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La Mérine La Maison de la Mérine Mot d’écrit N° 9 Février-Mars 2016 Tourisme et TRADITIONS - L’écho’ Musée Expressions patoisantes saintongeaises - Escapades Réalisation : Musée des Bujoliers 6, rue de la Mérine 17770 Saint Césaire - Tél : 05 46 91 98 11 Correspondant : Noël Maixent – EM [email protected] p.1 La Maison de la Mérine et du Musée Les Cahiers saintongeais de Christian Genet p.7 La bonne nouvelle de l’année 2016 > : « Le Boutillon » et « La Maison de La Mérine » sont désormais liés pour la même cause : Communication et information en Saintonge. Le Boutillon a été créé en 2007 pour nous donner les bonnes nouvelles saintongeaises. Il a depuis bien évolué en ajoutant des contes patoisants et histoires qui s’ajoutent aux textes, qui sont fort bien reçus et appréciés par les ‘lecteurs’. La « Maison de La Mérine » relate plus spécialement des activités du Musée des Bujoliers, « siège social » et « domicile » de La Mérine à Nastasie. Notre journal offre son audience au même public amateur de péripéties charentaises dans l’esprit régionaliste, patrimonial et touristique. Sur chacun des numéros, de part et d’autre, il apparaîtra les références de l’édition du confrère… Ah ! thieu ! qu’o décit La Mérine, ol’et’ ine boune nouvelle ..!!! Sommaire du N° 9 ******** *Le dessin de Philippe Barbeau *Les « Beurgaus » de Chez Marmain vus .par Joël. *Le poème de Jhustine (Guy Chartier) *La Balade de la Mérine par Cousine Jeanine *Les Cahiers Saintongeais de . Christian Genet Le dessin de Philippe Barbeau [email protected] r Clubs, Associations : Demandez dans votre salle, une projection des «Diaporama». Les animations du « Cabaret de la Mérine » -‘Nikas-Magic’ et ses cartes folles. Numéro mystère.

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La Mérine

La Maison de la Mérine Mot d’écrit N° 9 – Février-Mars 2016

Tourisme et TRADITIONS - L’écho’ Musée

Expressions patoisantes saintongeaises - Escapades Réalisation : Musée des Bujoliers 6, rue de la Mérine

17770 Saint Césaire - Tél : 05 46 91 98 11

Correspondant : Noël Maixent – EM [email protected]

p.1

La Maison de la Mérine

et du Musée

Les Cahiers saintongeais de Christian Genet p.7

La bonne nouvelle de l’année 2016 > : « Le Boutillon » et « La Maison de La Mérine » sont

désormais liés pour la même cause : Communication et information en Saintonge.

Le Boutillon a été créé en 2007 pour nous donner les bonnes nouvelles saintongeaises. Il a

depuis bien évolué en ajoutant des contes patoisants et histoires qui s’ajoutent aux textes,

qui sont fort bien reçus et appréciés par les ‘lecteurs’.

La « Maison de La Mérine » relate plus spécialement des activités du Musée des Bujoliers,

« siège social » et « domicile » de La Mérine à Nastasie. Notre journal offre son audience au

même public amateur de péripéties charentaises dans l’esprit régionaliste, patrimonial et

touristique. Sur chacun des numéros, de part et d’autre, il apparaîtra les références de

l’édition du confrère… Ah ! thieu ! qu’o décit La Mérine, ol’et’ ine boune nouvelle ..!!!

Sommaire du N° 9

******** *Le dessin de Philippe Barbeau *Les « Beurgaus » de Chez Marmain vus .par Joël. *Le poème de Jhustine (Guy Chartier)

*La Balade de la Mérine par Cousine Jeanine *Les Cahiers Saintongeais de . Christian Genet

Le dessin de Philippe Barbeau [email protected]

Clubs, Associations : Demandez dans votre salle, une projection des «Diaporama». Les

animations du « Cabaret de la Mérine » -‘Nikas-Magic’ et ses cartes folles. Numéro mystère.

