La MARCHE des Citoyens du Monde · 2020-02-02 · 3 La MARCHE des Citoyens du Monde Vers l’unité...

édition Française

CCMComité de Coordination de la Marche

www.worldcitizensmarch.org

N° 6 • Janvier 2020 • 3 e

La MARCHEdes Citoyens du Monde

Vers l’unité politique de la planète

Revue annuelle N°6

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*

CCMComité de Coordination de la Marche

des Citoyens du Monde

*Association Loi 1901

66 Bd Vincent Auriol 75013 Paris

N° Siret : 702 332 686 000 15www.worldcitizensmarch.org

*Directeur de la publication

Olivier d’Argenlieu

*Comité de rédaction

Olivier d’Argenlieu, Pierre Ardouin,Béatrice Leclerc, Michel Phelippeau,

Antoine L.R. d’Argenlieu

*Conception et impressionMicropubli 01 30 56 15 50

*Dépôt légal : janvier 2020

ISSN 2425-0414

Une enquête récente menée à la demande de la Global Challenges Foundation dans un éventail très large de pays déveoppés ou en voie de développement nous apprend que 82 % en moyenne des répondants ont convenu que l’ONU doit être réformée pour mieux faire face aux risques mondiaux actuels et à venir. Mieux encore : plus de 70 % des répondants sont favorables à l’idée de créer une nou-velle organisation supranationale, « capable de prendre des décisions mondiales exécutoires pour faire face aux risques planétaires ».

A l’heure où nous vivons une montée spectaculaire des populismes et des nationalismes extrêmes à travers la planète, cette information est très réconfortante. Elle nous encourage évidemment à tenir bon et à aller plus avant dans la voie que nous avons choisie pour réaliser l’unité politique de la planète : transformer l’ONU de 1945 en Fédération Mondiale des Nations.

N’en déplaise aux craintifs et aux sceptiques en tous genres, le monde est en marche, et nous savons que 70 % des habitants de la planète sont en accord avec le Projet pour lequel nous militons.

ce N° 6 de notre revue annuelle est prioritairement destiné aux jeunes citoyens dans le monde entier, car c’est eux qui sont le plus directement concernés par l’évolution de notre société mondiale. Au risque de nous répéter, nous reformu-lons donc à leur intention l’initiative que nous avons prise il y a six ans en engageant La Marche des citoyens du monde vers l’unité politique de la planète. A l’heure où, l’âge aidant, nous devons impérativement nous effacer, nous les appe-lons à prendre en main eux-mêmes désormais la conduite de La Marche.

O.A. - P.A.B.L.

éditorialEditorial 2

Adresse aux jeunes 3

Les 5 défis planétaires de notre époque 4

L’impuissance de la commu-nauté internationale 5

Vers la Fédération mondiale des nations 6

La nouvelle Charte des Nations unies 7

La Marche vers l’unité 8

Citoyens du Monde ! 9

Une jolie métaphore 10

Communiqué 11

Sommaire



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Jeunes du monde entier, jeunes de tous pays : Vous venez d’acquérir vos droits civiques. Vous voilà citoyens de votre pays. Mais vous êtes aussi des citoyens du monde. Chaque jour vous découvrez davantage les liens qui nous unissent tous sur la planète.

Notre « village planétaire » est en danger, menacé par cinq défis :Défi climatique, Défi de la paix, Défi de la mondialisation économique, Défi des inégalités, Défi des Droits humains.

C’est vous qui allez apporter la réponse à ces défis !Car la communauté mondiale a grand besoin :

•de Règles, observées par tous,

•d’une Autorité qui veille au respect des règles et œuvre au bien commun.

•d’une Représentation de la population qui établisse les règles et qui mandate et contrôle l’Autorité. Cela s’appelle la Démocratie !

Les hommes et les femmes qui ont lutté pour la démocratie, l’ont fait jusqu’ici dans le cadre des Etats-nations. Il faut désormais le faire à la dimension de la Planète.

La Marche des Citoyens du Monde vers l’unité politique de la planète entend répondre à ce besoin. C’est le Projet politique majeur du XXIème siècle : Il repose désormais sur vous !

