LA ROUTE DE LA VOIE DE LA...

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LA ROUTE DE LA VOIE DE LA LIBERTE UN REGARD PHOTOGRAPHIQUE DOCUMENTAIRE SUR LES TRACES DE « LA VOIE DE LA LIBERTE » 70 ANS APRES LES EVENEMENTS BRUNO ELISABETH JUILLET 2012

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LA ROUTE DE LA VOIE DE LA LIBERTE—Un REgARD PHOTOgRAPHIQUE DOCUMEnTAIRE SUR LES TRACES DE « LA VOIE DE LA LIBERTE » 70 AnS APRES LES EVEnEMEnTS—Bruno ElisaBEthJuillEt 2012

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Borne Km 0 - Ste Mère Eglise6 juin 2011

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SOMMAIRE4. la Voie de la liberté

6. une enfance normande

8. une approche documentaire, 70 ans après les événements

11. les pistes de travail

12. la route

14. Parti-pris techniques

14. restitution

16. Partenariats

18. Biographie

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LA VOIE DE LA LIBERTEEntre Sainte Mère Eglise (Manche) et Bastogne (Belgique) court une ligne symbolique qui sillonne le réseau routier de normandie, de Bretagne puis traverse la France d’ouest en est (cf. carte p.13) pour se terminer dans les Ardennes. Ce trajet matérialise l’avancée des troupes alliées, face à l’occupant Allemand, depuis le débarquement du 6 juin 1944 jusqu’au printemps 1945. Cette route commémorative s’appuie sur le parcours emprunté par la troisième armée Américaine commandée par le général Patton.

Afin de matérialiser physiquement cette voie des bornes kilométriques, créées par le sculpteur François Cogné, furent disposées et inaugurées fin 1947 tout au long des 1 145 km de son parcours. Ces bornes, toutes identiques, hautes de 1 m 20, étaient initialement en béton, elles ont été remplacées ces dernières années par des modèles en matières légères, moins dangereuses en cas d’accident. Ce projet à haute valeur symbolique, œuvre du colonel guy de la Vasselais , affiche sur ces sculptures son ambition commémorative. Les figures qui ornent en bas relief la surface de ce cône rendent un hommage vibrant aux hommes qui débarquèrent en normandie, souvent au péril de leur vie. A l’avant une torche jaillit de l’océan, la flamme est un emprunt explicite à la statue de la Liberté. Sur le pourtour d’une couronne située dans la partie haute se trouvent les 48 étoiles du drapeau américain, rappelant ainsi la provenance des combattants par le biais symbolique des différents états américains.

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D 974 - Pont Hébert6 juin 2011

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UNE ENFANCE NORMANDEné en 1972 à Vire (Calvados) d’un père originaire de St Marguerite d’Elle dans le Bessin et d’une mère originaire de gourfaleur, non loin de St Lô, mon enfance est baignée de souvenirs dans lesquels les adultes de la génération de mes grands-parents évoquaient, plus ou moins glorieusement, les années de guerre et la période de la libération. Ces événements lointains pour un enfant vivant dans un pays pacifié et prospère m’apparurent progressivement de plus en plus proches au fil des années. Devenu adulte je me mis à relativiser cet éloignement temporel. En effet, je n’étais né que 27 ans après la fin du conflit, une génération, un clin d’œil à l’échelle de l’histoire. Si les stigmates les plus violents de cette histoire s’étaient bel et bien estompés, certaines traces étaient encore clairement visibles dans le paysage normand.

C’est notamment dans la ferme de mes grands-parents que les signes de ces événements passés m’étaient apparus à travers différents indices. Certains aménagements comme des barrières ou des clôtures étaient réalisés à partir de plaques métalliques ou de grillages récupérés sur les anciennes installations militaires américaines. Dans l’atelier les boîtes à outils et à quincaillerie en bois ou en métal portaient encore de cabalistiques informations, relatives à leur fonction originelle de boîtes de munitions. Mais le plus criant exemple de cette présence, à la violence insoupçonnable pour un enfant, fût la découverte dans une remise d’un casque littéralement transpercé par une balle de gros calibre. Au delà de ces signes l’omniprésence des monuments commémoratifs, sous la forme de stèles ou de matériel militaire, les cimetières et les blockhaus sur les plages et dans la campagne étaient autant de signes tangibles aptes à nourrir l’imaginaire fertile d’un enfant.

