In memoriam Chérif : Digne d’amitié L'information est l ...

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MALI 903 www.malikile.com QUOTIDIEN D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION LUNDI 02 AOÛT 2021 L'information est l'oxygène des temps modernes Présentation du livre blanc : Pour une meilleure appropriation de l’accord d’Alger Présentation du PAG : La touche de Dr Choguel Maiga Présentation du PAG Choguel Maiga prudent mais ambitieux In memoriam Chérif : Digne d’amitié et de fraternité ! L e Premier ministre, chef du gouvernement, Dr Choguel Kokalla Maiga a présenté, le ven- dredi dernier, le Plan d’Action de son Gouver- nement (PAG) devant le Conseil National de Transition.

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MALI

903www.malikile.com Q U O T I D I E N D ’ I N F O R M AT I O N E T D E C O M M U N I C AT I O N

LUNDI 02 AOÛT 2021L'information est l'oxygène des temps modernes

Présentation du livre blanc : Pour une meilleureappropriation de l’accord d’Alger

Présentation du PAG : La touche de Dr Choguel Maiga

Présentation du PAG

Choguel Maiga prudentmais ambitieux

In memoriam Chérif : Digne d’amitiéet de fraternité !

Le Premier ministre, chef du gouvernement, DrChoguel Kokalla Maiga a présenté, le ven-dredi dernier, le Plan d’Action de son Gouver-

nement (PAG) devant le Conseil National deTransition.

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Au cours des dernières 24 H

14 587dont 138 font l’objet d’un suivie médical

13 948 533cas confirmés Guéris Décès

Bilan global de la situation du Covid 19

Echantillons testés

Nouveaux guéris Nouveaux décès

03 03

1174

01Nouveaux cas confirmés

01 août2021

malades hospitalisés dans les structures de prise en charge dontcas graves en soins intensifssuivis à domiciles

260340

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MALIKILé - N°903 du 02/08/2021 Quotidien d’information et de communication 3

Sommaire

/ Une /

/ Culture & société /

Présentation du PAG : Choguel Maiga prudent mais ambitieux

Cyclisme : Ségou abrite le championnat Côte d’Ivoire : La CPI abandonne ses poursuites contre Simone Gbagbo Mali-Côte d’Ivoire : Le HCR annonce le rapatriement de 50 réfugiés ivoiriens FAMAs : Fin de formation de la 15è promotion des élèves sous-officiers d’active de Banancoroni Oraisons funèbres : Un dernier hommage rendu aux sous-officiers de police YacoubBagayoko et Mamadou Kanté

In memoriam Chérif : Digne d’amitié et de fraternité !Présentation du livre blanc : Pour une meilleure appropriation de l’accord d’AlgerDroits de l’homme : L’Expert de l’ONU, Alioune Tiné, au Mali pour dix jours d’évaluation Agression du président de la transition : Les inquiétudes COVID-19 et paludisme : Les méfaits collatéraux de la pandémie

Présentation du PAG : La touche de Dr Choguel Maiga19Les humeurs de Facoh : Et si Bazoum avait raison… Fonctions du travail parlementaire : Les membres du CNT outillés

Mort de Jacob Devarieux : Maître du zouk avec Kassav’ et interface entre les Antilles et l’Afrique

Afghanistan : L'Aéroport de Kandahar endommagé par des tirs de roquettesIncendies en Turquie : Des touristes évacués à Bodrum, Erdogan critiqué

Jeux Olympiques : L’Italien Lamont Marcell Jacobs en or sur 100m à Tokyo

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/ International /

/ Actualité /

/ Politique /

/ Brèves /

Edité par la Société Agence Malienne de Presse et d’Informations(AMPI)Siège : Rue du Gouverneur (902) Immeuble Baye Niass – Faladié (Bamako – Mali)Email : [email protected] Site Web : www.malikile.comContacts : +223 70 44 22 23

Comité de rédactionQuotidien numérique d’informations générales paraissant du lundi au vendredi

• Gérant : Moctar Sow• Redacteur en Chef : ...........• Rédaction Générale : Karamoko B. Keïta, Moctar Sow, Diala Teny Konaté, Ibrahim Sanogo, Yama Diallo

• Service Commercial : Youssouf Diarra• Secrétariat : ...........

/ Sport /

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Le Premier ministre, chef du gouverne-ment, Dr Choguel Kokalla Maiga a pré-senté, le vendredi dernier, le Plan

d’Action de son Gouvernement (PAG) devant leConseil National de Transition. Si on doit at-tendre la fin des débats de ce lundi pourconnaitre le sort réservé au document par lesmembres du CNT, il n’est pas non plus superflude dire que l’ex-patron du Comité Stratégiquedu M5-RFP part avec les faveurs des pronos-tics pour avoir présenté un Plan d’Action aussiclair que succinct, précis et assorti pour lapremière fois d’un coût chiffré pour sa miseen œuvre. Aussi aura-t-on vu un Premier mi-nistre serein et pragmatique qui s’est gardé defrustrer certains à travers l’exercice républicainauquel il s’est soumis le vendredi dernier. Il a d’abord tenu à placer la présentation deson PAG dans un cadre de responsabilités etd’exigence de l’engagement face à un pays qui

cherche sa voie et sa voix depuis des années.Aussi s’est-il refusé de parler de la rébelliondu MNLA, cause de tous les maux qui minentaujourd’hui le Mali, évoquant plutôt un «manque de vigilance et une mauvaise appré-ciation des données de la géopolitique inter-nationale » qui eurent comme conséquence,« une agression étrangère dirigée contre nous». Si notre Armée, avec l’appui de nos amis, auprix de grands sacrifices, réussit à reconquérirles territoires occupés, les séquelles de l’in-vasion demeurent cependant pour le Premierministre, et elles ont pour noms : extrémismeviolent, terrorisme et insécurité. Des séquellesqui ont frappé de pleins fouets militaires et ci-vils, maliens et étrangers, et en la mémoiredesquels Choguel a fait observer une minutede prière.Rendant grâce à Allah, le Tout- Puissant qui,dans Sa Miséricorde, lui a donné l’opportunité

du devoir républicain qui était le sien vendredi,et cela conformément aux prescriptions lé-gales, Choguel Kokalla Maiga, comme pourdire qu’il sait d’où il vient, a tenu à rendre unhommage mérité aux forces du changement,notamment le M5/RFP et les forces de défenseet de sécurité qui ont porté la lutte héroïquedu peuple malien pendant des mois. Et de pré-ciser : « J’ai tenu à me présenter devantle Conseil National de Transition, le plustôt possible, non seulement pour respec-ter les prescriptions de la Charte de laTransition, mais aussi pour donner laclaire indication de ce qu’est l’état denotre pays. La gravité des défis qui l’as-saillent exige de chacun de nous une rup-ture d’avec les pratiques du passé etl’exemplarité dans nos actes et dans noscomportements, à la fois en tant que ci-toyen et en tant que dépositaire de l’au-torité publique ».Le Plan d’Action du Gouvernement (PAG) ainsiprésenté par le Premier ministre est bâti au-tour de quatre (04) AXES : -1. Le renforcementde la sécurité sur l’ensemble du territoire na-tional ; -2. Les réformes politiques et institu-tionnelles ; -3. L’organisation des électionsgénérales ; -4. La promotion de la bonne gou-vernance et l’adoption d’un pacte de stabilité.Il se décline en neuf (09) objectifs assortisd’un chronogramme détaillé de mise en œuvre,

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Présentation du PAG Choguel Maiga prudentmais ambitieux

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avec un coût estimatif de Deux Mille Cin-quante Milliards Soixante Trois Millions deFrancs (2 050 063 000 000 F) CFA. Un coût pastrop cher pour le grand corps malade qu’estdevenu le Mali, nécessitant une thérapie dechoc. Le PAG tient également compte des dé-lais temporels de la Transition et est fondé surtrois piliers : le pilier sécuritaire, le pilier po-litique et le pilier social. Pour le Premier ministre, le Mali éprouve au-jourd’hui trois besoins indispensables à sasurvie : la Sécurité, la Justice, la Refondation.D’où le choix fait par lui de faire de mettre lebesoin de sécurité au cœur du premier Axe duPlan d’Action de son Gouvernement. L’objectifprincipal étant de répondre à l’aspiration pro-fonde de notre peuple à la paix, à la quiétude,au Vivre Ensemble, à la cohésion sociale. Uneaspiration qui, à ses yeux, est mise à rudeépreuve aujourd’hui par le terrorisme, l’insé-curité et toutes les formes de menaces contrel’existence humaine qui résistent, malgré tout,aux succès indéniables enregistrés par lesForces Armées Maliennes (FAMas) et leurs Al-liés, et qui continuent à endeuiller notre peu-ple au quotidien. « La lutte contre leterrorisme et l’insécurité sera poursuivieavec détermination. Pour ce faire, le Gou-vernement s’engage, ici et maintenant, demanière résolue, à mettre tous lesmoyens matériels et humains néces-saires à la disposition des forces de Dé-fense et de Sécurité, aux fins de leurpermettre de s’acquitter de leurs mis-sions régaliennes », promet-il.A cet effet, les actions prioritaires vontconcourir à renforcer les effectifs des forcesde Défense et de Sécurité, de moderniser leurséquipements et infrastructures et d’améliorer

le parcours du recrutement, en passant par laformation, l’entraînement et l’aguerrissement.La stratégie DDR (Désarmement, Démobilisa-tion et de Réinsertion) sera accélérée. Les opé-rations d’envergures seront menées surl’ensemble du territoire national. Elles permet-tront ainsi de créer des bulles à travers lesPôles de Sécurité, de Développement et deGouvernance (PSDG) dans les régions deMopti, de Ségou et du Nord. Aussi, le Premierministre ne doute pas que toutes ces actionsvont conduire à un maillage sécuritaire quipermettra le retour de l’Administration et desservices sociaux de base dans les zones af-fectées. Parallèlement, a-t-il indiqué, le Gou-vernement va poursuivre la mise en œuvreintelligente et la relecture de manière consen-suelle de l’Accord pour la Paix et la Réconci-liation issu du processus d’Alger aux fins deson parachèvement. Dans cette optique, l’ac-cent sera mis sur son appropriation collectiveet le renforcement de son caractère inclusif.Dans le même esprit, seront retenues les

conditions politiques et sociales du consensusnécessaire à la relecture de certaines de sesdispositions que la pratique et le temps ren-dent inéluctables, et cela conformément aumécanisme prévu par l’Accord. « La deuxième thérapie, dont notre pays a be-soin, est une profonde Refondation. C’est pour-quoi les réformes politiques etinstitutionnelles constituent l’essentiel dudeuxième Axe du Plan d’Action du Gouverne-ment. Les crises cycliques, l’instabilité poli-tique constatée tout au long des troisdécennies de pratique démocratique, l’insa-tisfaction générale face à l’Etat qui ne rassurepas et qui n’inspire pas confiance pour beau-coup de nos concitoyens, démontrent l’am-pleur du mal et la nécessité de réformes enprofondeur », dira le Premier ministre. D’oùl’impérieuse nécessité des Réformes pour ré-nover non seulement le cadre politique, adap-ter les textes fondamentaux de la République,mais aussi doter notre pays d’institutionsfortes et légitimes permettant une stabilitépolitique et une paix sociale durables dansnotre pays. Dans cette optique, dira-t-il, le Gouvernementva s’atteler à l’organisation des Assises Natio-nales de la Refondation (ANR) qui, sans êtreune assise de plus, s’appuiera sur les résolu-tions et recommandations des différents foratenus ces dernières années (Dialogue nationalInclusif, Conférence d’Entente Nationale, Etatsgénéraux de la Décentralisation, assises desdifférents secteurs, Commission d’Appui à laRéforme Institutionnelle). L’approche va doncconsister à donner la parole, sans censure, àl’ensemble des citoyens du niveau local au ni-veau national. Les recommandations issues