Adresse aux jeunes

Subissant les effets du réchauffement clima-tique que personne n’ose plus guère contes-ter maintenant, les opinions publiques, un peu partout dans le monde, s’alarment et s’in-surgent contre les pouvoirs publics et les diri-geants de tous les Etats de la planète qui ne semblent pas en avoir pris la mesure, ou qui s’avèrent incapables de prendre les décisions qui s’imposent pour y remédier…Mais il ne faut pas s’y tromper : il ne s’agit là que d’un des défis planétaires auxquels notre époque est confrontée. Sous l’effet de l’abo-lition des distances et de l’instantanéité des communications, l’humanité doit faire face aujourd’hui à cinq défis planétaires majeurs :

Premier défi : le respect de l’environ-nement

Nous pensons tous d’abord au réchauffe-ment climatique. Mais il n’est que partie d’un défi beaucoup plus vaste, celui de la préser-vation de notre environnement. A l’heure où la population humaine ne cesse de croître, et ne saurait au mieux se stabiliser qu’autour de dix milliards d’êtres humains vers 2050, la relation de l’espèce humaine à son environne-ment terrestre, aérien et océanique, animal et végétal, devient un enjeu crucial pour la survie de l’humanité et de la planète elle-même. S’y ajoute la nécessité d’une gestion fine des res-sources énergétiques fossiles, et la disparition en certains points de la planète des biens de première nécessité comme l’eau potable.

Second défi : la neutralisation des conflits armés

La persistance des conflits armés régionaux, quelle que soit leur origine, économique, eth-nique ou religieuse, est très lourde de consé-quences, au-delà même des populations qui en sont directement victimes. Ils contribuent au dé-veloppement du terrorisme, et au drame des ré-fugiés. Même ceux qui se croyaient en sécurité derrière leurs frontières ou qui tentent de se bar-ricader derrière elles, se sentent maintenant me-

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nacés. La prolifération des armes classiques et des armes de destruction massives, nucléaires inclues, accentuent encore le phénomène.

Troisième défi : la régulation des flux fi-nanciers et des échanges commerciaux

La mondialisation de l’économie a déstabilisé des économies locales jusque-là protégées, avec les conséquences que l’on sait sur les populations. Il ne peut être question de laisser libre cours à des opérateurs ou à des Etats peu scrupuleux dont le seul souci est la recherche de leurs propres inté-rêts, financiers ou concurrentiels.

Quatrième défi : la réduction des iné-galités structurelles.

Héritée de l’histoire la disparité des niveaux de vie entre les différentes régions du globe devient insoutenable. Ce qui ne se voyait pas ou peu du fait des distances séparant les hommes est aujourd’hui inacceptable pour quiconque professe tant soit peu la solidarité et la fraternité entre les êtres humains. Les cortèges de migrants qui fuient la misère ou l’instabilité de leur pays au risque de leur vie en sont la manifestation la plus spectaculaire. A cela s’ajoutent les pandémies, qui affectent souvent les pays les plus pauvres avant de s’étendre à l’humanité entière. Cinquième défi : le respect des Droits humains fondamentaux

Quels que soient leurs régimes politiques, nous sommes témoins tous les jours du non-respect des droits humains fondamentaux dans de nombreux pays de la planète. Certains gouvernements vont même jusqu’à dire que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ( DUDH ) de 1948 ne s’applique pas à leur pays pour des raisons de spécificités culturelles… Nous voilà en pleine régression par rapport à 1948. A cela s’ajoute le développement de la corruption généralisée à tous les niveaux, qui déborde très largement les frontières des Etats. n



Les 5 défis planétairesde notre époque

L’impuissance de la communauté internatio-nale à faire face efficacement aux défis plané-taires de notre époque est flagrante. L’actualité nous en apporte tous les jours la démonstra-tion.

