Jusque dans nos sourires cie sylvie guillermin

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JUSQUE DANS NOS SOURIRES (re)création 2016 - Compagnie Sylvie Guillermin CHORÉGRAPHIE Sylvie Guillermin INTERPRÈTES Smaïn Boucetta et Sylvie Guillermin / MUSIQUE Fred Dutertre / CRÉATION LUMIÈRES Manuel Bernard / SCÉNOGRAPHIE Catherine Bechetoille / COSTUMES : Emmanuelle Besson / CONSTRUCTION DÉCORS François Thouzet / RÉGIE GÉNÉRALE Pierre Lanoue / PHOTOGRAPHIES Jean-Pierre Maurin / VIDÉO : Xavier Rivet / ADMINISTRATION Roberta Giulio PRODUCTION CRÉATION 2006 : Figure1 / Équipe de Création Théâtrale / PRODUCTION (RE)CRÉATION 2016 : MC2: Grenoble PARTENAIRES : Mairie de Grenoble, Département de l’isère, Région Auvergne Rhône-Alpes La Compagnie Sylvie Guillermin est conventionnée par le Département de l’isère, la Communauté de communes du Trièves et le Pot au Noir de Rivoiranche pour une résidence triennale d’artiste territoriale en Trièves (2015>2017). DURÉE : 50 MINUTES Cie Sylvie Guillermin / Association Poétiques Industries - 10 rue Nicolet - 38100 Grenoble Tel. (33) (0)4 76 40 56 05 / [email protected] / www.cie-guillermin.fr Jean-Pierre Maurin© JUSQUE DANS NOS SOURIRES

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“Nous sommes pauvres, jusque dans nos sourires”. Louis Calaferte Est-il possible de créer quand tout manque - le pain, la tendresse, la liberté ? Le goulag est une « expérience intégralement négative de la première à la dernière heure. Nul ne devrait la connaître, ni jamais n’en entendre parler. » (1) Pourtant Varlam Chalamov a passé de nombreuses années à écrire son témoignage sur la vie dans les goulags russes, les Récits de la Kolyma. Sylvie Guillermin aussi, sans cesse inspirée par ces lectures et par la thématique de l’enfermement, retravaille et recrée aujourd’hui Jusque dans nos sourires, dix ans après sa première représentation dans l’espace restreint du Petit 38. Avec soin du détail et clarté d’écriture, la chorégraphe décrit les instants de violence qui éclatent dans la détention, l’aliénation et les fractures que celle-ci produit à l’intérieur de l’individu. DURÉE : 50 MINUTES

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JUSQUE DANS NOS SOURIRES(re)création 2016 - Compagnie Sylvie Guillermin

CHORÉGRAPHIE Sylvie Guillermin INTERPRÈTES Smaïn Boucetta et Sylvie Guillermin / MUSIQUE Fred Dutertre / CRÉATION LUMIÈRES Manuel Bernard /SCÉNOGRAPHIE Catherine Bechetoille / COSTUMES : Emmanuelle Besson / CONSTRUCTION DÉCORS François Thouzet / RÉGIE

GÉNÉRALE Pierre Lanoue / PHOTOGRAPHIES Jean-Pierre Maurin / VIDÉO : Xavier Rivet / ADMINISTRATION Roberta Giulio

PRODUCTION CRÉATION 2006 : Figure1 / Équipe de Création Théâtrale / PRODUCTION (RE)CRÉATION 2016 : MC2: GrenoblePARTENAIRES : Mairie de Grenoble, Département de l’isère, Région Auvergne Rhône-Alpes

La Compagnie Sylvie Guillermin est conventionnée par le Département de l’isère, la Communauté de communes du Trièves et le Pot au Noir de Rivoiranche pour une résidence triennale d’artiste territoriale en Trièves (2015>2017).

DURÉE : 50 MINUTES

Cie Sylvie Guillermin / Association Poétiques Industries - 10 rue Nicolet - 38100 Grenoble Tel. (33) (0)4 76 40 56 05 / [email protected] / www.cie-guillermin.fr

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Sommaire

1 Note d’intention2 Synopsis3 Le projet4 Calendrier5 La compagnie6 Les mots de Chantal Morel7 Les mots de Jean-Pierre Chambon8 La presse10 Sylvie Guillermin13 L’équipe15 Contacts et médias

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Note d’intention

“C’est en lisant des lettres de détenus que l’idée de ce spectacle est née. Je ne reviens pas sur les raisons qui ont mené tous ces individus en prison. Je ne m’octroie pas ce droit. Cependant pour quelques affaires, jugées en France et ailleurs, le doute plane, l’erreur judiciaire guette. Qu’en est-il alors de tous ces êtres emprisonnés parce qu’ils se trouvaient là au mauvais moment, condamnés par innocence et qui portent dans leur vie désormais détruite, l’expression de nos failles humaines ?Amenant petit à petit l’empreinte de ces lectures sur le territoire chorégraphique, j’ai enfermé deux danseurs dans un espace restreint… loin des larges plateaux de théâtre. Derrière cette cage, en mouvements fébriles, violemment heurtés par le silence et l’isolement, ils viennent écraser leurs ailes comme un papillon contre une vitre lumineuse.”

Sylvie Guillermin, chorégraphe

“ La vie entrait toute seule en lui, comme une hôtesse tyrannique ; il ne l’appelait pas, mais elle n’en pénétrait pas moins son corps, son cerveau, elle entrait comme la poésie, comme l’inspiration. Et, pour la première fois, la signification de ce mot lui fut révélée dans toute sa plénitude. La poésie était la force créatrice dont il vivait. Il en était littéralement ainsi. Il ne vivait pas pour la poésie, il vivait par elle. [...]Tout l’univers entier était poésie : le travail, le galop d’un cheval, une maison, un rocher, l’amour : toute la vie entrait facilement dans les vers et s’y installait à son aise. Et il devait en être ainsi, car la poésie c’est le verbe “.

