LA DOUA Territoire - Viva Interactif, le site d ... · La santé mentale expliquée à tous |32 ......

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Toute-l’info-sur-Villeurbanne-sur- www.viva-interactif.com N° 299 OCTOBRE 2016 LE MAGAZINE DE VILLEURBANNE Cécile Demaude, de Londres à Rio Grandclément, place aux travaux LA DOUA Territoire d'innovation

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Toute­l’info­sur­Villeurbanne­sur­www.viva-interactif.com

N° 299 OCTOBRE 2016

LE MAGAZINE DE VILLEURBANNE

Cécile Demaude, de Londres à Rio

Grandclément, place aux travaux

LA DOUATerritoired'innovation

harmettes

l’eSSentielSucré/salé : Festival de bon goût |5Première rentrée à l'école Rosa-Parks |8Urbanisme : travaux en cours |9La MJC passe la vitesse supérieure |10Grandclément : Le marché change de place |11

VUDes marionnettes géantes aux Buers |18

initiatiVeAnne-Laure Terrail : Cuisiner autrement |23Bella Curtis : Des idées qui coulent de source |23

HiStoireS VécUeSCécile Demaude, escrimeuse aux Jeux paralympiques |24

BoUGerTai-chi-chuan : Juste une question d'équilibre ? |25

oPinionS |26

rendeZ-VoUSParticipatif : À faire soi-même |28 L'histoire de la cité Gillet racontée au Rize |29

BonS PlanSCafé théâtre: Vous prendriez bien un peu de rire ? |30

GUideAccompagnement scolaire : L'aide discrète et effi cace des bénévoles |31

aGendaLa santé mentale expliquée à tous |32Tout commence par la curiosité à la Fête de la science |33

entre noUSVous vous interrogez sur |34Les directives anticipées concernant la fi n de vieComment ça marche ? |34Le don d'organes

Viva Magazine, place Lazare-Goujon, 69 100 VilleurbanneTél. : 04 78 03 67 33viva.magazine@mairie-villeurbanne.frwww.viva-interactif.comDirecteur de la publication :Jean-Paul Bret. Rédactrice en chef : Marie Caballero.

Rédactrice en chef adjointe : Marianne Gastaldi.Rédaction : Marianne Gastaldi, Laurence Salignat, Bastien Sirou.Ont collaboré à ce numéro : Sandrine Boucher, Djamel Brooks, Mélanie Huchon.Photographies : Gilles Michallet (sauf mention).Dessin : Franz Gauvinière.

Montage : Marjolaine Parize. Conception graphique : miz’enpage.www.miz’enpage.com.Impression : FOT.Imprimé sur papier 100 % recyclé. Tirage : 74 000 exemplaires.Toute reproduction interdite.

N° ISSN : 0994-7124

les Boulangeries où trouver VivaBoulangerie Pacard263 cours Émile-ZolaBoulangerie liaudet25 rue Pierre-BaratinMaison Bettant2 avenue Salvador-AllendeBoulangerie Plantierla maison de la Bugne40 rue Michel-Servet

Boulangerie Perrin62 cours Émile-ZolaBoulangerie Bedhiafi 47 rue FontanièresBoulangerie dias55 cours Émile-ZolaBoulangerie Foray39 rue OctavieBoulangerie Barbier-dubois99 rue Léon-Blum

ESSENTIEL 4Au Carré de Soie, les chantiers battent leur plein

en VUe 13 QUARTIERS LIBRES 12Gratte-Ciel/Dedieu/Charmettes,avec Anne-Marie Thibert

TÉMOIGNAGE 22Jeannine Solano, des Pyrénées à Villeurbanne

L'HISTOIRE 20L'affaire des grenades

AGENDA 32Octobre rose, pour comprendreet combattre le cancer du sein

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sommaire

c dUraBle 6Énergie et habitat, action(s)!

ESSENTIEL 7Enseignement : Deux nouveaux collèges en perspective

LYONTECH-LA­DOUA­

Territoire innovant

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Les policiers municipaux seront armés. Les élus villeurbannais se sont longtemps prononcés contre l’armement des policiers municipaux. Nous défendions une présence de proximité, préférant la dissuasion par le dialogue plutôt que par les armes. Cette position se référait au statut des policiers municipaux qui n’avaient pas le même champ d’intervention que la police nationale. Mais après les attentats, après les meurtres d’agents de la force publique, nationaux et municipaux, dans un contexte de tension grandissante, nous avons fait évoluer notre point de vue, les polices municipales ayant vu également leurs missions s’amplifier. Face aux menaces, la police municipale de Villeurbanne a réclamé d’être armée, ses agents pouvant être pris pour cible et devant pouvoir riposter. Nous avons d’abord choisi de les doter d’un pistolet à impulsion électrique. Depuis la rentrée scolaire, leur présence aux abords des écoles pour sécuriser l’entrée et la sortie des enfants nécessite que ces policiers municipaux soient considérés, non pas seulement comme des observateurs rassurants, mais comme des forces pouvant intervenir effi cacement face à des terroristes, ce que demandent les parents. Chaque jour, les services de l’antiterrorisme arrêtent des individus ou démantèlent des cellules qui affi chent leur volonté de tuer. L’époque nous oblige à changer. L’armement des policiers municipaux sera progressif, s’accompagnera d’une formation et d’un agrément des agents.

Notre ville accueille déjà des migrants. L’État a annoncé le démantèlement prochain de la "jungle" de Calais. Il a été demandé aux maires de France de participer à l’accueil des migrants, les préfets se chargeant d’organiser les transferts et l’asile. 9 000 personnes (1) sont à répartir sur le territoire national. Notre pays compte 36 000 communes.

1 784 personnes seront accueillies dans notre région qui recense près de 8 millions d’habitants. Au regard des chiffres, l’effort de solidarité à partager est loin d’être insurmontable. Pourtant, en Auvergne Rhône-Alpes, le président du Conseil régional s’est opposé au plan de répartition proposé par le ministre de l’Intérieur, incitant les maires ruraux à se révolter, renvoyant l’effort sur les maires "des villes de gauche"(2), politisant un débat qui a d’abord besoin de responsabilité. Il y aurait donc deux France. Celle des villes empreintes de fraternité. Celle des campagnes ergotant médiocrement sur les principes de la République. À Villeurbanne, il y a un an, nous avons reçu 50 réfugiés venant de Calais qui, depuis, sont entrés

dans un parcours d’asile grâce à l’action de l’État et des associations spécialisées. Parce que tout s’est bien passé, nous répondrons à la nouvelle demande de l’État. À chaque époque, Villeurbanne a su prendre sa part dans l’accueil de populations exilées en provenance de tous les coins du monde. Là est notre identité dont d’autres, en Auvergne Rhône-Alpes, partagent les caractéristiques. Le village, par exemple, du Chambon-sur-Lignon en Haute-Loire

s’est, pendant la Seconde Guerre mondiale, illustré en donnant refuge à des familles et des enfants juifs. Tous n’étaient pas Français. Mais tous étaient persécutés. Ce comportement exemplaire lui a valu la distinction de Juste parmi les Nations. Le président de Région, originaire de Haute-Loire lui-même, fi ls de la maire du village, député de la circonscription, a souvent eu recours à cette mémoire dans ses discours. Mais ce qui le séduit dans l’histoire ne l’inspire pas dans son analyse de l’actualité. Cette histoire nous enseigne pourtant qu’une commune, et peu importe qu’elle soit ville ou village, s’honore quand elle agit avec les valeurs de la République.■(1) Chiffre donné par Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur(2) Le Talk, le fi garo.fr, 14 septembre 2016.

Qu'elle soit ville ou village,

une commune s'illustre quand elle agit avec

les valeurs de la République.

« L'époque nous oblige à changer»

Jean-Paul Bret, lors de l'accueil des étudiants de l'Insa et lors de la présentation des travaux du Carré de Soie.

ouvertures

Par Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne

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A lors que sur la partie villeurbannaise, plusieurs c o n s t r u c t i o n s s o n t

bien engagées, les chantiers en cours du projet urbain Carré de Soie ont reçu, le 30 août dernier, la visite de Gérard Collomb, président de la Métropole, Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne et Pierre Dussurgey, maire de Vaulx-en-Velin. Deux nouveaux "morceaux de ville", à cheval sur les communes de Villeurbanne et Vaulx-en-Velin, sont entrés en phase opérationnelle : la Zac (Zone d’aménagement concerté) Vi l leurbanne la Soie, côté Villeurbanne, et le Programme d’aménagement Tase, côté Vaulx-en-Velin. Ils représentent un pôle

majeur de développement de l’agglomération, tant économique que résidentiel. Côté Villeurbanne la Soie, 500 logements sont en cours de construction ainsi qu’un premier immeuble tertiaire, View One, qui donnera sur la future esplanade Miriam-Makeba. À terme, en 2025, la Zac comptera 1 400 logements, 60 000 m2 dédiés à l’activité économique, 2 000 m2

de commerces, une crèche, un groupe scolaire, un gymnase et des espaces publics (esplanade, p r o m e n a d e , p a r c … ) . L e s premières livraisons sont prévues pour la fin 2017, tandis qu’en début d’année commenceront les aménagements de voirie et d’espaces publics. ■

Le Totem de la place Albert-Thomas, cylindre de métal coloré de dix mètres de hauteur, œuvre d’art de Guy de Rougemont, est longtemps resté une curiosité en matière de circulation. Un vrai-faux rond-point qui a causé plus d’une sueur froide aux non habitués ! Mais c’est fi ni. Dans le cadre des travaux d’aménagement de la ligne C3, et en vue de fl uidifi er la circulation de cette ligne majeure du réseau de transports en commun, une nouvelle signalétique et un marquage au sol ont été mis en place le 12 septembre. Un changement qui conduit les automobilistes et les cyclistes à considérer le lieu comme un vrai giratoire. Cet aménagement temporaire sera pérennisé en cours d’année 2017, notamment avec la mise en place d’une marche circulaire de quinze mètres de diamètre autour du Totem coloré. ■

Attention : carrefour giratoire !

Se SoUVenirdeS MaireS de la VilleDes plus célèbres – Jules Grandclément, Etienne Gagnaire ou Charles Hernu –, aux moins connus : Jacques Lubin Buer ou Jean-Marie Dedieu, les anciens maires sont enterrés dans les deux cimetières de Villeurbanne. Depuis cet été, la Ville a fait installer des panneaux devant leurs tombes. Chacun retrace la biographie de ces hommes qui ont dirigé, marqué de leur patte et fait évoluer la ville. Leur lecture nous en apprend beaucoup sur l’histoire villeurbannaise : la construction des premières écoles à l’initiative de Jean-Marie Dedieu, la politique sociale remarquée de Jules Grandclément, ou encore la mise en œuvre des idées hygiénistes de Lazare Goujon, dont les Gratte-Ciel restent l’emblème.

Au Carré de Soie, les chantiers battent leur plein

l’essentiel

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Festival de bon goûtSUCRÉ/SALÉ

Les food trucks ont fait leur apparition il y a quelques années et tout

le monde connaît aujourd’hui ces camionnettes aménagées en cantines ambulantes. Organisé par Destination Gratte-Ciel, le festival Sur place et à emporter tourne autour de ces drôles de véhicules qui ont su trouver leur place en ville et séduire les consommateurs. Une dizaine d’ e n t re e u x , a v e c c h a c u n ses spécialités culinaires, se rassemblera du 14 au 16 octobre, sur l’avenue Henri-Barbusse. Au menu : burgers, soupes, cuisine du monde… dès vendredi soir. Après un casse-croûte à choisir parmi

les nombreuses propositions alléchantes, petits et grands pourront participer, samedi après-midi, à des ateliers culinaires. Au menu : atelier fabrication de boîtes à goûter pour les enfants, atelier "zéro déchet" pour les adultes ou comment recycler les restes et tirer parti de ce qu’on a tendance à jeter, ateliers cuisine… Dimanche, dès 10 h, le brunch des commerçants des Gratte-Ciel se déroulera devant la mairie, où des tables et des chaises seront installées sous chapiteau. La fête des papilles sera aussi celle des oreilles, avec ambiance musicale garantie ! ■Sur place et à emporter,du 14 au 16 octobre, avenue Henri-Barbusse

www.destinationgratteciel.com ouwww.facebook.com/destination.gratteciel

La deuxième édition du festival Sur place et à emporter mettra l’eau à la bouche des Villeurbannais, du 14 au 16 octobre, avenue Henri-Barbusse. À boire, à manger et pas seulement !

JoUée. la nouvelle création du metteur en scène Sarkis tcheumlekdjian, de la compagnie villeurbannaise Premier acte, se joue au théâtre des Célestins, jusqu’au 8 octobre. A la frontière de l’imaginaire et du réel, la pièce Andorra, d’après Max Frisch, est «un formidable appel à la résistance et au refus de l’obéissance aveugle». ■ Solidaire. La boutique Emmaüs Gratte-Ciel diversifi e son offre. Ouvert depuis juin 2015, le magasin situé 40 rue Hippolyte-Kahn a réalisé successivement deux ventes spéciales, en plus de ses ventes habituelles : l’une consacrée aux fournitures scolaires, l’autre aux vélos. ■ créatiF. le théâtre irep lance un atelier pour les seniors. Spécialisé dans le théâtre d’improvisation, l’Irep, installé dans le quartier des Maisons-Neuves, s’adresse à celles et ceux qui n’ont jamais osé se lancer dans cette activité, mais qui ont envie de s’exprimer sur les planches. ■ rare. rue Frédéric-Faÿs, un immeuble dispose d’un ascenseur… solaire. Soixante-dix mètres carrés de panneaux photovoltaïques, placés sur le toit de l’immeuble, permettent à la nouvelle résidence Pois de senteur de bénéfi cier de cet ascenseur solaire, un équipement encore rare, de la société Schindler.■ enVolé. le premier simulateur d’hélicoptère de France est à Villeurbanne. La société Aviasim, située au Pôle Pixel, complète son offre. Après avoir lancé les premiers simulateurs de vol Airbus et d’avions de chasse, elle propose de prendre de la hauteur sans quitter le sol à bord d’un simulateur d’hélicoptère. ■

ecHanGe de BonS ProcédéS À la réSidence Jean-JaUrÈSOrnandi et Miki se sont installés à la résidence pour personnes âgées Jean-Jaurès, en août dernier, dans deux studios meublés, trop petits pour accueillir des résidents. Contre un loyer réduit, les deux jeunes gens participeront à des animations deux après-midis par mois : initiation à l’informatique et au potager pour Ornandi, étudiant et futur géomètre topographe, et conseils en création vestimentaire et gospel pour Miki, qui suit des cours de stylisme. Une centaine de personnes âgées vit dans la résidence, rénovée en 2014. Cette initiative a fait l’objet d’une convention signée entre le CCAS (Centre communal d’action sociale) et l’association Le Pari solidaire, spécialisée dans la promotion de l’habitat intergénérationnel.

PARI SOLIDAIRE

Vite vu, vite lu

Succès pour la première édition l'an passé.

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Énergie et habitat, action(s) !DÉVELOPPEMENT DURABLE

Énergie et habitat, action(s) !

Comment peut-on mieux c o n s t r u i r e , h a b i t e r, s’équiper et se comporter

pour se chauffer sans réchauffer la planète ? Comment promouvoir les énergies renouvelables ? Comment viser à davantage de sobr iété et d’ef f icacité énergét ique ?… Toutes ces questions cr uciales seront abordées mercredi 19 octobre à partir de 17 h 30, au Palais du travail et tous ceux que le sujet intéresse sont invités à y

participer. « Nous présenterons les enjeux et passerons en revue les initiatives qui existent et celles à venir, menées par les organismes ou les associations environnementales, indique Xuan Thao Do Khac, chargée de mission Développement durable à la ville de Villeurbanne. Réhabilitation, énergie citoyenne, végétalisation, aides de la Ville aux habitants pour leurs travaux d’isolation thermique… L’idée est d’échanger sur ce qui existe, sur ce qu’il est possible de faire et sur la façon d’impliquer tous les volontaires ». Une deuxième réunion aura lieu en février, à laquelle seront conviés les acteurs du territoire qui s’engagent à mener des actions autour de l’énergie et de l’habitat. Ces rencontres sont organisées dans le cadre du Conseil local du développement durable, créé par la Ville en mars 2016, instance qui se veut lieu d’échanges, de contribution et d’engagement. n

rencontre sur l’énergie et l’habitat – mercredi 19 octobre de 17 h 30 à 20 h – Palais du travail – place lazare-Goujon. entrée libre.

