La procuration durable - Province of Manitoba - Province du Manitoba
LA SECTION DU MANITOBA ACCUEILLE LA XXVI RÉGIONALE … · 2010. 9. 10. · La protection et...
Transcript of LA SECTION DU MANITOBA ACCUEILLE LA XXVI RÉGIONALE … · 2010. 9. 10. · La protection et...
Bulletin Amérique VOLUME 19 // SEPTEMBRE 2010 // NUMÉRO 1
LA SECTION DU MANITOBA ACCUEILLE LA XXVIe SESSION DE L’ASSEMBLÉE RÉGIONALE AMÉRIQUE DE L’APF
’est avec grand honneur et fierté que la
Section du Manitoba accueille à Winnipeg
les délégués de l’Assemblée parlementaire
de la Francophonie pour la XXVIe Session de
l’Assemblée régionale Amérique du 30 août au
3 septembre 2010.
Cette année marque le 140e anniversaire de la
fondation du Manitoba, grâce à un gouvernement
provisoire établi par la population de la colonie de la
Rivière-Rouge et dirigé par des membres de la
communauté métisse francophone. Nous sommes
heureux de vous inviter à découvrir notre quartier
francophone, Saint-Boniface, où se situent la Maison
Gabrielle-Roy, la célébration culturelle du Festival
du Voyageur et le Musée de Saint-Boniface, jadis un
hôpital que les Sœurs-Grises ont fait construire en
1844, ce qui lui attribue le titre d’édifice le plus
ancien de la ville.
Nos organisations franco-manitobaines préservent et
célèbrent notre histoire culturelle, agricole et
commerciale. Le Collège universitaire de Saint-
Boniface est une université de langue française, soit
le plus ancien établissement d’enseignement
postsecondaire de l’Ouest canadien. À l’instar de la
Société historique de Saint-Boniface, le Musée de
Saint-Boniface et l’Institut Louis-Riel, le Collège
œuvre à préserver la langue, la culture, l’histoire et
les traditions franco-manitobaines. L’histoire de la
culture française au Manitoba trouve ses origines
dans le commerce de la fourrure avec l’arrivée de
Pierre Gaultier de Varennes, sieur de La Vérendrye,
en 1736. Cette histoire forte et fière continue à se
manifester de nos jours dans l’esprit entrepreneurial
des francophones et dans de nombreuses entreprises
francophones, tant à Winnipeg que dans les
communautés rurales. Les organisations comme le
Conseil de développement économique des
municipalités bilingues du Manitoba (CDEM) et
l’Agence nationale et internationale du Manitoba
(ANIM) continuent à développer et à améliorer les
conditions commerciales pour les entreprises
francophones et bilingues.
Aujourd’hui, près de 47 560 Manitobains identifient le
français comme leur langue maternelle. De plus, près
de 102 845 Manitobains s’identifient comme locuteurs
des deux langues officielles de notre pays. Notre
population francophone se développe maintenant
grâce à l’immigration des francophones qui viennent
des pays d’Afrique et d’Asie et qui contribuent à
diversifier notre culture francophone et manitobaine.
Au nom de la Section du Manitoba et de mes
collègues parlementaires, je salue chaleureusement
l’Assemblée parlementaire de la Francophonie et
tous ses membres.
Sharon Blady
Présidente de la Section du Manitoba
C
SEPTEMBRE 2010
TABLE DES MATIÈRES
LA RÉGION
Une entrevue avec le chargé de mission Amérique de l’APF, monsieur Jean-Marc Lalonde : « Dynamiser la Francophonie des Amériques » ............................... 1
LES SECTIONS
ALBERTA
Le français dans le système juridique : des défis qui persistent .............................................................. 4
CANADA
Ordre de la Pléiade ............................................................................................................................................. 6
Le Réseau des femmes parlementaires de l’APF ........................................................................................ 8
La Journée de la Francophonie : le quarantième anniversaire de la Francophonie ......................... 10
LOUISIANE
Une CPS à saveur cajun .................................................................................................................................. 12
MANITOBA
Le premier ministre souligne le 20e anniversaire de la politique manitobaine sur les services en langue française .............................................................................................................. 14
NOUVEAU-BRUNSWICK
Edmundston-Saint-Basile au cœur de l’organisation du Congrès mondial acadien 2014! ............. 16
Deux mondes, une culture acadienne .......................................................................................................... 17
NOUVELLE-ÉCOSSE
Le dévoilement à l’Assemblée législative d’une reproduction d’une carte de l’Acadie datant du 18e siècle ..................................................................................................................... 19
ONTARIO
Les décorations de la Pléiade à Toronto .................................................................................................... 21
QUÉBEC
La protection et promotion de la diversité culturelle — CIDEC 2011 : un suivi parlementaire sur la convention de l’UNESCO ................................................................................................................... 23
SEPTEMBRE 2010
Calendrier des activités .............................................................................................................................25
Bureaux des sections ...................................................................................................................................26
Note de la rédaction ....................................................................................................................................31
LA RÉGION page | 1
UNE ENTREVUE AVEC LE CHARGÉ DE MISSION AMÉRIQUE DE L’APF, MONSIEUR JEAN-MARC LALONDE
« DYNAMISER LA FRANCOPHONIE DES AMÉRIQUES »
l’aube de la deuxième année de son
mandat de chargé de mission Amérique
de l’APF, le député de Glengarry-
Prescott-Russell à l’Assemblée
législative de l’Ontario, monsieur Jean-Marc
Lalonde, répond à nos questions sur sa vision du rôle
de la Région Amérique de l’APF dans la
Francophonie régionale et mondiale :
Q. À votre avis, comment se porte la
Francophonie dans les Amériques en 2010?
R. La situation n’est pas facile. Il y a d’abord le fait
implacable que le français est parlé par moins de 2%
de la population des Amériques. Puis, comme chacun
le sait, le pouvoir d’attraction de l’anglais, devenu
langue dominante des affaires, de la diplomatie, des
sciences et de la culture un peu partout sur la planète
et tout particulièrement, bien sûr, dans les
Amériques, est très fort, notamment auprès des
jeunes. De plus, la montée en force de l’espagnol,
entre autres aux États-Unis où elle est stimulée par
l’immigration latino-américaine, est indéniable. Sans
oublier la popularité grandissante du mandarin et
d’autres langues comme l’allemand et le portugais
Q. Doit-on en conclure que c’est la fin du
français comme langue internationale, que son
déclin est irrémédiable?
R. Non, je n’irais pas jusque-là. Sur le plan
linguistique, je comparerais la planète à un vaste
marché où la compétition des langues est féroce. Sur
ce marché, la langue française bénéficie encore d’un
grand prestige qui lui vient du fait qu’elle a engendré
une grande civilisation. Historiquement, en effet, la
civilisation française a apporté beaucoup à
l’humanité, ce qui confère à la langue française ce
statut prestigieux. C’est donc dire que le français
occupe encore une position enviable sur ce « marché
linguistique. » Établissons deux classes : d’abord
l’anglais, qui est dans une classe à part, et ensuite,
simplement de par le
nombre de locuteurs, le
mandarin, l’arabe, l’hindi,
l’espagnol, le russe, le
portugais et l’allemand,
tous aussi de « gros
joueurs » sur ce marché.
Q. Alors, que faire, selon
vous, pour préserver la
place du français,
notamment dans les
Amériques?
R. Il faut, à mon avis, et
c’est là l’un des objectifs de la Région Amérique de
l’APF, favoriser le rayonnement de la langue
française ainsi que défendre et illustrer la culture
française partout où cela est possible.
Car les hispanophones et lusophones, notamment,
sont, pour leur part, très actifs dans la promotion de
leur langue et leur culture. Il faut le faire bien sûr
dans les régions entièrement ou partiellement
francophones d’Amérique, mais aussi là où on peut
retrouver une « masse critique » de francophones et
de francophiles. Pour conserver, voire améliorer sa
place, son prestige et le nombre de ses locuteurs, le
À
Le chargé de mission Amérique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, monsieur Jean-Marc Lalonde
page | 2 LA RÉGION
français doit essaimer, et pour ce faire la mise en
réseau des individus, associations, institutions et
organismes qui soit s’expriment en français, soit sont
francophiles, peut vraisemblablement rapporter des
dividendes. Par exemple, ce que nous faisons déjà,
soit cultiver des liens avec des entités
représentatives francophones comme la Fédération
des communautés francophones et acadienne du
Canada — la FCFA — et l’Association canadienne
d’éducation de langue française — l’ACELF — doit
être favorisé. En d’autres termes, je crois qu’il serait
« payant » de saisir toutes les opportunités et
d’utiliser toutes les tribunes qui nous sont
accessibles pour parler, écrire, chanter et diffuser en
français.
