LA MARCHE A RASSEMBLÉ PLUS DE 30 000 PERSONNES unis ...

LES ACCUSATIONS ONT REFAIT SURFACE

CE WEEK-END

Supplément Sport

Matchs truqués : lesprésidentsde club en

parlent

Hamar : “C’est faux, je n’ai jamais dit que je donnerai le match à l’ASO !”Medouar : “Hamar nenous a fait aucuncadeau !”

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6882 LUNDI 30 MARS 2015 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290

LIBERTELE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER

Vers la légalisationde l’importation et de la commer-cialisation P.7

PÉTARDS ET AUTRESPRODUITS PYROTECHNIQUES

D’importants changements à Air AlgérieLA COMPAGNIE NATIONALE SE DOTE D’UN NOUVEL ORGANIGRAMME

Marche contre le pourrissementde la situation P.6

AZAZGA

Le projet à l’épreuvedes divergences arabes P.10

CRÉATION D’UNE FORCE ARABE COMMUNEM

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Réda Bouabid : “PorscheAlgérie va bientôt quadruplerles ventes actuelles” P.11

LE DG DE LA MARQUE DANS UN ENTRETIEN À “LIBERTE”

Un expert dresseun tableau noir du secteur P.7

AGRICULTURE

Le ministère de l’Intérieurrevoit les délais à la baisse P.4

PASSEPORT BIOMÉTRIQUE

D. R

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P.19 à 23

LA MARCHE A RASSEMBLÉ PLUS DE 30 000 PERSONNES

Tunis, capitale del’antiterrorisme P.3

EXCLUSIF

P.4

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ani/Lib

erté

Lundi 30 mars 2015

2LIBERTE

L’actualité en question

KARIMA BENNOUNE, PROFESSEUR DE DROIT INTERNATIONAL À L’UNIVERSITÉ DE CALIFORNIE

“Il faut lutter contre l’idéologieintégriste qui fait le lit

du terrorisme”Karima Bennoune est professeur de droit international à l’université de Californie et siège au sein de plusieurs

ONG, dont Amnesty International. Dans cet entretien, la fille du célèbre anthropologue Mahfoud Bennoune revientsur son dernier livre-pamphlet “Votre fetwa ne s’applique pas ici”, analyse l’engagement des sociétés civiles contre

le terrorisme islamiste dans les pays musulmans et donne son avis sur l’état des libertés post-printemps arabe.

Liberté : Mme Bennoune, vous avez publié récem-ment un essai sur l’islamisme, “Votre fetwa nes’applique pas ici”. C’est une compilation de té-moignages sur la résistance au terrorisme isla-miste. Pourquoi un tel livre dans le contexte ac-tuel ? Karima Bennoune : Vous savez, pour moi, il y avaitplusieurs objectifs. Le premier était de susciter plusde soutien aux démocrates qui participent à cet-

te résistance actuelle-ment dans d’autrespays, comme le Mali. Il

ne faut pas oublier qu’il n’y avait pas assez oupresque pas de soutien aux démocrates algériensau niveau international durant les années 1990.Il y avait certaines initiatives, surtout en Italie, poursoutenir les Algériens, mais il n’y en avait pas assez. Un autre objectif, qui est important puisque je tra-vaille aux États-Unis, c’est de changer les stéréo-types de certains Américains, je précise certainsAméricains, je ne veux pas stéréotyper les Amé-ricains non plus, vis-à-vis des musulmans, en évo-quant une vision tout à fait différente de nos pays,de ce que l’on montre dans les médias en Occident.Donc, de montrer des gens qui ont d’abord été vic-

times du terrorisme islamiste et laisser témoignerles gens qui ont organisé la résistance, comme leRafd par exemple. Pourquoi le témoignage ? Par-

ce que je trouve que les histoires, les personnes,les détails ; tout ça a plus d’importance qu’unesimple analyse académique. Je suis professeur dedroit, je peux faire une analyse selon le droit in-ternational, ce que j’ai déjà fait dans des publica-tions académiques, mais c’est lu juste par quelquesuniversitaires. Or, un tel discours anti-intégristedoit être entendu à plus grande échelle.

Dans votre ouvrage, vous avez mis l’accent surla nécessité de combattre les stéréotypes sur lesmusulmans dans le monde, notamment en Oc-cident, où se manifestent des actes islamo-phobes. Comment doit-on s’y prendre ? Premièrement, je n’aime pas ce vocable islamo-phobie, car il y a un amalgame entre une critiqued’une religion et la discrimination des adeptesd’une religion. Ce qui est inacceptable. Moi, je pré-fère parler de discrimination des musulmans. Jepense qu’on ne peut pas lutter contre ce phéno-mène sans faire face à la situation actuelle. Il y a,d’un côté, le racisme et la politique internationa-le des États-Unis ; mais, malheureusement, il y ales partisans de la violence intégriste qui reven-diquent leurs actes au nom de la religion. Donc,il faut lutter et combattre les groupes terroristesqui nuisent à l’islam. Il faut agir sur des axes mul-tiformes.

Pourquoi les femmes ont toujours été à l’avant-garde du combat contre l’extrémisme religieuxqui se nourrit de la dialectique de la violence ?Cela tient-il du paradigme khaldounien pour quila violence est consubstantielle à tout projet so-ciétal rétrograde, en l’occurrence ici l’intégris-me ? Au niveau mondial, la première cible de l’intégris-me, de tous les intégrismes, ce sont les femmes.Ben Khaldoun l’avait très bien compris, il y a unlien dialectique entre le projet de société de l’is-lamisme politique et la répression des droits desfemmes. C’est une erreur grave pour certainsgouvernements qui, sous prétexte de lutter contrele terrorisme, mettent entre parenthèses lesdroits des femmes.

Le terrorisme islamiste a mué en un mouvementguerrier transnational qui menace le monde. Ils’est même emparé des nouvelles technologiespour recruter des djihadistes. Au-delà de la ri-poste militaire, nécessaire en tous points de vue,comment peut-on lutter contre la nébuleuse ter-roriste aujourd’hui ? Il me semble que dans certaines situations où ona affaire à des mouvements organisés qui ciblentla population entière comme en Irak aujour-d’hui, nous avons besoin d’une riposte militaire.

Mais, la réponse doit être multiforme. On a besoind’une réponse dans plusieurs domaines, commel’éducation, l’économie, l’idéologie, etc. Après le11 Septembre, les États-Unis se sont trompés enconsidérant la seule réponse militaire à la nébu-leuse Al-Qaïda. Je trouve que c’est une faute gra-ve. Or, il faut lutter contre l’idéologie intégriste quifait le lit du terrorisme. Il faut, comme c’est indi-qué dans votre question, une réponse y comprisdans le domaine de la communication et les ré-seaux sociaux que les terroristes exploitent au pro-fit de leur cause mortifère. Là où on a besoin d’uneréponse armée, et ce n’est pas partout, je souligne,en tant que professeur de droit international, quecette réponse doit respecter le droit international.Voilà, au risque de me répéter, pourquoi on a besoin d’une réponse multiforme face au terrorisme.

Vous avez été membre du panel d’observateursinternationaux lors de l’élection de l’Assembléeconstituante en Tunisie. Comment analysez-vous, avec du recul, l’expérience de la jeune dé-mocratie tunisienne ? Je tiens d’abord à manifester toute ma solidaritéaux Tunisiens après l’attentat du musée du Bar-do. La Tunisie est un pays que je connais depuisles années 1990. J’y suis allée en 2011. Il était dif-ficile dans le contexte d’euphorie et d’optimismede l’époque de voir venir le danger terroriste. Il ya une Algérienne qui a pris la parole dans une ren-contre pour les avertir à apprendre de l’expérien-ce algérienne. On lui a rétorqué que la Tunisien’était pas l’Algérie.Et quand je suis repartie en 2013, les Tunisiens sontrevenus à l’évidence du danger terroriste qui futmieux appréhendé. Je pense que la démocratie,ce n’est pas seulement un processus ; c’est aussides valeurs, des valeurs d’égalité entre les hommeset les femmes. Je crois qu’ils ont appris de notreexpérience. La preuve, au lendemain du premierassassinat politique qui a ciblé Belaïd Choukri, lasociété s’est mobilisée avec force. Les démocratestunisiens ont besoin d’un soutien international,eux qui sont en train de réussir une belle expérien-ce démocratique dans le monde arabe.

Justement, pourquoi le changement peine-t-ilà se concrétiser ? Aucun pays ne peut vivre une expérience d’unautre pays. En 2011, les États-Unis se sont trompésen voulant calquer l’expérience turque sur des paysen butte à la rébellion islamiste. Le contexte algé-rien est tout à fait différent de celui de la Tunisie.L’Algérie a eu un processus révolutionnaire diffé-rent du pays voisin. L’Algérie a besoin d’un proces-sus de réformes profondes avec la participationde la population. Depuis le printemps arabe, on a compris une chose : c’est facile de faire tomber des régimes politiques, mais ce n’est pas aisé de construire unprocessus démocratique. C’est un travail de longuehaleine. Est-ce que le pouvoir a compris la néces-sité du changement démocratique ? Visiblementpas.

Le président Bouteflika a annoncé, à l’occasionde la Journée internationale de la femme, unerefonte du code de la famille, alors que le mou-vement féministe réclame, lui, depuis deslustres son abrogation pure et simple. À quoi ré-pondent les amendements à la limite du cosmé-tique que le pouvoir concède aux femmeschaque 8 Mars ?Le code de la famille a besoin d’un changementradical. Les petits changements cosmétiques nerisquent pas de changer ou d’améliorer la situa-tion de la femme algérienne qui a besoin d’éga-lité dans tous les domaines.

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D. R

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Propos recueillispar : YAHIA ARKAT

F.725

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3LIBERTE


LA MARCHE A RASSEMBLÉ PLUS DE 30 000 PERSONNES

Tunis, capitalede l’antiterrorisme

Le président tunisien a prononcé une courte allocution dans laquelle il a adressé ses remerciementsaux délégations étrangères venues soutenir la Tunisie dans sa lutte contre le terrorisme.

Dimanche, 13h. La proces-

sion des officiels s’estébranlée du siège du Par-lement vers le musée duBardo. Deux centsmètres, seulement, sépa-

rent les deux édifices, mais combien de passont franchis sur la voie de la solidarité

contre le ter-rorisme com-me le traduitla présence de

nombreuses personnalités étrangères àcette manifestation. Conduite par le président de la Répu-blique, Béji Caïd Essebsi, cette marchecomprenait quatre chefs d’État (France,Palestine, Gabon et Pologne), cinq chefsde gouvernement dont Abdelmalek Sel-lal pour l’Algérie, huit ministres, six re-présentants de Parlements ainsi que ceuxde l’Unesco, du Comité olympique in-ternational, les députés de l’APR, lesmembres du gouvernement tunisien et lesambassadeurs accrédités à Tunis. À l’ar-rivée de cette procession officielle, a retentila sonnerie aux morts. Des gerbes defleurs ont été déposées par les chefs d’É-

tat étrangers au bas de la stèle érigée à lamémoire des victimes de l’attentat du Bar-do. C’était un moment de recueillementfort comme l’atteste la présence d’unetroupe qui a entonné des chants religieux.Avant de quitter les lieux, le président tu-nisien a prononcé une courte allocutiondans laquelle il a adressé ses remercie-ments aux délégations étrangères venuessoutenir la Tunisie dans sa lutte contre leterrorisme. Ces remerciements ont étéadressés, en particulier, au président Bou-teflika qui avait bien voulu dépêcher unedélégation conduite par Abdelmalek Sel-lal pour être aux côtés de ses frères tuni-siens en cette période difficile que traversele pays. Au peuple tunisien, il a dit : “Tou-jours vers l’avant, tu n’es pas seul.” D’au-tant plus qu’au-delà de la Tunisie (en tantqu’entité géographique), le terrorismevise, selon les analystes, son expérienceunique dans tous les pays qui font partiede ce qui est, communément, appelé“pays du printemps arabe”. En effet, detous ces pays, seule la Tunisie est parve-nue, tant bien que mal, à entrer dans unephase d’édification d’une société démo-cratique.

Dehors, il y avait une foule estimée à plusde 25 000 personnes qui avait pris le dé-part de la place de Bab Saâdoun vers lemusée du Bardo sur un parcours de troiskilomètres. Pas d’appartenance et pas d’allégeance auxpartis politiques. Seul le drapeau tunisienétait porté par les manifestants, sinon l’ap-parition de temps à autres de drapeauxétrangers, en particulier algérien et ma-rocain. “Non au terrorisme”, sortait desgorges de milliers de personnes qui n’ontpas manqué de manifester leur joie quandles résultats de l’opération de Gafsa leursont parvenus. C’est de bon augure, ont dit certains et quecette victoire contre le terrorisme à Gaf-sa coïncide avec l’organisation de lamarche internationale. Grâce au soutieninternational, la Tunisie finira par avoirraison de l’hydre terroriste, estiment bonnombre d’observateurs et de participantsà la marche qui a permis aux participants— étrangers notamment — de véhiculerun message, celui de leur déterminationà lutter contre le terrorisme jusqu’à sonéradication.

M. K.

La 13e édition du Forum socialmondial, organisée, pour ladeuxième fois consécutive en

Tunisie, a vécu. Après quatre jours deconférence, d’ateliers et de débats sur

les diverses questionsqui intéressent l’huma-nité, la 13e édition du

Forum social international a, en effet,pris fin, samedi soir, par une impo-sante manifestation en faveur de la Pa-lestine. Près de cinq mille personnes,drapeau palestinien en main, ont par-couru la large avenue Mohammed-V(centre de la ville) apportant leur sou-tien à la cause palestinienne. Durant des heures, ils ont appelé à laréalisation de l’autodétermination dupeuple palestinien et à son indépen-dance. L’ambassadeur de Palestine àTunis, mêlé à la foule des manifestants,n’a pas caché son émotion en adressantses remerciements à tous les partici-pants.Par ailleurs, de par l’examen appro-fondi des thèmes débattus au cours de

ce forum, le coordinateur général,M. Hédhili, a déclaré que cette ren-contre cherche à se substituer sur lascène mondiale, aux rencontres in-ternationales qui imposent la dictatu-re à l’humanité. En s’opposant ausommet de Davos, par exemple, le fo-rum tente de dégager une formule quisied aux aspirations de l’humanité àune vie meilleure dégagée descontraintes de l’actuel ordre mon-dial. Le Forum social mondial a réunides dizaines de milliers de personnesvenues en Tunisie de tous les pays pourmanifester leur solidarité de donnerune image de ce que pourrait être la so-ciété de demain telle que le veut la jeu-nesse mondiale. Son organisation àune période marquée, en Tunisie, parla lutte contre le terrorisme a nécessi-té, de la part des autorités, de gros ef-forts pour assurer la sécurité des par-ticipants. En effet, de mémoire de ci-toyen tunisois, jamais un dispositif sé-curitaire pareil n’avait été déployé.

M. K.

Près de 30 000 personnes ont marché à Tunis contre le terrorisme.Au-delà du chiffre imposant pour un pays comme la Tunisie, il ya lieu de retenir cette union sacrée entre tous les citoyens qui ont

manifesté, en dehors du cadre aussi bien partisan qu’associatif. Il s’agitd’un acte volontaire tout à fait personnel où toute velléité d’une quel-conque récupération est impossible. Par ce geste, les Tunisiens ont pla-cé leur pays au-dessus de tout.Il est vrai que le passage d’un régime dictatorial à un régime démocratiquen’a pas été aisé pour, d’une part, changer les mentalités formatées à unparti unique et, d’autre part, marginaliser un islamisme qui était à l’af-fût et pensait tirer les marrons du feu.La réaction du gouvernement tunisien de répondre rapidement aprèsl’attentat sanglant du musée du Bardo sur deux fronts est une preuveque la mobilisation populaire va de pair avec une riposte armée. Résultat,le jour même de la marche, c’est-à-dire hier, les forces de sécurité ontpu éliminer un groupe de neuf terroristes.Ces deux victoires successives permettront aux Tunisiens de créer au-tour d’eux une union sacrée jusqu’à l’éradication de cet islamisme po-litique qui gangrène les pays arabes qui ont voulu tenter leur Printempsarabe. Depuis, les groupes terroristes n’ont de cesse de semer la mortet de déstructurer l’État, que ce soit en Libye, en Syrie, en Irak et ac-tuellement au Yémen.Ce ne sera pas la Ligue arabe - créée pour régler la question palestinienne- qui arrivera, avec ses potentats, à régler le problème de l’islamisme ouà éradiquer les groupes terroristes car ce sont ceux-là mêmes qui fontde beaux discours qui sont les financiers de la mort. n

La réaction dugouvernementtunisien de

répondre rapidementaprès l’attentat sanglantdu musée du Bardo surdeux fronts est unepreuve que lamobilisation populaire vade pair avec une ripostearmée.”

“

Les chefs d’État et de gouvernement, hier, à Tunis.

D. R

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SOCIÉTÉ CIVILE

Clôture du Forumsocial mondial

De notrecorrespondant à Tunis :MOHAMED KATTOU

Par : M. K.

Union sacréeL’ÉDITO PAR OUTOUDERT ABROUS

[email protected]

■ C’est officiel, le terroriste d’originealgérienne Khaled Chaïeb, alias LokmaneAbou Sakhr, chef des jihadistes en Tunisie, aété mis hors d’état de nuire. Le terroriste, qui adonné du fil à retordre aux aux forces arméeset de sécurité tunisiennes, a été abattu dansla nuit de samedi à dimanche. Selon le chefdu gouvernement, Habib Essid, il faisaitpartie des neuf terroristes tués lors del’opération menée samedi soir dans la localitéde Sidi Yaïche (région de Gafsa) dans le sud-ouest du pays. Habib Essid a souligné que lesuccès de cette opération est le fruit d’unecoordination étroite entre les unités del’armée et celles des forces de sécurité. Dansce contexte, le chef du gouvernement a miségalement en relief la collaboration descitoyens qui facilitent la traque desterroristes.

Ainsi, katibet Okba-Ibn-Nafaâ, qui prend pourfief djebel Chaâmbi (Kasserine), estaujourd’hui orpheline de son chef qui avait, ily a quelques jours, planifié l’attaque dumusée du Bardo. C’est la première réactiondes forces de sécurité à l’attentat du musée duBardo qui avait fait 23 morts dont 20 touristesétrangers. Dimanche à l’aube, le porte-paroledu ministère de l’Intérieur, Mohamed AliLaroui, avait annoncé que neuf terroristesavaient été abattus par une unité de la Gardenationale, sans en donner l’identité. Lesautorités ont procédé, ensuite, àl’identification des terroristes tués pourpermettre au chef du gouvernementd’annoncer la mort de Lokmane Abou Sakhr.Cette annonce a été faite au moment où lamarche internationale contre le terrorismes’est ébranlée vers le musée du Bardo. C’est

une grande victoire qui traduit ladétermination des unités sécuritaires à allerde l’avant dans la lutte contre le terrorisme.Le nom de Lokmane Abou Sakhr a toujoursété cité parmi les terroristes les plusdangereux opérant dans la zone de Kasserine.Il avait planifié de nombreuses opérationsterroristes contre les forces de sécurité etl’armée tunisienne ou, récemment, contre descivils lors de l’attaque du musée du Bardo.Les informations fournies par le chef dugouvernement ont été confirmées dansl’après-midi par le ministre de l’Intérieur,Mohamed Néjim Gharsalli. Vidéo et photos àl’appui, le ministre a indiqué que l’opérationavait été menée avec succès par une unitéspécialisée de la Garde nationale qui a tiréprofit d’informations précises sur le gîte desterroristes. Ces derniers ont été surpris par le

piège qui leur a été tendu par les éléments dela Garde nationale. Il s’agit d’une opérationde “qualité et de grande importance” dans leprocessus de lutte contre le terrorisme. Legroupe se dirigeait vers la frontière tuniso-libyenne pour recevoir des véhicules piégéesdestinées à des opérations destructrices enTunisie. Un autre terroriste de nationalitéalgérienne et répondant au nom de AnasAmri a été également tué, selon le ministre del’Intérieur. Dans la région du Kef (nord-ouest),une autre opération a été menée par uneunité de la Garde nationale contre un groupecomposé de huit à dix terroristes. Aucunchiffre n’a été fourni sur les résultats de cetteopération. Cependant, aucune victime n’a étéenregistrée dans le camp des unités de laGarde nationale, a affirmé le ministre.

M. K.

IL A PLANIFIÉ L’ATTENTAT DU MUSÉE DU BARDO À TUNIS

Le chef terroriste Abou Sakhr abattu

Lundi 30 mars 2015

4LIBERTE


Les responsables d’Air Al-

gérie ont annoncé, ré-cemment, d’importantschangements dans lacompagnie avec un nou-vel organigramme ap-

prouvé, la semaine dernière, par leconseil d’administration. Ce qui nepeut paraître, d’ailleurs, qu’un banalchangement dans la hiérarchisationadministrative d’une entreprise estperçu comme un véritable séismedans le fonctionnement de notre com-pagnie nationale. C’est le moins que l’on puisse direaprès une année (2014) difficile pourAir Algérie caractérisée par une sérienoire d’incidents qui lui ont valu unaudit ordonné par sa tutelle. Un ventde changement en guise de secondsouffle s’impose, alors, au pavillonnational, et dont l’émanation doitparvenir, en premier lieu, au niveau in-terne de la boîte. Aussi, les changements apportés por-tent essentiellement sur le jumelage desdirections qualité et sécurité pour lamise en place d’un système intégré“qualité/sécurité aérienne”. Il est ques-tion aussi de la création de la cellule Fi-liales et participations. L’on compte-

ra, désormais, un comité de contrôledes programmes et changement de dé-nomination de la direction Audit quisera dénommée direction Audit in-terne afin de différencier les audits in-ternes des audits qualité/sécurité. Lepositionnement de la Direction gestiontechnique de la flotte (DGTF) sousl’autorité directe du président-direc-

teur général du fait qu’elle gère laflotte et sa navigabilité. La Direction planification et contrô-le de gestion qui devient, quant à elle,Direction prospective et développe-ment, et qui, au-delà du contrôle degestion, est chargée de la stratégie et dudéveloppement de l’entreprise. La cel-lule environnement étant dissoute,

ses activités seront intégrées dans la di-rection de l’action sociale et du HSE(anciennement DPOS : Direction pro-motion des œuvres sociales) qui serachargée de la mise en œuvre du sys-tème HSE et prendra en charge l’aspect“émissions CO2”. L’aspect gestion ducarburant est transféré à la Directiondes opérations aériennes (DOA). En d’autres termes, avec le nouvelorganigramme, on revient un peu àl’ancien schéma qui fonctionnait plu-tôt avec des divisions et on procède àl’élimination des pôles en plus du se-crétariat général (pôle opérations etpôle administration et finance). On re-trouve aujourd’hui des staffs sous lacoupe de la DG en plus de la créationde cinq divisions, à savoir : les affairesgénérales, la commerciale, l’exploita-tion et la maintenance avec entre cesdeux dernières un chapitre pour la ges-tion technique de la flotte. À noter que la commerciale est sensi-blement déchargée de ses missions an-térieures, telles que les finances et lacomptabilité, les ressources humaineset la formation, le système informationet moyens généraux qui sont légués àla nouvelle division Affaires géné-rales. Il est vrai qu’avec cette restruc-

turation qui prône le jumelage, les res-ponsabilités sont moins diluées pourpeu que la compétence soit de mise.

Filialisation : le catering opérationneldepuis le 1er janvier 2015“Pour améliorer ses performances et ré-pondre aux attentes de sa clientèle etpour s’adapter à un environnement deplus en plus concurrentiel, l’entreprisea choisi de se recentrer sur son métierde base qui est le transport aérien et aentrepris une restructuration sous laforme d’une société mère et de filiales”,soutiennent les responsables d’AirAlgérie qui réaffirment la poursuite dece processus entamé déjà depuis plusde deux ans. “Les filiales déjà approu-vées par les organes sociaux dans lecadre du plan à moyen terme PMTE2013-2017 doivent être mises en œuvredans les meilleurs délais tenant comp-te des prérequis nécessaires (hand-ling/cargo/maintenance)”, recom-mandent-ils indiquant que “la filialeCatering est opérationnelle depuis le1er janvier 2015.” Reste à savoir si l’ondoit s’attendre à de nouvelles nomi-nations qui accompagneront cettenouvelle restructuration.

NABILA SAÏDOUN

LA COMPAGNIE NATIONALE SE DOTE D’UN NOUVEL ORGANIGRAMME

D’importants changementsà Air Algérie

Il est question de revenir à l’ancien schéma en supprimant les pôles pour remettre à l’honneur les divisionset poursuivre, ainsi, le processus de filialisation.

Le parquet près la Cour d'appeld'Alger a requis, hier, dimanche,de porter de cinq à huit ans de

prison ferme la peine prononcée enmars 2014 par le tribunal de premiè-re instance d'Alger contre l'ancien P-DG de l’Union Bank, Brahim Hadjas,pour dilapidation de deniers publics.Le parquet a aussi requis d'aggraver lapeine de prison (de 2 à 4 ans) contredeux autres co-inculpés dont une no-taire. L'accusé avait été reconnu cou-pable en première instance d'avoirdétourné en 2004 des deniers publicsau détriment de la Banque de l'agri-culture et du développement rural(Badr). L'inculpé est également pour-suivi dans cette affaire notamment

pour “constitution d'une association demalfaiteurs, d'escroquerie, de banque-route frauduleuse et de violation de lalégislation régissant le mouvement descapitaux de et vers l'étranger”, selonl'ordonnance de renvoi. L’Union Bankavait effectué des transactions com-merciales avec plusieurs banques,dont la Badr qui a découvert qu'ungrand nombre de crédits n'avaientpas de dossiers constitutifs, selon lamême source. Tous les fonctionnaires de la banqueont affirmé, lors de l'enquête, avoirreçu des instructions de Hadjas Bra-him et de ses enfants (K et C) pourl'émission de lettres de change, selonla même source. Brahim Hadjas avait

nié, lors du procès en première ins-tance, les chefs d'accusation retenuscontre lui, précisant qu'il occupaitalors le poste de président du conseild'administration, étant actionnaire etque sa mission principale au sein de labanque était de prospecter les inves-tisseurs à l'étranger. Dans une autre affaire de corruption,une peine de 10 ans de prison fermeavait été prononcée en mars 2014 parle tribunal correctionnel de Chéraga àl'encontre de Brahim Hadjas pour“atteinte à la propriété immobilière etdilapidation de deniers publics”. Bra-him Hadjas a été arrêté le 12 dé-cembre 2013 au Maroc en vertu d'unmandat d'arrêt international lancé

par la justice algérienne, avant d'êtreextradé vers l'Algérie après dix annéesde fuite. Il a été au cœur d'un scanda-le de corruption lié à son groupe.Pour rappel, Union Bank, première

banque privée en Algérie et créée en1995 confomément à la loi sur lamonnaie et le crédit de 1990, a été dis-soute en 2004 sur décision de justice.