La Ville propose de réfl échir – et surtout d’agir – sur l’énergie et l’habitat. Le sujet sera abordé le 19 octobre, dans le cadre du Conseil local du développement durable.

c durable

Si vous aussivous agissez« durable », enconsommantbio ou équitable,en évitant les produits nocifspour l’environnement,écrivez-nous !

Réagissez et partagez surviva-interactif.com

[email protected]

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Adapter l’habitat à la caniculeLa Ville et l’Université de Lyon travaillent en commun pour réfl échir aux façons d’adapter les quartiers au réchauffement du climat. Le quartier des Buers a été choisi comme terrain d’études.

Tous les scientifiques sont aujourd’hui d’accord sur ce point : le réchauffement de la planète est une réalité et à l’heure où les pays ont toujours du mal à juguler les émissions de gaz à effet de serre, les répercussions sur le climat et les ressources naturelles sont bien réelles. Parmi les nombreuses questions qui se posent, celle de l’adaptation au changement climatique, à la canicule plus précisément, concerne directement les collectivités. D’ici à début 2017, la Ville finalisera son Plan climat air énergie territorial, dont un volet portera sur cette question et, dans ce cadre, a mis en place un partenariat avec des universitaires, via le Label IMU(1). Une démarche scientifi que a été définie : mesurer les températures et l’hygrométrie d’un quartier pour créer un modèle de climat à cette échelle à partir des résultats observés et comprendre comment les habitants vivent les fortes chaleurs. Cette étude a été amorcée dans le quartier des Buers, en août dernier, sur une soixantaine de points différents. Une démarche participative avec la population sera déployée pour récolter le plus de données possibles. « Cela devra nous guider pour innover, agir sur l’urbanisme, notamment dans le cadre de la rénovation à venir de la résidence Pranard », souligne Xuan Thao Do Khac, chargée de mission Développement durable à la ville de Villeurbanne. Cette étude sera débattue lors d’un atelier d’échanges avec l’Université en novembre et sera communiquée au public en décembre. ■(1) Laboratoire d’excellence – Intelligence des mondes urbains : dispositif de recherche et d’expérimentation centré sur la ville.

CLIMAT

Deux nouveaux collèges en perspectiveENSEIGNEMENT

L a pression démographique dans les établissements scolaires du second degré a conduit la Métropole de Lyon, en charge

des collèges, à deux décisions. La première concerne la réouverture du collège Jean-Vilar, dans le quartier Saint-Jean, qui avait fermé en 2013. 3,5 millions d’euros seront investis pour sa rénovation et l’équipement accueillera ses premiers élèves à la rentrée 2017. Ils pourraient

être au nombre de 300, en majorité des jeunes Vaudais. Autre programmation en vue, celle de la construction d’un nouveau collège à Cusset. Le site retenu est celui de l’ancien centre de formation des pompiers, à l’angle de la rue Baudin et du cours Emile-Zola. L’établissement, qui ne sera pas livré avant 2021, accueillera les élèves de Vaulx-en-Velin et Villeurbanne, notamment ceux habitant au Carré de Soie, secteur en plein développement. Ce projet figure dans la programmation pluriannuelle d’investissements de la Métropole qui prévoit 270 millions d’euros pour les collèges de l’agglomération. ■

Le collège Jean-Vilar, à Saint-Jean, rouvrira en septembre 2017 et un nouveau collège sera construit à Cusset en 2021.

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l’essentiel EN BREF

COLIS DE NOËL : INSCRIVEZ-VOUS !Le CCAS, Centre communal d’action sociale, reconduit la distribution de colis aux personnes de 65 ans et plus, résidant dans la commune depuis plus de trois mois. Ces colis sont attribués sous condition de ressources. Les personnes ayant déjà bénéfi cié de ce colis en 2015 recevront un courrier au mois de novembre. Attention, les personnes qui ont changé d’adresse doivent le signaler au CCAS.

Jusqu’au 2 novembre, CCASrez-de-chaussée de l’hôtel de ville, côté place lazare-Goujon.

Une noUVelle réSidence étUdianteLivrée en été 2016, la nouvelle résidence sociale appelée Sydney, 25 avenue Salengro, est déjà complète. Étudiants et jeunes actifs ont pris d’assaut les 132 logements situés à proximité du campus de la Doua. Construite par Est Métropole Habitat, cette résidence a la particularité de compter deux logements Kaps. Un dispositif qui invite les étudiants à effectuer des actions solidaires en contrepartie d’un loyer faible.

coMMerÇantS, ARTISANS :SIGNALEZ-VOUS !Le mobilier urbain de micro-signalétique se renouvelle. La société Sicom, en lien avec la Ville, assure la fabrication, la pose et l’entretien des plaques en aluminium qui permettent aux habitants de trouver plus facilement un commerce, un artisan, un pôle commercial ou une société.

Tél. : 04 78 64 84 19.

le retoUr dU Petit PaUMéOn ne présente plus le Petit Paumé, guide gratuit des bonnes tables et autres bonnes adresses de la métropole lyonnaise. Rendez-vous samedi 15 octobre, devant l'hôtel de ville pour découvrir la nouvelle édition.

Les candidatures des écoles élémentaires Albert-Camus et Jules-Guesde ont été retenues par le ministère de l’Education, dans le cadre du Plan numérique. Le soutien fi nancier de l’État va permettre d’équiper ces deux écoles en tablettes numériques, parallèlement au déploiement des vidéo-projecteurs interactifs (VPI), mis en place et fi nancés par la Ville. Pour Sylviane Ménard, directrice de l’école élémentaire Albert-Camus, c’est une bonne nouvelle : « Toute l’équipe pédagogique est très motivée, ce sera un "plus" pour les élèves, notamment pour la recherche documentaire et la production d’écrits ». À suivre en 2017. ■

LES ÉCOLES ALBERT-CAMUS ET JULES-GUESDE SUR LA VOIE DU NUMÉRIQUE

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LES INTRÉPIDES SONT À VILLEURBANNE La nouvelle maison d’édition Les Intrépides a donné naissance à une collection de guidesde voyage, intitulée Croque-monde. Lyon et Marseille ont chacune fait l’objet d’un guide de 300 pages qui mêle gastronomie et tourisme, bonnes adresses et portraits de chefs, marchés et producteurs. Dix pages sont consacrées à Villeurbanne. À la tête d’une petite équipe, la Villeurbannaise Cécile Gineste entend compléter sa série sans encore dévoiler les grandes villes choisies. Vendus au prix de 18 euros, ces guides bien documentés ont déjà trouvé leur place dans les rayons des librairies ainsi que dans certains offi ces de tourisme. www.editions-intrepides.com

Plus de 150 personnes ont assisté à la projection en avant-première du fi lm d’animation Ma vie de courgette, au

cinéma Le Zola, le 14 septembre. Réalisé au Pôle Pixel, soutenu

par Rhône-Alpes Cinéma, le fi lm de Claude Barras aborde

avec fi nesse et sensibilité la maltraitance des enfants et la vie

en foyer. « Un petit bijou », selon les premiers spectateurs Villeurbannais.

Présenté au Festival de Cannes en mai dernier, le fi lm avait bouleversé la

Croisette… Sortie publique sur les écrans : mercredi 19 octobre.

projection en avant-première du fi lm d’animation

maltraitance des enfants et la vie en foyer. «premiers spectateurs Villeurbannais.

Présenté au Festival de Cannes en mai dernier, le fi lm avait bouleversé la

Croisette… Sortie publique sur les écrans : mercredi 19 octobre.

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l’essentielPreMiÈre rentrée À l’école roSa-ParKS

L es élèves ont fait leur rentrée à la nouvelle école Rosa-Parks, installée sur une partie de la cour du collège Morice-Leroux. Deux jours avant, parents et enfants avaient découvert l’équipement, accueillis par le jeune directeur, Antoine

Desormières. Le bâtiment modulaire est conçu pour abriter huit salles de classe du CP au CM2, toutes équipées de vidéo-projecteurs interactifs et de mobilier neuf, d’une BCD (bibliothèque centre de documentation), d’une salle d’arts plastiques… Dernier aménagement à venir, celui de la cour qui sera équipée et marquée pendant les vacances de la Toussaint. La Ville a investi 1,5 million d’euros pour cette école, préfi guratrice de celle qui sera construite à Gratte-Ciel centre-ville, dans trois ans. ■

de VilleUrBanne À la conFlUenceDeux navettes autonomes, sans chauffeur, appelées Navly, circulent à la Confluence, depuis le 2 septembre, sur un parcours de 1,3 kilomètre, toutes les dix minutes. Ces navettes du futur peuvent transporter une quinzaine de personnes. Elles sont commercialisées par l’entreprise villeurbannaise Navya, en partenariat avec Keolis. Cette expérimentation gratuite pour les usagers est prévue pendant un an. À tester et à suivre…

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Une noUVelle crÈcHe danS le QUartier GrandcléMentLes premiers enfants y ont fait leur entrée début septembre. Un nouvel établissement d’accueil pour les jeunes enfants, plus communément appelé crèche, a ouvert ses portes, construit dans l’enceinte de l’école Louis-Pasteur. L’équipement municipal de 300 m2 dispose de 20 places en multi-accueil pour les 0-3 ans (temps complet ou occasionnel) et sera fréquenté par une soixantaine de familles du secteur. Particularité des lieux : les "grands" déjeunent dans un espace réservé à l’intérieur du restaurant scolaire. Le nom de la crèche devrait être approuvé lors du prochain conseil municipal : Janusz-Korczak, pédiatre polonais, écrivain, pédagogue engagé et défenseur des droits des enfants, mort à Treblinka en 1942, pour ne pas avoir voulu abandonner les orphelins dont il s’occupait, dans le ghetto de Varsovie.

caroline Garcia de PaSSaGe À l’aSUl tenniSLa championne de tennis, Caroline Garcia, a rendu visite à l’Asul tennis, club dans lequel elle a fait ses armes et où elle est à nouveau licenciée, mercredi 14 septembre.De retour de l’US Open, elle a été accueillie avec enthousiasme par le club villeurbannais, faisant jouer les jeunes sportifs du centre de compétition et signant des autographes ! En juin dernier, Caroline a remporté la fi nale du double dames à Roland-Garros.

le centre PSYcHiatriQUe aMBUlatoire PerSoZ inaUGUréLes soins psychiatriques ambulatoires, pour l’ensemble de Villeurbanne, ont désormais une seule et même adresse : 23 rue Persoz, dans un bâtiment de trois étages, spécialement conçu pour répondre aux besoins des patients adultes et aux conditions de travail des personnels du Vinatier. Inauguré le 14 septembre. Il rassemble l’hôpital de jour pour adultes, le centre médico-psychologique (CMP), ainsi que les centres d’accueil thérapeutique à temps partiel pour adultes et pour personnes âgées qui étaient situés rue Branly et rue Becker.

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Voir les réactions des spectateurs

sur viva-interactif.com

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Le square des Justes en travaux

Situé entre les rues Clément-Michut et Docteur-Ollier, le square des Justes, espace public de plus de 2 500 m2 à quelques mètres des Gratte-Ciel, est en cours de transformation. Au programme : cheminements mieux identifi és,

cour de récréation sécurisée, aménagement d’une aire de jeux, création d’un îlot vert, installation de bancs en bois…Les travaux ont commencé après de nombreuses réunions de concertation avec les riverains, les parents, les enseignants du groupe scolaire Anatole-France et le personnel de la crèche Désirée-Gay. Les aménagements doivent s’achever cet hiver. Chaque usager de cet espace public très fréquenté aura donc une place mieux défi nie : une réponse concrète aux conflits d’usages qui avaient lieu. Le montant des travaux de cette opération attendue s’élève à 500 000 euros fi nancés par la Ville. ■

TERRAIN DU RECTORAT: UN NOUVEAU JARDIN AU PRINTEMPSLes travaux du futur jardin du terrain du Rectorat commencent ce mois d’octobre, entre les rues Jean-Jaurès et Valentin-Haüy. L’ouverture de cet espace de 6400 m2 est prévue au printemps 2017, à temps pour profi ter des beaux jours ! Les habitants du quartier, les étudiants de la résidence voisine et les passants pourront faire halte sur cette parcelle toute en longueur et traverser des milieux naturels distincts, qui offriront différentes ambiances : prairie ensoleillée, partie humide de chaque côté de la Rize, sous-bois ombragé… Des espaces de détente, des jeux pour enfants et du mobilier en bois feront partie des aménagements. Parmi ceux-ci, une passerelle en bois surplombera ce paysage et permettra aux promeneurs une balade suspendue, avec différents paliers, belvédères et points de vue… Conçu comme un trait d’union dans le quartier, le jardin sera équipé de clôtures discrètes et "débordera" sur les rues Jean-Jaurès et Valentin-Haüy. ■

Avenue Saint-Exupéry : la ligne droite des travauxLa métamorphose de l’avenue Saint-Exupéry suit son cours. Commencés

en juin, les travaux de voirie se poursuivent afi n d’offrir à cette artère

une nouvelle jeunesse. À la clé de cet aménagement : une redistribution

de l’espace pour un meilleur équilibre entre piétons, automobilistes,

cyclistes, forains et commerçants. Outre la réfection totale de la chaussée,

les travaux consistent à créer des bandes végétalisées, à planter 66 arbres

(ormes, marronniers, chênes, poiriers, féviers), à élargir les trottoirs,

à installer des arceaux vélos, à créer des bandes cyclables entre la place

Marengo et la rue Richelieu, et entre la rue Florian et la rue Jean-Jaurès.

Sauf intempéries majeures, les travaux devraient s’achever en été 2017.

lanceMent dU LIEU MAGIQUE : TOUT UN PROGRAMME ! Est Métropole Habitat qui a entamé une réhabilitation d’envergure de 4,9 millions d’euros, à la résidence Legay-Garnier aux Brosses, a décidé d’accompagner cette métamorphose en faisant appel à la compagnie artistique Envol Distratto. Mardi 13 septembre, les résidents des 134 logements concernés par les travaux ont participé au lancement de cette aventure appelée Le lieu magique, en présence des artistes de la compagnie. Des spectacles, des ateliers de magie pour enfants et adultes, des rencontres et des échanges d’informations dans l’appartement témoin ainsi qu’une fête collective sont au programme de cette démarche d’innovation sociale, pendant toute la durée des travaux. La fi n de la réhabilitation de cette résidence, construite en 1965, est prévue en janvier 2018.

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P armi les nouveautés de la MJC, la création d’un cycle de débats participatifs sur

le thème « Que devient la colère des peuples ? », renseigne bien sur la volonté de cet équipement de renforcer le dialogue avec les Villeurbannais. « Exprimez-vous ! » pourrait être le slogan de la saison 2016-2017. Cinq soirées sont programmées, construites autour de documentaires engagés à partir desquels le public pourra échanger. Elles jalonneront l’année scolaire. Gratuites et ouvertes à tous, elles auront lieu dans la salle

de spectacles, entièrement rénovée en 2014 et désormais appelée La Balise 46. Un nom qui fait écho à l’adresse du lieu, à l’année de gestation de la MJC et aussi à la notion de laboratoire. « Il faut se réinventer ! », lance la directrice, Anne Grosperrin. Toujours dans un esprit participatif, le public pourra tester les confrontations entre illustrateurs et slamers. La scène sera ouverte et les habitants seront invités à montrer leurs talents au public.D’autres nouveautés devraient connaître le succès auprès des

LOISIRS

Les "dialogues Ville-associations" reprennent mardi 11 octobre, au Palais du travail, à 18 heures. Depuis deux ans, ces ateliers gratuits organisés par la Ville et animés par l’association La Miete (Maison des initiatives, de l’engagement, du troc et de l’échange) permettent aux associations villeurbannaises de mieux se connaître mais aussi de réfl échir collectivement aux adaptations

nécessaires. « Les personnes font d’abord connaissance. C’est important dans une ville qui compte de très nombreuses associations. Puis nous travaillons sur des questions communes : la visibilité via les sites internet, les questions relatives à l’emploi, les solidarités à mettre en place, le renouvellement des bénévoles, etc. », explique Amélie Garban, animatrice de la Miete. Organisé tous les deux mois, chaque atelier rassemble de 30 à 40 participants. Les nouveaux sont bienvenus dans ces réunions qui se révèlent souvent comme des boîtes à idées et lieu de tendances émergentes. « La mutualisation de locaux a été abordée et ceux qui cherchaient un espace ont pu rencontrer ceux qui pouvaient héberger une association, le temps de réunions mensuelles, par exemple », précise Christelle Gachet, adjointe en charge de la Vie associative. ■Inscription préalable : 04 78 68 19 86.

