Kitab al-Alif

download Kitab al-Alif

If you can't read please download the document

description

Kitab al-Alif by Ibn 'Arabi, french translation.

Transcript of Kitab al-Alif

KITAB AL ALIFAu Nom d'Allh Tout Clment, Trs Misricordieux, lui la Force et la Puissance. Unit (Ahadiyya) est louange du Seul par Son Unicit (wahdniyatiHi), Unicit est louange de l'Un par Son Unit (ahadiyyatiHi), Singularit (fardiyya) est louange de lImpair Allh est plus Grand. Celui qui rflchit cherche de comprendre (istadraka) par la rflexion, mais la pense s'arrte dans cet instant de danger et l'existence de l'homme est apparue comme implicite dans la comprhension, pas avec l'acte d'noncer ouvertement. Unicit (wahdaniyya) est louange du Seul dans Sa dualit (ithnayniyyatiHi), Singularit est louange du singulier (fard) en sa possibilit d'tre couple (zawjiyatihi), disparit (witriyya) est l'loge du non pair dans sa possibilit dtre pair (shafiyatiHi). Soit accompli l'acte unitif - par Celui qui est glorifi avec Sa propre glorification - sur l'homme Unique (al-insn al-whid) Muhammad, produit aprs l'analogie tablie (al-darb al-mawqf) dans l'oeuvre du numro (sanat al-adad), parce que le Singulier et lImpair nont pas dpass lUn. Soit donc accompli l'acte unitif (salat) sur lui, parce qu'on ne trouve pas qui puisse lui tre gal et la paix soit durable en provenant de cette station spirituelle. Oh frres croyants, pieux, respectueux et unis, paix vous, sur vous sois la misricorde et la bndiction d'Allh, coutez, prenez conscience, ne soyez pas dispersifs pour ne tomber pas. Celui-ci est le Livre de l'ALIF ou le Livre de l'Unit (kitb al-ahadiyya), il est venu vous avec Son Envoy Unique, pour que vous deveniez Un avec son tre Un. Et Son Envoy Unique est venu vous avec elle [l'unit] parce que votre dualit devnt unit. Et il est venu comme Envoy Singulier parce que votre composition double (zawjiyyatikum) ft rendu singulier. Et finalement est venu comme Envoy Impair pour que vous devinssiez quivalentes Sa Disparit. Les approch (al-muqarrabn)1 sont prts Son message et raliser les destinations de Sa voie (ghayt subulihi) - qu'Allh vous donne Son soutien. En vrit l'Unit (ahadiyya) est le sige de l'Un, sur elle c'est le Voile de la Puissance (hijb al-izza) qui ne se lve jamais, ni le voit dans l'unit que Lui, parce que les ralits en sont repousses. Sache donc que l'homme qui est le plus complte des copies et le plus acheve des naissances a une cration en rapport l'Unicit (wahdaniyya) pas en rapport l'Unit parce qu'elle est indpendant de la perfection, pendant que lUnique n'est pas puissant en tant quUnique et l'Unicit n'atteint pas la force de l'Unit, en effet lUnique n'atteint pas l'Unit tant donn que celle-ci est essentielle pour l'essence de l'Ipseit, (al-dht al-huwiyya). Unicit est un nom pour elle, avec lequel on nomme aussi la dualit (thanaiyya). En tel sens le Nom L'Un est arriv en relation au [Nom] Le Seigneur, tandis que ne l'a pas fait [le Nom] LUnique avec lequel, par contre, les qualifications (al-awsf) sont arrives de la transcendance (al-tanziyya).1

(witr) dans Sa disparit

(witriyyatiHi), Disparit est louange du Singulier isol (al-fard) dans Sa Singularit.

Il sagit de la dsignation dun des degrs dans la hirarchie des saints et est un nom coranique decrit dans la sourat 56 : Lvenement , du Coran.