Q. Quel devrait être à cet égard le rôle de la
Région Amérique?
R. À mon sens, les parlementaires de la planète
francophone et, en particulier celles et ceux de la
Région Amérique, de par leur fonction de
représentants de la population, ont un rôle de leader
en matière de défense et de promotion du français.
Si, déjà, par l’examen de questions culturelles,
économiques et sociales qui préoccupent nos
communautés, ainsi que par l’adoption de résolutions
et le suivi qui en est fait, nous contribuons au
renforcement de la Francophonie des Amériques, je
crois que nous pouvons faire davantage à cet égard.
Par exemple, la Région Amérique devrait s’employer
à soutenir les initiatives des communautés et des
organismes qui œuvrent à la défense et à la
promotion du fait français, et être proactive à cet
égard. Lorsque survient, par exemple, une
controverse, voire une crise sur une question
fondamentale pour l’une ou l’autre de nos
communautés francophones, la Région Amérique
pourrait tenir, dans le cadre de son assemblée
régionale annuelle, un colloque sur ce même thème
qui permettrait de comparer les approches et les
solutions mises de l’avant dans un État ou l’autre. La
Région Amérique ne doit-elle pas être un lieu
d’information, de débats et de propositions en vue de
consolider les acquis de nos communautés
francophones d’Amérique? Je crois également que la
Région Amérique pourrait jouer un rôle plus
politique en prenant position plus souvent sur des
questions régionales et en diffusant des
communiqués appuyant les efforts de personnes et
d’organismes qui travaillent à la défense et à la
promotion du fait français en Amérique.
Q. Personnellement, avez-vous d’autres préoccu-
pations, d’autres souhaits en regard de votre
mandat de chargé de mission Amérique?
R. Oui, je pense en particulier que la Région doit
maintenir, sinon accroître, sa participation aux
activités internationales de l’APF que sont les
missions d’observation électorale et les séminaires
parlementaires. La Francophonie des Amériques a
beaucoup à apporter à la planète francophone. En
effet, en ce qui concerne plus spécifiquement les
séminaires parlementaires de l’APF qui portent
principalement sur le travail de député et
l’organisation des parlements, nous pouvons
compter, dans la Région Amérique, sur un bassin
impressionnant de compétences. Plusieurs de nos
parlementaires possèdent une vaste expérience ou
une expertise reconnue dans plusieurs domaines. De
plus, de par leur culture propre, ils sont en mesure
d’apporter une perspective « américaine » aux
thématiques étudiées et ainsi d’élargir et d’enrichir le
débat.
Q. Selon vous, un accroissement du nombre de
membres contribuerait-il à dynamiser la Région
Amérique?
R. Je le crois fermement. Parce que, afin que la
langue française puisse s’assurer une place de choix
dans les Amériques, il faut compter sur la plus
imposante masse critique possible de locuteurs
francophones ainsi que de francophiles. Il m’apparaît
LA RÉGION page | 3
très pertinent de « réseauter » auprès de ces
francophones et francophiles, là où ils se trouvent,
que ce soit dans des États du Nord-Est des
États-Unis comme, outre le Maine qui est déjà
membre de la Région, le New Hampshire, le
Vermont, le Massachusetts, New York et le Rhode
Island, ou encore en Floride, au Yukon, au Nunavut
ou dans les Territoires du Nord-Ouest, où le bassin
de francophones est relativement important.
Malgré un essai infructueux en 2009, je
n’abandonne pas non plus le projet de convaincre
les parlementaires de Terre-Neuve-et-Labrador
pouvant s’exprimer en français de participer à nos
activités. Car cette province compte une minorité
francophone bien organisée et des plus dynamiques.
En outre, des pays comme le Mexique, le Chili, le
Brésil et l’Argentine comptent également une
quantité non négligeable de locuteurs francophones
et d’amoureux de notre belle langue.
Q. Pourrait-il s’agir d’autant de nouvelles
sections en devenir?
R. Cela ne signifie pas automatiquement la création de
sections dans ces pays, États, provinces et territoires,
le préalable obligé étant bien sûr la présence de
parlementaires francophones ou francophiles en
nombre suffisant. Mais peut-être, je lance la
suggestion, devrions-nous envisager la création d’un
« club des amis de la Région Amérique de l’APF, » qui
pourrait regrouper ces parlementaires francophones
et francophiles des Amériques un peu isolés dans leur
Parlement, mais qui partagent les idéaux de la Région
Amérique. Je pense également aux députés et
sénateurs français représentant les iles Saint-Pierre et
Miquelon, la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane
française; ces territoires français d’outre-mer qu’on
retrouve dans la Région Amérique. Il s’agirait
d’établir des liens avec ces parlementaires et de les
inviter à participer à nos activités. Cela contribuerait,
selon moi, à dynamiser la Région Amérique, et je
l’espère, par effet d’entraînement ou de contagion, la
Francophonie des Amériques dans son ensemble. Je
suis à cet égard très encouragé par le dynamisme et
l’implication grandissante de sections comme celles de
la Louisiane et du Manitoba. Les collègues
manitobains et louisianais ont droit à toute ma
gratitude.
page | 4 ALBERTA
LE FRANÇAIS DANS LE SYSTÈME JURIDIQUE : DES DÉFIS QUI PERSISTENT
’accès à la justice en langue française est
un enjeu bien connu des Franco-
Albertains. Alors que l’Edmontonien
Gilles Caron demande la reconnaissance du français
dans le système juridique de la province depuis
plusieurs années, des obstacles à l’accès à la justice
dans la langue de la minorité se font toujours sentir.
Ce constat, rendu en 2002 dans une étude
commandée par le ministère de la Justice du Canada,
est toujours partagé aujourd’hui par Francine
Ouellette, une jeune stagiaire en voie d’être admise
au barreau. Originaire de Saint-Jean, au Nouveau-
Brunswick, et diplômé en droit de l’Université de
Moncton, elle est venue prêter main-forte au kiosque
de l’Association des juristes d’expression française de
l’Alberta (AJEFA) le 17 avril 2010 dans le cadre de
la Journée du Droit.
« Dans les domaines juridiques axés sur l’individu
comme le droit de la famille ou les droits de la
personne, il y a des ressources en français. Les défis
sont plutôt dans les domaines commercial et
corporatif où c’est toujours difficile de travailler en
français, » explique-t-elle.
« Les francophones de la province ne sont toutefois
pas suffisamment au fait de l’existence de ressources
juridiques en français, » a-t-elle cependant nuancé.
À cet effet, l’étude du Ministère révélait que la faible
proportion de clientèle francophone chez les avocats
sondés, seulement le tiers demande des services en
français. En matière de droit criminel, il n’y aurait
pas plus d’un ou deux procès en français (ou
bilingue) par année en Alberta.
Toujours selon l’étude, cette faible demande de
services judiciaires et juridiques en français serait
due au fait que les francophones se satisferaient de
l’usage de l’anglais ou encore parce que ces derniers
pensent que le système n’a pas la capacité de livrer
des services appropriés dans la langue de Molière.
« Il y a encore aujourd’hui beaucoup de francophones
qui ne demandent pas de services en français en
Alberta de peur que ça nuise à leur procès, »
explique Me Gérard Levesque, avocat de Calgary
spécialisé en droits linguistiques.
À ces défis, s’ajoutent encore ceux de pouvoir obtenir
des sténographes bilingues, remédier à la pénurie
d’avocats francophones au ministère provincial de la
justice et dans la pratique privée ainsi que de pouvoir
constituer un jury capable d’entendre des causes en
français.
En Alberta, les francophones peuvent subir leur
procès entièrement en français devant une cour
criminelle, mais pas devant les tribunaux civils qui
sont régis par la province.
L
L’AJEFA était présente pour une troisième année consécutive à la Journée du Droit du samedi, 17 avril
ALBERTA page | 5
La tenue de la 28e édition de la Journée du Droit au
palais de la justice d’Edmonton visait précisément à
informer le public, particulièrement les jeunes, sur le
rôle du droit et du système judiciaire à travers
différentes activités.
