La sélection de - Bienvenue sur le blog du Réseau ... · En 2005, le romancier Francisco Goldman...

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La sélection de ����Romans US par Stéphanie Loret, libraire à L’Ecrivain public

���� AUSLANDER, Shalom

La lamentation du prépuce. Ed. Belfond, Paris, 2008, 305p. Cote de rangement : 8 AUS 12.01 Code barres : 730109118 et 730108107 (en réserve) Iconoclastes et incroyablement touchants, les mémoires d'un jeune juif du New Jersey élevé dans la plus stricte tradition orthodoxe. Entre Chaïm Potok, Woody Allen et Philip Roth, un régal de drôlerie et d'émotion, un vrai morceau de bravoure contre tous les fondamentalismes religieux. Quand il

était petit, le jeune Shalom croyait aveuglément la parole des adultes : s'il allumait la télé pendant Shabbat, Dieu ferait perdre les Rangers, et tous ceux qui mangeaient du porc périraient dans d'atroces souffrances. Et puis, Shalom a commencé à douter. De son père qui se saoule au vin casher et fait du Shabbat un véritable enfer. De sa mère qui le force à porter une kippa à la piscine. Et de Dieu Lui-même qui, télé ou pas, s'obstine à faire perdre les Rangers. Alors Shalom s'est rebellé. Il a mangé des hot-dogs, lu en cachette les magazines cochons de son père, convoité de plantureuses shiksées blondes, et attendu, tremblant, l'inéluctable châtiment divin... Shalom Auslander est né à Monsey, Etat de New York, dans une famille juive orthodoxe. Nominé pour le prix Koret, il a publié des articles dans Esquire et The New Yorker. La lamentation du prépuce est son premier ouvrage traduit en français. Shalom Auslander vit à New York avec son épouse, Orli, et leur fils, Paix.

���� BANKS, Russel Lointain souvenir de la peau. Ed. Actes Sud, Arles, 2012, 443p. Cote de rangement : 8 BAN 19.05 Code barres : 730123333 A l'instar de ses pareils, hommes de tous âges et de toutes conditions que leur addiction au sexe a conduits devant les tribunaux puis relégués loin des "zones sensibles", le Kid, vingt et un ans, bracelet électronique à la cheville, a pour quartier général le viaduc Claybourne qui relie le centre-ville de Calusa, Floride, à son luxueux front de mer. Depuis toujours livré à lui-

même, n'ayant pour ami qu'un iguane offert par une mère passablement nymphomane, le Kid s'est enivré de sexe virtuel jusqu'au jour où sa naïveté l'a jeté dans un des pièges où la police épingle les putatifs délinquants sexuels. Stigmatisé par une société devenue, jusqu'à l'hystérie, adepte du "surveiller et punir", ce jeune homme en rupture suscite l'intérêt d'un certain "Professeur", universitaire à la curiosité dévorante, sociologue atypique qui, dans le cadre de ses travaux sur les sans-abri en tous genres, approche le Kid pour s'instruire de son cas et, peu à peu, semble le prendre sous son aile. Mais il apparaît bientôt que le génial Professeur pourrait être un fabuleux menteur, et un expert en identités multiples. Par cette fiction magistrale, Russell Banks met en scène l'enfer de la "déviance" et le supplice de l'exclusion. Il exhausse à la dimension d'un récit aussi mythique que compassionnel l'aveuglement de nos

sociétés saturées d'images et qui semblent avoir fait le choix – comme pour mieux s'oublier – de faire disparaître, jusqu'à la pathologie, leur corps collectif dans le rayonnement des écrans de la nuit sexuelle. Né en 1940, Russell Banks, sans conteste l'un des écrivains majeurs de sa génération, est président du Parlement international des Ecrivains et membre de la prestigieuse American Academy of Arts and Letters. Son œuvre, traduite dans une vingtaine de langues et publiée en France par Actes Sud, a obtenu de nombreuses distinctions internationales. Il vit dans l'Etat de New York.

