La Gazette de LaSemo 2014 - Lundi 14 juillet 2014

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Gazette de #LaSemo14 La réputation du camping festif de LaSe- mo n’est plus à faire. Mais, pour ceux qui souhaitent un peu plus de tranquillité et qui passent les trois jours en compagnie d’en- fants, il valait mieux trouver une alternative. Qui existe, puisque le camping famille, le pays des rêves est installé dans une école à quelques centaines de mètres du festival. En entrant, on comprend tout de suite que les enfants s’y amusent comme des fous. On y trouve un château gonflable, un trampoline et un panier de basket. Une manière plus qu’agréable de commencer ou de terminer la journée. « Ici, c’est très calme. Vers 21h30, 22h, la plupart des gens sont dans leur tente. D’autres arrivent plus tard mais rejoignent leur sac de couchage en silence. C’est clair que, pour se reposer, c’est l’endroit idéal. », assure une volontaire très accueillante. Sous le préau de l’école, les familles déjeunent tranquille- ment. Les petits visages encore un peu en- dormis avalent leurs tartines et sympathisent avec leurs voisins. Les parents jettent un coup d’œil curieux au programme de la journée. Certaines têtes blondes s’impatientent et en- joignent leurs parents de se dépêcher : elles ne voudraient pas rater une seconde de festival. Un petit garçon haut comme trois pommes tire son papa par la main avec énergie. Il paraît qu’il y a du maquillage et qu’on peut marcher sur l’eau. C’est en jetant un regard mélanco- lique au château gonflable qu’on s’en souvient : c’était vraiment gai d’être enfant. Un petit coin de rêve Merci ! Vous avez été une fois de plus 20 000 personnes à venir faire la fête dans le parc d’Enghien. Cette septième édition restera inou- bliable. Malgré la météo peu encourageante, tu nous as fait confiance pour passer un mo- ment dans notre univers éphémère. Le ciel nous a - pour la plupart du temps - épargné. De toute façon, visiblement, rien n’empêche les festivaliers de LaSemo de vivre pleinement l’ambiance unique qui naît durant ce week-end hors du temps. Le bilan est donc plus que positif. Les sourires sur tous les visages nous donne l’énergie né- cessaire pour remonter en selle et te proposer une huitième édition qui sera incontournable. Toujours plus unique, toujours plus durable, toujours plus accessible et toujours plus in- novante. Note déjà les dates du deuxième week-end de juillet dans ton agenda ! a l’année prochaine ! LaSemo, c’est fini. Tout le monde se tourne déjà vers l’édition 2015. Rendez-vous dans un an pour retrouver cette ambiance indescriptible. Les mots ne suffisent pas mais les souve- nirs resteront longtemps dans nos esprits. 14 juillet 2014 Le meilleur des coulisses Vendredi soir, à leur grand désespoir, il était impossible à la Rue Ketanou de se rendre au camping pour poursuivre la fête. Leur planning les obligeait à partir dans la nuit. Mais avant de prendre la route, les trois compères ont malgré tout fait un petit détour par la cuisine des VIP pour quelques notes de musiques improvisées à l’aide de casseroles et autres poêles. Les festivaliers avaient déjà fêté dignement Cé- dric Gervy lors de son concert de folie quelques heures plus tôt ce samedi. Malgré tout, c’est un magnifique gâteau aux fruits accompagné de bougies qui lui a été proposé pour son des- sert du soir. Une jolie surprise qui a ponctué cette agréable journée. De son côté, Aldebert a profité du festival pour s’essayer aux Waterballs. Un bon moment de rigolade. Manque de chance, l’artiste a fait tomber ses lunettes dans le lac artificiel du parc. Pour lui, la journée s’est clôturée aux cô- tés d’Oldelaf devant la finale de la Coupe du Monde en compagnie des festivaliers. D’ail- leurs, les deux chanteurs n’ont pas eu l’air ravis du score final. Edito