R. N./APS

DES FACILITÉS SONT PRÉVUES POUR LES ENFANTS DE MOINS DE 12 ANS

Passeport biométrique : le ministère de l’Intérieurrevoit les délais à la baisse

Le délai de délivrance d’un passeport bio-métrique ne dépassera pas, désormais,les dix jours. C’est ce qu’a annoncé, hier,

Abderrazak Henni, directeur général de la mo-dernisation et des archives au ministère de l’In-térieur.M. Henni, qui intervenait sur les ondes de laChaîne III de la Radio nationale, a souligné quele délai observé se situe entre 15 et 20 jours. Cet-te situation est provoquée, a-t-il justifié, par “lerush enregistré en novembre et décembre derniersdans les daïras”. Durant cette période, “L’invitéde la rédaction” a fait état de délivrance dequelque 4 500 000 passeports. La capacité ducentre de confection se situe entre 22 000 et25 000 passeports biométriques par jour, a-t-ilajouté. Il a indiqué que les passeports seront re-nouvelables même au-delà du 24 novembre

2015, date à laquelle les anciens passeports ne se-ront plus valables. Il a, par ailleurs, fait remar-quer qu’une nouvelle disposition a été prise envertu de laquelle les parents ne seront plus obli-gés de présenter leurs enfants de moins de 12 ansà la daïra. Il a expliqué qu’une photo classique serascannée et suffira pour leur demande de passe-port. Concernant les difficultés rencontrées par la com-munauté algérienne vivant à l’étranger quant àl'établissement du document, M. Henni a affir-mé que “les retards enregistrés sont souvent dusà la prise d’empreinte ou de photo”. Le respon-sable a annoncé que, dans une semaine, un siteWeb sera lancé pour permettre aux citoyens desuivre l’acheminement de leur dossier de passe-port. Quant à la carte d’identité nationale bio-métrique, le représentant du ministère de l’In-

térieur a indiqué que “tout est fait pour être dansles délais”. Pour le permis de conduire, M. Hen-ni a relevé que “le travail a commencé” mais que“le premier permis de conduire biométrique ne serapas délivré avant l'année 2016”, ajoutant que lefichier national du permis de conduire “sera fi-nalisé dans un mois” et qu'un fichier national exis-tait déjà pour la carte grise. Revenant sur l'état civil, il a assuré qu'aujourd’hui,ce fichier est entièrement numérisé, relevant que61 millions d’actes de naissance sont numériséset que 47 millions ont déjà été retirés dontdeux millions 600 000 en dehors de la commu-ne de naissance de la personne. M. Henni a en-core expliqué que les documents d’état civil peu-vent être retirés dans les 1 548 communes du payset leurs 3 000 annexes qui sont toutes reliées à lafibre optique. Pour les daïras éloignées, notam-

ment au Sud et dans les Hauts-Plateaux, M. Hen-ni a indiqué que “les communes font office de daï-ras” pour la réception des dossiers de passeport,rappelant que cette procédure est déjà en vigueurà Adrar et à Illizi et qu'elle le sera bientôt à Djel-fa, Tindouf et Tamanrasset. Interrogé sur les ma-riages qui ne sont pas notifiés sur les actes de nais-sance 12, M. Henni a rassuré qu'une instructiona été donnée aux communes pour régler ce pro-blème. “C’est à la commune de faire les dé-marches nécessaires à ce sujet et non pas au ci-toyen”, a-t-il insisté.Le même responsable a rappelé, pour la cir-constance, que le numéro vert 11 00 est mis à ladisposition des citoyens pour toutes leurs do-léances portant sur les problèmes d'ordre ad-ministratif.

M. MOULOUDJ

BADR

Inauguration du nouveau siège de l’agence de Réghaïan Le président-directeur général de la Banque de l’agriculture et dudéveloppement rural, Boualem Djebbar, a procédé, hier, à l’inaugurationdu nouveau siège de l’agence de Réghaïa et Groupe régional d’exploitationd’Alger-Est. Le nouveau siège offre de meilleures conditions d’accueil pourla clientèle et d’excellentes commodités de travail pour le personnel del’agence. Plusieurs clients de l’agence ont été invités à assister à lacérémonie d’inauguration. Une occasion pour la direction générale de laBadr de s’enquérir davantage des préoccupations des uns et des autres.

R. E.

Arch

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erté

PROCÈS EN APPEL DE BRAHIM HADJAS

Le parquet a requis l'aggravationde la peine de 5 à 8 ans de prison ferme

La compagnie nationale se restructure en mettant en place un nouvel organigramme.

IL EN EST À SA QUATRIÈME ÉDITION

Un concoursde robotique à Oran

■ Un concours de robotique sera organisé par l’associa-tion scientifique Oria, samedi prochain, au centre des loi-sirs scientifiques d'Oran.Cet événement, qui en est à sa quatrième édition, a pourbut de “promouvoir le domaine de la robotique en Algérieet créer aux passionnés — de différents âges et de différenteswilayas — l'opportunité de se rencontrer, faire connaissanceet échanger leurs expériences tout en s'amusant”, expliquentles organisateurs.

LE RADAR PAGE ANIMÉE PAR M.-C. [email protected]

DE LIBERTÉLundi 30 mars 2015LIBERTE 5

■ Abderahim Bourouis,chercheur chez Algérie Télé-com, a été présélectionné parl’Union internationale destélécoms (UIT) pour partici-per au prestigieux concoursmondial “WSIS Project Prizes2015”, une compétitionconsacrée aux TIC et organi-sée chaque année dans lecadre du Forum du sommetmondial sur la société de l'in-formation (SMSI), qui se tien-

dra à Genève du 25 au 29 mai2015. L’inventeur algérien yprendra part avec son projetbaptisé “CtrlF”, une applica-tion mobile innovante quiutilise des techniques de trai-tement d’image pour conver-tir un modèle d’écriture enbraille en caractères latins.Une application révolution-naire qui facilitera la re-cherche et la lecture aux non-voyants.

ELLE S’OUVRIRA DEMAIN À L’HÔTEL EL-AURASSI

La première Conférence ministérielledu dialogue 5+5 sur l’eau à Alger ■ Cette rencontre, première du genre, verra le lancement officiel du nouveau segment“5+5” et l’adoption d’une stratégie de l’eau en Méditerranée occidentale par les dix mi-nistres en charge de l’eau des pays représentant les deux rives de la Méditerranée occi-dentale. “Cette stratégie ainsi adoptée permettra d’arrêter une vision commune aux pro-blématiques liées à l’eau dans la région, de tracer les grandes lignes d’une future coopéra-tion dans le domaine des ressources en eau en Méditerranée occidentale et de se doter d’uncadre de concertation et de coordination ainsi que d’un mécanisme de coopération pourassurer un développement durable de la ressource en eau dans cette sous-région caracté-risée par une accentuation de la rareté de l’eau”, indique un communiqué du ministèrealgérien des Ressources en eau.

ARRÊT SUR IMAGE

VU À ALGER

Une ville sous la ville

QASSEM SOLEÏMANI EST UN GÉNÉRAL IRANIEN

Cet homme est l’ennemi juré de Daech

DE NOMBREUX VISITEURS S’Y RENDENT DÉSORMAIS RÉGULIÈREMENT

Le Refuge de la Kahina,un site archéologique en péril

■ Avec l’ouverture de voies d’accès menant versle Refuge de la Kahina, un site archéologiquedans la wilaya de Khenchela qui n’a pas enco-re livré tous ses secrets, nombreux sont les vi-siteurs qui s’y rendent. Devenu le rendez-

vous hebdomadaire de familles entières, le lieu-dit Refuge de la Kahina ne dispose d’aucun pé-rimètre de protection. Si bien que l’on com-mence à retrouver des détritus et des tags surles parois des roches.

■ Dans son dernier mes-sage diffusé sur Internet,Abu Mohammed al-Ad-nani, porte-parole de Dae-ch, désigne nommément“le véritable ennemi” del’organisation terroriste, enl’occurrence le général ira-nien Qassem Soleïmani, àla tête des forces spécialesAl-Qods, en charge desopérations extérieures ausein de l’armée d'élite desgardiens de la révolutioniranienne. Soleïmani doitce “privilège” d’être cité

comme “ennemi juré del’État islamique” vu qu’il ajoué un rôle majeur dansle renforcement militairedu Hezbollah libanais puislors de la guerre d'Irak oùil a été responsable, ensupervisant et en guidantdes milices au sol, de lamort de centaines de sol-dats américains. Ce qui afait de lui un ennemi mor-tel des États-Unis qui l’adésigné à plusieurs re-prises comme un “chefterroriste”.

APRÈS AVOIRÉTÉ RELOGÉ

Il exige lerecasementde… sesvaches■ Lors de l’opération de reca-sement qui s’est déroulée jeu-di dernier à Bouira, un citoyenn’a rien trouvé de mieux qued’exiger qu’on recase égale-ment les vaches qu’il élevaitdans le bidonville qu’il venaitde quitter. Or, il s’est avéréque cet éleveur de bovins avaitdéjà bénéficié d’un logementainsi qu’un autre pour son fils.Après lui avoir signifié, preuvesà l’appui, qu’il a déjà bénéficiéà ce titre d’une aide de l’État, ilrefuse de quitter les lieux enexigeant le “relogement” cettefois-ci de ses bovidés. Malheu-reusement, pour lui, l’OPGIn’a toujours pas prévu deconstruire d’écurie. Du moinspas à notre connaissance !

IL VA PARTICIPER AU CONCOURS MONDIALDES TIC “WSIS PROJECT PRIZES 2015”

Un Algérien inventeune solution innovantepour les non-voyants

POUR CAUSEDE BAISSEDES SUBVENTIONSPUBLIQUES

100festivalssupprimésen France

■ Une centaine de festivalsà travers la France a étésupprimée ou annulée enraison principalement descoupes budgétaires prati-quées par les collectivités lo-cales ou régionales, rap-porte un article publié parLe Parisien. Ces suppres-sions ou annulations résul-tent surtout de suppres-sions de subventions pu-bliques, en particulier mu-nicipales, après l’arrivée denouvelles équipes dans cer-taines villes, à la suite desélections de mars 2014, pré-cise la même source.

Lundi 30 mars 2015

6LIBERTE


La tension était devenue

particulièrement plus vivelorsque Nordine Aït Ha-mouda, le fils du colonelAmirouche, a pris la parolepour faire remarquer que

“lorsque, à Tlemcen, un séminaire a étéorganisé sur Messali, la moitié du gou-vernement y a pris part”, mais lorsqu’ils’agit d’Amirouche, aucun respon-sable officiel n’était présent. Pis enco-re : lorsque l’ex-député du RCD prendla parole, quelques vieilles femmes onttenté la perturbation, mais en vain.“C’est une manière pour le pouvoir defouler aux pieds Amirouche. Un autreexemple que le pouvoir est contre lesgens qui ont combattu pour l’Algérie”,poursuit Nordine Aït Hamouda, nonsans exprimer sa colère d’avoir en-tendu parler d’Amirouche comme si“on ne l’a pas livré à la France et com-me si on n’a pas séquestré ses restes”,dit-il, non sans accuser Boussouf de samort. “Amirouche, c’est Boussouf qui l’adonné, et nous avons apporté lespreuves.” Aïssani, le responsable destransmissions du Malg, a, un moisavant sa mort, animé une conférenceoù il a déclaré que “oui, c’est nous quiavons vendu Amirouche”, assène AïtHamouda, en soulignant que ceci faitpartie des vérités dérangeantes ap-portées par Saïd Sadi dans la 4e éditionde son livre. L’orateur s’en prend,dans le même sillage, à Boumediene

qui a envoyé, en septembre 1962, le gé-néral Mehdi Cherif et le colonel SiCherif pour déterrer les corps d’Ami-rouche et de Si El-Haoues pour les en-terrer à El-Alia, puis les déterrer en

1965 pour les enterrer une seconde foisà la caserne Ali-Khodja. “Que pensez-vous du fait que Boumediene déterredeux héros pour les emprisonner ?”, in-terrogera Aït Hamouda en s’adressant

à l’historien Daho Djerbal qui parti-cipait au colloque. Répondant au mi-nistre des Moudjahidine qui a récem-ment déclaré que c’est aux historiensd’écrire l’histoire, le fils du colonelAmirouche répondra en s’attaquant,cette fois, à l’historien Mohamed Har-bi. “On nous interdit de lire et d’écrirel’histoire pour laisser faire certains in-tellectuels avec leur haine envers la wi-laya III, et je cite Harbi, qui est allé jus-qu’à dire qu’au congrès de la Soum-mam, le sanguinaire Amirouche a faitpression sur Zighoud Youcef pour gar-der Sétif à la wilaya III, alors qu’aucongrès de la Soummam, Amirouchen’était encore rien. Mais Harbi oubliede nous dire qu’il est le neveu d’Ali Kafiet qu’il est trotskiste, cette tendance quia soutenu le MNA de Messali”, dira-t-il avant d’aborder le sujet de Messaliqui est toujours au centre d’une in-cessante polémique. “Quand des his-toriens mettent les messalistes au mêmetitre que les combattants de l’ALN etqu’on décide d’ériger Messali au rangde héros national, c’est que ceux qui ontcombattu le MNA et les messalistes de-viennent des traîtres”, a-t-il ajouté,avant de rappeler que pourtant, en1962, le MNA a négocié avec l’OAS,mais que cela, nos intellectuels refusentde le voir parce qu’ils font dans l’his-toire sélective. Pour éviter toute falsi-fication de l’histoire, Nordine Aït Ha-mouda invite tous les maquisards en-core vivants à apporter leurs témoi-gnages. “Sinon, on risque, dit-il, d’en-tendre un jour dire que même l’opéra-tion Jumelles s’est déroulée au Mali.”Il rappelle, à ce titre, comment tous lespouvoirs qui se sont succédé depuis1962 ont été poussés par leur haine jus-qu’à remplacer le nom du colonelAmirouche par le colonel Abbas dansle film L’Opium et le bâton. Réagissant à la question sur Messali,l’historien Daho Djerbal a d’emblée ap-pelé à ne pas mélanger la politique avecl’histoire. “C’est une position de prin-cipe, de morale et de méthode”, dira-t-il, tout en faisant un parallèle avec les

réactions des islamistes qui considèrenttout ceux qui ne sont pas avec euxcomme des athées. “L’histoire n’est pasun tribunal, et même dans un tribunal,il doit y avoir la défense, et quand la dé-fense est absente, on n’a pas le droit delancer des accusations”, a argumentéDjerbal qui remonte à Novembre1954 à Alger où, a-t-il soutenu, legroupe du FLN a été immédiatementarrêté et n’a pas pu mener des opéra-tions à caractère militaire sur le terri-toire de la capitale et que les seulsgroupes qui ont mené des opérationsde fidaï, c’étaient les groupes fidèles àMessali. “Beaucoup d’entre eux ont étéarrêtés, jugés, condamnés à mort et exé-cutés à Serkadji, mais on a attendu jus-qu’à 1984 pour inscrire leurs noms surle mur de Serkadji parmi les guillotinésdu FLN. Ces gens qui ont été guilloti-nés ne l’ont pas été pour la France, maispour la libération de l’Algérie”, a-t-il ré-pondu, citant également que dans lesarchives de la Fédération de France duFLN figure une liste complète des dé-tenus politiques du MNA dans les pri-sons françaises, et ces détenus, a-t-ilnoté, étaient dans les prisons françaisesnon pas parce qu’ils étaient pour laFrance, mais parce qu’ils étaient pourl’Algérie indépendante. “Donc, quandon fait un travail d’histoire, on regar-de tous les aspects du problème, etnon pas un seul aspect, et ne pas por-ter un jugement précipité”, a-t-il pré-conisé tout en suggérant de ne pas sefocaliser sur une personnalité ou unerégion parce que si la Révolution aréussi, c’est qu’elle l’a été à l’échelle na-tionale et non pas d’une seule région. Avant le début de cette polémique, Sli-mane Laïchour, un ancien compagnonet chargé de liaison d’Amirouche, asurtout rappelé qu’Amirouche “in-carnait surtout la légitimité de l’inté-rieur”, et concernant l’affaire de lableuite, “la vérité a été si obscurcie” et“c’est abominable venant de nos com-patriotes”.

SAMIR LESLOUS

LA CÉLÉBRATION DU 56e ANNIVERSAIRE DE SA MORT A EU LIEU SUR FOND DE TENSION

Le colonel Amirouche continuede susciter la polémique

Le colloque organisé, hier, au musée du Chahid de Tizi Ouzou, dans le cadre de la semainede la mémoire dédiée au héros de la Révolution, a suscité un vif débat.

Lou

iza Arch

ives/Lib

erté

Nordine Aït Hamouda, fils du colonel Amirouche.

Le programme international del’Unesco pour le développementde la communication a organisé,

vendredi dernier à Paris, une confé-rence-débat relative au renforcementde la sécurité des journalistes sousl’intitulé “L’après-Charlie”, et ce, dansle cadre de la 59e réunion du Bureau duPidc dont l’Algérie est membre.La conférence internationale à laquel-le ont participé plusieurs pays et denombreux journalistes, s’articulait au-tour d’un panel d’experts dont Carlos

Cortes, de l’université de Palermo àBuenos Aires, Yves Bigot, directeur gé-néral de la chaîne TV5 Monde, MonirZaaror expert de l’Ifij et de Mme DinahKituyi, spécialiste en psychologie. Pourl’Algérie, la conférence a vu l’inter-vention de Ahmed Benzelikha, repré-sentant de notre pays, vice-président dubureau du programme international del’Unesco pour le développement de lacommunication. Les interventions ontabordé notamment le renforcement duconsensus récent et sans précédent

qui s’est formé contre les individus quipensent que la violence constitue uneréponse appropriée à l’exercice de la li-berté d’expression qu’ils rejettent.Les débats ont fait apparaître que cet-te manifestation ne manquera pasd’aider les États membres du pro-gramme international de l’Unescopour le développement de la commu-nication et tous les autres acteurs àmieux comprendre la situation et aideraà définir les types de projets de sécuri-té des journalistes à envisager pour al-

ler de l’avant dans le respect de la libertéd’expression et des libertés citoyennes.En outre, la présidente du programmeinternational de l’Unesco, Mme AlbanaShala des Pays-Bas, a mis en avant lerôle du Pidc dans l’élaboration duplan général d’action des Nations uniessur la sécurité des journalistes et lacontribution que peut avoir ce type dedébat international pour développer lecréneau d’intervention du programmeet de ses priorités.

R. N.

DÉBAT INTERNATIONAL À L’UNESCO

Renforcement de la sécurité des journalistes

La coordination des comités de village de la com-mune d’Azaga a organisé, hier, une nouvellemarche populaire et pacifique à laquelle ont pris

part plusieurs centaines de personnes. Aussi para-doxal que cela puisse paraître, la marche d’hier n’apas été empêchée et les policiers sont restés àl’écart, confinés, uniquement, devant le siège del’APC. Les marcheurs, qui ont pris le départ depuis l’entréesud de la ville, à proximité du supermarché, ont re-joint la place de la mairie en longeant la principalerue de la ville. Les villageois, encadrés par les délé-

gués des villages et par des sages, ont scandé des slo-gans hostiles au maire, aux élus et à la police. “Élusbarra !”, “La solution dans la dissolution”, “Non à ladilapidation du foncier”, “Mazalagh di Azouguene”,“Non à la répression policière”. Devant le siège de l’APC, fortement protégé par lapolice qui n’a pas bougé et qui est restée humble àla limite de la discrétion, la foule a scandé des slo-gans virulents à l’endroit des élus, mais aussi des po-liciers. “Barra les squatteurs !”, “Non à la répres-sion policière”.Les initiateurs de la marche ont appelé la foule à tour-

ner le dos à la police avant d’enclencher un discoursde près d’une heure pour s’en prendre à tous les res-ponsables de ce pourrissement. Ils ont rappelé tousles griefs reprochés au maire et à son équipe depuis leur installation à la tête de l’APC en no-vembre 2012, et ce, en tirant à boulets rouges sur lesresponsables de l’assemblée communale “qui ont fer-mé les yeux sur la dilapidation du foncier commu-nal dont plus de 120 lots, situés près de Sonelgazd’Azazga, et au quartier des Chalets où des villas ontété édifiées”.

K. NATH OUKACI

AZAZGA

Marche contre le pourrissement de la situationPROGRAMME DE FIDÉLITÉIMTIYAZ DE DJEZZY

Ne payez que 50% duprix de votre téléphone■ Soucieux de répondre auxbesoins de tous ses clients et derécompenser leur fidélité, Djezzyaméliore et simplifie la conversiondes points de son programme defidélité Imtiyaz. Il est désormaispossible aux clients particuliers deDjezzy d’acquérir le téléphonemobile de leur choix en payant lamoitié de son prix en dinars etl’autre moitié en points Imtiyazcumulés. Les clients souhaitant profiter decette formule doivent simplementse rendre dans les centres deservices (CDS) Djezzy et choisirparmi une large gamme detéléphones. Afin de consulter lavaleur monétaire de leurs points,ils peuvent se renseigner auniveau du CDS le plus proche,appeler directement le 444,composer *444#, ou encoreconsulter le site webwww.imtiyaz.dz. Accessible àtous, cette nouvelle formule depaiement est applicable dans tousles CDS Djezzy, où les clientspeuvent acquérir des téléphonesde différentes marques, et profiterdes offres 3G les plus généreusesdu marché.

56e ANNIVERSAIRE DE LA MORT DU COLONEL SI EL-HAOUÈS

M’chounèche commémore l’événement■ La commune de M’chounèche (Biskra) a commémoré,hier, le 56e anniversaire de la mort du colonel AhmedBenabderrezak Hamouda, dit Si El-Haouès, enorganisant des activités culturelles diverses, a-t-onconstaté. Une exposition de documents historiques a étéorganisée dans la demeure familiale qui a vu naître SiEl-Haouès, devenue un musée régulièrement visité parun nombreux public. La salle de conférences du muséelocal baptisé du nom de Si El-Haouès a abrité, pour lacirconstance, une conférence-débat au cours de laquelledes intervenants ont évoqué les circonstances de la mortdu colonel Si El-Haouès aux côtés du colonel Amirouche.

Le colonel Si El-Haouès est né en 1923 à M’chounèche (28km à l’est de Biskra) où il a appris le Coran dans la zaouïafamiliale, a rappelé le moudjahid Tayeb Melkemi. Il esttombé au champ d’honneur avec le colonel Amirouche,le 28 mars 1959, à djebel Thamer, dans la wilaya deM’sila, au cours d’un violent accrochage avec les forcescoloniales. Les autorités locales, accompagnées demoudjahidine et de nombreux citoyens, se sont rendus, àcette occasion, au cimetière des chouhada de cettelocalité où une gerbe de fleurs a été déposée avant lalecture de la Fatiha et la levée des couleurs nationales.

R. N./APS

Lundi 30 mars 2015

7LIBERTE


AGRICULTURE

Un expert dresse un tableaunoir du secteur

La politique agricole publique prônée, jusque-là, a, selon lui, montré ses limites.

Slimane Bedrani, professeur à l’École

nationale supérieure d’agronomie, adressé un réquisitoire enflammé contrela politique agricole prônée actuelle-ment par le gouvernement. Des cri-tiques acerbes et sans ambages ont été

formulées par cet expert à l’encontre du dépar-tement de l’Agriculture. Le Pr Bedrani a, au coursd’une table ronde sur la sécurité alimentaire enAlgérie, brossé un tableau noir du secteur agri-cole dans notre pays. De prime abord, il relèvela faiblesse des rendements agricoles en Algérieen comparaison avec d’autres pays bénéficiant deconditions climatiques similaires. Pour lui, la po-litique foncière suivie souffre d’un immobilismeengendrant un nombre important de terres nontitrées (sans titres de propriété), alors qu’une autrecatégorie est en indivision. Ce qui constitue,constatera le conférencier, “un frein à l’investis-sement agricole”. Cette conférence, qu’il a animéehier à l’Institut national d’études de stratégie glo-bale (Inesg), lui a servi de tribune pour lancer undébat qu’il veut académique, voire scientifique,sur l’agriculture algérienne. Un problème, ce-pendant, lui tient à cœur. Il s’agit du manque detransparence dans la gestion des dépenses dédiéesau secteur. “Pourquoi cache-t-on toutes ces dé-penses au ministère de tutelle ? Quels sont les mon-tants globaux réels des subventions destinées aulait, à la pomme de terre, le Syrpalac… ?”, s’in-terrogera le Pr Bedrani. Sa réponse à cette ques-

tion est cinglante : “On ne veut pas que ces dé-penses soient publiées car elles sont mal utilisées.”Pis encore, il estime que les enveloppes finan-cières déboursées dans le secteur agricole de-meurent minimes par rapport aux risquesénormes que prend l’agriculteur qui affronte, àla fois, les aléas du climat, les maladies, des bud-gets insignifiants… Or, l’État doit impérativementprendre en charge, indiquera-t-il, une partie deces écueils. Il n’existe, selon lui, aucune donnée

avec laquelle l’on peut juger le ca-ractère efficace ou non de la poli-tique agricole. Le Pr Bedrani s’in-terroge également sur la véracité desstatistiques avancées par la tutelle.Au ministère, l’on dénombre21 millions de bovins.

“Un ministère doit fonctionnercomme une entreprise” Le chiffre est-il vrai ? Idem pour les8,5 millions d’hectares qui repré-sentent la surface agricole utile(SAU). Il se pose aussi la questionsur le degré de mécanisation, le ni-veau d’utilisation des intrants, laproduction autoconsommée…“Sans un véritable tableau de bordqui englobe toutes ces données, avecquoi le ministère élabore-t-il sa po-litique ?”, se demande encore le pro-

fesseur. Slimane Bedrani pense qu’un ministè-re doit fonctionner comme une entreprise avec“des indices clignotant au moindre problème quisurgit”. L’on a l’impression, commentera-t-il, queles responsables réagissent au “feeling”. Autre-ment dit, la politique mise en œuvre “n’est pasréfléchie à l’avance”. Abordant la stratégie decommercialisation, l’invité de l’Inesg évoquel’opacité dans laquelle fonctionnent les marchésau détriment des producteurs et des consom-

mateurs. Cet état des lieux concis, mais surtoutpeu reluisant du secteur de l’agriculture, pose demanière claire la problématique de la sécurité ali-mentaire dans notre pays. Celle-ci, affirmera-t-il, reste indissociable du développement écono-mique en général. “Pas de sécurité alimentaire du-rable sans une économie nationale suffisam-ment intégrée”, soulignera l’universitaire. L’autresouci soulevé lors de cette rencontre a trait à lafacture alimentaire qui a atteint les 12 milliardsde dollars. L’enveloppe des importations ne dé-passait pas, en revanche, les 200 millions de dol-lars en 1970, 2 milliards de dollars en 2000. Deces 12 milliards de dollars, 6 milliards de dollarssont dépensés pour les céréales et 1,5 milliard dedollars pour le lait. La même somme est dé-boursée respectivement pour l’huile et le sucre.L’on s’attend que cette facture augmente à 15 mil-liards de dollars en 2017 et à 20 milliards de dol-lars en 2020. Avec la chute des prix du pétrole quiréduira certainement les recettes du pays à en-viron 70 milliards de dollars, l’Algérie pourra-t-elle faire face à toutes ces dépenses farami-neuses à l’avenir ? Il faut, suggèrera le Pr Bedra-ni, une évaluation périodique, régulière et ob-jective des politiques publiques menées en ce mo-ment. C’est la condition sine qua non pour unegouvernance efficiente du secteur agricole. “Il fauttracer des objectifs mesurables en mettant lesmoyens à même de les atteindre”, conclura-t-il.

BADREDDINE KHRIS

La politique agricole n’est point efficace, selon Slimane Bedrani.

D. R

.

