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2012

Réserve NaturelleIle du Girard

sDans ce numéro:

Bulletin d’information trimestriel de la Réserve naturellle nationale de l’Ile du Girard et de son gestionnaire, Dole Environnement.

L a lettre des Goubot

E d i t o

- Retour sur les 30 ans de la Réserve de l’Ile du Girard

- Table ronde «Zones humides, l’affaire de tous.»

- Synthèse des résultats obtenus lors d’un travail d’inventaire des oiseaux nicheurs du secteur dolois

- A la découverte du Lézard agile

La Lettre du Gestionnaire - Actualités

- Plateau Débat Public

- Président d’honneur

- In memoriam

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D o l e E n v i r o n n e m e n t

Encore une année bien riche en projets et évènements pour la Réserve. Cette année encore, l’équipe aidée par les bénévoles et six stagiaires a travaillé à améliorer les connaissances naturalistes sur la Réserve, à sensibiliser et informer le grand public et à participer aux grands projets locaux. Nous avons fêté «nos» 30 ans cet été, cet évènement fut une formidable réussite, bien au delà de nos attentes (voir l’articl dans ce numéro). Nous continuons sans relache de tendre vers une intégration toujours plus forte dans notre territoire et une meilleure implication dans le jeu des acteurs locaux.

2012, fut une année particulièrement humide pour la Réserve, le Vieux Doubs et son réseau de bras mort, ont été sous l’eau une partie de l’été et se gorgent encore ces dernières semaines d’eau. Quelques animations ont même dus être reportées, le Vieux Doubs a repris ses droits, nous empêchant de rentrer sur l’Ile. Une sorte de saison des pluies jurassienne qui nous a offert, par moment, un bel aperçu des paysages du «maquis humide» des Goubots d’antan...

Quelques petits changements cette année également, puisque nous avons vu partir en retraite nos deux plus vieux pensionnaires Mirta et Patnik (Konik Polski). Ils coulent depuis quelques mois maintenant des jours paisibles, et surtout ensemble (nos inséparables), sur les berges de l’Ognon.

Nous rappelons que cette lettre est le fruit du travail de nos bénévoles, salariés mais également partenaires. En sortant le premier numéro il y’a plus d’un an maintenant, nous ne pensions pas avoir une «Lettre des Goubots» si riche et variée à chaque numéro. Nous remercions l’ensemble de ces personnes pour leur investissement.

Pages

2 L a R é s e r v e f ê t e s e s 3 0 a n s

La commune de Gevry, a accueilli les 31 août et 1er septembre derniers, à l’Espace Raymond Guérin, les 30 ans de la Réserve Naturelle Nationale de l’Ile du Girard. Deux jours de manifestation organisés par l’association gestionnaire Dole Environne-ment. Cet anniversaire était l’occasion de réunir l’ensemble des personnes ayant parti-cipé à la gestion de cette réserve Nationale depuis sa création en 1982 : stagiaires, bénévoles, partenaires, anciens conservateurs, etc. M. Jean-Marie Goudot, « père » de la Réserve, nous a également fait l’honneur de participé à cet évènement.

Plusieurs temps forts ont été proposés pour cet évènement: la projection d’un film sur la Réserve, une exposition photographique, des sorties naturalistes et une table ronde sur le thème des Zones Humides. Autant d’animations et de supports ont été proposé lors de cet anniversaire pour toucher un large public, des acteurs locaux et élus, aux habitants des communes alentours et naturalistes.

S o i r é e d ’ o u v e r t u r e Discours d’ouverture par Monsieur le Sous-Pré-fet de Dole, Philippe Fournier-Montgieux, Monsieur le Maire de Gevry, Jacques Lombard, Monsieur le Prési-dent de l’association Dole Environnement, Jacques Terraz et Monsieur le Conseiller Général, Franck David. La gestion de la Réserve a été saluée par les élus, qui ont également insisté sur l’importance de dévelop-per nos actions d’éducation et de sensibilisation à l’environnement et la sensibilisation à la protection de notre patrimoine naturel local.. Nous tenons à remercier chaleureusement la commune de Gevry, qui nous a accueilli dans les locaux de la commune.

L a R é s e r v e s u r l a t o i l e

Un film d’une quinzaine de minutes a été créé pour l’occasion. Il propose des informations sur l’historique, la gestion mise en place sur site et les projets en cours et à venir.

Il sera disponible sur notre site Internet très prochainement, en streaming et téléchargement... www.reserve-iledugirard.org

Production, montage, effets spéciaux: F. Topin, M. Fury

Une centaine de personnes présente pour le discours d’ouverture

Elus et équipe de la Réserve pendant le discours

D. Lavrut

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L’exposition a été ouverte au grand public dès le vendredi et a connu une belle réussite. Composée de photographies naturalistes, de clichés esthétiques, de photographies anciennes, l’exposition avait pour objectif de toucher un large public. Elle reposait sur plusieurs thèmes:

« A la découverte de la faune, de la flore et des paysages de la Réserve Naturelle Nationale de l’Ile du Girard ». Exposition financée par l’Appel à Projets, Réserves Naturelles de France et Fondation Edf DiversiTerre.

