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OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE OUTRE - 20, r10nsieur PARIS VIlo RAPPORT ANNUEL 1950 COTE DE CLASSEr·lENT 28 PEDOLOGIE 0'0 L J J W /;:- L.. Jo... G lUI V::. 10:. QJO G,'<.au G a.&u e. G.o ,T par R. FAUCK C. G. O. T. 25 janvier 1951

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OFFICE DE LA RECHERCHESCIENTIFIQUE OUTRE - ~ŒR

20, ru~ r10nsieurPARIS VIlo

RAPPORT ANNUEL 1950

COTE DE CLASSEr·lENT N° 28

PEDOLOGIE

0'0LJ ~1.u/7U. J W /;:-L.. Jo... G ~:j>~ ~.:::;.u lUI V::. 10:. QJO G,'<.au G a.&u e. G.o ,T

par

R. FAUCK

C. G. O. T.25 janvier 1951

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-----------._-----.-

-1- R .A P P 0 R T .A N NUE L

JI .A U 0 Ir ROOJœIngêni eur jgronane .

charSé de Recherchee de l'CeR.S.O.M.Section P6dologie ..dêtach~ à la CeG.O.T.

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1r;:,.'..

If

mmODUCTION 1

Is C.G.O.T., désirant se placer dans les meilleures conditions desols po ur la culture mécanisée de l'arachide, a pris des concessions aux cen­tres des plateaux compris entre la Casam.nce et la Sougrougrou.

M:llgré cela, aucune carte précise, ni juste, de la région n'existant,les' premiers défrichements se sont embourbés dans des marigots, et sont tombésSlD." des: cuirasses latéritiques.

Une prospection pédologique était nécessaire, mais nous n'avons pula camnencer qu'en mai 1950.E11e consiste simplement è, éliminer les parcellesjugées mauvaises: à cause de leur type de sol, de leurs pentes, ou de leursaffleurements de latériteeNous avons tenté de ltmiter les suppressions en faisent·une prospection précise, et quand nous l'avons pu, nous avons défini l'orienta­tion des parcelles dans le but de perdre le minimum de terrain.Mais il nousétait impossible d'éliminer, avec certitude tous les affleurements de latérite,et d'orienter exactement ..,:.i.e nivellemen't est en cours et en tenant comptedes règles que nous comptons suivre il n'est pas douteux que nous nous trouvions ~

dans les meilleures conditions pour cultiver.Malgré .tout, les erreurs faites no~:ont été très utiles et nous ont permis de préciser certains points.

En effet notre travail ici a non seulement pour but de faire 18cartepédologique du secteur, mais aussi d'étudier le grave problème de l'évolutiondu sol sous cultlD."e mécanisée de l'arachide.Or, pour cela nous ne possédions , en arrivant ici, que des itj.dications SlD." les ­types de sols et leur valeur. aucune étude précise de la végétettllon, des relevés ­météorologiques incomplets aucun nivellement topographique.De plus, il nousfallait, dans des conditions diffioiles, essayer de don~er rapidement desrés~tats.

Nous devons rendre hommage à Pesprit de réalisme et de décision de la i

direction de la C.G.O.T. qui a fait un gros effort pour nous donner rapidementles; moyens nécessaires: pour notre travail.C'est un rare exemple en Afrique devoir un laboratoire construit en si peu de temps et doté d'un ma,térie1 'simoderne complétant une station expérimentale très bien outillée et qui a déjàobtenu de nombreux résultats.

Ainsi avant que le laboratoire n·8it pu camnencé ses premiers travaux,et avant que 1enivellement topographique nous fournisse un autre moyen d'accé1é-orer nos études nous jugeons nécessaire de faire le point de ces dernières.

Ce rapport n'est donc qu'un rapport d'activité mais pour la commoditéde l'exposition nous y adoptons le plan suivant 1

Lt - Le point de vue s't,atique r les grands types de sols du premier sectelD."de C8BBIœncè

II ..- Les facteurs de leur dynamisme 1

........

--- - --- -. - =----====~==---~---~~~-

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"~(:1"I~

A ) climatB ) roche~mère8

o ) végétationD ) topographieE ) actions biol~iques

111- Le dynamise 1 l'évolution des sols.

A ) la formation des solsB ) L'évolution actuelleo ) La dégradation des sols et la culture

- Les cultures indigènes.. Les cultures européennes

IV - Conclusions et" planning.T

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L E POINT DE VUE STATIQUE

•1

lES GRANOO TYPES DE SOIS DU 1er SECTEUR

Nous nous bornons aux simples descriptions des grandes familles desols et de leurs principales variétés 1

AI LES SOlS BEIGES :

Exemple choisi • x 60

Pente moyenne 1 1..5 ~

Zone de départ d'un marigot.

Profilage 1

o - 20 horizon gris. moyennement humifère sableUQe structure à tendancerfruneleuse.

20 .30 horizon de passage s'éclaircissant très progressivement. sableux.structure mal définie.

30 .. 60 beige. sablo-argileux, structure à tendance lamellaire.

60 ... 110 beige foncé, d'accumulation argileuse ,structure compacte.

110 - 190 beife loncé, d'accumulation argileuse et ferrugineux, argilo­sableux; dans lequel s'individualisent des co~crétione rouges,ferrigineuses. non durcies, trls friables quand l'horizon esthumide, encore cassables à la main quand il est desséché.

~ 190 ~ 215 Les taches rouges deviennent très nombreuses, entourées parfoisde .zones ocres mal délimitées, argileUJi,structure compact.., lacouleur de fond étant beige clair.

1215 .. 290 Beige avec taches beige-blanc et blanches. argilo-sab1eux, encore:

co~act, avec de nombreuses concrétions rouges et ocres.

290 - 325 Les' taches ferrugineuses sont encore plus nanbreuses mais moinsnettes. argileux structure compacte.

325 - 370 Les concrétions rouges et ocres sont très nanbreuses, remplissentles 315 de la surface, mais elles sont toujom-s cassables à lamain.Elles sont souvent mal délimitées et se trouvent dans unsable blanc, friable, peu argileux.

370 - 400 Le profil se~ble s'éclairc~ le sable blanc devenant plusimportant.

••••••

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ill 400 - 430 Les taches rouges deviennent plus nombreuses encore et des

petites concrétions ocres bien dél1m1tées apparaissent.

430 - Le sable blanc diminue en importance et semble ne plus formerque des petites strates dans l'argile rouge.

un sol beige érodê

Les taches ferrugineuses' rouges, nettes et bien délWtéescommencent à 50 oms de la surface,' sunnontées d'un horizonargileux, canpact, succédant aux deux horizons huibif'ères.

Un sol beige de colla*ionnement

Ressemble aux précédentsDlE!is sa pédogénése est légèrementdifférente.n est à classer près des sols gris.

L'horizon d'accuinulation ferrugineuse camnence parfois vers50 ou 60 CUlS et les taches rouges sont. entourées et souventprécédées de zones ocres.Les hori:lons supérieurs sont trèsargileuxetrès compacts.

Par. exemple 1 P 42

o - 25 gris beige assez foncé.ht1ll1fère, gr\ID.eleux25 ... 30 horizon de passage.

30 - 90 beige blancbé.tre, de plus en plus argileux, compact

90 - 130' concrétions ocres très nombreuses. dans un horizon beige avectaches blanohes mal délimitées - ccinpact.

130 éclaircissement de la couJ.eur du' sable" les taches rougessemblent s'individualiser et devenir plus nombreuses.

n existe toutes les transitions entre les types et les sols beige­rouge et gris de bas-fond.

la couleur généraJ.e varie du beige blanchâtre au beige rougeatre,les concrétions rouges commencent plus au moins près êl,e 18 sUrface, lostaches' ocres sont plus ou moins développées.De plus on peut signaler que lIoUSle premier horizon de concrétions rouge existe souvent \Ul horizon blancbàtreoü elles sont peu nombreuses;' il est suivi d'horizon d'acc\lJlulation 00 ellessont à nouveau, rouges et ocres très nombreuses.

Dans un certain nombre de profils vers 20-25 ans nous avons puremarquer de petites taches rouges.n est possible qu'elles provienœnt dlunapport, par colluvionnement de .débris laté:r;itiques dans certains cas oü lesprofils se trouvent à une cote un peu plus basse qu'un affleurement voisin decuiraeseeDans d'autres cee 11 influence des racines dans la fonœtion de oespetites concrétions est nette et nous avons pu le vérifier sur le~ parcellesabattues.Dens la terre arrachée avec certains arbres et resté<. entre les'ra:ines, des concrétions rouges vif non durcies se remarquent le long des

,.•••••••

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des petites radicelles.Eiles sont BOuvent plus proches de le surface quel'horizon d1 acctUDulation normal -du fer.Le type de sol beige assez répandusemble en relation nette avec la topographie, les roches-mères ayant uneinfluence certaine ma.i~ moins nette.

Enfin on peut signaler un sol de sable blanc, exploité d'ailleurspour ce sable.

o .. 15 horizo n légèrEll1Elnt htmlifèrè, grisê.tre15- 80 sable presque blanc, quart,.eux, très peu htlllifère, avec de rares

petites tachas ocres très mal délimitées, oommençant vers 25 Oms endevenant importants vers 80 ans.

80-160 les taches ocres deviennent plUs précises et plus larges., '

160 des taches rouges SEmblent s'individualiser et on comrœnce à trouverde petites taches grisâtre paraissant être d ' acctmlu1ation btlD!fère.

. Nous pensons que ce sol se trouve dans un horizon de sable blancqui nia pas pu évolué en sol nOImal du fait de la vitesse de l'érosion.Nousnous trouvons juste au bord d'un marigot important et à coté dlun aff,leurementlatéritique un peu plus haut sur la pente.

Nous verrons un sol voisin ~ peu plus loin.

BI lES &lIS ROmFS ..

Exemple choisi , le pu!ts du village africain de Séfa creusé sur unepente de 2 n, après un affleurement de latérite.

0- 20 horizon gris rouge, légà'anent humifère, sableux, .structure à peinegrumeleuse.

20 .. 33 rouge grisâtre, de transition très régulière

33 .. 65 rouge foncé, aiSle-sableux, structure mal déf~nie.

65-170 série d'horizons rouge vit, argileux, structure compacte, progressive..ment de plus en plus argileux.

170-210 les horizons semblent s'éclaircir progressivement et légèrement versle bas.

210-300 rougeâtre~ avec débri'b de taches rouges plus sanbres, struc.turenettement moins compacte que l&s précédents.

30 0...370 taches rouge vit très nombreuses et nettes avec zones blanchâtresassez mal délimitées dans un sable rOSâtre.

370-430 les taches deviennent très nombreuses et très grandes avec apparitiande taches ocres mal délimitées.

430.-500 Les taches ocrès deviennent à leur tour très nanbreuses et trèsgrandes, avec diminution régulière de llimportance des concrétionsrouges.Cependant toutes les concrétions sont càssables plus au moinsfacilement à la main. .

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,"

500 - 560 horizon b~chètre, sableux, très "Parargileux

560 cuirasse latéritique canpacte, très dure

680 sous la latérite et par une transition plus ou moins regulièreon trouve un horizon cerec térisé par de nombreuses co~crétions

ocres, très étendues, dans lm sable blanc.

720 .. 750 niveau de grès ~errilgileu:x, peu épai s par endroits, assezdiscontinu.

750 - 770 de nouveau des taches ocres dans lm sable blen~, ces tachesdeviennent de moins en me ina nombre~es et grandes.

770 Niwau de l'eau 1

Sable blanc contenant pour un tiers environ des taches 'et desconcr~tions ocres, à peine durcies souvent diffuses, contenant de petitspo ints rouses.La nappe dteau, se trouve alors, sens pression dans un sableblanc ocre. ,

,Il faut remarquer le passage peu progressif du sable à la

cuirasse latéritig,œ.

Cela peut s· expliquer par le recouvrement pas des alluMions et des'collu~ions de la latérite fo*dle.Cette dernière semble donc avoir peu derapports avec 'le sol rouge au dessus.Nous avons probablement affaire à uneancienne teRasse du mrigot-rivière voisin. '

th autre détail est à remarquer, c'est la dissymétrie de la coupe.Du cOté du. marigot et du cOté opposé' dans le puits il y a au niveau delatérite des dénivellatIons parfois de un métre avec suppression d'une partiedes coœhes.La latérite n'est peut-être pas en place non plus.Dans le chapitreRochf!ls..mère nous reparlerons du niveau de grès ferrclgiieux.

Autre exemple de sol rouge 1 c0"We de la briquetterie pente de 2 %'

o - 20 horizon l~èranent hlllli:f'ère, rouge griBêtre, structure grumeleusedevenant facilement particul~re.

32 .. 60 rouge, argilo-sableux, structure compacte.

60 .. 200 série dthorizons rouges, aDgileux, compacts, difficilementdifférenciables.

200 passage' brutal à une cuirasae latéritique formée de gravillonsentotU'és d'une argile rouge.

Il Y a une explication à ce profil 1

- Ltérosion a mis à nu une cuirasse latéritique f~le et celle-ci a étéentrainée à l'état de gravillons vers le bas de la pente, où ceux-ci ont étérecouverts par des allUvions eggilo-sableuses qui ont évolué en sol rougeen rapport plus ou moins étroit avec la latérite.

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30 exemple 1 un sol rouge lessiVê

o - 12 horizon humifère,grisâtre,sab1eux à structuregrumeto-particulaire,à~tière organique bien mêlée au sol.

12- 18 horizon de passage gris légèrement rougeâtre, ençore un JEU htmlif'ère,,sableux, tendance particulaire.

18 - 30 horizon rougeâtre clair, lessivé, sable quelques infiltrations trèsdiffuses d'acides hGmiques.

30 - 59 horizon rougestre,eable.srgileux,strueture déjà campecte. :

59-110 horizo n rouge, argilo-sableux, de plus en plus argileux en profondeur, !structure compacte.

Niveau de racines très net a environ 30 cms.Par endroits, on trouveà ce niveau également de petits gravillons. ferrugineux de toutesdimensions et nettement ·=iJos...·...,t,;-a

ÜlS autres types de sols rouges différent par leur épaisseur;par leur couleur allant du rougeâtre au rouge vif, et par leur degré d'érosion.