L’évènement d’envergure nationale, organisée
chaque année par l’Association du barreau canadien,
aura permis à l’équipe de l’AJEFA de faire valoir sa
présence pour une troisième année consécutive,
signe du nouvel essor que connaît l’association restée
inactive de 2001 à 2006.
« Notre rôle consiste entre autres à référer des
avocats francophones à ceux qui souvent ne sont pas
au courant qu’il existe des juristes parlant le français
en Alberta. On axe aussi beaucoup nos activités sur
la sensibilisation en français, notamment auprès de la
jeune population, » explique Fabienne Bühl, adjointe
administrative à l’association.
C’est dans cette optique qu’a été présentée au palais
de justice le procès simulé De l’intimidation qui finit
mal, une pièce présentée par la troupe l’Ensemble des
Sages et qui a déjà laissé sa marque dans plusieurs
écoles francophones de l’Alberta. « À chaque année,
on note une hausse de l’affluence de francophones à
notre kiosque. On voit même des francophiles qui
passent nous voir avec intérêt! », rajoute Mme Bühl.
L’AJEFA emploie aujourd’hui quatre personnes et
met à la disposition du public des références, dont un
répertoire complet d’avocats bilingues spécialisés
dans divers domaines, et du matériel juridique en
français. Elle œuvre également à obtenir la
collaboration d’organismes juridiques fonctionnant
exclusivement en anglais et à les sensibiliser aux
besoins de la population francophone.
François-Olivier Dorais
Le Franco
page | 6 CANADA
ORDRE DE LA PLÉIADE
a Pléiade date du mythe grec des sept
filles du Titan Atlas, transformées par
Zeus en étoiles pour qu’elles échappent à
Orion qui les pourchassa durant sept ans. Ce mythe
fut repris comme inspiration par sept poètes français
au 16e siècle qui se nommèrent la Pléiade. Ce groupe
de poètes, jusqu’à sa fin, promut la langue française.
Aujourd’hui, la Pléiade est toujours un groupe de
gens qui promeut la langue française autour du
monde : créée à Luxembourg en 1976, la Pléiade est
l’Ordre de la Francophonie et du dialogue des
cultures de l’Assemblée parlementaire de la
Francophonie (APF). À vocation internationale, la
Pléiade est destinée à remettre des décorations
ornées d’une fleur à sept pétales en guise de
reconnaissance pour les mérites des personnalités
s’étant distinguées en servant les idéaux de l’APF.
Le 5 novembre 2009 au Château Laurier, la Section
canadienne de l’APF remit des décorations de la
Pléiade à 14 personnalités canadiennes. « Cet ordre
de la Francophonie et du dialogue des cultures […],
introduisit l’honorable Andrée Champagne, est
destiné à reconnaître les mérites de personnalités qui
se sont illustrées en servant les valeurs chères à
l’APF telles que : la défense et la promotion du
français; la diversité culturelle; ou la coopération
entre les francophones de tous les horizons. » Dans
leur cercle professionnel respectif, ces
L La présidente de la Section canadienne, l’honorable Andrée Champagne, décore le Premier ministre du Canada, le très honorable Stephen Harper
CANADA page | 7
14 récipiendaires ont tous valorisé la langue
française et son importance culturelle.
Madame Champagne, présidente de la
Section canadienne de l’APF, présenta tour à tour
chacun des récipiendaires de l’Ordre. En ordre
croissant de valeur, les grades de la Pléiade se
distinguent comme suit : Chevalier, Officier,
Commandeur, Grand Officier et Grand-Croix.
Les récipiendaires pour le grade de Cheva-
lier furent madame Monique Giroux, messieurs
Robert Charlebois et Raymond Delage, l’honorable
Jean Lapointe, messieurs Jean-Guy Rioux, Ronald
Rompkey, Gérald Savoie et Serge Patrick
Thibodeau.
La présidente, ensuite, présenta les récipiendaires
au grade de Commandeur : l’honorable Pierre De
Bané, sénateur; monsieur Alain Landry; et
l’honorable Jacques Saada. L’honorable
Pierre De Bané ne put malheureusement être
présent à la cérémonie, alors monsieur Jean-Manuel
De Bané eut l’honneur de recevoir la décoration au
nom de son père.
Ensuite furent remises les médailles des grades de
Grand Officier à l’honorable Peter Miliken,
président de la Chambre des Communes, et à
l’honorable Noël Kinsella, président du Sénat.
Finalement, madame Champagne présenta le très
honorable Stephen Harper, Premier ministre du
Canada, qui, à son tour, reçut sa décoration. La
Pléiade décora du grade de Grand-Croix monsieur
Harper.
À la suite du discours du très honorable Stephen
Harper, madame Champagne invita l’honorable
Noël Kinsella pour qu’il prenne parole au nom de
tous les récipiendaires de la soirée. Le président
Kinsella remercia la Section canadienne de l’APF
pour l’honneur qu’elle alloua à chacun des
récipiendaires.
L’évènement se termina en harmonie par
madame Jacinthe Parisé, soprano, et monsieur André
Sébastien Savoie, pianiste, qui interprétèrent trois
pièces musicales. Ce petit concert musical fut la
touche personnelle et ultime de madame Champagne
en vue d’entretenir le dialogue des cultures.
page | 8 CANADA
LE RÉSEAU DES FEMMES PARLEMENTAIRES DE L’APF
ne voix importante aux droits des
femmes, le Réseau des femmes
parlementaires comprend toutes les
femmes parlementaires de l’Assemblée parlementaire
de la Francophonie (APF). Le Réseau, qui fut créé
officiellement à Berne en 2002, est aujourd’hui
présidé par l’honorable Rose-Marie Losier-Cool,
sénatrice au Parlement du Canada.
Le Comité directeur du Réseau des femmes
parlementaires promeut la participation des femmes
à la vie politique, économique, sociale et culturelle.
Ce Comité tient deux réunions par année, dont la
dernière séance printanière eut lieu au Canada, à
Ottawa, du 15 au 17 mars 2010. Cette réunion fut
singulièrement significative, car la sénatrice Losier-
Cool eut l’honneur d’accueillir, à titre de membre de
la section hôte, ses collègues au Canada.
C’est le 15 mars que débutèrent les sessions de
travail. Premièrement eut lieu l’intervention de
madame Dilek Elveren, chargée de l’intégration de
l’égalité hommes-femmes à la Direction de la
planification stratégique à l’OIF. Elle présenta les
objectifs stratégiques de la nouvelle programmation
du Cadre stratégique décennal qui concernent les
femmes de l’espace francophone et sur leur mise en
œuvre.
U
Le Comité directeur du Réseau des femmes parlementaires de l’APF à Ottawa en mars 2010
CANADA page | 9
En après-midi, le Réseau écouta les présentations de
Stéphanie Vallée, députée de Gatineau à l’Assemblée
nationale du Québec. Madame Vallée discuta les
sujets de « La traite des personnes » et le suivi de la
Convention sur l’élimination de toutes les formes de
discrimination à l’égard des femmes (CÉDEF).
À 17 h la sénatrice Losier-Cool offrit un cocktail à
son bureau afin de socialiser dans un contexte moins
formel.
Le lendemain, mardi 16 mars, madame Geneviève
Colot, députée de France, commença la première
session de travail avec une présentation intitulée
« Violence envers les femmes et enfants. » Ensuite
fut présenté le projet de l’organisation non
gouvernementale Mères-Enfants du Monde (MEM)
par la présidente de MEM, la docteure Monique
Mujawamariya. Madame Oloude, députée du Bénin,
traita ensuite de la situation des femmes réfugiées
dans l’espace francophone.
Par la suite, madame France Gélinas, députée de
Nickel Belt à l’Assemblée législative de l’Ontario,
entreprit la session portant sur la féminisation de
l’expression « les droits de l’Homme. » Après quoi, il
y eut une session portant sur les travaux futurs du
Réseau. Cette discussion marqua la fin des travaux.
