Juillet 2010 Num•ro 220...–- Mon enfant, lui dit doucement le bon cur•, ce n‡est pas au...

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Dieu dit Satan : Do viens-tu ? . Satan rpondit Dieu : De parcourir le monde et de my prome- ner. Dieu dit Satan As-tu remarqu mon servi- teur Job ? Il ny a pas dhomme comme lui sur la ter- re, simple, droit, craignant Dieu et loign du mal . (livre de Job chap. I versets 7-9) Parmi les prtres qui ont marqu lhistoire de lEglise le saint cur dArs est un des plus populaires. Cette popula- rit toute due sa saintet a t immense de son vivant et elle fut aussi pour lui une de ses plus lourdes croix. Quest-ce qui pouvait attirer tout ce monde Ars, petite bourgade de quatre cents mes situe 30 km de Lyon ? Le cur ne paye pourtant pas de mi- ne : une peau sur des os saillants, il est pauvre, il nest pas trs cultiv, ce nest pas spcialement un grand orateur et il na rien crit qui puisse le rendre recommandable. Quel int- rt peut donc susciter ce prtre ? En fait, cela commence se savoir, ce prtre est un vrai saint, un saint qui fait des miracles. Il connat le secret des curs, il lit dans les replis de la conscience, il donne des rponses justes et simples aux situations par- fois complexes et ses intuitions se vrifient constamment. Personne ne sy trompe, le doigt de Dieu est l ! En venant Ars on voulait se rendre compte par soi-mme et voir un peu si tout a tait vraiment vrai . Et que voyait-on ? Dieu dans un hom- me. Dieu dans un homme cest- -dire un prtre tout pntr du surna- turel et des mystres de la foi, un prtre entirement tranger au mon- de, ne manifestant aucune complai- sance pour les progrs du sicle et voulant dtacher le plus possible les hommes de cette frnsie de la recher- che dun bonheur purement terrestre pour les attirer J- sus-Christ et les donner Dieu. Nous connaissons du saint cur ses vertus admirables et quasi inimitables. Cest dabord ses pnitences effrayan- tes : il ne mangeait presque rien et ne dormait quasiment pas : A peine quelques heures durant la nuit qui se r- duisaient bien souvent une seule . Il se flagellait jus- quau sang et trouvait mille astuces pour offrir constam- ment des sacrifices Dieu afin de mriter autant que possible la conversion des pauvres pcheurs. Il y avait aussi, et cest une caractristique de sa vie, ses sances interminables dans le confessionnal, un confes- sionnal glacial lhiver et touffant de chaleur lt : Bien souvent, nous dit son biographe, il y entrait avant le jour et nen sortait qu onze heures du soir. Ordinairement et moins dune affluence inaccoutu- me de plerins, un homme, au bout de quarante-huit heures, tait assur de parler au cur dArs . Cest le prtre qui a le plus confess. La confession est une trs belle fonction du sacerdoce mais cest un ministre pui- sant quand a dure trop longtemps. Le cur dArs, lui, a tenu pendant des annes jusqu seize heures de confes- sion par jour ! Il voulait sortir les hommes du pch et des occasions du pch, les arracher lenfer par une vraie conversion et les conduire aimer et servir fidle- ment Notre Seigneur Jsus-Christ. Le dmon le tourmentera cause de cela mais chaque fois, le saint prtre tait content de payer de sa personne pour sauver quelque grand pcheur. Mais ce cur nous donne aus- si lexemple dautres vertus qui sont plus accessibles tous. Il nous faut rsumer pour ne pas trop stendre. Nous trouvons en lui, et ce depuis son tout jeune ge, un grand amour de la prire, de ces prires catholi- ques (ex : le chapelet) si propres lever lme vers Dieu. Il y a aussi en lui un grand souci de communi- quer la connaissance exacte de la doctrine chrtienne par lenseigne- ment rgulier du catchisme. Il tait absolument convaincu quil suffit dignorer la religion catholique (la foi, la morale, les prires et les sa- crements) pour se damner ternellement. Selon lui, on peut toujours esprer de quelquun qui connat ses de- voirs envers Dieu, mais de celui qui les ignore il ny a quasiment aucun espoir de salut. Il y a encore sa rvren- ce Jsus-Eucharistie et un grand amour du saint sacrifi- ce de la messe. Et puis une dvotion tendre la Sainte Vierge Marie qui la constamment protg et lui a com- muniqu une puret toute anglique. Mais si la grce a t efficace dans ce prtre cest en (Suite page 2) Numro 220 Parat le dernier dimanche du mois Gratuit dans nos chapelles Lanvallay, Saint-Malo, Saint-Brieuc, Guer, Rennes, Ecole Sainte-Marie, Cours Sainte-Anne Juillet 2010 E D I T O R I A L Par M. labb Pierre Barrre Le saint Cur dArs (1786-1859)

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� Dieu dit � Satan : D�o� viens-tu ? �. Satan r�pondit � Dieu : � De parcourir le monde et de m�y prome-ner. � Dieu dit � Satan � As-tu remarqu� mon servi-teur Job ? Il n�y a pas d�homme comme lui sur la ter-re, simple, droit, craignant Dieu et �loign� du mal �. (livre de Job chap. I versets 7-9)