Mais il est intéressant de canpléter cet types par ceux que l'onpeut considérer comme taisant la transition avec les sols beiges.C'est proba­blement l'étude de ces types de passage, c'est à dire par leur ii inventaireet leur étude au labo, que seront précisés de nombreux epoints de pédologiepure•

0/ :tES TYPES DE PASSAGE BElGE-ROUGE -

jusqu'à présent tous ceux que nous avons trouvés se ramènent auxdeux descriptions suivantes 1

IP 77 ... 10 1

A la limite d1 m grand plateau de sol rouge et au départ d'une trèslégère pente de sol beige.

o ... 18 horizon gris c1air,peu humifère,sableux,grumelo-particulaire.

18- 40 beige rouge de plus en plus rouges en profondeur

95-110 horizon rouge, avec des taches rouges' vif très nombreuses, plus oumoins délimitées, allongées généralement vers le bas, à peine durecie•.:

IP 77 - 70..

o - 10 humifère, gris c~air. sableux, à peine grumeleux.

18-28 passage, gris beige, sableux, particulaire

28-110 serie d'horizon de plus en plus rouges, argilo-sableux,beige rougeâtreen moyenne.

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110 horizon rouge, avec taches rouges vif, bien délimitées, mais àcontours irrêguliers.

Si le premier ·de ces sols pourrait être cless.ê dans les solsrouges, le second devrait l'être dans les sols beiges.

Nous avons ccmnencé une recherche systématique de ces types depassage.

Le sol typiqùe des bas-fonds, des cuvettes occupées par des mèrestemporaires, et 'des fonds de marigots a le profil type suivant :

o - 25 cm. horizon hunifère, gris, sablo-argileux, polyédrique

2.5-50 beige griSè.tre, avec des taches oores, mal délimitées, sablo..e.rgileux.

50-80 les taches ocres deviennent plus nombreuses, l'horizon devenant depl us en plus argileux.

80.100 concrétion~ ocres, à peine durcies, dans un sable beige, 1êgèrementgris, structure compacte•.

.100-],30 Les points rouges, commencent à s'individualiser au centre des: concré..tions ocres..

Plusieurs variétés de ces sols se distinguent :

al par un lessivagè plus accusé, les horizons supérieurs étant grutrèsclair, sableux, particulaire".Assez répandu/se~ait le sol normal du fonddes petits marigots.

bl par un horizon supérieur argileux, dt!. sttt'anent à du colluvionnement.Le dernier type est assez voisin des sols beiges.

CAS PARTICllLIER 1 Sol à accumulation humifère

Sol trouvé dans le. petit marigot de la parcelle .52, dans unecàrrière exploitée anciennement ~s~ble blanc.

o horizon gris clair, humifère, argi1e-sableux, structure grumeleuse.

15 horizon de passage.

30 beige cla:f.r, argilo-sableux, structure mal définie devenant sable-, argileux vers le bas.

60 blanchâtre, sableux, avec de très grosses concrétions ocrea" clair,cassables à la main'une de 125 ~ environ)' structure particulaire.Ellesfont penser plus à du pseudo-sable qU~à'des concrétions car c'est dusable aggloméré dans le ciment ocre.

135 horizon beige légèrement foncé,sablo-argileux, structure à tendancecompacte.

• ••••••

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horizon de même coulem-, argilo-sableux, où les grandes taches ocresclair ont disparu, mais sont remplacées par de nombreuses petitesconcrétions ocres-rouille mal délimitées.

185

220

1

111

gris noirâtre - accumulation humifère importante, humus bien mélé au 1sable argileux beige - très humide - odeur légère de putréfaction.De _

. nombreuses petites zones noires, et de nombreux petits points de couleur ,rouil le•.

bei ge clair. sableux, particulaire , contenant une strate noirâtre,humifère,sensiblement horizontale de 4 à 5 cms d'épaisseur.

horizon noir, couleurs, argilo-sableux, très hanide, aveè de touspetits points rouille.Des zones noires centre identiques à du boisbrtJléjtachant les mains (probablement le sol complexe contient deshorizons de colluvionnement).

11

1i

315 Horizon de sable beige.

330 gris, humifère par zones avec de très nombreuses petites taches ocremal délimitées.

340 un nouvel horizon humifère avec gros nodU1~charbonneux ••

400 horizon très se.bleuxavec encore, par endroits, de pètites zones: char.bonneuses - structure particulaire.Des taches ocres à centre rouille, maldélimitées mais de plus en plus nombreuses.

420· Mœe chose, mais les taches huhifères deviennent plus claires.

460 Le sable dévient plus argileux, avec toujours de petites zones grises.,500 sable blanc, très argileux, avec des taches ocres et rouilles très

nombreuses et enàore des zones. grises.

Nous étudions sérieusement ce sol, passionnent du point de vuepédologie pure,,,;

El LES IAT.ERITES -

:D:ms toute la région on rencontre de nombr·eus affleurements delatériteJi.vant d'essayer de déterminer ce qui est foaile et actuel. en place ouremanié, inerte ou en réévolution, nou nous limitons à faire l'inventaire .Unecollection des différents types de latérite, et de grès, se monte dans notrelaboratoire, collection incomplète car les surfaces qui nous sont permis deprospecter sont resté'ates, mais qui doit pouvoir être utile.Nous comptonsl'envoyer plus tard à PARIS.,

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,. 1

II .. ms FAC'l'EURS DU DYNAMISME DES SOLS

.A • tE CLIMAT 1

Parmi les cinq facteurs que nous avons cité ccrmne jouant un rOle dans1févolution des sols, le facteur climatique est le plus important.En effet ladésagrégation p~sique et le décomposition chimique des socles dépendant des.agents climatiques 1 eau et ce qul'elle transport i tempére.tUre et ses variations,en particulier.

ra distribution de la végétation dépend souvent, dans le détail,de la valeur des sols, mais dans ses grandes lignes elle dépend toujours assezstrictement du climat.Ce dernier a égalanent une action sur lérosion,1atopographie agissent, elle, dans l'évolution des sols, en modifiant les. valeursdu pédoclimat.

On a donc un équilivre canplexe 1

( Sol et son pédoclimat( Végétation et son micro-climat( climat général, qui conditionne les 2 précédents.

la cl1matologie est donc aussi essentielle pour le pédologue quepour le forestier ou l'agroncme.Or ceux ci ont tous à leur disposition lesmêmes données météorologiques qu'ils doivent interpréter.Ce qui nous intéres­serait donc fierait de conna!tre le microclimat qœ jusqu'ici, aucune méthodesare n'a perm1s d'.évoluer.

Ce pédoclimat est tout à fait différent selon qu'il s'agit d'un solcultivé ou d'un sol coUvert de se végétation naturelle.C'est pourquoi il nousfaut préciser les données JIU et nous occup~ pD-\.faire le point dès donnéesque nous fournit la métérologie. " .:

1) lA Tm&'ERATORE 1 Nous le considérons en premier lieu car c'est une de nosdonnées fi>u:rnie par toutes les stations de météorologie.

Mais si, dans les régions tempérées, la température est le facteurprépondérant dans la croissance des végétaux, ce rôle est surtout joué, dans"les r~ions t~opicales per la pluviométriè.ta température a cependant un rOleimportent œis à notre avis, c'est pluttt par sa valeur absolue que par sesvariations relatives.

,0

L'importance, relativernent secondaire de la température, nous estprouvêe, en particulier, par les études phytogéographiques.

En effet, l'examen de • formations • phytogéogrephiques identiquesa prouvé qu'elles pourraient exister dans des régions de températures différen­tes.Cele.. s'explique par la possibilité qui' ont les variables écologiqu~,bienque non dépendants, de .se remplacer en partie.

Ainsi une augmentation de température peut-être campensée par "uneaugmentation d'eau mise à la pisposition des plantes.En tenant compte évidemmentdes possibilités d'aborption des différentes espèces.

. .

.:,!

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\.'

Un exemple nous en e st fourni par les galeries forestières que noustrouvons le long des cours d'eau.

De même une augmentation de la radiation solaire globale explique1fenstence de formations identiques dans des rêgions .de température moyenneannuelles différentes.::ilÛ:x2: ( 280 .. 21°)

Cela nous SIlène à dire que la pluviométrie l'hygrométrie et laradia tion solaire globale en particulier, sont d~s notions peut-être plusimportantes que la notion de température, celle-ci pouvant ,.être considéré,pour \me part ccmne la résUltante des autres.

Néanmoins, si l'on doit considérer les données dont· nous venons de,. J'arle r, il ne, taut pas pour cela négliger la notion de température.

!hné le cas particulier de sols ëultivés, où l'on peut .faire Wleétude de climatologie,reBtreinteà la seule saison des pluies, la températuresera importante ,.,pour la détermination des seuils écologiquesJœ.is on ne doit·pas oublier qu'elle' dépend de la pos1tion du soleil, de l'obliquité de sesrayons/de la dur~e du jOl.U:'.Il'y a. un décalage entre la température et lachaleur reçue (quantité théorique d'ailleurs) * le Iœximum-de températuredevrait &tre ~u Manent dù passage du soleil au ztnith, or, au contraire cepassae;e concorde avec l'hivernage, donc' avec lm m1nimum relatif de températl.U:'emoyenne.Ctes:t; dire que celle-ci subit l'tiction d'autres phénanènes qui ont leu1:importance * néiulosité, évaporation des premières pluies, régime des vents,en particulier.

Nous concluions par les remarques suivantes:

- peu de 'Valeur de la notion de température moyenne annuelle pour définit. uncl,imat,

- importance d es maxima absolus quotidiens qui représentent un moment oritiquepour la transpiration des plmtes, .

.. différence des cycles de tem,pérature entre uœ forêt dense, une savane, unchamp cultivé, autrement dit suivmt le type de végétation,

- considération que, dans le cas d'un sol cultivé, les écarts de températurene sont plus amortis.

explique que Parfois, un air humide pour l'homme peut-être physiologiquement sec pour les,plantes.

Pratiquement, nous avons me sure, avec un the:nnométre'!'"soade, latempérature sur une parcelle dSfrichée.

Sur la parcelle, la température était supériel.U:'e 1 le matin de 1/2'degré, à midi, de 2 degrés 1/2 et le soit. à 6h, de 1 degré.L'humidité étaitégalement différente.,

- Nous comptons étuiier les cycles de températtn'e 8ED1S forêt, soussavane; et dans les différentes culturesJ ainsi que les états hygrométriques•

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p

Dans les cultures nous ferons en particulier des mesures versmidi (l'heure critique pour la transpiration des plantes), en début d'ehiver­nage surtout.la fin du dernier hivernage a montré, en effet, qu'W1e températureélevée n'était pas dangereuse pour les cultures à condit ion que l'état bygro­métrique ra ste également élevé ..

D'autre part, nous avons fait urie commande de géothermométres quenous placerons dans un sol beige (station) et dans un sol rOUBe (P.50); afinde pouvoir faire Wle comparaison.

2/ IA PLUVIOME.T.RJE l Nous avons vu, d'après ce qui précéde que c'est unevariable essentielle en Afrique Tropicale.

Cependant la notion de pluvicmétrie totale annuelle moyenne, estinsuffisante, car la pluviométrie efficace pour la vie des plantes .etresponsable de l'évolution des: sols dépend de la répeztitiondes pluies en unesaison séche et \me saison hunide.

Du point de vue biologie des plantes, la notion est encore à élargircar une saison météoro1ogiquement séche ne l'est pas forcément éco10giqqement­Cel a noua amenera plus loin à considérer l'influence résiduelle de la saisondes pluies et à .rechercher les: mois écologiquement secs.

Du point de vue p€:do10gie, la pluviométrie totale a une influenceSU1\ le type d'évolution du sol et sur la profondeur des: profilsl tandis quela répartition des: pluies' agit essentiellenent sur les p1uviamétries de1atérisation.L"action de llnhliX: l'alternance des saisons séches et humidessur cette dernière a été établie depuis longtemps.

n ne faut pas séparer les processus d'érosion de la répartitiondes p1uies.Il faudrait donc combiner dans une même formule les notions &

pluviométrie totale et répartition des pluies.

n èxiste des forêts denses hœrl.des sous des p1uvianétries de 1.400JIIIh, alors qu'en géœra1, 11 faut une pluviométrie de plus de 2.000 IIIIl. pouravoir ce type de fo:f'èt .Ce1a s'explique par la œture des sols et aussi par larépartition des pluies'.C'est donc encore une diffêrenclation en plusJ 1mportantt.dans ces régions tropicales.

Nous jugeons donc nécessaire de multiplier le nombre de nos stationsavec pluviométries enregiàtrées.

3/ HCMJDITE ATMOSPHERIQ,UE.E11e est d'une importance extr~e dans ces climatscar elle conditionne 1

- la vitesse d'évaporation- la transpiration des végétaux- la répartition géographique des espèces et des formations ..

]h effet elle prolonge parfois très t~d l'action de la saison des pluies etc1es-t elle qui permettra de définir les mois écologiquement secs.

Plusieurs mesures sont possibles J

f =tension de la vapeur d'eau (en mn.)CF = Il " Il saturée

c'est elle qui, a notre avis, caractêrisé le même état moyen de •••••

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p

de l'atmosphère et qui est à préferer pour différencier les climats.

e = 100!.t... hmnidi té relativaF

a une valeur pbysi~logique incontestable.

P = poids de la vapeur d'eau dans iIim3 d'air, n'a que peu d'intérèt.

F =f =déficit de saturation.

a une valeur écologique car il est proportionnel à la transpiration des.végétaux, à l'évaporation des sols (ne pas séparer des notions de capecitéde rétention et de réserves en eau).

N9UB pensons qu'il est nécessaire de t'aire ces mesures à l'échelledu microclimat 1 fot'~t, savane, plantes cult i vées, parcelles nues.Les premièresmesures que nous' avons faites montrent de nettes différences pour e.

L'écologie et la physiologie végétales ne peuvent en effet aboutirà des résultats précis que si elles étud~ent leurs problèlœs à cette échelle.

4/ IFS VENTSi IL semble que, dans les régions tropicales, le vent nIait qu'uneinfluence relativement faible sur la température.Sonrele essentiel consisteplutôt ~ déplacer de grandes masses d'humité.Donc il ne faut pas séparer les'notions de nébulosité, 11êtat hygranétrique et d'évaporation de celle s de forceet de directions des vents.

L'érosion éolienne dépend de la résistance des sols à l'érosion, dela vitesse du vent et des particules qu'il transporte.

Ct'est le vent d'est, soufflant en pleine saison séche qui en estresponsable dans cette région.

Ao Il serait intéressant de pouvoir mesurer la force et la directiondes vents dans les parcelles d'orientation ·dif~rentes.