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de ces assises seront exécutoires. Elles serontapplicables aussi bien pour la période de Tran-sition que pour les pouvoirs à venir. La troisième thérapie de Choguel KokallaMaiga, qui constitue le troisième Axe du Pland’Action du Gouvernement, porte sur l’organi-sation des élections générales transparentes,crédibles et inclusives devant conduire notrepays vers le retour à l’ordre constitutionnelnormal. Pour le PM, ces élections seront lebaromètre de la réussite de la Transition. Leurqualité et leur crédibilité conditionneront l’ave-nir de notre démocratie, la légitimité et la so-lidité des institutions. D’où le sens du choixfait par le Gouvernement d’instituer dans notrepays un Organe Unique de Gestion des Elec-tions, une demande persistante exprimée de-puis des décennies par la classe politique etla Société Civile dans leur ensemble. Cet or-gane va ainsi poser les jalons politiques, juri-diques et institutionnels d’une restauration dela confiance des acteurs politiques et des ci-toyens lors des compétitions électorales. Etle Gouvernement, pour ce faire, travaillera àfaire le lien entre des reformes et celui desElections, des élections libres, crédibles ettransparentes devant être le fruit des réformesà mener en amont, dont celle de l’Organeunique de gestion des élections, qui se pré-sente comme une innovation électorale ma-jeure depuis l’instauration du pluralismepolitique dans notre pays. « La Gouvernance des élections, au-delàde la question de l’Organe unique de ges-tion des élections, vise également à ré-former le système électoral, à travers lestextes fondamentaux régissant les élec-tions. Enfin, les élections à venir doiventêtre les plus inclusives possibles en per-mettant aux réfugiés et aux personnesdéplacées de rejoindre leurs terroirs afin

de pouvoir exercer leur droit de vote.Dans le respect du délai fixé de la Tran-sition et de nos engagements internatio-naux, l’Organe unique de gestion desélections suivra un processus simple demise en œuvre à travers la relecture dela loi électorale, l’installation d’un direc-toire national et des démembrements auxniveaux régional, local et dans les Am-bassades et Consulats du Mali à l’exté-rieur », a indiqué Choguel K. Maiga. Enfin, la quatrième thérapie préconiséeconsistera à instaurer la bonne gouvernanceet l’adoption d’un pacte de stabilité sociale,quatrième Axe du Plan d’Action du Gouverne-ment. « Pour réussir le défi, nous noussommes engagés dans une gouvernancede rupture et d’exemplarité. Une lutte im-placable sera engagée pour combattre lacorruption et l’impunité, qui sont à labase de la déliquescence de l’Etat », pro-met le Premier ministre. Des audits serontdonc menés, notamment celui relatif à la ces-sion des bâtiments publics, une commissiond’enquête sur l’occupation et les démolitions

de la zone aéroportuaire de Bamako-Sénousera mise en place, et les poursuites judi-ciaires sur les tueries et exactions des 10, 11et 12 juillet 2020 à Sikasso, Kayes et Bamakoseront engagées. La gouvernance de rupturese traduira également par une réduction dras-tique du train de vie de l’Etat, afin de dégagerdes espaces budgétaires pour améliorer lesconditions de vie des populations et assurerune répartition équitable des richesses natio-nales. Ainsi, aux deux tiers (2/3) des fonds desouveraineté du Président de la Transition quiseront réaffectés vers les services sociaux debase, le gouvernement Choguel Maiga va dé-gager près de 100 milliards de FCFA à réalloueraux secteurs prioritaires. Le retour de nos compatriotes vivant dans descamps de réfugiés et de déplacés, la luttecontre toutes les formes de vulnérabilité né-cessitant la pleine expression de la solidariténationale envers les personnes démunies etcelles vivant en situation de handicap ; l’orga-nisation d’une Conférence sociale… sont entreautres, d’autres chantiers prioritaires du gou-vernement. La Conférence sociale ainsi annon-cée devra aboutir à des compromisdynamiques nécessaires pour des solutionsambitieuses et durables. Aussi pour le Premierministre, les prémisses de cette nouvelle vi-sion sociale se traduisent déjà à travers l’har-monisation de la grille salariale de la Fonctionpublique et la poursuite du dialogue social. Iln’a pas manqué de tendre la main à nos pa-rents enseignants, tout en leur garantissantque l’article 39 ne sera pas abrogé !

Yama DIALLO

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Charles Blé Goudé

Je partage avec vous cette vérité que j'ai tiréede mes balades littéraires." Le temps est un juge impitoyable. Tôt ou tard, ilfinit par mettre chacun ou chaque chose à sa place."J'ajoute : on ne perd jamais son temps en prenant tout son temps. Eh oui, la patience est vraiment un chemin d'or et non un cheminqui dort.CBG.

Bbkinfo

HIVERNAGE À BAMAKOBilan des inondations suite aux pluies dilu-viennes du samedi 31 juillet : Situation des inon-dations :01- Cas Kalaban-Coura près de la mosquée verte 06 familles avecdégâts matériels moins importants ;02- Cas sur les 30m de Niamakoro près du pont tordu 02 familles etune voiture emportée ;03- Cas à Kalaban après le pont tordu de la BNDA Niamakoro. 12 fa-milles avec des dégâts matériels importants ;04- Cas derrière Commissariat de Police du 9ème ArrondissementSebenikoro 01 famille dégâts matériels moins importants ;05- Cas Faladie près de l'hôtel ananas 01 famille et 4 voitures em-

portées ;06- Cas Faladie près de lycée Zouboye 01famille avec des dégâtsmatériels importants ;07- Cas Senou logocamp plusieurs familles dont 02 familles avecdes dégâts matériels importants08- Cas Daoudabougou 01 personnes décédée ;09- Torokorobougou 01 personne blessé par noyade ;10- Djalacorobougou près du Pont plusieurs familles inondées dont05 personnes évacuées vers d'autres familles dégâts matériels moinsimportants ;11- Cas l'enceinte du Commissariat de Police du 13ème Arrondisse-ment dégâts matériels des documents emportés ;12- Cas Kabala (2) 04 familles dégâts matériels moins importants ;TOTAL : 29 familles secourues, 06 blessés, 01 mort et 05 voituresemportéesSource : Page officielle de la radio Guintan

Mamadou Ismaila KONATE

Lutter contre la corruption en instituant desCours d’assises spécialisées ; en systématisantla prison à partir de 10.000.000 de détournement ;en subordonnant la liberté au paiement de la 1/2 des sommes ; ensaisissant les biens des mis en cause. #LutterContreBiensMalAc-quis

Replying to @awmadouIl faut bien un seuil. Pas dit qu’en dessous il n’y a pas de poursuitemais il faut concentrer le maximum des efforts au-delà. Et c’est aussiau-delà de ce seuil qu’il faut criminaliser. Et c’est à ce seuil qu’ilfaut interdire les remises en liberté sans paiement et jugement.

TV5MONDE Afrique

Athlétisme - saut en hauteur : Incroyable ! leQatarien Barshim et l'Italien Tamberi ont décidé,après leurs trois échecs sur leur dernière barre,de se partager le titre olympique après concertation avec les offi-ciels.

LU SUR LA TOILE

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Quotidien d’information et de communication MALIKILé - N°903 du 02/08/20218

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Les #JeuxOlympiques de #Tokyo2020 sur TV5MONDE Afrique

Demeleaks

Retro 01 Aout 2020 - 01 Aout 2021Il y a 01 an jour pour jour. Deux présidents à la C.E.D.E.A.O. dont la gestionde leur armée nationale a causé trop de dommages : détournementscolossaux , matériels inappropriés , népotisme flagrant...MALI : avec Soumeylou Boubeye Maiga le manoeuvrier des milliardscfa de perte sèche. NIGER: avec le " petit Boubeye nigérien " plus de 100 milliards cfade perte sèche.Tous deux ont trahi leur pays.

Gouvernement du Mali

DES ÉCHANGES FRANCS, DIRECTS ETCONSTRUCTIFS AVEC B2GOLDUne délégation de la société B2Gold a été reçue enaudience cet après-midi par Ministre des Mines, de l’Energie et del’Eau, M. Lamine Seydou Traoré. La délégation était conduite par M.William Bill Lytle, vice président, chargé des opérations à B2GoldCorporation et de M. Neil Reeder, vice président, chargé des relationsavec le Gouvernement à B2Gold Corporation.Les échanges ont porté sur le permis de Ménankoto et les projetsminiers de B2Gold au Mali.

Gouvernement de Côte d'Ivoire

#Société | Climat politique : le Cardinal Jean-Pierre Kutwa salue la réconciliation au sommetde l'État

Larmes des pauvres

#Mali -- #Mopti Dans la nuit du 30 au 31 juil-let, au moins une dizaine de miliciens de Danna amassagou ont été tués dans des heurts avecles combattants de la katiba du macina à #Piron ( sous préfecturede #Goundaka).

Doriijo

Replying to @ocisse691Le sous traitance de la défense de la nationn'était déjà pas une bonne idée, les peupladesd'Afrique noire ne sortiront jamais dans l'ombre. Tous ceux qui avaientcommis leur sécurité a ces amateurs n'ont qu'à se cherché

LU SUR LA TOILE

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MALIKILé - N°903 du 02/08/2021 Quotidien d’information et de communication 9

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Agence France-Presse

Anthony Barajas, célébrité du réseau socialTikTok, est décédé hier des suites de ses bles-sures après une fusillade dans un cinéma califor-nien, à Corona, ville située à environ 75km de Los Angeles, qui a faitune autre victime, a annoncé la police locale #AFP

TV5MONDE Info

Haïti : La veuve de Jovenel Moïse accuse lesgardes du corps chargés de la sécurité du pré-sident : "Je ne comprends pas comment personnen'a été touché par des balles".

ibrahim sysawane

Si les autorités organisent les élections pré-sidentielles dès maintenant, il y aurait que 2régions (Bamako et Sikkasso) où les électionspeuvent se dérouler en sécurité.#Mali

Larmes des pauvres

Replying to @EtatMajorFR@BARKHANE_OPand @FAMa_DIRPALe #Sahel et particulièrement le #Mali est devenu une terre d'essaides nouvelles technologies françaises parallèlement à l'anti terro-risme. Je pense que vous devez chercher l'approbation des Etatsconcernés avant tout test.

Replying to @ocisse691@EtatMajorFR and 2 others

Ces genres de comportement solitaire me rappelle le test nucléairefait en #Algerie où jusqu'à présent les populations vivent avec lesséquelles.

Ammy Baba Cisse

Pour le Dr Oumar Mariko, chacun choisit lagare où il descend. Mais le train n’est pas arrivéà destination. Le Parti SADI continue à enregistrerdes partisans.

« IBK ne m’a pas déçu, il m’a rongé. Il avait perturbé la justice, ill’avait désorganisée.» Me Mamadou Ismaila Konaté

« Que Bah N’Daw et Ouane soient remis à la justice s’ils ont fauté,dans le cas contraire, qu’il soit mis fin à ce qui est en cours. » MeTall

« Je pardonne et j’oublie même ce qu’on m’a fait. Je remercie Dieude m’avoir fait ainsi. » Me Mountaga Tall

« J’ai reçu des coups , ça n’a jamais remis en cause mes relationsavec ceux qui me les ont donnés. » Me Mountaga Tall

« Un homme politique, s’il n’est pas doublé d’une assise sociale, nepeut pas aller loin. » Me Mountaga Tall

« Je condamne les changements de vestes, les trahisons et je lescombats. » Me Mountaga Tall

« Personne n’a en projet la prorogation de la transition...Pourquoivenir défoncer une porte déjà ouverte? » Me Mountaga Tall

« On va croiser le fer avec ceux qui font semblant de soutenir la tran-sition mais qui visent à savonner. » Me Mountaga Tall

« Assimi Goita et Choguel Kokalla Maiga c’est un mariage de raisonmême tout n’est pas rose. » Me Mountaga Tall

« Les maliens connaissent les responsables qui ont échoué. Qu’ilsaient le courage de les indexer. » Me Tall

Durant ces 7 ans, le Général Moussa Diawara rassure qu’il n’a fait demal à personne, estime une source proche de lui.

LU SUR LA TOILE

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Après le Tour du Mali et la razzia des coureurs maliens au Tourdu Fleuve Sénégal, les passionnés de la petite reine se donnentrendez-vous à Ségou pour le championnat national. Initialement

prévue pour ce samedi 31 juillet, la compétition aura lieu finalement le7 août. C’est finalement le samedi 7 août que la Fédération Maliennede Cyclisme (FMC) organisera le championnat national sur route àSégou. La FMC a reporté cet évènement à l’issue d’une réunion de bu-reau. L’objectif est de permettre au ministre des Sports et au présidentdu Comité Olympique et Sportif, qui se trouvent actuellement à Tokyopour les jeux olympiques, de prendre part à ce grand événement.Sur une distance de 146 km dans la cité des Balazans, c’est près de 90cyclistes issus de 15 équipes qui prendront part à cette belle fête de lapetite reine, selon la cellule de communication de la FMC.Pour Yaya Diallo, il s’agira de conserver son titre tandis que ses concur-rents s’apprêtent à lui chiper le maillot jaune.