• En matière environnementale, l’accord deParis en 2015 sur le réchauffement climatique (COP 21) fut salué comme un immense suc-cès. Mais l’alerte sur le réchauffement clima-tique avait été lancée de longue date, et l’ac-cord de Paris venait après le désastre de la réunion de Copenhague quatre ans plus tôt, qui n’avait abouti à rien… Surtout, les objectifs de l’accord de Paris étaient notoirement insuffi-sants au regard des experts, et moins de 2 ans plus tard il a été dénoncé par un des princi-paux pays pollueurs de la planète, tandis que la plupart des autres pays reconnaissaient ne pas atteindre leurs objectifs en cette matière…

•L’impuissancede l’ONUàmettreun termeaux conflits armés régionaux est tout aussi évidente. Sans parler du conflit Israëlo-palesti-nien qui a fait l’objet depuis 70 ans de plusieurs dizaines de résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU jamais appliquées, le spectacle dece qui s’est passé et continue de se passer en Irak, en Syrie, ou au Yémen, droit de veto des grandes puissances aidant, a de quoi déses-pérer ceux qui ont été tentés de faire confiance au « club des nations » pour assurer la paix et la sécurité sur la planète. Le développement des ventes d’armes et l’augmentation continue des budgets militaires des grandes puissances viennent s’ajouter à ce triste constat.

• On peut critiquer l’O.M.C., l’OrganisationMondiale du Commerce, mais du moins a-t-elle le mérite d’exister. On peut l’accuser d’être au service du « business libéral »… Peut-être. Mais que penser quand on voit l’un ou l’autre des pays les plus conséquents sur le plan écono-mique déclencher une « guerre commerciale »

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avec d’autres pour améliorer sa propre posi-tion sur l’échiquier mondial ?...

•Chacunconnaitleseffortsquisontdéployéspar les grandes O.N.G. humanitaires et par les agencesdel’ONU,notammentlaFAO,l’OMSet le HCR pour venir en aide aux populations des régions les plus démunies ou les plus éprouvées. Mais les Etats eux-mêmes restent généralement sourds à leurs appels, et ne se préoccupent vraiment que de la sécurité de leurs approvisionnements en matières pre-mières et de la rentabilité de leurs investisse-ments dans ces régions, au risque d’être taxés de comportement néocolonialiste.

•Quinenesescandalisepasdeconstateràquel point les droits humains fondamentaux sont bafoués dans de nombreux Etats de la planète ? Tous les jours, Amnesty- international ou Human Right Watch attirent notre attention sur des cas flagrants d’irrespect des droits hu-mains fondamentaux, et pas seulement dans des pays qui sont sous l’emprise d’une dicta-ture. Devoir de non-ingérence oblige ?... Qui ne s’est pas offusqué de voir tel dictateur notoire, condamné par un Tribunal pénal international (TPI) se pavaner comme si de rien n’était dans une réunion internationale de chefs d’Etats ? Mais rien ne bouge dans ce domaine… et guère davantage dans la lutte contre la corrup-tion généralisée et le crime organisé.

En définitive, il apparait clairement que, face aux défis planétaires de notre époque, les 197 Etats qui composent aujourd’hui le patchwork politique de la planète continuent à jouer le chacun pour soi. En l’absence d’institutions politiques supranationales, dotées de pouvoirs et de moyens suffisants, l’égoïsme naturel des nations aidant, la planète reste ainsi le champ clos des rivalités entre les puissances. N’y a-t-il vraiment aucun espoir de voir cette situation évoluer ? n



L’impuissance de la communautéinternationale

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L’impuissance de la communauté internatio-nale à garantir la paix et à faciliter le dévelop-pement concerté des nations sur la planète est patente. Mais aujourd’hui, après la Guerre froide et les décennies de la décolonisation, malgré les conflits armés régionaux qui per-sistent, et malgré les régimes peu recomman-dables qui se maintiennent dans de nombreux pays, les 197 Etats de la planète sont bel et bien le socle peu stable sur lequel repose tant bien que mal le fragile équilibre de notre socié-té mondiale. Il est donc hors de question de les déstabiliser.

Mais dans le même temps, un peu partout dans le monde, les aspirations sinon les revendica-tions à moins de rigidité dans le fonctionne-ment des Etats se sont fait jour, et un mode de fonctionnement des communautés politiques s’estlargementrépandu:leFédéralisme.Ilestdonc tout à fait indiqué de bien comprendre en quoi consiste le modèle fédéral, et d’apprécier si ce modèle peut s’appliquer au niveau mon-dial pour remédier à la situation actuelle.

