrude Hobain-Mongo a fait un

don d’équipements à la presse publique et privéeBienvenue Gertrude Hobain-Mongo, secrétaire comptable duC.s.l.c (Conseil supérieur de la liberté de communication), a voulumarquer le mois de la femme, de manière particulière. Elle a, eneffet, pensé à ses collègues professionnels de l’information etde la communication, en faisant un important don d’équipementsà vingt-trois organes de presse publique et privée. La remise dece don a eu lieu, mercredi 25 mars 2015, à l’hôtel Olympiquepalace, à Brazzaville, sous le patronage d’Auguste Kinzonzi-Kitoumou, directeur de cabinet du ministre de la communica-tion, en présence de Mme Marie Martial Félicité BolemasKenguepoko, directrice de l’intégration de la femme au dévelop-pement, et Mme Barbara Laurenceau, représentante du Fnuapau Congo. C’est sous le thème: «Femme, première donatrice dela société», que Bienvenue Gertrude Hobain-Mongo a placé sonaction.

Bienvenue GertrudeHobain-Mongo.

Présidente du comité P.c.t deDjiri, le neuvième arrondisse-ment de Brazzaville, la dépu-tée Antoinette Olou-TieléGambia a fait, dimanche 15mars 2015, au siège dudit co-mité, une communication àl’endroit des cadres, militantset sympathisants de ce parti.But: vulgariser le message dusecrétaire général du P.c.t,Pierre Ngolo, à travers le pointde presse qu’il a animé, ven-dredi 6 mars dernier, à l’hôtelLedger, à Brazzaville, dans le-quel il avait expliqué les rai-sons pour lesquelles sa forma-tion politique s’est prononcépour le changement de laConstitution du 20 janvier2002.La présidente du comité P.c.t deDjiri a indiqué que la Constitu-tion du 20 janvier 2002 a été éla-borée dans un contexte marquépar deux événements, à savoir:les différents conflits socio-politiques dont le point d’orguea été la guerre du 5 juin 1997.La méfiance à l’égard du régi-me sémi-présidentiel instituépar la Constitution de 1992, quia enregistré une instabilité ins-titutionnelle.Ainsi, «la Constitution du 20janvier 2002, apparaissait com-me la solution à la déliquescen-ce de l’Etat». La société congo-laise meurtrie avait besoin dese ressouder autour d’un lea-der charismatique porteur desidéaux de paix, de solidarité,mais aussi vecteur de dévelop-pement. «En 13 ans de vie, cet-te Constitution a montré ses li-mites qu’il convient d’extirper,en vue du changement du régi-

me actuel et l’avènement d’unautre plus adapté à la sociolo-gie politique congolaise», a-t-elle dit. Parmi ces limites, ellea cité, entre autres: l’intangibi-lité de certaines dispositionsconstitutionnelles qui annihi-lent la suprématie de la volon-té populaire et de toute pers-pective d’évolution avec no-tamment le blocage des dispo-sitions relatives aux nombresde mandats fixés à deux et à lalimite d’âge de 40 ans, au moinset de 70 ans, au plus; la margi-nalisation de certaines catégo-ries sociales dans les institu-tions (sous-représentation desfemmes, des jeunes et d’autrescatégories sociales).Pour cela, elle estime qu’il fautl’instauration d’un régimed’équilibre des pouvoirs inhé-rent à la réforme constitution-nelle; du bon fonctionnementdes institutions de la républi-que; du renforcement des pou-voirs des assemblées parle-mentaires avec à la clé la mo-tion de censure. La reconnais-sance des droits de toutes les

catégories sociales dans la loifondamentale. La présidente ducomité P.c.t de Djiri a égalementsouhaité que pour l’avenir denotre pays, il faut un régimesemi-présidentiel ou semi-par-lementaire. Parlant de l’opposi-tion, elle a indiqué que celle-cin’a pas d’alternative à propo-ser, aujourd’hui.Mais, elle a condamné la pres-sion étrangère qui, selon elle,pousse, souvent, les Congolaisà s’affronter entre eux. Elle a,aussi, fustigé le comportementde certains acteurs politiquesqui étaient contre cette Consti-tution, mais qui en sont deve-nus, aujourd’hui, des défen-seurs acharnés. Dans ce débatconstitutionnel, le P.c.t n’estpas le seul à se prononcer pourle changement, il y a aussi lespartis du centre et la sociétécivile, a-t-elle précisé. En con-clusion la présidente du comi-té P.c.t de Djiri a exhorté lesmilitants à faire preuve de dy-namisme et de détermination.

Pascal-Azad DOKO

Comité P.c.t du 9ème arrondissement Djiri (Brazzaville)Antoinette Olou-Tielé Gambia

vulgarise le choix du changementde la Constitution

Le président de l’A.d.u (Asso-ciation désir d’unité), Jean DeDieu Kourissa, a organisé, sa-medi 21 mars 2015, une ren-contre citoyenne au complexescolaire Notre-Dame de la con-fiance, une école catholique,située au quartier Kinsoundi,dans le premier arrondisse-ment, Makélékélé, à Brazzavilleet qui a un effectif de 548 élè-ves. Cette rencontre qui s’ins-crit dans le cadre de la vulga-risation des actions de l’asso-ciation, avait pour but essen-tiel d’inculquer aux jeunes desvaleurs de la république etd’unité. Elle s’est déroulée, enprésence du père VianneyKiabiya, directeur-coordonna-teur du complexe, de SrJeanne Michelle Rafanome-zantsoa, supérieure de la com-munauté, secrétaire du com-plexe scolaire, de NicaiseMalonga, directeur du primaireet préscolaire, du personnelenseignant, ainsi que les mem-bres du bureau de l’A.d.u.

Le président de l’A.d.u a, toutd’abord, situé le contexte danslequel son association a étécréée et les objectifs visés:«Faire intervenir des compor-tements nouveaux, visant àunir les Congolais de toutes lesethnies, pour cimenter l’uniténationale et bâtir une sociétédéfinitivement apaisée, dé-pouillée de toutes frustrations,plus juste et débarrassée destravers qui ont longtemps con-trarié son développement».Pour lui, l’école est un lieu d’ap-prentissage des valeurs vitales

et républicaines. C’est pour-quoi il tient ses rencontresdans les écoles aussi. «En ef-fet, l’expérience quotidiennenous enseigne que vivre, c’estvivre avec les autres. En fa-mille, l’on n’est pas seul. Al’école pareille. A l’église éga-lement... Partout et toujours,nous sommes avec les autres.Le problème n’est pas telle-ment le fait d’être ensemblemais comment bien vivre en-semble», a-t-il fait savoir. Car,«parmi nous, il existe beaucoupde conflits, tant en famille qu’àl’école: des gens qui ne se par-lent pas, s’injurient, se calom-nient... Bref vivre ensemble estsouvent difficile: par moment,vivre ensemble n’est pas pos-sible».Le but de l’A.d.u est, justement,celui de faire comprendre àtous et à chacun que «notreépanouissement, notre bon-heur, notre paix... passent parceux des autres. Il n’est paspossible aujourd’hui, dans un

monde devenu grand village,d’être heureux tout seul et enexcluant les autres. Pour cela,nous devons apprendre etcomprendre que le Congo estun bien commun, notre hérita-ge commun, par conséquentchaque Congolais et Congolai-se, où qu’il se soit, où qu’il setrouve doit se sentir chez soi».Le député Jean De Dieu Kou-rissa a, aussi, expliqué aux élè-ves les symboles de la Répu-blique et leur a demandé des’approprier les valeurs de laRépublique.Rappelons que cette rencontrecitoyenne a été précédée parl’émulation scolaire où les troispremiers élèves de chaqueclasse ont été primés par la di-rection de l’école. Cette initia-tive de l’A.d.u a été favorable-ment appréciée par la popula-tion.

Pascal-Azad DOKO

Adu (Association désir d’unité)Jean De Dieu Kourissa vulgarise

son combat contre le repliidentitaire

Mme Bolemas Kenguepoko, M. Kinzonzi-Kitoumou et Mme Mongo

Jean De Dieu Kourissa (au milieu) pendant la cérémonie.Antoinette Olou-Tielé Gambia au cours de sa communication.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3481 du Vendredi 27 Mars 2015 - PAGE 10

VIE DE L’EGLISEPressePère Jean-Claude Pariat arendu visite à La Semaine

Africaine

Pour le Père Jean Le Gall,l’Eglise catholique doitinvestir un autre créneau

de l’information. Première à pu-blier un organe destiné à lapopulation africaine, en 1933,elle doit s’engager, après laSeconde guerre mondiale,dans le choix d’une action di-recte sur l’opinion publique.Père Le Gall amorce le proces-sus, en publiant «Brazzaville»,supplément congolais de qua-tre pages de «La Vie catholiqueillustrée», paraissant enFrance. La principalerubrique, «Actualités» de«Brazzaville», donne les nou-velles internationales sousforme de brefs communiquéssans commentaire. On y trouveun article de fond, l’éditorialconsacré en général, à un pro-blème local d’actualité socialede l’A.e.f.

«La Semaine del’AEF», organe duSecrétariat social

Fort de cette expérience, PèreLe Gall lance un bi-mensuel,«La Semaine de l’AEF». Cettedécision est prise par le Con-seil de presse du vicariat apos-tolique de Brazzaville. Mais,c’est au cours de son séjour enFrance, pour raison de santé(novembre 1951-mai 1952) qu’ilmet au point la formule du pro-chain journal: «J’avais réfléchipendant ce temps et je m’étaisdit qu’il fallait développer la for-mule que nous avions et l’éten-dre autant que possible à l’en-semble de l’A.e.f. Il fallait, enmême temps, ne pas engager,officiellement, l’évêché dans cejournal. J’avais senti que nousaurions une certaine difficultéà toucher des problèmes so-

ciaux ou politiques: on voulaitjouir d’une certaine autonomie,par rapport à la mission». (1)En France, Père Jean Le Gallprend contact avec le Secréta-riat social d’Outre-mer (orga-nisme affilié au Ministère de laFrance d’Outre-mer) et élaborele fonctionnement du futurhebdomadaire: «J’avais reçudes conseils du service socialde France: vous avez une for-mule qui vous permettraitd’avoir un journal qui soit in-dépendant de la hiérarchie,sous la forme d’un secrétariatsocial. Pour cela, j’ai créé leSecrétariat social de Brazza-ville et La Semaine de l’AEF estdevenue son organe». (2)C’est un périodique qui s’estdétaché de la hiérarchie, quisort sa première édition, le 4septembre 1952. Mais, PèreJean Le Gall sait que dans «uncontexte d’Eglise, l’information

ne peut être dissociée de la fi-nalité propre du peuple deDieu: l’union des hommes en-tre eux et l’union des hommesà Dieu» ( Commun io etProgressio).

Former et influencerle destin de la

populationLa période se prête à ce genred’entreprise. L’administrationcoloniale directe a amené, dansles petits centres, l’administra-tion locale, l’école, le mission-naire. Même si l’isolement de labrousse est encore grand,l’A.e.f, en 1950, dispose d’unréseau de communications. Cequi va permettre l’accès du pu-blic à la presse et d’autres ser-vices. Et puis est née uneclasse d’évolués, consomma-trice de la presse essentielle-ment écrite en français. C’estl’époque de l’apparition despartis politiques, des syndicatset du statut des notables évo-lués et de cercles culturels. Lesdifficultés économiques sonten train de faire disparaître unepresse uniquement euro-péenne et coloniale. Ce quipousse Père Jean Le Gall à al-ler jusqu’au bout. C’est aussile fait que, depuis 1930, l’A.e.fn’est plus un terrain vierge surle plan de la communicationorganisée: journaux et annuai-res y circulent. Des imprimeriesy sont implantées. Une radioest captée dans tous les terri-toires de la zone.

Les populationscherchent às’informer

La présence des journaux co-loniaux n’inquiète pas PèreJean Le Gall. Ce sont des pé-riodiques qui ne consacrentaucun article aux problèmessociaux de la population indi-gène, si ce n’est, pour certains,la mise en garde contre la tropgrande attention accordée àcette population. L’un de cesjournaux, «L’Etoile de l’AEF»du 6 novembre 1934 (que citeFlorence Bernault, dans sonétude sur «La Semaine Afri-caine») écrit: «Il ne faut pasouvrir au Noir africain, dont lepère était cannibale, les portesdes lycées, voire des universi-tés. En faire des intellectuels,c’est de la folie… qu’on leuroffre une bonne instruction pri-maire et surtout l’enseigne-ment professionnel, maisqu’on n’aille pas plus loin».Père Jean Le Gall va s’em-ployer à faire le contraire decette presse. «Je me suisrendu compte, ayant discutéavec des Africains qui étaientrelativement évolués, qu’il fautchercher à former et influencerle destin général de la popula-tion africaine», indique-t-il.

Une justerécompense

On n’a pas attendu la mort duPère Jean Le Gall pour releverles bienfaits de son œuvre.Nous avons pris connaissancede nombreuses lettres de féli-citations qui lui avaient étéadressées de son vivant. Nousreproduisons un extrait de let-tre venue d’Oyem (Gabon): «En

Presse catholiquePère Jean Le Gall, précurseur de la

presse africaine en Afrique EquatorialeArrivé en 1946 au Moyen-Congo comme missionnairespiritain, le Père Jean Le Gall est affecté à Baratier(aujourd’hui Kibouendé) où il reste jusqu’en 1949, avantde se retrouver à Poto-Poto, pour s’occuper de toutela jeunesse chrétienne de Brazzaville. Il s’engage, trèssérieusement et honnêtement, à exercer son aposto-lat en milieu jeune par les moyens de communicationsociale, à un moment où le premier périodique catho-lique, «Le Bon Message», a cessé de paraître. Le mis-sionnaire français sait que l’information est la causeprincipale de l’écart croissant entre le pays colonisa-teur et le pays colonisé. Et l’Afrique vit une situationparticulière en matière d’information. Il existait, en Afri-que équatoriale, une presse coloniale limitée à la seuleaudience européenne et urbaine et une jeune presseafricaine politique réservée à une élite culturelle.

Père Jean-Claude Pariat.

De passage à Brazzaville, père Jean-Claude Pariat, prêtre spiritainde la communauté de Fribourg (Suisse), a rendu visite à la rédac-tion de La Semaine Africaine, mercredi 25 mars 2015. Invité parMgr Jean Gardin, évêque d’Impfondo, père Jean-Claude Pariat estvenu animer la retraite des prêtres du diocèse d’Impfondo, quis’est déroulée du 1er au 7 mars dernier, sous le thème: «Peut-onvivre en tant que chrétiens sans les sept dons de l’Esprit-Saint?».Il a séjourné au Congo pendant un mois, du 23 février au 25 mars2015.

