La Révision linguistique en français… · Les éditions du Septentrion remercient le Conseil des...

22
Ginette Lachance SEPTENTRION ? La Révision linguistique en français Le métier d’une passion, la passion d’un métier Extrait de la publication

Transcript of La Révision linguistique en français… · Les éditions du Septentrion remercient le Conseil des...

Ginette Lachance

SEPTENTRION

?La Révision linguistique

en françaisLe métier d’une passion, la passion d’un métier

Extrait de la publication

Extrait de la publication

Extrait de la publication

Pour effectuer une recherche libre par mot-clé à l’intérieur de cet ouvrage, rendez-vous sur notre site Internet au www.septentrion.qc.ca

Les éditions du Septentrion remercient le Conseil des Arts du Canada et la Société de dévelop pement des entreprises culturelles du Québec (SODEC) pour le soutien accordé à leur programme d’édition, ainsi que le gouvernement du Québec pour son Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres. Nous reconnaissons éga lement l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.

Direction : Adeline CorrèzeMise en pages et maquette de couverture : Folio infographieCorrection d’épreuves : France Brûlé

Si vous désirez être tenu au courant des publicationsdes ÉDItIONS Du SEPtENtrIONvous pouvez nous écrire par courrier,par courriel à [email protected],par télécopieur au 418 527-4978ou consulter notre catalogue sur Internet :www.septentrion.qc.ca

© Les éditions du Septentrion Diffusion au Canada :1300, av. Maguire Diffusion DimediaQuébec (Québec) 539, boul. LebeauG1t 1Z3 Saint-Laurent (Québec) H4N 1S2Dépôt légal :Bibliothèque et Archives Ventes en Europe :nationales du Québec, 2006 Distribution du Nouveau MondeISBN papier : 978-2-89448-470-8 30, rue Gay-LussacISBN PDF : 978-2-89664-439-1 75005 Paris

u moment où je souhaitais apprendre le métier de correctrice, Christine Barbeau, alors directrice de Graphiti, Barbeau et Tremblay, une maison renommée de photocomposition en Beauce, m’a intégrée dans son équipe. C’est donc en premier lieu grâce à Christine si je peux exercer depuis tant d’années cette profession que j’aime.

Merci également à Lucie Poirier, qui agissait alors comme directrice de production dans cette entreprise et qui m’a livré quantité de secrets du métier, de même qu’à Lise Larochelle, qui y travaillait aussi depuis plusieurs années et dont l’apport me fut très bénéfique.

Vint un jour où, forte de mes connaissances, j’ai dû me lancer toute seule dans le métier, Graphiti n’existant plus. Sans les personnes qui ont accepté de me confier leurs textes, j’aurais dû me réorienter de nouveau et je n’en avais pas le goût, car j’aimais réellement cette profession encore toute neuve.

Je dois donc la suite de mon parcours à de nombreuses personnes res-ponsables de différents services au sein de ministères et d’organismes gou-vernementaux, de diverses entreprises privées, de revues ou de maisons d’édition ; elles ont toutes été plus précieuses les unes que les autres dans mon cheminement, et il serait trop long de les énumérer toutes, mais je sais qu’elles se reconnaîtront et je les remercie de m’avoir fait confiance.

Me retrouvant de l’autre côté de la barrière, comme auteure plutôt que comme réviseure, j’avais conscience qu’il me fallait un bon lecteur. Car, le nez collé sur son propre texte, c’est fou comme on peut manquer d’objec-tivité parfois. J’avais donc besoin de quelqu’un au jugement solide, en même temps que capable de faire une critique… constructive, cela va de soi, mais néanmoins judicieuse. Je n’eus pas à chercher bien loin. Mon conjoint, Cyrille Gélinas, habitué au travail rigoureux, comme chercheur et historien,

Extrait de la publication

et ayant développé le sens de la phrase juste et belle avec la rédaction de trois livres dans sa spécialité, était la personne idéale. Je ne me suis pas trompée : il a su merveilleusement bien accomplir ce rôle et me faire des recomman-dations fort utiles pour l’amélioration du présent ouvrage.