I.e plan parcellaire du· bloc II va. êtrè établi' de manière à limiterl'érosion par l'eau, on tentera ensuite de lutter contre l'érosion éolienneen limitant la longueur dès parcelles et en augmentant de nombre des rideauxforestiers.Dans les parcelles orientées E-O, surtoùt, il faudra étudier laquestion vent. . ,

Enfin, des: études montrant l'action des vents d8.ns la prorogationde la rosette et l'intérèt de connaftre leur régime pour définir la datedes semis, ont été faites par REAL•

.. ETUDE DU l'EDOCLlMAT ..

la météorologie ne peut nous fournir qu'une appréciation par les'variables 1 température - Pluviœœtrie et Hygrométrie.'

n noUs faut préciser le problème :

~ en mesurant les températures des diverses couches des sols.- en mesurant le bilan hydrique des sols.Ce dernier s'éta bli t ainsi : un

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1j

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rapport d'eau : ~. pluviométrie: P' condensations occultes

+ eau hygroscopicité

- une eau retenue par le sol: capacité de rétention des divers horizons

- une eau qui circule • drainage (lessivage direct•· ( • oblique·: ruiasell~ent

: évaporation ( directe: ( indirecte par: ( végétaux· + eau de constitution des tissus végétaux·

D'où l'importance de mesurer, en ce qui concerne la météorologie.

: 1) les condensations occultes:: 2) l'évaporation

1/ lES COND:mSATIONS OOODLTES•.D'éval~tion difficile, elles ont une très grande importance car

elles peuvent canpléter l'action des pluies. quand celles-ci sont faibles,et prolonger la croissance des plantes assez longtemps après la fin del'hivernage.

Lea méthodes sont critiquables.Nous pensons essayer celle de laplaqu~ de plètre.pesée régulièrement, après avoir été abandonnée, desséchée,à l'air, car nous pensons que c'est la meilleure.

2/ L'EVAPORATION.

Essentielle pour le pédologue et l~phYsiologiste (transpiration)elle est d'une mesure délicate et surtout les méthodes ne sont pas au point ..

E11eest influencée par 1

- l'~tat hygrométrique de l'air . ~- les vents, leur vitesse et leur charge d'humidité- l'importance de la couverture végétale

Il taut remarquer la différence qu'il y a entre l'évaporation d'unsol, dépendant de sa stI'ucture. de ses colloj:dQ, de sa couverture végétale.de ses réserves et de l'état de saturation de ses couches, et l'évaporationd'une surface d'eau libre.

Pratiquement on peut essayer d'appliquer les méthodes de météotologie(évaparanétre Pitche) dans différentes conditions de,m1croclimat.On peut aussilessayer de déduire l'évaporation des sols ,des mesures d.. bilan hydrique; maiscela nécessiterait la création de cases (Ysimétriques. ,

Nous sc:mnes cepen~ent tentés par cette dernfère méthode car demultiples études pourraient être menées parallèlement.

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Nous somnes cependant tentés par cette dernière méthode car demultiples études pourraientètre menées parallèlement.

'. étude du bilan de l1eau (essentielle).. étude des solutions du sol- évolution des sols, en ,particulier.

:Eh attendant que cela soit possible nous canptons compléter lesdonnées météorologiques par 1

- mesures des températures aux différentes profondeurs- mesures des capacités de rétention- mesures des profile ~drique. et de le"., évolution (par dosage d'humidité

l-ECOLOGIE VEGETALE-

---~------------------------------

n y a plusieurs notions qui sont à définir, mais les plus esSentiel­les sont à notre avis 1

- l'influence résiduelle de la saison des. pluies (indiquée par l'étathygranétrique, les 'condensations occultes, et par les réserves en eaudu sol)

Cela doit per.mettre de définir la date de récolte des diversesplantes sur les différents solà •

.. ' la définition des mois écologiquement secs, pour les plantes arbustiva sen particulier,

- la notion de microclimat (dans une culture ouverte, le sol est plusdénudé. donc plus somnis aux variations solaires et' il s'ensuit unepEirte d'enmus plus grande que dans une culture fermée)

.. le rOle des oscillations journalières de température et d'étathygrométrique •

- la notion de variation globale.

la transpiration des végétaux est occasionnée par ,la réception desvariations solaires et modifiée par les "'11riations de tension de la vapeur .. ,.d'eau.la tempêrature est la résultante, elle aussi, de la. variation globalemodifiée en particulier par la nébulosité dt l'état hygrométrique.Le métabolierne~

des plantes dépend de la quantité d'énergie reçue. donc des variations solaires."

Le photopériodisme, peu étudié dans les régions tropicales maiscertainement pas négligeable] dépend de la durée d'éclairement.

Issnnesures de la variation solaire globale en Afrique sontsouvent !ournies et on a seulement, pour les apprécier, ·les variations dela température, de l'humidité, de la nébulosité•.

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C'est insuffisant car les cycles de variations solaires et detempérature ccmparéa. ne sont pas forcêment identiques.Car, pour la températureil faut tenir compte de la perte d'énergie par rayonnement et par évaporation.

En résumé, pour faire de l'écologie expérimentale et pour définirle métabolisme des plantes, on doit mesurer les variations Solaires globaleaet les comparer aux variati ons de température et d 'htmlidité.

, .Un h:Uiographe et un sol~igraphe vont être installés à 1'00.1.

Si l'on veut faire de la climatologie et de l'écologie en 'prenantiIles dQnnées météorologiques; on s'aperçoit que l'on a trop de paraméttles IIB1définis et sans significations écologiques.

la caractérisation du clin:et et particulièrement celle des climatslocaux et des microclimats, ne peut se faire :que par caJIparBison.

~ - . ~ ~. . .....Il faut des données précises et nombreuses pour définir les seuils

écologiques_

A ce sujet nous pensons que les: notions de variabilité ,de fréquenceet' de rythme journalier doivent être utilisées pour camp81i'er les climatslocBux~Il serait donc souhaitable que les stations météorologiques soientmultipliées rapidement.Nous proposons qu'il en soit installé à l"Ue:3 au centredu bloc II et, si posaib1e, au bloc III.Ce qui fere.4st~tions autour d '\mestation centrale, à 1'00 1w.

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'f

B .. LES ROCEES - MImES

Elles jouent un grand rf>le dans la formation des sols surtoutà notre avis par leur granulanétrie, et leur teneur en fer.n nous estmalheureusement impossible pour l'instant de. donner une étude complète,cependant voici OÙ en est la questionr

Au cours du creusement des puits de la région nous étudions lasuccession des couches et nous prélevons un échantillon de chacune d'elles,ces prélèvements étant conservés au laboratoire.Cela a pu ,être fait canplète..ment pour le puits de Diendé (9 métres) de aéfa (8 métres) et incomplètementpotn' les puits de 1'00.1 et' de KOuss,y pour. lesquels nous manque la partiemoyenne nous attendons donc le creusement des puits de 1'00•.3 et du nouveaupuits de l1UC.l pour compléter nos données.

. Nous déVeloppons cependant quelques points r en partie ulier voicila description d'une coupe de Séfa 1

- Séfa est bati sur un affleuremen:t de latérite plus ou moins recouvertd'argile rouge érodée. .Au bord de la Casamance le petit plateau se ter.mine presque en abrupt et ilnous a été facile, à l'endroit où la latérite s'arrête, de faire une coupe"rticale jusqu'au niveau de la Casamance.

Sous deux métres environ do latérite compacte puis caverneuse, ontrouve, en contacte avec elle, la couche de grès ferrugineux décritepar les géologues conme étant la Roche-Mère des sols de la région.Ce grès est formé de grains de quart~ assez gros de couleursblanche, ocre, rouge, brunll, dans un liant ferrugineux brun foncé.C'est une roche très dure.En dessous on trouve un horizon de latérite et' de grès altérés,mélangés avec de l'argile rouge et ocre.Un autre horizon mal délimité, peu épais, d'argile rouge avec deszones ocres; structure compacte. texture argilo-sableuse.

,Des morceaux de grès marron et de couleur rouille extérieurementsont entourés généralement d'une couche d'argile-ocre ..Une couche rouge, rappelant le sol rouge normal, text\.U"e argileuse,structure mal définie atendance compacte avec des taches ocre foncéun peu durcies et avec de grosses concrétions cassables à la main, decouleur rouille, avec des zones rouges à l'intérieur, sortes de rognont::argileux._ .Un horizon rouge clair avec taches ocres et zones blanches etvl(rdâtres très petites, texture argilo-sableuse se détachant en grosagrégats.Un horizon rouge clair avec zones où :les couleurs rouge, blanc,Verdâtre, ocre sont plus délimitées.Tendance légère à la stratifica­tion texture sablo-argileuse.De gros nodules' rouges mauves argilo-sableux.Un sable rouge avec zones ocres et qUélques petites taches blanchestrès mal délimitées, rarement pures•.Texttn'e générale. sableuse.Destrainées rouges et rouilles avec de rares petites concrétions trèsfriables, rouille foncé~

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,i'

Un sable barhlé)rouge en général, avec des ZOnes blanches, ocres,rouges rouille au tour de petites racines {à noter l'influence desracines que nous retrouverons dans l'horizon de concrétionnementdes sols beiges.Les taches rouilles sont légèrement durcies, plutot en zOnes C}utenconcrétions.' . .Sable rouge avec petites zpnes· blanches, couleur générale rouge..clair avec quelques trainées ocrées contenant des points rougesVif.Sable blanc avec zOne ocre jaune contenant de petits points rougeset une grande masse tachetée ocre rouge. à l'intérieur de laquelleon trouve' une concrétion rouille de 4 cm d'épaisseur, -très friable.

\-

De nouveau dans un chevelu de radicelles une concrétion rouillenoire autour,puis ocre et blanc.Cette concrétion de lcmde long de forme très allongée sembleépouser la forme d'une plus grosse racine.On ne trouve pas de rognonsargileux dans cet horizon.De nombreux rognons mauves, stratifiés,argileux, diss6minés dans un horizon de sable variolé, ocre,brun.rouge, rouille, les taclies rouilles semblant légèrement durcies.lestaches ocres, étant plus dures au centre.Un sable blanc rougeâtre en majorité, jaune ocre par endroit avecdes nodules agilo-sableux, canpactes,stratifications très fines demeuve. rouge et ocre .Sable couleur jaœe aveè quelques zOnesrougeâtres assez grandes, mal délimitées contenant au centre despoints rouges assez vif. .Sable à peine argileux, jaune, plus claire par endroits; vers lehaut plus ocre, s'éclaircissant nettement vers le bas.sable blanc, légèrement argileux, jaune clair par endroit.

Niveau de Peau-

Argile sableuse. rouge sang, avec taches plus claires. et co~cré­

tions non durcies ocres et blanc clair'au centre.Sable bar~é avec petites zOBBS rouses, argile.uses, et sable blan~

légèrement verdâtre avec début de concrétionnanent. les zOnesles plus durcies étant de couleur rouge.En dessus les rognons argileux sont plus nombrewc, formés d' mealternance de lits, feuilletés rouge sang, entourés de lits mauvesbleuatres, le tout entouré de zOnes ocres.sable rouge vif, avec des rognons argileux.ZOne plus argileuse, mauve, ocre rouille, bleu très clair légèrementstratifiée, rappelant un peu l'argile plastique avec toujours desconcrétions allOgé~ cependant cassables à la main ocre foncé et,rouille. stratifiées.

Nous ne ferons pas, pour les puits des descriptions aussi complètes,du mo ins dans ce rapport.~ous ferons~simplement remarquer que l'on trouve:

. ~

- A l'UC.l et à Y,oussy tm horizon de grès ferrugineux dont les cOtes ne pour-ront être précisées que lorsque le nivell~ent topographique aura atteint cesdeux pointe.En particulier le grès' que l'on remène de Koussy est formé destrates discaahinues,sohiateusea.brun fancé, où l'on aperçoit de ,gros grainsde quarts hyalin; ils sont très durs.Dans les strates ocrés rouges très fria­bles, il y a des zOnes blanches de sable très fin,onctueux,non lié ,p~ un

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ciment. souvent en zOnes plus qu'en strattes.n semble d'ailleurs que les couches soient en pente légère vers le Sud.Ouest •Â Diendé et à aéta où la latérite repose directement sur le grès, ce dernierest surtout constitué de blocs bruns très dura, rarement friables.Ailleurs, vers le centre des plateaux. la couche de latérite quand elle existene repose pas sur le grès. 1Mais nous n'insiterons pas actuellement sur ce dernier point quoiqu'il soittrès intéressent et riche d'enseignement.En général. le grès est entouré de sables bariolés et, en particulier à XOUSBY', Ilavant d'èrr~ver à l'eau, on note les couches suivantes: 1• Une couche de sable jaune avec petites zOnes de sable blanc et rouge, dans

laquelle on trouve parfois des rognons très durs, de forme appJ.e.tie decouleur intérieure brun ou brun velouté •

.. des: couches de composition semblables mais de coule~ -générale aère, puisocre foncé. .

- la couche de grès terrugineux de dureté 'inégale.- Une couche de grès et sable ferrugineux.- Une couche de sable rose, formée de gros grains de qUlrtz hyalin et d'une

poudre rougeâtre de petits grains 'de sable- Une couche de blocs de grès ferrugineux. friable, reposant sur une couche

hétérogène contenant de nombreux rognons d'argile mauve b~eutée.

Il est important de signaler que' partout nous avons retrouvé plus ou moinssous la strate de grès ferrugine\tx un horizon contenant des rognons de cetteargile mauve, que nous comptons étudier, et qui est peut-être l'une descouches d'argile bleutée décrite par les g60logues au Sénéga1.C'est toujoursaprès avoir pArcé cette dern~~ouche que l'on atteint l'eau, qui se trouvedans un sable plus ou moins , pratiquement blanc, jaunâtre à l'UC.l rougesang à Béta, blanc ocré à Diendé, bariolé d'ocre, brun, mauve, jaune en petitesstrates ondulées et discontinues à KousB,Y.Il sera intéressant pour nous, :ltU:kilt d'étudier. complètement cette fO,is, lesprochains puits, de co.mparer tous nos prélèvements à la Imdère des résultatsdu nivellement topographique.Nouà pensons, et le travail est en cours, étudier la granulométrie de tousles sables, et sinon la teneur en fer, du mois l'état du fer surtout auxenvirons des couches de latérite.Il nous semble cependant que les couches qui affleurent à Séta et à Diendévers 8 métres se trouveraient vera ~ ou 16 Dl à l'UC.l et à Koussy"Peut-ètrel'eau qui se trouve dans le s~b1e voit-e11e·sa raison d'être dans une couched'argile sous jacente qui expliquerait alors aussi le cours de la Casamance.Evidemment seul tin forage pourrait nous donner la solution.Cette question de la nappe phréatique nous préoccupe. car, à la 1unière decertains faits enregistrés en ~te et dans le Sud Africain nous observeronsl'évolution de cette nappe d'eau sous l'action des défrichement et desprélèvements d'eau dans les puits.A cet effet un assistant mesure tous lesmois le niveau de la nappe :phréatiqu.e dans les différents puits.Pour en revenir à la question sol qui nous intéresse et passer de la géologieà la pédologie. disons qu'un niveau de sable blanc que l'on I9ncontre dans lespuits ressemble à celui qui est exploité à sàiikénié et à celui que l'onrencontre dans le tond de-oertains profils de sole, ce qui.e~liquerait peut­être les différences de coloration, par éclaircissement. de certains solsrouges et beiges •.