Les récits de la Kolima, Varlam Chalamov“Je ne vis pas seulement de paindans le froid du petit matin,j’ai trempé dans la rivièreun morceau de ciel clair (…)”

Tout ou rien, Varlam Chalamov

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Synopsis

“Nous sommes pauvres, jusque dans nos sourires”. Louis Calaferte

Est-il possible de créer quand tout manque - le pain, la tendresse, la liberté ? Le goulag est une « expérience intégralement négative de la première à la dernière heure. Nul ne devrait la connaître, ni jamais n’en entendre parler. » (1) Pourtant Varlam Chalamov a passé de nombreuses années à écrire son témoignage sur la vie dans les goulags russes, les Récits de la Kolyma. Sylvie Guillermin aussi, sans cesse inspirée par ces lectures et par la thématique de l’enfermement, retravaille et recrée aujourd’hui Jusque dans nos sourires, dix ans après sa première représentation dans l’espace restreint du Petit 38.

Avec soin du détail et clarté d’écriture, la chorégraphe décrit les instants de violence qui éclatent dans la détention, l’aliénation et les fractures que celle-ci produit à l’intérieur de l’individu. Dans une ambiance sonore évoquant la vie des camps, Sylvie Guillermin et Smaïn Boucetta dansent comme d’horribles, obstinés, insupportables travailleurs.

Appauvris dans le corps et l’esprit, jusque dans leurs sourires, renfermés en eux-mêmes, ils réagissent par l’hostilité ou l’apathie. La danse sera, certes, traversée par la lutte et l’épuisement, alternant frénésie et immobilité morbide. Mais la relation et le contact avec l’autre surgiront comme des solutions. Cette pièce se révèle ainsi un hommage à la résistance humaine, aux forces vitales qui nous pénètrent, aspirent à l’envol et cherchent la liberté dans un élan poétique.

Car la poésie n’est pas seulement un canal d’expression, mais surtout une force vitale et créatrice.

(1) Varlam Chalamov, Tout ou rien

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Le projet

Présent dans de nombreuses œuvres classiques ou contemporaines, le thème de l’enfermement a été maintes fois traité. Un constat valable pour Sylvie Guillermin elle-même, puisque de nombreuses pièces de son répertoire y font allusion, et en font leur terrain d’expression chorégraphique, à l’instar de Parallèle 26 en 2006, coréalisée avec la Cie Archaos. Inspirée par les “Récits de la Kolyma” de Varlam Chalamov, ainsi que par la lecture de lettres de détenus, Sylvie Guillermin imaginait donc en 2005 de transposer sur le terrain chorégraphique la trempe du documentaire et le courage du récit intime qui caractérisent ces œuvre-documents.

Dans Jusque dans nos sourires, la chorégraphe avait enfermé deux danseurs et une vingtaine de spectateurs dans un espace voulu extrêmement restreint - la salle du Petit 38 à Grenoble, grande de quelques mètres carrés seulement. Un choix qui obéissait à une démarche précise de l’artiste : observer ce que devient la danse lorsqu’on réduit fortement l’espace, mais avant tout comment l’on peut par ce biais amener le public à vivre lui-même cet enfermement. Sylvie Guillermin a également souhaité en ce sens briser la séparation scène/public, intégrer de fait totalement les spectateurs dans l’espace de danse et les plonger intensément dans ce vécu sur l’incarcération

Ce choix a fait le succès du spectacle et Sylvie Guillermin réfléchissait depuis plusieurs années à en créer une nouvelle version, adaptée tout à la fois aux grands plateaux de théâtre mais également à des lieux non dédiés à la représentation (salles des fêtes, MJC, …) afin de pouvoir la proposer au plus grand nombre. Un défi relevé en 2015 avec la MC2 : de Grenoble, qui a décidé de coproduire la création et de proposer une tournée décentralisée du spectacle en Isère. Un nouveau décor, léger et adaptable a été conçu et sa construction a été suivie par plusieurs semaines de répétitions au Pot au Noir de Rivoiranche et à la MC2 : de Grenoble.

Le résultat de ce projet de longue haleine est une pièce épurée, une écriture chorégraphique d’extrême clarté, une danse sculptée dans ses plus fins détails et une interprétation murie par les nombreuses années de collaboration entre les deux danseurs. Pour conclure, la force du témoignage des “Récits de la Kolyma” offrira encore intègre son questionnement, hélas, toujours d’actualité: est-il possible de créer malgré une expérience qui ruine le sens et semble détruire toute possibilité de narration ?

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Calendrier

CREATION | JANVIER 2016Mercredi 6, Jeudi 7, Vendredi 8 | 20h

La Ponatiere - Echirolles

TOURNEE 2016mer. 3 février | 20h00

Lans-en-Vercors – Le Cairn

jeu. 4 février | 20hTullins–Amphithéâtre du collège Condorcet

ven. 5 février | 20h30Saint-Étienne-de-Crossey – Salle des fêtes

sam. 6 février | 20h30Virieu – Salle du Peuple

dim. 7 février | 17h30Champagnier – Espace des quatre vents

24 - 25 et 26 août Salé (Maroc) - Festival Karacena

dim. 4 sept | 15h Le Pot au Noir - Rivoiranche

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La Compagnie

C’est certainement au cours de son parcours d’interprète des compagnies d’Hervé Diasnas ou de Marc Neff que naît pour Sylvie Guillermin sa passion du nomadisme. Depuis 1988, alors qu’elle crée à Grenoble son premier solo et dans le même temps, sa compagnie, elle n’a de cesse de tisser des rencontres au fil de ses voyages en Finlande, au Vietnam, à Singapour. De même en France où les résidences sont autant d’occasions pour elle de développer ses créations, son goût pour la transmission et son équipe de collaborateurs.

Si Sylvie Guillermin sculpte sa danse jusque dans les plus fins détails, c’est pour y questionner la condition humaine. Avec gourmandise, elle enrichit son univers poétique par des croisements avec des artistes venus du cirque, de la peinture, du théâtre, de la chanson ou de la musique.

