L’ AVIRON

Sport olympique (2 sexes )

Pratique: en plein air sur tout type de plan d’eau de profondeur minimale de 1,8 m et de 3 m ( plan d’eau creusé ) ; la largeur est variable.

Le courant ne doit pas être violent.

Début vers 9 à 10 ans ( problème de matériel très coûteux )

Dans les clubs existent des centres d’initiation scolaire.

1 obligation :savoir nager 1 contrindication :l’épilepsie

LE MATERIEL

2 sortes de bateaux : La couple : 2 pelles par rameur

1 seul rameur, le skiff 1X

2 rameurs , le 2 de couple 2X 4 rameurs , le 4 de couple 4X 8 rameurs , le 8 de couple 8X le 8 de couple n’est pas 1 bateau olympique

La pointe : 1 pelle par rameur 1 / sans barreur le 2 ou pair oar 2- le 4 4-

2 / avec barreur le 2 barré 2 + le 4 barré 4 + le 8 barré 8 + ( olympique )

LES CATEGORIES D’AGE

La longueur du parcours est la même pour les 2 sexes variable suivant les catégories d’âgeBenjamins (11/12 ans, démonstration sur 500 m en couple )Minimes (13/14) , compet sur 1000 m en couple (1,2,4 X et 8X+ )

Cadets (15/16 ans ) sur 1500 m en couple et pointe barré Juniors (17/18 ans ) sur 2000 m ; surclassement autorisé( condition : ne pas courir en junior et sénior dans la même régate ) Séniors ( + de 18 ans) : 2000 m Vétérans ( + de 27 ans) compet loisir

LE METABOLISME ENERGETIQUE Sport complet d’endurance, de puis-

-sance et résistance à haute exi- -gence aérobie. Les divers mouvements(prise d’eau, attaque,accélération avec maintien de l’appui,dégagé, retour) obligent le rameur à utiliser 1 grande partie de sa masse musculaire (jambes,tronc, bras: pousser ,ouvrir , tirer )

La dépense d’énergie est très impor – -tante. Le niveau international exige 1 PMA élevée, VO2max est 1 facteur

limitant de la perf (env 6 l/min), d’où intérêt de mesurer VO2max ) Critères d’obtention de VO2max: * FCmax proche de FCmax théorique * QR (VCO2/VO2) > 1,1 * lactatémie d’effort > 8 mmol/l

lors de la compet ,3 phases :

1 accélération de FC très rapide lors du départ < 1 min ; les causes: stress précompétitif + départ rapide à + de 40 coups de pelle/min

1 maintien du plateau de FC durant la + grande partie du parcours ( la cadence = 32 à 36 coups/min)

1 accélération terminale,l’enlevage , à cadence très élevée pendant la dernière min ( 36 à 45 coups/min) .

L’épreuve se situe à env 95% de VO2 max, d’où nécessité de déve- -lopper PMA et capacité aérobie pour rapprocher le seuil anaérobie de VO2max(course < 6 min)

Ceci sous entend des contrôles réguliers de la PMA et des seuils

TECHNOPATHIESRachialgies à tous les étages :

cervical C2-C3, C4-C5 ,C7-D1 charnière dorsolombaire D11-D12 , D12-L1 (fréquence ++) lombaire L4-L5 et L5-S1 (fréqu +++)

Lombalgies basses mécaniques, Étio: anomalies de la charnière L/S Squatts mal effectués

Pointus: épaule int + basse nécessitant 1 rattrapage du tronc

Clinique :raideur (I. Shoeber), douleurBilan RX complet + cliché L5/S1 +/- scanner si besoin

Discopathies L4-L5 ou L5-S1 rares Hernies discales svt à l’origine de l’arrêt de la pratique

4 – GB, Médaille d’OR JO de Sydney

Prévention

Ceinture de soutien pour la muscuMusculation des M profonds dorsaux et

lombaires (épineux, épi-épineux..)Assouplissements, étirements (psoas,

IJ…)Correction des défauts techniquesGainage

Rachialgies de croissance : RX Scheuermann dorsal, spondylolisthésis, cyphose ou scoliose (CID si évolutif)