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La végétat ion -

ra végétationaun double intérèt pour le pédologue.Non seulement elle dépend du sol et permet d'en apprécier la ~leur, mais elleest aussi un des facteurs qui conditionnent son évolution.En effet elle joue plusieurs rOles &

1°) elle apporte au sol régulièrement de la matière org~nique qui serala source de l'humus; ainsi le sol aura, en général, une bonnestructure et une vie microbienne active.

2°) Elle mobilise les réserves,minérales du sol et les y retient.

3°) Elle limite le lessivage par remontée des éléments par les racines •. Elle est un des meilleurs moyens de lutte contre l"érosion par

augmentation du drainage de la retention de l'eau et par arrêtmécanique.

4°) Elle crée un microclimat spécial•

.s0) De plua elle réalise pratiquement pour noua, sur le terrain,l'intégrale des conditions du milieu.

Aussi portonf! no us toute notre attention sur son étude.Cependant cette s,ynthese des conditions du milieu est relevée beaucoup pluspar les caractér!lstiques physioncmiques des tY1'es de végétation que par leur,composition floriatique.En effet les plantes, du fait de leur plue ou moinsgrande faculté d'adaptation, peuvent coloniser des aires très étendues etl'exemple de certaines espèces de forêt humide se retrouvant dans la, savanesous l.Ule forme de buissons ou d'arbustes rabougris, est classique.Quand auxgrands ens.embles de plantes, forêts, savanes, stelfSt.l. il y a longtemps quel'on a montré leur concordance. avec les grandes bandes climat,igues de lfAfrique t,Cependant la distinction d'unités de groupements végétaux plus petits permet •de différencier des unités écologiques d'Wle échelle suffisante pour les .études pédologiques et climatologiques.Cette méthode, dite, physionamtque, ouécologique a aussi des avantages pratiques pour nous, car, tendis que l'écolefloristique Zuricho Ubntpellieraine demande des relevés floristiques trèscomplets et du ressort unique des spécialistes pour la définition de sesassociations; les formations végétales sont des entités visibles sur leterrain.ra méthode physionomique offre, de plus, l'avantag~ de typer l'évolu­tion d'un groupement vers Wl climat complété de quelques relevés,flosristiquesou sa régression; donc pour nous d1 apprécier la valeur d'un sol et le sensde son évolution.Comme il est impossible de dissooier les éléments du complexesol-climat - végétation, nous accordons beaucoup d'importance à la phytogéo­graphie et nous comptons faire intervenir les associations pour établir uneclassification pédologique, basée sur 'le ~am1ame des sols, et non sur unesimple oarte, géographique. statique. .li faut remarquer que, dans ces régions, la végétation est stabilisée, dansson développement en un peniclimax où seules les espèces pyrophiles subsistent.Ce-:t; équilibre sol, p~ocl1max-climat en équilibre instable est troublé par les,

......

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défrichements et il noua est impossible de dire le sens de l'évolution nisa vit~sse.Cependant, ët nous en reparler9ns plus loin. l'équilibre soldéfriché- environnement des plantes cultivées par les indigènes- climat.équilibre artificiel; est marqué partout par une nette dégradation des sols.Donc les deux équilibres suivants:

- sol - végétation naturelle et son éc~cl1mat

- sol - plantes cultivées et leur microclimatdoivent être étudiés si nous voulons aboutir dans notre étude de l'évolutiondes sols.Remarquons alors que la limitation des feux de brousse, nous aidera dans cesétudes en permettant à la végétat,ion de continuer son évolution vers sonclimax.Nous acceptbns d'ailleurs le postulat de :a.hytogéographie tropicaled'Aubreville, selon lequel dans ces régions le olimax est une forêt denseséche, les forêts denses claires, et savanes aborées étant le résultat d'unedégradation par feu de brousse.

.1

Dans ces études de botanique notre travail a consisté jusqu'ici à définir .les noms du plus grand nombre possible d'espèces, et un relevé des nomsvernaculaires mandingue et peulh et de leur correspondance latine, est en coursen est d'ailleurs pratiquement terminé pour les arbres).Nous ne donnerons pas de résultats maintenant car nous ne pourrions définirles rapports entre le sol et la végétation que par la méthode statistique,cela ne nous sera possible qu'après la prospection du bloc II qui séra entre­prise en Février et qui nOUS permettra l'étabÏissement des cartes pédologiqueset phytogéographiques de ce bloc.Cela explique pourquoi BOUS n'avons pas donné,lors de la description des types de sols, les relevés botaniques qui doiventnormalement les accompagner.Si nous nous tournons vers le 2ème équilibre : sol défriché - plantescultivées annuelles- olimat; nous voyons que la végétation herbacées qui vaenvahir les cultures sera pour nous un guide précieux dens l'évaluation duniveau de fertilité des sols.Pour cela un herbier est en cours de constitutionet de nombreuses observations ont été faites mais les détenninations ont d~es .être négligées faute de temps.

Nous avons plus haut, fait une allusion à la question feu.Cedernier peut .être considéré comme lm facteur écologique stable de ces régions.Tous les ans la brousse br~e et c'est lUl fait qu'il est pratiquement impossi­ble d'empêcher.Les raisons en sont m\Ùtiples :

- feux allumés par les' indigènes pour détruire la brousse envahissante.. pour la chasse": pour le défrichement avant c \Ùture- pour provoquer une repousse d 'herbe nouvelle pour les troupeaux- feux allumés par mégardp ou d'eux-mêmes.

Les conséquences des feux sont graves.Non seulement il détruisent une quantitéextraordinaire de Matière-organique avec perte d'N et de C dans l'atmosphère,mais ils dénudent le sol, transformant les forêts denses climatiques de cesrégions en forêts claires et savanes arborées.Celles-ci sont envahies par les

. graminées qui br~eront encore plus facilement les années d'après.

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Q,uant aux arbres, ne subsistent g,te èeux qui résistent au feu dufait de leur écorce ou de leur faculté de régénération_Ils souffrent cependantet il suffit. pourls'en rendre compte de regarder leurs. fOots tortueux etsouvent souffreteux.Il faut di6tiüguer alors, quand aux effets, deux cas :Les feux de brousse proprement dits, feux de paille qui passent très vite.Les feux de défrichement mis par les indigènes autour des arbres qu'ils veulentabattre; mis par les européens à des andains plus ou moins desséchés.Cesderniers brOIent enti èrement la végétation et transforment des zOnesentières en savanesOiI.e desséchement de l'Afrique n'est qu'une savanisation par défrichement et feDans le cas des andains, le feu a les conséquences suivantes:-Permettre une accumulation de cendres qui sera ;uisible aux cultures, àl'arachide en particilier qui crain les excés de potaeium•.

-Brtller la couche d'humus; et ce n1 est pas un mythe car il existe dans den01J1.breux andains des zOnes entières -de terre bro.lée où aucune végétation n'arepoussé.

-Permettre aux lisières forestières adjacentes de se consumer complètement •

.Le problème est grave et il faut le prendre comlne un fait.Lessolutions sont 1

- Feux précoces pour éviter de détruire entièrement les lisières.Nous nousSOllllœB entendus avec les fore.stiers de la région pour mettre les feux enmême temps, sauf aux andains centraux.

- Limitation, dans le futur, des feux de brousse dans les blocs.Cela permettraaux lisières forestières, trop souvent insuffisantes, de se regarniœr.Eneffet la végétation reprendra une évolution vers le climax forêt dense etdans celle-ci le tapis graminé en sera complètement éliminé.C'est le moYenà notre avis de se rendre ma1tre des graminée~ envahissantes ..

Cependant le feu sera toujours une aide précieuse pour lesprochains défrichements.l[ais il faut st arranger pour brtller la forêt abattueavant andainege, ce qui pel"Illettra de rendre au sol un peu de cendres.De toutefaçon le seul principe, à ce sujet, est d'éviter les feux de fin d~ saisonséche qui détruiront tout.Certains ont proposé de mettre le feu très prpcmce­ment aux graminées puis de le remettre ensuite aux andains.En principe, lefeu ne reprendrait plus dans les lisières.Cependant les essais faits le 1.5Janvier 90nt montré que le tàpis graminéen brfilait encore très mal.

Considérant que les feux sont une des causes de dégradation dessols tropicaux nous demandons que cette ~uestion ne soit pas négligée.

LA TOPOGRAPHIE ...

Elle, est le résultat actuel de toutes les actions passées del'érosion, sous les climats qui sé sont succédés depuis que le golfe ter­tiaire du Sénégal a émergé.Elle est aussi une des causes de diversification des sols.

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, En effet on peut dire qu'elle modifie principa1emen~ le régimede l'eau dans le sol par augmentation du ruissellement au dépend du drainage(voir séquences de sols).El1e permet aux sols d'évoluer vers des couchesgéologiques différentes:

elle modifie surtout les rapports de la œppe phréatiq.lle avec les sols, et,par un lessivage oblique stlrement important dans ces sols sableux, elleconcentre les sols de fer dans les parties basses de cette nappe.Ce dernierpoint 'est très important car des cuirasses de nappe se forment à notre avisactuellement dans les sols beiges et gris de bas-fond, et les couches sl.1b­horizontales de 'latérite fessi1e ont peut-.être la m~ origine.

Iesvariations de la topographiQ~8 sont donc intéressantes à préciser et nousverrons encore plus loin d'autres eJ!Zemples où un nivellement nous rendrade précieuz services.En particulier celui qui e st en cours de réalisation vanous permettre de délimiter a

.. les zones basses à. sols trop argileux et ferrugineux à garder commezones d'écoulement des eaux;

les pentes trop fortes à éliminer;.. les pentes acceptables mais où lb! faut orienter les parcelles•.. les affleurements de latérite qui se retrouvent toujours pratiquement aux:

mêmes cotes et qu'il est impossible de suivre sur le terrain, et mêmeparfois de repérer, quand l'érosion les a recouvertes d'une mince couche decolluvion.

Cependant au sujet du nivellement en cours de réa.}.isation nousavons quelques remarques à faire.

I.e principe adopté au bloc II de ne niveler que des layons E-Odistants de 1Ein., et pratiquement pas de layons &'S nous semble dangereux:.

Voici en effet la comparaison entre la carte établie pour l'UC.lpar Mr, SALmâS, et la nOtre corrigée selon notre connaissance du terrainpour les parcelles n&.58 et 63 ..

Cela montre qu'il serait nécessaire, autour de chaque merigot t deniveler quelques layons l'Y-5 pour éviter de t elles erreurs.

Pour notre part nous compléterons les cartes pédologiquea etphytogéographiques des blocs II et III par l'indication de la direction des

pentes.telle que ~ous l'aurons vu sur le terrain.

Du dépouillement de tous ces détails nous espérons pouvoir définirles zOnes dangereuses où des compléments de nivellement seront nécessaires.

Le travail de délimitation sur le terrain des parcelles orientéessera assez délicat et assez long, du fait des erreurs d'un nivellementincomplet.Si la topographie, donc, facilitera énormément les études pédologi­ques, ces dernières devront ·être faites avec autant de soin qu'au bloc I •

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LES ACTIO NS BIOLOGIQUES ..

Parmi les ,êtres vivants qui agissent dans la formation ou l'évolutiondes sols. les termites ont tUle place très importante.On constate en effet queles termitières sont très nombreuses dans certaines régions et il seraitintéressant de conna1tre les raisons de ce fait. Cependant il nous semble que cen'est pas le, type de sol qui joue mais plutOt son régime hydrique et peut êtreaussi le type de végétation.Dans certaines zOnes très humides, comme lesmarigots, dans certains 'bes-fonds ou lorsque Wle cuirasse latéritiqœ se trouveà faible profondeur, on trouve de très nombreuses termitières champignons.

Ailleurs on trouve, plus· ou moins grandes selon l'épaisseur du sol,des termitières cathédrales. de différents types.Elles sont constituées d'argiletrès compacte mais quiftlt très molle et. collante lors de la construction.SUrles parcelles défrichées ces termitiè~es donnent des plaques de sol lissées,très dures, tandis que les débris de la termitière se retrouve en gros blocstout autour.Q,uand elles n'offrent pas dtiDlpossibilité à la culture ces plaquesdonnent des arachides ou du mil ];llus vigoureux. des rendements plus forts quele reste du terrain aux alentours, bien qu'en début de végétation les plantessoient retardées.Cela tient à un complexe absorbant plus riche. les colloYdesargileux étant plus importants.Cependant nous· n'avons pu trouver dans ces.termitières les concrétions calcaires citées par certains auteurs, bien que.CHAUSsoN signale une action des termitières sur le rendement. identique.à unapport de Ca.Nous comptons quand notre pH métre sera arrivé ·étudier les varia..tions de pH dans les différentes zones près des termitières.Plus tard quaDd nosétudes chimiques sur le complexe abSDrbant seront entreprises nous reverronscette question.n'ailleurs, à part la formation de concrétions calcaires.difficilement explicables dans un sol si pauvre en co.. cation; la richesse enéléments des termitières peut~ètre facilement. expliquée par les remontéesimportantes de ~tières que réalisent les termites.

Ces insectes ont ce];lendant tUl autre rôle. celui de la dégration dela matière organique et de l'humus.Elle ,est le fait surtout des espèces qui neconstruisent pas de termitières maie ce precessus est très peu connu, quoique

. stlI'ement très important.