���� BOYLE, T.C. Les femmes. Ed. Grasset et Fasquelle, Paris, 2010, 580p. Cote de rangement : 8 BOY 12.05 Code barres : 730115179 1932. Engagé comme apprenti, un jeune Japonais, Tadashi Sato, étudiant en architecture, arrive à Taliesin, l'immense propriété perdue au fin fond du Wisconsin du fameux architecte Frank Lloyd Wright. Tadashi découvre vite que l'antre du génie ressemble moins à une école qu'à une communauté

utopique que le Maître essaie de faire fonctionner tant bien que mal, tandis que les créanciers de tout bord le poursuivent, que le voisinage crie au scandale devant ses mœurs étranges… Dans ce roman savoureux qui oscille entre document et fiction, Boyle livre la biographie intime et conjugale d'un homme qui, en son temps, défraya la chronique. Tom Coraghessan Boyle est né en 1948. Depuis 1978, il anime des ateliers d’écriture à l’université de Californie du Sud. Il vit près de Santa Barbara dans une maison dessinée par l’architecte Frank Lloyd Wright. Il est l’auteur de plusieurs recueils de nouvelles, parmi lesquels 25 histoires d’amour (2000) et 25 histoires de mort (2002) ainsi que de nombreux romans, dont América (1997, prix Médicis étranger), Un ami de la terre (2001), D’amour et d’eau fraîche (2003) et Le Cercle des initiés (2005).

���� EGGERS, Dave Le Grand Quoi : autobiographie de Valentino Achak Deng. Ed. Gallimard, Paris, 2009, 626p. Cote de rangement : 8 EGG 05.18 Code barres : 730113783 Valentino n'a pas huit ans lorsqu'il est contraint de fuir Marial Bai, son village natal, traqué par les cavaliers arabes, ces miliciens armés par Khartoum. Comme des dizaines de milliers d'autres gosses, le jeune Soudanais va parcourir à pied des centaines de kilomètres pour échapper

au sort des enfants soldats et des esclaves. Valentino passera ensuite plus de dix ans dans des camps de réfugiés en Ethiopie et au Kenya, avant d'obtenir un visa pour l'Amérique. Ironie du sort, son départ était prévu le 11 septembre 2001. Quelques jours plus tard, il s'envolera enfin pour Atlanta. Dans une nouvelle jungle - urbaine cette fois - Valentino l'Africain découvre une face inattendue du racisme. Cette nouvelle existence pourrait bien se révéler aussi

périlleuse que la survie dans des contrées ravagées par la guerre. A mi-chemin entre le roman picaresque et le récit d'apprentissage, ce livre est avant tout le fruit d'un échange. Eggers l'Américain a passé des centaines d'heures à écouter Valentino l'Africain se raconter. Au service d'une tradition orale, la plume impertinente de Dave Eggers fait mouche et insuffle à ce récit une dimension épique, qui rappelle celle de Mark Twain. Dave Eggers est l'éditeur de la revue McSweeney's et l'auteur de romans et de recueils de nouvelles parmi lesquels Une œuvre déchirante d'un génie renversant (2001) et, aux Editions Gallimard, Suive qui peut (2003) et Pourquoi nous avons faim (2007). Il a créé à San Francisco 826 Valencia, une fondation à but non lucratif qui vient en aide aux enfants pauvres. ���� GOLDMAN, Francisco

Dire son nom. Ed. Christian Bourgois, Paris, 2011, 422p. Cote de rangement : 8 GOL 04.13 Code barres : 730121032 En 2005, le romancier Francisco Goldman épouse au Mexique la jeune et brillante Aura Estrada, qui se destine elle aussi à devenir écrivain. Un mois avant leur second anniversaire de mariage, Aura se brise la nuque en faisant du bodysurf sur la côte mexicaine. Francisco, tenu pour responsable de