Aujourd’hui, plus de 20 ans après sa création, la compagnie intensifie le lien étroit qu’elle entretient avec les territoires et ses habitants à travers la diffusion de son travail. Résidences, créations avec des enfants et des adultes amateurs, résidences au cœur de lycées, ... elle confirme sa capacité à développer les interactions entre création et territoire nécessaires à tout projet artistique ouvert sur le monde.

Les résidences :1994-2000 : le Grand Angle, Voiron 2000-2006 : CAPi 38, Villefontaine2007-2009 : le DÔME Théâtre, Albertville 2015-2017 : Le Pot-au-noir, Rivoiranche, territoire du TrièvesLa compagnie Sylvie Guillermin est conventionnée par le Département de l’Isère et la ville de Grenoble. Elle bénéficie du soutien de la Région Rhône-Alpes.

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Les mots de Chantal Morel

“Dans les camps de la Kolyma, la température joue avec les -30, -40, -50 (facile de savoir si il fait moins 50, les crachats gèlent en vol), alors dans les baraques, au poêle tout juste tiède, dormir sur les châlits du bas, c’était dormir debout en étreignant le reste de chaleur de ce poêle moribond. “En haut, il faisait plus chaud, mais même là, au matin, on avait les cheveux collés à l’oreiller par le gel.” Il n’empêche, il valait mieux être en haut. Cela on peut le lire dans le livre de Chalamov, Les Récits de Kolyma. Le lire, oui. Le danser ?Oui, aussi, et ô combien ! Car brutalement, face au geste dansé, l’on comprend que la lecture d’un livre comme celui-là nous protège encore. Les mots couchés, bien ordonnés sur la page, on s’y raccroche comme à un ordre du monde. La typographie fait rempart, elle nous aide à garder une bonne, bienveillante, distance : ce qui est écrit n’est tout simplement pas vrai ! Mais à quoi peut-elle bien servir cette distance ? A soulager cette douleur inouïe que cela soit vrai ? A surmonter l’insurmontable ? A refuser cette connaissance-là de l’homme ? A tenir à distance ce qui nous colle à la peau ? Ce qui s’est accompli et qui, jamais, ne s’effacera ? ... Leurre.... Combien de temps le leurre peut-il tenir ? Peut-être atteignons-nous, dans ce nouveau monde sans ordre qui est le nôtre, la fin du leurre. La fin la plus terrible, la plus inacceptable que l’on aurait pu attendre. Notre monde est en train de trouver comment oublier définitivement, radicalement, en faisant de la distance, outil salutaire provisoire, un état permanent de l’être. Et cela de façon si simple.Il suffit de rendre tout futile (visible, spectaculaire), cette grimaçante futilité qui prive de sens tout ce que l’on dit, tout ce que l’on fait. Tout ce qui a été dit. Tout ce qui a été fait. Qui réduit à néant la chaîne infinie des vécus, des expériences. Qui annule toute transmission. Puisque la futilité ne se gave que de l’instant présent, qu’elle n’a que faire du flux du temps, ce flux rassembleur de nos époques à chaque fois contemporaines. Alors, il y a ceux qui ne peuvent pas. Alors, ils dansent comme d’horribles, obstinés, d’insupportables travailleurs. Ne peuvent-ils pas nous laisser en paix ? Mais qui peut bien vouloir de cette paix-là ? Pas moi, en tout cas. Il y aurait tant et tant de gestes, de moments à retenir dans le travail de Sylvie...”

Chantal Morel, metteuse en scèneDirectrice artistique du Petit 38

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Les mots de Jean-Pierre Chambon

SYLVIE GUILLERMIN DANSE CONTRE LES MURS

DANSE / L’émotion qu’elle a ressentie à la lecture de lettres de détenus a incité la chorégraphe Sylvie Guillermin à se confronter à la privation de ce qui constitue la source de son art et son élément naturel : l’espace. Dans la salle exiguë du Petit 38 aux murs nus de cellule où une vingtaine de spectateurs sont contraints à la même promiscuité, la voici donc condamnée au supplice de l’enfermement en compagnie du danseur Smaïn Boucetta. Dans cette cage suffocante, cette boîte aux pierres sépulcrales, le corps des deux co-détenus est habité d’une pulsion désespérante. Leur danse, dans toute sa violence expressionniste, n’est qu’élans brisés et sursauts essoufflés. De cette claustration, la chorégraphe tire d’éprouvantes images : corps entravés, pénitents en souffrance, éclairs d’une beauté convulsive traversant les ténèbres du cachot. Les deux prisonniers qui se débattent dans l’étroitesse et se heurtent aux parois n’aspirent qu’à l’évasion ou, selon la terminologie judiciaire, à l’élargissement, qui leur rendraient l’air libre et le grand espace.Sylvie Guillermin, au sens physique comme au plan symbolique, danse ici contre les murs.

Jean Pierre ChambonLes nouvelles de Grenoble - Mai 2006

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La presse 8

12 | MERCREDI 6 JANVIER 2016 | LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ

ÉCHIROLLES | L'AGGLOMÉRATION

Le club bouliste d'Échi-rolles qui compte une

cinquantaine d'adhérents(sociétaires ou licenciés),peut se targuer d'être leplus ancien club de la ville.« Depuis 1927 exacte-ment » précise Claude Si-raponian, président depuispresque 20 ans. La bonneambiance est une des clésde la longévité. « C'estpour cela qu'on continuede venir chaque année »,renchérit Bernard Vin-cent, membre de longuedate.

Beaucoup d'adhérentsont commencé très jeuneavec leurs parents. « Tousles cafés avaient un jeu deboules et les gens y al-laient après le travail ou lesamedi. Ils n'avaient pasbesoin de dépenser de l'ar-gent » explique BernardVincent.