«Le Guêpier d’Europe (Merops apiaster) en Basse Vallée du Doubs »Exposition proposée par l’un de nos bénévoles Didier Lavrut, qui a proposé au public de fabuleurx clichés sur cette espèce emblématique de la Basse Vallée du Doubs.

«Histoire des Goubots : de l’époque gallo-romaine à nos jours. »Cette exposition est issue du riche travail mené par Bastien Pszonak , qui a effectué un stage de 4 mois cette a n n é e

au sein de l’association. Bastien a fourni un travail considérable de recherches bibliographiques lors de son stage sur la zone de Confluence, appelée encore aujourd’hui « les Goubots » D’un appel à témoin, sont nés des échanges et des rencontres enrichissants, qui lui ont permis de compiler informations et anecdotes historiques, souvenirs de résistants, ou encore quelques photographies de famille prises sur les lieux où actuellement se trouve la Réserve Naturelle Nationale de l’Ile du Girard. Ce patrimoine historique et culturel local doit être préservé, c’est pourquoi nous avons choisi de filmer les entrevues entre Bastien et les personnes ayant répondu à l’appel à témoin. L’association souhaite que ces « Mémoires des Goubots » soient valorisées et diffusées. Nous espérons pouvoir très prochainement monter un petit film sur le sujet, ou publier un livre photographique avec les clichés commentés par leurs propriétaires.

E x p o s i t i o n p h o t o g r a p h i q u e

Production, montage, effets spéciaux: F. Topin, M. Fury

Exposition photo à l’Espace Raymond Guérin

Photographies: Famille Fournier

Le troupeau de moutons de Robert Fournier et les enfants à la pêche (Goubots années 1950)

Paysages de la Confluence (années 1950)

S o r t i e s n a t u r a l i s t e s

Exposition photo à l’Espace Raymond Guérin

Les sorties «oiseaux» ont attiré les foules

Trois thématiques ont été proposées au grand public: « A la découverte des oiseaux de la Réserve » « Le monde des insectes » « Historique et gestion » Nous remercions les bénévoles qui se sont investis pour parti-ciper à l’encadrement et l’animation de ces sorties : parmi eux Jacques Terraz, Daniel Bernardin, Joël Grandmougin, Didier Lavrut, Yves Prat-Mairet, Perrine Jacquot, Nathalie Dewynter, Jean- Marie Boichut, Chris-tophe Bolard. Grâce à cet investissement bénévole et associatif, nous avons pu faire découvrir (ou redécouvrir) la Réserve à plus de 80 personnes sur la journée du samedi.

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Table ronde organisée en partenariat avec Jura Nature Environnement et France Nature Environnement Franche-Comté Plateau Débat public de la Maison de l'Environnement de Franche-Comté (MEFC), porté par le réseau FNE Franche-Comté

"Simple mare de jardin et ornière forestière, vaste lit majeur d'un cours d'eau ou complexe de tourbières d'altitude, les zones humides sont multiples, omniprésentes et se conjuguent à toutes les échelles de temps et d'espace. Incontestablement réduites à peau de chagrin au regard des temps historiques, évidemment remaniées à outrance en faveur du développement humain, elles sont pourtant indispensables à la vie, à ses cycles et aux hommes. Mais qui s'en préoccupe ?

Quels regards les agriculteurs, les collectivités, les associations naturalistes, les chasseurs, les particuliers ont-ils des zones humides ? Quels sont les principaux arguments avancés par les différents acteurs du territoire pour légitimer leur respect ou leur dégradation ? Quel avenir pour les zones humides ?

Echanger avec acteurs, réfléchir aux actions et comportements à adopter pour préserver ces écosystèmes utiles à tous... malgré les apparences, tel était l'objectif de cette table ronde ".

Nous tenons à remercier l’ensemble des intervenants : Marc BORNECK, Conseiller régional de Franche-Comté, Conseiller communautaire au Grand Dole et conseiller municipal à la ville de Dole ; Alban CULAT, Conservateur de la Réserve Naturelle Régionale de la Basse Savoureuse (25) ; Vincent DAMS, Chargé de mission à Jura Nature Environnement et co-animateur du Plateau régional Débat public animateur de la table ronde ; Guillaume FLOQUET, Agriculteur à Parcey (GAEC du Creux du Port) et sur la RNN de l'Île du Girard ; Cédric FUMEY, Chargé de mission Zones humides à la Fédération départementale des Chasseurs du Jura (FDC39) et animateur du Comité départemental en faveur des Zones humides (CDZH) ; Jean-Pierre HEROLD, biologiste, membre du CSRPN et vice-président de l'association Loue vive, animateur de la table ronde ; Luc TERRAZ, Responsable du Département Connaissance, Biodiversité, Natura 2000, DREAL Franche-Comté, vice-président de Réserves Naturelles de France.