l’accident par la famille d’Aura est rongé par la culpabilité et le chagrin. Il commence à écrire Dire son nom, un roman qui se présente comme la chronique de son amour pour Aura et de cette perte insurmontable. Désireux de garder vivant son souvenir, Francisco rassemble tout ce qui a un rapport avec elle. De son enfance et ses études à Mexico entourée d’une mère qui lui est dévouée corps et âme, jusqu’à son arrivée à l’Université de Columbia, en passant par leurs premiers moments de couple à New York, ou en voyage au Mexique et en Europe, Francisco Goldman cherche l’essence d’Aura. Il nous fait découvrir l’attachante singularité de leur couple et, ce faisant, il redonne vie à Aura, une jeune femme pleine d’esprit et d’énergie, lumineuse et exubérante. Avec toute l’empathie qui emplit ce roman, Francisco Goldman a su créer avec humour le portrait vivant d’un amour aussi joyeux et léger qu’il est profond et intense. Francisco Goldman est né en 1954 à Boston. Écrivain et journaliste, il enseigne au Trinity College dans le Connecticut. Il est l'auteur de quatre romans - Dire son nom, L'Époux divin (Éditions de l'Olivier, 2006), The Ordinary Seaman (1997) et The Long Night of White Chickens (1992) - et d'un ouvrage de non fiction, The Art of Political Murder (2007). Il a reçu le Sue Kaufman Prize of American Academy of Arts and Letters pour son premier livre. Son second roman figurait parmi les finalistes des prestigieux International IMPAC-Dublin Literary Award et du Los Angeles Times Book Prize. Ses textes de fiction sont fréquemment publiés dans le New Yorker, Harper's, The New York Times Magazine, Esquire, The New York Review of Books, entre autres. Sa femme, Aura Estrada, est morte tragiquement à l'âge de trente ans, en 2007. C'est en son honneur qu'il a créé et dirige le Aura Estrada Prize remis tous les deux ans à une femme de moins de trente-cinq ans écrivant en espagnol et vivant aux États-Unis ou au Mexique. En France, il a obtenu le Prix Femina étranger en 2011 pour Dire son nom. Francisco Goldman partage son temps entre Brooklyn (New York) et Mexico.

���� MAYNARD, Joyce

Les filles de l’ouragan. Ed. Philippe Rey, Paris, 2012, 329p. Cote de rangement : 8 MAY 14.01 Code barres : 730123332 Elles sont nées le même jour, dans le même hôpital, dans des familles on ne peut plus différentes. Ruth est une artiste, une romantique, avec une vie imaginative riche et passionnée. Dana est une scientifique, une réaliste, qui ne croit que ce qu’elle voit, entend ou touche. Et pourtant ces deux femmes si dissemblables se battent de la même manière pour exister dans un monde

auquel elles ne se sentent pas vraiment appartenir. Situé dans le New Hampshire rural et raconté alternativement par Ruth et Dana, Les Filles de l’ouragan suit les itinéraires personnels de deux « sœurs de naissance », des années 1950 à aujourd’hui. Avec la virtuosité qu’on lui connaît, Joyce Maynard raconte les voies étranges où s’entrecroisent les vies de ces deux femmes, de l’enfance et l’adolescence à l’âge adulte - les premières amours, la découverte du sexe, le mariage et la maternité, la mort des parents, le divorce, la perte d’un foyer et celle d’un être aimé - et jusqu’au moment inéluctable où un secret longtemps enfoui se révèle et bouleverse leur existence. C’est un roman sur la culture des fraises et la conscription pour le Vietnam ; sur l’élevage des chèvres et les rêves vains de fortune vite gagnée ; sur l’amour de la terre et l’amour d’un père ; sur des individus qui, sans cesser de se chérir, peuvent soudain se blesser profondément. Les Filles de l’ouragan est surtout une histoire sur les liens qui constituent une famille, un foyer, sur la force dévastatrice de l’amour qui s’achève, et l’apaisement qu’apporte le pardon. Auteur de plusieurs romans et essais (dont Long week-end), collaboratrice de multiples journaux, radios et magazines, Joyce Maynard, 57 ans, vit désormais entre la Californie et le Guatemala. Surnommée lors de ses débuts fracassants en 1972 la Françoise Sagan américaine, elle est également connue pour sa relation avec J.D. Salinger alors qu’elle avait 18 ans, relation douloureuse sur laquelle elle est revenue dans son autobiographie vingt ans plus tard (Et devant moi, le monde).