Ce qui caractérise le fédéralisme c’est l ‘exis-tence, pour un même territoire, de plusieurs niveaux de décision et un partage des com-pétences entre la communauté fédérale et les communautés membres qui conservent leur autonomie et leurs propres institutions. L’intérêt du modèle fédéral est qu’il peut s’ap-pliquer à tous les niveaux, le principe restant le même quels que soient les niveaux. Soit donc une communauté politique composée de plusieurs communautés membres. Pour être viable, chacune de ces communautés, doit être dotée des trois composantes sans lesquelles aucune communauté politique ne saurait se développer sainement : des Règles observées par tous, une Autorité qui œuvre au bien com-mun, et une Représentation de la population qui édicte les Règles et mandate et contrôle

l’Autorité. Peut-on rendre compatibles les or-ganisations qui en résultent pour chacune de ces communautés ? La réponse du modèle fédéral est positive et simple : en appliquant le principe de subsidiarité dans la répartition des compétences entre les deux niveaux de communauté. La communauté d’ensemble n’a de compétences que sur les questions qui ne peuvent pas être réglées au niveau des com-munautés composantes, mais celles-ci se doivent de respecter les décisions d’intérêt gé-néral prises au niveau de la communauté d’en-semble. La cohésion des deux niveaux résulte de la complémentarité des Représentations de la population aux deux niveaux, puisque ce sont en définitive les mêmes personnes qu’on retrouve aux deux niveaux de représentation.

Ce modèle peut-il s’appliquer à la communauté mondiale et aux communautés nationales ? As-surément oui, à partir du moment où il répond à une aspiration profonde de l’humanité de voir se réaliser son unité politique. Mais les esprits y sont peu préparés, et encore moins les forces politiques et les leaders des nations, dans la plu-part de nos pays. Nous avons tous été formés, formatés même pourrait-on dire, par le principe de la souveraineté absolue des Etats. Dès lors, la plupart d’entre nous sont incapables d’envi-sager l’existence d’une communauté politique élargie aux dimensions de la planète. Pour que le modèle fédéral soit adopté au niveau mondial, il faut donc que se développe dans une majorité de nos pays une prise de conscience très large de sa faisabilité, et une volonté politique très forte de le mettre en place.

Nous en sommes encore loin, et il y faudra donc du temps… L’élaboration de la Nouvelle Charte des Nations unies répond au souci de démontrer la faisabilité de ce projet. La Marche des Citoyens du Monde vers l’unité politique de la planète ré-pond au besoin de volonté politique. n



Vers la Fédération mondialedes nations

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La Nouvelle Charte des Nations unies concré-tise l’adoption par les nations qui la signent du modèle fédéral pour ouvrir la voie à une troi-sième étape des liens institutionnels entre les nations. La première étape, au sortir de la pre-mière guerre mondiale, a été la création de la Société des Nations (SDN), qui n’a pas résisté à la montée en puissance des régimes tota-litaires conduisant au déclenchement d’une nouvelle guerre mondiale. La seconde étape, à l’issue de la deuxième guerre mondiale, a été la création de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en 1945, telle que nous la connaissons aujourd’hui. La troisième étape est celle qui va s’engager maintenant pour donner naissance à la Fédération Mondiale des Nations.

La Charte des Nations-Unies de 1945 a étérédigée dans un très court laps de temps par un petit groupe d’experts réunis à Dumbarton Oaks dans la ville de Washington. La rédac-tion de la Nouvelle Charte des Nations unies va demander beaucoup plus de temps et de précautions, car il ne s’agit pas cette fois d’un Clubmaisd’uneFédérationdesNations.Celadit, nous pouvons dès à présent en cerner les points-clés :

• L’innovation majeure de la nouvelle charteréside dans l’instauration d’un Parlement mon-dial, dépositaire de la souveraineté mondiale au terme d’élections libres dans l’ensemble des Etats-membres. Il s’agit là bien évidem-ment de tout autre chose que d’un parlement consultatif, sans pouvoirs de décision et sans moyens propres pour agir. La taille de ce Parle-ment et les modalités de son élection appellent d’ores et déjà plusieurs réflexions : la tentation est grande de vouloir en faire un modèle réduit de la diversité des peuples du monde, pour garantir sa représentativité. Cela conduirait immanquablement à une Assemblée de plu-

sieurs milliers de membres, parfaitement ingé-rable et condamnée à la paralysie. Il ne faut pasperdredevueeneffetque laFédérationmondiale n’a de vocation et de compétences que sur les sujets de nature planétaire, ce qui peut conduire à l’inverse à une représentation beaucoup plus faible numériquement, une ou quelques centaines de membres au maximum, sur la base par exemple d’une dizaine ou d’une vingtaine de représentants par sous-continent ou grande région du monde.