L a R é s e r v e f ê t e s e s 3 0 a n s

T a b l e r o n d e “ Z o n e s h u m i d e s , l ’ a f f a i r e d e t o u s . ”

Voir l’article p.13 de ce numéro sur l’outil «Plateau débat public» par Jura Nature

Environnement.

Paysages de la Confluence (années 1950)

L e l é z a r d a g i l e ( L a c e r t a a g i l i s )

Malgré son nom scientifique « Lacerta agilis », le lézard des souches, ou encore Lézard agile, est l’un des lézards de France les moins agiles notamment à cause de son large corps plutôt massif et de petites pattes.

Le Lézard agile est protégé sur le territoire national, inscrit à l'annexe IV de la Directive "habitats Faune Flore" et à l'annexe II de la Convention de Berne. En Franche-Comté il a un statut d’espèce non menacée (LC).

Une étude sur le Lézard agile va être menée en 2013. Elle s’inscrit dans la liste des suivis à réaliser dans le cadre du projet de renaturation de la confluence Doubs Loue. Celui-ci prévoit d’enlever tout ou partie de la digue d’entonnement de la Réserve Naturelle qui s’étend sur 1250. Tout travaux en site Natura 2000 et en Réserve Naturelle nécessite d’évaluer au préalable la liste des espèces faune flore susceptibles d’être impactées. Deux dossiers concomitants sont donc à réaliser : Evaluation d’incidence Natura 2000 et Dérogation espèces protégées. La procédure de dérogation est instruite par la DREAL pour transmission pour avis obligatoire du CNPN avant décision de l'autorité administrative- Présentation et justification du projet : A nous de montrer que ces travaux sont réalisés pour améliorer l’existant, dans notre cas pour retrouver une dynamique alluviale favorable à la diversité des habitats donc des espèces.- Présentation des alternatives (justification choix de l'alternative)- Présentation des enjeux et analyse des impacts du projet sur les espèces protégées concernées et leurs habitats : un inventaire botanique a déjà été réalisé en 2012.- Mesures d'évitement et de réduction des impacts et conclusion en termes d'impacts.

Si on n’enlève qu’une partie de la digue, il est prévu de capturer et de déplacer les Lézards sur la partie de digue restante. Il est également prévu de créer une plateforme au niveau de l’abri à chevaux qui servira de refuge pour le bétail et la faune sauvage en période de crue. Il conviendra donc d’y créer des habitats favorables au lézard agile.

P r é s e n t a t i o n d e l ’ e s p è c e

Particularités Lacerta agilis peut atteindre les 20 cm à taille adulte. Les mâles sont plutôt vert clair sur les flancs avec une bande dorsale brune bordée de deux lignes de couleur crème. Leur queue est marron ainsi que le dessus de leur tête et les membres postérieurs. La femelle est brune grisâtre et ses flancs sont plutôt bruns et le ventre jaune. On note la présence d’ocelles brunes sur les flancs des femelles.

Mœurs Le lézard agile est une espèce diurne dont la phase la plus active se situe

en fin de matinée. Il prend ses bains de soleil de préférence à des endroits dénudés et dans de la végétation clairsemée permettant de se mettre à couvert rapidement. Le régime alimentaire du lézard agile est constitué d'insectes, principalement de papillons et de coléoptères. Les gastéropodes et les vers sont également consommés mais plus rarement. Il sort de l'hibernation fin mars ou début avril. La période

d'accouplement commence fin avril. La ponte (9 à 14 œufs) a lieu en mai ou en juin. Les femelles déposent leurs œufs en bloc dans un petit trou

qu'elles creusent à cet effet ou dans d'autres sites suffisamment humides et chauds. L’espérance de vie est d’environ 10 ans.

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Lézard agile mâle

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L e z a r d a g i l e ( s u i t e )

Milieu vital et distribution Les milieux préférés du lézard agile sont les lieux secs et les jachères. Il recherche les végétations composites où alternent sol nu pour la ponte et massifs ras favorisant la thermorégulation et plantes moyennement élevées (callunes, arbustes...) qui servent d'abris. Par le fait que ces sites succombent tôt ou tard à l'aménagement du territoire, l'aire de répartition de cette espèce est toujours plus morcelée. La presque totalité des lézards agiles est aujourd'hui confinée dans des biotopes de transition tels qu'espaces situés entre une route ou une lisière de forêt et la zone d'agriculture intensive, bordures de chemins de fer, digues, talus, gravières, haies ou lisière d'un menu bosquet en plein paysage cultivé et ils disposent alors souvent que de quelques mètres carrés pour survivre. Pour assurer la survie d'une population de lézards agiles il est indispensable de disposer de milieux vitaux présentant les caractéristiques suivantes:- exposition sud-ouest à sud-est pour les coteaux ou les lisières- végétation haute et clairsemée comprenant de préférence un fond d'herbes sèches- endroits dénudés, c'est-à-dire des surfaces pourvues d'espaces sans végétation- présence de couverts tels qu'empierrements, buissons à couverture basse, piles de bois, amas de branchages, déblais ou des trous de rongeurs- sites ensoleillés sis sur du sol meuble, éventuellement tas de sables (ponte)