���� POWERS, Richard Le temps où nous chantions. Ed. Le Cherche Midi, Paris, 2006, 795p. Cote de rangement : 8 POW 05.18 Code barres : 730113358 En 1939, lors d'un concert de Marian Anderson, David Strom, un physicien juif allemand émigré aux Etats-Unis pour fuir les persécutions nazies, rencontre une jeune femme noire, Delia Daley. Ils se marient et élèvent leurs trois enfants dans le culte exclusif de la musique, de l'art, de la science et de l'amour universel, préférant ignorer la violence du monde autour d'eux. Cette

éducation va avoir des conséquences diverses sur les trois enfants. Jonah devient un ténor de renommée mondiale, Ruth va rejeter les valeurs de sa famille pour adhérer au mouvement de Black Panthers, leur frère Joseph tentera de garder le cap entre l'aveuglement des uns et le débordement des autres, afin de préserver l'unité de sa famille en dépit des aléas de l'histoire. Avec des personnages d'une humanité rare, Richard Powers couvre dans cet éblouissant roman polyphonique un demi-siècle d'histoire américaine, nous offrant, au passage, des pages inoubliables sur la musique. Le Temps où nous chantions a été élu meilleur livre de l'année par The NewYork Times et The Washington Post.

Richard Powers est né en 1957. Après Trois fermiers s'en vont au bal (le Cherche Midi, 2004), Le Temps où nous chantions est son deuxième roman publié en France.

���� ROTH, Philip

Le rabaissement. Ed. Gallimard, Paris, 2011, 121p. Cote de rangement : 8 ROT 08.00 Code barres : 730120834 Avec ce roman, Philip Roth poursuit sa méditation sur la vieillesse, la mort et la sexualité, seule capable de rendre à l’être vieillissant un semblant de vigueur. Simon Axler est l’un des acteurs les plus connus et les plus brillants de sa génération : une gloire célébrée jusque dans les provinces reculées. Il a maintenant 65 ans, il a perdu son talent, son assurance, la

magie qui, tel Prospero, dans La Tempête, le faisait vivre. Axler n’arrive plus à croire en ses rôles, en lui-même, en la vie qui s’en va. Il se regarde être un acteur, un mauvais acteur de surcroît. Ce sentiment d’extériorité le mène à la dépression ; sa femme le quitte, son public aussi, et son agent, un vieillard de 80 ans, ne peut plus rien pour lui, pas même le convaincre de retourner en scène. Obsédé par le suicide, Axler entre à l’hôpital psychiatrique, ce qui accroît son impression d’échec et d’humiliation. Mais Axler va rencontrer, coup de théâtre, une jeune lesbienne, Pegee, qui pourrait être sa fille (il a été très proche de ses parents, acteurs eux aussi, mais acteurs ratés) ; elle va lui inspirer une passion érotique et, ainsi, le ramener à la vie, au sexe, le seul remède. Cependant, loin d’avoir transformé Pegee comme il le croyait, loin d’avoir été son Pygmalion et de l’avoir comblée, Axler s’est nourri d’illusions, creusant ainsi son propre malheur. Car Pegee, l’amoureuse des femmes, reste surtout fidèle à un père possessif. Un roman fort et intense, surprenant, audacieux, comme tout ce qu’écrit Roth. Philip Roth est né à Newark (États-Unis) en 1933 et vit dans le Connecticut. Tous ses livres sont traduits aux Éditions Gallimard, notamment la trilogie et l’épilogue qui composent Zuckerman enchaîné, les romans Laisser courir, Ma vie d’homme, Professeur de désir, Portnoy et son complexe, Pastorale américaine (prix Pulitzer et, en France, prix du Meilleur Livre étranger), La tache (prix Médicis étranger 2002), Le complot contre l’Amérique (consacré meilleur livre de l’année par la New York Times Book Review), Un homme, Exit le fantôme, Indignation… Entre autres distinctions, le PEN Nabokov Award 2006 et le PEN Saul Bellow Award 2007 ont récompensé le romancier pour l’ensemble de son œuvre.