Monastère Notre-Dame du Mont Carmelde Kinsoundi

(archidiocèse de Brazzaville)

Célébration du 5ème centenairede la naissance de Sainte-Thé-

rèse d’AvilaA l’occasion du 5ème centenaire de la naissance deSainte Thérèse d’Avila (1515-2015) fondatrice du carmelthérésien, l’Ordre du carmel a décrété une annéethérésienne, commencée le 15 octobre 2014. Elle seraclôturée le 15 octobre 2015, en la fête de la sainte.Dans le cadre de cette célébration, l’Ordre du carmel ainvité toute personne de bonne volonté à une heurespéciale d’oraison pour la paix dans notre monde en«feu», le 26 mars 2015. Le Pape François s’est associéavec joie à cette initiative de l’Ordre du carmel et aouvert, lui-même, cette journée de prière lors de lamesse qu’il a présidée à Sainte Marthe.

Pour lui, c’était un grand retour dans le pays où il a travaillé com-me missionnaire, de 1972 à 1977, dans l’archidiocèse de Brazza-ville. Il a notamment été formateur au Grand-séminaire Libermann,devenu Grand-séminaire Cardinal Emile Biayenda (pour le cyclethéologique) et Georges Firmin Singha pour le cycle philosophi-que.Quand il est revenu au Congo, il avait deux grands désirs: se re-cueillir devant la tombe du Cardinal Emile Biayenda et rencontrerun des pionniers du groupe E.p.v (Evangile, prière et vie), LéonMilongo. Ce qui a été fait et il s’en est trouvé comblé. Père Jean-Claude est, en effet, avec feu frère Marie-André, parmi les pion-niers du renouveau charismatique au Congo, à partir de 1973. Ilfut encouragé, pour cela, par Mgr Biayenda, alors archevêque deBrazzaville.Père Jean-Claude a visité Le Semaine Africaine, journal où il acollaboré entre 1972 et 1977, dans la rubrique «Le mot domini-cal». Il était ému de constater que le journal tient toujours la routeet est passé à deux parutions par semaines.

Suivant acte reçu par Maître G. ChristianYABBAT-LIBENGUE, Notaire à la résidencede Pointe-Noire, en date du 19 Janvier2015, enregistré au domaine de timbre, endate du 27 Janvier 2015, sous le folio 016/2 N°683, immatriculé au Registre du Com-merce et du Crédit Mobilier sous le N°RCCM CG/PNR/15 B 205 du 04 Mars 2015.Il a été constitué une Société à Responsa-bilité Limitée, conformément à l’acte uni-forme OHADA, relatif au droit des socié-tés commerciales et G.I.E, dont les carac-téristiques sont les suivantes.

Dénomination; LOGISTRANS-CONGO

Maître Ghislain Christian YABBAT-LIBENGUENotaire

Avenue Charles de Gaulle, immeuble ex air Afrique, face hôtel Elaïs, Tél: 06664.85.64/04432.52.12/01.034.74.47.

B.P: 4821.E-mail: [email protected], Pointe-Noire-République du Congo.

INSERTION LEGALEForme juridique: Société à ResponsabilitéLimitéeCapital: Dix millions de francs (10.000.000)CFA, divisé en cent (100) parts de 100.000de valeur nominale.Siège social: Centre-ville, Pointe-Noire, Ré-publique du Congo.Objet: Logistique, Transit, Conseil.Gérance: La société est gérée et adminis-trée par madame EPENY-OBONDZO Chan-celle.

Pour insertion.

Maître G. Christian YABBAT-LIBENGUE

A l’attention des demandeursde visa américain

Chers demandeurs,

La section consulaire de l’ambassade des Etats-Unis porte à la con-naissance des demandeurs de visa non immigrant que compte tenude la fluctuation de la parité Dollars-Euro, les frais consulaires se-ront revus à la hausse à partir du 18 mars 2015. Cependant, les fraisrestent inchangés en dollars.

-Frais de chancellerie (traitement de dossier): $160 soit 100.000 francsCFA-Frais de réciprocité (selon la nationalité): $20 soit 13.000 francsCFA pour les Congolais de Brazzaville.

m’abonnant à La Semaine del’AEF, j’ai cru perdre, de ce fait,6 litres et demi de vin rouge, 13bouteilles de vin de maïs, 14 li-tres de «malemba». Aujour-d’hui, cette sotte idée a quitté,depuis bien longtemps, mamémoire. Voilà exactement 52semaines que j’ai lu avec plai-sir tous les numéros que LaSemaine de l’AEF m’expédie.Je ne puis vous cacher monopinion sur la place que cejournal occupe dans notre fé-dération. Il est attrayant. Il dis-trait le vieillard, relate les nou-velles du monde entier, raconteles événements de ma petiteville natale et me fait adopterles conseils d’un correspon-

dant éducateur, transmet messuggestions et mes écrits, àtravers l’Union française».Le travail de Père Jean Le Galln’a pas été inutile. Aujourd’hui,l’orientation qu’il avait donnéeà la presse africaine en Afriqueéquatoriale a pris corps.

Bernard MACKIZAAncien rédacteur en chef etancien Directeur deLa Semaine Africaine.

Notes:1 et 2: Des citations sont tiréesde l’étude de Florence Bernault,«La Semaine de l’AEF», 1952-1960).

Père Jean Le Gall.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3481 du Vendredi 27 Mars 2015 - PAGE 11

VIE DE L’EGLISE

L’homélie de l’archevêquede Brazzaville prononcéesuccessivement en fran-

çais et lari (langue liturgiquedans la partie Sud de l’archidio-cèse de Brazzaville) a reflété lecaractère tricolore qu’a revêtula cérémonie du jour. Au sujetde la célébration du 38ème anni-versaire de la mort du cardinalEmile Biayenda, Mgr AnatoleMilandou, faisant sienne la vi-sion du cardinal Emile Biayen-da sur la famille, a exhorté lepeuple de Dieu à cultiver lesvertus de paix en famille et par-tout dans la société.S’adressant au nouveau diacre,il lui a recommandé de refléterle bon exemple en vivant cequ’il annonce et en demeurantau service du troupeau que leSeigneur lui confie, devenantainsi un pasteur selon le cœurde Dieu dont l’Eglise a besoin.Puis, s’en est suivi le rite del’ordination diaconale marquépar le dialogue entre le candi-dat au diaconat et l’évêque,caractérisé par la promessed’obéissance du candidat audiaconat, à l’évêque, ses suc-cesseurs et au supérieur de sacongrégation. Le tout couron-né par la vêture de l’étole enbandoulière et le baiser de paix

entre l’évêque et le nouveaudiacre.A la fin de la messe, le nouveaudiacre, Ulrich Makoumbou, aexprimé ses remerciements àses parents, à l’archevêque,pour sa sollicitude, aux prêtres,formateurs et pères spirituels,et à la communauté venuenombreuse prendre part à lamesse de son ordination diaco-nale, en appelant tout le mon-de à être des «artisans d’uneœuvre à réaliser, le dessein deDieu qui est notre vocation,notre vocation commune dans

cette Eglise Saint CharlesLwanga».Intervenant en dernier lieu, l’ar-chevêque a encouragé le curéà se procurer la circulaire de laC.e.c. (Conférence épiscopaledu Congo) sur la croisade de

Archidiocèse de BrazzavilleOrdination diaconale et ouverture de lacroisade de prière pour la paix au CongoDimanche 22 mars 2015, cinquième dimanche de ca-rême, la paroisse Saint-Charles Lwanga de Makélékélé,dirigée par les salésiens de Don Bosco, dans l’archi-diocèse de Brazzaville, a abrité trois événements:l’ouverture de la croisade de prière pour la paix, la jus-tice et la réconciliation au Congo, lancée récemmentpar les évêques du Congo; l’ordination diaconale dupère Ulrich Makoumbou et le 38ème anniversaire de lamort du cardinal Emile Biayenda. Présidée par MgrAnatole Milandou, archevêque métropolitain de Braz-zaville, la messe a été concélébrée par quinze prêtresparmi lesquels des religieux salésiens venus du dio-cèse de Pointe-Noire, l’abbé Rhod Sakani Yizeno, lespères Jean-Pierre Muhima, Benoît Nzié et FrédéricMbayani respectivement, secrétaire-chancelier de l’ar-chevêque de Brazzaville, curé, vicaire paroissial et di-recteur de la cité Don Bosco. L’animation liturgiqueétait assurée par la chorale «Tu Tsindissa» et la Scholapopulaire paroissiales.

prière sur la paix au Congo et àen faire bon usage, tout en ex-hortant le peuple de Dieu à yprendre massivement part.Parmi les participants à la mes-se, il y a eu M. Marcel Ganon-go, administrateur-maire del’arrondissement 5 Ouenzé dela ville-capitale et son épouse,des parents, amis et connais-sances du nouveau diacre, ain-si que la confrérie cardinalEmile Biayenda de la paroisse,

vêtue de l’uniforme traditionnel(pagne, camisole et foulardblancs pour les femmes; pan-talon, chemise et foulardblancs au cou, pour les hom-mes), commémorant l’anniver-saire de la mort de leur Saint-

Patron, ainsi que des religieux,religieuses de diverses congré-gations et de nombreux fidèleslaïcs venus entourer le diacrenouvellement ordonné de leuraffection, participant ainsi auxdeux autres événements com-mémorés par la paroisse, aux-quels, la communauté centra-fricaine a également pris part.

Gislain Wilfrid BOUMBA

Avec la fête des Rameaux commence pour nous la Semaine Sainte.Au cours de ces quelques jours, le Seigneur Jésus achève et ac-complit le cours de sa vie terrestre. L’ouverture de cette semainespéciale prend l’allure d’une prophétie. Comme toute prophétie,celle-ci se fait dans l’ambiguïté. Le cœur des témoins, commecelui des auditeurs, en effet, n’est pas immédiatement pur et clair.Leur perception, leur audition est encore embrouillée. Il faudra lasuite des événements pour clarifier ces cœurs et leur écoute.Nous y entrons nous aussi avec les images de débris de l’A 320de la compagnie aérienne Germanwings qui s’est écrasé sur lesAlpes, le mardi 24 mars dernier. Cent cinquante personnes ontpéri, laissant derrière elles des familles et des amis en pleurs. Undrame! Nous avons besoin aussi de temps pour comprendre cettesouffrance, cette ambigüité de nos vies. Cette vie qui est un en-chevêtrement de joie et de peine, de succès et d’échec, d’ambi-tion et de déception, de santé et de maladie, de guerre et de paix.Nous savons aussi que, malgré la relève des générations, l’his-toire subira le sort de toutes nos histoires individuelles, la mort.Paisible ou dramatique, une question nous habite: quel est le sensde tout cela? Si nous ne ressentons pas cette interrogation, l’An-nonciation fêtée avant-hier ne peut soulever en nous aucun échotout comme les Rameaux que nous fêterons dimanche puisquenous sommes parfois sans attente, sans inquiétude, sans autredésir que de jouir du jour qui passe. «Béni le Royaume qui vient,celui de notre Père David!» Le Messie Fils de David Roi d’Israël.Aujourd’hui nous accueillons bien un Roi, mais ce n’est pas unRoi nouveau David, un chef de guerre rusé, maître des terres en-tre la mer et le Jourdain. Oui, il s’agit bien d’un Roi et il va bienêtre couronné. Mais sa royauté n’est pas de ce monde et ce n’estpas une couronne de joyaux qu’il reçoit mais une couronne d’épi-nes. Aujourd’hui est le jour du grand malentendu. On accueilleJésus de Nazareth comme un Fils de David, celui qui va rétablir leRoyaume et l’indépendance d’Israël avec puissance et gloire. Cemalentendu n’est pas seulement celui des habitants de Jérusa-lem. C’est aussi bien souvent notre malentendu. Nous acclamonsl’Evangile, nous confessons notre foi et pourtant qu’il nous estdur d’accepter le chemin du Messie!Nous aimerions passer d’un coup de la joie bruyante d’aujourd’huià la joie tranquille de Pâques. Mais ces deux joies ne sont pas demême nature. Il y a la joie de qui chante parce que tous chantent,de qui crie parce que tous crient, la joie de la foule, une joie quiest toute extérieure alors que l’intérieur n’est pas en paix, uneforme de ‘’joie’’ que connaît bien notre monde. Et il y a une autrejoie, la joie de qui accueille dans le silence d’un petit matin larévélation discrète d’un Jésus proche qui se «donne à voir». C’estune joie toute personnelle en sa naissance, sans aucune foule,une joie toute intérieure, qui se communique par une parole habi-tée plus que par des chants enthousiastes. Et de même qu’il y adeux sortes de joie, il y a, dit Paul, deux sortes de tristesse: «latristesse selon Dieu [qui] produit en effet un repentir salutairequ’on ne regrette pas; [et] la tristesse du monde, [qui] elle, pro-duit la mort» (2 Co 7,10). Il y a la tristesse de celui qui se replie surlui-même et sur sa souffrance et la tristesse de celui qui sort delui-même et entre dans la douleur de l’autre. Il y a la tristesseselon le monde qui entraîne repli sur soi, isolement et décourage-ment et il y a la tristesse selon Dieu, qui ne pleure pas d’abord sursoi mais sur le monde et sa souffrance, qui désire le salut et s’yengage.Durant cette Semaine Sainte, demandons à entrer dans les senti-ments intérieurs qui furent ceux du Christ: sa tristesse de voirtant de croyants ne pas le comprendre et mettre leur espoir dansce qui ne peut sauver, l’incroyable néant intérieur de tant de vieshumaines créées pourtant pour porter du fruit. Cette tristesse nousla connaissons…Avec le Christ, c’est tout le peuple des souffrants, des découra-gés et des persécutés, que nous cherchons à accompagner. Avecle Christ, demandons à partager ses sentiments pour pouvoirégalement recevoir la joie qu’il nous promet… Oui, Hosanna,‘sauve-nous de grâce’ Seigneur, donne-nous d’entrer dans ta Pas-sion pour mieux recevoir de Toi notre Résurrection.

Saturnin Cloud BITEMO, SJ

Textes: Is 50,4-7; Ps 21; Ph 2,6-11; Mc 14,1-15,47

Fête des Rameaux

«Hosana! Au fils de David»

Père Ulrich Makoumbou.

Mgr A. Milandou conférant l’ordination diaconale au père U. Makoumbou.

Les participants à la messe.

C’est à l’abbé Antoine Ma-dingou, prêtre du diocè-se de Dolisie et archivis-

te de la C.e.c qu’est échu l’hon-neur de décortiquer ce thème.Pour planter le décor, l’abbéBrice a exhorté les participantsà prier pour la paix dans noscœurs, nos familles et pournotre pays, le Congo, de façonà conjurer le sort, de sorte que,dorénavant, le mois de mars nesoit plus celui de nos malheursrécurrents, comme en 1977,avec l’assassinat du PrésidentMarien Ngouabi, du CardinalEmile Biayenda et plus récem-ment, en 2012, avec les explo-sions de Mpila. Aussi, l’abbéBrice a proposé aux partici-pants de s’inspirer des messa-ges et lettres pastorales du vé-néré Cardinal, pour soutenirleur méditation.