DES ATELIERS POUR FACILITER LA VIE DES ASSOCIATIONS

La MJC passe la vitesse supérieure !Nouvelles activités, identité visuelle renouvelée, lancement de débats participatifs, activités à foison : la MJC du 46 cours Damidot déploie ses ailes.

l’essentiel

Parmi les signes de changement : un nouveau logo.

Les bénévoles, membres ou salariés de structures associatives, sont invités à participer aux ateliers "dialogue Ville-associations". Reprise le 11 octobre…

adultes, comme les ateliers de cuisine végétarienne, complétant astucieusement les séances d’œnologie, proposées dès ce mois d’octobre. Les Villeurbannaises pourront découvrir le yoga prénatal, dont l’inscription s’effectuera au trimestre. Enfin, les enfants n’ont pas été oubliés ! Pour eux les activités sont toujours aussi nombreuses et variées : arts plastiques, manga, hip-hop, escrime ou encore théâtre pour les adolescents, avec la complicité de la Compagnie Ariadne. Enfin, pour répondre aux demandes des familles, des spectacles jeunesse seront proposés le samedi matin…■

www.mjc-villeurbanne.org

LE RÉAMÉNAGEMENT DE LA LIGNE C3 SE POURSUITLe secteur de la place Grandclément est situé au cœur du réaménagement de la ligne de transports en commun C3 et donc des perturbations liées aux travaux de réseaux. Petit rappel du plus important changement survenu en septembre dans ce périmètre : la rue Léon-Blum est désormais en sens unique, entre la place Grandclément et la rue Pierre-Louis-Bernaix. Ce tronçon ne peut être emprunté que dans le sens sortant de la ville, en direction du périphérique. Selon le Sytral, cette modifi cation de circulation devrait perdurer au-delà de la fi n des travaux de réaménagement du C3. Les automobilistes qui entraient à Villeurbanne par cette voie se reportent rue Bernaix puis boulevard Réguillon où des requalifi cations sont prévues. Dans ce cadre, des réunions de concertation ont déjà eu lieu avec les habitants concernés. [email protected]

noUVeaU À Saint-JeanLa Maison des services publics, rue de Saint-Jean, vient d’être équipée d’un photomaton. Un service qui permet aux habitants de compléter leurs documents administratifs, sans attendre. L’appareil délivre quatre photos répondant aux normes, pour cinq euros. Les usagers peuvent aussi tester des formules portraits, en couleurs ou en noir et blanc.

EN BREF

rectiFicatiFLa boîte d’échanges entre voisins, installée esplanade Manon-Roland, a été décorée lors d’un atelier intergénérationnel au centre social de Cusset, et non par Stéphanie Genelot qui développe ce concept dans l’agglomération, comme annoncé par erreur dans Viva de septembre. Cette boîte d’échanges, première du genre à Villeurbanne, a été fi nancée par le conseil de quartier Cusset-Bonnevay.

Médiation Santé, noUVelle adreSSeLes permanences de médiation santé ont désormais lieu au Centre communal d’action sociale (CCAS, place Lazare-Goujon) le lundi de 14 h à 17 h et le mercredi de 9 h à 12 h, dans la mairie et le vendredi de 9 h à 12 h à la Maison des services publics Saint-Jean, 30, rue Saint Jean.

noMination Le commissaire Eric Burle occupe depuis le 1er septembre le poste de chef de la Division Est, chef du commissariat de Villeurbanne. Il était auparavant chef de la Sûreté départementale à Nîmes. Il succède au commissaire divisionnaire Noël Fayet, désormais commissaire central de Lyon.

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Le marché change de placePLACE GRANDCLÉMENT

L e marché manufacturé de la place Grandclément c h a n g e d’ a d r e s s e e t

s’installera dans le périmètre de la gare de Villeurbanne, à partir du jeudi 20 octobre, trois fois par semaine, les mardis, jeudis et dimanches, sans changement de périodicité. Ce déplacement des étals de vêtements, chaussures, vaisselle, etc., intervient en raison des travaux de réseaux de la ligne C3 (cf. article ci-dessous) et, plus tard, de ceux de l’aménagement de la place Grandclément, qui se termineront en février 2020. La Ville a étudié plusieurs options et

le site retenu est donc celui de la gare de Villeurbanne pour sa taille (345 mètres linéaires) et sa p rox i m i t é a ve c l e m a rc h é alimentaire. Une partie du n o u v e a u s i t e c o m p r e n d notamment l’actuel parking relais que le Sytral a mis à disposition pendant les travaux. Le marché alimentaire, ne bouge pas de l’avenue Général-Leclerc, n’étant pas concerné par les travaux en cours.■

Le marché manufacturé de la place Grandclément s’installe autour de la gare de Villeurbanne, à partir du 20 octobre. Un déménagement liéaux travaux de réaménagement de la place, prévu pour quatre ans.

la concertation coMMenceLa concertation réglementaire préalable sur le réaménagement de la place Grandclément démarre ce mois-ci. Une réunion publique aura lieu lundi 10 octobre, à 18 h 30, au Rize, 23-25 rue Valentin-Haüy, organisée par la Métropole et la Ville. Les grands partis pris d’aménagement et les vocations de l’espace y seront présentés. D’autres rendez-vous seront annoncés au cours de cette première réunion.

quartiers libres

Gratte-Ciel/Dedieu/Charmettes

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C’est un lieu incontournable dans les favoris

d’Anne-Marie Thibert… Au 251 du cours

Émile-Zola, cette salle renferme de nombreux

et vibrants souvenirs : toute l’énergie de l’Asvel,

les clameurs et l’enthousiasme communicatif

des matches, le son du parquet, les scores

annoncés. « J’aime cette salle si particulière, si

villeurbannaise avec cette proximité entre joueurs

et public. En tant que sportive de haut niveau, j’ai

vécu ici de très belles émotions […] Et j’aime aussi

la voir se transformer complètement pendant la

Fête du livre jeunesse, quand elle se remplit, se

pare d’illustrations géantes, quand les enfants de

tout Villeurbanne arrivent. Je constate que cette

salle favorise toujours autant les échanges, la

convivialité ». ■

Si elle avoue manquer de temps

pour se rendre régulièrement au

marché des Gratte-Ciel, Anne-Marie

Thibert réussit à fréquenter tout au

long de l’année les parcs et jardins

de la ville. Parmi ses favoris : le parc

Alexis-Jordan. Dès qu’elle le peut,

elle se rend dans la foulée au parc

de la Feyssine. Un espace dont elle

apprécie la taille et « le côté ouvert ».

À Villeurbanne, elle se dit « sensible

à la variété des espaces verts ». « C’est

une attention portée aux habitants »,

ajoute-t-elle. ■

Elle apprécie l’aspect chaleureux de

l’avenue Henri-Barbusse et cet air de

vacances, lorsque l’avenue devient

piétonne durant les deux mois d’été,

et se dote de pots géants colorés, de

transats et de terrasses immenses…

Elle connaît les bonnes adresses du

centre-ville « au sens large du terme,

de République à Flachet ! », précise-

t-elle. « Je profite de la qualité des

commerces de métiers de bouche ».

Enthousiaste, elle se réjouit « de voir

se dessiner le projet d’extension des

Gratte-Ciel ». ■

la Salle raPHaËl-de-BarroS

Si elle avoue manquer de temps

le Parc aleXiS-Jordan Elle apprécie l’aspect chaleureux de

Les Gratte-Ciel !

« Je suis Villeurbannaise depuis toujours !

Mon secteur de prédilection se situe autour

des Gratte-Ciel. Quant à celui de mes parents,

il est proche de République. Ma ville, ma

famille, mes repères, c’est un tout pour moi

qui ai découvert Villeurbanne par la voie du

sport puisque j’ai longtemps joué en équipe

Une de l’Asvel ! ». À chaque fois qu’Anne-

Marie Thibert a quitté sa ville pour des

raisons professionnelles, elle a toujours

choisi d’y revenir. Son parcours riche et varié

l’a conduite vers la transaction immobilière,

une manière d’approfondir sa connaissance

de la ville. « Ici, j’aime la culture, le sport et les

jardins et je me réjouis du projet Gratte-Ciel

centre-ville ! », ajoute-t-elle. ■

Avec Anne-Marie Thibert

cette rubrique est la vôtre, si vous aussi vous aimez

votre quartier, si vous souhaitez nous le faire découvrir,

vous pouvez nous écrire : Viva Magazine, hôtel

de ville, place lazare-Goujon à Villeurbanne ou :

[email protected]

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Un grand site universitaire, un quartier de ville, un pôle de développement d’activités innovantes : ces trois fonctions, académiques, urbaines, économiques se complètent et se renforcent mutuellement au seindu projet LyonTech-la Doua qui fédère une ambition commune pour ce territoire.

LYONTECH-LA­DOUA­

Territoire innovant

«L e campus de la Doua est un atout urbain et économique pour Villeurbanne »,

résume Delphine Picard, chef de projet Développement des campus de la Métropole de Lyon. LyonTech-La Doua 2025 fait partie des sept grands projets économiques métropolitains avec Confluence, Gerland, Carré de Soie, la Part-Dieu, la Vallée de la Chimie et l’aéroport Saint-Exupéry. « Sa particularité est de s’appuyer sur l’excellence scientifique et technologique d’un campus qui est le deuxième de France », poursuit-elle. « C’est un projet universitaire qui va contribuer au développement économique du territoire », ajoute Hugues Benoit-Cattin, directeur adjoint de l’Insa en charge de l’innovation.La Doua, le plus grand site universitaire de l’agglomération avec plus de 100 hectares de superfi cie, représente également 40 % du potentiel scientifique lyonnais.L’ambition est à la mesure de ce territoire. LyonTech-La Doua bénéficie d’un investissement f i n a n c i e r e xc e p t i o n n e l d e 343 millions d’euros, mobilisé par l’État, la Région, le Grand Lyon. L’objectif, partagé par l’ensemble des nombreux intervenants publics comme privés, est de faire de la Doua le campus européen de référence en sciences et technologies pour une société durable.

en vue

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Le campus, édifi é à partir de 1957, va prendre le coup de jeune dont il avait bien besoin. 23 bâtiments vont être réhabilités, soit la moitié du parc immobilier existant. Certaines rénovations vont conduire à la reprise complète des espaces intérieurs. Toutes passeront par la rénovation des surfaces extérieures des bâtiments et leur remise aux normes d’ici à 2020. Au total, neuf nouvelles constructions vont s’ajouter au parc immobilier existant. Certaines ont déjà vu le jour, les autres seront livrées d’ici à quatre ans. Le campus sera également r é o r g a n i s é p a r q u a r t i e r s scientifi ques afi n de redonner de la cohérence au site qui, au fi l des ans, s’est aménagé de manière un peu désordonnée.Ce projet LyonTech-La Doua d é p a s s e c e p e n d a n t c e t t e dimension immobilière. « L’enjeu principal est de mieux faire connaître le campus : il s’agit de rendre visible et lisible l’offre actuelle de service en faveur de l’innovation, de la coordonner et de la développer », estime Sophie Courtinat, chargée de développement de LyonTech-La Doua à l’Université de Lyon. Le site a vu s’implanter la SATT –

Pulsalys (Société d’accélération du transfert de technologies), créée fi n 2013 dans le cadre du programme d’investissement d’avenir de l’État, dont le rôle est de valoriser les travaux de recherche de l’Université de Lyon en direction du monde socio-économique. Pulsalys a investi dans 30 projets en 2015 et accompagne une v ingtaine de s tar t-up chaque année. Cette présence emblématique sera complétée par la Fabrique de l’innovation, en cours de création, qui offrira un panel complet de services aux porteurs de projets (lire page 16). « Le projet LyonTech-La Doua vise à faire du campus un lieu de ressource en matière d’innovation pour l’ensemble de la Métropole mais aussi au-delà : au niveau

international », précise Sophie Courtinat.Ce projet est également un projet urbain, qui s’étend jusqu’aux franges sud du site universitaire. Cette dimension urbaine se concrétisera par le développement d’activités nouvelles, l’implan-tation d’entreprises, la création de services de proximité et le renforcement des transports. La prolongation future de la ligne de tramway T6 depuis les hôpitaux Est jusqu’à la Doua en passant par les Gratte-Ciel s’inscrit dans cette logique globale. Delphine Picard affirme : « La volonté est de désenclaver le campus en favorisant les perméabilités avec la ville non seulement par des ouvertures économiques mais aussi urbaines : il deviendra un quartier de la ville ». ■

Un BeSoin de SerViceSUne étude sur les services menée auprès des différents usagers du campus de la Doua a recueilli 2 200 réponses d’étudiants, chercheurs, personnel administratif… Ces usagers ont mis en avant plusieurs attentes. Ils souhaiteraient disposer de lieux de restauration de proximité, que ce soit pour les rendez-vous de travail ou pour se détendre, ainsi que de commerces : banques, boulangerie, pressing, etc. Ils réclament par ailleurs une meilleure circulation de l’information concernant les événements sportifs ou culturels organisés quasi quotidiennement par les 200 associations du campus. Enfi n, la desserte de la Doua ainsi que la mobilité à l’intérieur du site, qui s’étend sur 2 km de long, mériteraient également d’être améliorées, estiment-ils. Des réponses à ces attentes seront progressivement données, avec un premier projet de création de site web qui sera la vitrine du campus.

23 bâtiments réhabilités

9 nouveaux bâtiments

construits

30 000 usagers

sur le campus

dont

25 000 étudiants

et

2 000 chercheurs

85 nationalités

50 équipements sportifs

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Une nouvelle dynamique au sud du campus

L e p r o j e t s t r a t é g i q u e LyonTech-La Doua dépasse le périmètre du campus

universitaire pour englober ses "franges sud" : les quartiers situés jusqu’aux avenues Galline et Roger-Salengro. Au total, 20 000 m2 de plancher supplémentaires seront à terme dédiés aux activités économiques.« Les franges sud sont la zone d’extension naturelle du campus. Elles disposent de réserves foncières et représentent un important potentiel de développement économique. Ce projet renforce l’attractivité de ce secteur déjà ciblé par de nombreuses entreprises », explique Nathalie Tivan, référente pour les projets économiques

stratégiques de la vi l le de Villeurbanne.L’un des premiers pas de cette extension a été la construction de la Cité lyonnaise de l’environnement et de l’analyse (CLEA), inaugurée en décembre 2013 qui regroupe des instituts et centres de recherche publics. Toujours en 2013, le bâtiment du 114 boulevard du 11-novembre-1918 a été entièrement réhabilité et abrite désormais un laboratoire d’études cliniques.Depuis, p lusieurs grandes sociétés du secteur du numérique, des systèmes d’information et de l’expertise comptable, totalisant plusieurs centaines de collaborateurs, se sont installées ou étendues dans ces "franges sud". La dernière inauguration en date, fin septembre dernier, est celle des nouveaux locaux d’Econocom, spécialiste de la digitalisation des entreprises. Ces bâtiments abritent 300 salariés

qui étaient jusqu’alors dispersés sur 6 sites dans l’agglomération lyonnaise. Une partie des locaux, situés à proximité de la pépinière d’entrepr ises Einstein, est destinée à accueillir des start-up. Par ailleurs, une entreprise majeure dans le domaine du jeu vidéo projette de transférer ses activités près de l’avenue Roger-Salengro.Enfin, la friche industrielle de l’ancienne papeterie l’Oblique AZ devrait être dédiée au développement économique en lien avec le campus. Comme Econocom et la pépinière, cette friche est située boulevard Albert-Einstein, renommé "boulevard de l’innovation" dans le projet LyonTech-La Doua. Le territoire du campus et de ses franges sud accueille aujourd’hui 70 entreprises et 700 salariés en lien. D’ici à 2025, l’ambition est d’atteindre 200 sociétés et 3 000 emplois supplémentaires. ■

Les quartiers qui jouxtent le campus de la Doua vont également bénéfi cier du projet LyonTech-La Doua. Ces secteurs urbains seront irrigués par le projet de développement économique du pôle universitaire qui vise à terme, à multiplier par trois le nombre d’entreprises et d’emplois.

Ce projet renforce

l’attractivité de ce secteur déjà remarqué par de nombreuses entreprises."