Recommandations pour la protection du lézard agile- utilisation restrictive des produits chimiques et entretien mécanique limité des bords de chemins et des accotements des lignes de chemins de fer- procéder au fauchage si possible qu'en fin d'été ou pendant la saison froide, sur les surfaces non cultivées se limiter à une coupe par année- elimination de la végétation tendant à envahir les endroits ensoleillés, maintenir des lieux dénudés- conserver des refuges tels qu'empierrements, piles de bois, planches, tôles, murs défectueux, laisser en place quelques buissons- tenir les chats à distance des sites fréquentés par le lézard dans les zones d'habitations; une prédation trop élevée peut détruire localement des populations de reptiles. La destruction des milieux vitaux constitue tant pour le lézard agile que pour les autres espèces de reptiles indigènes la menace la plus grave. Engagez-vous au niveau communal et cantonal pour que de tels biotopes soient maintenus et entretenus. Des occasions de créer et de maintenir de nouveaux habitats se présentent continuellement, même dans les jardins privés.

Bibliographie

Jean-Paul Jacob & Annie Remacle, Le Lézard des souches Lacerta agilis (Linnaeus, 1758), 12 p.Jean-Paul Jacob, Gestion des pelouses et leurs abords en faveur des reptiles, notamment le Lézard des souches, 9 pages.Rapport SPN/2011-6. Cartographie Nationale des Enjeux Territorialisés de Biodiversité remarquable (Carnet B), 213 pages.Centre de Coordination pour la Protection des Amphibiens et des Reptiles de Suisse: http://www.karch.ch/ONF, documentation sur les reptiles: http://www.onf.fr/Biodiversité en Wallonie, fiches espèces : http://biodiversite.wallonie.be/fr/lacerta-agilis.html?IDD=50334429&IDC=288

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inF. Topin

O i s e u x n i c h e u r s d u s e c t e u r d o l o i s

S y n t h è s e d e s r é s u l t a t s o b t e n u s l o r s d ’ u n t r a v a i l d ’ i n v e n t a i r e d e s o i s e a u x n i c h e u r s d u s e c t e u r d o l o i s

1. Introduction

Début 2009, La Société d’Etude Ornithologique de France (SEOF), La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) et le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) ont initié un inventaire des oiseaux nicheurs de France en vue de publier un nouvel Atlas en 2012/2013 après celui publié en 1995 (D. Yeatman-Berthelot. Atlas des oiseaux nicheurs de France) grâce aux travaux d’études réalisés entre 1985 et 1989.

2. Méthodologie de travail

Ces travaux d’enquêtes menés entre 2009 et 2012 sont basés sur un carroyage de 10X10km couvrant l’ensemble du territoire national au travers de 5879 mailles. Les observations s’effectuent à l’échelle d’une maille, sur laquelle on recense un maximum d’espèces nicheuses. Les dénombrements doivent s’étaler sur la totalité de la saison afin de permettre l’observation des nicheurs précoces comme nicheurs tardifs et d’obtenir les critères de nidification les plus élevés pour chaque espèce. Les observations ont été réalisées afin de coller au plus près du protocole mis en place pour réaliser ce travail d’inventaire durant la période requise située dès les premiers chants de début d’année jusqu’au début de l’été, afin de s’aligner au plus près sur la biologie de la reproduction des oiseaux. Chaque espèce rencontrée lors de ces sorties sur le terrain a été notée avec soin en prenant garde à ne pas oublier d’observer les comportements qui sont essentiels dans ce type d’études. Un code nidification établi par le protocole permet, en fonction du type d’observation et du comportement observé sur le terrain une standardisation du travail et une saisie plus aisée des données.

Protocole et mise en œuvre :- LPO France, SEOF et MNHN (2009).

Déclinaison régionale - LPO Franche-Comté (2010).

3. Effectifs

Une espèce peut-être très répandue sans être pour autant très abondante. Lors de ce travail, je me suis efforcé d’estimer l’abondance de chacune des espèces nicheuses en tenant compte de mes connaissances personnelles des milieux du secteur mais également des effectifs rencontrés lors de mes sorties sur le terrain. Ainsi plusieurs facteurs sont intervenus pour la réalisation de ce travail dont :- le dénombrement exhaustif lorsqu’il s’est avéré possible pour les espèces rares et localisées ;- la densité en fonction des différents biotopes rencontrés ;- une extrapolation en fonction des autres travaux effectués lors de la période de ce travail (voir Observatoire Rapaces) ;- la tendance à l’extension / régression de chaque espèce au niveau régional mais également national ;- une prise en compte de la bibliographie des derniers recensements nationaux ou régionaux effectués ;- la proportion des espaces favorables attribués à chaque espèce ;- la tendance discrète de chaque espèce lors des observations ;- une part de connaissance générale et ancienne des milieux fréquentés et des observations antérieures réalisées sur le secteur.

Petit gravelot (Charadrius dubius)

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Extraits

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O i s e a u x n i c h e u r s . . .