“L’évolution de l’écosystème du développement dédiée aux

régions et aux micro et petites entreprises vers une plusgrande performance et des impacts significatifs doit réus-

sir deux changements importants de paradigmes dans ses approcheset sa démarche : la transition de paradigme d’offre vers l’écoute desbénéficiaires et le changement d’approche de la logique sociale versla logique économique.” C’est du moins une des propositions duprojet de promotion de l'emploi décent en Algérie, par la créationde micro et de petites entreprises pour les jeunes, dont les étudessocioéconomiques ont été présentées, hier à l’hôtel El-Djazaïr àAlger. Initié par le Bureau international du travail (BIT) en par-tenariat avec le ministère de l’Emploi et l’Ansej, le projet “Alice”,financé par l'Agence espagnole pour la coopération internationaleau développement (Aecid) a concerné trois wilayas-pilotes, à sa-voir Tizi Ouzou, Sétif et Tipasa. Selon le rapport, jusqu’ici “la lo-gique d’offre” de prestation prédomine les activités de l’Ansej etdes institutions d’appui. “Progressivement cette logique doit céderà une logique de la demande et de la satisfaction des bénéficiairesdes prestations d’appui, de formation, d’assistance technique tellesqu’attendues et formulées par les intéressés”, suggèrent les consul-tants dans le rapport de synthèse. Le document souligne, égale-

ment, la nécessité de passer de la logique sociale et d’assistanat versla logique économique. “On ne peut pas généraliser les appuis àtout candidat qui se présente et n’ayant pas toujours le profil d’en-trepreneur”, affirme-t-on. Un filtrage intelligent et une sélectionau départ du processus entrepreneurial assurent les meilleurs tauxde réussite et des impacts dans les régions. Le rapport recommande,par ailleurs, la réingénierie des processus et les ajustements ins-titutionnels. “La promotion de l’entrepreneuriat, liée au dévelop-pement des régions, à la micro et à la petite entreprise engagée de-puis 1997 et mise en œuvre par l’Ansej, la Cnac, l’Anem, l’Angem,le Fnpaat et les institutions sœurs, nécessite une revue, actualisa-tion, mise à jour et harmonisation suite aux leçons acquises, à l’ex-périence et à l’apprentissage des dernières années”, lit-on dans ledocument. Cette réingénierie des processus s’inscrit dans la visionet les attentes énoncées lors d’une enquête auprès de 200 entre-preneurs quant à la contribution du secteur privé dans la diver-sification de l’économie et la création de richesses et d’emplois.Le rapport constate que depuis son lancement en 1996, l’Ansej n’aprocédé qu’une seule fois à une évaluation des impacts et retombéesde ses interventions (en 2006). “Au cours de l’année 2015, il seraitopportun, après cette longue expérience et les leçons accumulées pen-

dant toute la période, de faire un état des lieux”, estiment les ré-dacteurs du rapport. Sur le plan macroéconomique, les études pro-posent le développement des zones d’implantations des nouveauxprojets. “Un retard grave est relevé et bloque la réalisation de pro-jets viables dans les régions ciblées par l’initiative du BIT et les autresprogrammes en faveur de la création d’entreprises”, souligne le rap-port. Le document évoque le climat des affaires et l’environnementadministratif de l’entreprise en Algérie qui ne répondent pas auxattentes des entreprises. Il suggère l’instauration et l’animation “desgroupes de prospective territoriale”. La mission du BIT, qui a duréune année, d’avril 2014 à mars 2015, s’est déroulée en quatre phases.Les consultants engagés pour les projets ont, entre autres, réali-sé un inventaire socioéconomique de la région ciblée. Pourchaque wilaya un rapport-inventaire des potentialités spéci-fiques a été développé. Chaque rapport avait proposé, selon uneméthode de sélection, 5 à 6 filières prioritaires à promouvoir surune perspective courte, au cours des 3 à 5 prochaines années et5 à 6 filières pour le développement prospectif sur une période de5 à 10 ans.

M. R.

PROMOTION DE L'EMPLOI DÉCENT EN ALGÉRIE PAR LA CRÉATION DE MICRO ET PETITES ENTREPRISES

Les recommandations du BIT

La levée de l’interdiction sur l’im-portation et la commercialisationdes pétards et autres produits py-

rotechniques, prohibés par la loi depuis1963, est officiellement envisagée. Laréflexion est engagée au ministère duCommerce, a révélé, hier, sur lesondes de la Radio nationale chaîne 3,Saâdi Abderrahmane, directeur desstatistiques au ministère du Com-merce. Présent dans les studios de laradio pour débattre de la question épi-neuse du commerce informel et desdifficultés éprouvées à le contenir,Saâdi Abderrahmane a expliqué quel’idée d’intégrer les produits pyro-techniques dans le circuit du com-merce formel a été suggérée par la réa-lité de la présence de ces derniers surles marchés en dépit de l’interdic-tion. Joint au téléphone, quelquesheures après sa prestation sur lesondes de la radio, pour en savoir da-vantage sur le projet, le même direc-

teur des statistiques au ministère duCommerce s’est excusé de ne pouvoirsatisfaire notre curiosité. “J’ai, certes,évoqué le sujet parce que je connais ledossier mais je ne suis pas habilité à enparler plus en détail”, s’est-il justifié.Cela dit, la réflexion qui se trouve en-gagée au département d’Amara Be-nyounès a nécessairement trait à l’éla-boration d’une loi qui abrogerait cel-le qui a institué, depuis 1963, la pro-hibition sur l’importation et la com-mercialisation des produits pyrotech-niques. Cette réflexion est intervenueau moment où il était attendu davan-tage de mesures de la part de l’autori-té publique pour faire respecter l’in-terdiction de la commercialisation deces produits dont la manipulation esthautement dangereuse. Il faut direque, jusqu’ici, malgré les bonnes vo-lontés, les autorités ont été impuis-santes face à l’importation et la com-mercialisation des produits pyrotech-

niques. D’aucuns supposent que l’im-portation de ces produits prohibésest le fait de barons puissants. Car, endépit des nombreuses saisies opéréesy compris au port d’Alger même, lesproduits ont continué à inonder lemarché, notamment à l’approche de lacélébration des fêtes religieuses. En cesoccasions, les points de vente, infor-mels, il y a lieu de le faire remarquer,poussent comme des champignons.Les étals sont érigés à même les trot-toirs, narguant une autorité qui, ap-paremment lasse de se résigner à ob-server impuissante le grand bazar,prend le parti d’autoriser la vente, etdonc l’importation des produits py-rotechniques. Cette dernière y auraitpeut-être vu une niche fiscale qu’il nefaut pas négliger, surtout que celle gé-nérée par les recettes des hydrocar-bures connaît une contraction depuisjuin dernier.

SOFIANE AÏT IFLIS

PÉTARDS ET AUTRES PRODUITS PYROTECHNIQUES

Vers la légalisation de l’importationet de la commercialisation

ORGANISÉ PAR LE MINISTÈRE DE LA JEUNESSE

Ooredoo, partenaire du Village des loisirsd’El-Hamma à Alger■ Ooredoo célèbre les vacances scolaires et le printemps en parrainant leVillage des loisirs pour les jeunes, ouvert à l’esplanade d’El-Hamma àAlger. Cet espace de détente de la capitale a été inauguré officiellementle 28 mars 2015 par le ministre de la Jeunesse, Abdelkader Khemri, enprésence de Mme Nadia Labidi, ministre de la Culture, Hocine Necib,ministre des Ressources en eau, Noureddine Bedoui, ministre de laFormation et de l’Enseignement professionnels et du wali d’Alger,Abdelkader Zoukh. Initié par le ministère de la Jeunesse en partenariatavec Ooredoo, ce village est un grand espace de loisirs et de détenteouvert au public jusqu’au 29 juin 2015, et ce, tous les jours de la semainependant les vacances de printemps. À la fin des vacances, le village seraouvert le mardi de 13h à 19h et les journées du vendredi et du samedi.Le village offre une multitude de loisirs, distractions et attractions enaccès gratuit pour les enfants, les jeunes et les familles. Il comprend unespace éducatif pour les arts plastiques, le cinéma pour enfants, unjardin d’enfants, des ateliers de photos, de poterie, de dessins et decoloriage, des jeux gonflables, des expériences scientifiques etastronomiques, des animations de clown et de mascotte, ainsi qu’unestructure virtuelle de jeux vidéo sur console, de cinéma 12 D, de karaoké,de simulateur mécanique, auxquels s’ajoute un espace Ooredoo équipéde tablettes. Le Village des loisirs des jeunes d’El-Hamma offre unenvironnement de détente idéal pour des sorties en famille ou entreamis avec une connexion Wifi gratuite mise à disposition par Ooredoo.En parrainant cette initiative, Ooredoo permet aux Algériens de vivre desexpériences nouvelles et ludiques et de profiter pleinement des vacanceset du printemps.

Lundi 30 mars 2015

8LIBERTE

Publicité

Direction de la distribution BlidaDivision exploitation électricité

Pour améliorer sa qualité de service etconsolider son réseau, la Direction de la dis-tribution de Blida entreprend des travauxd’entretien qui nécessiteront l’interruptionde fourniture d’électricité les journées du31/03/2015 et 02/04/2015 entre 09h00 et16h00, au niveau de la commune de Larbaâ.Localités concernées :

DOMAINE BOUKANDOURAPour plus d’informations, contactez laDirection de la distribution de Blida sur lenuméro suivant :

025 41 02 62La Direction de la distribution de Blidas’excuse pour les désagréments causés.

DIRECTION DE DISTRIBUTION DE BELOUIZDAD

AVIS DE COUPURE PROGRAMMÉEInterruption de la fourniture de l’énergie électrique pour travaux

La Direction de distribution de Belouizdad informe son aimable clientèle qu’unecoupure de l’alimentation est programmée le 01/04/2015 de 09h00 à 16h30. Cettecoupure concernera la commune d’Alger-Centre et touchera les quartierssuivants :

• Rue Idriss Bey Med • Rue Frères Allahoum• Rue Ben M’hidi Larbi • rue des Moudjahidine• Rue El Hamaoui Ali • Rue Hassen Abdelkader• Impasse Saâdane Med

Pour plus d’informations, la Direction de distribution met au service de sonaimable clientèle les numéros suivants :

021 67 24 52 / 021 67 91 62 / 021 68 55 00 / 021 67 59 77 à 80

ANEP N°314 709 Liberté du 30/03/2015

DIRECTION DE DISTRIBUTION DE BOLOGHINEDivision techniques électricité

Adresse : 3, rue Saïd Toufdit, BologhineTél. : 021 70 93 27 - 021 70 93 37 - Fax : 021 70 83 99

La Direction de distribution de Bologhine informe sa clientèle que la distribu-tion de l’énergie électrique sera perturbée pour la journée du 31/03/2015 de 9h à 14h dans les quartiers/communes suivant(e)s :

• RUE HEDROUG LEKHDER BOLOGHINE• CITE 500 LOGTS SOUIDANIA (P. n°3)• DOMAINE CHAABANE ER1 A. BENIAN

Motif : Travaux sur réseau électriquePour plus d’informations, la Direction de distribution de Bologhine met au

service de son aimable clientèle les numéros suivants : 021 70.91.91 - 021 70.93.93 - 021 70.95.95

ENTREPRISE SARL - AMNALSociété à responsabilité limitée au capital social de 416 000 000 DA

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE

Conformément aux dispositions de l’article 49 alinéa 2 du décret présidentieln°10-23 du 07/10/2010, modifié et complété portant réglementation des marchéspublics, l’Entreprise de services et équipements de sécurité SARL-AMNAL, porteà la connaissance des soumissionnaires ayant participé à l’appel d’offres nationalrestreint n°001/2015, relatif à l’acquisition des tenues de travail paru dans lesquotidiens nationaux El Watan et Liberté en date du 05/02/2015, qu’à l’issue del’évaluation des offres, le marché a été attribué provisoirement aux soumission-naires :• EPE MAPAP pour les effets de vêtements textiles, offre conforme à la demande• EPE AURES FOOTWEAR pour les effets maroquinerie, offre conforme à lademandeTout soumissionnaire ayant participé à la consultation ci-dessus et qui conteste cechoix peut introduire un recours auprès de la commission des marchés de l’entre-prise dans un délai de dix (10) jours à compter de la date de parution du présentavis dans la presse nationale.

ANEP N° 314 980 Liberté du 30/03/2015

ANEP N°315 304 Liberté du 30/03/2015

0523F.808

ANEP N°206 304 Liberté du 30/03/2015

C0166


Pour améliorer sa qualité de service etconsolider son réseau, la Direction de la dis-tribution de Blida entreprend des travauxd’entretien qui nécessiteront l’interruptionde fourniture d’électricité la journée du30/03/2015 entre 09h00 et 16h00, au niveaude la commune de Bougara.Localités concernées :

HAMMAM MELOUANEMAGTAA LAZRAG

Pour plus d’informations, contactez laDirection de la distribution de Blida sur lenuméro suivant :


ANEP N°315 319 Liberté du 30/03/2015


Pour améliorer sa qualité de service etconsolider son réseau, la Direction de la dis-tribution de Blida entreprend des travauxd’entretien qui nécessiteront l’interruptionde fourniture d’électricité la journée du30/03/2015 entre 09h00 et 18h00, au niveaude la commune de Ouled Aïche.Localités concernées :

CITE 168 LOGTS OULED AICHEPour plus d’informations, contactez laDirection de la distribution de Blida sur lenuméro suivant :


ANEP N°315 431 Liberté du 30/03/2015

AÏN DEFLA

Installation du nouveau directeurde l’OPGI■ Un nouveau directeur de l’OPGI quiavait exercé les mêmes fonctions dansla wilaya de Tizi Ouzou a été installé leweek-end dernier, par les autorités dela wilaya de Aïn Defla enremplacement de M. Lakhdar S., qui aété affecté dans la wilaya de TiziOuzou a indiqué une source locale.Notons que l’ancien premierresponsable de l’OPGI de la wilaya deAïn Defla a fourni de grands effortsdans cette région à vocation agricolepar excellence où pas moins de 15 000logements sociaux ont été lancés dontla moitié a été achevée à 100 % et ceen l’espace de 4 années affirment nossources. Par ailleurs, l’ancien directeurde Aïn Defla regrette que seules 35communes sur les 36 que compte lawilaya ont bénéficié des logementssociaux, sauf celle de Tacheta, située àl’extrême nord-ouest du chef-lieu de lawilaya à la limite des wilayas de Chlefet Tipasa laquelle a été privée de laréalisation de ce type de logements, àcause du manque d’assiettes puisqueson territoire urbain et semi-urbain estprivé à 100% .

B. BOUZAR

BLIDA

Clôture des activités de la Journéemondiale des forêts■ Après une semaine d’activité, lestravaux liées à la Journée mondiale desforêts, qui s’est étalée du 22 au 28 mars,a été clôturé samedi par unecérémonie organisée par l’associationLes amis de Chréa, à la salle desconférences du siège de la wilaya deBlida. Selon Yacine Khechna, présidentde l’association, plus de 1 000 arbres decèdres ont été plantés au niveau de SidiSalem par les adhérents del’association. Il explique aussi que lasemaine a été marquée par desactivités des dessins et des travauxmanuels relatif au thème de laprotection des forêts au niveau desétablissements scolaires ainsi qu’unerandonnée pédestre organisée sous lethème “Protéger l’arbre est un devoir”.Cette journée a été également marquéepar des communications présentéespar les représentants du Parc nationalde Chréa, de la direction des forêts dela wilaya de Blida, du Dr Bensounaainsi que celle du président del’association. Des récompenses ont étéégalement offertes aux lauréats duconcours organisé par “Les amis deChréa” pour la protection del’environnement.

K. FAWZI

BOUIRA

Les camionneurs bloquent la RN5■ Les chauffeurs de camions (poidslourds et semi-remorques) ont précédéhier à la fermeture de l’entrée est de laville de Bouira et ce après l’installationde la plaque leur interdisantd’emprunter la RN5 en passant par laville de Bouira. Les camionneurs ontjustifié leur acte par l’embouteillagemonstre que connaît depuis quelquetemps le tronçon de l’autoroute Est-Ouest au niveau de la descente deDjebahia-Kadiria. Pour les chauffeursde poids lourds, emprunter l’autorouteest devenu un danger public au vu dela charge de marchandises de leursvéhicules lourds. Chaque jour, desaccidents sont enregistrés au niveau dela descente de Djebahia et plus de 90%sont causés par les poids lourds. Pources utilisateurs et en particulier ceuxassurant la desserte Bouira vers lawilaya de Tizi Ouzou, la descente deOued Rekham qui relie l’autoroute à laRN5 est trop risquée et ce en plus del’état de dégradation de la route. Poureux, le meilleur tronçon reste celui dela RN5 en passant par les viragesd’Errih et Aomar. Cette route necomporte pas d’inclinaisonsdangereuses. Ils ont exigé laréouverture de la RN5.

A. DEBBACHE

BRÈVESdu CentreTIZI OUZOU

La zone industrielle deDraâ El-Mizan - Tizi-Gheniff

compromise Ce projet risque d’être compromis car le ministère de l’Agriculture a émis des réserves,

notamment en ce qui concerne les terres se trouvant du côté de Tizi-Gheniff, les qualifiant de “terres à potentialités agricoles hautement productives”.

L’espoir de doter la ré-

gion de Draâ-El-Mi-zan, à l’instar de cel-le de Soumaâ (Mek-la), d’une zone in-dustrielle qui s’éten-

dra sur une superficie de 117 hectaressur les terres situées sur le territoiredes deux daïras limitrophes de Draâ-El-Mizan et Tizi-Gheniff s’amenuisede jour en jour. En effet, même si lespremières procédures telles que leschoix de terrains et les études tech-niques ont été lancées depuis plus dedeux ans, sur le terrain, rien n’est en-core entrepris. Il semblerait que ceprojet risque d’être compromis car leministère de l’Agriculture a émis desréserves notamment en ce qui concer-ne les terres se trouvant du côté deTizi-Gheniff, les qualifiant de “terresà potentialités agricoles hautementproductives”. D’ailleurs, cela n’a paslaissé indifférentes non seulementles autorités locales, mais aussi lacoordination des comités de villagesdes deux communes concernées parcette zone à savoir Tizi-Gheniff etM’kira. D’une part, les deux mairesont rédigé un courrier destiné auwali et aux hautes autorités du payspour leur dire que ce prétexte ne te-nait pas la route. Ils estiment que ré-duire cette partie à deux hectares aulieu de 56 hectares est un moyen puret simple de priver leur daïra desavantages qu’apportera cette zoneen matière de développement local etde création de postes d’emplois et parricochet de réduction du taux dechômage qui, disons-le, est effarantdans cette contrée où toutes les petitesunités de production ont été dis-soutes dans le cadre du réajustementstructurel et des réformes entaméesau début des années 1990. Alors que

pour la coordination, ce n’est làqu’un mépris à l’encontre d’une ré-gion qui compte plus de 4500 habi-tants, dont les trois quarts sont desjeunes. “Nous n’avons cessé de rous-péter. D’ailleurs, en juin dernier, unecommission composée du président del’APW, du député de la région en l’oc-currence M. Hamou Didouche, du di-recteur de la wilaya et celui de la DMIa été dépêchée sur les lieux et qu’unconstat a été fait en présence de toutesles parties concernées à savoir lesmaires de Draâ El-Mizan , celui deTizi-Gheniff, les élus de M’kira et lesagriculteurs. Nous avons même par lasuite tenu une réunion de travail avec

le wali. Mais, aux dernières nou-velles, rien de nouveau”, nous décla-rera le premier responsable de laprésidence tournante de la coordi-nation des comités de village de Tizi-Gheniff. Interpellé à ce sujet lors desa visite le 28 octobre 2014 dans la lo-calité, M. Abdelkader Bouazghi enqualité de wali a répondu qu’il fallaitconstituer une délégation qui seracomposée des membres de l’APW,des députés de la région et desmembres de la coordination des co-mités de villages afin de déposer cet-te doléance devant le Premier mi-nistre qui fera associer le ministre del’Agriculture dans le but de lever

cette contrainte ou de trouver uneautre variante. “Nous ne baisserons pasles bras, car cette zone est indispensablepour toute cette région afin d’éradiquerle taux de chômage qui est endé-mique en l’absence d’unité de pro-duction aussi petite soit-elle. Le sud dela wilaya est en marge du développe-ment et c’est la première fois qu’unprojet comme celui-ci nous est retenuet voilà qu’on veut nous le retirersous un prétexte qui ne tient absolu-ment pas la route. Cette zone est unatout que nous ne pourrons pas lâ-cher”, conclura un autre membre deladite coordination.

O. GHILÈS

Même si les premières procédures ont été lancées depuis plus deux ans, l’avenir du projet semble incertain.

LAGHOUAT

La couverture sécuritaire à 70% en 2015U

ne cérémonie de sortie d’une huitièmepromotion de 195 agents de police au ter-me d’une formation, théorique et pratique,

de deux années, a été présidée, jeudi passé, par Ben-cheikh Farid Zineddine, inspecteur régional de Po-lice du Sud-est. Cette promotion a été baptisée dunom de l’agent de police Moussa Kerouila, qui a in-tégré le corps de la police avant d’être assassiné pardes terroristes le 2 juillet 1995 à Alger. Lors de sonallocution, l’inspecteur régional de Police du Sud-est a souligné l’importance qu’accorde la DGSN à

la formation de bonne qualité pour mieux servir lecitoyen. Il a affirmé que le taux de couverture sé-curitaire sera porté à près de 70%, dans la régiondu Sud-est, avant la fin de l’année en cours. Ce seuilde couverture sera atteint à la faveur de la récep-tion d’une vingtaine de nouvelles structures de po-lice, de différents types, à travers six wilayas de larégion, a-t-il signalé. Il s’agit notamment de siègesde Sûretés de daïras, de sûretés urbaines, d’unitésd’intervention et de maintien de l’ordre, et de centresde formation et d’instruction, a précisé le même res-

ponsable. Pour la wilaya de Laghouat, trois nouvellesstructures de police, à savoir une unité d’inter-vention rapide, une Sûreté urbaine et un centre mé-dico-sportif seront inaugurés vers la fin du mois demai 2015, a fait savoir le contrôleur de police, Ben-cheikh Farid Zineddine. À l’issue de la prestationde serment et la remise des prix aux dix premiersde cette promotion, les présents ont assisté à unesérie d’exhibitions sportives, des démonstrations delutte, d’autodéfense et de karaté do.

BOUHAMAM AREZKI

Lundi 30 mars 2015

9LIBERTE

L’Algérie profonde

■ Les 400 travailleurs duLaboratoire de l’habitat et de laconstruction du centre (LHCC) sis àRouiba ont déclenché hier unegrève pour protester contre lesilence des pouvoirs publics aprèsla décision de l’exclusion de leurentreprise des locaux que celle-cioccupe depuis plus de 20 ans auniveau de la zone industrielle deRouiba. Arborant des banderolesexprimant leur colère contrel’inaction de leur ministère et desautres administrations, les

travailleurs disent s’inquiéter pourleur devenir et celui de leurentreprise. “Si au moins on nousproposait une solution de rechangepour ne pas pénaliser 400 chef defamilles et éviter le blocage deplusieurs chantiers de constructionde logements !”, s’interroge unresponsable syndical. La réactiondes travailleurs est intervenueaprès l’ordre d’expulsion qui leur aété signifié avant-hier suite à unedécision de justice rendue enfaveur de l’entreprise Nationale de

réalisation d'infrastructuresferroviaires (Infrafer). Celle-ci adécidé de récupérer “ses biens”qu’elle avait loués au LHNC en1999 alors que le cahier des chargesdu Cneru propriétaire du terraininterdit toute location, selon desdocuments en notre possession.Infrafer a justifié sa décision par leplan de développement qui lui aété accordé par le gouvernementpour étendre ses activités tout enreprochant au LHNC de ne pasavoir payé ses loyers. Mais cette

affaire renseigne un peu mieux lechaos qui prévaut au sein de lazone industrielle de Rouibanotamment en matière de foncier.Bien que les travailleurs par lebiais de leur syndicat aient écrit àleur ministère, lui demandant sonintervention, rien n’a été fait,disent-ils. “Nos lettres n’ont pastrouvé d’écho. On l’impressionqu’on veut liquider un organismepublic au profit des entreprisesprivées”, indiquent lessyndicalistes. M. T.

ROUIBA

400 travailleurs du Laboratoire de construction en grève

D. R

.

GUELMA

Peine capitale pour crime sur un ascendant■ La salle d'audience du tribunalcriminel était bondée car l'affaireenrôlée ce dimanche matin,concernait un assassinat quiavait secoué la région lors desfaits. Selon l'arrêt de renvoi, lamechta Ras el-Aïn, relevant de lacommune de Aïn Ben-Beïda, àune cinquantaine de kilomètresde Guelma, avait été le théâtre uncertain 28 juillet 2014, premierjour de l'Aïd el-Fitr, d'un horriblehomicide volontaire perpétré parB. K. H., né en 1994, sur lapersonne de son propre père,sexagénaire. Ce fils indigne, sousl'effet des psychotropes, avait à lasuite d'une dispute avec sesproches, porté plusieurs coups decouteau à son géniteur qui futgrièvement atteint au niveau deplusieurs organes vitaux. Sonméfait accompli, l'assassin quittela maison familiale vers 21h enabandonnant son père gisantdans une mare de sang. Lavictime évacuée au service desurgences de l'EPH de Bouchegoufdécédera dès son admission. Lesgendarmes appréhendèrent lecriminel quelques heures plustard. Au cours du procès, l'accuséne manifesta aucun regret etaucune émotion lors de soninterrogatoire par le président dutribunal criminel. Lereprésentant du ministère publica mis en exergue la gravité decette affaire et a requis la peinecapitale à l'encontre de l'inculpé.Après la plaidoirie de la défense,le jury se retire pour délibérer etune heure plus tard le verdicttombe : l'accusé est condamné àmort.

HAMID BAALI

KHENCHELA

Deux cambrioleurs sous les verrous■ Les éléments de la brigade deGendarmerie nationale de lacommune de Remila, à l’ouest duchef-lieu de wilaya de Khenchela,ont récemment mis fin auxagissements de deux malfaiteursâgés de 25 et 26 ans, spécialisésdans le cambriolage de maisons,selon une source bien informée.En effet, les investigations ont étédéclenchées suite à une plaintedéposée par leur dernière victimefaisant état du cambriolage dontavait fait l'objet son domicile oùune somme d'argent estimée à 40millions de centimes et des objetsde valeur ont été volés, précisenotre source. L’enquête menéepar lesdits éléments a abouti àl’arrestation des voleurs suite à lanouvelle technologie desempreintes utilisée par lesgendarmes, a-t-on indiqué. Lesdeux mis en cause ont étéprésentés devant le procureur dela république près le tribunal deKaïs, qui les a placés sous mandatde dépôt, selon toujours la mêmesource.

M. ZAIM

BRÈVESde l’Est

GUELMA

Plus de 1 300 familles serontrelogées avant la fin juin

Le chef de l'exécutif s'est enquis de l'état d'avancement de 1 326 logements sociaux à caractèrelocatif qui seront attribués en juin prochain, et dont les bénéficiaires ont été destinataires, en

décembre 2014, d'arrêtés de pré-affectation, et ce, après l'aval de la commission de wilaya de recours.

Le wali de Guelma, accom-

pagné des directeurs del'exécutif et de nombreuxresponsables, a effectué, sa-medi, une tournée mara-thon au chef-lieu de wilaya,

à la nouvelle ville, et notamment, auPOS Sud qui abrite des milliers de lo-gements toutes formules confondues,et des équipements publics. Le chef del'exécutif s'est enquis de l'état d'avan-cement de 1 326 logements sociaux àcaractère locatif qui seront attribués enjuin prochain, et dont les bénéficiairesont été destinataires, en décembre2014, d'arrêtés de pré-affectation, et ce,après l'aval de la commission de wilayade recours. “800 unités sont en voie definition et cinq entreprises parachèventles travaux de VRD qui ont été retardéspar les intempéries ; ils seront livrés àleurs postulants avant le mois de Ra-madhan. Les lots de 250 logements sontpratiquement achevés puisqu’il resteseulement deux dalles à couler et les tra-vaux de VRD sont déjà entamés. Je pré-cise que 200 autres logements sociauxdont le taux d'avancement dépasse les80%, seront livrés en juin 2015 et 76autres seront remis à leurs bénéficiairesdans une vingtaine de jours”, a déclaréle Dlep tout en affirmant que les 1 326familles, en attente, occuperont leursnouveaux appartements avant l'entamedu mois sacré, le Ramadhan. Le cortè-ge s’est rendu à la partie extrême du

POS Sud où des entreprises du secteurprivé sont chargées de la réalisation demilliers de logements RHP, LSP, LPPet LV qui enregistrent un taux appré-ciable d'avancement. Lors des haltes surles divers sites, le wali, Larbi Merzoug,a inspecté les chantiers et donné defermes instructions aux promoteurs im-mobiliers, insistant sur la qualité des tra-vaux et le respect des délais impartis. LeDlep affirme que sur 4 295 logementsprogrammés, 2 243 sont achevés et lereste est en voie de réalisation. Le waliinsiste sur l'opération VRD qui estprimordiale pour permettre aux famillesqui occuperont prochainement leursappartements neufs, d'évoluer dansun environnement sain et sécurisé. Ilsomme les responsables concernés às'impliquer davantage et à accorder unintérêt particulier à la viabilisation.Enfin, la délégation a effectué un longarrêt au POS 31 où un cadre a présen-té la future zone d'habitat collectif et ser-vices qui abritera plus de 2 500 loge-ments sachant que la superficie globa-le atteint 148 hectares. Selon l'interve-nant, les travaux de viabilisation sont es-timés à 3 milliards de dinars et 39 dos-siers présentés par les promoteurs sontactuellement étudiés. Le wali a parti-culièrement insisté sur le strict respectde la réglementation en vigueur, latransparence et la production des per-mis de construire.