Le club affiche toujoursun certain dynamisme.« Nous avons beaucoupd'anciens. Le membre leplus jeune a 40 ans et leplus âgé, 84 ans. Mais larelève n’est pas encore as-surée. Il y a trop de sportsmain tenant » dép lo reClaude Siraponian, le pré-sident.

Le prochain concours a lieu samedi 30 janvier

Les plus jeunes se tour-nent vers des clubs pluspres t ig ieux. « De nosjours, les jeunes qui jouentà la boule lyonnaise fontpartie de l'élite. Ils sonttrès sportifs et pratiquent àun haut niveau. Nous , onne peut pas suivre car ilfaut une vraie conditionphysique »ajoute le prési-dent.

Le club ne reste pas pour

autant inactif et multiplieses participations à diffé-rents concours . Il a orga-nisé récemment la Coupede Noël (12 et 13 décem-bre), un concours qu'il alui-même créé en 1988, etqui a mis en lice 64 qua-drettes sur deux jours . « Ils’agit du seul concours dece type dans la région, enhiver», tient à préciser leprésident.

Le prochain rendez-vousest d'ores et déjà fixé ausamedi 30 janvier de 8 à 20heures avec “Les douzeheures de la ville d'Échi-rolles” en quadrettes , auboulodrome Tessaro-Cho-rier, 8 rue Missak Manou-chian. L'événement est at-tendu et affiche déjà com-plet avec dix-huit équipesen lice, originaires de toutela région Rhône-Alpes.

Françoise PIZELLE

Le club bouliste d'Échirolles compte une cinquantaine d'adhérents. Il est présidé, depuis presque vingt ans, par Claude Siraponian.

ASSOCIATION |

Le club bouliste est le plus vieux club de la ville

Près de 300 joueurs au loto

Près de 300 personnessont venues dimanche à

la salle des fêtes pour le loto du club Bouliste. « Nous organisons deux lo-tos par an et nous avons toujours beaucoup de mon-de », confie l'un des mem-

bres du club, venu avec unevingtaine d'autres bénévo-les assurer la logistique.

Le club met en jeu desbons d'achat pour que les gens puissent acheter cedont ils ont besoin et aussi des paniers garnis.

Chaque année, les boulistes organisent deux lotos.

Pour ce second rendez-vous de saison de “JeudI-

sère Danse”, la Rampe -laPonatière accueille la choré-graphe grenobloise SylvieGuillermin.

Celle-ci propose de redé-couvrir son spectacle “Jus-que dans nos sourires”, crééil y a dix ans, dans la salle duPetit 38 à Grenoble. Cettepièce traite de l’enferme-ment, un sujet traité dans denombreuses œuvres classi-ques ou contemporaines.

Sylvie Guillermin, en2005, s’était inspirée des té-moignages de Varlam Cha-lamov sur la vie dans les goulags russes. Elle avait enfermé deux danseurs etune vingtaine de specta-teurs dans un espace vouluextrêmement restreint, afin

de faire vivre intensémentau public ce sentiment mê-me de l'enfermement.

Cette nouvelle version seveut plus adaptée tout à lafois aux grands plateaux de théâtre mais également àdes lieux non dédiés à la représentation, afin de pou-voir le proposer au plus grand nombre.

Un plongeon dans l’universcarcéral

Le propos de ”Jusque dansnos sourires” reste fidèle à laversion originelle. La dansesera un nouveau plongeondans l’univers carcéral, avecsa violence, ses momentsd’hostilité ou d’apathie, delutte ou d’épuisement.

C’est par la relation àl’autre, incarnée par le duo

formé par Smaïn Boucetta etSylvie Guillermin elle-mê-me, que surgira la force de lar é s i s t a n c e . S y l v i eGuillermin propose unedanse poétique d’une gran-de force émotionnelle, à(re)découvrir sur la scène in-timiste de la Ponatière.

“Jusque dans nos souri-res” sera interprété aujour-d’hui, demain et vendredi 8janvier, à 20 heures, au ciné-théâtre de la Ponatière. Du-rée : 50 minutes. Tarifs : de 8à 17 euros.

Une rencontre avec les ar-tistes, à l’issue de la repré-sentation, aura lieu demain.

Sophie NEERE

Réservations : 04 76 40 05 05 ou sur [email protected]

Pour le second rendez-vous de saison de “JeudIsère Danse”, la Rampe-la Ponatière accueille la chorégraphe grenobloise Sylvie Guillermin.

DANSE |

”Jusque dans nos sourires” sera dansé dès ce soir

ÉCHIROLLESÜ AUJOURD’HUIVœux aux personnes âgéesCérémonie des vœux du maire et de son conseil municipal, à 15 h à la Rampe.Exposition : atelier peintureRendez-vous de 14 à 17 h au centre social des Écureuils, pour découvrir l’exposition des œuvres réalisées pendant l’atelier peintu-re animé par l’artiste Aïda Guez-lane, en décembre.

Ü VENDREDI 8 JANVIERApérographiquesDans le cadre de l’exposition “Shakespeare à la folie”, au Moulins de Villancourt, le centre du graphisme propose une visite commentée avec la participation du conservatoire Jean-Wiener, à 18h30. Inscription obligatoire au 04 76 23 64 65 ou [email protected]

Ü SAMEDI 9 JANVIEREscalade : championnat départementalChampionnat départemental difficulté, Isère et Savoie, toute la journée au gymnase Lionel-Ter-ray. MJC Desnos : inauguration du dancefloorDe 17 à 21h à la MJC, inaugura-tion du dancefloor fabriqué par des jeunes de 13 à 20 ans et les membres de l’atelier bois, en collaboration avec l’association Laboratoire archAologie. Une occasion pour proposer aui public de découvrir les pratiques artistiques proposées à la MJC toute l’année. Concert au DauphitelSoirée des rois avec Gilles Pellegrini et Platinium Trompet . Menu Épiphanie et concert 48€.Réservation : 04 76 33 60 60

Ü DIMANCHE 10 JANVIERVœux à la populationCérémonie des vœux du maire et de son conseil municipal aux Échirollois, à 10 h à la Rampe.

