JSAOM n° 8

100
Journal de la Société Algérienne d’Oncologie Médicale N° 10 - Octobre 2016 Tél/Fax. 021 235 096 S.A.O.M http // www.SAOMDZ.org Publication officielle de la Société Algérienne d’Oncologie Médicale ISSN 2392-5027 Les12 JICC Journées Internationales de Cancérologie de Constantine es RECUEIL DES ABSTRACTS Hôtel Marriott, Constantine 14 -16 Octobre 2016 IMMUNO-ONCOLOGIE

Transcript of JSAOM n° 8

Journalde la Société Algérienne d’Oncologie Médicale

N° 10 - Octobre 2016

Tél/Fax. 021 235 096 S.A.O.M http // www.SAOMDZ.org Publication officielle de la Société Algérienne d’Oncologie Médicale ISSN 2392-5027

Les12 JICCJournées Internationales de Cancérologie de Constantine

es

RECUEIL DES ABSTRACTS

Hôtel Marriott, Constantine14 -16 Octobre 2016

IMMUNO-ONCOLOGIE

La Société Algérienne d’Oncologie Médicale (SAOM) Organise le POST ESMO 2016

16 Octobre 2016Hôtel Marriott, Constantine, Algérie

Welcome To Post ESMO 2016

October 16, 2016 Marriott Hotel, Constantine, Algeria

Journal de la Société Algérienne d’Oncologie Médicaleédité par le Fascicule de la SantéCopyright © 2016-10 Editions Les Fascicules de la Santé

Cité des 95 logements, Bt D N°1 Bis, Dely Ibrahim - [email protected] 25 43 41 /023 25 43 42

Sous le Haut Patronage de Monsieur Le Ministre de la Santé

de la Population et de la Réforme HospitalièreEt de

Monsieur Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique,

La Société Algérienne d’Oncologie Médicale (SAOM)En collaboration avec

Etablissement Hospitalier DIDOUCHE Mourad, ConstantineFaculté de Médecine, Université 3, Constantine

Organisent

RECUEIL DES ABSTRACTS

Hôtel Marriott, Constantine14-16 Octobre

IMMUNO-ONCOLOGIE

Les12 JICCJournées Internationales de Cancérologie de Constantine

es

Comité d’organisation Président : Pr BENSALEM Assia

Pr BOUZID Kamel Pr GRIFFI FatihaPr TALEB-BACHRATZI SouadPr BENDRIDI MessaoudPr HANNACHE KamelPr DJEMAA BENDJAZIA Aicha Pr GERBAULET LEGAONACH AlainPr CHAOUCHE Hocine Pr LEZZAR AbdeslamDr KHELIFI TOUHAMI SofianeDr DJEGHIM SabrinaDr ATHAMNIA HoudaDr HELLAL ChouaibDr NAMOUS Anissa SamahDr AMMARI AbdellazizDr SAI KarimDR BENMERZOUK AchrafDr BOUKHCHAM HichemPr BOULACEL Abdelhamid Dr SALAH LAOUAR Abdelhamid

Comité scientifique Président : Pr BOUZID Kamel

Pr BENSALEM Assia Pr DJEDI Hanane Pr TALEB BACHTARZI Souad Pr MAHFOUF Hassen Dr SALAH LAOUAR Abdelhamid

XIIes JICC

14 Octobre 2016 1re séance : 15H00-17H00Modérateurs : M. ZITOUNI, A. ABERKANE, A. AOUATI, K. BOUZID, M. BOUZITOUNA, K. HANNACHE2re séance : 17H00Ouverture officielle des XII JICC - Mr Le MSPRH : Mr Abdelmalek BOUDIAF- Mr Le MESRS : Mr Tahar HADJAR- Mr Le Coordinateur Plan Cancer Algérien : Pr. M. ZITOUNI- Mr Le Wali de Constantine- Mr Le DSP de Constantine- Mr Le Recteur de la Faculté de Médecine de Constantine- Mr Le Doyen de la Faculté de Médecine de Constantine- Mr Le DG EHDM Constantine- Mr Le Président du Conseil de l’ordre de Constantine- Mr Le Président de la SAOM : Pr. K. BOUZID- Mme La Présidente d’organisation des JICC : Pr. A. BENSALEM Présentation Constantine : Histoire de Cirta, a travers les âges

15 Octobre 2016 3e séance : 8H30-10H15Modérateurs : A. LANKAR, A. BENHARKAT, A. AYADI, N. TERKI, Z.C. AMIR, B. LARBAOUI4e séance : 10H15-12H00Modérateurs : H. CHAOUCHE, A. SEGUENI, A. BENMATI, A. DJEMAA, S. TALEB12H00-13H00 : SYMPOSIUM AMGEN Modérateur : Pr. K. BOUZID :14H00-14H40 : SYMPOSIUM MSD Pr. Kamel BOUZID (Alger)5e séance : 14H40-16H50Modérateurs : M. SADOUKI, A. SELLAHI, A. DAHDOUH, S. BENSACI, B. KRELLIL, D. BENSAAD 6e séance : 17H00-19H00Modérateurs : S. MAKHLOUFI, M. BOUBAKEUR, A. BARKAT, Y. BENKHELLAF ,M. BENDRIDI, M. SAIDI, F. GRIFI

16 Octobre 2016 : POST ESMO 2016 1re séance : 15H00-17H00Modérateurs : K. BOUZID, A. BENSALEM, M. OUKKAL, N. BESSAIEH, D. YEKROU, H. DJEDI 2re séance : 15H00-17H00Modérateurs : Y. MEDJDOUB, H. MAHFOUF, A. BOUNEDJAR, L. BEDDAR, K. REKAI

11H30-11H45 : Clôture : Président SAOM : K. BOUZID

RECUEIL DES ABSTRACTS

COMMUNICATIONS ORALES POSTERS THEMATIQUES POSTERS LIBRES

RECUEIL DES ABSTRACTS

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 7

EVALUATION DES LYMPHOCYTES INFILTRANTLA TUMEUR (TIL) DANS LES CANCERS DE SEIN :RECOMMANDATIONS INTERNATIONALES N. Chaher, N. TerkiService d’anatomie pathologique. Centre Pierre & Marie Curie. Alger.Ces dernières années, l’évaluation morphologique des lympho-cytes infiltrant la tumeur (TIL (Tumor Infiltrating Lymphocytes))dans les cancers de sein a largement occupé le devant de lascène, notamment dans le domaine de la recherche clinique.évalué sur une simple coloration standard, le degré d’infiltrat enTIL est en passe de devenir non seulement un marqueur pré-dictif de réponse au traitement (pour la chimiothérapie ou lesthérapies ciblées), particulièrement dans les cancers du sein tri-ple-négatives et Her2 positives.Ainsi, l’étude de plus de 3 500 tumeurs exprimant les récepteurshormonaux a permis de démontrer la valeur pronostique posi-tive (marqueur de bon pronostic) des TIL dans les cancers dusein triple-négatifs. De même, l’infiltrat en TIL est un marqueurde bon pronostic et d’une meilleure réponse dans les cancersdu sein HER2+. Ce constat a conduit à l’élaboration précocemais très attendue de recommandations internationales pour lalecture des TIL en 2014. Ce travail fondateur répond de façonclaire et didactique à 3 questions simples :- Quelles zones examiner dans la tumeur ?- Comment quantifier les TIL ?- Pourquoi les TIL ont-ils une importance clinique ?Le but de ce travail et passer en revue les recommandations inter-nationales pour l’évaluation des TIL, de fournir une synthèse sur laméthodologie de l’évaluation tout en insistant sur le rôle du patho-logiste dans cette nouvelle approche du «profiling» des tumeurs.On abordera également les limites de ces recommandations quitrouveront certainement une « issue » dans les prochaines éditions.

EFFETS IMMUNITAIRES DE LA RADIOTHERAPIE,CONSEQUENCES CLINIQUES.Nicolas-Daly-Schveitzer (Toulouse)L’utilisation d’un moyen, réputé immunosuppresseur et d’effica-cité locorégionale, comme agent d’une immunothérapie antican-céreuse générale efficace constitue un paradoxe d’apparitionrelativement récente. Il existe toutefois des arguments en faveurde ce nouveau rôle de la radiothérapie (RT)* ainsi que desmoyens de la mettre en œuvre qui comportent des consé-quences thérapeutiques cliniques potentiellement pertinentes. - Les arguments : Il existe de nombreuses données expéri-mentales montrant que l’irradiation peut contribuer à une im-munité anti-tumorale systémique. En clinique, il a été observédepuis longtemps des effets immuno-modulateurs de la RT àdistance du site traité comme l’effet «abscopal» ou dans unemoindre mesure l’effet « bystander ». Par ailleurs, l’allure descourbes de survie cellulaire pose la question de la «dernièrecellule» dont la destruction peut être la conséquence de plu-sieurs effets extracellulaires y compris immunologique addi-tionnel pouvant expliquer que le contrôle local des tumeursreste un des éléments décisifs de la guérison des patients.- Les moyens : Il est évident que l’amélioration des connais-sances concernant les relations hôte-tumeur ainsi que les ef-fets de la RT sur ces relations ont largement contribué à mieuxappréhender le rôle, direct ou indirect, que pourrait jouer la RTdans la recherche d’un effet immunologique anti-tumoral et, parconséquent, à concevoir le schéma des essais cliniques encours. Dans le même temps, la disposition de moyens tech-niques capables d’irradier de façon focale les lésions tumoralesavec un minimum d’effets secondaires limitants, a ouvert laperspective de nouvelles approches thérapeutiques conférant àla RT, seule ou combinée, une fonction immuno-thérapeutique.- Les conséquences : Par voie de conséquence, il apparaît quel’irradiation, même partielle, de lésions tumorales peut amorcer uneffet immunogène positif, généralement amplifié par une immu-

nothérapie médicamenteuse associée. A la condition que les ef-fets immunosuppresseurs de la RT ne soient pas tels qu’ils anni-hilent sa capacité à transformer la tumeur irradiée en une sorte de“vaccin spécifique in situ”, la stratégie de traitement des tumeurs«localisées» peut bénéficier de cette association. Par ailleurs, lapossibilité de traiter des syndromes métastatiques pauci ou oligo-métastatiques par l’association RT stéréotaxique corporelle et im-munothérapie modifie en profondeur la stratégie de prise encharge de ces situations considérées jusqu’alors comme pallia-tives. Il est donc aujourd’hui possible de considérer la modifica-tion pronostique, ou tout au moins la durée de survie, de patientsporteurs d’une maladie métastatique, souvent antérieurementmulti-traitée, comme réaliste.(*) Ne sont envisagés ici que les effets immunologiques de la radiothérapieexterne des tumeurs dites « solides » à l’exclusion de la radio-immunothéra-pie et des hémopathies malignes.

EVOLUTION DU TRAITEMENT MEDICAL DU CANCER DU CAVUM : DE LA CHIMIOTHERAPIE A L’IMMUNOTHERAPIE E. Kerboua ; K. Bouzid Service d’oncologie médicale. Centre Pierre & Marie Curie - Alger Le cancer du cavum est l’un des plus fréquents cancers des voiesaéro digestives supérieures (VADS ) au Maghreb ; son incidences’est stabilisée ces dernières années, mais reste élevée (5,5/100.000 habitants chez l’homme et 2,1 chez la femme Registredes tumeurs d’Alger 2012). Bien que les stades précoces soientsouvent curables, la plupart des cancers du cavum sont diag-nostiqués à un stade avancé et posent un problème thérapeu-tique majeur. C’est un cancer radio curable et chimio sensible,mais les récidives sont fréquentes malgré une réponse initiale.Plusieurs protocoles de chimiothérapie sont utilisés dans notreservice, de l’historique méthothrexate, au 5 Fu associé au cis-platyl, puis aux taxanes et à la gemcitabine. Tout récemment lathérapie ciblée avec les anti-EGFR (cetuximab et nimotuzumab)vient enrichir l’arsenal thérapeutique, et enfin l’immunothérapiepointe son nez et s’impose par ces résultats prometteurs. Nousallons dans ce travail détailler les différentes étapes d’évolutiondu traitement médical du cancer du cavum en Algérie.

IMMUNOTHERAPIE ET CANCERS DIGESTIFS M. Oukkal et al.Clinique d’Oncologie Médicale Amine Zirout (COMAZ),CHU Beni-Messous – Alger.L’immunothérapie s’est imposée ces dernières années commeune approche incontournable dans le traitement médicamen-teux des cancers. Avec des molécules innovantes issues de labiotechnologie spécifiquement dirigées contre des protéines tu-morales, permettant de lever un « verrou » du système immu-nitaire et déclenchent une réponse immune qui mène à lastabilisation voire à la destruction de la tumeur.L’immunothérapie a fait ses preuves dans le traitement de plu-sieurs cancers (peau, poumons, vessie…) avec des réponses etdes remissions de longue durée et parfois spectaculaire commedans le mélanome métastatique ou l’immunothérapie a révolu-tionné le traitement et le pronostic de ce cancer classiquementrésistant à tous les autres traitements médicamenteux.Dans les cancers digestifs l’immunothérapie fait déjà partie del’arsenal thérapeutique classique avec l’utilisation des anticorpsmonoclonaux, que ce soit les anti EGFR (cetuximab et panitu-mumab), les antiangiogéniques (bévacizumab ou afflibercept).La nouvelle approche par inhibition des check points (PD-1 etPD-L1) a montré son efficacité à l’exemple du nivolumab dansle carcinome hépato cellulaire (CHC) ou le pembrolizumab dansle cancer colorectal. La recherche de drivers ou de facteurs pré-dictifs de réponses à ces molécules innovantes permet de sé-lectionner les meilleurs candidats à ces traitements.L’expression de PD-L1 serait un bon facteur prédictif de ré-ponses aux anti PD-1 dans le mélanome, le cancer du rein et du

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 8

poumon. Le statut MMR serait un facteur prédictif de réponse àl’anti PD-1 (pembrolizumab) dans plusieurs cancers en particu-lier les cancers colorectaux.Les effets secondaires habituels de ces molécules sont le rashcutané, la fièvre, la diarrhée, l’hépatite et les endocrinopathies(hypothyroïdie, insuffisance surrénalienne ou hypophysaire).L’immunothérapie pourrait constituer a court terme la voie royaleet l’approche la plus logique du traitement médicamenteux descancers néanmoins le coût actuel très élevé de ce traitementconstitue un frein indiscutable pour son développement et sagénéralisation notamment dans les pays a faible revenu.

IMMUNOTHERAPY : THE FOURTH CORNESTONE IN ONCOLOGY Mohamed RAHAL (Arabie Saoudite)Cancer Immunotherapy has prompted a paradigm shift in on-cology. It is now the four cornerstone of anti cancer treatment.Immunotherapy has been chosen as the “clinical cancer ad-vance of the year” by the American Society of Clinical Oncologyin its Clinical Cancer Advances 2016 report.The immune system depends on multiple checkpoints or “im-munological brakes” to avoid over-activation on healthy cells.CTLA-4 and PD-1 / PDL-1 inhibitors have scored some impres-sive successes in recent years.Immune checkpoint inhibitors are drugs – often made of anti-bodies – that unleash an immune system attack on cancer cells.Recent clinical trials indicate that check point inhibitors are nowshowing promise across broad tumor types mainly melanoma,non small cell lung carcinoma, head and neck cancer, renal cellcarcinoma and Hodgkin Lymphoma among others, either as sin-gle agent or in combination.Several points are unique in immuno-oncology:- Therapeutic agents are used to target immune cells rather thancancer cells.- Unique pattern of toxicities related to immunologic enhance-ment produced by Checkpoint inhibitors. Some are serious,need to be recognized and treated early with high dose steroids.- Across numerous studies in different tumor types, it seems thatpatients whose tumors express PD-L1, as detected by immuno-histochemical assays, have numerically higher response ratesto PD-1/PD-L1 blockade than patients who do not express PD-L1, but major responses were seen in PDL-1 non expressors.Many challenges remain for combination immunotherapy. E sys-tem depends on multiple checkpoints or “

MÉLANOME MALIN MODÈLE DE L’IMMUNO-ON-COLOGIE ENTRE RÉVOLUTION ET RÉALITÉ THÉ-RAPEUTIQUE R. Sai, D. Amokrane, A. Fellahi, F. Bouhacein, K. BouzidL’immuno-oncologie est une modalité de traitement évolutif quiinclut immunothérapies visant à exploiter le système immuni-taire propre du patient. Le mélanome au stade disséminé est une maladie incurabledont le pronostic est sombre dont la prise en charge est enpleine révolution ces dernières années par l’émergence de nou-velles molécules qui ont pris place dans notre arsenal théra-peutique, les thérapies ciblées et l’immunothérapie qui ciblentles points de contrôle du système immunitaire montrent qu’ellespeuvent induire des réponses tumorales objectives prolongéeset augmenter la survie globale (OS) des patients. Le vémura-fénib, inhibiteur sélectif de BRAF, et l’ipilimumab, inhibiteur duCTLA4, ont été les premiers validés suite à des études dephase III montrant un bénéfice sur la survie globale. Puis lesinhibiteurs de PD-1 pembrolizumb et nivolumab et de PD-L1sont en développement accéléré avec des résultats extrême-ment encourageants dont les profils de toxicité et de réponse ra-diologique sont différents de ceux observés avec les agents

cytotoxiques et les thérapies ciblées. Les principales toxicitésimmunologiques sont cutanées, gastro-intestinales, hépatiqueset endocrines Malgré ces avancées majeures, des questionsrestent en suspens, notamment concernant l’intérêt potentieldes différentes séquences et associations thérapeutiques quiest une approche logique avec le potentiel pour améliorer en-core l’ampleur de la réponse immunitairePerspectives et réalité illustrant notre petite expérience avec l’in-troduction du pembrolizumb 2 mg/kg en perfusion de 30 mn tousles 21 jours chez 2 patients respectivement de 54 ans et 28 ansporteurs d’un mélanome métastatique évolutif ayant montre unestabilisation de la maladie avec amélioration de la qualité de vieavec une assez bonne tolérance clinique et biologique et pour-quoi pas espérer un bénéfice significatif sur la survie des patientsapportant ainsi de nouvelles perspectives thérapeutiques.Conclusion : La prise en charge du mélanome métastatique estdonc en pleine mutation, marquée par des approches thérapeu-tiques innovantes. Néanmoins, la mise à disposition de ces nou-veaux traitements soulève auprès des professionnels de santédes interrogations quant à leur utilisation notamment l’intérêt po-tentiel des différentes séquences et associations thérapeutiques.

EVALUATION BIBLIOGRAPHIQUE DE LA RECHERCHE EN ONCOLOGIE AU MAGHREB ET EN AFRIQUE FRANCOPHONE : LA POSITION DE L’ALGERIE Alain Carayon*, Annick de Gaulle*, Charles Gombe- Mba-lawa**, Jacqueline Godet** La Ligue Contre le Cancer (France)** Institut national de Recherche en Sciences de la Santé (IRSSA- Républiquedu Congo)L’évaluation de la recherche en oncologie reste globalement peudocumentée en particulier au Maghreb et en Afrique francophone. Cette évaluation s’avère toutefois complexe car si les approchespossibles sont nombreuses (niveaux de financements, nombrede centres et unités de recherche, ressources humaines affec-tées, matériels dédiés…) toutes ont leur limite. La démarche la plus objective, ciblant les résultats issus de larecherche, s’appuie sur l’analyse bibliographique comme unindex de productivité même si cette option non exclusive nepeut être considérée comme parfaitement représentative.L’accès à la base de données MedLine par le moteur de re-cherche PubMed™ a constitué la source essentielle d’informa-tions dans cette étude. L’analyse bibliographique, étalée sur unepériode de 10 ans (2006 - 2015), a concerné 27 pays du Ma-ghreb et d’Afrique francophone répartis en trois groupes : Ma-ghreb (I), Afrique de l’Ouest (II), Océan Indien (III). Durant cette période le nombre de publications recensé dansles trois groupes s’élève à 5164 soit environ 55% des publica-tions sur l’ensemble du continent africain (9336). On note tou-tefois des écarts importants attendus entre les pays allant de2645 (Egypte) à 1 (Tchad). Durant la période 2006-2015, l’Algérie est impliquée dans 116 ar-ticles soit 2,55% des publications maghrébines (4535). Ce taux aété pondéré par nombre d’habitants et par le revenu nationalconsacré à la santé. Les équipes algériennes ont contribué à 86publications soit 74% des publications. On observe une forte pro-gression au cours des dernières années puisque 71 % des tra-vaux ont été accomplis dans les 5 dernières années.Les travaux ont été publiés dans 89 revues avec un Impact Fac-tor (IP) moyen de 2,62. 60 sont issus d’une collaboration inter-nationale auprès de 42 pays différents. 42 publications (36%)ont été éditées dans des revues ayant un IP supérieur à 2.La répartition des travaux a été étudiée en fonction des locali-sations anatomiques (17% concerne le sein et le sang) et desdomaines d’activité pour lesquels dominent les travaux de re-cherche fondamentale (28%).

Même incomplètes, car elles ne tiennent pas compte des pu-blications nationales, ces données donnent un éclairage ob-jectif sur l’état de la recherche en oncologie en Algérie et deson influence internationale. Si le taux de publications restemanifestement en deçà des potentialités de l’Algérie, la qua-lité des travaux est attestée par un IP moyen honorable. Enoutre, la progression des publications s’avère importante cesdernières années et s’accorde avec un accroissement descollaborations internationales. Cette synthèse doit permettreaux responsables hospitalo-universitaires et ceux des minis-tères de tutelle d’orienter et d’affiner les stratégies permettantde promouvoir la recherche nationale en oncologie.

Répartition des publications entre les pays d’Afrique Francophoneet Anglophone

Algérie : répartition des publications par organes Algérie : répartition des publications par domaine d’activité

Evolution du nombre de publications en Algérie par années. Répartition des publications dans les pays du groupe I

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 9

Algérie : nombre de publications par revues (triées en fonction de leur Impact factor)

Nombre de publications entre les pays ayant collaboré avec une équipe algérienne.

Algérie : répartition des publications en fonction des wilayas

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 10

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 11

CHIMIOTHERAPIE NEO ADJUVANTE DANS LECANCER DE LA VESSIE INFILTRANT LE MUSCLE.A PROPOS D’UN CASM. Abada1, A. Bounedjar2

1. Unité d’oncologie médicale, EPH Ain Defla. 2. CHU BlidaC’est le patient B.M, âgé de 49 ans originaire et demeurant à AinDefla, qui présente un carcinome urothéliale de la vessie classéT2 N2 M0, ayant reçu 3 cures de chimiothérapie néo adjuvantetype gemzar/carboplatine, une évaluation été faite après C3, ob-jective une bonne réponse clinico-radiologique (disparition dessymptomatologies urinaire + régression tumorale de plus de 95%p/p a l’examen antérieur). Le patient est adressé à la chirurgie parla suite pour une cystoprostatectomie après son consentement.Conclusion : La chimiothérapie néo adjuvante reste un standarddans les tumeurs à haut risque de progression métastatique(N+), ou elle doit comporter du cisplatine, ou le carboplatine sila fonction rénale est perturbée.

MECANISMES MOLECULAIRES DE L’ACTIVITEANTI-TUMORALE DE L’OLEANDRINEAbdennour S1, Derouiche M.T1, Azzouz M2

1. Université Constantine. 2. Université d’Alger, Faculté de médecine, Département de pharmacie. 3. Faculté de médecine, Département de pharmacie. Introduction et objectif : L’oléandrine est le principal principe actifdu laurier rose (Nerium oleander L), famille des apocynacées,communément appelé Defla en Algérie. Bien que cet hétéro-side soit toxique, il présente des propriétés cytotoxiques et anti-tumorales prometteuses. L’objectif de ce travail est de faire unerevue de littérature sur les mécanismes moléculaires de l’acti-vité anti-tumorale de l’oléandrine. Matériels et méthode : Une recherche bibliographique sur Pub-Med/MedLine en utilisant différents mots clés MeSH a été com-plétée par des résultats publiés dans des revues non indexéesainsi que des livres. Résultats et discussion : Les principaux mécanismes mis en évi-dence pour expliquer l’activité anti-tumorale de l’oléandrine sontl’apoptose, des mécanismes antiprolifératifs ou encore ceux im-pliquant un stress oxydatif. Ces résultats ont été synthétisés etprésentés sous forme de tableau. Conclusion : Malgré sa toxicité importante, l’oléandrine, sembleposséder des propriétés anticancéreuses susceptibles d’êtreexploitées en thérapeutique. Mots clés : Nerium oleander, oléandrine, cancer

METASTASE THYROÏDIENNE D’UN CARCINOMEEPIDERMOIDE, LA OU NE L’ATTEND PAS S.Achir, M.Frioui, M.Belacel, S.Mimouni.Service d’endocrinologie du Centre Pierre et Marie Curie d’Alger-AlgérieIntroduction : Les métastases des cancers épidermoïdes sontrares et souvent asymptomatiques. La localisation thyroïdienneest exceptionnelle, ce qui fait l’originalité du cas rapporté.Observation : Patiente âgée de 68 ans est opérée pour réci-dive d’un carcinome épidermoïde du cuir chevelu, un goitre vo-lumineux est alors constaté par le chirurgien .L’échographiecervicale révèle un goitre multi nodulaire plongeant et multiplesadénopathies latéro-cervicales gauches d’allure suspecte. Lescanner thoracique objective en plus des anomalies citées deslocalisations pulmonaires bilatérales. La cytoponction réaliséesur les nodules, les ADP et une masse sous cutanée basicer-vicale revient en faveur d’ carcinome peu différencié évoquanten premier lieu un carcinome épidermoïde sans éliminer uncarcinome anaplasique. La patiente est opérée ; une réductiontumorale est réalisée ; le diagnostic histologique définitif : mé-tastase d’un carcinome épidermoïde peu à moyennement dif-férencié. Actuellement la patientes est sous chimiothérapie.Conclusion : Devant des antécédents de carcinome épider-moïde et goitre suspect ; penser à une localisation métastatiquede ce carcinome qui est possible mais non rapporté par les don-nées de la littérature.

LES ESSAIS CLINIQUES EN ALGERIEAddou Abdelhamid1, M. Boumelik2, A. Boublenza2

1. Service de médecine légale. EPH Ain Sefra. 2. Service de médecine légale. CHU Sidi Bel AbbèsUn essai clinique ou essai thérapeutique est une étude scienti-fique réalisée en thérapeutique médicale humaine pour évaluerl’efficacité et la tolérance d’une méthode diagnostique ou d’untraitement. Il doit être fait selon une méthode scientifique rigou-reuse et éprouvée afin de limiter toute erreur sans oublier quedes critères d’éthique sont indispensables dans tout essai cli-nique…Ces éléments constituent une norme de qualité inter-nationale s’appliquant à la conception et à la réalisation d’essaisauxquels participent des sujets humains ainsi qu’à l’enregistre-ment et à la présentation des données relatives à ces essais.L’objectif de cette communication est d’établir les principes debonnes pratiques cliniques pour les essais cliniques chezl’homme en Algérie ainsi que les aspects réglementaires.

TUBERCULOSE PSEUDO TUMORALE PULMO-NAIRE ET PELVI-PERITONEALE MIMANT UNE TU-MEUR OVARIENNE METASTATIQUE F. Adila, F. Chiba, T. Brahimi, S. Benamara, A. ZitouniService de pneumologie. Hôpital central de l’armée Mohamed Seghir Nakkache La tuberculose pelvi-péritonéale pseudo tumorale représenteune forme rare avec des particularités cliniques, radiologiques etbiologiques et pouvant donc mimer une néoplasie ovarienne à unstade avancé. Nous rapportons le cas d’une jeune fille âgée de24 ans chez qui le diagnostic de cancer ovarien avec ascite etcarcinose péritonéale avait été suspecté par son gynécologue ;en effet la malade consultait pour une douleur pelvienne bilaté-rale avec un ballonnement abdominal. L’examen clinique étaitpauvre en dehors d’une ascite de grande abondance. Les don-nées de l’imagerie montraient une masse tissulaire ovariennesuspecte de malignité avec des multiples adénopathies abdo-minales profondes, une ascite de grande abondance et un as-pect de carcinose péritonéale. Sur le plan biologique le dosagedes CA125 était très élevé confrontant l’hypothèse maligne dela présentation radio clinique. Dans le cadre du bilan préopéra-toire pour une laparotomie exploratrice une radiographie thora-cique a été faite objectivant des nodules parenchymateux dontcertains sont excavés (alors que la patiente était asymptoma-tique sur le plan respiratoire). Le diagnostic de tuberculose multifocale a été établi histologiquement par l’étude microscopiquedes granulations péritonéale en grain de couscous, et bactério-logiquement par la présence de BAAR au niveau de la culturedu liquide d’aspiration bronchique et au niveau du sang des rè-gles. La malade a été mise sous traitement antituberculeux depremière ligne avec une nette amélioration clinique, radiolo-gique et biologique «normalisation du taux des CA125» maiselle garde une stérilité primaire «malgré deux tentatives de fé-condation in vitro» après trois ans de mariage. Notre cas illus-tre la présentation atypique de la tuberculose pelvi-péritonéalepseudo tumorale, la difficulté diagnostique et le pronostic fonc-tionnel sombre «risque de stérilité» chez une jeune patiente.

CANCER BRONCHIQUE : L’EXPERIENCE DU SER-VICE DE PNEUMOLOGIE DE L’HOPITAL CENTRALDE L’ARMEE SUR LES CINQ DERNIERES ANNEES(2011- 2015) F. Adila, F. Ziane, F. Chiba, S. Guediri, A. Benzadi, A. Zitouni Service de pneumologie. Hôpital central de l’armée Mohamed Seghir Nakkache Le cancer bronchique constitué la première cause évitable demortalité chez l’homme à l’échelle mondiale et il représentedans le service de pneumologie de l’Hôpital Central de l’Arméel’affection non transmissible la plus fréquente. Sa fréquence estvariable d’année en année en fonction du recrutement et estévaluée à une moyenne de 128 cas par an. S’agissant d’unemaladie chronique, elle engendre un ensemble de moyens diag-nostiques et thérapeutiques que nous nous proposons d’éva-luer dans ce travail. Notre étude est une étude rétrospective surdossier du malade, concernant tous les cas de cancer bron-

chique diagnostiqués sur une période de cinq années entre le 1er

janvier 2011 et le 31 décembre 2015 soit 640 malades. Le sex-ratio était de 9 hommes pour 1 femme ; l’âge varie entre 29 et87 ans avec une moyenne de 68 ans; le délai de la premièreconsultation était long (trois mois en moyenne) ce que expliqueen partie que plus 75% des malades étaient diagnostiqués austade localement avancé ou métastatique et qu’ils recevaientdonc une chimiothérapie palliative; le diagnostic de certitude denéoplasie à été fait chez 9 malades sur 10 mais le délai d’ob-tention était relativement long (1 mois en moyenne) ; plus de80% des malades ont étaient diagnostiqués par biopsie bron-chique ou transthoracique et l’adénocarcinome était le typehistologique le plus fréquemment établi. Le constat qui ressortde cette étude montre une activité en oncologie importante mo-bilisant l’ensemble du personnel et des moyens conséquents.La stratégie globale de prise en charge doit être révisée pouraugmenter la rentabilité des méthodes diagnostiques, essen-tiellement la bronchoscopie mais aussi pour raccourcir le délaide la première consultation par la formation du médecin géné-raliste et du spécialiste, éducation sanitaire des patients et l’aug-mentation de l’accès aux soins. L’amélioration du diagnostic apour objectif de limiter au maximum le délai de prise en chargethérapeutique au moins chez les patients susceptibles de bé-néficier d’un traitement curatif.

RARE CAS DE TRIPLE CANCERS METACHRONESIMPLIQUANT VESSIE, PEAU ET ESTOMAC.S.Adjmi, S.Belhadj, N.Adane, M. SadoukiService d’oncologie médicale HCALes tumeurs malignes primaires multiples (MPMTs) sont rare-ment observées dans la pratique clinique courante, cependant,plusieurs mécanismes ont été impliqués dans la pathogénèsede cette entité y compris les facteurs environnementaux (tabac,virus, profession, etc.), une prédisposition génétique et un trai-tement au préalable (chimiothérapie ou radiothérapie). En outre,l’augmentation de la survie des patients atteint d’un cancer, etle développement des techniques améliorées de diagnostic etde traitement ont tous contribué à l’augmentation de leur inci-dence. La présente étude rapporte le cas d’un homme âgé de72 ans présentant trois tumeurs malignes primaires méta-chrones : un carcinome urothélial de haut grade, un carcinomemétatypique de la jambe gauche (forme frontière entre un car-cinome basocellulaire et un carcinome épidermoïde) et un adé-nocarcinome peu différencié de l’estomac.Mots clés : Triple cancers – primaires – métachrones – carcinome urothélial–carcinome métatypique – adénocarcinome de l’estomac.

METASTASES PULMONAIRES ET OSSEUSESD’UN CANCER DU PANCREAS.S. Adjmi, S.Belhadj, M. SadoukiService d’oncologie médicale HCALe cancer du pancréas est un cancer relativement rare mais l’undes cancers les plus létales. Longtemps silencieux cliniquement,il est le plus souvent diagnostiqué à un stade métastatique. Lesoptions de traitement restent très limitées et seule la résection chi-rurgicale, rarement possible, offre une chance de survie prolon-gée. De loin, les métastases digestives sont les plus fréquentes ;les localisations pulmonaires et osseuses restent exceptionnelles. Mots clés : Cancer du pancréas – Métastases pulmonaires et osseuses.

LOCALISATIONS SECONDAIRES RENALE ETCEREBRALE D’UN CANCER DU RECTUM : A PROPOS D’UN CAS R. Aftis1, F. Atif, K. Bouzid1, M. Hamida 2, S. Aityounes 2, A. Laghraib3, C. Aimeur4

1. Service d’oncologie médicale centre Pierre et Marie Curie. 2. Service d’anatomie pathologie CHU Mustapha. 3. Service de radiologie CHU Mustapha 4. Service de radiologie CHU BEO.Introduction : Le cancer colorectal est le 3e cancer en terme defréquence et le 2e en terme de mortalité, les localisations se-condaires se situent le plus souvent au niveau du foie, du pou-

mon puis de l’os. Il existe d’autres sites métastatiques moinsfréquents qui sont décrits dans la littérature mais qui sont rare-ment observés en clinique, nous rapportons le cas d’une pa-tiente suivie pour un néo du rectum avec métastasespulmonaires, rénale et cérébrales.Observation : il s’agit de Mme G.F âgée de 46 ans sans ATCDparticuliers traitée pour un cancer du rectum classé initialementT4N1M0 type ADK bien différencié en 2012 ayant bénéficiéd’une chirurgie suivie d’une radiothérapie ,le scanner après ra-diothérapie a objectivé des métastases pulmonaires le RASétait muté et la patiente a reçu une chimiothérapie de 1re lignetype FOLFOX7 et Bévacizumab suite à laquelle elle a progresséau niveau pulmonaire après 12 cures puis une 2e ligne lui a étéproposée à base de FOLFIRI-Bévacizumab, elle a reçu 12cures puis elle a encore progressé au niveau pulmonaire avecl’apparition d’une masse rénale biopsiée et dont l’étude anato-mopathologique est revenue en faveur de métastase d’un can-cer du rectum .La patiente a par la suite développé desmétastases cérébrales révélées par des crises convulsives en-viron un mois plus tard sur lesquelles elle a été irradiée, elle agardé pour longtemps un très bon état général, un traitement àbase de régorafenib était envisagé mais non reçu pour sa nondisponibilité. La patiente elle est décédée en Mai 2016. Conclusion : il semble selon les données de la littérature quel’envahissement secondaire du tractus urinaire n’est pas unphénomène rare compte tenu du rôle de filtre du parenchymerénale et de la richesse de sa vascularisation créant un envi-ronnement favorable à la greffe d’emboles tumoraux qui estsous estimée car il apparait à un stade tardif de la maladie mé-tastatique et est souvent diagnostiqué à l’autopsie .Le rôle de laponction biopsie percutané est important dans le diagnostic per-mettant d’adapter la prise en charge adéquate et d’éviter unechirurgie inutile ,le rectum reste quand même peu pourvoyeurde métastases rénales par rapport aux autres sites primitifs .Lesmétastases cérébrales des cancers colorectaux sont décritesmais bien après celles du poumon , du sein et du mélanome .Mots clés : adénocarcinome-rectum -métastases rénale et cérébrales,

CARCINOME ANAPLASIQUE DE LA THYROIDE. A PROPOS D’UN CAS R. Aftis, E. Kerboua, K. BouzidService d’oncologie médicale. Centre Pierre et Marie Curie. Introduction : Les cancers thyroïdiens représentent 1% des tu-meurs malignes. On distingue les cancers bien différenciés sedéveloppant à partir des cellules folliculaires qui sont de deuxtypes : papillaire (le plus fréquent) et vésiculaire, ils sont cura-bles dans 90% des cas. Les cancers qui se développent à par-tir des cellules para folliculaires ou cellules C sont dit médul-laires. D’autres formes de cancers, très rares, existent : lescancers anaplasiques ou indifférenciés et qui sont de pronosticeffroyable. Le cancer anaplasique de la thyroïde est l’un descancers les plus graves, il représente environ 1,6% des cancersde la thyroïde et son incidence annuelle est de l’ordre de 2/1 mil-lion d’habitants, prédomine largement chez les sujets âgés. Lesex-ratio serait proche de 1 à 1,5, d’autres avancent une pré-dominance féminine. Matériels et méthodes : Nous rapportons le cas d’une jeune pa-tiente de 39 ans suivie depuis 2009 pour des nodules thyroïdiensstables échographiquement. Jusqu’à septembre 2015, un nodulelatérocervical augmente rapidement de volume passant à unemasse d’environ 20 cm en 4 mois. Le diagnostic anatomopatholo-gique n’a été fait qu’en janvier 2016 à un stade très avancé com-primant la trachée compliqué d’un syndrome cave supérieur,d’adénopathies cervicales, médiastinales et de localisations pul-monaires. Une 1re ligne de chimiothérapie à base de doxorubicineet de cisplatine a été entamée, après 4 cures, nous avons notéune progression. La radiothérapie locorégionale n’a pas pu êtreréalisée chez elle car il lui est impossible de se mettre en décubi-tus dorsal, une 2e ligne de chimiothérapie a été proposée à basede paclitaxel et de carboplatine pour une seule cure puis arrêtée àcause de la mauvaise tolérance clinique et biologique. L’évolution

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 12

a été dramatique marquée par l’augmentation continue de lamasse qui a fini par se fistuliser, se nécroser et saigner de manièrecataclysmique au moindre effort de toux, aucun geste chirurgicalhémostatique ou de propreté n’a pu être réalisé chez elle, elle estdécédée en Juillet 2016 soit après 10 mois et demi d’évolution.Conclusion : Le pronostic du cancer anaplasique de la thyroïde,surtout en cas de métastases reste sombre, leur agressivité estliée à leur temps de dédoublement qui est extrêmement court.La meilleure approche des cancers anaplasiques est préventive,consistant en la thyroïdectomie précoce des goitres dès qu’ilssont symptomatiques, évolutifs, comportant des nodules clini-quement, échographiquement ou cytologiquement suspects.

LYMPHOME HODGKINIEN ET LYMPHANGIOMEKYSTIQUE CERVICAL.S.Aggoune ; F. Mokhtari ; Y. Hired ; M. Afraoucene ; H. Boukhelal.Service d’oncologie pédiatrique. CHU Mustapha. Introduction : Le diagnostique étiologique d’une masse cervi-cale obéit à une démarche codifiée, basée sur des argumentscliniques (essentiellement l’âge et la localisation de la masse) etdes arguments radiologiques (initialement échographiques). Lahantise d’une néoplasie restant une préoccupation majeure.Matériel et méthode : Nous rapportons le cas d’un enfant âgé de5 ans, sans antécédents personnels ou familiaux particuliers,suivi pour masse cervicale évoluant depuis 1 année, mesurant10 cm de diamètre, molle non douloureuse, sans signe inflam-matoire en regard, sans adénopathie locorégionale. L’examensomatique par ailleurs étant sans particularité, notamment pasde syndrome tumoral, ni de syndrome infectieux. Résultats : L’IRM cervicale faite : aspect en faveur d’un lymphan-giome kystique. Biopsie initiale de la masse non concluante. Unedeuxième biopsie faite une année plus tard vue l’augmentation duvolume de la masse, retrouve à l’étude anatomopathologique : unLymphome de Hodgkin de type scléro-nodulaire. L’enfant estclassé stade IIIB/b selon la classification de Ann Arbor, et est ac-tuellement sous protocole de chimiothérapie MDH2003.Conclusion : Le lymphangiome kystique qui représente 5% des tu-meurs bénignes de l’enfant, n’est pas considéré dans la littératurecomme ayant un lien de causalité avec une éventuelle atteinte ma-ligne, ou un état pré-malin. Ce cas pose la question soit d’uneéventuelle localisation secondaire du lymphome ayant siégé au ni-veau du kyste ou bien de l’association entre lymphangiome kys-tique et pathologie maligne, telle qu’on la retrouve déjà dansd’autres malformations lymphatiques telles que le kyste branchiale.

BERBERINE EN ONCOLOGIE PEDIATRIQUES. Aggoune ; F. Mokhtari ; K. Ezziane ; N. Mahdi ; Y. Hired ; H. BoukhelalService d’oncologie pédiatrique CHU MustaphaIntroduction : La neurologie connaît des troubles moteurs qui n’ontpas de référents organiques (3% environ des troubles du mouve-ment ; 1 à 9% de l’ensemble des symptômes neurologiques). Cestroubles ont des significations diverses : ils peuvent être l’expres-sion originelle d’une authentique maladie mais également celled’un trouble psychiatrique (trouble obsessionnel et compulsif, trou-ble somatoforme, trouble factice ou pathomimie, simulation).Matériel et méthodes : On rapporte l’observation d’un enfantâgé de 5 ans, hospitalisé pour prise en charge d’un lymphomede Burkitt cervical traité selon le protocole LMB2001 bras C3. Audécours du traitement de consolidation (CYVE et IR1), l’enfantprésente des convulsions tonicocloniques généralisées durantdix minutes avec un état dépressif. Il n’existait pas de déficitpost critique. Ces convulsions avaient tendance à la récidive. Résultats : Devant ces convulsions récidivantes avec troublespsychiatriques, la hantise d’une atteinte méningée vu le stadethérapeutique nous a fait pratiquer une ponction lombaire quine retrouvait pas de cellules blastiques. La tomodensitométriecérébrale était normale. Un bilan comportant un dosage de lacalcémie, phosphorémie, urée, créatinine sanguine ainsi quel’ionogramme sanguin sont revenus normaux. L’électroencé-phalographe était normal pour l’âge. On a été surpris par l’exis-

tence d’une hypoglycémie sévère concomitante aux épisodesconvulsifs. L’interrogatoire de la mère n’a pas permis de retrou-ver de cause évidente à ces hypoglycémies, jusqu’au jour ouon s’aperçoit que la maman donnait une cuillère qu’elle répétaittrois fois par jour d’une façon quotidienne, d’une mixtured’herbes médicinales qu’elle avait ramené de chez un herbo-riste. L’analyse de ce mélange au centre national de toxicologieavait permis de retrouver une quantité importante de berbérine.Conclusion : Les effets secondaires de la phytothérapie ont étésouvent évoqués ces dernières années : néphrotoxicité et carci-nome urothélial, hépatotoxicité, interactions médicamenteuses.Des plantes traditionnellement réputées sans risque peuvent ainsis’avérer toxiques dès lors qu’elles sont utilisées à large échelle.

LE CANCER DU SEIN : CLASSIFICATION MOLE-CULAIRE A SIDI BEL ABBES, ALGERIE.Agher N 1*, Tou A 1*.1.Service de pathologie, Centre Hospitalo-universitaire de Sidi Bel Abbès,22000, Algérie.* Laboratoire de cancer et environnement, université Djilali Liabès, Sidi BelAbbès, 22000, Algérie.Objectif : L’hétérogénéité des anomalies moléculaires présentéespar les cancers mammaires et la connaissance approfondie deces cibles potentielle est une source prometteuse de thérapie ci-blée. L’essor de ces cibles thérapeutiques permet d’envisager ledéveloppement de combinaisons thérapeutiques personnaliséesadaptées aux caractéristiques tumorales intrinsèques. Le but denotre travail est d’effectuer une étude descriptive, histopatholo-gique et appliquer la classification moléculaire. Matériel et méthodes : Nous avons sélectionné 237 cancers dusein sur une période s’étalant de 2008 à 2014, au niveau duservice de pathologie du Centre Hospitalo-universitaire de SidiBel Abbés, Algérie. Nous avons pu identifier pour chaque tu-meur la classe moléculaire en fonction de son profil immuno-histochimique par l’étude des récepteurs hormonaux estrogèneet progestérone, du statut de l’oncogène HER2neu et complétépar la technique Hybridation In Situ par fluorescence (FISH)pour les cas HER2 score 2.Résultats : selon la classification moléculaire des cancers dusein notre échantillon présente :- les tumeurs HER2 positives, dont le pronostic a été nettementmodifié par des thérapies ciblées : 35%- deux grands types de tumeurs exprimant les récepteurs hor-monaux (RH) : faiblement proliférantes et de bon pronostic lu-minal A, et proliférantes de moins bon pronostic luminal B avec: Luminal A : 16% et Luminal B : 29%.- tumeurs triple négatives (RE–, RP– et HER2–) : 20%.Conclusion : La signature d’expression génomique dite “intrin-sèque” qui distingue plusieurs grandes catégories de cancers dusein a montré clairement son intérêt en clinique sur le plan pro-nostique et même thérapeutique. Ce qui nécessite l’importancede développer le soin adéquat pour ces patientes et l’installationdes techniques nécessaires pour le choix thérapeutique. Mots clés : Cancers du sein, Luminaux, HER2.

L’INSTABILITE PHENOTYPIQUE ET GENOTYPIQUE AU NIVEAU DES CANCERSAgher N 1*, Tou A 1*

1. Service d’anatomo-cyto-pathologiques, Centre Hospitalo-universitaire deSidi Bel Abbès, 22000, Algérie.* Laboratoire de cancer et environnement, université Djilali Liabès, Sidi Bel Abbès, 22000, Algérie.Objectif : L’hétérogénéité des cancers présente un des pro-blèmes majeurs de prise en charge thérapeutique qui peut ex-pliquer la chute de beaucoup patients cancéreux après traite-ment. L’étude de ces changements au niveau de la tumeurprimitive et sa métastase et la connaissance approfondie depoints de différence améliorerait le choix thérapeutique et doncaugmenter la survie et la qualité de vie des patients. Notre tra-vail avait pour objectif d’étudier le cancer primitif et son métas-tase sur tous ses volets afin de trouver des explications hypo-thétiques sur le comportement de la cellule mouvantes.

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 13

Patients et méthodes : Nous avons effectué une étude compa-rative entre la tumeur primitive et son tumeur secondaire dans10 cas de cancer colligés au niveau du service de pathologie duCentre Hospitalo-universitaire de Sidi Bel Abbés, Algérie. Notretravail consistait à corréler les données cliniques avec les as-pects anatomopathologiques notamment une relecture histo-pathologique de l’ensemble des lésions et par le biais destechniques immunohistochimiques en utilisant les anticorps anti-HER2, anti- progéstérone, anti-œstrogène, anti-P53, anti-KI67,anti-cytokératine, anti-Kappa, anti-Lamda etc, afin de comparerentre la tumeur primitive et sa métastase sur le plan :- degré de différenciation (grade histopathologique) ; - potentiel prolifératif ;- type de prolifération adopté par la cellule mouvante.Résultats : Au terme de cette étude, la cellule cancéreuse mou-vante, montre une variabilité aussi bien phénotypique que gé-notypique, par rapport à son homologue primitive. Conclusion : cette variabilité peut expliquer l’échec du traite-ment qui est souvent basé sur le profil histopathologique et bio-logique de la tumeur primitive ne prenant pas en considérationles cellules tumorales, ayant eu la capacité de s’écarter de la tu-meur primitive, emprunter le courant sanguin, et proliférer dansun environnement autre que l’environnement initiale confirmantde ce fait leur potentiel agressif et qui devrait être pris en comptedans le choix thérapeutique. Mots clés : Tumeur primitive, tumeur secondaire, phénotype, génotype.

NEOPLASIE DE LA VERGE CHEZ UN SUJET DE62 ANS : A PROPOS D’UN CAS A. Ainouche, N. Chikh, S. Raouli, M. Oukkal.Clinique d’oncologie médicale Amine Zirout (COMAZ) Beau-Fraisier, CHUBéni-Messous – Alger.Introduction : Le cancer du pénis est une tumeur maligne rare,qui se manifeste le plus souvent au niveau du gland ou de laface interne du prépuce, plus rarement de la verge. Le cancerdu pénis se développe très lentement et n’est la cause de trou-bles qu’après un certain temps. Malgré la présence de symp-tômes souvent dès le début de la maladie, beaucoup d’hommesatteints ne consultent que très tardivement, parce qu’ils onthonte, peur ou répriment le problème. C’est un cancer très rareen Europe mais en forte augmentation. En France, l’incidenceest estimée à 1 cas pour 100 000 hommes, soit moins de 1% del’ensemble des cancers. Il survient généralement dans le cou-rant de la 6e décennie avec un maximum vers 80 ans. Environ90% des tumeurs apparaissent au niveau du gland et/ou du pré-puce. Les tumeurs primitives du corps pénien sont beaucoupplus rares, en revanche les tumeurs secondaires, localisées auxcorps caverneux, témoignent d’une maladie systémique.Matériel et méthodes : nous rapportons l’observation d’un patientâgé de 62 ans aux antécédents de DNID sous traitement suiviau niveau de notre clinique d’oncologie médicale Amine Zirout(COMAZ) depuis janvier 2016 pour la prise en charge d’une néo-plasie de la verge opérée par amputation génitale et orchidecto-mie + confection d’une périnéostomie et curage ilio-fémoralbilatéral et dont le scanner post opératoire est revenu en faveurd’un magma d’adénopathies iliaques externes bilatérales. Etudeanatomopathologique : carcinome épidermoïde bien différenciéde la verge classé pT4N1Mx selon la classification TNM 2009,présence d’un ganglion inguinal droit métastatique. Traitementmédical : le patient est actuellement sous chimiothérapie typecapécitabine/cisplatine, dans le but de désinfiltrer le magmad’adénopathies et le proposer à une éventuelle radiothérapie.Conclusion : Le cancer du pénis est très rare. Il concerne avanttout les hommes d’une soixantaine d’années. Avant 40 ans, uncancer du pénis est extrêmement rare. Les hommes circoncisne sont presque pas concernés par la maladie. Le taux de sur-vie à 5 ans selon les dernières statistiques publiées est de 62%,a 10 ans, ce taux varie selon l’âge et est de l’ordre de 60%, auxstades initiaux, T1 et T2, le taux de malades en vie, à 5 ans, estde 70 à 90 %,aux stades avancés de la maladie, T3, le pour-centage de malades en vie, à 3 ans, est de 30%.

TERATOME SACROCOCCYGIEN GEANT, A PROPOS D’UN CASK. Aït Idir1, F. Gachi21. Service de pédiatrie. Centre de consultations spécialisées de l’armée. H-Dey Alger. 2. Centre de Pierre et Marie Curie Alger Le tératome saccrococcygien (TSC) est une des tumeurs néo-natales rares, souvent bénignes et touche préférentiellement lesfilles. L’hémorragie aigue intra-tumorale représente un risque ma-jeur d’anémie aiguë. La surveillance de ces tumeurs est réaliséepar l’Echographie Doppler. L’IRM ou la TDM précise l’anatomie,le siège et l’extension. Il y a des différentes thérapeutiques inutéro qui sont en cours d’évaluation pour réduire le risque hé-morragique. Le mode de naissance est fonction de la taille et dela composition de ces tératomes. La chirurgie reste un traitementde choix associée ou non à une chimiothérapie. Parfois il s’agit detumeur maligne ou à potentiel malin avec risque élevé de dégé-nérescence. Nous vous présentons le cas d’Ikram qui a présentéun TSC avec marqueurs tumoraux élevés et ayant nécessité uneablation chirurgicale avec chimiothérapie.

CANCER RENAL ET METASTASES THYROÏDIENNES. A PROPOS D’UN CAS M. Allaoui1, H.A. Benabdellah1 H. Kehili1 , A. Benguedache1 , M. Kaid1, M. Baghdad1, F. Belghanem1, M. Allaoui1, C. Mersali1, K. Bouallala1 , K. Bouzidi1 , N.Bessaih1 , Y. Beldjillali1 , C. Ouanzar2, M. Youssfi2 , M. Yamouni1 .1. Service oncologie médicale EHU Oran. 2. Service urologie EHU Oran.Introduction : Les métastases thyroïdiennes d’un cancer rénalsont peu fréquentes. Leur distinction clinique avec une tumeurmaligne est difficile.Cas clinique : nous rapportons le cas d’un homme de 74 ans hy-pertendu qui a consulté pour une masse cervicale avec dys-phonie et dyspnée dont la biopsie de cette dernière est revenueen faveur d’une métastase thyroïdienne d’un carcinome rénal.Des examens complémentaires ont été réalisés objectivant laprésence d’une masse rénale droite avec aussi des métastasespulmonaires, ce qui a amené à réaliser une néphrectomie élar-gie droite suivie d’une thérapie ciblée (Sunitinib). Conclusion : Les métastases thyroïdiennes sont très rarementobservées en clinique et beaucoup plus fréquentes à l’autop-sie. Elles peuvent être révélatrices du cancer du rein mais ap-paraissent souvent au cours du suivi d’un patient traité. Mots clés : Métastase, glande thyroïde, carcinome rénal.

PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DES PROTOZOAIRES INTESTINAUX CHEZ LES PATIENTS IMMUNODEPRIMES. B. Allouache, S. Ahraou, M. Djaballah, T. MoulahemLaboratoire de parasitologie-mycologie chu Benbadis ConstantineLes parasitoses intestinales demeurent un problème de santé nonnégligeable. Les protozoaires représentent une grande famille deparasites appartenant à la flore commensale du tube digestif hu-main, avec des tableaux symptomatiques très variables surtout sile statut immunitaire du sujet affecté est affaibli. Dans le but dedéterminer le profil épidémiologique et clinique des protozoairesintestinaux chez les patients immunodéprimés, notre étude pros-pective a été menée de Novembre 2015 à Janvier 2016 au niveaudu service de parasitologie et mycologie du C.H.U. Constantine.L’étude a concerné des sujets adultes immunodéprimés. Chaquepatient a bénéficié d’une analyse parasitologique complète desselles comprenant un examen direct macroscopique et microsco-pique, ainsi qu’une technique de concentration et de coloration.Sur les 48 examens parasitologiques des selles pratiqués, 8étaient positifs soit un taux parasitaire de 16.66%. Selon lestranches d’âges, les sujets de plus de 40 ans étaient les plus tou-chés, une prédominance masculine a été constatée avec un sexeratio égal à 3. Parmi les parasites retrouvés, Blastocystis hominisa été le plus isolé avec (37.50%), suivie par Endolimax nanus(25%). Dientamoeba fragilis a été isolé chez un seul patient avec

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 14

un taux de 12.50%. Des mesures de prévention collective et in-dividuelle doivent toujours être entretenues pour lutter contre cesparasitoses surtout chez les sujets immunodéprimés.Mots clés : Protozoaires intestinaux, Immunodépression, Examen parasito-logique des selles, CHU. Constantine.

APPORT DE LA CYTOPONCTION A L’AIGUILLEFINE DANS LE DIAGNOSTIC DE LA TUBERCU-LOSE GANGLIONNAIRE AVEC METASTASE GAN-GLIONNAIRE D’UN CANCER DU CAVUM : RAREASSOCIATION SYNCHRONE, A PROPOS D’UNEOBSERVATION Amiour Nassira, Allag Souad, Saidi RazikaService d’histologie-embryologie-génétique CHU ConstantineIntroduction : Les adénopathies cervicales représentent un motifde consultation fréquent en pathologie ORL, la cytoponctionganglionnaire un outil indispensable fournissant des informa-tions diagnostiques précises immédiates et à moindre coût. Objectif : Dans ce poster est décrit le cas d’un patient ayant pré-senté en même temps une tuberculose ganglionnaire et un can-cer du cavum avec métastases ganglionnaires découvertsfortuitement par une cytoponction ganglionnaires à l’aiguille fine.Matériel et méthodes : Cytoponction à l’aiguille fine faites au ni-veau de ces adénopathies ont ramené un liquide hématiqueétalé sur des lames colorées par MGG. L’examen microscopiquea révélé un frottis à haute densité cellulaire composé de cellulescarcinomateuses sur un fond contient des débris nécrotiquesavec des granulomes inflammatoires nécrosants, le diagnosticest retenu devant la présence de cellules de Langerhans asso-ciées à la nécrose caséeuse. Une biopsie du cavum a mis en évi-dence un carcinome indifférencié de type nasopharyngien.Résultats : Le patient est alors adressé en oncologie médicaleun bilan d’extension est réalisé, un traitement anti bacillaire quiconstitue un facteur déterminant dans le pronostic et l’évolutionde ce cancer, est démarré en premier, une radiothérapie est en-treprise par la suite, l’évolution est favorableConclusion : La cytologie joue un rôle essentiel dans la détec-tion et le diagnostic du cancer. Le carcinome nasopharyngienest fréquent en Algérie, son association avec la tuberculose doittoujours être évoquée en particulier dans notre contexte endé-mique, elle constitue un facteur pronostique qui influence lechoix et les modalités thérapeutiques du cancéroncologie.Mots clés : Cytoponction à l’aiguille fine, tuberculose ganglionnaire, cancerdu cavum.

VARIATION EN PEROPERATOIRE DU NERF LARYNGE INFERIEUR (UN CAS)Amrane CY, Henider N, Pr Grine I, Pr Boulacel H, Benachi Y,Pr Belhoula H, Pr Boussafsaf B.Laboratoire d’anatomie normale, CHU Constantine. Service d’ORL CHU Constantine.La chirurgie de la glande thyroïde nécessite une connaissanceparfaite de l’anatomie cervicale, il est donc très important debien connaître l’anatomie du nerf laryngé inférieur, de son ori-gine à sa terminaison, sa situation et ses rapports dans la régionthyroïdienne. Le trajet du nerf laryngé inférieur est hautementvariable, donc la méconnaissance de l’anatomie de ce nerf et deces variations par le chirurgien, est la cause principale des pa-ralysies récurrentielles. C’est une complication iatrogène gravepouvant induire des troubles importants de la phonation, de larespiration et de la déglutition, qui peuvent avoir d’importantsretentissements psychologiques limitant alors les capacités detravail et la vie sociale des patients.

ARTERE SUBCLAVIERE DROITE ABERRANTEEMBRYOLOGIE ET ASPECT RADIO-CLINIQUEREVUE DE LA LITTERATUREAmrane C Y, Grine I, Benjelloul M, Belhoula H, Boulacel H, Benachi Y, Lecheuheb F Z, Boussafsaf B.Laboratoire d’Anatomie Normale CHU Constantine.Introduction : L’artère sub-clavière droite aberrante est la plus

commune des anomalies embryologique de la crosse aortique,elle présente (0,4 à 3% de prévalence) est une malformationcongénitale où il existe à la fois une anomalie de position et dutrajet de l’artère sous-clavière droite. (Arteria lusoria) qui se di-rige vers le haut et la droite dans le médiastin postérieur, elle semanifeste par : une dysphagie, soit une toux chronique avecune dyspnée cette anomalie peut être découverte TOGD etconfirmée par ANGIO-TDM thoracique.Objectifs :- Illustrer un aspect des anomalies des arcs aortique le 4e arc.- Montrer son expression clinique.- Montrer l’apport de l’imagerie pour l’exploration de cette anomalie.Habituellement de la crosse de l’aorte naissent successivementtrois vaisseaux artériels :1- le t ronc artér ie l brachio-céphal ique qui se div iseen deux artères :• l’artère carotide commune droite.• l’artère sous-claviculaire droite.2- l’artère carotide commune gauche.3- l’artère sous-claviculaire gauche.Dans le cas présent, de la crosse de l’aorte naissent successi-vement trois vaisseaux artériels : 1- un tronc artériel qui se divise en deux artères :• l’artère carotide commune droite ;• l’artère carotide commune gauche.Ce tronc est donc bi carotidien. 2- l’artère sous-claviculaire gauche ;3- l’artère sous-claviculaire aberrante droite (ou l’artère lusoric- arteria lusoria) qui se dirige vers le haut, l’arrière et à droitepuis passe derrière l’œsophage et enfin, se dirige vers la droiteet en avant pour atteindre la région sous-claviculaire droite et lemembre supérieure homolatérale.L’artère sous-claviculaire aberrante ou (arteria lusoria) représentel’anomalie la plus fréquente de l’arc aortique (4e arc aortique), elle pré-sente (0,4 à 3% de prévalence). L’artère sous-claviculaire droiteaberrante est une malformation congénitale où il existe à la fois uneanomalie de position et du trajet de l’artère sous-clavière droite. (Ar-teria lusoria) qui se dirige vers le haut et la droite dans le médiastinpostérieur : elle est habituellement asymptomatique, mais chez cer-taines personnes, elle se manifeste par une dysphagie (compressionvasculaire de l’œsophage) produisant ce qu’on appelle une dyspha-gia lusoria. Dans des rares cas elle passe entre la trachée et l’œso-phage ce qui explique la survenue de la dyspnée et de toux chronique.Cette anomalie de l’artère sub-clavière droite aberrante peut-être ré-vélée par un TOGD et confirmer par ANGIO-TDM thoracique.Conclusion : Artère sub-clavière droite aberrante cause de dys-phagie, de toux chronique et dyspnée a connu un progrès diag-nostic grâce à l’apport de l’angio-TDM thoracique, qui permetd’établir le diagnostic anatomique, apprécie l la compressiontrachéale si elle existe et guide le traitement chirurgicale

LES ORGANES LYMPHOÏDESGrine I1, Boudine L2, Amrane CY2, Boukaabache L2, Benleghib N2,Bendjelloul M2.1. Laboratoire d’anatomie normale. Laboratoire de Recherche “Médecine Préventive des Affections Chroniques.2. Laboratoire d’anatomie normale. CHU de Constantine.Le système immunitaire est constitué d’un ensemble complexed’organes individualisés et de tissus entre lesquels circulent, defaçon constante, des cellules immunocompétentes. Les organeslymphoïdes font partie du système immunitaire, ils doivent leurnom à la présence et au fonctionnement de lymphocytes. Cesont des organes spécialisés qui donnent naissance aux cellulesintervenant dans la défense de l’organisme. Il existe deux caté-gories d’organes lymphoïdes :- Les organes lymphoïdes primaires ou centraux: constituent le lieude production et maturation des lymphocytes où ils acquièrent unrécepteur propre à chaque cellule (constitution du répertoire).- Les organes lymphoïdes secondaires ou périphériques : sontpeuplés de cellules issues des organes lymphoïdes primaires etsont le lieu où se produisent les différentes coopérations cellu-laires aboutissant à une réponse immunitaire spécifique; ils cor-

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 15

respondent à un site de rencontre entre les cellules de la défenseimmunitaire et l’agent extérieur à l’organisme. L’objet de cettecommunication est de rappeler l’anatomie des organes lym-phoïdes primaires (moelle osseuse et thymus) et les organeslymphoïdes secondaires (Rate, ganglion lymphatique, MALT ouformations lymphoïdes associées aux muqueuses, amygdales.)

CANCER DU COLON ET GROSSESSE A. Anou, M.Djoudi, D.Boukhoukha, Z.Mekahlia, Z.ImessaoudeneClinique Chirurgicale A, CHU Mustapha. Alger CentreIntroduction : les cancers coliques diagnostiqués au cours de lagrossesse sont rares. Ils sont caractérisés par un pronosticsombre, en rapport avec un diagnostic souvent tardif où lessignes cliniques sont confondus avec les signes de la grossessenotamment au premier trimestre et avec le caractère fréquem-ment agressif de ces tumeurs.Matériel : nous rapportons le cas d’une patiente multipare âgéede 38 ans sans antécédents médico-chirurgicaux particuliers,chez qui le diagnostic d’un adénocarcinome colique gauche aété réalisé suite à une symptomatologie +/- typique, qui évoluaitdepuis 3 mois sur une aménorrhée de 4 mois. Les explorationsont confirmé une grossesse de 16 semaines et le caractère nonmétastatique du cancer.Résultats : après concertation avec les obstétriciens et les onco-logues une interruption thérapeutique de la grossesse (ITG) étaitréalisée, suivie d’une préparation de la patiente à la chirurgie. L’in-tervention a été réalisée après 4 semaines de l’ITG, le geste chi-rurgical a consisté en une hémi colectomie gauche emportant enmonobloc l’ovaire gauche qui était accolé à la tumeur, les suitespostopératoires étaient sans particularité avec sortie de l’hôpital au10e jour postopératoire avec un traitement médical et une lettrepour l’obstétrique en vue d’une contraception. Le résultat anatomo-pathologique était en faveur d’un ADK bien différencié classé p T2N0 M0 R0 V0 (18 ganglions prélevés et analysés), en immunohis-tochimie la recherche de la P53 était positive, aucun traitementadjuvant n’a été instauré chez la malade après avis auprès desoncologues, elle a été revu en consultation à 3 mois et 6 mois puisPDV ? Pour être réadmise au 12e mois PO dans le cadre de l’ur-gence dans un tableau d’OIA qui évoluait depuis plusieurs jours,sur carcinose péritonéale ayant entrainé le décès de cette malade. Conclusion : Ce cas clinique confirme la nature agressive deces tumeurs et soulève pour nous la question : un cancer co-lique sur grossesse ne présent-il pas un cas à haut risque et nedevrai-t-il pas bénéficier d’une chimiothérapie adjuvante no-tamment aux stades II de l’UICC ?

LES AVANCEES EN IMMUNO-ONCOLOGIE (VUE D’ENSEMBLE)Aouati- Bitat. C ; Benzadi. W ; Tolba. S ; Daksi. S ; Saidi Laboratoire d’Histologie-Génétique CliniqueIntroduction : Chaque année, environ 14 millions de cancerssont diagnostiqués à travers le monde, responsables de plusde 8 millions de décès. Le cancer représente la première causede mortalité chez les hommes et la seconde chez les femmes.L’immuno-oncologie, constitue une avancée majeure dans letraitement du cancer en utilisant notre propre système immuni-taire pour lutter contre les cellules cancéreuses.Principe : Notre système immunitaire est un mécanisme de dé-fense naturelle, chargé d’éliminer les éléments qui agressent notrecorps ; Or les cellules cancéreuses échappent parfois au contrôledes globules blancs et des lymphocytes T qui sont dotés de mo-lécules conçues pour les aider à repérer ces cellules et à les dé-truire. Il faut noter que la réponse immunitaire varie selon lespatients, le type de cancer ciblé et de son état d’avancement.C’est pourquoi les chercheurs s’intéressent aujourd’hui à la miseau point de différentes approches : les molécules combinées, quiciblent différentes cellules du système immunitaire pour une effi-cacité décuplée, appelées encore les «inhibiteurs de points decontrôle». Les cellules cancéreuses développent en effet parfoisdes stratégies pour échapper au système immunitaire en bloquantce que l’on appelle les points de contrôle, dont le rôle est d’éviter

que le système immunitaire ne s’attaque aux propres cellules del’organisme. L’idée développée par la recherche médicale consisteà produire des molécules qui viennent désactiver ces points decontrôle, les «inhiber», et donc permettre de révéler la présencedes cellules cancéreuses au système immunitaire.Historique : L’immuno-oncologie a des racines profondes. L’idéed’utiliser l’immunité contre le cancer a au moins un siècle. Maisla théorie associée, formulée à la fin des années 50, n’a pu êtredémontrée que dans les années 90.Les stratégies de l’immuno-oncologie : Plusieurs stratégies d’im-munothérapies ont été développées pour lutter contre le cancer.Depuis l’immunothérapie non spécifique avec les injections decytokines (IL-2, interféron alpha), il y a eu l’immunothérapie spé-cifique ciblée sur la cellule cancéreuse (anticorps monoclonauxanti-CD20, anti-HER2/NEU, effecteurs cytotoxiques CTL). Les principes de l’immunothérapie T : La cellule tumorale peutéchapper au contrôle du système immunitaire en verrouillant leslymphocytes t lors de la présentation de l’antigène tumoral parles cellules présentatrices on peut débloquer temporairement cesverrous avec des inhibiteurs anti-ctl-4 ou anti-pd-1 et anti-pd-l1.Les principaux cancers visés par l’immunothérapie : En plus dumélanome métastatique, les immunomodulateurs ont donnédes résultats très intéressants pour traiter des tumeurs solidesimmunosensibles, mais aussi des cancers non sensibles auxanciennes immunothérapies (cytokines) comme le cancer bron-chique non à petites cellules (CBNPC).Y a-t-il des résistances ? Tous les patients ne répondent pas à cestraitements. Les résultats sont spectaculaires chez certains etinexistants chez d’autres. Pourquoi ? L’immuno-oncologie t repré-sente-t-elle une avancée certaine ? Il s’agit d’une révolution dansle traitement des cancers, y compris les plus agressifs et pour les-quels les options thérapeutiques sont aujourd’hui très limitées. Analyse de l’ADN tumoral circulant : L’ADN tumoral circulant(CTDNA) est un nouveau biomarqueur quantitatif sanguin, quipermet par une simple prise de sang le suivi des mutations tu-morales en cours de traitement. Conclusion : Des progrès toujours plus prometteurs, restent àconfirmer dans les années qui viennent dans la prise en chargedes différents cancers; notamment en immuno-oncologie quiconstitue actuellement un véritable espoir dans le traitement descancers grâce aux thérapies innovantes. Des études prédisentmême la fin de la mortalité des cancers contractés avant l’âgede 80 ans d’ici 2050.Mots clés : Immuno-oncologie ; Immunothérapie ; Cancer ; ADN tumoral circulant.

REPONSE TUMORALE PRECOCE DES CCR METASTATIQUES EN PREMIERE LIGNE PAR LES ANTICORPS MONOCLONAUXF. Atif, K. BouzidCentre Pierre et Marie CurieObjectif : Déterminer l’impact des anticorps monoclonaux sur laréponse tumorale dès la première évaluation morphologiquepour les CCRm en première ligne.Matériels et méthodes : Analyse rétrospective de 96 patients entre1/2011 et 7/2015 traités pour un CCRm en 1re ligne et suivis en on-cologie oédicale du centre Pierre et Marie Curie d’Alger. La ré-ponse tumorale précoce est définie comme la diminution deslésions cibles à la première évaluation scannographique. L’étudestatistique des courbes de survie globale (SG) et survie sans pro-gression (SSP) a été réalisée par la méthode de Kaplan-Meier etcomparaison par le test du log-Rank. L’élaboration d’un score pro-nostique selon une analyse multi variée (modèle de Cox). Résultats : Une réponse tumorale précoce significative a pu êtreobservée chez des patients traités en utilisant plusieurs protocolesde première ligne avec un taux de risque de décès variable. Lamédiane de SG a été variable entre les répondeurs précoces etles patients non-répondeurs. La réponse précoce représente unevariable pronostique en analyse uni et multi variée. Conclusion : La réponse tumorale précoce détermine un sous-groupede patients avec un CCRm selon l’anticorps monoclonal utilisé. Mots clés : CCRm, anticorps monoclonal, première ligne, réponse précoce.

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 16

INFILTRATION LYMPHOCYTAIRE ET SYSTEME HLAAU COURS DU CARCINOME DU NASOPHARYNXF. Atif, K. BouzidCentre Pierre et Marie Curie.L’implication du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) dansla pathogénie du Carcinome du nasopharynx (CNP) a été démon-trée antérieurement. Plusieurs études ont suggéré qu’un risqueaccru de CNP est associé à des phénotypes et à des génotypesHLA particuliers, avec une certaine spécificité antigénique et allé-lique, variable selon l’origine géographique. En revanche, certainsantigènes HLA moins exprimés chez les patients que chez les té-moins suggèrent un rôle protecteur de ces marqueurs quant au dé-veloppement d’un CNP. L’infiltration lymphocytaire péri et intra tu-morale est un facteur connu de bon pronostic. Notre modestetravail a recherché l’impact de l’infiltration lymphocytaire tumorale surbiopsie du cavum sur la survie et l’étude des Ag HLA B de la classeI. Il s’agit d’une étude de type cas-témoins comparant des maladesnon apparentés à des sujets sains toujours non apparentés. L’ana-lyse a été réalisée sur une simple prise de sang. Nous avons prouvéque l’infiltration lymphocytaire améliorait significativement la survieet nous avons également identifié des Ag sans facteur de risque,des Ag protecteurs et des Ag exposant au risque de survenue deCNP. Ceci nous a permis dans l’ensemble de confirmer le conceptque les Algériens comme les autres populations maghrébines main-tiennent une identité génétique de l’Afrique du Nord, qui, cependant,incluent des traits issus de l‘Europe (Espagne), d’Asie et des USA.Mots clés : Carcinome, Ag HLA B, Infiltration lymphocytaire, Nasopharynx.

UNE METASTASE CHOROÏDIENNE D’UNE NEOPLASIE MAMMAIRE : A PROPOS D’UN CAS K. Atoui, K. Djilat, R. Begag, S. Braikia Oncologie médicale /Centre anti cancer - Sétif, Algérie Les métastases choroïdiennes sont des tumeurs malignes ocu-laires, souvent diagnostiquées à un stade tardif ; leur fréquencereste sous estimée par l’absence de leur recherche systématique,elles sont de l’ordre de 10 à 38%. Le cancer primitif du sein est leplus fréquent chez la femme (dans près de 87% des cas), alorsque le cancer bronchique est plutôt retrouvé chez l’homme. Lesmétastases choroïdiennes sont rarement révélatrices du cancerprimitif. Leur révélation est témoin d’un cancer multiple avec unmauvais pronostic vital.Observation : Nous rapportons le cas d’une femme de 32 anssans antécédents particuliers qui présente une Tm du seingauche sur une grossesse évolutive ; elle a subit une interrup-tion thérapeutique de la grossesse à 22 SA ; une chimiothérapienéo adjuvante (3 FEC/3 docétaxel) ; puis une chirurgie typePATEY gauche dont l’histologie montre un carcinome canalaire etlobulaire infiltrant et carcinome in situ RH (+), her2 (++) ki 67(40). Au cours de la radiothérapie adjuvante elle présente un no-dule du sein controlatérale (CCI grade 3 SBR RH (+) HER2 (+++)ki67(80) avec métastases pulmonaire, hépatiques et osseusesLa CAT était d’arrêter la radiothérapie et la patiente est adres-sée a notre niveau pour une chimiothérapie. Notre conduite étaitde commencer une chimiothérapie palliative type (trastuzu-mab+navelbine) + acide zoledronique. Entre la 2e et 3e cure elleprésente des troubles visuel (flou visuel avec une baisse del’acuité visuelle) ; un examen ophtalmologique avec une écho-graphie B met en évidence des métastases choroïdiennes.Conclusion : Les métastases choroïdiennes ne sont pas les plusfréquentes des métastases de cancer du sein mais leur re-cherche s’impose devant toute symptomatologie clinique oph-talmologique. Leurs existence est de mauvais pronostic (qui estlié à l’évolutivité de la lésion primitive et à l’association fréquenteà d’autres sites métastatiques).Mots clé : Cancer de sein ; métastase choroïdienne ; échographie B.

LONGUE SURVIE D’UN CANCER DE REIN METASTATIQUE : CAS CLINIQUED. Attab, Service d’oncologie médicale EPH Dellys, AlgérieIntroduction : le cancer du rein est peu fréquent, 3e cancer chez

l’homme après la prostate et la vessie ; il survient après 60 anset prédomine chez l’homme. La chirurgie est le traitement deréférence, les thérapies ciblées ont amélioré la survie desstades métastatiques, le pronostic des formes avancées estsombre avec une survie qui ne dépasse pas 10% à 2 ans.Présentation du cas : patient BM âgé de 68 ans retraités de com-merce qui présentait depuis 2011 des otalgies droites pour les-quelles il était traité et suivi en ORL, après persistance desdouleurs et apparition des troubles de l’équilibre une TDM céré-brale était effectuée ; un processus cérébelleux était mis en évi-dence qui était traité par exérèse en monobloc en avril 2012 suivide radiothérapie. L’anatomie pathologie : métastase cérébrale d’uncarcinome rénale à cellules claires, une TDM TAP objectivait unetumeur rénale gauche de 28/23 mm, il bénéficiait de néphrectomietotale élargie gauche, l’anatomie pathologique : carcinome a cel-lules claires du rein, grade 2 de Furhman envahissant la graissepéri rénale, péri hilaire et les vaisseaux du hile : Pt1aNxM1. Après4 mois de rémission :localisations secondaires pancréatiques, duo-dénales et hépatiques, il bénéficiait d’une thérapie ciblée type sun-tinib 50 mg 4on/2off pendent 5 mois puis réduction de dose a 37,5en continu pendent 3 mois et arrêt définitif a cause d’effets secon-daires : diarrhée grade IV et altération de l’état général ; 6 moisaprès amélioration clinique et biologique il était mis sous 2e théra-pie ciblée : sorafenib 800 mg par jour, actuellement à 10 mois detraitement qui est bien toléré, sa maladie est stable avec bon étatgénéral PS à 1 et 3 ans et demi de survie.Conclusion : Le cancer du rein métastatique est de pronosticsombre mais la bonne qualité de chirurgie de la tumeur primitiveet des métastases et le développement des thérapies cibléespeuvent améliorer la survie.

OSTÉONÉCROSE DES MAXILLAIRES PAR BIPHOSPHONATES. ATTITUDE PRÉVENTIVE ET PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE Attia*, Mendjel**.Pathologie et chirurgie buccaleLes biphosphonates sont des molécules synthétiques analoguesdu pyrophosphate, couramment utilisées pour le traitement d’af-fections bénignes et d’affections ostéolytiques malignes grâce aleurs propriétés principalement anti résorbant osseux. Actuelle-ment se sont les BPS nitrogénés les plus utilisées et les plus effi-cace, mais aussi les plus incriminées dans l’apparition d’unecomplication grave et imputable : ostéonécrose des maxillaires.ONM par BPS : le développement inattendue d’os nécrotiquedans la cavité buccale chez un patient recevant un traitementpar bisphosphonates et qui n’a pas reçue une radiothérapie dela tète et du cou. La meilleure thérapie est préventive, la priseen charge n’est que symptomatique. A travers de ce travail,nous nous proposons de vous présenter un bref rappel sur l’os-téonécrose des maxillaires par bisphosphonates pour justifierl’intérêt d’une collaboration multidisciplinaire dans la préventionde l’apparition de cette complication handicapante, avec illus-tration à la fin par quelques cas cliniques.Mots clés : Biphosphonates, oncologie, ostéonécrose des maxillaires, pré-vention, traitement symptomatique.

MALIGNANT PERITONEAL MESOTHELIOMA AS A RARE CAUSE OF ASCITES: A CASE REPORT Atik. S, Medjkane. M, Oulguima. R,Rahou. D, Sadouki. MDepartment of Medical OncologyMilitary Hospital of Algiers M. S. Nekkache, Algeria Introduction: Peritoneal mesothelioma is a rare tumor with diag-nostic and therapeutic problems. The peritoneum is the secondmost common site for development of mesothelioma, it is as-sociated in 30-45% of cases with a synchronous pleural meso-thelioma. Clinical symptoms and findings can be confusing anddiagnosis can be easily overlooked especially in cases wherethere is no previous asbestos exposure.Case presentation: We report a case of malignant peritonealmesothelioma in a 77-year-old woman who presented with as-cites. The absence of inhalational exposure to asbestos, cau-

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 17

sed diagnostic confusion, and evaded radiological detection.Conclusion: We concluded from this case that peritoneal Me-sothelioma although rare, should be considered among the dif-ferential diagnosis of ascites.

INTERET DU PET-SCANNER DANS LA RECHERCHED’UNE TUMEUR PRIMITIVE D’UNE METASTASEGANGLIONNAIRE CERVICALE : A PROPOS D’UNCAS AVEC REVUE DE LA LITTERATURE Atik. S, Medjkane. M, Oulguima. R, Rahou. D, Sadouki. MService d’oncologie médicale, HCA, Alger - Algérie.Introduction : Les métastases ganglionnaires cervicales de siteprimitif inconnu ont actuellement une incidence annuelle de l’or-dre de 0,34 cas pour 100 000/an et représentent 3% des can-cers des VADS. La tomographie d’émission de positons (tep)connaît actuellement un essor considérable en pathologie can-céreuse. Sa place est bien établie dans la prise en charge ducancer du poumon et du lymphome, mais ses indications sontmoins bien connues dans le cadre des cancers des voies aéro-digestives supérieures, cela laisse poser plusieurs questions auclinicien : quelles sont les indications et les limites du tep-scandans la prise en charge diagnostique et thérapeutique du pa-tient atteint d’un cancer des VADS ?Discussion : Le cas clinique présenté montre l’intérêt du pet-scan dans la recherche de la tumeur primitive d’une adénopa-thie cervicale métastatique, au terme d’une série d’examenspara cliniques (imagerie et endoscopie) exhaustifs qui sont re-venus négatifs. Mais qu’en est-il des autres préconisations dupet-scan ? Et quelles sont ses limites ?Conclusion : Si la tep au 18 fdg semble très prometteuse dans l’aideà la détermination des volumes cibles en radiothérapie, sa mise enœuvre soulève encore des problèmes que seule une étroite colla-boration entre les différents protagonistes permettra de résoudre.

IMMUNOTHERAPIE PASSIVE DANS LE CANCERDE L’OVAIRE : BEVACIZUMAB DANS LE CANCERDE L’OVAIRE : EXPERIENCE DU SERVICE D’ON-COLOGIE MEDICALE CAC DE BATNA.S. Ayachi¹, W.Benbrahim¹, A. Benlaloui¹, Aouragh¹, K.Bouzid² 1. Service d’Oncologie médicale CAC Batna.2. Service d’Oncologie médicale CPMC Alger.Introduction : L’immunothérapie a complètement révolutionné lepronostic et le traitement des cancers, c´est une nouvelle classethérapeutique qui a pour finalité d’inverser le déséquilibre entre laréponse immune et le développement tumoral soit en jouant surles mécanismes d’activation ou d’inhibition des réponses immu-nitaires en ciblant les molécules immuno-modulatrices (immuno-thérapie active) ou en agissant sur des cibles tumorales parl’intermédiaire d’anticorps (immunothérapie passive), parmi cescible dans le cancer de l’ovaire l’angiogenèse, qui représente unecomposante majeur dans la pathogénie de cette pathologie. Objectif : Evaluer le profil thérapeutique des patientes ayant un can-cer de l’ovaire sous bévacizumab pris en charge au CAC de Batna.Méthodologie : Une étude épidémiologique descriptive, rétrospec-tive a été réalisée, portant sur 100 patientes suivies au CAC deBatna pour cancer de l’ovaire stade III ou IV d’emblée ou en réci-dive métastatique ayant bénéficié de bévacizumab. Les donnéessont recueillies sur le mode actif à partir de dossiers cliniques depatientes du service d’oncologie médicale. Nous avons utilisé laclassification CIMO2 pour le codage de la topographie et de la mor-phologie, le logiciel SPSS pour l’analyse statistique des données.Résultats : La tranche d’âge la plus touchée est de 55-65 ans,le type histologique dominant dans cette étude est le cystadé-nocarcinome séreux qui représente 57.8% suivis du cystadé-nocarcinome mucineux avec 12% des cas, 85.7% de lapopulation de notre étude avait des métastases hépatiquesUne CHEL a été réalisée chez 33.3% des patientes, 80.8% despatientes ont reçu une chimiothérapie type carboplatine + pa-clitaxel dont 22.5% été associé au Bévacizumab avec une ré-ponse complète chez 38.9% des patientes sous bévacizumab,

et une moyenne de survie en mois de l’ordre de 24.46 mois. Conclusion : L’immunothérapie passive dirigée contre la compo-sante angiogénique dans le cancer de l’ovaire est une option thé-rapeutique très intéressante qui permet d’augmenter la survie austade localement étendu ou métastatique d’une façon significative.Mots clés : Cystadénocarcinome de l’ovaire, immunothérapie passive, anti-corps anti VEGF, Bévacizumab.

OPIOID-INDUCED CONSTIPATION: RISK FACTORSAND IMPACT ON TREATMENT ADHERENCE. EXPE-RIENCE OF MEDICAL ONCOLOGY DEPARTMENTOF CHU HASSAN II FEZ. ABOUT 170 CASES.M. Azegrar, R. Kanab, S.Baggar, FZ. El M’rabet, S. Arifi, N. Mellas.Medical oncology department of CHU Hassan II Fez, Morocco.Background: Palliative care is provided to patients with variousadvanced chronic diseases, and many of them experience severepain due to these diseases. Opioids are the most powerful existinganalgesics; they are considered necessary for as high as 80% ofpatients receiving palliative care. An analgesic treatment is effec-tive if the benefit of analgesia is higher than the impact of its sideeffects. Constipation is the most frequently reported adverse effectin patient receiving chronic strong opioid therapy. It can be a morefrequent cause of distress than pain. This is why opioid-inducedconstipation needs a preventive approach, based on a patient’seducation and the systematic use of a laxative. Methods: This is a cross-sectional study conducted in the on-cology department of Hassan II University Hospital of Fez andwhich lasted for 3 months (March - May 2015). We evaluatedthrough a questionnaire associated with clinical examination theprevalence and risk factors of opioid-induced constipation in 170cancer patients then we objectified the impact of constipationon compliance to treatment with opioids.Results: The median age was 45 years (19-72) with a sex ratio of1,3.Three types of opioid-induced constipation risk factors wereidentified; those related to lifestyle: low intake of food and liquids(70.5% of patients), dehydration (52.9%) physical inactivity (64.7%),those related to concomitant pathologies: hypercalcemia (4% of pa-tients), spinal cord compression (5%) and diabetes (23.5%) andthose related to the dose and method of administration: a dosegreater than 120mg/day was received in 63.5% of patients, durationof treatment was greater than 6 months in 72.3% and the oral routein 87.6%. Opioid therapy was modified in 30% of patients, includinga decrease in the dose in 17.6% of cases, temporary arrest in23.5%, and a final judgment of morphine in 0.4% of patients.Conclusion: Patients treated with opioids for cancer pain com-monly endure constipation symptoms that limit their work pro-ductivity and overall health-related quality of life while adheringto treatments that provide little relief. This adverse effect shouldbe addressed correctly with patients in the clinical consultation.Further research is needed to identify more efficacious consti-pation therapies for this patient population.

TOLERANCE ET CAUSES DE REPORT DE CHIMIO-THERAPIES AU SEIN DU SERVICE D’ONCOLOGIEMEDICALE CHU HASSAN 2 FESM. Azegrar, S. Baggar, R. Kanab , H. Chachoue, H. Bedoudou,B. Aboueljaoud, L. Atreche, L. Amaadour, Z. Benbrahim, FZ. Lmrabet, S. Arifi, N. Mellas.Service d’oncologie médicale - CHU Hassan II de Fès.Introduction : Le cancer du sein est une maladie hétérogèneconstituant un problème de santé majeur. L’objectif du traite-ment adjuvant est de pouvoir proposer à chaque patiente untraitement adéquat ou personnalisé, afin de réduire le risque derechute tout en minimisant les toxicités. Toutefois les toxicitésliées à la chimiothérapie sont assez fréquentes, et les reportsdes cures ne sont pas rares. Le but de cette étude est d’analy-ser le profil de tolérance à la chimiothérapie adjuvante dans lecancer du sein, et d’identifier les principales causes de report. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective por-tant sur des patientes suivies pour un cancer du sein localisé,traitées au service d’oncologie médicale du CHU HASSAN II.

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 18

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 19

Cette étude concerne 410 patientes suivies pour cancer du seinlocalisé ayant bénéficié d’une chimiothérapie adjuvante. La to-lérance et les causes de report ont été analysées en fonction dedifférents paramètres clinique. Résultats : 40% des patientes ont présenté une toxicité héma-tologique, essentiellement de grades 1, 2 et 3. Les toxicités di-gestives étaient de l’ordre de 59,4%. 24,8 % des patientes onteu une mucite, alors que 11,9% ont présenté une toxicité hé-patique. Les autres toxicités notamment : cutanéo-muqueuseschez 10% des patientes, et la toxicité cardiaque a été constatéchez 6% des patientes. On a eu recours aux facteurs de crois-sance chez 2% des malades, une réduction des doses chez3,4% des patientes, l’interruption de traitement a eu lieu chez1,9% des patientes. Les causes de report étaient essentielle-ment dues à des complications hématologiques chez 70,4% descas dominé par les neutropénies grade 2 et 3. La toxicité hépa-tique de la chimiothérapie était la cause de report dans 10,6%des patientes. La toxicité cardiaque chez 9,6% des patientes. Etla toxicité cutanéo-muqueuse chez 4,9% des patientes.Conclusion : L’analyse du profil de tolérance à la chimiothérapiepermet de définir les patientes prédisposées aux effets secon-daires de la chimiothérapie pour une meilleure prise en charge.Les causes de report ont été dominées par les complicationshématologiques, suivies des toxicités hépatique, cardiaques, etcutanéo-muqueuses.

REPONSE HISTOLOGIQUE COMPLETE D’UNCANCER GASTRIQUE : A PROPOS DE DEUX CAS Badaoui, A. Baye, R. MiloudiEPH Sœurs BEDJ. ChlefLe cancer gastrique est connu par sa fréquence (5e cancer dansle monde) et son pronostic très défavorable (15% de survie à 5ans). Les progrès thérapeutiques et les différentes études ontmontré l’intérêt de la chimiothérapie péri opératoire dans le traite-ment des cancers gastriques localement avancés. Nous rappor-tons deux observations de cancers gastriques jugés initialementnon résécables, ayant reçu une chimiothérapie péri opératoireselon le protocole EUX (3 cures avant chirurgie et 3 après) avecexérèse tumorale (gastrectomie des 4 /5e + curage) et dont l’étudehistopathologique en faveur d’une réponse histologique complète.

LOCALISATION VESICALE D’UN CARCINOME PEU DIFFERENCIE DE TYPE NEURO ENDOCRINEM.A. Baghli, Z. Boukli-Hacene, M. KalaidjiFaculté de médecine de Tlemcen, Université de Tlemcen. Service de pathologie CHU TlemcenNous rapportons un cas d’un carcinome peu différencié de typeneuro endocrine de siège vésical chez un homme de 65 ans révélésur une résection transurétrale vésicale, qui présente des antécé-dents d’un carcinome prostatique, ainsi qu’une insuffisance rénaleaigue et une dilatation des cavités pyélo-calicielles. Une étude his-topathologique a objectivé une prolifération tumorale peu différenciée,formée principalement de larges plages de cellules carcinomateusesa cytoplasme peu abondant et à noyau atypique. Une activité mito-tique élevée, des atypies cytonucléaires. Une étude immunohisto-chimique a été effectuée (Chromogranine A, Synptophysine, et CD56 positifs, et négativité de plusieurs autres marqueurs «PSA, PAP,CK34bétaE12»). Un diagnostic de carcinome peu différencié detype neuro endocrine de siège vésical a été finalement retenu. Unediscussion avec revue de littérature est effectuée.

LESION CUTANEE A TYPE DE TUMEUR TRICHI-LEMMALE PROLIFERANTE MALIGNE. A PROPOSD’UN CAS M.A. Baghli, Z. Boukli-Hacene, M. KalaidjiFaculté de médecine de Tlemcen, Université de Tlemcen. Service de Pathologie CHU TlemcenIntroduction : Décrire la prise en charge diagnostique d’une tu-meur particulière : tumeur trichilemmale proliférante maligne. Matériels et méthodes : Nous rapportons le cas d’un hommeprésentant une formation kyste du cuir chevelu.

Résultats : Un patient âgé de 63 ans a été adressé pour priseen charge d’un kyste du cuir chevelu. Le diagnostic aprèsexérèse chirurgicale a été celui d’une tumeur trichilemmaleproliférante maligne. L’étude histochimique a objectivé cettelésion particulière. Discussion : Le terme de kyste ou tumeur trichilemmal prolifé-rant (KTP) a été introduit dans les années 80, avec auparavant,quelques cas rapportés de «kystes trichilemmaux transformésen carcinomes épidermoïdes». D’après la plus grosse série (63patients) de la littérature, le KTP touche plus fréquemment lesfemmes (2,5F/1H), avec dans cette série un âge moyen de 60ans (21 à 88 ans). Ces tumeurs, le plus souvent asymptoma-tiques, se localisent principalement sur le cuir chevelu (78%).Elles surviennent le plus souvent sur une «loupe» (kyste trichi-lemmal) préexistante depuis plusieurs mois ou années. La priseen charge consiste en une exérèse chirurgicale (marge 1 cm) eten une surveillance à long terme. Les critères de malignité desKTP sont actuellement mal définis et non consensuels. Uneétude histologique est faite, ainsi qu’une revue de littérature.

LES MARQUEURS DE SURFACE DES CELLULESLYMPHOÏDES : IMPLICATION DES CD DANS LEDIAGNOSTIC ET LE TRAITEMENT DU CANCER Barhouchi Badra*, Boutaleb Hinda, Djebli Assia, Hammoudi Naoual & Sanhadji Kamel.Les antigènes CD (cluster of differentiation), signifient un groupede marqueurs de différenciation. Ce sont des molécules spéci-fiques à la surface des cellules de notre corps. Chaque cellulepossède à sa surface un ensemble de molécules dévolues à lacommunication intercellulaire inhérente à l’organisation des or-ganismes pluricellulaires (développement, morphogénèse et re-modelage des tissus) et aux propriétés de régulation etd’adaptation à l’environnement. Toutes les cellules possèdentun ou plusieurs CD. La nomenclature CD a été proposée et éta-blie par le premier groupe de travail HLDA (Human LeucocyteDifferentiation Antigen) et la Conférence Internationale sur lesantigènes des leucocytes humains HCDM (Human cell diffe-rentiation molecules), de Paris en 1982. Une série d’anticorpsont été alors proposés pour une spécificité donnée suite à destests sur des cellules données, par immunofluorescence, Wes-tern Blot et avec des techniques de biologie moléculaire. Laréactivité observée a été enregistrée et une immense base dedonnées a été générée et confiée aux statisticiens pour établirde nouveaux CD et enrichir ainsi la liste de ces marqueurs.D’après le dixième Workshop HLDA en 2014 (Wollongong, Aus-tralie), 371 CD différents ont été identifiés. Ils sont particulière-ment utiles pour la classification des globules blancs, cellules dusang qui nous protègent contre les infections. Les CD sont iden-tifiés à l’aide d’anticorps générés spécifiquement et dirigés contreles molécules de type CD ciblées. En utilisant ces anticorps anti-CD dans le laboratoire sur des échantillons de sang ou sur descoupes de ganglions lymphatiques, il est possible de détermineravec précision le type de cancer. Aujourd’hui, certains de ces an-ticorps anti-CD peuvent être utilisés en clinique humaine commemédicaments dans le traitement de certains cancers (prostate,sein, rein, poumon etc.). Ces médicaments appelés anticorpsmonoclonaux, sont dirigés uniquement contre le type de cellulequi contient la molécule cible spécifique de CD. Quelques exem-ples de marqueurs CD ciblés dans le traitement du lymphome: Ri-tuxan : anticorps monoclonal anti-CD20, Zevalin : anticorpsanti-CD20, Bexxar : comparable à Zevalin, Gazyva : cible l’anti-gène CD20, utilisé dans le traitement initial de la leucémie lym-phoïde chronique, Arzerra : cible l’antigène CD20, Campath : ciblel’antigène CD52 dans les lymphomes T périphériques, Adcetris :cible l’antigène CD30 et il est attaché à un médicament de chi-miothérapie et utilisé dans le lymphome aplasique à grandes cel-lules. En conclusion, la découverte est l’enrichissement de la listedes CD et le développement des anticorps monoclonaux corres-pondants ont permis, d’une part, de mieux comprendre les mé-canismes de certaines réponses immunitaires et les cellulesspécifiques impliquées dans sa régulation et, d’autre part, de dé-

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 20

velopper des molécules dirigées contre certains marqueurs tu-moraux utilisés dans les thérapies ciblés du cancer.Mots clés : nomenclature des CD, workshop HLDA, techniques, traitementdu cancer, médicaments.

DEFAILLANCE RENALE CHEZ L’ENFANT SECON-DAIRE AU SURDOSAGE EN METHOTREXATECHEZ L’ENFANT CANCEREUXD.D Batouche1, A. Zoubir1, F. Benhamed1, MA. Negadi1, H. Rezk-kellah2, A. Boumeden2

1. Unité dialyse enfant- Réanimation pédiatrique, CHU Oran. 2. Service de toxicologie CHU Oran. 3.Service d’oncologie pédiatrique. Centre Emir Abdelkader Oran.Introduction : Le méthotrexate (MTX) est un cytostatique utilisépour le traitement des tumeurs solides et des hémopathies ma-lignes. Son élimination est essentiellement rénale et sa toxicitépeut se voir pour des doses > 500mg /m². Notre objectif est dé-crire l’aspect évolutif de la néphrotoxicité au méthotrexate à tra-vers 2 vignettes cliniques.Matériels-Méthodes : Nous rapportons 2 cas d’insuffisance rénaleaigue lors d’un surdosage au méthotrexate (MTX). Les enfantssont initialement traités au centre de pédiatrie Emir AbdelkaderOran. Ils reçoivent une chimiothérapie selon le protocole, com-portant du HDMTX (méthotrexate à haute dose) et une associa-tion VP-HOLOXAN pendant 13 semaines. Un sauvetage parl’acide folinique est débuté au service d’oncologie pédiatrique 24à 36 heures après l’injection de MTX à des doses de 15 à 25 mgà répéter toutes les six heures pendant 48 à 72 heures et estadapté aux dosages de MTX. Après une hydratation et alcalini-sation des urines. Les enfants sont adressés pour un supporttechnique par l’épuration extra rénale en unité de dialyse enfant duservice de réanimation pédiatrique du CHU Oran. L’insuffisancerénale est définie par le critère RIFLE. Le dosage de la créatininesanguine est réalisé chaque jour avant chaque séance de dia-lyse. Le dosage sanguin du méthotrexate est réalisé à J0 de lacure et chaque jour après la cure en début de dialyse.1er cas : MA adolescent de 11 ans atteint d’un ostéosarcome fé-moral, traité par MTX à haute dose (9 g/m²) chez lequel une in-suffisance rénale aiguë oligurique de gravité RIFLE (F) avec unecréatinémie de 45mg/l, est apparue après la 2 cure de MTX.L’échographie rénale élimine tout obstacle sur voie excrétrice etmontre des reins échogènes. La cinétique sanguine de la créati-nine et du méthotrexate est listée dans le Tableau 1. La prise encharge thérapeutique consiste en administration d’acide foliniqueà posologie élevée, associée à une épuration extrarénale par HDI(hémodialyse intermittente) quotidienne pendant 11 jours. L’évo-lution est favorable. La fonction rénale s’est normalisée au boutde la deuxième semaine du traitement.2e cas : Une adolescente de 14 ans opérée d’un ostéosarcomeostéogénique de l’extrémité inférieure du fémur droit, puis trai-tée à haute dose par le MTX. 12 g/m², à la quatrième cure, uneinsuffisance rénale sévère oligo-anurique de gravité RIFLE (F)

s’installe avec une créatininémie à 67 mg/l. L’échographie ré-nale montre des reins de taille normale d’échostructure écho-gène sans dilatation des cavités excrétrices. Des complicationsextra rénales à type de mucite gastro intestinale importante etune insuffisance hépatique se sont manifestées à j 6 de traite-ment. Une séance d’épuration extra rénale est décidée à j 3 dutraitement pendant 9 jours mais la patiente décéda au 10e jourdu traitement dans un tableau d’insuffisance hépato cellulaire.La cinétique sanguine quotidienne du méthotrexate et de lacréatininémie est la suivante (Figure 1).Conclusion : Le MTX à haute dose est un traitement de nom-breuses pathologies onco-hématologiques, il peut induire une mor-bidité importante. La gestion de sa toxicité passe par la préventionselon des mesures bien codifiées qui doivent être bien suivies.

METASTASE CAECALE D’UN CARCINOME CANALAIRE DU SEIN (A PROPOS D’UN CAS)Bechairia W, Chelihi R, Djedi HService d’oncologie médicale CHU AnnabaIntroduction : Le cancer du sein est le cancer le plus fréquentchez la femme, tant en incidence qu’en mortalité. Les métastasesosseuses, pulmonaires et hépatiques sont fréquentes, mais lesmétastases digestives sont plus rares et rapportées de façon oc-casionnelle. Leur diagnostic est difficile nécessitant le recours àun anatomopathologiste pour trancher de leur origine secondaire.Les métastases digestives sont fréquemment dérivées du cancerlobulaire du sein plutôt que du cancer canalaire.Observation : Une femme de 70 ans, qui était suivie depuis 2009pour un carcinome mammaire gauche classé T4N1M0, elle avaitbénéficié d’une chimiothérapie néo-adjuvante type 6 AT (doxoru-bicine/docétaxel), puis chirurgie type Patey gauche. L’examen ana-tomopathologique de la pièce opératoire montre un foyer résiduelde 40mm de diamètre infiltrant la peau et la limite chirurgicale pro-fonde, 10N+/10N, réponse histologique à la chimiothérapie grade3 de Chevallier, immunohistochimie récepteurs hormonaux (RO :80%, RP: 80%) Her2 : score 3+, puis radiothérapie, puis elle re-cevait une hormonothérapie par létrozole. La patient était restéeasymptomatique jusqu’au mois de juin 2015 ou une scintigraphieosseuse était réalisée à l’occasion de l’apparition des douleurs os-seuses) revenant en faveur de localisation secondaire osseuse.Un traitement à base de bisphosphonates avec changement del’hormonothérapie avait été initié, l’évolution clinique était accepta-ble avec amélioration de la douleur osseuse, biologie baisse dutaux des ca15/3, et bonne évolution radiologique, aucune autre ré-cidive métastatique n’avait été documentée au cours de ce traite-ment jusqu’au mois de mars 2016 ou la patiente avait consulteraux urgences chirurgicales pour un arrêt des matière et des gazavec vomissements (syndrome occlusif), un ASP montre des ni-veaux hydro-aériques, une échographie abdominopelvienne met-tant en évidence un syndrome occlusif mécanique, épaississementcolique droit, un nodule du foie. Un traitement médical a base delaxatifs était réalisé puis elle était mise sortante. Une colonoscopieavec biopsie était réalisé mettant en évidence une muqueuse cae-cale nodulaire, anatomie pathologique : métastase caecale d’unprocessus carcinomateux mammaire (CK20-, CDX2-).Immunohistochimie récepteurs hormonaux (RH -, Her2 score3+). TDM CTAP : plusieurs micronodules hépatiques le plus vo-lumineux mesure (45x39 mm), un épaississement de la paroicaecal, remaniements osseux mixtes intéressant toute la sque-lette. Taux de CA15/3>300u/ml. Un traitement a base de chi-miothérapie avec thérapie ciblée était initié le mois d’avril 2016,la tolérance au traitement été acceptable, un bilan radiologiqueet biologique pour l’évaluation de l’efficacité du protocole théra-peutique a été demandé, les résultats sont en cours.Conclusion : Les métastases digestives du cancer du sein sonttrès rares ; la présence de symptômes gastro-intestinaux chezune malade atteinte de cancer du sein doit faire suspecter uneatteinte digestive et la faire confirmer par une endoscopie di-gestive, afin de proposer un traitement palliatif dans des cas sé-lectionnés (chimiothérapie ou traitement hormonal), en sachanttoutefois que le pronostic est très réservé.

Taux sériques J0 J1 J2 J3 J4 J5 J6 J7 J8 J9 J10

Créatinine (mg/l) 6,5 8 35 30 25 19 17 12 9 7 6

MTX ( mmo/l) 0 1600 900 750 560 500 400 365 250 80 10

Tableau 1 : Profil évolutif sanguin de la créatinine et du méthotrexate

Figure. 1 : profil évolutif des taux sanguins de la créatinineet du méthotrexate.

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 21

NUTRITION AND THE ORAL CAVITY CANCER.THE MEDICAL ONCOLOGY DEPARTMENT OFTHE UNIVERSITY HOSPITAL HASSAN II OFFEZ’S EXPERIENCE Hanae Bedoudou1, Bouchra Abou El Jaoud1, Layla El Achhab1,Zineb Benbrahim1, Fatima Zahrae El M’rabet1, Samia Arifi1, Mohammed Noureddine Elamine Elalami3, Khalid Hassouni2,Nawfel Mellas1

1. Medical oncology department, university hospital of Fez.2. Radiotherapy department.3. Otorhinolaryngology department, university hospital of Fez.Introduction: Oral cavity cancer is the 12th malignancy in orderof frequency. Its treatment is based on surgery followed bychemo radiation and sometimes chemotherapy alone. The pe-culiar location and the type of treatment often worsen the nutri-tional status of patients.Methods: We report the results of a retrospective study on 33patients with oral cavity cancer. They were recruited in the med-ical oncology department of the university hospital Hassan II ofFez, over a period of 6 years between January 2010 and De-cember 2015. The average time from diagnosis was 2.5 years.Results: The sex ratio in our population was 0.75. The mean agewas 59 years. 50% of male patients had toxic habits. 30% of malepatients and 10% of female patients had comorbidities. 57% of pa-tients had a mobile tongue cancer. Half of these cancers was clas-sified as non-metastatic (56%). Squamous cell carcinoma repre-sented 96% of the cases. In our study, 32% of patients were hos-pitalized in our medical oncology department due to severe mal-nutrition, requiring parenteral nutrition in 76% of hospitalizationsand fluid and electrolyte supplementation in all remaining cases.We used jejunostomy on 53% of these cases. Weight loss wasamounted to 21 Kg over 2 months on average. BMI was between14 and 19.9 kg/m². General symptoms were the first clinical signsreported in our series (asthenia, anorexia). Other risk factors wereassociated: pain (92%), mucositis (33%), hyposalivation (16%) anddysgueusia (16%). The albumin rate at admission was 21 g/l onaverage. The death of 23% of patients so far is directly related todietary disorders. The data analysis showed that the weight lossseverity is associated with longer durations of hospitalization anda high rate of systemic and physical adverse events. Malnutrition’smain predictive factors in our study were the female sex (81% ofmalnourished patients were female), the anatomical location andthe T (unlike the lymph node N and metastasis status M).Conclusion: Nutritional status is a prognostic factor in oral cav-ity caner. The prevention and management of nutritional disor-ders should start as soon as the disease is diagnosed.

SUPPORTIVE CARE FOR RESPIRATORY CANCERTHE EXPERIENCE OF MEDICAL ONCOLOGY DEPARTMENT, UNIVERSITY HOSPITAL, FEZ.H. Bedoudou, B. Abou El Jaoud, L. Amaadour, Z. Benbrahim,F.Z El M’rabet, S. Arifi, N. Mellas.Introduction: Supportive care is the treatment of choice when lungcancer remission is not achievable with anticancer treatments. Italso involves management of several disease-related symptoms.Methods: We reexamined the data of two retrospective series:394 cases of non-small cell lung cancer (NSCLC) and 46 casesof small cell lung cancer (SCLC) treated in medical oncologydepartment in the university hospital of Fez from January 2009to December 2015. Results: 85.5% of NSCLC cases and 87% of SCLC cases were di-agnosed at an advanced stage and needed symptoms palliation.For 17% of both series, who were PS 3-4, the supportive care ap-proach was exclusive. Palliative radiation therapy was mainly usedfor brain (22%) and bone (30%) metastases. In the case of tra-cheal or bronchial obstructions, interventional bronchoscopy is arelatively recent technique in our center: 15% of the patients hadprostheses after an extrinsic compression, in the vast majority ofthe cases by a NSCLC. The management of pleural effusions hap-pens to be a daily routine in the day unit. 22% of the patients hadpleural effusions, but only a third of them needed thoracocenthe-

sis and oxygenotherapy. Pain, superior vena cava obstruction andother symptoms were managed in parallel with the disease’s usualtreatment, although cough and hoarseness seem to have less at-tention from the clinicians. The role of chemotherapy in a palliativestrategy was guided by many factors, especially the histologicalsub type: in general, Systemic treatment was rapidly commencedon SCLC because of its massive initial response.Conclusion: Providing palliative care to lung cancer patients hasa synergetic effect, with other specific treatments, on the im-provement of their quality of life. These techniques should beincluded in a multimodal management as soon as the first symp-toms develop, rather than as a last resort. The challenge in ourdepartment is the delay of multidisciplinary interventions.

LES SOINS DENTAIRES CONSERVATEURS CHEZ LES PATIENTS IRRADIES I. Belaid, N. Ghodbane Service d’odontologie conservatrice. CHU ConstantineLa radiothérapie cervico-faciale constitue une des modalités théra-peutiques lors de la prise en charge des patients atteints de cancers desvoies aéro-digestives supérieures. Elle cause malheureusement desséquelles bucco-dentaires plus ou moins importantes selon la dosed’irradiation, la localisation du champ d’irradiation et les soins préventifsoctroyés avant radiothérapie. Ces séquelles peuvent même por-ter atteinte à la qualité de vie du patient en cas de soins non appro-priés en per et/ou en post-radiothérapie. Le médecin dentiste doit êtrele moins conservateur en préradiothérapie et éradiquer tout foyer in-fectieux, et le plus conservateur possible en per et post-radiothéra-pie pour minimiser le risque de complications infectieuses difficiles àgérer sur un terrain irradié. Il doit aussi être à la page par rapport auxdernières données acquises de la science pour pouvoir prodiguer lessoins les plus efficaces et éviter les fautes iatrogènes. A travers cetravail, nous allons projeter la lumière sur les répercussions de la ra-diothérapie sur la cavité orale et les modalités de prise en charge den-taire en odontologie conservatrice et endodontie.

DOUBLE CANCER METACHRONE (POUMON ET ESTOMAC) A PROPOS D’UN CAS S. Belhadj, S. Adjmi, M. SadoukiService d’oncologie médicale HCANous rapportons un rare cas d’une double localisation méta-chrone d’un carcinome épidermoïde du poumon chez un patientâgé de 74 ans, diabétique sous anti diabétiques oraux (ADO) ettabagique en raison de 40 paquets/année, ayant bénéficié d’unelobectomie supérieure droite avec résection de la paroi thora-cique et dont un scanner de contrôle deux mois plus tard re-trouve une masse gastrique suspecte de la grande courbure.Une fibroscopie œsogastroduodénale (FOGD) complétée parune biopsie et une étude anatomo-pathologique concluent à unadénocarcinome gastrique tubuleux bien différencié. Le patienta bénéficié par la suite d’une gastrectomie 4/5 avec anastomosegastro-jéjunale sur anse en Y. L’association d’un cancer du pou-mon et de l’estomac est rare. Bien que l’étiologie soit incertaine,le pronostic reste sombre.

IMPLICATION DE LA VOIE TLR4/NF-κB VIA L’INDUC-TION DE LA NO SYNTHASE 2 ET LE TNF-Α DANSLES MECANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES MISEN JEU AU COURS DE LA RECTOCOLITE HEMOR-RAGIQUE ET LE CANCER ASSOCIE A UNE COLITEMourad Belkhelfa1, Sarra Benkhelifa 1;4, Hayet Rafa *1;4, Ait Younes Sonia2, Said Belhadef 3, Yvan De Launoit 4, Hassen Mahfouf 3, Nadira Delhem *4 et Chafia Touil-Boukoffa *1

(* contribution égale des auteurs)1. Equipe: Cytokines et NO-Synthases, Laboratoire de biologie cellulaire etmoléculaire (LBCM), Faculté de sciences biologiques, USTHB, Alger, Algérie.2. Service d’anatomo-pathologie, Hôpital Mustapha Pacha, Alger, Algérie.3. Service d’Oncologie, Hôpital de Rouiba, Alger, Algérie. 4. Institut de Biologie de Lille, UMR 8161, CNRS, Institut Pasteur de Lille, France.Introduction : les patients atteints de maladies inflammatoireschroniques de l’intestin, (MICI) ; Maladie de Crohn et la rectoco-

lite hémorragique, et en particulier une rectocolite hémorragique(RCH) sévère sont associés à un risque accru de développer uncancer colorectal (CCR) (30-50%), sous le nom de cancer asso-cié à une colite (CAC) qui est un sous type de CCR. Malgré les ef-forts considérables, la compréhension de mécanismes immuno-logiques impliqués dans la genèse et la progression de certainestumeurs demeure mal connue, notamment au cours du CAC, etpourrait différer entre le CAC et d’autres formes de cancer colo-rectal, tel que le CCR sporadique. Signalons que les données ac-cumulées à nos jours concernant le rôle de la signalisationTLR4/NF-kB dans les mécanismes physiopathologiques mis enjeu au cours du CAC ont été rapportées par des études précli-niques, tandis que les données concernant l’humain sont rares.Objectif : l’objectif de notre étude est d’élucider la contribution dela voie TLR4/ NF-kB dans la genèse de la CAC via l’induction dela NO synthase 2 (NOS2) et le TNF-α.Matériels et méthodes : L’analyse de l’expression des ARNm co-dant le TLR4, le TNF-α, et la NOS2 au niveau de la muqueuse co-lique a été réalisée par une PCR quantitative en temps recel(RT-PCR). De plus, l’expression protéique de TLR4, NF-kB/iKK etde la NOS2 a été évaluée au niveau des biopsies coliques par dif-férentes techniques (immunohistochimie, Western blot, Immuno-fluorescence). Nous avons également étudié la corrélation entrela production du TNF-α et de Monoxyde d’azote (NO) in vivo dansles deux cohortes de patients. Enfin, nous avons examiné ex vivol’effet du Lipopolysaccharide sur la production du NO et du TNF-α par la muqueuse colique via la voie NF-kB.Résultats : L’analyse transcriptomique a montré une surexpressiondu transcrit des gènes considérés au niveau de la muqueuse co-lique de deux cohortes de patients, notamment chez les patientsCAC. De plus, l’analyse protéique du TLR4 et de la NOS2 a mon-tré une surexpression au niveau de la muqueuse colique des pa-tients en comparaison avec la muqueuse saine. De même, notreétude concernant l’analyse protéique du NF-kB et iKK par immu-nofluorescence a montré une intensification du marquage au ni-veau de la muqueuse colique, notamment chez les patients CAC.Une corrélation positive statistiquement significative a été notéeentre le taux élevé de NO et le taux du TNF-α chez les deux co-hortes de patients. Notre étude a montré avec intérêt une relationentre le TLR4 t la production du TNFα /NO via la voie NF-kB auniveau des cultures de biopsies coliques des patients RCH et CAC. Conclusion : notre étude suggère l’implication de la voie TLR4/NF-kB dans le développement et la progression du CAC via l’inductionde la NO-Synthase 2 et le TNF-α. Par conséquent, une meilleurecompréhension des mécanismes de cancérogenèse de CCR pour-rait fortement aider au développement des stratégies thérapeu-tiques et préventives des cancers colorectaux, notamment le CAC.

PLACE DE LA RADIOTHERAPIE DANS LA PRISEEN CHARGE DES LYMPHOMES MALINS NONHODGKINIENS Belmiloud H1,2, Boukerche A1,2.1. Service de radiothérapie, EHSO Emir Abdelkader d’Oran. 2. Faculté de médecine, Université d’Oran1.L’objectif de l’étude était de faire le point sur les dernières étudesrétrospectives et prospectives afin de préciser les schémas et lesindications de la radiothérapie dans les lymphomes malins nonhodgkiniens. La place de la radiothérapie dans le traitement deslymphomes malins non hodgkiniens est différente selon le type his-tologique et le stade. La radiothérapie est une bonne option dansles lymphomes malins non hodgkiniens folliculaires, cutanés, di-gestifs et orbitaires. Dans les lymphomes malins non hodgkiniensde haut grade, quelques études suggèrent que la radiothérapiepourrait être utilisée en fin de chimiothérapie dans certaines situa-tions. Un seul essai randomisé a étudié la question du niveau dedose d’irradiation dans les lymphomes malins non hodgkiniens,sans différences entre les bras faible et forte dose. La radiothéra-pie des lymphomes malins non hodgkiniens de bas grade est tou-jours une option très intéressante alors que son utilisation dansceux de haut grade est parfois recommandée, quoique des essaisrandomisés soient nécessaires afin de mieux comprendre son rôle.

SUIVI APRES RADIOTHERAPIE POUR UN CAN-CER DES VOIES AERODIGESTIVES SUPERIEURS Belmiloud H1,2, Boukerche A1,2.1. Service de radiothérapie, EHSO Emir Abdelkader d’Oran. 2. Faculté de médecine, Université d’Oran1.La prise en charge des cancers des voies aérodigestives supé-rieures nécessite souvent un traitement multimodal lourd ausein duquel s’intègre la radiothérapie. La toxicité reste impor-tante malgré les améliorations apportées par la radiothérapiemoderne. Après traitement, les patients sont confrontés à desproblématiques différentes selon le délai post-thérapeutique.Ainsi, le suivi à court terme permet d’évaluer la cicatrisation deseffets de la toxicité aiguë et la réponse au traitement. Le suivi àplus long terme permet de dépister les seconds cancers et ré-cidives à distance ainsi que d’évaluer et de prendre en chargeles séquelles tardives. Les soins de support médicaux et psy-chosociaux restent indispensables, même plusieurs annéesaprès rémission complète. L’objectif de ce travail était de préci-ser les modalités du suivi à court et long terme des patientsayant bénéficié d’une radiothérapie pour un cancer des voiesaérodigestives supérieures.

HORMONOTHERAPIE DANS LES CANCERS DU SEIN METASTATIQUE RECEPTEURS HORMONAUX POSITIFSH.Benabdelah2, A.Bengueddach1,2, H.Khellafi3, N.Aoufi3,A.Benkhalfoun3, S.Negadi1, A.Tabet Zatla1, M.Kaid2, H.Kehili2,C.mesali2, M.Baghdad2, M.Allaoui2, H.Elhouari4, Y.Beldjilali2,M.Yamouni21. Service d’oncologie médicale Mostaganem. 2. Service d’oncologie médicale Ehuoran. 3. Service d’oncologie médicale Témouchent. 4. Service d’oncologie médicale Saida Patients et méthodes : Il s’agit dune étude rétrospective des-criptive, faite sur dossiers de patientes suivies pour un cancerdu sein métastatique avec récepteurs hormonaux positifs auxServices d’oncologie médicale de Mostaganem, Témouchent,EHU Oran et Saida durant une période de clinique s’étalent du1er décembre 2013 au 30 juillet 2016. Résultats : Nous avons collecté 44 dossiers de patients avec uncancer de sein métastatique à récepteurs hormonaux positifs.L’âge moyen est de 59 ans [38 et 76 ans]. Les métastases os-seuses étaient retrouvées dans 83.3% des cas, 66.7% étaient mé-tachrone et 16.7% synchrones. L’intervalle libre dépassait les 2 ansdans 66.7%. 21 des patientes (48 %) ont reçu un antiaromatases,8 du faslodex (18 %), 7 du tamoxifene (16%). La tolérance étaitbonne chez toutes les patientes, l’efficacité était marquée par 40%de réponse complète 50% de réponses partielles et 3 décès.Conclusion : L’hormonothérapie est l’option préférentielle pour les ma-ladies à RH+, en cas de maladie non agressive. Ces résultats de-vront être confirmés par une étude régionale avec plus de patientes.Mots-clés : Cancer du sein, traitement, hormonothérapie

PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE DU CANCER DUSEIN AU CENTRE HOSPTALO-UNIVERSITAIREDE TLEMCENS.Benbekhti, L. Henaoui, N. Chabni, K. MeguenniService d’épidémiologie et de médecine préventive, CHU de Tlemcen.Introduction : Le cancer du sein par sa fréquence représente unproblème de santé publique. C’est le cancer le plus fréquentchez les femmes dans le monde et représente 16% de l’en-semble des cancers féminins.Objectif : Connaitre le profil épidémiologique du cancer du seinau CHU de Tlemcen.Matériel et méthodes : Etude descriptive rétrospective durantune période de 6 mois en 2009. La collecte des données a étéfaite à partir des dossiers des malades atteints de cancer dusein au CHU de Tlemcen. La saisie et l’analyse des donnéesont été faite à l’aide du logiciel Epi info6.Résultats : Au total, 320 patients atteints du cancer du sein ont étéinclus dans notre étude avec un sexe ratio de 0,02. La tranche

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 22

d’âge la plus touchée était de 40 à 49 ans avec un pourcentagede 34%. 73% étaient mariées, 10% célibataires et 3% divorcés.60% des malades n’avaient pas de profession. 35% des ma-lades étaient originaires de la wilaya de Tlemcen, 20% de la Wi-laya d’Oran, 10% de Sidi Belabbès, 5% de Tiaret, Mascara et AinTémouchent 5% chacune, Mostaganem, Saida et Relizane 2%chacune. La répartition selon la localisation du cancer est égaleà droite et gauche avec 48% de chaque côté. Antécédents gy-néco-obstétricaux : 42% des patientes étaient ménopausées, 5%étaient sous contraception. La répartition selon la conduite àtenir ; 70% des patientes ont été opérées.53% ont bénéficiésd’une chimiothérapie, 18% de radiothérapie et 18% de radio-chi-miothérapie. La présence de métastases a été retrouvée chez34,6% des cas dont 29% de localisation osseuse.Conclusion : Dans la wilaya de Tlemcen, comparativement aux au-tres régions d’Algérie, le cancer du sein occupe la première placeen termes d’incidence chez la femme. Un dépistage précoce restele principal moyen de lutter contre la maladie, il permet d’amélio-rer les chances de survie ainsi que l’issue du cancer du sein.Mots-clés: Cancer du sein, Epidémiologie, Tlemcen

LES MÉTASTASES OSSEUSES SECONDAIRESAU CANCER DU SEIN AU CENTRE HOSPITALO-UNIVERSITAIRE DE TLEMCENS. Benbekhti, N. Chabni, L. Henaoui, K. MeguenniService d’épidémiologie et de médecine préventive, CHU de Tlemcen.Introduction : Les métastases sont la plus grande cause dedécès parmi les patientes atteintes de cancer du sein. Si la ma-jorité des cancers peuvent métastaser à l’os, certaines tumeurssont plus ostéophiles que d’autres. Les tumeurs du sein sontparmi les tumeurs les plus ostéophiles.Objectif : Estimer la fréquence des métastases osseuses se-condaires au cancer du sein et repérer leurs localisations.Matériel et méthodes : Etude descriptive rétrospective durant lepremier semestre de l’année 2009. La collecte des données aété faite à partir des dossiers de malades atteints de cancer dusein ayant pratiqué une scintigraphie osseuse au niveau du ser-vice de médecine nucléaire du CHU de Tlemcen dans le cadred’un bilan d’extension.Résultats : La scintigraphie osseuse a détecté 90 métastasesosseuses sur un total de 320 patients atteints d’un cancer dusein, soit un taux de 28,12%. 98% étaient de sexe féminin.Presque 1/3 des sujets avait un âge entre 40 et 49 ans. 16%des métastases osseuses étaient secondaires à un cancer dusein gauche, 12% du sein droit et 0,12% secondaires à un can-cer du sein bilatéral. Le rachis cervical a représenté la locali-sation la plus fréquente, suivi par le gris costal, le sternum, larégion sacro-iliaque et le fémur avec respectivement 41%, 13%,10%, 9% et 6%. Autres localisations rares : épaule, massif fa-cial, humérus, genou, clavicule et crâne. D’autres métastasesont été retrouvées, à savoir : métastases hépatiques 4%, mé-tastases pulmonaires 1% et spléniques 0,3%.Conclusion : Les examens d’imagerie jouent un rôle importantdans le diagnostic des métastases osseuses. La scintigraphieosseuse permet souvent de repérer des métastases osseusesd’une façon précoce. On y a donc parfois recours lors du suiviaprès un traitement du cancer, même s’il n’y a aucun symptômede métastase osseuse.Mots-clés: cancer du sein, cancer ostéophile, localisations osseuses secon-daires, scintigraphie osseuse.

LE PORT DU SOUTIEN-GORGE ET LE RISQUEDU CANCER DU SEIN : ETUDE CAS TEMOINS AUCAC DE BATNAW. Benbrahim¹, S. Ayachi¹, A Benlaloui1, I Hadef 1, S.Aouragh1,A. Ammari 1, K.Bouzid².1. Service d’oncologie médicale, CAC Batna, Algérie. 2. Service d’oncologie médicale, CPMC Alger, Algérie.Introduction : Le cancer du sein est une pathologie multifacto-rielle. D’après certaines études, le port du soutien-gorge pour-rait augmenter le risque du cancer du sein probablement en

rapport avec l’accumulation des toxines, par compression desganglions et canaux lymphatiques.Matériel et méthodes : Notre recherche a été menée afin de vérifierl’hypothèse d’une association entre le port du soutien-gorge et lerisque du cancer du sein. Nous avons mené une étude cas-témoinsau niveau du service d’oncologie médicale, 654 femmes ont été re-crutées (218 cas de cancer du sein apparié à 436 témoins hospi-taliers). Après une saisie des données utilisant le logiciel SPSSversion 20, la mesure de l’association entre le port du soutien-gorge,les facteurs de reproduction (la parité, l’état matrimonial, l’allaite-ment, la contraception, la ménopause), l’histoire familiale, et lerisque du cancer du sein a été réalisée par régression logistiqueconditionnelle (modèle de COX) tenant compte de l’appariement. Résultats : Notre étude a montré que le port du soutien-gorgen’augmente pas le risque du cancer du sein, avec un OR de1.037 [IC à 95% : 0.47-2.7] et p= 0.92.Conclusion : Le port du soutien-gorge n’augmenterait pas lerisque du cancer du sein.Mots-clés : cancer du sein, étude cas-témoins, facteurs de reproductions,soutien de gorge.

PRISE EN CHARGE PROTHETIQUE DES PATIENTS ATTEINTS DES CANCERS DES VOIES AERO-DIGESTIVES SUPERIEURES. A PROPOS DE DEUX CAS CLINIQUES K. Bendi, H. SeraouiService de prothèse dentaire, CHU Constantine.La survenue d’un cancer des voies aéro-digestives supérieuresest actuellement responsable d’une mortalité élevée, les sé-quelles des traitements pour obtenir la guérison peuvent en-trainer une dégradation de la qualité de vie des patients d’unpoint de vue fonctionnel, esthétique et social. L’associationradio-chirurgicale constitue la modalité thérapeutique curativela plus efficace. Cependant, les conséquences de la radiothé-rapie sont très importantes et peuvent aller jusqu’à l’ostéora-dionécrose. Quant à la chirurgie d’exérèse, elle occasionned’importantes pertes de substance ce qui compliquent toute ré-habilitation ultérieure. On propose à travers deux cas cliniques,des techniques de réhabilitations prothétiques buccales chezdeux patients, le premier atteint d’une ostéoradionécrose mandi-bulaire, et le deuxième d’une perte de substance suite a une chi-rurgie d’exérèse d’un chondrosarcome du maxillaire supérieur.

CANCER DE L’ŒSOPHAGE RADIO-INDUIT APRESCANCER DU SEIN. A PROPOS D’UN CASW. Benbrahim¹, S. Ayachi¹, A Benlaloui1, I. Hadef 1, Y. Balla3, A. Ammari 1, K. Bouzid².1. Service d’oncologie médicale, CAC Batna, Algérie. 2. Service d’oncologie médicale, CPMC Alger, Algérie.

3. Service de radiologie Clinique Ibn Sina Batna, Algérie.Contexte : L’incidence du cancer de l’œsophage varie beau-coup à travers les régions du monde ; On distingue des régionsà haut risque (Afrique du Sud, Moyen-Orient, Asie...) et des ré-gions à risque faible (Europe). Il représente 15% des cancers di-gestifs (4e rang). Il est beaucoup plus fréquent chez l’hommeavec un sex-ratio de 15. Les habitudes alcoolo-tabagiques et lescarences alimentaires sont les facteurs de risque les plus im-portants. Dans 10% des cas, le cancer de l’œsophage est pré-cédé d’un cancer ORL (métachrones), et ils sont découvertssimultanément dans 8 à 18 % des cas (synchrones). Les radia-tions ionisantes sont une rare cause (< 1/300 cas) dont le rôle estsuggéré devant le risque plus élevé observé, chez les survivantsde l’explosion atomique d’Hiroshima, et en cas d’antécédent d’ir-radiation médiastinale (maladie de Hodgkin, cancer du sein).Cas clinique : Nous rapportons le cas de notre patiente B.S néeen 1957, G6P5, sans antécédents particuliers. Suivie depuis2000 pour néoplasie mammaire traitée par chimiothérapie néo-adjuvante, chirurgie mammaire radicale, radiothérapie et hor-monothérapie (pendant 5 ans). En février 2012, la patiente s’estprésentée au niveau du service d’oncologie médicale avec uneimportante altération de l’état général, dysphagie grade IV, et

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 23

une gastrostomie d’alimentation, avec un IMC à 15,62. La pre-mière fibroscopie a objectivé un syndrome tumoral cervical sté-nosant, la tomodensitométrie a montré un processus tumoraldu sinus piriforme gauche avec extension vers la bouche œso-phagienne, et l’étude anatomopathologique était en faveur d’uncarcinome épidermoïde bien différencié et mature de l’œso-phage. Une chimiothérapie néo-adjuvante à base de docétaxel-cisplatine-5 FU a été introduite (9 cures), Après les 9 cures, uneréponse clinique estimée à 100% a été observée et l’évaluationradiologique a objectivé la disparition de la masse œsopha-gienne et la persistance de deux adénopathies jugulo-caroti-diennes. Puis une chimiothérapie orale à base de capécitabineen monothérapie a été instaurée (14 cures), la dernière cure aété réalisée le 09/12/2014. La dernière tomodensitométrie estrevenue normale (simple condensation parenchymateuse d’al-lure séquellaire). Actuellement, elle est en rémission complète,le dernier scanner réalisé le 11 janvier 2016 a montré un rema-niement séquellaire pulmonaire.

LE ROLE DE L’IMMUNOHISTOCHIMIE DANS LA CLASSIFICATION ET LA PRISE EN CHARGEDES TUMEURS MAMMAIRES Bendaoud1 A, Ziane1 I, Kelkoul2 B, Moulessehoul1 S, Addou-Klouche 1 L.1. Laboratoire de Biotoxicologie. Université Djillali Liabés de Sidi-Bel-Abbès.Algérie. 2. Laboratoire d’Anotomo-pathologie. Hopital militaire régionald’Oran. AlgérieIntroduction : L’immunohistochimie est une technique très ré-pandue dans les services et les cabinets de pathologie, qui estcaractérisée par un temps technique court, une rapidité d’inter-prétation. Elle permette de corréler à la morphologie, la taille etl’architecture de la lésion, de s’orienter plus ou moins vers desdiagnostics de certitude et d’établir le caractère invasif ou in situ,un sous type histologique (canalaire/lobulaire) et de différencierle potentiel bénin ou malin de certaines lésions complexes. Lesrécepteurs hormonaux (œstrogènes et progestérone) et l’onco-gène Her2 ont d’emblée un impact thérapeutique et Ils permet-tent d’optimiser la prise en charge oncologique.Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective sur 140cas de cancer du sein diagnostiquées et traitées au niveau del’hôpital militaire régional universitaire d’Oran (HMRUO), nousavons dosés les récepteurs (RO, RP, HER2, Ki67) par techniqueimmunohistochimique, et nous avons étudié les corrélations entreles résultats obtenus et les différents facteurs histo-clinique.Résultats : Selon les résultats de IHC Les récepteurs hormo-naux étaient positifs dans 56.48 % avec une intensité de mar-quage (25%-85%), [RO+(52.48% ), RO-(44.68% )] et [RP+ (53.9%), RP- (43.97% )], nous avons remarqué une corrélationentre les RO et la taille de la tumeur, grade SBR et envahisse-ment ganglionnaire ce qui n a pas était remarqué avec les RP,ils étaient corrélé avec l’âge de la patiente. La tumeur du seinsurexprimait le récepteur her2 dans (26.95 %) des cas, il a étaitassocié avec la taille tumorale et le type histologique.Conclusion : Malgré les difficultés de standardisation l’immuno-histochimie est la technique de référence pour déterminer le sta-tut des récepteurs hormonaux et HER2 dans les carcinomesmammaires, il s’agit d’une méthode idéale pour le dépistage etla différence avec d’autres méthodes, elle est réalisable quellesque soient les conditions de fixation des tissus. Son optimisationpasse par la mise au point d’une technique correcte et d’un ap-prentissage de l’interprétation des immunomarquages.Mots clés: cancer du sein –immunohistochimie – RO –RP –Her2

ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE DES TUMEURS GANGLIONNAIRES PRIMITIVES DE L’ADULTEDANS LA WILAYA D’ORAN DE 1996 A 2014F. Bendjelid, A.B. Derkaoui, H.Messid, F/Z. Besbes, N. Nait Bahloul, N. Guetarni, F. Ammour, Z. Ahmed FouatihIntroduction : dans ce travail, nous désignerons par tumeursganglionnaires primitives, les cancers primitifs dont les loca-lisations sont codées C.77 dans la CIMO3. Les cancers dé-

crits sont survenus chez des sujets âgés à partir de 16 ans.Objectif : décrire les caractéristiques épidémiologiques des tu-meurs ganglionnaires primitives de l’adulte dans la wilayad’Oran sur une période de 18 ans allant de 1996 à 2014 ainsique leurs incidences (brute, standardisée et spécifique par âge).Matériel et méthode : il s’agit d’une étude descriptive dont lesdonnées ont été extraites du Registre de Cancer d’Oran qui estun registre de population datant de 20 années et faisant partiedu réseau régional de l’ouest algérien. Le codage des localisa-tions et des morphologies des tumeurs se fait selon la CIMO(CIMO3 : Classification Internationale des Maladies pour l’Onco-logie, 3e révision) et la CIM 10 (Classification Internationale desMaladies, version 10). La saisie et l’analyse se font par le Can-reg(logiciel établi par le CDC d’Atlanta) et l’Epi-info version6.Résultats : le nombre de cas de tumeurs ganglionnaires primi-tives notifiés chez les adultes durant ces 18 années est de1032. Le sex-ratio = 1,26 avec 577 cas chez le sexe masculinet 455 cas chez le sexe féminin. - Chez le sexe masculin, l’âge moyen est de 46,78±1,6 ans. Lalocalisation la plus fréquente est représentée par les aires gan-glionnaires de la tête, du cou et de la face (18,5%) mais la plu-part des localisations n’ont pas été précisées (56,3%). Lamorphologie la plus fréquente est la maladie d’Hodgkin (26,5%)suivie du lymphome malin SAI (22%) puis du lymphome malinnon hodgkinien (20,8%). La tranche d’âge la plus touchée estcelle des 16-24 ans (17,67%). Une régression du nombre decas est observée à partir de 75 ans.- Chez le sexe féminin, l’âge moyen 43,78±1,8 ans. La localisationla plus fréquente est représentée aussi par les aires ganglion-naires de la tête, du cou et de la face (19,6%). La morphologie laplus fréquente est la maladie d’Hodgkin (30,3%), suivie du lym-phome malin non hodgkinien (19,3%) puis du lymphome malinSAI (18,7%). La tranche d’âge la plus touchée est aussi celle des16-26 ans (20%). Tableau 2.Conclusion : les tumeurs ganglionnaires primitives de l’adultereprésentent environ 5% de l’ensemble des cancers notifiésdans la wilaya d’Oran durant ces 18 dernières années etconcernent essentiellement les adultes jeunes.Mots-clés : tumeurs ganglionnaires primitives, LMNH, maladie d’Hodgkin,adultes, registre du cancer d’Oran, incidence.

L’IMPORTANCE DE LA TECHNIQUE IMMUNOENZY-MATIQUE DANS LA DÉTECTION DE LA FONCTIONHORMONALE DU CANCER DE LA THYROÏDE DANSLA WILAYA DE SIDI-BEL-ABBES, ALGERIE.Bendouida Achwak Fatna1, Harir N1, Moulessehoul S1, Rih A1, Diaf M1, Belhandouz L2.1. Département de Biologie, Faculté des sciences de la nature et de la Vie,Université Djillali Liabès, Sidi-Bel-Abbès, Algérie.2. Service de la chirurgie générale du centre hospitalier universitaire (CHU) Dr.Hassani Abdelkader de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès, Algérie.Introduction : Le cancer de la thyroïde est le néoplasie endocri-nien le plus fréquent, même si dans l’ensemble, il représentemoins de 1% de toutes les affections malignes. Le but de cetteétude est d’évaluer la fonction hormonale des patients traités auservice de la chirurgie générale du CHU Dr. Hassani Abdelkaderde la wilaya de Sidi-Bel-Abbès pour un cancer thyroïdien. Matériel et méthode : L’étude a été réalisée à travers une enquêteépidémiologique rétrospective descriptive étalée sur dix ans ci-blant des patients opérés pour un cancer thyroïdien. Un bilan thy-roïdien a été réalisé grâce aux dosages d’hormones thyroïdiennesFT3 et FT4 qui sont basés sur la technique immuno-enzymatique

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 24

Sexe Localisation Taux d’incidencebrut/100000 habi-

tant

Taux d’incidencestandardisé/100000

habitantMasculin LMNH

Maladie d’Hodgkin4,4 1,8

4,9 1,7

Féminin LMNH Maladie d’Hodgkin

2,7 1,6

3 1,4

Tableau 2

compétitive et le dosage de l’hormone TSH qui fait appel à la tech-nique immuno-enzymatique de troisième génération à deux sitesou technique sandwich. Lorsque le taux sanguin de TSH est élevéet de FT3, FT4 est diminué, on pense à une hypothyroïdie. Inver-sement, lorsque le taux sanguin de TSH est bas et de FT3, FT4est élevé, on pense à une hyperthyroïdie.Résultats : De janvier 2004 à décembre 2013, 78 patients ontété opérés pour un cancer thyroïdien après un bilan hormonalpréopératoire classique : 63 femmes (80.8%) et 15 hommes(19.2%) avec un âge moyen de 45 ans. Cette pathologie se pré-sente sous forme du goitre multinodulaire, goitre binodulaire etgoitre uninodulaire respectivement chez 20.5%, 24.4%, 55.1%des cas. Le bilan thyroïdien de nos patients avant la prise dutraitement des hormones thyroïdiennes reflète l’euthyroïdie chez46.2% des cas, l’hyperthyroïdie chez 5.1% des cas et l’hypo-thyroïdie chez 41% des cas. Après le traitement hormonal, notreétude a montré l’euthyroïdie, l’hyperthyroïdie et l’hypothyroïdierespectivement chez 87.2%, 1.3% et 3.8% des cas. Conclusion : La technique immuno-enzymatique utilisée pourdoser les hormones thyroïdiennes permet d’évaluer le fonction-nement de la thyroïde sous l’effet du traitement hormonal. Cequi résulte que les traitements lévothyroxine et carbimazole ontété très efficaces respectivement pour l’hypothyroïdie et l’hy-perthyroïdie chez des patients atteints du cancer de la thyroïde. Mots-clés : Cancer ; Thyroïde ; Chirurgie ; Dosages ; Technique immuno-enzymatique.

LE CANCER DU REIN : EXPERIENCE DES SER-VICES D’ONCOLOGIE MEDICALE (EHU ORAN,MOSTAGANEM, AIN-TEMOUCHENT, SAIDA)A. Bengueddach1,2, H.Benabdelah2, H.Khellafi3, N. Aoufi3, A. Benkhalfoun3, S. Negadi1, A. Tabet Zatla1, H. Elhouari4, M. Kaid2, H. Kehili2, C. Mersali2, M. Baghdad2, M. Allaoui2, Y. Beldjilali2, M,Yamouni21. Service d’oncologie Médicale EHU Oran. 2. Service d’oncologie Médicale Mostaganem. 3. Service d’oncologie Médicale Témouchent. 4. Service d’oncologie Médicale Saida. Patients et méthodes : il s’agit d’une étude rétrospective, faitesur dossiers de patients suivis pour un cancer du rein aux Ser-vices d’Oncologie Médicale de EHU Oran , Mostaganem, Té-mouchent, et Saida durant une période entre 2012 et 2016. Résultats : Nous avons collecté 20 dossiers de patients avec un can-cer du rein. L’âge moyen était de 61,7 ans [16 et 91ans]. le cancerdu rein était révélé par des douleurs lombaires (80%). Les métas-tases pulmonaires étaient retrouvées dans 50% des cas, osseuses(25%), hépatiques (20%), cérébrales (5%) et thyroïdiennes (5%).80% des métastases étaient synchrones et 20% métachrones. Letype histologique le plus retrouvé est le carcinome à cellule claire(90%), le traitement a consisté en une néphrectomie élargie (85%),(85%) des patients ont reçu une thérapie ciblé par TKI, (10%) unesimple surveillance et (25%) un traitement symptomatique.Conclusion : le diagnostic du cancer du rein reste toujours tar-dif, la chirurgie est le traitement standard des formes localiséeset une option préférentielle des formes métastatiques, la théra-pie ciblée à base d’anti-antigéniques est le traitement de réfé-rence en situation métastatique.Mots-clés : Cancer du rein, traitement, néphrectomie, thérapie ciblé TKI

IMMUNOTHERAPIE PASSIVE DANS LES CANCERSCOLORECTAUX : BEVACIZUMAB DANS LES CAN-CERS COLORECTAUX : EXPERIENCE DU SERVICED’ONCOLOGIE MEDICALE DE BATNA A. Benlaloui¹, W. Benbrahim¹, S. Ayachi¹, Aouragh¹, I. Haddef¹,K. Bouzid.Service d’Oncologie médicale CAC Batna.

Introduction : L’existence d’une immunité anti tumorale ouvre denombreuses opportunités thérapeutiques en oncologie. On distin-guera des techniques d’immunothérapies actives visant à stimuleret non pas à remplacer la réponse immunitaire anti tumorale del’hôte et les approches d’immunothérapie passive : administration

de cytokines ou d’anticorps thérapeutiques et transfert adoptif delymphocytes. Le bévacizumab (AC anti VEGF) est une arme thé-rapeutique primordiale dans le TRT des cancers colorectaux. Objectif : Evaluer le profile thérapeutique des patientes ayantun cancer colorectal sous bévacizumab pris en charge au CACde Batna.Méthodologie : Une étude épidémiologique descriptive, rétros-pective est réalisée, portant sur 36 patients suivis au CAC deBatna pour cancers colorectaux stade IV d’emblé ou en réci-dive métastatique ayant bénéficié de Bévacizumab. Les don-nées sont recueillies sur le mode actif à partir de dossierscliniques de patientes du service d’oncologie médicale. Nousavons utilisé la classification CIMO2 pour le codage de la topo-graphie et de la morphologie, le logiciel SPSS pour l’analysestatistique des données.Résultats : La moyenne d’âge de la population étudier est de l’or-dre de 52 ans avec des extrêmes âges ente 24 et 76 ans avec unsexe ratio de 1, dans cette série le cancer du côlon représente77,8% des cas, le stade IV représente 77.8% suivis de stade IIIqui représente 13% dans cette série, 44.4% de la population dansnotre étude avait des métastases hépatiques et 63.9% avait un fullRas muté. Une hémi colectomie a été réalisée chez 50% des pa-tients de la série. 83.3% des patients ont reçue une chimiothéra-pie type xeliri ou xelox + bévacizumab en 1ière ligne, 47.3% en 2e

ligne et 13.1% en 3e ligne et 5.6% en 4e ligne avec une réponse ob-jective chez 77.27% des patientes sous bévacizumab en 1re lignestabilisation chez 25% des patients en 2e ligne et 5.5% de stabili-sation en 3e ligne avec 2.7% de réponse complète en 3e ligne.Conclusion : Le bévacizumab est une arme thérapeutique pri-mordiale dans la prise en charge des cancers colorectaux avecstatut Full Ras Braf muté.Mots clés : Cancer colorectal, Full Ras muté, immunothérapie passive, an-ticorps anti VEGF, Bévacizumab.

LE POLYMORPHISME C677T DE LA MTHFR ET LERISQUE DE SURVENUE DU CANCER DU PANCREASDANS UNE POPULATION DE L’EST ALGERIEN M. Benletreche1, K. Benmohammed2, Chirouf3, D. Satta1, N. Abadi41. Faculté des sciences de la nature et de la vie. Département de biologie ani-male, Laboratoire de biologie et de génétique Université Constantine1- Algérie.2. Service endocrinologie et diabétologie, Faculté de médecine, Université Constantine 3, Algérie. 3. Service oncologie,Faculté de médecine, Université Constantine 3, Algérie. 4. Service de biochimie, Laboratoire de biologie et de génétique, Université Constantine 3, Algérie.Rationnel et objectif : Le cancer du pancréas est un cancer demauvais pronostic dont l’étiologie exacte est toujours mécon-nue; le tabagisme ainsi que le diabète sucré en constituent lesseuls facteurs de risque bien établis.La méthylène tétrahydrofolate réductase (MTHFR) est une enzymeclé dans le métabolisme des folates, dont les preuves épidémiolo-giques et de laboratoire ne cessent de confirmer son incriminationdans le processus de carcinogénèse. Toutefois, le rôle exact dupolymorphisme C677T de la MTHFR et le risque de survenue ducancer du pancréas reste encore sujet de controverse.L’objectif principal de notre étude est de déterminer la relationentre la mutation C677T de la MTHFR, et la survenu d’un can-cer du pancréas dans une population de l’Est, Algérien.Population et méthodes : Il s’agit d’une étude cas - témoins, quis’est déroulée en 2016 et qui a concerné 16 patients présen-tant un cancer du pancréas suivi au CHU de Constantine, ser-vice d’oncologie médicale, et de radiothérapie et 18 témoinsprésumés sains recrutés au niveau du service de médecine dutravail. L’étude génétique a été réalisée au Laboratoire de gé-nétique du CHU de Constantine.Résultats : La fréquence des deux génotypes C/T, et C/C étaitsimilaire dans les deux populations, témoins et cancéreux,33,33%, 37,5% respectivement. Le génotype homozygotemuté TT, correspond à une fréquence de 25 % chez les can-céreux, et de 27,78 % chez les témoins; ainsi l’allèle T présenteune fréquence de 43,75 % chez les cancéreux ; alors que chezles témoins, sa fréquence est de 44,44 %.

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 25

Conclusion : Il n’existe pas de relation entre le polymorphismeC677T du gène de la MTHFR et le risque de survenue de can-cer du pancréas dans notre population étudiée à l’instar de plu-sieurs études publiées jusqu’à ce jour. Cependant, une étudemulticentrique avec un échantillon plus grand est nécessairepour conforter ces résultats.

EPSTEIN-BARR VIRUS AND BREAST CANCERH. S Bensaber1, M. Mellouli2, T. Sahraoui1, Elkebir FZ.11. Faculté des sciences, Département de Biologie, Laboratoire de Biologiedu Développement et de la Différenciation (LBDD). Université d’Oran Ahmed Benbella. 31000 Algérie.2. Institut Pasteur d’Alger.In western Algeria, breast cancer ranks 1st. It represents 30%of cancers in women. The etiology of prostate cancer remainsunknown studies have also reported the presence of the ge-nome of Epstein-Barr virus (EBV) in tumor cells of breast can-cer primarily in infiltrating types. This suggests a potential roleof EBV in tumor progression [1,2].Objective: To test different techniques to identify the effect ofEBV in the development of mammary carcinomas. We tried toprovide clarification as to the presence of serological markers in-volved in tumor breast cancer,Method: This study included twenty-four patients in western Alge-ria, January 2009 to June 2009 in gynecology (CHUO), the Pas-teur Institute of Sidi férruj and Developmental Biology Laboratoryand differentiation. The techniques used: histological frozen sec-tions, the ELISA, Immunofluorescence and Western blot [3].Results: The extreme ages are 28 and with an average of 73ans 45.83 ans. the left breast is the seat of the ICC and foundmore dominant, the majority of sera explored show positive se-rological profiles: VCA IgG antibody, positive in 20/24 patients,IgA and IgG VCA EA at 2/24, antibodies EBNA19/24 and VCAIgM is negative in all patients.Conclusion: Our results are consistent with those found in the li-terature and the association between EBV and the etiology ofbreast cancer remains unclear.Keywords: EBV. Breast carcinomas, tumor progression.

CORTICOSURRENALOME ASSOCIE A UNE TUMEUR DU SEIN : A PROPOS D’UN CASS. Bensalem, C. Guettari, S. Boudaira Unité d’endocrinologie-diabétologie, service de médecine interne, HMRUC,ConstantineIntroduction : Les tumeurs surrénaliennes sont une pathologie quiest devenue de plus en plus fréquente mais pose des problèmesdiagnostiques et thérapeutiques. Devant toute masse surréna-lienne, les questions à poser sont de préciser la présence ou nonde sécrétion, la bénignité ou la malignité et l’opérabilité ou non. Observation : C’est la patiente B.A, âgée de 65 ans, porteused’une tumeur maligne du sein gauche, type carcinome canalaireinfiltrant, traitée par chirurgie, curage suivie de chimiothérapieadjuvante. Au cours de visites de contrôle chez son oncologue,la patiente signale l’apparition d’un hirsutisme. De là, elle futorientée vers un endocrinologue ou un bilan biologique demandéa retrouvé un taux de SDHEA a trois fois la normale. Les autresbilans (ionogramme, FNS, métanéphrine plasmatique, aldosté-ronémie) sont revenus normaux. Une TDM abdomino-pelviennea objectivé une masse surrénalienne de 4 cm, suspecte de ma-lignité, de densité spontanée supérieure à 10 uH et absenced’évacuation du produit de contraste (WAA et WR) faisant évo-quer un corticosurrénalome. La patiente fut orientée en chirurgie,mais la patiente a refusé l’intervention (car déjà pré-lourdementopérée pour sa néoplasie du sein). L’abord psychologique de lapatiente devient une nécessité, surtout que le corticosurréna-lome associé a sa néoplasie du sein peut être traité par chirur-gie seule si pris a temps avant l’extension locorégionale. Conclusion : La prise en charge du cancer du sein, en particu-lier et tous les cancers, en général, nécessite une prise encharge multidisciplinaire, en comité de concertation et un suivilong à la recherche d’éventuelle progression, extension ou ap-parition d’une autre néoplasie associée.

DEDIFFERENCIATION D’UNE TUMEUR SURRE-NALIENNE BENIGNE: A PROPOS D’UN CAS S. Bensalem, C. Guettari,S. Boudaira Unité d’endocrinologie-diabétologie, service de médecine interne, HMRUC,Constantine.Introduction : Le corticosurrénalome malin est une tumeur rare quireprésente 0.1% environ des cancers. La prédominance est fémi-nine dont le sex-ratio est de 1.5. Elle peut être révélée par unemasse abdominale, des douleurs abdominales, un amaigrisse-ment, une anorexie, une fièvre, une thrombose veineuse et/ou unincidentalome surrénalien. Nous rapportons une observation d’unetransformation maligne d’une tumeur surrénalienne bénigne. Observation : C’est le cas d’un patient L.Z, 60 ans, porteur d’unemasse surrénalienne depuis plus de 10 ans. Cette masse a étédécouverte fortuitement lors d’une échographie abdomino-pel-vienne faite dans le cadre d’un contrôle d’une lithiase rénale. Lamasse surrénalienne était de 4 cm, bien limitée. Le patient refu-sant l’intervention, revient 10 ans après avec un tableau cliniquefait de douleurs abdominales, perte de poids et sueurs nocturnes.Un scanner surrénalien fait a trouvé une volumineuse masse sur-rénalienne de 20 cm, mal limitée, de densité spontanée supérieureà 10 uH et absence d’évacuation du produit de contraste (WAA etWR). La biologie montre des SDHEA élevées à 5 fois la normale.Le patient a été opéré. L’anatomopathologie a conclu à un corti-cosurrénalome avec score de Weiss supérieur à 3 et mitosesanormales. Le bilan étant négatif, le cas est classé stade II. Conclusion : Le corticosurrénalome malin est une tumeur raremais grave. Il y a intérêt d’opérer toute masse surrénalienne bé-nigne soit-elle (avec critères d’opérabilité présents) vu le risquede transformation maligne.

IMMUNOTHERAPIE ET EFFETS SECONDAIRESA. Bensehamdi(1); A. Bensalem(2)

1. Service d’oncologie médicale OEB.2. SOM EH Didouche Mourad, Constantine.Introduction : Nouveaux traitements, nouveaux effets indésirables ;la toxicité des inhibiteurs de check point est moindre par rapportaux chimiothérapies, néanmoins, les effets secondaires liés à l’im-munité sont fréquents et peuvent survenir de manière retardée.Principaux effets secondaires : Les premiers effets indésirables dé-crits avec les inhibiteurs de check point ont été des asthénies sé-vères et des syndromes pseudo-grippaux. Mais ces médicamentspeuvent aussi induire des complications auto-immunes à spectretrès large : pathologies cutanées (vitiligo), colites auto-immunes,pneumopathies interstitielles ainsi que des maladies endocri-niennes : insuffisance antéhypophysaire, dysthyroïdie, diabète.Quel bilan à chaque cycle de traitement ? Au moment de la miseen place d’une immunothérapie, le bilan doit comprendre une NFSavec dosage des plaquettes, un ionogramme ; dosage de la créa-tinine, un bilan hépatique, un bilan thyroïdien, et une imagerie tho-racique de référence, l’examen clinique est systématique. Commentgérer les EILI ? Avant tout, le traitement est fondé sur les recom-mandations disponibles ; généralement il s’agit d’un traitement symp-tomatique, associé à des corticoïdes ou des immunosuppresseurs,ces deux classes médicamenteuses étant utilisées avec une po-sologie décroissante progressive. L’immunothérapie doit être sus-pendue pour les cas les moins graves voire arrêtée définitivementen cas de complications sérieuses. Si le traitement est repris, unevigilance particulière est recommandée en raison du risque de re-chute ou de nouvel effet indésirable. En revanche, il est nécessairede suspendre définitivement le traitement en cas d’effet secondairemettant en jeu le pronostic vital, d’impossibilité de réduire la corti-cothérapie, de l’existence d’effets de grade 2 ou 3 persistants ouen raison d’une toxicité sévère ou de grade 3 qui récidive. Certainsproposent de diminuer les doses ou d’espacer les cures, mais iln’existe aucune preuve de l’intérêt de cette approche.Conclusion : Les oncologues prescripteurs doivent être sensibili-sés au risque d’effets secondaires avec la prescription de checkpoint inhibiteurs. La prise en charge repose avant tout sur la miseen place d’une équipe pluridisciplinaire qui sera à même de don-ner un avis spécialisé sur chacun des effets secondaires détecté.

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 26

PRISE EN CHARGE DES CANCERS DE LA VESSIE(EXPERIENCE DU SERVICE D’ONCOLOGIE MEDI-CALE CAC DE SETIF). A PROPOS DE 100 CAS.H.Benyoucef, K.Bouzid, N.Serrar , S.Braikia.Service d’oncologie médicale CAC Sétif.Introduction : Deuxième cancer urologique, il est plus fréquentchez l’homme (plus de 80% des cas), d’histologie le plus souventde type carcinome transitionnel superficiel, et qui pose un pro-blème de prise en charge diagnostic et thérapeutique. Objectifs : Faire ressortir le profil des patients pris en charge dansle service, le staging ainsi que l’attitude thérapeutique préconisée. Matériels et méthodes : Etude rétrospective de 100 dossiers depatients présentant un carcinome urothélial de la vessie colligésau service d’oncologie médicale de Sétif recrutés à partir des dif-férents services de chirurgie urologique de l’Est et du Centre Al-gérien, du 1 janvier 2015 au 31 juillet 2016. 87 hommes et 13femmes, d’âge moyen de 64 ans avec des extrêmes d’âges allantde 33 ans à 86 ans. Les troubles urinaires type brulures miction-nelles et hématurie sont les signes fonctionnels les plus souventretrouvés. Le type carcinome urothélial papillaire est le plus re-trouvé et le grade 1 est le plus fréquent. 58% des patients pré-sentent une tumeur superficielle et 20% des patients sontmétastatiques au moment du diagnostic, les métastases pulmo-naires et osseuses sont les plus fréquentes. La mitomycine intravésicale est le traitement de référence dans le service des formessuperficielles et la poly chimiothérapie par voie systémique qui as-socie un sel de platine et la gemcitabine est le traitement de réfé-rence des formes infiltrantes ou métastatiques. Conclusion : Le cancer de la vessie à notre niveau posent unproblème diagnostic et thérapeutique, la forme superficielle estla plus fréquente mais pose un problème de récidive et lesformes infiltrantes ou métastatiques ont un mauvais pronostic etpose un problème thérapeutique.

ASSOCIATION NEOPLASIE VESICALE ET NEOPLASIE PROSTATIQUE. A PROPOS D’UN CASH. Benyoucef, K. Bouzid, N. Serrar, S. Braikia.Service d’oncologie médicale CAC Sétif.Nous rapportons le cas du patient A.A âgé de 67 ans admis à notreniveau en novembre 2015, le début de la symptomatologie re-montre à 3 mois auparavant marqué par des hématuries et desbrûlures mictionnelles. La TDM A/P objective une hypertrophieprostatique, une biopsie mis en évidence carcinome prostatique.Le bilan d’extension (TDM thoracique scintigraphie osseuse) estsans particularité. Le patient a été opéré (prostatectomie avec cys-tectomie partiel). L’étude histologique de la pièce opératoire est enfaveur d’un carcinome prostatique score de Gleason 4=2+2 stadepT2a avec carcinome urothélial stade pT3a. Le patient est missous surveillance, après 6 mois il développe une récidive localedont la biopsie avec étude IHC en accord avec localisation rectald’un carcinome peu différencié dont l’origine urothélial est très com-patible. Le patient a été orienté au service de radiothérapie ou il abénéficié de 35 séances de radiothérapie pendant 7 semaines.

LE LYMPHOME PRIMITIF DE LA FOSSE CERE-BRALE POSTERIEURE: A PROPOS D’UNE OB-SERVATION ET REVUE DE LA LITTERATURE.Berguellah. A ; Laarouk. E ; Denni. M ; Djemaa. AService de radiothérapie CHU Constantine. Faculté de médecine, universitéde Constantine 3.Introduction: Le lymphome primitif du système nerveux central(LPSNC) est un lymphome non hodgkinien (LNH), représente 3%des tumeurs primitives du système nerveux central et 1-2% desLNH, prend naissance dans le cerveau, la moelle épinière, les mé-ninges ou l’œil à l’exclusion de toute localisation systémique. Aprédominance périventriculaire, la localisation fosse cérébrale pos-térieure (FCP) est exceptionnelle, classiquement la population àrisque est immunodéprimée, la médiane d’âge entre 50 et 60 ans.Le sex-ratio 1,5, traitement par chimiothérapie, corticothérapie et ra-diothérapie ; de pronostic mauvais, avec risque de rechutes élevés.

Matériel et méthode : patient de 60 ans, immunocompétent,OMS 3, évolution cinq mois par un syndrome cérébelleux avectrouble du langage et la marche, à l’IRM formation tumorale ver-mio-hémisphérique droite unique de plus de 51.48 mm en hyposignal T1 hyper T2 flair inhomogène rehaussée fortement par legadolinium comprimant le quatrième ventricule, biopsie par exé-rèse tumorale partielle, le diagnostic positif d’un LNH diffus àgrande cellule B, risque de malignité élevée, le bilan d’exten-sion négatif, 3 cures de chimiothérapie type MVBP suivi de 2cures aracyline, radiothérapie conformationnelle à l’accéléra-teur mutilâmes, encéphale in toto de consolidation afin d’englo-ber l’ensemble des méninges cérébrales 40 Gy + boost FCP 5Gy en fractionnement classique. Résultats : 1 mois après traitement, les céphalées ont disparues avecreprise de la marche, au scanner cérébral régression du volume tu-morale actuellement est en rémission clinique et radiologique.Discussion : Les modalités d’irradiation rapportées dans la lit-térature sont très variables ; les doses délivrées à l’encéphalein toto varient entre 26 et 54 Gy, le boost reste controversé, laréduction de dose en cas de RC après chimio est en coursd’évaluation dans plusieurs études.Conclusion : en choisissant la meilleure modalité, la radiothé-rapie garde une place importante dans le contrôle local desLPSNC chez les patients de moins de 60 ans et probablementsur la survie globale.

COMPARAISON DES PROFILS EPIDEMIOLOGIQUESDU CANCER DE LA PROSTATE ENTRE L’OUEST AL-GERIEN (SAIDA & ORAN) ET L’OUEST MAURITA-NIEN (NOUAKCHOTT)Berroukche Abdelkrim*,1, Mohamed Lamine Ely2,3

1. Laboratoire de bio-toxicologie, pharmacognosie et valorisation biologiquedes plantes, Département de Biologie, Faculté des Sciences, UniversitéTahar-Moulay de Saida 20000, Algérie.2. Département de biologie, Faculté des sciences, Université Tahar-Moulayde Saida 20000, Algérie.3. Centre national d’oncologie et hôpital d’Amitié de Nouakchott, Mauritanie.Objectifs : Cette étude tend à contribuer à la réalisation d’unecomparaison entre deux profils épidémiologiques du cancer dela prostate (CaP) chez des patients issus de deux populationsmaghrébines différentes (Algérie et Mauritanie). Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, réaliséeentre 2014-2016, portant sur une série de 124 cas de CaP dont 64patients Algériens colligés au service d’oncologie de l’hôpital deSaida et le service d’urologie du CHU d’Oran et 60 patients Mauri-taniens hospitalisés dans le centre national d’oncologie et l’hôpitald’Amitié de Nouakchott. Un suivi biologique du marqueur tumoralPSA (antigène spécifique de la prostate) a été effectué, chez lesdeux populations, dans des laboratoires d’analyse de biologie mé-dicale utilisant la même technique de dosage sérique du PSA.Résultats : L’âge médian n’est pas significativement différententre les deux populations de patients atteints de CaP; 74 anschez les patients Algériens et 70 ans chez les patients Maurita-niens. Il n’a pas été observé une corrélation significative entrel’âge des patients de deux pays et le PSA (p ˃ 0,05) alorsqu’une corrélation positive significative entre les protocoles opé-ratoires utilisés et le PSA a été présente (p = 0,032).Conclusion : Le cancer de prostate affecte essentiellement leshommes âgés de plus de 50 ans dans les deux pays maghré-bins et cette étude comparative a montré les mêmes méthodesde dépistage, de diagnostic et de traitements thérapeutiques duCaP utilisées dans les deux pays.Mots clés : Cancer de prostate, Oncologie, Urologie, PSA.

ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE DES CANCERS HE-MATOLOGIQUES DE L’ENFANT DANS LA WILAYAD’ORAN DE 1996 A 2014F/Z. Besbes, F. Bendjelid, H. Messid, A. B. Derkaoui, N. Nait Bahloul, N. Guetarni F. Ammour, Z. Ahmed FouatihIntroduction : dans ce travail, nous désignerons par cancers hé-matologiques, les cancers primitifs dont les localisations sont

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 27

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 28

codées C.40 dans la CIMO3. Les cancers décrits sont surve-nus chez des sujets âgés de 0 à 15 ans révolus.Objectif : décrire les caractéristiques épidémiologiques des can-cers hématologiques de l’enfant dans la wilaya d’Oran sur unepériode de 18 ans allant de 1996 à 2014 ainsi que leurs inci-dences (brute, standardisée et spécifique par âge).Matériel et méthode : il s’agit d’une étude descriptive dont lesdonnées ont été extraites du registre de cancer d’Oran qui est unregistre de population datant de 20 années et faisant partie duréseau régional de l’ouest algérien. Le codage des localisationset des morphologies des tumeurs se fait selon la CIMO (CIMO3 :Classification Internationale des Maladies pour l’Oncologie, 3e ré-vision) et la CIM 10 (Classification Internationale des Maladies,version 10). La saisie et l’analyse se font par le Can-reg (logicielétabli par le CDC d’Atlanta) et l’Epi-info version 6.Résultats : le nombre de cas de cancers hématologiques notifiéschez les enfants durant ces 18 années est de 152. Le sexe ratio= 1,23 avec 84 cas chez le sexe masculin et 68 cas chez le sexeféminin. Chez le sexe masculin, l’âge moyen est de 9,48±0,8 ans.La localisation la plus fréquente est la moelle osseuse (environ74%). La morphologie la plus fréquente est la leucémie SAI(21,4%) suivie de la leucémie myéloïde aigue (20%) puis de laleucémie lymphoïde SAI (15,5%). La tranche d’âge la plus tou-chée est celle des 10-15 ans (46,4%). Chez le sexe féminin, l’âgemoyen 8,39±1 ans. La localisation la plus fréquente est la moelleosseuse. La morphologie la plus fréquente est la leucémie aiguë(27,9%), suivie de la leucémie myéloïde aigue (22%) puis de laleucémie lymphoïde (14,7%). La tranche d’âge la plus touchéeest celle des 10-15 ans (45,6%). Tableau 3.Conclusion : les cancers hématologiques représentent 0.7% del’ensemble des cancers notifiés dans la wilaya d’Oran durantces 18 dernières années.

ASSOCIATION CANCER DE PROSTATE ET CAN-CER DE VESSIE : A PROPOS D’UNE OBSERVATIONBettache GN, Boudinar FZ, Zeroual S, Sadji N, Louala F, Azzouz N, BelaliaS, Betkaoui F, Rekai k, Zemmour A, Larbaoui BCentre anti cancer «EHS Emir Abdelkader» Oran. Le cancer de la prostate constitue le 1er cancer urologique chezl’homme suivi par le cancer de la vessie, avec un pic d’incidencechez le sujet âgé. La survenue simultanée d’un cancer de pros-tate et d’un cancer de la vessie pose un problème de prise encharge thérapeutique. Nous rapportons le cas d’un patient quia présenté un cancer de prostate puis 4 ans après il a présentéune néoplasie de la vessie.Observation : Monsieur BM âgé de 77 ans diagnostiqué en 2011d’un adénocarcinome prostatique Gleason 6 (3+3), PSA > 100ng/ml métastatique au niveau osseux traité par hormonothéra-pie type analogue LH-RH, PSA nadir 21ng/mlEn 2015 devant l’apparition d’une hématurie macroscopique ter-minale une cystoscopie fut réalisée avec biopsie posant le diag-nostique d’un carcinome urothélial de vessie localementavancé. Chimiothérapie 1re ligne : gemcitabine + carboplatinefut marquée par un mauvaise tolérance hématologique, avec àl’évaluation une stabilité de la tumeur vésicale et une progres-sion biologique des taux de PSA et apparition de nouvelles lé-sions osseuses ; passage à une chimiothérapie 2e ligne typedocetaxel et denosumab avec maintient de l’hormonothérapie ;l’évolution fut marquée par une bonne réponse clinique, biolo-gique et maintient de la stabilité au niveau de la tumeur vési-

cale ; au bout de 6 mois apparition de nouvelles lésions os-seuses et une progression biologique, nécessitant la mise enroute de l’acétate d’abiraterone, l’état général du patient s’estdégradé nécessitant l’arrêt de tout traitement spécifique et lemaintient de soins de support. Le patient est décédé 5 ansaprès le diagnostique de sa néoplasie de la prostate en situa-tion métastatique et 18mois après le diagnostique de la néo-plasie vésicale. La prise en charge thérapeutique des patientsayant une association de néoplasie de la prostate et de la ves-sie doit prendre en considération les facteurs pronostiques etl’espérance de vie du patient, et doit être discuté en réunion deconcertation pluridisciplinaire.

PLACE INCONTOURNABLE DE L’IMMUNO-ONCO-LOGIE DANS LE CANCER DU POUMON D’ORIGINEPROFESSIONNELLE Bordji Y1,3, Rezk-kallah B2,3

1.Service de médecine du travail, EPSP Hammam Bou-Hadjar, Ain Témouchent. 2. Service de médecine du travail, EHU d’Oran.3. Laboratoire de recherche santé environnement, Université d’Oran 1.La part des cancers attribuable au travail représente entre 4 et8% des nouveaux cas par an et sont pour 70% de type broncho-pulmonaire. Les ouvriers non qualifiés sont les principales vic-times avec une surmortalité dans certains secteurs (BTP,combustibles). Ces cancers sont le plus souvent la conséquenced’une exposition datant de dizaines d’années et à ce titre, le lienentre les deux reste difficile à établir. Le cancer du poumon restel’un des plus meurtriers des cancers. Alors que les thérapies ci-blées ont permis d’aider certains patients. Une nouvelle straté-gie thérapeutique à changer la prise en charge. Il s’agit del’immuno-oncologie. L’objectif de notre étude est de faire bénéfi-cier le salarié en activité ou en retraite atteint d’un cancer du pou-mon d’une indemnisation et d’une prise en charge par untraitement immuno-oncologique pour combattre la maladie et pro-longer leur durée de vie. Parmi les 85 maladies présumées d’ori-gine professionnelles en Algérie, huit tableaux réparent le cancerbroncho-pulmonaire primitif. Les agents cancérogènes respon-sables sont les rayonnements ionisants, l’acide chromique et leschromates et bichromates alcalins ou alcalinoterreux et chromatede zinc, les produits de distillation des houilles et des pétroles,l’arsenic et composés minéraux, l’amiante, les opérations de gril-lage, des mates de Nickel, la Sidérose professionnelle par inha-lation de poussières ou fumées, le bischlorométhyl éther. Lasous-déclaration des maladies professionnelles est souvent liéeà la méconnaissance par le salarié et l’employeur de la règle-mentation en vigueur ; à l’absence de la recherche d’une étiolo-gie professionnelle par les médecins traitants pour certainespathologies et à une législation basée sur les tableaux de mala-dies professionnelles, par ailleurs, trop rigide.

CANCER DU SEIN A UN STADE PRECOCE :QUELLE PREVALENCE DANS LA POPULATIONDE FEMMES ACTIVESBordji Y.Service de médecine du travail, EPSP Hammam Bou-Hadjar, Ain Témou-chent, Algérie.Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme.Il représente plus du tiers de l’ensemble des nouveaux cas decancer chez la femme. Lorsqu’un cancer du sein est diagnosti-qué, il est important d’en déterminer le stade. La stadificationdécrit dans quelle mesure un cancer s’est propagé et permetde déterminer si le cancer du sein est à un stade précoce, lo-calement avancé ou métastatique. Le carcinome canalairein situ est le type de cancer du sein non infiltrant le plus cou-rant. L’objectif est d’évaluer la prévalence des travailleuses at-teintes du cancer de sein à un stade précoce chez les femmesen activité professionnelle. Il s’agit d’une enquête rétrospectivemenée pendant une durée de dix ans de juin 2006 à juin 2016.La population de l’étude est exclusivement féminine. Elle estcomposée de 738 salariés. Le nombre d’employées atteinte decancer du sein est de 13 cas. Le dépistage a permis de diag-

Sexe Localisation Taux d’incidencebrut/100000 habi-

tant

Taux d’incidencestandardisé/100000

habitantMasculin Leucémie lymphoïde

Leucémie myéloïde

0,6

0,5

0,8

0,6Féminin Leucémie SAI

Leucémie lymphoïde0,30,4

0,40,4

Leucémie myéloïdeLeucémie SAI

0.50.3

0.60.3

Tableau 3.

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 29

nostiquer plus de la moitié des cas et ce durant les trois der-nières années. Le carcinome canalaire in situ est dominant il re-présente 11 cas soit une prévalence de 1.5%. Comme tout actemédical, le dépistage organisé du cancer du sein présente à lafois des avantages et des inconvénients. Pour optimiser ses bé-néfices et limiter ses effets négatifs, ce programme s’appuie surdes critères scientifiques stricts, ainsi que sur une démarched’assurance-qualité régulièrement révisée.

CARCINOMES DE LA TROMPE DE FALLOPE. A PROPOS D’UN CAS CLINIQUES. Bouacha, W. Naidja, N. Kouadri, H. DjediService d’oncologie médicale. Centre anti cancer CHU Annaba.Introduction : Les cancers épithéliaux primitifs de la trompe, leplus rare de tous les cancers gynécologiques, représentent 0,1à 1,98% de l’ensemble des cancers gynécologiques et mam-maires. Du fait de la proximité de l’utérus et de l’ovaire, le diag-nostic de cancer primitif de la trompe est très difficile à affirmeret repose sur des critères très rigides. Sa fréquence est sou-vent sous-estimée du fait des similitudes cliniques, histopatho-logiques et évolutives avec la pathologie ovarienne d’où ladifficulté et le retard diagnostique à l’origine du pronostic péjo-ratif de ces cancers et la non codification du traitement.Observation : Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 68ans, sans antécédents pathologiques particuliers, O/D à Annaba.En juin 2015 elle se plaignait d’une augmentation du volume ab-dominal ; la motivant à consulter ou une échographie abdomino-pelvienne a objectivé une formation mixte solido-kystiquepariétale antérieure de siège ombilicale, dont l’étude histologiqueétait en faveur d’une prolifération carcinomateuse probablementsecondaire. L’IRM et la TDM AP retrouvaient une masse an-nexielle latéro-utérine droite de 4cm de grand axe, une hernieombilicale siège de trois formations tissulaires juxtaposées àcontours irréguliers dont la plus volumineuse été de 2 cm de dia-mètre d’allure secondaires. Le reste du bilan d’extension négatifet le taux sanguin du Ca125 à 2 fois la normale. Une colpo-hys-térectomie totale avec annexectomie bilatérale, appendicectomieet omentectomie ont été réalisés en juillet 2015 ; dont l’anatomiepathologie avait révélé un carcinome papillaire séreux de hautgrade de la trompe droite avec métastases épiploïque et pariétalediffuses, stade IIIc de FIGO. La patiente a ensuite bénéficié de 8cycles de chimiothérapie à base de paclitaxel, carboplatine. Uneévaluation après 4 cures été en faveur d’une bonne réponse, etaprès fin de traitement on a constaté une réponse complète ; dis-parition totale des lésions de carcinose péritonéale.Conclusion : Cancer rare d’étiologie inconnue. Les signes cli-niques sont souvent dissociés et parfois trompeurs. Le diag-nostic préopératoire est cependant possible ; à une conditionprimordiale, y penser. Le traitement est similaire à celui du can-cer de l’ovaire. Des études sont attendues pour une meilleuredéfinition de la maladie, du rôle des taxanes en chimiothérapiede première ligne et des facteurs pronostic.

CONTRIBUTION A LA RECHERCHE DE L’ASSO-CIATION ENTRE LES POLYMORPHISMES TP53ARG72PRO ET MDMD2 309T > G ET LA SURVE-NUE DU RETINOBLASTOME DANS UN ECHAN-TILLON DE LA POPULATION ALGERIENNEA. Mama Boubkeur1, L. Louhibi1, F.Z. Moghtit1, R. Abderrahmane1, K. Mahmoudi2, M. Aberkane3, N.Saidi- Mehtar1.1. Laboratoire de génétique moléculaire et cellulaire. Département de géné-tique moléculaire appliquée. Faculté des sciences de la nature et de la vie.Université des Sciences et de la Technologie d’Oran (USTOMB), Oran,31000, Algérie.2. Faculté de médecine, Université d’Oran, 3100, Algérie.3. Hôpital pédiatrique de Canastel, service d’ophtalmologie. Oran. Le rétinoblastome est une tumeur pédiatrique oculaire rare sur-venant généralement avant l’âge de 5 ans. Son incidence estdécrite autour de 1 sur 15 000 à 20 000 naissances. L’inactiva-tion bi-allélique du gène RB1 constitue la principale origine gé-nétique du développement tumoral. La perte du gène RB1 ne

confère pas un avantage de croissance du fait d’une activationde la voie p53. Des évènements qui viendraient bloquer ou at-ténuer cette voie semblent donc nécessaires pour le dévelop-pement du rétinoblastome tel que le gène suppresseur detumeur TP53 et le proto-oncogène MDM2 qui régule négative-ment p53. En effet, les liens étroits entre MDM2, TP53 et RB1dans la tumorigénèse du rétinoblastome font que le polymor-phisme du codon 72 qui siège au niveau de l’exon 4 du gèneTP53 ainsi que le SNP309 T>G du gène MDM2, seraient debons candidats dans le développement de ce cancer. L’objectifde ce travail, était de réaliser une étude cas/témoin afin de re-chercher une éventuelle association entre le SNP c.2015 G>Cdu gène TP53 (p.Arg72Pro, rs1042522) et le SNP T309 G dugène MDM2 (rs2279744) dans la survenue du rétinoblastomesur un échantillon de la population Algérienne. Cette étude aconcerné 73 sujets atteints de rétinoblastome et 100 sujets nor-maux non apparentés. Le génotypage des deux polymor-phismes a été réalisé par PCR/RFLP. Nos résultats ont montréqu’il n’existe aucune association entre les deux polymorphismeset la survenue du rétinoblastome dans la population Algérienne(p>0,05). Ce résultat pourrait exclure l’éventuelle implication deces polymorphismes dans la survenue du rétinoblastome dansnotre population. En conclusion, une étude sur un plus grandnombre de sujets doit être réalisée afin de confirmer ou d’affir-mer nos résultats. Il serait également intéressant d’explorerd’autres polymorphismes des gènes de la voie p53 suscepti-bles d’être impliqués dans la survenue du rétinoblastome.Mots clés :Rétinoblastome, RB1, TP53, MDM2, Arg72Pro, T309G, PCR-RFLP.