HAMID BAALI Cinq entreprises parachèvent les travaux de VRD qui ont été retardés par les intempéries.

DIRECTION DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS

Un secteur en panne… à Batna

AMÉLIORATION DU CADRE DE VIE DES CITOYENS

AD-Display rencontre les responsables des communes de l’Est

Le secteur de la jeunesse et dessports a bénéficié d’une attentionparticulière de la part des plus

hautes autorités du pays, et ce, depuisplusieurs années, à savoir la réalisationd’infrastructures répondant aux nou-velles exigences et normes mondiales.Pas moins de 122 établissements dejeunes sont considérés aujourd’huicomme fonctionnels avec 360 struc-tures sportives toutes unités confon-dues encadrés par 500 cadres péda-gogiques. Cependant, entre les diffé-rents rapports et autres bilans fournispar les officiels et la réalité du terrain,il y a une différence perceptible. En ef-fet, lors d’une récente rencontre au siè-

ge de la wilaya et en présence du pre-mier responsable du secteur de lajeunesse et du sport, le wali de Batnan’avait point caché son mécontente-ment quant aux retards enregistrésdans les études mais aussi dans la réa-lisation des projets, s’ajoute aussi lemauvais choix des sites sachant quedans ce cas précis, les responsabilitéssont partagées. Certains projets encours sont un lourd héritage, qui n’apas été pris en charge à temps. Latâche noire dans ce rapport, restesans équivoque, la réalisation ducentre sportif ou centre de regroupe-ment pour les équipes nationales, encours de réalisation au lieudit Tzoukt,

dans la daïra d’Arris. Ce centre d’oxy-génation et de performance semble nejamais quitter le stade de l’étude et dela maquette. Moult défauts lui sont re-prochés, à savoir un terrain inap-proprié (terre agricole regorgeantd’eau), l'éloignement, la proximitéd'une station de concassage qui,semble-t-il, est condamnée à la fer-meture, etc. Autre bémol, l’énorme re-tard enregistré dans l’étude et la réa-lisation des CSP aussi bien celui de lacité de Hamla que celui de l’agglo-mération de Fesdis. Ce cumul de re-tard et de perte de temps ont fait quesur décision du premier responsablede la wilaya de Batna, M. Mazzouz, et

dans l’objectif de relancer les tra-vaux, les projets en question ont étéretirés à la direction de la jeunesse etdes sorts au profit de la DLEP (direc-tion du logement et des équipementspublics).Il va sans dire qu'à l’instar des autresrégions et villes du pays, la capitale desAurès gagnera certainement beau-coup à voir se concrétiser certains pro-jets porteur dans ce secteur, d'autantqu'il fut un temps où beaucoup d’ath-lètes dans différentes disciplines re-présentaient la région dans beaucoupde compétitions.

RACHID HAMATOU

Pour accompagner les investisseurs dans leursprojets de communications et les respon-sables des villes dans la dynamique d’instal-

lation de mobiliers urbains visant l’amélioration ducadre de vie des citoyens, les responsables de la so-ciété AD-Display, spécialisée dans l’affichage pu-blicitaire et de location des espaces publicitaires, atenu samedi une rencontre avec les responsables deplusieurs APC de la région-est, dont Béjaïa, Constan-tine, Bordj Bou-Arréridj, Sétif et Batna. En effet, cet-te manifestation a été une opportunité pour la so-ciété présente sur le terrain depuis une quinzained’années pour se rapprocher davantage des res-ponsables des collectivités locales pour expliquer lesoffres et les prestations qu’elle peut assurer. Selon ledirecteur de Ad-Diplay, Mourad Hadj Saïd, le mo-bilier urbain de plusieurs villes a été totalement dé-

truit durant la décennie noire et sa construction né-cessite beaucoup d’efforts de la part des collectivi-tés locales. “Notre objectif est d’accompagner les APCdans cette dynamique de reconstruction du mobilierurbain pour une ville moderne. C’est dans le cadred’un partenariat gagnant-gagnant que nous accom-plissons notre métier. En effet, l’affichage publicitai-re permet d’améliorer le cadre de vie car il permet uneprésence de premier plan dans l’environnement visueldu citoyen. Du coup, nous offrons à titre gracieux dumobilier urbain tout en assurant sa maintenance”,dira le patron de la société. Par ailleurs, le directeurdes finances et comptabilité Mohamed Mahi a, dansson intervention, indiqué que l’utilisation des nou-velles technologies dans le domaine de la publicitéa changé la donne. “Nous investissons plus de 1 mil-lions de dinars par an et nous avons un plan d’action

qui prévoit l’investissement de 5 milliards de dinarsd’ici 2019.” Et d’ajouter : “Nous sommes présents dansprès de 200 APC et 44 wilayas. Nos 250 collaborateurs,répartis à travers quatre agences régionales, permettentd’être proches des villes pour satisfaire la demande.Outre le payement des redevances mensuelles dans lecadre de l’exploitation des espaces pour la publicité,nous offrons à titre gracieux du mobilier urbain dontdes bancs, des jardinières, des kiosques, des vespa-siennes, des abribus et des barrières de protection pourplusieurs villes du pays.” Il est à noter que le soucide la société reste comment avoir plus de publicitépour rentabiliser ce travail d’accompagnement descommunes. Une mission très difficile devant l’ab-sence d’une culture de communication chez les in-dustriels et les producteurs.

F. SENOUSSAOUI

Lundi 30 mars 2015

9LIBERTE

L’Algérie profonde

Libert

é

L’administration fiscale se renforce � L’administration fiscale de la wilaya deAïn Témouchent sera prochainement dotéede trois centres de proximité des impôts (CPI)qui ont été réalisés au chef-lieu de wilaya,Béni-Saf et Hammam Bou Hadjar. SelonRabah Radji, sous-directeur des opérationsfiscales au niveau de la direction des Impôtsde la wilaya, ces nouvelles structuresn’attendent que les équipements pour êtreopérationnelles. Ces CPI seront destinées àune catégorie de petits contribuablesassujettis au régime de l’impôt forfaitaireunique (IFU) et dont le chiffre d’affaires estinférieur à 10 millions de DA avec pourobjectif de simplifier et de réduire les délaisde traitement des requêtes. En effet, le centrede proximité des impôts de Hammam BouHadjar prendra en charge tous lescontribuables assujettis à l’IFU des daïra deAïn El-Arba et de Hammam Bou Hadjar. Unquatrième CPI est prévu au niveau de la daïrad’El-Amria, a indiqué M. Radji. Il y a lieu designaler que ces nouvelles infrastructuresfont suite à la récente mise en service d’uncentre des impôts (CDI) au niveau de la villede Aïn Témouchent et qui demeure l’uniqueinterlocuteur fiscal vis-à-vis du contribuablesuivi au régime réel dont le chiffre d’affairesdépasse les 10 millions de DA.

M. LARADJ

Ouverture de la session criminelle ordinaire� La première session criminelle ordinairede l’année judiciaire 2015 s’est ouvertedimanche dernier au niveau de la cour dejustice de Aïn Témouchent. 27 affairescriminelles sont enrôlées lors de cette sessionqui se poursuivra jusqu’au 8 avril dont septdossiers qui concernent des homicidesvolontaires, trois affaires de faux, quatreautres de mœurs et le reste des dossiersconcerne des affaires de constitutiond’associations de malfaiteurs, de vol et decoups et blessures volontaires ayant entraînéun handicap permanent. Abdelaziz Djani, leprocureur adjoint auprès de la cour de justice,a indiqué que chaque affaire sera dirigée parun collectif composé de magistratsprofessionnels pour son étude et sontraitement, et de jurés assermentés quiseront choisies par tirage au sort. Une sessionsupplémentaire sera consacrée à cinq autresaffaires.

M. L.

Quand l’Ansej et la Cnac s’intéressent à la pêche� Le secteur de la pêche au niveau de lawilaya de Aïn Témouchent a connu uneévolution sensible ces dernières années grâceaux programmes de soutien à l’emploi desjeunes avec le financement de 77 projetsentre 2011 à 2014. Les petites embarcations,dont une bonne partie des sardiniers,occupent la première place en matièred’investissements avec un taux definancement de l’ordre de 70% effectué aussibien par l’Ansej que par la Cnac. En effet,selon nos informations, sur les 81 dossiersdéposés par les jeunes, 50 ont reçu descertificats d’éligibilité par l’Ansej. De soncôté, la Cnac a accordé 27 certificatsd’éligibilité sur les 51 dossiers qui ont étédéposés à son niveau durant la mêmepériode. Nous apprenons qu’entre 2005 et2007 le nombre de dossiers d’investissementdéposés par les jeunes ne dépassaient pas ladouzaine dont 10 pour l’acquisition dessardiniers et 2 autres pour l’acquisition dechalutiers. La plupart des jeunes sont attiréspar les petits métiers préférant desembarcations de 10 m et 12 m suivant lemontant du projet et le crédit accordé par lesdeux dispositifs, Ansej et Cnac. A ce titre, lesresponsables du secteur de la pêche et desressources halieutiques comptent revoirl’orientation des mécanismesd’investissement en sensibilisant les jeunespour qu’ils s’intéressent aux autres projetsporteurs qui concernent les annexes dusecteur, à l’image de la fabrication des glaceset du métier de mécanicien ambulant pour laréparation des moteurs des embarcations auniveau du port, par exemple.

M. L.

BRÈVES de Aïn Témouchent

Lundi 30 mars 2015 9LIBERTE L’Algérie profonde

ORAN

Une formation pour préparer l’insertion

professionnelleFard a initié dernièrement des portes ouvertes en son siège afin d’accueillir des

femmes de différentes couches sociales et leur présenter le programme d’appui à laformation et l’insertion professionnelle.

La question de “l’inser-

tion professionnelle”lorsqu’on est dépour-vu de formation, quandl’école s’est arrêtée justeau cycle moyen, se

conjugue le plus souvent avec lesmots : épreuves, combat et désillu-sions. Mais que dire lorsque desurcroît, on est une femme, mère defamille sans revenu, célibataire oumariée, et dont l’âge varie de 17 à 40ans ? C’est pour tenter d’aider cesfemmes à déblayer le terrain quedes organismes internationaux etune association féminine d’Oran sesont lancés de concert dans unprojet prévoyant “l’accompagne-ment de femmes non qualifiées à larecherche de formations et d’em-plois”. L’association Fard, avec sespartenaires que sont le programmeconcerté pluriacteurs Algérie : Jous-sour (PCPA) et le Comité interna-tional pour le développement despeuples (CISP), ont mis en place unprojet qui ne vise pas seulement àobtenir une qualification et un em-ploi rémunéré, mais surtout àprendre conscience que cet accèsdoit se faire dans l’esprit d’accéderà des droits fondamentaux de lapersonne humaine. Ainsi, Fard ainitié dernièrement des portes ou-vertes en son siège afin d’accueillirdes femmes de différentes couchessociales et leur présenter le pro-gramme d’appui à la formation etl’insertion professionnelle. Techni-quement, le projet s’adresse à desfemmes âgées de 16 à 40 ans avecau menu des formations sur l'esti-me de soi et la lutte contre les sté-réotypes, sur la législation du tra-vail et les dispositifs d'insertionsocioprofessionnels. D’autresthèmes ont été aussi prévus et s’ar-

ticulent autour de formation etd'emploi par l'intégrité de la dimen-sion humaine, droits humains de lapersonne ou encore sur la prépara-tion à l'entretien d'embauche avecun esprit de refus de la corruption,du passe-droit, du sexisme et duharcèlement sexuel. Le projet, dont l’accompagnementdes femmes sera de 10 mois, prévoitd’inclure 3 communes de la wilaya: Oran, Es Senia et El-Ançor. Etd’ores et déjà, avec ces portes ou-vertes, le constat est lourd de senspuisque les femmes sont majoritai-

rement divorcées avec 3 à 4 enfantsà charge et ne disposant d’aucun re-venu. Pour ces dernières qui n’ontjamais eu une activité profession-nelle et aucune formation spéci-fique, le divorce provoque une rup-ture brutale et une plongée dans laprécarité et la pauvreté. D’autres jeunes filles, ayant le niveaumoyen, souhaitent acquérir uneformation pour se projeter versun emploi ou encore la créationd’une microentreprise. Mais il y aaussi ces femmes mariées qui res-sentent inexorablement ce besoin

de mettre un pied dans le mondeactif pour améliorer leurs condi-tions de vie sociale. Mais pour toutes ces candidates auprojet, le premier accompagne-ment est moral, l’aide psychologiquepour presque permettre auxfemmes de retrouver ou redécou-vrir l’estime de soi, être convaincuesqu’elles ont de la valeur et qu’ellessont capables de se construire dansun projet en plus de leur rôle defemme, de mère, d’épouse et passeulement.

D. LOUKIL

TIARET

Clôture du 4e Festival du tourisme estudiantin...

Le quatrième Festival du tourisme estudiantinqui s’est déroulé au campus universitaireKarman 3, de Tiaret, et qui a duré une semai-

ne, a été clôturé en fin de journée de mercredi der-nier. La cérémonie a été marquée par la présencede Anzaren Smaïl, directeur central des œuvres so-ciales universitaires chargé du département Amé-lioration des conditions de vie de l’étudiant et desmembres de l’APW. Pour rappel, plus de 300 étu-diants et étudiantes, venus des universités de Boui-ra, Annaba, Bordj-Bou-Arréridj et Biskra, ont

participé à cet événement caractérisé par uneriche programme qui s’est articulé autour de ran-données au niveau des sites touristiques et archéo-logiques de la région, comme les grottes d’Ibn Khal-doun, la cascade de Mecheref, la jumenterie, la bi-bliothèque Jacques Berque ainsi que des soirées ar-tistiques et un tournoi de football. Selon le direc-teur des œuvres universitaires, l’université IbnKhaldoun de Tiaret, accueillera, durant l’été pro-chain, un festival national qui regroupera des étu-diants des quatre coins du pays. R. SALEM

GHAZAOUET

Les gardes-côtes au secours de 21 marins étrangers� Les gardes-côtes de Ghazaouetont secouru, ces dernières 24 heures, 21 marins étrangers quiont failli se noyer au large aprèsque le commandant de l’Antéa, uncéréalier battant pavillon maltais,ait eu un malaise. Le navire s’estretrouvé au milieu de vaguesdont la hauteur a dépassé parmoment les 4 mètres avec unéquipage incapable de le mener àbon port. Le SOS lancé parl’équipage a été capté par leséléments des gardes-côtes. Lors deleur intervention, les sauveteursont utilisé un hélicoptère pourvenir à bout de leur mission qui aduré 24 h. Les marins ont étéévacués à l’hôpital de Ghazaouetavant d’être transférés vers celuide Tlemcen. Le navire a étéremorqué jusqu’au port.

AMMAMI MOHAMMED

...Machines à coudre pour femmes démunies� Pour une enveloppe de 500 millions de centimes, la direction de l’action sociale de Tiaret aattribué, la semaine dernière, 130 machines industrielles au profit des femmes démunies.L’opération a été mise en application par les cellules de proximité et solidarité relevant del’antenne régionale de l’Agence de développement social (ADS). Selon Mme Chagdali Mhdjouba,assistante sociale au sein de la CPS de Zaâroura, qui a en charge les communes de Tiaret,Bouchekif et Dahmouni, cette attribution a fait suite à une enquête diligentée auprès desfemmes ciblées, des veuves, des divorcées et des handicapées en besoin d’un revenu.

R. S.

D. R

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Cette association a pour but d’accompagner les femmes sans qualification à la recherche de formations et d’emplois.

Pour la quatrième nuit consécu-tive, des avions de la coalitionont bombardé des cibles de la

rébellion des Houthis, soutenus parl'Iran, et de leur allié, l'ex-président AliAbdallah Saleh. Ils ont particulière-ment concentré leurs frappes sur lesinfrastructures rebelles au Yémen, oùl'intervention se poursuivra jusqu'à ceque les miliciens pro-iraniens “dépo-sent les armes”, a averti hier la Liguearabe. À Aden, deuxième ville du pays, dansle Sud, des combats nocturnes entrepro et anti-Houthis ont fait au moins20 morts, portant le bilan des violencesdepuis jeudi à près de 100 tués.

Des avions de la coalition arabe ontvisé dans la nuit de samedi à di-manche la piste de l'aéroport de la ca-pitale Sanaa, la mettant hors service. Des avions ont également pris pourcible le QG de la Garde républicaine,alliée aux Houthis, tuant quinze sol-dats, a indiqué hier à l'AFP une sour-ce militaire. Ce site est situé à Soubaha,dans l'ouest de Sanaa. L'hôpital mili-taire de la capitale a reçu les corps de12 soldats, ainsi que 18 blessés, a in-diqué pour sa part une source médi-cale. La Garde républicaine est, dans sagrande majorité, restée fidèle à M. Sa-leh, au pouvoir de 1978 à 2012 et qui

est accusé par ses détracteurs d'être lecerveau derrière l'offensive des Hou-this. À Hodeida, ville portuaire de l'ouest duYémen contrôlée par les Houthis, lesavions de la coalition ont pris pourcible une base aérienne, selon des té-moins. Et à Saada, fief des Houthis dans lenord, une base d'une brigade d'ar-tillerie, fidèle à l'ex-président Saleh, aété également visée par un raid. À Aden, la confusion régnait di-manche après une nuit de combatsmeurtriers entre des comités de dé-fense de quartier, fidèles à M. Hadi, etdes Houthis qui ont tiré au canon sur

l'aéroport, selon des sources mili-taires et de sécurité. Les affrontements pour le contrôle del'aéroport se poursuivaient par inter-mittence après que des rebelles ontréussi à reprendre une position stra-tégique perdue la veille au prix de neufmorts dans leurs rangs, selon unesource militaire. Cinq membres des comités de défen-se ont été tués en repoussant de la pis-te de l'aéroport les rebelles qui, dansleur fuite, ont tiré au canon, provo-quant des incendies dans la tour decontrôle, le salon d'honneur et unautre bâtiment, ont indiqué à l'AFP unofficier de sécurité et une source mé-

dicale. À l'entrée nord d'Aden, des ac-crochages se sont produits aux pre-mières heures de la journée lors-qu'un convoi de la rébellion chiite, ve-nant de la province voisine de Dha-leh, s'est heurté à des combattants hos-tiles. Six personnes, dont quatre Houthis,ont trouvé la mort et deux chars de larébellion ont été endommagés dans cescombats, à la suite desquels les rebellesont réussi à avancer et à établir leur QGà la mairie de Dar Saad, a indiqué unesource militaire. Les violences à Adenont fait au total plus de 95 morts cesquatre derniers jours.

R.I./AGENCES

L’élection présidentielle au Nigeria, s’estpoursuivie hier pour la deuxième journéeconsécutive, qui ne concerne que 300 bu-

reaux, où le vote a été suspendu samedi en rai-son de problèmes techniques, au lendemaind'une première journée marquée par de nom-breux problèmes techniques, mais aussi parune forte participation à la présidentielle la plusserrée de l'histoire du pays. Selon la Commissionélectorale indépendante (Inec), l'enregistrementdes électeurs, un préalable avant le vote, devaitreprendre à 8h00 locale (7h00 GMT) dans ces300 bureaux --sur 150 000 dans tout le Nigeria-

- où les lecteurs de cartes électorales biomé-triques, utilisés pour la toute première fois au Ni-geria, n'ont pas fonctionné samedi. Au total,quelque 69 millions d'électeurs - sur les 173 mil-lions d'habitants du Nigeria – devaient élire leprésident, les 109 sénateurs et les 360 députésdans le pays le plus peuplé d'Afrique, premierproducteur de pétrole et première puissance éco-nomique du continent. Plusieurs bureaux de voteouverts dimanche vont retenter l'utilisation deslecteurs biométriques, tandis que d'autres les ontremisés d'office, pour revenir à des méthodesd'identification manuelles classiques. Nullement

découragés par les très longues heures d'atten-te, de très nombreux électeurs enthousiastes etvigilants ont tenu à rester, après avoir voté, pourassister au dépouillement. Dans ce scrutin ser-ré, les deux candidats étaient donnés très prochespar les commentateurs, et la question des dé-faillances de l'enregistrement des électeurs de-vrait alimenter de nombreuses polémiques, toutau long de la journée. Des résultats partiels de-vraient être publiés dans la journée, et les résultatsdéfinitifs sont attendus 48h après la fermeture dudernier bureau de vote, en théorie. L'interdictionde circuler, en vigueur samedi, n'a pas été re-

conduite dimanche, mais les forces de l'ordre res-tent sur le qui-vive, dans un pays où les passionset instrumentalisations politiques attisent sou-vent des tensions religieuses et ethniques. Lorsdes dernières élections, en 2011, près d'un mil-lier de personnes sont mortes lors d'affronte-ments post-électoraux et à ces risques de vio-lences s'ajoutent les menaces du groupe islamisteBoko Haram. Le groupe, qui avait menacé de per-turber les élections, n'a cependant pas réussi àempêcher le déroulement des élections, mêmedans le Nord-Est où il sévit.

R.I./AGENCES

CRÉATION D’UNE FORCE ARABE COMMUNE

Le projet à l’épreuvedes divergences

arabesJamais un sommet de la Ligue arabe depuis sa création en 1945 n’a suscité autant d’intérêt que

celui qui s’est tenu récemment à Charm el-Cheikh.

La raison est liée au projet de création

d’une force multinationale pour soute-nir l’action arabe commune en matièrede défense. Le sommet des chefs d’Étatarabes a adopté une résolution portantcréation d’une force arabe d’intervention

à l’appel de l’Égypte. Ce vieux projet qui a fait cou-ler tant de salive et d’encre des dirigeants arabes etqui a longtemps hanté les consciences arabes, sanstrouver un début d’application sur le terrain, résis-tera-t-il aux contradictions et divergences poli-tiques des pays du même ensemble communautai-re arabe ? Cette interrogation s’impose aujourd’hui, en effet,après que les chefs d'État ont adopté le projet de ré-solution égyptien déjà approuvé par les chefs de ladiplomatie arabes jeudi, prévoyant que la force serachargée de mener “des interventions militaires ra-pides”. L’intervention au Yémen d’une coalition mi-litaire de dix pays guidée par l’Arabie Saoudite, quiprécède ce projet cher à l’Egypte, constitue un testde l’interopérabilité des armées des pays arabes à me-ner une action commune, mais aussi de jauger leursaptitudes à projeter leur aviation et fantassins pourdes missions similaires. Jusque-là, la seule initiati-ve de ce genre qui mérite d’être rappelée remonte auxannées 70 lorsqu’une intervention commune deforces arabes pour sauver le Liban a tourné au fias-co, poussant au retrait des armées arabes laissant seu-le l’armée arabe syrienne combattre jusqu’à ré-cemment. Du succès de cette intervention dépendrala conduite d’autres actions similaires dans des foyersde tensions ou cibles, à définir ultérieurement.Mais le hic est là justement. Ce projet de force com-munautaire, qui sera soumis à l’appréciation des ar-mées arabes, en vue de s’y prononcer sur son ap-plicabilité, ne semble pas avoir d’objectifs précis etprogramme défini à l’avance. D’où la difficulté —toutes proportions gardées — à le mettre en œuvre

sur le terrain et à faire en sorte qu’il fasse long feu.Les experts sont formels : ce point précis constituele principal écueil à même de ralentir le processus,en ce sens que les 22 membres de la Ligue entre-tiennent diverses opinions de ce qu’il est attendu dele la force d’intervention arabe, en termes de dan-gers. Ainsi, Oraib al-Rentawi, directeur du centre Al-Qods pour les études politiques, estime ainsi que sila priorité de Riyad reste de “faire face à l'influencegrandissante de l'Iran dans la région”, l'Egypte et laJordanie veulent en revanche “lutter contre le ter-rorisme”. L’Égypte d’al-Sissi, qui est cerné par le ter-rorisme au Sinaï et en Libye, surtout, donnerait cherpour se voir épauler dans la traque de Daech, dans

le prolongement de son opération menée contre lesrepaires d’extrémistes à l’est de la Libye. Le Conseilde sécurité de l’ONU a pourtant ouvert la voie à unetelle perspective, en adoptant vendredi dernier unerésolution pour soutenir la lutte contre l'organisa-tion autoproclamée “Etat islamique” (EI-Daech) etles groupes qui lui sont liés ainsi qu'Al-Qaïda et sesaffiliés en Libye. Mais, rapports de force obligent,pour l'instant, “l'EI passe au second plan face à la me-nace d'extension du pouvoir chiite au Yémen, quirisque de modifier profondément la géopolitique dela région”, estime aussi M. Guidère.

AMAR RAFA

Sommet de la Ligue arabe dirigé par le président égyptien al-Sissi.

D. R

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POURSUITE DE L’OPÉRATION DE LA COALITION ARABE AU YÉMEN

Vingt morts dans des affrontements nocturnes à Aden

ALORS QUE LES RÉSULTATS SONT ATTENDUS POUR DEMAIN

Poursuite de l’élection présidentielle au Nigeria

Lundi 30 mars 2015

10LIBERTE

L’internationale

NIGERIA

Frappes aériennes sur despositions de Boko Haram■ L'armée nigériane a lancé hierdes frappes aériennes et uneopération terrestre contre desmembres du groupe islamiste BokoHaram aux abords de la ville deBauchi, dans le nord-est du pays,selon une source militaire et deshabitants. Des soldats ont engagédes combats au sol contre lesislamistes, qui se trouvaient à bordde 20 pick-up dans le village deDungulbe, à sept km de la ville.Deux avions de chasse “pilonnentles positions ennemies pendant lescombats au sol”, a déclaré unesource militaire de la ville sous-couvert de l'anonymat.

AFPSYRIE

L'armée régulière serepositionne autour d'Idleb■ Les forces syriennes seregroupaient hier autour d'Idleb,dans le nord-est du pays, qui estpassée la veille aux mainsd'éléments d'Al-Qaïda, ont rapportédes médias et une source desécurité. “Les forces serepositionnent à la périphéried'Idleb pour pouvoir faire face auxbataillons terroristes (....) et êtredans une meilleure position pourrepousser leur attaque”, a affirméune source de sécurité à Damas,citée par des agences de presse. À Idleb, ce sont les membres duFront Al-Nosra, la branche syrienned'Al-Qaïda, qui ont défié le régimeet pris le contrôle de la ville, aprèscinq jours de combats qui ont faitplus de 130 morts, selonl'Observatoire syrien des droits del'homme. Le journal Al-Watanaffirme pour sa part que destroupes étaient parvenues “avecsuccès à se regrouper au sud de laville”. “Des renforts de l'armée ontété envoyés pour (...) reprendre lecontrôle des zones restées videsaprès l'évacuation de la populationvers des lieux sûrs”, ajoute lequotidien, citant une source sur leterrain. Idleb est la deuxièmecapitale provinciale, après Raqa(Nord), à échapper aux forcessyriennes qui luttent contre lesrebelles depuis plus de quatre ans. Raqa est aux mains del'organisation autopriclamée l'Etatislamique (Daech).

R. I. /AGENCES

Liberté : Comme chaque année, le stand Porscheenregistre un monde noir. Qu’en est-il de votreparticipation à cette 18e édition ?Réda Bouabid : Cette année, on est présents

avec un nouveau 4x4,à savoir le Macan. C’estsa première participa-tion officielle au sa-

lon. On aurait pu recevoir aussi le nouveau Cayen-ne, mais pour des raisons de logistique, on n’a paspu l’avoir sur ce beau stand. Mais nous avons com-mencé à lancer les commandes et il devrait arri-ver à partir du mois d’avril prochain.