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Gazette de

#LaSemo14

La réputation du camping festif de LaSe-mo n’est plus à faire. Mais, pour ceux qui souhaitent un peu plus de tranquillité et qui passent les trois jours en compagnie d’en-fants, il valait mieux trouver une alternative. Qui existe, puisque le camping famille, le pays des rêves est installé dans une école à quelques centaines de mètres du festival. En entrant, on comprend tout de suite que les enfants s’y amusent comme des fous. On y trouve un château gonflable, un trampoline et un panier de basket. Une manière plus qu’agréable de commencer ou de terminer la journée. « Ici, c’est très calme. Vers 21h30, 22h, la plupart des gens sont dans leur tente. D’autres arrivent plus tard mais rejoignent leur sac de couchage en silence. C’est clair que,

pour se reposer, c’est l’endroit idéal. », assure une volontaire très accueillante. Sous le préau de l’école, les familles déjeunent tranquille-ment. Les petits visages encore un peu en-dormis avalent leurs tartines et sympathisent avec leurs voisins. Les parents jettent un coup d’œil curieux au programme de la journée. Certaines têtes blondes s’impatientent et en-joignent leurs parents de se dépêcher : elles ne voudraient pas rater une seconde de festival. Un petit garçon haut comme trois pommes tire son papa par la main avec énergie. Il paraît qu’il y a du maquillage et qu’on peut marcher sur l’eau. C’est en jetant un regard mélanco-lique au château gonflable qu’on s’en souvient : c’était vraiment gai d’être enfant.

Un petit coin de rêve

Merci ! Vous avez été une fois de plus 20 000 personnes à venir faire la fête dans le parc d’Enghien. Cette septième édition restera inou-bliable. Malgré la météo peu encourageante, tu nous as fait confiance pour passer un mo-ment dans notre univers éphémère. Le ciel nous a - pour la plupart du temps - épargné. De toute façon, visiblement, rien n’empêche les festivaliers de LaSemo de vivre pleinement l’ambiance unique qui naît durant ce week-end hors du temps. Le bilan est donc plus que positif. Les sourires sur tous les visages nous donne l’énergie né-cessaire pour remonter en selle et te proposer une huitième édition qui sera incontournable. Toujours plus unique, toujours plus durable, toujours plus accessible et toujours plus in-novante. Note déjà les dates du deuxième week-end de juillet dans ton agenda ! a l’année prochaine !

LaSemo, c’est fini. Tout le monde se tourne déjà vers l’édition 2015. Rendez-vous dans un an pour retrouver cette ambiance indescriptible. Les mots ne suffisent pas mais les souve-nirs resteront longtemps dans nos esprits.

14 juillet 2014

Le meilleur des coulissesVendredi soir, à leur grand désespoir, il était impossible à la Rue Ketanou de se rendre au camping pour poursuivre la fête. Leur planning les obligeait à partir dans la nuit. Mais avant de prendre la route, les trois compères ont malgré tout fait un petit détour par la cuisine des VIP pour quelques notes de musiques improvisées à l’aide de casseroles et autres poêles.

Les festivaliers avaient déjà fêté dignement Cé-dric Gervy lors de son concert de folie quelques heures plus tôt ce samedi. Malgré tout, c’est un magnifique gâteau aux fruits accompagné de bougies qui lui a été proposé pour son des-sert du soir. Une jolie surprise qui a ponctué cette agréable journée. De son côté, Aldebert a profité du festival pour

s’essayer aux Waterballs. Un bon moment de rigolade. Manque de chance, l’artiste a fait tomber ses lunettes dans le lac artificiel du parc. Pour lui, la journée s’est clôturée aux cô-tés d’Oldelaf devant la finale de la Coupe du Monde en compagnie des festivaliers. D’ail-leurs, les deux chanteurs n’ont pas eu l’air ravis du score final.

Edito

#LaSemo14

#LaSemo14SAULE @SauleOfficielBravo Lasemo! Vous avez été somptueux!!! un super fes-tival, un super accueil, un super public! We’ ve Rock on !!!!

GiedRé @GiedReLaLaLaHieR à @LaSemo MêMe Le MoNSieuR de La Sécu Fai-SaiT des aNus avec ses MaiNs deRRièRe ses CRaSh BaRRièRes #TropSweet

Boulevard des Airs @boulevardesairs@LaSemo Merci a vs l’ambiance était incroyable

LaSemo @LaSemo#MerciATous #ThankYouAll #BedanktAllemaal #Hap-pyFollowers This was a great one! #LaSemo14 Rdv pour #LaSemo15