Ü LUNDI 11 JANVIERVœux du maire au monde économiqueCérémonie à la mairie à 19h.

Ü MARDI 12 JANVIERAtelier multimédiaPour apprendre à faire des recherches sur Google, créer une boîte mail, envoyer des pièces jointes... Rendez-vous à la bibliothèque Pablo-Neruda de 14 à 16h (gratuits, ouvert aux adhérents de la bibliothèque).

Ü JEUDI 14 JANVIERMusique et danse à la RampeLa compagnie Vilcanota (danse) et les musiciens des Blérots de R.A.V.E.L. présentent “L’homme d’habitude”, un spectacle com-mun, un “concert de danse” à voir à 20h. Tarifs de 6,50 à 21€, rés. 04 76 40 05 05.

Ü SAMEDI 16 JANVIER1, 2, 3 contezÀ la bibliothèque Pablo-Neruda à 15h (à partir de 5 ans). Entrée libre. Portes ouvertes à l’IFTSL’Institut de formation des tra-vailleurs sociaux propose une journée de découverte de ses cursus, le samedi 16 janvier de 10 à 16 h. Rendez-vous au 3 avenue Victor-Hugo.

Ü MARDI 19 JANVIER“Shakespeare à la folie” : atelier d’écritureDans le cadre de l’exposition “Shakespeare à la folie”, aux Moulins de Villancourt, un atlier d’écriture est proposé par la Maison des écrits, de 18 à 22h30 aux Moulins. Thème : “Et si Juliette rencontrait Roméo aujourd’hui ?”. Inscription au 04 76 09 75 20 ou [email protected]

AGENDA

L'INFO EN +BOULE LYONNAISE OU PÉTANQUED'apparences similaires, ces deux sports se différencient sur de nombreux points: au niveaudu jeu, du terrain ,des boules et de la gestuelle des joueurs. Pour la boulelyonnaise,les terrains de jeux sont ainsi deux fois plus grands que ceux de lapétanque. Les boules sontplus lourdes et la taille ducochonnet diffère. Les joueurs courent avant de lancer la boule.

CONTACTSLe siège se situe au 10, rue Normandie Niémen à Échirolles. Claude Siraponian est joignableau 04 76 23 10 05.

12 | MERCREDI 6 JANVIER 2016 | LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ

ÉCHIROLLES | L'AGGLOMÉRATION

Le club bouliste d'Échi-rolles qui compte une

cinquantaine d'adhérents(sociétaires ou licenciés),peut se targuer d'être leplus ancien club de la ville.« Depuis 1927 exacte-ment » précise Claude Si-raponian, président depuispresque 20 ans. La bonneambiance est une des clésde la longévité. « C'estpour cela qu'on continuede venir chaque année »,renchérit Bernard Vin-cent, membre de longuedate.

Beaucoup d'adhérentsont commencé très jeuneavec leurs parents. « Tousles cafés avaient un jeu deboules et les gens y al-laient après le travail ou lesamedi. Ils n'avaient pasbesoin de dépenser de l'ar-gent » explique BernardVincent.

Le club affiche toujoursun certain dynamisme.« Nous avons beaucoupd'anciens. Le membre leplus jeune a 40 ans et leplus âgé, 84 ans. Mais larelève n’est pas encore as-surée. Il y a trop de sportsmain tenant » dép lo reClaude Siraponian, le pré-sident.

Le prochain concours a lieu samedi 30 janvier

Les plus jeunes se tour-nent vers des clubs pluspres t ig ieux. « De nosjours, les jeunes qui jouentà la boule lyonnaise fontpartie de l'élite. Ils sonttrès sportifs et pratiquent àun haut niveau. Nous , onne peut pas suivre car ilfaut une vraie conditionphysique »ajoute le prési-dent.

Le club ne reste pas pour

autant inactif et multiplieses participations à diffé-rents concours . Il a orga-nisé récemment la Coupede Noël (12 et 13 décem-bre), un concours qu'il alui-même créé en 1988, etqui a mis en lice 64 qua-drettes sur deux jours . « Ils’agit du seul concours dece type dans la région, enhiver», tient à préciser leprésident.

Le prochain rendez-vousest d'ores et déjà fixé ausamedi 30 janvier de 8 à 20heures avec “Les douzeheures de la ville d'Échi-rolles” en quadrettes , auboulodrome Tessaro-Cho-rier, 8 rue Missak Manou-chian. L'événement est at-tendu et affiche déjà com-plet avec dix-huit équipesen lice, originaires de toutela région Rhône-Alpes.

Françoise PIZELLE

Le club bouliste d'Échirolles compte une cinquantaine d'adhérents. Il est présidé, depuis presque vingt ans, par Claude Siraponian.

ASSOCIATION |

Le club bouliste est le plus vieux club de la ville

Près de 300 joueurs au loto

Près de 300 personnessont venues dimanche à

la salle des fêtes pour le loto du club Bouliste. « Nous organisons deux lo-tos par an et nous avons toujours beaucoup de mon-de », confie l'un des mem-

bres du club, venu avec unevingtaine d'autres bénévo-les assurer la logistique.

Le club met en jeu desbons d'achat pour que les gens puissent acheter cedont ils ont besoin et aussi des paniers garnis.

Chaque année, les boulistes organisent deux lotos.

Pour ce second rendez-vous de saison de “JeudI-

sère Danse”, la Rampe -laPonatière accueille la choré-graphe grenobloise SylvieGuillermin.

Celle-ci propose de redé-couvrir son spectacle “Jus-que dans nos sourires”, crééil y a dix ans, dans la salle duPetit 38 à Grenoble. Cettepièce traite de l’enferme-ment, un sujet traité dans denombreuses œuvres classi-ques ou contemporaines.