Il a aussi été une source d’inspiration pour moi : s’il a su rendre à terme trois publications à travers un autre travail à temps plein et quantité d’autres tâches, il n’y avait pas de raison que je ne réussisse pas de mon côté à mener à bien un projet qui me tenait à cœur depuis un certain temps déjà. Ma foi en lui aura stimulé celle en moi, et je veux le remercier d’avoir été ce moteur en plus d’avoir apporté sa pierre à mon travail.

Cependant, je ne peux pas lui être reconnaissante de m’avoir « endurée pendant tous ces mois de labeur », pour la bonne raison que tout le temps que j’ai consacré à cet ouvrage fut loin d’être souffrant pour moi. Au contraire, j’ai travaillé dans la joie et j’ai la conviction que ce livre m’a nourrie plus qu’il ne m’en a coûté. Comme quoi, en réalisant ses projets, on se réalise soi-même.

Un gros merci à Mme Jocelyne Bisaillon, directrice du programme de rédaction professionnelle à l’Université Laval, pour avoir pris le temps et le soin de parcourir cet ouvrage, dans son avant-dernière version, avec son œil profes-sionnel. Grâce à ses remarques pertinentes, j’ai pu encore le bonifier.

J’ai également pu bénéficier de l’expertise et de l’appui des spécialistes suivants, que je remercie bien sincèrement : M. Aurel Ramat, auteur du Ramat de la typographie, M. Paul Roux, conseiller linguistique et chroni-queur de langue à La Presse et sur le site Cyberpresse, Mme Bernyse Filion, coordonnatrice de la révision au Journal de Québec, et Mme Hélène Zaccardelli, correctrice au Journal de Québec.

Merci également à toute l’équipe du Septentrion pour son travail cons-ciencieux, à partir du comité de lecture jusqu’à son président, M. Denis Vaugeois, qui le premier m’a accueillie au sein de sa maison d’édition, en passant par l’éditeur de ce livre, M. Gilles Herman, Mme Adeline Corrèze, qui a coordonné tout le travail menant au produit fini, et les personnes qui ont contribué, à un titre ou à un autre, à la qualité de cet ouvrage.

Nul ne peut prétendre maîtriser la languedans son immensité, dans sa mouvance.

(Marie-Éva de Villers, « Les dictionnaires et le bel usage », Liberté, no 260, vol. 45, no 2, mai 2003)

Extrait de la publication

Extrait de la publication

orsque l’idée m’est venue de faire de la correction de textes, je ne savais pas ce qu’une telle entreprise représentait vraiment. J’avais le souvenir, comme beaucoup d’autres, d’avoir été « bonne en français » à l’école (et la conviction de l’être demeurée). J’avais aussi poursuivi des études, entre autres, en lit-térature, et de plus, je lisais beaucoup et m’adonnais un peu à l’écriture. J’étais donc certaine de posséder tout ce qu’il faut pour exercer convena-blement ce métier auquel j’aspirais.

J’ai trouvé mon premier emploi dans le domaine en 1987, dans une mai- son de photocomposition. L’on m’a alors initiée aux rudiments de la typo-graphie, dont je ne possédais pas la moindre notion alors, ni la connaissance des signes de correction ni même la conscience qu’il existait des guillemets français, et d’autres, anglais.

Dès mes premiers travaux de correction, j’ai constaté que j’avais beau être « bonne en français », je laissais échapper de grosses fautes, tellement mon esprit était occupé à tenter de découvrir les subtils pièges de la langue française en même temps que je devais vérifier les accords et que mon œil s’appliquait à détecter les espaces manquants ou de trop, les erreurs de police ou de corps, les alignements, les mauvaises césures, les traits d’union insé-cables, etc. Bref, mon esprit allait en tous sens, et je n’arrivais pas à penser à tout, et encore moins à tout voir.