Mes jeux d’enfant furent ainsi imprégnés par une passion pour l’histoire et une fascination pour l’épopée militaire du débarquement, dont la normandie fêtait le quarantième anniversaire, à grand renfort de cérémonies commémoratives médiatisées, alors que j’avais douze ans. Comme sur bon nombre d’enfants la fascination militaire opérait sur moi. Je construisais quelques maquettes d’avions, notamment les modèles ayant pris part au débarquement du 6 juin 1944. Je m’abreuvais des récits de vétérans tel Pierre Closterman ou Peter Townsend, ou de films, comme l’incontournable « le Jour le plus long ». Ces

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œuvres donnèrent lieu chez moi à des remakes improbables. L’une de mes premières photographies prise avec le Lubitel que je venais de recevoir en cadeau singeait, de manière maladroite, l’affiche de ce film. Un casque disposé retourné sur la pelouse de mes parents en lieu et place de la plage d’Omaha déserte rejouait l’affiche du film « Le jour le plus long » (cf : photo ci-contre).

Mais cette passion prit assez subitement fin, suite à un événement somme toute assez anodin. Alors que je passais une partie de mes vacances chez ma grand-mère, peut être aussi amusée qu’agacée, elle s’immisça un jour dans l’un de mes jeux d’enfant : Me voyant bruiter un combat imaginaire de petits soldats elle s’arrêta et ne put s’empêcher de m’adresser une sorte d’avertissement, dont la teneur devait progressivement éteindre à tout jamais ma fascination pour les armes et la guerre. « Si tu avais vraiment entendu le bruit que faisaient ces explosions cela ne t’amuserait plus ». Rien de méchant, ni d’agressif de sa part là dedans, juste une remarque badine que je n’ai jamais oubliée. J’ai ensuite souvent questionné ma grand-mère qui avait vécu la libération à quelques kilomètres de la plage de Omaha (Sainte-Honorine-des-Pertes, Saint-Laurent-sur-Mer, Vierville-sur-mer). Elle me racontait au compte gouttes la présence voisine d’un champ d’aviation provisoire, l’arrivée des premiers gI’s, la fraternisation. J’eu l’occasion de voir une photographie où elle se trouvait avec l’une de ses sœurs en compagnie d’un soldat américain. Des faits anodins qui cachaient, je m’en rendais bien compte une profonde aversion pour la brutalité guerrière. A la même période alors que je passais mes vacances dans cette ferme, toute cette région du Bessin devint aussi un formidable terrain d’exploration. J’étais autorisé l’après midi à parcourir la campagne ce qui me permit de me rendre sur la plage d’Omaha, au cimetière de Collevile ainsi que dans quelques petits musées des alentours. C’est dans ce contexte que je découvrais l’existence dans la région d’une route symbolique matérialisant le parcours des troupes de libération.

En dernier lieu ce qui m’a également poussé à m’intéresser à un tel sujet est aussi d’ordre autobiographique. En effet, je réalisais il y a quelques années que le trajet vers Rennes que j’avais suivi pour aller faire mes études correspondait grossièrement à la route suivie par cette armée de libération. De ce constat, assez anecdotique au premier abord, est ensuite née l’idée de parcourir régulièrement cette « Voie de la liberté ».Cette route qui m’avait conduite moi aussi à une forme de liberté, en m’éloignant de ma région natale pour m’amener faire des études universitaires, prenait ainsi un relief particulier et m’incite maintenant à engager à son sujet un travail photographique de nature documentaire.

Reprise de l’affiche du film «Le jour le plus long» été 1983 !

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Photo souvenir - St Mère Eglise6 juin 2011

UNE APPROCHE DOCUMENTAIRE, 70 ANS APRES LES EVENEMENTS

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Depuis cette enfance normande ma fascination naïve pour cette période s’est envolée. Si je nourris toujours un profond attachement à cette région mon parcours artistique et mes recherches cinématographiques, vidéo et photographiques m’ont conduit à porter un regard critique sur cette période historique et sur les évolutions de ces hauts lieux de l’histoire de France. Bien loin de chercher à entretenir une imagerie carte postale et patrimoniale simpliste ce projet cherche au contraire à pointer, avec néanmoins tendresse empathie, les paradoxes, les ambiguïtés et certaines difficultés soulevées par le sujet abordé.