Nathalie Tivan,développeur économique à la ville de Villeurbanne.

campus lyontech-la doua

parc de la feyssine

cité internationale

franges sud

gratte-ciel

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« Passer de l’idée à la création de valeur »

Quelle est l’ambition de la Fabrique de l’innovation ?Hugues Benoit-Cattin : Il s’agit de positionner l’Université de Lyon comme un acteur essentiel non seulement de la formation et de la recherche mais aussi de l’innovation et de l’entrepreneuriat. L’Université de Lyon a des talents, des compétences et des moyens sur lesquels les porteurs de projets innovants pourront s’appuyer pour passer de l’idée à la création de valeur, que ces projets émanent d’étudiants, de chercheurs ou d’entreprises extérieures à l’université.

Comment va-t-elle fonctionner concrètement ?H.B.-C. : Il s’agit de développer une offre de services adaptés aux besoins de ces porteurs de projets depuis l’amont jusqu’à l’aval. Par exemple : la mobilisation d’équipes pluridisciplinaires dans les phases de générations d’idées, l’élaboration de méthodes de travail collaboratives, la création de formations sur des outils

techniques ou encore le test sur les campus de produits et de services innovants. Trois lieux de ressources vont être créés. Le plus important, I-Factory, sera situé à LyonTech – La Doua. Ce lieu de 4 000 m2 entrera en service en 2020, avec une préfi guration sur 350 m2 dès juin 2017.

Quelle est la particularité de cette démarche vis-à-vis des autres partenariats université-entreprise ?H.B.-C. : La force de ce projet est de mobiliser au delà d’un établissement, d’une discipline ou d’une thématique. Sa valeur ajoutée est la pluridisciplinarité, la rencontre entre différentes visions et cultures scientifi ques dans cette interface entre le monde académique et économique. L’Université de Lyon dispose de ressources considérables dans l’ensemble des sciences. Or, toutes les grandes innovations sont apparues à la jonction de plusieurs disciplines : un bon produit ne relève pas seulement de technologie mais de design, de sociologie, d’ergonomie, etc. n

Hugues Benoit-Cattin,directeur­adjoint­de­l’Insa­et­directeur­du­projet­Fabrique­de­l’innovation.­

INTERVIEW

la MaiSon dU ProJetSituée au cœur du campus, près de la station de tramway Gaston-Berger et du Double-Mixte, la maison du projet a ouvert ses portes avec une première manifestation inaugurale : la Fête de la science, le 8 octobre. « Cette maison a une triple vocation : c’est à la fois un lieu d’information sur le projet pour tous les usagers du campus, un site de démonstration des différentes techniques d’éco-construction qui seront utilisées pour la réhabilitation des bâtiments et enfi n un espace de mise en valeur des travaux scientifi ques des étudiants et des chercheurs », explique Nicolas Coureau, directeur opérationnel du campus LyonTech – La Doua. Côté éco-construction, la maison du projet est équipée par exemple d’un toit végétalisé et d’un bassin d’infi ltration des eaux de pluie. Elle abrite également des bornes interactives et un grand écran tactile permettant de visualiser le projet sous forme d’animations graphiques. Le bâtiment compte par ailleurs une salle de conférences de 50 places. Cette structure, qui s’étend sur 350 m2, est conçue pour être temporaire. Elle fermera en 2021.■

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Bâtiment Alfred-Kastler (Réhabilitation)Fin de chantier fi n 2017Maîtrise d’ouvrage : Université de Lyon Cette structure est occupée par l’Institut Lumière-Matière qui mène des projets en interface entre l’ingénierie, la biologie et la santé et rassemble environ 300 collaborateurs. Ces locaux de 4000 m2 seront entièrement rénovés à l’extérieur (toit, façades) et remis aux normes (accès personne à mobilité réduite, sécurité).

Bâtiment Gustave-Ferrié (Réhabilitation)Fin de chantier fi n 2017Maîtrise d’ouvrage : Université de Lyon Ce bâtiment de 5 500 m2 abrite en particulier le laboratoire de génie électrique et ferroélectricité, qui rassemble près de 30 chercheurs (enseignants, ingénieurs, doctorants, post doc). Il va faire l’objet de travaux de reprise des façades, toitures, ventilation et de remises aux normes d’accessibilité et de sécurité.

Axel’One (Construction)Livraison mi-2017 Maîtrise d’ouvrage : Métropole de LyonCe bâtiment de près de 2 000 m2 sera dédié à la recherche fondamentale et collaborative sur des procédés propres et les matériaux innovants. Il sera composé de laboratoires aménageables en fonction des besoins, de bureaux et d’espaces partagés. Cette plateforme permettra l’expérimentation à petite échelle, en lien avec les plateaux technologiques préindustriels existant à Solaize et Saint-Fons.

ProJetS eMBléMatiQUeS

Chimie-bio (Construction)Livraison fi n 2017Maîtrise d’ouvrage : Université de Lyon Ce nouveau site de plus de 5 000 m2 est destiné à recevoir une grande partie des activités et des équipes de l’Institut de chimie et biochimie moléculaires et supramoléculaires, actuellement dispersées dans trois bâtiments (Curie, Raulin, Verne). Cette structure accueillera également le Centre commun de résonance magnétique.

Tour D (Construction) Livraison mi-2018Maîtrise d’ouvrage : Insa Lyon Cette construction de 3 360m2 reviendra au département Génie mécanique de l’Insa Lyon qui va libérer les bâtiments d’Alembert et Fermat. Cette construction s’accompagnera de la démolition partielle de la Halle Jacquart. Elle permettra à ce département de faire face à l’augmentation des effectifs d’étudiants de premier cycle (+ 20 %).

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10/09/2016■

Des marionnettes géantes aux Buers

Elles enjambent les danseurs couchés au sol, elles virevoltent sur elles-mêmes, ou dansent en

duo… Huit marionnettes géantes ont arpenté les rues du quartier

des Buers pour la répétition générale du groupe villeurbannais

du défilé de la Biennale de la Danse. Vêtus d’un costume ou d’une robe, affublés d’un béret

ou d’un foulard noué autour du cou, les Grands Anciens des

Buers étaient comme vivants, ce samedi 10 septembre. « C’est

impressionnant », pouvait-on entendre parmi les Villeurbannais

présents. Un véritable exercice de minutie pour retracer les traits

de visage de parents et grands-parents, anciens habitants du

quartier. Les mouvements des 250 danseurs donnaient vie aux

sentiments de ces personnes géantes. Fabriquées en argile, ces

marionnettes de 4 mètres de haut et de 25 kilos, ont été choisies

par les habitants des Buers lors de la fête des voisins, en mai

dernier. Sous le thème « Ensemble pour aller plus loin », le groupe

villeurbannais a tenu sa promesse de mener à bien un projet

collaboratif mettant à l’honneur le patrimoine humain de la ville. ■

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Voir le défi lé à Villeurbanne sur

viva-interactif.com/defi le

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s’élevaient pour réclamer des canons et des avions pour « la république sœur ».Adjoint au maire de Villeurbanne et militant communiste, Gervais Bussière comptait parmi les hommes révoltés par cette situation. Dès le 8 août 1936, soit trois semaines après le début de la guerre d’Espagne, il signe dans le journal La Voix du Peuple un éditorial appelant les démocraties occidentales à intervenir contre Franco ; « L’enjeu de la guerre civile, écrit-il avec une lucidité remarquable, n’est pas seulement la liberté ou l’esclavage de l’Espagne, mais aussi la Paix du Monde ». Il prend également la parole dans une foule de meetings destinés à faire pression sur le gouvernement. Il est de toutes les réunions et de tous les mouvements, devient secrétaire du Comité d’entraide au peuple espagnol, et se déplace même pendant deux semaines de l’autre côté des Pyrénées, en décembre 1936, pour se rendre compte par lui-même de l’atrocité du confl it. Mais son engagement, déjà, va bien au-delà des mots…Dimanche 26 octobre 1936. Le sujet fait la "une" des journaux : la police lyonnaise vient de découvrir à Vaise un important stock de grenades défensives "F1" et de grenades

Certaines nuits, on entendait leurs moteurs ronfl er dans le ciel de la vallée du Rhône.

Les avions nazis traversaient la France pour rejoindre le front espagnol. À Villeurbanne, ces convois de la mort scandalisaient les partisans de la paix. Comment le gouvernement du Front Populaire pouvait-il rester inactif face à cette injustice ? Pendant qu’Hitler et Mussolini déployaient leur arsenal de guerre aux côtés du général Franco, entré en rébellion contre la république du Frente Popular, la France et l’Angleterre, par peur que le confl it ne s’étende à l’Europe entière, bloquaient les frontières de l’Espagne et empêchaient son gouvernement légitime de s’approvisionner en armes et en munitions. Partout dans notre pays, des voix

l’HistoirePar Alain Belmont, historien

En 1936, durant la guerre d'Espagne, plusieurs Villeurbannais dont des élus de la municipalité, fabriquèrent clandestinement des armes destinées à la république du Frente Popular.

L'affaire des grenades n'interrompt pas l'activité militante de l'adjoint au maire de Villeurbanne. En tant que secrétaire du Comité d'entraide au Peuple Espagnol, il prend une part active à l'envoi de secours matériels en Espagne, et au soutien des familles de Villeurbannais partis combattre aux côtés des Républicains (voir Viva de juillet 2013). Le 5 septembre 1939, après que le gouvernement a interdit le Parti communiste français et ordonné la dissolution de ses municipalités, il perd son siège d'adjoint. Arrive l'occupation, qui voit Gervais Bussière s'engager dans la Résistance. L'homme reste fi dèle à ses convictions, et les traduit en actions. À une date que nous ignorons, il quitte la région lyonnaise et rejoint l'ouest de la France. Arrêté par la Gestapo à Angoulême le 25 février 1944, il est transféré au camp de Compiègne puis déporté le 4 juin 1944. On ne le revit plus jamais. Le 26 avril 1946, «en vue de conserver le souvenir et d'honorer la mémoire des Martyrs et des morts de la Libération», le Conseil municipal décide de donner «à la rue de l'Egalité, le nom de notre camarade Gervais Bussière (...) déporté en Allemagne d'où il n'est pas revenu». ■

GERVAIS BUSSIÈRE, des Gratte-Ciel à la déportation

Combattantes en 1936

OCÉAN ATLANTIQUE

NORD

PORTUGAL

Îles CanariesGuerre civile espagnole

Territoires espagnols du Maroc

Barcelone

BilbaoOviedoLa Corogne

ValladolidSaragosse

Salamanque

MADRID

Cordoue

Séville

Cadix

Par Alain Belmont, historien

Barricades à Barcelone en juillet 1936

Portrait de Gervais Bussière,

photographié en décembre 1936.

GERVAIS BUSSIÈRE,

L'affaire des grenades

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incendiaires chez un artisan et militant communiste, André Christophe. Après plusieurs jours d’interrogatoires, Christophe livre le nom de ses complices : il a passé commande des pièces nécessaires aux grenades auprès de plusieurs industriels de la région lyonnaise. Dans le lot des personnes désignées apparaît « un petit décolleteur de Villeurbanne, un nommé Peterman », qui fabriquait les percuteurs, et surtout le nom de Gervais Bussière. Mis devant le fait accompli, Bussière avoue une partie de l’affaire : « Un inconnu était venu récemment me voir dans les ateliers que je dirige à Villeurbanne [au 22, Grande rue des Charpennes] et dans lesquels je fabrique des sommiers métalliques. Celui-ci me proposa de monter des grenades, ce que j’acceptai de faire, étant donné que les machines que je possède dans mes ateliers sont tout à fait adéquates à ce montage ». Mais après en avoir assemblé une cinquantaine, Bussière aurait craint que ces armes soient destinées à un parti d’extrême droite et aurait cessé d’en fabriquer… Interrogé par la police le 29 octobre, l’adjoint au maire de Villeurbanne est déféré devant le juge d’instruction,

qui ne croit pas à son histoire et le fait incarcérer à la prison Saint-Paul, l e 8 n o v e m b r e 1936. Puis très vite

les arrestations se succèdent, notamment à la mairie de Villeurbanne où les conseillers municipaux Marcel Laufer et Louis Courbet sont aussi mis en cause. L’affaire prend une tournure politique. La presse d’opposition se déchaîne contre les inculpés, traitant Bussière « d’homme à la grenade entre les dents », et voyant dans la mairie des Gratte-Ciel le quartier général de dangereux guérilleros… E n r é a c t i o n , l a m u n i c i p a l i t é villeurbannaise et le Parti communiste o r g a n i s e n t , l e 10 novembre, une grande manifestation réunissant plusieurs milliers de personnes devant le Palais du travail, pour exiger la libération de Bussière.Après 15 jours de pr ison, Gervais Bussière est libéré mais reste inculpé de fabrication illégale d’armes. L’enquête dure plusieurs mois et fait ressortir l’ampleur de l’opération : loin d’une entreprise artisanale effectuée en fond de cour, de manière amateur, "l’affaire des

Sources : Archives de Villeurbanne (Le Rize), 1 D 283 ; 3 C 67 et 3 C 88, journaux La Voix du Peuple et Lyon-Républicain, 1936-1937.

Janvier 1933 : Adolf Hitler est nommé chancelier d’AllemagneMai 1935 : le communiste Camille Joly est élu maire de VilleurbanneFévrier 1936 : victoire du Frente Popular aux élections législatives espagnolesMai 1936 à avril 1938 : en France, gouvernement du Front Populaire17 juillet 1936 : début de la guerre d’EspagneJuillet-août 1936 : Hitler commence à envoyer en Espagne les milliers d’hommes, les chars, les canons et les avions de la légion Condor1936-1939 : Mussolini envoie près de 50 000 hommes, 700 avions et 950 chars combattre aux côtés de FrancoÉté 1936 : les gouvernements français et britannique décident de ne pas intervenir en EspagneOctobre 1936 : naissance des Brigades Internationales, destinées à aider les troupes républicaines26 avril 1937 : bombardement nazi sur GuernicaMars 1938 : bombardements italiens sur BarceloneMars 1939 : chute de Madrid, victoire de FrancoAvril 1939 : fi n de la guerre d’Espagne1939 : « La Retirada ». Plus de 400 000 Espagnols se réfugient en France3 septembre 1939 : début de la Seconde Guerre mondiale

Repères

Plus de 400 000 Espagnols se réfugient

Sources : Archives de Villeurbanne (Le Rize), 1 D

en France3 septembre 1939 :

Réagissez et partagez :viva-interactif.com/histoire

grenades" implique une vingtaine d’industriels et porte sur des quantités impressionnantes : entre 100 000 et 200 000 grenades auraient été commandées, dont environ 30 000 furent e f f e c t i v e m e n t f a b r i q u é e s et expédiées par camions à Marseille, d’où elles partirent pour une destination inconnue. Ce n’est qu’au moment du procès, en novembre 1937, que Gervais

Bussière avoue leur but final, Barcelone. « J ’ai fabriqué des grenades pour l’Espagne républicaine, déclare-t-il haut et fort, et j’ai conscience

d’avoir fait mon devoir ». La justice se montra relativement clémente, en condamnant Courbet à un an de prison ferme,

et Bussière et Laufer à six mois de prison a v e c s u r s i s . I l s avaient agi pour de nobles idéaux, les juges l’avaient bien

compris. Deux ans plus tard, en 1939, Franco

écrasait les républicains espagnols, pr ivant la

France d’un allié qui lui aurait été certainement précieux lorsque la Seconde Guerre mondiale éclata. ■

Affi che "Evacuad Madrid" que l'on trouve au Rize.