Somme toute, la réunion du Comité directeur du
Réseau des femmes parlementaires de l’APF fut un
succès grand, doublement mis en valeur par la Section
canadienne de l’APF dû au fait que la sénatrice Losier-
Cool agît en tant qu’hôte, présidente du Comité
directeur et représentante du Canada. Avant leur
départ, les femmes parlementaires remercièrent
chaleureusement la Section canadienne de l’APF pour
le travail et l’accueil bienveillant dont elle fit preuve.
page | 10 CANADA
LA JOURNÉE DE LA FRANCOPHONIE : LE QUARANTIÈME ANNIVERSAIRE DE LA FRANCOPHONIE
a francophonie exemplifie pour le Canada
sa richesse culturelle. La Journée de la
Francophonie est célébrée inter-
nationalement depuis le 20 mars 1970. À l’occasion
du 40e anniversaire de l’Organisation internationale
de la Francophonie (OIF), la Section canadienne de
l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF)
organisa une réception; diverses personnalités
internationales des peuples de la francophonie y
partagèrent des impressions sur la Francophonie et
sur l’APF.
Les invitations envoyées figurèrent parmi les
nuances importantes et intéressantes de cet
évènement : les invités reçurent une convocation à la
fois de l’exécutif, du législatif et de la diplomatie. Ce
fait contribua beaucoup au prestige de l’évènement
car, premièrement, ce n’est pas toutes les
associations qui peuvent travailler de concert avec
une ministre œuvrant dans la même sphère
d’activité; et deuxièmement, l’APF eut l’honneur et
le plaisir d’unir ses efforts à ceux du Groupe des
Chefs de missions diplomatiques francophones au
Canada.
La réception eut lieu dans l’édifice de l’Ouest, à
Ottawa, le 16 mars 2010. Entre autres, l’honorable
Josée Verner, ministre de la Francophonie, commenta
le rôle et la participation fondatrice du Canada dans
les origines de l’OIF. « Cette communauté d’une
vingtaine de pays, souligna la ministre, qui en 1970
avait pour dénominateur commun l'usage de la langue
française a pris non seulement de l’ampleur, mais
également de la maturité au cours des quarante
dernières années. » La ministre parla des liens qui
unissent les pays de l’OIF, non seulement par le
partage du français, mais aussi par les valeurs qui lui
sont communes grâce à leur effort soutenu pour la
défense de la Francophonie.
L’honorable Andrée Champagne, présidente de la
Section canadienne de l’APF, prononça elle aussi un
discours sur l’importance de la Francophonie.
L
La slameuse Oni présente un poème devant l'assemblée
CANADA page | 11
La présidente s’exprima fièrement du fait que « les
chefs d’État et de gouvernement ont reconnu en
1993 que cette Assemblée constituait le lien
démocratique entre les gouvernements et les
peuples de la Francophonie. » En outre, la
présidente commenta l’effort de reconstruction
d’Haïti : « Mesdames et messieurs, les liens
fraternels de solidarité de l’APF avec Haïti sont
ir-ré-vo-cables! »
Par la suite, Son Excellence monsieur Mouldi Sakri,
ambassadeur de la Tunisie au Canada, fit son
discours. Avant son allocution, madame Nathalie
Gissel-Menos, ministre-conseillère et chargée
d’Affaires à l’ambassade d’Haïti au Canada, demanda
aux invités de garder une minute de silence afin de
commémorer les victimes du tremblement de terre
en Haïti.
Après ce silence respectueux, la slameuse canadienne
de descendance haïtienne Oni, la Sensation haïtienne,
présenta un poème intitulé « La langue de Molière ».
Cette prestation artistique réitéra de manière
originale l’importance et la puissance de l’expression
libre en français. Oni dirigea un élan de fierté et de
passion pour la Francophonie en répétant son refrain
et en invitant l’assemblée à l'imiter : « Laissez-moi
vous emmerder avec la langue de Molière! » Le bruit
de cette slameuse risque de longtemps faire écho
dans la pièce 200 de l’édifice de l’Ouest…
page | 12 LOUISIANE
UNE CPS À SAVEUR CAJUN
a Conférence des présidents de section
(CPS) de l’hiver 2010 s’est tenue les 11 et
12 mars sous le ciel clément de la
Louisiane. En effet, la Section louisianaise de l’APF,
avec en tête le sénateur Éric LaFleur et le
représentant Jack Montoucet, respectivement
président et vice-président de la Section,
accueillirent, pour leur plus grand plaisir, les
présidents de section à Bâton Rouge et à Lafayette.
Outre la Section hôte, les sections représentées
étaient celles de l’Alberta, du Canada, de l’Île-du-
Prince-Édouard, du Manitoba, du Nouveau-
Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, de l’Ontario et du
Québec. À titre de présidente de la CPS, madame
Andrée Champagne eut l’honneur de présider les
travaux.
Le 11 mars les travaux se tinrent dans la magnifique
chambre du Sénat du Capitole de la Louisiane à
Bâton Rouge et, le 12, dans l’enceinte du Centre
international de Lafayette. Les sessions de travail
ont permis notamment de réviser les états financiers
et les prévisions budgétaires de la Région, ainsi que
de préparer la XXVIe Session de l’Assemblée
régionale Amérique de l’Assemblée parlementaire de
la Francophonie (APF) à Winnipeg, du 30 août au
3 septembre. Les présidents des six sections qui
feront des présentations à Winnipeg ont par la suite
présenté brièvement les thèmes pertinents à leur
Section.
Le fait saillant de cette CPS fut sans doute la table
ronde portant, d’une part, sur le thème « Haïti après
L
Les membres présents à la Conférence des présidents de section de la Région Amérique, les 11 et 12 mars 2010
LOUISIANE page | 13
la catastrophe : comment les communautés
francophones d’Amérique peuvent-elles offrir une
aide efficace et concertée? » et, d’autre part, sur la
thématique « Les Francophones de Louisiane et des
États-Unis ont un urgent besoin de l’engagement et
du soutien de leurs élus. » Les présentations fort
intéressantes d’une impressionnante brochette
d’intervenants ont su captiver un auditoire très
réceptif. Une résolution portant sur la situation en
Haïti a par la suite été adoptée, tandis qu’une autre
traitant de la sauvegarde du français en milieu
minoritaire fut discutée en vue de son adoption
future à Winnipeg.
En un mot, ce fut une fructueuse CPS, avec en toile
de fond la couleur, les accents et la culture cajun,
organisée de main de maître par nos hôtes de la
Section louisianaise.
page | 14 MANITOBA
LE PREMIER MINISTRE SOULIGNE LE 20e ANNIVERSAIRE DE LA POLITIQUE MANITOBAINE SUR LES SERVICES EN LANGUE FRANÇAISE
l’occasion de la Journée internationale de
la Francophonie du 20 mars 2010 et du
20e anniversaire de la politique
manitobaine sur les services en langue
française, le gouvernement manitobain dresse un
bilan positif de ses réalisations dans le domaine des
affaires francophones.
« Nous avons pris une approche très concrète et
dynamique dans l’amélioration continue des services
en langue française, particulièrement dans nos
régions désignées, » a déclaré le premier ministre
Greg Selinger, ministre responsable des Affaires
francophones. « Le modèle de nos centres de services
bilingues en est le meilleur exemple et nous sommes
fiers de dire que cinq centres des services bilingues
ont été mis sur pied et un autre est en préparation.
D’autres provinces et territoires s’inspirent de ce
modèle à présent. »
Adoptée en 1989, la politique des services en langue
française reconnaît le fait que la population
francophone du Manitoba constitue un élément de
l’une des caractéristiques fondamentales du Canada.
Ainsi, cette politique permet aux Manitobains et
Manitobaines de bénéficier de services gouver-
nementaux comparables dans la langue des lois du
Manitoba.
Afin de promouvoir davantage la politique et le
concept de l’offre active, la province a lancé sa
campagne Bonjour-Hello en se dotant d’une gamme
d’outils de promotion modernisés qui ont été bien
reçus par le public. Le gouvernement a créé deux
postes de coordonnateurs de services en langue
française à plein temps qui travaillent pour des
regroupements de trois ou quatre ministères, ce qui
permet de mieux épauler les ministères dans la
prestation de services en français de qualité.
Sur la scène nationale et internationale, le Manitoba
continue à jouer son rôle de leader au sein de la
Conférence ministérielle sur la francophonie
canadienne (CMFC). Le premier ministre Selinger
est le ministre des Affaires francophones qui
participe depuis le plus longtemps à cette conférence.