Des Juifs de Judas demandrent Muhammad "Montre-nous la gnalogie de ton Seigneur" et Dieu Trs Haut a fait descendre le verset: "Dis : Allh est Un"2 en portant la gnalogie, donc, ne se parla pas de qualit ni d'attributs. En autre, l'Unit est dgag des corrlations avec chaque tre, homme existant ou autre, donc l'homme ne la dsire pas. A dit en effet le Trs haut: Que celui qui espre la rencontre de son Seigneur accomplisse une oeuvre pure et nassocie personne dans ladoration de son Seigneur 3 et ceci parce que les associateurs avaient compar anges, toiles, intimit, dmons, animaux, arbres et objets grossiers, en faisant devenir l'unit quelque chose de courant en chaque tre existenci (mawjd). Mais le dsir de l'homme continua avec les particularisations qui pntrrent toutes les cratures et la volont d'unitariet (ahadiyya) pour la particularit pervasive divine qui ne met pas l'preuve aucun crature si Allh ne le veut pas, selon la Parole du Trs haut: Ton Seigneur a prescrit de ne pas adorer si non Lui 4. Et Son dcret n'a pas manire d'tre par une crature (fi wasi'a makhluq), qui le veuille, parce que c'est un passant pntrant, et il y n'y a pas de serviteur qui ne ladore pas - que sois glorifi. L'association est L'Un pas ador, soit une personne leve (mansb)5 et le secret demand est le secret de l'unit ou la question pas exauce, tant donn qu'on nadore que le Seigneur Allh Trs Haut, Synthse Omnicomprhensif (al-jmi) et pour cela a t donn aux gens de la comprhension le verset: Et nassocie personne dans ladoration de son Seigneur 6. Il ny a pas pour lui un acte de culte [proportionn] parce qu'il est en relation l'accomplissement la station de la Signorialit, (maqm al-rububiyya), et faire rester l'unit en relation la transcendance, celle qui prouvons vers Lui. L'unit en effet c'est une raret, un sens de la prservation, (mani'u al-ham), qui ne cesse pas d'tre dans la Nuage Obscure (al-am), ni Lui est appropri la manifestation, (tajall), puisque Sa ralit le Lui interdit. C'est le Visage qui les gloires fulgurantes appartiennent, donc pour comme Il est en Soi, ne dsirez pas oh frres d'enlever ce voile fondamental tant donn que vous tes dans l'ignorance et successeurs, mme si vous avez la force du demander, dans l'intention de l'unicit (wahdaniyya), parce qu'en elle c'est votre russite et elle est dirige par ce quest autre d'elle et est apparue dans le Paradis Terrestre et ailleur, pendant que pour vous elle a t second, en se changeant dans l'egoit (anniyya) que sois Glorifi. Sa connexion avec le Moi nous l'avons dj mentionn, avec les consquences qu'il comporte ce pronom, dans le kitb al-ya que est connu aussi comme kitb al-Huwa7. Si tu observes l, donc, est partir d'al-Whid LUnique, qui ds lorigine n'est pas second autres si non Lui, que le numro a paru et avec lui la multiplicit, en se distinguant en degrs intelligibles (martib maqla), pas existants parce que tout ce qu'est dans l'tre (fi-l-wujd) est unique (whid).

2 3

Cor. 112 :1 Cor. 18 :110 4 Cor. 17 :23 5 Soit le culte de la personnalit o on adore que limage de la divinit. 6 Cor. 18 :110 7 Dont on maintenent une traduction en Italien : C. Cassler Il libro del S divino ed. Leone Verde, Torino, 2005. Sur la question du Moi divin cf. pp.90-92

En effet, si nest pas ainsi ne serait opportun pour l'unit de suivre, parce quelle est ce quest prs de lui pour Allh, mais elle est aussi ce qui suit dans son existence. Il sagit de ce qui est dit dans le vers suivants En chaque chose il y a par son intermediaire un signe qu'indique qu'Il est Unique. Ce signe est qui est en chaque chose est ce quindique lUnicit d'Allh (wahdaniyya) et aussi l'unicit de la chose ; nest pas une autre affaire et il y n'a pas dans l'existence rien de beau ou pas beau, de haut ou bas que ne naisse pas de l'Unicit de son Crateur qu'est Unique sans aucun doute ni incertitude. En vrit l'associateur ne parle pas de lUnique ou bien il ne le mentionne que de par un endroit lointain et cause de cela il est plus malheureux dans son loignement. Le croyant par contre parle partir d'un endroit plus prs de Lui, et pour ce motif il est plus heureux dans sa proximit. L'associateur a tabli une unicit doue d'ador, (dhti al-ma'bb) et il tablit l'unicit de l'association, en donnant ainsi l'association l'unicit, [en la faisant devenir] une Unicit sensorielle, pendant qu'il donne l'unicit du Rel, l'unicit de son secret ; comme l'orientation du visage vers la ka'bah pendant que l'orientation du cur est vers le Rel, mais pour le fait qui est prmdit, il aurait pu tre plus prs; comme quelques anges qui se prosternrent Adam pendant que leurs secrets taient dans leur Crateur. Chaque serviteur se lve debout pour un ordre correct sur lui, pendant qu'il ne se serait pas lev pour un ordre incorrect et il n'aurait pas produit de rptition [blmable], mais il se lve en vertu de la Volont essentielle (mashi'a), quest analogue l'essence de l'unit (ahadiyya). Pour cela le Trs haut a dit: Nous ne leur avions jamais prescrite. Ils cherchaient seulement par l obtenir la satisfation entire de Dieu. 8 et ce que Dieu vrai prserve c'est leur prservation. Il y a donc pour elle un statut juridique et elle doit tre prserve et garde et ceci pour la jalousie divine (ghayra) parce que s'il n'tait pas pour le secret de la fonction de divinit (uluwiyya) quon se suppose en cet ador, ils nadoreraient pas en brlant et se serait leve pour eux le secret de la fonction de divinit, la station de l'ordre divin dcrt (Amr) pour nous. Mais le Principe Dieu Vrai a un pic de bonheur par ordre de la Volont Essentielle (mashia) et un pic de malheur par la Volont normative (irda) de la Volont essentielle. Il n'y a pas dautre projet si non provenant d'Allh et la loi descend sur les secrets9 de celui qui prserve le voile de l'Intellect avec lequel sont descendus les envoys du raisonnement (fiqr) de la Volont normative provenant de la Volont essentielle qui s'appelle Sagesse politique. Pour celui-ci nous pensons qui la Shari'a ou la Loi sacre des prophtes soit celle-ci qui descend sur eux et que ceci soit son fondement sans que ncessairement se connaisse le dcret de la Volont Essentielle, (amr al-mshi'a).