Parmi les pr�tres qui ont marqu� l�histoire de l�Eglise le saint cur� d�Ars est un des plus populaires. Cette popula-rit� toute due � sa saintet� a �t� immense de son vivant et elle fut aussi pour lui une de ses plus lourdes croix. Qu�est-ce qui pouvait attirer tout ce monde � Ars, petite bourgade de quatre cents �mes situ�e � 30 km de Lyon ? Le cur� ne paye pourtant pas de mi-ne : une peau sur des os saillants, il est pauvre, il n�est pas tr�s cultiv�, ce n�est pas sp�cialement un grand orateur et il n�a rien �crit qui puisse le rendre recommandable. Quel int�-r�t peut donc susciter ce pr�tre ? En fait, cela commence � se savoir, ce pr�tre est un vrai saint, un saint qui fait des miracles. Il conna�t le secret des c�urs, il lit dans les replis de la conscience, il donne des r�ponses justes et simples aux situations par-fois complexes et ses intuitions se v�rifient constamment. Personne ne s�y trompe, le doigt de Dieu est l� ! En venant � Ars on voulait se rendre compte par soi-m�me et voir un peu si tout �a �tait � vraiment vrai �. Et que voyait-on ? Dieu dans un hom-me. � Dieu dans un homme � c�est-�-dire un pr�tre tout p�n�tr� du surna-turel et des myst�res de la foi, un pr�tre enti�rement �tranger au mon-de, ne manifestant aucune complai-sance pour les progr�s du si�cle et voulant d�tacher le plus possible les hommes de cette fr�n�sie de la recher-che d�un bonheur purement terrestre pour les attirer � J�-sus-Christ et les donner � Dieu.

Nous connaissons du saint cur� ses vertus admirables et quasi inimitables. C�est d�abord ses p�nitences effrayan-tes : il ne mangeait presque rien et ne dormait quasiment pas : � A peine quelques heures durant la nuit qui se r�-duisaient bien souvent � une seule �. Il se flagellait jus-qu�au sang et trouvait mille astuces pour offrir constam-ment des sacrifices � Dieu afin de m�riter autant que

possible la conversion des pauvres p�cheurs. Il y avait aussi, et c�est une caract�ristique de sa vie, ses

s�ances interminables dans le confessionnal, un confes-sionnal glacial l�hiver et �touffant de chaleur l��t� : � Bien souvent, nous dit son biographe, il y entrait avant le jour et n�en sortait qu�� onze heures du soir.

Ordinairement et � moins d�une affluence inaccoutu-m�e de p�lerins, un homme, au bout de quarante-huit heures, �tait assur� de parler au cur� d�Ars �. C�est le pr�tre qui a le plus confess�. La confession est une tr�s belle fonction du sacerdoce mais c�est un minist�re �pui-sant quand �a dure trop longtemps. Le cur� d�Ars, lui, a tenu pendant des ann�es jusqu�� seize heures de confes-sion par jour ! Il voulait sortir les hommes du p�ch� et

des occasions du p�ch�, les arracher � l�enfer par une vraie conversion et les conduire � aimer et servir fid�le-ment Notre Seigneur J�sus-Christ. Le d�mon le tourmentera � cause de cela mais � chaque fois, le saint pr�tre �tait content de payer de sa personne pour sauver quelque grand p�cheur.

Mais ce cur� nous donne aus-si l�exemple d�autres vertus qui sont plus accessibles � tous. Il nous faut r�sumer pour ne pas trop s��tendre. Nous trouvons en lui, et ce depuis son tout jeune �ge, un grand amour de la pri�re, de ces pri�res catholi-ques (ex : le chapelet) si propres � �lever l��me vers Dieu. Il y a aussi en lui un grand souci de communi-quer la connaissance exacte de la doctrine chr�tienne par l�enseigne-ment r�gulier du cat�chisme. Il �tait absolument convaincu qu�il suffit d�ignorer la religion catholique (la foi, la morale, les pri�res et les sa-

crements) pour se damner �ternellement. Selon lui, on peut toujours esp�rer de quelqu�un qui conna�t ses de-voirs envers Dieu, mais de celui qui les ignore il n�y a quasiment aucun espoir de salut. Il y a encore sa r�v�ren-ce � J�sus-Eucharistie et un grand amour du saint sacrifi-ce de la messe. Et puis une d�votion tendre � la Sainte Vierge Marie qui l�a constamment prot�g� et lui a com-muniqu� une puret� toute ang�lique.

