JUIN 2016 - N°7 LETTRE D’INFO - De Medicis...terrestre le long des côtés, 3G ou WiFi dans les...

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Plus d’informations sur www.corican.fr LA LETTRE D’INFO JUIN 2016 - N°7 Jean-Yves LE GALL, Président du CNES L’INVITÉ Henri d’Agrain, Directeur général du Centre des Hautes Études du Cyberespace PAROLE D’EXPERT p.2 p.4 Développement des usages numériques et de la robotique FOCUS p.3 PROJETS À LA UNE ACTU La révolution numérique dans la conduite du navire p.6 Les enjeux européens pour la filière française p.7 p.5 > FLEXBEA > EFFICIENSEA2 > BOOSTER MORESPACE AGENDA 17 > 21 OCTOBRE 2016 “Rendez-vous mondial des technologies navales du futur” PARIS LE BOURGET www.euronaval.fr Révolution numérique dans la conduite du Navire © Ixblue – Projet Passion } iXblue POINT DE VUE

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    LA LETTRE D’INFOJUIN 2016 - N°7

    Jean-Yves LE GALL, Président du CNESL’INVITÉ

    Henri d’Agrain, Directeur général du Centre des Hautes Études du CyberespacePAROLE D’EXPERT

     p.2

     p.4

    Développement des usages numériqueset de la robotique

    FOCUS

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    PROJETS À LA UNE

    ACTULa révolution numérique dans la conduitedu navire  p.6

    Les enjeux européens pour la filière française  p.7

     p.5 > FLEXBEA

    > EFFICIENSEA2 > BOOSTER MORESPACE

    AGENDA

    17 > 21 OCTOBRE 2016

    “Rendez-vous mondial des technologies navales du futur”

    PARIS LE BOURGET

    www.euronaval.fr

    Révolution numériquedans la conduite

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    POINT DE VUE

  • L’INVITÉ

    JEAN-YVES LE GALL, PRÉSIDENT DU CNES

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    La navigation maritime est aujourd'hui de plus en plus connectée. Qu'apportent les satellites dans ce domaine (GNSS, télécommunications) ?

    Les navires, que ce soit dans la marine marchande,la défense, la pêche ou le secteur des loisirs, utilisent depuis longtemps le spatial pour leurs communications et leur positionnement.Les satellites offrent en effet des services allant des télécommunications classiques jusqu’à l’Internet à haut débit, en passant par la sécurité ou le règlementaire, comme le système de position- nement, aujourd’hui le GPS, demain Galileo, ou encore l’identification automatique (AIS).Le monde maritime n’échappe pas à la demande croissante en connexion la plus permanente possible et de préférence à haut débit.Le secteur en pointe est naturellement celui des croisiéristes qui doivent répondre aux exigences de leur clientèle qui, pour parler clairement, veut rester toujours connectée. Mais la marine marchande n’est pas en reste, avec le développement de la e-santé, du e-learning et de tous les besoins qui nécessitent une connexion Internet.Les applications étant très diverses, les offres des opérateurs de télécommunications doivent s’adapter et hybrider plusieurs techniques afin de couvrir l’ensemble des besoins à un coût abordable : téléphone satellite en complément du réseau terrestre le long des côtés, 3G ou WiFi dans les ports en complément des satellites Internet en mer,… Il en va de même pour le positionnement où la haute précision promise par Galileo permettra par exemple, en mode PPP (Positionnement Précis de l’ordre de 10 cm), d’aider aux manœuvres des navires dans les ports.

    Pouvez-vous évoquer un exemple concret d'usage satellitaire dans le domaine de la surveillance maritime (détresse en mer, pollution) ?

    Les satellites imageurs sont massivement utilisés pour surveiller le trafic maritime, légal et illégal et pour fournir des cartes des glaces en temps réel, aux navires naviguant en zone arctique.Mais l’exemple le plus illustratif du potentiel et de la complémentarité des solutions spatiales est sans aucun doute la détection et le suivi des pollutions par hydrocarbure. Les satellites d’observation, optique et radar, permettent de détecter les dégazages « sauvages » ou les marées noires.Les satellites d’altimétrie permettent, eux, de prédire les courants et donc, soit de re-monter au pollueur, soit d’anticiper la dé-rive et la dispersion de la nappe de pétrole. Enfin, les satellites qui reçoivent les signaux AIS permettent de retrouver l’identité des navires en général et donc du pollueur. Le programme Clean- SeaNet de l’EMSA, le gendarme de la mer, utilise tous ces outils de façon opérationnelle, en combinaison avec les modèles météo, pour lesquels l’apport des satellites représente aussi une part importante.

    Comment les nouvelles applications satellitaires vont-elles améliorer les missions d'observation des océans ?