A. CISSOUMA / Mali Tribune

Cyclisme : Ségou abrite le championnat

Dans sa deuxième opération de rapatriement volontaire, le bu-reau Mali du Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR) an-nonce le retour de 50 ivoiriens sur leur sol.

Sikasso, troisième région administrative du Mali, située au sud dupays, à la frontière avec la Côte d’Ivoire, est devenue, depuis plusd’une décennie, une terre d’asile pour des Ivoiriens. Aujourd’hui,

l’espoir de retourner au bercail, auprès de leurs proches et retrouverleurs repères, demeure vif chez ces réfugiés.RECONSTRUIRE LEUR EXISTENCE« Mes enfants sont nés ici et j’aurais aimé qu’ils aient les mêmes sou-venirs d’enfance d’une Côte d’Ivoire paisible, comme dans mon enfance», souhaite Bénie, mère de deux enfants, prête à rejoindre ses proches.Ces proches qu’elle n’a pas vu depuis des années, rapporte le HCR dansun communiqué du 30 juillet 2021. Bénie se dit « exciter » à l’idée queses enfants « verront leurs grands-parents et cousins pour la premièrefois en chair et en os, et non à travers les réseaux sociaux virtuels ».Comme Bénie, nombreux sont ces réfugiés qui rêvent de fouler, de nou-veau, le sol de leur patrie. Pour faciliter la concrétisation de ce rêve, leHCR et ses partenaires s’y emploient. Ce retour de réfugiés ivoiriens re-

lève du processus de « rapatriement volontaire ». Des « solutions dura-bles pour les réfugiés, leur permettant de reconstruire leur existence». Ce rapatriement librement consenti est le fruit d’un Accord tripartiteentre le Mali, la Côte d’Ivoire et le HCR, en 2012. Un accord qui met à «disposition une plateforme pour échanger sur les conditions et l’enca-drement du rapatriement volontaire de ces réfugiés, dont la plupart estarrivée à la suite de la crise dans leur pays en 2002, et 2010-2011 ».163 000 MALIENS RÉFUGIÉSDepuis des années, le HCR œuvre pour le retour de ces réfugiés ivoiriens.En 2019, 250 réfugiés ont été rapatriés dans leur pays. En 2020, le pro-cessus a connu une interruption à cause de la pandémie de la Covid-19. En 2021, le HCR est à la deuxième opération. « Malgré ces efforts,plus de 500 Ivoiriens sont encore réfugiés au Mali, notamment avec denouvelles arrivées en 2020 », souligne l’agence Onusienne. En dépit desconflits, des chocs climatiques et de l’insécurité alimentaire, depuisdes années, le Mali reste toujours une terre d’accueil. Ce pays accueilleplus de 48 500 réfugiés de diverses nationalités, selon le HCR.Des Maliens sont également réfugiés dans d’autres pays. En raison dela crise de 2012, « des centaines de milliers de Maliens ont trouvé refugedans des pays voisins », notamment le Burkina Faso, le Niger et la Mau-ritanie. Grâce aux efforts du HCR et ses partenaires, 85 000 réfugiésmaliens sont retournés au bercail. Malgré tout, 163 000 vivent toujoursdans des pays d’accueil, selon le HCR.

Bakary Fomba / Source : Sahel Tribune

Mali-Côte d’Ivoire : Le HCR annonce lerapatriement de 50 réfugiés ivoiriens

Le mandat d’arrêt visant l’ex-première dame de Côte d’Ivoire,Simone Gbagbo, dans l’affaire de crimes contre l’humanitéperpétrés lors des violences postélectorales de 2010 à 2011 aété abandonné.

Cette décision prise le 19 juillet, a été rendue publique ce jeudi29 juillet par la Cour Pénale Internationale (CPI). « La Chambreconsidère qu’il est approprié de décider que le mandat d’arrêt

contre Simone Gbagbo cesse d’être effectif », indique la Cour.« Bonne nouvelle pour Mme Simone Gbagbo. Elle pourra désormaisvoyager librement à travers le monde », a réagi son avocat, Me AngeRodrigue Dadjé, cité par le quotidien ivoirien fraternité Matin. L’avocatannonce par la suite que cette levée du mandat vient ficeler définitive-ment les traques dont faisaient l’objet les « Gbagbo » devant la CPI.Simone Gbagbo était accusée par la CPI de crimes contre l’humanitécommis pendant la crise post-électorale de 2010-2011. Depuis 2015,un mandat d’arrêt de la CPI avait été émis contre elle, cependant lesautorités ivoiriennes refusaient de lui livrer l’ex-première dame, arguantêtre en mesure de la poursuivre pour les mêmes crimes que ceux luiétant reprochés par la Cour. Jugée en Côte d’Ivoire pour atteinte à lasûreté de l’État, Simone Gbagbo avait été condamnée à 20 ans de prison,avant d’être libérée le 8 août 2018, après une amnistie décrétée par leprésident ivoirien Alassane Ouattara afin de favoriser la réconciliationnationale.

S. SIDIBÉ / Source : L’ESSOR

Côte d’Ivoire : La CPI abandonne sespoursuites contre Simone Gbagbo

BREVES

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MALIKILé - N°903 du 02/08/2021 Quotidien d’information et de communication 11

BREVES

La Police Nationale a rendu un dernier hommage au Sergent-chef Yacoub BAGAYOKO, enlevé à notre affection des suitesd’une courte maladie, le jeudi 29 juillet dernier au Centre deRéférence de la Police Nationale et au Sergent MamadouKANTE, assassiné dans sa chambre à Nara-Koulouba, par unindividu non identifié dans la nuit du mercredi 28 juillet 2021.

La cérémonie funèbre présidée par le Directeur Général de la PoliceNationale, s’est déroulée ce vendredi 30 juillet 2021, à l’Ecole Na-tionale de Police en présence de plusieurs autorités policières et

une immense foule.Qui étaient donc ces deux Sous-officiers ? Le Sergent-chef de PoliceYacoub BAGAYOKO, communément appelé Chef ‘’Simbo’’, né le 15 janvier1986 à Bamako, de Boubacar et de Haoua SAMAKE, après ses études se-condaires sanctionnées par le Bac session de juin 2001, il s’est présentéau concours direct de recrutement d’Elèves Sous-officiers. Admis à ceconcours, il a été nommé Elèves Sous-officier de Police suivant Arrêté N°11-0008/MSPC-SG du 05 janvier 2011. Par décision N° 2012-0998/DGPN-DF du 31 mai 2012, il a été admis à l’examen de fin de cycle des Sous-of-ficiers et nommé Sergent Stagiaire par Arrêté N° 2012-1530/MSPC-SG du14 juin 2012. Ayant satisfait aux exigences du stage probatoire, il a été ti-tularisé dans son emploi et nommé Sergent de police pour compter du1er mars 2013. Durant sa courte carrière, il a successivement servi auGroupement Mobile de Sécurité de 2012 à 2017 et au Commissariat dePolice du 4ème Arrondissement de Bamako son dernier poste. Le Sergentde Police Mamadou KANTE, né le 17 février 1992 à Ségou, de Ismaïla etde Safiatou DIAWARA, après ses études secondaires sanctionnées par leBac session de juillet 2012, il s’est présenté au concours direct de recru-tement d’Elèves Sous-officiers de Police en 2014. En 2016, il est déclarédéfinitivement admis puis nommé Elève Sous-officier, avant d’être accueilliau Centre d’Instruction Militaire de la Base 101 de l’Armée de l’Air à Senou,pour la Formation Commune de Base. En 2017, il a été déclaré admis àl’examen de fin de cycle des Sous-officier de l’Ecole Nationale de Police,promotion Major de Police à la retraite Kandia KOUYATE et nommé SergentStagiaire par arrêté N° 2017-3784/MSPC-SG du 08 novembre 2017. Ayantsatisfait aux exigences du stage probatoire, il a été titularisé dans sonemploi et nommé Sergent de Police en 2018. Durant sa courte carrière, ila servi au Groupement Mobile de Sécurité de Bamako et au Commissariatde Police de Nara son dernier poste. Ces deux Sous-officiers de police ontété notés et appréciés par leurs chefs hiérarchiques ainsi qu’il suit : élé-ment discipliné, courageux, courtois et surtout gros travailleur. Ils laissentderrière eux des familles inconsolables et reposent désormais au cimetièrede Hamdalaye. La Police Nationale perd en vous des dignes fils. Dormezen paix et que la terre vous soit légère. Amen

Oraisons funèbres : Un dernier hommagerendu aux sous-officiers de police Yacoub Bagayoko et Mamadou Kanté

C’est sous une pluie battante que les nouveaux sergents de la15ème promotion de l’École des Sous-officiers d’Active de Ba-nankoro viennent de recevoir leurs épaulettes des mains deleurs aînés. C’était ce vendredi 30 juillet 2021, lors d’une céré-monie grandiose placée sous le commandement du Chefd’Etat-major Général des Armées, le Général de BrigadeOumar Diarra, entouré de certains de ses chefs d’Etats-Majorset directeurs de service.

Ils étaient 116 promus au précieux sésame des élèves sous-officiersd’Active après 24 mois de durs labeurs et de dépassement de soi.Ces jeunes rejoignent ainsi les rangs des sous-officiers des Forces

Armées Maliennes et celles de 03 pays amis avec deux (02) de la Côted’Ivoire, quatre (04) du Niger et deux (02) du Tchad.Une volonté affichée des autorisés militaires maliennes à ouvrir égale-ment cette école aux frères d’armes des pays amis comme il en est del’Ecole d’Etat-Major Nationale de Koulikoro, de l’Ecole d’Etat-Major dela Gendarmerie, du Cours Supérieur de la Gendarmerie, de l’Ecole Mili-taire d’Administration, de l’Ecole Militaire Interarmes de Koulikoro etdu Prytanée Militaire de Kati.Dans son intervention, le Directeur de l’École dira que l’ESO a toujoursformé des sous-officiers de qualités remarquables qui sont des ins-tructeurs potentiels dans les différents centres de formations et d’ex-cellents cadres de contact. De ce fait, l’école souhaite être un pôle deformation des formateurs d’excellence tant pour les FAMa que pour lesarmées de la sous-région. Ce qui a permis à ces jeunes sous-officiersde puiser dans les tréfonds de la connaissance militaire avec des exer-cices de synthèse englobant la tactique, l’armement, les engins explosifsimprovisés, etc… Ils ont aussi suivi des formations sur le leadership, lapédagogie et le rôle de l’instructeur.Prenant la parole, le Directeur des Ecoles Militaires, le Colonel-majorOusmane Wellé, a exhorté les jeunes sous-officiers à plus de courageet d’abnégation car la carrière qu’ils ont choisi, exigera d’eux des com-pétences techniques alliées à un certain charisme pour asseoir leur lé-gitimité. Selon lui, il leur faudra être attentif au moral de la troupe,volontaire, réactif et faire preuve de bonnes facultés d’adaptation.La cérémonie a pris fin par le défilé des troupes y compris les nouveauxpromus et leurs parrains.

Source : Forces armées maliennes

FAMAs : Fin de formation de la 15è promotion des élèves sous-officiersd’active de Banancoroni

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Article 2 : Au sens de la présente loi, constitue un enrichissement illicite : soit l’augmen-tation substantielle du patrimoine de toute personne, visée à l’article 3 ci-après que celui-ci ne peut justifier par rapport à ses revenus légitimes, soit untrain de vie menée par cette personne sans rapport avec ses revenus légitimes.

Article 3 : Sont assujettis à la présente loi, toute personne physique civile ou militaire,dépositaire de l’autorité publique, chargée de service public même occasion-nellement, ou investie d’un mandat électif ; tout agent ou employé de l’Etat,des collectivités publiques, des sociétés et entreprises d’Etat des établisse-ments publics, des organismes coopératifs, unions, associations ou fédérationsdesdits organismes, des associations reconnues d’utilité publique, des ordresprofessionnels, des organismes à caractère industriel ou commercial dontl’Etat ou une collectivité publique détient une fraction du capital social, et demanière générale, toute personne agissant au nom ou pour le compte de lapuissance publique et/ou avec les moyens ou les ressources de celle-ci.

Les dispositions de la présente loi sont aussi applicables à toute personne morale qui a participé à la commission de l’infraction.