•Unautrepoint-cléestévidemmentceluidupartage des compétences entre la Fédéra-tion mondiale et les Etats-membres. La réso-lution de cette question passe par le respect du principe que la Fédération mondiale n’a de compétences que dans les domaines qui re-lèvent d’un des cinq défis planétaires de notre époque, et qu’elle ne traite que de problèmes ayant une réelle dimension planétaire.

•LesrelationsentreleParlement et l’Autorité exécutive sont, quant à elles, des questions plus classiques à traiter, en s’inspirant de la pratique de nos Etats.

• Il vasansdireaussique les relationsentrel’Autorité exécutive, ses services et les agences qui lui sont rattachées n’ont pas lieu d’être mo-difiées par rapport à ce quelle sont aujourd’hui auseindel’ONU.

En définitive, la Nouvelle Charte des Nations unies doit se présenter comme un docu-ment suffisamment clair et précis pour que son adoption par voie de référendum dans tous les pays susceptibles de devenir des Etats-membres de la Fédération Mondiale des Nations ne prête à aucune confusion. Il y va de l’avenir de notre communauté mon-diale. n



La Nouvelle Chartedes Nations unies

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Il ne faut pas se faire d’illusion. Aucun de nos concitoyens, ou presque, n’est prêt à se mobi-liser aujourd’hui pour provoquer un change-ment aussi conséquent que l’instauration de la Fédération Mondiale des Nations. Ceux qui, de près ou de loin, participent à la vie et aux responsabilités politiques de nos pays, sont prisonniers du dogme de la souveraineté des Etats. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont été élus pour défendre les intérêts de leur pays. Les responsables des formations politiques sont à l’écoute de leurs électeurs, et l’opinion publique, souvent versatile, se préoccupe es-sentiellement du court terme. Les journalistes et les médias, comme la plupart des universi-taires, se contentent quant à eux d’observer l’actualité et de la disséquer à plaisir pour en dégager quelques tendances probables…

Très peu nombreux sont donc aujourd’hui ceux qui disposent d’une liberté de pensée et d’une capacité de réflexion suffisantes pour discer-ner les « signes des temps » et se mobiliser en conséquence. Mais c’est ainsi qu’après la pu-blication en 2010 du livre « Le prodigieux pou-voir des Citoyens du Monde »* une poignée de militants de sensibilité mondialiste ont décidé d’engager « La Marche des Citoyens du Monde vers l’unité politique de la planète ». Son lance-ment public a eu lieu le 14 janvier 2014 à Paris, au Palais du Luxembourg, à l’occasion d’un colloque en hommage à Albert Camus. Depuis cette date, La Marche des Citoyens du Monde est un Mouvement civique mondial qui ras-semble tous les hommes et toutes les femmes de notre temps qui sont résolus à amener les représentants de leur pays à signer une Nou-velle Charte des Nations unies, celle qui don-nera naissance à la Fédération Mondiale des Nations.

Ce Mouvement est doté d’un Comité de Coor-dination (CCM) sous la forme juridique d’une Association française selon la loi de 1901. Ce Comité veille à la cohérence et au développe-

ment de La Marche, avec une Equipe d’anima-tion qui forme le Bureau du Comité de Coor-dination et qui conduit opérationnellement la Marche.

Les Adhérents à La Marche, Militants et Sym-pathisants, sont toutes les personnes qui ap-prouvent l’initiative de La Marche et qui contri-buent à son développement en prenant part à ses activités et en la soutenant financièrement. Les activités de La Marche portent principale-ment sur la diffusion du message dont elle est porteuse, et sur les Ateliers qu’elle est ame-née à ouvrir, notamment pour l’élaboration de la Nouvelle Charte des Nations unies. La Marche dispose de Relais dans tous les pays où elle est présente. C’est grâce à ces relais que le Comité de Coordination peut apprécier l’audience de La Marche dans chaque pays et, in fine, l’adhésion de sa population au projet de Fédération mondiale des nations concré-tisé par l’adoption de la Nouvelle Charte des Nations unies.