8

Le verset ainsi commence : Puis Nous les fmes suivre de Nos Messagers et enchanmes avec Jesus-fils-de-Marie. Nous lui donnmes lEvangile et placmes dans le cur de ceux qui lont suivi une compassion : une misricorde et une vie monacale de leur propre invention que Nous ne leur avions jamais prescrite. Ils cherchaient seulement par l obtenir la satisfation entire de Dieu. Ils nen ont pas suffisamment respect par la suite la rgle. Nous donnmes ceux dentre eux qui avaient cru leur salaire et beaucoup dentre eux sont des dvergonds Cor. 57 :27 9 Dans le taawwuf les secrets sont entendre, en tant que techniquement, ils sont les intimes recs des curs, les lieux de manifestation de la divinit (tajalliht)

cause de leur ignorance de la Volont Essentielle l'Ador est en chaque langue, en chaque tat spirituel (hl) et temps, mme si Lui est le Seul Unique et l'Adorant pour chaque adorateur. En vrit Lui c'est le Seul Unique et il y n'a pas dUnique si non LEntirement Unique. Mais Il est aussi le Second (al-ithnn) en tant quUnique et autant de trois, quatre, dix, cent, mille, etc. l'indfini, ou vers ce qui se trouve au-del de lUnique (al-whid). Ce n'est pas un problme d'augmentation, car si LUnique se montre en deux degrs intelligibles, le deux vient nomm Un, Un [ou Alif, Alif], puis se montre en trois degrs et il apparatra comme Un, Un, Un [ou Alif, Alif, Alif] et il sera appel trois, puis on peut ajouter un et il sera quatre, puis un quatre et il sera cinq et ainsi ancore, comme on veut, l'infini. Mais le cinq sera une chose existenci et si l'un tait enlev du cinq, le cinq [mme] n'existerait pas, mais tant donn quil est mis lUn alors le cinq appaire et ce procs est pour tout. Celle-ci est l'Unicit du Principe Rel (al-Haqq) et au moyen de Son existence nous sommes apparus, mais si elle n'avait pas t, nous n'aurions pas t. Il n'est pas ncessaire pour le ntre exister, le ntre ne pas tre10, comme il n'est pas ncessaire pour la nullit du cinq qu'il y aie nullit de l'un, tant donn que les numros sont partir de l'uns et pas par deux mmes. En effet ils se sont rvls pour Son moyen et en Lui, donc ils ne sont pas nuls pour leur propre tre nuls11. Et ceci aussi pour les degrs qui Lui offrent parce que si Il n'tait pas au degr intelligible ils n'apparatraient pas ensemble et ils ne se rendraient pas compte de cet Un et de la pratique de l'unit (tawhd). Mais sois attentif ne pas pratiquer l'unification (ittihd), dans ce sujet parce que l'unification ne lui va pas12. En effet deux essences ne peuvent pas tre une, mme si les deux sont chacune une unit s'il se considre l'Un en deux degrs13. Si tu multiplies l'un avec l'un tu n'auras pas de multiplicit [et un affaiblissement] ni tu engendreras de lui une multiplicit parce que les deux [facteurs] sont ce qu'il est Lui et si tu multiplies une chose pour soi mme il n'apparatra pas qu'elle mme, multiplie donc le moi dans le moi en sortira pour toi un moi, multiplie Lui10

La phrase, plutt elliptique en son affirmation par ngation, ouvre des problmes diffrents: 1 la ncessit qui soit donn la ralit du Principe de Ralit, parce que sans Lui nous ne serions pas et il y n'aurait pas ncessit pour nous d'tre; 2 la ncessit que notre tre ne dpend pas de nous, en effet en postulant le nous comme une ralit relative il ny aurait pas ncessit en Soi pour soi d'une telle ralit, la ralit unique tant la seule ncessaire et rien dautres. 11 Leur nullit ou relativits drive du rapport de dpendance originaire avec l'Un, si cela n'tait pas postul aucun numro ne serait, mais aussi aprs lavoir pos, aucun autre numro serait ncessaire en soi pour soi, parce que reste une drivation du Principe d'origine par rapport au quel chaque numro ne peut pas qu'avoir une ralit relative et tre considrs nul en considration de l'unique Ralit 12 L'unification qui est un rituel pratique outre qu'une opration intellectuelle, est considre ici inopportune parce que ce serait une faute de perspective. Est la crature qui accomplit oeuvre d'unification dans une perspective centripte et ascensionnelle, de la priphrie au centre et du bas vers le haut, tandis que le dveloppement prsent ici est la perspective descendant intellectuel du Principe Origine vers la multiplicit de l'existence, selon une opration de dtermination progressive qui distingue degrs, tats et plans d'existence. 13 Deux essences, puisque sont deux ne sont pas une, mais en tant que deux units, contiennent l'Un et les deux sont chacune Un. LUn dans le cas des deux essences est conu sur deux degrs: un degr premier de l'unicit, (wahdaniyya ou wahidiyya), tourns l'unit, (ahadiyya) et un second degr de l'unicit (ici wahdaniyya seul) qui, par la fonction divine, donne existence aux autres entits numriques, devenant gnrateur pas engendr. C'est le degr infrieur de la Prsence de l'Unit en chaque numro, celle qui caractrise chaque entit numrique par qualit et quantit.

