La compil des 20 ans de J1J

28
Samedi 29 novembre 2014 D’UN JOUR Supplément spécial du journal L’Alsace, réalisé par des lycéens. Ne peut être vendu Tout J1J sur La compil des 20 ans F Du 6 au 10 octobre 1300 lycéens ont montré leur dynamisme lors de la 20 e édition de Journaliste d’un Jour. F Depuis leurs rédactions installées à Strasbourg, Sélestat, Colmar, Mulhouse et Saint-Louis, ils ont rédigé leurs articles et assuré la distribution de leur journal L’Alsace d’un Jour. F Ce numéro spécial présente la sélection des meilleurs articles, des meilleures opérations de promotion et d’assistance technique. Flash mob pour les 20 ans de J1J, place de la Victoire à Sélestat. Photo Françoise Marissal Au fil des pages Le palmarès de la rédaction 2 et 3 Les meilleurs articles et interviews 4à6 Trophées de l’actu et du Web 7 et 8 Les coups de cœur de la rédaction 9 Trophée du Crédit Mutuel 10 Trophée l’Académie 12 et 13 Trophée de la Région 14 et 15 Trophées photos et dessins 18 à 21 Le palmarès de la promotion et de l’assistance technique 22 à 25 La fête de la remise des trophées 26 et 27

description

 

Transcript of La compil des 20 ans de J1J

Page 1: La compil des 20 ans de J1J

Samedi 29 novembre 2014

D’UN JOURSupplément spécial du journal L’Alsace, réalisé par des lycéens. Ne peut être vendu

Tout J1J sur

La compil des 20 ansF Du 6 au 10 octobre 1300 lycéens ont montré leur dynamismelors de la 20e édition de Journaliste d’un Jour.

F Depuis leurs rédactions installées à Strasbourg, Sélestat, Colmar,Mulhouse et Saint-Louis, ils ont rédigé leurs articles et assuréla distribution de leur journal L’Alsace d’un Jour.

F Ce numéro spécial présente la sélection des meilleurs articles,des meilleures opérations de promotion et d’assistance technique.

Flash mob pour les 20 ans de J1J, place de la Victoire à Sélestat. Photo Françoise Marissal

Au fil des pages

Le palmarèsde la rédaction 2 et 3

Les meilleurs articleset interviews 4 à 6

Trophées de l’actuet du Web 7 et 8

Les coups de cœurde la rédaction 9

Trophéedu Crédit Mutuel 10

Trophéel’Académie 12 et 13

Trophéede la Région 14 et 15

Trophées photoset dessins 18 à 21

Le palmarèsde la promotion et del’assistance technique

22 à 25

La fête de la remisedes trophées 26 et 27

Page 2: La compil des 20 ans de J1J

PALMARÈS Samedi 29 novembre 2014 2

Trophéedu meilleur articleLauréats.- Yann Del Puppo etAristio Studer, du lycée ScheurerKestner de Thann, pour l’article« La Doller fait peau neuve »,

Les articles suivants ont été nom-més par le jury dans cette catégo-rie du meilleur article :

« Les abeilles tombent commedes mouches », de Steven Gin-ther et Maxime Ehret, du lycéeDon Bosco de Landser.

« Le multiculturalisme selonSaint-André », d’Annabelle Fran-çois, Elodie Martin, Lisa Meyer etAlexandra Stengel, du lycéeSaint-André de Colmar.

« Les tortues alsaciennes de re-tour », de Charlotte Tiphine, Is-m a ï l B o u y a , D i a n k e n b aGassama, Faranes de Kerkoub et Amel El Hayani, du lycée Pasteurde Strasbourg.

Trophée de l’illustrationLauréat.- « Les animaux, nou-veaux jouets d’une société per-verse », de Robin Vuano, du lycéeDon Bosco de Landser.

Nommés : « Les abeilles tombentcomme des mouches », de Maxi-me Ehret, du lycée Don Bosco deLandser.

« Travail : black is back », d’ Antoi-ne Olry, en BTS agricole de Rouf-fach.

« Prends un ticket », de JessicaKneubuhl, du lycée Louis Ar-mand de Mulhouse.

Trophée de la photoLauréat.- « Un vélo pour les artis-tes », de Camille Bajada, du lycéeLavoisier de Mulhouse.

Nommés : « Handisport : l’ex-pression par l’escrime », d’Océa-ne Besugo, du lycée René Cassinde Strasbourg.

« La petite librairie dans la courdes grandes », « Lycée Stoessel,bouillon de culture (s) », « L’artautrement : l’essentiel est invisi-ble pour les yeux », de LucasBarrois, du lycée Stoessel de Mul-house.

« Vigilance et réactivité à la mé-diathèque intercommunale »,« Le Rallye de France n’a pas faitrecette à Sélestat », « Le marché,ça marche ? », de Chine Coffin,

du lycée Kléber de Strasbourg.

Trophée de l’interviewLauréats.- « Selda, la blanchis-seuse », de Selin Yildiz, SuzanKurt, Adem Can et Celal Sarar, dulycée Jean-Jacques Henner de Al-tkirch.

Nommés : « Pour les Touaregs duNiger », de Myriam Settouti etMaëva Pereira, du lycée Rooseveltde Mulhouse.

« La parole, essentielle pour pré-venir le suicide », d’Arnaud Entzet Martin Mingori, du lycée Ca-mille Sée de Colmar.

« Le lynx, un enjeu environne-mental local », d’Emeline Barba-ras et Morgane Roussin, du lycéeKirschleger de Munster.

Trophée de l’actuLauréats.- « Le fête des vins deTurckheim va-t-elle disparaî-tre ? », de Cloé Ehrhart, MarieFuchs et Sophie Toneguzzi, dulycée Kirschleger de Munster.

Nommés : « Golf pour tous en2016 », de Justine Ehrhard, Mari-ne Martin et Marlène Lagnado,du lycée René Cassin de Stras-bourg.

« Le Rallye de France n’a pas fait

recette à Sélestat », de SamyaBoumendil, Axelle Caré et ChineCoffin, du lycée Kléber de Stras-bourg.

Trophée de l’articleen allemand

Lauréats.- « Passivhäuser : Hof-fnung für die Zukunft ? », deGuillaume Blin und MatthiasKammerer, du lycée Couffignalde Strasbourg.

Nommés : « Ein Stück italienis-cher Kultur », de Nathan Casta,du lycée épiscopal de Zillisheim.

« Jugendliche und Geld inDeutschland », de Darija Spremound Kahina Toursal, du lycéeLouis Armand de Mulhouse.

Trophée de l’article web

Lauréats.- « Tronches de vie mul-housiennes », de Medhi Aloua-che et Samba Traoré, du lycéeStoessel de Mulhouse.

Nommés : « Quand j’entends lemot culture… », de Romain Mun-ding et Brice Heinrich, du lycéeStoessel de Mulhouse.

« We-Bike, we like it », de RaphaëlKieffer et Joackim Vogt, du lycéeEmile Mathis de Schiltigheim.

Trophée de l’Académiede StrasbourgLauréats.- « Une réforme par trèsuniforme », de Laura Fountain,Jessie Gautherat et Jennifer Ber-ger, du lycée Jean-Jacques Hen-ner de Altkirch.

Nommés : « Gagner sa vie enétudiant », d’Ophélyde Pain, dulycée Jean-Jacques Henner de Al-tkirch.

« Le coaching scolaire de Stra-bourg à New York », de DinaMoonien et Elina Martin, duGymnase Sturm de Strasbourg.

« L’art est un jeu d’enfants », deJenny Ivarnez et Morgane De-luntsch, du lycée Schweisguth deSélestat.

Trophéedu Crédit MutuelLauréats.- « Jeune, toujours con-necté ? », d’Océane Perles, Ca-mille Rahm, Océane Willig etAllyson Uhlen, du lycée Vogt deMaseveaux.

Nommés : « Les jeunes face àleurs responsabilités », de Loria-ne Holtzmann et Tiffany Zemb,du lycée René Cassin de Stras-bourg.

Les trophées de la rédaction

La rédaction de l’article : les professeurs ont pu voir leurs élèves sous un autre angle.Photo Hervé Kielwasser

Page 3: La compil des 20 ans de J1J

PALMARÈS Samedi 29 novembre 2014 3

Trophée Région AlsaceLauréats.- « La manifestation dela dernière chance », de CélineIlkaya et Inssafe Bouyahyaoui, dulycée Notre-Dame de Strasbourg.Nommés : « Internet, passage à lavitesse supérieure dans les ly-cées », de Léa Schell et RomainTete, du lycée Notre-Dame deStrasbourg. « Vélo électrique, uncompagnon à deux roues écolo »,de Lise Feder, du lycée Kestner deThann. « La Région, grande sup-portrice des sportifs », de Lauria-ne Motzig, du lycée Schweisguthde Sélestat.

Coup de cœurde la rédactionLauréats.- « Un Refuge pour lesjeunes homosexuels », d’EliseCouvereur, Hélène Klein etMaëlle Beauget-Uhl, du lycéeFreppel d’Obernai.Nommés : « L’urbex, l’art contrel’oubli », d’Elisa Gerteis et Ma-riam Daddiza, du lycée Jeanned’Arc de Mulhouse. « ClownsZ’hôpitaux, le rire contagieux »,d’Alison Aubry, Charlotte Yax etMargot Gens, du lycée Freppeld’Obernai.

Les trophées de la rédaction

Les lycéens ont assuré eux-mêmes la diffusion de leur journal : L’Alsace d’un jour. Photo Dom Poirier

Page 4: La compil des 20 ans de J1J

MEILLEURS ARTICLES Samedi 29 novembre 2014 4

La Doller coule sur 46 km deDolleren à Pfastatt avant de sejeter dans l’Ill pour rejoindre leRhin. Des travaux ont été enga-gés début septembre à Dolleren,au niveau du seuil de la cascade,pour de multiples raisons, no-tamment environnementales.

« Il s’agit de reconsolider et d’abais-ser légèrement le seuil de la rivièrepour qu’il joue son rôle de briseur decourant lors de crues, expliqueJean-Marie Ehret, le maire deDolleren. D’autre part, la passe àpoissons existante va être remplacéepour être plus efficace ». Program-més par le Syndicat mixte d’amé-nagement des berges de la Doller,les travaux ont commencé enseptembre et sont menés parl’entreprise Richert. « Une pêchede sauvegarde a abouti à un inven-taire de 90 poissons, qui ont étésoigneusement relâchés à l’aval duchantier. »

Patrick Bohn, agent technique del’environnement pour l’Office na-tional de l’eau et des milieuxaquatiques, précise que « ces tra-vaux n’altéreront en rien le paysageet au contraire apporteront une tou-

che de modernité ». Il détaille ladiversité de la vie dans la Doller :« On y trouve truites farios, vairons,lamproies, chabots, écrevisses ; desbatraciens aussi, et de nombreuxinsectes aquatiques. Toutes ces espè-ces ne donnent pas uniquement duplaisir aux pêcheurs ou aux amou-reux de la nature mais font aussi lajoie de prédateurs comme les hérons,les cigognes ou encore le cormoran,trois espèces protégées. »

Offrir une croissancenaturelle aux poissons

L’association de pêche du villagea déjà été à l’initiative de plusieursaménagements. « Au début del’année 2014, une zone a été consi-dérée comme réserve de pêche, rap-pellent Roger Trommenschlager,président de l’association, etFrancis Weckner, garde-pêche.Elle a pour but d’offrir une croissan-ce naturelle aux poissons et de lesprotéger des oiseaux grâce à la routeet aux passants au bord de la rivière.Deux ans plus tôt, nous avons amé-nagé un petit canal protégé des hé-rons qui permet la reproduction et le

développement de la souche locale depoissons : la truite farios ».