Rien ne ddl6t, cependant que nous ne pourrons un jour augment er le stockhumus de nos terres et améliorer corrélativement leur fertilité.Des dégatssur l'arachide (après cercosporiose), sur tournesol (en fin de cycle végétatif).ont été constatés, les termites se sont attaquées surtout au collet de laplantee Enfin une autre repercussion de la présence des termitières se trouvedans les faits d'érosion.Une érosion différentielle existe en effet dans leszOnes en pentei ou le sol autour des termitières est tronqu€ facilement tandisque ces dernières forment des buttes témoins.L'érosion en nappe peut parfoisdevenir de ce fait presque~ ravinement surtout dans certains sols rouges.

Si l'on ajoute qu'actuellement, dans les parcelles. les termitièresforment ou des buttes ou des trous, qœnd· elJe s se sont éffrondrées. qu'ellesrepoussent rapidement; on conviendra que les termites ne sont pas l.U1 peuple adédaigner et qu'elles sont peut...être m~e à· admirer pour leur organisation etla rapidité avec laquelle se font leurs constructions.

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L'homme, lui"agit sur l'évolution du sol de nombreuses façons nous nousbornons à citer les faits. cette question étant traitée ailleurs.

Pour de multiples raisons (culture, Hevage. protection) lesAfricains mettent le feu à la brousse.Nous avons vu ce qui en résultait aupoint de vue végétation, nous verrons les conséquences pour le sol plus loin~

n faut ajouter que la suite des faits: défrichement, plus feu, plus érosion, est la grande cause de stériliEation des sols et du durcissement des cuirasseslatéritiques et ferrugineuses.

·1'action très importante de la culture mécanisée sur le s sols seravue également plus loin"

,Il nous reste à citer l'action des micro-organismes~

Ces derniers très mal étudiés en général ont un rôle importantdans l'évolution de la matière organique et de 1 'htmlus. dans la stabilitéstructur81e des ~erres. et peut-.être, dans les phénomènès d'évolution du fer.

Nous pensons que leur étude permettrait de débrouiller les questionshumus et stabilité structurale des sols c'est-à-dire, nous le verrons plusloin, les questions les plus importantes à notre avis.llffalheui'eusement à partquelques petites expériences'pour préciser l'importance de leur action nous ne'pouvons pas nous occuper de cette étude./o

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111- L'EVOLurION DES SOIS -

Après avoir vu les sols tels qu'ils se présentent actuellémentdu point de vue statistique, après avoir essayé de définir les facteurs de lapédogénèse dans la région; il est normal de voir le point de vue dynamiquede la question.Pour cela deux casl dt-abord J.tévolution ancienne des sols quiexplique leur état et leur répartition actuelle, puis. et c'est le butessentiel de nos études, l'éviblution future.

A) La formation des sols.

C'est 'très osé d'aborder ce sujet quand on a pas encore pu, par lesméthodes de laboratoire préciser les différents types de sols et leurscaractéristiques.Cependant on peut dans les grandes lignes for.muler plusieurshypothèses.

On trouve en effet sur les plateaux les plus élevés des sols rougestrès profonds, on trouve sur les pentes, à part quelques sols rouges érodés(sur pentes légères en général), des types de" sols beiges; on trouve dansles bas-fonds ou aux ruptures de pente, des sols gris et des sols beigesde colluvi onnement •

On peut alors penser aux explications suivantes t

1°) L'action d'un climat ancien plus chaud et plus sec que le climat actuel,re~onsable de la formation du sol rouge et des latérites.Le climat actuel plus humide mais moins chaud ayant une action plus delesstvege que de latérisation ou de ferrugination.L'érosion jo uant, les plateaux de sols rouges auraient été entourésde sols beiges et de sols gris de bas-fond, de formation plus récente.Ce type de sol gris où l'on trouve un lessivage intense est en effet àrapprocher morphologiquement, plus du sol beige que du sol rouge.

2°) L'action des couches géologiques que l'étude des puits nous a montrépossible.Des strates de sables bariolés, plus ou moins ferrugineuses ontpu évoluer en sol rouge tandis que la mise à nJl par l'érosion de couchesde sabl e blanc a pu permettre une évolution vers les types de sols clairsbeig:es ou gris.

3°) Le rOle de la topographie, à cause de la séquence 1 sols rouges sur lessommets, sols beiges sur les pentes, sols gris de bas-fond.Ce rOle serait

actuel et aurait son explication dans les rapports entrela nappephréatique et les sols.Nous pensons que c'est l'explication la plusvraisemblable, les autres jouant cependant partiellementiEvidemment nous ne pouvons que retenir ces explications possibles qu'àtitre d 'hypothèses d~étude et pour Itévolution actuelle, but de notreétude, nous n'en retirons pas grand chose.Cependant il y a un facteurauquel nous avons jusqu'ici très souvent fait allusion, c'est l'érosion.Nous n'en avons pas parlé dans les facteurs dè la pédogénèse car cc'estune résultante plutôt qu'un faé'teur élémentaireii

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1

B) L'Erosion 1

Elle peut être considérée à trois échelles différentes 1

- A l'échelle géologique elle explique la topographie, l'hydrographie etdans une éertaine mesure la répartition des types de sol de la région.

- A l'échelle d'une vie humaine elle peut être considérée comme un des facteursde l'évolution des sols.

- Enfin on peut étudier la microérosion qui.se fait à l'échelle dum2. Ce sontces deux derniers points qui seront développés.

Mais quelque soit l'échelle. les agents de l'érosion sont l'eau et le vent;l'érosion par l'eau étant à notre avis la plus dangereuse en Casamance.

Nous avons vu précédemment le rOle essentiel de la végétation dans sa,limitation. ainsi que le danger des feux de brousse et des défrichements.

ra topographie est un résultat de l'érosion mais. aussi une des causee.qui l'accélère Il

En effet ce n'est pas l'eau ou le vent seuls qui érodent mais lesmatériaux qu'ils transportent et leur force vive peut-être une mesure del'intensité du phénomène.

Or par une rupture de pente, ou par un écran végétal on peut freinermomentanément 1 a descente de l'eau sur les pentes., ..

Non seulement on provoquera le dépôt des éléments oontenus maisaussi on annulera la force vive et érosive de l'eau qui continuera son cours.De plus il y aura une diminution du ru;tssellement par augmentation de drainage.C'est pourquoi sur 1 es pentes qui' seront cultivées, les brise vents devrontêtre orientés perp~nd~culairement à la ligne de plus grande pente et espacésd'une distance L calculée de façon que l'eau soit arrêtée, au plus, à lavitesse limite où son effet érosif est encore négligeable.

Pratiquement. la culture et le labourage en particulier. faitssuivent les courbes de niveau, agironscanme une série de petits drains quifreinerons. l'eau et l'absorberont.Ctest pourquoi nous proposons les mesuressuivantes 1

.. orientation des parcelles suivant les courbes de niveau.largeur des parcelles supérieures à 30an au besoin, sur les pentes faibles •

.. largeur diminuée alors que le potn'centage de pente croit. tandis' que lalargeur des brise-vents est augmentée surtou~ vers les bas de'pente~

Pratiquement le début des perites moyennes peut être boislJé avecdes brise-vents ordinaires avec seulement une lisière lorestière double detemps en temp s •

1

Nous ne donnons pas de chiffres maintenant car 11s dépendentégalement du type de sol, de sa structure et du type de formation végétale'

- 'léger billonnage des rangs d'arachide en plaçant par exemple de petiterasette au semoir •

.. sur les pentes fo rtes augmentation du nombre de lisières ou str1p-croppingc'est-à-dire alternance dé cultures ouvertes et fermées.

)

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,.

b

- Limitation des feux de brousse qui détruisent régulièrement les lisièresforestières, actuellement souvent insuffisantes.Cela per.mettra à la végétaM

tion non seulement de devenir plus dense et plus belle mais aussi cpangerasa qualité, car nous avons vu que nous avions à faire à un pseudoclilTet.Deplus lorsque la forêt dense séche aura repris son équilibre nor.mal,lesgraninées de forêt claire et de savane disparaitront et c'est à notre avisle seul moyen de se débarasser de ·ces plantes envahissantes qui épuisent lesol et qui sont régulièrement brnlées, avec perte dans l'atmosphère du C etde PN.

,- Au besoin dans certaines zOnes déja défrichées où les brise-vents ont été

pratiquement détruits par endroits; reboisement avec des essences de crois­sance rapide.

Cassia aiaméa par exemple..

Cèpendant l'érosion éolienne dont la crfbte a justifié l'orientationN..S générale de toutes les parcelles ne doit pas être oubliée et c'est Nii2x:pourquoi il faut compléter ce qui précéde :

~ en orientant N-S quarid le pourcentage de pente est faible- en limitant la longueur des parcelles à 600 métres quand on est obligé de

les placer F-O 600 métres s'explique car nous considérons que c'est lalongueur minimum compatible avec une mécanisation rentable; aussi parce que.normal ement les vents qui .ont d~ s'élever au dessus des brise-vents neretombent avec force à la surface du sol et n'y aménent la ro~ette que vers500. ou 600 métres (Travaux de REAL).

Nous venons de voir rapidement les mesures que nous jugeons nécessai­res et nous allons les justifier par quelques exemples.

Sur la route de Salikénié la carrière de sable montre t du fait du~écent hivernage, un ravinement intense qui a même attaqué la route.

Sur cette mtmle route, en i'ace de la parcelle .52, une accumulationde sable rose importante et le ravinement de la-piste n°,3 se remarquent facile­ment.

A cet endro it, à l'Est de la route, mais à quelCJ.ues métres d'elleon trouve le sol souvent ainsit

- Couches str~hiées parallèles, sensiblement horizontales de sable rosâtreformé de grains assez gros de quartz, hyalin darisune poudre plus fine degrains ferrugineux.Par endroits, les strates, de 1 à 2m/m sont légèrement

. dur cies,grisâtres, semblant légèrement humifères.De temps en temps on trouve des lits de petits gravillons et un lit de gros àJScm. - .

- Couches assez hétérogènes de sable très fin contenant des gravillons assezgros.

- un horizon noirâtre h1..llMlfèl'e, argileux, structure à tendance grumeleuse,caverneuse par endroit, assez hétérogène contenant des gravilloi-S.

- un hori~on beige ocre avec de 9 nombreuses taches ocres, argilo-sableux,~tructure compacte

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Cet horizon rappelle nettement les sols gris de bas-fond- les taches ocres deviennent des concrétions un peu durcies avec des stries

de couleur rouille.U semble que le sablè est une granulométrie différente(grains plus gros)

- limon beige avec de grandes taches ocres mal délimitées- le profil s'éclaircit, devenant finement sableux structure particulière •

Les taches ocres deviennent moins grandes et se précisent per endroits il y ades accumulations grises d 'hunus, pas très nettes sauf à 65cm, au milieu destaches ocres. .Ces taches grises semblent complètement disparaître vers lm..Des nombreuses racines se trouvent dans tout le profil à partir de 35cm.

On a donc un sol gris de bas fond recouvert par des collucions sableuxet les arbres et arbustes de cette mOne montrent nettement cet ensablement ...

Le marigot qui se creuse dans les parcelles 50, 51, 52 comrœ le montrela carte cOtée que nous avons demandé pour la parcelle 52, au service topogra­phique; a par endroits des pentes de .5%.Hors, par .de nombreux points, il sembleassez recent, n'étant même pas mentionné sur la carte de l/200.000~

En particulier sur une zOne qui semble le haut de la pente au croise­ment de la piste 4 et de la route on trouve deux sols complexes qui sont nette­ment des anciens sols eris de bas-fond.

Il Y a eut une inversion de relie f et les courbes de niveau montrentque la piste a ~té érodée sérieusement depuis sa percée.Nous pensons que cetteaccélération de l'érosion est dÜe au fait que le marigot travaillant dans unsol rouge aisément érodable a mis à nu des ~ouches de sable blanc très fin,que les indieènes ont déjà exploité~camme carrière •.

Nous donnons dans le chapitre type de sol une description du soltrouvé dans cette carrière.

Voici les de~t sols précités t

al - En haut de la butte ..- gris humifère, grtunelo particule.ire, argilo-sablel~

beiges ocres avec nombreuses taches ocres et petits points rougesrouille •. argileux, compacte, rappelle nettement les sols grislessivés.

- ni veau des gravillons roulé s, apportés surement per 1'érosion dela cuirasse lat€ritique on peu plus hauts~

Il y a eu recouvrement ultérieur par des sables argileux qui ontévolués en sol gris de bas-fond.Actuellement ce sol est sur une butte tandis que la cuirasse trèsd6mantelé e se trouve plus loin recouverte aussi par des colluvions ..

bl en bas de la pente à 25 métres de A. avec 1 métre de dénivellation.- le profil a les mêmes caractéristi~ues que le précédent sauf que

le niveau de gravillon n'existe pas et qu'il y a entre 25 et 45cmun horizon de structure caverneuse gris beige avec taches ocreset rouille ..Cependant à 600ms on trouve des gros gravillons rouges avec de la

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matière organique calcinée, qui ressemblent nettement à ceux que1'on rencontre dans la terre qui se trouve entre les ra.cines desarbres calcinés par le feu.

Cette percelle 52 est pour nous très intéressante car non seulementelle nous pcr.met d'étudier des sols complexes à évolutions successivesdifférentes, remaniés par l'érosion. mais elle nous permet aussi d'éve.luercelle-ci.

En particulier nous verrons plus loin les résultats des mesÜreset du contrôle de l'érosion que nous y avons entrepri Silo

Ces parcelles 50,51•.52 resteront notre chem,p d'étude pour les cul...tures sur pente que nous désirons entreprendre à 1 'hivernage IJrochain, 'complétées par les essais de mesures anti-érosion.

Mais si ces exemples d'érosion sont frappants il est essentiel dese rendre compte que, très souvent, il·y a une érosion intense non visible,semble t-il, du moins pour les non initiéseOn distingue en effet deux: modesd'action 1

l'érosion par ravinement (Guely érosion)... l'érosion en couche ou en nappe (sheet érosion)

Cette dernière se réalise par entrainement des couches s~erficielles du solet par mise à nu des horizons souvent les moins humifères et les plus argileux.Ctest pourquoi on trouve certains sols rouges, qui ont, juste sous horizonlégèrement hunifène, 'un horizon très argileux et compact. comae s'ils n'étaientpas lessivés. .

Ce mode d'action très insidieux est celui qui se présente en généralici du fait de la texture sableuse des sols de la région~L'érosiondonne alorsdes profils très doux, rarement ravinés sauf quand elle creuse dans la latériteou qù'une capture en change la direction.