4. Maille retenue

La maille E088N666 se situant au centre de Dole (39), j’ai réalisé ce travail d’observation sur les communes d’Abergement-la-Ronce (39), Champvans (39), Choisey (39), Crissey (39), Damparis (39), Dole (39), Foucherans (39), Gevry (39), Molay (39), Parcey (39), Tavaux (39) et Villette-lès-Dole (39). La Réserve Nationale de l’ile du Girard se trouvant dans cette maille sur environ 50% de sa superficie, il m’a paru très intéressant de la prospecter en collaboration totale avec le conservateur et les différents stagiaires présents durant ces 4 années, les différents milieux de ce site remarquable tout comme d’autres secteurs très attirants et possédant une avifaune très diversifiée.

5. Type de milieux rencontrés sur la maille

1) le secteur choisi est urbanisé sur environ 50% de sa superficie non seulement par les communes, leurs habitations et leurs milieux périurbains mais également par l’immense usine de produits chimiques SOLVAY couvrant une superficie d’environ 200 hectares (hors carrière de calcaire et autres digues de décantations)

2) Les milieux naturels les plus rencontrés sont les bords de rivières avec de jolies ripisylves (forêts alluviales) particulièrement riches en bois morts, saules taillés en têtards et quelques prairies plus ou moins humides forts propices aux espèces cavernicoles mais également à un joli panel d’espèces inféodées à la périphérie des milieux aquatiques. .

Maille retenue ( source: Google Earth)

3) Les milieux forestiers avec principalement deux massifs : la forêt de Tavaux (39) et de Damparis (39). Les ensembles forestiers couvrent environ 30% de la superficie de la maille et recèlent une forte densité de pics. En effet, l’ensemble des espèces régionales, hormis le Pic tridactyle (Picoides tridactylus) y est installé avec par endroit de fortes densités.

4) Les milieux bocagers et secs restent peu nombreux mais permettent cependant la présence de quelques espèces patrimoniales dont la Pie-Grièche écorcheur (Lanius collurio) par exemple. Il est cependant fort regrettable de constater que quelques espèces ont disparu de ces milieux depuis les derniers d’inventaires de 1993 et 1884.

De grandes surfaces céréalières sont apparues en périphérie de la plaine dite « du Finage » lors de cette dernière décennie au détriment des zones bocagère (citées ci-dessus). Elles abritent quelques espèces qui, ne trouvant plus de milieux propices à la reproduction dans leurs habitats naturels, ont trouvé refuge dans ces zones particulièrement rudes (insecticides, fongicides, et autres engrais …). Parmi elles on pourrait citer le Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica) qui se reproduit sur la maille voisine de Chaussin (E088N665) sur ce type de milieu, la Fauvette grisette (Sylvia communis) ou encore le Tarier pâtre (Saxicola torquatus).

6. Représentativité sur la maille

Ainsi, au travers de 254 sorties sur le terrain réparties sur les 4 années (graphique 1) 7613 observations ont été réalisées (graphique 2) pour un ensemble de 113 espèces susceptibles de se reproduire. En extrapolant, mon travail correspond à environ 500 heures de terrain entre 2009 et 2012 et plusieurs centaines de kilomètres parcourus rien que sur ce carré. Ce travail représente un investissement bénévole très important.

Seules 90 espèces ont été observées avec des comportements permettant de dire que la reproduction est certaine, 9 dont la reproduction est probable et 14 comme possible. Ces résultats au regard des objectifs fixés par la LPO Franche-Comté (2011) dans le bilan Atlas des Oiseaux Nicheurs 2010 est bien au-delà des 80 espèces minimum par maille. .

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. . . d u s e c t e u r d o l o i s

La répartition mensuelle des observations étant directement corrélée au temps de loisirs bénévoles mais également aux conditions météorologiques, il est assez difficile au regard du graphique 3 d’en tirer une tendance. Elles sont tout de même assez centrées sur la période comprise entre les mois d’avril et de juin correspondant au pic de reproduction dans notre région pour les espèces les plus communes. Cette époque de l’année comprend à elle seule 4462 observations sur les 7613 au total, soit environ 59%. Dans le Jura, certaines espèces migratrices arrivent plus tardivement au printemps comme le Guêpier d’Europe (Merops apiaster) par exemple (arrivée en Basse Vallée du Doubs autour du 1er mai et envol des jeunes la dernière décade de juillet où la première d’août en fonction des années). La nidification est, de fait, retardée, tout comme pour les espèces réalisant plusieurs nichées dans une même année.

7. Espèces rencontrées sur la maille

Résultats globaux

Sur les 113 espèces observées en période de reproduction, les observations comportementales permettent de dire que 90 d’entre elles sont nicheuses avec certitude sur le secteur dolois. Comparé aux résultats des derniers recensements régionaux réalisés, (GNFC 1984 et Joveniaux A. 1993), le nombre d’espèces d’oiseaux nicheurs est assez stable malgré une légère érosion par rapport à 1984 contrairement à beaucoup d’autres secteurs où le nombre d’espèces est en chute libre (voir annexe 1).