en Lui et tu auras comme rsult Lui et cela pour chaque multiplication pour soi mme, jusqu' le Tout (aljumal). Si tu multiplies le Tout pour Tout tu en auras dans le calcul un des deux multiples complets dans le degr de chacun des deux. Cela parce que le Multiple est Un (al-jumla whida) dans le Tout (fi-l-jumal) et le Tout et le Multiple sont Un et l'Un est rptition de lUnique dans les degrs, (takarrara al-whid fi-l-martib) et l'Unicit (al-wahdaniyya) est ce qui coule (sri'a) en ce qu'il est autre que Lui et la dualit, (tathniyya) exemplaire de l'tat [ontologique] n'est pas un tre cr parce que la vrit est son s'teindre [dans l'un] ou le la repousser, mais pas comme annulation parce que le Principe Dieu Vrai (al-Haqq) en est l'analogue. Un exemple de ce que nous avons dit sur le Multiple est que si nous disons 4x4 le produit en sera 16 mais il est comme si j'eusse dit en mentionnant le 4 l'ensemble de l'union de 4 et dans l'union pour soi mme et il est ensuite vrai que le rsultat est 16 en 4 parce que les quatre vrits sont une seule. En effet la Ralit est Une et le 4 c'est une ralit unique, pendant que le 16 est une autre. Il ne vient pas de l'Un si non Un et celui-ci est le sens du ntre dire "il est juste. Autant si nous avions dit 7x8 qu'il est entre les multiplications avec des facteurs diffrents, le rsultat de l'ensemble de lui engendr est 56, mais il est comme si nous eussions dit, en disant sept qu'il s'agit d'une union avec le huit et que le huit est en union avec le sept en autant de degrs combien en auraient paru des units uniques respectives. Alors il n'est pas douteux que vous direz 56 mais il est comme si vous dissiez l'Un qui devient 56 demeures (manzil). On sait donc que LUnique n'est pas que le sens du Seul sans qu'Il on puisse associer un nom si non le surnom d Impair (witr) que c'est son associ dans le point de dbut. Cest pour cela que [la prire du] witr se divise dans une rakat ou trois et il est associ au singulier (fard) parce que cela n'apparat pas si non partir de trois14 et il recourt en chaque numro auquel il ne va pas la subdivision comme le 5, le 7, le 11 etc. Est comme si lImpair demandt une comparaison avec l'Un parce qu'il cache sa reprsentation graphique (rasmaHu) et il l'exonre du multiplier les sujets, si il ne lui reste pas si non un peu, comme lImpair dans les degrs de la prire et dans les Noms de Dieu Vrai, (al-Haqq). LUnique (al-Whid) est Celui qui porte le calcul en chaque degr et demeure. En effet dans la langue Impair est parvenu en tant que entrant ? et il demande la comparaison car il est mis en association lUnique dans le point de dbut et il reste isol du se multiplier des degrs et de son contraire. Et car lUnique Une isole lImpair des degrs parce que il est associ au dbut, reste le Singulier (al-fard) qui se mlange dans les degrs comme l'un numrique, parce que, tout en n'tant pas associ au dbut, il est dans la succession, mme s'il ny a pas doute que soit sous sa juridiction et lImpair est ce qui suit l'Un. Pour ce motif est ncessaire davoir dit ce qu'il a t dit. Le premier des singuliers est le trois et pour cela la singularit de l'aspect humain subtil change son Unicit.14

Il y a une sorte de hirarchie entre les trois termes, aussi en indiquant une mme ralit. Unique, Impair et Singulier ce sont tous le Principe, mais aussi origine de relation, donc indicatifs d'une potentialit multiple: Unique parce qu'Un inhrent en chaque quantit, Impair parce que non pair, Singulier parce qu'en rapport au multiple en tant que pluriel et le numro singulier premier nest pas l'un mais le trois, tant donn qu'Un est considr ens origine numrique et prcdent la succession. Sans succession on ne peut pas avoir un impairs, comme sans dualit on ne peut pas avoir comparaison et ensuite disparit. L'unicit se rfre par contre la Prsence Divine en tout et pour cela, la conclusion de chaque argumentation, on confirme qu'il y n'a pas Unit si non dans l'Un, il y n'a pas Unique si pas dans le Seul, il y n'a pas Un si non Entirement Un.

En effet sa singularit a t fixe pour lui quand il prcda le [nombre] deux, C'est--dire quand le corps squilibra et lEsprit Universel eut orientation. Apparut ainsi l'me Particulire, (al-nafs al-juz'iya), que c'est la composant subtile de l'homme (al-latifa al-insaniyya) qui est Singulier. Mais tant donn qu'il est seigneur de ce corps forg il est aussi lUniversel pour lequel cette me partielle est engendre entre eux, et il reste singulier. Il demande ensuite quelqu'un avec lequel avoir familiarit, pour trouver repos et tranquillit, comme Son pre qui est l'Esprit Universel, (al-rh al-kull) puit rester en paix avec sa Mre que c'est le Corps forg, (aljism al-musaw). Il a donc dit :Seigneur! Ne me laisse point sans enfants. Mais Tu es Le meilleur de hritiers 15 Et cela pour sa science puisque la question l'a loign et la fait revenir son Seigneur et rendu possible ici la distinction du serviteur respecte son Seigneur dans le rceptacle qui fait changer le propre Seigneur16 selon la Parole : Et dpensez de ce dont Il vous a donn la lieutenance. 17 Et ceci tait dj apparu pour le Prophte quand il enseignait son invocation sur le voyage ses camarades Allahumma, Tu es le Vicaire entre les gens , il a cherch donc un vicaire pour ses gens comme si le Principe Dieu Vrai (al-Haqq) fosses dans le statut du serviteur. Alors Son Ordre parvint avec : Il y n'a pas Dieu si non Lui LEminent, le Rare, le Trs Sage. Et propos du lieu dhritage (mirth) Dieu Trs Haut a dit : En vrit la terre appartient l'Allh, Il la donne en hritage qui Il veut de Ses serviteurs 18 Et propos du Serviteur Singulier Il a dit:Et Tu es Le meilleur des hritiers 19 Et puis Il dit encore- que soit glorifi: En vrit cest Nous qui hriterons de la terre et de ceux quelle porte et cest Nous quils seront retourns. 20 O sont les intelligence donc? Ne vois pas la station de celui que le Principe portera en rapport l'affaire du serviteur dans Sa Parole: Ils nont pas apprci Dieu Sa juste valeur 21 et quand fut nomm par Sa description (min wasfihi) au moyen de la puissance (al-izza) et la singularit apparut dans les corps humains, (al-ajsad al-insaniyy), dans la modalit double en Adam -sur lui la paix -et en Jsus -sur lui actes unitives et paix - avec la Parole sacr: Ds que Jaurais souffl de Mon Esprit 22 et Et Marie, la fille de Imran, qui preserva son organe pudique. Nous y insufflmes alors de Notre Esprit. 23 Ainsi vint l'existence Jsus - sur lui actes unitives et paix - par Maryam comme un esprit d'Adam par Adam - sur lui actes unitives et paix -. Quand il sortit corporellement (jismaniyy), pour se rvler dans le monde des corps, (lama al-ajsm) il le fit par la15

