La multiplicité des filières rend plus fort A TENDANCES ... · répercussions sur les années à...
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DANS LE CANTAL L’UNION DU CANTAL - 11 MARS 2017 5 ALTITUDE Jeudi 16 mars, à la Vidalie d’Arpajon-sur-Cère, le groupe Altitude tiendra son assemblée générale. L’union de coopératives promet de nouveaux soutiens aux adhérents des filières qui souffrent le plus. La multiplicité des filières rend plus fort Le directeur et le président d’Altitude préparent l’assemblée. TENDANCES PAR PRODUCTIONS S i les chiffres précis seront commentés le jour de l’assemblée, le directeur du groupe Altitude, Olivier Voisin, peut d’ores et déjà affirmer que les résultats sont consoli- dés (235 millions de chiffre d’affaires) et livrer les tendan- ces, filières par filières. - Lait : “Après un accroisse- ment de la collecte, on relève depuis la fin de l’exercice une baisse de 10 % à 15 % de la production, due à un décou- ragement des éleveurs face au prix, à une mauvaise qualité de fourrage, trop peu de maïs cette année...” - Génétique : “La dynamique laitière cassée s’illustre par une baisse conséquente des inséminations sur les trou- peaux laitiers, qui aura des répercussions sur les années à venir. Un signe très négatif, y compris en AOP, puisque les animaux doivent naître sur la zone. Bon maintien en revanche en allaitant, y compris en race limousine et sur les nouveaux services : échographie, génotypage, etc.” - Viande : “La collecte augmente de 8 % ; de bons résultats sur toutes les productions, du veau naissant à la vache grasse, en passant par le broutard... À noter que même les ovins affichent une hausse de 2 %. Bonne dyna- mique en bovins finis, liée à l’amélioration industrielle et commerciale avec des parte- nariats consolidés chez Carrefour et Casino. Après douze années de déficit et jusqu’à 4 millions de pertes annuelles, Covial renoue avec l’équilibre !” - Porcs : “Emblématique du schéma à développer, avec un bon niveau tant en aval qu’en amont, nous sommes en phase de recrutement.” - Agrodistribution : “Nous avons mieux résisté que nos concurrents. Florinand est une expérience résolument positive et le rayon “Saveurs d’Altitude” de Gamm vert représente 10 % des ventes du magasin d’Aurillac. Un second point de vente vient d’ouvrir à Bort-les-Orgues.” Covial renoue avec l’équilibre A ltitude est présent pratiquement partout. L’aliment du bétail, la génétique, la filière lait, les bovins maigres, les animaux finis, les porcs, les ovins... Cette diversité est présentée par les responsables de l’union de coopératives cantalienne comme une des principales forces au service des adhérents : celle d’une mutualisation qui permet aux filières les plus solides de venir en aide aux plus fragilisées. C’est d’ailleurs dans cet état d’esprit que la reprise des maga- sins Florinand s’est opérée. “Les fleurs de jardinerie, on ne les produit pas. Mais si on dégage du bénéfice par leur vente, ce sera au profit des agriculteurs coopérateurs”, résume le prési- dent, Jean-Pierre Chateau. Celui-ci précise que c’est grâce à des branches qui affichent de bons résultats que Volcalis a pu permettre à un éleveur laitier sur deux de profiter d’une avance de trésorerie ; l’équivalent d’une paie mensuelle, soit 1,8 million d’euros avancés à taux zéro, avec une échéance de remboursement qui a même été reculée. À cet égard, il promet de nouvelles mesures d’encouragement qui seront présentées jeudi, lors de l’assemblée générale plénière (1) . Cette idée de soutenir les éleveurs les plus durement frappés par une crise ne date pas d’hier. Le président rappelle ainsi qu’à un moment où la filière porcine allait mal, des soutiens consé- quents ont permis de maintenir une production qui, aujourd’hui, va mieux. Acteur économique de la valorisation des territoires Des propos qui témoignent qu’Altitude met un point d’honneur à faire vivre le