La cascade de Dolleren est appré-ciée par les pêcheurs et par lesenfants qui ont pris l’habitude des’y baigner en été. Les touristessont surpris par la préservationsoignée d’un tel site naturel. Lestravaux devraient durer deux

mois. Comme on dit, « les petitsruisseaux font les grandes rivières » :chaque cours d’eau a son impor-tance et on espère que toutes lescréatures aquatiques, les simplesvisiteurs aériens et nos amis lespalmipèdes, s’y plairont et se hâ-teront à ces retrouvailles.

Yann Del Puppo et Aristio Studer

La Doller fait peau neuve

Les travaux à Dolleren vont permettre de remettre à neuf le coursd’eau. Photo Aristio Studer

Croquer une pomme, goûter debelles fraises, manger des carot-tes… Si c’est possible, c’est bienparce qu’une abeille est passéepar là ! 35 % de ce que nousmangeons dépendent directe-ment du travail exécuté en toutediscrétion et gratuitement par cetinsecte !

Quand l’hommese substitue à l’abeille

L’abeille assure la pollinisation enbutinant des fleurs et engendreleur descendance. Grâce à sonpouvoir de super-pollinisateur, el-le fabrique de la cire, de la geléeroyale, de la propolis, du pollen etun éventail de miel : tilleul, châ-taignier, sapin, fleurs, thym, ro-marin, lavande…

L’abeille peut visiter 250 fleurs enune heure ! L’Inra (Institut natio-

nal de la recherche agronomi-que) est formel, il est difficiled’imaginer un seul repas auquelles abeilles ne soient pas asso-ciées de près par leur activité pol-linisatrice.

Mais les populations d’abeillesconnaissent aujourd’hui une vé-ritable hécatombe partout dans lemonde.

« En Chine, par exemple, ce sont deshommes, accrochés aux branches,qui fertilisent manuellement lesfleurs à l’aide d’un pinceau et qui sesubstituent donc aux abeilles quiont peu ou prou disparu », expli-que Francis Anchling. Cet apicul-teur et membre du groupe detravail « miel » auprès de la Com-mission européenne consacre savie à défendre les abeilles. Il serendra ce week-end à Colmarpour le Congrès national de l’api-culture, qui aura pour thème

« L’abeille dans son environne-ment au cœur de l’Europe ». An-dré Frieh, président de laFédération des apiculteurs duHaut-Rhin, confie dans un récentarticle de presse qu’en France,« 45 000 tonnes de miel sont con-sommées alors que la production estde 18 000 tonnes » : c’est la porte

ouverte aux miels de synthèseasiatiques.Il est urgent de faire attention auxécosystèmes, à l’utilisation deproduits nocifs tels que les pesti-cides, qu’on soit demandeur-con-sommateur ou producteur-agriculteur.

Former la relève

En conciliant le travail naturel deces insectes et celui de l’hommedans le respect de la biodiversité,l’abeille trouvera toujours à senourrir et nous aussi !

Heureusement, des hommes etdes femmes s’investissent pourformer de nouveaux apiculteurs– c’est le cas au rucher école de laHochkirch du Syndicat des api-culteurs du canton de Sierentz.Cela pour multiplier la popula-tion d’abeilles !

Steven Ginther et Maxime Ehret

Les abeilles tombentcomme des mouches

Dessin Maxime Ehret

Trophée

Nommé

Page 5: La compil des 20 ans de J1J

MEILLEURS ARTICLES Samedi 29 novembre 2014 5

Les cistudes sont de retour enAlsace ! Ces petites tortues « éco-logiques » vont pouvoir de nou-veau protéger le reste des espècesvivant dans les marais de la ré-gion. Ce sont des espèces carni-vores qui se nourrissent de larveset de macro-invertébrés aquati-ques. En effet, la protection decette espèce « parapluie » permetla sauvegarde de beaucoup d’es-pèces rares, jusqu’en Allemagne,grâce aux connexions de mares.Naturellement présentes en Alsa-ce il y a de nombreuses années,ces petites tortues ont complète-ment disparu au XIXe siècle, àcause de l’activité humaine, la ca-nalisation du Rhin et l’assèche-ment des marais ainsi quel’agrandissement du réseau rou-tier. Jean-Yves Georges, cher-cheur CNRS à l’ Ins t i tu tpluridisciplinaire Hubert Curiende Strasbourg, participe au projetde réintroduction de cette espèce,lancé en 1990 en partenariat avecl’Allemagne. « Leur réintroductionpermet d’avoir une idée de la qualitédes zones humides alsaciennes.

Nous avons commencé par le site duWoerr, situé dans le nord de l’Alsa-ce. » La phase de réintroduction adébuté en 2013 avec 15 individus.En 2014, ce sont 23 individus,déjà âgés de 5 à 7 ans, qui ontemménagé dans leur nouvel en-vironnement et ce réinvestisse-ment du milieu devrait s’étalersur au moins cinq ans. De grosefforts ont été réalisés en termesd’aménagement du territoire parle conseil général du Bas-Rhin,porteur du projet global.

Les pionnières onttoutes passé l’hiver

Pour Jean-Yves Georges, « les cis-tudes ne devraient pas risquer demodifier l’environnement dans le-quel elles vont être insérées car il a étécréé pour elles. » Bonne nouvelle :tous les animaux relâchés en2013 ont survécu au premier hi-ver en milieu naturel. Les tortuessont d’abord relâchées dans unbassin clos dit d’acclimatation, oùelles restent un an, après quoi des

ouvertures sont créées pour leurpermettre de se disperser à leurguise. « Le protocole initial prévoitde relâcher quelque 500 individusissus d’élevages situés dans la stationde recherche de la Petite Camarguealsacienne à Saint-Louis et du parczoologique et botanique de Mulhou-se. » Isabelle Combroux, ensei-gnante chercheur à l’Universitéde Strasbourg, chargée du suivide la flore et de la faune aquati-

que, remarque que « certainesmares restaurées sont déjà coloniséespar des espèces rares et/ou patrimo-niales : pélobates, hippuris, etc. »

Il faut attendre une dizaine d’an-nées pour que ces tortues se re-produisent. Rendez-vous doncen 2016.

Charlotte Tiphine, Ismaïl Bouya,Diankenba Gassama, Faranesde Kerkoub et Amel El Hayani

Les tortues alsaciennessont de retour

Les enregistreurs miniaturisés développés par l’IPHC du CNRSpermettent d’étudier le comportement fin des cistudes évoluantlibrement dans leur milieu. Photo Jean-Yves Georges

L’établissement privé Saint-An-dré est un collège et lycée catholi-que situé à Colmar. Il accueille1565 élèves et 107 enseignantsd’origines culturelles différentes.Ce multiculturalisme est une ri-chesse pour tous, qu’il s’agisse dedifférences ethniques, culturellesou religieuses.

Depuis la rentrée 2013, Saint-An-dré est dirigé par Olivier Thomas.« Je souhaite mettre le verbe « ac-cueillir » au cœur de la rentrée2014/2015. « Accueillir » supposeune prise de risques, là où le terme« accueil » implique une réalité plusstable, moins évolutive », insiste lenouveau directeur.

Chaque année, l’établissementmet en place des actions ponc-tuelles, comme des repas à thè-mes, des voyages permettant dedécouvrir d’autres cultures (no-tamment celui prévu en Chineen avril prochain), ou encore lapossibilité d’apprentissage denouvelles langues, tel le chinois(dès la sixième) ou encore l’espa-

gnol. Une véritable solidaritéexiste entre tous les élèves. Larécente arrivée d’un élève d’origi-ne indienne, Ruchit, qui ne parlepas un mot de français, en estune illustration révélatrice. Mal-gré la barrière de la langue, sonintégrationaété très rapide,« grâ-ce à l’entraide et au soutien venantde presque tous les élèves, au-delà desdifférences culturelles », comme lesouligne Ruchit lui — même, à la

fois rassuré et reconnaissant.

Tous les élèves, quelles que soientleurs origines (françaises, tur-ques, indiennes, américaines,etc.) ou religions (chrétienne,musulmane, juive ou encore hin-douiste), semblent se sentir bienintégrés. « Le fait d’avoir des origi-nes ethniques différentes de celles dela majorité des élèves de Saint-An-dré ne présente aucun inconvénient,

au contraire, c’est une chance », ex-plique une élève française d’origi-ne turque.

L’établissement conserve sonidentité religieuse, mais fait preu-ve d’une grande ouverture d’es-pr i t v i s - à - v i s des aut resconfessions, malgré les cours dereligion catholique auxquels doi-vent participer tous les élèves. Le programme d’enseignement reli-gieux en seconde, par exemple,oblige les professeurs à étudierles principales églises et croyan-ces.

En revanche, en ce qui concernela pratique concrète du culte, yassister n’a rien d’obligatoire. Laliberté de chacun, y compris descatholiques, élèves comme ensei-gnants, est donc parfaitementrespectée. En clair, la volonté indi-viduelle, à Saint-André, n’est etne sera jamais incompatible avecla découverte du dogme catholi-que à proprement parler.Annabelle François, Elodie Martin,

Lisa Meyer et Alexandra Stengel

Le multiculturalismeselon Saint-André

Au lycée Saint-André, le multiculturalisme n’est pas un vain mot.Photo J1J Colmar

Nommé

Nommé

Page 6: La compil des 20 ans de J1J

TROPHÉE DE L'INTERVIEW Samedi 29 novembre 2014 6

Marie Pire est une associationspécialisée dans la prise en char-ge d’enfants, adolescents et adul-tes handicapés.Elle dispose de neuf établisse-ments entre Altkirch et Riespach.Elle propose divers services dontune restauration, des espacesverts, une blanchisserie, un éta-blissement social, un centre d’ac-cueil de jour, un foyer pouradultes handicapés travailleurs,un foyer d’accueil spécialisé pourpersonnes handicapées vieillis-santes.Selda, tu es salariée de MariePire. Tu es malentendante ettu travailles à la blanchisserie.Combien êtes-vous ?Nous sommes 45 employés envi-ron, à la blanchisserie.

Depuis combien de temps ytravailles-tu ?Depuis 2011, 24 heures par se-maine, le matin uniquement. Jesuis employée en CDI.

Où étais-tu à l’école ?J’ai été au Phare à Illzach, puisj’ai fréquenté le lycée Rooseveltà Mulhouse et j’ai été à Sainte-Claire à Lutterbach.