En septembre 2009, la CMFC a convenu que
l’immigration francophone serait l’une de ses
priorités en agissant à titre de partenaire à
l’organisation et à la tenue du Pré-congrès national
de Metropolis sur l’immigration francophone au
Canada le 18 mars 2010 à Montréal. La province
reconnaît l’importance de l’immigration francophone
au Manitoba en appuyant les services d’accueil
destinés aux nouveaux arrivants francophones
offerts par l’Accueil francophone, sous l’égide de la
Société franco-manitobaine.
En ce qui concerne le domaine du développement
économique, plus de 700 000 dollars sont investis
par la province dans Centrallia 2010, un forum
international de la Petite et moyenne entreprise
(PME) organisé par l’Agence nationale et
internationale du Manitoba (ANIM) qui se tiendra à
Winnipeg du 20 au 22 octobre 2010. Centrallia 2010
donnera aux professionnels du secteur l’occasion de
se réunir pour conclure des alliances et d’envisager
des échanges commerciaux et des investissements.
À
MANITOBA page | 15
Centrallia est le principal élément de Retrouvailles
Manitoba 2010 consacré à l’entreprise. Manitoba
Homecoming/Retrouvailles Manitoba 2010, est un
ensemble d’événements et de célébrations qui tout au
cours de l’année rassembleront des Manitobaines et
Manitobains vivant ici ou ailleurs. Cette initiative
comprendra entre autres des activités en français
réalisées par des organisations francophones et leurs
partenaires, soutenus par la Société franco-
manitobaine.
« Nous continuons à améliorer la prestation de
services en langue française, grâce à nos partenaires
qui ont prêté leur concours aux progrès accomplis.
Il nous reste bien sûr beaucoup de chemin à parcourir,
et c’est précisément en continuant à œuvrer ensemble
que nous parviendrons à bâtir un meilleur avenir
pour la communauté francophone du Manitoba.
Nous profitons de cette Journée internationale de la
Francophonie 2010 pour souligner quelques-unes
de ces réalisations » a déclaré monsieur
Greg Selinger.
Communiqué de presse du gouvernement du
Manitoba
page | 16 NOUVEAU-BRUNSWICK
EDMUNDSTON-SAINT-BASILE AU CŒUR DE L’ORGANISATION DU CONGRÈS MONDIAL ACADIEN 2014!
titre de députée (depuis 1999) de la belle région d’Edmundston-Saint-Basile, dans le nord-ouest du Nouveau-Brunswick, au Canada, je suis très fière que notre belle
communauté ait le privilège et l’honneur d’être la région hôtesse du Congrès mondial acadien de l’été 2014!
La Société nationale de l’Acadie a arrêté son choix sur notre région pour sa spécificité et son caractère unique qui ne sauraient être revendiqués par aucune région acadienne du monde : la nôtre est une terre d’accueil internationale. En effet, ma circonscription d’Edmundston-Saint-Basile est une terre limitrophe qui joint les États-Unis au Québec.
L’Acadie au Nouveau-Brunswick est souvent mieux connue pour ses images de la mer et de la pêche qui caractérisent le nord-est de la province. Cependant, les plus de 50 000 visiteurs attendus de partout à travers le monde auront l’occasion de découvrir l’Acadie des terres et forêts. Celle-ci s’étend sur deux pays (le Canada et les États-Unis), deux provinces (le Nouveau-Brunswick et le Québec), un État (le Maine), cinq comtés, plus de 50 municipalités et regroupements communautaires, et elle englobe 100 000 habitants.
Les participants du Congrès découvriront que l’Acadie des terres et forêts est riche en histoire et en culture, et qu’elle transcende les divisions imposées par des frontières géopolitiques. L’exploitation forestière marqua l’essor de l’activité économique. Une usine fut construite pour la fabrication de la pâte et du papier à Edmundston, au Nouveau-Brunswick, et une autre pour la fabrication du papier dans la ville voisine de Madawaska, au Maine.
Comme petit avant-goût, la colonisation de la région démarra en 1785 avec l’arrivée des Acadiens qui s’installèrent sur les rives pour cultiver les plantains. Les Acadiens venaient du sud du Nouveau-Brunswick où ils trouvèrent refuge après la Déportation des
Acadiens, commencée en 1755 à Grand-Pré, en Nouvelle-Écosse. Cette fois, ils cédèrent leurs nouvelles terres situées dans la région de Saint-Anne-des-Pays-Bas (maintenant Fredericton) aux Loyalistes fuyant l’indépendance américaine. À peine quelques années plus tard, des colons Canadiens français venus du Québec s’installèrent également à Saint-Basile, dans le berceau du fleuve Madawaska. Ces Canadiens et ces Acadiens fondèrent de nouvelles familles et créèrent une communauté travaillante sur les deux rives du fleuve. Ceci explique que nous retrouvons aujourd’hui des Acadiens et Acadiennes vivant à proximité l’un de l’autre et formant une communauté unie, même avec des frontières qui sont pourtant, elles, bien définies.
Aujourd’hui, les Acadiens et Acadiennes sont fiers de célébrer leur culture, leur savoir-faire, leurs origines et leur langue avec le monde entier. Des deux côtés des frontières, ils travaillent présentement ensemble afin d’organiser des activités de tous genres, pour tous les goûts, réparties sur l’ensemble du territoire. Parmi les activités prévues sont des spectacles; de nombreuses rencontres de familles, des retrouvailles; une série de conférences; une vitrine internationale; une program-mation pour les jeunes, les aînés et les familles; ainsi qu’une brochette d’activités à caractère patrimonial et historique. Bien sûr, il ne faudrait pas oublier le grand Tintamarre et la célébration de la fête du 15 août.
C’est avec impatience que nous vous attendons tous afin de célébrer notre histoire, notre culture et, surtout, la fierté de notre langue française!
Au plaisir de vous voir!
Madeleine Dubé, députée d’Edmundston-Saint-Basile et vice-présidente de la Section du Nouveau-Brunswick de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie
À
NOUVEAU-BRUNSWICK page | 17
DEUX MONDES, UNE CULTURE ACADIENNE
a rencontre des Acadiens du Nord et des
Acadiens du Sud… toute une histoire. À
titre de vice-présidente de l’Assemblée
législative du Nouveau-Brunswick et de députée, il
me fait toujours plaisir de voyager à l’intérieur de ma
province afin de rencontrer les gens du Nouveau-
Brunswick, d’échanger entre nos différentes régions
et nos cultures. Mais de temps à autre, j’aime aussi
voyager à l’extérieur de la province afin d’apprécier
notre pays.
Plus tôt ce printemps, c’est avec fierté que j’ai
représenté ma province, le Nouveau-Brunswick, et le
peuple acadien. Je faisais partie de la délégation de
l’Assemblée parlementaire de la Francophonie
(APF), Région Amérique, qui s’est rencontrée à
Lafayette, en Louisiane. Ces rencontres de
parlementaires francophones sont des occasions
uniques de représenter les intérêts des francophones
de chez-nous et de partout dans le monde.
La présidente de la Section canadienne est madame le
sénateur Andrée Champagne, d’Ottawa. Les
parlementaires francophones des différentes provinces
du Canada et des États-Unis se sont rassemblés à
Lafayette pour la conférence. Il y avait également des
parlementaires acadiens de la Nouvelle-Écosse. Entre
autres furent discutés et partagés des points communs
pour promouvoir la culture et la langue francophone
en Amérique, dans les pays africains et dans tous les
pays qui sont en difficulté.
Toutefois, je dois dire que, pour moi, le voyage fut
plus qu’une mission entre parlementaires. Ce voyage
a été un retour dans l’histoire de la vie des Acadiens
qui furent déportés en Louisiane. D’expérimenter la
misère, la force, le courage de ces gens à s’adapter, à
se retrouver et à continuer une vie nouvelle consiste
d’un exemple pour tout
peuple qui baisse les bras
en résignation. Les
Acadiens durent et
réussirent à s’adapter à
une nouvelle vie. Tous les
gens portent les mêmes
noms acadiens de chez-
nous. On retrouve dans
les cimetières et dans les
villages les mêmes noms
de Robichaux, Breaux,
Savoix, etc., des noms de
familles acadiennes d’ici.
La visite du village historique nous retrace l’épreuve
de la déportation. À la suite de la déportation de 1755,
plusieurs Acadiens se sont retrouvés dans l’État de la
Louisiane qui appartenait à ce moment-là à la France.