terri- toire, en maintenant une activité agricole, forte de 10 000 adhé- rents, mais aussi salariale, puisque le groupe emploie pas moins de 565 collaborateurs. Un poids économique incontestable, peut-être pas assez reconnu, comme le laisse entendre le président Chateau. Pour autant, nombreux sont les élus - et même le préfet avant son devoir de réserve - attendus le 16 mars à Arpajon-sur-Cère, où sera fait un point de conjoncture (voir les tendances ci-contre) et où sera rappelé le cap pour les années à venir ; cap directement inspiré du document “Horizon 2020”, présenté l’an dernier. R. SAINT-ANDRÉ (1) Les assemblées plénières des coopé- ratives et celle de l’union Altitude se déroulent le même jour, un peu plus tôt que d’habitude, permettant de libérer les adhérents au moment où le travail est plus dense sur les fermes. Jeudi 16 mars à 10 heures, salle de la Vidalie d’Arpajon, assemblées plénières des coopé- ratives, puis à 11 heures, assem- blée du groupe Altitude. D Tél fixe : 04 71 45 56 26 • Portable : 06 73 25 47 82 N’HÉSITEZ PLUS !!! MISE À DISPOSITION DE SALARIÉS SOUPLESSE ET SIMPLICITÉ. UNE SURCHARGE DE TRAVAIL ? TÉLÉPHONIE MOBILE Trente-deux zones blanches couvertes, dont trois dans le Cantal. Garabit, Prat de bouc et Lastioulles concernés L a Région Auvergne-Rhône- Alpes est la première Région de France à avoir identifié et signalé à l’État, en lien avec les douze Départements de la région, plus de 90 sites à vocation économique et touristique aujourd’hui privés de réseau mobile. Grâce à un partenariat innovant mis en place avec les Départements, plus de 50 % des sites stratégiques retenus au niveau national par l’Agence du numérique de l’État se situent en Auvergne-Rhône-Alpes. Ainsi, 32 sites, qui ne sont pas desservis par les opérateurs, ont été retenus dans huit dépar- tements : l’Ain, l’Allier, l’Ardèche, le Cantal, la Drôme, la Haute- Loire, la Haute-Savoie et le Puy- de-Dôme. La Région Auvergne- Rhône-Alpes prévoit d’investir entre 3 et 5 millions d’euros pour soutenir les départements et s’as- surer de la meilleure couverture possible sur le territoire. Dans le Cantal, les habitants devraient donc pouvoir bénéfi- cier d’une couverture mobile rapidement sur les sites suivants : Garabit-Vallée de la Truyère (Faverolles, Anglards-de-Saint- Flour, Ruynes-en-Margeride, Alleuze, Fridefont, Lavastrie) ; col de Prat de Bouc (Albepierre- Bredons, Paulhac, Brezons) ; lac de Lastioulles - Champs-sur- Tarentaine - Marchal. Aura et les Départements vont désormais s’engager pour trouver de nouvelles solutions permettant de déployer le réseau mobile sur les sites stra- tégiques non retenus par l’État. PUY MARY Débat au Salon de l’agriculture sur la thématique : “Grand Site de France et agriculture”. Valoriser filières et produits Plusieurs représentants de sites classés ont échangé avec ceux du Cantal. D ans le cadre du Salon de l’agriculture, le Grand Site de France Puy Mary-Volcan du Can- tal a organisé un café-débat sur la thématique : “Grand Site de France et agriculture”. Le stand Cantal s’est transformé pour l’oc- casion en un lieu d’échanges entre les représentants des sites classés (cirque de Navacelles Grand Site de France, Grand Site des Falaises d’Étretat), le Comité interprofessionnel des fromages (Cif), les conseillers départe- mentaux, Cantal destination ainsi que les représentants du syndicat mixte du Puy Mary. Les discussions ont notamment porté sur la valorisation des filiè- res et des produits ainsi que le pastoralisme et le maintien des paysages ouverts. Les échanges ont débouché sur la volonté de poursuivre ces initiatives de partage d’expérience et de les inscrire pleinement dans le cadre du renouvellement du label Grand Site de France qui sera au programme de l’année 2018. Les débats se sont conclus par la dégustation de produits locaux issus du territoire du Grand Site de France Puy Mary-Volcan du Cantal.