Faut-il un diplôme pour êtreblanchisseuse ?Non il ne faut pas de diplôme

pour ce métier. En fait, je suisdiplômée, mais j’ai un CAP cuisi-ne ! Un métier que j’ai appris auSainte-Claire. C’est là que j’aiété dirigée en fin de compte versla blanchisserie, où les consi-gnes ne varient pas et où il y amoins besoin d’échanges ver-baux.

Est-ce que tu t’es fait des amisau sein de l’entreprise ?Oui, mais je ne fais pas de sortieavec, car mes collègues ne sont

pas malentendants, je ne com-prends pas ce qu’ils disent.

Donne-moi deux tâches que tuaimes dans ce travail et quetu n’aimes pas ?J’aime l’ambiance du travail, lescollègues sont gentilles. Jen’aime pas les gestes répétitifs,être tout le temps debout, parceque j’ai des problèmes de dos.

Veux-tu faire autre chose quece métier ? Penses-tu changerde métier, d’employeurs ?

Non je ne pense pas changer demétier.

As-tu un projet pour plus tard,déménager, prendre un appar-tement seule ?Oui, je recherche une maisonpour vivre seule. Mon salaireme permet d’être financière-ment autonome. Pour l’instantpas de mariage en vue, maispourquoi pas…

Selin Yildiz, Suzan Kurt,Adem Can et Celal Sarar

Selda, la blanchisseuse

Dans la blanchisserie de Marie Pire, une association spécialisée dans la prise en charge d’enfants,adolescents et adultes handicapés. Archives Vivian Millet

Peu apprécié des chasseurs et despromeneurs, le lynx, cet animaltrès discret, a été exterminé enFrance à la fin du XIXe siècle.Une réintroduction s’est avéréenécessaire : une vingtaine d’indi-vidus a été relâchée dans les Vos-ges en 1983, selon AnneKleindienst, sous-directrice duParc des Ballons des Vosges.Anne Kleindienst, vous tra-vaillez à une exposition sur lelynx au parc zoologique etbotanique de Mulhouse. Pour-quoi maintenant ?Le directeur du parc a proposéune exposition sur le lynx, réali-sée par le Parc naturel régionaldes ballons des Vosges, très con-cerné. C’est intéressant, car onpeut observer le lynx au zoo, sidifficile à voir dans la nature.Quand on connaît l’animal, onle respecte plus que si l’on nes’en tient qu’aux dégâts qu’ilprovoque, ce qui facilite sa pro-tection. Mon travail est de fairele lien entre le territoire du parcet les agglomérations alentour.Notre dernière exposition per-

met donc de faire comprendreaux gens qui viennent se bala-der et parfois uniquement« consommer » la nature, com-ment la respecter. Le zoo est unlieu fréquenté et avec un réelimpact sur les visiteurs.

En quoi le lynx représente-t-ilun enjeu environnemental ?

Le lynx est le témoin de notrecapacité à protéger la nature dumassif vosgien. Si un animal viten liberté tout en cohabitant

avec l’homme, c’est que la natu-re a encore sa place dans lemassif des Vosges, commed’autres animaux sauvages. Lelynx fait également partie denos animaux emblématiques. Leretour d’une vieille espèce prou-ve que ce territoire laisse de laplace à la faune en liberté. Mal-gré tout, le lynx est en voie dedisparition car il semble ne pasavoir trouvé toutes les condi-tions de vie idéales pour sa sur-v i e . U n e n o u v e l l e

réintroduction serait envisagea-ble.

Pourquoi a-t-on besoin dulynx ?Pour l’équilibre entre forêt etgibier. On constate une surpopu-lation de cervidés que la chassen’arrive pas à endiguer. C’estune question d’équilibre et debiodiversité. Le lynx s’attaqueau gibier le plus vulnérable, éli-minant donc les individus lesplus faibles. C’est un animal im-portant dans la chaîne alimen-taire. Il est en concurrence avecles chasseurs qui ont l’impres-sion qu’il va tuer trop de gibier(un lynx consomme un chevreuilpar semaine), et donc certainspourraient le chasser malgrétout. Le lynx vosgien sembleavoir presque disparu.

La réintroduction du lynxest-elle un danger pour l’hom-me ?Le lynx est un animal discret etcraintif qui ne s’attaque jamaisà l’homme.

Émetine Barbaraset Morgane Roussin

Le lynx, un enjeu environnemental local

Le nouveau couple de lynx introduit au zoo de Mulhouse.Photo Magali Galmiche

Trophée

Nommé

Page 7: La compil des 20 ans de J1J

TROPHÉE DE L'ACTUALITÉ Samedi 29 novembre 2014 7

Le premier week-end du moisd’août de cette année, la fête duvin de Turckheim s’est moinsbien déroulée que d’habitude. Eneffet, une météo capricieuse a euraison des amateurs de pinotblanc et de gewurztraminer. Maisde mémoire de Turckheimois, lamétéo n’était pas aussi terribleque celle de la première fête duvin, en 1973, où un violent orageavait causé des coulées de bouesd’environ 40 cm dans la rue prin-cipale.

La météo est un élément primor-dial pour le bon déroulement dela fête et son organisateur, le co-mité des fêtes. Celui-ci a investiprès de 90 000 euros pour l’édi-tion 2014. Alors oui, l’entrée dusamedi soir est de 8 euros avec unverre. Si cette entrée est chère,c’est que le comité des fêtes a denombreux frais. Tout d’abord,l’élément essentiel, le vin. Alorsqu’aux fêtes du vin de Wet-tolsheim et Eguisheim, les viti-culteurs vendent directementleur vin au public, à Turckheim,le système est différent. « Le comi-

té des fêtes achète des bouteilles auxviticulteurs et à la cave pour ensuiteles revendre », explique une orga-nisatrice. Une part importante dubudget est donc engloutie parl’achat des boissons. Dans le mê-me temps, la vente à la bouteille a

été interdite aux consomma-teurs : ce qui est positif pour lasécurité et la convivialité, mais unpeu moins pour les deniers ducomité.Une autre ligne importante dubudget est consacrée aux artistes,

qui sont rémunérés de 600 à3 000 euros, selon leurs presta-tions et leur place dans le village.Cette année, il y avait une dizained’artistes ou groupes, dont les cé-lèbres Labbi’s. Pour que la fête sedéroule sans accrocs, il faut égale-ment payer les 30 agents de sécu-rité et sept maîtres-chiensprésents à l’intérieur du village,ainsi que les 40 gendarmes quisont positionnés tout autour deTurckheim, prêt à intervenir encas de problème. La fête se dérou-le dans de meilleures conditionsdepuis l’interdiction de vente debouteilles et l’achat du verre. Il n’ya jamais eu d’incidents majeurs.Malgré tous ces investissements,le comité des fêtes est plutôt pes-simiste : depuis quelques an-nées, la fréquentation est enbaisse. Et cette année, le nombred’entrées a diminué d’environ20 %, ce qui a réduit le bénéfice ànéant. Des membres du comitédes fêtes lâchent : « On s’approchetout doucement de la fin de la fête duvin de Turckheim. »

Cloé Ehrhart, Marie Fuchset Sophie Toneguzzi

La fête du vin de Turckheimva-t-elle disparaître?

Tradition créée lorsque le service militaire était encore obligatoire,la conscription se perpétue encore de nos jours à la fête du vin deTurckheim. Archives Thierry Gachon

Le Rallye de France Alsace a faitétape à Sélestat, pour un point decontrôle, samedi dernier ; cet évé-nement s’est déroulé au centre-ville, rue du Président Poincaré.Quel a été l’impact économiquesur les commerces locaux ? Lesavis sont plutôt mitigés.

« La route a été barrée, et si onchange les habitudes des gens, ils onttendance à moins venir. Il y a eu, eneffet, moins de monde dans notreboutique cet après-midi-là », estimela libraire de la Maison de la Pres-se.

Cela ramène du monde

Un buraliste a déploré ce samedila chute de la moitié de son chif-fre d’affaires comparé aux same-dis ordinaires. « Malgré tout, çaramène du monde et ça permet defaire connaître la ville, en plus il yaura le nom de Sélestat dans lesjournaux », nuance-t-il.

« Les organisateurs du Rallye deFrance Alsace ont fermé la route dès6 h du matin, et les stationnementsétaient interdits. Certes, c’est un évé-nement important pour notre ville,mais ça n’apporte aucun bénéfice àmon commerce », constate un res-taurateur, dans une brasserie.

Un cafetier remarque que le Ral-lye n’a rien changé aux habitudesde sa clientèle, en revanche ilconstate que les spectateurs nesont pas venus consommer.

Pas de conséquence non pluspour une coiffeuse qui témoi-gne : « Les clients s’arrangent pour

venir à leur rendez-vous : ils se ga-rent où ils peuvent et viennent àpied ».

La pharmacie du Cygne, prochedu lieu de l’événement, n’a pasgagné de nouveaux clients cejour-là : les acheteurs ne trouventpas de stationnement et préfè-rent se rendre dans d’autres phar-macies plus accessibles.Contrairement à ce qu’on auraitpu penser, l’avis des commer-çants sur cette manifestation quiattire beaucoup de public est plu-tôt critique. Mais ceux-ci sontconscients de l’intérêt d’organiserun tel événement dans la ville et,comme le signale la libraire de laMaison de la Presse, « c’est bonpour Sélestat, même si cela ne nousa pas permis d’augmenter notrechiffre d’affaires ».

Malgré tout, nombre de Sélesta-diens ont apprécié cette étape duRallye de France Alsace.

Samya Boumendil, Axelle Caréet Chine Coffin

Le Rallye de France n’a pas fait recette à Sélestat

Quelques jours après le passage des voitures du rallye, lescommerçants de Sélestat ont un avis mitigé. Photo Chine Coffin

Trophée

Nommé

Page 8: La compil des 20 ans de J1J

TROPHÉE DE L'ARTICLE WEB Samedi 29 novembre 2014 8

Originaires des différents quar-tiers mulhousiens, acteurs inves-tis et en quête du succès, Mehdide la Neppert, Sita de la Cité,Rayan de la Wagner et Yannisréalisent des vidéos humoristi-ques. Cyprien et Norman n’ontqu’à bien se tenir !

« Pourquoi les autres et pasnous ? », se sont-ils dit. Le groupeStory Impensable fondé en 2011,a atteint 74 600 vues sur Youtubeavec la parodie de Mehdi sur sonéchec au bac au son de la Sexiond’Assaut.

Dur de se faireconnaître

« Notre entourage nous a pousséappréciant notre humour », affir-me Yannis, « En 2011, Mehdi etDopss ont créé la page Facebookpour partager leurs réalisations ».Sur les réseaux sociaux les vision-nages s’enchaînent, le nombre defollowers passe de 10 à 50 000.« C’est dur de se faire connaîtrequand on vient de province. Pour-tant Mulhouse regorge de talents. »

En 2012, le concours parisien des

courts-métrages « Flash-Back »

est « l’une des plus belles expérien-

ces ». Yannis explique : « 8e en

national sur 200. Les vainqueurs,surpris par notre travail nous ontinvité à la remise des prix. On y amis les moyens : location de maté-riels vidéo, voiture, décors et accessoi-res à nos frais, sans aucunesubvention. » Prochain challengeen mars, au concours régional« Au mois de l’autre » sur lethème de « liberté, égalité, fraterni-té ».