FRANCE

ALGÉRIE

OCÉAN ATLANTIQUE

NORD

PORTUGAL

Îles Baléares

Mer Méditerranée

Détroit de Gibraltar

Îles CanariesGuerre civile espagnole Août/septembre 1936

Zone républicaine

Zone nationaliste initiale

Avancées nationalistes

Territoires espagnols du Maroc

Barcelone

BilbaoOviedoLa Corogne

ValladolidSaragosse

Salamanque

MADRID

Cordoue

Séville

Cadix

Grenade

Tarragone

Castellon de la Plana

Valence

Alicante

Malaga

Janvier 1933 : Hitler est nommé chancelier d’AllemagneMai 1935 : communiste Camille Joly est élu maire de VilleurbanneFévrier 1936 :du élections législatives espagnolesMai 1936 à avril 1938 : gouvernement du Front

Repères

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Rize

témoignage

En 1939, la famille du côté maternel traverse à son tour la frontière. « Les Franquistes avançaient et la maison de mes grands-parents a été transpercée d’une bombe, mais qui heureusement n’a pas éclaté. Mon père les a récupérés au Perthus, avec deux de mes oncles, combattants républicains. Il a aussi réussi à sortir un cousin du camp d’Argelès et l’a caché à Vaulx-en-Velin mais il a été dénoncé. La police est venue, on l’a interrogé. Mon cousin a pu partir et s’est caché dans un premier temps à Puisserguier. Mon père n’a jamais pu avoir la nationalité française ensuite. »Jeannine, quant à elle, intègre l’école du cours Émile-Zola, en 1941. Elle ne connaît personne et son accent du midi lui vaut les moqueries de ses camarades. « Je quittais mes amis, ma famille, le soleil du midi pour le brouillard et le gel de l’hiver ». Mais, alors que les restrictions étaient le quotidien des familles, « tous les jours, nous avions du lait en poudre et un petit morceau de chocolat vitaminé, que les quakers américains envoyaient en France et qu’on nous distribuait à l’école. »Tous les jours, Jeannine faisait le trajet à vélo depuis Vaulx-en-Velin. Et c’est à vélo, en tandem, avec son père, qu’elle descend en 1942 voir ses grands-parents dans le sud. À vélo également, lors d’une balade en 1951, qu’elle rencontre son futur mari. Un Catalan, lui aussi, parti de Barcelone en 1947. Tous deux travaillaient à Villeurbanne, où ils ont construit leur maison, et où, 62 ans plus tard, Jeannine habite toujours. ■

«Mes grands-parents paternels, mon père et mon oncle, sont arrivés à pied dans un village de l’Hérault

pendant la guerre de 14-18. Ils venaient d’un petit village de la province de Lérida, au nord de Barcelone », raconte Jeannine Solano. C’était en 1917, la France manquait de bras pour son industrie et son agriculture. Et l’Hérault avait besoin de main-d’œuvre pour sa vigne. Mais Jean Solano, du haut de ses 16 ans, n’aime pas le travail de la vigne et part pour Grenoble d’où il correspond avec sa future femme, qu’il a connue au village, et restée à Barcelone.« Mon père est allé la chercher et ils se sont mariés en 1926 à Puisserguier, à côté de Béziers, où je suis née un an plus tard. Puis, magasinier chez Merlin-Gerin à Lyon, il a construit une maison dans un hameau de Vaulx-en-Velin. Et, à partir de l’âge de 6 ans, je suis retournée dans le sud où j’ai été élevée par mes grands-parents jusqu’au certificat d’études en 1940. » Jeannine revient auprès de ses parents en pleine guerre, et intègre le cours supérieur de l’école Émile-Zola, à Villeurbanne, à l’âge de 13 ans.Mais quatre ans auparavant, en juillet 1936, grâce aux premiers congés payés, toute la famille est retournée dans le village familial à bord de la vieille auto achetée par Jean. « Ma mère n’avait pas vu ses parents depuis dix ans. Nous avons passé quelques jours à Barcelone, puis nous sommes partis dans les Pyrénées. C’est là qu’on a appris qu’il y avait un soulèvement militaire. Mon père a décidé de revenir immédiatement en France. Mais, à la frontière, ils ne voulaient pas nous laisser passer. Nous avons passé la nuit dans un hôtel. J’avais neuf ans. Partout, c’était l’effervescence, je me souviens des mitraillettes, ça criait. »De retour à la maison, Jean Solano s’investit dans l’aide aux réfugiés, notamment à partir de 1937, où de nombreux enfants espagnols sont évacués pour les protéger des attaques aériennes. « Mon père était anarchiste, il faisait partie d’un comité antifasciste espagnol. Lorsque le maire de Lyon, Edouard Herriot, a laissé le château d’Ecully comme refuge pour les orphelins républicains, mon père a fait l’installation électrique. »

Jeannine Solano

Les premiers congés payés, en juillet 1936, ont amené Jeannine Solano, 89 ans aujourd’hui, dans le village natal de ses parents, dans les Pyrénées espagnoles. Au moment même où commençait le soulèvement militaire qui allait conduire l’Espagne à une guerre fratricide de trois ans.

Des Pyrénées à Villeurbanne

En 1936, à Herbasabina, d’où sont originaires mes grands-parents, paternels et maternels.

Ma grand-mère paternelle, debout, avant 1900 à Barcelone

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l’Espagne à une guerre fratricide de trois ans.

Ma grand-mère paternelle, debout,

Dans les vignes du sud.

paternels et maternels.

avançaient et la maison de mes grands-parents a été transpercée d’une bombe, mais qui heureusement n’a pas éclaté. Mon père les a récupérés au Perthus, avec deux de mes oncles, combattants républicains. Il a aussi réussi à sortir un cousin du camp d’Argelès et l’a caché à Vaulx-en-Velin mais il a été dénoncé. La police est venue, on l’a interrogé. Mon cousin a pu partir et s’est caché dans un premier temps à Puisserguier. Mon père n’a jamais pu avoir la

Jeannine, quant à elle, intègre l’école du cours

En 1942, avec mon père en tandem, en route pour le sud.

Mes parents devant la voiture qui nous a emmenés en Espagne.

23

Cuisiner autrement Anne-Laure Terrail propose des ateliers de cuisine pas comme les autres. Avec elle, du frais, du bio, pas de laitages ni de gluten mais plein de nouvelles pistes à explorer.

Anne-Laure Terrail

Anne-Laure Terrail en est persuadée depuis des années : l’alimentation est la clé du bien-être, de la vitalité et de la

santé. Quasiment pas de gluten, pas de laitages d’animaux ni de viande à sa table, et cela depuis des années. Ce mode de vie, la jeune femme en a fait son métier et propose des ateliers de cuisine d’un genre nouveau, exempts des produits précités. À la place, fruits et légumes de saison, graines, céréales, légumineuses, épices… « On peut manger sainement, sans se priver et que le résultat soit délicieux, riche en goûts et en saveurs », affirme Anne-Laure, arrivée récemment à Villeurbanne après avoir vécu en Dordogne, où elle a mis au point la formule, dans la maison d’hôtes créée avec sa mère. « Les participants sont des gens qui veulent

François Chaussinand, Farid Nasri et Luqman Kossi ont décidé de se faire plaisir en créant une association

atypique. « Bella Curtis, veut dire Bellecour, et c’est sous la marque Bellecour d’eau et d’amour que nous développons notre concept : une étiquette personnalisée sur des bouteilles d’eau de source de montagne, l’une des Ecrins, l’autre d’Auvergne, avec qui nous avons un accord », explique François Chaussinand. Les trois quadragénaires, bénévoles, sont complémentaires dans leurs expériences, du sport au design de mode en passant par la communication. Ils ont mûri leur projet pendant un an : « Nous avons choisi un créneau haut de gamme et nous veillons à chaque détail, qualité de l’eau et de la bouteille, esthétisme, proximité, liens qualitatifs avec nos partenaires », précise Luqman Kossi, en charge du marketing. À présent, l’équipe dispose

d’un entrepôt dans le quartier de Buers-Croix-Luizet pour le stockage des bouteilles et élargit le panel des clients. Les uns sont restaurateurs, les autres sont organisateurs d'événements, comme Les 24 heures de l’Insa, Reperkusound, Bettant, Lou rugby… « On ne sait pas où cette idée nous mènera. Nous avons tous une activité professionnelle et nous conduisons cette initiative sur notre temps libre. Demain, nous pourrons peut-être faire évoluer le statut et créer un poste, ou plusieurs… », ajoute Luqman Kossi. Un site internet permet de passer commande. Celles-ci varient, d’une palette de 1 440 bouteilles de 0,5 litre, à plusieurs palettes. « Nous nous voulons solidaires et une partie du stock des bouteilles vendues est offerte à des personnes à mobilité réduite et à des associations », précise François Chaussinand. ■

www.bellacurtis.net

changer d’alimentation, se sentir mieux, perdre du poids, apprendre à cuisiner pour un enfant souffrant d’intolérances alimentaires… » Les ateliers se déroulent chez elle ou à domicile, ils durent une demi-journée et coûtent 50 euros. À l’issue de la séance, répartie entre théorie et pratique, et après dégustation commune, les adeptes repartent avec des conseils, des idées pour utiliser de nouveaux ingrédients (lait de riz ou gomasio par exemple) et des recettes simples. « Pas besoin de passer des heures devant ses fourneaux, au contraire ! » Velouté de lentille corail, tarte à la farine de riz et aux champignons, verrines aux noisettes font partie des bons petits plats faciles à refaire chez soi. « Cela implique des changements d’habitudes mais on se porte tellement mieux en se nourrissant comme ça, en tout cas c’est vrai pour moi ! », ajoute celle qui « attrape tout au plus un rhume par an ». ■

La table d’Anne-Laure – [email protected] – tél. : 06 62 25 03 49 – www.leclosdelongas.com

Initiatives

Ils se connaissent depuis toujours et ont décidé de créer l’association Bella Curtis afi n de développer une communication par l’eau. Un concept marketing qui commence à se voir sur les tables de Villeurbanne et d’ailleurs.

Des idées qui coulent de source Bella Curtis

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Dans les vignes du sud.

En 1942, avec mon père

­­­VIVA­MAGAZINE­•­N°299­•­octobre­201624

histoires vécues

D iscrète sans doute, mais pas effacée… La Villeurbannaise Cécile

Demaude cache derrière son regard clair un caractère bien trempé. Longtemps valide, elle a d’abord beaucoup pratiqué le tennis et choisi un premier métier qui lui tenait à cœur : éducatrice spécialisée. Un « métier passion », selon ses termes, qu’elle a exercé durant sept ans en région parisienne. « Puis est venu le temps de la maladie, et avec lui, le fauteuil roulant. C’était en 2000… », explique-t-elle. Malgré les nombreux changements dans sa vie quotidienne et les phases de découragement, pas question de renoncer au sport et aux rencontres avec les autres. Il faut

chercher des solutions contre l’isolement qui guette alors… Elle se dirige vers le tennis de table, mais ce sport ne lui plaît pas vraiment. Elle décide de tenter un sport « complètement différent » : l’escrime. En loisir d’abord, pour sortir la tête de l’eau. D’activité équilibrante, elle en fait, au fil des entraînements, son sport. « Je me suis tellement investie que j’ai intégré l’équipe de France en 2010 », précise Cécile Demaude, qui ne compte pas les heures à manier son fl euret. En moyenne : douze à quinze heures par semaine, sans compter les heures de préparation physique, de quatre à six heures hebdomadaires.Derrière l’aventure sportive, il y a la richesse des rencontres et la puissance des liens qu’elle tisse au sein de son club Le masque de fer. Il y a également cette précieuse mobilité qu’elle cultive à travers ce sport. Mais si elle est enthousiaste,

Cécile Demaude

Elle a participé aux Jeux Paralympiques de Londres en 2012 et à ceux de Rio en 2016.Escrimeuse, Cécile Demaude, 44 ans, évoque sa vie de sportive de haut niveau : ce qui la pousse et aussi, parfois, ce qui la freine…

1972Naissance à Maisons-Alfort1978Passe un an au Brésil avec sa famille1995Diplôme d’éducatrice spécialisée2012Participe aux Jeux paralympiques de Londres 2016Participe aux Jeux paralympiques de Rio

BIO EXPRESS

« L’escrime, la passion qui m'apporte tout… et me demande beaucoup ! »

Cécile Demaude est également lucide : « Le sport de haut niveau est très exigeant. Il faut énormément donner. Physiquement, mais aussi financièrement, notamment en raison de tous les déplacements nécessaires , dans des pays étrangers. Ce n’est pas toujours facile de gérer la fatigue, les déplacements, parfois la déception des résultats, les imprévus… ». Dans sa vie, cette habitante de la Perralière a aussi un travail à mi-temps à Pôle Emploi. Une autre casquette. D’autres contacts. « Ce travail m’ancre dans la réalité, et c’est un bon équilibre avec le sport », constate celle qui est allée à Rio en septembre, encouragée par sa famille, son club, ses collègues. « Aller à Rio, c’était un défi, une envie de médaille, du stress et des émotions sur tous les plans, puisque jeune, j’ai vécu un an avec ma famille au Brésil… Ma curiosité pour ce pays était donc grande ! ». ■

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­­­VIVA­MAGAZINE­•­N°299­•­octobre­2016 25Renseignements complémentaires à l’Offi ce du sport de Villeurbanne, 70, rue du Dr-Rollet. Tél. : 04 78 68 92 44.

et de coordination à entreprendre entre le corps, la respiration et la gestuelle, développe Nicolas Favier, éducateur sportif, diplômé d’État pour les arts énergétiques chinois. L’objectif de nos cours ? Se rapprocher de la libre circulation de l’énergie, amener de la détente et du relâchement, tout en étant à l’écoute des besoins des élèves. » Comment ? « Par un travail structurel du corps et la coordination des mouvements. Une pratique que l’on travaille progressivement tout en se basant sur le rythme naturel de la respiration. On essaie de trouver l’unité du corps, mais pas n’importe comment. Il faut guider chaque mouvement avec l’intention, en lui donnant du sens. »Ancienne handballeuse de haut niveau, Edyta Piatkowska adopte le tai-chi-chuan en 1998, et passe, dans la foulée, une maîtrise en

Généralement défini comme un art martial chinois basé sur un enchaînement de mouvements doux, lents mais précis, le tai-chi-chuan peut s’enseigner dans différentes "écoles" et avoir différents styles : Yang, Chen, Sun, Wu. Visite guidée avec deux enseignants villeurbannais.

Nicolas Favier enseigne l e t a i - c h i - c h u a n depuis une quinzaine

d’années, notamment à la MJC de Villeurbanne et à la Voie du Mouvement. Edyta Piatkowska Wu l’enseigne, entre autres, au Bambou Balance Harmonie et Mouvement. Tous deux proposent cette pratique qui associe respiration, concentration et mouvements fluides. « Le tai-chi, art martial chinois interne, est un long travail de placement

« Le pied donne le coup, la hanche dirige et la main transmet» Source : fr.wikipedia.org/wiki/Tai-chi-chuan

activités physiques adaptées. « Mes cours de "tai" démarrent par un échauffement sous forme de qi gong, on insiste sur la notion de prise de conscience du corps et des appuis au sol. On y intègre la respiration dans les gestes. » La pratique se fait par des mouvements simples. Il faut être à l’écoute de son corps, trouver l’équilibre, son enracinement et ses appuis, prendre conscience de l’espace. « Les bienfaits sont réels : détente, souplesse, vitalité, équilibre émotionnel et ouverture de l’esprit, constate cette instructrice certifiée de l’association internationale de tai-chi-chuan de la famille Yang. On arrive à atteindre un réel bien-être, à améliorer la qualité de vie des personnes. Pratiqué à deux, le tai-chi est un moyen de mesurer sa capacité d’écoute avec un partenaire. » ■

Juste une question d’équilibre ?

EN PRATIQUE

QUEL TARIF ? MJC : De 250 euros à 320 euros (adultes) pour 1 h 15 de cours, suivant les lieux de pratique.Bambou Balance Harmonie et Mouvement tarif moyen pour un abonnement annuel (cours d’une heure et demie) : de 250 à 280 euros.QUEL MATÉRIEL ? Pantalon, tee-shirt, sweat ou veste chinoise, chaussures de sport légères à semelle souple.OÙ PRATIQUER ?MJc, 46 cours Dr-J.-Damidot. Tél. : 04 78 84 84 [email protected] et www.lavoiedumouvement.netBambou Balance Harmonie et Mouvement234 cours Émile-Zola. Tél. : 06 26 02 52 [email protected] (en photo)KFtV, 5 rue Melzet. Tél. : 04 78 89 72 55institut français Vo-thuat dao nam haï, 50 rue Pierre-Voyant Tél. : 06 36 30 98 01école du Panda agile, 5, rue Pierre-Voyant. Tél. : 08 91 65 89 95aGcl, 11 rue Bat-Yam. Tél. : 06 63 81 33 07Wushuguan, 81, rue Paul-Verlaine. Tél. : 06 95 44 82 93

TAI-CHI-CHUAN

Bambou balance Harmonie et Mouvements

­­­VIVA­MAGAZINE­•­N°299­•­octobre­201626

OpinionsTransformer le cours Zola pour faire respirer la villeC’est avec 4 mois d’avance que la 1re tranche

des travaux du cours Émile-Zola s’est achevée.