���� SEDARIS, David N’exagérons rien ! Ed. Points, Paris, 2010, 221p. Cote de rangement : 8 SED 01.18 Code barres : 730123334

Le meilleur de David Sedaris, en seize nouvelles hilarantes. Après le succès de Je suis très à cheval sur les principes, David Sedaris nous offre le meilleur de lui-même dans ce livre qui compile ses histoires les plus drôles. Au menu : un sens de la dérision sans limite et une attaque en règle du politiquement correct. On retrouve avec plaisir les figures emblématiques de

ses nouvelles : Hugh, le petit ami souffre-douleur, les parents excentriques, mais surtout David Sedaris en personne, plus loufoque que jamais. On le croise à l’école, doux-dingue affligé de tics, puis on suit l’adulte immature qu’il est devenu, lutin de Noël chez Macy’s, vexé par un test de QI peu reluisant ou calfeutré dans un cinéma parisien au lieu de jouer les touristes… Ajoutez à cela une pincée de célébrités (Mike Tyson, Charlton Heston, Bruce Springsteen), une quadriplégique acariâtre et vous obtenez l’irrésistible N’exagérons rien ! David Sedaris est né aux Etats-Unis en 1966. Il est l’auteur de six best-sellers traduits dans plus de vingt-cinq pays. Véritable phénomène outre-Atlantique, il est le seul écrivain à avoir rempli le Carnegie Hall. Contributeur régulier du New Yorker, il écrit également pour la radio et le théâtre. Il vit entre New-York, la Normandie et Paris.

La Renaissance amérindienne

La Renaissance amérindienne désigne pour Kenneth Lincoln le renouveau de la littérature amérindienne à partir de Navarre Scott Momaday et son roman La maison de l'aube, publié en 1969. Dans l'introduction de son livre Native American Renaissance, Kenneth Lincoln donne une première caractéristique de cette "Renaissance amérindienne": elle est une adaptation en des formes écrites occidentales des

traditions orales amérindiennes. Une deuxième caractéristique de la "Renaissance amérindienne", c'est qu'elle repose sur un grand nombre d'écrivains amérindiens et intéresse un public qui, pour une large part, n'a pas de racines amérindiennes. Les écrivains Navarre Scott Momaday James Welch Gerald Vizenor Louise Erdrich Michael Dorris Paula Gunn Allen Sherman Alexie OUVRAGES

Chapman, Serle. Nous, le peuple : un voyage à travers l'Amérique indienne. Paris : Albin Michel, 2004 Delanoë, Nelcya et Joëlle Rostrowski. Voix indiennes, voix américaines : les deux visions de la Conquête du Nouveau Monde, Paris : Albin Michel, 2003 Delsahut, Fabrice. Indiens : les premiers américains. Boulogne :

Timée-Editions, 2008. (Salle de lecture) Fohlen, Claude. Les Indiens d'Amérique du Nord. 4e éd. Corrigée. Paris : PUF, 1999 Fraïssé, Marie-Hélène. Indiens. Paris : Chêne, 2004 Keyser, James D. L'art des Indiens des Grandes Plaines. Paris : Seuil, 2004 Reichlen, Félix. Les Amérindiens et leur extermination délibérée. Lausanne : P.-M. Favre, 1987. (En réserve) Rostkowski, Joëlle. Le renouveau indien aux États-Unis : un siècle de reconquêtes. Paris : Albin Michel, 2001

ARTICLES Chanet Jeanne. Etre Indien aujourd'hui aux Etats-Unis. La Quinzaine littéraire ; 2001, 810 (du 16 au 30 juin), p. 22-23. (Salle de lecture) Delanoë Nelcya. Américains et Amérindiens. Manière de voir ; 2004, 76 (août-septembre), p. 40-43. (Salle de lecture) Pena Sergio et Fabricio Santos. L'origine des Amérindiens. Pour la science ; 2000, 277 (novembre), p. 82-85. (Salle de lecture) DVD’s Grimberg Sharon, Cathleen O'Connell, Chris Eyre... et al. Terres indiennes : quatre siècles d'histoire des Etats-Unis racontés par les Indiens. Paris : ARTE éditions, 2010. Leustig Jack. 500 nations : l'histoire des Indiens d'Amérique du Nord. Paris : Editions Montparnasse, 2009. SITE INTERNET

http://www.routard.com/mag_dossiers/id_dm/101/les_indiens_d_amerique_du_nord.htm

Les romans de la Renaissance amérindienne dans notre bibliothèque

Navarre Scott Momaday La maison de l'aube

L'enfant des temps oubliés Le chemin de la Montagne de Pluie

James Welch L'avocat indien

La mort de Jim Loney Comme des ombres sur la terre C'est un beau jour pour mourir : l'Amérique de Custer contre les Indiens des Plaines : 1865-1890 A la grâce de Marseille : roman