Mais en 1785, le gouverneur de la Louisiane a permis
aux Acadiens de venir s’installer en Louisiane. Sept
bateaux portant des Acadiens déportés arrivèrent
dans la région. À cette époque, les bayous, les terres
humides et les marais de la Louisiane formaient une
terre particulièrement difficile où habiter, pleine
d’insectes et d’alligators. Mais les Acadiens avaient
connu la neige et le froid du Nord, la déportation et la
misère. Ils ont dû travailler très dur pour survivre, et
aujourd’hui les communautés de Lafayette et de St.
Martinville reflètent la culture et l’engagement que
les Acadiens ont maintenus envers leur religion et
leur culture.
L
Carmel Robichaud, députée et vice-présidente de l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick
page | 18 NOUVEAU-BRUNSWICK
À St. Martinville, on retrouve, inscrit sur une murale
illustrant l’arrivée des Acadiens, tous les noms des
Acadiens qui figurèrent dans les bateaux déportés du
Nouveau-Brunswick. C’était très impressionnant.
La rencontre de plusieurs anciens Acadiens fut
particulièrement émouvante; ils racontèrent leur
histoire de survie en pays étranger. Beaucoup ont
perdu leur langue ou ont été isolés et ont perdu leur
culture française. En revanche, la culture des
Acadiens et des Cajuns est une seule culture, malgré
la distance qui sépare les deux peuples : tant de
similarités nous unissent encore aujourd’hui. La
langue reste le point commun le plus évident, mais la
pêche continue d’être un lien entre les deux
peuples… Dans chaque endroit, la pêche est une
industrie importante et est une façon de vivre pour
les deux peuples. Pendant mon séjour en Louisiane,
j’ai profité de l’occasion pour déguster des mets
locaux succulents tels que les écrevisses, les
crevettes, le crabe, le gombo et le jambalaya.
Nous partageons également la même musique :
l’accordéon, le violon et les chansons du vieux
français. L’an dernier, j’eus le plaisir comme
parlementaire de recevoir la délégation des Acadiens
du Sud, dont le représentant de l’État de la
Louisiane, Jack Montoucet. La délégation fut au
Nouveau-Brunswick pour le Congrès mondial
acadien. Monsieur Montoucet nous a accueillis en
Louisiane cette année.
Mon voyage m’a permis de conclure qu’il est aussi
important pour les parlementaires acadiens du Sud
que pour les parlementaires acadiens du Nord
d’échanger nos connaissances, nos ressources et
notre culture et de trouver ensemble le meilleur
moyen de servir nos électeurs et électrices
francophones.
De plus, j’eus l’occasion de rencontrer une
enseignante de Neguac, Orise Lebouthillier, qui
enseigne là-bas depuis huit ans. À la suite de cette
rencontre, j’ai discuté avec la direction des écoles de
ma région afin de coordonner des vidéoconférences
entre les élèves de nos deux communautés
acadiennes.
Il est facile de constater que nous partageons la
même histoire, les mêmes défis de survie, de langue,
de culture. Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons
arriver à surmonter les difficultés de notre monde
moderne et à établir des liens entre les jeunesses
acadiennes et les communautés acadiennes du
monde. Il faut s’assurer que tous les efforts de nos
ancêtres visant à résister à l’assimilation n’auront
pas été en vain. La culture acadienne est particulière
et se doit d’être transmise aux jeunes.
Je vous remercie de m’avoir donné l’occasion de
communiquer cette expérience de deux pays… mais
d’une culture.
Carmel Robichaud,
députée et vice-présidente de
l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick
NOUVELLE-ECOSSE page | 19
LE DÉVOILEMENT À L’ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE D’UNE REPRODUCTION D’UNE CARTE DE L’ACADIE DATANT DU 18e SIÈCLE
raham Steele, ministre des Affaires
acadiennes de la Nouvelle-Écosse, a
dévoilé le 12 mai dernier à Province
House la reproduction d’une carte de l’Acadie datant
du 18e siècle. Des représentants de la Fédération
acadienne de la Nouvelle-Écosse, de la Société
nationale de l’Acadie et de Parcs Canada assistèrent
au dévoilement.
La carte originale date de 1757 et montre de
nombreux villages acadiens le long de la rivière
Annapolis; elle montre aussi la région de Belleisle
durant la période de la Déportation des Acadiens.
Beaucoup des noms de famille acadiens utilisés pour
nommer les villages figurant sur la carte existent
encore aujourd’hui en Nouvelle-Écosse : entre
autres, les Melançon, les Bourgeois, les Dugas, les
G
En partant de la gauche : Éric-Mathieu Doucet, directeur général de la Société nationale de l’Acadie; Ronnie-Gilles LeBlanc, historien à Parcs Canada; Désiré Boudreau, président de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse; Charlie Parker, président de l’Assemblée; et Graham Steele, ministre des Affaires acadiennes
page | 20 NOUVELLE-ECOSSE
Robichaud, les Giroir, les LeBlanc et les Godet. La
carte est présumée être le fruit du travail d’un
membre des forces militaires britanniques.
« La carte revêt une grande valeur historique pour la
communauté acadienne et pour tous les
Néo-Écossais, » souligna monsieur Steele. « Je suis
heureux que le président de l’Assemblée législative
ait fait le nécessaire pour que les générations à venir
puissent aussi en apprécier la valeur. »
« Au nom de toute la communauté acadienne
de la Nouvelle-Écosse, je tiens à exprimer combien
nous sommes fiers de savoir que l’Acadie a
maintenant une place d’honneur à l’Assemblée
législative de la Nouvelle-Écosse, » ajouta monsieur
Désiré Boudreau, président de la Fédération
acadienne de la Nouvelle-Écosse.
La Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse a
présenté la carte à monsieur Steele en octobre
dernier lors de son assemblée générale annuelle.
Communiqué de presse, Affaires acadiennes, gouvernement de la Nouvelle-Écosse
ONTARIO page | 21
LES DÉCORATIONS DE LA PLÉIADE À TORONTO
e mercredi 21 avril 2010, lors d’une
cérémonie solennelle dans les appar-
tements du lieutenant-gouverneur à
Queen’s Park (Toronto), l’honorable David C. Onley,
lieutenant-gouverneur de l’Ontario et le président de
la Section de l’Ontario de l’Assemblée parlementaire
de la Francophonie (APF), monsieur Jean-Marc
Lalonde, député, ont présenté les médailles de
l’Ordre de la Pléiade à des personnalités qui se sont
illustrées par leur contribution à la Francophonie
ontarienne.
Les huit personnalités suivantes ont été décorées de
l’insigne de l’Ordre de la Pléiade :
Madame Gisèle Chrétien (Hanmer), grade de Chevalier;
Monsieur Denis Hubert-Dutrisac (Sudbury), grade de
Chevalier;
Monsieur Gilles LeVasseur (Ottawa), grade d’Officier;
Monsieur Guy Mignault (Toronto), grade de Chevalier;
L
Les récipiendaires des décorations de la Pléiade posent pour une photo de groupe
page | 22 ONTARIO
Monsieur Marius Ouellette (Kapuskasing), grade de
Chevalier;
Madame Lise Routhier Boudreau (Orléans), grade de
Chevalier;
Monsieur Gérald R. Savoie (Manotick), grade d’Officier;
Madame Gisèle Séguin (Casselman), grade de Chevalier.
Les récipiendaires furent sélectionnés parmi un
grand nombre de soumissions par le comité exécutif
de l’APF Section Ontario composé de députés
représentant les trois partis politiques provinciaux.