Mais le projet continue et c’est maintenant

au tour de la concertation d’enrichir la 2e

tranche des travaux qui court de l’avenue

Thiers, à la limite de Lyon 6e, jusqu’à la rue

Hippolyte-Kahn. Après de longs mois de

chantier, cette première réalisation illustre

concrètement la ville de demain avec un

partage plus harmonieux de l’espace public

et une qualité de vie améliorée. Transformé

en véritable autoroute au cœur de la ville,

déserté jusqu’alors par les piétons, le cours

a été redécouvert par ces derniers qui

profitent d’une végétation plus dense, d’une

ombre accrue, de trottoirs plus larges ou de

franchissements plus sécurisés. Les cyclistes

bénéficient de nouvelles pistes cyclables

tandis que, libéré de son trafic de transit, le

cours Émile-Zola retrouve sa nature originelle

dans une ambiance urbaine renouvelée,

moderne et sereine. C’est donc un cours plus

aéré, plus apaisé qui fait respirer la ville.

Car améliorer les déplacements, c’est

davantage qu’une simple problématique

de transport. Nos façons de nous déplacer

organisent notre lieu de travail, notre lieu

d’habitation, notre rapport à l’espace, elles

dessinent nos modes de vie. Et c’est bien

l’enjeu de ce réaménagement : modifier les

pratiques de mobilité pour changer la vie des

habitants et des quartiers qu’il traverse. Ainsi,

à Cusset, la création de placettes a renouvelé

le quartier et renforcé le dynamisme du

commerce de proximité. La végétation accrue

permet de réduire la pollution atmosphérique

tout comme la baisse attendue du trafic de

transit. Ce projet se situe dans la continuité

des grandes réalisations métropolitaines

comme le réaménagement de la rue Garibaldi

à Lyon. Mais il fait aussi écho à la situation

exemplaire d’une capitale européenne,

comme Copenhague, qui a fondé son

attractivité sur la priorité aux modes doux, ou

au projet emblématique de reconquête des

voies sur berges, mené à Paris par l’équipe

d’Anne Hidalgo.

Loïc Chabrier,

Groupe socialistes et apparentés

Journée de la PaixLe 21 septembre, c’était la journée

internationale de la paix. Et nous ne pouvons

pas oublier le drame que vivent des centaines

de milliers de réfugiés et de migrants qui

fuient les guerres, le chaos et la misère dans le

seul but de survivre.

Le monde subit de profonds bouleversements

qu’ils soient politiques ou climatiques. Les

guerres engendrent les déplacements de

milliers d’hommes, de femmes et d’enfants

qui quittent leur pays en espérant vivre dans

un monde plus sûr. Alors que les murs se

construisent partout en Europe pour bloquer

le passage des réfugiés et des migrants, il est

de notre devoir de lutter pour un monde de

paix. De lutter pour la justice, l’égalité, la

coopération et la paix entre les peuples !

Contre les régressions que tente d’imposer

la logique financière et spéculative qui

caractérise la mondialisation capitaliste

néolibérale, il est possible d’affirmer qu’un

autre monde est possible. Un monde plus

juste, plus sûr, plus humain et plus solidaire !

Paix et justice sociale, paix et démocratie,

droits des peuples, égalité femme-homme,

paix et développement humain, social,

écologique, paix et nouveaux modes de

production sont indissociables !

Alors même si la journée internationale de

la paix est passée, n’oublions pas que nous

pouvons nous mobiliser pour appeler à la

solidarité et au soutien pour les réfugiés et

les migrants tout au long de l’année. Qu’il ne

faut pas céder à la haine qu’attisent certains

politiques jouant sur la peur de l’étranger.

L’instrumentalisation politique des migrants

de Calais est inacceptable ! Partout en Europe,

les partis de droite et d’extrême-droite

font leur business électoral sur la misère

d’hommes et de femmes en quête d’avenir.

Notre responsabilité est bien d’accueillir de

manière digne et humaine les hommes, les

femmes et les enfants qui tentent de survivre.

Pour un monde plus juste et plus humain pour

tous !

Chantal Roux,

Groupe communistes et républicains

Déclassement A6-A7 : quels impacts pour Villeurbanne ?Lors du conseil métropolitain du 11 juillet

2016, Gérard Collomb, sénateur-maire de

Lyon, président de la Métropole de Lyon, a

fait voter une délibération lui permettant de

demander le déclassement de l’autoroute A6-

A7 traversant la ville de Lyon.

Cette délibération a été votée par les élus

socialistes villeurbannais, vos représentants

Les Républicains à la Métropole de Lyon

s’abstenant sur ce dossier.

Que les choses soient claires : nous pensons

que ce déclassement est nécessaire. Tout le

monde ne peut être d’ailleurs que pour ce

déclassement. Qu’une autoroute traverse un

cœur de ville n’est plus acceptable de nos

jours.

Ce que nous ne cautionnons pas touche à la

méthode. Que les élus métropolitains, que les

maires impactés, quelle que soit leur couleur

politique, soient informés, le matin pour une

annonce en conseil de Métropole l’après-

midi, n’est pas la preuve d’une concertation

saine, d’autant plus qu’aucune étude sérieuse

n’a été fournie aux élus.

Les impacts pour les villeurbannais seront

importants. Ils doivent faire l’objet d’études

sérieuses. Ne soyons pas naïfs, les poids lourds,

les véhicules légers qui ne passeront plus par

Fourvière ne disparaitront pas comme par

enchantement. Ils se détourneront d’eux-

mêmes sur le boulevard Laurent Bonnevay,

sur la rocade Est, deux axes déjà saturés aux

heures de pointe et lors des grands départs en

vacances.

Les automobilistes villeurbannais subiront

donc bien ce déclassement, malgré le

discours enjôleur de la majorité socialiste

villeurbannaise.

Une association d’élus locaux, de maires, de

présidents de communauté de commune

s’est constituée, hors de tout combat politique

droite-gauche. Cette association Grand Est

Métropole, dont j’ai l’honneur de faire partie

du Conseil d’Administration, a pour seul et

unique objectif de défendre vos intérêts.

Une pétition est à votre disposition sur http://

www.grandest-metropole.fr.

Pour vous défendre, nous avons besoin de

votre soutien.

Jean-Wilfried Martin,

Groupe Les Républicains

Bilan d’un mandat catastrophique Monsieur Hollande pense visiblement à se

représenter pour les prochaines élections

présidentielles. Pourtant son bilan est

catastrophique !

Au moins laissera-t-il une rhétorique devenue

célèbre : Moi président de la République…

Dans son discours s’en ai suivi une longue liste

de promesses non tenues. Cela fait trente ans

que le pouvoir fait des promesses non tenues,

mais là, Hollande décroche le pompon.

De candidat combatif annonçant « mon

véritable adversaire, c’est le monde de la

finance » il est passé au président inactif

constatant impuissant la baisse du pouvoir

d’achat et la montée du chômage. Il a même

déclaré : « Je n’ai pas eu de bol sur le chômage ».

Et tant pis pour les chômeurs !

­­­VIVA­MAGAZINE­•­N°299­•­octobre­2016 27

Cela sous-entend que Monsieur Hollande

considère que le monde est injuste avec lui !

Malheureusement c’est un peu normal avec

ces "élites" formées à faire que de la politique

comme on a l’habitude de faire en France. Il

n’y a jamais eu autant d’énarques pour piloter

l’État : Hollande ou Macron se considèrent

trop intelligents pour le peuple !

À côté de cela, Monsieur Schröder, le social-

démocrate, a fait passer l’Allemagne de 12 %

de taux de chômage à 5 %, ce que l’on peut

considérer comme le plein emploi. Monsieur

Hollande a déclaré en 2014 être devenu

social-démocrate et donc considérait que le

socialisme, cela ne marche pas ! Il aurait dû

conseiller à son parti de changer de nom.

Mais de toute façon ce changement était

encore un changement dépassé, car en 2002

Monsieur Schröder appliquait une politique

libérale, l’agenda 2010, qui a eu le mérite

de réussir. Monsieur Schröder était devenu

un social-libéral, car comme ancien ouvrier

du bâtiment, il a eu l’humilité de considérer

que le chômage était une discrimination

trop grande et qu’il était indispensable

de lutter efficacement contre ce fléau. La

pensée sociale-libérale n’existe pas vraiment

en France. Sans doute nous les centristes

en sommes les plus proches : humanismes,

fédéralistes, réformateurs et démocrates, mais

réalistes sur le plan économique.

Courage, le centre et la droite vont à nouveau

gouverner la France (7 mois).

Hervé Morel,

Groupe des élus centristes UDI

Buers Nord : pour un projet élaboré avec et pour les habitants !Le quartier des Buers Nord va connaître un

réaménagement conséquent, notamment

grâce aux fonds du programme national

de renouvellement urbain, car c’est un des

200 quartiers retenus en France. Le projet

prévoit la démolition de 130 logements,

des rénovations de logements, pour plus de

confort et d’économies d’énergie, comme à La

Boube, une centaine de nouveaux logements,

la construction d’une maison de santé et le

réaménagement de la place des Buers. Le

projet est enfin remis sur les rails, après 4

années de silence, et c’est un point positif. Mais

pour sa réussite, les habitants doivent être

pleinement associés, avec des informations

claires et des échanges réguliers. La loi sur

la politique de la ville de 2014 renforce la

place des habitants dans les projets, avec la

création de conseils citoyens. Ce n’est pas le

cas à Villeurbanne… Entre 2012 et juin 2016,

aucune rencontre n’a été organisée par la ville

et la Métropole de Lyon. Les habitants ont

découvert en juin que certains immeubles

seront démolis en partie, ce qui les inquiète

fortement. Pourquoi ne pas les rassurer en

proposant des relogements dans les futurs

immeubles du Terrain des Sœurs, tout

proche ? Avec la création d’une voie nouvelle

interne au quartier, les habitants craignent

aussi une augmentation de la circulation, de la

vitesse, une réduction des espaces verts, dans

des espaces publics aujourd’hui tranquilles. Le

quartier, situé le long du boulevard Bonnevay,

est soumis au bruit et à la pollution du trafic

du périphérique. Le projet doit conduire à

améliorer la qualité de vie, pas à apporter

plus de nuisances ! Donc revoir les voiries,

planter d’autres arbres (notamment le long de

Bonnevay), démolir ou rénover les logements,

embellir les espaces publics, faire un quartier

où les habitants se sentent bien, tout cela

doit être discuté avec eux, voire défini dans

un projet proposé par eux. La concertation

démarre en octobre : donnons aux habitants

des Buers les moyens de s’exprimer, d’être

écoutés, d’être entendus !

Beatrice Vessiller ,

Groupe Rassemblement citoyen, EELV-FDG

Aménagement des Buers : du délit de facilité au déni de réalité !La municipalité socialiste adore les projets

urbains, c’est même une véritable obsession

au point que l’on se demande si ce n’est

pas un Pharaon qui dirige notre commune.

L’objectif n’est pas de rendre la ville plus

belle (ce terme étant banni du vocabulaire de

l’urbanisme socialiste) mais uniquement de la

densifier. Cependant certains de ces projets ne

recueillent pas l’assentiment du bon peuple

ingrat. C’est notamment le cas depuis 2012

du projet urbain des Buers visant à requalifier

le quartier. La confrontation est parfois

ubuesque, les habitants de la résidence du

Pranard ont appris via la presse la démolition

de certaines de leurs allées en 2018 afin de

permettre la création d’une nouvelle voie

de circulation ! Pour l’adjoint en charge

du développement urbain ce manque de

concertation peut être qualifié « d’un délit de

facilité » la municipalité ayant tout simplement

oublié d’expliquer aux habitants la nécessité

de cette voie. Ces derniers apprécieront ce

doux euphémisme et le sens de la démocratie

de certains élus. Il faut dire que dans le

domaine du déni de réalité la municipalité

socialiste est championne. L’aménagement

du cours Émile-Zola qui devait apporter

tant de bienfaits occasionne aux heures de

pointes de 15 à 25 minutes de retard sur des

lignes de bus. Le constat est identique dans

d’autres domaines. Il y a quelques mois le

maire refusait pour des raisons idéologiques

d’armer la police municipale. Les directives

du ministre de l’intérieur l’ont ramené à

plus de réalité. La politique de la réalité c’est

exactement ce que propose le Front National

et cela commence par ne pas imposer aux

habitants des décisions qui vont à l’encontre

de leurs intérêts. Ainsi si nos élus socialistes

souhaitent accueillir des migrants sur notre

commune alors qu’ils commencent à les

loger chez eux plutôt que les imposer aux

Villeurbannais.

Stéphane Poncet,

Villeurbanne Bleu Marine

À l'heure où nous bouclons ce numéro de Viva, la

tribune du groupe "radicaux, génération écologie et

citoyens" ne nous est pas parvenue.

note de la rédaction Ces textes sont des tribunes libres, émanant des groupes politiques et publiées sous leur responsabilité. Nous les publions dans Viva, in extenso, sous réserve de propos diffamatoires, discriminatoires ou insultants qu’ils pourraient contenir.

­­­VIVA­MAGAZINE­•­N°299­•­octobre­201628

A u CCO, pas question de rester inactif et de regarder tourner le monde les bras ballants. À peine la rentrée

passée et déjà une initiative supplémentaire de taille à verser à l’inlassable engagement de l’équipement, véritable laboratoire d’innovation sociale et culturelle. Les Rencontres de l’aventure ordinaire donnent rendez-vous au public, vendredi 7 et samedi 8 octobre. Comment partager les savoirs ? Activer les ressources de chacun ? Favoriser les rencontres entre expériences individuelles et initiatives collectives ?…. Top départ vendredi 7 octobre sur le thème des médias citoyens (web TV, radio ou blog citoyens). Au programme : créations audiovisuelles participatives et, à 19 h, table ronde sur les médias citoyens en Europe : leviers de pouvoir d’agir des habitants ? Le lendemain,

PARTICIPATIF

rendez-vous

Temps fort de l’automne, les Rencontres de l’aventure ordinaire n’ont rien de banal. Rendez-vous les 7 et 8 octobre au CCO pour réfl échir et apprendre à faire soi-même avec les autres.

Vendredi 7 et samedi 8 octobre au CCO – 39 rue Georges-Courteline – entrée gratuite – www.unsitepasordinaire.com

www.festival-lumiere.org

L’un des rendez-vous incontournables des cinéphiles va présenter pas moins de 390 séances dans les salles de cinéma de l'agglomération lyonnaise dont le cinéma Le Zola, du samedi 8 au dimanche 16 octobre.Le cinéma Le Zola accueille comme chaque année deux séances du Festival Lumière. Le premier fi lm présenté sera Répulsion de Roman Polanski avec Catherine Deneuve, mardi 11 octobre à 20 h 30. La seconde séance sera The Cameraman de Buster Keaton en version pellicule et non numérique, pour le plus grand plaisir des puristes, jeudi 13 à 20 h 30. Pour agrémenter les séances de diffusions, des personnalités vont se succéder, de Gong Li à Jean-Loup Dabadie en passant par Bertrand Tavernier. Le Prix Lumière, décerné chaque année à un artiste pour l’ensemble de son œuvre, est remis cette année à Catherine Deneuve. ■

Le Festival Lumière, aussi à Villeurbanne !

L'aventure ordinaire

dès 11 h et jusqu’à 18 h, récup et système D avec l’Open Bidouille Camp qui proposera des stands où il s’agit de « faire soi-même ». Les participants pourront apprendre à réparer un vélo, fabriquer ses cosmétiques ou du mobilier en bois, participer à une disco-soupe… Place à la musique à 19 h : Malika Bellaribi Le Moal, cantatrice qui réadapte des opéras, fera chanter une soixantaine d’amateurs dans l’opéra citoyen Cavalliera Rusticana de Pietro Mascagni. Plusieurs répétitions publiques ont émaillé les festivals cet été (pour Charivari par exemple)et cette fois c’est bien la représentation complète que le CCO accueillera. Et, comme au CCO la parole est essentielle, le public pourra rencontrer la chanteuse et les participants amateurs qui témoigneront de cette expérience. Deux jours à partager, bien sûr ! ■

AGENDA

À la rencontre de la coMPaGnie le déSordreLa compagnie Le Désordre entre en résidence artistique au Rize pour un an, avec, pour mission, celle d’explorer la thématique du végétal dans la ville. Plusieurs formes d’intervention sont envisagées : ateliers nature, ateliers et stages théâtre, spectacles, balades urbaines, enregistrements de témoignages… La compagnie, créée en 2011, présentera son travail et les possibilités de s’engager en vue d'une exposition en 2017, samedi 8 octobre à 17 heures, dans l’amphithéâtre du Rize.

art conteMPorainJason dodgeExposition personnelleInstitut d’art contemporainJusqu’au 6 novembre

tHéÂtreles turbulentsFestival de théâtreThéâtre de l’Irisdu 6 au 15 octobre

eXPo PHoto Julien MinardSérie de photographies réalisées lors de voyages Galerie Domus, Université Claude-Bernard Lyon 1Jusqu’au 24 novembre

­­­VIVA­MAGAZINE­•­N°299­•­octobre­2016 29

Le Rize poursuit son exploration du territoire villeurbannais et, cette fois, c’est la cité ouvrière Gillet qui fait l’objet d’une exposition approfondie et d’animations.