Peut-on connaître davantage, au profit dePorsche, sur la philosophie développée sur leNew Macan ?La taille du nouveau Macan répond exactementaux attentes des clients. Si vous comparez lataille du Macan à celle du Cayenne, il n’y a pas unegrande différence sur le prix. En revanche, onconnaît une forte affluence sur le Macan au vu desa compacité et de ses spécificités. Cela permet auxporschistes d’acheter un véhicule pour leursfemmes par exemple. Depuis son arrivée en Al-gérie, on a ressenti une hausse des ventes et unvéritable renouveau. Et cela se passe aussi au ni-veau mondial ! C’est un véhicule très racé, il em-barque beaucoup plus d’éléments que sur laPorsche 911 et il est très sportif. J’ai conduit sur lecircuit le Macan Turbo, je peux vous dire qu’il atoutes les caractéristiques et les atouts pouravoir des sensations autres que celles sur le circuit.

Et en termes de nouveautés apportées sur le blocmoteur et les équipements ?On a la version diesel à 245 Ch et on a la versionTurbo essence à 400 Ch. En termes d’équipements,on ne fait pas de compromis. C’est des volants encarbone, des jantes à 20 pouces et autres équi-pements de haute facture ! En tout cas, Macan enAlgérie est beaucoup plus équipé qu’en Europe.

Vous voulez dire que l’objectif est atteint pourle Macan au Salon d’Alger ?Pas que pour le Macan ! D’ailleurs, je vous affir-me que nous avons atteint nos objectifs pour tou-te la gamme exposée lors de ce salon. Y comprissur le Cayenne qui a enregistré beaucoup deventes. Il suffit de l’exposer pour que le client puis-se le découvrir davantage. C’est la même philo-sophie sur le Macan.

Et si je te demandais de révéler la star dePorsche qui a ravi la vedette ?Evidemment, c’est la 911 ! Il faut savoir que la 911est l’ambassadrice de la marque dans le monde,car elle rappelle toute la technologie de Porschedepuis sa création. Elle est emblématique et très recherchée parce quec’est “la” Porsche !

Porsche-Algérie est sur le point d’ouvrir uncentre aux standards internationaux. Peut-on sa-voir où on en est à l’heure actuelle ?Nous avons lancé les travaux en septembre der-nier et l’ouverture officielle aura lieu en sep-tembre prochain. C’est un projet important et uninvestissement grandiose pour la marque et pourle groupe Sovac. Il répondra à 100% aux exi-gences de Porsche. Nous n’avons rien inventé, nousavons suivi l’identité visuelle de la marque, sa char-te graphique, comme on a reçu des plans et desmatériaux de chez Porsche. Il est temps que le clientse sente chez lui quand il débarque chez Porsche.C’est un centre qui se construit sur chaque détail,car Porsche c’est la perfection. Il sera bâti sur unsite de 4 200 m2, le centre lui-même occupera 2 200m2 et aura 3 niveaux pour accueillir un sho-wroom pour 9 véhicules, un espace dédié à la li-

vraison, une boutique Porsche, une administration,un service après-vente, un service de pièces de re-change et accessoires Porsche. Aujourd’hui,Porsche Algérie possède cette notoriété à l’ima-ge d’une clientèle avant-gardiste et avec laquel-le on doit partager ces valeurs fondamentales.D’autant qu’on attend le Macan en 4 cylindres pourencore booster cette marque et gagner davanta-ge de parts de marché. On sait ce qui va arriver plustard et, du coup, on compte quadrupler nosventes actuelles.

Une question qui vous fâcherait : N’êtes-vous pas,en qualité de Monsieur Porsche, frustré du faitque l’Algérie ne dispose pas d’un circuit où leclient peut se délecter à bord d’une Porsche ?N’est-ce pas le moment de disposer d’un circuitcomme cela se fait sous d’autres cieux ?Je pense que oui. Sincèrement, j’aurais aimé avoirun circuit que lequel le client pourrait essayer levéhicule de Porsche. Pour moi, heureusement quela marque Porsche est polyvalente. Du coup, nosmodèles peuvent rouler sur un circuit comme surles routes algériennes.Ceci dit, comme on l’avait fait avec vous, on invi-te nos clients dans des circuits à l’étranger pourmieux tester ce que se cache sous le capot de laPorsche. J’aurais aimé l’avoir pour faire des évè-nements sur circuit. Parce que, en termes de pi-lotes et de formation, on peut solliciter nos par-tenaires de Porsche pour venir. Je rêve de ce jouroù on aura un circuit digne de ce nom. En plus, unpetit circuit suffirait pour que le client se lâche etvive ces sensations !

Un dernier mot Monsieur Bouabid ?Je pense que le centre Porsche va attirer une nou-velle clientèle et révolutionnera la marque dansnotre pays. On l’a fait pour nos clients et avec cecentre on pourra, enfin, avoir le meilleur centre au-tomobile qui puisse exister.

F. B.

LE DG DE LA MARQUE DANS UN ENTRETIEN À LIBERTE

Réda Bouabid : “Porsche Algérie va bientôt quadrupler les ventes actuelles”

Dans cet entretien, le patron de la marque revient sur le nouveau Macan, l’affluence du public au plus beau stand duPremium, le centre Porsche qui sera ouvert en septembre prochain et les ventes de cette prestigieuse marque en Algérie.

Entretien réalisé par :FARID BELGACEM

TEST-DRIVE DE LA VERSION 1,6 HDI DE 92 CH BVA-ETG 6-R

Liberté-Auto à bord du C4 Cactus au Salon d’Alger

Lancé en grande pompe au Salond’Autowest-2014 en décembredernier à Oran, le Citroën C4

Cactus a eu droit un test-drive spéci-fique puisqu’il a été choisi par Liber-

té-Auto pour des conduites dyna-miques et polyvalentes à l’occasion dela 18e édition du Salon international del’automobile d’Alger (SIAA-20415).Dès notre embarquement à bord du

crossover urbain, on ressentira cettemultitude d’originalités : un cockpitqui élimine tous les boutons et qui ra-masse toutes les fonctionnalités, un or-dinateur de bord multifonctionnel, unesellerie de haute facture longée sur lesaccoudoirs, des commandes sur un vo-lant en cuir, une assise confortable, unecaméra de recul avec détecteurs d’obs-tacles, mas surtout une boîte auto-matique pilotée ETG-6 (Efficient Tro-nic Gearbox à 6 rapports). Sur lesportes de ce magnifique C4 Cactus, onretrouvera cet écriteau «Surpris ?»destiné aux curieux puisque le véhi-cule, lui-même, suscite toutes les cu-riosités du monde, d’autant qu’il a éténominé en Algérie par le CJAA (Clubdes journalistes automobiles algé-riens) et a décroché plus de 20 titres àl’échelle planétaire pour ses originali-tés. Le C4 Cactus n’a, en fait, laissé au

cours de notre essai personne indiffé-rent. Véritable phénomène de lamarque aux chevrons, puisqu’il can-nibalise les berlines et les crossover, leC4 Cactus est une valeur sûre et à tousles niveaux. Au plan de la conduite, ilconfère une excellente stabilité etconfère un agrément et un confort in-égalé. Optimisé sur ce goût de fraî-cheur, en termes de design, de sécuritéet de confort, mais surtout de tech-nologies et de connectivité, cette voi-ture se démarque et pousse la curiositéà vouloir freiner l’élan pris par laconcurrence pour gagner des parts demarché acquises avec ce package à laportée des bourses proches du seg-ment. Pour le moment, le groupe Sai-da propose C4 Cactus avec deux blocsmoteurs, à savoir 1,2L VTI à 82 Ch, as-socié à une BVM et un bloc moteur 1,6HDi à 92 Ch en BVA-ETG-6 (Efficient

Tronic Gearbox). Saida offre aussi lapossibilité aux clients deux finitions, àsavoir Feel (essence) Shine. En termes d’équipements, la finitionShine décline des équipements com-me l’ABS, REF, AFU, ESP, ASR, feuxdiurnes à LED, airbags frontaux, laté-raux et rideaux, régulateur et limiteurde vitesse, projecteurs antibrouillards,direction assistée électrique, tablettetactile de 7 pouces, lève-vitres avantélectriques, clim automatique, packcity caméra, bluetooth, jantes 17pouces, Airbump et poignées de portescouleur caisse. La finition Feel embarque moins de 8équipements que la précédente, maisbénéficie d’options de série. Côté prix,le C4 Cactus débute à 1 860 000 DA(TTC) et en version testée, elle est cédéà partir de 2 140 000 DA (TTC).

F. BELGACEM

D. R

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D. R

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D. R

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ASSURANCES

La CIAR de se distingue au SIAA-2015

L’agent général de la CIAR et une

agence annexe sise à Bir Mou-rad Raïs se sont distingués au

18e Salon international de l’automobiled’Alger (SIAA-2015). Pour cet évènement, les clients avaientautant d’avantages pour souscrire uneassurance tous risques pour leur vé-hicule tout en bénéficiant d’impor-tantes offres. Et en addition à l’assu-rance automobile, les clients avaientcette possibilité d’opter pour une as-sistance routière afin que leur trajet de-vienne synonyme de tranquillité. En ef-

fet, en collaboration avec Algérie As-sistance (Mapfre Assistance), les clientsavaient aussi l’opportunité de choisirune formule parmi les trois proposées,à savoir Classique, Silver et Gold, se-lon leurs besoins. Du coup, cette participation a permisà cette agence dynamique de faireconnaître cette agence, la CIAR 1471,d’une part, et de renseigner les clientssur les prestations que la CIAR met àla disposition des clients. Il faut noter que la CIAR propose dif-férents produits d’assurance, dont in-

cendie et éléments naturels, dom-mages aux biens, catastrophes natu-relles, risques de construction, risquesagricoles, corps de véhicules, corps ma-ritimes, marchandises transportéespar voie terrestre, maritime, ferro-viaire, aérienne, responsabilité civilegénérale, perte pécuniaire diverses,crédit automobile et réassurance, et ce,à travers 225 agents couvrant l’en-semble du territoire national et ses 300experts privés agréés dans toutes lesdisciplines.

FARID B.

Lundi 30 mars 2015

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AutoPAGE ANIMÉE PAR FARID [email protected]

EXCLUSIF

DU 30 MAI AU 1er JUIN À SOUK AHRAS, REGARDS CROISÉS SUR L’ŒUVRE D’APULÉE DE MADAURE

Hommage et reconnaissanceLes organisateurs semblent avoir opté pour l’inédit quant aux intervenants pour ne pas reprendredes thématiques déjà abordées. On parle d’une participation internationale de qualité, notamment

d’universitaires et chercheurs de renommée, du Maghreb et du pourtour méditerranéen.

Al’initiative du Haut

commissariat à l’Ama-zighité (HCA), un col-l o q u einternational portantsur la vie et l’œuvre

d’Apulée de Madaure intitulé “Re-gards croisés sur l’œuvre d’Apulée deMadaure” aura lieu à Souk Ahras, du30 mai au 1er juin. Pour la réussite et le bon déroulementde cet événement – le premier du gen-re –, les responsables du HCA, et à leurtête le secrétaire général de cette ins-titution, Si El Hachemi Assad, ainsique les autorités localeS de la wilaya deSouk Ahras, travaillent en collabora-tion et d’arrache-pied pour élaborerune programmation riche et origina-le à un rendez-vous consacré au pre-mier romancier de Madaure ouM’daourouche – région natale d’Apu-lée –, commune située à 50 km au suddu chef-lieu de wilaya de Souk Ahras.L’information qui circule depuisquelques jours quant à l’organisationde ce colloque international, une sor-te d’hommage à l’homme et à sonœuvre mondialement connus, reliéepar la Toile du web (réseaux sociaux)et quelques articles de presse, sembleintéresser, et à plus d’un titre, aussibien les citoyens de Souk Ahras et sarégion, que les habitants du grand Au-rès et certainement de tout le pays. Cetévénement est organisé en guise de re-connaissance au grand savoir ency-clopédique d’Apulée, considéré com-me premier romancier de l’histoire dela théologie et de la cosmologie, bienque son chef-d’œuvre reste le roman

l’Âne d’or ou les métamorphoses, écriten latin. Lors d’un point de presse, lesecrétaire général du HCA, Si El Ha-chemi Assad, a bien voulu nous don-ner quelques informations et préci-sions sur cette rencontre. “Au HautCommissariat à l’amazighité, nos ob-jectifs sont claires. Il s’agit de nous ré-

approprier notre histoire dans sa plu-ralité et sa diversité, pour aborderavec sérénité le futur, il est primordialde connaître le passé, notre passé, sesdates, ses symboles, ses figures. Avec cecolloque nous mettons en exergue l’im-portance de la connaissance de l’his-toire, de la nécessité, de la responsabi-

lité et du devoir de transmission”, a-t-il estimé. Et de souligner : “Le colloqueest un acte de valorisation de notre pa-trimoine. Il renvoie à un grand héri-tage légué par des hommes libres.N’est-ce pas notre fierté ?” De plus,d’après M. Assad, “nous constatons,avec regrets, que beaucoup ignorentqu’Apulée est un digne fils de l’Algérie,un philosophe et un écrivain de re-nommée puisque considéré comme lefondateur d’un genre littéraire, pour neciter que cet aspect”. Par ailleurs, les or-ganisateurs semble avoir opté pourl’inédit quant aux intervenants pour nepas reprendre des thématiques déjàabordées. On parle d’une participa-tion internationale de qualité, no-tamment d’universitaires et cher-cheurs de renommée du Maghreb etdu pourtour méditerranéen. On cite,par exemple, la participation d’Em-manuel Plantade, professeur agrégé delettres classiques spécialiste de litté-rature latine et l’un des rares lati-nistes à avoir publié sur le sujet, ou en-core celle d’Adel Njim, historien ar-chéologue de l’Antiquité de Tunisie.Enfin, beaucoup se sont demandéspourquoi a-t-on attendu si longtempspour organiser ce colloque. Mais pournotre interlocuteur, “il n’est jamais troptard pour bien faire. Le processus de laréhabilitation de l’amazighité com-mence à donner ses fruits. CharlesForbes René de Montalembert disaitbien ‘les longs souvenirs, font les grandspeuples. La mémoire du passé ne de-vient importune que lorsque laconscience du présent est honteuse’”.

RACHID HAMATOU

Lundi 30 mars 201512 LIBERTECulture

… CULTURE EN BREF…

L’Algérie retrouvée de JacquesFournier aux éditionsMédia-Plus

■ Ce livre est àla fois uneautobiographieet un essai.L’autobiographieest celle du filsd’un “médecinde colonisation”qui a passé toutesa jeunesse enAlgérie, dans leDahra, a fait sesétudes à Oran et

à Alger, s’est uni à la fille d’unécrivain algérien, Mohand Tazerout,et a suivi de près toutes lespéripéties de la décolonisation auMaghreb. Après être passé sur“l’autre rive” pour exercer sesfonctions de grand commis de l’Étatfrançais, il a toujours maintenu lecontact avec le pays de son enfanceet il en a retrouvé à de nombreusesreprises le chemin. Sur ce récit, quifourmille de notations originales, segreffent de nombreuses réflexionset questionnements. Où en estl’Algérie ? Comment saura-t-ellerépondre au vaste mouvement quiaffecte la majeure partie des paysarabes, sommés de répondre à cedilemme: régime autoritaire ou lechaos ? Sur quelles bases peut-ellereconstruire son identité ? Quellesrelations entre l’Algérie et la France? Quel sera le rôle de l’Algérie dansle monde ? Sur ces questionscapitales l’ouvrage livre unesynthèse brillante, précise, lucide,mais toujours amicale. Le cœur et laraison unissent la France etl’Algérie. C’est la conviction del’auteur, que ce livre nous aide àpartager.

“Passage à niveau”dans plusieurs festivals■ Le court métrage Passage à niveaude Anis Djaad participera ces jours-ci à plusieurs festivalsinternationaux. Après avoir figuréparmi les films en compétition dansla section En Bref du Festival ducinéma africain de Cordoue (FCAT),qui a pris fin le 28 mars 2015, lafiction d’Anis Djaad prendra part auFestival du film arabe de Berlin (du8 au 15 avril), mais également auFestival du film méditerranéen deTétouan (du 28 mars au 4 avril), auFestival maghrébin du court-métrage d’Oujda (du 7 au 11 avril), auFestival du cinéma africain de Milan(du 4 au 10 mai) et au Festival dufilm arabe d’Amsterdam (à partir du21 avril). Passage à niveau estl’histoire d’un homme dont lemétier est garde-barrière. Depuisplus de trente ans, il surveille dejour comme de nuit le passage àniveau ferroviaire. Un matind’hiver, le facteur lui remet unelettre énigmatique qui va le plongerdans une indescriptible angoisse. Enoutre, le film est le deuxième courtmétrage du réalisateur après leHublot (2012).

L’œuvre d’Apulée de Madaure fera l’objet d’un colloque international à Souk Ahras.

L'exposition “Offrande au pays du Cèdre”,regroupant une trentaine de tableaux ins-pirés à l'artiste algérienne Djahida Houa-

def par un séjour au Liban, a été inaugurée sa-medi à Alger et se poursuivra jusqu'au 18 avril.Visibles dans deux salles de la villa Dar Abdel-tif, ces grandes toiles à l'huile offrent une visioncolorée et énergique des paysages naturels ouurbains ainsi que des vestiges historiques de plu-sieurs villes libanaises que l'artiste a visitées en2012 à l'occasion d'un voyage touristique. Réa-lisées en trois ans, ces nouvelles peinturesconservent la profusion d'éléments et la lumi-

nosité propres à la démarche artistique deHouadef, tout en proposant quelques aspects in-édits, particulièrement dans la représentationdes statues antiques et des monuments histo-riques. Le peintre y abandonne en partie les motifs vé-gétaux explorés à outrance lors de ses précé-dentes expositions pour des lignes plus sobres,en jouant sur les perspectives, les reliefs et lecontraste de couleurs et donner un aspect plusvivant à des éléments comme la pierre ou lemarbre. Cette nouveauté est visible dans la sé-rie Fi El Mathaf (au musée) ou guerriers et ani-

maux sacrés sont peints en clair sur un fondsombre avec une grande attention accordée aumouvement dans la disposition des sujets.Les visiteurs pourront également admirer lesciels jaunâtres ou violets de vues sur des mo-numents comme la mosquée Muhammed al-Amin à Beyrouth ou les ruines phéniciennes deBaalbek (nord-est), en plus d'autres toiles su-blimant la nature. “J'ai abordé pour cette expo-sition des éléments qui ne me ressemblent paspour trouver de nouvelles sensations et me dé-couvrir davantage”, explique Djahida Houadefà propos de ces toiles, inspirées par un pays dont

la culture, la chanson particulièrement (Fairouz,Sabah Saghira, etc.), a, dit-elle, “bercé sa jeu-nesse”. Dans cet “ailleurs” qui inspire pour lapremière fois son travail d'artiste elle dit éga-lement avoir trouvé “une grande ressemblanceavec l'Algérie, surtout dans les lumières”. Organisée par l'Agence algérienne pour lerayonnement culturel et l'association “Musai-ka” (nouvellement créée), l'exposition “Of-frande au pays du Cèdre” sera agrémentée de ré-citals de poésie et de musique ainsi que d'ate-liers de création pour enfants.

APS

PRÉVUE JUSQU’AU 18 AVRIL À DAR ABDELTIF

L'exposition “Offrande au pays du Cèdre” inaugurée à Alger

“Je voudrais vous avouer tout sim-plement combien je suis heureuxd’être parmi vous et combien je

suis ému de l’honneur que vous m’avezfait en faisant montre de cette gratitu-de envers ma personne”, confessaitMouloud Habib lors de l’hommage quilui a été rendu en 2012 à Tizi Ouzou.Une année après, soit le 25 mars 2013,il quittera à jamais ce monde à l’âge de62 ans, des suites d’une longue mala-die. Le rossignol de la chanson kaby-le, Abib Mouloud de son vrai nom,était natif du village d’Azzouza, à Lar-baâ N’ath Irathen, dans la wilaya deTizi-Ouzou, en date du 8 janvier 1951.Très jeune, son frère aîné décide de leprendre avec lui à Alger où il a été ins-crit à l’école primaire du quartierRedha Houhou, ex-Clauzel, avant detenter un premier pas au niveau de laChaîne 2 de la Radio nationale. Viteapprivoisé par l’éminent et défunt

poète Mohamed Belhanafi, qui étaitimpressionné par sa voix, il inté-gra l’émission pour enfant animéepar ce dernier. Nekk d amjahed Amec-tuE, a été sa première chanson, sur unecomposition de Belhanafi qu’il necessait de désigner comme un “pèrespirituel”, comme il s’accordait à trai-ter la Chaîne 2 de “mère spirituel-le”. Cette chanson l’avait sciemmentstimulé pour en chanter une dizained’autres avec les paroles du même poè-te ou de l’auteur-compositeur KamelHamadi. Durant toute sa carrière, in-terrompue par cette maladie qui lerongeait, il confirmait que la chansonet le théâtre étaient sa vraie vie, sa vraiepassion et sa raison de vivre. Prolifique,il n'était pas rare qu'il nous offre plu-sieurs chansons dans l'année, en tra-vaillant, quelquefois, à deux mains avecKamel Hamadi et Belhanafi ainsi quebien d’autres artistes, comme Ait-

Menguelet ou Athmani. Parmi sessuccès, notons Etjour Itshouzou Wad-hu (les arbres bercés par le vent),Aldjia, Aken Ineghra Dhilakoul (com-pagnons de classe), Thajmaith… Ar-tiste très populaire et attendu, il s’estdistingué par un riche répertoire en-tièrement enregistré au niveau de la ra-dio nationale et copieusement fre-donné par tous les jeunes, notammentceux des années 1970. En guise de re-connaissance à tout ce qu’il a consa-cré pour la promotion de la chansonkabyle, la chaîne TV 4 a gratifié ses fansd’un documentaire produit par la réa-lisatrice Ourida Sider et diffusé dansla soirée de mardi dernier. Un courtmétrage où ont défilé plusieurs de sesanciens compagnons, tels Aït Men-guelet, Kamel Hammadi, Athmani,Saïd Freha, Helli Ali, etc., qui ont ap-porté leurs témoignages.

R. SALEM

Mouloud Habib qui nous a quittésil y a deux ans déjà.

MOULOUD HABIB (1951-2013)

Il y a deux ans, nous quittait “le Rossignol”

D. R

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ANEP n°314 803 Liberté du 30/03/2015

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ALP ANEP N°206 273 Liberté du 30/03/2015

Maria ne vit plus. Tout le quartier al-lait savoir qu’un homme lui en voulaitmême si elle n’avait rien fait pour leprovoquer. Après les appels reçus aubureau et Dahmane qui n’acceptait pasle fait qu’elle ne veuille pas de lui, elleconstate que la situation empirait.Au début, Dahmane passait au bureau,prétextait parfois avoir besoin dequelque chose avant de lui avouer qu’ilavait des vues sur elle. Elle ne s’était pasattendue à ce qu’il la suive, la sur-prenne en l’attendant devant chezelle. Au téléphone, il l’avait choquée enl’injuriant. Et ces menaces montraientque c’était l’escalade. Ces menaces laterrorisaient plus qu’elle ne voulaitl’admettre. Dahmane l’avait approchéealors qu’elle était avec son fils. Là, elleest en sécurité, chez elle mais demainet les jours à venir, elle devra sortir. S’ilbout encore de colère, qui sait ce qu’illui fera à elle ou à son fils. Ce soir-là,elle ne dort pas. Le matin, elle décidede ne pas aller au travail. Elle les ap-

pelle pour les prévenir de son absen-ce. Elle n’a aucune envie de sortir, devoir Dahmane ou d’entendre au télé-phone, l’autre harceleur. Elle se de-mande s’ils ont un lien. Si c’est le cas,elle ne s’en sortira pas. Le matin, Sa-lem dort longtemps, heureux de ne pasêtre réveillé pour aller à la crèche. Ma-ria évite de faire du bruit. Dans le sa-lon, elle réfléchit. Doit-elle appeler lapolice maintenant ? Dahmane ne l’apas menacée de mort mais elle leprend au sérieux. D’ailleurs, c’est pourne plus l’entendre qu’elle laisse le té-léphone décroché. Elle va à la fenêtreet soupire de soulagement en nevoyant personne regarder vers elle. Pasde Dahmane en vue. Elle se demandesi elle n’avait pas exagéré ? Peut-êtrequ’il n’est pas aussi dangereux qu’el-le le croit ? Elle rebranche son télé-phone et elle sursaute quand il sonnela minute suivante. Elle décroche pourque la sonnerie ne réveille pas son pe-tit ange. Elle ne souffle pas un mot.

La voix de Dahmane la glace.- Tu crois pouvoir m’échapper ! Tu tetrompes ! Si tu restes à la maison pourm’éviter, tu sais bien que tu finiras parsortir! Et les petits voyous qui voulaientte protéger, ne peuvent pas être desgardes de corps ! Personne ne peut rienpour toi ! Où que tu ailles, tu me trou-veras ! D’ailleurs, je ne suis pas loin dechez toi ! Bientôt, on passerad’agréables moments ensemble ! Tuverras…- Je vais porter plainte, pour harcèle-ment ! Je vais appeler la police ! Tu neme fais pas peur !Elle raccroche, réprimant difficile-ment le tremblement de ses mains.Dahmane ne lui laisse pas le choix. Elle compose le numéro de la police etdemande de l’aide. Sa voix hachée convint l’opératrice dusérieux de son cas.- J’ai un collègue qui me menace ! Il acommencé son harcèlement au travailet maintenant il me suit jusqu’à chezmoi ! Il ne cesse pas de m’appeler ! Jevous en prie, venez ! J’ai peur…- Donnez-moi votre adresse ! La voi-ture de patrouille la plus proche s’yrendra ! Fermez votre porte… restezen ligne !-Oui… oui…

(À SUIVRE)

A. K.

Il soupire :- Je t’ai déjà raconté l’histoire de cet-te prostituée qu’il a épousée en se-condes noces… Il voulait la ramenervivre ici dans notre maison avec mamère. Nous étions encore trop petitspour comprendre. Mais nous savionsque quelque chose de grave se tramait.