    Les océans sont incontournables, à la fois pour le transport maritime et pour la gestion et l’exploitation des ressources naturelles.Néanmoins, ils représentent un environnement

    Jean-Yves LE GALL, Président du CNES

    LES SATELLITES IMAGEURS SONT MASSIVEMENT UTILISÉS POUR SURVEILLER LE TRAFIC MARITIME

    FOCUS TECHNOLOGIQUE

    Le cabinet Kurt Salmon, disposant d’une forte connaissance de la filière navale et d’une expertise reconnue en transformation digitale, a été retenu pour conduire cette étude cofinancée par la DGE, le GICAN et le CGDD.

    Elle vise d’abord à réaliser un état des lieux de l’adoption des technologies numériques et robotiques par les entreprises de la filière navale. Sur cette base, elle doit aboutir à l’identification de pistes d’actions qui pourraient être mises en œuvre par les industriels et les pouvoirs publics pour favoriser le développement et le gain de compétitivité des entreprises via l’utilisation accrue et optimisée de ces technologies.

    Aujourd’hui, la cartographie des technologies utilisées dans l’industrie navale a été réalisée. Des premiers entretiens avec des acteurs représentatifs de la filière ont été initiés, et une enquête en ligne doit être bientôt lancée afin de permettre le recueil d’information de la part de l’ensemble des entreprises intéressées. La restitution à l’ensemble de la filière navale est prévue pour septembre 2016.

    Guillaume DECORZENTDirection Générale des Entreprises (DGE)Ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique

    DÉVELOPPEMENT DES USAGES NUMÉRIQUES ET DE LA ROBOTIQUEEN CONCEPTION ET EN PRODUCTION DANS LA FILIÈRE NAVALE

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    PASSERELLE DE NAVIGATIONET DE CONDUITE DU NAVIRE

    L’ÉMERGENCE DES NOUVEAUX OUTILS NUMÉRIQUES,UNE OPPORTUNITÉ POUR LA FILIÈRE INDUSTRIELLE FRANÇAISE

    Développé par iXBlue et ses partenaires CS, Diades Marine et ENSM, le projet PASSION (Passerelle Innovante pour l’Opération et la Navigation) vise à répondre aux enjeux environnementaux et industriels liés à l’émergence des nouveaux outils numériques de navigation et de conduite du navire.

    1. Un enjeu stratégique pour la filière françaisede navigation

    L’objectif du projet PASSION est de constituer une plateforme de référence pour l’ensemble de la filière industrielle française de navigation, afin de pouvoir concurrencer les acteurs internationaux, et continuer à participer pleinement aux instances de régulation internationale. Les briques technologiques Systèmes de Communication Intégrés (ICS) et Radar FMCW seront développées respectivement par CS et Diades Marine. Le projet permettra de relancer des filières éteintes d'équipements stratégiques, avec des retombées importantes, externes au projet.

    2. Des enjeux environnementaux et sociaux

    Le système PASSION permettra de diminuer les risques liés à la navigation maritime, grâce à des fonctionnalités uniques d’aide à la décision. La multiplication des informations ne constitue plus une voie d’amélioration de la sécurité de navigation : la prolifération des informations détourne l’opérateur humain de la veille optique. Le projet contribuera à la diminution de l’empreinte carbone liée au transport maritime par le développement d’algorithmes de routage.

    3. Un projet en cohérence avec les feuillesDe route étatiques

    Le projet s’inscrit dans le cadre de l’un des 34 plans de reconquête industrielle de l’État « la nouvelle France industrielle », le plan « navires écologiques », en conformité avec la feuille de route du CORICAN « passerelles intelligentes ». En cohérence avec les axes de l’Appel à Projet « navires du futur » édition 2015 de l’ADEME, le projet PASSION répond aux problématiques suivantes pour le navire :> amélioration de la sécurité de la navigation et de la sûreté,> réduction de consommation en énergie,> éfficience des processus de production,> diffusion à bord des nouvelles technologies de l’information répondant

    aux axes précédents.

    Le projet PASSION fait, à ce titre, l'objet d'une demande de financement dans le cadre de l'Appel à Projet (AAP) « navires du futur » édition 2015. Il a également été l’objet d’une labélisation conjointe entre le Pôle Mer Méditerranée et le Pôle Mer Bretagne Atlantique.