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DANS LE CANTAL
L’UNION DU CANTAL - 11 MARS 2017 5
ALTITUDE Jeudi 16 mars, à la Vidalie d’Arpajon-sur-Cère, le groupe Altitude tiendra son assemblée générale.L’union de coopératives promet de nouveaux soutiens aux adhérents des filières qui souffrent le plus.
La multiplicité des filières rend plus fort
Le directeur et le président d’Altitude préparent l’assemblée.
TENDANCES PAR PRODUCTIONS
Si les chiffres précis serontcommentés le jour de
l’assemblée, le directeur dugroupe Altitude, Olivier Voisin,peut d’ores et déjà affirmerque les résultats sont consoli-dés (235 millions de chiffred’affaires) et livrer les tendan-ces, filières par filières. - Lait : “Après un accroisse-ment de la collecte, on relèvedepuis la fin de l’exercice unebaisse de 10 % à 15 % de laproduction, due à un décou-ragement des éleveurs faceau prix, à une mauvaisequalité de fourrage, trop peude maïs cette année...” - Génétique : “La dynamiquelaitière cassée s’illustre parune baisse conséquente desinséminations sur les trou-peaux laitiers, qui aura desrépercussions sur les annéesà venir. Un signe très négatif,y compris en AOP, puisqueles animaux doivent naître surla zone. Bon maintien enrevanche en allaitant, ycompris en race limousine etsur les nouveaux services :échographie, génotypage, etc.” - Viande : “La collecteaugmente de 8 % ; de bonsrésultats sur toutes lesproductions, du veau naissantà la vache grasse, en passant
par le broutard... À noter quemême les ovins affichent unehausse de 2 %. Bonne dyna-mique en bovins finis, liée àl’amélioration industrielle etcommerciale avec des parte-nariats consolidés chezCarrefour et Casino. Aprèsdouze années de déficit etjusqu’à 4 millions de pertesannuelles, Covial renoue avecl’équilibre !” - Porcs : “Emblématique duschéma à développer, avecun bon niveau tant en avalqu’en amont, nous sommesen phase de recrutement.” - Agrodistribution : “Nousavons mieux résisté que nosconcurrents. Florinand estune expérience résolumentpositive et le rayon “Saveursd’Altitude” de Gamm vertreprésente 10 % des ventesdu magasin d’Aurillac. Unsecond point de vente vientd’ouvrir à Bort-les-Orgues.”
Covial renoue avec l’équilibreAltitude est présent pratiquement partout. L’aliment du bétail, lagénétique, la filière lait,
les bovins maigres, les animauxfinis, les porcs, les ovins... Cettediversité est présentée par lesresponsables de l’union decoopératives cantalienne commeune des principales forces au service des adhérents : celled’une mutualisation qui permetaux filières les plus solides devenir en aide aux plus fragilisées.C’est d’ailleurs dans cet étatd’esprit que la reprise des maga-sins Florinand s’est opérée. “Lesfleurs de jardinerie, on ne les produit pas. Mais si on dégagedu bénéfice par leur vente, cesera au profit des agriculteurscoopérateurs”, résume le prési-dent, Jean-Pierre Chateau. Celui-ci précise que c’est grâceà des branches qui affichent debons résultats que Volcalis a pupermettre à un éleveur laitier surdeux de profiter d’une avance detrésorerie ; l’équivalent d’unepaie mensuelle, soit 1,8 milliond’euros avancés à taux zéro, avecune échéance de remboursementqui a même été reculée. À cetégard, il promet de nouvellesmesures d’encouragement qui
seront présentées jeudi, lors del’assemblée générale plénière(1).Cette idée de soutenir les éleveursles plus durement frappés parune crise ne date pas d’hier. Leprésident rappelle ainsi qu’à unmoment où la filière porcineallait mal, des soutiens consé-quents ont permis de maintenirune production qui, aujourd’hui,va mieux.