Cette érosion en couche a lieu en particulier. dans les zOnesde départ des marigotsi~uand ceux-ci sont visibles sur le terrain et ont un·profil en V très évasé 6' est que déjà les eaux se sont accumulées dans leur litaprès'avoir parcouru toute les pentes d'altitudes plus élevées.Ce sont desdernières, les plus proches du marigot, qtU sont les plus travaillées, et OÙpar érosion regressive le marigot tente de s'installer.

Ces zOnes sont à protéger et à garder en forêt quand c'est possible;sinon il faut y orienter les ~arcellestrès soigneusement,

... Une de ces zOnes, où deux marigots tentent à prendre leurs eaux, et où,existe lm petit plateau érodé de sols beiges sorte de ligno de partage deseaux avec mares temporaires en hivernage; a été choi si conme lieu de lastation expérimentale.

,hux sols gris lessivés des mares s'ajoutent des sols beiges de

pentes et des sols beiges argileux de col1uvionnement (partie Est de la station

Cette érosion en nappe arrive parfois à recouvrir' sous une couchepeu épaisse de colluvions une cuirasse lnteritique, et c'est pourquoi ces

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dernières sont parfois difficiles à suivre sur le terrain.Seul un nivellementtopographique peut éviter les erreurs qui en résult ent •

. la réalité des effets de l'érosion en nappe se voit nettement sion examine la micro-érosion.

Celle-ci se voit surtout dans les parcelles en pente moyenne t où,du fait du défrichement, existe une hétérog~néité très grande de la surface.

Toutes les parties basses présentent une accumulation d'argilefacilement reconnaissable par les fentes de retrait 'et par les écailles dedesquamation que celle-ci donne après desséchement.

Les parties hautes, petites bosses, prGsentent souvent ·des auréolesconcentriques de sab.le rose, ferruginisé en surface et de granulométrie deplus en plus fine vers l'extérieur.Dens éertaines parcelles trop en pente,(parcelle 51), ou en pente moyenne, mais cultivées en tournesol (parc~lle 110),on assiste même à un petit ravjnement ,avec accumulation de sable, en petitsplateaux successifs, aux ruptures de pente.

Ces faits, que nous avons essayés d'illustrer par les photos ci..jointes ont leur importance car il y a des zOnes où les plantes sont littérale­ment étouffées par le sable qui s'ac·cumlüe.

Cette microérosion, qui dépend évid~~ent des pentes, dépend aussisouvent de la préparation d~ols 'et de leur structure.Nous avons vu enparlant du climat le rÔlefd'hivernàge dans lérosion du sol; ce rOle est accrudu fait des pentes et de l'absence de couverture végétale.

La structure du sol a un rôle très important aussi car les collo!desqui sont responsables de l'érosion sont en surface : l'humus, l'argile et

, des ~amplexes de fer.Ces derniers sont instables et si, par desséchement, ilsdonnent des mottes très dures; lors d'une pluie, ils passènt facilement en ,solution libérant en particulier, (comme les terres battantes en France), les'sables fins.Ce dernier après une forte rosée de fin d'hivernage, donne à lasurface du labour une. surface granuleuse et va colmater et asphyxier toutesles parties basses.

C'est poUrquoi nous considérons que la dégradation des sols p~la culture dans ces régions se réalis~ sous deux formes &

'.. une dégradation de la structure- une baisse de fertilité

Nous sot:J.Illes perduasés que le premier souci doit être de maintenir le sol enlimitant l'érosion et de trouver les meilleures méthodes et façons culturalesrespectant les limites, probablement étroites, de la stabilité structnrale.

Nous plaçons l'étude de cette dernière dans notre planning maiscependant nous pensons que, plus que le mode de travail mécanique. l'époqueà J.e.quelle il est effectué, est importante. .

Pour permettre ensuite' d'augmenter la stabilit-é de la structurenous ne voyons que le m oyen d'augmente! le taux des collotdes agrêeeants,etles meilleurs étant de très loin les colloldes humides, nous s~~es persuadés

. . ·.. 111.

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que l'association Culture Elevage sera nécessaire.i1

De plus. la structure sauvegardée. on pourra songer alors à il.1 élever jle niveau de fertilité; de nouveau la matière organique sera nécessaire. car J

l'addition d'engrais dans un sol si pauvre en hWÏlUB est. à notre avis uneerreur pas même rentaple les premiers ternps.

L'érosion est.'en Afrique, partout aussi d'vastatrice et stérÜisa~trice; meJ.s à part des de&.criptions qualitatives nous ne connaissons aucuneévaluation quantitative.

Aussl J.lous avons essayé de lacM.f'frer par les méthodes suivantes :

.. la parcelle 52. abandonnée après défrichement a été choisie comc~ lieud'étude-

.. un nivellement. à équidistance de, Om.SO a \ été exécuté par le servicetopographique. ,

.. de nombreux sondages et de nombreux prélèvements de surface et de profondeuront été faits aux qifférentes épcques de l'année •

.. De nombreux profils ont été étudiés.- une documentation photographique est en préparation.- De plas nous avons planté quatre séries de deux piquets à Quatre endroits

bien différents quant à la pente et à l'orientation.Ces piquets sontconst i tués dt un fer en T planté dans un cube de ciment de l~Ocm de côté, cedernier mis en terre à 70cm de profondeur.

Les deux piquets sont' distants d'environ 8rn et réu.71is par un fild'acier épais et tendu.

Aprè~ l'installation les mesures suivantes ont été faites le 29 juin1950 :

distance ~u sol de points marqués sur le fil tous les 5Ocms.(mesuré dans sens d'aiguille d'tL~e montre)

les mêmes mesures ont été répétées le 2.3octobre 1950 après hivernage.

Voici les résultats obtenus pour le couple de piquets nO :3 et 4­(voir feuille à part) ...'...

la longueur du fil entre les piquets mesurée le plus exactement possible.était en octobre de J..3m.3.3 au lieu de l3m.22 en juin donc une erreur de 1%.

Nous avons alors remesuré les intervalles de 500ms sur les fils.Elles avaient été marquées à la lime mais elles ne sont donc plus justes.

Nous voyons cependant que presque tous les points ont vu leurdistance au sol s'augmenter de 0.5cm au moins; or nous pensons que la préé.'i­sion de ces mesures est plus grande que le demi c entimétre.

, Comme tous les quatres couples de piquets donnent des résultatsidentiques nous pensons qu'il y a là au moins une preuve de l'importance del'érosion mais que l'an prochain il nous faudra faire quelques corrections.

Nous pensoJ;ls que t

..........

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'1°) le fil est trop long; et 6 métres doivent suffirent car on a encore les4 métres centraux qui n'ont pas été touchés par le t,ravail du sol.En effetle fil n'est pas horizontal et l'arc ~e chainette'qu'il for.me a une flèche'trop grande au milieu.De plus les erreurs s'accumulent au cours des rrtesuresrépétées tous les 5Ocm••du fait de l'allongement du fil •

... Il faudrait en plus essayer de mettre les fils horizontaux de qui ne serapossible qu'avec' l'aide d'un niveau.Il faudra les retendre et mesurer laflèche du éentre.

les mesures que nous avons réalisées cette année sont donc critiqUQsblesr cependant ctest un indice net que l'érosion est rapide et mesurable.

D'autres piquets ont été ~lacés parce~le 77. semée en arachidemalgré bos cris.Les piquets ont été renversés au cours d'un iabour qui aretourné la culture.La parcelle est enfin abandonnée !parcelle 91, une autremesure a été tentée et noua y avons des résultata p~ut ...être moins neta quaparcelle 52 mais cependant tou~o~s positifs.

Enfin il faut remarquer que l'érosion n'a joué parcelle 52 qu'audébut de 1 'hivernage car à partir de Juillet le sol a été couvert d'unevégétation très dense d'hibiscus ét de légumineuses en particulier.

Compte tenu de toutes ces remarques de nouveaux essais de mesuresd'érosion seront entrepris en f.iuin prochain.·.Piquets d'Ecosion

••••••

de chaque piquet.

· le 23/10/50·: ·54· 57···: 55.5• ..... - .. --- ........·: 57: 54.5: 55,51 58· 58·:

..... --

le 29/6/50

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Il ..

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P•.3 424750

6 piquets nO :3 ... 4Distances au sol, mesurée tous les 50 umsPremière et dernière mesure sur le piquetDans Itintérprétation éliminer 2m à partirDistances. .

...... -

I.e 29/6/50

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C.-La dPBradation des so la et la culture

, les cultures indigèneSI, .Q,uand on connai t mal les culture s indigène s, et que l' o~ essa.:Lt de les;

comparer à notre cultUl:'e mécanisée européenne, on s'imagine que les premièresen sont toujours~ stades primitifs.

Q,uand on compare en ef~t les surfaces travaillées et les rendementsunitaires cela pa~alt évident. -..

......,

Mais quand on essa:it d'expliquer les nombreux échecs de transposition ià l'Afrique de ces mêmes méthodes employées en Europe; on s'apperçoit que les isystèmes indigènes sont souvent les seuls qui restent en équilibre avec les 1

données écologiques.

la. culture des européens qui se fait avec ces m~es donnéesécologiques; trouble nettement cet équilibre, par ses méthodes et ses rende­ments .Si elle ne veut pas aboutir à des échecs elle doit alors, à grendsfrais, I1Bintenir un nouvel équilibre, et le problème est de trouver vetéquilibre et aussi de tro~ver le moins cher.

PaRTliIlS réswœ ceci en disant. ft qu'un mauvais assolement n'est passeulement un assolement qui exploite mal les capacités des plantes de larotation, mais peut être aussi un assolement qui coute plus cher à employerqu'un autre ".

Il est donc intéressant quand on se ,lance dans la culture enAfrique de connaftre très bien les conditions écologiques_L'étude des -4ucces­sions culturales indigènes nous les synthétise.C'est pourquoi nous trouvonsnécessaire de définir rapidement quelques caractéristiques de l'agric\ùtureafricaine de la région.

Autour de cbaque case du village de Salikénié on trouve rassembléesen mélange les espèces suivantes :- aubergine,patate, gombo, tabac, ca1ebassier,courge,papayers, ma::ts, ignames,

manioc ,lycoperdon (petites tomates}, sanioJA (mil), sorghp, coton, de ;n01l1breux orangers citronniers et baobabs.Signa1onS pour représenter . !

l'activité egrico1e du village des chévres, des moutons, de la volaille etanciennement. des bovins du village, l'entourant compléteIr..ent, se trouve unesérie de cultures encloses;' .

Cultures encloses:. ,

- manioc ,patates,petites aubergines, au milieu de nombreux mangui.ersj del'arachide dans laquelle du niébé est BemH et du ricin qu'un conmandant

de cerc~e avait dit de semer •

Normalement ces surfaces sont cultivées tous les ans, cependantony parque les moutons et les bovins quand la culture est terminée ..Extérieure...ment sur ces superficies assez grandes on trouve de l'arachide en culture !

intercalaire dans le mil (intervalles de 3 métres) du sorgho, du fonio.

la rizière un peu plus éloignée est cultivée par les fenmes tousles ans, ce qui est noma1 pour une culture irriguée sous les tropiques •

•• •••••

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Sur des champs extérieurs au villages les assolEments suivants sontpratiqués ~

1ère année·:2ème ",3ème Il

4èmè Il

mil tardif (sanio) et arachidefonioR (digitaria exilis)rail arachide,fonio

Le fonio est cultivé tous les deux ans car il tue assez bien lestrigas plantes para si tes du mil.Ce sont ces dernières qui souvent par leurabondanc e détermineront 1 t indigène à abandonner son champ à la jachère arborée,plus ou moins longue suivant les besoins en surface' cultivable.

Cependant le striges nt est pas la seule cause qui détermine lenomadisme cultural;.la perte de fertilité en est u..'1e autre.Nous avons trouv'éun champ où le propriétaire voulait parquer pendant un an un troupeau voisinqu'il avait loué. et un autre que le propriétaire abandonnait pour 3 à 4 ansfaute de pouvoit y mettre' un' troupeau.flprès le troupeau, du mil serait semédans le premier champ et pas Çl.e sorgho; celui ci est en effet beaucoup plus·exigeant que celui-là; par la suite arachide et sorgho viendraient et fonioquand la fertilité bai sserait de nouveaueAssez loindu village l'assolementsemble être le suivant :

1 0 ,.. mil après défrichement avec ou sans arachide intercalaire2°. fonio30. mil arachide ou arachide niébé4°- jachère de 3 ou 4 ans

Il est assez difficile de connaltre les assolements de longue durée car lesindigèhes semblent avoir la m€lmoire courte à ce sujet; cependant il estprobable qU'à cause des déséquilibres qui existent dans la ,rotation, au boutde 40 à 50 ans la plus grande partie de terre au~our du village arrive àêtre en j~chère arborée.A ce moment le village est abandonné en tout ou enpartie et les gents vont s'installer ailleurs.Cela va poser des problèmesdans la région car maintenant que le 1er Seèteur existe les villages deSankoya. Koussy par exemple ne sont plus dans le trajet du nomadi snecultural.On risque d'avoir les mèmes' soucis que dans le Nord du Sénégal où lespeuples émigrent parfois assez 10in.A moins que l'on arrive à détruirecomplétement l'agriculture indigène par stérilisation de leur terre ce quiest à c~aindre.Il est vrai que l'on peut améliorer leurs méthodes mais nouspensons qu'il faut d'abord le faire pour le 1er Secteur.

Avant de comparer le système d ' agriculture lV'.andingue que nousvenons de décrire, au système Balanté (région de Témento) il nous faut fairequelques remarques sur les' sols. .

Il semble que ltarachide soit cultivée de préférence sur les solsbeiges mais nous pensons que c'est seulement parce que c'est une terre légère,facile à travailler.~ plus Bes sols se trouvent surtout sur·les pentes, prèsdes marigots donc en général dans la zOne où s'installent les.villages~

Il est très net de plus que les chmnps abandonnés semblent tJ.'èsappauvris en humus et surtout très érodés.

. .

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Chez les Bèlentés. on retrouve des types de sols semblables àceux d'ici dans un climat cerendant un peu plus humide.Le type de case desBalantés caractérisé leur agriculture.En effet ils ne construisent rien dedéfinitif car ils ohangent régulièrement l'emplacement de leurs c,ases •

.Loin du village on trouve les successions suivantes:

1/ mats2/ mil3/ arachide!J/ mil5/ arachide6/ jachère7/ arachide8/ fonio9/ jachère

fonio si le sol s'épuisejachères courtes ensuite",car le champ ettla propriété de celui qui

l'aB défriché.