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    FOCUS

    hostile où l’installation d’infrastructures perma-nentes, les communications et le repérage dans l’espace sont complexes. L’outil spatial s’impose donc comme la solution indispensable pour comprendre, protéger et exploiter cette richesse vulnérable.L’espace constitue en effet un outil privilégié grâce aux outils de collecte de données in situ, par exemple le système Argos, aux outils de navigation comme le GPS ou Galileo ou encore aux outils d’observation des océans tels que les Sentinelles du programme Copernicus, les satellites Jason et demain SWOT. L’espace apporte également une capacité de couverture globale avec une infrastructure pérenne, permettant un service continu, ce qui est essentiel. Il faut souligner le rôle majeur et pionnier du CNES dans la mise en œuvre et le développement de la filière altimétrique destinée à comprendre la dynamique de l’océan et son rôle dans le change-ment climatique, ce qui a permis la mise en place de l’océanographie opérationnelle.Le CNES est aujourd’hui à la pointe de la technologie dans ce domaine, où il coopère historiquement avec la NASA, mais aussi avec l’Inde et la Chine et il joue un rôle prépondérant au niveau des programmes d’océanographie de l’ESA. Aux côtés du CNES, il existe une communauté scientifique française qui figure parmi les plus avancées au niveau international.À cet égard, il faut saluer les performances de la société CLS, filiale du CNES aujourd’hui riche de 600 personnes, dont le rôle est de développer des services opérationnels à valeur ajoutée répondant à des besoins sociétaux dans des domaines applicatifs comme la gestion de l’environnement, la gestion des ressources naturelles marines et la sécurité maritime.

    Jean-Yves LE GALL, Président du CNESEn savoir plus : www.cnes.fr

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    } Satellite Giove du système Galiléo

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  • A u cours de ces 20 dernières années, la navigation maritime a connu une numérisation croissante de toutes ses fonctions. Les navires récents sont désormais des plateformes largement numérisées, alors même que l’empreinte des systèmes informatiques n’apparaît pas encore clairement comme l’une de leurs caractéristiques majeures. Toutes les fonctions nécessaires à leur mise en œuvre et permettant de les opérer sont désormais numériques. L'environnement des navires est lui-même transformé par les nouvelles technologies numériques, avec les systèmes de communication aux normes IP, les projets de e-navigation et à terme de Maritime Cloud.

    La fonction navigation est probablement celle qui a connu la plus forte transformation depuis le début des années 90.Les progrès technologiques servent le besoin d'automatiser les processus et d'interconnecter les systèmes autant que possible, pour répondre aux impératifs croissants de sécurité et de sûreté maritime et pour gagner en rentabilité et en compétitivité. La navigation s’effectue désormais avec des cartes électroniques et un système de visualisation, l'ECDIS2, qui fédère en outre de nombreuses informations issues d'autres systèmes embarqués. En complément,

    les systèmes de commande et contrôle se sont répandus partout à bord, pilotés de manière centralisée par une équipe de quart réduite, souvent surveillée depuis la terre.

    Ainsi, les systèmes de navigation, de conduite du navire (propulsion, appareil à gouverner), de détection, de communication interne et externe, de sécurité, de gestion de l'énergie, des fluides, de la stabilité et du fret, sont de plus en plus automatisés et largement interconnectés, voire fédérés au sein d’un même système informatique. Les navires sont tous équipés désormais de systèmes de navigation intégrés, afin notamment d'agir par le biais d'un pilote automatique sur la conduite du navire et son positionnement.Face à ces évolutions qui ont déjà bouleversé, en moins de 30 ans, l’art de la navigation, en renvoyant le sextant, la règle Cras, la pointe sèche et la carte papier au rang d’objets folkloriques sur lesquels les navigateurs old school ne peuvent s’empêcher de porter un regard nostalgique, il faut accepter de mortifier son expérience pour penser de manière objective le futur de la navigation maritime. L’intensité des transformations à venir de la fonction navigation, dans les 20 prochaines années, est sans commune mesure avec l’intensité de celles qu’elle a

    déjà subi. La convergence des technologies dites exponentielles est un puissant facteur de transformations radicales.

    Dans une première étape, dont les effets se font déjà sentir sur certaines passerelles, des dispositifs de réalité augmentée couplés à des outils d’aide à la décision, basés sur des algorithmes d’intelligence artificielle, vont apporter au navigateur une assistance significative en matière de visualisation et d’anticipation de la situation nautique, de mise en œuvre des Col Reg3 dans les situations les plus complexes, d’adaptation de l’allure et de la route aux conditions de mer, aux contraintes éprouvées par la plateforme, aux enjeux de sûreté et de sécurité, aux activités conduites, aux objectifs de consommation, etc.