Mon approche adopte ainsi plusieurs angles :

- Le premier, sans tomber dans une fascination guerrière et historique complaisante envers les pratiques des reconstitutions (militaria), s’intéresse au moment privilégié des commémorations et cérémonies anniversaires en pointant la spectacularisation et la mise en scène relative à ces événements. Lors de ces commémorations, comme j’ai pu le constater ces deux dernières années se mêlent et se rencontrent plusieurs catégories de personnes. Les principaux acteurs de ces commémorations sont les vétérans ayant participé à ces événements. S’ils se font naturellement de plus en plus rares ils n’en restent pas moins les plus légitimes. Les seconds sont les militaires actuels, les officiels et les médias venus pour témoigner de la reconnaissance des générations actuelles aux disparus et aux derniers survivants. La troisième catégorie est constituée des passionnés de cette histoire, les adeptes de militaria1, restaurateurs et collectionneurs de véhicules, d’uniformes et d’armements, lesquels participent pleinement du spectacle. Ils s’imposent autant en acteurs qu’en spectateurs avides de ces événements, poussant leur fascination jusqu’à mettre en place des camps militaires aussi fidèles que possible à ceux qui jalonnèrent la campagne normande dans les jours qui suivirent le débarquement. La quatrième et dernière catégorie est constituée des touristes et curieux venus assister à ces événements, généralement en famille ; habitants de la région ou touristes Français et étrangers, ces derniers suivent les manifestations à bord de leurs camping cars ou de leurs voitures et avalent les kilomètres de ces routes normandes dans un parcours frénétique, en quête de spectacles commémoratifs hauts en couleurs, principalement le kaki le vert armée. - Mon second angle d’approche s’intéresse aux paysages jouxtant les infrastructures routières de cette voie de la liberté. L’inscription des bornes de la voie de la liberté dans le paysage fournit un angle d’accroche pour une approche paysagère des campagnes et des zones urbaines traversées.

1. Militaria est un mot souvent utilisé par les collectionneurs, pris au latin, qui désigne tout artefact (ici au sens d’objet fabriqué par l’Homme) témoignant de l’activité militaire de tous les pays et de toutes les époques.Il peut s’agir de tout, une ou des parties d’uniformes, armes, munitions, insignes ou décorations militaires, équipements, éléments de camouflage, documents (plans, papiers divers, photographies, cartes pos-tales, tracts, affiches, cartes d’État-Major, lettres, etc.).Par extension, on y inclut parfois les modèles réduits, copies, fac-similé, figurines et œuvres d’art postérieurement réalisés relatifs aux activités militaires. (source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Militaria)

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Sans systématisme, ni protocole strict ces vues me permettront de porter un regard attentif sur le paysage de bocage, sur les architectures traditionnelles rescapées des destructions liées au conflit, sur les bâtiments issus de la reconstruction et ceux plus contemporains, permettant d’embrasser les évolutions urbanistiques d’une région durement touchée par les violences des bombardements, dont les stigmates sont maintenant totalement gommés à quelques rares exceptions. Cette observation donne également lieu à la manifestation de certaines luttes et résistances citoyennes contemporaines. Les murs, les panneaux, les haies bordant ces routes accueillent en effet les cris d’oppositions à certaines des évolutions sociales, économiques et industrielles auxquelles la région est exposée. Qu’il s’agisse de la crise relative au prix du lait, de l’opposition à la culture des OgM, de l’opposition à la construction de la ligne THT ou d’autres conflits sociaux ces manifestations sont autant de signes d’une résistance contemporaine dont la route de la liberté se fait chaque jour l’écho.

- Le troisième et dernier angle est consacré aux signes, aux présences indicielles de l’influence anglo saxonne sur la culture et la société française, apparus suite à la guerre. Ces manifestations, largement induites par les aides apportées lors du plan Marshall dans les années d’après guerre dessinent en creux nombre d’évolutions majeures de notre société au cours des 70 dernières années. La culture cinématographique, les biens de grande consommation vestimentaire et alimentaire, les modes de transport portent en eux les manifestations de cette culture ayant traversé l’Atlantique dans le sillage des troupes de libération et sont maintenant totalement intégrés à notre quotidien.