Membres supérieurs épaule , peu de pathologies :

rares conflits antérieurs (épaule externe) chez les « pointus »

rares pb tendineux dus à des absences d’échauffement, d’étirements 1 mauvaise technique de musculation

de très rares lésions nerveuses dues à des étirements lors de la musculation

les mains: les ampoules touchent les 2 mains et tous les rameurs, aggravées par l’humidité

mains :La main transmet la puissance

développée par le rameur au manche de l’aviron; le manche tourne dans la main (attaque de l’eau et dégagé) d’où contraintes d’appui et frictions sur la paume et la pulpe des doigts

La peau s’adapte: hyperkératose (cals indurés) + ou – importante qu’il faut remettre à plat (râpe et/ou bistouri)

mains :Le changement de manchon, passage

du couple à la pointe (ou l’inverse), le changement de bord créent de nouvelles zones d’appui avec brûlures superficiel- les et phlyctènes

Le rameur va alors changer ses appuis avec le risque de crevasses au niveau des plis (MP et IP) et de nouvelles am – poules sous les zones d’hyperkératose

mains :Traitement : ponction aspiration à la seringue

suivie d’1 instillation de Bétadine ou d’éosine, application de crème sur les zones de friction et hydratation des crevasses

Pour s’entraîner « double peau » recouverte d’1 gant en « élasto »

Prévention : en début de saison frotter ses mains avec de l’acide picrique ou un jus de citron plusieurs fois/ jour et plusieurs jours

coude et poignet : tendinopathies : cubital antérieur , épicondylite ) ténosynovites (aïl crépitant et De

Quervain) dues à des erreurs techniques;

se rencontrent même au + haut niveau (reprise trop précoce, changement de matériel )

tronc : fractures de fatigue costales assez fréquentes en HN (5ème à 10ème) algies thoraciques point douloureux précis (palpation) douleur à la mobilisation de la côte diagnostic: scinti ou scanner ttt: 4 à 6 semaines de repos sportif prévention: charges progressives

(entraîn et muscu) et bien positionner thorax et appui sternal lors des tirades rowing

tirades rowing

fesses : érosions cutanées chez les P L dues

aux frottements sur la coulisse (niveau des tubérosités ischiatiques)

mollets: érosions cutanées sur les rails de

siège avec surinfection secondaire possible; protéger par 1 strapp ou des chaussettes

L’aviron : sport complet

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L’ AVIRON

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Sport olympique (2 sexes )

Pratique: en plein air sur tout type de plan d’eau de profondeur minimale de 1,8 m et de 3 m ( plan d’eau creusé ) ; la largeur est variable.

Le courant ne doit pas être violent.

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Début vers 9 à 10 ans ( problème de matériel très coûteux )

Dans les clubs existent des centres d’initiation scolaire.

1 obligation :savoir nager 1 contrindication :l’épilepsie

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LE MATERIEL

2 sortes de bateaux : La couple : 2 pelles par rameur

5

1 seul rameur, le skiff 1X

2 rameurs , le 2 de couple 2X 4 rameurs , le 4 de couple 4X 8 rameurs , le 8 de couple 8X le 8 de couple n’est pas 1 bateau olympique

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La pointe : 1 pelle par rameur 1 / sans barreur le 2 ou pair oar 2- le 4 4-

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2 / avec barreur le 2 barré 2 + le 4 barré 4 + le 8 barré 8 + ( olympique )

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LES CATEGORIES D’AGE

La longueur du parcours est la même pour les 2 sexes variable suivant les catégories d’âgeBenjamins (11/12 ans, démonstration sur 500 m en couple )Minimes (13/14) , compet sur 1000 m en couple (1,2,4 X et 8X+ )

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Cadets (15/16 ans ) sur 1500 m en couple et pointe barré Juniors (17/18 ans ) sur 2000 m ; surclassement autorisé( condition : ne pas courir en junior et sénior dans la même régate ) Séniors ( + de 18 ans) : 2000 m Vétérans ( + de 27 ans) compet loisir

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LE METABOLISME ENERGETIQUE Sport complet d’endurance, de puis-

-sance et résistance à haute exi- -gence aérobie. Les divers mouvements(prise d’eau, attaque,accélération avec maintien de l’appui,dégagé, retour) obligent le rameur à utiliser 1 grande partie de sa masse musculaire (jambes,tronc, bras: pousser ,ouvrir , tirer )

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La dépense d’énergie est très impor – -tante. Le niveau international exige 1 PMA élevée, VO2max est 1 facteur

limitant de la perf (env 6 l/min), d’où intérêt de mesurer VO2max ) Critères d’obtention de VO2max: * FCmax proche de FCmax théorique * QR (VCO2/VO2) > 1,1 * lactatémie d’effort > 8 mmol/l

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lors de la compet ,3 phases :

1 accélération de FC très rapide lors du départ < 1 min ; les causes: stress précompétitif + départ rapide à + de 40 coups de pelle/min

1 maintien du plateau de FC durant la + grande partie du parcours ( la cadence = 32 à 36 coups/min)

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1 accélération terminale,l’enlevage , à cadence très élevée pendant la dernière min ( 36 à 45 coups/min) .