Le champ d’applicationde la Loi n°2014-015 du 27 mai 2014

portant prévention et répression de l’enrichissement illicites’étend à tous les agents publics sans exception

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ACTUALITE

Le lundi 26 juillet 2021, j’ai souhaité unexcellent début de semaine à notre amiecommune, Dousou DAMBA, une de nos

camarades d’âge et de classe, que j’avais per-sonnellement perdue de vue depuis notre ten-dre enfance. Nos chemins ne s’étaient pluscroisés pour diverses raisons, jusqu’à récem-ment.C’était un message whatsApp et elle m’a ré-pondu par le même canal, en pleurant : « Tu

n’es donc pas au courant ? Notre ami nous afauché compagnie, à Paris, ce matin de bon-heur. Je suis effondrée, ma semaine a plutôtmal commencé. J’ai perdu un Jatigi, noble,digne et fier, un protecteur, un soutien au vraisens du mot. J’étais sa griotte attitrée, saconfidente ».Comme Dousou, j’étais effondré, surpris parton soudain départ, même si je te savais trèsaffaibli par la maladie, ces derniers temps.

Dans mon for intérieur, je me disais que lesbonnes personnes de ta graine ne devraientpas mourir prématurément. Dieu Lui-mêmeveille sur elles. Cependant, je devais me ré-soudre à l’évidence, à la sentence divine, co-ranique : « Toute âme goûtera à la mort ».C’est ainsi que j’ai rendu grâce à Dieu, pournous avoir repris ce qu’Il nous avait donné,comme un don du Ciel : Chérif Ahmed CISSE,fils de Diaguéli et de Dalla TOUNKARA-GARI,petite-fille du Chef de Canton de Nioro duSahel (pour la petite histoire).Ensuite, j’ai consolé notre amie commune,Dousou, en ces termes : « Chérif est mort,physiquement ; mais, il restera gravé dans nosmémoires individuelles et collectives, jusqu’àla fin de nos propres vies éphémères sur cetteminuscule terre frêle des hommes, dévoreusede grands hommes par la grandeur de leurâme, l’amour sans retour qu’ils ont pour leurprochain, la sincérité qui les caractérise dansleur amitié indéfectible, à l’instar de notreChérif, le Chérif de tout le monde et de tout unchacun ».En effet, tu avais un don particulier : chacunpense de toi que tu lui es le plus proche ; pa-rents, amis, camarades de promotion, col-lègues de travail, fidèles de la tarîqatijaniya/hamawiya, etc. Personne n’a de re-proches à te faire dans le commerce humainavec les autres : c’est les autres qui peuventavoir des tonnes de dettes en humanité enverstoi, pas toi à l’endroit de qui que ce soit.Aussi, une fois ton décès confirmé et la pre-mière émotion passée, m’étais-je proposé dete rendre hommage, en griffonnant quelqueslignes tortueuses. Mais, j’ai dû renoncer en lisant le brillant hom-mage à toi rendu par ton service employeur,en France, ISM (spécialisé dans l’interpréta-riat), à travers son Directeur Aziz TABOURI : «Au nom de toute l’Association ISM, nous pré-sentons nos sincères condoléances à ta fa-mille, ton épouse et tes enfants. Que leur direqu’ils puissent entendre en ces moments dedouleur ? Aucune des 185 langues que nousparlons n’en a les mots justes. Peut-être sim-plement l’expression de notre témoignage quetu as été un homme exceptionnel. C’est aussile souvenir que nous en garderons pour tou-jours ».Exceptionnel, oui, tu l’étais, surtout pour moi.En effet, notre amitié remonte à octobre 1972,alors qu’on venait tous les deux d’être inscrits

In memoriam Chérif : Digned’amitié et de fraternité !

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ACTUALITE

à l’école française : tu avais 08 ans et moi, 09,selon le calendrier grégorien. En vérité, il y amoins de six mois entre nous. J’y étais inscriten retard pour avoir commencé par l’école co-ranique du quartier Tichitt, sans doute parceque mon père me destinait à être un « grandmarabout » comme mon très respectable ho-monyme, Seydina Oumar Ould Dembo NIMAGA(le père de l’actuel directeur de l’AMRTP, ungrand notable de votre communauté Dia-kanké). Bref, tous les deux, on a fait un par-cours sans faute, jusqu’au baccalauréat, sansaucun redoublement dans notre cursus sco-laire. Toutefois, après le DEF, en 1981, tu esvenu à Bamako où tu as fréquenté le lycéeAskia et moi, je suis resté à Nioro du Sahelpour le lycée qui venait juste d’y être créé.Avec mon baccalauréat en poche, en 1984,nous nous sommes de nouveau retrouvés àBamako, pour être inséparables, jour et nuit,jusqu'à ton départ en France, en 1989.Cependant, tu étais de loin le plus intelligentde notre génération, dans les petites classes.Tiens, te souviens-tu ? En classe de 5è, l’ins-pecteur Moussa Soussin DEMBELE (le père dugénéral Cheick Fanta Mady DEMBELE) avaitaccepté la proposition à lui faite par notre ins-tituteur de te laisser faire l’examen du CEPpour pouvoir passer directement en 7è annéedu cycle fondamental, en sautant bien entendula 6è année. Une proposition que tu as refuséepour ne pas devoir te séparer de nous autrescamarades et cancres de ta promotion. Personnellement, je peux témoigner sur cetteintelligence phénoménale, hors du commun :tu t’amusais à dessiner, à main levée, la cartede l’Afrique sur le tronc des goyaviers de votrejardin, avec le nom des capitales de chaquepays, celui des cours d’eau, souvent avec le

nom des chefs d’Etat, etc. Une prouesse dontpeu de titulaires de Master II sont aujourd’huicapables !Je le dis haut et fort, je te dois la réussite sansfaute de mon cursus scolaire et universitaire,grâce à ta fréquentation vertueuse dès le cycleprimaire, et une éternelle reconnaissance parvoie de ricochet. Te souviens-tu encore ? Monpère m’avait interdit la fréquentation d’un amid’enfance, Zanké, dont la tante paternelle vi-vait en location, avec son mari, dans une desconcessions paternelles, en face de la mos-quée Thierno Hady TALL. On s’y rencontraitparce que, moi, je donnais régulièrement àmanger et à boire à notre cheval (tout rouge)qui y était gardé et Zanké rendait régulière-ment visite à sa tante. En vérité, mon pèreavait vu juste : c’est ce nommé Zanké qui vou-lait m’apprendre à fumer et à « couper » de lacigarette. Cette nuit-là, j’avais consommé du« bashi » (couscous africain), accompagné delait et de tête de mouton, comme à l’accoutu-mée dans la famille. Puisque je m’y étais malpris, j’ai tout vomi. Du coup, je ne voulais plussentir l’odeur même de la cigarette. Aussi, unjour, suis-je revenu à la maison avec desgoyaves que tu m’avais offertes. Mon père m’ainterpellé : « D’où est-ce que tu sors avec cesgrosses goyaves ? A ce que je vois, ce ne sontpas celles de notre propre jardin ». Je lui ai ré-pondu que c’est toi qui me les avais données.Il a aussitôt acquiescé, en me disant, rassuré: « Le fils de Diagueli est digne d’amitié, pasZanké. Pigé ? ». Depuis, j’ai pris ce conseil demon père comme un ordre à lier amitié avectoi, pas avec quelqu’un qui pouvait meconduire sur des chemins sinueux, peu ver-tueux. Et, je ne l’ai pas regretté, comme té-moigné ci-dessus.

Ton propre parcours scolaire, universitaire, so-cial et professionnel est une école pour lajeune génération malienne, notamment cellede la diaspora, à l’image du témoignage portépar le Directeur de l’ISM : humilité, empathie,courage, probité morale, compétence et pro-fessionnalisme.Les échos nous sont parvenus, ici, au Mali : laprière à la mosquée du Foyer, à Paris, a drainéune foule immense de fidèles musulmans,prouvant l’homme de piété, d’honneur et dedignité que tu fus parmi les simples mortelsque nous sommes. Je passe sous silence notre complicité spiri-tuelle dans la tarîqa tijaniya/hamawiya. Unevoix plus autorisée que la mienne, celle deMonsieur Aba Oumar MAIGA, porte-parole, t’arendu un vibrant hommage à ce sujet : un fi-dèle parmi les fidèles de Cheikh Hamallah. Tut’es investi, corps et âme, pour cette tarîqa.Dors en paix, tlamid Cheickné Hamahoulah.Un titre que tu n’as point usurpé puisque c’estle Chérif de Nioro en personne qui a dirigé laprière mortuaire, à la Zawiya principale deCheick Hamallah, ce dimanche 1er août 2020,à 10h 40, pour te rendre l’ultime hommage,avant le face-à-face avec notre Seigneur.Mieux, après la prière, il a tenu à te rendre unhommage spécial, pour ton attachement avecferveur à notre tarîqa commune en laquelle tuavais une foi sincère et inébranlable. I SISE, MAKANBAJU ! Ton plus que frère en amitié, qui ne pourra ja-mais rembourser les dettes morales et maté-rielles qu’il a contactées envers toi.

Seydina Oumar DIARRA-SOD Journaliste/Analyste politique

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ACTUALITE

Le but de cette activité était d’identifieret d’analyser les dispositions de l’Accordpour la Paix et la Réconciliation néces-

sitant une relecture pour aboutir à une identitéde vue ou un consensus des parties prenantes.Ensuite, il s’agissait de formuler des solutionsalternatives sur les dispositions de l’Accordpour la paix et la réconciliation contraires auxlois et règlements en vigueur en Républiquedu Mali.L’une des préoccupations de la Coalition estde produire un rapport comportant des solu-tions sur toutes les dispositions probléma-tiques de l’Accord pour la paix et laréconciliation, lequel rapport sera propriété dela CCSC -PURN et transmis à qui de droit des-tiné en priorité aux différends parties à l’Ac-cord.Dans son introduction liminaire, il affirmeraque le livre blanc a été présenté aux plushautes autorités avant les acteurs nationauxet internationaux dans la mise en œuvre del’APR. Ainsi, les étapes de la relecture de l’ac-cord et celles de la refondation sont des de-voirs obligatoires dans le processus de la paixet de la réconciliation. « La Coalition Ci-toyenne, fidèle à ses principes fonda-teurs, s’engage une fois de plus à jouersa partition dans cette mission salvatriceindispensable pour la survie du Mali. Etnous souhaitons que la communauté in-ternationale reste dans son cadre d’ac-compagner notre pays et que cetaccompagnement doive s’inscrire dans latransparence. »A ses dires, l’aggravation continue de la situa-tion du Mali est aujourd’hui une source depréoccupation majeure reconnue par tous,aussi bien au plan national, régional, qu’inter-national. Quant à la situation sécuritaire, lamontée en puissance des groupes djihadistesprofitant des divergences entre les parties à

l’accord, la manipulation et l’intensificationdes conflits intercommunautaires ont provo-qué la rupture entre les populations et l’État. Mieux, il a précisé que la persistance de l’in-sécurité, la perte continue de contrôle étatiquesur la majorité du territoire national, la pous-sée irrésistible des djihadistes et terroristes,la poursuite de la criminalité transfrontalièrecaractérisée par le trafic de drogues et de per-sonnes, l’activisme permanent de la classe po-litique et l’impuissance de la société civilecontribuent inexorablement à un délitementde l’Etat.Pour faire face à cette situation, le présidentde la Coalition citoyenne a précisé que la re-lecture de l'accord émane de la collaborationcitoyenne des membres, avant de rappeler quele livre a été présenté aux plus hautes autori-tés du pays et aux principaux acteurs natio-naux et internationaux dans la mise en œuvrede l’Accord pour la paix et la réconciliation. «Nonobstant ces acquis notables del’APRM signé en 2015 sous l’égide de lamédiation internationale cet Accord n’ar-

rive pas à atteindre les résultats escomp-tés. Les étapes de la relecture de l’accordet de la refondation sont des devoirs obli-gatoires dans le processus de la paix etde la réconciliation », a dit Mohamed Ag Ha-mani.Et de compléter : ce triste constat s’imposemalgré plusieurs initiatives tentées pour palierdes insuffisances diversement interprétées,notamment les Concertations Nationales (CN),la Conférence d’Entente Nationale (CEN), leDialogue National Inclusif (DNI). La Coalitionrecommande fortement une relecture de l’Ac-cord qui aujourd’hui occupe une place prépon-dérante parmi les défis du Mali. La mise enœuvre intelligente permettra à la CCSC dejouer son rôle d’instrument de référence pourune paix et une réconciliation tant prônées parles maliens qui doivent s’atteler à s’inscrirerésolument dans la seule bataille qui vaille,celle du développement.