Récollection du temps de carêmeLes membres des commissions épiscopales

rappelés à la mission du ChristMoments privilégiés de ressourcement spirituel, les récollectionscommencent à s’enraciner, comme une tradition dans l’agendadu secrétariat général de la C.e.c (Conférence épiscopale duCongo). Ainsi, à l’initiative du secrétaire général, l’abbé Brice-Armand Ibombo, et après celle du temps de l’Avent, les person-nels des Commissions épiscopales ont participé à une récollec-tion, vendredi 20 mars 2015, dans la grande salle des réunionsdes évêques, au C.i.o (Centre interdiocésain des Œuvres), à Braz-zaville. Ayant pour thème: «Ensemble serviteurs de la missiondu Christ - services et responsabilités dans l’Eglise», la récol-lection a été suivie du chemin de la croix, à la grotte mariale.

A son tour, le prédicateur ad’abord édifié les membres desCommissions épiscopales surles dispositions à prendre pourmieux répondre à l’appel à lamission; à cet appel qui est tou-jours un appel à sortir de soi,de ses égoïsmes et à se mettreen route; un appel à ouvrir soncœur aux dimensions du cœurde Dieu, à la manière d’Abra-ham et de Paul, pour que ledépart et la conversion se fas-sent mutuellement écho (Mt20,3-4). De fait, chacun de nousparticipants est appelé, person-nellement, par le Seigneur, dequi il reçoit cette mission, pourcollaborer à la création d’unmonde nouveau, en promou-vant la solidarité, la fraternité,l’hospitalité, le partage, l’entrai-de, la justice, la paix et toutesces autres valeurs essentielle-

ment humaines et évangéli-ques, voire ancestrales, naguè-re véhiculées par nos mbongi,muanza ou kanza mais qui,aujourd’hui, s’étiolent à vued’œil.Il s’agit pour chacun de nousd’aller à la vigne du Seigneuren laissant ce que l’on est entrain de faire ou en renonçantà rester ’’désœuvré’’. Sur cepoint, le prédicateur a donnéaux participants de constatertrois catégories de personnes:- celle des missionnaires qui,capables et prompts à se dé-vouer, répondent favorable-ment à l’appel du Seigneur, enfaisant de leur vie une offrandetotale à Dieu et à l’Eglise;

- celle des demi-missionnaires,qui tergiversent ou s’accommo-dent difficilement de lamission (Lc 9,57-62);- celle des démissionnaires, quirenoncent carrément à la mis-sion.Cette ’’sequela christi’’ requierttrois exigences, à savoir:- la contemplation, cette capa-cité intérieure d’écoute et desilence qui est une œuvre del’Esprit-Saint;- la croix, tant il est vrai qu’unevie chrétienne authentique esttoujours marquée par la croixet que le baptême nous incor-pore à la mort et à la résurrec-tion du Christ (Col 1,24-25);- la charité, cet appel du Sei-

gneur (aller à sa vigne) est es-sentiellement missionnaire. Demême que la communion estmissionnaire, de même, la mis-sion est communion (Mc 1,15).En effet, la mission est ’’com-mission’’, du latin ’’cum mitte-re’’ qui signifie ’’envoyer avec’’.De par la mission spécifiqueque nous recevons du Sei-gneur, nous sommes des am-bassadeurs de Dieu au sein del’humanité, des ’’commissai-res’’ au sein de notre milieu devie.Le service, du grec ’’diakonia’’n’est pas un concept spécifi-quement religieux. Il désigneun service concret, une aidequelconque destinée à répon-dre à un besoin (Jn 2,9; Ro 12,7;Gal 2,10). Toute charge ecclé-siale représente un service et apartie liée avec les ministères.Témoin et serviteur de l’amourde Dieu, tout baptisé est aussi

et surtout prêtre (dimensionsacerdotale), prophète (c’est-à-dire serviteur de la Parole deDieu) et roi, car participant à lavenue du Règne du Christ Jé-sus, Roi de l’univers.Comme pour tout envoyé, il fautun retour, en ce sens qu’il nousfaut construire, avec l’apportdes uns et des autres.Le prédicateur, a su se mettreau diapason de l’auditoire qui,du reste, est forcément hétéro-gène; ce qui a forcé l’admira-tion de celui-ci. La récollectiona culminé sur le chemin de lacroix, conduite par l’abbé Bri-ce-Armand Ibombo, à la grottemariale du C.i.o.

Antoine BOUBA-BOUBA,Service de la promotion de

l’identité de l’Ecole catholi-que et de la formation

(CEEDUC).

Les participants à la récollection.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3481 du Vendredi 27 Mars 2015 - PAGE 12

ATEGORIE: Temps plein, contrat localTYPE DE CONTRAT: Durée indéterminéeSUPERVISEUR: Responsable de l’Audit InterneLIEU: Brazzaville, République du Congo

ANNONCES

Société à Responsabilité Limitée au capital de1.000.000 Francs CFA, siège social au n°15 bis,rue Ndilou Boniface, quartier Ngambio,ASECNA, Moungali, Brazzaville République duCONGO, immatriculée au registre du com-merce et du crédit mobilier sous le numéroRCCM CG/BZV /11 B 2685 du 04 Mai 2011.Il appert d’un acte sous seing privé relatif à lasociété LA SEMENCE, ayant fait l’objet de dé-pôt au rang des minutes de Maître Marie del’Assomption MOUNDELE MATOKO, Notairesoussigné, en date à Brazzaville du 12 Mars2015, enregistré à la recette des Impôts de

OFFICE NOTARIALMarie de l’Assomption MOUNDELE MATOKO,

Sis en la résidence de Brazzaville41, rue Makoua à Poto-poto (sur l’avenue de la Paix)

BP 2432, Tél. 06-675-84-36 / 06-611-72-73Email: etudematoko201 [email protected] République du Congo.

DISSOLUTION ANTICIPEE DE LA SOCIETE LASEMENCESARLU

Brazzaville de Poto-Poto, en date du 17 Mars2015, sous Folio 48/2 n° 0613, Le Procès-verbalde l’Assemblée Générale Extraordinaire du 10Mars 2015 portant dissolution anticipée de lasociété décidée de la société par l’associé uni-que pour cause de faillite.Un exemplaire du dépôt au rang de l’AssembléeGénérale Extraordinaire a été déposé au Greffedu Tribunal de Commerce, en date du 18 Mars2015 sous le numéro 15 DA 257.

Pour insertionLa Gérante

Société à Responsabilité Limitée au capital de1.000.000 Francs CFA, siège social au n°687,rue Mossaka, Ouenzé, Brazzaville, Républiquedu CONGO, immatriculée au registre du com-merce et du crédit mobilier sous le numéroRCCM CG/BZV /11 B 2611 du 28 Mars 2011.Il appert d’un acte sous seing privé relatif à lasociété GROUPE CORNE D’ABONDANCESARLU, ayant fait l’objet de dépôt au rang desminutes de Maître Marie de l’AssomptionMOUNDELE MATOKO, Notaire soussigné, endate à Brazzaville du 12 Mars 2015, enregistréà la recette des Impôts de Brazzaville de Poto-

OFFICE NOTARIALMarie de l’Assomption MOUNDELE MATOKO,

Sis en la résidence de Brazzaville41, rue Makoua à Poto-poto (sur l’avenue de la Paix)

BP 2432, Tél. 06-675-84-36 / 06-611-72-73Email: etudematoko20 [email protected] République du Congo.

DISSOLUTION ANTICIPEE DE LA SOCIETE GROUPECORNE D’ABONDANCE SARLU.

Poto, en date du 17 Mars 2015, sous Folio 48/4n° 0615, Le Procès-verbal de l’Assemblée Gé-nérale Extraordinaire du 10 Mars 2015 portantdissolution anticipée de la société décidée parl’associé unique pour cause de faillite.Un exemplaire du dépôt au rang de l’AssembléeGénérale Extraordinaire a été déposé au Greffedu Tribunal de Commerce, en date du 18 Mars2015 sous le numéro 15 DA 256.

Pour insertion

La Gérante

RÉSUMÉ DE L’EMPLOIL’Auditeur Interne Junior est chargé d’effectuer les auditsinternes, conformément au plan d’audit interne et de four-nir d’une manière opportune et efficace, les rapportsd’audit interne requis. Les travaux comprennent la ges-tion d’un programme complet qui fournit une assuranceconçue pour ajouter de la valeur et améliorer les proces-sus de gestion des risques, de contrôle et de gouvernancede HOPE Congo.

RESPONSABILITÉ PRINCIPALE:Promouvoir et accomplir la mission et la vision de HOPECongo.RESPONSABILITÉS SPÉCIFIQUES:I. Préparer et participer au déroulement des missionsd’audit pour l’ensemble des activités de l’institutionII. Evaluer l’efficacité et la pertinence du système de con-trôle interne et faites des propositions pour l’améliorer.III. Participer à la réalisation des missions d’audit: con-duite d’entretiens, réalisation de tests, élaboration desrecommandations et rédaction du rapport final d’audit.IV. Intervenir également sur diverses missions: Audits fi-nanciers, audits opérationnels, Audits de conformité, In-vestigations de fraude, etc.V. Observer toutes les normes et les principes d’éthiqueorganisationnelle et professionnelle et assurer que l’auditinterne est effectué en conformité avec les normes inter-nationales pour la pratique professionnelle de l’audit in-terne. Vous assurez l’adéquation du champ d’applicationd’audit, l’adéquation des tests effectués, et l’exactitude desconclusions abouties. VI. Interagir avec le personnel de HOPE, en particulier ceuxétant audités, résoudre les points d’audits, accomplir lesmesures d’améliorations et maintenir des relations pro-fessionnelles harmonieuses tout en préservant l’intégrité

NOTRE MISSION…Investir dans les rêves des familles dans lescommunautés défavorisées du Congo en proclamant et vivantl’Évangile.NOTRE METHODE…Nous partageons l’espérance en Jésus-Christ en fournissant une formation basée sur la Bible, des ser-

OFFRE D’EMPLOI

AUDITEUR INTERNE (JUNIOR)

des rapports d’audit.VII. Poursuivre des opportunités de développement pro-fessionnelle, incluant des formations internes et externeset des adhésions a des associations professionnelles.VIII. Effectuer les taches attribuées par le Responsablede l’Audit InterneQUALIFICATIONS:I. L’engagement envers la mission et la vision de HOPEInternational;II. Diplôme de premier cycle universitaire en Administra-tion des affaires ou Comptabilité. Un Master est un atoutsupplémentaire.III. Deux ans d’expérience en comptabilité, audit externeou audit interne, avec idéalement une expérience dansles métiers de la microfinance ou des services financiersIV. Des compétences considérables en communicationverbale et écrite, y compris les compétences d’écouteactive et des compétences de présentation de conclu-sions et recommandations;V. Maîtrise du lingala et du français et compréhension enanglais serait un atout supplémentaire;

POUR POSTULER:DOSSIER À FOURNIR:Un C.V. détaillé, une lettre de motivation, une copie léga-lisée du diplôme et un récépissé d’inscription à l’ONEMO.

LIEU DE DEPOT DES CANDIDATURES:Adressez vos candidatures à la Direction Générale deHOPE CONGO, derrière le CEG NGANGA EDOUARD, caseC4-29 OCH Moungali III- Brazzaville

E-mail : [email protected]él.: +242 06 940 90 21

DATE LIMITE: 10 Avril 2015

vices d’épargne et de crédit qui restaurent la dignité et brisent le cycle de la pauvreté.NOTRE MOTIVATION…L’amour de Jésus-Christ nous motive à nous identifier à ceux qui viventdans la pauvreté, et à être Ses mains et Ses pieds, en œuvrant pour glorifier Dieu.

N°D’ORDRE

RÉFÉRENCES CADASTRALES ARR/DPT REQUÉRANTSQUARTIERS

REPUBLIQUE DU CONGOUnité- Travail-Progrès

ANNONCE LEGALE N°242/2015/BZ-CINSERTION LEGALE

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DU PLAN,DU PORTEFEUILLE PUBLIC ET DE L’INTEGRATION

DIRECTION GENERALE DES IMPOTS ET DES DOMAINESDIRECTION DEPARTEMENTALE DES IMPOTS

ET DES DOMAINES DE BRAZZAVILLEDIVISION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES

ET DE LA PROPRIETE FONCIERE BRAZZAVILLE-CENTRESuivant réquisitions reçues par l’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques et de la Propriété Foncière, une procédure d’immatricu-lation en vue de l’établissement des titres fonciers est en cours: cette procédure concerne les immeubles suivants:

010203040506070809101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839

11728 du 05-01-1511924 du 05-02-1511062 du 26-09-1412003 du 24-02-1510809 du 20-08-1411968 du 17-02-1511797 du 15-01-1510914 du 05-09-1412054 du 04-03-1511497 du 09-12-1411354 du 14-11-149635 du 12-03-149105 du 12-12-134609 du 20-09-116753 du 07-11-1211233 du 27-10-1411264 du 31-10-1410659 du 04-08-1411866 du 21-01-1512023 du 26-02-1411105 du -08-10-1411967 du 17-02-1510978 du 19-09-1411896 du 30-01-1510853 du 26-08-1410999 du 19-09-1411193 du 20-10-1411996 du 24-02-1511997 du 24-02-1511323 du 12-11-1411351 du 14-11-1411348 du 14-11-1411350 du 14-11-1411352 du 14-11-1411349 du 14-11-1411943 du 12-02-1511194 du 20-10-1411870 du 26-01-1511697 du 29-12-14