Sylvie Guillermin, en2005, s’était inspirée des té-moignages de Varlam Cha-lamov sur la vie dans les goulags russes. Elle avait enfermé deux danseurs etune vingtaine de specta-teurs dans un espace vouluextrêmement restreint, afin

de faire vivre intensémentau public ce sentiment mê-me de l'enfermement.

Cette nouvelle version seveut plus adaptée tout à lafois aux grands plateaux de théâtre mais également àdes lieux non dédiés à la représentation, afin de pou-voir le proposer au plus grand nombre.

Un plongeon dans l’universcarcéral

Le propos de ”Jusque dansnos sourires” reste fidèle à laversion originelle. La dansesera un nouveau plongeondans l’univers carcéral, avecsa violence, ses momentsd’hostilité ou d’apathie, delutte ou d’épuisement.

C’est par la relation àl’autre, incarnée par le duo

formé par Smaïn Boucetta etSylvie Guillermin elle-mê-me, que surgira la force de lar é s i s t a n c e . S y l v i eGuillermin propose unedanse poétique d’une gran-de force émotionnelle, à(re)découvrir sur la scène in-timiste de la Ponatière.

“Jusque dans nos souri-res” sera interprété aujour-d’hui, demain et vendredi 8janvier, à 20 heures, au ciné-théâtre de la Ponatière. Du-rée : 50 minutes. Tarifs : de 8à 17 euros.

Une rencontre avec les ar-tistes, à l’issue de la repré-sentation, aura lieu demain.

Sophie NEERE

Réservations : 04 76 40 05 05 ou sur [email protected]

Pour le second rendez-vous de saison de “JeudIsère Danse”, la Rampe-la Ponatière accueille la chorégraphe grenobloise Sylvie Guillermin.

DANSE |

”Jusque dans nos sourires” sera dansé dès ce soir

ÉCHIROLLESÜ AUJOURD’HUIVœux aux personnes âgéesCérémonie des vœux du maire et de son conseil municipal, à 15 h à la Rampe.Exposition : atelier peintureRendez-vous de 14 à 17 h au centre social des Écureuils, pour découvrir l’exposition des œuvres réalisées pendant l’atelier peintu-re animé par l’artiste Aïda Guez-lane, en décembre.

Ü VENDREDI 8 JANVIERApérographiquesDans le cadre de l’exposition “Shakespeare à la folie”, au Moulins de Villancourt, le centre du graphisme propose une visite commentée avec la participation du conservatoire Jean-Wiener, à 18h30. Inscription obligatoire au 04 76 23 64 65 ou [email protected]

Ü SAMEDI 9 JANVIEREscalade : championnat départementalChampionnat départemental difficulté, Isère et Savoie, toute la journée au gymnase Lionel-Ter-ray. MJC Desnos : inauguration du dancefloorDe 17 à 21h à la MJC, inaugura-tion du dancefloor fabriqué par des jeunes de 13 à 20 ans et les membres de l’atelier bois, en collaboration avec l’association Laboratoire archAologie. Une occasion pour proposer aui public de découvrir les pratiques artistiques proposées à la MJC toute l’année. Concert au DauphitelSoirée des rois avec Gilles Pellegrini et Platinium Trompet . Menu Épiphanie et concert 48€.Réservation : 04 76 33 60 60

Ü DIMANCHE 10 JANVIERVœux à la populationCérémonie des vœux du maire et de son conseil municipal aux Échirollois, à 10 h à la Rampe.

Ü LUNDI 11 JANVIERVœux du maire au monde économiqueCérémonie à la mairie à 19h.

Ü MARDI 12 JANVIERAtelier multimédiaPour apprendre à faire des recherches sur Google, créer une boîte mail, envoyer des pièces jointes... Rendez-vous à la bibliothèque Pablo-Neruda de 14 à 16h (gratuits, ouvert aux adhérents de la bibliothèque).

Ü JEUDI 14 JANVIERMusique et danse à la RampeLa compagnie Vilcanota (danse) et les musiciens des Blérots de R.A.V.E.L. présentent “L’homme d’habitude”, un spectacle com-mun, un “concert de danse” à voir à 20h. Tarifs de 6,50 à 21€, rés. 04 76 40 05 05.

Ü SAMEDI 16 JANVIER1, 2, 3 contezÀ la bibliothèque Pablo-Neruda à 15h (à partir de 5 ans). Entrée libre. Portes ouvertes à l’IFTSL’Institut de formation des tra-vailleurs sociaux propose une journée de découverte de ses cursus, le samedi 16 janvier de 10 à 16 h. Rendez-vous au 3 avenue Victor-Hugo.

Ü MARDI 19 JANVIER“Shakespeare à la folie” : atelier d’écritureDans le cadre de l’exposition “Shakespeare à la folie”, aux Moulins de Villancourt, un atlier d’écriture est proposé par la Maison des écrits, de 18 à 22h30 aux Moulins. Thème : “Et si Juliette rencontrait Roméo aujourd’hui ?”. Inscription au 04 76 09 75 20 ou [email protected]

AGENDA

L'INFO EN +BOULE LYONNAISE OU PÉTANQUED'apparences similaires, ces deux sports se différencient sur de nombreux points: au niveaudu jeu, du terrain ,des boules et de la gestuelle des joueurs. Pour la boulelyonnaise,les terrains de jeux sont ainsi deux fois plus grands que ceux de lapétanque. Les boules sontplus lourdes et la taille ducochonnet diffère. Les joueurs courent avant de lancer la boule.

CONTACTSLe siège se situe au 10, rue Normandie Niémen à Échirolles. Claude Siraponian est joignableau 04 76 23 10 05.

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Sylvie Guillermin

Du classique à la danse contemporaineD’abord formée à la danse et à la musique classique, Sylvie Guillermin fait ses premiers pas en danse contemporaine avec Sarah Sugihara et Karin Waehner en 1983. Cette même année, elle se forme à la technique Cunningham avec Kilina Cremona et Viola Farber. En 1984, elle rencontre Marc Neff avec qui elle va danser pendant deux ans. Au-delà de l’enrichissante collaboration artistique, il offre à Sylvie un réel échange dans la création. Au travers d’une première collaboration avec Anne-Marie Pascoli, Sylvie Guillermin expérimente un solo de danse sur une perche verticale.