L’an dernier ils ont fait un « oneman show » au Parc Expo grâceau Centre Fil et l’éducateurIcham. Des propositions et desprojets, ils n’en manquent pas :« L’Emirates à Mulhouse nous pro-pose une scène pour faire du standup ; des séries basées sur l’amour, latrahison, la vengeance, l’argent. Onrecherche d’abord des subventionsafin de réaliser nos projets acheterdes logiciels, faire des formations,louer un local. Notre souhait : dé-passer l’échelon régional, visé laFrance entière. »

Parfois ils regrettent certaines re-marques sur leur page, les criti-ques, mais ravis de l’intérêt qu’ilsdéclenchent.

FSURFER www.youtube.com/watch?v=OOkUYUrUPuI.

Tronches de vie mulhousiennes

Toucher le succès national du bout des doigts, c’est possible pourMehdi, Samba et Yannis. Photo Aadil Ouazzani

Le dispositif We-Bike permet derecharger un appareil électriqueen pédalant, les termes we-bikesignifient d’ailleurs « nous rou-lons ». Déjà expérimenté dans sixplateformes ferroviaires du pays,le We-Bike est proposé gratuite-ment, depuis janvier, en gare deStrasbourg, la première de la ré-gion à se lancer. Il s’agit d’uneborne avec trois vélos. Le disposi-tif est d’inspiration japonaise. Lesinstallations sont constituées dematériaux recyclés, chutes decuir pour les sièges des vélos etchutes de cèdre pour le coffrageet la table.

Tous au courant

Le We-Bike dispose d’un écranLED qui indique aux utilisateurscombien d’électricité ils ont géné-ré en pédalant, grâce à quoi ilspeuvent charger des smartpho-nes, tablettes, voire des ordina-teurs portables à conditiond’avoir un chargeur. L’utilisateurdoit pédaler jusqu’à atteindre 220

volts pour un rechargement opti-mal et peut recharger près de15 % de batterie en 10 minutes.Un bon moyen de réduire sim-plement sa consommationd’énergie puisque la seule utiliséeest celle du corps. Non seulementc’est bon pour la santé, mais aussipour l’environnement. La SNCFn’est pas la seule à s’intéresser àce concept, certains restaurantsd’Eurest, Medirest et Scolarets selancent dans l’aventure et les jeu-

nes lycéens du lycée de Schilti-gheim ne seraient pas contrequelques tours de pédales entredeux cours. Seul petit bémol, c’estque cet équipement ultramoder-ne ne propose pas le branche-ment d’un simple câble USB quipermettrait de recharger plusd’appareils électriques tels deslecteurs Mp3. Une piste à suivrepour les prochaines bornes We-Bike.

Raphaël Kieffer et Joackim Vogt

We-Bike, we like it

Le We-Bike disposition à la gare de Strasbourg. Photo Joackim Vogt

Le trophée de l’assistancetechnique a été décerné aulycée Charles Pointet deThann.

L’équipe J1J salue pour ce tro-phée l’implication et la mobi-lisation de ces élèves pourleur soutien technique et in-formatique sur tous les sitesrédactionnels.

Techniciens d’un jour

Les jeunes du lycée Pointetont assuré l’aide technique.

Photo Hervé Kielwasser

Trophée

NomméTrophée

Page 9: La compil des 20 ans de J1J

COUP DE COEUR Samedi 29 novembre 2014 9

mes ensemble, ce qui serait toujoursplus ragoûtant pour eux que deuxhommes ensemble ».

Cellule d’écouteet de médiation

Chaque antenne du Refuge fonc-tionne grâce à des salariés, destravailleurs sociaux qui aident –gratuitement – les bénéficiaires à

construire un projet de vie. Cellede Strasbourg peut aussi comp-ter sur dix bénévoles actifs. Lesjeunes sont accompagnés dansleurs démarches administrativeset lors d’activités sportives. « Cel-les-ci permettent aux bénéficiairesde s’épanouir », souligne FrédéricGal.

En général, l’association proposeaux bénéficiaires de s’installer

temporairement dans des appar-tements-relais ou des hôtels par-tenaires. Tous les soirs, les jeunesgens reçoivent la visite de bénévo-les qui s’assurent de leurs bonnesconditions de vie.Une cellule d’écoute et de média-tion a été mise en place. Les béné-ficiaires peuvent la contacter s’ilssouhaitent renouer des liens avecleur famille, par exemple. Maiss’ils décident du contraire, cettedécision sera respectée et lesmembres de l’antenne les aide-ront à trouver un logement et àrechercher un emploi.Si Le Refuge existe, c’est en gran-de partie parce qu’il manque detelles structures en France.D’autant que la majorité des sui-cides d’adolescents survient àcause d’un mal-être ou d’une rup-ture avec la famille. Dans le cas del’homosexualité, en particulier,les jeunes sont isolés, mis à l’écartou moqués.

Élise Couvereur, Hélène Kleinet Maëlle Beauget-Uhl

FSE RENSEIGNER Le Refuge, 7 ruedes Écrivains à Strasbourg.

Un Refuge pour les jeunes homosexuels

Beaucoup de jeunes homosexuels préfèrent la discrétion.Photo Hélène Klein

Depuis 2003, l’association Le Re-fuge, fondée à Montpellier, prenden charge de jeunes homo-sexuels rejetés par leur entourageen raison de leur orientationsexuelle. En mars dernier, elle aouvert une antenne à Strasbourg.Depuis, une dizaine de jeuneshomosexuels en situation de cri-se avec leurs proches ou leursamis, et même en danger, ontcontacté le site, installé rue desÉcrivains. C’est là que sont ac-cueillis et pris en charge les béné-ficiaires, âgés de 18 à 25 ans. Lamoyenne d’âge de ces jeunes endifficulté est de 20 ans et demi.86 % des demandes émanent degarçons et 14 % de filles. Cettedifférence s’explique par le faitque l’homosexualité masculineserait beaucoup moins acceptéeque l’homosexualité féminine.Dans l’esprit des hétérosexuels,« les femmes pourront toujours en-gendrer la vie », explique FrédéricGal, directeur général de l’asso-ciation. En outre, certains hom-mes hétérosexuels auraient lefantasme d’« imaginer deux fem-

L’association Clowns Z’hôpitauxrassemble environ 25 personnesdans toute la France. Trois d’entreelles sont installées en Alsace. El-les interviennent soit au servicepédiatrique de l’hôpital de Haute-pierre, à Strasbourg, soit en mai-son de retraite. Leur missionconsiste à se déguiser en clown,dans l’espoir d’apporter un souri-re aux enfants malades ou auxpersonnes âgées, et d’organiserune rencontre de partage et derire avec eux.Les clowns se déplacent deux foispar semaine et toujours en duo,parce que l’un des intervenantspeut être amené à quitter lachambre s’il est confronté à unesituation difficile par rapport aupatient. Dans ce cas, son binômepeut malgré tout soutenir la per-sonne à qui il rend visite.Cette année, l’association souffleses dix bougies. François Frey-mann, de Rosheim, s’est lancédans cette aventure de partage en2007. Il intervient sur le secteurde Strasbourg. Il a décidé de faire

partie de l’association lorsqu’il arencontré un clown. « Cela m’adonné envie de devenir à mon tourclown à l’hôpital », raconte-t-il.François a été attiré par « la riches-se des relations humaines », maisaussi par le fait de côtoyerd’autres personnes engagéesdans cette cause.

Être présent à 100%

Selon lui, « faire rire et rire avec lespersonnes rencontrées est toujoursun moment fort ». Son bonheurtientà« unsourire,unpartage,unecomplicité, un refus, un regard, unjeu ou encore un chant ». Néan-moins, il est déjà arrivé que cer-taines personnes restentinsensibles à l’une de ses impro-visations. Par exemple parcequ’elles ont peur des clowns etqu’elles ne désirent pas alors ren-contrer le duo. Ou parce qu’ellesne veulent tout simplement pasrire. « Le défi du clown, c’est d’êtreprésent à 100 % et à l’écoute del’autre. C’est comme s’oublier, en

quelque sorte, pour que l’autre soitbien au centre de la rencontre »,estime François Freymann.Les enfants considèrent lesclowns comme des compagnonsde jeu, avec qui ils peuvent fran-chir toutes les limites en milieuhospitalier. Pour François Frey-mann, les clowns ne se rendentpas compte de l’impression qu’ilsdonnent, « car cela appartient auxenfants ». Ils peuvent les trouver

« bizarres, amusants, déroutants,décalés ». Financée par des donsde particuliers, l’association nepeut pas intervenir autant qu’ellele voudrait. Néanmoins, ces mo-ments apportent autant de bon-heur et de couleurs dans la vie duclown que dans celle de son pu-blic. Un moment inoubliablepour tous.

Alison Aubry, Charlotte Yaxet Margot Gens

Clowns Z’hôpitaux, le rire contagieux

Les clowns interviennent en milieu hospitalier auprès des enfants eten maison de retraite. Archives Darek Szuster

Nommé

Trophée

Page 10: La compil des 20 ans de J1J

TROPHÉE DU CRÉDIT MUTUEL Samedi 29 novembre 2014 10

Pourquoi les jeunes sont-ils ac-cros à leurs téléphones ? Nousavons commencé à utiliser untéléphone portable par volontédes parents, qui voulaient pou-voir nous joindre en cas de pro-blème : retard de bus, accidents…

Nous sommes ensuite devenusaccros par passion pour la musi-que, pour les messages, pour in-ternet. Notre premier réflexe, lematin, ou même pendant la nuit,c’est de regarder notre téléphone.

Pour combler l’ennui

En tant que jeune, on tient àrester en communication avec lesgens de notre âge. Nous sommesdevenus accros à nos téléphonesparce que cela fait partie de notregénération. Nous les utilisons,comme l’ordinateur, pour com-bler l’ennui.

Il y a aussi des aspects négatifs : latechnologie nous donne l’im-pression de passer moins detemps avec nos parents, d’êtrecoupés de la famille. Certains res-sentent une sorte de nostalgie parrapport à l’écrit, parce que tout estdevenu virtuel : on s’envoiemoins de cartes postales, on litmoins de magazines.Il est nécessaire d’avoir un con-trôle parental pour les plus jeu-

nes, car les réseaux sociauxentraînent des problèmes : ru-meurs, photos qui circulent à no-tre insu, accès à des sites interditsaux moins de 18 ans.

La confiscation du téléphone sertsouvent de punition pour les pa-rents, c’est bien dommage. Pour-tant eux aussi sont souventaccros, à cause de la société quiles pousse à s’en servir par lapublicité.

Imposé par l’évolutiondu monde

Parfois, l’usage du portable peutnous rendre lâches, car on n’aplus besoin de se confronter auregard de l’autre et à sa réaction,notamment lors d’une rupture,d’un conflit… La manière d’écrirepeut aussi créer des conflits, carelle manque de nuances : on ne

prend pas en compte l’attitude oule regard, et une simple ponctua-tion peut en dire long.

Malgré ces aspects négatifs, il estdifficile de ne pas devenir accros àtoutes ces technologies, puisquel’évolution du monde nous l’im-pose et qu’on ne peut plus sepasser de leurs bienfaits.