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Le Musée des Bujoliers se visite toute l’année sur R-V. Juillet et Août ouvert

l’après-midi. (14h30 – 18 h) ….Réservations : 05 46 91 98 11 et 06 65 56 92 18

Des ‘beurgaus’ pas ordinaires

Qui dit mieux ? Le vespa velutina, plus communément appelé frelon asiatique (alias beurgau chinois), mon voisin Franck 86 ans, a décidé de lui jeter un sort. En effet ces affreuses bestioles se délectent de tous ses fruitiers, pêches, pommes, figues,…et se font des casse-croûte fabuleux avec les laborieuses abeilles de ses quelques ruches. Le premier nid de frelons asiatiques a été découvert en Ile de France en septembre 2009. Mais à raison d’une avancée de 60 kms par an, on en trouve aujourd’hui un peu partout sur l’hexagone, et la campagne charentaise n’échappe pas à la règle. Franck, notre tartarin local, leur a donc déclaré une guerre sans merci, et a posé des pièges un peu partout, autour des zones sensibles. Le piège, c’est tout simplement une grande bouteille d’eau plastique coupée en deux au ¾ de sa hauteur avec la partie goulot emmanchée à l’envers, et une cuillère de miel délayée dans de l’eau. Et vu le nombre de cadavres retrouvés dans chaque bouteille, on peut affirmer que ça marche, très bien même. L’année dernière, son tableau de chasse était de 2500 de ces affreuses bébêtes, et idem, pour cette année. Ah ! oui, parce que je ne vous ai pas dit, mais il prend le temps de compter ses beurgaus un à un. Lors du transport, de ces bouteilles pleines de cadavres dans sa vieille Partner, en cette veille de l’an 2016, une odeur pestilentielle se

dégageait de ces bestiaux en décomposition. Beurnoncio !! Dixit Franck « o y’a de quoi faire vomi ine taupe ! » Mon voisin est bien conscient qu’ o l’é in p’tit peu fou de compter ces frelons bâzits, mais il est persuadé que si tout le monde leur faisait la chasse… coum’ li, ça limiterait leur développement. Alors, qui dit mieux ? Pour en savoir plus sus thièlle enghance, consultez le site Wikipedia ci-après. https://fr.wikipedia.org/wiki/Vespa_velutina Jhoël Saint Césaire 17 : le 30/12/2015

Toutes informations patoisantes et littéraires sur « Le Boutillon »

Rédaction et contact : Pierre Péronneau. Mail : [email protected] ou JournalBoutillon.com. (internet) (Le Boutillon est lié avec La Maison de La Mérine - journal du Musée des Bujoliers)

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Nous palisses (Nos palisses- haies .. Poème)

On lé z’avet teurjhou qu’neussue Piantée peur qui, on n’savet pu O n’en avet’au long dé ch’min, D’aute qui sépariant dé vouésin De temps en temps n’on lé copet Armé d’la serpe et d’ la cougnée Peur chauffé l’four, la cheminée Et fére d’la braise peur le chauffe pieds Reun se peurdet, le grou, l’petit On z’ou fazet brûlé châp’tit Coume le reste on z’ou ménaghet Peur qu’o fasse le tour de l’an-née Thié palisse, on les z’aimet bin Quand on s’trallet le long dé ch’min Quand l’soulail de midi cougnet Qu’on étet tout accabassé D’avouère tant sué et tant grâlé Et noute bétail otout savet Peur cheurché l’ombe d’au bon coûté Quand o v’net d’galerne un bouillard On s’accottet l’long d’un têtard Ou beun’ sous ine seppée d’nois’tié

3 En attendant qu’o seye passé Et quand le chétit vent de bise Vous transpeurçet jhusqu’à la ch’mise Que noute charcois étet trembiant On si sacquet’un p’tit moument Lé beurghère otout lé qu’neussiant A s’installiant su leu pliant En petassant thièque veille mouraine Ou beun tricotant dé mitaine Et lé pu jhène et leu galant Z’y passiant leu meilleur moument Tandis qu’le cheun coume o se det Montet la garde, jhuste à l’orée Et pis l’progrés é t’arrivé Et bin dé chouse avant changhé Lé palisse avant disparu Lé p’tit z’ozia zi nichant pû O y en a pu besoin astheur Peur abrité chevaux, chauffeur I sont rendu coume lé cagouille Le tet lé seugue peur quand t’o mouille Et lé beurghère, me direz vous Jhe lé regrette bin sur, coume vous

Jhustine

Abonnements :

Qu’on se le dise : Votre Journal « La Maison de la Mérine » est jusqu’à ce jour offert

gracieusement sous la forme numérique aux utilisateurs d’Internet. La formule reste en

place et inchangée telle qu’elle est pour ceux qui bénéficie de cette lecture à domicile.