Cor. 21 :89 En effet chaque rceptacle est tel puisque rceptif du renseignement donn par le Nom divin qui le soutient et aussi en les traitant toujours de Dieu Allh, chaque Nom il a un statut spcial dterminant un aspect dominant qui laisse trace dans la crature. Pour cela il semble quil y ait plusieurs de Seigneurs ' selon les Noms divins de rfrence. 17 Cor. 57 :7 18 Cor. 7 :128 19 Cor. 21:89 20 Cor. 19:40 21 Cor. 6 :91 22 Cor. 15 :29 23 Cor. 66 :1216

corporit subtile (al-jasadiyya) plus prs [de Dieu] que non celle grossire (al-jismaniyya), mais ils la profanrent comme les esprits angliques et igns qui oprrent profanation quand ils se mirent regarder avec les vues subtiles intrieurs et les regards tombrent sur les corps et ils furent en soi selon la spiritualit de la corporit subtile, (al-ruhiyya al-jasadiyya) ce qu'il se voit dans la forme corporelle. Dieu a dit : Limage de Jsus pour Dieu est comme celle dAdam : Il le cra de terre puis lui dit : Sois et il se ralise 24 et cette association dans la Singularit est diffrente du corporit de Jsus -sur lui actes unitives et paix ds qu'elle fut accomplie et pour ce motif fut appel esprit (rhan), alors que celle d'Adam fut appele fauve, (al-dama) parce qu'elle fut prise par la terre d'origine (adm) et la caractrisation de la peau humaine vient de la qualit lumineuse. Pour cela le Trs Haut a dit: Nous l'avons cr de la terre et na pas dit Nous les [eux deux] avons cr puisque en effet le pronom indique le mentionn le plus proche. Notre connaissance de l'histoire nous dit qu'Adam - sur lui actes unitives et paix - tait de terre rouge et il lavait rendu tel la main sacro-saint [de Dieu]. Jsus rendit rouge la terre de l'oiseau qui cra avec la permission d'Allh Trs Haut en indiquant, quand il est venu, la comparaison entre lui et Adam [dans le verset coranique], mais le dcret n'tait pas comme vous l'avez imagin. [Il fut comme s'il dt] la force spirituelle m'appartient et Jai un corps subtile et Adam est comme nous. Je viens de la Main droite et Adam, pour le fait d'tre Adam [il vint] des deux mains droites ou de la Main parfaite, pour cela Dieu Trs Haut a dit: Quest-ce-qui ta empch de te prosterner devant ce que jai cr de Mes mains ? 25 Il fit ainsi acte d'union pour lui entre Ses mains avec chaque cause actuelle du jour et il [Jsus] devint substitut (nb) pour cette Main sacro-saint et si elle [Marie] aurait connu les causes de la substitution en rapport Lui aurait connu la puissance dans laquelle se trovait, mais elle s'est tromp en relation a et elle dit: "Moi" et pas dautres . Mais nous lui enlevamme son voile et son regard devint dacier (hadidan). Autant de Moi cause de Moi, disait Jsus - de la main parfaite et en rapport Maryam de la main connue et pour les deux mains droites de Mon Seigneur, donc mon corps subtil est fils de la fille de mon pre et ma mre est son fils26. Et quand il runit entre les siennes deux mains il mlangea une deuxime fois la singularit (al-fardiyya), pour ce motif Jsus il fut prs d'Allh comme Adam et ceci fait partie des secrets de la Singularit. Quant ve - sur elle actes unitives et paix - elle drive de l'Unicit (wahdaniyya) parce que le Singulier (al-fard) ne sut pas jusqu' qu'il ne fut en tat de veille. Elle fut cre complte seconde sa propre forme pour une vie de batitude comme Adam -sur lui actes unitives et paix -selon sa forme, sans qu'il augmentt la comprhension de soi mme en elle. La passion amoureuse d've eut lieu partir du moment o elle sortit, de faon que [Adam l'homme Unique] ne fut plus seul dans l'existence. La passion et l'endroit furent rendus stables de la issue d've en lui et ensuite descenda dans le lieu dans lequel ve tait sortie d'Adam, donc il prise domicile en cet endroit et la24 25 26