Gerald Vizenor

Des nouvelles des Indiens d'amérique du Nord Crâneurs

Louise Erdrich

La chorale des maîtres bouchers L'épouse Antilope Ce qui a dévoré nos coeurs Love medicine La malédiction des colombes Dernier rapport sur les miracles à Little No Horse

Michael Dorris La couronne perdue

Un rideau jaune sur l'eau bleue Paula Gunn Allen

La femme tombée du ciel : récits et nouvelles de femmes indiennes Sherman Alexie

Dix petits Indiens : nouvelles Indian killer Le premier qui pleure a perdu Flight Danses de guerre : Nouvelles La vie aux trousses Indian blues Phoenix, Arizona et autres nouvelles

Auteurs américains classés par genre

9 Prix Nobel a méricain + 2 adoptés H. Sinclair E. O’Neil P. Buck W. Faulkner E. Hemingway J. Steinbeck S. Bellow I. Bashevis Singer J. Brodsky (Russie) T. Morrison C. Milosz (pologne)

Thèmes littéraires : L’Ouest J. London O’Henry A. Bierce W. Cather Le Sud W. Faulkner Découverte du pays J.F. Cooper Cas à part E.A. Poe

Transcentalistes R.W. Emerson H.D. Thoreau Symbolistes N. Hawthorne H. Melville

La tourmente et l’action H. Beecher Stowe M. Twain S. Crane F. Norris U. Sinclair T. Reiser J. London

Début 20 e (guerre mondiale, dépréssion économique, prohibition, jazz) G. Stein W. Faulkner E. Hemingway F.S. Fitzgerald J. Steinbeck J. Dos Passos H. James E. Wharton H. Miller

Policier D. Hammett R. Chandler Succès de librairie M. Mittchell

1945 – 1960 N. Mailer J. Jones A. Miller T. Capote J.D. Salinger V. Nabokov T. Williams

1960 – 1980 J. Updike R. Brautigan J. Heller K. Vonnegut Jr J. Irving T. Pynchon

Nouveau roman sudiste R.P. Warren C. McCullers W. Styron W. Gass W. Percy Ecrivains issus des minorités (afro-américains) T. Morrison A. Walker Malcolm X R. Wright R. Ellison L. Jones A. Haley J. Baldwyn M.L. King E.J. Gaynes

1960 – 1970 (contestations) A. Ginsberg G. Snyder J. Kerouac W. Burrough B. Dylan J. Baez N. Cassidy G. Corso B. Gysen C. Brautigan L. Ferlinghetti J. Fante C. Bukowski

Ecrivains issus des minorités (Juifs) S. Bellow I. Bashevis Singer P. Roth G. Paley

Ecrivains issus des minorités (Indiens) N.S. Momaday S. Alexie T. Hillerman

Littérature américaine d’aujourd’hui R. Carver R. Ford P. Auster J. Salter R. Banks E. White R. Hugo J. Harrison

J. Welch C. Brautigan T. McGuane J. Crumley J. Ellroy E. Bunker J. McInerney B.E. Ellis A. Maupin

« Littératures d’évasion » P. Anderson L. Frank Baum M. Zimmer Bradley O.S. Card D. Eddings T. Goodkind R. Hobb R.E. Howard R. Bradbury M. Crichton

G. Keyes U. Le Guin G.R.R. Martin R. Mead C. Paolini B. Sanderson T. Williams R. Zelazny F. Brown S. Meyer H.P. Lovecraft

Romans graphiques N. Gaiman D. McKean

F. Miller A. Moore