Les gags au service des chansonsA quelques heures de son concert, nous rencontrons Oldelaf, pour évoquer LaSemo et son nouvel album.Nous sommes dimanche, vu le titre de ton dernier album, c’est un jour qui t’intéresse!C’est un jour sur lequel j’ai des choses à dire, pas uniquement positives. C’est un jour particulier parce qu’on commence avec plein d’espoir et de projets et au fur et à mesure de la journée les névroses s’ins-tallent parce qu’on a pas le temps de faire ce qu’on voulait. C’est aussi le moment où on fait le bilan de ce qu’on a fait la semaine précédente. Et puis il y a la peur du lundi. On se rend compte que le temps passe.Dans ce nouvel opus, outre l’humour, ta sensibilité ressort de plus en plus...J’essaye. C’est un virage qui date de la fin d’Oldelaf et Monsieur D. Je voulais un pro-jet qui me ressemble plus. J’adore toujours dire des bêtises et j’ai besoin de l’humour pour dire les choses mais personne ne fait des blagues toute la journée. Du coup, j’ai des concerts qui me ressemblent plus sur la globalité.Est-ce que tu ne crains pas d’avoir plus l’image d’un humoriste qui chante que celle d’un chanteur drôle ?

La seule peur que j’ai c’est qu’on essaye de me catégoriser avant même d’écouter ce que je fais. J’aime mélanger les choses. Je suis vraiment à cheval entre les deux. Malgré tout, les gags restent au service de la chanson. Tu es déjà venu en 2010 à LaSemo. C’est facile, je viens pour toutes les finales de Coupe du Monde. Il y avait eu une énorme ambiance. Qu’attends-tu du public ce soir ? Ce n’est pas du public que j’attends quelque chose -car le public belge a tou-jours été génial avec nous- mais du ciel. Qu’il nous laisse du répit. On a beau dire, l’ambiance n’est pas pareille quand il pleut. On a un souvenir exceptionnel de l’édition de 2010. On s’était baigné dans la rivière. Tous les endroits où on joue ne sont pas à égalité. C’était un truc de fou.

Liberté totale

Décors géniaux

Romane, Elise et Quentin sont à LaSemo depuis quelques jours. Les premières sont arri-vées jeudi matin et le dernier samedi. C’est leur baptême du feu puisqu’ils n’avaient jamais participé au festival avant. « C’était vrai-ment génial », assurent-ils à l’unisson. « Ce qui est vraiment bien, par rapport aux autres fes-tivals, c’est qu’il y a des espaces verts, que l’endroit est propre et que chacun est libre de vivre son festival comme il le veut. On peut faire la fête et s’éclater sans que personne ne nous juge », assure Elise. « A LaSemo, il y a trois types de public. Il y a ceux qui sont ve-nus pour écouter les concerts. Les familles qui sont venus passer un bon moment et puis les festivaliers purs et durs, qui sont là pour faire la fête. Et chacun y trouve sa place », estime Quentin. La pluie ? Le trio l’a à peine remar-quée. Et quand on demande si les trois ont été convaincus, ils répondent en cœur : « Evidem-ment. D’ailleurs, dans la mesure du possible, on sera là l’année prochaine. »

Jerôme est venu rendre une petite visite à ses sœurs, toutes deux béné-voles sur le site. Une première pour ce jeune étudiant. « C’est la première fois que je viens ici et je suis bien impressionné », assure-t-il (et pas sous la menace de ses sœurs). « Le cadre est vraiment sympa. Je connais moins les groupes mais ce que j’ai vu m’a plu. Ce qui me séduit vrai-ment, c’est le décor, le parc, l’environnement. Comparé à d’autres festivals où j’ai déjà été, comme Couleur Café, on se sent moins en-fermés, oppressés », assure-t-il. L’une de ses sœurs plaisante : « Et ne parlons pas de l’or-ganisation, parfaite en tout point. » Avant d’ex-pliquer, plus sérieusement : « C’est la première fois que je suis bénévole ici et ça se passe su-per bien. Les gens sont sympas et détendus. Il y en a pour tous les goûts et, même si je n’ai pas eu l’occasion de voir tous les concerts, l’ambiance est vraiment top. »

La photo du jour

Vous étiez tous réunis, grands et petits, devant le concert d’Aldebert pour un voyage en navette spatiale. Les plus jeunes ont définitivement trouvé leur festival. Entre activités, cam-ping réservé et concert, les enfants ont vraiment été au Pays des Merveilles.

#LaSemo14Editeur responsable : Samuel Chappel • Rédactrice en chef : Anne-Laure Nonat • Journalistes : Anne-Laure Nonat, Letizia Virone • Photographes : Romain Bottemanne, Benjamin Charlier, Gaetan Chekaiban, Sandrine Danniau, Alex Sanchez • Graphisme : Benjamin Charlier • Mise en page : Pierre Van Rooten (© LaSemo 2014)

© Philippe G

hyssens