    L’étape suivante sera plus radicale, puisqu’elle vise, ni plus ni moins, l’autonomie de navigation des navires, à commencer par le transport maritime. Dans le cadre du projet Blue Ocean,les ingénieurs de Rolls-Royce estiment que des capitaines pourront un jour piloter depuis la terre ferme, à partir de centres de contrôle, des centaines de navires-drones sans équipage, moins risqués, moins chers et moins polluants. Dans le même ordre d’idée, l’Union européenne a financé une étude baptisée MUNIN4 , destiné à évaluer le coût et les bénéfices de la navigation autonome des navires en haute mer.Les armateurs pourraient rapidement suivre si les industriels et les chercheurs parviennent à résoudre les défis techniques posés par le navire autonome. Bien entendu, cette perspective soulève une multitude de questions, à commencer par celle de l’acceptation sociale.Les réglementations internationales devront être adaptées, et les assureurs auront à imaginer de nouvelles formes de quantification et de mutualisation du risque. Cependant, cette dynamique de transformation est précédée par des démarches identiques dans les milieux terrestre et aérien. Le véhicule autonome en espace ouvert, c'est à dire sur nos routes et dans nos rues, est désormais une réalité. Le transport routier autonome se profile à grand pas. La navigation maritime, algorithmique et autonome, suivra.Cette possibilité est envisagée par l’Union européenne à l’horizon 2030.

    HENRI D’AGRAINQUELS FUTURS POUR LA NAVIGATION MARITIME ?

    Henri d’Agrain, Directeur Généraldu Centre des Hautes Études du Cyberespace1

    LA NAVIGATION MARITIME A CONNU UNE NUMÉRISATION CROISSANTE DETOUTES SES FONCTIONS

    PAROLE D’EXPERT

    1 : www.checy.org2 : Electronic Charts Display Information System3 : Collision Regulations : règlement international pour prévenir les abordages en mer.4 : Maritime Unmanned Navigation through Intelligence in Networks : http://cordis.europa.eu/result/rcn/181600_fr.html

    PROJETS À LA UNE

    > Financement État mobilisé (Fonds unique interministériel, en 2014) : 162 497 euros (étude de faisabilité)

    > Montant du projet :1,44 millions d'euros

    > Consortium :PME Syrlinks, Plastimo Marine (Lorient), l'Institut

    d'Électronique et de Télécommunications (Rennes)

    > Territoire :Bretagne

    > Labéllisé par :le pôle Mer Bretagne Atlantique

    > 1ers résultats :Quatre projets présentés à la première levée de l'AAP PIAVE "Produits et services valorisant les informations issues du domaine spatial" 2016, clôt le 29 septembre 2016

    > Financement :PIA, issu de l'appel à projets national porté par le COSPACEet publié à l'automne 2015

    > Consortium :Pôle Mer Bretagne Atlantique, pôle Images et Réseaux, Groupement d’Intérêt

    scientifique Bretagne Télédétection, SATT Ouest Valorisation, réseau French Tech "Brest Tech+

    > Les trois autres boosters :Booster Paca (gestion des risques, sécurité, énergies renouvelables, applications marines et effets du changement climatique), Booster Nova (croissance bleue, l’économie du Sud,le transport intelligent ...)et Booster Seine Espace

    Développer, pour les professionnels de la mer et les plaisanciers, un nouveau concept de balise miniature (Cospas-Sarsat ou AIS*), à faible coût, intégrée dans les équipements de sécurité maritime : radeau de survie et gilet de sauvetage.

    *Cospas-Sarsat : programme international d'aide à la recherche et au sauvetage utilisant des satellites pour détecter et localiser les balises de détresse. Le système AIS (Automatic Identification System) : système d'échanges automatisés de messages entre navires par radio VHF qui permet aux navires et aux systèmes de surveillance de trafic de connaître l'identité, le statut, la position et la route des navires se situant dans la zone de navigation.

    ‘Mor’ pour ‘Mer’ en breton et ‘More space’ pour ‘plus d’espace’ en anglais, le booster MoreSpace appuie son action sur les perspectives qu'ouvrent l'imagerie satellite radar et optique de la nouvelle génération de satellites européens. Créé début 2016, il fait partie des quatre boosters français pour l'émergence de nouveaux produits et services issus de l’utilisation des données et des techniques satellitaires : sécurité (pollution par exemple), ressources marines, climat... Il s'appuiera sur un vaste réseau d'acteurs privés et publics tels que Bretagne Développement Innovation.

    Projet européen ambitieux : co-créer et déployer des solutions innovantes pour des opérations plus sûres et plus efficaces d'origine hydrique.Sont visées : } Un cadre de communication révolutionnaire, la "Maritime Cloud"

    pour améliorer le partage dans et autour du secteur maritime pour la gestion du trafic plus intelligent des informations.

    } Des solutions de e-navigation pour réduire le risque d'accidents, en particulier dans les cours d'eau denses.

    } Des solutions de e-maritime pour un reporting automatisé et de l'information portuaire efficace et, par conséquent, de minimiser les retards et les délais d'exécution.

    } Des services de soutien à la navigation et une nouvelle solution d'intervention d'urgence dans des environnements éloignés comme l'Arctique.

    } Des solutions pour surveiller les émissions avec un accent sur SOx.

    EFFICIENSEA2 Trafic efficace, sûr et durable en mer

    > Financement par Horizon 2020 de l'UE en 2015 :9,8 millions d'euros

    > Montant du projet :11,4 millions d'euros

    > Consortium :Entreprise CLS (France) parmi les 32 partenaires

    > Coordinateur :Danemark

    > Résultats attendus :Avril 2018

    En savoir plus : http://efficiensea2.org/#/

    En savoir plus : http://www.syrlinks.com/fr/actualites/le-projet-flexbea-va-renforcer-l-offre-de-syrlinks-sur-le-marche-des-balises-cospas-sarsat-et-ias.html

    Contact : [email protected]

    Pour voir l’ensemble des projets flashez le codeou rendez-vous sur www.corican.fr

    FLEXBEABalise de détresse miniature intégréeaux équipements de sécurité maritime

    BOOSTER MORESPACEImagerie satellite au service du secteur maritime

    Henri d’Agrain, Directeur général du Centre des Hautes Études du Cyberespace1

    Il n’est pas toujours aisé de se rendre compte à quel point le numérique a profondément transformé les activités maritimes. Après tout, un navire n’est-il pas, encore et toujours, une coque qui flotte sur l’eau, avec des hélices pour la propulser, un appareil à gouverner pour l’orienter et un équipage pour piloter le tout et assurer sa sécurité ?

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  • Le jeudi 12 mai au Ministère de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer, 80 personnes du monde maritime se sont retrouvées à la Matinale du Corican dédiée au renouveau de la propulsion vélique.Jean Zanuttini (Neoliner) a rappelé les enjeux de R&I que retrace la feuille de route du CORICAN dédiée sur cette propulsion. Quatre porteurs de projets actuellement soutenus par l’Etat (PIA*) sont venus matérialisés ses propos avec les projets : } Silenseas, porté par STX, où Stéphane Klein a exprimé l'enjeu d'une nouvelle forme de croisières autour du monde ;} Towt avec Guillaume Le Grand avec pour ambition de transporter autrement et de valoriser le mode de transport écologique aujourd’hui passé sous silence dans le calcul des coûts des produits}Beyond the sea, Yves Parlier et Sea Aile, Marc Van Petteghem, ayant le point commun de porter de nouvelles formes de propulsion à la voile (kite et sea aile). Un point commun pour ces intervenants : concevoir une propulsion simple à manipuler par les marins

    Le renouveau de la propulsion vélique : mythe ou réalité ?

    Pour les intervenants de la table-ronde, cette propulsion est déjà couverte par de multiples initiatives. D'après Patrick Poupon, directeur du pôle Mer Bretagne, "une forte activité de recherche est conduite dans les laboratoires (École centrale de Nantes, Ensta Paris Tech et Bretagne, ENSM…) : que ce soit sur les nouveaux modèles numériques de navigation ou les capteurs pour mieux comprendre le comportement des carènes". Pour Catherine Chabaud, déléguée à la mer et au littoral, MEEM, "trois marges d’innovations sont en jeu : les manœuvres, la forme et les matériaux".

    Pour Hugues d’Argentré, délégué général du GICAN, "l’essor de la filière française est basé sur les innovations majeures telle que la propulsion vélique. Un travail est également à conduire en matière d’infrastructures". La Polynésie Française (121 îles dont 80 habitées) avec des vents alizés, serait d'après un participant, un formidable espace de démonstration pour le transit et fret maritime d’île en île.

    La propulsion vélique ne trouvera sa place sans la mobilisation de l’État comme partenaire (via des outils comme « Initiative PME » ou les financements européens). La fédération des industries nautiques, a souligné que la course au large est une véritable fabrique d’innovations pour les cinq marines afin d’imaginer des navires plus propres, sûrs, économes et intelligents. François Lambert, conseiller mer, outre-mer, ports et transport fluvial auprès de Alain Vidalies, secrétaire d’État chargé des Transports a conclu la Matinale en instant sur la coopération nécessaire État et acteurs privés.

    * Plan Investissements d'AvenirLes Matinales du CORICAN sont à l'initiative conjointe du GICAN et du MEEM.

    MATINALE DU CORICAN

    la maintenance préventive a pris le pas sur la maintenance curative. La relation entre le navire et le fournisseur d'équipements est beaucoup plus aisée : le partage de l'information générée par les équipements rend les échanges plus précis et les solutions sont définies beaucoup plus rapidement.

    Le PontAu pont aussi, la révolution numérique a fait son œuvre. Tous les instruments ont été informatisés : cartes, routage météo, suivi satellite, traceurs,… Les communications ont été totalement révolutionnées : les navires communiquent beaucoup mieux avec la terre et communiquent entre eux, apportant une gestion beaucoup plus fine de l'espace autour du navire.La révolution numérique a permis le développement

    de méthodes de navigation inimaginables auparavant. Le développement du triptyque capteur – calculateur – moteur a débouché sur le positionnement dynamique, outil aujourd'hui indispensable à de nombreux navires de travail en mer. L'innovation dans les capteurs et le multiplexage des informations ainsi recueillies demeure d'ailleurs l'un des principaux champs de la recherche numérique.

    Il aurait fallu beaucoup plus de place pour aborder ce sujet, tant il est vaste. Notamment sur la révolution numérique dans la vie des équipages (méthodes de travail, suivi médical,…). Mais nous voulions conclure sur un point essentiel de cette révolution numérique : la cyber-sécurité. La faculté de tous les équipements de communiquer entre eux, d'être mis à jour depuis la terre, de raisonner de manière parfois invisible pour l'équipage, constitue un enjeu de sécurité fondamental. Si les navires sont de plus en plus numériques, la sécurité des opérations en mer dépend aussi de plus en plus de notre capacité à résister aux actes malveillants ou aux défauts de cette numérisation.

    LA RÉVOLUTION NUMÉRIQUE DANS LA CONDUITE DU NAVIRE

    Le numérique est arrivé à bord au milieu des années 1990. Cette évolution, plutôt lente sur nos navires dédiés au transport de marchandises (vraquiers) a été beaucoup plus rapide sur les navires de service industriels offshore (câbliers, sismiques,…). Aujourd'hui, de nombreuses fonctions sont informatisées à bord, ce qui a radicalement changé les méthodes et ouvert de nombreuses perspectives de développements technologiques. Mais cette informatisation n'est pas sans poser de nouvelles contraintes auxquelles il est très important de faire face.

    La MachineTout d'abord, c'est à la machine que la révolution numérique a commencé à faire sentir ses effets avec la généralisation de l'automatisation (AUT). Cela a permis d'utiliser les équipements (auxiliaires, production d'électricité, d'air ou d'eau,…) et les moteurs en utilisant des réglages d'une précision inconnue jusqu'alors. Cela a permis aussi d'atteindre des degrés de fiabilité que l'on n'imaginait pas avant l'introduction du numérique.

    La centralisation des informations sur une seule console permet de gérer beaucoup plus efficacement le navire. Notre approche de la maintenance est totalement différente :

    LA RÉVOLUTION NUMÉRIQUE A PERMIS LE DÉVELOPPEMENT DE MÉTHODES DE NAVIGATION

    POINT DE VUE

    LA PROPULSION VÉLIQUE : VECTEUR DE CRÉATIVITÉ, D’INNOVATIONS POUR LES CINQ MARINES

    CROISSANCE BLEUE

    Le 20 avril, les députés de l’Intergroupe « Mers et zones côtières » ont organisé un débat sur le thème « For a strong marine and maritime Europe: steps forwards and funding opportunities ». On y a déploré la difficulté d’évaluer la mise en oeuvre effective de la réglementation européenne maritime

    CORPS EUROPÉEN DE COAST GUARDS

    Les députés de la commission des Libertés civiles (LIBE - saisie au fond) ont déposé 1175 amendements sur le projet de rapport portant sur la création d’un Corps européen de garde-côtes et de garde-frontières. Les amendements concernent la suppression du Conseil de surveillance, le renforcement du rôle du Conseil de l’UE au détriment de la Commission, et surtout la question du droits des migrants et le respect des droits fondamentaux. Sur l’intervention possible de l’Agence au sein d’un État membre sans le consentement de ce dernier, les députés demandent à ce que la décision soit prise par le Conseil, et non la Commission.

    Madame la Ministre Ségolène Royal a réuni les acteurs de la filière le 8 avril 2016, pour la deuxième fois, autour de ce thème. Cette conférence a été l’occasion de faire un point d’avancement sur les 10 pistes d’action retenues lors de la 1ère conférence ainsi que sur les engagements de la COP 21. Les 10 pistes d’action concernent notamment le soutien aux filières de la croissance bleue, la recherche et

    NOMINATIONLES ENJEUX EUROPÉENS POUR LA FILIÈRE FRANÇAISE

    PROGRAMME DE TRAVAIL H2020POUR 2018-2019

    Le projet de programme de travail des prochains calls Horizon 2020 est en cours d’élaboration par la Commission Européenne. La plateforme technologique européenne Waterborne TP a transmis à la Commission les priorités du secteur naval sous la forme de deux documents, l’un sur le navire, l’autre sur les sujets qu i concerne la c ro issance b leue .