Malika pleurait sans arrêt, et nous lestrois garçons, nous nous sommescloitrés dans une chambre en faisantmine de nous intéresser uniquementà nos études… Mais les larmes de Ma-lika et de ma mère nous renseignaientsur nos malheurs. Mon oncle Ali estallé jusqu'à menacer mon père devant

un parterre d’hommes sages. Il l’avaitexhorté à quitter la ville et à aller vivreailleurs avec sa nouvelle femme. Aïs-sa ne se le fera pas répéter deux fois…Il avait quitté la maison et nous avaitabandonnés pour suivre sa dulci-née… Cela a duré un temps… Mamère dépérissait de jour en jour. Elledevenait taciturne et passait ses jour-nées à méditer sur son sort. Puis unsoir, père revint au bercail. Il était saoulcomme à ses habitudes, mais versa leslarmes de son corps pour se fairepardonner. Il relève la tête et regardesa femme dans les yeux :- Je ne voulais pas que cette histoire serenouvelle.- Tu voulais protéger ta mère et tu m’asépousée pour empêcher ton père dequitter les lieux et la famille une se-conde fois.Il secoue la tête :- Pas exactement… Cette fois-ci jevoulais te protéger toi !- Hein ? Mais tu ne connaissais enco-re rien de moi.- Certes. Mais Aïssa m’a parlé de la fillede son ami… Elle est jeune, m’a-t-ildit… Elle est instruite, mais a été re-tirée de l’école pour aider sa mère dansl’entretien de la maison et l’éducationdes enfants… Il m’avait parlé de toi unsoir où il avait jugé opportun de memettre au courant de son imminentmariage.Mordjana retint son souffle. Samirparlait d’une voix saccadée. Ses traitss’étaient endurcis et ses yeux lan-çaient des étincelles :- Je reconnaissais là les prémices an-nonciatrices d’un déluge dans la fa-mille… Ma mère venait d’être hospi-talisée pour se faire opérer de la vési-

cule biliaire et ce salaud n’avait rientrouvé de mieux que de me parler deson pari gagné au poker.Samir transpirait de tous ses pores. Ilse tourne vers Mordjana et poursuit :- Je ne voulais pas que tu serves de din-don à une farce mal inspirée. J’ailongtemps réfléchi avant de prendre ladécision de t’épouser. Ma mère ne de-vrait rien savoir sur les premières in-tentions de mon père. Et toi non plus tu ne devrais rien ap-prendre là-dessus, mais maintenant tusais tout. Seulement ne crois pas queje t’ai épousée par pitié... Je voulais,certes, t’éviter l’enfer… Mais ce n’étaitpas de la pitié.Mordjana déglutit avant de demander :- C’était quoi alors ?Il soupire et lui prend la main pour laporter à ses lèvres :- De l’amour ma chérie, de l’amour…- De l’amour ?- Oui… Je t’aime Mordjana… Depuisque tu es là, je me sens revivre… J’aienfin un but dans la vie… Je vis pourtoi. Pour nous deux…- Peut-être… Mais avant que je ne soislà…Avant notre rencontre… C’était…- Pas de la pitié te dis-je… Disons queje voulais devancer les évènements…Ma mère avait consenti contre ventset marées de se rendre chez toi au Sudpour demander ta main. Lorsqu’ellessont rentrées du voyage, Malika sem-blait ravie… Nous nous sommes longuementconcertés. Elle m’avait parlé de toien termes élogieux… Elle t’appré-ciait et m’avait dévoilé que tu portaisune tâche disgracieuse sur la joue, maisque cela n’altérait aucunement toncharme. Elle m’avait aussi appris que

tu avais fréquenté les bancs de l’éco-le… Je craignais tant que tu ne sois uneillettrée vouée à l’ignorance et aux mé-disances. Ma sœur m’avait donc ras-suré là-dessus… J’avais choisi de me sacrifier, il fallaitdonc aller jusqu’au bout… Cela ne m’a pas paru illogique, vois-tu ? Et tout compte fait, je ne regret-te absolument rien…Le silence tombe soudain entre eux.Leurs pensées s’étaient rejointes dansune harmonie incontestable… La nuitles enveloppe de son manteau noir etl’air se rafraîchit. Mordjana se dégagede l’étreinte de son mari et passe sesmains sur ses bras nus :- J’ai froid… Je vais enfiler un chan-dail et je reviens.Elle se sauve et il la suit des yeux. Ja-mais de sa vie il ne s’est heurté à un teldilemme !Hasna suit la direction de son regard…Elle venait d’entrer dans la cuisine, etil n’avait pas entendu ses pas. Il sur-saute lorsqu’elle s’adresse à lui :- Samir… Tu es déjà trop épris de cet-te femme…- Maman ! Tu es là… ?- Tu vois comme ton esprit ne réagitplus comme avant mon fils… Tu n’asmême pas senti ma présence.-Heu… Non… J’étais distrait, je doisle reconnaître.-Je l’ai très bien compris… Mordjanaoccupe tes pensées.-Mère… Tu devrais en être plutôt heu-reuse, n’est-ce pas ?

(À SUIVRE)

Y. H.

CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE

Récit de Adila Katia

Vous écrivez des histoires et aimeriez les faire publier. Envoyez-les nous à l’adresse suivante : [email protected]. Si après sélection, elles retiennent l’attention de la rédaction, elles seront publiées.

[email protected] RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES

SONT LES BIENVENUS.

MordjanaRécit de Yasmina Hanane

40e partie

[email protected] RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT LES BIENVENUS.

Résumé : De mots en phrases, Mordjana finira paravouer à son mari qu’elle était au courant descirconstances de leur mariage. Elle avait peut-êtrepiétiné le terrain d’une autre femme qu’il convoitait etqu’il a dû repousser afin de l’épouser et éviter un choc àsa mère. Elle n’était alors que cette intruse qui avaitfaussé tous les calculs. Mais Samir ne l’entendait pas decette oreille.

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L’inaccessibleCinquieme chapitre : Malgré elle…34e partie

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Résumé : Maria perd son calme et s’en prend à lui. Il estla goutte d’eau qui fait déborder le vase. Deux jeunes lesremarquent et interviennent. Dahmane comprend qu’ildoit déguerpir s’il ne veut pas recevoir une dérouillée.Maria rentre chez elle. Il l’appelle pour l’injurier. Ellesent que son cauchemar ne fait que commencer.

Lundi 30 mars 2015

17LIBERTE Des Gens & des Faits

Lundi 30 mars 201518 LIBERTEJeux

“Au danger onconnaît lesbraves.”

“Au paresseuxlaboureur, les ratsmangent lemeilleur.”

“Au pauvre, unoeuf vaut unbœuf.”

Proverbesfrançais

Solution Sudoku n° 1926

HORIZONTALEMENT - I - Qui a beaucoup de colonnes. II -Trop gros. Fleuve africain. III - Monnaie européenne. Treillisd’osier. IV - Bouquiner. Révolution. V - Traditions. Patried’Abraham. Enlève. VI - Raz-de-marée. À la mode. VII - Villeroumaine. Taxe. VIII - Danse américaine. Nickel. IX - Centrede Canton. Navigateur. X - Mis en terre. Guette.

VERTICALEMENT - 1- Atteintes à l’environnement. 2 -Soumise. 3 - Possessif. Emploie. 4 - Cité engloutie.Travestisme. 5 - Déshydraté. Voyelles. Amas. 6 - Ange internede l’œil. 7 - Monnaie d’Asie. Incroyant. 8 - Monnaieroumaines. Neptunium. 9 - Fondement de la démocratie. 10- Possessif. Réalité abstraite.

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Le sudoku est une grillede 9 cases sur 9, diviséeelle-même en 9 blocs de 3cases sur 3. Le but du jeuest de la remplirentièrement avec deschiffres allant de 1 à 9 de manière que :

- chaque ligne contiennetous les chiffres de 1 à 9 ;- chaque colonnecontienne tous leschiffres de 1 à 9 ;

- chaque bloc de 3X3contienne tous leschiffres de 1 à 9.

Cette grille est de niveaumoyen : elle contientdéjà 30 chiffres.

MO

TS F

LÉCH

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ParNaït Zayed

SOLUTIONDES MOTS FLÉCHÉS N°433

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Mots croisés N° 5339 : PAR FOUAD K.

Agressivité

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Détention

Démonstratif------------------------Armée de libération

Canal lacrymal

------------------------

Avenante

Tableau

Prière

-------------------------

Titane

Deux de ruse

Pioche

------------------------

Titane

Amas

------------------------

La rumeur

Souffrance------------------------Garnio de plumes------------------------Pronom relatifAvec les autres

------------------------

PossessifL’autre moi

------------------------

Cinglées

Dévêtus (inv)

Cellule

------------------------

Néant

Outil de jardinier------------------------Note

Son discordant

Aluminium------------------------Allongé------------------------Mois

Ici-dedans

------------------------

Peur

Palais

------------------------

Révolté

Fleuve d’Italie

------------------------

Note

Foot à Alger

------------------------

Hasards

Chose latine

------------------------

Interjection

Astatine

------------------------

Conifères

Faible------------------------Recueil gai------------------------Réfute

Rivière deFrance

Prince troyen

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Consonnes

Matelas

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Conjonction

Neptunium

Tonneau

Récipient

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Considérée

Ami de Marx

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Abrupt

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Obséquieuse - Précaire - Net - En - Au - Uniate - Ri - F - Usa - N - Fêlées - Fini - Er - R - Nat - Mon - Cellier - Rite - T - La - Ermites - Ilote - A - Ce - O - Yiddish- Ut - Nid - Irréelle - Nb - Élue - Sème - Ein - Ep - Ase - Rsta - Ente - Va.

Comment jouer ?Sudoku N° 1927 : PAR FOUAD K.

Solution mots croisés n° 5338

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

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P H O T O P H O R EH U R E O U R A LO I E T I R M IT T P A R L E U RO A S L E E R EG I A I U N EE N A M O U R E RN E T N N O L EI R A I O N I EE V E N T E R E R

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TAUREAU(21 avril - 21 mai)

Vous éprouvez le désir de tout trans-former à la hâte. Vous rechercherezune plus grande compréhension dansvos relations avec vos proches. Vousaspirez soudainement à plus de com-munication et d'échange avec une per-sonne qui semble vouloir s'éloigner devous.

GÉMEAUX(22 mai - 21 juin)

Des problèmes familiaux peuventbrusquement survenir si vous ne pre-nez pas garde à ce que vous dites. Laparole est d'argent mais le silence estd'or. Gardez le mutisme sur un pointde vue tout à fait particulier et tout lemonde sera content de votre discré-tion.

CANCER(22 juin- 22 juillet)

Vous pourriez traverser une périodedifficile mais votre dynamisme vousaidera à mener à bien une entreprisedélicate. Vous pourrez recevoir trèsvite les fruits de vos efforts. Preneznéanmoins le temps de vous reposerpour garder le bon moral dont vousavez besoin.

LION(23 juillet - 22 août)

Vous aurez bon moral. Les craintesnon fondées au sujet de votre avenirs'envoleront bientôt. Même si vousdoutez de l'issue favorable à votresituation, vous ne pouvez que sourireà la vie. Vous pouvez croire mainte-nant que c'est votre tour d'avoir cettechance !

VIERGE(23 août - 22 septembre)

Les planètes vous sont moins favo-rables aujourd'hui. Cela accentuevotre sens du devoir ce qui signifieque certaines obligations personnellesou familiales deviendront soudaine-ment une priorité pour vous, à la sur-prise générale.

BALANCE(23 septembre - 22 octobre)

Vous aurez à vous battre pour vaincreun obstacle imprévu mais la chancevous aide à surmonter cet inconvé-nient passager. La vie a décidé de voussourire, profitez-en pour mettre del'ordre dans vos affaires de cœur.

SCORPION(23 octobre- 22 novembre)

De réelles possibilités vont se faire unjour. Essayez de ne pas céder auxcraintes et aux doutes sans fonde-ment. Aller de l'avant est positif, toutce que vous avez à faire est de croireen vous.

SAGITTAIRE(23 novembre - 20 décembre)

Vous rechercherez au travers desautres à retrouver le moral des grandsjours. Un nouvel élément imprévuvous pose problème mais votre déter-mination vous aide à franchir ce capdifficile.

CAPRICORNE(21 décembre - 20 janvier)

Vous vous demandez pourquoi toutesles rencontres que vous faites sonttoujours les mêmes et vous vous sen-tez frustré parce que rien n'évolue.

VERSEAU(21 janvier - 19 février)

Votre courage et votre déterminationvont pouvoir profiter d'une opportuni-té qui semble arriver au bon moment.Vous n'aurez pas à redouter deprendre une excellente décision quipourrait vous conduire là où vous vou-liez aller.

POISSONS(20 février - 20 mars)

Vous vous passionnerez pour toutessortes d'activités y compris pour lesaffaires. Une rencontre imprévue vouspermet de prendre la température duclimat financier. Refusez toutes lesaffaires sur lesquelles vous n’avez pasun droit de regard permanent.

BÉLIER(21 mars - 20 avril)AUJOURD’HUI

Malgré certaines difficultésmineures, votre forme va revenir augrand galop. Cela aura beaucoupd'incidences positives pour les déci-sions que vous aurez à prendre.Vous y gagnez en lucidité.

L’HOROSCOPE de Mehdi

Matchs truqués :les présidents de club

en parlent

LES ACCUSATIONS ONT REFAIT SURFACE CE WEEK-END

Elle court, elle court la rumeur !

Elle court, elle court la rumeur ! Le footballnational, à l’approche de la fin de la sai-son, renouerait donc avec ses vieux dé-mons, parrains des combines en tout

genre et du marchandage des matches. Si l’onconvient qu’il est difficilede vérifier la véracité de ceque la vox populi a déjà

hissé au rang de certitude, en témoignent les slo-gans scandés à Tizi, Sétif et Alger, il n’en demeurepas moins que certains résultats, annoncés dureste toute la semaine en coulisses, sont plutôt bi-zarres. Comme par un tour de magie, le MCA, in-capable de rafler le moindre point à l’extérieur

pendant toute la saison au point de vivoter dansles bas-fonds du classement, parvient, curieuse-ment, à sortir de son chapeau le génie créateurpour s’imposer sur les terres kabyles devant uneformation de la JSK pour le moins qu’on puissedire passive. De l’autre côté, à Sétif, l’ESS, cham-pion d’Afrique en titre, abdique at home devantun relégable potentiel en l’occurrence l’ASO Chlef.Le doute est d’ailleurs conforté par cette pro-messe faite une semaine auparavant à Bologhinepar Hamar himself : “Je donnerai le match àl’ASO”, martelait-il après le traquenard de Saint-Eugène. Même scenario au stade du 20-Août 1955,où le Chabab lâche un point très précieux au pro-

fit d’un autre probable relégable, la JS Saouradans des conditions dénoncées par le public de labouillonnante “kouzina”. “Baouhh, baouhh (ilsl’ont vendu)”, grognent les supporters. L’affaireprend d’ailleurs des proportions très sérieusesdans les réseaux sociaux. Pendant ce temps, lesinstances du football se murent dans un silencecomplice. “Cachez-moi ces combines que je ne sau-rais voir”, semble être la posture des dirigeants,plus enclins à liquider un championnat mori-bond qu’à débusquer les maquignons du foot. Lajustice, habilitée à s’autosaisir dans des cas si-milaires, ne bronche également pas.

S. L.

Par :SAMIR LAMARI

Lundi 30 mars 2015

19LIBERTE

Supplément Sport

Zeh

ani / Lib

erté

■ Hamar : “C’est faux, je n’ai jamaisdit que je donnerai le match à l’ASO !”

■ Medouar : “Hamar ne nous a faitaucun cadeau !”

■ Hamenad : “La JSK a offert la victoiresur un plateau d’argent au MCA”

■ Malek : “C’est du n’importe quoi”

Son insipide presta-

tion face au Qatarlui valut un torrentde critiques. Sa pro-chaine sortie face àOman sera, donc,

une double occasion pour as-surer et ser a s s u r e rafin que lebilan de

cet entracte international ami-cal du mois de mars soit plu-tôt un brin mitigé que forcé-ment négatif. Décevante faceà une sélection qatarie qui envoulait terriblement et qui asorti un match engagé, l’équi-pe nationale sera, cet après-midi, en opération rachat faceà la modeste formation oma-nie drivée par Paul Le Guen. Exit, de fait, la possibilité deprofiter de cette date Fifa pourappliquer un turn-over partielqui aurait certainement per-mis de lancer dans le grandbain international les élémentsqui mériteraient une telle pro-motion. Oubliée, également,l’éventualité de mettre à l’es-sai une variante tactique autreque celle mise en place, avecles résultats discutables quel’on sait, lors de la Couped’Afrique des nations 2015en Guinée équatoriale. Pouravoir cristallisé à lui tout seulla quasi-totalité des critiquesd’après-match, en raison no-tamment de ses choix, aussibien concernant la mise enplace tactique que celle ayanttrait à la composante humai-ne du onze, le sélectionneur

Christian Gourcuff sait perti-nemment que tout autre ré-sultat qu’une victoire convain-cante face à Oman serait sy-nonyme de rupture (définiti-ve ?) avec le passionné publicdes Verts. Plus que la défaite,c’est surtout la manière aveclaquelle son EN a été trimbal-lée par des Qataris qui n’en

croyaient pas leurs yeux de-vant tant de manque de ca-ractère d’une équipe pour-tant mondialiste, qui a leplus “ruiné” le capital sympa-thie de Gourcuff auprès de lagalerie DZ. En régression per-manente depuis la Coupe dumonde 2014 au Brésil et cetépique des 8es de finale de lé-

gende face à l’Allemagne, fu-tur vainqueur de l’épreuve,les Verts sont désormaiscondamnés à stopper l’hé-morragie, aussi bien dans lesrésultats que dans la manière.N’étant pas (encore) arrivé àmodifier l’ADN du onze na-tional puisque son projet dejeu, en version 4-4-2 amélio-

rée, rassemble pour l’instanttous les ingrédients d’un cui-sant échec, Christian Gourcuffse trouve devant l’urgence derégler, au moins, le récurrentproblème de cet axe centrald’une défense qui prend eaude toutes parts. Aussi, le Bre-ton se doit-il de trouver unesolution tout aussi impérativeà cet entrejeu brouillon oùl’on se marche sur les pieds. À l’image d’un Yacine Brahi-mi qui tourne en rond et quin’a jamais aligné ses presta-tions chez les Verts avec le ni-veau qui est le sien à Porto,l’animation du jeu ne séduitpersonne et n’a jamais semblé,face au Qatar, capable d’ali-menter en ballons exploitablesune attaque unipolaire avec unSlimani trop esseulé. Face àson compatriote Le Guen quia déjà démontré de belles ap-titudes managériales avec cet-te triple couronne nationaleavec l’Olympique lyonnaispuis sa qualification au Mon-dial 2010 avec le Cameroun,Gourcuff, en mathématicienreconnu, est désormaiscondamné à revoir sa copie età y apporter les correctifs né-cessaires. Sinon, Le Guen, ti-tulaire d’une maîtrise ensciences économiques obtenueà l'université de Bretagne oc-cidentale, à Brest, n’aura pasbesoin d’user de ses largesconnaissances pour lui expli-quer que sa collaboration avecla FAF est loin d’être un par-tenariat gagnant-gagnant.

R. B.

ALGÉRIE-OMAN, AUJOURD’HUI À 17H À DOHA

L’heure est au rachat !

Pour Lakhdar Belloumi, “une espérée rédemptionpasse inéluctablement par un succès confortableface à Oman”. “On ne pourra pas effacer la

désillusion du premier match face au Qatar. Mais onpeut sauver les appa-rences en gagnant de nou-veau, lundi, pour qu’unecertaine sérénité recouvre

le vestiaire des Verts”, estime Belloumi, au sujet de cet-te confrontation amicale face à la sélection du Sul-tanat d’Oman. “Pour espérer battre Oman, qui aquand même fait de gros progrès ces dernières années,il faudrait tout d’abord éviter de prendre cet adversaire

de haut. Un excès de confiance, qui n’avait pas lieud’être, a valu à notre EN une défaite amère face au Qa-tar. Il faudra, de fait, être appliqué, sérieux, engagé etconcentré jusqu’au bout ce lundi”, affirme l’ex-in-ternational, pour lequel “Christian Gourcuff est dé-sormais mis devant ses responsabilités”. “Me concer-nant, j’estime que Gourcuff n’a entamé véritablementsa mission à la tête des Verts que jeudi dernier face auQatar. On ne peut pas parler des éliminatoires de laCAN-2015 ou du tournoi final dans la mesure où ila hérité d’une équipe clés en main. Son vrai challen-ge commence. Et ma foi, il l’a entamé d’une bien dé-cevante façon à Doha. À lui, dorénavant, de changer

la donne”, assènera Lakhdar Belloumi, avant juste-ment de rappeler que “les essais ne se font pas lors d’unmatch international, mais plutôt aux entraîne-ments !”. “C’est à l’entraînement que le sélectionneurjuge ses joueurs et mesure leur degré de préparation.On ne peut pas s’aventurer de la sorte, notamment,à cette époque où même les matches amicaux sont prisen compte et tout est noté pour les besoins du classe-ment mondial. Ces erreurs coûtent cher à notre sé-lection et lui valent un déclassement et une régressionqui pourrait lui être préjudiciable, notamment en ma-tière de statut”, dira encore le Ballon d’or africain 1981.

R. B.

ESTIMANT QUE LA VRAIE MISSION DE GOURCUFF N’A DÉBUTÉ QU’AU QATAR

Belloumi : “Les essais, c’est à l’entraînement !”

L’équipe nationale d’Oman qui

affrontera aujourd’hui les Vertsn’a jamais eu le privilège de

participer à une Coupe du monde. Af-filiée à la FIFA en1980, la sélection na-tionale d’Oman n’adisputée que trois

phases finales de la Coupe d’Asie desnations en 2004, 2007 et 2015. Elle n’ajamais passée le cap du premier tour.Lors de la dernière édition qui s’est dé-roulée en Australie, les Omanais ontenregistrée deux défaites face à la Co-rée du Sud (0-1) et le pays hôte (0-4)avant de s’imposer lors du dernier mat-ch de poules face au Koweït (1-0). Leur unique titre majeur sur le plan in-ternational se résume à travers la Cou-pe du Golfe qu’avait remportée Omanen 2009. Classée à la 96e place au niveaumondial lors du classement de la FIFAdu mois de mars, elle occupe le 8e rangsur le plan asiatique bien qu’elle avaitperdue cinq places par rapport audernier classement du mois de février

2015. Sa meilleure performance date de2004 où elle s’est classée à la 56e place.Depuis le début de l’année, l’équipe di-rigée par le technicien français Paul LeGuen a livrée deux matches amicaux.Le premier a eu lieu le 3 janvier face àla Chine à Penrith en Australie soit aquelques jours du coup d’envoi de laCoupe d’Asie des Nations 2015. La partie s’étant soldée par un net suc-cès des Chinois par 4 à 1. Le second etdernier match amical livré par leséquipiers de Mohamed El-Seyabi futface à la l’équipe nationale de la Ma-laisie qu’ils ont étrillée jeudi dernier parle score de 6 buts à zéro à Mascate, ca-pitale d’Oman. Formé d’un effectif issue en majoritédu championnat local qui renferme 14clubs dont le plus célèbres sont Al Ou-rouba, Al-Nahda et Fanja dont vientune bonne partie des joueurs de la sé-lection, la Samba du Golfe, le surnomde l’équipe d’Oman renferme qu’unseul joueur évoluant en Europe, enl’occurrence Ali Al-Habsi qui évolue

chez le club anglais du FC Wigan et quifait figure également de l’un desjoueurs les plus capés de la composantede l’ex-joueur du PSG.

La révolution Le GeunEngagé en juin 2011 après son départdu Cameroun, ce dernier a dirigé à 56reprises le onze d’Oman toutes com-pétitions confondues avec 22 victoires,22 matches nuls et 12 défaites. Soutenu par la Fédération d’Oman defootball, l’ancien défenseur des Bleusa fixé comme prochain objectif laqualification à la Coupe du Monde2018 en Russie et la phase finale de laCoupe d’Asie des Nations de 2019 quevont arbitrer les Émirats arabes unis.Pour cela, il compte multiplier lestests amicaux avec des équipes dehaut niveau. Du coup, le match d’au-jourd’hui face à la sélection algérien-ne de football s’inscrit dans cette op-tique, lui qui a déclaré au lendemain dumatch amical contre la Malaisie que lerendez-vous face aux Algériens consti-

tue pour lui et pour son team un vraitest. “Je suis entièrement satisfait du ré-sultat et de la manière que nous avonsproduit devant la Malaisie. Les joueursont fait preuve d'une grande rigueurtactique. Nous devons tourner la pagede ce match et nous concentrer sur ce-lui face à l'Algérie qui sera encore plusdifficile”, a-t-il dit. Et d’ajouter : “Le match face à l'Algé-rie sera un vrai test pour nous, les dé-bats seront certainement très disputés.Je m'attends à une bonne production demes joueurs.” “Nous devons bien pré-parer cette rencontre”, a-t-il affirmé enoutre. Il est utile de souligner quetrois joueurs ont été écartés à la der-nière minute et qui ne seront pas de lapartie face aux Fennecs. Il s’agit de FaïzAl-Rashidi dispensé en raison de bles-sure alors que Bassem Al-Ratibi et Ab-derrahmane Ghassini ont été priésde rentrer chez eux pour insuffisancede rendement, a rapporté hier le jour-nal omanais, El-Watan.

F. R.

ELLE EST CLASSÉE À LA 96e PLACE AU CLASSEMENT FIFA

Ce qu’il faut savoir sur l’équipe d’Oman

IL EST PRESSENTI POUR DÉBUTER LE MATCH FACE À OMAN

Chennihi, le match de laconfirmation ?■ Parmi les rares joueurs locaux àavoir était retenu par le coachChristian Gourcuff pour le stage deDoha figure le milieu de terrain du

MCEE,BrahimChennihi.Aligné face

au Qatar peu de temps après l’heurede jeu, le natif de M’sila a rendu unebonne copie. D’ailleurs, le joueur n’a pas tardé àse distinguer en donnant quelquesbons ballons à ses équipiers.Interrogé à la fin du match sur laprestation du joueur, le technicienfrançais s’est dit satisfait de ce qu’apu faire le pensionnaire de Babyatout en affirmant que ce dernier aconfirmé tout le bien qu’il pensait delui. Des propos qui n’ont pas surprisles observateurs sur cet attaquant de25 ans qui ne cesse de briller d’unesaison à l’autre. D’ailleurs, ilconstitue avec Derrardja et Abbès laforce de frappe de l’équipe phare d’ElEulma bien que les résultats de cettesaison sont bien loin de cequ’attendaient les spécialistes aprèsle parcours fort remarquable duprécédent exercice où l’équipe chèreau président Arrès Harada avaitterminée à la 4e place au classementfinal du championnat de Ligue 1Mobilis, ce qui lui a permis deprendre part pour la première foisdans l’histoire du club à unecompétition continentale. Toutcomme avait fait ses prédécesseurscomme Slimani, Djabou et autreSoudani qui se sont distingués sousla direction de l’ex-sélectionneurnational le bosnien VahidHalilhodzic, le joueur qui a unemarge de progression appréciablepeut encore donner des satisfactionspourvu qu’il persévère sur cettelancée, lui qui a la réputation d’êtreun sérieux gars qui ne rechignejamais au travail. Par ailleurs, il estfort probable que Chennihi soit denouveau utilisé par le coach desVerts pour la rencontre amicaled’aujourd’hui au stade de Doha faceà la sélection nationale d’Oman. Onévoque même sa probabletitularisation aux lieu et place deMahrez. Une occasion pour lui deconfirmer sa toute première sortieavec les Fennecs et pourquoi pas sefrayer une place dans l’effectif del’ancien driver du FC Lorient en vuedes prochaines échéances avec aupoint de mire les éliminatoires de laCAN 2017. “Il est sur la bonne voie. C’est unjoueur qui peut encore progresserdavantage d’autant qu’il a lespotentialités pour le faire”, nous a dita ce titre le coach Azzedine AïtDjoudi qui avait le joueur sous lamain lorsqu’il dirigeant la barretechnique du MCEE. Par ailleurs, les bonnes prestationsdu joueur depuis deux ou troisannées n’ont pas échappé aux yeuxdes recruteurs. Son nom estd’ailleurs évoqué du côté de laTunisie où quelques équipesintéressées par son profil seraientsur ses traces. Cependant, aux dernières nouvelles,c’est en France qu’il pourrait atterrirpuisque nous apprenons qu’il sepourrait bien qu’il se déplace à la findu championnat en Hexagone poureffectuer des tests techniques. L’onévoque à ce titre la piste de Bastiaqui l’avait déjà invité l’été derniersans pour autant que les chosesavances. La venue du coach françaisJules Accorsi à la barre technique duMCEE en remplacement d’AzzedineAït Djoudi pourrait précipiter sondépart en France dès l’été prochain.

F. R.

Par : RACHIDBELARBI

Par : R. BELARBI

Par : FARÈSROUIBAH

Par : F. ROUIBAH

D. R

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ACTUALITÉ

Lundi 30 mars 2015

20LIBERTE

Supplément Sport

DOSSIER

HACEN HAMAR, PRÉSIDENT DE L’ES SÉTIF

“C’est faux, je n’ai jamais dit queje donnerai le match à l’ASO !”