En définitive le regard que je cherche à porter, sur les régions normandes et Bretonnes, à travers ce filtre de la Voie de la Liberté vise davantage à dresser un portrait actuel de ces deux régions. Plutôt que de m’attacher aux seuls signes et témoignages d’un passé historique glorieux c’est bien le portrait d’une région ancrée dans le XXIeme siècle que je cherche à dresser. Aucune fascination morbide pour cette période agitée, bien au contraire, c’est certainement par contraste pour montrer un pays pacifié malgré les déchirements de l’histoire que ce travail est engagé. J’envisage ainsi davantage la photographie comme révélateur de présences indicielles et discrètes. Bien plus qu’un simple hommage passéiste ce travail sur la voie de la liberté cherche à imposer un regard sur le présent, tout en cherchant des éléments de lecture et de résonance pertinents dans le passé.

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Hymne Américain - St Mère Eglise6 juin 2011LES PISTES DE

TRAVAIL :- Les Bornes et leur inscription dans le paysage.- Les commémorations et leur spéctacularisation, les acteurs et les spectateurs.- Les lieux de mémoire, leur fréquentation (monuments, stelles, cimetières, etc.)- Les paysages urbains et ruraux longeant la route à la recherche de traces, de présences indicielles des événements.- Des portraits d’acteurs des événements, appel à temoignage autour de la question «Ou êtiez vous quand vous avez vu les troupes de libération pour la première fois ?». Portraits de ces témoins sur les lieux.

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LA ROUTEVoici une liste des principales villes et des principaux villages et sites traversés

par la voie de la liberté et concernés par ce projet :

- Sainte-Mère-Église, la première commune libérée dans la nuit du 5 au 6 juin 1944. La place de l’hôtel de ville est le point de départ de la voie marqué par la borne du premier kilomètre (cf : photo p. 2).

- Utah Beach (commune de Sainte-Marie du Mont). C’est sur cette plage que s’est effectuée la prise du premier blockhaus du mur de l’Atlantique. C’est aussi sur cette plage que débarqua les jours suivants une grande partie des troupes américaines qui combattront en normandie.

- Neuville-au-Plain, premier village libéré par les parachutistes américains.- Montebourg, ville libérée le 19 juin 1944.- Cherbourg, ville libérée le 27 juin 1944. Ce port, en eaux profondes, s’impo-

sait par sa dimension stratégique, permettant le débarquement des troupes et du matériel depuis des navires de grande capacité.

- Carentan, ville libérée le 12 juin 1944. - Pont-Hébert, ville libérée le 17 juillet 1944. - Saint-Lô, ville libérée le 16 juillet 1944. Préfecture de la Manche, elle fut in-

tégralement détruite par les bombardements alliés. Le général Patton y lança son offensive vers Avranches, puis la Bretagne et ensuite la Loire.

- Marigny, ville libérée le 25 juillet 1944 lors de l’Opération Cobra.- Coutances, ville libérée le 28 juillet 1944.- Lengronne, ville libérée le 29 juillet 1944, a connu de violents combats de

chars.- Avranches, ville libérée le 31 juillet 1944. Cet accès à la Bretagne a subi

une contre-attaque des Allemands. La percée américaine se nomme d’ailleurs la Percée d’Avranches.

- Saint-Servan, (commune maintenant rattachée à Saint-Malo) libérée le 17 août 1944 où les Allemands avaient fortifié la cité d’Aleth, une des compo-santes de la «Forteresse Saint-Malo».

- Saint-Malo, ville libérée le 16 août 1944. La vieille ville intra-muros a été pratiquement détruite dans sa totalité.

- Rennes, libérée le 4 août 1944…

Carte Historique Michelin n° 105, 1947 Voie de la liberté juin 1944 - janv 1945

(détail)

PRISES DE VUES PREVUES DU

6 JUIn AU 30 JUIn 2012.

PUIS DE nOUVEAU DU

6 JUIn AU 30 JUIn 2013.

PRISES DE VUES PREVUES DU

1ER JUILLET AU 4 AOUT 2012.

PUIS DE nOUVEAU DU

1ER JUIILLET AU 4 AOUT 2013.