Ibrahim Sanogo

Présentation du livre blanc : Pour une meilleureappropriation de l’accord d’Alger Mohamed Ag Hamani, le président de la Coalition Citoyenne de la Société Civile pour la Paix, l’Unité et la Réconciliation Nationale(CCSC-PURN), a présenté, le vendredi 30 juillet 2021, son livre blanc pour la mise en œuvre intelligente de l’Accord pour la Paix et laRéconciliation au Mali. Les échanges ont fondamentalement porté sur l’hallucinante question de la relecture l’Accord pour la paix etla réconciliation issu du processus d’Alger, des problèmes prioritaires à prendre en considération pour une meilleure compréhensionsur le document et les fondements des propositions de la coalition citoyenne.

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Au sortir d’une audience avec AliouneTine, on note avec Guillaume NGEFA,Chef Division Droits de l’Homme de la

MINUSMA, une augmentation des cas d’at-teintes aux droits de l’homme depuis un cer-tain temps : « Les conclusions de notreenquête montrent que 34 de ces allégationsont été non seulement corroborées maisconfirmées. Il s’agit des cas d’exécutions som-maires, des cas d’enlèvements, des cas demauvais traitements et tortures, des cas dedestructions des propriétés des personnesainsi que des vols », a-t-il déclaré.Auparavant, à la Commission Nationale desDroits de l’Homme (CNDH), M. Alioune TINE, aeu un entretien avec le Président AguibouBouaré, sur des cas de violation des droits del’Homme, en lien avec le terrorisme, les

conflits intercommunautaires et l’esclavagepar ascendance.Aguibou Bouaré n’a pas manqué d’exprimer sapréoccupation au sujet de la mise en résidencesurveillée de l’ancien Président de la TransitionBah N’DAW, de l’ancien Premier ministre Moc-tar OUANE et d’autres personnalités commel’ex Secrétaire Général de la Présidence, Ka-lilou Doumbia, et certains Généraux de l’ArméeMalienne.La CNDH a aussi dénoncé les violations récur-rentes des droits des personnes gardées à vueau niveau de certaines unités d’enquête nerespectant pas les délais de garde à vue et in-fligeant des traitements cruels, inhumains oudégradants, voire la torture. De plus, ces uni-tés ne renseignent pas ou renseignent mal lesRegistres pré-imprimés mis à leur disposition.

Selon l’expert des Nations Unies, des inquié-tudes se manifestent de plus en plus sur lasituation des droits de l’Homme dans le pays.Il s’agit pour lui d’obtenir des informations depremières mains avec l’ensemble des acteursconcernés.« Le Mali, c’est un verrou et si ce verrou secasse c’est toute l’Afrique de l’Ouest qui vaêtre menacée et en premier lieu nous quisommes des pays frontaliers… Je vais discuteravec les autorités maliennes sur les meil-leures voies et moyens d’améliorer la situationensemble et avec le soutien d’acteurs natio-naux et internationaux », a-t-il clamé. Aussi,juge-t-il que les ‘’communiqués fermes’’ del’Union Européenne, de la CEDEAO, de l’UnionAfricaine ; des Nations Unies ne suffisent pas: ‘’Il faut des sanctions ciblées’’, clame-t-il.En plus des atteintes des droits de l’Hommescommises par les groupes armés et les mi-lices d’autodéfense, l’expert de l’ONU déplore‘’une augmentation des violations commisespar les acteurs étatiques, en particulier lesforces de défense et de sécurité maliennes« .Durant les 10 jours que durera sa visite auMali, il rencontrera les défenseurs des droitsde l’homme de Bamako et de l’intérieur dupays pour présenter son rapport devant leconseil des Droits de l’Homme en mars 2022.

A.A.DSource : Bamakonews

Droits de l’homme : L’Expert de l’ONU, Alioune Tiné, au Malipour dix jours d’évaluation Pour la sixième fois, l’Expert indépendant des Droits de l’Homme, Alioune Tine, effec-tue un séjour de deux semaines environ dans notre pays à compter du 26 juillet 2021.C’est pour évaluer la situation des Droits de l’Homme dans un contexte marqué par larécurrence des violations de ces droits, nourries par des attaques et des enlèvementsdes groupes armés, communautaires et des milices d’autodéfense au centre du Mali.

ACTUALITE

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ACTUALITE

Si un périmètre aussi réduit que laGrande mosquée n’est pas sécurisée,inutile de parler de sécurisation du ter-

ritoire national.Coïncidence ou hasard des calendriers, le pre-mier conseil des ministres tenu après la fêtede Tabaski au cours de laquelle le chef de latransition a été agressé, a adopté le projet deplan d’action gouvernemental avec 4 axes prio-ritaires dont l’axe 1er s’intitule « Renforcementde la sécurité sur l’ensemble du territoire na-tional ». Mais le conseil a omis d’ajouter «d’abord sécuriser le Président de la Transitionet son gouvernement ». Si un périmètre aussiréduit que la Grande mosquée n’est pas sécu-risé, inutile de parler de sécurisation du terri-toire national.En tous les cas, l’opinion depuis l’annonce decette agression du chef de la Transition estballotée entre deux pôles : les sceptiques quine croient en rien pensant à une mise enscène, les révoltés, très remontés contrel’amateurisme voire la légèreté qui a caracté-risé le bouclier sécuritaire étonnement poreuxet perméable autour de son chef.Observez simplement les images, la sécuritéautour des chefs d’Etat des grandes puis-sances (comparaison n’est pas raison) estpresqu’invisible, voire absente. La sécurité laplus efficace, c’est celle qui se fait oublier. Cen’est pas le cas chez nous où la sécurité rap-prochée donne l’impression de vouloir se faireremarquer à tout prix.En la matière, les spécialistes conseillent lesarmes légères adaptées au corps à corps et àune riposte rapide au lieu d’armes d’assaut.Entre un président ayant pris une gifle et unprésident pris au collet, quelles différences ?Le 1er s’est livré au galop à son agresseur, lesecond s’est retourné pour repousser sonagresseur agrippé à son cou face à descroyants médusés devant une scène irréaliste

à leurs yeux et un dispositif sécuritaire tota-lement dépassé qui a juste constaté les dé-gâts, le médecin après la mort. Or son rôle,c’est de prévenir, empêcher voire déjouer toutetentative d’atteinte à l’intégrité physique deleur protégé.En interrogeant notre histoire contemporaine,quelques constats s’imposent : deux chefsd’Etat ont été victimes d’agression : la 1èreperpétrée par une horde d’individus connusmais non identifiés jusqu’à nos jours ; la 2èmepar un individu à l’identité non encore relevéemême s’il a été maîtrisé, avant d’être annoncémort. Les deux agressions ont pour cadre deshauts lieux symboliques : la 1ère dans le pa-lais respectable de Koulouba ; la 2ème dansla grande mosquée de Bamako, haut lieu saint,les deux agressions ont été perpétrées sousdes régimes d’exception ayant la propension àuser plus des muscles que du cerveau, plusde la contrainte que du droit.En faisant appel massivement aux cousins,belles sœurs, amis, voisins des amis de labelle-mère du frère de l’épouse de la sœur,aux promotionnaires et autres engouffrés danstous les compartiments de l’Etat, c’est la voieroyale ouverte à tous les risques et dérapagespour celui -là même qui les a recrutés ou alaissé faire. L’incident de la Grande mosquéeen est l’illustration. Le mélange des genresest un cocktail explosif. Etre forsat ne prédis-pose pas à la sécurité rapprochée (SR). Le Malidispose de spécialistes de la SR. Chaque ré-gime en forme des dizaines pour se protéger,mais ils sont mis à la touche par corporatismeou par clientélisme aussitôt que leur protégéquitte le pouvoir. A chaque coup d’Etat, le chefde la junte, n’ayant pas confiance aux autrescorps s’entoure automatiquement des élé-ments de son corps. Les raisons pécuniairesn’y sont pas aussi totalement étrangères. Lagarde rapprochée bénéficiant de traitements

de faveur.Souvenez-vous de l’hymne à Samory, si vousn’avez pas la force de défendre votre patrie,faites appel aux femmes/hommes valeureux.Ils pullulent dans le pays mais évitent la lu-mière. Ils ne cherchent qu’à le servir, mais ilssont réduits au silence par le vacarme des ton-neaux vides.De façon globale, les nouveaux régimes ont lafâcheuse tendance à ignorer ou à vouloir ef-facer tout l’héritage de leurs prédécesseurspour faire croire à l’opinion qu’ils ont trouvé unpays vierge où tout est reconstruire. Une façonmalhabile d’assoir leur autorité.C’est vrai, chaque régime a eu ses faiblesses,mais aussi ses acquis sur lesquels les pou-voirs nouveaux doivent bâtir pour ne pas re-prendre, souvent très mal, ce qui a été bienréfléchi et exécuté auparavant avec succès.Sans être exhaustif, citons les semaines cul-turelles et sportives de la jeunesse, la mobilitéobligataire des fonctionnaires et des militairesdans toutes les régions, l’orientation desélèves admis au DEF dans les écoles secon-daires et professionnelles en dehors de leurlocalité d’origine… c’est ce qu’on peut appeler« les bonnes pratiques de gouvernance » àpréserver et à réhabiliter si l’on veut rebâtirune nation forte.Prochainement, nous vérifierons s’il n’y a pasplus d’enseignants, d’ingénieurs d’agricultureet d’élevage, de médecins, de sages-femmes,de soldats, de policiers… à Bamako que dansl’ensemble des régions du Mali.Pour revenir sur notre sujet, l’Etat a perdu lecontrôle sur plus de la moitié du territoire na-tional. Ceux qui sont formés pour la lutte anti-terroriste seront bien inspirés et très utiles àla nation s’ils acceptent retourner au front. Lanation leur sera reconnaissante. Ils pourronty faire valoir leurs talents « soflè, kènèflè ».Angayanblan.

Ahmadou Sankaré (Journaliste)Mali Tribune

Agression du président de latransition : Les inquiétudes Pour la sixième fois, l’Expert indépendant des Droits de l’Homme, Alioune Tine, effec-tue un séjour de deux semaines environ dans notre pays à compter du 26 juillet 2021.C’est pour évaluer la situation des Droits de l’Homme dans un contexte marqué par larécurrence des violations de ces droits, nourries par des attaques et des enlèvementsdes groupes armés, communautaires et des milices d’autodéfense au centre du Mali.

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Quotidien d’information et de communication MALIKILé - N°903 du 02/08/202118

Le paludisme reste la maladie parasitairequi fait plus de morts par an surtout enmilieu juvénile. Avec le bouleversement

que la pandémie a occasionné, la lutte contrele paludisme au Mali en milieu rural commeurbain en a pris un coup. Quel impact la Covid-19 a-t-elle eu sur celle contre le paludisme ?Depuis les premiers jours de la pandémie,l’OMS et ses partenaires ont exprimé leur in-quiétude au sujet des mesures de confinementet autres restrictions liées à la Covid-19, encraignant que celles-ci entraînent des pertur-bations majeures dans les services de basechargés de la prévention, de la détection et dutraitement du paludisme.Dans la même mouvance, en mars 2020, l’OMSa publié une déclaration exhortant les pays àmaintenir les services de lutte contre le palu-disme, tout en veillant à ce qu’ils soient dé-ployés de manière à protéger les soignants etles communautés contre toute transmissionéventuelle de la Covid-19.Selon les données de l’Enquête Démogra-phique et de Santé du ministère de la Santéet du Développement social, le taux de préva-lence du paludisme est de 19 % au Mali. Dansle même document, les régions les plus tou-chées par cette maladie sont Sikasso avec 30%, Ségou 26 % et Mopti 25 %.« Chaque année, des moustiquaires sont don-nées aux ménages pour les enfants de 3 à 7mois. Des messages de sensibilisation sontfaits sur le lavage des mains et le respect des

mesures barrières », explique Mory Camara,chargé de communication au programme pa-ludisme, au ministère de la Santé.En ce qui concerne la campagne de luttecontre le paludisme, des moustiquaires ontété distribuées en 2020 dans 4 régions du Malià savoir Sikasso 2 133 108, Mopti 1 589 748,Kayes 1 601 729 et Koulikoro 2 103 179.« Une quantité a été donnée à la populationde Bamako aussi et les stretchs de sensibili-sation ont été faits pour continuer la sensibi-lisation », ajoute Mory Camara.« La Covid-19 a eu un impact considérable surla lutte contre le paludisme. Tout d’abord, lapopulation ne participait pas, car la majoritépensait qu’une fois à l’hôpital, on serait testépositif à la Covid-19. Les populations ne par-venaient pas à comprendre », déclare Abdou-laye Kaloga, médecin généraliste au Cscom deTaliko.Des moustiquaires ont été distribuées dansles centres de santé afin qu’ils les donnentaux femmes enceintes surtout et les enfantsde moins de 5 ans, a-t-il ajouté.Notre interlocuteur soutient que des actionsréelles sont faites pour la lutte contre le pa-ludisme parmi lesquelles, le fait que des mé-decins se chargent de sensibiliser les patientsqui passent dans les centres durant leurconsultation, pour quelques motifs que ce soit.En 2020, la Covid-19 est venue s’ajouter auxobstacles de taille que la riposte contre le pa-ludisme dans le monde doit surmonter.