1988 : création de la compagnieTout en collaborant avec Marc Neff et Hervé Diasnas, Sylvie Guillermin façonne son projet danse. En 1988, après un échange avec l’Ecole du cirque de Grenoble, son solo de danse sur perche voit le jour. Ce travail autour de la verticalité sera désormais une des marques de fabrication de Sylvie Guillermin. Cette première expérience de chorégraphe se concrétise par la création, en 1988, de la compagnie Sylvie Guillermin et la présentation au public de ce premier solo, L’île aux vents et devenu par la suite Tête en l’air. Deux ans plus tard, elle présente à la Maison de la culture de Grenoble sa deuxième création autour de textes de Norge : Soir des Grand’Merdes.Escale finlandaiseC’est une recherche autour du compositeur Sibelius qui emmène Sylvie Guillermin en Finlande. Arrivée là-bas, elle rencontre une association de danseurs. Très vite des liens se créent. Mettant un temps entre parenthèse ses investigations, elle présente en 1991 à Helsinski son solo suivi de S’Trio. Devant l’enthousiasme du public et des professionnels, Sylvie crée en 1992 avec six danseurs finlandais Lumen Valo. Au cours de cette étape, elle pose les bases de sa future pièce. A son retour en France, elle joue à L’Espace 600 de Grenoble Sibelius, les passagers d’Arioso, mêlant cinq danseurs professionnels à cinq danseurs en voie de professionnalisation.

De 92 à 98 : invitation aux voyagesEn 1992, Sylvie Guillermin part en voyage au Vietnam. Pendant sept ans, elle collaborera en tant que formatrice avec le centre culturel franco-vietnamien à HochiMinhVille et avec l’Alliance française de Singapour. Ces carnets de voyage au Vietnam seront le départ de Suite Sauvages. Les incessantes questions autour du voyage, de la rencontre, de l’exil fonderont les propos des pièces comme ‘Nando ou Bleu Terre.

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Sylvie Guillermin

De 99 à 2003 : entre perche et Stravinsky

En 1999, la chorégraphe revient à ses “premières amours” : les perches. Avec Refuge, elle jette les premières bases d’un travail collectif sur les perches. Elle poursuit cette recherche dans des pièces comme Mi-clos, trio et Instrumentarium. Dans le même temps, toujours en quête de rencontres artistiques, elle crée Seuils avec entre autre Habib Adel, danseur hip hop et un solo danse / peinture avec le peintre Maurice Jayet. Alors que la Compagnie est en résidence dans le Nord Isère, elle construit un projet ambitieux avec le Quatuor Debussy : deux pièces autour de Stravinsky, Solo pour un quatuor et Chant de courses.

De 2004 à 2007 : A comme Archaos, Akosh ...En 2004, Sylvie Guillermin est en préparation de Parallèle 26 avec l’équipe marseillaise d’Archaos. Dans le même temps, elle met en route un duo atypique avec Smaïn Boucetta, danseur de la compagnie, et crée Jusque dans nos sourires. Variation sur un même thème, l’enfermement, ces deux pièces diffèrent totalement par leur forme : huit artistes dans une immense cage de métal pour la première, deux danseurs enfermés dans un espace confiné, au plus près du public. En 2007 c’est avec le compositeur hongrois Akosh que Sylvie Guillermin écrit une partition pour deux musiciens et quatre danseurs. Comme toi et moi, créée en mars 2007 à la MC2 : Maison de la culture de Grenoble, réunissait Akosh, Gildas Etevenard et un quatuor de danseurs, dans le cadre du Grenoble Jazz Festival.

De 2008 à 2013 : l’expérience au service de l’innovation et de la transmission20 ans après la création de son solo phare, Tête en l’air, Sylvie Guillermin s’attèle en 2008 à un triptyque aux allures de bilan pour une année anniversaire : Nous ne sommes pas des oiseaux. Entre solo et duo, verticalité et musique, ce spectacle, dont la version définitive a été présentée en 2009, a pour thème l’envol. De 2009 à 2010, la chorégraphe poursuit sa recherche sur la mixité ; que ce soit à travers la musique, en mêlant opéra, électro, chants traditionnels indiens, ... ou à travers la danse, en créant la rencontre danse contemporaine/danse indienne avec Lakmé(s), qui fut créée en novembre 2010 à la Réunion, symbole de diversité culturelle. En 2012, elle place l’enfance et son rapport au jeune public au cœur de sa recherche, et créée Tempête en cuisine, production présentée à plus de trente reprises en France et à l’étranger, tout en poursuivant localement les nombreuses activités de sensibilisation en direction des enfants et adolescents, de la maternelle à l’Université. 2013 fait la part belle aux artistes amateurs, avec d’abord l’aboutissement du projet « Passeurs de rêve » présenté dans le cadre

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Sylvie Guillermin

du Défilé de la Biennale de la Danse de Lyon et associant plus de 200 participants issus de la Communauté d’Agglomération Porte de l’Isère ; la création ensuite de Tillana à l’Espace Paul Jargot, conversation entre danse et musique en collaboration avec l’Ensemble Musical Crollois ; le projet « Artistes au Collège » conduit au cœur du quartier Mistral ou encore la reprise amateurs du spectacle Parallèle 26 en partenariat avec la Cie Archaos. Le tout en parallèle d’un volet action culturelle extrêmement dense et d’allers-retours entre la France et le Maroc, pays avec lequel la chorégraphe a noué depuis 2010 des liens étroits ; et notamment avec l’Ecole Nationale de Cirque Shems’y, où Sylvie Guillermin intervient depuis cinq ans en tant que formatrice et metteuse en bénéficiant du statut d’artiste associée à l’Ecole.