Le président de l’Entente

de Sétif n’arrive toujourspas à digérer la défaitede son équipe enregis-trée samedi à domicileface à l’ASO (0-1) pour

le comp-te de la24e jour-née du

championnat de Ligue 1. Il estimeque son équipe a été déconcentréepar les rumeurs relayées toute la se-maine par la vox populi. “Franche-ment, je suis dégoûté de ce milieu in-grat, l’ASO ne méritait pas sa victoirece samedi contre nous, on les a do-minés de bout en bout, Allah ghaleb,le ballon a refusé de rentrer dans lesfilets, il ne faut pas oublier qu’on ajoué à huis clos, cela a eu des réper-cussions négatives sur le moral et lamotivation des joueurs. Je vous l’ai ditjeudi passé, les supporters doivent ai-der le club et non le contraire, on adonc payé cash les fumigènes lancésla semaine passée par une partie denos supporters au stade de Bologhi-ne. Le football est ainsi fait, un jouril te donne, un autre, il t’enlève,l’Entente a subi un véritable matra-quage médiatique d’une certainepresse, je n’ai pas compris cet achar-nement contre mon équipe, la ru-meur nous a complètement déso-rientés, on ne savait plus à quelsaint se vouer. À la fin de notrematch contre l’ASO, j’ai tenu unlangage direct et sévère avec lesjoueurs, je leur ai dit que si jamais ilsne se ressaisiront pas lors des pro-chaines rencontres, ils ne percevrontaucun centime, j’étais hors de moi, cen’est pas comme ça qu’on joue le titre,laisser filer trois précieux points à do-micile est intolérable. Car si on avaitgagné ce match face à l’ASO, on se-rait aujourd’hui leader avec deuxpoints d’avance sur le MOB, on a ratéune véritable aubaine de distancernos concurrents, c’est bien domma-ge, j’ai beaucoup de regrets pour cematch”, nous dira hier Hacen Ha-mar très affecté par la défaite de sonéquipe. Interpellé par rapport aux

propos qu’on lui a attribués selonlesquels il aurait déclaré à l’issue dumatch face au MCA qu’il donnera lematch à l’ASO, il nie catégorique-ment avoir tenu de tels propos. “Jele jure par le bon Dieu Tout-Puissant,que c’est une machination orchestréecontre moi par des gens qui n’ont pasencore admis notre réussite, je n’ai ja-mais tenu de tels propos, je ne suis pasnovice dans le milieu du football pour

me laisser aller dans ce genre de dé-clarations que je qualifierai d’irres-ponsables, je défie quiconque deprouver que j’ai réellement tenu cespropos, celui qui a la preuve n’aqu’à la présenter, l’Entente est un clubpropre qui ne verse pas dans ce gen-re de magouilles, à chaque fin de sai-son ce genre de ragots revient le plussouvent, puisque les gens spéculentsur notre match, ils ont aussi spécu-

lé sur le match de la JSK. Un club quijoue pour le maintien ne peut jamaisdonner le match, idem pour l’ASMOqui perd sur son terrain et arrache unnul à El Harrach, la spéculationchez nous, est devenu monnaie cou-rante, il faut que les gens cessent sesaccusations gratuites à l’encontredes clubs respectueux qui ont offertà l’Algérie des titres continentaux, jepense que la Ligue de football pro-fessionnel doit sévir avec rigueurpour mettre un terme à ses choses-là,qui ont terni le football”.

“Si on veut le championnat, on doit impérativement battre la JSK”Et d’enchaîner sur le reste du par-cours de son équipe en champion-nat. “Il reste encore six journées dechampionnat, le pire est à venir, ilfaut prendre dès maintenant les me-sures qui s’imposent pour que lechampionnat se déroulera dans lesmeilleures conditions, je saisis cetteopportunité pour lancer un appelpressant aux autorités pour qu’ellesprennent les mesures nécessaires afind’éviter tout éventuel dérapage, avecce qu’on entend ici et là, j’ai vraimentpeur pour notre football, est-il interditqu’une équipe gagne à l’extérieur ?J’ai le droit de poser cette ques-tion”, explique Hamar qui a instruitson entraîneur Kheireddine Ma-doui, à se concentrer sur le prochainmatch de la LDC face au Real deBanjul prévu le 3 avril prochain austade du 8-Mai-45. “On a tourné lapage du match de l’ASO, il fautmaintenant se concentrer sur notreprochain match face au Real deBanjul en Ligue des champions pourarracher la qualification au pro-chain tour qui ne sera pas facile, ondoit impérativement passer ce cappour ensuite enchaîner sur le cham-pionnat où on recevra encore cheznous à Sétif lors de la prochainejournée la JSK, un match qu’on neveut en aucun cas rater si on veutréellement remporter le champion-nat”, conclut notre interlocuteur.

R. A.

Par : RACHIDABBAD

La précieuse victoire arrachée par l’ASO faceà l’Entente de Sétif, samedi dernier austade du 8-Mai, a permis au club de Chlef

de quitter momentanément la zone dangereuse.Mais cette victoire a été entourée par les spécu-lations sur un prétendu arrangement du matchce que réfute catégoriquement le porte-parole del’ASO. “Il est vraiment inconcevable qu’uneéquipe qui joue le titre nous arrange le match, c’estdu n’importe quoi. J’ai vu sur le banc de touchele comportement de Hacen Hamar et son en-traîneur : ils étaient hors d’eux, notammentlorsqu’ils ont appris que le MOB avait perdu faceau RCA. Ils voulaient gagner ce match pour s’em-parer seuls du fauteuil de leader du championnat,mais ils se sont heurtés à une équipe de l’ASO trèsmotivée qui voulait sortir de cette zone dangereuse.Mes joueurs sont à féliciter pour le grand matchqu’ils ont réalisé contre l’Entente ; c’est une vic-toire qui nous a grandement ouvert les portes dumaintien.Je n’ai pas compris pourquoi les gens spéculent surcertains matches, ce n’est pas à trois ou quatrejournées que les arrangements commencent à sefaire. Je le dis et je le répète, l’ASO est un clubpropre et honnête, personne ne nous a fait de ca-deau. L’Entente a joué à fond ce match, on a réus-si à la battre sur son terrain. Lors de la mi-temps

de ce match, j’ai dit à mes joueurs qu’ils fixeronteux-mêmes la prime de match en cas de victoire,ils ont donc été motivés par mon discours et ontréussi à remporter le match, ils ont eu droit à 20millions de centimes comme prime de match, c’estcomme ça que j’arrive à créer de la motivationdans mon équipe. Figurez-vous qu’un cadre del’équipe, Zaueche, a pleuré à chaudes larmes enfin de match, c’est toute la volonté de mon équi-pe qui se lisait sur les larmes de ce joueur. Celafait 18 ans que je suis à la tête de l’ASO, c’est lapremière fois que je vois ça, et aussi la premièrefois que je bats l’ESS sur son terrain, on a réali-sé l’exploit de la saison, il faut que les gens cessentde dire n’importe quoi. L’ASO ne mérite pas cet-te place, elle est en train de montrer aux gens quec’est juste un accident de parcours ; on a enclen-ché le déclic depuis le match face au CRB cheznous, puis cette qualification arrachée au stadede Bologhine face l’USMA, ensuite la victoire faceà l’USMH avec 9 joueurs, le bon résultat en Cou-pe de la CAF et enfin la victoire de ce samedicontre l’ESS. Vous voyez bien qu’on est sur unecourbe ascendante, on tentera de maintenir cet-te dynamique lors des prochaines journées. Il fautque vous sachiez qu’à ce jour, aucune équipe n’agagné le titre ni est reléguée, c’est vous dire qu’àsix journées de la fin du championnat rien n’est

encore joué. On va assister à une fin de cham-pionnat très serrée et pleine de suspense, je suispersuadé et convaincu que tout se jouera jusqu’àl’ultime journée du championnat, il faut cesser dedire n’importe quoi, j’ai écouté la radio hier oùon a fait le procès de notre match face à l’ESS, maispersonne n’a évoqué l’autre match qui s’est dérouléà Tizi Ouzou, je n’accuse personne mais je dis qu’ilfaut mettre un terme aux spéculations qui ont nuià notre football. C’est ce genre de déclarations quiengendre la violence sur nos terrains”, nous a af-firmé hier Abdelkrim Medouar, très enthou-siasmé par la victoire de son équipe. Et d’expli-quer à propos de certaines accusations où onl’avait traité de régionaliste. “Je suis stupéfait parles déclarations de certaines personnes à monégard, moi je n’ai dit que la vérité, j’ai seulementaffirmé que ses dernières années ce sont les clubsde l’intérieur du pays qui gagnent les titres conti-nentaux à l’instar de la JSK et l’ESS, je vois pasoù est le mot régionaliste là-dedans, pourtant c’estune vérité, ils m’ont aussi reproché de ne pas cri-tiquer le président de la FAF, pourquoi veulent-ils que je tombe sur Raouraoua, je n’ai aucun pro-blème avec lui, c’est un type qui est en train de fai-re du très bon travail, je ne suis pas Machiavelpour tirer sur les gens qui travaillent” a tenu à ex-pliquer le député de Chlef à l’APN. R. A.

MEDOUAR ABDELKRIM SE CONFIE À LIBERTÉ

“Hamar ne nous a fait aucun cadeau !”

OMAR HAMENAD (JSK)

“La JSK a offert la victoiresur un plateaud’argent au MCA” ■ Suite aux accusations des supportersde la JSK, samedi dernier au stade du1er Novembre de Tizi Ouzou après ladéfaite de leur équipe favorite face auMCA, 1-2 leur reprochant initialementd’avoir levé le pied face auxMouloudéens, l’entraîneur desgardiens de buts de la jeunesse sportivede Kabylie, Omar Hamenad a réfuté lesaccusations des supporters Kabyles,tout en expliquant que “la JSK a offertla victoire sur un plateau auMouloudia. On n’a pas vu le vrai visagede la JSK. Personnellement, je n’ai pasreconnu notre équipe. Les joueurs n’ontpas fait le nécessaire pour remportercette rencontre. C’est une faillite totale.On espérait enchaîner avec un autresuccès après la victoire décrochée à Oranface à l’ASMO le week- end dernier, maismalheureusement, nous sommesrevenus à la case départ. Il nous restedésormais six matchs de coupe, on doitfaire le maximum pour gagner lemaximum de rencontres afin de réussirnotre maintien. Et à la fin de saison, quechacun assume ses responsabilités, celuiqui ne mouille pas assez son maillot, n’aqu’à partir en fin de saison”.

S. M.

LE CRB ACCUSÉ PAR SES PROPRESSUPPORTERS D’AVOIR LEVÉLE PIED FACE À LA JSS

Malek :“C’est du n’importe quoi” ■ Accusé par les supporters de lever lepied face à la JS Saoura suite au semi-échec concédé à domicile, la directiondu CRB a réfuté cesallégations : “Lorsqu’il y a un faux pascela ne veut pas dire qu’il ya derrière unarrangement entre les deux équipes.C’est du n’importe quoi. À ce que jesache le CRB joue les premiers rôles, c’estinimaginable qu’on lève le pied face auJSS. Personnellement je n’ai pas comprisl’attitudes de nos supporters au 20-Août” souligne le président du clubRéda Malek. Le premier responsable duChabab est allé encore plus loin enmenaçant de quitter le 20-Août pourchercher une domiciliationailleurs : “De toutes les façons et depuisle début de la saison nous subissons unepression terrible ici au 20-Août , nousjouons mieux à l’extérieur qu’adomicile. Si ça continue comme ça pourles matches à venir nous serons obligésde quitter le 20-Août et aller chercherune domiciliation ailleurs” a-t-ilmenacé. À ce titre Malek accuse“certaines parties de vouloir déstabiliserle club qui se porte pourtant bien, pourdes raisons personnelles”. Pour revenir au semi-échec du 1à 1imposé par la JSS, Malek n’a pas ratél’occasion pour montré du doigtl’arbitre de la partie M. Miel. “Il fautavouer que l’arbitre de la partie nous acassé, je ne dirais pas qu’il est la causede notre match nul mais il a commisdes erreurs qui nous ont rendu la tâcheplus difficile” a-t-il souligné.

AHMED IFTICEN

Alain Michel est toujoursl’entraîneur du Chabab■ L’entraîneur du CRB ayant subi unegrosse pression après la fin de larencontre face à la JSS (1-1) n’en pouvaitplus au point de menacer dedémissionner de son poste, uneinformation que le président RédaMalek avait démentie le lendemain. “Jecomprends la réaction d’Alain Michel,suite au match nul concédé face à laSaoura, il a été menacé par certainssupporters, c’est ce qui l’a poussé àpenser à la démission. Nous allonsd’ailleurs déposer peinte contre X. maisje rassure qu’il n’y a pas de démissionofficielle d’Alain Michel, il est toujoursavec nous et il va continuer son travailjusqu'à la fin de la saison” a rassuré leprésident du Chabab.

A. I.

Liberté

Lundi 30 mars 2015

21LIBERTE

Supplément Sport

Dans une déclaration

à Liberté, le nou-veau président de laFAK, Fateh Benath-man, a tenté de jus-tifier sa candidature

à l’AGe, tout en affirmant que le DrBenbekhma, qui avait perdu face à lui

au nombrede voix lorsde l’assem-blée généra-le élective, le

21 mars dernier, aurait pu déposerson recours dans les délais, et necomprend pas pourquoi ce dernieravait attendu la tenue de l’AG électi-ve pour sortir de sa coquille etagir. “J’ai été élu président de la Fédé-ration algérienne de karaté do le 21mars dernier avec 38 voix contre 31voix pour mon collègue le Dr Benbe-khma. Certes, ils ont déposé un re-cours, mais la commission des recoursl’a rejeté. Donc, ma candidature a étébel et bien validée par le représentantdu ministère. Pour revenir à ma can-didature, le 17 mars 2015, j’ai dépo-sé mon dossier de candidature qui aété validé par la commission des can-didatures. J’ai été élu à l’unanimité enremportant le maximum de voix, je nevois pas pourquoi on remet en causecette candidature”, souligne le nou-veau président de la FAK et de pour-suivre : “Pourquoi choisir ce moment-là, après le vote pour en parler ? Etmême si on introduit un recours, çadoit avoir lien avec le résultat du scru-tin, ou des dépassements lors du vote.Franchement, je n’ai pas compris. De

plus, le bilan moral et technique aété approuvé à l’unanimité par l’AG or-dinaire et au sein du bureau fédéral,dont M. Benbekhma Mouloud étaitmembre”. S’agissant des réclama-tions du candidat vaincu concernantle classement du club de Benathmanen l’occurrence le MBB Bordj El- Kif-fan, M. Benathman précise à ce su-jet : “Pour ce qui est du classement des10 meilleurs clubs, le DTN de la fédé-

ration, en l’occurrence M. Meziane Ra-chid, après vérification, a soulevél’absence de tous recours, ou de docu-ments justifiant que mon club leMBB a terminé la saison à la 11e pla-ce et non pas à la 10e place”. Enfin,et évoquant ses projets à la tête de laFAK, M. Benathman nous révèle : “Jesuis élu jusqu’à la fin du mandatolympique qui prendra fin enjuin 2016. Je vais d’abord faire en sor-

te de réorganiser les choses au sein decette structure, et travailler dans lacontinuité par rapport à l’actuellesaison. Déjà, début avril, on n’aura laCoupe d’Algérie à préparer à El-Bayadh qui concerne les benjaminsfilles et garçons. Sur le plan interna-tional, nous avons au mois dejuillet les Jeux africains à Brazzavilleen République du Congo”, nous révè-le le président de la FAK. S. M.

KARATÉ-DO : FATEH BENATHMAN

“Mon élection ne souffre aucune irrégularité”

Par : SOFIANEMEHENNI

OMNISPORTS

Lundi 30 mars 201522 LIBERTESupplément Sport

Berraf : “L'athlète doittravailler d'arrache-pied à la veille des grandescompétitionsinternationales”n Le président du Comité olympique etsportif algérien (COA), Mustapha Berraf,a appelé hier les athlètes et techniciensalgériens à redoubler d'efforts pourhisser le sport national à un plus hautniveau, estimant que les moyensfinanciers, à eux seuls, ne sauraientsuffire pour atteindre cet objectif. Al'orée des grands rendez-vous sportifsprévus en 2015 dont les Jeux sportifsarabes et les Jeux africains, ainsi que lesJeux olympiques en 2016, le président duCOA a insisté, dans un entretien à l'APS,sur la nécessité pour les athlètesalgériens de “travailler davantage etaugmenter leur volume horaired’entraînement s’ils veulent progresser,car ce n’est que par l’effort et la volontéque l’on peut réussir”. “Les moyenscolossaux investis dans le sport par lespouvoirs publics ne suffisent pas à euxseuls pour que l'Algérie retrouve la placequi lui sied dans les compétitionsrégionales continentales et mondiales”, aestimé Mustapha Berraf. De grandescompétitions sont dans l'agenda dusport algérien durant la deuxième partiedu mandat olympique (2013-2016). “Il estgrand temps de retrousser les manchespour relever les défis qui se présententdevant nous. Je demande à tous lessportifs et techniciens de se mobiliser à laveille des importantes échéances quinous attendent”, insiste le patron del'instance olympique. Le COA organiseson assemblée générale ordinaire (AGO)samedi prochain (9h) au siège del'opérateur de téléphonie mobileMobilis. “Le COA a retrouvé sa sérénité etse consacre pleinement à ses missions enparfaite communion avec le ministèredes Sports et les différentes Fédérations.La prochaine AGO sera propice pourdégager des solutions à même de boosterle sport algérien et envisager une visionstratégique plus ambitieuse”, a-t-ilsouhaité. Le COA a été chargé par leministre des Sports, Mohamed Tahmi,de la préparation et du suivi techniqueet médical de la participationalgérienne aux prochains Jeux africainsprévus à Brazzaville (Congo) du 4 au 19septembre 2015.

COUPE ARABE DES CLUBS VAINQUEURS

DE COUPES

Victoire du HBC El-Biarface au Raja Agadirn La formation algérienne du HBC ElBiar s'est imposée face auxMarocaines du Raja Agadir (29-10, mi-temps 16-4), en match comptant pourla 5e journée de la Coupe arabe desclubs vainqueurs de coupes (dames)de handball, disputé samedi à Agadir(Maroc). Grâce à cette victoire,l'équipe d'El Biar rejoint Al-Ahly duCaire à la deuxième place auclassement avec 6 points, enattendant le match qui opposeralundi les deux équipes, dans le cadrede la 6e et dernière journée. L'autreéquipe algérienne du tournoi, le GSPétroliers, s'était adjugé le titre arabe,à l'issue de sa victoire face au Ahlysur le score de 32 à 21. Les Pétrolièresavec 8 points au compteur sont ainsiassurées de terminer à la premièreplace du classement grâce à unemeilleure différence de butsparticulière, avant la dernièrejournée. La 3e édition de la coupearabe des clubs vainqueurs de coupesdames se joue en mini-championnat(matchs aller-retour).

COA

HANDBALL V

oulant prendre l’avis del’autre prétendant à la pré-sidence de la FAK, Dr

Mouloud Benbekhma, ce derniernous a souligné que “c’est vrai queje me sens lésé dans cette affaire,mais pour l’intérêt de la discipline,je préfère ne pas y aller trop loin.J’aurais pu aussi transférer ce dos-sier au tribunal, car j’ai toutes lespreuves nécessaire qui prouventqu’il a eu tricherie lors du classe-ment des équipes de la saison der-nière, mais bon, pour l’intérêt dukaraté, et comme je suis un ancienkaratéka et ancien cadre aussi de laFAK et médecin, je préfère ne pasenvenimer davantage les choses.Le karaté-do algérien vit déjà unesituation catastrophique. Déjà quecette discipline souffre depuis deuxannées déjà, je préfère laisser lesgens travailler et ne pas salir l’ima-ge du karaté.” “Mais détrempez-vous, nous serons toujours à l’affûtpour combattre ces gens qui nui-sent à la discipline”, précise le DrBenbekhma. Pour rappel, pourqu’un président puisse figurer àl’assemblée générale de la FAK, ilfaudra que son club soit parmi lesdix meilleurs clubs classés. Or, se-lon un membre de l’AG, qui a pré-féré garder l’anonymat, il nous a ex-pliqué qu’il y a eu des infractions,

du fait qu’une erreur a été commi-se lors du classement des 10meilleurs clubs ayant droit à un siè-ge à l’assemblée générale. En effet,un athlète de l’OCA portant lenom de Fekir Idriss, catégoriebenjamin +55 KG a été sacréchampion d’Algérie et sa médailled’or a été comptabilisé au nom duclub CRBC Chéraga pour per-mettre au club MB Bordj El-Kiffande Benathman qui comptabilisedeux médailles d’or de figurer par-mi les 10 meilleurs clubs, ceci a pé-nalisé le club de l’OCA qui a réel-lement 3 médaillse d’or et non pas2, cette faute commise n’a pas étérectifiée au niveau du secrétariat dela FAK, malgré les écrits dumembre du bureau, en l’occur-rence Rabah Touhouche (ex-vice-président de la FAK) pour attirerl’attention du président par intérim,Mahfoud Louali le 9 mars dernier,soit à douze jours avant la tenue del’AGE, mais sa correspondance n’apas eu de suite et l’OCA. Parconséquent, cela a ouvert la voie àFateh Benathman pour êtremembre de l’assemblée générale etil a pu à cet effet se porter candi-dat pour la présidence de la fédé-ration. Et justement c’est ce pointqui a fait la pomme de discorde.

S. M.

MOULOUD BENBEKHMA

“Je préfère ne pas y aller loin dans cette affaire pour

l’intérêt de la discipline”L

e coureur algérien HichemChaâbane de l’équipe Cevital aremporté samedi le Circuit in-

ternational cycliste de Constantine,neuvième épreuve du Grand Tourd’Algérie 2015, devant Azzedine La-gab (GS Pétroliers) et Mansouri Ab-derrahmane du Club Sovac. Déjà vainqueur du Critérium inter-national d’Alger, Hichem Chaâbanea réédité l'exploit en remportant cet-te épreuve dans le temps de 2h33 : 14devant ses coéquipiers Azzedine La-gab (2h33:57) et Mansouri Abderrah-mane (2h34:37). Au terme d'une

course disputée sur un parcours to-tal de 102 km finalisé en 15 tours au-tour du Théâtre de la ville, le coureuralgérien a enregistré une nouvelle vic-toire qui lui permet de marquer 40points supplémentaires dans le clas-sement UCI-Africa Tour. Le parcours emprunté par les cou-reurs a été bien étudié et a permis àdes milliers de spectateurs, présentsdans les points de passage tels queBoulevard Zighout Youcef, Pont SidiRached, Pont Salah Bey et l’avenueRabah Bitat, d'applaudir le passagedes cyclistes.

Le vainqueur des vainqueursn Trois coureurs algériens ont pris les devants de la course dès lecinquième tour : Azzedine Lagab (GSP), Mansouri Abderrahmane(Sovac) et Hichem Chaabane (Cevital), en décidant de mener uneéchappée, reléguant le groupe des poursuivants à plus de deuxminutes. Au dixième tour du circuit, Azzedine Lagaab a décidé deprendre seul la tête de la course, mais après quatre tours de coursesolitaire, il se fait rejoindre par Hichem Chaâbane (Cevital) dansl’avant-dernier tour. Hichem Chaâbane a choisi le dernier tour ducircuit pour se détacher de son compagnon d’échappée, faisantexploser son talent de rouleur pour signer une nouvelle victoire danscette cinquième édition du Grand Tour d’Algérie. Avec ce nouveausuccès, Hichem Chaâbane confirme sa belle forme et augmente deplus en plus ses chances de remporter le maillot orange du vainqueurdu Grand Tour d’Algérie cycliste 2015. Dimanche, la caravane du GTAC-2015 prendra la direction de Blida pour le déroulement du Critériuminternational de la ville de Mouzaïa, dixième et dernière épreuve duGTAC-2015, prévu aujourd’hui sur un circuit de 99 km.

L'Algérien Hichem Chaâbaneremporte le Circuit

international de Constantine

FAK GRAND TOUR DE CYCLISME

D.R

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EN : AU SUJET DE L’INFORMATION FAISANT ÉTAT D’UN DIFFÉREND AVEC GOURCUFF

Mesbah évoque une discussion avec un membre de la FAF

ACTUALITÉMCA : KHALED GOURMI À “LIBERTÉ”

“Cette victoireva nous faire du bien”

Liberté : Vous avez réalisé une belle victoireà Tizi face à la JSK, un commentaire ?Khaled Gourmi : Nous sommes très contentsd’avoir gagné face à la JSK. Nous savions quenotre mission n’allait guère être facile face

à une trèsgrande équi-pe, soutenuepar son mer-

veilleux public. Malgré cela, nous étions ve-nus chercher au moins le point du match nul.Dieu merci, nous avons eu plus de chanceque notre adversaire et nous sommes re-partis de Tizi Ouzou avec le gain du match.C’est notre première victoire à l’extérieur.El-hamdoullah, cette victoire nous permetde respirer un petit peu et de sortir de la zonede relégation.Nous ne sommes plus relégables. Il fautcontinuer avec ce même état d’esprit afin desauver ce prestigieux club du spectre de larelégation. Il ne faut pas oublier aussi quec’est la première fois de la saison qu’on en-registre trois succès de suite. Ma foi, c’est bonpour le moral du groupe.

N’aviez-vous pas douté après l’ouverturedu score précoce de la JSK ?

Ce n’était pas un match facile, nous avonsmal entamé la rencontre face à la JSKen concédant un but au tout début de lapartie. Cependant, nous avons eu les ressources né-cessaires pour revenir à la marque et mêmeprendre l’avantage grâce à Djalit avant la finde la première période. Je pense que cedeuxième but a fait la différence. Ensuite, enseconde période, nous avons su gérer notreavance et empocher trois précieux points quinous aideront pour la suite de notre parcoursen championnat. Nous jouerons le maintienet il faudra garder cette bonne dynamiquede victoire pour remonter au classement etfinir la saison en beauté. Je souhaite, au pas-sage, bonne chance à la JSK pour la suite deson parcours en championnat.

Le Mouloudia va enchaîner avec trois der-bys. Comment appréhendez-vous ces troisrencontres ?Ce sont des matchs très importants pournous. Jouer le CRB, l’USMA et l’USMH n’estpas du tout chose aisée. Néanmoins, nous al-lons bien nous préparer pour ces rencontres-là, en commençant par celle de samediface au CRB.

Entretien réalisé par :SOFIANE MEHENNI

Alors que la JSK misait beaucoupsur ce “classico” face à l’éternelrival, le Mouloudia d’Alger,

pour tenter de confirmer son ascen-sion au tableau et se mettre ainsi àl’abri d’une fin de saison incertaine entout point de vue, voilà qu’elle offreune véritable “douche écossaise” à sesmilliers de supporters qui ont pourtantassiégé, à l’occasion, le stade my-thique du 1er-Novembre comme auxplus belles heures de gloire du club ka-byle. Et à défaut de se transcender de-vant ce “public en or”, les Canaris ontmalheureusement versé dans la cul-bute et la dérision face à une formationmouloudéenne bien en jambes et quiaura remporté logiquement les troispoints de la victoire. La différence surle terrain s’est fait sentir en attaque, lemaillon faible du onze kabyle, cette sai-son, alors que du côté algérois leMouloudia a, quand même, la chan-ce de posséder des attaquants de mé-tier, tels que Gourmi, Djallit, Aouedjet autres Karaoui qui auront réussi, du-rant la majeure partie de la rencontre,un travail de sape et de percussionconstant qui a fini par payer face à unebien pâle formation de la JSK.Si l’amertume était bien de mise dansles vestiaires kabyles en fin de match,il faut bien se rendre à l’évidence quele problème crucial de la JSK cette an-née, réside dans l’inefficacité chroniquedu compartiment offensif qui n’a pasencore trouvé de solutions fiablesjusque-là. Faut-il rappeler que contre

le Mouloudia d’El-Eulma, à Tizi Ou-zou, il y a deux semaines de cela,c’est le défenseur latéral gaucheMekaoui qui a offert une victoire mi-raculeuse aux Kabyles à la dernière mi-nute du match JSK-MCEE (1-0) et quela semaine dernière, à Oran, face àl’ASMO, ce fut au tour du capitaine etdéfenseur axial Ali Rial de signer la ré-volte kabyle en inscrivant un joli dou-blé en seconde mi-temps, lui, le libé-ro qui est classé désormais … meilleurbuteur kabyle avec sept buts dans sacagnotte et, de surcroît, cinq passesdécisives.Avant-hier encore, contre le Mou-loudia d’Alger, c’est, une fois de plus,un défenseur, en l’occurrence Moha-med Khoutir Ziti, qui a eu l’honneuret certainement le grand mérite d’ou-vrir le score en début de match et au-

rait même pu prétendre à un secondbut sur un ballon litigieux, qui, appa-remment, a franchi la ligne de but sousle regard hésitant de l’arbitre interna-tional Abid-Charef, certainement malsecondé par l’un de ses assistantspour décider de la validité du but.Tout en rappelant que c’est ce mêmeZiti qui, récemment, a offert les troispoints de la victoire kabyle face auNAHD, dans un match joué à huis closau stade du 8-Mai-45 à Sétif. Faut-ilrappeler aussi, qu’en quarts de finalede la Coupe d’Algérie disputés à Sétifface à l’ESS, c’est encore ce diable deZiti qui s’est permis le luxe d’ouvrir lescore contre son ancienne équipe auprix d’un coup franc terrible qui cru-cifie l’excellent portier Khedairia toutcomme il l’a si bien fait samedi contreChaouchi.