Cor. 3 :59 Cor. 38 :75 Si on ne savait pas quil sagisse dIbn Arab on dirait que ce passage est bien dun auteur chrtien !

passion jaillit en lui plus fort quen ve. ve domina de plus le receptacle de la passion en elle et les femmes savent sauvegarder mieux leurs passions respecte aux hommes: en effet la passion amoureuse dans l'homme est pour soi mme, pendant que dans la femme est pour ce que de ses traces reste dans l'utrus et dans la matrice dans laquelle il a habit. La passion en ve fut comme un vtement cause de la forme de l'endroit, puis passa en Adam, il les impliqua les deux et il les unit ensemble de manire que pour cette faon de se contrler, pour cette gnralisation, la passion pour l'union sexuelle fut faite descendre en tous les corps. Pour ce motif fut ordonne la purification de tous les corps, en effet il s'agit de l'extinction de chacun d'eux dans cet instant. Il fut donc ordonn de se purifier cause de l'entretien intime de Dieu Vrai, Trs Haut; qui a dit :Elle sort dentre les lombes[pour lhomme] et les ctes [pour la femme] 27 Adam est l'homme Unique Singulier (al-fard) et ve est un Unique, mais un Unique dans le Singulier, cach intimement en lui. La force de la femme cause de l'Unicit est plus intense que la force de la Singularit pour ce motif la femme est plus fort dans le dsir l'amour respecte l'homme et pour ce motif elle est plus voisine au consentement, (al-ajba) et un endroit plus pur de tous cause de l'Unicit. Ds qu'il y avait le Singulier, il ny avait pas de faiblesse si non aprs l'apparition de la fixation du deux en relation la raret et puissance de lUnicit. Pour cela dit [la Parole divine] : Seigneur! Ne me laisse point sans enfants.28 et ne dis pas que cest une demande de retour lUnicit parce que ce nest pas la question ici pour deux motifs: premir parce que [Adam ou l'homme Singulier] est Singulier et pas Unique et seconde parce que Allh demande l'invocation de Sa part. En effet Il dit: Nous rpondimes son appel et lui donnmes Jean 29 et partir du moment qu'il y eut une copine il est issu un autre Singulier (fard) : Jean (Yahya). En outre le Principe Dieu Vrai fit allusion l'unicit de la femme et la singularit de l'homme, la force de la femme et la faiblesse de l'homme dans la forme du rceptacle (al-mirth le lieu de lhritage) et il donna donc la partie la plus grande au plus faible pour qu'il se renfort en rapport la faiblesse et la naissance, tant donn que ltre dunicit, (al-wahdaniyy) n'accepte pas la comparaison (al-imth). Il donna donc une condition seule (qisman whidan), et le Singulier, tant une essence de deux, est l'observateur (al-nzir) de ce do il drive. Il prise donc deux modalits et des deux aspects joints : il y eut pour la femme le trois et pour l'homme le trente30, tant donn qu'il ny a pas dautre que les deux. Comprends donc, comme le statut fut transpose avec le transposer de l'augmentation et de la diminution. Il vint la lumire la forme du rceptacle de la question (al-masala), et si le statut est jamais il lest pour27 28

Cor. 86 :7 Cor. 21 :89 29 Cor. 21 :90 30 Pour la femme le trois correspond au rsultat de ce qui provient ds lunion des deux, la couple, on aura par exemple le fils partir dun pre et dune mre, ou la comparse lexistence dun tre sil sagit dune couple cosmogonique. Pour lhomme le trente il semble tre en correspondance au renforcement de la puissance dont on a parl et en tant que productif il a droit se multiplier pour 10. Le dix est ce qui drive de la somme des chiffres qualitatifs jusquici considres 1+2+3+4 et est encore un nombre de perfection mtaphysique tandis que le douze, dont on parlera, est plus li au domaine cosmologique.

