Chasseur de sourires. Lisez quelques pages
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Transcript of Chasseur de sourires. Lisez quelques pages
Saluuuut...!
Bienvenue à l’édition numérique de “Chasseur de Sourires”...
Celui qui est à côté demoi, comme s’il était entrain de travailler, c’est
Agustín, “l’auteur”...
Allez Agus, ne soispas désagréable et
dis bonjour...
Agus s’entête à vivre de ses dessins, comme ce fameux Quino... vous vous rendez
compte...! Quel naïf!
je lui ai dit maintes fois: “agus, tu es vraiment
insouuuciant, si tu crois que tu vas gagner de l’argent avec les téléchargements
numériques. ils vontte les pirater... te les
télécharger gratuitement!
Il faut êtreun imbécile!
hey, tu n’es pas touteseule, je suis là!
mince, c’est seulement 2’50 euros, un prix misérable pour une excellente BD dans la
boutique de grafito editorial!
et oui j’avoue! je fais encore confiance à l’honnêteté
du genre humaine...!
Naïïïfff, crétin etmisérable !!!
C’est ton genrehumain qui va me payerle renouvellement de
ma garde-robe?!
Tu me faischier!
Ton cerveaune fonctionnepas ou quoi?!
Qu’est-ce que jefous ici, bon sang?
je vis dans une réalitéparallèle absurde et ridicule
qui se moque de moi?
pourquoi je perds montemps avec une blonde et
non avec une rousse?
hey, je suis toujours là!!! tu es un véritable fils de...!
Hey, j’espère que tuvas apprécier cette BD,et si tu as aimé, n’oublie
surtout pas de lerecommander à tes amis!
Et ainsi je pourrais acheter un aller simple pour envoyer cette hystérique à sa mère...
hein...!!!???
Scénario et Dessin: Agustín Ferrer Casas
Responsable Editorial: Guillermo Morales PazDirection de marketing: Yolanda Dib CabelloConception Graphique: Grafito Editorial / Jesús HuguetDesign et Maquétation: Jesús HuguetTraduction: Christine Chambo
Edition GRAFITO EDITORIALCalle Llano de la Zaidia 7-3, 46009 [email protected]
ISBN: 978-84-9430-020-2Dépôt légal: V-2007-2014
© 2014 Ouvrage: Agustín Ferrer Casas© 2014 Édition: Grafito Editorial
Tous droits réservés. Aucune partie du livre ne peut être re-produite, stockée ou transmise sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, par système mécanique, élec-tronique, par photocopie, enregistrement ou par d’autres mé-thodes, sans autorisation préalable écrite de l’Éditeur, uni-quement à titre informatif par les moyens de communication.
Parfois les meilleurs sourires ne cachent aucune bonne intention.
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Pensez-vous sortirce soir après le
dîner?
Oui, mais avant tout je monteraidans ma chambre... Je dois passer
un coup de fil chez moi...Ah, moi je reste! on m’a
donné le numéro de quelques putes splendides!
Jeune ami, je vois que l’exposé du docteur young l’a vraiment
enthousiasmé!
Et qui ne le serait pas avec ces nouvelles techniques en orthodontie? Nos patients cesseront de subir la honte
en portant ses affreux appareils dentaires!
Combien d’adolescentsle remercieront, lorsque l’image qu’ils projettent
aux autres est l’une des choses les plus
importantes à cet âge?
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Vouscomprenez?
Bien sûr, fiston...!
Mais, si vous me permettez de vous
inviter à prendre un verre, nous pourrions
échanger quelques opinions sur le sujet...
Reagan sait très bienfaire de beaux discours,oui monsieur! C’est un
bon acteur ce mec!
Je crois qu’il me trompe avec une autre, l’enfoiré!
Cela vous convientque nous nousasseyons ici?
Un whisky pure malt. Vous enmettez deux...
Vous avez la même opinion que moi sur ces progrès...
Je considère aussi que c’estune grande avancée...
Oh, sans aucundoute! Les appareils
en céramiques sont le futur de l’orthodontie!
Et rien à dire quand ils vont développer ces protections en
plastique! Les sourires brilleront libres de ces horribles bagues
métalliques!
C’est vrai, vous avez tout à fait raison... Les
patients seront heureux du changement, mais certains de
nos collègues penseront différemment...
Pourquoi dites-vous cela? Car ceci augmentera le temps nécessaire pour obtenir une dentition
parfaite?
Mise à partd’être plus coûteuxque les méthodes traditionnelles...