Quoi de neuf ?

A. Les espèces disparues Entre 1984 et 2012, 13 espèces ont disparu du secteur dolois en période de reproduction.

Entre 1993 et 2012, seules deux espèces non citées dans le travail du GNFC (1984) ne figurent plus dans les espèces nicheuses. Selon Joveniaux (1993), le Courlis cendré (Numenius arquata) était un nicheur probable au moment de ces travaux, et le Roitelet triple bandeau (Regulus ignicapilla) un nicheur « certain » (alors qu’en 1984 ces deux espèces n’étaient pas citées).

B. Les nouvelles espècesEntre 1984 et 2012, 23 nouvelles espèces nicheuses sont apparues dans le secteur dolois.

Alouette lulu Mésange huppée

Busard cendré Mésange noire

Grive draine Petit Duc de Scops

Grive litorne Phragmite des joncs

Héron pourpré Pie grièche à tête rousse

Pie grièche grise Rousserolle turdoïde

Râle des genêts

Aigrette garzette Bergeronnette des ruisseaux

Bondrée apivore Bruant proyer

Bruant zizi Caille des blés

Choucas des tours Chouette chevêche

Engoulevent d'Europe Gobemouche gris

Gros-bec casse noyau Guêpier d'Europe

Harle bièvre Héron cendré

Pic mar Pic noir

Pigeon biset Pigeon colombin

Pipit des arbres Pouillot siffleur

Roitelet huppé Sterne pierregarin

Rougequeue à front blanc

Liste des espèces nicheuses disparues

Liste des nouvelles espèces nicheuses

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200

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2009 2010 2011 2012

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mai

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Répartition mensuelle des observations

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Sterne pierregarin (Sterna hirundo)

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Espèces les plus observées

A. Résultats locaux Les espèces les plus observées (voir graphique page suivante) sont sans conteste des passereaux si l’on exclut la Buse variable (Buteo buteo). Le Merle noir (Turdus merula) tient la tête avec pas moins de 324 observations suivi par le Pinson des arbres (Fringila coelebs), la Mésange charbonnière (Parus major) et la Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla). Notons également que la présence quotidienne de certaines espèces dont deux espèces de corvidés n’a pas été notée systématiquement lors des observations sur le terrain, seuls les comportements qui laissaient présager une reproduction certaine ont été retenus.

B. Résultats nationaux La LPO dans son bulletin de liaison N° 5 (LPO France (2011)) retrace les espèces les plus fréquentes lors des derniers travaux d’inventaires : 1970-1975 ; 1985-1989 et 2009-2012. Au regard du tableau ci-dessous, nous pouvons constater que sur le carré dolois, les 5 espèces les plus fréquentes sont les mêmes que celles rencontrées sur l’ensemble de la France métropolitaine.

2009-2012 1985-1989 1970-1975Merle noir Fauvette à tête noire Merle noir

Pinson des arbres Chardonneret élégant Mésange charbonnière

Fauvette à tête noire Mésange charbonnière Hirondelle de fenêtre

Mésange charbonnière Coucou gris Pinson des arbres

Pigeon ramier Hirondelle de fenêtre Hirondelle rustique

Pouillot véloce Merle noir Chardonneret élégant

Buse variable Mésange bleue Fauvette à tête noire

Corneille noire Faucon crécerelle Moineau domestique

Troglodyte mignon Pinson des arbres Troglodyte mignon

Mésange bleue Rougegorge familier Coucou gris

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Nbr d'obs.

Merle noir

Pinson des arbres

Mésange charbonnière

Fauvette à tête noire

Buse variable

Troglodyte mignon

Pigeon ramier

Pic épeiche

Pic vert

Rougegorge familier

Classement des 10 espèces les plus observéesLPO France, SEOF et MNHN (2011)

Nombre d’observations par espèces lors du recensement 2009-2012

C. Synthèse Ces résultats même s’ils semblent simplistes, permettent sans doute de détecter des variations de populations: plus le nombre d’individus est grand et plus la chance que l’espèce soit observée est grande et inversement.

Les Rapaces Les rapaces ont également été suivis au cours de cette étude bien que le protocole ne soit pas forcément adapté à la reconnaissance des couples nicheurs. En parallèle de ce travail en 2009, 2010 et 2012, un autre travail de recensement dirigé par la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) appelé Observatoire Rapaces a été conduit par mes soins sur un secteur géographique de 5X5 km englobé par la maille Atlas (voir carte « carré Observatoire Rapaces » et site Internet :http://observatoire-rapaces.lpo.fr/index.php?m_id=1).

Les résultats acquis en réalisant une extrapolation sur l’ensemble du carré et en tenant compte des milieux rencontrés (voir Annexe 2) attestent de la présence pluriannuelle de 6 espèces différentes minimum sur la maille. Après extrapolation, l’espèce la plus commune est la Buse variable (Buteo buteo) avec la présence probable d’une vingtaine de couples nicheurs suivie par le Milan noir (Milvus migrans) à égalité avec le Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) avec une quinzaine de couples. A noter également la présence de plusieurs couples de Faucon hobereau (Falco subbuteo) qui apprécient les grands espaces boisés des bords de cours d’eau et de la Bondrée apivore (Pernis apivorus).