Mais si la gr�ce a �t� efficace dans ce pr�tre c�est en (Suite page 2)

Num�ro 220

P a r a � t l e d e r n i e r d i m a n c h e d u m o i s

Gratui t dans nos chapel les

Lan val l ay, Saint -Malo, Saint -Br ieuc, Guer , Rennes, Ecole Sainte-Mar ie , Cours Sainte-Anne

Juillet 2010

EDITORIAL

Par M. l�abb� Pierre Barr�re Le saint Cur� d�Ars (1786-1859)

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L�Atelier du C�ur Immacul� de M arie

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raison surtout de son humilit� et de sa r�v�rence � Dieu.Citons les Bollandistes.� Monsieur le cur�, lui disait un missionnaire, comment

pouvez-vous r�sister � la tentation de vaine gloire au mi-lieu de ce concours sans cesse renouvel� ? � � - Ah ! mon enfant, lui r�pondit le saint pr�tre, dites plut�t comment je r�siste � la tentation de crainte, de d�couragement et par-fois m�me de d�sespoir �. Etrange extr�mit�, lui manifeste-ment si saint est tent� par le d�sespoir. Aussi n�aspire-t-il qu�� une chose : quitter sa cure d�Ars pour mourir dans la p�nitence et la retraite !

� Ah ! Monseigneur, disait-il quinze jours � peine avant sa mort, je vous demanderai dans quelque temps � me lais-ser partir pour pleurer les p�ch�s de ma pauvre vie �. Il �tait � ses propres yeux un pauvre p�cheur, il redoutait la charge pastorale et craignait de l�avoir mal remplie ; les jugements de Dieu le faisaient trembler par moments� Le cur� d�Ars, le saint cur� d�Ars, redoutait par moments les jugements de Dieu ; exemple �clatant donn� � un si�cle o� l�on craint si peu, o� la crainte s�efface pour faire place non � l�amour, mais � la torpeur, � l�indiff�rence et � l�ou-bli de ses devoirs les plus graves.

Le pape Beno�t XVI a voulu une ann�e sacerdotale sous le patronage du saint Cur� d�Ars, c�est une bonne chose. Soyez s�rs que Saint Jean-Marie Vianney, cur� d�Ars, est un vrai traditionnaliste, un bon int�griste mais aussi plus que �a, c�est un tr�s grand saint.

� Un vrai Traditionnaliste � : Il a toujours respect� le d�p�t de la foi et l�a transmis sans le changer : rituel, sacre-ments, messe de toujours, v�rit�s morales et dogmatiques . Mais ce n�est pas l� son plus grand m�rite, on le comprend, car le modernisme n�existait pas encore et il n�y avait alors qu�� �tre docile � son �v�que et personne n�avait la manie d�innover. Mais nul doute que la nouvelle messe qui res-semble en tous points � la c�ne protestante lui aurait fait horreur !

� Un bon int�griste �. Que faut-il entendre par l� ? sans doute il y a les int�gristes, ceux qui posent des bombes ou qui veulent s�imposer par la terreur, la violence verbale et physique : tout cela est �videmment mauvais et condamna-ble par les hommes sens�s. Le saint cur� d�Ars n��tait pas de cette sorte, nous non plus m�me si les medias arrivent � le faire croire � ceux qui les �coutent. Mais il y a un bon int�grisme comme il y a un bon samaritain dans l�Evangi-le. Quel est-il ? L�amour du vrai et la haine de l�erreur. Tel �tait le cur� d�Ars et vous pouvez retourner sa vie dans tous les sens, jamais vous ne verrez en lui la moindre com-plaisance pour les fausses religions ou pour la libert� de

conscience et des cultes : ces nouveaut�s sont �trang�res � l�Eglise, m�me si d�sormais elles sont ch�res � la pastora-le des �v�ques fid�les au concile Vatican II. Pour le cur� d�Ars toutes les fausses religions sont des inventions de Satan destin�es � embrouiller l�intelligence des hommes et � leur rendre l�acquisition de la v�rit� extr�mement com-plexe, afin de les d�go�ter de croire au seul Sauveur.

� Un tr�s grand saint � : Il se sanctifie lui-m�me pour sanctifier les autres. Jamais il ne laisse tranquille le p�-cheur dans son p�ch� car s�il a l�amour du p�cheur il a la haine du p�ch�. A certains ent�t�s qui ne voulaient pas quitter une situation manifestement oppos�e � la morale catholique il disait: � Vous �tes damn�s � ! Ce qui voulait dire : votre salut est actuellement compromis et si vous demeurez comme vous �tes au moment de la mort vous serez effectivement damn�s !

Un mauvais pr�tre est un d�sastre pour une communaut� mais les bons pr�tres sont des dons que Dieu fait aux hom-mes. De notre c�t� il nous faut nous efforcer de les m�riter. Comment ? Il nous faut les �couter. Alors nous les obtien-drons lorsque nous demandons : Seigneur donnez-nous de saints pr�tres ! //

� Un jour, un jeune homme �tranger � sa paroisse se rend pr�s de lui, et lui dit que, � la veille de se ma-rier, il a l�intention de faire une retraite sous sa direc-tion, afin de se mieux pr�parer � la grande action qui l�occupe.