Le paludisme bat son plein durant cette pé-riode hivernale dans notre pays. Dans chaquefamille, il y a une ou plusieurs personnes at-teintes de palu. Elle a fait et continue de fairedes victimes et touche surtout les enfants(jeunes hommes et jeunes filles).Les raisons liées à la transmission sont assezpréoccupantes pour une grande partie de lapopulation qui, pour la plupart, pense qu’il y aune négligence de l’Etat, qui ajoute un pointd’honneur à la situation cette année.« Je doute que l’Etat se soucie encore des ma-lades atteints de paludisme. Nous voyons àlongueur de journée des ordures partout enville comme si cela ne suffisait pas, s’ajoutentles eaux usées. Les gens sont vraiment saleset à mon avis, il est impératif de prendre desmesures drastiques pour que les fosses soientdégagées comme il se doit et que des cam-pagnes de sensibilisation soient mises aupoint. Plus que jamais, nous devons tous nousaligner autant que nous sommes pour luttercontre le paludisme », exprime madame DialloZeina Touré, ménagère.Pour sa part, Adama Sidibé, peintre pense queles gens doivent se faire consulter régulière-ment pour une meilleure prise en charge. De-puis le début de la pandémie, même avec lesanomalies les moins graves, les gens banali-sent et ne vont pas à l’hôpital. Pourtant celaest important.« Je trouve que les autorités sont tellementpréoccupées par la Covid-19 qu’elles ont misde côté la lutte contre le paludisme. Nous, lesjeunes, avons certainement besoin de beau-coup d’attention pour prévenir et guérir cettemaladie », dénonce Mariétou Coulibaly, étu-diante.Zoumana Sacko, un petit garçon, confie qu’ilsouffre du paludisme depuis la veille de la ta-baski.« Même l’année dernière à pareil moment,j’étais malade et c’était le paludisme. Tousmes amis ont aussi le palu. On attend tout letemps que les autorités ont fait dons de mous-tiquaires mais je n’en ai jamais reçu », conclutle jeune enfant.

Aminata Agaly YattaraCet article a été publié avec le soutien de

JDH Journalisme pour les Droits Humains etAffaires Mondiales Canada.

Mali Tribune

COVID-19 et paludisme : Les méfaits collatéraux de la pandémie

ACTUALITE

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MALIKILé - N°903 du 02/08/2021 Quotidien d’information et de communication 19

Convaincre et non vaincre tel est le credodu premier ministre, le Dr Choguel Ko-kalla Maïga. En se pliant au devoir ré-

publicain de présentation de son programmedevant l’organe législatif de la Transition, il en-tend administrer un traitement de choc au Maliqu’il considère comme un grand malade. Pourlui, cette démarche est la traduction de la vo-lonté du gouvernement de renforcer les rela-tions fonctionnelles et interinstitutionnelles,dans un esprit d’écoute mutuelle et de cour-toisie démocratique. Mais il témoigne aussiégalement de sa détermination à s’attaquer à

la résolution des crises qui fragilisent notrepays, déjà vulnérable face aux chocs sécuri-taire, sanitaire, économique, climatique et en-vironnemental. Le plan d’action gouvernemental qu’il a pré-senté aux membres du CNT, est bâti autour de4 axes principaux à savoir : le renforcementde la sécurité sur l’ensemble du territoire na-tional ; les réformes politiques et institution-nelles ; l’organisation des élections générales; la promotion de la bonne gouvernance etl’adoption d’un pacte de stabilité sociale. Ceplan d’action est décliné en 9 objectifs assorti

d’un chronogramme détaillé de mise en œuvre,avec un coût estimatif de 2 050 063 000 000FCFA. Il tient également compte des délaistemporels de la transition et est fondé sur 3piliers : le pilier sécuritaire, le pilier politiqueet le pilier social. Le besoin sécuritaire est au cœur du premieraxe du plan d’action gouvernemental. Une lutteacharnée sera menée contre le terrorisme etl’insécurité qui étrangle le Mali. Pour matéria-liser cette volonté politique, Choguel proposede renforcer les effectifs des forces de défenseet de sécurité, de moderniser leurs équipe-ments et infrastructures et d’améliorer le par-cours de recrutement, en passant par laformation, l’entrainement et l’aguerrissement.Et de poursuivre : « la stratégie de désarme-ment, démobilisation et réinsertion sera ac-célérée. Les opérations d’envergure serontmenées sur l’ensemble du territoire national.Toutes ces actions conduiront à un maillagesécuritaire, qui permettra le retour de l’admi-nistration et des services sociaux de base dans

Présentation du PAG : La touche de Dr Choguel MaigaRespecter un devoir républicain. C’est le sens que Dr Choguel Kokalla donne à la pré-sentation du programme d’action du gouvernement. Il s’est prêté à l’exercice, le ven-dredi 30 juillet 2021, devant les membres du Conseil National de Transition.

POLITIQUE

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les zones affectées ». Dans la même veine, lepremier ministre annonce également la miseen œuvre intelligente, et la relecture de ma-nière consensuelle, de l’Accord pour la paix etla réconciliation issu du processus d’Alger auxfins de son parachèvement. Sur le 2ème axe, Dr Choguel précise que lesréformes politiques et institutionnelles enconstituent l’essentiel. Dans le plan d’action,il souhaite organiser des Assisses nationalesde la refondation. A l’en croire, sans être uneassise de plus, ce cadre de dialogue s’appuierasur les résolutions et recommandations desdifférents foras tenus ces dernières années.L’approche consiste à donner la parole, sanscensure, à l’ensemble des citoyens du niveaulocal au niveau national. Les recommandationsde ces assises seront exécutoires. Elles serontapplicables aussi bien pour la période de Tran-sition que pour les pouvoirs à venir. Le 3ème axe est exclusivement consacré à l’or-ganisation des élections générales. A sesdires, ces élections doivent être transparentes,crédibles et inclusives afin de conduire le Malià un retour à un ordre Constitutionnel normal.Il a saisi cette opportunité pour expliquer lesens du choix fait par le gouvernement d’ins-tituer dans notre pays un organe unique degestion des élections. Une demande persis-

tante, exprimée depuis des décennies par laclasse politique et la société civile dans leurensemble. L’organe unique posera les jalonspolitiques, juridiques et institutionnelles d’unerestauration de la confiance des acteurs poli-tiques et des citoyens lors des compétitions. Dr Choguel propose comme 4ème thérapiel’instauration de la bonne gouvernance etd’adoption d’un pacte de stabilité sociale. «Pour réussir le défi, nous nous sommesengagés dans une gouvernance de rup-ture et d’exemplarité. Une lutte implaca-ble sera engagée pour combattre lacorruption et l’impunité, qui sont à labase de la déliquescence de l’Etat », a-t-il renchéri.Aussi, dira-t-il, la gouvernance de rupture setraduira également par une réduction dras-tique du train de vie de l’Etat, afin de dégagerdes espaces budgétaires pour améliorer lesconditions de vie des populations et assurerune répartition équitable des richesses natio-nales. Pour Choguel, la conférence sociale ne serapas une recette de circonstance visant à soi-gner les symptômes du malaise généralisé queconnait le front social dans notre pays depuisplusieurs décennies. Elle sera un exercice quis’attaquera aux causes profondes de ces ma-

laises par la recherche d’un nouveau contratsocial entre l’Etat et tous les acteurs concer-nés. La conférence doit aboutir à des compro-mis dynamiques nécessaires pour dessolutions ambitieuses et durables. Elle conso-lidera les acquis sociaux des travailleurs et ré-pondra à leur demande légitime de mieux-êtretout en préservant les équilibres budgétairesde l’Etat. In fine, elle doit déboucher sur unpacte stabilité sociale. Sur la gestion de la crise qui reste un cailloudans la chaussure du gouvernement, Dr Cho-guel a indiqué clairement que l’article 39 dustatut du personnel enseignant n’est pas et nesera pas abrogée par les autorités. Il s’estbeaucoup appesanti sur cette problématique.Dans ses explications, il a laissé entendre quele gouvernement mettra tout son poids dansla balance pour trouver un compromis avec lesenseignants pour sauver l’école malienne.Telles sont les assurances données au mondeenseignant par le premier ministre. Les débats de fond sur le plan d’action gou-vernemental sont prévus, aujourd’hui lundi 2août 2021.

Ibrahim Sanogo

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POLITIQUE

En visite à Paris le 9 juillet dernier pourle sommet virtuel du G5 Sahel, le nou-veau Président nigérien, Mohamed Ba-

zoum, a mis les pieds dans le plat malien endénonçant élégamment les 2 récents coupsd’Etat (août 2020 et 24 mai 2021) dont le pre-mier porta au pouvoir le CNSP et le second quimit un coup d’arrêt inattendu à la transitionpolitique entamée après le départ d’IBK.Si l’autorité politique de Bamako réagit offi-ciellement à ces propos qui n’étaient pas dela calomnie, ce fut en des termes classiquesd’étonnement et d’indignation qui suggéraientque la déclaration pour mal venue qu’elle soitcar déclamée en terre étrangère, celle de laFrance notamment, n’en demeurait pas moinsvraie dans une certaine mesure. Il est vrai quedepuis 1991 au Mali, les coups d’Etat sont de-venus si fréquents qu’ils font maintenant par-tie des banalités de la saison.En 2012, quand les ¾ du territoire nationalétaient occupés par les djihadistes et les ter-roristes, le CNEDERE bien installé à Kati nefaisait rien pour chasser ces forces du mal,laissant ce boulot au Président français Fran-çois Hollande. Cette situation devint si préoc-

cupante que l’ancien Président tchadien, feuIdriss Deby Itno ne put s’empêcher de s’adres-ser aux militaires de Kati en leur disant qu’aulieu de faire de la politique à Bamako, leurplace était au front dans le nord. Le capitaineAmadou Aya Sanogo, alors chef de la structuremilitaire de commandement fit la sourdeoreille à cette offre et préféra faire la guerreaux bérets rouges soupçonnés de soutenir lePrésident déchu ATT.Chacun, à commencer par les militaires eux-mêmes, sait que la mission première de l’ar-mée est la défense du territoire national plutôtque de faire de la politique. Lorsque celui-ciest menacé, plus qu’aux chasseurs tradition-nels, plus qu’aux milices privées, cette tâcheincombe à la hiérarchie militaire recrutée pourcette mission et tant que le territoire nationaln’est pas sécurisé, le sommeil est interdit àl’armée. Mais il y a plusieurs faits qui signalentque beaucoup de soldats ont opté pour cettevie plus pour le salaire que pour le sacerdoce.Les chroniques orales militaires rapportentque lors des 2 guerres contre la Haute Voltaen 1975 et contre le Burkina Faso en 1985, desofficiers que l’on croyait exemplaires, allèrent

voir le Général Moussa Traoré, alors chef del’Etat, pour le prier de ne pas les envoyer aufront pour raison de famille. La vie civile plaîtplus à certains militaires que celle de la ca-serne et beaucoup jouent plus à faire peur auxcivils qu’à l’ennemi du moment. Pourtant labravoure du soldat soudanais fut reconnue partous y compris par l’Etat-major français et oncomprend mal cette transformation de la men-talité.Au fond, Bazoum ne peut pas condamner lecoup de force dont il est lui-même un sous-produit ; ce qu’il fustige, c’est le goût du pou-voir pour l’armée malienne championne ducoup d’Etat (2 en 6 mois). Il doit croire ferme-ment que la force d’une armée c’est sur lechamp de bataille, non sur la scène politiquetrop glissante pour elle. Jules César, généralromain et conquérant des Gaules fut assassinépar des patriciens armés et payés par desmembres du Sénat romain. On connaît aussile sort fait à Thomas Sankara du Burkina Fasoet récemment du maréchal Idriss Deby.Les peuples ont si grandi et mûri que la fonc-tion présidentielle ne leur fait même plus peur.Des chaussures furent jetées à la figure de Do-nald Trump, Président de la 1ère puissanceéconomique du monde et Emmanuel Macroncelui de la France reçut une baffe.