Pratiquement u..l1e jachère tous les 2 ou 3 ans avec alternance defonio et d'arachide.

Mais la grande' caractéristique est la rotation du bétail sur leschamps rapprochés du village.Les Balantés cultivent ainsi tous les ans ceschamps sans jachère; puis un beau jour ils changent leur groupe de casesd'endroit et font une grosse récolte de mil à l'ancien emplacement.En généralce changement de résidence a lieu tous les quat~e ans, parfois plus.

Nous ne donnerons pas plus. de détails car nous cQIl1ptons compléterces étudesvCependant nous pouvons tirer de, ce qui précéde quelques conclusions:

1°) Malgré les maigres rendements les indigènes sont obligés d'abandonner unjour leurs champs à la jachère aborée .Mais ils ne le font qu'après avoirépuisé les différents niveaux de fertilité des sols et sont obligés delaisser an jachère généralement plusieurs années.Les temps de culture et dejachère sont difficiles à évaluer car ils dépendent des sols, des pentes

. 1

et des types de culture.

2°) Il semble que jam~is on ne mette de l'arachide deux ans de suite ..

3°) Les seules surfaces cUltivées tous les ans sont les rizières et lessurfaces. situées près des villages et ftnnées par du bétail.

I~O) Le Mandingue 'qui allait laisser sur son champ, un troupeau, et celuiqui ne le pouvait pas et allait l'abandonner à la jachère pendant troisou quatre ans semblaient avoir les mêmes sols à peu près au même niveaude fertilité.

5°) Ce qui précéde renforce notre ppinion sur la nécessité d'associerl' agriculture à l'élevage•.

Les indigènes n'emploient pas les engrais verts, certes J et nouspensons que cette méthode ne suffira pas pour éviter la dégradation du sol;d'autant plus que nous escomptons de gros rendements répétés le plus souventpossible. . .....

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la solution ne sera trouvée à notre avis que par l'utilisation dufumier; car on ne sait pas si on trouvera lm engrais vert quit par un rapportcln 'convenable e t une date d'enfouissement bien définie. sera \me sourced'hum~ suffisante.Il sera préférable de traiter l'arachide sur place, delaisser en Afrique les tourteaux et d'en alimenter le bétail.Se.ns compter lesavantages quant à la dimunition du tonnage à transporter et aux possibilitéspermettrait d'éviter d'aller. dans la dégradation des sols, jusqu'au pointcritique oÙ elle devient irréversible.L'importance de l'humus qui est lacause essentielle de cette opinion est une notion établie.Nous allons la jus­tifier plus loinw

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"\11

Les cultures Européennes :

En plus d'un ef~ort vers une connaissance exacte des conditions du, 'milieu, elles se distingue des cultures indigènes par les traits suivants:

... mécanisation pour tous les travaux et sur de très grandes surfaces_. essai de préparation du sol dans le 'but d'obtenir de plus hauts rendements- assolement permettant d'utiliser au mieux la valeur du sol- emploi de graines sélecpionnées- station expérimentale mettant au point les méthodes et recherch~nt les

meilleures variétés.rt.ais aussi - défrichements importants qui provoquent un départ massifd'éléments. 1

- malture d'une plante Il séche " tous les ans ce qui :risque de dégrader le sol.;!

Le problème essentiel de ces cultures sera donc d'empêcher unedégradation accélérée du sol, et si l'on en juge d'après l'étude des culturesindigènes, il ne sera pas facile à résoudre.

L'Européen va être obligé de remplacer l'équilibre sol-climat­végétation existant, par un autre, artificiel, qu'il devra maintenir à toutprix et à grands frais s'il le faut.Il s'agit donc de trouver ce nouveléquilibre, et aussi le 'moinsiCouteuxJ

La Station Expérimentale, absolument nécessaire donc, a déjàpermis d'obtenir un certain nombre de résultatseMa.:i.s nous avons cepen,dent, àce~ sujet, quelques remarques àfa~re.

D'abord l'emplacement nous semble mal dressé en y trouve des sols~. beiges de pente et de volluvionnement 'passant à des sols gris beiges élans des

mares temporaires, et à des sols rouges à la limite sud.Il n'y a donc aucunessai em sol rouge, et p:resque tous les essais em. sol beige argileux:. ce typede sol étant relativement peu répendu.Nous n'avons d'ailleurs pas encoro faitlà carte précise de ces types de sols, si vomains. sans transitions nettes,'parco qu'aucun nivellement n'a encore pu ,être obtenu, et surtout parcequ'aucwe analyse chimique n'a pu ,être fai te.Cependant cette surface, 9,ue nousconsidérons comme ayant été, avant défrichement. une zone de partage des eauxet un lieu de départ d'érosion, offre un e~emple typique de l'action destermitières sur cette dernière.Une carte des termitières a été dressée parr~IN afin de placer les blocs d'essai dans les zones les moins hétérogènes.~~is dans les essais qui comprenaient des zones d'anciennes ter.mitièresc~thédrales. l'arachide, pourtant peu sernti&~à l'hétérogénéité du sol, amarqué nettement dans son développement l'influence de la microtopographie eDans les zones basses elle a surtout souffert d'un excés d'eau. tandis que •sur les buttes plus argileuses, Wl retard en début de végétation, elle afourni des pieds plüs beaux et dès gousses plus fournies (d'après CEAUSSCN)eCe dernier a placé ses essais dans la zone de transition sol beige-rouge,8escalculs ont montré nettement un gradient de fertilité croissant vers le typesol beige.

Cela colncide avec l'opinion selon. laquelle les sols beiges ontcomme vocation culturale l'arachide, les sols rouges de Casamance étant à lalimite des possibilités de cette culture et devant être si possible éliminés ..Nous allons discuter ce point. • ••••••

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.)

Pour oela nous evions demandé au service oulture d' imp1enter danscertaines parcelles des heotares témoins. soignés spécialement et récoltésà part.L1étude de leur comportement et des rendements pourra alors nousrenseigner sur la valeur des sols et leurs possibilités, et aussi nous direquelle est là part du sol dens les rendements •.

r~uze hectares ont été délimités dans sept parcelles différentes,. et nous avons tenté d"établir un tableau donnant pour chaque hectare :

1°1 le type de sol2~1 la topographie et l'orientation des cultures3~1 la méthode de défrichement et sa date4°1 les modes de préparation du solsol leurs époques par rapport aux données météo.6°1 Les caractéristiques du semis (date, mode écartement, etc ••• )7°1 Les dates des binages et des sarclagesBPi Les récbltea : 'date, état géné.ral et rendement globel991 la récolte sur fanes de l'l),ectere témoin

1091 If restée sur le sol ft ft

11°1 l'état sanitaive.

lœlhellrElUsement au dppouillement nous nous trouvons devant dixcijiffres de rendements seulement, et avec des variables trop nombreusespour songer au oalcul statistique. praticluement, chaque essai ayant deux outrois conditions différentes".

Nous avons essayé cependant d t anal~ser' c"eB résultuts tout enrestant très prudent.

Nous joignons un tableau avec les rendGments des parcelles et deshectares et les principales caractéristiques seulement~

Essayons de voir dans Qu'elle mesure jour le sol~

, les parcelles 42 - 43 .. 44 - '10 sont des types de sol beige.42 et 44 ont été déchaumées le 18 mai et 43 le 1er juin.Les types de travam:ont été les m~es sur ces trois 'parcelles; le~ semis a eu lieu pour 42 et 43le 10 juin.

Toutes binées 'en Juillet, liwées et sarolées' à la main en Aoo.t.

Les hectares témoins 43 et 44, indépenclaïllllent d tune légèredifférence de rendement qu' il faut- à notre avis imputer aux dates légèrementdifférentes de semis, ont les rendements les plus faibles de tous.L'hectarede la parcelle 42 a le rendem:nt le plus fort et la seule différence dtavec .'les précédents que nous pouvons relever, est qu'on y a semé de la 28w206décortiQuée à la main.TI semble donc que cette différence de rendement dusimple ou double. doit en grande partie, être imputée à la s anence.

D'autre part', la comparaison ldes n043 .. 41J. - 70 avec les autresparcelles t6moins non semées en 28w2Q6 semble montrer -~e nette inférioritéde rendement d es sols be iges par rapport aux sols rouges.

Cela surprend donc .:

Il semblerait donc, à première, vue. que dans ce cltmat ••••••

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.)

à p1uviométri.e relativement élevée, c'est lepoint de vue chimique qui dominerailes sq1s rouges étant plus riches en'co11otde, et m9ins lessivés relativement •

~ous ne le pensons cepenoont pas et sommes persuadés que c'estmalgré tout le point de vue physique qui domine .Nous pensons p1utOt que cetteannée, peut..,ètre du fait dtune pluviométrie élevée, les méthodes de prépara­tion du sol et la date de semis ont été plus adaptétA aux: .sols rouges qu'aubeiges.Ce qui ~xpiiquerait leur rendement anormalement supérieur.

Cela nous pose donc les problèmes suivants :

... date de semis,

.. problème des bilans hydriques des sols, de leur capacité de retention et dela mise de l'eau à la disposition des plantes,

.. problème de la structure et de ses rapports avec l'eau,.. problème des réserve~ minérales.

Cependant no~s pensons qu rune conclusion est possible •..caJole que Les sols rouges sont cultivables en araehide en tenant cOiilpte d~1eurs~ac1:éristiques propres.Ce, sont des sols qui, plus riches en colloïdes,ont un potentiel en réserves minérales qui peut être supérieur à celui dessols beiges, mais par contre du fait de l'~portance de leurs. coi10ides de ferils ont une stabilité structurale faible, perdent facilement leur hunuset sont facilement érodab1es.

n faut donc &

- ne cultiver que les pentes faibles,.. y augmenter l'importance des rideaux forestiers,.. éviter les labours profonds qui ramènent à la surface les horizons argileux

sous- jacents•.. surtout éviter de les travailler en sai son séche et dans la mesure du

possible, 1imttèr le nombre de façons culturales,... étudier spécialement leur, assolement et y inclure des solesà. 'arachide

moins longues qa.e pour' les types beiges •.. les semer un peu plus tard que ces derniers,.. surtout les r~co1ter plus tot pour éviter les restes en terre que

provoquerait une fin d'hivernage peu p1uvieux.Donc il faut songer à lapossibi1dté d'y semer une variété' à cycle relativement coûrt, car n'oublionspas que les résultats encourageants obtenus cette année. sont peut être dOsaux conditions météorologiques exceptionnelles .. '

... il ne faut surtout pas leur transposer les résultats de la stationexpérimentale obtenus lm sol beige, particulièrement ceux de P action des,engrais phosphates.

En considérant que les sols rouges constituent au moins la moitiédes concessions de la ~.G.O.T. nous pensons que sont justifiées les étudesque nous comptons entreprendre en )uin sur les parcelles 50-1-2 (voirPlamling).

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,D

De plus il nous semble nécessaire de délimiter à nouycau deshecteres témoins, car seules les méthodes statistiques permettront de définirl'action'exacte des différent~ variables.

En particulier 4ëBdéboires sur les sols beiges doivent ~tre

étudier afin d'en déceler les causes, et un progr~le de travail devrait ~tre

établi à 1'avance et non à la dernièl·e minute.

Nous pensons que les sols beiges n' qnt pas été travaillés correcte­ment, surtout que l'on a el). affaire à des sols beiges argileux en général ..Il y a eu étouffement de l'arachide par e+cés d'eau et de nombreux ~estes enterre du fait d'un sol sans structure, lis.ne comme une plaque de ciment"

Nous cotJ,sidérons donc 'lu'il.Y,a deux grands problèmes ~

Il celui de la préparation du solIII de l "assol ement •

Il.. Les premièrs abattages au cable ont livré des sols où restaient nonseulement une quantité inoDbrable de souches mais où le déracinement desarbres boUleversait co~létement les horizons du sql. amenant en surface •des couches inférieures plus argileUges et stériles micr04i~giquement.Lespremières parcelles ainsi défrichées n'ont pu être préparées correctementet ont dt! être retournées pour la plupart en cours de végétation,

Actuellement de gros progrés 'ont été qréalisés;

.. l'abattage à 1 a chaine avec Treedozer ne peut être, à notre avis, êtreamélioré,·pédologiquement parlant ..

.. l'abandon de la technique des andains centraux (ceux-ci occupent dessurfaces .irrégulières. entourées de zones enhavies par les graminées, aprèsleur dispari~ion, leurs emplacements seront très difficiles à préparer etla végétation y souffrira de l' excés de slOls minéraux amenés par lescendres.

- l'amélioration du travail exécuté à l'andainage pour les chauffeurs detracteurs

.. enfin les techniques du root~cuttage et du rootage sont à notre avis,excellentes.Nous sommes persuadés que le meilleur travail du sol doit ~tre

ici celui du sous-solage, ccmplétépar des façons superficielles; le labourprofond étant condamnable.

Nous essaierons de mettre au point un S01.~solage à la' parcelle 50,mais le root..cuttage en réalise déja, un en m~e temps que l'enlèvement dessouches.Aussi noU9 serions heureux de voir cette technique se généraliser eten particulier nous aimerions la voir appliquée systématiquement cette annéeau moins aux parcelles 42.43,50.51.52 à la station, ainsi qu'à toutes leszones que les andains recouvrent actuellement_ ..' .......

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·:>

;1'

- Par co ntre nous trouvons que le planage systématique est une erreur, etqu'un planage partiel seul doit être fait dans des cas bien délimités.- Q.uanl! au labour à la charrue RANSOME, qui se réalise actuellement nous leconsidérons cormne une erreur:

1) par le travail exécuté en saison œche, avec ses conséquences pour le sol:destruction de l'humus, structure dégradée, érosion éolienne favorisée;

2) parce qu'elle réalise rarement son but; qui est de mème au jour lessouches et les racines.L'an prochain le mème travail sera à reprendre ...

3) par les difficultés mécaniques qu'il pose et' les frais qu'il occasionne.

Nous avons insisté sur cette question préparation du sol car nousvoyons dans la dégradation des sols de ces régions; deux stades, o~ plutôt deuxfaits:

une dégradation de la structure- une perte de fertilité.