�- Mon enfant, lui dit doucement le bon cur�, ce n�est pas au mariage qu�il faut vous pr�parer, mais � la mort ! �

�- Je sais, reprend le jeune homme, qu�on peut mourir en tout temps, et qu�il faut �tre toujours pr�t ; mais en ce moment je me porte bien, je jouis d�une bonne sant� ; j�ai l�espoir de vivre encore quelque temps, et je d�sire me pr�parer chr�tiennement au mariage. �

� - Faites plut�t une retraite de pr�paration � la mort, r�plique M. Vianney en insistant. �

� Le jeune homme docile � cet avis, fit en effet cet-te retraite comme si elle devait �tre la derni�re de sa vie, et il s�en retourna dans son village. Il y entrait, suivant un chemin bord� de haies, lorsqu�un coup de feu, qui ne lui �tait pas destin� part, et il tombe mort, heureusement pr�par� au redoutable passage par la retraite qu�il venait de faire. � //

(Suite de la page 1)

Les intuitions du Cur� d�Ars

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La sanctification de notre �me se trouve dans une union chaque jour plus intime avec Dieu, union de foi, de confiance et d'amour. D�s lors un des plus grands moyens de sanctification est l'acte le plus �lev� de la vertu de religion et du culte chr�tien : la participation au sacrifice de la Messe. Pour toute �me int�rieure, la Messe doit �tre chaque matin comme la source �minente, d'o� d�rivent les gr�ces dont nous avons besoin dans le cours de la journ�e, source de lumi�re et de chaleur, semblable, dans l'ordre spirituel, � ce qu'est le lever du soleil dans l'ordre de la nature. Apr�s la nuit et le sommeil, qui sont comme une image de la mort, le soleil r�apparaissant chaque matin rend en quelque sorte la vie � tout ce qui se r�veille � la surface de la terre. Si nous connaissions profond�ment le prix de la messe quotidienne, nous verrions qu'elle est comme un lever de soleil spirituel, pour renouveler, conser-ver et augmenter en nous la vie de la gr�ce, qui est la vie �ternelle commenc�e. Mais trop sou-vent l'habitude d'assister � la messe, par man-que d'esprit de foi, d�g�n�re en routine, et nous ne recevons plus alors du saint sacrifice tous les fruits que nous devrions en recevoir.

Ce devrait �tre pourtant l'acte le plus grand de chacune de nos journ�es, et dans la vie d'un chr�tien, tous les autres actes quotidiens ne de-vraient �tre que l'accompagnement de celui-l�, notamment toutes les autres pri�res et les petits sacrifices que nous devons offrir au Seigneur dans la journ�e.

L'excellence du sacrifice de la Messe vient, dit le Concile de Trente, de ce que c'est le m�me sacrifice en substance que celui de la Croix, par-ce que c'est le m�me pr�tre qui continue actuel-lement de s'offrir par ses ministres, c'est la m�-me victime, r�ellement pr�sente sur l'autel, qui est r�ellement offerte ; seule la mani�re de l'offrir diff�re : tandis qu'il y eut sur la Croix une immo-lation sanglante, il y a � la Messe une immolation sacramentelle par la s�paration, non pas physi-que, mais sacramentelle du corps et du sang du Sauveur, en vertu de la double cons�cration. Ainsi le sang de J�sus, sans �tre physiquement r�pandu, est sacramentellement r�pandu.

Cette immolation sacramentelle est un signe de l'oblation int�rieure de J�sus, � laquelle nous devons nous unir ; elle est aussi le m�morial de l'immolation sanglante du Calvaire. Bien qu'elle soit seulement sacramentelle, cette immolation du Verbe de Dieu fait chair est plus expressive que l'immolation sanglante de l'agneau pascal et de toutes les victimes de l'Ancien Testament. Un signe tire en effet sa valeur expressive de la grandeur de la chose signifi�e ; le drapeau qui nous rappelle la patrie, f�t-il d'une �toffe commu-ne, a plus de prix � nos yeux que le fanion parti-culier d'une compagnie ou que l'insigne d'un offi-cier. De m�me l'immolation sanglante des victi-mes de l'Ancien Testament, figure �loign�e du sacrifice de la Croix, exprimait seulement les sentiments int�rieurs des pr�tres et des fid�les de l'ancienne Loi ; tandis que l'immolation sacra-mentelle du Sauveur sur nos autels exprime sur-tout l'oblation int�rieure toujours vivante.

Or cette oblation, qui est comme l'�me du sa-crifice de la Messe, a une valeur infinie, qu'elle puise en la personne divine du Verbe fait chair, pr�tre principal et victime, dont l'immolation continue sous une forme sacramentelle.

Saint Jean Chrysostome �crit : � Lorsque vous voyez � l'autel le ministre sacr� �levant vers le ciel la sainte hostie, n'allez pas croire que cet homme soit le pr�tre v�ritable (principal), mais, �levant vos pens�es au-dessus de ce qui frappe les sens, consid�rez la main de J�sus-Christ invisiblement �tendue. Le pr�tre que nous voyons de nos yeux de chair ne peut p�n�trer toute la profondeur de ce myst�re, mais au-dessus de lui il y a l'intelligence et la volont� de J�sus pr�tre principal. Si le ministre n'est pas toujours ce qu'il devrait �tre, le pr�tre principal est infiniment saint ; si le ministre, m�me lorsqu'il est tr�s bon, peut �tre l�g�rement distrait ou oc-cup� des c�r�monies ext�rieures du sacrifice, sans en p�n�trer le sens intime, il y a au-dessus de lui quelqu'un qui n'est pas distrait et qui offre � Dieu en pleine connaissance de cause une adoration r�paratrice d'une valeur infinie, une supplication et une action de gr�ces d'une port�e sans limites. //

La valeur de la messe. Par le PÄre Garrigou-Lagrange op.

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Petit reportage sur un bapt�me d�adulte � Saint-Brieuc

Comme annonc� dans le dernier bulletin, nous avons eu, cette ann�e encore, la joie d�avoir � la Pentec�te un bapt�me d�adulte. Les rites de cette c�r�monie sont peu connus contrairement � ceux du bap-t�me d�enfant, plus fr�quent chez nous. Et pourtant la c�r�monie du bapt�me d�enfant n�est qu�une simplifi-cation de celle des adultes. Plus solennel, ce rite commence par une pri�re du pr�tre,

rev�tu de la chape violette, au pied de l�autel, puis il vient � la porte de l��glise chercher le (la) futur(e) baptis�(e).

Apr�s la demande de l�intention du cat�chum�ne, il y a d�j� une premi�re renonciation � Satan suivie d�une profession de Foi. Apr�s un premier exorcisme, le pr�tre marque le cat�chum�ne du signe de la croix sur le front et la poitrine, comme pour les petits enfants, mais aussi sur tous ses sens : le front, les oreilles, les yeux, les narines, les l�vres, le c�ur, les �paules et enfin toute la personne. La signification est claire : le baptis� est vraiment marqu� tout entier du signe de la croix.

Apr�s l�imposition du sel, vient un rite particulier : les trois scru-tins. Ce rite est un reste des trois examens que les cat�chum�nes subis-saient dans les premiers temps au cours de leur pr�paration avant de pouvoir �tre admis au Bapt�me. Le (la) cat�chum�ne � genoux r�cite le Pater noster puis se rel�ve et se voit marqu� du signe de la croix par ses parrains et par le pr�tre qui ach�ve par une pri�re et un exorcisme. Ce scrutin est r�p�t� par trois fois.Puis le pr�tre introduit le (la) cat�chum�ne dans l��glise o� a lieu la prostration sur le sol et l�adoration de Dieu en silence. Ce rite tr�s sim-ple est tr�s �mouvant : il exprime toute la soumission de l��me � Dieu, la cons�cration � son service et aussi la reconnaissance de la protection

divine. Puis le (la) cat�chum�ne se rel�ve et s�avance vers les fonts baptismaux en r�citant le Credo et le Pater. La suite est pratiquement similaire au bapt�me d�enfant : exorcisme, renonciation � Satan, onction de l�huile des cat�chum�nes, profession de

foi (le pr�tre a pris la chasuble blanche), bapt�me, onction du Saint-Chr�me, imposition du v�tement blanc et du cierge puis cons�cration finale � La sainte Vierge. Apr�s le bapt�me la messe est c�l�-br�e au cours de laquelle le (la) nouveau(velle) baptis�(e) fait sa premi�re communion.

Apr�s la messe de la Pentec�te, toute la commu-naut� de la chapelle Saint-Hilaire a pu se r�jouir et entourer la nouvelle Baptis�e au cours d�un vin d�honneur � la suite duquel le jeune fils de la nouvelle baptis�e a re�u � son tour le bapt�me (d�enfant celui-l�). Ce fut vraiment un beau jour de gr�ces pour cette famille et pour toute la chapelle.

N�oublions pas ces nouveaux catholiques dans nos pri�res.

Abb� Jean-Baptiste Frament

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Comme les fois pr�c�dentes la cinqui�me universit� d��t� se tiendra dans notre r�gion � l��cole Sainte Ma-rie � Saint P�re (35) Ille-et-Vilaine.Du 13 au 17 ao�t 2010 il y aura pas moins de douze conf�rences qui se succ�deront sur le th�me : � Tu es Pierre et sur cette pierre je b�tirai mon Eglise �

Nous vous donnons ici la liste des intervenants avec les sujets qu�ils aborderont. Sachez que vous pouvez trouver sur nos tables de presse les d�pliants pour s�inscrire : n�h�sitez pas � en prendre et � faire conna�tre cette universit� d��t� aux jeunes notamment qui ont besoin de se former.1-� Oui, le Christ est vraiment ressuscit�. � Par le R.P. Louis-Marie, O.P.

La r�surrection de Notre Seigneur est un fait historique, le t�moignage le plus authentique de son origine divine et le grand motif de cr�dibilit�.2- � Qu�est-ce que la v�rit� ? � Par M. l�abb� Gr�-goire Celier FSSPX.

Pilate a demand� � Notre Seigneur : � Qu�est-ce que la v�rit� ? � Il n�attendit pas que Notre Sei-gneur la lui fournisse. Il importe cependant de d�finir ce qu�est la v�rit�.3- � L�art d�arriver au vrai. � Par M. l�abb� Gr�goire Celier FSSPX .

Ce n�est pas le tout que la v�rit� existe ; encore faut-il savoir comment l�atteindre !4- � Tu es Pierre et sur cette pierre je b�tirai mon Eglise. � Par M. l�abb� Fran�ois Knittel FSSPX.

Il appara�t nettement que le Fils de Dieu des-cendu sur la terre y a bien fond� une Eglise et qu�il a choisi le premier chef de cette Eglise en la personne de saint Pierre.5- � Quelle Eglise a voulu fonder J�sus-Christ ? �La notion catholique de l�Eglise. Par M. l�abb� Fran-�ois Knittel FSSPX.6- � Les premiers pas de l�Eglise sur cette terre. � Par M. l�abb� Claude Boivin FSSPX.

7- � La permanence de l�Eglise � travers l�histoi-re. � Par M. l�abb� Claude Boivin FSSPX.

L�Eglise fond�e par J�sus-Christ et telle qu�Il l�a voulue a-t-elle perdur� � travers l�histoire ? 8- � Cette Eglise est une et sainte. �Les notes de l�Eglise que nous proclamons dans le

Credo, l�unit� et la saintet�, ont toujours permis de reconna�tre o� est l�Eglise fond�e par J�sus-Christ. Par M. l�abb� Dominique Lagneau, FSSPX.9- � Cette Eglise est catholique et apostolique �Ces deux autres notes d�apostolicit� et de catholicit� finissent de nous fournir tous les signes n�cessaires pour savoir o� se trouve la v�ritable Eglise de J�sus-Christ. Par M. l�abb� Dominique Lagneau, FSSPX.10- � La vie miraculeuse de l�Eglise. �Comment la vie et le d�veloppement de l�Eglise cons-tituent aussi des signes certains de son origine divine. Par le R.P. Thomas, O.P.11- � L�extraordinaire rayonnement artistique de l�Eglise. �La v�ritable religion a �t� le grand berceau de tous les arts et leur grande inspiratrice. Par M. Louis de Rouvray.12- � L�Eglise au risque de la crise. �La crise sans pr�c�dent que traverse l�Eglise ne re-met-elle pas en cause le travail de l�apolog�tique ? Par M. l�abb� Alain Lorans, FSSPX.

Renseignements et inscriptions :UDT FSSPX � 11 rue Cluseret- 92280 Suresnes ce-dex.

T�l�phone : 02-96-83-25-64 // 06-82-41-37-68.

Courriel : [email protected] : 135 euros pour les adultes ; 90 euros pour les moins de 25 ans.

Universit� d��t� � l��cole Sainte-Marie :

13-14 -15-16-17 ao�t 2010

Allemagne : la Fraternit� Saint Pie X porte plainte...La revue d�information DICI n�214 signale que

le district d�Allemagne de la Fraternit� sacerdotale Saint Pie X a fait savoir dans un communiqu� du 30 avril, qu�il avait d�pos� plainte contre le professeur Eberhard Schockenhoff de la facult� de th�ologie de l�Universit� Albert Ludwig � Fribourg-en-Brisgau.

Dans une �mission sur la cha�ne de t�l�vision SWR, diffus�e le 19 avril, l�universitaire avait quali-fi� la Fraternit� de � bas-fond extr�miste de droite �, y voyant � un amalgame id�ologique de fascisme et d�affirmations jadis soutenues par les nationaux-socialistes �. Le district d�Allemagne estime que ces paroles doivent �tre poursuivies p�nalement car elles

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� Si vous avez des fleurs, apportez-les au Prieur�.

Nos petites annonces

diffament un groupe entier de catholiques tradition-nels et portent gravement atteinte � leur r�putation. Par ailleurs, il signale dans le m�me communiqu�, que le professeur Schockenoff court le danger de s�exclure de l�Eglise catholique en pr�tendant dans le quotidien Frankfurter Rundschau du 26 avril qu�une

union homosexuelle est � �thiquement de grande va-leur �. Rien que pour les paroles prononc�es dans ce journal, � la mission canonique (d�enseigner dans une facult� catholique) doit �tre retir�e � Eberhard Schockenhoff par l�Eglise car elles sont contradictoi-res avec sa doctrine �, d�clare la Fraternit� Saint Pie X en Allemagne //

(Suite de la page 5)

Les scouts sont fin pr�ts pour accomplir leur camp d��t� qui se d�roulera du 16 juillet au 8 ao�t.

Ils seront d�abord pr�sents dans notre r�gion et ensuite ils se rendront en Auvergne.

Sachez que Monsieur l�ab-b� GUYON s�occupera de l�au-m�nerie des scouts et M. l�abb� HEUZ� de celle des louveteaux.

Le camp des louveteaux est du 2 au 9 juillet.

C�est parti !

Milice de MarieLe 5 juin dernier, le point a �t� fait concernant les deux actions centralis�es du mois de mai, � savoir la

distribution de tracts pour le p�lerinage de Pentec�te puis pour la F�te-Dieu. Pour le mois de juin, l'effort porte sur les retraites.

La prochaine r�union se tiendra au prieur� le samedi 3 juillet � 14H30 et d�j� nous nous pr�occuperons de la procession du 15 ao�t � Saint-Malo. Que les h�sitants et/ou les curieux n' h�sitent pas � venir voir comment �a se passe. Et puis les chapelles de RENNES et GUER ne sont toujours pas repr�sent�es.

Enfin, pour donner une id�e de l'int�r�t que le district de France porte � la Milice de Marie, il faut savoir que lors de l'Universit� d'�t� qui se tiendra � l'�cole Sainte-Marie au mois d'ao�t ( et o� il est encore temps de s'inscrire ), un atelier portera sur ce sujet.

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Annonces et nouvelles� Intention de la Croisade Eucharistique pour le mois de

juillet : les pr�tres et les vocations sacerdotales.� Intention de la Croisade du Rosaire pour le mois de

juillet: la sanctification de toutes les �mes consacr�es.� Cette ann�e le Pardon traditionnel de Sainte Anne aura

lieu � la Riaye en M�n�ac (� 25 km au nord de Ploermel) le lundi 26 juillet.Programme de la journ�e : Messe chant�e � 11h00. Repas sur place tir� du sac (buvette assur�e)15h00 : V�pres avec hom�lie. Procession dans la propri�t�. Pri�re des m�res de famille, b�n�diction des enfants et v�n�ration des reliques. Go�ter offert.

� Vous pouvez trouver sur nos tables de presse les tracts pour le 3i�me p�lerinage � Notre Dame du Puy qui aura lieu les 21 et 22 ao�t 2010. Il est organis� par le prieur� Saint Fran�ois-R�gis � Unieux. T�l : 04-77-31-25-92. � Le premier Jubil� fut �tabli en 992, et de nombreux autres ont suivi au cours des si�cles. Le dernier Jubil� a eu lieu en 2005, le prochain aura lieu en 2016, ensuite il n�y en aura pas d�autre jusqu�en 2157�Ces Jubil�s sont des temps de gr�ces exceptionnelles voulues par la Providence Divine pour notre �poque. Le Prieur� d�Unieux lance une neuvaine de p�lerinages pr�paratoires au Jubil� de 2016, pour venir purifier nos c�urs et nos intelligences en ce sanctuaire enrichi de si nombreuses indulgences. �

P�lerinages de l��t�.� Renseignements et inscriptions : Odeia, 10 rue Ballu

75009 Paris. T�l : 01-44-09-48-68.e-mail : [email protected]

� LE SINAI du 17 au 24 juillet 2010. P�lerinage des jeunes : Aum�nerie de la FSSPX (995 euros)

� L�IRLANDE du 5 au 12 juillet 2010. Sur les pas de Saint Patrick et de Saint Colomban. P�lerinage culturel accompagn� par Marie-Elisabeth SIMEON-TROUILLET, guide conf�renci�re et par M. l�abb� Paul BIERER, de la fraternit� saint Pie X.

Bapt�mes� Jeanne GUERDER, n�e le 10 juin, baptis�e le 19

juin 2010.

Premi�res communions le jour de la solennit� de la F�te-Dieu.

� Guy de SAINT-AUBERT ( � Ste-Anne de St Malo)� Constance LE PRISE ( � Ste-Anne de St Malo)� Marie-Alette LINOT (� la chapelle du Sacr�-C�ur

au Prieur� de Lanvallay)� Rose MASSON (� la chapelle du Sacr�-C�ur au

Prieur� de Lanvallay)� Anna MASSON. ((� la chapelle du Sacr�-C�ur au

Prieur� de Lanvallay)� Philippe KERGALL. (� St Pierre- St Paul � Rennes)� Anne LAGANE (� St Pierre- St Paul � Rennes)� Alix PEREZ (� St Pierre- St Paul � Rennes)

� Louis BURGUBURU (� St Pierre- St Paul � Rennes)� R�mi BURGUBURU (� St Pierre- St Paul � Rennes)

Mariages.Vont recevoir le sacrement de mariage :� Louis BRICOUT et H�l�ne RAGARU le samedi 24

juillet 2010 � 11h00 au Prieur� Sainte Anne.� Jean-Baptiste MEUGNIOT et Anne-Claire

CHRISSEMENT, le samedi 31 juillet � 14h30 � la chapelle Sainte Anne � Saint Servan.

� Hugues LETIENNE et Clothilde P�NICAUD, le samedi 7 ao�t � la chapelle Sainte Anne � Saint Servan � 14h30.

D�c�s� Mademoiselle Jacqueline BOUB�E d�c�d�e le 23 juin

� la maison de retraite le Br�mien Notre Dame. Elle a �t� pendant une bonne dizaine d�ann�es au Prieur� Sainte Anne et s�est occup�e de M. l�abb� Outil qui repose au cimeti�re du Prieur�. Egalement, elle s�est occup�e pendant longtemps de la cuisine au Prieur�. Une messe de requiem sera c�l�br�e pour elle et nous vous en informerons aux annonces le dimanche.