le lieu d'origine (al-mawatin). Pour ce motif nous avons dit que Jsus- sur lui actes unitives et paisibles - s'il ntait pas pour le rceptacle intrieur, il ne lui serait pas apparu le corps de l'oiseau et il n'aurait pas eu le lieu d'origine de ce domicile sensoriel, le sein de Marie, sur elle la paix. Et aprs avoir vu la dualit (ithnaniyya) de lUnique (al-Wahid) et la possibilit de couple du Singulier (fard) nous avons pos la question de lImpair (al-witr) et de sa reproductibilit et nous l'avons montre aux frres puisque il y a en lui la puissance (izza) de lUnique. En effet la reproductibilit (al-shafa'iyya) reste pour toi dans le Mulk,31 tant donn que lImpair a une grande partie dans l'origine, mais il n'est pas comme lUnique Un, puisque celui-ci est son origine et lui a t jointe le couple sans rien dautre. Et a t dit- et sois glorifi qui la dit: Pour le pair et limpair 32 en distinguant entre les deux. Il ny avait pas donc pour lui ces deux parcours et la possibilit de l'entretien divin tte tte, (al-fahwaniyya) vint avec l'Unicit (wahdaniyya) cause de son mystre, non cause de son essence au service de deux impairs (al-witrni). Il se dresse donc avec le pair (shafa'iyya) et contrarie l'Unicit dans les deux parcours, et il ne lui appartient pas. Ensuite Il a dit: Pour la nuit quand il s'assombrit 33 en indiquant ainsi un parcours seul dans les degrs et a fait apparatre le numro et est comme si la nuit voult effacer l'essence de l'unicit, (ayn al-wahdniyya) dans le numro cause de l'extrieur (al-zhir); mais pas en chaque commencement, de faon qu'elle apparat en son essence et toi tu ne pourras pas dire aprs lUnique, Un seul, mais tu diras par contre deux, trois, quatre, cinq, etc., jusqu' dix. Ils apparurent donc les lments simples dans le numros et ils sont douze terme pour dire Unique, (whid) pour Son tre apparu dans les degrs du se rvler de l'Un en eux 34 et eux sont Ses remplaant en tant que noms, pas dans leur signifit. Ils sont un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, cent et mille et au-del, mais le statut (alhukm) est vers le douze que Dieu a li l'existence, c'est--dire les douze constellations connues: Blier, Taureau, Gmeaux, Cancer, Lion, Vierge, Balance, Scorpion, Sagittaire, Capricorne, Verseau, Poisson et l'un est dans le poisson, pendant que le douze dans le Blier, puis en procdant avec les numros selon l'ordre. Et le poisson est la centaine parce qu'Allh Haut a dit: Nous avons fait de l'eau toute chose vivante 35 Il ny a pas donc dans l'existence si non la vie ; tout en elle glorifie Allh et la glorification ne vient pas que d'un vivant pour lequel la vie coule dans un parcours en tous les tres crs et pntre en toutes les choses comme nous avons dit, mais ne se manifeste pas dans le numro si non par moyen des mots avec lesquels nous disons vingt et un, trente-deux, quarante-trois, quatre mille, quinze mille, cent mille selon le statut des douze constellations en toutes les choses issues. Les sphres spirituelles confient dans la force de la puissance de l'Unicit qui lui rend sublimes et grands et LUnique n'est pas apparu dans les choses avec Son Nom, mais il est apparu avec son sens parce que s'il n'tait pas pour Son signification il n'existerait pas en elles aucune essence, mais s'il tait apparu avec SonC'est--dire dans le monde du domaine psychique qui entoure la sphre grossire, Cor. 89 :3 33 Cor. 89 :4 34 Comme on verra plus avant il sagit des Noms des Signe Zodiacaux qui sont considrs les Lieutenants de lUnique dans chaque monde suprieur ltat humain. 35 Cor. 21 :3031 32

Nom il ny aurait pas pour eux des essences. Ce que s'entend est que Lui (Huwa) en manifestant ces choses existencis a mis en elles Son signification, sans leur donner Son propre Nom et si parfois Son Nom apparat, lexistence est vanifi ainsi comme dautres fois Il cesse [de faire appairer] son signification pour vanifier l'existence. Regarde donc avec ton intelligence, est-ce que tu peut donner une rponse (natigia) la question dUn Unique? Tu ne pourras jamais! En vrit la rponse sera en l'apparatre du sens de l'Unicit dans les deux degrs et avec eux la duplication des deux Uniques ce sera la rponse. Il apparatra donc l'existence, mais la plus grande partie des gens qui ne savent pas se trompe et pense que la rponse soit que de lui drives le deux mais cela esf fausse parce que de lui peut deriver seul le trois conu comme le Singulier adjoint au deux. Mais si lUnique nest pas copain du deux, on naura pas entre les deux aucune rsultat (natigia) de generation. Observe donc comme le fminin et le genre masculin ne procrent pas si non avec le mouvement spcial (makhssa) en relation au mode spcial (al-wajh al-makhsus) et s'il n'avait pas t par consquent il ny aurait pas eu fils, tant donn que les deux taient dj deux tres existants, sans qu'il y et un mouvement spcial en relation une modalit spcial et il ny aurait pas eu des fils. Est donc tabli que le mouvement est une affaire troisime, li LUn singulier, tant donn que quelque chose n'apparat pas si non pour l'existence de l'Unicit divine (tawhd) Sil y avait de divinit en dehors de Dieu, ils se seraient tous deux corrompus !... 36 Autant dans les premises scientifiques (fi-l-muqaddimt al-ilmiyya) pour la reprsentation des connaissances par les dmonstrations37. Il ne se forme aucune demonstration si non partir de deux premises et chacun de deux c'est un des deux termes lun le predicat de l'autre et cela ne donne pas de rsultat. Est comme notre discours : Le sultan cest un tyranne et Khaled est un homme et ces sont quatre donnes. Et il ny a pas ni une unit ni un rsultat. Ce quatre en n'tant pas trois en aucun aspect cause de l'unicit, naurait pas rsult sauf que si Un de ce quatre se rptt dans les deux premises; en tel cas ils seraient trois et il serait donc possible avoir le rsultat. Il ny a pas doute, en effet, que les productions drivent d'un aspect unique, ou que le jujement soit plus gnral que la cause ou quivalent et dois tre en relation une condition spcifique, c'est--dire qu'il se rpte lun de quatre, mais il serait de trois, donc, et pas de quatre. Le but de cette demonstration est seulement montrer la possibilit du rsultat et non de questionner sur vrai ou fausse, verit et fausset sappliquent seulement dans les premises et doivent tre pos ds origines, en parlant d'une des deux premises ou des deux, avec ce qu'il y a en elles ou ce quil ny a pas en elles. Il en drive une relation de fausset ou vrit. Notre bout dans cela est que le rsultat (nitaj) c'est--dire la manifestation des essences des choses existencis, nest pas pos si non par lUnique Singulier et non par quelcun queest Unique sans singularit38. Considre alor si Dieu Vrai a donn existence au monde partir de Son tre une Essence ou partir de Sa Unicit?36 37 38

Cor. 21:22 Dans les argumentation logiques. Parce que le Singulier est Un qui requiert le deux , tandis que lUnit na pas cette condition.