Océane Perles, Camille Rahm,Océane Willig et Allyson Uhlen

Jeune, toujours connecté?

Les ados sont accros au portable. Photo Sarah Kugler

38 étudiants en BTS Communi-cation du lycée René-Cassin deStrasbourg ont été interrogés surla gestion de leur budget et l’utili-sation des outils bancaires. Lepassage à la majorité et ainsi l’ac-cès à une certaine indépendances’accompagnent de nouvelles res-ponsabilités.

La carte de paiement marquepourbeaucoupde jeunesuneéta-pe vers la vie étudiante, ce quisignifie pour certains l’envol loinde la maison familiale.

Faire attentionà son budget

Lancer une machine à laver, faireses courses sans craquer pourune pâte à tartiner, c’est le quoti-dien d’un jeune devant faire at-

tention à son budget. Cet argentprovient souvent des parents,mais certains jeunes doivent tra-vailler l’été ou même le soir. 61 %des étudiants interrogés ont euun emploi l’été.

« Si je travaille le soir, c’est d’abordpour payer mon loyer, mais aussipour m’éclater en soirée », raconteTiffany Zemb. Celle-ci suit la logi-que de nombreux autres étu-diants.

Le chéquier n’est plus au goût desjeunes qui préfèrent payer parcarte bancaire (à 80 %). Seule unepersonne sur 38 dispose d’unchéquier.

En effet, les jeunes peuvent gérerleur compte en ligne par le biaisd’internet (ils sont 71 % à le faire)ou de l’application mobile (51 %).Il est maintenant possible de fai-

re desvirementsou de vérifier sesdépenses sur le net. D’après Flo-rian Wick, « maintenant que je suisautonome financièrement, j’ai prisconscience des moindres dépenses,

même les plus futiles que mes pa-rents faisaient avant ». Une étapeimportante vers l’indépendance.

Loriane Holtzmannet Tiffany Zemb

Les jeunes face à leurs responsabilités

Dessin Manon Pecheux

Trophée

Nommé

Page 11: La compil des 20 ans de J1J

PUBLICITÉ Samedi 29 novembre 2014 11

Page 12: La compil des 20 ans de J1J

TROPHÉE DE L'ACADÉMIE Samedi 29 novembre 2014 12

La réforme des rythmes scolairesn’est pas appliquée partout de lamême manière. La preuve avecAltkirch et Saint-Louis.

À Altkirch, l’Association pourl’enfance accueille 491 enfantsd’écoles maternelles et élémen-taires, ce qui est à peu près lemême effectif que l’année précé-dente. Le nombre d’élèves ac-cueillis en périscolaire le soir étaitde 70 enfants l’année dernière et90 cette année.

Les horaires de classe sont de8 h 30 à 11 h 30 et de 13 h 30 à15 h 45 le lundi, mardi, jeudi,vendredi et de 8 h 30 à 11 h 30 lemercredi.

Des différences entreAltkirch et Saint-Louis

L’association propose plusieursactivités comme la gestion de pre-mier secours, une découverte del’environnement naturel, desprojets humanitaires, le Journaldes Enfants en partenariat avec

« L’Alsace », ou un atelier langagedes signes. Les parents paient30 % du prix pour contribuer auxfrais de fonctionnement. Lastructure a dû embaucher du per-sonnel : une personne à 80 % enCDI et une personne à mi-tempsen CDD. Pour accueillir ces en-

fants supplémentaires, la Ville afinancé un nouveau local et pré-voit l’ouverture d’une nouvellesalle d’activités en janvier 2015.Avec un budget de 36 000 €, fi-nancé par la ville d’Altkirch, laCAF du Haut-Rhin et les presta-tions des parents, l’association a

investi 7000 € dans du matériel.

En comparaison, au service d’en-seignement à Saint-Louis, les en-fants sont accueillis dans lesécoles sous la responsabilité des50 encadrants recrutés par la vil-le. Ils accueillent à peu près 600enfants.

Les élèves ont cinq heures quinzede cours par jour le lundi, mardi,jeudi, vendredi et 3 h le mercredimatin. Ils proposent quatre thé-matiques d’activités : culture, na-ture, sport et technique.

La langue alsacienne peut aussiêtre apprise aux enfants. Toutesles activités ont lieux dans l’en-ceinte de l’école, sauf la natation. Les parents ne payent pas pourles activités cette année, car c’estune expérience, alors que la mai-rie a acheté du matériel supplé-mentaire. Coût de cette réformepour la Ville : 25 000 € par trimes-tre.

Laura Fountain, Jessie Gautheratet Jennifer Berger

Une réforme pas très uniforme

La Ville de Saint-Louis a des périscolaires dans tous les quartiers, ledernier, une mini-crèche/périscolaire qui vient d’être inauguré àNeuweg. Archives Jean-Christophe Meyer

« Je n’aime pas le noir, mais lesautres couleurs sont jolies », lâcheNora, 3 ans. Hier, avec ses cama-rades et son enseignante, Mada-me Fuchs, de l’école maternelleFroebel de Sélestat, elle a décou-vert l’exposition You can’t beat ti-me.

Celle-ci se tient encore jusqu’à cedimanche au Frac (Fonds régio-nal d’art contemporain) de Séles-tat. Elle est consacrée ausculpteur al lemand FélixSchramm.

Dans la salle d’exposition, le pu-blic peut admirer une grandesculpture qui traverse plusieursmurs et est constituée de maté-riaux comme le métal, le bois, oule polystyrène.

Actions et outilséducatifs

« Nous avons choisi le Frac, carnous avons un projet sur l’année quiest de travailler sur les assemblages,les différentes formes et couleurs. Cegenre de sortie permet aux enfantsd’éveiller leur curiosité et de leur faire

découvrir le monde de l’art contem-porain tout en restant dans des acti-vités ludiques », explique MadameFuchs.

Les enfants étaient contents d’as-sister à l’exposition, comme Lo-renzo, qui a commenté : « J’aime

les murs. » Ils ont participé ensui-te à une activité encadrée par ElsaMahieu-Dehaynin et ont crééeux-mêmes leur sculpture en pâ-te à modeler, en carton, ou à par-tir de piques à brochette.

Le Frac propose régulièrement

des actions et met à dispositiondes outils éducatifs pour tous lespublics dans le domaine de l’artcontemporain. Deux à trois expo-sitions se tiennent sur plusieursmois, chaque année.

Jenny Ivarnezet Morgane Deluntsch

L’art est un jeu d’enfants

Les enfants de l’école maternelle Froebel se sont rendus au Frac afin de se faire une idée de l’artcontemporain Photo Ilona Schwalm

Trophée

Nommé

Page 13: La compil des 20 ans de J1J

TROPHÉE DE L'ACADÉMIE Samedi 29 novembre 2014 13

Pour les jeunes, l’attrait financierdes études par alternance est allé-chant. Avoir de l’argent, s’acheterce que l’on veut, c’est vrai, c’est unrêve ! C’est cette voie qu’a choisieJérôme, 19 ans, étudiant auCFAA (Centre de formation desapprentis d’Alsace) de Mulhouse-Dornach.

Une certaineindépendancefinancière

Il effectue sa deuxième année deBTS AVA (après vente automobi-le) et travaille une semaine surdeux dans une concession Opel-Chevrolet de la région. Un salairede 698 € par mois pour 35 heuresde travail par semaine, que ce soiten entreprise ou en centre deformation. Pas mal, non ? Bon, ila tout de même des frais tous lesmois. Il y a les 80 € d’essence parsemaine plus les 130 € d’assuran-ce par mois.

Et il faut manger aussi ! Environ100 € par mois, selon les appétits.En entreprise, il doit préparer sesrepas à l’avance, quelle corvée !

De plus, le statut d’apprenti n’est

pas si simple tous les jours. Ilpeut y avoir la mauvaise humeurde quelqu’un à supporter, l’exi-gence des clients, la pression desdélais à respecter… Des inconvé-nients à mettre dans la balancepar rapport aux 148 € qu’il luireste à la fin du mois, une foistoutes les dépenses déduites.Avec ça, impossible de se payerun loyer ou de faire de gros fraissupplémentaires. « Je pensais êtrebeaucoup plus indépendant, malgrécela je suis satisfait de ma formationen alternance du point de vue finan-cier. Mais si j’avais su, j’aurais égale-ment fait mon bac professionnel paralternance », explique Jérôme, quirappelle que c’est le nombre d’an-nées effectuées en alternance etle domaine d’activité qui détermi-nent le montant du salaire. Etplus tard ? « Je ne sais pas encorevraiment quoi faire plus tard, peutêtre une licence AVA, une formationau Mans pour devenir mécaniciende compétition, ou bien entrer dansla vie professionnelle. » Même si leparcours scolaire de Jérôme n’estpas encore terminé, en attendantil a acquis une certaine indépen-dance financière qui peut fairebien des envieux…

Ophélyde Pain

Gagner sa vie en étudiant

L’alternance permet d’apprendre tout en touchant un salaire dont lemontant dépend du domaine d’activité et du nombre d’années dansce parcours. DR

Success Torus, c’est le nom quePaul Courtaud, jeune Parisien de18 ans, a donné à son entreprisede soutien scolaire.Il explique son choix de se lancerdans cette branche de plus enplus utile pour les étudiants :« Lorsque j’étais en terminale, j’ai vudes personnes impliquées, mais an-goissées par le choix qui s’imposait àeux : leur orientation. Ceux quiavaient déjà un projet s’investis-saient dans leur travail, tandis queles autres perdaient pied. C’étaientpourtant des personnes pleines dequalités ; j’ai trouvé qu’apporter uneaide aux jeunes de cet âge éviterait legâchis. »

Pour jeunesde 14 à 26 ans

Il a alors fondé son entreprise àl’âge de 17 ans. Success Torus estdestiné aux jeunes de 14 à 26 ans.Des coachings leur sont proposésafin de les aider à trouver la voiequi leur convient, préparer des

concours, trouver des stages, puisun premier emploi, ou encoreaider à développer un projet pro-fessionnel. Success Torus accom-pagne donc ces jeunes tout aulong de leur entrée dans la vieactive.

Aujourd’hui, l’entreprise a plu-sieurs bureaux implantés enFrance, dont un à Strasbourg etdepuis cet été à New York. Pourse faire connaître, il a choisi de serapprocher de partenaires répu-tés. Il a, par exemple, contactéAirbus et Éducation First. Grâce àl’organisateur de voyages, il a pus’implanter à Strasbourg il y adeux mois, attiré par « le dynamis-me de la région. »

Bien que ça soit assez difficilepour Paul Courtaud de partagerson temps entre Success Torus,ses études à HEC Lausanne, safamille et ses amis, il est satisfaitdes résultats de son projet : « Suc-cess Torus m’a permis de rencontrerdes gens super à qui je peux faireconfiance, et de recevoir des mails de

remerciements d’anciens clients re-connaissants, ce qui fait toujourschaud au cœur. De plus, ceci m’aappris à gérer un ensemble de fac-teurs qui mènent à l’efficacité. »

Pour l’avenir, le jeune hommeespère pouvoir tenir les objectifs

de l’entreprise, à savoir « lancerplus de coachings dès lors que lesmodèles sont testés, assurer ainsi undéveloppement à l’international etembaucher encore plus de 100coachs en France d’ici 2015. »

Dina Moonien et Elina Martin

Le coaching scolairede Strasbourg à New York

Paul Courtaud a fondé son entreprise de soutien scolaire à l’âge de17 ans. DR

Nommé

Nommé

Page 14: La compil des 20 ans de J1J

TROPHÉE DE LA RÉGION Samedi 29 novembre 2014 14

Vice-président du conseil généraldu Bas-Rhin, conseiller généralUMP de la Meinau et de Neu-dorf-Ouest depuis 1998 et anciendéputé de 2007 à 2012, Jean-Phi-lippe Maurer est un fervent oppo-sant à la fusion des régions etplus particulièrement à celle del’Alsace-Lorraine-ChampagneArdenne.

Avant la manifestation prévue cesamedi à Strasbourg, il développeses arguments.

Pourquoi êtes-vous opposé auprojet de fusion des régions ?

C’est un projet bâclé qui faitl’impasse sur les réalités géo-graphiques et où toute concer-tation préalable est absente, iloublie l’avis des habitants.

Quelle vision avez-vousdu projet Alsace-Lorraine-Champagne Ardenne ?

Il est disproportionné, une cour-se à la taille pour créer une

région plus grande que la Belgi-que, sans unité géographique,

au détriment de l’efficacité, oule pouvoir de décision sera éloi-gné des habitants et des territoi-res concernés.

Une Alsace unie, unique

L’Alsace en souffrira avec la dis-parition du conseil régional, desconseils généraux du Bas-Rhinet du Haut-Rhin, et sa dilutiondans un ensemble trop vaste.Notre droit local sera marginali-sé.

Qu’attendez-vous de lamanifestation qui sedéroulera samedià Strasbourg ?

Elle est très importante, c’estcelle de la dernière chance. LesAlsaciens se mobilisent pourune Alsace unie, unique. J’y par-ticiperai car il me semble indis-pensable de répondre présent àce moment particulièrementimportant pour notre région,afin que nous puissions encore

prendre, en Alsace, les décisionspour notre région.

N’est-ce pas en contradictionavec la non fusion du Bas-Rhinet du Haut-Rhin lors dudernier référendumde la région Alsace ?

Non, ceux qui n’étaient pasd’accord se sont rendu comptequ’ils avaient plus à perdre aveccette nouvelle fusion qui diluel’Alsace, alors que celle propo-sée en 2013 renforçait l’Alsace.C’est une mobilisation pour dé-fendre l’Alsace.

Que pensez-vous du billet à5 euros, qui a fait polémique,pour se rendre à la manifesta-tion ?

C’est simplement la mise en pla-ce d’un dispositif qui existe déjàpour d’autres manifestations.Cela facilitera l’accès à Stras-bourg et permettra de désen-combrer les routes.

Propos recueillis par Céline Ilkayaet Inssafe Bouyahyaoui

Fusion: «La manifestationde la dernière chance»

Jean-Philippe Maurer, vice-président du conseil général duBas-Rhin : « C’est un momentparticulièrement importantpour une Alsace unie ». DR

Découvert en Allemagne et com-mercialisé en 1999, le vélo à assis-tance électrique (VAE) ne cessede se répandre. Connu depuis2005 en France, il est le nouveaucompagnon à deux roues des fa-milles et connaît aujourd’hui ungrand succès. Le nombre de vélosvendus en France en 2013 estencore relativement faible,52 000 contre 510 000 en Allema-gne et 250 000 aux Pays-Bas. Ceschiffres montrent encore un réelpotentiel de développement enFrance.

Silencieux, non polluantet rapide

« Tu vas plus vite, plus loin, mais enfaisant le même effort qu’avec unvélo traditionnel, on prend alors plusde plaisir », confie Guillaume An-noye, gérant d’AS Bike, un maga-sin de vélos à Rixheim.Nouvel allié des dames etmeilleur ami des hommes, le vé-lo à assistance électrique est un

nouveau mode de transport quipermet de se déplacer en ville,aller au bureau sans verser ni uncentime ni une goutte de transpi-ration. Il a plus de qualités qu’onne le pense : il est silencieux, nepollue pas grâce au moteur relié àla batterie, il est rapide et permetde se déplacer plus facilementdans les grandes villes. Actuelle-

ment, le seul inconvénient duVAE est son poids (23 à 25 kilos)qui va encore diminuer à l’avenir.La batterie est très facile à char-ger, il suffit de la brancher sursecteur. Il faut 3 heures à 5 heu-res de charge, en moyenne, pourque la batterie soit pleine. Lestrois grandes familles d’utilisa-teurs sont les femmes qui veu-

lent partager les sorties cyclistesavec leur mari, les personnesavançant en âge et les personnesà mobilité réduite. Il existe deuxtypes de vélo électrique : ceux quipeuvent atteindre 25 km/h sontclassés dans la famille des vélos ;àpartirde45km/h, ils sont réper-toriés dans la famille des cyclo-moteurs. Pour ces derniers, laplaque d’immatriculation, l’assu-rance et le casque sont obligatoi-res. L’autonomie du VAE peutatteindre 130 km sur terrain platalors que sur un terrain avec dudénivelé comme les Vosges,l’autonomie se réduira à 60 kmenviron. Le prix d’un vélo électri-que de bonne qualité avoisine2 000 €, mais cela varie selon lesmarques. Celles-ci continuent dedévelopper des gammes de plusen plus performantes : VTT,VTC, vélo de course, vélo pliable,tandem, tricycle, vélo pour handi-capés et vélos utilitaires pour desentreprises telles que La Poste.

Lise Feder

Vélo électrique, un compagnon à deux roues écolo

Le vélo électrique est un moyen de locomotion qui ne demande qu’àêtre enfourché. Photo Lise Feder

Trophée

Nommé

Page 15: La compil des 20 ans de J1J

TROPHÉE DE LA RÉGION Samedi 29 novembre 2014 15

Le conseil régional d’Alsace estdoté d’un service des sports. Samission consiste à accompagner,par le biais de subventions, dessportifs de haut niveau, des clubsprofessionnels, des clubs de ni-veau national, des ligues sporti-ves. « Cet accompagnements’effectue dans le cadre de conven-tions d’objectifs. Celles-ci sont misesen œuvre sur une période allant dedeux à quatre ans, afin de formerdes sportifs ou des entraîneurs », ex-plique Stéphanie Lembre, atta-chée territoriale et chef du servicedes sports de la Région Alsace.

120 clubs soutenuscette année

En 2014, le service soutient 120clubs, dont la SIG (StrasbourgIllkirch-Graffenstaden) en bas-ket-ball, le SAHB (Sélestat Alsacehandball club) ou encore l’ASPTTde Mulhouse en volley-ball. Il suitleur évolution nationale, qu’ils’agisse de sports collectifs ou in-dividuels. Chaque année, 70 ath-

l è t e s s o n t s o u t e n u s e tsélectionnés par rapport à leursperformances. Cette sélections’opère d’après un listage établipar le ministère en charge dessports. Les athlètes doivent ainsiêtre reconnus comme sportifs dehaut niveau par ce dernier, pourpouvoir être soutenus par la Ré-gion.

Un petit servicede passionnés

En ce qui concerne le finance-ment, le service des sports dispo-se d’un budget annuel de cinqmillions d’euros, dont 60 % sontversés aux clubs. Le reste des sub-ventions est destiné aux sportifs,aux ligues ou encore aux mani-festations sportives.

Le service des sports « est un petitservice de passionnés », sourit Sté-phanie Lembre. Trois personnesy travaillent : la chef de service,une assistante et un chargé demissions. « Nous sommes peu

nombreux, mais nous travaillonsbeaucoup avec d’autres collectivi-tés », ajoute Stéphanie Lembre.Avant de confier qu’elle « aime cemétier ». « Je peux lier ma passiondu sport à mon travail », explique-t-elle. Sa profession lui permet de

nouer des contacts avec les spor-tifs. Elle aime particulièrementsuivre l’évolution professionnellede sportifs qui ne sont pas encoretrès médiatisés et sont amenés àprogresser.

Lauriane Motzig

La Région, grande supportrice des sportifs

La Région est derrière les sportifs alsaciens. DR

Internet fait aujourd’hui partieintégrante de notre quotidien. Denos jours, tout le monde a accès àla toile, à la maison, au travail,mais aussi dans les lycées. Encollaboration avec le Rectorat, laRégion Alsace s’est lancée depuis13 ans dans une politique de dé-veloppement des technologies del’information et de la communi-cation. Et notamment de la con-nexion internet à haut débit dansles 79 lycées d’Alsace.Mais qu’est-ce qu’ internet à hautdébit sur le plan de l’éducation ?Chef responsable du pôle d’ex-ploitation et assistance « régionet lycée » au sein de la directiondu système informatique à la Ré-gion, Jean-François Vendraminise charge de la mise à dispositiondes serveurs informatiques dansles lycées, et plus spécialementpour les centres de formation desapprentis. « La connexion à hautdébit est apparue en 2004 dans larégion Alsace et ce sont aux lycées defaire la démarche pour avoir unaccès internet, explique tout

d’abord ce dernier. Le conseil régio-nal a décidé de lancer la délégationde service public dans le but de des-servir les zones d’activités économi-ques. Quant aux collectivités, ellesont lancé le schéma directeur d’amé-nagement numérique pour facilitertous les investissements, ce qui vadiffuser internet à haut débit vers lespetites villes et donc dans les diffé-rents lycées d’Alsace. »

Sur une plateformesécurisée

Entre 2006 et 2007, les lycées ontcommencé à intégrer internet àhaut débit et la demande d’unespace de travail numérique estde plus en plus importante. C’estpourquoi la mise en place de lafibre optique devient de plus enplus nécessaire dans les villes etles lycées. « 99 % des lycées alsa-ciens possèdent la fibre optique (4 à20 mégabits par seconde (Mb/s).On estime qu’en moins de 5 ans,tous les lycées auront un accès allant

jusqu’à 100 Mb/s », affirme Jean-François Vendramini. L’accès in-ternet des établissements estcentralisé sur une plateforme sé-curisée située à Colmar. La miseen place d’une connexion inter-net à haut débit présente néan-moins des problèmes, comme lesouci du délai pour les travaux degénie civil et l’autorisation du dé-partement ou de la commune quiest très long. À l’échelle nationale,

on estime que 65 % des écolesfrançaises disposent encore d’undébit inférieur 2 Mb/s en 2013.Le ministère de l’Éducation Na-tionale annonce avoir débloqué« une enveloppe de 5 millionsd’euros » pour que 9 000 établisse-ments scolaires (écoles, collègeset lycées) soient raccordés en trèshaut débit lors de la dernière ren-trée.

Léa Schell et Romain Tete

Internet, passage à la vitesse supérieure dans les lycées

Jean-François Vendramini est responsable de la mise à dispositiond’internet à haut débit dans les lycées alsaciens. Photo Léa Schell

Nommé

Nommé

Page 16: La compil des 20 ans de J1J

RÉGION Samedi 29 novembre 2014 16

Philippe Richert, comment laRégion Alsace assure-t-elle lapromotion de l’apprentissageauprès des jeunes ?