� Nous recommandons � vos pri�res : Monsieur l�abb� Henri SOCKEEL, aum�nier des Petites s�urs de Saint-Fran�ois au monast�re de Notre-Dame des Fontaines � Traonfeunteuniou (29), pieusement d�c�d� le matin du 16 juin 2010 en la f�te de saint Fran�ois R�gis, muni des sacrements de notre sainte M�re l�Eglise.N� le 25 avril 1916, il fut ordonn� pr�tre le 21 mai 1944 en la cath�drale de Lille par le cardinal Lienard. Il exer�a plusieurs charges dans le dioc�se de Lille avant d��tre nomm� cur� de Cl�ty et Herbelles en 1955 (Pas-de-calais), charge qu�il conserva pendant trente ans.V�t�ran du combat de la tradition qu�il rejoignit d�s les premi�res heures, � la suite de Mgr Lefebvre pour qui il avait la plus haute estime et M. l�abb� Coache. Il eut beaucoup � souffrir du modernisme dans sa paroisse de Cl�ty.Sa mise � la retraite en 1986, attendue par les modernistes de son dioc�se, fut l�occasion pour lui de prendre le chemin de la Bretagne afin de se mettre au service des Petites S�urs de saint Fran�ois d�Assise � Traonfeunteuniou o� il assura pendant plus de vingt ans les fonctions d�aum�nier.Les religieuses lui en gardent une profonde reconnaissance. Elles furent �difi�es par un pr�tre dont l�entrain jovial attirait et r�jouissait tous les c�urs autour de lui. Surtout, elles gardent le souvenir d�un pr�tre pour qui la messe quotidienne �tait le � soleil � de la journ�e. C�est dans l�offrande renouvel�e du saint sacrifice, ainsi que dans la r�citation du chapelet, que Monsieur l�abb�

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- La Messe est c�l�br�e chaque jour au PrieurÄ Sainte-Anne � 11 h 00 sauf le vendredi : 18 h 30 . Ces horaires peuvent �tre soumis � des modifications, indiqu�es le dimanche aux annonces. Chapelet tous les jours � 19 h 00.

- A Saint-Malo : Messe c�l�br�e le mardi et jeudi � 18 h 30 et les premiers vendredi et samedi du mois � 18 h 30.- A Saint-Brieuc : Messe c�l�br�e le mercredi � 18 h 30 durant la p�riode scolaire- A Rennes : Messe le mercredi � 18 h 30 ; le vendredi � 18 h 30.

Chapelle Saint -Hilaire (Saint- Brieuc)

48 rue de Broc�liande 22000 Saint-Brieuc

Dimanche messe � 10 h 00

Chapelle Sainte -Anne(Saint - Malo)

52 rue Jean XXIII 35400 Saint-Malo

Dimanche messes � 8 h 30 et 10 h

Chapelle du Sacr�-C�ur ( Lanvallay)

Avenue de Beauvais 22100 Lanvallay

Dimanche messes � 8 h et 10 h 30

Chapelle Saint Yves (Guer)

17 rue Rencontre 56380 Guer

Dimanche messe � 18 h 00

Chapelle Saint Pierre et Saint Paul (Rennes)

44 rue du Manoir de Servign� � Rennes (route de Lorient)

Dimanche messe � 10 h3 0

SOCKEEL puisait les gr�ces pour porter sans se plaindre les infirmit�s croissantes de la vieillesse.Ses fun�railles ont �t� c�l�br�es au monast�re du Tr�voux le mercredi 23 juin 2010 � 10h30.Dans l�attente de la r�surrection RIP.

Premi�res messes dans la r�gion.� M. l�abb� Jean de LASSUS c�l�brera une premi�re

messe � la chapelle Sainte Anne, 20 rue Aristide Briand 56000 Vannes, le 11 juillet � 10h00.Il c�l�brera aussi � la chapelle Saint-Yves de Guer au Manoir du grand ch�ne, 17 rue Rencontre 56380 Guer, le dimanche 25 juillet � 10h00. (pas de messe � 18h00 ce jour l�)

� M. l�abb� Baudouin de LASSUS c�l�brera une premi�re messe le 10 juillet � l��glise de Saint-Jacut-les-Pins 56220 � 10h00.

Il c�l�brera aussi au Prieur� Sainte Anne le dimanche 1er Ao�t � 10h30. Ce dimanche nous solenniserons la f�te de Sainte Anne. Il y aura notre repas paroissial. A 16h00 v�pres, pr�dication et procession et salut du Saint-Sacrement. Le soir galettes-saucisses.

� Inscriptions pour le repas paroissial du dimanche 1er

ao�t au Prieur� sainte Anne.

Vous devez vous faire conna�tre en donnant votre nom aupr�s de Mme SAIGAULT qui s�occupe du secr�tariat du Prieur�, en indiquant le nombre de personnes qui vous accompagneront.

Pour les tarifs nous nous baserons sur ce qui s�est fait lors de la kermesse de l��cole Sainte Marie ( entr�e : 0,50 euro ; plat principal : 5 euros ; dessert : 1euro)

Venez nombreux pour cette f�te de sainte Anne.

(Suite de la page 7)

A Pontmain devant la basilique

La F�te Dieu au Prieur