Cette structure conditionnée par la cimentation de colloldes h~niques,

argileux•. ferrugineux, autour d'un rapport inerte" sableux, risque de se dégradercomplétement et d'évoluer vers le stade particulaire, c'est à dire de seréduire en une pg~ère semblable à celle des routes en saison séche .11 seraalors pratiquement impossible de la régénérer, et l'érosion par l'eau et levent ne pourra être arrètée.

Une des éonditions de la stabilité de cette structure est la teneuren humus ..!.1 la végétation qui procurait au sol la rœ.tière organique et laprotégeait contre les actions climatiques et l'érosion, a disparu par défriche­ment.On a détruit 1.Ul équilibre il faut en reconstituer un autre, artificiel,et prendre connne principe pour ce dernier ~e$ maintien de ce stock htmlus.

L'arachide est renommée COlIllœ étant une plante qui pousse sur des solspauvres pourw qu'ils aient une bonne structure.Aussi nous nepensons pas quela quantité d'éléments chimiques qu'elle prend à la terre soit suffisante pourexpliquer seule la perte de fertilité rapide des sols de la région.Des observa­tions que nous avons pu faire nous avons conclu que cette baisse de fertilitéapparente, traduite par les rendements, dépen~ait de la qualité de la structureet de la quantité d'eau mise fi. la disposition des plantes; plus que de laquantité d'éléments chimiques.

Nous considérons donc que le rOle de l'hW1US est surtout de maintenirla stabilité de la strooture et de retenir l'eau dans les couches supérieuresdu sol.De plus l'action des engrais chimiques ne sera réelle que s'ils nepassent pas à l'état in~milable, où qu'ils ne soient pas lessivés~

Or le seul complexe abordant capable de les retenir et de les mettreà la disposition de la plante, est Bans conteste, l'humus•

•Ces engrais chimiques.seront nécessaires quand les réserves minÉ:rales

du' sol diminueront trop, mais nous ne pensons pas que cela. se produise lespremières anrfes.

• ••••••

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, Donc en conclusion t maintien et apport rÉ'.gulier d 'hunus.Celarejoint nos considérations la nécessité d'associer l'agriculture à l'élevage~

Pour le problèine de l' assolement il nous est impo ssible de donner desrésultats précis, car il faut plusieurs années d'étude sur le terrain, etsurtout l'aide du labo, pour le régler~Cependant nous pouvons faire quelquesremarques sur les cultures: .

- La nécessité de ne pas faire d'arachide, plante sa~ée, la première année,semble avoir été acceptée,

Le problème' du billonnage doit être repris, mais pas à la station, maissur les pereelles en pente:n ne faut p3.B cependant faire des billons aussiimporte.nts que ceux: exécutés, mais simplement un léger buttage.

En effet le véritable billon, s'il permet de limiter l' ~rosiont surpentes. s'il pem.et d'éviter les allIés d'eau autour des plantes' sur terrainhorizontal, faeilité la microérosio~ et risque de-faire étouffèr les plantes.

- Le tournesol est, à notre avis. uno erreur.

Nous ne co nnaissons pas encore sa valeur dans l'assolement. mais,mElme sur pentes légères il favorise non seulement la microérosion mais aussil'érosion générale.Son grand dé:taut est d'tltre une culture trop" ouver'te " ..Nous joignons à ce rapIJort une, série de photos sùr ce sujét pour montret; lesexemple s d' érosi on en nappe et même en ravi'adans les parcelles de tourne sol;les ensablements nombreux m~e, sur pentes faibles•

.En conséquence nous pensons qu'il est nécessaire d'abandonner le

tournesol en granele culture.Tout au moins sui:' le s pentes de plus de '1 ~,

c'est à dire pratiquemenr partout.Nous attendons les résultats de le stationet surtout les études chimiques' pour définir flon sort complétement a mais notre,opinion est :tai te il

- Le problème des engrais verts est le plus urgent à régler ••

11

1

j.

En effet l'intérêt des engrais verts réside dans:

l°I l'apport d'humus qu'ils occasionnent2~1 la fixation de l'azote atmosphérique par les nodosités des ié.gmnineuses,3 0 /1.a remontée d'é16nents .8r.lenés en profondeur par le le ssiveee , et '

qu'un enracinement pro fond perJœ t,4°/18 couverture du sol et la limitation de l'érosi.on.

A'àis il faut alors remarquer: '

al que ,les graminées donnent beaucou'p plus de matière organique que leslégu1nineUges8 ,Nous avons vu en effet que ce qui nous intéressait. pour la strœture du solet la rétention de l'eeu. c'était plus la quantité d'humus que sa valeuren tant que source d 'élément s ..Uais • il se pose alors deux problèlres t

•••• SI'

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l1/ l t importa.'"lce de la dat e d "enfouisement21 le rôle de la valeur de c/N

dens la formation de l'humus.

Nous avons précédement émis des doutes stœ les solutions possiblesde ces problème s, et préfère- l'apport /lu sol du furn.i er de bétail.Nous croyonsen conclusion que l'emploi de l'engrais vert et l'association culture-élevagese compltéeont heureusement et résoudront le problème.

bl que les légumineuses fixent l'azote atmosphérique par leurs nodvsités ..Celles-ci ont été trouvées très nombreuses sur l'arechide et en nombremOJ.ren snr l e Crotaleire et le cajlnus.Cependant nous venons d'apprendre quela plupart des nodosités que nous avons envoyés à PARIS n'étaient pasbactG.rienne~ ou tout au moins pas for..ctionnellos.

cl que la quest'ion profondeux d'enracinement est très importante dans ces solsocres lessiws.

Nous avons remsrqué que le cajanus indiens était une profondeurmoyenne d'enracinement de 86 cms; temdis que. le crotalairéaaretusa n'en avaitque 75 cms.Cependant il est nécessaire de faire des études comparées entre SOlB~

beiges et rouges, les légumineuses à enracinement profond étant préférables1Cn sol beige, très lessivé et peut-être, étant moins intéressantes sur solrouge.

Par contre nous trouvons que le pois d1Angole ne coU'vre pas assezle sol et qu'il ne fant pas l'employer sur pentes.Le crotalaire offre pour sapart une végétation abondante, envahie per de nombreux pennisetum et cetteassociation légumineuse-graminées est pout-être 1.Ul point très intéressant.

Nous pensons mettre du crotalaire et du mil dans nos essais de cul­tures ~lternées sur pentes.

dl Pour le mil nous proposons l' e seai suivant:

le cèuper fin Aotlt (environ un métre de hant) ne. pas l' enfou:tL. :rnais lelaisser sur le sol.Subissant du:!tit des pluies de la fin de l'hivernageet de l'action des micro-organismes et des tenuites 1.Ul début seulementd'humification; cette graminée pourra couvrir le sol pendant la fin del'hivernage et toute le saison s éche .Enfouie dès le début de l' hivernagesuivant elle serait. alors rapidement transformée en humus, alors qu'unenfouisement précoce détruirait peut-être complétement l' humus dès cethivernage •

la conclusion de c,e chapitre ne peut être que l'établiSSEment d'funprogrenme ~études, et ce sera m~e notre conclusion générales.

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CONcLŒIcr;rs :

Nous d écom,posons notre plan de travail en :

1) études2) Il

3) Il

4) Il

l ... sur le terrain :

sur le tenainaux stationsau laboratoirepartic ulières

.[J

.. Prospection du bloc II aprèa les réceptions des premiers résultats du nivelle.... .ment c'est-à-dire à parti~, du 1er Février.Février, 1.1 ars.Âvril sont consacrés à l'établissement des cartes pédologiquesphytogéographiques de ce bloc II ainsi qu'à la mise au point du plan parcellaireen collabore,tion avec le service topographique.

- Juin prélèvement pour l'étude de l'évolution du sol, suite de l'étude depédologie générale (classification ,des sols recherche des 'types de passage, étudedes latérites) •

.. Etudes des puits en constl~uction et prélèvements réguliers ..- Surveillance de la nappe phréatique •.. Etude des cultures indigènes ~bd»Exlœglihen~uin

• Observations sur l'érosion pendant l'hivernage.- Prélèvements après hivernage.,... Prospection des blocs II et III durent la saison séche 51..52.A ce sujet nous

acceptons en principe de rester jusqu'en avril .52 ( 28 mois d'A.O.F.), si laDirection désire et si la santé le permet. afin d'essayer de prendre un and'avance sur le défrichement au point de vue prospection.A1sis ai nous acceptons cette prolongation de séjour nous6tttendons prof! terèDtièrement du congé de 7 mois qui nous est d~.

2 ~ Àux stations :

h .... la' Cluestion météorologie dont notre section nOl d'Agrologie doit s'occupera été envisagée au cours du rapport.

B.- A 1 a. station expérimentale:observations des culturesèétuïe du bilan hydrique et de son évolution, durant l'hivernage et après.Etude en relation avec celles entreprises à le station nous attendons à cesujet que l'on nous fournisse les résultats obtenus cet te e,nnée t et' que l'onnous fixe les questions à étudier.

C.- Aux parcelles 50,51 •.52.Nous pensons avoir démontré dens ce rapport la nÉ:cessi té des études suivantes:1°· sur la partie Nord à;pente moyenne et de sol type rouge

essais de cultures, faits dans les m~es conditions que ceux de la stationespérimentale:

-essai à blanc-semis échelonré s-comparaison de 2 ou 3 variétés-étude des engrais verts, de leur pIbfondeur ë1enracinementet deleur date d'enfouisement

-au besoin emploi d'engrais phosphatés

•••••

," ,

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2°.. sur les pentes de 1 à 4% de sols rouges, beige rouge beige de pente et decolluvionnement, mise au point des cultures suivant les courbes de niveauavec essais f

semis suivant ces courbes avec lm léger buttage- strip- cropping, c'est-à-dire alternance suivant la pente de cultures

couvertes et fermées (a~.chide, mil, crotalaire en particulier).. essai d'établissen:ent de terrasses à large base.

3°.. étude des façons structurales et mesure d'érosion- valeur du sous-solage... étude de la structure et de S3. stabilité- mesures de l'érosion par piquets en relation avec les cultures.

Tous ces essais seront faits en rapport avec ceux de la station expérimentaleet complétés par les analyses de laboratoire.Nous attendons une acceptation de ce programme pour en dresser le plan définitif.~~is pour cela nous avons besoin,... d'un lever précis des trois parcelles.. dttm andainage de ce qui a été abattu, complété par un rootcuttage très soigné.

D.- Etudes du comportement des hectares témoins qui devront de nouveau êtredélimité dans les parcelles de l'UO.l : N° 42.43.47.70.71.76.90,91,94.110.58.82.98.Un programme de travail d evra ~ notre avis, ;être défini à 1 t 8LVance pour la miseen culture de l'UO.l

3°- Au laboratoire :

Nç> us travaillerons au laboratoire quand nos études ne nous entraineront pas surle terrain.Àussi nous formons actuellement deux assistants pour que le rendementdu 'laboratoire ne soit pas affecté pel' notre absence.Nous ne définissons que l~s

sujets b:1'étooes sans entrer dans les détailsit

li... Problème t :r,~tière"organiQue .. Humus-dosages : W.atière--organique

HumusAzote

(sur de très nombreux échantil10ns où- sont représentées toutes les variationsque nous avons pu rencontrées.) ...dosage: Azote

carbone(en relation avec le problème des engrais verts)

B,,- Problème : Texture-structure... analyse mécanique: définition de tous les types de sol.. granulométrie c omp:trée- évolution de la structure et de sa stabilité

0.- Problème de la fertilité des sols- .M1alyse des élément s totaux .- Réserves minérales et élÉments assinülables.

......

. r~·

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D.- Problème de l'eauétude du bilan (drainage, capacité de rétention, etc.~?)

- étude des profils hydri~ues en relation avec les cultures.

E.- Prob1è1es perticuliers- mise eu point d'une évaluation de la structure- essai d'évolution accéléré des sols au laboratoire- études des so~utions du sol

4°- Etudes spéciales à prévoir

1° en rapport avec la création de la ferme d'élevage29 en relation avec le service T.C.:

-études des différents argiles pour la briquetterie-études des indices dfAtterberg des argiles employés sur les routesainsi que la composition mécanique (en cours).

3° analyse d'huile au laboratoire.

-----------------------------------------------~,;

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= M ~ ~_N ~ ~ ~ ~__~ ~ ~__ =

3 Numéros · Récolte totale, Récolte S\lI' · Récolte restes ·· · •.. des sur hectare · graines en t erre dans• ·:parcelles .. témoin dans hec- s hoctare témoin 1•: · : tare témoin ·· ·: : •·

REr,~Œ GENERALE :L'importance conlJidérable des restes en terre n'eP. qu'unfaible rapport avec le sol.Ils sont dus surtout à la virulencede 1 fat taque de Cerco~oriose qui a détruit l'appareil végéta:tif de la plante avant la récolte.

:----------:~--------------:-------------:~---------------:------------------------~-----------------------~----~~-------:····1

··::

N 604 Kgs.s 573

:

:

226247 :

:

378,326

REr,YiRQ,UES PARTICULIERES:: Sols beiges.Un départ de marigot .Une petite cuvette de sol

beige de «olluvionnement Rome Plow + déchaurr'.age fin l.~i .Peu; sale .. terre croCrtée.

1

::1

:----------:---------------;-------------s------------ ~:----------------------_-------~-----~----~----M--.-~~---------;····= N .525: S 490:

:..···49

J37··: 476

.3.53r Sol beige.Zone d'érosion vers marigot des zones très garg!- :: leuses - terre croo.tée - plantes ont souffert, trop d'eau.. r: mauvaise structure. :-

:---~----~:---------------:~------------:----~-----------:--------------------------------------------------------------:: 0 957 t 370 ~f!fl: Sols beige-rouge et rouge li

: 71 : E 863 : 293 l '[;70 ::----------:---------------:-------------:----------------:----------------~---------------------------------------------:: : E 872 : . 566 306: Sol rouge. .: 65 0 568 420: 140 :

:.----------:---------------:-------------:----------------:---~--~-------------------------------------------------------:·..:

: . 10101

::

804·..

206 : Sols beiges, a souffert de ~a sécheresse au semis, ,semé en: 28~206 (levée : 70.000 pieds/ha.)

...I~---------:----------~----:--~---------~:----------------:~~--~--------------------------~---~-~------------------------:: : 0 608 1 75 533: Sol beige..rouge et rouge.; 46 : E 78.3 ; 80 : 703 ; Iabour disques 3 Mai.:--------~-:---------------;--------~----;----------------,--------------------------------------------------------------:: 48 0 919 : 18 ; 901 : Sol rouge. . 1

: ::: ::------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------:

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