Non, je ne fais aucune allusion à ceci, sinon sur d’autres raisons
difficilement avouables.
Écoutez, je vais vous raconter une chose qu’aucun de nos confrères l’acceptera... Quelques-uns d’entre eux trouvent
un “certain plaisir” en exerçant ce métier...
Je n’arrivepas à vous suivre...
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Vous voulez dire que quelqu’unpeut considérer ces “tiges defer tordus” esthétiques...?!
Esthétiques, magnifiques, adorables,délicieuses, sensuelles, érotiques... Oui c’estainsi que Herbert F. Dunne considèrerait les
tiges de fer et les plaques qui emprisonnaientles sourires de ses patients.
Mais ce sontdes sadiques!
appelez-les comme vousvoulez... ce sont des gens
qui ne sentent aucune empathie envers la souffrance d’autrui...
mais je suis en train dem’égarer sur le sujet...
écoutez, je suis sûr quel’histoire que je vais vous raconter est loin d’être uncas unique dans lequel une personne trouve que les
appareils dentaires offrentune image irrésistible...
J’ai totalementperdu le fil... À quoi faites-vous allusion
avec un “certain plaisir”
je suppose que ce n’est pas votre cas, ni le miend’ailleurs, après avoir suivi vos opinions débordantes...
croyez-le ou non, certains stomatologues prennent beaucoupde plaisir devant l’angoisse de leurs patients à chaque fois qu’ils entrent en consultation... même ils se réjouissent
d’effleurer les nerfs des parties endommagées...
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Souviens-toi, cow-boy... Brosse-toi bien les dents après chaque repas ou personne ne voudra
chevaucher avec toi...
Cow-boy contre les
caries!
Tommy Hays, comporte-toi
bien!
Merci beaucoup, dr. Dunne.mais il n’y a pas de quoi, madame hays. emmase chargera de vous donner un rendez-vous
pour la prochaine consultation
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Ah, monsieur et madameCollins! C’est un plaisir de vous revoir! Comment allez-vous?
Bien, bien...
Qui est le patient?
Je crois docteur que j’ai une dent cariée... Elle me fait sursauter de douleur à chaque fois que j’oublie de ne pas mastiquer sur ce côté...
On varegarder ça...
Oui, vous avez une petite carie... On pourra la régler seulement
avec un coup de roulette etun plombage...
Bon, l’idéal serait que vous résistiez un peu pendant queje perfore la dent. Ça me
servira de guide afin de savoir jusqu’où arrive la carie...
mais ne vous inquiétez pas. Je vais l’anesthésier
pour que vous soyez plus
tranquille...
Aïe, docteur! Ça va me faire mal!Je suis tellement peureuse pour
ces choses-là!
Occupez-vous bien d’elle, Doc... comme si c’était ma soeur.
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Calmez-vous, madameCollins... Vous êtes
très tendue...
dégolée...!vous gavez déjà ce qui me gend negveuge de venig ici...!
On va essayerautre chose... Pour
sa propre sécurité et afin d’éviter de faire un désastre dans la bouche, je vais vous
endormir un moment... Le nécessaire pour que
je puisse finir avec l’obturation. Vous
êtes d’accord?
Ouiiii!
Et voilà!
Faites de beaux rêves...
C’est ça... Inspirez... Inspirez...
Inspirez profondément...
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Euh... Unpeu la tête qui tourne... Et la
bouche pâteuse...
Réveillez-vous...Réveillez-vous,
madame Collins...
¡Ah,aaaah...!
Où...? Moi... Ah, docteur Dunne...!
C’est déjàfini! Comment allez-vous?
Prenez le temps dont vous avez besoin...Je vais prévenir
votre mari.
Monsieur Collins, voilà votre moitié. Elleest encore un peu sous l’effet de l’anesthésie...
Donc aujourd’hui vous pouvez en profiter...Ramenez-la à la maison et abusez un peu d’elle.
C’est normal...Rincez-vous la bouche et crachez.
Docteur vous êtes unvéritable coquin! Je vais
suivre votre conseil!
Mais turêves, larry!
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Chérie, je vais arriverun peu en retard... Oui,
je serai là pour ledîner... Bisous...
C’est moiherbert...
peux-tu passer au cabinet? D’accord... et gare-toi derrière la clinique...
Très bien, emma...Moi je reste un peu,j’ai quelques papiers
à faire...
Dr Dunne, si vous n’avez plus besoin de moi, je m’en vais...
À demain, Dr Dunne.