Facoh Donki DiarraSource : 30MINUTES

Les humeurs de Facoh : Et si Bazoum avait raison…

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La cérémonie d’ouverture était présidéepar le premier Vice-président du CNT,Assarid Ag Imbaracaouane, en présence

du représentant du PNUD, Daouda Coulibaly,et du président du comité de pilotages des ac-tivités d’appui au CNT, Nouhoum Sarr.Le Conseil National de Transition (CNT) a misen place un comité de coordination et de miseen œuvre de l’assistance technique des parte-naires nationaux et internationaux en vue d’as-surer la cohérence, la synergie et lacomplémentarité nécessaire à un meilleurrenforcement des capacités des Conseillers.Pour ce faire, un plan d’action intégrant l’en-semble des activités des partenaires a été éla-boré. Il permet ainsi d’assurer lacomplémentarité des actions et une planifi-cation adaptée à l’agenda officiel du CNT. Cettesession d’orientation des membres du CNT, quiregroupe les 121 membres hommes etfemmes, ainsi que les représentants de l’ad-ministration parlementaire, est la première ac-tivité de ce plan d’action. Pendant deux jours,les participants vont échanger sur les fonc-

tions de représentation, de législation et decontrôle de l’action gouvernementale ; l’intro-duction à la légistique, l’utilisation des tech-nologies d’information et de communicationdans le travail législative (TIC) ; la réforme dusecteur de la sécurité ; l’élaboration de la nou-velle constitution et les enjeux de la refonda-tion de l’état et de la démocratie ; les enjeuxde la réforme du secteur de l’éducation ; lesenjeux et défis des reformes électorales; la lé-gislation et la budgétisation sensible au genre; e développement de partenariat entre le CNTet les organisations de la société civile.Selon le président du comité de pilotages desactivités d’appui au CNT, Nouhoum Sarr, l’ob-jectif de cette session d’orientation est de ren-forcer la connaissance et la compréhensiondes conseillers du CNT sur leurs rôles et res-ponsabilités en matière législative, de contrôleet de représentation sous l’angle des prioritésdes citoyens (groupes vulnérables, les jeunes,les femmes, les personnes vivant avec handi-cap) et du renforcement de la démocratie etde l’inclusion au Mali.

Pour le représentant du PNUD, Daouda Couli-baly, la plupart des membres du CNT exercepour la première fois les fonctions du travailparlementaire. “Il s’agit d’appuyer technique-ment le CNT afin qu’il puisse assurer conve-nablement ses fonctions de représentation, delégislation et de contrôle de l’action gouver-nementale dans un contexte particulier desréformes politiques et institutionnelles”, af-firme-t-il.Et d’ajouter “ Suite à la longue crise politique,institutionnelle et sécuritaire, le CNT va jouerun rôle clé dans le mandat de la transition ac-tuelle. Plusieurs réformes sont en cours dontla réforme électorale, la révision constitution-nelle, la relecture de l’accord pour la paix etla réconciliation d’Alger, la réorganisation ter-ritoriale, la réforme du secteur de la sécuritéet le désarmement, démobilisation et Réinser-tion (DDR), y compris les politiques nationalesdes Frontières et de Prévention et lutte contrel’extrémisme violent et contre-terrorisme, laréforme du secteur de l’éducation, la relecturede la loi sur l’éligibilité et la non éligibilité desdéputés, la relecture de la charte des partispolitiques entre autres”.Le premier vice-président du CNT, Assarid AgImbaracaouane, a remercié les partenairestechniques et financiers pour l’organisation decette session d’orientation qui, dira-t-il, contri-buera au renforcement des capacités desmembres du CNT sur les fonctions fondamen-tales de parlementaire.

A.DSource : L’Observatoire

Fonctions du travail parlementaire : Les membres du CNT outillés Les partenaires techniques et financiers (dont entre autres la MINUSMA, le NDI, lePNUD, l’ONU FEMMES, le NIMD, ARGA et plusieurs autres structures nationales et in-ternationales) organisent, du 28 au 29 juillet, au Centre International de Conférence deBamako (CICB), une session d’orientation des membres du Conseil National de Transi-tion sur les fonctions fondamentales de parlementaire.

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POLITIQUE

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Membre emblématique de Kassav’ quia fait voyager le zouk antillais dansle monde entier durant plus de qua-

tre décennies avec un succès aussi inattenduqu’inégalé, Jacob Desvarieux s’est éteint cevendredi 30 juillet à Pointe-à-Pitre des suitesdu Covid-19. Il avait 65 ans. Le musicien gua-deloupéen basé en métropole entretenait avecle continent africain et ses artistes une rela-tion étroite de longue date.Sa voix rocailleuse, grave et presque discrètesemblait taillée pour le blues. Mais c’est aurythme du zouk que Jacob Desvarieux s’est faitentendre et a marqué les esprits, même si leguitariste chanteur s’est offert au milieu de sacarrière une escapade rappelant ses liens avecla musique du Sud des États-Unis, le tempsde l’album Euphrasine’s Blues.Durant plus de quatre décennies, avec la for-

mation Kassav’ dont il était devenu de factole leader, il a porté l’étendard de la musiqueantillaise. À son palmarès au sein du collectif,entre autres, le premier Disque d’or pour laGuadeloupe en 1986, une Victoire de la mu-sique en 1988, dix Zéniths à Paris remplis pourles dix ans d’activité (1989), deux Bercy pourses vingt ans, le Stade de France pour ses 30ans, La Défense Arena (plus grande salle d’Eu-rope avec 40 000 spectateurs) pour la décen-nie suivante en 2019.Souvent cité comme le groupe français qui ale plus tourné à l’étranger, affichant plus de70 pays à son compteur, Kassav’ peut se pré-valoir d’avoir attiré des foules considérables,en particulier en Afrique (Angola, Burkina Faso,Madagascar, Mozambique, Congo, Cameroun,Bénin…) où sa résonance ne s’est jamais dé-mentie depuis le premier concert en Côte-

d’Ivoire en 1985.“On nous avait dit qu’en Afrique on était desstars, mais on n’y croyait pas. Quand on estarrivé à l’aéroport et qu’on a vu qu’il y avait desmilliers de personnes qui nous attendaient, ona réalisé”, racontait-il, expliquant aussi que“si le zouk a du succès, c’est parce que c’estun peu une synthèse de toutes les musiquesnoires”.Reçus parfois par les plus hautes autorités lo-cales, élevés au grade d’officier de l’Ordre dumérite au Sénégal, Jacob Desvarieux et sescolistiers ont suscité la naissance de l’afro-zouk, un genre devenu très populaire sur lecontinent et ses îles voisines.Cette paternité et cette renommée lui ont valud’être souvent invité à titre personnel par desartistes africains de premier plan à partagerle micro avec eux : le duo togolais Toofan, l’An-golaise Yola Araujo, la Gabonaise Patience Da-bany, la Béninoise Angélique Kidjo, l’IvoirienAlpha Blondy, le Camerounais Manu Dibango,le Comorien Chébli, la Cap-Verdienne Elida Al-meida…

Première guitare

Né à Paris en novembre 1955, Jacob Desva-rieux passe ses dix premières années aux An-tilles, entre Guadeloupe et Martinique, avant

Mort de Jacob Devarieux : Maître du zouk avec Kassav’ et interface entre les Antilles et l’Afrique

CULTURE & SOCIETE

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qu’un cyclone ne pousse sa mère qui l’élèveseule à avoir recours aux services du Bumidom(Bureau des migrations d’outre-mer) pour veniren métropole comme employée de maison enbanlieue parisienne. Le jeune garçon reçoit encadeau à cette époque sa première guitare, of-ferte à la place du vélo qu’il avait demandé,jugé trop dangereux !L’instrument, inutilisé, suit avec les bagagesdans le bateau lorsque la famille déménagepour Dakar, au Sénégal, en 1966. Il ne descendpas du meuble sur lequel il est posé, saufquand les voisins, musiciens – Adama Faye etson jeune frère Habib accompagneront Yous-sou N’Dour –, demandent à l’emprunter. Pourne pas être en reste, Jacob finit par apprendrequelques rudiments par leur intermédiaire etse découvre une passion insoupçonnée, qu’ilcultive après son retour en France en 1968.A Marseille, au milieu de la décennie suivante,le jeune homme rejoint un groupe dont le ré-pertoire d’abord constitué de reprises de rock(Jimi Hendrix, Cream, des Rolling Stones…) semétisse progressivement : les Haïtiens deTabou Combo viennent de signer le premiertube caribéen en France avec New York City,et l’afrobeat nigérian de Fela a la cote.Renommée Sweet Bananas, la formation à la-quelle appartient Jacob pousse la porte desstudios d’enregistrement pour Bilboa Dance,dont certains passages ont un évident parfumantillais. Mais c’est à l’écoute d’African Musicdu Trinidadien Bill-o-Men, passés par lesGrammacks, qu’il renoue avec la musique deses origines. Au même moment, il joue pourle Guinéen John Ozila, s’installe à Paris et ymonte le Zulu Gang qui compte entre autresdans ses rangs les Camerounais Jean-MarieAhanda, futur chanteur des Têtes brulées, etJacques Mbida Douglas qui participera àl’aventure Kassav’.

Connexion camerounaise

Au Studio Johanna à Bagnolet, aux portes dela capitale, il s’occupe de la prise de son. Sil’époque, est riche en rencontres, elle l’estaussi sur le plan créatif : impliqué dans Kas-sav’, conçu à l’origine comme un laboratoirede recherche pour élaborer un style modernepropre aux Antilles et identifiable, le musicienmultiplie les collaborations, notamment avecles artistes camerounais. “Il fait partie de lalégion étrangère du makossa […] Il a participé

à près de 90% des productions camerou-naises, tous rythmes confondus”, écrit Jean-Maurice Noah dans son ouvrage Le Makossa,une musique africaine moderne paru en 2010.Au cœur de la scène afro-funky-disco, il in-tervient aussi bien sur les projets du natif deDouala Pasteur Lappé, roi du sekelemovement,que de la Tunisienne Chantal Curtis. Sous saphoto en médaillon imprimée au verso de lapochette du 33 tours Africa Gounyok de JulesKamga enregistré à cette période, le texte res-semble à une annonce qui fait a posteriorisourire : “Jacob Desvarieux. Guitariste de stu-dio. Guadeloupéen. 25 ans. Tel : 358.20.73(Paris)”.De plus en plus accaparé par Kassav’ au fildes années, impliqué dans les albums de cha-cun des membres comme des siens, l’auteurde Oh Madiana ou SyeBwa s’est attaché à sou-tenir ceux qui ont suivi ses pas. À partir de1988, il organise une manifestation baptiséeLe Grand Méchant Zouk, dont la septième édi-tion en 2017 a rendu hommage à Patrick

Saint-Eloi, ancien chanteur du groupe et figuremajeure du zouk. Il est aussi le producteur, etl’une des voix de Laisse parler les gens, l’undes tubes de l’année 2003 présent sur le projetDis l’heure 2 zouk.Investi plus largement dans la valorisation desartistes ultramarins (il avait parrainé la pre-mière édition de L’Outre-mer fait son Olympiaen 2018), Jacob Desvarieux s’était élevé à denombreuses reprises pour dénoncer la faiblereprésentativité des communautés ultrama-rines et africaines dans les médias et au ci-néma, ou encore à la cérémonie des Victoiresde la Musique en 2020, après la suppressiondes catégories “musiques du monde” et “mu-siques urbaines”. Le père du zouk ne manquaitjamais de rappeler que la genèse de cette mu-sique très souvent réduite à son côté festifétait concomitante des mouvements identi-taires aux Antilles.