Sect -, bloc - ; Plle - ; Sup.: m2

Sect BF, bloc -; Plles 11 et 15; Sup.: 556,17m2

Sect BD, bloc 105 ; Plles 1051 et 1068; Sup.: 800,00m2

Sect U, bloc 146; Plle 5; Sup.: 811,80m2

Sect BD, bloc - ; Plle 9; Sup.: 400,00m2

Sect -, bloc -; Plle 18; Sup. : 400,00m2

Sect P 16, bloc 159; Plle 9; Sup.: 384,56m2

Sect BF, bloc -; Plle 6; Sup.: 400,00m2

Sect P6, bloc 113 ; Plle 14 ; Sup.: 396,08m2

Sect AT, bloc -; Plle 27; Sup.: 200,00m2

Sect P 16. bloc 36 : PIle 2: Sup.: 200,98m2

Sect P 13, bloc -; Plle 13; Sup.: 400,00m2

Sect BD, bloc 43; Plle 7; Sup.: 400,00m2

Sect BF, bloc - ; Plle 14; Sup.: 215,58m2

Sect P8, bloc 84; Plle 71 bis; Sup.: 225,00m2

Sect P5, bloc 13 ; Plle 1; Sup . 348,52m2

Sect Q, bloc - ; Plle 92 5ter ; Sup. : 1.322,00m2

Sect -, bloc - ; Plle 5 ; Sup. : 400,00m2

Sect P16, bloc 125 ; Plle 18; Sup. : 380,24m2

Sect P7suite, bloc 42 ; Plle 7 ; Sup. : 600,47m2

Sect BD, bloc -.; Plle 6 ; Sup. : 109,50m2

Sect -, bloc - ; Plle 4 ; Sup. : 1.200,00m2

Sect -, bloc - ; Plle 1 ; Sup. : 400,00m2

Sect AT, bloc· ; Plles 2 et 11 ; Sup. : 648,00m2

Sect BD, bloc - ; Plle 10 ; Sup. : 480,00m2

Sect V, bloc - ; Plle 3 ; Sup. : 675,00m2

Sect -, bloc - ; Plle 14; Sup. : 355,05m2

Sect -, bloc - ; Plle - ; Sup. : 1.500,00m2

Sect -, bloc - ; Plles 8, 9 et 10 ; Sup. : 1.124,76m2

Sect -, bloc - ; Plle - ; Sup. : 1.200,00m2

Sect -, bloc -; Plles 1,2,3,8,9 et 10; Sup. : 2.400,00m2

Sect -, bloc - : Plle - ; Sup. : 40.000,00m2

Sect-, bloc - ; Plles 1 à 20 ; Sup. : 8.000,00m2

Sect -, bloc - : Plle - ; Sup. : 8.000,00m2

Sect -, bloc - ; Plles 1,2,9 et 10 ; Sup. : 2.000,00m2

Sect P11, bloc -; Plle 5, Sup .. 297,53m2

Sect -, bloc -; Plle 14; Sup.: 361,00m2

Sect -, bloc - ; Plle - ; Sup .. 405,00m2

Sect -, bloc - ; Plles 2, 3, 4 et 7; Sup.: 1.600,00m2

KINTELE -FLEUVEROUTE NATIONALE N°2 (MASSENGO)QUARTIER KIBOUENDE IlMPILA CHACONA13, RUE BAKOUELE QUARTIER NKOMBOCARRIERE (KOMBO MATARI)RUE SAINT PAULRUE OBlKA (MASSENGO)139, RUE BACONGOQUARTIER NGAMBIO117 BIS, RUE BOUNDJILA BLAlDE (CFMC)7, AVENUE LOUIS DESOS (MA TARI)10 BlS, RUE NKONDZI (MASSENGO)71 BIS, RUE KlNKALA98, RUE MASSOUKOUCENTRE-VILLEKlNTELE43, RUE ASSOKO1920, RUE DE LA BARRIERENKOMBO MATARIKlNTELEQUARTIER SADELMI54, RUE NGATALI ET 53, RUE MALONGA7, RUE FAIGNOND (KOMBO MATARI)QUARTIER MAMAN MBOUALEQUARTIER BLEDKlNTELEKlNTELEQUARTIER IMPANIVILLAGE KlNTELEVILLAGE MALOUKOU TREC HOTQUARTIER UNIVERSITE DE KINTELEQUARTIER UNIVERSITE DE KINTELEVILLAGE KlNTELE526, RUE MVOUTIQUARTIER BLEDKlNTELEKINTELE

Au-delà de deux (2) mois à compter de ce jour, aucune opposition ou réclamation à l’immatriculation ne sera plusrecevablele 1172000 du 30 décembre 2000 portant régime de la propriété foncière). Fait à Brazzaville, le 19 mars 2015 L’inspecteur Divisinnaire,

Michelle Cyrine OBA

OTTO MBONGO née MANGOUTA AgnèsOSSIBI-OBOUENE Lydie CarineMonsieur et Madame DOUNIAMASociété «CASSIOPPEE» S.A.R.L.UOKOUERE IKAMA Arnaud G.FEUZE NANDJO Annie AlbertineKOSSALOBA NicolasNDONGO Didace MacaireOKOMBI née MABOUNDA Virginie LaureBIAMBOULI BONDZI Divine StelineESSOMBE BrigitteWENOUMBOU SAKELA Euredis SandraIBARA Ninon ArmelIBARA Ninon Armel (Fils)KONATE AssitanNGAMBOU NGA-MPO ClémentELENGA Jean JacquesCARRENARD MILTONA TatianaKlENGOS EmmanuelBAYlDIKILA Michelle Christiane NoëlleEBOUNDZIAND Resca BlancheONGOLY Roger Roland DinoMAVOUNGOU NKOUTA ElisabethDIANGUEBENI KANDA Jean de DieuNGOUABI Jean RobertGOSSINI JacquelineMAMBANDZA LouiseIBOBI SAMBILA Osée GildasIBOBI Edith GraceBANGO Jayne ChelseaLEBOA Davy LéandreSCI «KING HOUSE»IMPACT CENTRE CHRETIENIMPACT CENTRE CHRETIENN’KAKOU Reine Audrey ChandelleLIPITI Edgard Maximilien BriceMAMBANDZA ValentineNSOUKA BienvenuKIBA Arthur Fernand

POOL9-BZV7-BZV5-BZV9-BZV7-BZV6-BZV9-BZV5-BZV4-BZV6-BZV7-BZV7-BZV9-BZV4-BZV4-BZV3-BZVPOOL6-BZV4-BZV9-BZVPOOL7-BZV7-BZV9-BZV9-BZV7-BZVPOOLPOOLPOOLPOOLPOOLPOOLPOOLPOOL5-BZV7-BZVPOOLPOOL

Rédiffusion

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3481 du Vendredi 27 Mars 2015 - PAGE 13

SOCIETE

Monsieur Malonga Ra-phaël, Kissita Gabriel,Mme Boumpoutou néeB é d i k o u é z a m o n éAlbertine, les enfants in-forment les amis et con-naissances du décès deMr Boumpoutou Josué(papa Ricky), agent re-traité de l’OCI, survenule 16 mars 2015, à Braz-zaville.

Nécrologie

La veillée mortuaire se tient à son domicile sis aun°610 de la rue Frère Hervé, à Makélékélé Bourreau.L’inhumation aura lieu, le vendredi 27 mars 2015,au village Bissélé (district de Boko)

Gervais Marcelin Ndokekia, li-bérant sa communication, asouligné que les violences

faites aux femmes sont une réalitéuniverselle. On les trouve danstoutes les sociétés, dans tous lesmilieux et dans toutes les couchessociales et socioéconomiques. «60millions de filles dans le monde

Association Amour sans frontièreDes élèves et étudiants sensibilisés

au harcèlement sexuelDans l’optique d’intensifier les actions de prévention de luttecontre les violences faites aux femmes, notamment le harcèle-ment sexuel, l’association «Amour sans frontière», en partena-riat avec l’Unesco, a organisé, mardi 3 mars 2015, une confé-rence autour du thème: «Harcèlement sexuel en milieu scolaireet risques de contamination au V.i.h-sida», à l’école de pharma-cologie de la Croix-rouge congolaise. En présence de GervaisMarcelin Ndokekia, secrétaire général adjoint de l’Unesco, et deRodrigue Mieté, président de l’association «Amour sans fron-tière». Une cinquante d’étudiants et d’élèves, pour la plupart desfemmes, y ont pris part.

subissent des agressions sexuel-les en milieu scolaire. Dans certai-nes parties du monde, une fillecourt plus de risque d’être violéeque d’avoir la chance d’apprendreà lire. Ces violences en milieu sco-laire reflètent les violences quiexistent plus largement dans lessociétés et relèvent d’une respon-

sabilité sociale et collective», a af-firmé Gervais Marcelin Ndokekia.Pour Rodrigue Mieté, le harcèle-ment sexuel constitue la principaleforme de violence à l’endroit desfemmes (61%). Suivent les rela-tions sexuelles forcées (36%) et,finalement, le viol (3%). «Chaquejour qui passe, dans le monde, engénéral, et au Congo, en particu-lier, une fille ou une femme est vic-time d’un viol ou d’une quelcon-que violence morale psychologi-que, bafouant ainsi sa dignité et,constituant, sans doute, le facteurde risque lié au V.i.h sida», a-t-ilindiqué. Des experts éminents(psychologue, sociologue etcommuni-cateur), traitant de laquestion du V.i.h-sida, ont déve-loppé le thème sus cité.Selon le psychologue Voukissa, laviolence est la présence de la bru-talité, de l’agressivité; la présenced’une contrainte et l’absence d’unconsentement. La violencesexuelle est un phénomène quimobilise l’opinion publique, de-puis plusieurs années. La tranched’âge la plus exposée à ce phéno-mène varie entre 12 et 17

Près d’une vingtaine d’admi-nistrateurs ont pris part à cecomité de pilotage, pour faire

principalement le point des activi-tés menées au cours de l’annéeécoulée. L’année 2014 ayant été ladeuxième, dans la phase prépara-toire de la mise en œuvre du pro-cessus Redd+, l’année 2015 repré-sente son achèvement, puisqu’elleconstitue la fin de la phase prépa-ratoire. Ce faisant, le Congo doitdisposer de tous les outils straté-giques et techniques, notammentla stratégie nationale, le plan d’in-vestissement, le plan de commu-nication et le niveau de référence,pour qu’il dispose de tous lesoutils juridiques de la Redd+.D’une manière générale, les parti-cipants ont apprécié ce qui a étéréalisé, et fait la projection pourl’année 2015. Au cours de cettetroisième session du programmeOnu-Redd+ Congo, il a été examinéet adopté le plan de travail, etadapté le budget pour ce plan detravail, lequel prend en compte lestoutes dernières activités, pour

boucler la phase de préparation duprocessus Redd+ au Congo.,Le Congo veut être, en 2015, parmile premier pays au monde, qui vaprésenter le niveau de référenceRedd+ et proposer un systèmenational de suivi des forêts et desémissions des forêts.Pour le coordonnateur nationalRedd, Georges Claver Boun-dzanga, «nous comptons finaliserce processus au mois de septem-bre de l’année en cours, avec lavalidation de la stratégie nationale,pour commencer à échanger avecdes partenaires internationaux surl’ensembles des outils que nousmettrons en place et, pour en faireensuite un grand événement à Pa-ris, en France, en décembre 2015,lors de la conférence sur le climat.Pour présenter ce que le Congo apu faire dans le cadre de la Redd+.Le budget adopté permet de finali-ser l’ensemble du processus. C’estun don venant des trois partenai-res que sont: la Banque mondiale,à travers le Fonds carbone, le pro-gramme Onu-Redd et le gouverne-

ment, pour renforcer le processusRedd+ au Congo».Vu les résultats déjà accomplis,Mohamed Abchir s’est ainsi ex-primé: «Nous félicitons le Congoau regard des résultats obtenus.Nous sommes certains que cettevitesse de croisière ne s’amenui-sera pas dans les prochains moisà venir. En effet, le travail à menerdans le cadre du processus Redd+n’est pas encore fini, car le cheminqui nous reste à accomplir n’estpas négligeable. Nous savons quel’échéance de décembre 2015 ar-rive à grande vitesse».Ouvrant les travaux, Michel Elengaa déclaré: «Le ministère de l’éco-nomie forestière et du développe-ment durable attache du prix à laRedd+, considérée à juste titrecomme un outil de développementdurable et pilier d’une économie

Comité de pilotage du programme national Onu- Redd CongoLe processus national Redd+ aatteint sa vitesse de croisière

Le programme national de l’Onu-Redd, placé sous la tutelle duMinistère de l’économie forestière et du développement durable,a tenu son troisième comité de pilotage, vendredi 6 mars 2015, àl’hôtel Mikhaël, à Brazzaville. Les travaux ont été présidés parMichel Elenga, directeur de cabinet du ministre de l’économie fo-restière et du développement durable, en présence de MohamedAbchir, représentant résident adjoint du Pnud à la cérémonied’ouverture. Les conclusions révèlent que le processus nationalRedd+ a, réellement, atteint sa vitesse de croisière au cours del’année 2014. Ainsi, pour 2015, les administrateurs ont adopté unbudget avoisinant 2 millions de dollars américains, soit environ 4milliards de F.Cfa, pour prendre en compte l’ensemble des activi-tés prévues au cours de ladite année.

verte ».Rappelons que le programme na-tional de l’Onu-Redd est mis enœuvre par les trois agences dusystème des Nations Unies, à sa-voir: le Pnud (Programme des Na-tions Unies pour le développe-ment), le Pnue (Programme desNations Unies pour l’environne-ment) et la Fao (Organisation desNations Unies pour l’alimentationet l’agriculture). Le Congo est «lea-der continental sur les questionsde développement durable et a leplus faible taux de déforestation,dont le taux est de 0,08%, doncl’équivalent d’environ de 7000 hec-tares, chaque année», selon Geor-ges Claver Boundzanga

Philippe BANZ  

Atelier de renforcement des capacitésdes points focaux Oasti des pays d’Afrique centrale

Faciliter l’élaboration d’unprojet de politique S.t.i,

dans la sous-région,avant la fin 2015

Un atelier de renforcement des capacités des points focaux Oasti(Observatoire africain des sciences, technologie et innovation),des pays d’Afrique centrale, pour une meilleure gouvernance dela Science, de la technologie et de l’innovation (S.t.i) : outils d’ana-lyse et de suivi des politiques et instruments, s’est tenu, du 24 au26 février 2015, au Ministère des affaires étrangères et de la coo-pération, à Brazzaville.

ans. Pour lui, «Les enfants sontvictimes de viol, parce que dansleurs coutumes, une certaine opi-nion pense que faire des rapportssexuels avec une vierge guérit leV.i.h-sida. Au Congo, c’est en 1998,que cette question a été mise en

lumière. Il y a une prise en chargequi s’articule autour de quatre vo-lets, à savoir: le volet médical, ju-ridique, psychologique etsocioéconomique. Ces prises encharge sont complémentaires.Quand on parle de violencessexuelles, les victimes sont expo-sées à plusieurs dangers entreautres: l’hépatite B, le V.i.h-sida, lesgrossesses non désirées, les com-plications gynécologiques, si leviol n’est pas bien gérée, etc.». Auniveau des attitudes, a-t-il pour-suivi, quand une personne est vic-time des agressions sexuelles, lapremière tendance est que la vic-time se rend au commissariat depolice et non à l’hôpital.«N’oublions jamais que l’hôpital aun besoin de prévenir le V.i.h.Quand une personne est violée,elle a une durée de vie qui est de72h. Si l’agresseur est séropositif,il y a risque de contamination. Al’hôpital on met la victime sous Arv,(antirétroviraux), pour éviter que levirus se développe...», a-t-il con-clu.