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PARTI-PRIS TECHNIQUESCe projet initié au printemps 2009, a déjà donné lieu à plusieurs sessions de prises de vues qui m’ont permis d’effectuer nombre de repérages et de tests techniques. La session réalisée au moment des commémorations 2011 (6 et 7 juin 2011) a vu s’imposer les choix techniques retenus : en terme d’appareil de prises de vues et d’optiques. Le moyen format argentique (film 120), carré 6 x 6 cm, monté avec une optique de 80mm, conforme au regard humain a retenu mon attention. Pour ce qui est des supports de prises de vues mon choix s’est définitivement porté sur le négatif couleur Kodak Portra.

RESTITUTIONSi pour le moment aucune forme définitive n’est encore arrêtée pour la phase

de restitution de ce projet certaines pistes sont actuellement en réflexion.

- Les tirages sur bâches extérieures formant un parcours le long de la Voie elle même ou sur des territoires adjacents. Ces tirages de grand format pourraient prendre place aussi bien en milieu urbain que dans des territoires ruraux.

- L’exposition de tirages contrecollés sur dibond se prêterait a des accrochages en galerie.

- La publication d’un ouvrage, ouvrage photographique auquel il m’in-téresserait d’associer un ou plusieurs historiens spécialistes de la période historique et qui pourraient être intéressés par un tel regard photographique.

- Des actions culturelles auprès de publics scolaire - sensibilisation et découverte croisant art histoire et géographie - et troisième age - recueil de témoignages et réalisation de portraits -.

D’une manière plus globale la restitution me semble intéressante à construire elle aussi comme une forme de parcours épousant le parcours de cette route. C’est ainsi qu’un restitution localisée dans plusieurs localités m’apparait particulièrement pertinente.

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St Marie du Mont - reconstitution d’un camp des Signal Photographic Units and Companies par l’association Cooney-Parties2 juin 2012

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PARTENARIATSLes partenariats envisagés dans le cadre de ce projet sont composés des

institutions culturelles et patrimoniales régionales, des centres d’art pluridisciplinaires et spécifiquement orientés vers la pho-tographies des régions Basse Normandie et Bretagne et plus parti-culièrement des départements de la Manche et d’Ille et Vilaine. Pour l’instant les structures déjà engagées sur le projet sont :

Le Village - Centre de création, 35560 Bazouges-la-Pérouse. (http://association-levillage.org/)Le Village – site d’expérimentation artistique est un lieu de propositions et de recherches

en milieu rural voué à rapprocher les publics de la création contemporaine.C/O : David Chevrier <[email protected]>

Le Centre culturel Colombier - PHAKT, 35000 Rennes. (http://www.centrecolombier.org)Le Centre Culturel Colombier est un équipement culturel associatif conventionné avec

la ville de Rennes autour de missions d’intérêt général à caractère artistique, culturel et éducatif au service des populations et des publics. Dans cet axe de développement culturel, il développe une orientation majeure dans le domaine des arts plastiques et visuels qu’il s’attache à mettre en lien avec le territoire sur lequel il est implanté.

C/O : Jean-Jacques Leroux <[email protected]> Richard guilbert <[email protected]>

Les structures qui ont déjà été, ou qui seront prochainement approchées sont :

La DRAC Bretagne, 35000 Rennes.Le Conseil général de l’Ille et Vilaine, 35000 Rennes.La Région Bretagne, 35000 Rennes.Les directions culture des villes traversées par la Voie de la liberté notamment Rennes,

St Lô, Cherbourg, Carentan, Avranches, St Malô...Le Consulat des Etats-Unis d’Amérique, 35000 Rennes.

Le Mémorial, Cité de l’histoire pour la Paix, 14000 Caen.Le Musée de la libération, 50100 Cherbourg-Octeville.Le Point du Jour, 50100 Cherbourg-Octeville.

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Marais de la FièreParachutiste américaine.3 juin 2012

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BIOGRAPHIEBruno ELiSABEtHné à Vire en 1972, vit et travaille à Rennes.Artiste plasticien, maître de conférence à l’université Rennes 2.

Membre du BIP - Bureau d’investigations photographiques, du laboratoire de recherche Arts : pratiques et poétiques de l’Université Rennes 2 et de l’atelier d’artistes Vivarium à Rennes.