Au fi l d’un quartier, une cité ouvrière au cœur de Villeurbanne – du 6 octobre au 23 décembre – galerie du Rize – 23 rue Valentin-Haüy.

[email protected] – www.undouadejazz.com

EXPOSITION

L’exposition à voir, au Rize jusqu'au 23 décembre, est consacrée à la cité

o u v r i è re Gi l l e t , e n s e m b l e construit entre 1924 et 1930 par l’entreprise Gillet (spécialisée en teinture sur soie et chimie) pour ses ouvriers et ses employés. Plus de 200 logements répartis dans 21

la 23e édition du festival Un doua de Jazz innove avec une programmation jazz-électro, du 6 au 13 octobre. CCO, Théâtre Astrée, Espace Tonkin et Mlis vont accueillir cette année des artistes locaux et internationaux du monde du jazz. Des noms comme Ben Wendel et Supa Dupa ne diront peut-être rien aux néophytes, mais ces artistes reconnus sauront faire apprécier à tous les sonorités chaudes et jazzy. Au piano, au saxo ou à la voix, il y en aura pour tous les goûts lors des six soirées programmées.Cette année, une soirée spéciale est prévue au Transbordeur avec Soul Square, groupe de hip-hop jazz et soul nantais, jeudi 6 octobre. L'ambition du festival est bien de faire découvrir les différents aspects du jazz au grand public, plus particulièrement aux étudiants. Des tremplins sont d’ailleurs organisés toute l’année pour faire entendre de nouveaux groupes lors du festival ! ■

Un petit Doua de Jazz Places à gagner :

jeu concours Facebook

du 29 septembre

au 5 octobre

bâtiments de type différent, allant de l’immeuble collectif ouvrier à la villa double, s’étendaient sur 3 hectares. Dans ce quartier essentiellement résidentiel, l’équipe du Rize est allée sur le terrain afin de s’imprégner de l’ambiance du site. Les « enquêteurs » ont eu pour mission

de rassembler des éléments permettant de dresser un portrait du quartier, à la fois historique et contemporain, de ses habitants et commerçants, multipliant les rencontres, interpellant les passants par des questions brandies sur des pancartes ou organisant dans un square un événement festif autour de la mémoire du quartier. L’exposition née de ce travail de collecte rassemble ces multiples visages du quartier, ceux qui l’ont construit, ceux qui y ont grandi, travaillé, élevé leurs enfants, cultivé leur

jardin, ceux qui continuent à le faire vivre. Pendant la durée de l’exposition, une programmation culturelle et pédagogique invitera les visiteurs à approfondir cette découverte, au fil du temps… et d’un quartier. Du 1er au 31 octobre, les portraits originaux des habitants de la cité, réalisés par Johanna Charitopoulos, artiste et habitante du quartier, seront exposés à la Maison du livre, de l’image et du son. ■

L’histoire de la cité Gillet racontée au Rize

Un PaSS PoUr Voir deS SPectacleS toUte l’année Le magazine culturel Kiblind propose un pass valable pour toute la saison culturelle 2016 -2017. Accessible à tous, sans critère d’âge, ce pass est vendu cinquante euros et donne accès à quinze places, dans quinze lieux culturels de l’agglomération. Parmi eux : Le Transbordeur, l’Institut d’art contemporain, le théâtre de l’Iris ou encore le cinéma le Zola. Des bonus donnant accès à des spectacles de dernière minute sont adressés par mail, tout au long de l’année, aux possesseurs de ce pass. www.kiblind-pass.com

­­­VIVA­MAGAZINE­•­N°299­•­octobre­2016

villeurbannaise, il a entraîné ses deux filles, Bouchra qui joue sur scène depuis trois ans, et Yasmine, parfois en régie. Chaque fin de semaine, du jeudi au samedi, des humoristes sont programmés. Certains rodent encore leur spectacle, d’autres sont plus aguerris à la scène. Les prix varient en fonction de cette expérience, de 8 à 20 euros, la place. Parmi les artistes régulièrement programmés : Elodie Arnould, Pierre Devrate, Algo show, Bouchra Beno et Yannisse Kebbab. Certains spectacles sont complets rapidement, d’autres permettent un accès improvisé à la salle… Et pour prendre un verre avant le spectacle, prévoir de se rendre sur place dès 20 heures. ■

197, rue Francis-de-Pressensé.Tél. : 04 78 03 03 33.Carte blanche à Graines de star jeudi 20 octobre à 20 heures au Rize,entrée à 10 euros.

Entre les stations de métro Gratte-ciel et Flachet, Graines de star-Comedy club a, peu à peu, fait sa place… Un

espace bar accueille le public avant et après les représentations qui ont lieu dans la salle voisine, séparée par un rideau rouge. Derrière : une cinquantaine de places assises, une scène de 9 m2 et du talent à découvrir. Proximité, humour grinçant, débauche d’énergie et rires communicatifs sont au programme. Le fondateur et directeur des lieux, Sid Benosmane, explique : « J’ai attrapé le virus de la scène et des sketches qui font rire il y a très longtemps. Avoir un lieu comme celui-ci est un vieux rêve ! ». Dans son aventure

Du jeudi au samedi, Graines de star-Comedy club ouvre ses portes aux humoristes et au public, histoire de ne pas oublier que rire ensemble est à la fois nécessaire et bénéfi que !

Vous prendrez bien un peu de rire ?

CAFÉ THÉÂTRE

carreFoUr GUide SeS clientS non-VoYantSCarrefour Villeurbanne propose un accompagnement à ses clients non-voyants. Des hôtesses de caisse les aident à faire leurs courses et les guident dans les rayons du magasin, situé 145 cours Émile-Zola. Pour bénéfi cier de ce service, appelé Allo Audrey, il convient de prendre rendez-vous 48 heures à l’avance, dans l’un des trois créneaux proposés, du lundi au vendredi à 11, 15 ou 16 heures. Une dizaine de clients a déjà recours chaque semaine à cet accompagnement gratuit.Pour réserver : 04 72 65 86 98 ou 04 72 65 86 90.

À la sauce italienneNichée au cœur des Gratte-Ciel depuis bientôt cinq ans, Casa de Carolis a tout d’une véritable trattoria italienne. Dans ce lieu, à la fois restaurant et épicerie, près d’une cinquantaine de pizzas sont proposées à la vente ou à emporter. Les prix oscillent entre 8 et 15 euros, de la traditionnelle margarita à des pizzas plus sophistiquées et même sucrées (au Nutella ou aux pralines !). Les plats sont faits maison et préparés avec des produits de saison et de qualité. Tout est importé d’Italie : la charcuterie provient de Parme et les mozzarella, buffala et burrata, sont livrés de la région des Pouilles, au sud du pays. Une grande variété de vins italiens compose la carte du restaurant, avec la possibilité d’en acheter, ainsi que d'autres produits, pour les déguster chez soi.

96 rue anatole-France04 78 68 00 10.Du mardi au jeudi : 10 h 30 à 14 h 30 et 17 h 30 à 21 h 30Samedi : 8 h 30 à 22 h 30Dimanche : 10 h 30 à 14 h 30 et 18 h à 21 h 30

Quatre amis issus d’horizons différents tels que la chaudronnerie,

la biochimie ou la fi nance, se sont rassemblés autour d’une même

passion : le jeu vidéo. C’était comme une évidence pour eux, de créer

un Bar Gaming. L’Arcaneum, mêlant convivialité autour d’un verre et

de jeux vidéo, est ouvert à tous, à proximité de la Doua. Du noyau

de passionnés aux personnes isolées, c’est un public éclectique qui

vient découvrir les nouveautés, se divertir devant League of Legends

ou simplement manger un panini et boire un verre. Le Bar Gaming

est équipé d’ordinateurs surpuissants. Au programme : blindtest,

découverte de l’Oculus Rift (permettant une immersion totale dans

le jeu grâce à des lunettes), soirée d’initiation à des jeux ou encore

soirées spéciales Warcraft ou Star Wars, très appréciées des clients

(et des quatre associés).■ 49 rue des Antonins – de 11 h 30 à 1 h du mardi au samedi

et de 14 h 30 à 21 h le dimanche. facebook.com/arcaneum

30

PASSIONNÉS DE JEUX VIDÉO OU NÉOPHYTES, L’ARCANEUM VOUS ATTEND !

À la sauce italienne

bons plans

L’aide discrète et efficace des bénévoles…

«L es parents ont tellement besoin que leur enfant réussisse ! », constate

Guylaine Ouar i , directr ice adjointe du centre social des Buers. Une petite phrase qui explique l’importance grandissante de l’accompagnement scolaire. D u r a n t l ’ a n n é e s c o l a i r e p r é c é d e n t e, c i n q u a n t e - s i x enfants ont ainsi bénéficié d’un soutien scolaire régulier de trois heures hebdomadaires dans cette structure. Face au nombre croissant des demandes, ce centre social s’adapte et fait appel à des intervenants vacataires et à des bénévoles. D’année en année, l ’accompagnement scolaire progresse : liens renforcés avec les parents et parfois les grands-parents, présence d’étudiants investis, contacts avec les enseignants, ou encore « assiduité de plus en plus forte », comme le note un responsable de la Croix-Rouge française, où une quinzaine d’enfants, du CP au CM2, bénéfi cie d’une aide personnalisée, chaque

mercredi après-midi. Parmi les centres sociaux qui soutiennent les enfants dans ce domaine, celui de la Ferrandière propose aux familles un accompagnement éducatif, pour seulement dix euros par an. À raison de deux à trois séances par semaine, suivant leur âge, plus de cinquante enfants, de l’élémentaire au collège, ont renforcé leur confi ance et consolidé des acquis, lors de l’année scolaire 2015-2016. « L’écoute, une relation de confi ance, le repérage d’éventuels points de blocage sont autant d’éléments importants dans l’effi cacité de ces accompagnements », souligne le directeur Bruno Machtelinck. À la Maison du citoyen, collégiens et lycéens peuvent être aidés les jeudis soir, et certains sont particulièrement soutenus dans le cadre d’un parrainage scolaire. Une particularité qui permet de lever des freins à l’apprentissage, sur la durée. Enfin, l’association de soutien scolaire Spes, située 85 rue Frappaz, a mis au point un soutien scolaire régulier, d’une heure par semaine, dans le but d’aider les jeunes à « surmonter des obstacles ». Autant de formules qui, pour une adhésion modique, permettent aux familles et aux enfants de sortir de l’association devoirs-corvée. ■

De nombreuses structures proposent à des enfants et des adolescents

de bénéfi cier d’un accompagnement à la scolarité. Un service souvent très

organisé, où des bénévoles, de tous âges, se font un devoir d’être aidants…

guide

­­­VIVA­MAGAZINE­•­N°299­•­octobre­2016 31

« J’ai aidé certains enfants cinq ans de suite »

Béatrice Bernard s’est engagée dans le bénévolat dès sa première année de retraite. C’est à la Croix-Rouge française, 150 rue Anatole-France, qu’elle se rend utile depuis six ans, auprès d’enfants scolarisés du CP au CM2. « Chaque mercredi après-midi, j’accompagne un ou deux enfants maximum, dans leurs devoirs. Ensemble, on extrapole, on aborde les devoirs au sens large, on s’autorise des écarts qui donnent de l’air. Il m’arrive aussi de conseiller des lectures et de donner le livre, ce qui est important quand un enfant commence à lire», explique-t-elle. Elle insiste sur l’encouragement personnel et sur l’écoute de l’enfant, mais aussi sur sa « nécessaire régularité » de bénévole, sans laquelle l’élève ne pourrait tirer un bénéfi ce de cet accompagnement. Si les enfants ne viennent plus lorsqu’ils entrent au collège, certains passent dire bonjour… Une récompense qui va droit au cœur des bénévoles. ■

TÉMOIGNAGE ACCOMPAGNEMENT SCOLAIRE

contactCentre social et familial de la Ferrandière : 04 78 68 27 70. Centre social des Buers : 04 78 84 28 33.Maison du citoyen : 04 78 68 99 27.Croix-Rouge française : 04 78 38 80 30.Spes : 04 82 31 97 46. D’autres structures assurent de l’accompagnement à la scolarité : renseignez-vous auprès du centre social le plus proche de votre domicile.

­­­VIVA­MAGAZINE­•­N°299­•­octobre­201632

Samedi 15 octobreBraderie du Secours Populaire, de 9 h à 17 h.local Secours Populaire, place des dentelliersDimanche 16 octobreSalon du mariagedouble Mixte, 19 avenue Gaston-BergerDimanche 23 octobreFoire aux disques vinyles, CD, DVD, de 10 h à 17 h.espace tête d’or, 103 boulevard de la-bataille-de-StalingradSamedi 5 novembre15e salon Studyrama des grandes écoles de Lyon. De 9 h 30 à 17 h 30.double Mixte, 19 avenue Gaston-Berger

AGENDA

LES ACTUALITÉS DE LA VILLE WWW.VIVA-INTERACTIF.COM

agenda

Pour comprendre et combattre le cancer du sein

Animations, démonstrations sportives et expositions interactives sont au programme

de la campagne de lutte contre le cancer du sein et pour le dépistage organisé du 1er au 29 octobre.

« Le cancer, connaître les risques, savoir se protéger », initiée par le centre Hygée, se tiendra du 10 au 15 octobre à la Mlis. Elle sera accompagnée de plusieurs ateliers.La Ville souhaite également promouvoir les bienfaits de l’activité physique dans la lutte contre le cancer du sein avec trois cours de gym suédoise, les samedis 8, 15 et 22 octobre à 11 h sur la place Lazare-Goujon. Le cinéma le Zola s’associe à l’événement avec la projection du film Ma meilleure amie, comédie dramatique de Catherine Hardwicke, suivie d’un débat sur l’avenir du dépistage. Comme les années précédentes, l’hôtel de ville sera paré de rose durant tout le mois d’octobre. ■

Pour cette nouvelle édition 2016 d'Octobre rose, un stand d’information santé

sera installé devant l’Espace Info avec les animations musicales de la fanfare Villeur’Brass Band. C’est également à l’Espace Info que sera installée une première exposition photographique : Venus VII . Celle-ci met en avant des œuvres de Villeurbannais et d’artistes engagés dans la lutte contre le cancer du sein. Une partie de cette exposition sera installée à la Mlis (du 10 au 15 octobre) et chez des commerçants des Gratte-Ciel. Une seconde exposition interactive,

53000 nouveaux cas de cancer

du sein par an

61 ans

l’âge moyen de la découverte

du cancer

3

cancers du sein

sur 4 guérissent

QUAND ?Samedi 8 octobre, de 14h à 18hOÙ ?avenue Henri-Barbusse

La santé mentale expliquée à tousUn Br(a)in de folie soufflera sur l’avenue Henri-Barbusse, samedi 8 octobre de 14 h à 18 h, à l’occasion de la journée mondiale de la santé mentale. Un Br(a)in de Folie est un événement culturel, festif, ludique qui mélange différentes animations participatives : ateliers bien-être et sportifs, jeux géants, expositions réalisées par des patients, stand d’informations, spectacle de slam, mur d’expression, arbre aux idées reçues… Cette action, organisée par le Conseil local de santé mentale de Villeurbanne et l’Association départementale d’éducation pour la santé du Rhône (Ades), a pour objectif d’informer le public sur les questions de santé mentale, de lutter contre les idées reçues et de faire évoluer les esprits. De nombreux professionnels seront présents et les animations sont gratuites et destinées à tous.■

leS JeUneS et le deUil, conGrÈS À VilleUrBanneVilleurbanne accueille le 13e congrès de la Fédération européenne de l’association Vivre son deuil, les 13 et 14 octobre, au Centre culturel et de la vie associative. Ces journées seront consacrées au thème des jeunes en deuil. De nombreux médecins, psychologues, psychanalystes, philosophes… interviendront au cours de ces rencontres, destinées aux professionnels ou bénévoles d’associations.

réJoUiSSanceS aUtoMnaleSLa Maison du citoyen fête l’automneLes courges seront les reines des Réjouissances automnales, fête qu’organise la Maison du citoyen, dimanche 23 octobre ! Cette manifestation familiale et conviviale rassemblera petits et grands, autour d’un grand nombre d’activités gratuites, dans le jardin décoré de courges de toutes les variétés. Au programme : déjeuner (10 euros, sur inscription) et, à partir de 14 h 30, activités, spectacles. Cette année, les Villeurbannais pourront participer à un concours de décoration ou sculpture de courges et l’élection aura lieu dans l’après-midi. Pour participer au concours, il faut s’inscrire auprès de la Maison du citoyen.