AybienevieN’KOUKA-KOUDISSA

Organisé par le Bureau régional multisectoriel de l’Unesco pourl’Afrique centrale et le Ministère de la recherche scientifique et del’innovation technologique, en coopération avec le Nepad etl’Oasti, cet atelier a eu pour objectif général d’améliorer lagouvernance des Sti en Afrique centrale, à travers le renforce-ment des capacités des points focaux des pays de l’Oasti, à lamaîtrise de l’outil Go-spin et l’identification des domaines spéci-fiques de coopération en recherche scientifique entre les pays dela sous-région. Il a regroupé de nombreux représentants du Nepad,de l’Oasti de sept pays de l’espace C.e.e.a.c, qui, au terme destravaux, ont formulé plusieurs recommandations, notamment auxinstitutions régionales et internationales (l’Unesco, la C.e.e.a.c,le Nepad et l’Oasti), auxquelles ils ont demandé  de: faciliter l’éla-boration d’un projet de politique S.t.i, dans la sous-région, avantla fin 2015 -. ledit projet pourra être validé par les pays au coursd’une réunion régionale -; continuer à appuyer les pays membres,à travers des formations, au niveau national et régional, pour sou-tenir les pays, dans la collecte des données. Au président del’Amcost, ils ont demandé de faire un plaidoyer actif auprès deses pairs, pour une meilleure sensibilisation, en vue de promou-voir la mesure des indicateurs des S.t.i, l’institutionnalisation despoints focaux et la mobilisation des ressources nécessaires.A la C.e.e.a.c, qu’une vision commune des chefs d’Etat en faveurde la promotion de la recherche soit déclarée et adoptée; qu’unfond régional de financement de la recherche et de l’innovationsoit créé; qu’une conférence des ministres de la C.e.e.a.c sur ledéveloppement et la promotion de la science et la technologiesoit organisée;- A l’Oasti et Nepad, qu’un plaidoyer soit mené auprès des Etatsqui ne participent pas encore, de façon effective, aux activités del’Oasti et Nepad; que des dispositions formulées soient prisespar l’Oasti et Nepad dans l’optique de légitimer les points focauxpays.- Aux Etats membres de la C.e.e.a.c, qu’ils se tournent vers laC.e.e.a.c et la C.e.m.a.c, pour la mobilisation de la B.a.d (Banqueafricaine de développement) et d’autres bailleurs de fonds, pourle financement de la recherche et des outils de gouvernance; qu’ilss’engagent à institutionnaliser l’activité de collecte des donnéesS.t.i, en mettant à disposition une allocation financière annuelle;qu’une plateforme institutionnelle sur les S.t.i soit mise en placedans les différents Etats membres…; que l’Unesco accompagneles Etats dans le processus de collecte des données relatives àl’enquête Go-spin; qu’elle mobilise les décideurs et partenairestechniques et financiers pour une contribution à la mise en placedes outils de gouvernance des S.t.i…Pour Mme Ana Elisa de Santana Afonso, représentante de l’Unescoau Congo, l’Unesco continue à apporter son concours à la col-lecte des données du développement, des indicateurs, en ma-tière de sciences, technologies et innovations: «Le financementde la recherche ne se délègue pas, nous avons aussi comprisqu’il faut innover. Nous sommes face à un défi de l’innovationorganisationnelle».Le représentant du ministre de la recherche scientifique et de l’in-novation technologique, s’adressant aux participants, adéclaré: «Les résultats auxquels vous êtes parvenus constituentencore une fois de plus la preuve de l’engagement de vos paysrespectifs, à contribuer à l’amélioration de cette gouvernance desS.t.i, dans notre sous-région.»

Alain-Patrick MASSAMBA

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Africaine, mieux vaut s’abonner

Les participants posant pour la postérité, à l’issue de l’atelier.

Les organisateurs et les administrateurs à la fin des travaux du comité.

Les étudiants suivant attentivement les communications.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3481 du Vendredi 27 Mars 2015 - PAGE 14

ANNONCES

Par acte sous seing privé du 19 jan-vier 2015, enregistré à Pointe-Noire. le20 février 2015, sous le folio 033/13n°1575, la Société AGS CONGO DE-MENAGEMENTS INTERNATIONAUX,société à responsabilité limitée, aucapital de Deux millions (2.000.000) deFCFA, dont le siège social est sis 40,rue Kond M’bak, base industrielle, B.P.1838, Pointe-Noire, a modifié son ob-jet social comme suit:

OBJET SOCIAL: La Société a pour ob-jet:- La Société conserve pour objet enRépublique du Congo et à l’étranger;- Toutes activités et prestations de ser-vices en déménagement;- L’emballage et l’entreposage de mar-chandises;- Le courtage par voies terrestre, ma-ritime et aérienne;- Les opérations de transit et de grou-page en provenance et au profit deplusieurs destinataires et destina-tions;- L’évacuation des lots de marchandi-ses;- Toute assistance, conseil et aides, enmatière de mobilité, de toute nature, àtoutes personnes physiques ou mo-rales pour leur installation ou cellesde leurs cadres ou membre du person-nel expatriés ou détachés, et plus gé-

LA SOCIETE AGS CONGO DEMENAGEMENTS INTERNATIONAUXSociété à Responsabilité Limitée, au capital de 2.000.000FCFA,

RCCM CG/PNRI 08 B 400, siège social 40, rue Kond M’bak, base Industrielle, B. P. : 1838Pointe-Noire

EXTENSION DE L’OBJET SOCIALnéralement toutes opérations quelcon-ques qui contribuent directement ou in-directement à la réalisation de cet ob-jet, sous la marque EXECUTIVERELOCATION;- La mise en place d’un système d’ar-chivage portant sur la garde, la conser-vation, l’entreposage, le stockage nonfrigorifique et la destruction, sous toussupports appropriés, de meubles etd’archives de toute nature appartenantà toute personne physique ou morale,sous la marque ARCHIV SYSTEM.

Elle peut aussi assurer toute opérationse rattachant directement au présentobjet social susceptible d’en faciliterl’exécution ou le développement dequelque manière que ce soit.

Et, généralement, toutes opérations fi-nancières, commerciales, industrielles,mobilières et immobilières, pouvant serattacher directement ou indirectementà l’objet ci-dessus ou à tous objets si-milaires ou connexes.

DEPOT AU GREFFE: les actesmodificatifs de l’objet social ont été dé-posés au greffe du Tribunal de Com-merce de Pointe-Noire, le 12 mars 2015.

Pour insertionLe Gérant

OFFRE D’EMPLOILa Société Générale Congo, filiale duGroupe Société Générale rechercheun Contrôleur de Gestion, dans le ca-dre du renforcement des capacitésdans le domaine de la finance.

Votre mission: rattaché (e) au Res-ponsable Financier, vous serez encharge de:

• La supervision du processus bud-gétaire, vous devrez: mener à bienles travaux de construction et desuivi du budget de la filiale, coordon-ner le suivi des coûts et analyser lesécarts avec le budget, produire desreporting, collaborer avec le Respon-sable Procurment & Cost Optimisa-tion en amont et en aval

• La réalisation de reporting (Interne/Externe) vous devrez: analyser etcommenter les différents reportingproduits par les Centres de ServicesMutualisés; produire les reportingmensuels internes de suivi de la per-formance et animer les différents co-mités de revue des résultats.

3. Suivi de la performance et KPI’s,vous devrez: accompagner les diffé-rentes lignes Métiers dans l’expres-sion de leurs besoins et mettre à leur

disposition des outils et tableaux debord; analyser Les KPI de la filiale etavoir un rôle de donneur d’alerte encas de dépassement des seuils criti-ques.

Votre profil:Vous êtes titulaire d’un BAC+5 enEcole de Commerce ou équivalent,Universitaire en Banque/Finance ouen Finance d’Entreprise.

Vous justifiez d’une expérience d’aumoins 3 ans dans un poste similaireet/ou en Audit dans le secteur ban-caire dont une première à l’interna-tional ou en zone Afrique. Vous avezune maitrise parfaite du Contrôle deGestion et de l’Analyse Financière, del’informatique et de la langue An-glaise.

Pour ce poste basé à Brazzaville,merci d’envoyer votre dossier de can-didature (lettre de motivation et CVsur une page) uniquement par voieélectronique, à l’adresse suivante;[email protected] en indiquantuniquement en objet: «Réponse of-fre Contrôleur de Gestion»

Date limite de réception des dossiers:le 10 Avril 2015

N°d’ordre

N° deréquisition

Réferencescadastrales Quartier Arr Réquerants

25 11519 du11-12-14

QUARTIERCITE DES 17 7-BZv

Sect P13, bloc-;Plle -; Sup.:

400,00m2MBITSI NAKISSA

ELENA Maria Thea

Lire:

MINISTERE DES FINANCES, DU BUDGET ET DU PORTEFEUILLEPUBLICS/DIRECTION GENERALE DES IMPÔTS ET DES DOMAINES

DIRECTION DEPARTEMENTALE DES IMPÔTS ET DE DOMAINESDE BRAZZAVILLE

DIVISSION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES ET DE LAPROPRIETE FONCIERE BRAZZAVILLE-CENTRE

REPUBLIQUE DU CONGOUnité-Travail-Progrès

Suivant réquisitions reçues par l’inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques et de laPropriété Foncière, une procédure d’immatriculation en vue de l’établissement des titres fonciers est encours: cette procédure concerne les immeubles suivants:

RECTIFICATIFA L’ANNONCE LEGALE

N°237/2014/BZ-C

Au-delà de deux (2) mois à compter de ce jour, aucune opposition ou réclamation à l’immatricu-lation ne sera recevable (article 26 de la loi 17/2000 du 30 décembre 2000 portant régime de lapropiété foncière).

Fait à Brazzaville, le 23 mars 2015L’inspecteur Divisionnaire, Michelle Cyrine OBA

N°d’ordre

N° deréquisition

Réferencescadastrales

Quartier Arr Réquerants

25 11519 du11-12-14

QUARTIERCITE DES 17 7-BZv

Sect P13, bloc-;Plle -; Sup.:

400,00m2Enfants MBITSI

Au LIEU DE:

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POINT DE VUE

Le dictionnaire«Logos» donne du dia-logue la définition

suivante: «Une manière d’agirqui consiste, pour régler lesaffaires en litige, à discuter pa-cifiquement avec l’adversaire,sans recourir à la force, àl’autorité».Il importe de retenir, dans cettedéfinition, l’exclusion duchamp du dialogue de la forceet de l’autorité, mais aussi dela manipulation et de l’intimida-tion, si tant est que, comme lepense Platon, le dialogue sedonne à voir comme «une re-cherche commune de la vérité».Une vérité qui n’appartient àpersonne. Le dialogue n’estpas un monologue, encoremoins une joute oratoire. Si ladialogue fait signe vers la re-cherche de la vérité, c’est par-ce que ceux qui y participent nefont profession que d’ignoran-ce. On se souvient de la ruptu-re qu’opère Socrate, par saméthode, devant ceux qui, fai-sant de l’homme la mesure detoute chose, prétendent déte-nir la vérité.Le recours à la force, à l’autori-té, à l’intimidation et à la mani-pulation veut simplement direque l’on possède la vérité etqu’il faut l’imposer à tout prix.Dans cette perspective, onn’est plus dans un cadre du dia-logue. Il s’agit là, comme le sou-ligne Schopenhauer (1), de lacontroverse où le dialogue lais-se la place à l’éristique, enten-du comme l’art de la disputeoù il est question «d’avoir tou-jours raison» («Per fas et ne-fas», c’est-à-dire: «Par tous lesmoyens possibles»). L’auteurmet au cœur de la controversela malhonnêteté, parce quel’homme honnête nerecherche, «dans tout débat,qu’à faire surgir la vérité sans[se] soucier de savoir si elle estconforme à l’opinion qu’[onavait] d’abord défendu ou àcelle de l’adversaire». Mais, «lavanité innée», caractéristique«de la médiocrité naturelle del’espèce humaine», ne peut ac-cepter qu’une thèse que l’ondéfend soit considérée commefausse et que celle de l’adver-

saire soit juste. Cette malhon-nêteté dévoile l’obstination àdéfendre une thèse qui noussemble déjà fausse à nous-mê-mes. La controverse consistedonc -quand bien même la thè-se de l’adversaire est juste- àl’attaquer forcément, «à recher-cher un argument qui viendra[la] renverser ou confirmer notre vérité d’une façon oud’une autre». De sorte que lesmoyens par lesquels on procè-de de la ruse et de la médiocri-té comme stratégie.La stratégie consiste, donc, àrecourir à des stratagèmes.Pour Schopenhauer, l’ultimestratagème consiste, «si l’ons’aperçoit que l’adversaire estsupérieur et que l’on ne va pasgagner, [à] tenir des proposdésobligeants, blessants etgrossiers». Et il ajoute que:«être désobligeant, cela con-siste à quitter l’objet de la que-relle, pour passer à l’adversai-re et à l’attaquer d’une manièreou d’une autre dans ce qu’il est.Il arrive le plus souvent, dansce genre de situation, de recou-rir à des propos hors-contex-te». Dans ce stratagème, onoublie que l’adversaire peutaussi faire la même chose. Parconséquent, la controversen’étant pas un dialogue, elle nepeut que déboucher sur uneaporie.Après avoir présenté ce ta-bleau, la question à laquelle ilconvient de répondre est cellede savoir s’il existe des condi-tions qui rendent possible unvéritable débat. La réponse àcette question nous amène àsouligner que le débat s’ordon-ne autour de deux paradigmesà partir desquels il prend toutesa signification.

Le premier paradigme estl’innocence du devenir.

Dans cette perspective, le dé-bat est forcément orienté versle «rien» dans lequel on veutinscrire quelque chose. Un videqui est à vouloir et à dessiner.Cette ouverture vers «la libertédu vide» autorise une articula-tion du débat dans tous lessens sur le plan de la recher-che, autrement dit de la quête

du sens, pour que triomphe unsens dans l’ordre de l’action. Lapluralité de sens fonde une sor-te d’actualité permanente où lesens ne cesse de s’enrichir.L’agora ainsi créé joue à la foisla fonction de laboratoired’idées et de catharsis. Oncomprend, dès lors, pourquoile règne de la raison se substi-tue à celui de l’instinct grégai-re qui procède par une adhé-sion aveugle à un discours.Alors que la critique, commeprise de distance, civilisel’homme à l’égard de lui-mêmeet des autres. Par là, l’hommeopère le dépassement de soninstinct grégaire. Le débatouvert sur un devenir innocentne consacre aucune limite, caril est un jeu. D’où son caractè-re dangereux dans certainescirconstances et c’est pourquoiil fait appel au courage, celui dese maintenir dans l’inconfort dela question et non dans le con-fort de la solution, toute solu-tion devenant, à son tour, unequestion.

Le second paradigme est laculpabilisation du devenir.