Acteur économique de lavalorisation des territoiresDes propos qui témoignentqu’Altitude met un pointd’honneur à faire vivre le terri-toire, en maintenant une activitéagricole, forte de 10 000 adhé-rents, mais aussi salariale,puisque le groupe emploie pas
moins de 565 collaborateurs. Unpoids économique incontestable,peut-être pas assez reconnu,comme le laisse entendre le président Chateau. Pour autant, nombreux sont lesélus - et même le préfet avant sondevoir de réserve - attendus le16 mars à Arpajon-sur-Cère, oùsera fait un point de conjoncture(voir les tendances ci-contre) etoù sera rappelé le cap pour lesannées à venir ; cap directementinspiré du document “Horizon2020”, présenté l’an dernier.
R. SAINT-ANDRÉ(1) Les assemblées plénières des coopé-ratives et celle de l’union Altitude sedéroulent le même jour, un peu plus tôtque d’habitude, permettant de libérer lesadhérents au moment où le travail estplus dense sur les fermes.
Jeudi 16 mars à 10 heures,salle de la Vidalie d’Arpajon,
assemblées plénières des coopé-ratives, puis à 11 heures, assem-blée du groupe Altitude.
D
Tél fixe : 04 71 45 56 26 • Portable : 06 73 25 47 82
N’HÉSITEZ PLUS !!!MISE À DISPOSITION DE SALARIÉS
SOUPLESSE ET SIMPLICITÉ.
UNESURCHARGE DE TRAVAIL?
TÉLÉPHONIE MOBILE Trente-deux zones blanches couvertes, dont trois dans le Cantal.
Garabit, Prat de bouc et Lastioulles concernésLa Région Auvergne-Rhône-
Alpes est la première Régionde France à avoir identifié etsignalé à l’État, en lien avec lesdouze Départements de la région,plus de 90 sites à vocation économique et touristiqueaujourd’hui privés de réseaumobile. Grâce à un partenariatinnovant mis en place avec lesDépartements, plus de 50 % dessites stratégiques retenus auniveau national par l’Agence dunumérique de l’État se situent enAuvergne-Rhône-Alpes. Ainsi, 32 sites, qui ne sont pasdesservis par les opérateurs,ont été retenus dans huit dépar-tements : l’Ain, l’Allier, l’Ardèche,le Cantal, la Drôme, la Haute-Loire, la Haute-Savoie et le Puy-de-Dôme. La Région Auvergne-Rhône-Alpes prévoit d’investir
entre 3 et 5 millions d’euros poursoutenir les départements et s’as-surer de la meilleure couverturepossible sur le territoire. Dans le Cantal, les habitantsdevraient donc pouvoir bénéfi-cier d’une couverture mobilerapidement sur les sites suivants :Garabit-Vallée de la Truyère(Faverolles, Anglards-de-Saint-Flour, Ruynes-en-Margeride,Alleuze, Fridefont, Lavastrie) ;col de Prat de Bouc (Albepierre-Bredons, Paulhac, Brezons) ; lac de Lastioulles - Champs-sur-Tarentaine - Marchal.Aura et les Départements vontdésormais s’engager pour trouver de nouvelles solutionspermettant de déployer leréseau mobile sur les sites stra-tégiques non retenus par l’État.
PUY MARY Débat au Salon de l’agriculture sur la thématique :“Grand Site de France et agriculture”.
Valoriser filières et produits
Plusieurs représentants de sites classés ont échangé avec ceuxdu Cantal.
Dans le cadre du Salon de l’agriculture, le Grand Site de
France Puy Mary-Volcan du Can-tal a organisé un café-débat surla thématique : “Grand Site deFrance et agriculture”. Le standCantal s’est transformé pour l’oc-casion en un lieu d’échangesentre les représentants des sitesclassés (cirque de NavacellesGrand Site de France, Grand Sitedes Falaises d’Étretat), le Comitéinterprofessionnel des fromages(Cif), les conseillers départe-mentaux, Cantal destinationainsi que les représentants dusyndicat mixte du Puy Mary.Les discussions ont notammentporté sur la valorisation des filiè-res et des produits ainsi que lepastoralisme et le maintien despaysages ouverts. Les échangesont débouché sur la volonté depoursuivre ces initiatives de
partage d’expérience et de lesinscrire pleinement dans le cadredu renouvellement du labelGrand Site de France qui sera auprogramme de l’année 2018.
Les débats se sont conclus par ladégustation de produits locauxissus du territoire du Grand Sitede France Puy Mary-Volcan duCantal.