Chacun peut mesurer le temps qui va être né-cessaire pour qu’une majorité de la population se déclare favorable à la Nouvelle Charte des Nations unies dans un nombre suffisamment significatif de pays. Il y faudra du temps, beau-coup de temps…Peut-être faudra-t-il attendre la fin du siècle pour en voir l’aboutissement. C’est bien pourquoi ce projet est avant tout celui de la génération montante… et de celle qui suivra !

Dix ans après avoir eu l’intuition qu’il fallait engager sans plus attendre La Marche des Citoyens du Monde vers l’unité politique de la planète, ceux qui l’ont conduite depuis l’ori-gine, et qui, l’âge aidant, doivent impérative-ment s’effacer maintenant, sont heureux d’en confier le développement à une nouvelle gé-nération de militants qui vont prendre leur re-lais pour conduire et faire aboutir ce très beau Projet. n



La Marche vers l’unité

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Se reconnait Citoyen du Monde tout être humain qui :

• A conscience d’appartenir, non seulement à une communauté locale, régionale, nationale, mais aussi à la communauté mondiale, qui est devenue aujourd’hui une réalité.

• Professe que tous les hommes et toutes les femmes sont égaux et solidaires face aux défis planétaires de notre temps.

• Milite activement pour que la Communauté mondiale se dote des Institutions appropriées pour assurer le maintien de la paix, la préser-vation de l’environnement, et le développement solidaire des nations.

• Soutient à ce titre le Projet de Fédération mondiale des nations, fondé sur une Représentation démocratique des peuples, avec un Exécutif mondial responsable devant cette représentation.



Citoyens du Monde !



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A l’occasion d’une conférence qu’il don-nait à Paris en 2008 sur le thème « Où va le Monde ? », Edgar Morin* faisait obser-ver que depuis son origine le Monde n’a cessé de passer successivement par des périodes de crises et de rebondissements. Qui plus est, les évènements qui ont dé-clenché ces crises et ces rebondissements ont été le plus souvent imprévus, sinon par-fois pressentis. Alors, au moment où nous constatons que notre société est en pleine crise planétaire, aux prises avec des défis qu’elle semble incapable de relever, faut-il désespérer ? Absolument pas, répondait Edgar Morin. Pensez à ce pitoyable ver qui se traine dans la poussière du sol et qui, à un moment où on ne s’y attend pas, se transforme en un magnifique papillon mul-ticolore qui fait notre admiration : c’est la métamorphose du papillon ! Alors, qui sait ? Peut-être notre société mondiale, qui se traine dans ses divisions, va-t-elle, à un moment où l’on n’y croyait plus, se trans-former en une Communauté mondiale uni-fiée qui fera notre émerveillement. Ce sera la métamorphose du monde !

Faut-ilycroire?On ne saurait mieux faire que relire ici la

dernière page du livre Le prodigieux pou-voir des Citoyens du Monde :« Sceptiques, méfiez-vous. Blasés, iro-niques et autres moqueurs, prenez garde : l’avenir du monde pourrait se jouer sans vous. Hommes et femmes de bonne volon-té, réjouissez-vous. Prêtez l’oreille à l’appel qui vous est adressé. Vous disposez d’un prodigieux pouvoir…et d’une immense responsabilité ! Que chacun d’entre vous fasse un tout petit pas en avant, et ce sera un grand bond en avant pour l’humanité. Non pas sur la lune cette fois, mais bel et bien sur la terre des hommes ! Gardez tous vos engagements. Militez pour toutes les causes particulières qui vous sont chères. Mais mobilisez-vous maintenant pour celle qui devient première par rapport à toutes les autres. Restez des citoyens actifs et militants de votre commune. Restez des citoyens actifs et militants de votre Région et de votre Pays. Mais devenez maintenant des Citoyens du Monde actifs et militants ! Cet appel s’adresse particulièrement à vous, les jeunes, qui êtes nés à l’aube de ce XXIème siècle. L’homme du XXème siècle, l’homme du passé, vous salue. Des générations avant la vôtre ont rêvé de réaliser l’unité du monde. C’est vous qui allez la faire. » n