C’est ainsi qu’au fil des jours je découvrais l’ampleur de la tâche et, en même temps, celle de mes faiblesses. Il m’apparut alors évident que si je souhaitais poursuivre cette carrière, je devais me mettre à l’étude. Une acti-vité à laquelle j’allais m’astreindre quotidiennement pendant près de dix ans et ponctuellement par la suite.

Je commençai par Le Ramat de la typographie, d’Aurel Ramat, suivi de La bonne ponctuation, d’Albert Doppagne, afin de remédier à mes deux principales bêtes noires. Je me mis ensuite à l’étude de la grammaire avec Le bon usage, de Grevisse et Goosse, ainsi qu’à celle des pièges de la langue avec Le dictionnaire des difficultés, d’Adolphe Thomas, puis avec le Multidic-tionnaire, de Marie-Éva de Villers, dès sa parution l’année suivante. Je venais de me découvrir, par la même occasion, une passion pour, je crois, le reste de ma vie. Si bien que Bernard Dupriez, qui écrivait dans le numéro 260 de

la revue Liberté : « Évidemment personne ne s’amuse à lire un dictionnaire de bout en bout », serait sans doute étonné d’apprendre que je me mis à la lecture, page après page, du Petit Robert de la langue française, par pur plaisir (et, quoique beaucoup plus tard, avec autant de bonheur à son Gradus des procédés littéraires), puis à nombre d’autres par la suite.

De chacun de ces livres, j’ai retiré beaucoup de connaissances, mais aussi et surtout, j’ai pris conscience du fait que la langue française constitue un vaste domaine d’études, illimité pour bien dire, d’autant que toute langue évolue et qu’il faut constamment se mettre à jour.

À cette étude personnelle d’ouvrages, j’ajoutai quelques cours : Français pour tous, français pour tout (Télé-université), CAFÉ (Université de Mont-réal), Du français sans fautes (ministère de l’Éducation), Apprentissage de la grammaire du français écrit (Université du Québec à Montréal) et un cours de rédaction (Université d’Ottawa).

Trois ans après mes premiers apprentissages dans le métier, je commen-çais à faire de la révision linguistique à mon compte, tout en poursuivant mon perfectionnement personnel.

Depuis, outre les ouvrages encyclopédiques, pas un dictionnaire ni autre ouvrage de référence n’a trouvé sa place sur mon bureau avant que je ne l’aie lu en entier. Si je n’ai pas retenu tout le contenu de chacun, cela va sans dire, ce tour d’horizon m’aura permis de bien connaître mes instruments de travail, afin de pouvoir les utiliser à bon escient par la suite.

Les années ont passé et, un jour, j’ai fait le suivi d’une personne pour préparer mon remplacement auprès d’un client qu’il me fallait abandonner, désireuse d’augmenter ma qualité de vie en travaillant un peu moins. En remplissant des pages de notes à l’intention de cette personne que je super-visais, je me suis souvenue de mes premiers pas dans ce métier et j’ai com-pati à sa situation. J’ai constaté par la même occasion que mon bagage avait passablement augmenté au cours des ans et j’ai alors pensé que d’autres pourraient bénéficier de mon expérience.

C’est l’objet du présent ouvrage. J’ai voulu produire ce que moi-même j’aurais aimé trouver lorsque j’ai pris conscience de tout ce qu’il me fallait acquérir à l’époque, soit un guide sur le plan des connaissances, des outils et des méthodes en correction et révision linguistique en français, particu-lièrement dans l’exercice d’un travail autonome.