En cessant d’être innocent, ledevenir est décrété à partir d’unlieu, des évènements ou deséléments qui se donnent à com-prendre, eux-mêmes, commeabsolus. Tout décret est uneclôture, une fermeture, de sor-te qu’aucune contestation n’estni autorisée ni admise. C’est lacaractéristique du discourspoliticien où règne la langue debois, le mensonge, la manipu-lation, l’intimidation, l’autoritéde ce qui est circonscrit ou dé-crété. Autrement dit, pour par-ler comme les juristes, l’autori-té de la chose jugée. Le débat,dans de telles conditions, de-vient insipide, indigeste, parceque mis en orbite par des thu-riféraires, selon une «liturgie»savamment réglée, qui fait tré-bucher la raison par le refus dela recherche de la vérité, de lacontradiction. Le débat doitêtre «structuré et maîtrisé», unerationalité, pourrait-on dire, dela digestion.La recherche du dialogue dansnotre pays est une quête ina-chevée, depuis la Conférencenationale souveraine, en pas-sant par le Forum national surla paix et la reconstruction duCongo. Si l’on pose que le fo-rum n’a été que le lieu de l’exor-cisation de la Conférence na-tionale souveraine, il fallait ef-facer «la mémoire des traces»,il n’a été qu’une réaction à laConférence nationale souverai-ne. La mémoire des traces pro-cède par l’accusation perma-nente et perpétuelle de l’autre.On comprend, aujourd’hui, quele forum n’a pas permis la miseen perspective d’une «histori-cité d’essence républicaine».Par ailleurs, la Conférence na-tionale souveraine n’a pas per-mis non plus d’instaurer undébat ouvert sur l’innocence dudevenir, où devait se découvrirla joie de détruire un systèmemis en orbite depuis les années1964 et la joie de créer un nou-veau système de valeurs fai-sant disparaître toute culpabi-lisation. La forme la plus ex-pressive de cette culpabilisa-tion du devenir a été la réhabi-litation aveugle de l’hymne na-tional (La Congolaise) et le dra-peau vert jaune rouge. A partirde ce moment-là, la messe étaitdéjà dite.Le dialogue doit s’ouvrir sur ledevenir et non sur le passé. Onsait ce que veut dire avoir sonavenir derrière soi. Comments’étonner de la déflagration de1997 dans la mesure où elle n’aété que l’aboutissement descontradictions du groupe deMpila. Où se trouvent nos véri-tés éternelles, pour que nouspuissions nous en proclamer

dignes? Avons-nous des sens,pour nous rendre plus respec-tables les vérités dont nousavons besoin? Tout dialogues’inscrit dans le cadre de la re-cherche des valeurs. Ce n’estque lorsque l’on pense que l’onpeut débattre. Si on avait «pen-sé» notre devenir dans l’inno-cence, les drames que nous vi-vons, aujourd’hui, auraient pusans doute être évités.

A la question de savoirpourquoi la classe politi-

que congolaise ne dialoguepas, la réponse est claire: c’estparce qu’elle ne pense pas. Lapensée suppose un choix desociété mettant en exergue desvaleurs. Une des limitationsconsidérables du débat vérita-ble est la mise des valeurs horsdu champ de la consciencecollective. L’occultation de cet-te dimension capitale pour unesociété induit la politique dansle champ des faits uniquement.C’est «la politique du ventre quirégule souterrainement» tousles discours politiques qui,eux, ne sont qu’un «besoin debavardage».Pour Schopenhauer, ces hom-mes politiques «parlent avantd’avoir réfléchi, et même s’ilsse rendent compte, après coup,que leur affirmation est fausseet qu’ils ont tort, il faut que lesapparences prouvent le con-traire. Leur intérêt pour la véri-té, qui doit sans doute être gé-néralement l’unique motif lesguidant lors de l’affirmationd’une thèse supposée vraie,s’efface complètement devantles intérêts de leur vanité: «Levrai doit paraître faux et le fauxvrai». Ce qui donne la possibi-lité, si ce n’est le droit d’agirsans règle morale. Nous nesommes qu’en présence despostures, voir des impostures.

Au total, la pensée, si tant estque l’on sait «ce que penserveut dire», est à la fois antici-pation et création d’une socié-té. C’est l’irrépressible conni-vence de la pensée et de lacréation: au commencementétait le verbe. Pour ce faire, lapensée doit être ironique, dé-fiante et prophétique, pour as-surer la réitération toujours vi-vante de l’invention denotre «République». Le vérita-ble débat s’inscrit dans ce con-texte. On ne peut instituer ni unlieu, ni un moment pour le dia-logue. Le dialogue doit êtrepermanent et consubstantiel aufonctionnement de la vie en

société. Aujourd’hui, il estquestion de contester, sans re-lâche, la démagogie protéifor-me, de lutter contre le ravale-ment de la pensée au niveaudes idées qui circulent dont lafonction première et dernièren’est que la conservation d’unmonde agonisant. Voltaire nousapprend que «la tranquillité, larichesse, la félicité publiquen’ont régné (…) que quand lesrois ont reconnu qu’ilsn’étaient pas absolus». (2)

Etienne CharlesBOUKAKA

Notes1- Schopenhauer «L’art d’avoirtoujours raison» éd Mille et unenuit 20052- Voltaire «Romans et Contes»,Ed Flammarion GF, p 488.

Le dialogue dans notre pays est une quêteinachevée, depuis la Conférence nationale souveraineDans la communication qui s’organise dans notre pays autourde la problématique constitutionnelle, deux camps, autrementdit, deux thèses s’affrontent: l’une pour le changement de laConstitution, et, l’autre, pour le statut quo avec une variante,celle de la révision constitutionnelle. Tout le monde a pu lire ouentendre les arguments en faveur de l’une ou de l’autre thèse.Pour, semble-t-il, trancher cette question, on en appelle à un«dialogue» entre les deux camps. La question est celle de sa-voir si un dialogue est-il possible tant il est vrai que les thèsesen présence s’excluent? La communication opérée par les unset les autres suffit-elle à rendre possible un dialogue? N’est-cepas une gageure? Il importe donc de s’interroger sur ce qu’estle dialogue.

Alors j’irai à Oyo porter à mescompatriotes le message dusens commun de la politique,moins pour la symbolique dé-mocratique que pour leur gou-verne. Je leur parlerai du sur-saut prométhéen de la classesociale, de la primauté des va-leurs sur les égoïsmes am-biants, du chemin «d’avenir»que parcourra notre sociétédans la mixité, des privilègesdes castes. Je leur dirai que,contrairement aux idées re-çues, tous les fils et filles deOyo ne sont pas riches, parceque le pouvoir ne peut pas tout.Je leur dirai que beaucoup àOyo, à Tchombitcho, à Ongoni,à Ollombo, ne voient de l’hôtelAlima que l’ossature de sesmurs qu’ils contemplent avecémerveillement, avant de rega-gner leurs masures éternelles,et que l’argent de l’hôtel s’enretournera à ses propriétaireslégaux et à leurs familles. Jeleur dirai que les pauvres de

Kindamba et d’Oyo se ressem-blent, vivent les mêmes angois-ses et les mêmes petites joiesque procure la prière. Je leurdirai de s’unir dans un mêmecombat, objectivé, unis par lasimilarité de leur condition so-ciale, afin qu’ils se déterminentune vision politique et deschoix éclairés sur les hommes,en réaffirmant leur confiance enla raison humaine, dans uneconfiguration républicaineémancipée.Dans cette logique, le devoirme contraint à me présenter àla prochaine élection législati-ve dans la circonscriptiond’Oyo, y remplacer, de bonnefoi, le fils du président de laRépublique, Denis ChristelSassou-Nguesso. Malheur auxhommes politiques de peu deconvictions, qui instrumentali-sent la fibre ethnique pour écar-teler le Congo!

LudovicMIYOUNA TETANI

(Suite de la page 6)

Maître Marie de l’Assomption MOUNDELEMATOKO, Notaire en la résidence de Brazza-ville, a reçu les actes authentiques portantstatuts et Déclaration Notariée de Souscrip-tion et de Versement de la société EntrepriseLibre Congo Service, signés le 20 Février2015, enregistrés à la recette des Impôts deOuenzé à Brazzaville le 02 Mars de la mêmeannée; sous le Folio 036/13; n°324 (statuts)et sous le folio 036/14; n° 325 (DNSV).Les caractéristiques de ladite société sont lessuivantes:Dénomination: ENTRERISE LIBRE CONGOSERVICE en sigle «ELCS».Forme sociale: Société à Responsabilité Li-mitée (SARL) ;Objet: la société a pour objet tant en Républi-que du Congo, que partout ailleurs à l’étran-ger:- l’exercice de toute activité du bâtiment, dela construction, de la rénovation, de l’équipe-ment du bâtiment;- la réalisation de tous travaux de génie civil,de voirie et d’électricité;-les opérations d’import-export de tous pro-duits et logistiques liés à l’objet social;-l’exploitation de tous établissements, defonds de commerce, ateliers, se rapportant àl’une des activités spécifiques, le transport

OFFICE NOTARIALMarie de l’Assomption MOUNDELE MATOKO,

Sis en la résidence de Brazzaville41, rue Makoua à Poto-poto (sur l’avenue de la Paix)

BP 2432, Tél. 06-675-84-36/ 06-611-72-73Email: [email protected] République du Congo.

ENTREPRISE LIBRE CONGO SERVICEen sigle «ELCS»

Société à Responsabilité Limitée au capital de 1.000.000 Francs CFASiège social à Brazzaville; 11, rue Makoko Pota-Po ta

(République du CONGO)

AVIS DE CONSTITUTIONde personnes et des biens ainsi que le ca-mionnage de toute nature;- la fourniture de matériel de bureau et infor-matique;-la participation directe ou indirecte de la so-ciété dans toutes les opérations financièresimmobilières et dans toutes entreprises com-merciales ou industrielles pouvant se ratta-cher à l’objet social ou à tout autre objet si-milaire.Capital social: un million (1.000.000) francsCFA, divisé en cent (100) parts de dix mille(10.000) francs CFA chacune, numérotées de1 à 100, entièrement souscrites, libérées etreparties entre les associés dans les propor-tions de leurs apports respectifs.Siège social: 11, rue Makoko, Poto-Poto àBrazzaville en République du Congo.Durée: 99 ans, à compter de son immatricu-lation au RCCM.Gérant: Monsieur YARA ABDOULAYE;Immatriculation au RCCM: le 13 Mars 2015,sous le n° RCCM CG/BZV /15 B 5742.Dépôt au Greffe de Brazzaville: le 13 Mars2015, sous le numéro 15 DA 245.

Pour insertionLa Gérance

Voici dix ans (28 mars 2005), qu’il a plu à Dieu, de rap-peler à Lui, sa servante Stella Marguerite APENDI,épouse KEKOLO Philippe; et trois ans (28 mars 2012)que son fils Maurice Blaise KEKOLO a rejoint le Très-Haut. Ils nous manquent cruellement.Ce samedi 28 mars 2015, les enfants, frères, sœurs etpetits-enfants KEKOLO vous prient de vous unir à euxdans la prière pour le repos de leurs âmes.

In memoriam

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3481 du Vendredi 27 Mars 2015 - PAGE 16

ANNONCE

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3481 du Vendredi 27 Mars 2015 - PAGE 17

CULTURE

Le P.d.g de D.r.t.v Interna-tional a expliqué la raisonpour laquelle il a pris l’ini-

tiative d’inviter ces éminentsproducteurs de cinéma auCongo. «La série Windeck,aujourd’hui, est un référentiel,dans le cadre des séries télévi-sées. Windeck passe à Canal +,et dans beaucoup de chaînesinternationales. Les Congolais,ces derniers temps, ont beau-coup aimé ce film. Et nous pen-sons que, nous aussi, les Con-golais, pouvons bénéficier del’expérience des Angolais, quiont fait un film qui nous met audiapason des réalisations desfilms au niveau international»,a estimé Norbert Dabira, aupréambule de la rencontre.Avant de conclure: «Nousavons donc été inspirés parcette réussite angolaise, c’estpourquoi nous les avons invi-tés. Pas seulement pour laD.r.t.v, mais aussi, pour leCongo tout entier, pour qu’ilsnous disent comment ils ont puréussir ce chef-d’œuvre cultu-rel».Seulement voilà, la réalisation

CinémaLa série télévisée angolaise

«Windeck» fait des émules au CongoA l’initiative de Norbert Dabira, Président directeur gé-néral du groupe de presse D.r.t.v (Digital radio télévi-sion) international, Renato Freitas, producteur exécu-tif de la série télévisée angolaise «Windeck», et soncollaborateur, Pedro Sousa, ont animé une conférencede presse, mercredi 18 mars 2015, à l’hôtel OlympicPalace, à Brazzaville. A cette occasion, ces derniersont dévoilé leur intention d’apporter leur expertise etleur expérience dans le cadre de la production d’unesérie télévisée au Congo, qui sera susceptible de ven-dre l’image de ce pays à l’extérieur.

d’un tel projet exige de grosmoyens, tant sur le plan maté-riel, humain que financier. C’estainsi que Pedro Sousa, copro-ducteur de la série Windeck, aindiqué: «Nous étudions lapossibilité de produire un filmau Congo, et cela nous paraîtintéressant, car cela va de soi

que le gouvernement et les pri-vés mettent la main dans lapoche, et comprennent l’impor-tance du projet et l’appuyer».

Renato Freitas a, pour sa part,indiqué: «A l’invitation du Gé-néral Dabira, nous sommesvenus pour écouter, compren-dre les Congolais, percevoirquelques pensées, et étudier lapossibilité de produire un film,en s’inspirant des réalités con-golaises. Il s’agira, par la suite,de sélectionner les ressourcesnécessaires à cette production,au Congo».A en croire les deux produc-teurs de la série «Windeck», lesdifférentes rencontres qu’ilsont pu avoir, notamment avec:le ministre de la culture et desarts, Jean-Claude Gakosso, leministre de la communication,chargé des relations avec leparlement, porte-parole dugouvernement, BienvenuOkiémy, ont été concluantes.Grâce à ce projet culturel, lesproducteurs de «Windeck» en-tendent concevoir une vitrinepour le Congo, à travers la pro-motion des sites touristiques,la mode, la musique, de la Ré-publique du Congo.Par ailleurs, entièrement finan-cée par le gouvernement ango-lais, pour la visibilité sociocul-turelle de ce pays, la série«Windeck» a été tournée en2012, en Angola et au Portugal,a-t-on appris des différents in-terlocuteurs. Elle est diffuséedans plusieurs chaînes de té-lévision de renom, dont: Ca-nal+. Cette série comporte 120épisodes.