Après un doctorat en arts traitant des potentialités de l’usage du hasard en art, notamment par le biais des médiums photographiques et cinématographiques, il intègre en 2004 le cursus du Studio national des arts contemporains le Fresnoy. Il enseigne maintenant la photographie et la vidéo, aussi bien dans une approche technique que théorique et historique, à l’Université Rennes 2.Depuis 2006 il se concentre sur une pratique photographique au caractère résolument documentaire. Il aborde des sujets, en apparence banals et quotidiens, liés aux loisirs populaires et au tourisme de masse autant qu’à certaines évolutions sociales et économiques du grand ouest de la France, ayant des répercussions sensibles sur le territoire. Il s’applique à dresser un portrait lucide et sans complaisance de certaines évolutions discrètes de notre société, avec un regard qu’il souhaite emprunt de générosité, d’empathie mais non dénué d’une douce ironie, cherchant ainsi à questionner le statut de l’image photographique tout autant que le rôle du photographe face à son sujet.

Formation :- Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains, Tourcoing, 2004 - 2006- Doctorat Arts Plastiques, Université Paris 1, Paris, 2002

Expériences artistiques - projets vidéo, cinéma et art numérique (sélection) :

- Bains numériques, Enghien-les-Bains, 2010 - MiR Festival, Athènes, grèce, 2008- Studio, Galerie les filles du Calvaire, Paris, 2007- Territoires de l’image, LAB-Labanque, Béthune, 2007- 2008- Nuits Electroniques de l’Ososphère, La laiterie, Strasbourg, 2006 - Panorama 7, Studio national des arts contemporains, Le Fresnoy, Tourcoing, 2005

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Expériences artistiques - projets photographiques :

ACTIOnS CULTURELLES- Villejean l’autre, atelier collège Malifeu - Montbarrot / Université Rennes 2, Rennes, Octobre 2011- mars 2012.- Résidences Les Verrières, résidence de travail autour du projet Kyrielles en vue d’une publication à paraître aux éditions Zédélé, Pont-aven, janvier 2011 - décembre 2011.- L’art dans le batiment S, oeuvre photographique pérenne, hall du bâtiment des sciences sociales dans le cadre des 60 ans du 1% culturel, Université Rennes 2, novembre 2012.- Poursuites de lectures, expositions et publication, bibliothèques de la Ville de Rennes, Oct. 2010 - oct. 2011.

EXPOSITIOnS- La ronde, lien social en milieu rural, résidence, centre de création Bazouges-la-Pérouse. Septembre 2011 – mars 2012, exposition avril - juin 2012. - Poursuites de lectures, 1 - 24 oct. 2010 et 24 sept. - 20 oct. 2011, Festival L’Image Publique, Bibliothèque Lucien Rose, Rennes- Le Grand Déballage, 18 - 19 sept. 2010, Le Bon Accueil, Rennes

- Antennes, 4 - 10 juil. 2010, Off des Rencontres d’Arles, Arles, France - FR

- 20 ans d’ALFADI, avril-mai 2010, Hôtel de Rennes Métropole, Rennes, France - FR- Carte blanche à la Bodega, 25 nov. - 6 déc. 2009, Festival de Photographie de Phnom Penh, Cambodge - KH- Vide grenier au Bon Accueil, 19 - 20 sept. 2009, Braderie Saint-MartinBon Accueil, Rennes.- Stop’n Watch, 26 sept. 2008, Off de la Quinzaine Photographique de nantesgalerie Contraste, nantes.

BULLETInS- Ce qu’il y a de plus important chez vous, Bulletin BIP N°016, avril 2010, Rennes- Kyrielle, Bulletin BIP N°015, novembre 2009, Phnom Penh, Cambodge- Sans lieu, ni date, Bulletin BIP N°010, Sept. 2009, Rennes- Eau de vie, Bulletin BIP N°002, Mars 2008, Rennes

PUBLICATIOnS- Kyrielles, prévu fin 2012, Zédélé, Brestwww.bipkyrielles.com- Peur sur la ville, 2010, Lendroit, Rennes- Le Tigre, vol. 26, Juil. - août 2008, Le Tigre, curieux magazine curieux, Paris

Courriel : [email protected]

Sites Internet : http://instamaticstudio.blogspot.fr/ http://bip.agence.free.fr/ http://vivariumatelier.blogspot.fr/

Bruno ELiSABEtH6 Villa Bourg L’EvesqueRésidence les Lys35000 Rennes

Téléphone : 06 64 39 05 45Courriel : [email protected]

Site personnel : http://instamaticstudio.blogspot.fr/Site du BIP : http://bip.agence.free.fr/

Avenue du général george S. Patton Rennes - Mai 2011