Source : RFI

CULTURE & SOCIETE

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La piste de l'aéroport de Kandahar a étéendommagée dans la nuit de samedi àdimanche par des roquettes. Tous les

vols au départ ou à destination de la deuxièmeville d'Afghanistan avec 650 000 habitantssont annulés. L'enceinte aéroportuaire de Kan-dahar et sa seule piste accueillent une baseaérienne militaire, essentielle pour le ravitail-lement des forces afghanes.L’aéroport est situé dans les faubourgs de la

capitale provinciale où les combats font ragedepuis plusieurs semaines, rapporte notre cor-respondante à Kaboul, Sonia Ghezali. La po-pulation de la ville de Kandahar, berceau dumouvement taliban, entend chaque jour lestirs que s’échangent les combattants talibanset les forces de sécurité afghane.Ces trois derniers mois, les talibans se sontemparés de vastes territoires ruraux du pays,au cours d'une offensive tous azimuts lancée

à la faveur du retrait définitif des forces inter-nationales du pays, désormais quasimentachevé. Les forces afghanes, qui n'ont jusqu'iciopposé qu'une faible résistance, ne contrôlentplus pour l'essentiel que les principaux grandsaxes et les capitales provinciales, dont cer-taines sont encerclées.

Trois capitales provinciales en-cerclées

La chute de Kandahar, dont les talibansavaient fait l'épicentre de leur régime quandils gouvernaient l'Afghanistan (1996-2001),imposant leur version ultrarigoriste de la loiislamique, serait un désastre pour les autori-tés afghanes et pour le moral de leurs forces,déjà sérieusement entamé. Et elle renforceraitles interrogations déjà grandes sur la capacitéde l'armée afghane d'empêcher les talibansde s'emparer par la force du pouvoir en Afgha-nistan.

Source : Rfi

Afghanistan : L'Aéroport deKandahar endommagé par des tirs de roquettes À un mois du retrait total des troupes étrangères, les talibans poursuivent leur offen-sive contre les forces de sécurité afghanes qui peinent à les repousser. Trois capitalesprovinciales sont directement menacées par les fondamentalistes religieux. Alors queles combats continuent dans les faubourgs d’Hérat, la grande ville de l’ouest du pays,dans le sud de l’Afghanistan LashkarGah et Kandahar sont encerclés.

INTERNATIONAL

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Le maire d’Antalya, Muhittin Böcek, lancece week-end un appel à l’aide : « Nousbrûlons. Sauvez-nous. » Depuis qu’un

premier incendie s’est déclaré en milieu de se-maine dans cette province du sud de la Tur-quie, de nouveaux feux remplacent aussitôtceux que les pompiers ont eu tant de mal àéteindre. Les vents violents et les tempéra-tures élevées, supérieures parfois à 45 degrés,compliquent leur mission.Des feux de forêt ont éclaté dans une trentainede provinces, mais Antalya et sa voisine,

Mugla, sont de loin les plus touchées. Alorsque des habitants continuent de fuir leurs do-miciles, certains incendies s’approchent dan-gereusement des hôtels.À Bodrum et Marmaris, des touristes ont ainsidû quitter leur lieu de vacances, souvent parbateau. Des enquêtes sont en cours pour dé-terminer l’origine des flammes.En visite à Antalya, le président Recep TayyipErdogan a remercié la Russie, l’Ukraine, l’Azer-baïdjan et l’Iran, qui ont envoyé des avions etdes hélicoptères. Mais le chef de l’État doit

essuyer de vives critiques en provenance del’opposition, qui s’indigne du fait que la Turquiene dispose pas d’avions bombardiers d’eau. Etce alors que les feux de forêt sont de plus enplus nombreux chaque année.Samedi soir, une dizaine d’incendies restaienthors de contrôle, tandis que 91 étaient désor-mais maîtrisés.

Source : Rfi.fr

Incendies en Turquie : Des touristes évacués à Bodrum, Erdogan critiqué Pour le quatrième jour consécutif, les pompiers turcs combattaient ce samedi des feux de forêt dans le sud du pays, tandis que lebilan s’est alourdi à six morts et plus de 300 blessés. À Bodrum, célèbre station balnéaire, des habitants et voyageurs ayant dû êtreévacués de leur domicile et de leurs hôtels.

INTERNATIONAL

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MALIKILé - N°903 du 02/08/2021 Quotidien d’information et de communication 27

Le sprint a définitivement changé d’ère,ce 1er août 2021 à Tokyo, après les an-nées fastes d’Usain Bolt. Orphelin du Ja-

maïcain, le 100 mètres olympique ne s’estpeut-être pas trouvé un nouveau héros. Maisil a un nouveau champion : Lamont MarcellJacobs.

Celui-ci a été le plus rapide de la finale, en 9secondes 80. Il a devancé Fred Kerley (Etats-Unis) et André De Grasse (Canada). Le Sud-Africain Akani Simbine a terminé quatrième,soit un peu mieux qu’en finale des Jeux de Rio(5e). Le Nigérian Enoch Adegoke, lui, s’estblessé et n’est pas allé au bout.

Premier Européen sacré depuis1992

Après, un faux départ qui a valu à ZharnelHughes (Grande-Bretagne) d’être disqualifié,Lamont Marcell Jacobs a réglé la course, dé-jouant les pronostics. Le principal fait d’armesdu sprinteur de 26 ans, né aux Etats-Unis, étaiten effet un titre de champion d’Europe ensalles sur 60 mètres…L’Italien devient ainsi le premier Européen às’imposer sur la distance reine des Jeux olym-piques, depuis le Britannique Linford Christieen 1992.Les joueurs égyptiens Ahmed Yasser Rayan etTaher Mohamed après leur défaite contre l'Ar-gentine au tournoi de football des Jeux olym-piques de Tokyo, le 25 juillet. REUTERS - KIMHONG-JI

Source : RFI

Jeux Olympiques : L’Italien Lamont Marcell Jacobs en orsur 100m à TokyoLamont Marcell Jacobs (Italie) a remporté la médaille d’or sur 100 mètres aux Jeuxolympiques de Tokyo 2021, ce 1er août, en courant en 9 secondes 80. Il a devancé FredKerley (Etats-Unis) et André De Grasse (Canada). Le Sud-Africain Akani Simbine estquatrième. Jacobs succède ainsi au Jamaïcain Usain Bolt.

SPORT

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Quotidien d’information et de communication MALIKILé - N°903 du 02/08/202128

HOROSCOPE

Bélier (21 mars - 19 avril)Vous désirez changer de façon de travailler. La routine vous mine et des re-cherches peuvent s'amorcer lentement. La motivation pour rechercher un nou-veau poste reste grande. Le secteur commercial peut vous attirer, car vouscherchez à relever des défis.Les achats peuvent concerner votre véhicule. Des accessoires pour celui-ci oupour votre habitation sont possibles. Le climat n'est pas aux économies, maisà divers frais obligatoires comme superflus. Vous pouvez craquer sur le coupde l'impulsivité.

Taureau (20 avril- 19 mai)Vous avez un grand besoin de vacances, cela se ressent dans votre travail !Vous êtes moins réactif, plus irritable. Vous enchaînez les réprimandes de lapart de vos supérieurs, rien ne va plus ! Vous avez de plus en plus de mal àvous ressaisir.Ne jouez pas avec le feu, financièrement vous manquez encore un peu de sta-bilité. Attendre que votre situation se soit consolidée est raisonnable, ensuitevous pourrez vous faire plaisir. C'est une journée favorable pour vos finances.

Gémeaux (20 mai - 21 juin )Vous pouvez trouver une nouvelle activité suite à l'appui d'un collaborateur.Votre réseau est précieux et un tournant important se présente dans votre car-rière. Il peut nécessiter une formation. De la positivité fait son retour dans cettejournée.Les astres vous rendent dépensier et vous ne pouvez pas empêcher la série dedépenses actuelles. Heureusement le hasard vous donne un coup de poucepour économiser. Des amis ou des proches peuvent vous offrir des affaires pouréviter des frais inutiles.

Cancer (21 juin - 21 juillet )Vos projets sont bien ficelés. Vous saurez les mettre en valeur et en faire uneprésentation flatteuse. L'inconnu ne vous fait plus peur. Vous vous sentez prêtà relever tous les défis et à les remporter ! À croire que vous avez mangé dulion !Si vous aviez des problèmes avec votre banque, les choses s'arrangeront. Mer-cure et Jupiter vous donneront les ficelles pour ne plus connaître le mêmegenre de problème. Vos comptes ne sont pas en danger, mais continuez à vousmontrer rigoureux.

Lion (22 juillet - 23 août )Un tournant professionnel mobilise beaucoup de temps et de faire des conces-sions. Vous amorcez un nouveau poste et l'univers change. Vous devez vivreune sorte de baptême du feu avec des personnes avec des égos importants etvous devez vous imposer parmi eux.Puisque vous démarrez un nouveau poste, la prudence suit automatiquement.Vous ne dépensez pas ou peu pour les loisirs et privilégiez les paiements defactures ou les achats utiles pour le lieu d'habitation. Un peu de patience pourretrouver la sérénité.

Vierge (23 août 23 septmbre)L'ambiance est tendue, vous êtes contrarié. Vos ambitions sont freinées, vosprojets sont retardés. Impatient dans l'âme, vous cherchez une solution pouratteindre vos objectifs. Mars pousse un petit coup de gueule et vous invite àrevoir vos priorités.On a l'impression qu'avec votre argent vous faites des tours de magie ! Quandil n'y en a plus, il y en a encore ! Vous abordez les problèmes au cas par cas,aujourd'hui la chance vous sourit, vous avez la possibilité d'étoffer vos reve-nus.

Balance (23 septmbre - 22 octobre )Vous avez envie d'évoluer dans un service où vous trouveriez une meilleureplace et plus de reconnaissance. Du mécontentement vous anime et des re-cherches vers un nouveau poste démarrent. Il faut compter sur de la patiencepour atteindre votre objectif.Vous faites attention à vos dépenses, car récemment, elles ont été fortes etvous devez freiner ces pulsions d'achats. Il est conseillé de vous limiter auxachats indispensables. La prudence est toujours de mise en cette journée.

Scorpion (23 octobre - 22 novembre )Vos projets prennent forme, vous recevez une aide inattendue. Vous possédezun excellent sens de l'analyse et trouverez facilement les solutions aux pro-blèmes qui pourront se poser. L'ingéniosité est votre seconde nature !Sous l'effet du trigone Jupiter/Mercure, vous équilibrerez parfaitement votrebudget. Vous maîtrisez vos rentrées et vos dépenses. Vous saurez faire faceaux frais inattendus si jamais ils se présentaient. Vous éviterez les dépensessuperflues.

Sagittaire (23 novembre - 21 décembre)Un proche collaborateur vous vole la vedette, il s'approprie l'un de vos derniersprojets, il se fait passer pour l'auteur de vos récentes recherches. Vous êtesanéanti par la situation. Floué et incompris vous cherchez de l'aide auprès devos proches.Pour pouvoir réaliser vos projets, vous ressentez un grand besoin d'indépen-dance financière, mais si à la maison vous n'êtes pas le seul décisionnaire celarisque d'être un peu plus compliqué que ça. Soyez patient, inutile de vous pré-cipiter.

Capricorne (21 décembre -20 janvier ) Un proche collaborateur vous vole la vedette, il s'approprie l'un de vos derniersprojets, il se fait passer pour l'auteur de vos récentes recherches. Vous êtesanéanti par la situation. Floué et incompris vous cherchez de l'aide auprès devos proches.Pour pouvoir réaliser vos projets, vous ressentez un grand besoin d'indépen-dance financière, mais si à la maison vous n'êtes pas le seul décisionnaire celarisque d'être un peu plus compliqué que ça. Soyez patient, inutile de vous pré-cipiter.

Verseau (20 janvier - 19 février)Vous désirez changer de façon de travailler. La routine vous mine et des re-cherches peuvent s'amorcer lentement. La motivation pour rechercher un nou-veau poste reste grande. Le secteur commercial peut vous attirer, car vouscherchez à relever des défis.Les achats peuvent concerner votre véhicule. Des accessoires pour celui-ci oupour votre habitation sont possibles. Le climat n'est pas aux économies, maisà divers frais obligatoires comme superflus. Vous pouvez craquer sur le coupde l'impulsivité.

Poisson (19 février - 21 mars)Doué pour anticiper les problèmes et trouver une solution, rien ne vous arrêtera.Vous réfléchirez plus rapidement qu'à votre habitude, tout vous semblera plusclair. Par ailleurs, votre cote de sympathie est en hausse et vous donne accèsà des soutiens inattendus.Vos finances devraient s'épanouir. Sous une telle configuration astrale, l'argentarrive de manière assez conséquente. Augmentation, retour sur investissement,trop perçu, bref, une bonne nouvelle de ce côté-là, ça ne se refuse pas !

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