Maison du citoyen – 67 rue Octavie – tél. : 04 78 68 99 27.

OCTOBRE ROSE

­­­VIVA­MAGAZINE­•­N°299­•­octobre­2016 33

nouvelle version pour l’interVtt du Grand parc Miribel-Jonage !Cette année, une toute nouvelle formule est proposée aux adeptes de l’InterVTT du Grand parc Miribel-Jonage, dimanche 16 octobre. L’InterVTT sera placé sous le signe de la rencontre familiale. Une grande enquête se déroulera au cœur du parc lors d’une randonnée vélo de 10 ou 20 km, pour retrouver, grâce aux indices, la recette du dessert servi le jour de l’épreuve ! Un parcours d’orientation libre, en VTT, est également proposé pour partir à l’aventure à travers les chemins du parc. En plus de ces deux activités, un village festif sera installé avec, au programme : activités sportives, jeux en bois ou encore jeux de sarbacane.Pour profi ter au mieux de la journée, des services sont proposés aux participants allant de la révision gratuite des vélos, au départ de la course, à une assistance tout au long du parcours. Pour ceux qui ne disposent pas de VTT, il est même possible d’en réserver au 04 78 80 56 20 auprès de la Ségapal située au niveau de la plage l’Atol'.Au début de la course pour prendre des forces et à la fi n pour recharger les batteries, des collations sont prévues et le dessert après le pique-nique (non fourni) sera offert ! ■Grand Parc Miribel-Jonage, dimanche 16 octobre, tél. : 04 78 68 92 44

QUAND ?dimanche 16 octobreOÙ ?Grand Parc de Miribel-Jonagecontact04 78 68 92 44

Tout commence par la curiosité à la Fête de la scienceLa Fête de la Science déploie un très vaste programme à l’occasion de son vingt-cinquième anniversaire. Ainsi, du 8 au 16 octobre, le campus de la Doua devient un terrain de jeu extraordinaire pour les enfants, les parents, les lycéens, les matheux et les autres, les curieux de nature… Des expériences en laboratoires, des parcours, des rencontres, des ateliers sont proposés gratuitement en vue de favoriser la connaissance et l’accès aux sciences. On retient notamment un jeu de pistes pour comprendre le traitement des eaux de pluie en ville, samedi 8 et dimanche 16 octobre, de 9 à 18 heures. Des déambulations paléontologiques pour observer des fossiles du monde entier et échanger avec des spécialistes de ce domaine, samedi 15 et dimanche 16 octobre, de 11 à 13 heures et de 14 à 16 heures. Ou encore un voyage au cœur de la matière qui permettra aux enfants de découvrir le microscope électronique à balayage et à transmission, samedi 15 octobre, de 14 à 18 heures. Sans oublier d’autres ateliers, hors du campus, comme à la Maison du livre, de l’image et du son, samedi 8 octobre. ■

Bien rePartir aVec la SécUrité roUtiÈreopération sécurité routière pour les collégiens et lycéens villeurbannais, place chanoine-Boursier, vendredi 7 octobre, de 9 h 30 à 17 heures. Parce qu’il est nécessaire de répéter tous les messages de prévention dans le domaine de la conduite, la journée organisée par le Bureau information jeunesse rassemble élèves, enseignants et partenaires associatifs et institutionnels : Préfecture du rhône, Police nationale, ligue contre la violence routière, Maif, Macif… Objectifs : apprendre à limiter les risques, mesurer les dangers, respecter les autres ou encore repenser ses déplacements en ville. lors de cette journée destinée aux scolaires, les habitants qui le souhaitent pourront, quant à eux, bénéfi cier d’un éthylotest gratuit.

Tél. : 04 72 65 97 13.

QUAND ?du 8 au 16 octobreOÙ ?dans toute la région… et bien sûr campus de la doua contactinformation samedi 15 octobre, de 9 à 17 heures, Maison du projet, arrêt Gaston-Berger, tram t1www.fetedelascience-aura.com

interVentionS deS PoMPierSDes exercices de simulation d’interventions incendies sont prévus cet automne par les sapeurs- pompiers dans des bâtiments désaffectés du projet Gratte-Ciel centre-ville. Prochains entraînements, en présence d’une vingtaine de pompiers et de véhicules, samedi 15 octobre, mercredi 19 octobre et samedi 5 novembre. À l’exception de probables fumées froides, ces entraînements ne devraient pas avoir d’impact sur la vie du quartier.

Un air VenU d’eSPaGne la clé des chants, société chansonnière qui existe depuis plus de trente ans, présente un spectacle consacré à l’espagne. rendez-vous est donné aux amateurs de chants et de danses hispaniques, dimanche 23 octobre, à 14 h 30 au centre culturel et de la vie associative, 234, cours Emile-Zola. Tarif : dix euros.

www.lacledeschants.com Fête de la science

DIRECTIVES ET FIN DE VIE : DES QUESTIONS ET DES RÉPONSESL’Offi ce villeurbannais des personnes âgées et des retraités a fait le choix d’organiser une conférence-débat, où les informations juridiques côtoieront la réflexion philosophique. En 2014, au cours d’une rencontre sur le thème « Vieux mais libres », plusieurs participants avaient émis le souhait que la question des directives anticipées soit abordée. Voilà qui sera fait lundi 17 octobre.

conFérence-déBat « NAÎTRE ET NE PAS ÊTRE, QU’EN DIT LA LOI LÉONETTI-CLAEYS ? »Lundi 17 octobre de 14 h à 17 h au Palais du travail, 3 place Lazare-Goujon, avec Marie-France Callu, spécialiste en droit et éthique dans les champs du sanitaire, social et médico-social et Laure Marmilloud, infi rmière au sein d’une équipe mobile de soins palliatifs.Entrée gratuite et sur réservation à la Maison des aînés – tél. : 04 78 68 90 50.

Le sujet est complexe et les débats sur la question de la fi n de vie sont souvent houleux.

La loi Léonetti-Claeys, adoptée le 2 février 2016, a créé de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fi n de vie. Parmi ceux-là : les directives anticipées, qui permettent à toute personne

majeure de déclarer par écrit ses souhaits concernant sa fi n de vie, c’est-à-dire « lorsqu’elle est atteinte d’une affection grave et incurable, en phase avancée ou terminale ». Cette procédure, qui existait déjà, est désormais formalisée et encadrée. Le document rédigé permet aux médecins, le moment venu, de prendre leurs décisions en fonction des souhaits du patient, lorsqu’il n’est plus en état

Les directives anticipées concernant la fi n de vie

­­­VIVA­MAGAZINE­•­N°299­•­octobre­201634

entre nous

VOUS VOUS INTERROGEZ SUR…

majeure de déclarer par écrit ses

le don d’organes, les principes fondamentaux

COMMENT CA MARCHE ?

La loi Santé qui sera appliquée au 1er janvier 2017 rappelle les principes fondamentaux qui régissent le don d’organes : le consentement présumé, l’anonymat, la gratuité du don.En France, tout le monde est présumé donneur d’organes et de tissus. En cas de décès, l’équipe médicale va donc chercher tout signe qui irait à l’encontre de cette présomption. Dans un premier temps sur le registre national des refus tenu par l’Agence de biomédecine, puis auprès de la famille du défunt en l’absence d’inscription. Dans le cas d’un refus, l’équipe médicale stoppe immédiatement la démarche. Certaines personnes possèdent une carte "de donneur d’organes", mais il faut savoir qu’elle n’a pas de valeur légale, et ne pourra pas être prise en compte si la famille refuse le prélèvement. C’est pourquoi il est important d’en parler avec sa famille car pour l’instant aucun registre n’existe pour les personnes souhaitant être donneur. Pour les personnes souhaitant donner des tissus et organes, la loi réaffi rme le principe d’anonymat et la gratuité du don. « Le don est un acte de générosité et de solidarité entièrement gratuit », affi rme le Pr. Olivier Bastien, membre de l’Agence de biomédecine. En ce qui concerne l’anonymat, le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur et vice-versa, mais la famille peut demander quels organes seront prélevés et le résultat de la greffe.Dans notre pays, 57 000 personnes vivent grâce à une greffe et plus de 20 000 personnes sont en attente d’une greffe, chiffre qui a doublé en dix ans.

dondorganes.fr

de les exprimer. Ce dernier peut ainsi faire connaître sa décision et imposer sa volonté de faire prolonger, limiter ou arrêter les traitements en cours. Une fois rédigée, datée et signée, la déclaration peut être confi ée à un médecin, un membre de la famille ou une personne de confiance. Ces directives n’ont pas de limite

« La question de la fin de vie s’impose à chacun, en tant que

citoyen libre de ses choix » Claire­Alisaïd-Guérain,­directrice­de­l’Ovpar.

dans le temps et sont modifi ables ou annulables à tout moment.Des modèles de documents (différents selon si la personne est atteinte ou non d’une affection grave au moment de la rédaction) sont disponibles sur le site www.servicepublic.fr/particuliers/vosdroits/F32010. La Maison de justice et du droit est également un l ieu d’information (tél . 04 78 85 42 40 – 52 rue Racine). ■

LE PLEIN D’INFOS !l’espace info est ouvert 3, avenue Aristide-Briand du lundi au vendredi de 9 h 45 à 13 h et de 14 à 18 h.Samedi 1er octobre : Lancement d’Octobre rose devant l’Espace Info à 11 h : Information stand santé, animation musicale avec fanfare Villeur’Brass Band.du 1er au 29 octobre : « Vénus VII : Exposition de photographies customisées » au RDC. Avec la participation de Villeurbannaises et d’artistes reconnus.Mercredi 5 octobre : « Vénus VII expliqué par les artistes » Rdv devant l’Espace Info à 14 h pour une visite guidée de 1 h 30 de l’exposition de photographies customisées aux Gratte-Ciel. En partenariat avec le centre d’Art Spacejunk.

ÇA SE PASSE À L’ESPACE INFO

LE PLEIN D’INFOS !

INFORMATIONS PRATIQUESBibliobusleS BroSSeSÉcole Jules-Guesde :bibliobus jeunesse tous les jeudis de 16h15 à 17h, sauf 20 et 27 octobre, vacances scolaires.Place de la Paix :bibliobus jeunesse tous les mercredis de 15h15 à 16h15 ; bibliodiscobus adultes vendredis 14 et 28 octobre de 17h30 à 18h30.la Poudrette (square Germaine-tillion)bibliodiscobus adultes et bibliobus jeunesse samedis 8 et 21 octobre de 10h à 11h.résidence Saint-andré (allée des cèdres)bibliodiscobus adultes et bibliobus jeunesse, tous les samedis de 11h15 à 12h15.leS BUerSrue du 8-mai-1945 (au niveau du n°37)bibliodiscobus adultes, tous les mardis de 17h30 à 18h30, et bibliobus jeunesse tous les mercredis de 16h30 à 17h45.croiX-lUiZetPlace croix-luizet,bibliodiscobus adultes, tous les mardis de 16h à 17h15.cUSSetcité Jacques-Monod (22 rue Victor-Basch)bibliodiscobus adultes, vendredis 7 et 21 octobre de 17h30 à 18h30 et bibliobus jeunesse mercredis 12 et 26 octobre, de 14h à 15h.GRATTE-CIEL/CHARMETTESavenue aristide-Briand (devant la mairie)bibliodiscobus adultes, tous les vendredis de 15h à 17h.Saint-Jeancentre commercial (rue Saint-Jean)bibliobus jeunesse tous les jeudis, de 17h30 à 18h30, sauf 20 et 27 octobre, de 15h à 19h, vacances scolaires et bibliodiscobus adultes et bibliobus jeunesse, samedis 1er, 15 et 29 octobre de 10h à 11h.

PharmaciesPour connaître la pharmacie de garde, composez le 3237 sur votre téléphone (0,34 cts la minute depuis un poste fi xe) ou consultez www.3237.fr. Le pharmacien de garde est également indiqué sur la porte des pharmacies.Médecins de garde :Pour connaître le médecin de garde proche de votre domicile, le centre de réception et de régulation des appels du SAMU est à votre service, en composant le 15 sur votre téléphone.

don du sangMardi 4 octobre 2016Centre culturel et de la vie associative, 234 cours Emile-ZolaDe 8H30 à 11h30 et de 15H à 18h15

MarchésPlace de croix-luizetjeudi, samedi matin.Place Victor-Ballandmercredi, samedi matin.Place Grandclémentmardi, jeudi et dimanche matin.avenue Saint-exupérymercredi, samedi matin.Place Wilsonmercredi, vendredi et dimanche matin de 8 heures à 13 heures.avenue rossellinilundi de 15 heures à 19 h 30 Place chanoine-Boursiermardi, jeudi et samedi matin.rue Pierre-Joseph-Proudhonvendredi matin.Place de la Paixvendredi matin.Square Pelletmercredi après-midi.

Marché aux pucesJeudi, samedi et dimanche matinCOP-SARL, 1 rue du CanalTél. : 04 72 04 65 65.

déchèteriesHoraires du 1er avril au 31 octobre : Du lundi au vendredi : 8h30-12h et 13h30-18h. Le samedi : 8h30-18h30. Le dimanche : 9 h-12 h.Fermeture jours fériés. La déchèterie de Villeurbanne Nord et les 4 recycleries sont fermées le dimanche matin.PoUr VilleUrBanne nord50 rue Alfred-BrinonTél. : 04 78 84 56 09Fermée le dimanchePoUr VilleUrBanne SUd100/110 avenue Paul-KrügerTél. 04 78 54 78 59

PermanencesMaison de justice et du droit52 rue Racine, Tél. : 04 78 85 42 40Point d’accès au droit : tous les jours sur rendez-vousPermanence d’avocat, notaire, huissier, défenseur des droits, conciliateur…Permanences décentraliséesLes Maisons des services publics de Saint-Jean et de Cyprian/les-Brosses accueillent des permanences de la Maison de justice et du droit pour faciliter l’accès au droit pour tous, écouter, informer, orienter et régler à l’amiable les petits litiges dans tous les domaines.espace 30 – 30 rue Saint JeanLes 2e et 4e jeudis de chaque mois (14h-17h)Sur rendez-vous : 04 78 80 29 82.angle 9 – 9 place de la PaixLes 1er et 3e jeudis de chaque mois (9h-12h)Sur rendez-vous : 04 78 26 66 87.Police municipale40 rue Michel-Servet04 78 03 68 68

Horaires de l’hôtel de ville :Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h.Accueil : 04 78 03 67 67Horaires de l’état civil :(élections, CNI, passeports, attestations d’accueil et état civil) : • Lundi, mardi jeudi et vendredi

de 9 h à 17 h.• mercredi de 10 h 30 à 19 h.le service est fermé le samedi matin.

jeudis de chaque mois

Sur rendez-vous : 04 78 26 66 87.

6 minutes de reportages,

portraits et actualités

diffusés pendant une semaine

sur TLM (canal 30 de la TNT)

Tous les moisretrouvez le magazine de TLM

Tout imagesPROCHAINE ÉMISSION,

MARDI 18 OCTOBRE À 19H45 ET 22H45

MERCREDI 19 À 10H45,13H45 ET 16H45

JEUDI 20 À 14H30VENDREDI 21 À 18H45 ET 21H45

SAMEDI 22 À 16H ET 23HDIMANCHE 23 À 11H45

TNT 30

Numéricable 96

Freebox 350

TV d'Orange 254

SFR Neufbox 370

BBox 438

puis sur viva.interactif.com/tlm

RENSEIGNEMENTS AU 04 72 65 80 90

la prochaine séance publique du conseil municipal aura lieu

lundi 17 octobre à 16 heures dans les salons de l’hôtel de ville, 2e étage.

noUVeaUX arriVantS,la Ville VoUS inViteles nouveaux Villeurbannais, qui ont emménagé aprèsle 1er septembre 2015, sont invités à la soirée d’accueil et d’information, organisée par la Ville, mardi 8 novembre à partir de 18 heures, au deuxième étage de la mairie. Pour être invité, il suffi t de se faire connaître en écrivant à [email protected] ou de s’inscrire sur villeurbanne.fr/nouveauxarrivants, avant le 27 octobre.