    ACTUALITÉS

    LE CONSEIL NATIONAL DE LA MERET DU LITTORALLe nouveau CNML, instance de proposition et de concertation pour les questions touchant à l’aménagement, la protection et la mise en valeur de ces espaces et de leurs activités, a été réinstallé le 8 avril 2016 sous la présidence de Madame la ministre Ségolène Royal. Il réunit des élus et des membres de la société civile. Lors de ce conseil, Madame Karine Claireaux, sénatrice de Saint Pierre et Miquelon a été élue présidente du bureau. Elle sera assistée dans cette tâche par Monsieur Frédéric Moncany de Saint Aignan, président du Cluster Maritime français. Le CNML va avoir pour tâche de valider la stratégie nationale pour la mer et le littoral, de préparer ses déclinaisons en documents stratégiques de façade y compris la planification des espaces

    maritimes.

    UNE DÉLÉGUÉE À LA MER ET AU LITTORALCatherine Chabaud a été nommée à cette fonction le 2 mars 2016. Première femme à avoir accompli un tour du monde en solitaire et sans escale dans le "Vendée Globe 1996", Catherine Chabaud s’est engagée depuis 2002 dans des actions de préservation de la mer et du littoral et plus largement pour la promotion d’un développement durable des activités en mer et sur le littoral. Elle aura pour principale mission de coordonner l'action et l'évaluation des politiques relatives à la mer et au littoral, dont la Stratégie nationale pour la mer et le littoral et d’assurer le secrétariat général du Conseil

    national de la mer et des littoraux.

    UN NOUVEAU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA MER Placé sous l'autorité du Premier Ministre, Vincent BOUVIER, préfet, succède à Michel AYMERIC à compter du 20 juin 2016.(JO du 26 mai).

    Les missions du SGMer : http://www.gouvernement.fr/secretariat-general-de-la-mer-sgmer

    DU NOUVEAU DANS LA GOUVERNANCE DE LA FILIÈREMARITIME !Ces documents sont disponibles auprès du

    secrétariat du CORICAN. Une copie a été également transmise par le CORICAN à nos représentants français au comité programme transport.

    par les États membres. Il a été rappelé que H2020 ne devait pas être considéré comme la seule source de financement des projets, en insistant sur l’appel « Blue Technology », ouvert jusqu’au 30 septembre 2016.

    Agence Européenne de défenseLe 18 avril, l’Agence européenne de défense a publié son rapport annuel pour 2015. L'occasion pour l 'Agence de revenir sur l'évolution des quatre programmes capacitaires, les projets en cours, ainsi que sur le nouveau règlement de l'agence adopté par le Conseil en octobre 2015.

    http://www.eda.europa.eu/info-hub/publications/publicationdetails/pub/annual-report-2015

    Par François Duthoit, pilote GT1, Corican, DCNS

    innovation pour la transition écologique, la lutte contre les déchets en mer, le lancement d’appels à projets pour le littoral ou encore le soutien aux métiers de la mer... Le but de cette rencontre était d’accélérer la dynamique engagée lors de la 1ère conférence du 31 août 2015 en y associant à nouveau l’ensemble des acteurs, afin de pouvoir lancer de nouvelles actions concrètes.

    Plus d’informations sur www.corican.fr

    Frédéric Arzur (Capitaine)Antoine Person (Secrétaire Général)Louis Dreyfus Armateurs S.A.S.

    } Projet STX

    DEUXIÈME CONFÉRENCE NATIONALE POURLA CROISSANCE BLEUE ET LE CLIMAT

    LA LETTRE D’INFO N°7

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    LA LETTRE D’INFO N°7

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  • Directeur de la publication : Jean-Baptiste de Francqueville (co-secrétaire du Corican - MEEM/CGDD) / Coordination : Anne de Villoutreys (GICAN) - Céline Fourdrilis (MEEM/CGDD) - Participation rédaction : Boris Fedorovsky, Anne de Villoutreys, Fabrice Théobald, Marie-Christine Mechet (GICAN), Jean-Baptiste de Francqueville, Céline Fourdrilis, Charly Vignal (MEEM/DRI) - Conception, maquette et webmastering : Agence Cimaya - Papier couché mat 100 % PEFC Certified 150 g/m² - Nombre de destinataires de la version flipbook : 2 200 - Pour toutes suggestions : [email protected] - Crédits Photo : © iXblue - Syrlinks

    APPELS À PROJETS

    LES FINANCEMENTSNATIONAUX

    APPELS À PROJETS H2020 ÉDITION 2016

    > Instrument PME, phases 1 et 2Date d'ouverture : 26 novembre 2015 / Informations supplémentaires : Texte appel http://ec.europa.eu/research/participants/data/ref/h2020/wp/2016_2017/main/h2020-wp1617-sme_en.pdf