C’est dire qu’à la JSK, ce sont les dé-fenseurs qui sont obligés de pallier, àchaque fois, la carence criante de sesattaquants. Depuis la disparition tra-gique du regretté Ebossé qui a totali-sé, rappelons-le, dix-sept buts, la sai-son dernière, et remporté haut lamain le trophée du meilleur buteur duchampionnat, la JSK est en panned’attaquants et s’il faut rappeler que lemercato hivernal a été un ratage mo-numental pour les dirigeants kabylesqui ont recruté, à la hâte, trois atta-quants très peu convaincants, en l’oc-currence les deux Franco-AlgériensAbdeldjalil et Boutadjine ainsi que leCamerounais Kooh, dont les deuxpremiers ont été aussitôt libérés. Il estclair que le recrutement kabyle aura ététout simplement boiteux cette année.

MOHAMED HAOUCHINE

JSK

Pas facile de remplacer Ebossé

RCA

Amani : “Voilàpourquoi nousavons préféréle stadede Bologhine”■ Le président du RC Arba, DjamelAmani, avait dans un premiertemps décidé de jouer la demi-finale de la Coupe d’Algérie face àl’ASO au stade chahid Smaïl-Makhlouf de l’Arba, avant derevenir sur sa décision pour opterfinalement pour le stade Omar-Hamadi de Bologhine. “Aprèsréflexion, j’ai décidé en fin decompte qu’on jouera à Bologhine, unstade qui répond aux normesrequises pour un tel événement.Pour être franc avec vous, c’est pourmanque de commodités dans notrestade, qu’on a opté pour Omar-Hamadi”, explique-t-il. “On ne peutpas construire une tribune officiellevitrée en quelques jours pour leschaînes de télévision locales etétrangères (beIN Sports) pour laretransmission TV, ni une salle deconférences, ni garantir la sécurité.Le match des demi-finales peut aussialler jusqu’aux tirs aux buts et celanécessite un éclairage adéquat pourjouer en nocturne, ce qui estimpossible dans notre stade.”Par ailleurs, le stade de l’Arbaconnaîtra bientôt une extensionavec la construction de deuxtribunes de 7 000 et 5 000 places,pour un montant de 23 milliardsde centimes.

NASSER ZERROUKI

MOB

Ikhlef : “Nousavons vécul'enfer à l'Arba”■ Les responsables du MOB ontdénoncé ce qu’ils ont vécu avant etdurant leur match du week-end faceau RCA et le président des Vert etNoir a même souligné dans un élande colère qu’“un championnatcomme celui-là, on n’en veut pas”.Le chairman kabyle dira égalementà propos de cette rencontre : “Nousavons vécu l'enfer à l'Arba. Ils osentparler de la Saoura alors qu'on a ététrès bien reçus à Béchar et on amême gagné. Ce qui s'est passé faceau RCA est grave. Si c'est ça votrechampionnat, on n’en veut pas. Onvous le laisse. Intimidations,agressions, insultes... c'est quoi ça ?Honte à l'Arba.” Les responsables duMOB comptent saisir qui de droitaprès ces graves dérapages qui onteu lieu face au RCA. Au sortir de cematch perdu par le leader, le coachAmrani, pourtant très calme, aabondé dans le même sens que sonprésident, tout en expliquant ladéfaite de son team : “Quand onrate des occasions, on encaisse. Mesattaquants ont manqué deconcentration. La victoire noustendait les bras. Je tiens à soulignerune chose importante : on n’a pasété bien accueillis aujourd'hui, alorsqu'au match aller, on les a mis dansles meilleures conditions. On a vécul’enfer.” À noter qu’Arab Benaï,président du CSA MOB, a été blesséau genou au cours de cetteconfrontation face au RCA. Le MOB,leader avec un petit budget,commence-t-il a déranger lahiérarchie ? Par ailleurs, après cettejoute, les camarade de Dehouchereprendront demain le chemin dustade de l’Unité maghrébine afin depréparer leur déplacement à Sétifdans le cadre de la Coupe d’Algérie.Le MOB recevra ensuite l’USMHpour le compte du championnat.

A. HAMMOUCHE

Arch

ives/Liberté

Lundi 30 mars 2015

23LIBERTE

Supplément Sport

■ Dans une déclaration à la presse, hier à Doha, en marge de la séanced’entraînement des Verts, le défenseur Djamel Mesbah a accusé, en termesà peine voilés, un membre de la fédération présent sur place d’être àl’origine des informations parues hier dans la presse, faisant état d’undésaccord avec le coach Christian Gourcuff. “L’information est sortie justeaprès une discussion que j’ai eue avec un membre de la fédération, maiscette discussion n’avait strictement rien à voir avec l’aspect technique, on n’apas parlé d’aspect technique ou d’un éventuel départ, et je suis déçu”, dit-il.Et d’ajouter : “Vous me connaissez assez bien, je ne suis pas comme ça, j’aiune famille, j’ai un nom et une image, donc c’était légitime de venir ici vousdire que c’était totalement faux. Maintenant, je demande aux journaux, nonpas d’être professionnels parce que ce n’est pas le mot, mais d’être un peu

tranquilles avec les joueurs et surtout avec moi car j’ai toujours été régloavec vous.” Reste à savoir maintenant qui est le membre de la FAF auquelMesbah fait allusion et qui serait donc à l’origine de cette indiscrétion. Entout cas, l’intervention de Mesbah, hier, rappelle étrangement celle deDjabou durant la CAN pour démentir un autre différend avec Gourcuff,alors que l’information s’est avérée juste quelques jours après. Dans salivraison d’hier, le quotidien sportif Compétition a révélé que suite à samise à l’écart du onze entrant pour le match d’aujourd’hui face à Oman,Djamel Mesbah a pété les plombs, décidant même de quitter le stage desVerts à Doha, avant de se rétracter sur insistance du président de lafédération, Mohamed Raouraoua.

AHMED IFTICEN

MCEE

Accorsi à pied d’œuvre depuis hier■ Jules Accorsi est, depuis hier, à El-Eulma où il devait rencontrer le président Arrès Harada pour finaliser lesdiscussions et signer le contrat qui va lier les deux parties. On parle d’un bail de deux mois, soit jusqu'à la finde la saison. Appelé à la rescousse après le départ d’Azzedine Aït Djoudi au lendemain de la défaite face auMCO (0-1), le technicien français aura pour mission de sauver l’équipe de la relégation. Une mission dont il se dit capable d’accomplir, d’autant plus qu’il connaît bien la maison et la majorité del’effectif actuel de Babya. La première sortie de l’ancien sélectionneur de la République de Centrafrique est prévue pour dimancheprochain, à Kumasi au Ghana, où son onze affrontera l’Ashanti Kotoko dans le cadre de la seconde manche des16es de finale de la Ligue des champions d’Afrique. À l’aller, les deux équipes se sont séparées sur un nul, 0 à 0.

F. R.

Lundi 30 mars 2015

24LIBERTE

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Carnet—————————————

Pensée—————————————Cela fait huit ans depuis la dis-parition, le 30 mars 2007, denotre très cher père et grand-père Mourah Hocine, retraitéde la DGSN. Homme à prin-cipes, il nous a appris à vivredans l’honnêteté. Bon et gentil,il a toujours su apporter sonaide à son prochain sans rienattendre en retour. Nous gardons de lui cette bontéet cette gentillesse qui embel-lissaient son visage. En cette occasion, son fils DrMourah Ali Azzedine, sonépouse et leurs enfants deman-dent à toutes les personnes quil’ont connu et aimé d’avoir une

pieuse pensée en sa mémoire.Repose en paix, cher père auxcôtés de maman, nous ne t’ou-blierons jamais.Ina Lilah oua ina ilayhi rad-jioun. F804

—————————————

Décès—————————————La famille Ghiat a la douleurde faire part du décès de sachère et regrettée sœur et tante,Ghiat Nadia, survenu hierdans sa 63e année. La levée du corps se fera dudomicile mortuaire sis au 94,rue Didouche-Mourad, Alger.L’enterrement aura lieuaujourd’hui, après la prière dud’hor, au cimetière d’El-Madania, Alger.Que Dieu accueille la défunteen Son Vaste Paradis et lui

accorde Sa Sainte Miséricorde.“À Dieu nous appartenons et àLui nous retournons.”—————————————Les familles Boutriche, Essedet Bouhalla ont la douleur defaire part du décès de leurchère et regrettée fille,Boutriche Houria, survenuhier, dimanche 29 mars 2015,à l’âge de 72 ans.L’enterrement aura lieuaujourd’hui, lundi 30 mars2015, au cimetière de Sidi-M’hamed de Belcourt, après laprière du d’hor.Que Dieu Tout-Puissant luiaccorde Sa Sainte Miséricordeet l’accueille en Son VasteParadis.“À Dieu nous appartenons, àLui nous retournons.”

40e jourFELLAH ZHOR

NÉE LAKHAL

Quarante jours sontpassés depuis ton

départ pour un mondemeilleur Inch’Allah.

Notre mémoire est res-tée infaillible à ta lumière qui éclairait notre

vie. Seul ton souvenir immortel atténuenotre douleur. Ton visage, ton sourire et tabonté sont gravés à jamais dans nos cœurs.Tes fils, tes filles et ton époux demandent àtous ceux et toutes celles qui t’ont connue,

aimée et appréciée d’avoir une pieuse pensée en ta mémoire. Repose en paix,

très chère maman. Tu nous manques énormément.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

0523

PenséeCela fait

une année queMME TITOUCHE

NÉE KACI HAYET

nous a quittés.Dieu Tout-Puissanta décidé de te rap-peler à Lui. En ce douloureux souvenir,

ton mari Kamel, tes enfants Aymen,Mehdi et Salim prient tous ceux quit’ont connue et aimée d’avoir une pieuse pensée pour ta mémoire.

Repose en paix. A Dieu nous apparte-nons et à Lui nous retournons.

Ton mari Kamel qui ne t’oubliera jamais.

XMT

CondoléancesLe directeur de la publicationet l’ensemble du collectif deLiberté, très affectés par le

décès de Boutriche Houria,sœur de leur collègue et amiBoutriche Dahmane, présen-tent à ce dernier ainsi qu’à

toute sa famille leurs sincèrescondoléances et les assurentde leur profonde sympathie

en cette douloureuse circons-tance.

“À Dieu nous appartenons, à

Lui nous retournons.”

DécèsL’épouse, les

enfants et toute safamille ont la

grande tristessed’annoncer le

décès deCHEROUK MELIANI

survenu le 26-03-2015.Qu’Allah l’accueille en Son Vaste

Paradis. Allah yarahmak.A Dieu nous appartenons et à Dieu

nous lui retournerons.Tous nos remerciements à toutes lespersonnes qui l’ont connu, aimé et

continueront à l’aimer.Papa, on t’aime.

ALP

Pour la première fois, Alain Souchon, 70 ans,et Laurent Voulzy, 66 ans, sont réunis dans unportrait croisé. Mireille Dumas les invite à unvoyage à travers leur enfance chaotique, leurs

chansons et leur indéfectible complicité...

Clay convoque Jeanet Martin dans sapropriété afin qu'ilspuissent assister àl'exécution de Frank,un des hommes demain qui a trahi leclan en vendant desinformations aux tra-fiquants turcs. Avantde mourir, Frank pré-vient les deux frèresqu'ils connaîtront lemême sort un jourprochain.

À Phoenix, en Arizona, Marion Crane, employée dansune agence immobilière, vole 40 000 dollars à son pa-tron George Lowery et part retrouver son amant désar-genté, Sam Loomis, en Californie. Elle passe la nuit danssa voiture et attire l'attention d'un policier. Angoissée, la

jeune femme change de véhicule.

Caro accepte enfin de revenir vivre à la maison. Pen-dant ce temps, Clem est en plein préparatifs du ma-riage, qui aura lieu dans dix jours quand, sous l'effet

de la colère, Jérôme donne une gifle à Valentin, parti-culièrement agité.

PSYCHOSE 19H50ALAIN SOUCHON

ET LAURENT VOULZY

19H50

Mike Lowrey et MarcusBurnett, inspecteurs de labrigade des stupéfiants deMiami, sont sur les tracesde Tapia, parrain de lamafia cubaine, qui s'ap-prête à vendre une nouvel-le drogue aux États-Unis.Au cours de leurs investi-gations, ils croisentSydney, la sœur de Marcus,et agent de police, quimène sa propre enquêtesur un vaste réseau dedealers russes.

Le cuisinier Holden, gagnant de la dernière sai-son du jeu télévisé “America’s Best Chef”, a étéassassiné juste devant son restaurant, à Copley

Plaza. L'enquête est confiée à Rizzoli et Isles.Maura retrouve une substance toxique inconnue

sur le cadavre.

Mei, élève surdouée, a étéprise en otage par la mafiachinoise qui l'utilise pourmémoriser les comptes deses rackets et des codessecrets. De son côté, le cos-taud Luke est menacé pardes malfrats russes depuisqu'il a refusé de truquerun combat. Il se retrouve àla rue, isolé.

SAFE

19H50

RIZZOLI & ISLES

19H55

BAD BOYS 2

19H50

SPOTLESS

20H00

URGENCES MÉDICALES : 115- Samu 021 43.55.55 / 021.43.66.66- Centre antipoison 021.97.98.98- Sûreté de wilaya 021.73.00.73- Gendarmerie nationale 021.76.41.97- Panne gaz 021.68.44.00- Panne électricité Bélouizdad

021.67.24.52- Panne électricité Bologhine021.70.93.93- Panne électricité El-Harrach021.52.43.29- Panne électricitéGue de Constantine021.83.89.49- Service des eaux 021.67.50.30 - No vert : 1594- Protection civile 021.71.14.14- Renseignements : 19- Télégrammes : 13- Gare routière Caroubier :021 49.71.51/021 49.71.52/021 49.71.53 02149.71.54- Ministère de la Solidarité nationale, dela Famille et de la Communauté nationaleà l’étranger. Personnes en difficulté ouen détresse :No vert : 15-27

- CHU Mustapha: 021.23.55.55- CHU Aït Idir : 021.97.98.00- CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 -021.91.21.65 - CHU Beni Messous : 021.93.15.50 -021.93.15.90- CHU Kouba : 021.28.33.33- CHU Bab El Oued : 021.96.06.06 -021.96.07.07- CHU Bologhine : 021.95.82.24 -021.95.85.41- CPMC : 021.23.66.66- HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05- CHU El Kettar : 021.96.48.97- Hôpital Tixeraine : 021.55.01.10 à 12(standard)

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Horaires des prières 9 djoumada el thania 1436Lundi 30 mars 2015Dohr............................. 12h53Asr................................ 16h26Maghreb.................... 19h12Icha................................. 20h3110 djoumada el thania 1436Mardi 31 mars 2015Fadjr............................. 05h08Chourouk................... 06h36

NUMÉROS UTILES

HÔPITAUX

COMPAGNIES AÉRIENNES

LA VIE RELIGIEUSE

CANAL+

Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DASiège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare

ANNABA26, rue Mohamed-KhemistiTél / Fax : (038) 86 75 68

CONSTANTINE36, avenue Aouati-Mostéfa Rédaction : Tél. : (031) 91 20 39Tél./ Fax : (031) 91 23 71Publicité : 39, avenueAouati-MostéfaTél. : (031) 92 24 50Tél./ Fax : (031) 92 24 51

ORAN26, rue de Nancy (derrière l’ex-consulat deRussie)Fax : (041) 41 53 99Tél. : (041) 41 53 97

MASCARAMaison de la Presse : Rue Senouci Habib - Mascara Tél. / Fax : (045) 80 36 85

BLIDA79, boulevard Larbi-Tébessi Tél. / Fax: (025) 40 85 85

TIZI OUZOUBâtiment Bleu - cage C 2e ét Tél. : (026) 12 67 13Fax : (026) 12 83 83

BÉJAÏARoute des Aurès - Bt B - Apptn°2 - 1er étageTél. / Fax : (034) 16 10 33

TIARETMaison de la presse Saim-Djillali Tél. / Fax : (046) 41 66 92

CHLEFCIA des Fonctionnaires Bt C cage M n°03Tél. / Fax : (027) 77 00 17

OUM EL-BOUAGHICité 1000-Logements (NASR) Tél./Fax : (032) 41 12 59

SIDI BEL-ABBÈSImmeuble Le Garden(face au jardin public) Tél./Fax : (048) 65 16 45

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DIRECTION ET RÉDACTIONLotissement Ezzitoune n° 15 Oued Roumane- El Achour - Alger Tél. : (021) 30 78 47/ 48/ 49 (lignes groupées) Fax (021) 31 09 09 (direction générale) - Fax : 021 30 78 70 (rédaction)

PUBLICITÉSiège Liberté Tél. : (021) 30 78 97 / Fax : (021) 30 78 99

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BUREAUX RÉGIONAUX

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Directeur de la rédaction : Saïd ChekriLIBERTE

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CLEM - ÇA Y EST,

JE MARIE MA FILLE ! 19H55

Lundi 30 mars 201526 LIBERTETélé

Lundi 30 mars 2015

27LIBERTE

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ANEP n°315 222 Liberté du 30/03/2015

F.809

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COOPÉRATION ALGÉRO-SUD-AFRICAINE

Le président sud-africain en visite d'Étaten Algérie aujourd’hui �Le président sud-africain, Jacob Zuma, effectuera à par-tir d’aujourd’hui une visite d'État de trois jours en Algé-rie, à l'invitation du président de la République, Abdela-ziz Bouteflika, a indiqué, hier, un communiqué de la pré-sidence de la République. Cette visite constituera “une nou-velle étape dans le raffermissement des relations tradi-tionnelles de fraternité et de solidarité qui unissent les peuplesalgérien et sud-africain depuis l'époque de la lutte contrel'apartheid”, relève la même source. À cette occasion, lesentretiens entre les deux chefs d'État “permettront d'ap-profondir la concertation entre l'Algérie et l'Afrique du Sudsur des questions régionales et internationales d'intérêt commun, parmi lesquelles la paixet la sécurité en Afrique, ainsi que la progression du Nepad et de l'intégration économiqueafricaine”. Le séjour du président Zuma à Alger “verra également la réunion de la 6e ses-sion de la Haute-Commission binationale de coopération algéro-sud-africaine, qui don-nera une impulsion nouvelle à la coopération multisectorielle, ainsi qu'aux échanges entreles deux pays”, ajoute le communiqué.

R. N./APS

ACCIDENTS DE LA ROUTE

7 morts et 19 blessésdurant les dernières 24h�Sept personnes sontmortes et dix-neuf autresont été blessées dans plu-sieurs accidents de la cir-culation routière, surve-nus à travers le pays du-rant les dernières 24h, se-lon un bilan rendu public,hier, par les services de laProtection civile. Le bilanle plus lourd a été enre-gistré dans la wilaya deTamanrasset avec unepersonne décédée et cinqautres blessées suite aurenversement d'un véhi-

cule léger survenu sur laRN1, commune d'In-Sa-lah, a précisé la mêmesource. Par ailleurs, les secours dela wilaya de Tiaret sontintervenus suite à unefuite de gaz suivie d'uneexplosion à l'intérieurd'une habitation dans lacommune de Dahmouni,causant des brûlures lé-gères à trois personnes,évacuées vers l'hôpital deTiaret.

APS

ELLES ONT ÉTÉ KIDNAPPÉES AUX EUCALYPTUS

Deux filles, dont une mineure, délivrées à Alger� Les services de leGendarmerie na-tionale ont réussi àdélivrer deux filles,dont une mineureâgée de 17 ans, dansla localité des Eu-calyptus, dans labanlieue d’Alger.Selon la cellule decommunication dela GN, les deuxotages ont été som-mées par le ravis-seur, âgé de 29 ans,de monter à bordde son véhicule demarque Peugeot206 sous la menace d’armes blanches.Suite à quoi, il les a conduites dans unentrepôt vide et appartenant à l’ex-RTA (Radio et Télévision algé-riennes) où il les a séquestrées durantplus de 10 heures. Vers 1h du matin,les victimes criaient pour une éven-tuelle délivrance. Enragé, le ravisseurles passe à tabac à l’aide de son sabre.Comme le crime ne paye pas, les crisdes deux filles ont retenti chez les ha-bitants mitoyens de cet entrepôt.Ces derniers ont immédiatementcontacté les services de la GN qui,quelques minutes plus tard, ont réus-si à localiser le lieu d’où venaient lescris de détresse. La descente des gen-darmes, appuyés par un renfort, a

permis de délivrer les deux filles qui,selon les premiers éléments de l’en-quête, étaient dans un état lamen-table. Lors de sa mise en examen, leravisseur a avoué avoir recouru aukidnapping pour empêcher la fille mi-neure de se présenter au tribunal d’El-Harrach où un procès était prévuentre lui et son otage. En fait, cettemineure avait déposé une plaintecontre lui pour agression à l’armeblanche. Présenté devant le procureurde la République près le tribunald’El-Harrach, ce dernier a été incul-pé et écroué pour kidnapping etcoups et blessures volontaires dontont été victimes les deux filles.

F. BELGACEM

Le Forum de “Liberté” reçoit Mme Nadia Labidin Le Forum du quotidien Liberté reçoitaujourd’hui, à 11h, Mme Nadia Labidi, ministre dela Culture. Les débats porteront sur lamanifestation “Constantine, capitale de laculture arabe 2015”. Seront abordés l’état et lesconditions des préparatifs de la manifestationainsi que ses retombées escomptées sur ledéveloppement socioéconomique et lerayonnement de l’image de l’Algérie.

RELIZANE

Un cadavreà proximité dela grande-poste�Un cadavre de sexe masculina été découvert, samedi der-nier, à 7h50, à proximité de lagrande-poste de Relizane, ap-prend-on de bonnes sources.Âgé d’une cinquantaine d’an-nées et ne portant sur lui au-cun papier d’identité, l’incon-nu n’a pu être identifié à cejour. Il s’agirait, selon nossources, d’un SDF décédé pourun motif encore indéterminéà l’heure actuelle.

M. SEGHIER

ÉLECTIONSDÉPARTEMENTALESEN FRANCE

Déroutede la gauche�La gauche socialiste,au pouvoir en France, aessuyé une lourdedéfaite, hier dimanche,lors des électionsdépartementales, battuepar l'opposition dedroite qui emporterait lecontrôle de 64 à 70départements sur 101,selon des projectionsd'instituts de sondage.Le Front national(extrême droite) aengrangé de nombreuxélus à l'issue du secondtour du scrutin, mais leparti de Marine Le Penn'était pas certain degagner son pari deprendre la direction d'aumoins un département,selon les mêmessources. Ces électionsétaient considérées enFrance comme un testdans la perspective dela prochaineprésidentielle prévue en2017. La gauche détenaitjusqu'à présent 61départements sur 101.Dimanche soir, lesprojections indiquaientqu'elle ne pourraitconserver la directionque de 27 à 37départements.

R. N./AFP

D. R

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D. R

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TIARET

Un homme poignardéà mort■ Le corps sans vie d’un homme, la trentaine,a été trouvé dans la matinée de ce dimanche,dans les rues du quartier Lalla-Abdia, sur leshauteurs de la ville de Tiaret. La victime,A. A., a, selon une source hospitalière, reçuplusieurs coups de couteau au niveau de lapoitrine et au cœur.

R. SALEM

Devenus soudain massivement alter-mondialistes, les Algériens ont sub-mergé le “Forum social mondial de Tu-nis”.Les échos parvenus de la capitale tu-nisienne font état de démonstrationsde violences physiques et verbalesde nos “représentants officiels” incon-cevables chez des personnes venuespartager un moment d’échange avecles jeunesses qui rêvent d’un mondefutur convivial et partageux. Quelleidée de déléguer des altermondia-listes “désignés” pour participer à unforum qui, par nature, a vocation de ré-unir les militants de “l’autre” monde,celui que les pouvoirs actuellement encharge des États ne sont pas encore enmesure de concevoir !Inutile de s’attarder sur les motivationspolitiques d’un tel procédé. Elles nepeuvent, en aucun cas, justifier l’ex-portation de ces procédés “baltaguis”qui, ici, parasitent souvent l’expressionpublique citoyenne et, à l’occasion, in-toxiquent nos campagnes électorales.On se souvient de ces escouades decontre-manifestants lâchées contreles contestataires et les opposants, etqui doivent justifier leurs rémunéra-tions par leurs débordements. Ils ex-priment, à eux seuls, la mauvaise san-té de notre vie publique nationale.Mais ils témoignent surtout de ceque leurs sponsors ne s’embarrassentpas de moyens quand il s’agit de pol-luer le débat public.Ils peuvent ainsi se créer leurs propres“manifestants” et leurs propres “mili-tants” qui ont cette particularité, nond’exhiber leurs convictions, mais de“casser” l’expression des convictions ad-

verses. C’est un vieux résidu culturelde l’article 120 : n’a le droit de s’expri-mer que celui qui accepte de se “syn-diquer” dans le système de la penséeunique. C’était le temps où mêmel’écrivain devait se laisser couler dansle carcan normalisateur d’une “Union”supervisée par l’État-Parti. La liberté est,et c’est bien vrai, une menace contrel’autoritarisme. Mais comme il n’estréaliste de criminaliser l’engagementsocial et toutes les causes et activitésautour desquelles des volontés ci-toyennes peuvent se fédérer, on prendle parti — c’est le cas de le dire — deles “tutelliser”. Les “organisations demasses” sont les cages dans lesquellesle pouvoir totalitaire enferme, par ca-tégories distinctes, la société civile.Aujourd’hui, il n’arrive pas à se re-constituer comme pouvoir total, mêmesi c’est là la finalité de sa gestion po-litique de la société. Un vent de liber-té est passé par là et a laissé, dans cet-te société, un ferment d’émancipationqui empêche son enferment intégral.Alors pour étouffer ce résidu de pen-sée libre et d’initiative citoyenne, il fa-brique “sa” société civile. Et il l’engraissepour qu’en défendant ses quartiers elledéfende le régime.Et ce faisant, elle noie l’expression dela société réelle. C’est pour la soustraireà l’opinion libre du citoyen que lepouvoir monopolise la gestion de la re-ligion, du syndicalisme, de l’écologie,de l’art et même de la vie politique.Voilà que, sur sa lancée, il se fait al-termondialiste, ce qu’aucun pouvoir aumonde n’a encore tenté.

M. H.

La société civileofficielle

CONTRECHAMPPARM. HAMMOUCHE

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LA MARCHE A RASSEMBLÉ PLUS DE 30 000 PERSONNES unis ...

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