Il s’agit du fruit d’une expérience et d’une recherche personnelles, on l’aura compris. C’est dire qu’il comporte ses richesses, mais aussi, j’en suis bien consciente, ses lacunes. Aussi, les questions, commentaires et sugges-

Extrait de la publication

tions de son lectorat me permettront-ils de l’améliorer et de l’enrichir, si par ailleurs il s’avère utile à ceux et celles qui, comme moi, aiment la langue et veulent s’y aventurer par pur plaisir, ainsi qu’à ces autres qui souhaite-raient s’en servir dans le but de se lancer ou de poursuivre dans le métier. Aux uns et aux autres, je souhaite un parcours agréable.

Ginette Lachance

Extrait de la publication

- Comment les trouver ?

- Exercice 1 - Comment les trouver ?

- Comment les trouver ?

- Comment les trouver ?

- Exercice 2 - Comment les trouver ?

- Comment les trouver ?

- Comment les trouver ?

- Comment les trouver ?

Quelques généralités - Comment les trouver ? Et des particularités

Fautes liées à la phonétique - Comment les trouver ?

Extrait de la publication

Fautes liées à la terminologie - Comment les trouver ? Fautes d’orthographe (difficultés et pièges de la langue) - Comment les trouver ? Fautes de syntaxe - Exercice 3 - Comment les trouver ?

- Comment les trouver ?

- Exercice 4 - Comment les trouver ?

- Comment les trouver ?

- Comment les trouver ?

- Exercice 5 - Comment les trouver ?

- Exercice 6 - Comment les trouver ?

- Exercice 7 - Comment les trouver ?

L’accentuation des majuscules et des abréviations La féminisation Les charnières Les conventions d’usage Les noms propres, les gentilés, les odonymes et les toponymes Les sigles et les acronymes

Extrait de la publication

Première lecture Deuxième lecture Vérification finale

Lecture en parallèle Vérification finale Remarques particulières aux revues

Amour de la langue et de l’étude Curiosité et doute Rigueur, sans rigidité Souplesse et jugement Capacité de concentration et méticulosité Autonomie et sens de l’organisation Vigilance et discrimination Tact, psychologie et discrétion

Extrait de la publication

Capacité de faire face au stress Autres

Connaissances générales et étude personnelle Programmes et cours officiels

Horaire et disponibilité Tarifs

Quantité de travail Planification financière

Un taux horaire suffisant

Une personne digne de confiance

Association canadienne des réviseurs Autres regroupements de travailleuses

et travailleurs indépendants

Correcticiels Dictionnaires de langues autres que le français Dictionnaires et ouvrages de spécialités diverses (droit, éducation, informatique, linguistique et philosophie)

Extrait de la publication

Dictionnaires généraux de la langue française Dictionnaires étymologiques, historiques et ouvrages

sur l’histoire de la langue françaiseDictionnaires et ouvrages spéciaux sur la langue française

(analogies, anglicismes, synonymes, etc.)Difficultés de la langue française Encyclopédies et dictionnaires encyclopédiques Féminisation Grammaires Noms propres Ponctuation Recueils bibliographiques Rédaction, correspondance, jeux, apprentissage du français

écrit et figures de styleSigles et signes Typographie Autres Sur la révision linguistique en français Sur le travail autonome Et juste pour le plaisir…

Extrait de la publication

(1) Quelques prénoms remaniés au goût du jour(2) Différences entre un dictionnaire de cooccurrences et les dictionnaires des idées par les mots ou des mots par les idées(3) La langue française (Oscar Dunn)(4) Abréviations des dictionnaires à surveiller(5) Le Petit Larousse illustré et Le Petit Robert côte à côte(6) Et si l’on parlait « ado »…(7) La recherche d’un mot inconnu : dictionnaires analogiques

ou thésaurus ?(8) Les spécialistes de la langue se sont-ils contactés ?

Extrait de la publication

Extrait de la publication

ce troisième tirage est composé en minion corps 11selon une maquette de josée lalancette

et achevé d’imprimer en janvier 2012sur papier enviro 100 % recyclé

sur les presses de l’imprimerie marquisà cap-saint-ignace, québec

pour le compte de gilles hermanéditeur à l’enseigne du septentrion

Extrait de la publication