    ÉDITIONS 2016-2017,LES APPELS DU PILIER"DÉFIS SOCIÉTAUX"

    > Défi 4 : Transport, Appels « Mobility for Growth » / WaterborneDate d'ouverture : 15 octobre 2015 /Date limite de réception des dossiers : NC Montant total affecté à cet appel, en 2016 :38 millions d'euros ; en 2017 : 40 millions d'euros

    > Défi 4 : Transport, Appels « Mobility for Growth » / SécuritéDate d'ouverture : 15 octobre 2015 /Montant total affecté à cet appel : 2016-2017 :22 millions d'euros

    > Défi 2 : Agriculture, recherche marineet maritime / Appels « Blue Growth »

    > Défi 3 : Les énergies sûres,propres et efficaces / Appels Énergie compétitive à bas carbone

    > Défi 7 : Sociétés sûresDate d'ouverture : 15 octobre 2015 /Date limite de réception des dossiers :25 août 2016Montant total affecté à cet appel :24 millions d'euros

    > Personnes a contacter pour les appels H2020 : } [email protected] } [email protected]

    > IA, GREENTECH PRE-AMORCAGE -Dispositif pour accompagner la phasede pré-amorçage des petites entreprises Date limite de réception des dossiers :31 mai 2016 / Informations supplémentaires :[email protected]

    > IA, 3ème APPEL "Initiative PME" Véhiculeset transportsLimite de réception des dossiers : 15 juin 2016Contact : Mme Astrid GUINET / Informations : [email protected]

    > IA, APPEL À PROJETS "Navires du futur"Limite de réception des dossiers :01 octobre 2016 / Contact : [email protected] / Informations : https://appelsaprojets.ademe.fr/aap/AAPIANAV152015-74

    > IA, APPEL À PROJETS "Logistiqueet intermodalités"Date limite de réception des dossiers :30 octobre 2016 / Informations : https://appelsaprojets.ademe.fr/aap/AAP_IA_LOG2015-92

    > IA, APPELS À PROJETS "Aide aux Investissements pour des ferries propres"Limite de réception des dossiers :31 décembre 2016 / Contact : [email protected] / Informations : https://appelsaprojets.ademe.fr/aap/FERRIES162015-135

    > IA, « Projets industriels d'avenir (PIAVE) » 2016Les projets sont instruits « au fil de l’eau »Date limite de réception des dossiers :20 janvier 2017 / Contact : [email protected] - [email protected] / Informations : http://www.bpifrance.fr/Vivez-Bpifrance/Agenda/Appel-a-projets-PIAVE-9657

    > 5ème APPEL À PROJETS de R&D structurants pour la compétitivité (PSPC)Appel ouvert toute l'année. Limite de réception des dossiers : 14 janvier 2017 / Informations : http://www.gouvernement.fr/projets-de-recherche-et-developpement-structurants-pour-la-competitivite-aap-ndeg5-3691

    > IA, APPEL À PROJETS "Énergies renouvelables en mer et fermes pilotes hydroliennes fluviales"Appel ouvert toute l'année / Contact : Mme Magali SCHWEITZER / Informations : [email protected]

    > Dispositif rapide - Régime d’appuià l’innovation duale de la direction générale de l’armement (DGA )Appel ouvert toute l'année / Contact : [email protected] (plate-forme dédiée) / Informations : http://www.ixarm.com/-RAPID-

    AGENDA DES PROCHAINS RDV

    EURONAVAL17 > 21 OCTOBRE 2016

    Rendez-vous mondial des technologies navales du futur

    PARIS LE BOURGET www.euronaval.fr

    LES ASSISES DE L’ÉCONOMIE DE LA MER8 > 9 NOVEMBRE 2016

    LA ROCHELLE www.economiedelamer.com

    EUROMARITIME /EUROWATERWAYS31 JANVIER > 2 FÉVRIER 2017

    Le salon européen de la croissance bleue / Le salon européen de l’économie fluviale

    PARIS PORTE DE VERSAILLESHALL 3 www.euromaritime.fr www.eurowaterways.eu

    Plus d’informations sur www.corican.fr

    MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT DE L'ÉNERGIE ET DE LA MER - COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE

    Direction de la Recherche et de l’Innovation / Bureau des Grands Programmes Tour Séquoia 92055 La Défense Cedex

    > Tél : +33 (0)1 40 81 14 17> Fax : +33 (0)1 40 81 15 22> Mail : [email protected]

    GICAN - GROUPEMENT DES INDUSTRIESDE CONSTRUCTION ET ACTIVITÉS NAVALES

    60, rue Monceau, 75008 Paris

    > Tél : +33 (0)1 56 59 15 15> Fax : +33 (0)1 45 63 59 37> Mail : [email protected]

    CONTACTS

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