Chacune des personnalités choisies possède un
cheminement de carrière très unique. En tant que
créateur, comédien et metteur en scène, monsieur
Guy Mignault réussit à promouvoir la culture
franco-ontarienne; et comme directeur artistique du
Théâtre français de Toronto, il continue à œuvrer
avec enthousiasme à la construction de l’avenir du
théâtre francophone en Ontario. Monsieur Gilles
LeVasseur, gestionnaire, avocat et économiste, est
un membre actif de plusieurs organisations qui
œuvrent pour la promotion de la langue française,
non seulement en Ontario, mais aussi à travers le
Canada. Monsieur Gérald R. Savoie, président-
directeur général de Monfort, a joué un rôle de
catalyseur dans la lutte pour la survie de cet hôpital,
et est grandement impliqué dans la réforme des
services de santé francophones en Ontario. Monsieur
Marius Ouellette, enseignant francophone dans le
Nord de l’Ontario pour plus de trente ans, se
consacre à travailler avec des groupes musicaux, et
fait ainsi de ses capacités musicales un outil de
propagande francophone. Madame Gisèle Séguin a
toujours été dynamique dans sa communauté, active
dans sa paroisse, ainsi que bénévole incessante au
sein d’organisations dans sa région qui ont à cœur
l’épanouissement de la francophonie. Monsieur
Denis Hubert-Dutrisac, président du Collège Boréal,
s’affaire depuis plusieurs années au sein de sa
communauté : il fait partie d’une multitude de
conseils et associations cherchant à épanouir
l’éducation et formation en français. Ayant joué un
rôle essentiel au démarrage du Collège Boréal,
madame Gisèle Chrétien est présentement la
présidente du conseil administratif de TFO, et est
toujours une figure centrale dans le secteur de
l’éducation francophone en faisant partie du conseil
ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur.
Forte d’une carrière en éducation dans les écoles de
langues françaises de l’Ontario, madame Lise
Routhier Boudreau continue son œuvre de
promouvoir la langue française non seulement en
Ontario, mais aussi au niveau national et
international.
La formalité de la cérémonie officielle d’investiture
dans les appartements historiques du lieutenant-
gouverneur refléta la qualité exceptionnelle des
récipiendaires cette année. Le tout fut suivi par une
soirée remplie de conversation, rires et chansons
dans l’ambiance détendue du restaurant Bistro 990.
Bref, chaque aspect de la cérémonie rendit cette
journée inoubliable.
Nous tenons à remercier madame la sénatrice Rose-
Marie Losier-Cool, présidente du Réseau des femmes
parlementaires de l’APF, d’avoir été parmi nous pour
célébrer les succès de ces individus distingués.
Nous tenons aussi à féliciter sincèrement les
récipiendaires dignes de cette distinction qui leur a
été présentée pour leurs efforts incessants, leurs
mérites dans leurs communautés et leurs
contributions à l’épanouissement de la langue
française en Ontario.
Renseignements :
John Inca Anderson
Secrétariat – APF Ontario
a/s Direction du protocole parlementaire et des
relations publiques
Bureau 191, Assemblée législative de l’Ontario
Toronto ON, M7A 1A2
(416) 325-7500
QUÉBEC page | 23
LA PROTECTION ET PROMOTION DE LA DIVERSITÉ CULTURELLE
CIDEC 2011 : UN SUIVI PARLEMENTAIRE SUR LA CONVENTION DE L’UNESCO
Une conférence d’envergure à Québec
’adoption puis l’entrée en vigueur de la
Convention sur la protection et la
promotion de la diversité des expressions
culturelles sous l’égide de l’Organisation des Nations
Unies pour l’éducation, la science et la culture
(UNESCO) représentent de grandes réussites pour
la Francophonie et constituent une étape cruciale
dans l’émergence d’un droit culturel international.
Les parlementaires, qui ont joué un rôle déterminant
dans ce processus, se doivent de poursuivre leur
engagement au cours de la phase de mise en œuvre
de cette Convention qui vise à développer et
consolider des secteurs culturels dans leurs sociétés
respectives.
C’est dans ce contexte que, lors de mon élection à
titre de président de l’Assemblée parlementaire de la
Francophonie en juillet 2009, à Paris, j’ai proposé
l’organisation d’une Conférence interparlementaire
sur la diversité des expressions culturelles (CIDEC).
L
Monsieur Yvon Vallière, député de Richmond et président de l’Assemblée nationale du Québec
page | 24 QUÉBEC
L’Assemblée nationale du Québec, en étroite
collaboration avec l’Assemblée parlementaire de la
Francophonie (APF), accueillera donc cette
conférence d’envergure internationale qui se tiendra
à Québec les 2 et 3 février 2011. La conférence
réunira quelque 250 participants en provenance
d’Afrique, des Amériques, d’Europe et d’Asie
(présidents d’assemblée, parlementaires et experts).
Plusieurs organisations interparlementaires seront
également invitées à titre d’observateurs, de même
que des représentants de la société civile.
Des partenariats internationaux ont déjà été sollicités
à cette conférence, parmi ceux-ci l’Organisation
internationale de la Francophonie (OIF). Lors d’une
rencontre tenue en décembre 2009, j’ai eu l’honneur
de présenter le projet au Secrétaire général de la
Francophonie, monsieur Abdou Diouf, qui a accueilli
l’initiative avec enthousiasme.
Pour une promotion efficace de la Convention
La CIDEC a pour objectif de dresser un bilan de la
mise en œuvre de la Convention, cinq années après
son adoption. De plus, elle vise à outiller les
parlementaires de l’espace francophone afin qu’ils
puissent promouvoir la Convention dans leur
Parlement, auprès de leur gouvernement et de la
société civile. Je souhaite qu’émerge de ces travaux
une stratégie mobilisatrice qui assurera non
seulement l’application de la Convention par les
États, mais qui contribuera aussi au renforcement de
secteurs culturels dynamiques dans les pays de
l’espace francophone.
En outre, cette Conférence sera une plateforme
d’information et d’échange de bonnes pratiques
favorisant la protection et la promotion de la
diversité des expressions culturelles. À ce titre,
différents outils mis de l’avant dans l’espace
francophone sur les plans réglementaire et législatif
ainsi qu’en matière d’aides publiques seront étudiés.
Parallèlement à la CIDEC, se dérouleront d’autres
réunions statutaires de l’APF, soit la Conférence des
présidents de section de la Région Amérique
(30 janvier 2011), la Commission de l’éducation, de
la communication et des affaires culturelles
(30 et 31 janvier 2011) et la réunion du Bureau
(1er février 2011).
Je vous invite donc tous, parlementaires de la Région
Amérique, à venir à Québec en février 2011 afin de
participer à cette Conférence.
Yvon Vallières, Président de l’Assemblée nationale du Québec et Président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie
CALENDRIER page | 25
CALENDRIER DES ACTIVITÉS 2011
Activités Dates Lieux
Conférence des présidents de section (CPS), Région Amérique
Janvier 2011 Québec
Commission de l’éducation, de la communication et des affaires culturelles
Janvier 2011 Québec
Bureau de l’APF Février 2011 Québec
Conférence interparlementaire sur la diversité des expressions culturelles
Février 2011 Québec
Commission politique Hiver-printemps 2011 Bruxelles (Belgique)
Commission des affaires parlementaires Hiver-printemps 2011 Clermont-Ferrand (France)
XXXVIIe Session de l’APF Juillet 2011 Kinshasa (République démocratique du Congo)
D’autres activités seront annoncées ultérieurement.