La formation est, si j’ose dire, le« cœur de métier » de notreaction.

Notre région est engagée dansla promotion des formations parapprentissage ou par alternan-ce. C’est la voie d’excellencepour l’accès à l’emploi.

Nous disposons de moyens decommunication à destinationdes jeunes, mais aussi des em-ployeurs : brochures explicati-ves, guide de l’apprentis-sage, etc.

Par ailleurs, on peut citer lesTrophées des Tuteurs et Maîtresd’Apprentissage, le Prix pour laDiversification de l’Apprentissa-ge au Féminin ou les JournéesPortes Ouvertes des CFA d’Alsa-ce.

Enfin, la Région Alsace organise,en janvier 2015, un événementde grande envergure pour lesmétiers et les jeunes apprentisde toute la France qui y partici-pent : les 43es finales nationalesdes Olympiades des Métiers.

Les scolaires alsaciens assiste-ront en masse aux compéti-tions.

De quels moyensdispose-t-elle ?

La Région Alsace consacre unbudget de 62,6 millions d’eurosà l’apprentissage. Les 33 CFAdispensent plus de 300 diplômesrépartis en 676 sections de for-mation allant du CAP aux diplô-mes d’ingénieurs.

Pour la rentrée 2014, la Région aautorisé l’ouverture de 31 nou-velles formations.

L’objectif est de donner lesmoyens aux jeunes de trouverles formations les plus adaptéesaux projets de vie, mais aussiaux entreprises les garantiesd’une adéquation à leurs be-soins de qualification.

Combien de jeunes Alsacienssuivent actuellement uneformation en apprentissage ?

Aujourd’hui, nous comptons

quelque 14 800 apprentis detout niveau en Alsace, maisnous nous devons de poursuivrenos efforts et accompagner plusde jeunes vers cette voie.

En outre, les récentes mesuresgouvernementales n’encoura-gent pas forcément une telledémarche…

L’apprentissage transfronta-lier est une mesure phare quisemble prendre de l’ampleur.Comment expliquez-vousl’engouement qu’il suscite ?

Depuis 2011, 204 jeunes Alsa-ciens suivent une formation enalternance en Allemagne, soitpar le biais de l’apprentissagetransfrontalier, soit par un ap-

prentissage en immersion tota-le.

L’apprentissage transfrontaliera été formellement institution-nalisé en septembre 2013. : 129contrats en ont découlé.

Ce dispositif, qui permet à unjeune Alsacien de suivre la for-mation théorique dans sa ré-gion et la pratique dans uneentreprise allemande, offre lesmeilleures garanties d’accès àl’emploi. Les besoins en main-d’œuvre qualifiée côté allemandsont importants, c’est une véri-table chance pour les jeunesque nous accompagnons danstous les aspects de cette démar-che transfrontalière.

L’ensemble des acteurs de partet d’autre du Rhin s’est investiafin de rendre cela possible.

La mobilisation porte ses fruitset nous restons plus que jamaisengagés dans le développementde ce dispositif à plus grandeéchelle.

Quels sont les débouchésà l’issue de cette périoded’apprentissage ?

Parce qu’en Allemagne les jeu-nes formés au sein d’une entre-p r i s e s o n t p re s q u e to u ssystématiquement recrutés àl’issue, l’apprentissage trans-frontalier est clairement unevoie d’excellence pour l’inser-tion professionnelle des jeunesdiplômés.

Philippe Richert: «La Région soutient l’apprentissage»

Philippe Richert, président de la Région Alsace : « Notre région est engagée dans la promotion desformations par apprentissage ou par alternance. C’est la voie d’excellence pour l’accès à l’emploi ».

Photo Jean-Luc Stadler

Page 17: La compil des 20 ans de J1J

ALLEMAND Samedi 29 novembre 2014 17

Heutzutage habenviele Jugendlichekleine Jobs, um ihrTaschengeld aufzu-bessern. Wir habenzwei Minderjährigeinterviewt, Florian undSophia aus dem Johannes-Kepler-Gymnasium in Chemnitz. Sie ha-ben einen kleinen Job.Jobben Sie ?

F : Ich bin 16. Ja, ich jobbe. Ich binSchiedsrichter beim Fußball.S : Ich bin Sophia, 16 Jahre alt. Icharbeite nur in den Ferien. DieseSommerferien habe ich in einemKrankenhaus gearbeitet.

Wie lang arbeiten Sie in der Woche ?

F : Ich arbeite in einer Woche un-gefähr zwei Stunden. S : In einerWoche arbeite ich insgesamt 35Stunden. Mit 16 Jahren kann ichauch 40 Stunden arbeiten.

Wie viel verdienen Sie in einerWoche ?

F : 15 Euro pro Spiel. S : Maximal200 Euro, für 40 Stunden. 175 Eu-ro, für 35 Stunden.

Haben Sie eine Ausbildung fürdiesen Job gemacht ?

F : Im Dezember hatte ich eineAusbildung von 8 Stunden. S : Ichhabe keine Ausbildung für den Jobgemacht.

Darija Spremo und Kahina Toursal

Jugendliche und Geld in des BRD

Könnt ihr euch vorstellen, in ei-nem Haus zu leben, wo es kei-nen einzigen Heizkörper gibt ?Sogar bei – 10°C nicht heizen zumüssen ? Eine ungewöhnlicheIdee.

Doch es ist möglich, denn es istgenau das Prinzip des Passivhau-ses. Tatsächlich soll ein Passiv-haus kein externes Heizsystemhaben, und unabhängig von jeg-licher nicht-erneuerbarer Ener-gieversorgung sein. Dies ist abernur ein Ziel für die Zukunft.Denn im Moment dürfen Passiv-väuser pro Jahr und pro m² im-mer noch weniger als 15 kWhverbrauchen.

Trotzdem darf man hoffen : dietechnische Lösung ist durch-dacht. Erstens muss das Hauseine optimale Orientierung aufdem Grundstück haben, damitdie Sonne als Energiequelle dasHaus beleuchtet und heizt.

Zweitens muss die Bauweise die Dämmung der Wände streng be-rücksichtigen. Man kann schon

mit weniger als 20 cm effizien-tem Dämmungsmaterial, Korkoder Mineralwolle, zurechtkom-men.

Drittens ist der Bau der Fensterenorm wichtig. Verwendet wer-den dreifach verglaste Fenster,die wärmereflektierend sind. DasPrinzip ist einfach : "Das sichtbareLicht tritt durch die Scheiben insHaus und wird dort wie bei jedemLicht, das auf Gegenstände trifft, inWärme umgewandelt. Wärme istnichts anderes als Infrarotstrah-lung." Viertens zählt die Lüftung.Die Luft muss gut zirkulieren,damit die Temperatur im ganzenHaus die gleiche ist. Dafürbenutzt man eine Lüftungsanla-ge, wie man sie oft in Badezim-mern findet. Die technischenAspekte hören sich für die Zuku-nft vielversprechend an. Aller-dings ist nicht alles gewonnen :wird man sogar in extremen me-teorologischen Situationen insolch einem Haus leben können,ohne zu erfrieren ? Man kannsich zum Beispiel einen eiskalten

Winter vorstel-len. In man-chen Erdteilen

würde sich einesolche Bauweise

nicht durchsetzen. Darüber hi-naus ist ein solches Haus extremteuer : der ökonomischeAufwand kann sich erst mit derZeit lohnen, wenn die Heizkos-ten bei null sind.

Doch wollen wir diese Lösung alszukunftsfähig betrachtenunddieHoffnung nicht aufgeben : einPassivhaus kann sich auch ästhe-tisch bewähren. Benutzte Fassa-dematerialien sind zum BeispielHolz in Kombination mit ange-nehmen Farben.

Manchmal lassen die Einwohnerrund um das Haus Gras und anden Fassaden rankende Pflanzenwachsen. Es lässt sich in so einerUmgebung also bestimmt sehrschön leben !

1.passivhaus-vauban.deGuillaume Blin

und Matthias Kammerer

Passivhäuser: Hoffnung für die Zukunft?

Trophée Nommé

Page 18: La compil des 20 ans de J1J

TROPHÉE DE LA PHOTO Samedi 29 novembre 2014 18

Un vélo pour les artistes : un article agrémenté d’une photo en action de Camille Bajada du lycée Lavoisier de Mulhouse.

Visite à l’aveugle de la Kunsthalle de Mulhouse. Une photo de Lucas Barroisdu lycée Stoessel de Mulhouse.

La petite librairie dans la cour des grands. Photo de LucasBarrois.

Le marché à Sélestat. Une photo de Chine Coffin, du lycée Kléber deStrasbourg.

Nommé

Nommé

Nommé

Trophée

Page 19: La compil des 20 ans de J1J

TROPHÉE DE LA PHOTO Samedi 29 novembre 2014 19

Handisport, l’expression par l’escrime. Un article illustré par une photo d’Océane Besugo du lycée René Cassin de Strasbourg.

Nommé

Page 20: La compil des 20 ans de J1J

TROPHÉE DE L'ILLUSTRATION Samedi 29 novembre 2014 20

Les animaux, nouveaux jouets d’une société perverse. L’article est illustré par ledessin de Robin Vuano du lycée Don Bosco de Landser. Un dessin lauréat du trophéede l’illustration.

Les abeilles tombent comme des mouches.L’illustration est de Maxime Errer du lycée DonBosco de Landser.

Originalité pour illustrer le travail au noir « Black is black ». Un dessin d’Antoine Olry, en classe de BTS agricole de Rouffach.

Trophée

Nommé

Nommé

Page 21: La compil des 20 ans de J1J

TROPHÉE DE L'ILLUSTRATION Samedi 29 novembre 2014 21

Prends un ticket. Pour illustrer l’article sur la fraude dans le tram, Jessica Kneubuhl, du lycée Louis Armand de Mulhouse a réalisé ce dessin.

Nommé

Page 22: La compil des 20 ans de J1J

PALMARÈS Samedi 29 novembre 2014 22

Trophée de la communicationweb.-

Lycées nommés : le Lycée RenéCassin de Strasbourg, pour lacréation de sa page facebook« L’Alsace d’un Jour » ; le CFA deRouffach, pour la création d’unepage web J1J.

Lauréat : le lycée René Cassin deStrasbourg.

Diverses activités ont été menéespar les élèves strasbourgeois, lesamenant à se dépasser. Ils ontdémarché de nombreux spon-sors pour alimenter leur jeu con-cours de dotations, qu’ils ont eu le

plaisir d’offrir à leurs lecteurs.

Pour attirer la foule, ils ont uséd’animations imaginatives Har-lem Shake, flash mob, quiz, ate-lier de maquillage, chanson J1J.

Enfin ils ont créé une page face-book qui deviendra la page offi-cielle de l’opération J1J.