La Mérine vient au-devant de ceux qui n’ont pas la chance d’avoir Internet chez eux ! Notre journal est maintenant imprimé sur papier et disponible sur simple demande. ----------------------------------------------------------------------------------- Chaque abonné pourra prendre le journal au siège de l’association, livrable par poste ou encore à retirer chez un de nos partenaires intermédiaires. Nous espérons ainsi agrandir notre belle famille de Saintongeais qui deviendront de ce fait les filleules et filleuls de notre célèbre Marraine « Nanette Burelle ». Une carte d’adhérent leur sera délivrée.

Coût de l’abonnement annuel : 5 € La Mérine Renseignements : … Adresse en tête du journal

Clubs – Associations : Demandez les animations du « Cabaret de la Mérine »

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Les Balades de La Mérine 4

Toute heureuse de recevoir sa cousine venue lui présenter ses vœux pour le 1er de l’an, coutume oblige, La Mérine (Marraine) décide de se distraire et propose de lui faire découvrir et admirer les environs. Fini, la Bujhée (lessive) et les tâches ménagères ! Célina a envie de se cultiver et elle profite de l’occasion pour sortir de chez elle.

Vêtue de ses habits du dimanche et portant sa nouvelle coiffe avec dentelles offerte pour les

étrennes, Célina descend allègrement l’escalier de pierre et s’installe à coté de Nanette Burelle

(La Mérine) dans le char à banc attelé et conduit par son mari Cadet Bitounâ. L’équipage passe

devant la maison natale du Docteur Jean dit ‘Yan Saint Acère’, comme la rue qui porte son

nom et se dirige ensuite vers le sud. > Tout en devisant on dépasse les carrières de pierre

pour atteindre la grotte : dite, la ‘Roche à Pierrot’ devenue célèbre désormais pour avoir été le

théâtre de la découverte d’un squelette de ‘Néandertal’ que l’on pense être une femme et que

l’on décida d’appeler Pierrette en référence avec ‘La Roche à Pierrot’. L’événement eut un tel

retentissement qu’il donna lieu à l’implantation du « Paléosite de Saint-Césaire », un centre

culturel préhistorique qui vaut aujourd’hui à notre canton rural une solide renommée,

confirmée à ce jour. La Mérine aime son « Coran », ce courant d’eau qui irrigue son village

et qui jadis, actionnait plusieurs moulins, dont le Moulin de Guerry, aujourd’hui disparu.

L’Eglise Saint Sylvain et son porche

Célina et La Mérine arrivent déjà au bourg de St Sauvant, ce village de pierre et d’eau que l’on surnomme, « Le Rocamadour charentais ». Campé sur un éperon rocheux, il domine la vallée des deux cours d’eau, Le Pidou et le Coran. La voie romaine, jadis appelée ‘via Agrippa’, devait suivre la vallée du Pidou avant que son tracé ne devienne rectiligne à partir de Lorgères. Saint Sauvant, accueillait au Moyen-Age les pèlerins en route vers St-Jacques-de-Compostelle. Le commerce y était très actif grâce au marché situé en plein centre du village dont les ruelles médiévales ont conservé quelques maisons à caractère moyenâgeux. Délaissant parfois l’attelage hippomobile, à pied, nos deux visiteuses parviennent essoufflées sur les hauteurs de St-Sauvant.

Elles arrivent sur la place où se dresse majestueuse, l’église Saint-Sylvain aux allures de

forteresse avec son clocher carré, son magnifique porche de pierre et son enclos paroissial

où subsistent encore quelques sarcophages carolingiens. A l’intérieur elles admirent le

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superbe retable de la fin du XVIIème siècle. La tour isolée accolée à la falaise qui domine les

cours d’eau semble être un vestige d’un château fort, siège des baronnies de Saintonge qui

contrôlaient le confluent. Au pied se trouve le lavoir de la Font-Bénite. Non loin de là, un

autre lavoir, celui de la Font-Bigot, alimenté par le Pidou et parfaitement restauré, suscite

la curiosité des promeneurs. Chacun connaît l’importance de l’eau, des fontaines et des

lavoirs dans la vie des campagnes, naturellement, mais il était bien spécifié d’après certains

arrêtés de 1789 qu’on ne « devait pas pratiquer le lavage de choux ou de tripailles dans les

eaux de la source ». Ces eaux que Gustave Fort, enfant de Saint Sauvant, a si bien

chantées, à partir de son castel de Rochefollet, là où il a écrit de beaux poèmes pour illustrer

la Saintonge, avant de venir reposer sur sa terre natale à laquelle il était profondément

attaché. Ci-dessous cet extrait d’un de ces poèmes qui en témoigne.