De 2014 à aujourd’hui : Une immersion plus prononcée dans le milieu circassien et un fort investissement en terre marocaine qui l’auront conduit à multiplier ses interventions au service des artistes issus de la sphère circassienne – Pôle Nationale des Arts du Cirque Méditérranée, Ecole Nationale de Cirque de Rosny sous Bois, CNAC. Un engagement dans la transmission qui se poursuit en milieu scolaire autant au Maroc - nous avons engagé en 2014 un projet de résidence d’envergure avec le Lycée Lyautey – qu’en Isère et plus largement Rhône Alpes. En témoignent les très nombreuses actions de sensibilisation à la pratique artistique conduites depuis plus de vingt ans aux quatre coins du département. Le Maroc est un pays au centre des activités, puisque c’est en étroite association avec l’Ecole Shems’y qu’elle a été créée Ondes, pièce associant des danseurs français et des jeunes circassiens issus de l’Ecole. Après une tournée de Ondes saluée chaleureusement par le public et qui se poursuit au Maroc en 2016, la compagnie a été conventionnée par le Département de l’Isère, la Communauté de communes du Trièves et Le Pot au Noir de Rivoiranche, pour une résidence triennale d’artiste territoriale (2015/2017) ; les grandes orientations définis par notre équipe sur ce projet sont : le cirque et la danse comme leviers ; la multiplicité des terrains d’actions ; la jeunesse en cible première ; la dimension participative comme principe fondateur et le développement des initiatives et pratiques amateurs sur le territoire comme principal objectif. Un engagement au service du territoire et de sa population qui n’a pas empêché la chorégraphe de maintenir son ancrage dans une démarche de création et résolument chorégraphique puisqu’elle a mené en 2015 et 2016 un projet de reprise de Jusque dans nos sourires.Forte de ces partenariats et de ces projets, la Compagnie souhaite poursuivre sa recherche artistique autour de la danse contemporaine et démarre une nouvelle création associant encore une fois des interprètes d’horizons très différents.

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L’équipe

Smaïn Boucetta Artiste chorégraphique

D’abord formé au CNDC d’Angers, Smaïn Boucetta partage aujourd’hui son temps entre la formation et son travail de danseur au sein des compagnies Faizal Zeghoudi, Hors Champs et Nacer Martin Gousset. Il participe à toutes les créations de la Cie Sylvie Guillermin depuis Chant de courses en 2003 jusqu’à Comme toi et moi en 2008. Il travaille actuellement avec Christian Rizzo.

Frédéric Dutertre Compositeur

C’est deux collaborations artistiques qu’a signé avec la compagnie ce musicien au parcours atypique. Formé aux Beaux-Arts, il expérimente très vite toutes les voies possibles qu’offrent la musique et le son : musique acousmatique, expérimentale, électronique, musique pour le théâtre avec la Cie la Saillie et le théâtre du Globule ou encore poésie sonore avec Ramuntcho Matta. Depuis 2004, il participe au trio “électro - jazz - core” Elvire.

Manuel Bernard Scénographe et éclairagiste

Auteur des créations lumières de nombreux spectacles tant en France qu’à l’étranger, Manuel Bernard commence sa carrière en 1976 pour le théâtre et la danse. Il a travaillé avec Roger Planchon, F. Blaska, J-C Gallotta, les Ballets de Genève et bien d’autres créateurs. Depuis 1997, il a en charge la régie générale de le Carrière Boulbon du Festival d’Avigon, et signe depuis de nombreux événements comme les 100 ans des Galeries Lafayette (mise en scène Bob Wilson), l’inauguration du stage G. Guichard de St Etienne pour la Coupe du monde de football, les spectacles de Bartabas ... Il est aux côtés de Sylvie Guillermin depuis 1995 comme éclairagiste et scénographe.

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L’équipe

Catherine Bechetoille Scénographe

Formée à l’ergothérapie et à la scénographie, Catherine Bechetoille met depuis plus de 20 ans ses compétences et une réflexion quasi scientifique en matière d’organisation de l’espace au service du spectacle vivant. Elle a ainsi pris part à plus d’une centaine de projets de créations, mêlant danse, théâtre ou musique, amateurs et professionnels, travaillant entre autre avec Michèle Le Roux, Philippe Pujol, Habib Adel/Cie ACA, la Fabrique Opéra.

Pierre Lanoue Régisseur général et régisseur son

C’est d’abord comme compositeur que Pierre Lanoue fait ses premiers pas dans le monde du spectacle. Formé très tôt au classique et au jazz, il compose pour la Compagnie Sylvie Guillermin les musiques de S’Trio, Bleu Terre et Refuge. Précieux collaborateur depuis 1991, Pierre Lanoue est tout naturellement devenu le régisseur général de la compagnie.

François Thouzet Constructions décors

Suit une formation aux Beaux-Arts et en Architecture. Il rencontre le monde du spectacle en 1975 et réalise de nombreux décors et éclairages pour des jeunes compagnies en Rhône-Alpes. Basé en 1984 à Grenoble, il assure réalisations et collaborations techniques au plateau et en régie lumière avec différents créateurs grenoblois. Il rencontre alors Sylvie Guillermin et suit de très près son parcours depuis Sibelius, les Passagers d’Arioso en 1992 et alterne depuis les tournées à l’étranger (Hervé Diasnas, Mummenschanz / Suisse) avec les productions de la compagnie jusqu’à la dernière, Ondes.

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Contacts et médias

COMPAGNIE SYLVIE GUILLERMIN

10 rue Nicolet - 38100 GrenobleTel. +33 (0)4 76 40 56 05

[email protected] / www.cie-guillermin.frwww.facebook.com/ciesylvie.guillermin

DIFFUSION et ADMINISTRATION

Roberta [email protected]

+33 (0)7 60 52 83 24

VIDEOS

Teaser https://vimeo.com/152559239

Captation intégrale https://vimeo.com/153209053 / Mot de passe : JDS2016GUILL

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