L’épreuve se situe à env 95% de VO2 max, d’où nécessité de déve- -lopper PMA et capacité aérobie pour rapprocher le seuil anaérobie de VO2max(course < 6 min)

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Ceci sous entend des contrôles réguliers de la PMA et des seuils

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TECHNOPATHIESRachialgies à tous les étages :

cervical C2-C3, C4-C5 ,C7-D1 charnière dorsolombaire D11-D12 , D12-L1 (fréquence ++) lombaire L4-L5 et L5-S1 (fréqu +++)

Lombalgies basses mécaniques, Étio: anomalies de la charnière L/S Squatts mal effectués

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Pointus: épaule int + basse nécessitant 1 rattrapage du tronc

Clinique :raideur (I. Shoeber), douleurBilan RX complet + cliché L5/S1 +/- scanner si besoin

Discopathies L4-L5 ou L5-S1 rares Hernies discales svt à l’origine de l’arrêt de la pratique

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4 – GB, Médaille d’OR JO de Sydney

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Prévention

Ceinture de soutien pour la muscuMusculation des M profonds dorsaux et

lombaires (épineux, épi-épineux..)Assouplissements, étirements (psoas,

IJ…)Correction des défauts techniquesGainage

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Rachialgies de croissance : RX Scheuermann dorsal, spondylolisthésis, cyphose ou scoliose (CID si évolutif)

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Membres supérieurs épaule , peu de pathologies :

rares conflits antérieurs (épaule externe) chez les « pointus »

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rares pb tendineux dus à des absences d’échauffement, d’étirements 1 mauvaise technique de musculation

de très rares lésions nerveuses dues à des étirements lors de la musculation

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les mains: les ampoules touchent les 2 mains et tous les rameurs, aggravées par l’humidité

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mains :La main transmet la puissance

développée par le rameur au manche de l’aviron; le manche tourne dans la main (attaque de l’eau et dégagé) d’où contraintes d’appui et frictions sur la paume et la pulpe des doigts

La peau s’adapte: hyperkératose (cals indurés) + ou – importante qu’il faut remettre à plat (râpe et/ou bistouri)

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mains :Le changement de manchon, passage

du couple à la pointe (ou l’inverse), le changement de bord créent de nouvelles zones d’appui avec brûlures superficiel- les et phlyctènes

Le rameur va alors changer ses appuis avec le risque de crevasses au niveau des plis (MP et IP) et de nouvelles am – poules sous les zones d’hyperkératose

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mains :Traitement : ponction aspiration à la seringue

suivie d’1 instillation de Bétadine ou d’éosine, application de crème sur les zones de friction et hydratation des crevasses

Pour s’entraîner « double peau » recouverte d’1 gant en « élasto »

Prévention : en début de saison frotter ses mains avec de l’acide picrique ou un jus de citron plusieurs fois/ jour et plusieurs jours

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coude et poignet : tendinopathies : cubital antérieur , épicondylite ) ténosynovites (aïl crépitant et De

Quervain) dues à des erreurs techniques;

se rencontrent même au + haut niveau (reprise trop précoce, changement de matériel )

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tronc : fractures de fatigue costales assez fréquentes en HN (5ème à 10ème) algies thoraciques point douloureux précis (palpation) douleur à la mobilisation de la côte diagnostic: scinti ou scanner ttt: 4 à 6 semaines de repos sportif prévention: charges progressives

(entraîn et muscu) et bien positionner thorax et appui sternal lors des tirades rowing

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tirades rowing

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fesses : érosions cutanées chez les P L dues

aux frottements sur la coulisse (niveau des tubérosités ischiatiques)

mollets: érosions cutanées sur les rails de

siège avec surinfection secondaire possible; protéger par 1 strapp ou des chaussettes

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L’aviron : sport complet