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Sterne pierregarin (Sterna hirundo)

Grèbe huppé (Podiceps cristatus)

O i s e a u x n i c h e u r s . . .11

L’avifaune nicheuse du secteur dolois comprend 8 espèces dites rares ou localisées au niveau régional. 3 espèces sont classées dans la liste rouge des vertébrés terrestres de Franche-Comté (LPO Franche-Comté (2011)) comme « en danger » selon tableau ci-dessus, 1 espèce classée « vulnérable » : l’Engoulevent d’Europe (Caprimulgus europaeus), 1 « potentiellement menacée » : Le Harle bièvre (Mergus merganser) et 1 sans évaluation faute de données suffisantes : le Pigeon colombin (Columba oenas).

8. Conclusions

Depuis de nombreuses années, les zones de culture céréalière s’intensifient avec l’agrandissement des parcelles, la disparition des haies et des bosquets, l’emploi d’engrais, pesticides, désherbants et autres produits chimiques, auxquels s’ajoutent des crues printanières destructrices, des mauvaises nidifications successives, des hivers plus rigoureux, un début de dérèglement climatique. L’ensemble de ces facteurs affectent la nidification des oiseaux sur la région doloise comme probablement sur la majeure partie du territoire national. Cependant la Basse vallée du Doubs comporte encore heureusement des secteurs riches et diversifiés tels que les espaces situés le long des berges du Doubs comme les ripisylves vieillissantes qui apportent bon nombre de milieux favorables à la biodiversité.

9. Références bibliographiques- D. Yeatman-Berthelot et G. Jarry (1995) – Atlas des oiseaux nicheurs de France. Société Ornithologique de France.- A. Joveniaux et Groupe Ornithologique du Jura (1993) – Atlas des oiseaux nicheurs du Jura. Groupe Ornithologique du Jura. - Groupe Naturaliste de Franche-Comté (1984) – Atlas des Oiseaux Nicheurs de Franche-Comté. Groupe Naturaliste de Franche-Comté.- LPO Franche-Comté (2011) – Liste Rouge des vertébrés terrestres de Franche-Comté. Ligue pour la Protection des Oiseaux.- LPO Franche-Comté (2011). Bilan 2010 de l’Atlas des oiseaux nicheurs de Franche-Comté. Ligue pour la Protection des Oiseaux de Franche-Comté.- LPO Franche-Comté (2010). Obsnatu le bulletin, Hors série Atlas. Ligue pour la Protection des Oiseaux de Franche-Comté.- LPO France, SEOF et MNHN (2009). Atlas des oiseaux nicheurs de France métropolitaine, guide méthodologique du participant. LPO France, SEOF et MNHN.- LPO France, SEOF et MNHN (2011). Atlas des Oiseaux nicheurs de France métropolitaine, Bulletin de liaison N° 5. P 3.- Site internet atlas des oiseaux nicheurshttp://www.atlas-ornitho.fr/index.php?m_id=505

Carré d’observatoire Rapaces (Google Earth)

© D

. Lav

rut

Espèces d’intérêt patrimonial

L’avifaune nicheuse du secteur dolois comprend non moins de 17 espèces d’intérêt patrimonial dont l’une d’entre elles est classée comme se trouvant « en danger » au niveau régional, 5 comme « potentiellement menacée » et les autres n’ont pas été évaluées faute de données suffisantes.

Espèces rares ou localisées au niveau régional

Espèces Liste rouge Franche-Comté

Liste rouge France

Chouette chevêche en danger en déclin

Gorgebleue à miroir potentiellement menacé

Hirondelle de rivage potentiellement menacé à surveiller

Milan noir potentiellement menacé à surveiller

Pie grièche écorcheur potentiellement menacé en déclin

Torcol fourmillier potentiellement menacé en déclin

Liste des espèces patrimoniales essentielles rencontrées lors de ce travail entre 2009 et 2012.

Espèces Liste rouge Franche-Comté

Liste rouge France

Aigrette garzette En danger A surveiller

Bihoreau gris En danger A surveiler

Sterne pierregarin En dangerListe des espèces rares ou localisées rencontrées lors de ce

travail entre 2009 et 2012.

. . . d u s e c t e u r d o l o i s1

2

D o l e E n v i r o n n e m e n t

La lettre du Gestionnaire

C’est avec une grande peine que nous vous faisons part du décès de Madame Odile Charberet, survenu le 29 octobre 2012, à l’âge de 60 ans. Odile a œuvré avec investissement et passion au sein de l’association depuis plusieurs années. Toute l’équipe de Dole Environnement, bénévoles et salariés, présentent leurs plus sincères condoléances à ses proches.

I n m e m o r i a m

P l a t e a u D é b a t P u b l i c

Un Plateau régional du débat public en Franche-Comté !Une première en France !