La meilleure communication web

En pleine démonstration à Sélestat : les lycéennes de Strasbourg DR

Trophée de la communica-tion.-

Lycées nommés : le lycéeBlaise Pascal de Colmar, pourson passage radio sur « TopMusic » ; le lycée Notre-Da-me, pour son passage radiosur « Virgin » ; le lycée Roose-velt de Mulhouse, pour sonpassage sur « Zunny Ra-dio » ; le lycée Louis Pasteurde Strasbourg, pour la remi-se de « L’Alsace d’un Jour » aumaire de Strasbourg.

Lauréat : le lycée Louis Pas-teur de Strasbourg.

Les élèves ont constitué plu-sieurs groupes, alternant di-verses opérations : musique,déguisements, hommes-sandwichs, sondages. Enfinils se sont également invitésdans le bureau du maire deStrasbourg pour lui remettre« L’Alsace d’un Jour » enmain propre.

Le top de la Com

Trophée de l’innovation.- Ly-cées nommés : le lycée Jean-Jacques Henner d’Altkirch,pour la caravane du tour des20 ans de J1J ; le lycée AmélieZurcher de Wittelsheim,pour « L’Alsace d’un Jour àNew York » ; le lycée Stoesselde Mulhouse pour le showsud-américain « Dias de losmuertos » ; le lycée DonBosco de Landser, pour sonaction au CHU de Haute-pierre.

Lauréat : le lycée Jean-Jac-ques Henner d’Altkirch. Lacaravane du tour : 20 ans - 20étapes - 20 bougies. Après unlancement officiel à Altkirch,la diffusion de « L’Alsace d’unJour » s’est organisée autourd’un parcours rallye à vélodoté d’un véhicule garni d’ungâteau d’anniversaire en pa-pier mâché. Ainsi les 20 villa-ges avoisinants ont vécu aurythme de l’événement. Unebougie pour chaque mairie.Pour clore les festivités, unlâcher de ballon a été organi-sé au podium d’arrivée àSaint-Louis.

Trophée de l’innovation

Trophée de la meilleure vidéo.-Lycées nommés : le lycée AmélieZurcher de Wittelsheim pour l’in-terview de notre journaliste LucMarck ; le lycée épiscopal deZillisheim pour l’originalité du

film présenté ; le lycée Kirs-chleger de Munster pour la jour-née type d’un Journaliste d’unJour ; le lycée Jeanne d’Arc deMulhouse pour la thématique« Horror nights ».

Lauréats ex aequo : le lycée Jean-ne d’Arc de Mulhouse pour lavidéo thématique « Horror ni-ghts » et le lycée Kirschleger deMunster pour la journée typed’un Journaliste d’un Jour.

La meilleure vidéo

Les jeunes du lycée Jeanne d’Arc de Mulhouse ont réalisé une vidéo « Horror nights ». DR

Page 23: La compil des 20 ans de J1J

RÉGION Samedi 29 novembre 2014 23

Page 24: La compil des 20 ans de J1J

PALMARÈS Samedi 29 novembre 2014 24

Trophée de la diffusion.-Lycées nommés : le lycée Stoesselde Mulhouse pour la distributionfaite au Parc du Petit Prince ; lelycée Kléber de Strasbourg pourson action de promotion ; le lycéeFreppel d’Obernai pour son dy-namisme et sa bonne humeur ; lelycée Théodore Deck de Gue-bwiller pour l’animation au cen-tre-ville.Lauréat : le lycée Théodore Deck

de Guebwiller et le lycée Stoesselde MulhouseCes Journalistes d’un Jour ontjoyeusement animé le centre-vil-le de Guebwiller où se trouvait lemarché en proposant des coursde hip hop, ce fut pour eux l’occa-sion de montrer l’étendue deleurs talents de communicants.Les élèves du Lycée Stoessel ontquant à eux réussi la distributiondes journaux J1J au cœur du Parcdu Petit Prince à Ungersheim.Une très belle initiative !

La meilleure diffusion

Diffusion aérienne au Parc du Petit- Prince avec les élèves du lycéeStoessel. DRAnimations commerciales avec les élèves du lycée Deck. DR

Trophée du meilleur lance-ment.- Nommés : le lycéeJean-Mermoz de Saint-Louispour l’action sur le réseau« Distribus » ; le lycée Mon-taigne de Mulhouse pour sonaction au cœur du centre-vil-le ; le lycée Jeanne d’Arc deMulhouse pour l’opération« Presse people » ; le lycéeCamille See de Colmar pourson action de recherches desponsors et de partenaires.Lauréat : le lycée Jean-Mer-moz de Saint-Louis. Très bel-le initiative de ce lycée pour lelancement. Les élèves ontréalisé leurs flyers et affichesaux couleurs de « L’Alsaced’un Jour » et ont négociéavec le réseau « Distribus »,la mise en place d’une cam-pagne d’affichage.

Le meilleur lancement

Trophée de la promotion territo-riale.-Lycées nommés : le lycée du Bâti-ment de Cernay et le lycée Théo-dore Deck de Guebwiller, pourleurs actions menées au cœurdes territoires.Lauréat : le lycée du Bâtiment de Cernay. Double enjeu pour ceslycéens.Après avoir rédigé une page dans« L’Alsace d’un Jour », ils ontsillonné le centre-ville de Cernaypour proposer aux passants leurpropre édition. Ils ont investi laplace du Marché, créant ainsi unedynamique au cœur de la ville.

Dans le cadre de leur activité, ilsont également apporté leur sou-tien aux commerçants.

Une animation territoriale réus-sie qui s’est achevée par un flashmob.

Les meilleurs de la promotion territoriale

Les lycéens ont créé une animation en centre-ville de Cernay. DR

Page 25: La compil des 20 ans de J1J

PALMARÈS Samedi 29 novembre 2014 25

Trophée de l’action commercia-le.- Lycées nommés : le lycéeJeanne d’Arc de Mulhouse, pourses déguisements de l’opération« Presse People » ; le lycée Ca-mille See de Colmar pour le

sponsoring de ses costumes« Horrors Nights » ; le CFA deRouffach pour la créativité de sesdéguisements ; le lycée Notre-Da-me de Strasbourg pour la diversi-té de ses actions.

Lauréat : le Lycée Camille See deColmar.Pour cette journée de lancementles élèves ont joué le jeu des« Horrors Nights ».Thématique proposée dans le ca-

dre des 20 ans de l’opération. Ilsont mené plusieurs démarchesde partenariat afin de négocierleurs costumes et de proposerdes petits pains et autres mignar-dises à leurs lecteurs.

Le top de l’action commerciale

Les lycéens ont trouvé des sponsors pour leurs costumes. DR

Prix Spécial du Jury - TrophéeMarketing et Image.- Lycéesnommés : le lycée Jean-JacquesHenner d’Altkirch pour la carava-ne du tour des 20 ans de J1J ; lelycée Amélie Zurcher de Wit-telsheim pour « L’Alsace d’unJour » à New York.Lauréat : le lycée Amélie Zurcherde Wittelsheim.Alors que le dernier numéro dusamedi restait encore à diffuserdes élèves ont embarqué dansl’avion de la British Airways enpartance pour New York avec leurpaquet de journaux. Ils ont effec-tué une descente remarquéesous les néons de Times Squarehaut lieu festif en plein Manhat-tan. Brandissant bien haut « L’Al-sace d’un Jour », ils ont transmisaux badauds new-yorkais les salu-tations du journal des lycéens al-saciens. Le journal L’Alsace ad’ailleurs relayé l’information.

Prix spécial du jury - trophée marketing : J1J à New York

Les lycéens de Wittelsheim ont distribué J1J en plein Manhattan. DR

Page 26: La compil des 20 ans de J1J

LA FÊTE Samedi 29 novembre 2014 26

La remise des prix de la 20e édi-tion de Journaliste d’un jour, or-ganisée par le journal « L’Alsace »en partenariat, notamment avecla Région Alsace, s’est dérouléejeudi dernier au cinéma Kinépo-lis, à Mulhouse.Cris d’encouragements, hourrasdans la salle, applaudissementsnourris… l’ambiance était parti-culièrement bon enfant du débutà la fin de la cérémonie qui apermis de distribuer une vingtai-ne de récompenses au total.Les auteurs de l’article lauréat dugrand prix, Aristio Studer, de Dol-leren et Yann Del Puppo, deThann, élèves au lycée Scheurer-Kestner de Thann, ont reçu leurtrophée des mains de Jacques Ro-mann, directeur général de« L’Alsace ».De futurs journalistes ? Pas forcé-ment. Le premier se verrait bienprof d’anglais, le second comé-dien professionnel !La relève se trouve peut-être par-mi les quelque 1300 lycéens detoute la région ayant pris part àcette opération.

Les trophées de la vingtième édition de Journaliste d’un jour

Tous les lauréats de J1J, édition du 20e anniversaire. Photos Darek Szuster

Jacques Romann, directeur général deL’Alsace, a remis le prix du meilleur article, àYann Del Puppo et Aristio Studer du lycéeKestner de Thann.

Trophée de l’interview remis par AnneThiebaut à Selin Yildiz et Sizan Kurt, AdemCan et Celal Sarar, du lycée Hennerd’Altkirch.

Trophée de l’actualité remis à Cloé Ehrhart,Marie Fuchs et Sophie Toneguzzi, du lycéeKirschleger de Munster, par Thierry Martel.

Le trophée de l’article Web a été remis aulycée Stoessel de Mulhouse par le journalisteÉdouard Cousin.

Trophée de l’Académie de Strasbourgremis par Frédérick Ansart, chef decabinet du Recteur, à Laura Fountain, dulycée Henner d’Altkirch.

Trophée de la meilleure diffusion remispar Anne Dehestru, adjointe au maire deGuebwiller aux lycées Deck de Guebwilleret Stoessel de Mulhouse, ex aequo.

Page 27: La compil des 20 ans de J1J

LA FÊTE Samedi 29 novembre 2014 27

Trophée de la photo remis par Édouard Cousin, à CamilleBajada du lycée Lavoisier.

Trophée de l’illustration remis par la journaliste AnneThiebaut, coordinatrice de J1J, à Robin Vuano du lycéeDon Bosco de Landser.

Trophée de la Région d’Alsace remis par Didier Cochez,directeur des lycées de la Région Alsace, aux J1J dulycée Notre-Dame de Strasbourg.

Trophée du Crédit Mutuel remis par Jacques Humbert, président des caisses deCrédit Mutuel du district de Mulhouse, aux jeunes du lycée Vogt de Masevaux.

Trophée de l’innovation remis par Philippe Bonnet, directeur régional du CréditMutuel, aux jeunes du lycée Henner d’Altkirch.

Trophée du meilleur lancement remis par NadiaMicheneau, responsable de l’opération J1J, auxjeunes du lycée Mermoz de Saint-Louis.

Trophée coup de cœur de la rédaction remis par Christian Battesti, rédacteur enchef de L’Alsace, au lycée Freppel d’Obernai.

Trophée de la promotion territorialeremis au lycée des Métiers du BTP deCernay, par Alain Bohrer, adjoint aumaire de Cernay.

Trophée de l’action commerciale remis au lycéeCamille See de Colmar par Thomas de Gruttola,responsable marketing à L’Alsace.

Page 28: La compil des 20 ans de J1J

PUBLICITÉ Samedi 29 novembre 2014 28