Une jolie métaphore

* Edgar Morin s’est déclaré Citoyen du Monde dès les années 50. Il est, entre autres, l’auteur du livre « LA VOIE, pour l’avenir de l’humanité » publié en 2011 chez Fayard ( 305 pages, 20 Euros )

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Dans l’attente d’une nouvelle génération de militants, résolus et prêts à en prendre la tête pour conduire son développement, La Marche des Citoyens du Monde vers l’unité politique de la planète est mise en veille :

•LesitedeLa Marche des Citoyens du Monde reste ouvert et mis à jour régulièrement par l’équipe de veille :

www.worldcitizensmarch.org

•Unevidéo invitantà rejoindreLa Marche va être mise incessam-ment à la disposition de tous sur Youtube.

•LesinitiateursdeLa Marche des Citoyens du Monde qui ont animé son développement depuis son lancement en 2014 restent à disposi-tion pour répondre à toute question, et a fortiori à toute invitation qui leur serait faite de venir présenter La Marche des Citoyens du Monde vers l’unité politique de la Planète.

L’équipe de veille



Communiqué

La Marche des Citoyens du Monde66 Bd Vincent Auriol 75013 Paris

[email protected]•www.worldcitizensmarch.org

Le livre qui est à l’origine deLa Marche des Citoyens du Monde

Depuis toujours, l’homme n’a jamais cessé de vivre en communauté. Au-delà de la cellule familiale, ce fut d’abord le Clan, puis la Tribu, et petit à petit la Nation, jusqu’à l’Etat-nation que nous connais-sons aujourd’hui. Au cours du long cheminement de l’histoire, la taille des communautés humaines n’a jamais cessé de s’élargir, à travers des guerres et des rivalités incessantes entre Puissances.

Ce n’est qu’après deux guerres mondiales suc-cessives qui ont fait à elles deux plus de cinquante millions de morts, que les dirigeants des nations ont commencé à envisager sérieusement la créa-tion d’une Institution susceptible de garantir la paix et la sécurité entre les nations, et d’instituer entre elles une coopération économique, sociale, etculturelle.Telleestl’originedel’ONU,crééeen1945. Mais l’égoïsme naturel des nations a très vite repris le dessus, et les rivalités entre Puissances sont reparties de plus belle.

Aujourd’hui, à l’aube du troisième millénaire, l’hu-manité toute entière prend conscience des défis planétaires auxquels elle est confrontée, et qui menacent même sa survie et celle de la planète. De facto, la Communauté mondiale est devenue

une réalité, mais elle n’est pas encore dotée des Institutions politiques sans lesquelles aucune communauté humaine ne peut survivre et se développer d’une façon satisfaisante. Pour y parvenir il faut que les hommes acceptent de renoncer au dogme de la souveraineté absolue des Etats, et qu’ils se mettent humblement mais résolument en route pour donner corps à l’Institu-tionfédéralequiestappeléeàremplacerl’ONUde1945,aujourd’huiobsolète.Telestl’objetdeLa Marche des Citoyens du Monde vers l’unité politique de la planète, qui a été engagée en 2014 et qui poursuit résolument sa route aujourd’hui.

« Ce livre (235 pages, 23 euros) est édité en français, en anglais et en espéranto. Il est disponible en version numé-rique et en version papier aux Editions Le Manuscrit : www.manuscrit.com, et en version papier - 28 euros port compris - au Bureau des Citoyens du Monde, 66 Bd Vincent Auriol, 75015 Paris, France. »

La Marche des Citoyens du Monde66 Bd Vincent Auriol 75013 Paris

[email protected]•www.worldcitizensmarch.org

Olivier d’Argenlieu

Préface de Boutros Boutros-Ghaliancien Secrétaire Général des Nations Unies

Le prodigieux pouvoir

des Citoyens du Monde

« Je me sens en pleine harmonie avec ce livre »Edgar Morin

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