En vrit Il a donn existence au monde partir de son tre Puissant. Et cela sont deux choses : son tre une Poussance est une et Son tre une Essence Unique est lautre. On pense de Lui quest une Essence, ou on pense que cest un Voulant Connaissant (murd) (alm), et cela est comme le ntre dire que Lui est un Poussante. Donc selon nous il y a une essence et son tre est une Poussance qui nest pas ncessairement dirige la production de lexistence. Est ce que une chose apparat tandis que son tre est orient mais ne soit pas une Puissance? Ceci est un statut triple ou le statut du Singulier Unique (al-fard al-whid) dont nuos avons dj tabli avant que cest une essence puissante, mais si etablion quil ny pas dexistence pour ce troisime terme, qui est orientation (tawajjuh) alor ne sera pas possible dans la prternit (azalan) [la cxistence de] l'existence et l'acte, ni le possible est impossible dans le prternit. Rflchis, donc ! Mais pour ce qui concerne la production partir des premises je crains que tu peux ne pas comprendre ce que nous avons dit tant que nous ne te donnerons pas un exemple dans la loi (shari'an) que sois plus prs ta comprhension et parce que tu puisses connatre travers la religion. Donc je te dirai si tu veut voir dans lexistence linterdiction (haram) du vin, tu pourras dire chaque vin est producteur d'ivresse donc on a deux choses ivresse et interdits . Puis ti dirais : le vin est un producteur d'ivresse et nous avons ici aussi deux termes : la production divresse et [linterditon] par consequence, par rapport la religion, le vin est interdit sans opposition dans la reponse [du syllogisme] ma quil sagisse dune question vraie ou non depend den autre notion, mais cela concerne une autre sphre de connaissance qui ne fait pas partie de ce livre, parce que nous entendons parler d'un statut logique seulement que sois parvenu l'existence en tant que manifestation d'existence, en particulier pour l'existence du Singulier Unique. Observe donc ces deux premises les trouveras compos de trois [termes] en quatre degrs, c'est--dire tes mots prodution divresse , dfense et vin qui font quatre parce que il y a ta rptition du terme ivresse (muskir) que cest celui qui nous cherchion et traver lequel la production parit et sa particularit est son tre rpet. Pour ce qui concerne le statut (principe lgal) de la premise dans cette comparaison il est que le statut est plus gnral que la cause (illa) dans ce problme parce que la cause est le fait du provoquer ivresse pendant que le statut est la dfense (tahrim) et l'interdire il est plus gnral que le de rendre ivre, tant donn que les choses interdites sont beaucoup plus que les choses qui rendent ivres. Donc il te sera apparu clair que la production (shan) est dans lUnique dont etait question et ceci est ce quon voulait montrer. Et quand l'alif sortit travers les endroits d'mission (makhrij) des lettres, toutes sont la pervasion de LUnique dans le degrs de la numeration, pour cela nous avons appel cette oeuvre livre de l'Alif, (kitb alalif) ou Sostentateur des lettres, (qayym al-hurf) et il y a la sparation (solitude) (tanzih) dans lantriorit (al-qabliyya) et continuit (ittisl), dans la postriorit (ba'diyya) et tout il y se rapporte sans quelle ne se rapporte rien. On peut la comparer LUnique (al-whid) parce que l'existence des essences du numro y se rapportent tandis que l'Un ne se rapporte pas elles et les rend manifestes alors qu'Il n'est pas manifest.

Tu peux la comparer dans ce statut la dl, dhl, r, z, ww en tant que rapport au statut du passage (fi hukm al-saryn)39 au ww avec damma qui la prcde ou au y avec qasra qui la prcde40. Nous avons dj parl de cela dans le livres des lettres donc on peu regarder l41. Et puisque lUn ne se rapporte aucun degr mme si nest pas autres que Lui, Son essence se cache dans Son Nom dans chaque degr. la mme manire lalif ne se lie au degr et cache son nom dans toutes les dgres, ainsi son nom est dans b, dans jm,42 dans h et dans toutes les autres lettres et le sens est alif et celle-ci est comme l'Un, pour ce motif nous avons appel kitb al-alif ce livre et nous avons repartis les paragraphes de ce livre dans la mesure dans laquelle l'ont dcrt les circostances de l'interlocution, selon ce quon a t demand. Mais Allh est plus savant, Louange donc au Seigneur des Mondes. Ici termine le livre de l'Unicit ou le livre de l'Alif. Louange Allh, Seigneur des Mondes.

39

Cest dire, du point de vue graphique, en se referant la rgle que ces lettres nont pas de liaison gauche dans lcriture. 40 Quand il y a allongement. 41 cercare 42 Dans jm ainsi comme dans nn et mm, ou sn et shn la presence de alif nest pas vidente, mais resulte en se referant au discours sur les basait ou elements simples qui composent les noms de chaque lettre. Il y a, en effet, alif dans ww et y qui sont les lettres moyenne des mots jm, nn, mm etc.