page | 26 SECTIONS
BUREAUX DES SECTIONS
CHARGÉ DE MISSION AMÉRIQUE
Monsieur Jean-Marc Lalonde
Bureau 191 Toronto (Ontario) M7A 1A2 CANADA Téléphone : (416) 325-7514 Télécopieur : (416) 325-7489
SECRÉTARIAT DE LA RÉGION AMÉRIQUE
Monsieur Dominic Dumont
Secrétaire régional Amérique 1020, rue des Parlementaires, 6e étage Québec (Québec) G1A 1A3 CANADA Téléphone : (418) 643-7391 Télécopieur : (418) 643-1865 [email protected]
ALBERTA
Président Monsieur Kenneth R. Kowalski
Assemblée législative de l’Alberta Édifice du Parlement, Bureau 325 10800, 97e avenue Edmonton (Alberta) T5K 2B6 CANADA Téléphone : (780) 427-2480 Télécopieur : (780) 427-5688
Secrétaire administrative Madame Louise Lepage-Kamuchik
Annexe législative, Pièce 801 9718, 107e rue Edmonton (Alberta) T5K 1E4 CANADA Téléphone : (780) 427-2480 Télécopieur : (780) 427-5688 [email protected]
CANADA
Présidente Madame Andrée Champagne
Parlement du Canada 140, rue Wellington, pièce 700 Ottawa (Ontario) K1A 0A4 CANADA Téléphone : (613) 995-3999 Télécopieur : (613) 995-4034
Secrétaire administratif Monsieur François Michaud
Parlement du Canada 131, rue Queen, Pièce 5-18 Ottawa (Ontario) K1A 0A6 CANADA Téléphone : (613) 995-9560 Télécopieur : (613) 995-0212 [email protected]
SECTIONS page | 27
COLOMBIE-BRITANNIQUE
Président Monsieur Norm Letnick
Assemblée législative, Colombie-Britannique Parlement de la Colombie-Britannique Annexe de l'Est Victoria (Colombie-Britannique) V8V 1X4 CANADA Téléphone : (250) 953-5144 Télécopieur : (250) 387-9100
Secrétaire administratif Monsieur Robert Vaive
Assemblée législative, Colombie-Britannique Bureau 221 Victoria (Colombie-Britannique) V8V 1X4 CANADA Téléphone : (250) 387-3785 Télécopieur : (250) 387-0942 [email protected]
HAÏTI
Président Vacant
Palais législatif Cité de l’Exposition Avenue Marie-Jeanne Port-au-Prince HAÏTI
Secrétaire administratif Vacant
Palais législatif Cité de l’Exposition Avenue Marie-Jeanne Port-au-Prince HAÏTI
ÎLE-DU-PRINCE-ÉDOUARD
Présidente Madame Cynthia Dunsford
C.P. 2890 Immeuble Coles Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard) C1A 8G5 CANADA Téléphone : (902) 368-4330 Télécopieur : (902) 368-4348 [email protected]
Secrétaire administrative Madame Melissa Keefe
Assemblée législative Province House, C.P. 2000 Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard) C1A 7N8 CANADA Téléphone : (902) 620-3764 Télécopieur : (902) 368-5175 [email protected]
LOUISIANE
Président Monsieur Éric LaFleur
Le Centre International de Lafayette 735, rue Jefferson Lafayette, LA 70501 ÉTATS-UNIS Téléphone : (337) 291-5474 Télécopieur : (337) 291-5480
Secrétaire administratif Monsieur Philippe Gustin
Le Centre International de Lafayette 735, rue Jefferson Lafayette, LA 70501 ÉTATS-UNIS Téléphone : (337) 291-5474 Télécopieur : (337) 291-5480 [email protected]
page | 28 SECTIONS
MAINE
Président Monsieur John Martin
P.O. Box 250 Eagle Lake, ME 04739 ÉTATS-UNIS Téléphone : (207) 631-7666 [email protected]
MANITOBA
Présidente Madame Sharon Blady
Assemblée législative du Manitoba Palais législatif, bureau 251 450, Broadway Winnipeg (Manitoba) R3C 0V8 CANADA Téléphone : (204) 945-0932
Secrétaire administrative Madame Monique Grenier
Assemblée législative du Manitoba Palais législatif, bureau 251 450, Broadway Winnipeg (Manitoba) R3C 0V8 CANADA Téléphone : (204) 945-0796 Télécopieur : (204) 945-0038 [email protected]
NOUVEAU-BRUNSWICK
Président Monsieur Roy Boudreau
Assemblée législative du Nouveau-Brunswick 706, rue Queen Fredericton (Nouveau-Brunswick) E3B 1C5 CANADA Téléphone : (506) 453-2506 Télécopieur : (506) 453-7154
Secrétaire administrative Madame Loredana Catalli Sonier
Assemblée législative du Nouveau-Brunswick 706, rue Queen Fredericton (Nouveau-Brunswick) E3B 1C5 CANADA Téléphone : (506) 453-2506 Télécopieur : (506) 453-7154 [email protected]
Secrétaire administrative adjointe Madame Janet Trail
Assemblée législative du Nouveau-Brunswick 706, rue Queen Fredericton (Nouveau-Brunswick) E3B 1C5 CANADA Téléphone : (506) 453-2506 Télécopieur : (506) 453-7154 [email protected]
SECTIONS page | 29
NOUVELLE-ÉCOSSE
Président Monsieur Michel P. Samson
Section de la Nouvelle-Écosse Édifice Denis, 7e étage 1740, rue Granville Halifax (Nouvelle-Écosse) B3J 2T3 CANADA Téléphone : (902) 424-3955 Télécopieur : (902) 428-0124
Secrétaire administrative Madame Vaughne Madden
Section de la Nouvelle-Écosse Édifice Denis, 7e étage 1740, rue Granville Halifax (Nouvelle-Écosse) B3J 2T3 CANADA Téléphone : (902) 424-3955 Télécopieur : (902) 428-0124 [email protected]
ONTARIO
Président Monsieur Jean-Marc Lalonde
Assemblée législative de l’Ontario Bureau 191 Toronto (Ontario) M7A 1A2 CANADA Téléphone : (416) 325-7514 Télécopieur : (416) 325-7489
Secrétaire administrative Madame Deborah Deller
Assemblée législative de l’Ontario Bureau 191 Toronto (Ontario) M7A 1A2 CANADA Téléphone : (416) 325-7514 Télécopieur : (416) 325-7489
Secrétaire administratif adjoint Monsieur John Inca Anderson
Assemblée législative de l’Ontario Bureau 191 Toronto (Ontario) M7A 1A2 CANADA Téléphone : (416) 325-7514 Télécopieur : (416) 325-7489 [email protected]
page | 30 SECTIONS
QUÉBEC
Président Monsieur Yvon Vallières
Président de l'Assemblée nationale du Québec 1020, rue des Parlementaires, 6e étage Québec (Québec) G1A 1A3 CANADA Téléphone : (418) 643-7391 Télécopieur : (418) 643-1865
Secrétaire administratif p.i. Monsieur Daniel Cloutier
Assemblée nationale du Québec Édifice Jean-Antoine Panet 1020, rue des Parlementaires, 6e étage Québec (Québec) G1A 1A3 CANADA Téléphone : (418) 643-7391 Télécopieur : (418) 643-1865 [email protected]
Secrétaire régional Amérique Monsieur Dominic Dumont
Assemblée nationale du Québec Édifice Jean-Antoine Panet 1020, rue des Parlementaires, 6e étage Québec (Québec) G1A 1A3 CANADA Téléphone : (418) 643-7391 Télécopieur : (418) 643-1865 [email protected]
SASKATCHEWAN
Président Monsieur Warren McCall
Assemblée législative de la Saskatchewan Bureau 150 Regina (Saskatchewan) S4S 0B3 CANADA Téléphone : (306) 787-8276 Télécopieur : (306) 787-7905
Secrétaire administratif Monsieur Kenneth Ring
Assemblée législative de la Saskatchewan Bureau 239 Regina (Saskatchewan) S4S 0B3 CANADA Téléphone : (306) 787-2298 Télécopieur : (306) 787-1246 [email protected]
Secrétaire administrative adjointe Madame Monique Lovatt
Assemblée législative de la Saskatchewan Bureau 239 Regina (Saskatchewan) S4S 0B3 CANADA Téléphone : (306) 787-2277 Télécopieur : (306) 787-1246 [email protected]
page | 31
NOTE DE LA RÉDACTION
Le Bulletin Amérique est un recueil d’articles soumis par les différentes sections de la Région Amérique de l’APF. Il est permis de citer le Bulletin Amérique à condition d’en divulguer la source. Le Bulletin Amérique bénéficie du dépôt légal.
Tous les numéros de Bulletin Amérique sont également disponibles électroniquement sur le site de la Région Amérique : www.regionamerique-apf.org
Coordonnateur parlementaire : Jean-Marc Lalonde Chargé de mission Amérique
Coordonnateur : François Michaud Secrétaire administratif de la Section canadienne Téléphone : (613) 995-9560 Télécopieur : (613) 995-0212 Courriel : [email protected]
Collaborateurs : Martin Chayer Étudiant aux Affaires internationales et interparlementaires Téléphone : (613) 943-5297 Télécopieur : (613) 995-0212 Courriel : [email protected] [email protected]
Dominic Dumont Secrétaire régional Amérique Téléphone : (418) 643-7391 Télécopieur : (418) 643-1865 Courriel : [email protected] Secrétariat : Patricia Tremblay
Adjointe administrative de la Section canadienne Téléphone : (613) 943-1790 Télécopieur : (613) 995-0212 Courriel : [email protected]
Les extraits d’articles ou d’ouvrages sont publiés dans le Bulletin Amérique avec la permission de l’auteur.
Le Bulletin Amérique est publié par la Section canadienne de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF).