La course folle et autres récits - storage.googleapis.com · Elle présente le canoteur à son...

Micheline MarchandÉric Péladeau

Daniel Marchildon

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La course folleLorsque la rivalité au travail et dans la vie inspire un pari fou, les conséquences peuvent être surprenantes. Entre la fin des années 1700 et le début des années 1800, la traite des fourrures au Canada a attiré les voyageurs. Ces braves canoteurs se lançaient souvent des défis. Ce récit, inspiré d’un événement réel, raconte une course extrême entre deux équipes de voyageurs, course bien plus folle que n’importe quelle épreuve que l’on pourrait imaginer aujourd’hui. Une course folle où les gagnants remporteront un prix inestimable.

Entre deux ballons : les défis de Félix

Depuis quelque temps, Félix n’a qu’une idée en tête : faire partie de l’équipe de basket-ball de son école. C’est le seul sport qui l’interpelle depuis qu’il a vu la belle Naomie exceller dans cette discipline. Lui et Miguel, son meilleur ami, ont passé tout l’été à s’entraîner. Alors, comment Félix réagira-t-il s’il n’arrive pas à obtenir une place dans l’équipe? Saura-t-il profiter des occasions qui se présenteront à lui? Que fera-t-il pour améliorer ses chances de réussite? C’est ce que tu découvriras dans le récit Entre deux ballons : les défis de Félix.

Gagner pour soiPeu importe qui l’on est, notre vie est parsemée de si. On se demande souvent ce qui serait arrivé si l’on avait fait tel choix plutôt qu’un autre. Marc Dusome, jeune sportif de 14 ans, et sa sœur Alexandra, son aînée de trois ans, vivent une tragédie qu’ils auraient facilement pu éviter si... La vie des deux jeunes est alors chamboulée à tout jamais et empoisonnée par la culpabilité et la frustration. Bien que les défis à relever soient nombreux, les deux Dusome découvriront une voie pour se délivrer de leur enfer : la compétition. Marc et Alexandra pourront-ils gagner et, plus important encore, gagner pour soi?

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Extrait de la publication

Micheline MarchandMicheline Marchand, Franco-Ontarienne de Lafontaine, petite ville située à 160 km au nord de Toronto, aime raconter des histoires inspirées de la vie de ses ancêtres canadiens-français et métis. Elle

a déjà publié des textes historiques et des récits dans les magazines QUAD9 et Mon mag à moi, ainsi que deux romans jeunesse aux Éditions L’Interligne : Une aventure au pays des Ouendats et À la vie à la mort.

Éric PéladeauNatif de Hull, au Québec, c’est à Rockland, en Ontario, qu’Éric a grandi. C’est là qu’il découvre sa passion pour le dessin et l’art de raconter. Au secondaire, il écrit son premier livre qui sera publié en

2007. Il continue à créer en collaborant avec le magazine Safarir ainsi qu’avec les magazines du CFORP.

Étant un grand amateur de basket-ball, Éric a joué durant presque tout son secondaire pour l’équipe de son école. C’est le seul sport qu’il a pratiqué à l’adolescence, à l’exception d’une saison de soccer qui ressemble beaucoup à celle de Félix, le personnage principal du récit Entre deux ballons : les défis de Félix.

Daniel MarchildonDaniel Marchildon est né dans la région de Penetanguishene, au nord de Toronto, et il y vit toujours. Il a signé dix romans, dont sept destinés aux jeunes. Son dernier, La première guerre de Toronto, lui

a permis de remporter le prix Trillium, catégorie littéraire jeunesse, en 2011. Il a aussi écrit Le secret de l’île Beausoleil, Le pari des Maple Leafs, Fait à l’os, Le prochain pas, Une tournée d’enfer et Les mordus de la glace. Parmi ses aventures de jeunesse, il a traversé le Canada à vélo et a pris part à la reconstitution historique d’un voyage de 1 600 km en canoë de la ville de Québec à Sainte-Marie-au-pays-des-Hurons, en Ontario.

Mise en pages : Mélissa DrouinIllustrations (La course folle) : Mathieu HainsIllustrations (Entre deux ballons : les défis de Félix) : Éric PéladeauIllustrations (Gagner pour soi) : Martin DeschateletsRévision linguistique : Annie Chartrand, Denis LalondeImpression : Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques

© CFORP, 2012 435, rue Donald, Ottawa ON K1K 4X5 Commandes : Tél. : 613 747-1553 Téléc. : 613 747-0866 Site Web : www.librairieducentre.com Courriel : [email protected]

Tous droits réservés.

Cette publication ne peut être reproduite, entreposée dans un système de récupération ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans le consentement préalable, par écrit, de l’éditeur ou, dans le cas d’une photocopie ou de toute autre reprographie, d’une licence d’Access Copyright, The Canadian Copyright Licensing Agency, 1, rue Yonge, bureau 800, Toronto (Ontario) M5E 1E5.

Imprimé : ISBN 978-2-7657-0059-3 EPUB : ISBN 978-2-7657-0061-6 PDF : ISBN 978-2-7657-0060-9Dépôt légal — deuxième trimestre 2012Bibliothèque et Archives Canada

Imprimé au Canada Printed in Canada


Table des matières

La course folle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 Micheline Marchand

Entre deux ballons : les défis de Félix . . . . . . . . . . 21 Éric Péladeau

Gagner pour soi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 Daniel Marchildon


La course folle

Micheline Marchand


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Été 1810, fort William, nord du lac Supérieur

— N’as-tu jamais vu des mangeurs de lard aussi minables?

De la berge, devant la porte principale du fort, Charles Lamorandière scrute la rivière Kaministikwia et l’approche d’une flotte de cinq grands canots.

Le Métis, gaillard de 22 ans au corps musclé, attend une réaction de son ami Jean Laboucane. Ce dernier ne fait que hausser les épaules. Charles se retourne vers le fort. Il décide d’entrer dans le poste de la Compagnie du Nord-Ouest et de savourer les derniers moments de paix avant l’arrivée bruyante des équipages des canots qui arrivent de Montréal. Ces voyageurs, qui viennent de terminer un long périple de 35 jours, vont pénétrer dans le fort William et profiter du régal que leur offrira la compagnie de traite de fourrures pour fêter leur arrivée.

Charles fait deux pas avant que la voix de Jean le retienne.

— Les mangeurs de lard sont pas beaux à voir, mais ils nous apportent une fleur éblouissante.


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Lamorandière vire sur ses talons et suit le regard de son ami. Du deuxième canot débarque une jeune femme à la peau basanée, comme celle de Charles, avec des cheveux aussi noirs et drus que les siens.

— Rose… murmure Charles.

Il se précipite vers la femme, les bras ouverts. Quand Rose se tourne vers lui, ses yeux s’illuminent.

— Charles! s’écrie-t-elle en prenant son frère dans ses bras.

Le premier choc passé, le Métis interroge sa sœur; son retour n’était prévu que plus tard dans la saison. Rose explique à son frère qu’elle avait tellement hâte de revenir qu’elle avait trouvé une place avec le premier groupe de voyageurs en route vers le fort William. Charles la contemple d’un œil émerveillé.

— J’aurais pas cru qu’après trois années au pensionnat tu serais devenue si...

Le Métis hésite à compléter sa pensée.

— Ravissante? propose un jeune homme de 19 ans, membre de l’équipage du grand canot, qui vient de s’approcher. Il tend un ballot à Rose.

— Merci, Pierre, dit Rose en prenant son sac.

Elle présente le canoteur à son frère. Pierre Dusang est devenu son ami au cours du voyage. Lamorandière détaille Dusang de la tête aux pieds en cachant difficilement son mépris pour le blanc-bec.

Rose déballe son ballot. Elle en sort une ceinture fléchée.

— Je l’ai tissée juste pour toi, dit-elle en la remettant à son frère.


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Charles, ému, accepte le cadeau que lui tend sa sœur. Il passe sa main sur les nombreux fils qui forment la ceinture. Il pose un regard admiratif sur Rose, que ses parents avaient envoyée à Montréal pour qu’elle ait un peu d’instruction formelle. Charles pense qu’il était temps qu’elle rentre au pays, soit au fort Chipewyan1, pour vivre parmi les siens.

Charles toise de nouveau Pierre qui déclare d’une voix excitée :

— Ça va faire du bien de faire la fête!

La rencontre annuelle au fort William réunit les deux groupes de voyageurs et donne lieu à des célébrations. Les hivernants, comme Charles, qui vivent dans le Grand Nord, apportent les fourrures au fort. Les mangeurs de lard, comme Pierre, baptisés ainsi par les hivernants parce qu’ils mangent de la viande séchée pendant le trajet de Montréal au fort William, apportent les provisions et

1 Le fort Chipewyan est situé dans le nord de ce qui est aujourd’hui l’Alberta et se trouvait à environ 4 500 kilomètres de Montréal en canot.


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les biens qui seront vendus aux autochtones en échange de leurs fourrures. Les hivernants transporteront ensuite ces biens vers les postes de traite de la Compagnie du Nord-Ouest.

Depuis l’arrivée de Rose, Charles n’a plus le goût de fêter; il a juste hâte de repartir chez lui. Du coin de l’œil, il étudie Pierre.

« Je n’aime pas sa façon de reluquer ma sœur » pense Charles en prenant Rose par le bras.

***

— Quand j’aurai compté jusqu’à trois, allez-y, déclare Jean Laboucane.

Par terre, devant lui, couchés sur le dos, Charles Lamorandière et Pierre Dusang attendent le signal. Ils ont chacun la jambe droite levée, prêts à accrocher la jambe de l’autre. Ce jeu de jambette, un des nombreux défis que les voyageurs se lancent entre eux pendant la rencontre, est une épreuve de force. Celui qui pourra entraîner la jambe de l’autre vers le sol sera le gagnant.

— …trois.

Les jambes des joueurs s’enlacent. Charles, qui a plus d’expérience, réussit à clouer au sol la jambe de son rival. La dizaine de voyageurs qui a observé l’épreuve félicite le gagnant. Charles se lève d’un bond gracieux.

Tout à coup, les hommes deviennent silencieux. John Mackenzie, un des dirigeants de la compagnie, un des bourgeois, comme les appellent les voyageurs, s’est approché du groupe. En français, avec un fort accent écossais, il dit :


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— Charles, demain, ton canot et toi, vous partez pour Chipewyan.

Le Métis est heureux, car il a hâte de reprendre la route. Le bourgeois poursuit son annonce :

— Mais, cette année, un deuxième canot vous accompagnera. Le commerce est bon chez vous. Alors, Fréchette et cinq hommes de son canot se rendront là-bas et passeront l’hiver avec vous.

Charles n’en revient pas. Il devra endurer la compagnie de mangeurs de lard pendant tout l’hiver! Son étonnement est doublé quand il entend Luc Fréchette désigner les hommes qui feront partie de son équipage :

— …Levasseur, Roy et Dusang.

Pierre Dusang, qui vient de se relever, sourit à Charles et lui présente sa main.

— Tu as gagné cette fois. Mais, au cours de l’hiver, on aura la chance de se reprendre, lance-t-il à la blague.

Charles regarde la main amicale tendue vers lui. Il détourne la tête et crache au sol. Ensuite, sans dire un mot, il vire sur ses talons et s’éloigne à grands pas.

***

Debout sur la berge du lac, les voyageurs scrutent la grande étendue d’eau.

— Alors, on n’aura pas besoin de faire du portage pour quelques jours?

Charles regarde avec dédain celui qui vient de poser la question. Pierre attend une réponse qui ne vient pas. Depuis le départ du fort William, les autres voyageurs et lui triment dur. Ils s’habituent


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à manier les canots du nord, qui mesurent quatre mètres de moins que les canots de Montréal, longs de douze mètres. Depuis une semaine, ils remontent des rivières, traversent des lacs et font du portage entre deux cours d’eau ou pour contourner des chutes. Le jeune homme commence à se demander s’il a bien fait d’accepter de devenir hivernant. Le paysage est spectaculaire, mais le travail est éreintant. De plus, il devra passer tout un hiver au bout du monde, parmi des gens comme Charles qui ont peu de sympathie pour lui.

— C’est le lac Winnipeg, annonce une voix mélodieuse.

Les yeux de Pierre rencontrent ceux de Rose. Ce regard échangé entre sa sœur et l’autre agace Charles.

— Si le portage te déplaît tant que ça, je vais te donner l’occasion de l’éviter. On va faire une course en traversant le lac. Le premier canot qui arrive au bout du lac gagnera. Les perdants devront transporter tous les bagages pendant les trois prochains jours de portage.

Le Métis regarde les mangeurs de lard avec un sourire railleur. Il sait qu’ils n’accepteront jamais un défi aussi fou. Il aura une chose de plus à leur remettre sous le nez.

Pierre contemple les membres de son équipe. Ses yeux interrogent Luc Fréchette. Ce dernier hoche la tête en signe d’approbation.

— On est d’accord, nous autres.

Le sourire s’efface du visage de Charles. Son regard se durcit. Plus moyen de reculer sans perdre la face.

— Alors, on se reverra au bout du lac, décoche-t-il.

Les deux équipages regagnent leur canot respectif. Mais, à la surprise de tout le monde, Rose s’installe dans le canot des mangeurs de lard. Elle regarde son frère.


Micheline MarchandMicheline Marchand, Franco-Ontarienne de Lafontaine, petite ville située à 160 km au nord de Toronto, aime raconter des histoires inspirées de la vie de ses ancêtres canadiens-français et métis. Elle

a déjà publié des textes historiques et des récits dans les magazines QUAD9 et Mon mag à moi, ainsi que deux romans jeunesse aux Éditions L’Interligne : Une aventure au pays des Ouendats et À la vie à la mort.

Éric PéladeauNatif de Hull, au Québec, c’est à Rockland, en Ontario, qu’Éric a grandi. C’est là qu’il découvre sa passion pour le dessin et l’art de raconter. Au secondaire, il écrit son premier livre qui sera publié en

2007. Il continue à créer en collaborant avec le magazine Safarir ainsi qu’avec les magazines du CFORP.

Étant un grand amateur de basket-ball, Éric a joué durant presque tout son secondaire pour l’équipe de son école. C’est le seul sport qu’il a pratiqué à l’adolescence, à l’exception d’une saison de soccer qui ressemble beaucoup à celle de Félix, le personnage principal du récit Entre deux ballons : les défis de Félix.

Daniel MarchildonDaniel Marchildon est né dans la région de Penetanguishene, au nord de Toronto, et il y vit toujours. Il a signé dix romans, dont sept destinés aux jeunes. Son dernier, La première guerre de Toronto, lui

a permis de remporter le prix Trillium, catégorie littéraire jeunesse, en 2011. Il a aussi écrit Le secret de l’île Beausoleil, Le pari des Maple Leafs, Fait à l’os, Le prochain pas, Une tournée d’enfer et Les mordus de la glace. Parmi ses aventures de jeunesse, il a traversé le Canada à vélo et a pris part à la reconstitution historique d’un voyage de 1 600 km en canoë de la ville de Québec à Sainte-Marie-au-pays-des-Hurons, en Ontario.

Mise en pages : Mélissa DrouinIllustrations (La course folle) : Mathieu HainsIllustrations (Entre deux ballons : les défis de Félix) : Éric PéladeauIllustrations (Gagner pour soi) : Martin DeschateletsRévision linguistique : Annie Chartrand, Denis LalondeImpression : Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques

© CFORP, 2012 435, rue Donald, Ottawa ON K1K 4X5 Commandes : Tél. : 613 747-1553 Téléc. : 613 747-0866 Site Web : www.librairieducentre.com Courriel : [email protected]

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Cette publication ne peut être reproduite, entreposée dans un système de récupération ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans le consentement préalable, par écrit, de l’éditeur ou, dans le cas d’une photocopie ou de toute autre reprographie, d’une licence d’Access Copyright, The Canadian Copyright Licensing Agency, 1, rue Yonge, bureau 800, Toronto (Ontario) M5E 1E5.

Imprimé : ISBN 978-2-7657-0059-3 EPUB : ISBN 978-2-7657-0061-6 PDF : ISBN 978-2-7657-0060-9Dépôt légal — deuxième trimestre 2012Bibliothèque et Archives Canada

Imprimé au Canada Printed in Canada


Micheline MarchandÉric Péladeau

Daniel Marchildon

La course folleLorsque la rivalité au travail et dans la vie inspire un pari fou, les conséquences peuvent être surprenantes. Entre la fin des années 1700 et le début des années 1800, la traite des fourrures au Canada a attiré les voyageurs. Ces braves canoteurs se lançaient souvent des défis. Ce récit, inspiré d’un événement réel, raconte une course extrême entre deux équipes de voyageurs, course bien plus folle que n’importe quelle épreuve que l’on pourrait imaginer aujourd’hui. Une course folle où les gagnants remporteront un prix inestimable.

Entre deux ballons : les défis de Félix

Depuis quelque temps, Félix n’a qu’une idée en tête : faire partie de l’équipe de basket-ball de son école. C’est le seul sport qui l’interpelle depuis qu’il a vu la belle Naomie exceller dans cette discipline. Lui et Miguel, son meilleur ami, ont passé tout l’été à s’entraîner. Alors, comment Félix réagira-t-il s’il n’arrive pas à obtenir une place dans l’équipe? Saura-t-il profiter des occasions qui se présenteront à lui? Que fera-t-il pour améliorer ses chances de réussite? C’est ce que tu découvriras dans le récit Entre deux ballons : les défis de Félix.

Gagner pour soiPeu importe qui l’on est, notre vie est parsemée de si. On se demande souvent ce qui serait arrivé si l’on avait fait tel choix plutôt qu’un autre. Marc Dusome, jeune sportif de 14 ans, et sa sœur Alexandra, son aînée de trois ans, vivent une tragédie qu’ils auraient facilement pu éviter si... La vie des deux jeunes est alors chamboulée à tout jamais et empoisonnée par la culpabilité et la frustration. Bien que les défis à relever soient nombreux, les deux Dusome découvriront une voie pour se délivrer de leur enfer : la compétition. Marc et Alexandra pourront-ils gagner et, plus important encore, gagner pour soi?

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