. « Je veux restituer au terroir Saintongeais

Sur lequel je suis né, ma triste anatomie.

. Ne m’y réveillez pas, enfants, baissez la voix

. Respectez mon silence et ma vie endormie. »

Le temps que Cadet fasse boire son cheval, la Mérine et Célina s’octroient une pause. On

s’assoit au bord de la fontaine, on remplit la ‘coie’ d’eau fraîche pour se désaltérer. La

Mérine sort de son boutillon quelques victuailles et tout le monde se restaure volontiers.

Après avoir repris des forces, on repart en suivant la rivière en direction de Dompierre sur

Charente.

La Charente, ce beau fleuve, dont le roi François 1er disait qu’il était « le plus beau ruisseau

de son royaume. » Les sites et la luminosité de notre Saintonge ont souvent inspiré

nombre de peintres, dont Courbet et Corot notamment. Le port gabarrier de Dompierre

fut naguère très actif grâce au transport des vins et eaux de vie. Les rives de la Charente ne

sont plus aujourd’hui qu’un paradis pour les pêcheurs, et un charmant endroit où à la belle

saison les touristes aiment traverser le fleuve par le « bac à chaîne » qui conduit vers la

commune.voisine.de .Rouffiac.

Au XVème siècle, les seigneuries de Dompierre et Orlac étaient très proches.

Tout d’abord paroisse, Orlac devient une commune et l’église tombe progressivement en

ruine. Rachetée et reconstruite par A. de Brémond d’Ars elle n’est plus qu’une chapelle

devenue privée où sont enterrés des membres de la famille.

Orlac et Dompierre fusionnent en 1925 pour former une seule commune. L’église St-Blaise de Dompierre, de fondation romane, réunit des époques diverses. Le portail gothique est préservé par un ‘balet’, petit préau que l’on rencontre souvent dans la campagne saintongeaise. Cet ‘abri’ était un auvent qui servait paraît-il occasionnellement de salle de réunion. On le trouve également à l’église St Gervais-St Protais de Chérac, où arrivent enfin nos amis ‘touristes’.

La présence romaine est marquée ici par les fouilles réalisées au « Martray », un lieu où l’on

a pu découvrir des sarcophages et des ossements révélant l’existence d’un ancien cimetière

des 1er et 2ème siècles, ainsi que des vestiges d’une nécropole chrétienne du VIème siècle.

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Le nom de Chérac est dérivé de celui de « Chai » ou « Chay », qui désignait autrefois une seigneurie. Non loin de l’église, une maison ancienne, que son propriétaire a nommée « Maison de la Gaieté », présente une très belle façade décorée avec des fragments de vaisselle. Sur les coteaux ensoleillés des Borderies, les vignes s’étendent très loin. Chacun sait que la culture est destinée à la production du cognac et du pineau. Mais il ne faut pas quitter Chérac, sans jeter un coup d’œil au « Moulin du Père Nattier » (XIIIème siècle) qui domine la vallée de chez Landart.

Le portail de l’église de Chérac et son ‘Balet’

La promenade est agréable, mais la journée s’avance. Célina regarde sa montre accrochée au

sautoir qu’elle porte autour du cou. A regret, il faut penser à rentrer aux Bujoliers pour

l’heure du souper. Avant Les Béguillères, on passe devant le logis de La Motte, une ancienne

seigneurie avec ses deux porches de conception romane. En entrant dans la commune

de St-Bris-des-Bois, un coup d’œil vers la chapelle St Robert où l’on accueillait les enfants

malades dès l’aube, avec l’espoir d’une guérison. On aperçoit enfin perchée sur son rocher,

l’église romane du XIIème siècle de St Bris.

La Maison de la Gaieté à Chérac

La Chapelle Saint Robert Commune de Saint Bris

L’Eglise de

Saint Bris des Bois

La rue principale des Bujoliers – St Bris

Le temps de traverser le bourg et on arrive aux Bujoliers, dont le nom indique que le village hébergeait jadis des fabricants de poteries et bujours. Les vestiges du four encore visibles, rappellent qu’il y avait là un centre important de production céramique. De retour à la maison, le cheval dételé, apprécie de souffler enfin, tandis que nos trois baladins s’attablent devant une bonne soupe, que Cadet n’oublie surtout pas d’arroser d’une «boune godaille» réparatrice...

Cousine Jheanine