Marcellin MOUZITAMOUKOUAMOU

Recevant, officiellement,ce prix, Marcelle AyessaFauveau a manifesté sa

joie, en ces termes: «Je suis ex-trêmement touchée par cethonneur qui nous est fait, en cejour. Nous avons travaillé telle-ment dur pour en arriver là.Grâce à vous, aujourd’hui, lemagazine est reconnu auCongo et je voudrais remercier,chaleureusement, tous nos an-nonceurs, partenaires, abon-nés et lecteurs qui nous suiventdepuis le début ou qui ont prisle train en marche. Je vous pro-mets que toute l’équipe deBantuenia ne ménagera passes efforts pour vous offrir unmagazine toujours plus beau,toujours plus fort».«Bantuena magazine» est unerevue bimestrielle congolaise àvocation informative, éducativeet culturelle, vendu à 1500 F.Cfa, dans six pays d’Afriquefrancophone, à savoir: Bénin,Sénégal, Cameroun, Côted’Ivoire, Gabon, Congo-Brazza-

Bantuenia Magazine

Donner des pistes de réussite à lajeunesse afro-caraïbéenne

Lors de la 11ème édition des Oscars de la presse congo-laise, qui s’est déroulée, le 13 mars 2015, à Oyo, villesituée dans le département de la Cuvette, BantueniaMagazine a été désigné meilleur magazine de presse.Dans l’optique de fêter ce sacre et de présenter ce ma-gazine au Congolais, Marcelle Ayessa Fauveau, la di-rectrice de cette publication, a donné une conférencede presse, jeudi 19 mars 2015, à l’hôtel Africa, à Braz-zaville. Elle était accompagnée de Vanessa LebekaMoudilou Ntinou, rédactrice en chef de ce magazine.

ville et RD Congo, où il possèdedes représentants. Ce maga-zine s’attache, à travers descontenus de qualité, à donnerdes pistes de réussite à la jeu-nesse afro-caribéenne. Cette publication a pour but depromouvoir la culture afro-caribéenne, dans sa diversité,montrer les richesses congolai-ses et  les faire découvrir auxautres. Pour Marcelle Ayessa Fauveau,«Bantuenia» vient du motbantu qui désigne «un Hommeou le peuple», en langue ban-tou que l’on retrouve en AfriqueCentrale et également en Afri-que du Sud. «Bantuenia maga-zine est un magazine de proxi-mité. Notre priorité, c’est la jeu-nesse, c’est le peuple, aller enAfrique d’en bas, puis remon-ter vers l’Afrique d’en haut», a-t-elle indiquéParlant des perspectives, aulendemain du sacre de«Bantuenia Magazine», lorsdes récents Oscars de la

presse, Vanessa LebekaMoudilou Ntinou a déclaré:«C’est un honneur, pour nous,d’avoir ce titre de meilleur ma-gazine. Côté perspectives,nous avons commencé ce ma-gazine dans un esprit panafri-cain, mais nous nous appli-quons d’avoir des articles, desreportages dans les quartiers,les pays auxquels nous nousintéressons. Notre objectif estde travailler de façon acharnée,pour produire un magazine en-core meilleur que celui-ci».«Bantuenia est un magazinegénéraliste crée en 2001. Aprèsavoir connu quelques obsta-

cles, il a repris en 2012, sousune nouvelle version. Ce quinous a permis de faire un ma-gazine qui colle avec la sociétécongolaise et la jeunesse afri-caine. Nous conseillons les jeu-nes, afin qu’ils fassent desmeilleurs choix possibles pourleur avenir», a-t-elle poursuivi.Signalons que Bantuenia ma-gazine est produit en France.Au Congo, son siège social setrouve à Moukondo (quatrièmearrondissement de Brazzaville,Moungali).  

AybienevieN’KOUKA-KOUDISSA

Cela fait exactement une an-née que disparaissait leurfille, sœur, mère et grand-mère, la nommée IKOUNAHenriette, Agent au Ministèredes Finances (Service de laSolde).Les Familles OKOUERE JeanMichel; OHANDI BOUANGOETMARTIN; IKOUNA; etLes enfants NGANGA et Pe-tits enfants prient tous ceuxqui l’ont connue d’avoir une

IN MEMORIAM27 Mars 201427 Mars 2015

pensée pieuse à son égard.Pour ce faire, des messes seront dites en sa mémoire les 27,28 et 29 mars 2015 à 6 h 00 respectivement, dans les églisessuivantes: Sainte-Marie de Ouenzé, Notre- Dame de Fatima etla Basilique Sainte Anne de Poto-poto..

Maman nous ne t’oublierons jamais!!!

26 mars 2010-26 mars2015, voilà déjà cinq ans,mourait le ministre GabrielBOKILO à Paris. En cettedate de triste souvenir, safille Bokilo Gabrielle Reine,son épouse GertrudeBokilo et sa belle-familleEYAKA, demandent à tousceux qui ont connu cegrand homme de son exis-tence, d’avoir une penséepieuse pour sa mémoire etque le Père Tout-Puissantlui accorde le repos éter-nel.Des messes d’action de

IN MEMORIAM

grâces sont dites, le jeudi 26 mars 2015 et le dimanche29 mars 2015 en:· la chapelle des Soeurs de Saint Joseph de Cluny, àJavouhey;· la Cathédrale Sacré-Cœur;

l’église· Notre Dame de Fatima;· Sainte-Marie de Ouenzé;· Saint-Jean Baptiste de Talangaï.

Que son âme repose en paix

Bayoungissa Aimé Bourlin-gueur, la famille Bayoungissaet Alezo, informent les pa-rents, amis et connaissan-ces, du décès de leur fils etfrère, ALEZO Roger Médard,survenu le 20 mars 2015 àBrazzaville. L’enterrementaura lieu, samedi 28 mars2015, selon le programme ci-après:

9h: levée de corps à la mor-gue municipale de Brazza-ville;10h: recueillement au domi-

NÉCROLOGIE

cile familial, 125 rue Mayombe Plateau des 15 ans;12h: départ pour le cimetière privé Ma campagne;16h: fin de la cérémonie.

Parcelle à vendreà Moukounzi-Ngouaka(Vers Frigo Bernard)

Contact: 06.671.30.7705.545.67.45

avec l’image de ce pays. Maisnous savons aussi que celan’est pas facile de faire une tellesérie. Il serait donc nécessaire

Renato Freitas.

Pendant la conférence de presse.

Marcelle Ayessa Fauveau et Vanessa Lebeka Moudilou Ntinou.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3481 du Vendredi 27 Mars 2015 - PAGE 18

PUB

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3481 du Vendredi 27 Mars 2015 - PAGE 19

ANNONCES

N° RÉFÉRENCES CADASTRALES DÉPARTE-MENTS

REQUÉRANTSLOCALITES / QUARTIERS

N° RÉFÉRENCES CADASTRALES ARR/DPT REQUÉRANTSLOCALITES / QUARTIERS

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES DU PLAN, DU PORTEFEUILLE PUBLIC ET DE L’INTEGRATION

DIRECTION GENERALE DES IMPOTS ET DES DOMAINESDIRECTION DE L’ENREGISTREMENT, DE LA FISCALITE FONCIERE ET DOMANIALE

DIVISION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETE FONCIERE DE DOLISIENIARI-BOUENZA-LEKOUMOU

Suivant réquisitions reçues par l’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques et de la Propriété Foncière, une Procédure d’Immatriculation en vue de l’établissement des TitresFonciers est en cours.Cette procédure concerne les Immeubles suivants:

L’INSPECTEUR DIVISIONNAIRE DE LA CONSERVATION DESHYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETE FONCIERE DE DOLISIE

010203040506070809101112131415161718192021222324252627282930

2394 du 25/08/20141467 du 25/09/20122318 du 18/06/20142369 du 24/07/20142330 du 20/06/20142513 du 27/11/20142515 du 27/11/20142315 du 17/06/20142084 du 07/01/20141880 du 09/07/20131604 du 13/12/20121770 du 15/04/20132012 du 15/10/20132527 du 02/12/20142453 du 09/10/20141985 du 25/09/20132074 du 27/12/20131996 du 02/10/20132014 du 21/10/20132349 du 17/07/20142428 du 18/09/20141968 du 12/09/20132262 du 09/05/20142541 du 16/12/20142540 du 16/12/20141942 du 26/08/20132405 du 04/09/20142559 du 06/01/20152249 du 06/05/20142398 du 28/08/2014

Parcelle 109; Bloc /; Section D; Superficie 500m²Parcelle 16; Bloc 16; Section L; Superficie 780m²Parcelles 3; 4; 5; 6; 7 et 8; Bloc 04; Section P2; Superficie 2400m²Parcelles 7 et 8; Bloc 50; Section L1; Superficie 740m²Parcelle 10; Bloc 105bis; Section M; Superficie 400m²Parcelles 1; 2; 15 et 16; Bloc 32; Section S; Superficie 1600m²Parcelle 06; Bloc 44ter; Section E; Superficie 380m²Parcelle 01; Bloc /; Section B; Superficie 400m²Parcelle 03; Bloc 03; Section G; Superficie 400m²Parcelle 14; Bloc 13; Section N2; Superficie 400m²Parcelle 09; Bloc 13; Section G; Superficie 392,04m²Parcelles 1b, 2b et 4b; Bloc 5; Section P;, Superficie 1600m²Parcelle 647; Bloc 88; Section M; Superficie 400m²Parcelle 07; Bloc 01; Section E; Superficie 375m²Parcelle 03; Bloc 111; Section I; Superficie 345m²Parcelle 3; Bloc 32bis; Section H (34tue kellé); Superficie 251,94m²Parcelle 6; Bloc 109; Section L1; Superficie 400m²Parcelle 9; Bloc 109; Section L1; Superficie 400m²Parcelle 752; Bloc /; Section C; Superficie 618,75m²Parcelle 17; Bloc 3bis; Section L; Superficie 600m²Parcelles 3 et 4; Bloc 87qter; Section L3; Superficie 800m²Parcelle 06; Bloc 03; Section I; Superficie 360m²Parcelles Domaine; Bloc /; Section P; Superficie 200,25m²Parcelle 01; Bloc 1ter; Section M3; Superficie 400m²Parcelle 74; Bloc 9; Section M; Superficie 414m²Parcelles 8 et 11; Bloc 42; Section P; Superficie 1.250m²Parcelle 04; Bloc 40; Section M4; Superficie 400m²Parcelles 5; 6; 7 et 8; Bloc 183; Section /; Superficie 2000m²Parcelle 10; Bloc 101; Section K; Superficie 400m²Parcelle 03; Bloc 20; Section E; Superficie 400m²

N° de réquisitions

Dolisie / Qtier Centre - VilleDolisie / Qtier TsilaDolisie / Qtier KitsitsidiDolisie / Qtier LissangaDolisie / Qtier LissangaDolisie / Qtier KitsitsidiDolisie / Qtier Petit – ZangaDolisie / Qtier Mont – FleuryDolisie / Qtier CapableDolisie / Qtier DimébékoDolisie / Qtier CapableDolisie / Qtier KitsitsidiDolisie / Qtier LissangaNkayi / MabomboNkayi / Mouana – NtoNkayi (Rue kellé)Dolisie / Qtier LisangaDolisie / Qtier LissangaDolisie / Qtier Mont – FleuryDolisie / Qtier TsilaDolisie / Qtier MboundaDolisie / Qtier AéroportDolisie / (Zone Forspack, Bouala bantou)Dolisie / Qtier LissangaDolisie / Qtier FADDolisie / Moubéyi - ForspakDolisie / Qtier MboundaNkayi / Moukembo 1Dolisie / Qtier GaïaDolisie / Qtier Petit – Zanaga

NiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariBouenzaBouenzaBouenzaNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariBouenzaNiariNiari

LEMBELE Cyprien et EnfatsBOUITI Jacques AntoineParoisse – Cité (E.E.C)KIMPOLO Philippe BertinMOUSSOUNGOU – KENZO ThéophileMOUNKOUIKA ThéophileMOUNKOUIKA ThéophileNGOUADI AnselmeMAMONAS Sidonie Alice JuliaKOUMBA AlexisNKOMBO MAPEMBE Phena DavidFAUCON Alexandre Louis RaymondBANZOUZI Eric ArsèneBANZIKA PierreKYMBASSA BOUSSI Béranger SylvertMBOUNGOU Chris JoresseMAPETE – MBOUMAPETE – MBOUNGOUMA MATSOUELE AubinMANAMOU GAYO ClaverMOUKETO DOHA François FabriceMADZOU RigobertKABOULOU MISSIE ArsèneMABIALA Guy MathieuMABIALA KIBANGOU Guy MathieuMABOUNDOU RigobertMATANGANA NZAHOU NoellyOVIYA MANDZIBA FortunéNGOUMA MATSOUELE AubinN’GOYI Hermann

Au delà de deux (02) mois à compter de ce jour, aucune opposition ou réclamation à l’immatriculation ne serarecevable (Art, 26 de la loi 17/2000 portant régime de la Propriété Foncière).