Pourquoi un Plateau Débat public ?Dans une société démocratique, l’intérêt général est à préserver de tout intérêt privé ou personnel.A travers l’existence d’un débat public, le mouvement citoyen, dont le réseau des associations investis dans la protection de l’environnement fait partie, doit pouvoir s’exprimer et être entendu. C’est dans cet esprit que le Plateau Débat public s’est créé.Le Plateau Débat public est l’un des trois piliers de la Maison de l’Environnement de Franche-Comté avec le Plateau Patrimoinenaturel et la Plateforme Education à l’environnement et au développement durable.Soutenu par l’Agence de l’eau, la DREAL et le Conseil régional de Franche-Comté il est porté par le réseau France Nature

Environnement Franche-Comté (FNE FC, anciennement FCNE) dont Dole Environnement via son adhésion à Jura Nature Environnement.

Des réseaux environnement pour mieux agirLes orientations et actions du Plateau Débat public sont définies par les Réseaux Environnement Franche-Comté afin de créer du lien entre les structures et les bénévoles pour valoriser, renforcer et amplifier leurs actions autour des 5 thématiques que sont l’eau, la nature-biodiversité, l’agriculture-forêt, l’aménagement du territoire-transport et l’énergie-déchets.Plaquette de présentation, rôles et objectifs, fonctionnement, bilan des actions réalisées, description des actions à venir, tout est sur le blog : http://debatpublic-mefc.org !!!

Et Dole environnement dans tout ça ?Une réalisation concrète des actions du Plateau a vu le jour lors des 30 ans de la RNN de l'Île du Girard. Le 1er septembre dernier, à Gevry, s'est organisée une Table ronde «Zones humides l’affaire de tous». Le Plateau a accompagné Dole environnement pour coordonner cette table ronde réunissant élus, administrations, gestionnaires d’espaces protégés, biologistes et associatifs. Lire le compte-rendu (http://debatpublic-mefc.org/reseau-eau/cr-table-ronde-zones-humides-laffaire-de-tous/)

Pour plus de renseignements : Vincent DAMS, Jura Nature Environnement.

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Journée de formation sur les sols karstiques

P r o j e t d e m a r e p é d a g o g i q u e

P a r o l e s d e s t a g i a i r e

Cette année, l’association Dole Environnement a accueilli Thomas TEPINIER, scolarisé en terminale GMNF (Gestion des Milieux Naturels et de la Forêt) au Lycée agricole de Montmorot. Ce stage effectué sur la Réserve Naturelle, a permis à Thomas de validée son année. Malgré des conditions climatiques très difficiles (le niveau des eaux était très haut suite à un épisode pluvieux important) Thomas a fourni une aide précieuse pour l’entretien des sentiers de découverte le long du Vieux Doubs.

«Malgré le fait que j'habite près de la réserve, à Molay, je ne l'avais jamais visité. Grâce à ce stage, j'ai pu découvrir plusieurs espèces floristiques et faunistiques que je ne connaissais pas.

Je tiens à remercier Frederic TOPIN pour son accueil et sa sympathie durant tout le stage. ''

Entretien le long du Vieux Doubs

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Développer des mares pédagogiques : un formidable outil d’éducation à l’environnement, accessible à tous

Ce type de projet consiste à aménager des habitats pour la faune et la flore des milieux humides dans ou à proximité d’établissements scolaires (école, collèges) ou de structures d’accueil de jeunes (centres sociaux, centres de loisirs, fermes d’animation,…) afin d’y développer des activités pédagogiques de découverte des milieux humides. L’aménagement des mares se fait à l’aide de plantes aquatiques présentes naturellement dans nos régions afin de faire découvrir et de valoriser auprès des jeunes la biodiversité locale.De multiples aspects liés aux zones humides peuvent être abordés durant les activités pédagogiques menées autour de la mare : faune, flore, écologie, cycle de l’eau, caractéristiques physico-chimiques, etc. Les objectifs pédagogiques du programme sont de : - construire chez le jeune un savoir citoyen sur la connaissance de son environnement en favorisant son implication active et en adoptant une démarche interdisciplinaire, - promouvoir un savoir-être citoyen pour qu’il participe par ses attitudes à protéger la nature en stimulant la coopération dans l’action, - favoriser son engagement dans des actions de sauvegarde de l’environnement.

Exemple de projet dans la région doloise

Bulletin édité par l’association Dole Environnement – Réserve Naturelle Nationale de l’Ile du Girard – 13, rue Marcel Aymé 39100 Dole – Tél. : 03.84.82.21.98 -

Courriel : dole.environnement@gmail.com / girard@espaces-naturels.fr - Site Internet : www.reserve-iledugirard.fr Directeur de la publication : Jacques Terraz – Rédaction : M. Fury,

D. Lavrut, F. Topin, J. Terraz R- Relecture: M. Fury , P. Jacquot -– Mise en page, conception graphique : M. Fury -

Dépôt légal : novembre 2012

Réserve NaturelleIle du Girard

O i s e u x n i c h e u r s d u s e c t e u r d o l o i s