Pour Insertion Légale Dolisie, 23 Mars 2015

Bernard KIBOULOUInspecteur Principal

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES DU PLAN, DU PORTEFEUILLE PUBLIC ET DE L’INTEGRATION

DIRECTION GENERALE DES IMPOTS ET DES DOMAINESDIRECTION DE L’ENREGISTREMENT, DE LA FISCALITE FONCIERE ET DOMANIALE

DIVISION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETE FONCIERE DE DOLISIENIARI-BOUENZA-LEKOUMOU

Suivant réquisitions reçues par l’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques et de la Propriété Foncière, une Procédure d’Immatriculation en vue de l’établissement des TitresFonciers est en cours.Cette procédure concerne les Immeubles suivants:

L’INSPECTEUR DIVISIONNAIRE DE LA CONSERVATION DESHYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETE FONCIERE DE DOLISIE

N° de réquisitions

010203040506070809101112131415161718192021222324252627282930

2332 du 08/07/20141572 du 20/11/20121571 du 20/11/20121650 du 23/01/20131651 du 23/01/20131652 du 23/01/20132563 du 08/01/20152407 du 04/09/20141846 du 06/06/20132564 du 08/01/20152019 du 04/11/20132416 du 05/09/20142159 du 24/02/20142525 du 02/12/20141988 du 25/09/20132291 du 27/05/20142384 du 11/08/20141953 du 05/09/20132138 du 06/02/20142595 du 10/02/20152594 du 10/02/20152588 du 28/01/20152602 du 10/02/20152582 du 22/01/20151928 du 16/08/20132583 du 22/01/20152584 du 22/01/20152415 du 05/09/20142148 du 14/02/20141927 du 16/08/2013

Parcelle 02; Bloc 40; Section N15; Superficie 361m²Parcelle 01; Bloc 23; Section L; Superficie 637m²Parcelle 63; Bloc 7bis; Section A; Superficie 579,84m²Parcelles 1 à 10; Bloc 10; Section P; Superficie 4000m²Plles1,2,3,4,5,20,21,22,23 et 24; Bloc 01; Section P; Superficie 4000m²Plles 6,7,8,9,10,15,16,17,18 et 19; Bloc 01; SectionP; Superficie 4000m²Parcelle /; Bloc /; Section /; Superfcie 4.905,25m²Parcelle 02; Bloc 21bis; Section P; Superficie 400m²Parcelle 08; Bloc 01; Section F; Superficie 470m²Parcelles 496;498 et 499; Bloc F16; Section Q; Superficie 2312,50m²Parcelle 2; Bloc /; Section A1; Superficie 400m²Parcelle 01; Bloc 43bis; Section O; Superficie 395,12m²Parcelle 4bis et 5bis; Bloc 21; Section L; Superficie 280m²Parcelle 07; Bloc MV3; Section D; Superficie 500m²Parcelle 2; Bloc /; Section I; Superficie 400m²Parcelles 01 et 02; Bloc 02; Section E; Superficie 800m²Parcelle 60bis; Bloc /; Section A; Superficie 1184m²Parcelle 6bis; Bloc 49; Section N2; Superficie 120m²Parcelle 18; Bloc 24; Section G; Superficie 528,44m²Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 3198,70m²Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 6136m²Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 3068,60m²Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 2564,30m²Parcelle 03; Bloc 01; Section H; Superficie 400m²Parcelle 10; Bloc 03; Section H (37 rue kayes); Superficie 310,50m²Parcelle 03; Bloc J46; Section Q; Superficie 500m²Parcelle 4; Bloc MV3; Section D; Superficie 525m²Parcelle 03; Bloc /; Section E; Superficie 331,34m²Parcelle 18; Bloc 14bis; Section I; Superficie 406,81m²Parcelle 106; Bloc /; Section G; Superficie 420,51m²

Dolisie / Qtier TahitiDolisie / QtierDolisie / Lac BayonneDolisie / Qtier KitsistdiDolisie / Qtier KitsitsidiDolisie / Qtier KitsitsidiSibitiDolisie / Qtier Mbounda (zone Ndongui Brigitte)Dolsie / Qtier AéroportNkayi / MoussingaSibiti / Qtier MatibiNkayi / Moukembo 2Nkayi / Qtier CapableNkayi / Qtier KividiSibiti / Qtier MoussandaDolisie / Qtier Petit – ZanagaDolisie / Camp FonctionnaireDolisie / Qtier DimébékoDolisie / Qtier CapableSibiti / Qtier Moussanda tso-tsoSibiti / Qtier Moussanda Ngou BaguiyiSibiti /Qtier Moussanda tso-tsoSibiti / Carrefour - BekolNkayi / Mouana – ntoNkayi / 37 rue kayesNkayi / MoussingaNkayi / KividiMabomboDolisie / Qtier BacongoDolisie / Qtier Capable

NiariNiariNiariNiariNiariNiariLékoumouNiariNiariBouenzalékoumouBouenzaBouenzaBouenzaLékoumouNiariNiariNiariNiariLékoumouLékoumouLékoumouLékoumouBouenzaBouenzaBouenzaBouenzaBouenzaNiariNiari

LALA SALLAT BonifaceMASSALA Hugues SébastienMASSALA Hugues SébastienBIGINI OlivierDELENNE OlivierIGOUGNE Jean FrançoisMOUSSA Jean Daniel Edgard et FamilleMATANGANA NZAHOU NoellyDZINGA née LEBINOU ChristineNGOUMA MBOUMBA Jarina RotarlineMABIALA ErnestMAYEKOU Jean RemyOKANA Stasi BurnelNGOUAMBA Félix Gérémy MondésirMOUFOUMA AntoineBOUKA FrançoisNZAMBA Jean FrançoisLEMBE BANGA ElyzabaithyMOUANDA Jean PhilippeMOUSSA Jean Daniel Edgard et FamilleMOUSSA Jean Daniel Edgard et FamilleMOUSSA Jean Daniel Edgard et FamilleMOUSSA Jean Daniel Edgard et FamilleKIBANGOU Alfred RogerBIAWA Blaise OscarBEKABATO Brigitte JulianaNGOUAMBA Jean ElieAMPIRI GANCE BénédicteMAPAKA EugénieTCHICAYA Jean Christophe

Au delà de deux (02) mois à compter de ce jour, aucune opposition ou réclamation à l’immatriculation ne serarecevable (Art, 26 de la loi 17/2000 portant régime de la Propriété Foncière).

Pour Insertion Légale Dolisie, 23 Mars 2015

Bernard KIBOULOUInspecteur Principal

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3481 du Vendredi 27 Mars 2015 - PAGE 20

SPORTSCourrier des lecteurs

Pour un courageuxaggiornamento

Le football congolais est en retard d’une guerre. Les bons ré-sultats des Diables-Rouges ou ceux de l’A.C Léopards, obte-nus ces derniers temps? C’est l’arbre qui cache la forêt.

Au fil des années, le football du Maghreb et celui de l’Afrique del’Ouest a changé de statut. Il tend vers le professionnalisme. EnAfrique centrale, des clubs sortent du lot, comme ceux du Gabonet le T.P Mazembé de Lubumbashi. Tout nous différencie, notam-ment dans le modèle de gestion et d’animation. Il faudra, un jour,prendre le bon chemin.De ce point de vue, la Fécofoot (Fédération congolaise de foot-ball), qui n’est pas moins responsable de la baisse de notre foot-ball, a la noble mission de convaincre les clubs à se restructurer,si possible dans le cadre de la fameuse loi de 1901 dont ils tirentleur existence juridique. Car, qui ne se remet pas en cause n’évo-lue pas. Nos clubs donnent l’impression de survivre. Un club quirepose, uniquement, sur une ou trois personnes, court le risquede dislocation, de faillite. Il sera difficile, dans les conditions ac-tuelles, de tirer quoi que ce soit de nos équipes.Quelle fierté pour la Fécofoot de gérer des clubs bidons, inorgani-sés alors qu’elle a suffisamment de repères pour calquer leur or-ganisation sur ce qui se fait de mieux au niveau des grands clubsen Afrique? Poursuivre Championnat national et Coupe du Congoest assez routinier et loin de régénérer notre football tombé tropbas. C’est même, dirait l’autre, un cautère sur une jambe de bois.Il faut un courageux aggiornamento, pour sortir notre football dessentiers battus.

Salomon BABOTE

L’Etoile du Congo s’est empa-rée du leadership du cham-pionnat national d’élite Ligue

1, au sortir des rencontres de la16ème journée disputées en débutde semaine. Mais, le champion-nat se déroule devant des ban-quettes presque vides. Le public,à cause sans doute des balbutie-ments des joueurs, a déserté lesgradins.Il y a inflation de matchs! On jouebeaucoup ces jours-ci, à Brazza-ville comme à Pointe-Noire. Mais,le public n’y trouve plus tout à faitson compte. Et son désengage-ment des gradins fait du tort ànotre football. Dans la mesure oùil en est un incontournable com-pagnon de tous les temps, en cequ’il permet, en partie, de vivretout comme l’est la presse spor-tive. Il est à souhaiter que le pu-blic se réconcilie avec son foot-ball, retrouve le chemin des sta-des, en mettant un terme à sondésintéressement qui porte pré-judice à son développement.Parce que notre football a apprisà vivre à partir des retombées fi-nancières générées par ses jou-tes.Ainsi, l’inflation de matchs solliciteplus que jamais les joueurs. Des

Championnat national de football

amateurs dont, curieusement, laprincipale activité serait jouer aufootball sans être ni semi ni pro-fessionnels, alors que la Fifa exigeleur professionnalisation. Le dé-mentiel calendrier qu’on leur as-treint les déstabilise qu’il ne lesconforte.C’est à cette sollicitude que lesclubs ont répondu encore, au dé-but de la semaine, au StadeMassamba-Débat comme auComplexe sportif de Pointe-Noire.Des clubs en sont sortis avec des

fortunes diverses: victorieux oubattus! Des résultats ont confirmél’appétit des ogres, décidés àtout faire sauter sur leur pas-sage, le cas le plus épatant estcelui d’Etoile du Congo, qui afait une expédition punitive, lundi23 mars, à Pointe-Noire où elle aépinglé l’A.S Cheminots (2-1),grâce aux buts de Rochel Kivouriet Bersyl Obassi. Dans la mêmeville, et le même jour, Tongo F.Ca fait mordre le gazon synthéti-que à La Mancha sur le score

identique: 2-1.Mardi 24 mars, mais àMassamba-Débat, à Brazzaville,CARA s’est cassé les dents faceà J.S.T (1-0), tandis que Patro-nage Sainte-Anne et Nico-Nicoyéfaisaient jeu égal (1-1). Enfin,jeudi 26 mars, en match remis dela 15ème journée, à Massamba-Débat, les Diables-Noirs ont mar-qué leur retour en éclaboussant,tout simplement, l’A.S Cheminots:4-0.

G.M.

Il n’y a pas eu de suspense àVienne, où Michel Platini, uni-que candidat à sa propre suc-

cession, a été réélu, lors du 39ème

congrès de l’UEFA (Union euro-péenne. Le Français de 59 ans,ex-triple ballon d’or européen(1983, 1984, 1985) et ancien cé-lèbre n° 10 de l’équipe de France,a été reconduit par acclamation,pour un troisième mandat à la têtede l’instance du football euro-péen. Administrateurs et observa-teurs avertis ne tarissent pasd’éloge à son égard.Lors des quatre prochaines an-nées, Michel Platini, qui totalisera60 ans, en juin prochain, aura àcœur de veiller à la continuationet au succès du fairplay financier,en vertu duquel les clubs ne doi-vent pas dépenser plus qu’ils negagnent, la mise en place de laLigue des nations qui remplacerales matchs amicaux entre sélec-tions européennes, à partir de2018. Toutefois, il s’est dit confiantquant à la bonne tenue de l’Euro2016, en France, et de celui de2020, organisé dans treize villeseuropéennes.Platini a su, au fil du temps, créerun solide consensus autour de sagouvernance. Il a, par exemple,mis en œuvre des changementsde grande envergure pour le foot,en lançant des programmesd’aides pour les fédérations lesmoins développées d’Europe. Ilest aussi capable d’allier sport etbusiness, de manière harmo-nieuse. L’instance européennetouchera 2,24 milliards d’euros,par saison, jusqu’en 2018, grâceaux droits télévisés des compéti-tions continentales européennes.Par ailleurs, Michel Platini a suménager les grands et satisfaireles petits. Il est intuitif et sait jouercollectif. «C’est un président quia de l’autorité et a appris le jeupolitique pour donner à l’U.e.f.a

UEFA

une forte légitimité. Il est respectépour la bonne gouvernance et soncombat pour les bonnes valeursà la Fifa. Il consulte et écoute lesbesoins des dirigeants des fédé-rations et des clubs, bénéficie dusoutien de la famille du foot etprône un leadership ouvert. Il luttecontre le racisme et la violence

dans les stades et a su ménagerles grands et satisfaire les petits.Il est intuitif et sait jouer collectif,c’est un président qui a de l’auto-rité et a appris le jeu politique pourdonner à l’U.e.f.a une forte légiti-mité. C’est un excellent leader quia mis un visage humain sur le foot.Droit et honnête, il a réalisé un tra-

vail formidable. Tout le monde estsatisfait de son administration.Michel Platini aura l’ambition dedevenir un jour patron de la Fifa(Fédération internationale de foot-ball association)», ont confié desadministrateurs et observateursavertis du football.

Ira-t-il à la conquêtede la Fifa ?

Est-ce le dernier mandat du pa-tron de foot européen? Au mo-ment où Sepp Blatter, son grandrival, s’apprête à rempiler pour uncinquième mandat à la tête de laFifa, à l’âge de 79 ans, Platinipourrait trouver dans la conquêtedu gouvernement du football in-ternational un ultime défi. Maisrien n’est moins sûr, car les deuxhommes, autrefois alliés, sont,maintenant, rivaux.

Alain-Patrick MASSAMBA 

Comme chaque année,France Football a publié sonclassement des footballeursles mieux payés de la pla-nète foot. Aucun Africain nefigure parmi les dixmeilleurs, Yaya Touré n’étantque douzième.

Indétrônable Lionel Messi!Déjà sur la plus haute marche

du podium en 2010, 2011, 2012et 2014, l’Argentin est, une nou-velle fois, le joueur le mieuxpayé au monde, cette année.

Footballeurs les plus riches de l’année

Avec 65 millions d’euros perçusen 2014/15 (dont 36 millions desalaire), le quadruple Ballond’Or écrase la concurrence, no-tamment Cristiano Ronaldo (54millions) et son coéquipier, leBrésilien Neymar (36,5 millions).Douzième, comme la saisonpassée, Yaya Touré est le pre-mier - et unique- Africain du Top20. Avec 20 millions d’eurosempochés cette saison (16,7millions de salaire, 2,8 millionsde contrat publicitaires et 500000 euros de primes), l’Ivoirien

reste aux portes du Top 10(dixième, Robert Lewandowskine touche «que» 200 000 eurosde plus) et voit ses revenus aug-menter de quatre mill ionsd’euros par rapport à l’an passé.Notons que ce classement neprend en compte que les reve-nus touchés sur la saison (sa-laires, primes, contrats publici-taires) et non la fortune totaleamassée par chaque footbal-leur, durant sa carrière; un do-maine dans lequel Samuel Eto’oreste le maître sur le continent.

Michel Platini (au centre) a été réélu pour un troisième mandat de quatre ans àla tête de l'Uefa.

Claude Le Roy auxDiables-Rouges U-23

Mauvaise surprise pour Claude Le Roy! Rassemblés à Casablanca,où ils vont affronter le Maroc A’, vendredi 27 mars, les Diables-RougesU-23 seront privés de Boukama-Kaya. L’international congolais duRecreativo Libolo (Angola) n’a pas reçu son billet à temps, et n’a doncpu faire le déplacement de Casablanca. Le Roy ne dispose, donc, quede 17 joueurs. Qu’importe. Il leur a livré son traditionnel message: «Nousjouons contre le Maroc A’. Ici, les équipes seniors sont reparties encatégorie A et A’, mais que ça soit A ou A’, c’est la même importance, etce match est un match important pour nous, au regard de notre calen-drier international. Ce groupe devra se retrouver pour disputer les éli-minatoires du Championnat d’Afrique des U-23, au mois de mai, et il ya, pour nous, les Jeux africains qui seront organisés chez nous, à Braz-zaville, en septembre. J’avais voulu faire deux matches ici, mais celan’a pas été possible, et on ne m’a pas toujours dit pourquoi. Nousaurons pu profiter de cette journée Fifa pour progresser. On ne peutfranchir les paliers qu’en travaillant, mais nous allons, à coup sûr, per-dre des places dans le classement Fifa, pour n’avoir pas joué un matchcomptant pour le classement Fifa».

Etoile du Congo dans un stade où les gradins sont presque dégarnis.