EVALUATION DES ACTIVITES DE DEPISTAGEDU CANCER DU COL DE L’UTERUS AU NIVEAUDE LA WILAYA DE BECHAR ENTRE 2009 ET 2013Boublenza L.1, Chiah B.1, Sidaoui A.1, Berbaoui Y.2

1. LAMAABE, Département de biologie, Faculté SNV-STU, Université deTlemcen.2. Service de dépistage du cancer du col de l’utérus, Clinique KerroumiMohammed, Bechar.Le cancer du col de l’utérus qui est un véritable problème de santépublique, il occupe la deuxième place des cancers ciblant la po-pulation féminine en Algérie. Le but de cette étude visant à évaluerles activités de dépistage du cancer du col de l’utérus au niveau dela wilaya de Bechar. Dans ce cadre d’étude, l’évaluation a estimé5 580 frottis cervico-utérin réalisés entre les années 2009 et 2013,dont le taux de réalisation le plus important était de 26% en 2011.Les Frottis ont été réalisés à un âge tardif, avec un pic majeur ob-servé entre 41 et 45 ans, (21%). Le taux des frottis était jugé debonne qualité dans 60,2%. Les changements réactionnels béninsreprésentaient 49,8%, essentiellement inflammatoires, alors que35,3% des frottis effectués étaient normaux. Les anomalies descellules épithéliales ont représenté 4,1% de l’ensemble de frottis.Les pouvoirs publics sont interpellés pour mettre en place une po-litique de dépistage organisé. Pour atteindre le taux optimal de dé-pistage, des efforts devraient être développés en matière desensibilisation, afin d’encourager l’émetteur (corps de la santé) etle récepteur (la population cible) à ce type d’action publique. Mots clés : cancer, col, Frottis, dépistage, Bechar.

CARYOTYPE ET CELLULES TUMORALES : INTERRETS ET LIMITES. EXPERIENCE DULABORATOIRE DE GENETIQUE MEDICALE APPLIQUEE A L’OPHTALMOLOGIE Boucif-Debab Zoulikha1,2 Y.S Brachemi1,2, A.N. Messal3 I. Be-laid1, T. Sahraoui 2, FZ. El Kebir ², A. Idder ¹.1- Laboratoire de génétique médicale appliquée à l’ophtalmologie. E.H.S d’oph-talmologie d’Oran. 2- Laboratoire de biologie du développement et de la diffé-rentiation. Université d’Oran Es Sénia. 3- Département de GénétiqueMoléculaire Appliquée. Université des sciences et de la technologie d’Oran. Le caryotype permet l’étude de la garniture chromosomique d’unindividu et décèle les remaniements génétiques, constitutionnelsou acquis, portant au moins sur 1 “bande” soit environ 103 à 104 Kbases. Cet examen peut être réalisé selon l’indication sur lym-phocytes sanguins ou cellules tumorales (dont moelle osseuse).

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 30

Les cellules sont mises en culture, éventuellement en présenced’un mitogène, les mitoses sont bloquées en métaphase par un poi-son du fuseau, les chromosomes dispersés par choc hypotoniqueet une succession de bandes sur chaque chromosome est mise enévidence par les techniques de marquage. Nous rapportons notreexpérience sur des cellules tumorales analysées au niveau du la-boratoire de génétique médicale appliquée à l’ophtalmologie et spé-cialisé en cytogénétique, les anomalies sont de type acquises, nousprésentons deux formes :- Les leucémies, elles sont caractéristiques : cas de la leucé-mie myéloïde chronique.- Les tumeurs solides, elles sont généralement multiples parcontre le caryotype constitutionnel du malade reste normal (unseul organe est touché, les autres organes sont normaux). Laréalisation des caryotypes sur les cellules tumorales reste unexamen très précieux dans le diagnostic de certains cancersparticulièrement les leucémies. Cependant nous faisons face àcertaines difficultés techniques (sensibilité et résolution). Mots clés : Caryotype, Chromosome, Tumeurs solides.

QUEL EST LA MEILLEURE OPTION POUR LA PRISEEN CHARGE D’UN SEMINOME TESTICULAIRESTADE II ? A PROPOS D’UN CAS.A. Boudersa, A. Alidra, N. Neche, H. Djedi,Centre anti cancer CHU Annaba.Introduction : Les tumeurs germinales testiculaires sont rares,elles représentent 1 à 2% des cancers humains, et la premièrechez les adolescents et cancer du jeune adulte. En Algérie, selonl’INSP d’Alger 2012 : 0,9/100 000 H. La chimiothérapie basée surles sels de platine a considérablement modifié le pronostic. Larévolution thérapeutique comme le résultat de l’individualisationdes facteurs pronostic permettant l’adaptation de stratégie mé-dico-chirurgicale basée sur le stade clinique et la biologie.Observation : Nous rapportons le cas d’un patient 17 ans, lycéenayant des antécédents d’ectopie testiculaire droite opéré à l’âgede 4 ans (orchidopexie), il s’est présenté pour la prise en charged’un séminome testiculaire IIA, et il a subi une orchidectomie droite,TDMTAP post opératoire : multiples adénopathies rétro péritonéaleiliaque et péri aortique, le plus volumineux est 13 mm (IIA) + lysede l’isthme L5, la scintigraphie est négative, patient asymptoma-tique, PS 1. Après discussion multidisciplinaire, une chimiothérapieadjuvante a été proposée: cisplatine + étoposide, le patient a reçu4 cures ; la TDM TAP post chimiothérapie ont montré une régres-sion complète des adénopathies rétro péritonéales, il n’a pas reçuune radiothérapie ; Enfin nous lui avons mis sous surveillance. Unmois plus tard, nous avons reçu le patient avec des douleurs lom-baires intenses, mauvais état général, perte de poids, PS 3, uneIRM lombaire a été demandée, il montre des ganglions volumi-neuses rétro péritonéales la plus volumineuse mesure 60 mm +lésions osseuses nodulaires: une hémopathie maligne ou un lym-phome ont suspectés (biopsie ganglionnaire avec IHC : métas-tases ganglionnaires d’un séminome), la biopsie osseuse nonréalisée a cause de l’état général très altéré du patient. Nous avonsdécidé de mettre le mettre sous chimiothérapie 2e ligne type en-doxan, il a reçu une seule cure de chimiothérapie et il est mort.Discussion : Pour ce patient, nous avons choisi l’option d’unechimiothérapie adjuvante, mais la maladie se progresse enmoins de deux mois, et cela nous permet de poser une ques-tion: si une radiothérapie adjuvante a été proposée immédiate-ment, quelle sera l’évolution de la maladie ?Conclusion : Jusqu’à ce jour, il n’y a pas de standard dans la priseen charge des séminomes stade II; elle diffère selon les écoles etles différentes équipes. L’identification de nouveaux facteurs pro-nostiques peut aider pour une meilleure décision thérapeutique.

CLINICO-EPIDEMIOLOGICAL AND MANAGEMENTOF GASTRIC ADENOCARCINOMA.F.Z Boudinar, K. Rekai, N.G. Bettache, B. LarbaouiDepartment of medical oncology, CAC Emir Abdelkader Oran. Algeria.Introduction: The incidence of gastric cancer varies widely bycountry and population. The gastric cancer is the fourth most

frequently occurring malignancy and the most common cause ofdeath from cancer worldwide. 80-90% of patients are ultimatelydiagnosed at an advanced stage. Surgical resection of the localdisease is the gold standard therapy; chemotherapy and radio-therapy have improved loco-regional control rates and distance.The prognosis is poor with a survival rate at 5 years not excee-ding 15% for all stages combined.Objective: The aim of our study was to analyze the clinic-epi-demiological and therapeutic characteristics of patients diagno-sed with gastric adenocarcinoma in a 3 year period.Patients and methods: We retrospectively analyzed 80 patientswith gastric carcinoma admitted to the medical oncology de-partment between January 2012 and december 2015.Results: All of our patients was from the west Algeria. The meanage was 57 years, with range (28-87 years), 55 male and 25 fe-male, the performance status was score 1 (45 patients), score2 (26 patients), score 3 (9 patients). Risk factors: tobacco (54,5%), alcohol tobacco (6%) gastriculcer (13,43%). 50% localized in antrum, 20,5 %fundus, 17%cardia.the histological diagnosis was confirmed in all cases with100% of adenocarcinoma from endoscopy. HER2 : 3+ found in6,45% .According to TNM classification, the majority of patientswere in stage III ( 55%), stage IV (43,22%), only 3% were instage I. 64,5% of patients received chemotherapy, neo-adjuvantchemotherapy in 5%, adjuvant in 47,5%, palliative in 47,5%.58,06% of patients received one line, 4,83% received 2 lines,1,61% received 3lines.the response was stability in 30 %, RC in1,61%, RP 11,11%, progression 39 %.Conclusion: The majority of patients was diagnosed at late stages,with explains the poor prognosis of these cancer. A greater un-derstanding of molecular changes associated with gastric canceris needed to guide surgical and medical therapy .the strategy inthe multidisciplinary management can improve the prognosis.

SECONDARY BREAST CANCER AFTER TREAT-MENT OF THE LYMPHOMAS: A RETROSPECTIVESTUDY OF 12 CASESBoudinar F/Z1, Boukerche A2 , Larbaoui B1.1. Department of medical oncology CAC “ Emir Abdelkader” Oran. Algeria.2. Department of radiotherapy CAC “ Emir Abdelkader” Oran. Algeria.Introduction: Secondary breast cancer represents 6 to 9% of se-condary neoplasia after treatments for lymphomas. Mostly they ap-pear 10 years after the end of treatments for lymphomas. The mostimportant risk factors are mantle field irradiation and the young age.The means of screening and treatments are still in discussion.Materials and methods: Retrospectively, we report 12 cases ofsecondary breast cancer after treatments for lymphomas, ad-mitted at our department between 2005 to 2014.Results: Mean age is 33 years, range (19- 49) years, 11 patientswas Hodgkin lymphoma, 1 case NHL The stage IB in 1 case, 3cases ST IIA, 3 cases ST IIB, 2 cases ST IIIB, 3 cases ST IVB.The treatment was chemotherapy in all patients ABVD/MOPP (4to 12 cycles), cervical radiotherapy 35 gy in 1 case, mantelet in8 cases, mantelet+y inverse in 2 cases (35-40 gy) the meantime of appear the breast cancer was 138 months (60-264). Thetreatment of breast cancer was surgery (PATEY) in 9 cases,chemotherapy in 7 cases, anything in 2 cases evolution 6 caseson life, 3 dead, 2 cases PDV.Conclusion: Breast cancer is the most frequently secondarycancer after the treatments for lymphomas. It’s necessary tocontrol with radiological methods for these women.

COMMENT DETERMINER LA DENSITE OSSEUSEDE L’EXTREMITE DISTALE DE L’HUMERUS A L’AIDE DE LA RADIOLOGIE ?Boudine Leila, Grine Iman, Boukabache Leila, Hammoudi Si Salah.Laboratoire d’anatomie médico-chirurgicale, Faculté de médecine. Alger.Laboratoire d’anatomie Normale, Faculté de médecine. Constantine.Introduction : Les ostéosynthèses des fractures complexes del’extrémité distale de l’humérus sont parfois des échecs du fait

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 31

d’une ostéoporose avancée. Le but de cette étude est d’évalueret de comparer 3 méthodes permettant de déterminer la qualitéosseuse de l’extrémité distale de l’humérus. Matériel et méthode : la densité osseuse (DO) de 21 humérusdistaux a été déterminée par la technique de l’absorptiométriebi-photonique à 2 niveaux. Puis un scanner et des radiographiesde face stricte ont été réalisés. La densité de l’os spongieux a étéestimée à l’aide de l’imagerie scannographique. L’index cortico-médullaire (CMI) a été calculé comme étant l’épaisseur corticaledivisée par la largeur diaphysaire sur les radiographies de face.Résultats : la DO moyenne était de 0.559 g/cm2. Les spécimensmasculins avaient une DO significativement meilleure que celledes spécimens féminins. Le CMI était en moyenne de 1, 431 etla densité spongieuse métaphysaire mesurée au scanner étaitde 0.444 g/cm2. Une corrélation significative a été trouvée entrela densité spongieuse métaphysaire et le CMI (r=0,61). Discussion : La mesure de l’indexe cortico-médullaire directe-ment sur des radiographies de face de l’humérus distal permetune évaluation de la densité osseuse de l’humérus distale ; cettemesure est plus facile que celle faite sur le scanner qui n’est pastoujours facile d’accès en urgence lors d’une fracture de la palettehumérale et bien entendu qu’avec la densitométrie osseuse.Cette donnée est très importante pour l’évaluation de la qualitéosseuse qui aidera le chirurgien dans sa décision thérapeutique.

SYNDROME DE CANCERS MULTIPLES.A PROPOS D’UN CAS. M. Boudour, M. Oukkal.Clinique d’oncologie médicale Amine Zirout (COMAZ), CHU Beni Messous,Alger.Introduction : Le tabac dégrade de nombreuses substancestoxiques qui provoquent des cancers notamment les cancersmultiples qui se définissent par l’existence d’une ou plusieurstumeurs primitives dans des organes différents. Présentation du cas : Nous rapportons l’observation d’un patientK.M âgé de 57 ans suivi à notre service d’oncologie médicaleAmine Zirout (COMAZ) depuis 2013 pour la prise en charged’une néoplasie du larynx associée à une néoplasie du rectum.Dans ses antécédents on retrouve un tabagisme a raison de 80paquets/an sevré actuellement. L’histoire de sa maladie re-monte à aout 2013 marqué par une dysphonie l’exploration parun scanner cervico-thoraco-abdomino-pelvien revient en faveurd’un processus tumoral laryngé transglottique métastatique(adénopathies cervicales bilatérales multiples) associé à unprocessus circonférentiel irrégulier et asymétrique du moyen rec-tum. Des biopsies ont été faites :- sur le processus sus glottique : carcinome épidermoïde biendifférencié mature sus glottique - sur le processus rectal : adénocarcinome moyennement diffé-rencié et remanié de la muqueuse rectale.Le malade a reçu une chimiothérapie type (capécitabine + ox-laliplatine + cétuximab) 19 cures devant la récidive rectale unchangement de protocole a été fait type (folfiri +bévacizumab)il en a reçu 5 cures.Conclusion : Le tabac arrive en tête de toutes les causes decancers évitables, et devant l’association de plusieurs cancersla prise en charge dépend du pronostic le plus péjoratif.

LEUCEMIE MYELOMONOCYTAIRE JUVENILE. A PROPOS D’UN CASF/Z. Boudouaya, C. Boubidi, N. Benmouffek , N. Belaziz , F. Boulahmer, A. Mekki* Service de pédiatrie A CHU Neffissa Hamoud*La leucémie myélomonocytaire est une hémopathie maligneclonale rare et agressive de la petite enfance, caractérisée parune prolifération médullaire excessive des monocytes et desmacrophages fréquemment associée à des caractéristiques cy-tologiques évocatrices de myélodysplasie sans blocage de dif-férentiation des monocytes/macrophages. Le diagnostic desLMMJ est rendu difficile par l’hétérogénéité de leur présenta-tion. La splénomégalie reste le signe le plus constant. Une pâ-

leur, des adénopathies, des signes respiratoires ou cutanéspeuvent s’y associer. Le frottis sanguin montre une monocytose(> 1 G/L) associée à une myélémie, et des polynucléaires ba-sophiles anormaux. Aujourd’hui, le typage génétique fait partieintégrante de la démarche diagnostique d’une LMMJ et permetd’identifier une mutation dans plus de 90% des cas. Le pronos-tic des LMMJ est globalement sombre. Le seul traitement po-tentiellement curatif est la greffe de moelle osseuse avec 35%de rechute post greffe. Nous rapportons le cas de nourrisson Z.Skender âgé de 5 mois, sans antécédents familiaux ou person-nels pathologiques particuliers porteur d’une leucémie myélo-monocytaire juvénile révélée par une splénomégalie.Examen d’admission : syndrome tumoral : hépatomégalie globale+ splénomégalie IIl. Absence de syndrome hémorragique. Eruptioncutanée. Absence de signe clinique évocateur d’un syndrome de Noo-nan ou de neurofibromatose type 1. Hémogramme : GB=37000/mm, Pn 12000 (32%), Lym 15000 (41%), Mono 4800 (13,2%).Hb : 12g/dl (VGM 77 fl, CCMH 34 g/dl). Plt : 112 000/mm 3. Frottissanguin : GB : hyperleucocytose avec une monocytose supérieureà 19%, une myélémie constituée de quelques myélocytes, méta-myélocytes, absence de blastes. GR : anisocytose avec microcy-tose. Plt : ++. Médullogramme : signes de dysmyélopoièse sans blas-tose. Etude génétique : présence de la mutation c.214 G ˃ A(p.Ala72Thr) exon 3 du gène PTPN11. Prise en charge : surveillance.Evolution : après un recule de 18 mois notre enfant présenteune stabilisation clinique et biologique malgré qu’il réunie deuxcritères de mouvais pronostic (hémoglobine F élevée et le typede mutation du gène PTPN11).

PRISE EN CHARGE DES KCS DE VESSIE CHEZSUJETS AGÉS B. Boudra, W Boughrara, A. DjemaaService de radiothérapie oncologie, CHU Ibn Badis - ConstantineCentre anticancéreux de Constantine.Objectifs : Faire apparaître le profil épidémiologique, diagnosticet thérapeutique.Patients et méthodes : étude rétrospective de 2007 à 2010 ou 44patients âgés de plus de 70 ans ont été recrute au service de ra-diothérapie. Les survies calculés par la méthode de Kaplan-Meyer.Résultats : La moyenne d’âge est de 76 ans, 3 femmes et 41hommes ; 35 pts soit 79% sont tabagique et un IK< 70% chez 22pts soit 50% ; Batna, Constantine et Sétif sont les régions les plustouchés avec un taux de 60%, le carcinome épidermoïde repré-sente 27% et le carcinome transitionnel 73% ; les stades T3 et T4représente 49% ; T2 : 22% et TX ; 29%. 6 pts sont métastatiquesd’emblée. 6 pts ont bénéficié d’une association chimiothérapie etradiothérapie. 6 autres pts ont bénéficiés d’une radiothérapie pal-liative seule. 32 patients ont eu une radiothérapie exclusive à viséecuratrice. La survie globale à 2 ans est de 29%.Conclusion : La radiothérapie seule était bien tolérée chez les pa-tients. Les protocoles de radio-chimiothérapie concomitante avecradiothérapie bifractionnée et hypofractionnée n’ont pas donné decomplications majeures, les résultats s’expliquent par le taux élevédes stades localement avancés et l’IK bas chez la moitié des pa-tients. L’intérêt de soins de support et une diététique personnali-sée doivent faire partie intégrante des protocoles de prise encharge en oncogériatrie. La prise en charge est obligatoirementmultidisciplinaires par les urologues, les oncologues médicaux,les oncologues radiothérapeutes et les onocogériatres.

RADIOTHERAPIE CONFORMATIONNELLE DESCANCERS DE LA PROSTATE. A PROPOS D’UNESERIE DE 41 PATIENTSB. Boudra ; W. Boughrara ; A. Djemaa Service de radiothérapie oncologie, CHU Ibn Badis - ConstantineCentre anticancéreux de Constantine.Introduction : Il s’agit d’une évaluation des effets secondairesimmédiats d’un traitement par radiothérapie 3D conformation-nelle avec escalade de doses.Patients et méthodes : Il s’agit de 41 patients traiter au CAC deConstantine en 2014 pour un ADK de la prostate localement avance.

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 32

Résultats : L`âge moyen est de 67,8 ans, le délai moyen deconsultation est de 12 mois, les signes cliniques révélateurs sontles signes de prostatisme (pollakiurie, rétention urinaire, dysurie).Dans 98% des cas il s`agit d`un ADK, dont 82% le score deGleason est > 7, 18% < 7. Les stades III et IV représentent 65% ;les stades II 35%. Les PSA > 20 : 59% et les PSA < 20 : 41%avec un IK > 80%. 17 de Nos patients ont bénéficiés d’une ra-diothérapie conformationnelle en 3D à la dose de 74Gy auxrayons X 18 MV associée à une hormonothérapie, 21 patientssont métastatique d’emblée et 3 patients opérés avec margesinfiltrés. 70% des patients ont présenté des diarrhées à la troi-sième semaine du traitement ; 2 patients une radio-épithélite àla 5e semaine n’ayant pas nécessite l’arrêt du traitement. La ra-diothérapie a été bien tolérée par tous les patients, 2 patientsont présenté des métastases, l’un ganglionnaire six mois aprèsla fin de la radiothérapie et l’autre osseuse onze mois après lafin de la radiothérapie. 15 patients soit (88%) ont un recul deplus de 16 mois sans signes de récidive, 2 patients présententdes troubles du transit et 1 patient une cystite grade II, quelquespatients ont évoqués une baisse de la libido que nous avonsmis sur le compte de l’hormonothérapie.Conclusion : Le peut d’effets secondaires remarqués et queavons gérés facilement nous encouragent à poursuivre ce tra-vail (escalade de dose) garant d’un bon résultat thérapeutiquetout en prenant en compte au départ deux paramètres qui àmon sont importants ; l’IK qui doit être > 80% et un très boncontourage des volumes cibles et des organes à risques.

IMMUNOTHERAPIE : NOUVELLE ARME CONTRELE CANCER DE LA PROSTATE. REVUE DE LA LIT-TERATUREW. BoughraraCentre anticancer. CHUC.Introduction : L’adénocarcinome prostatique représente la troisièmecause de décès par cancer chez les hommes dans les pays déve-loppés. La prise en charge est alors chirurgicale ou par radiothéra-pie.Les cas métastatiques sont traités par privation androgéniqueet l’introduction d’une chimiothérapie par docétaxel. Les formes ré-sistantes à la castration bénéficient d’hormonothérapies (acétated’abiratérone et enzalutamide) et de thérapies ciblées à tropismeosseux telles que le dénosumab. La première autorisation de misesur le marché (aux Etats-Unis), en 2010, d’une immunothérapie an-ticancéreuse thérapeutique contre le cancer de la prostate : le si-puleucel-T, immunothérapie cellulaire active autologue.L’adénocarcinome de la prostate : un cancer immunogénique. Lefait que le cancer de la prostate soit la cible de la première immu-nothérapie anti tumorale validée, l’adénocarcinome prostatique ex-prime fortement de très nombreux antigènes associés aux tumeurscomme le plus connu d’entre eux, le PSA, mais aussi la PAP, lePSMA, le PSCA, MUC-1, STEAP-1. Ces TAA constituent des ci-bles spécifiques de l’immunité cellulaire anti tumorale, et tout par-ticulièrement des lymphocytes T CD8 cytotoxiques. De plus, lestraitements conventionnels du cancer de la prostate, radiothéra-pie et hormonothérapie anti-androgénique, induisent des modifi-cations immunologiques favorables à l’immunité anti tumorale. Stratégies d’immunothérapie anti tumorale du cancer de la pros-tate : L’immunothérapie anti tumorale repose conjointement surl’immunité innée via les lymphocytes Natural Killer et sur l’im-munité adaptative par le biais des cellules présentatrices d’an-tigènes, les cellules dendritiques essentiellement, puis deseffecteurs cellulaires T et tout particulièrement des CTL. Troisétapes principales doivent se succéder pour obtenir une ré-ponse immunitaire anti tumorale : la présentation antigénique,l’activation des effecteurs cellulaires et le homing au sein de latumeur de ces effecteurs cytotoxiques. De façon théorique, cesinterventions sont classées en stratégies d’immunothérapiespassives et actives. L’immunothérapie passive correspond àl’administration d’anticorps spécifiques et à la thérapie cellulaireadoptive. L’immunothérapie active vise l’amplification d’uneréaction immunitaire cellulaire spécifique vis-à-vis d’un antigènetumoral par une vaccination thérapeutique.

Limites actuelles et perspectives : Ces limites sont inhérentes àtoute nouvelle stratégie thérapeutique hautement spécialisée,à savoir un coût de développement colossal, une standardisa-tion et une reproductibilité encore difficiles et des résultats chezl’homme encore limités. Une autre limite de ces immunothéra-pies est l’évaluation de la réponse tumorale. Les perspectivessont alléchantes car il s’agit tout de même d’associer une nou-velle classe thérapeutique à l’arsenal anti tumoral actuel. Conclusion : Les stratégies d’immunothérapie anti tumorale vontprobablement bouleverser le traitement du cancer de la pros-tate. Le pronostic de ce cancer, déjà révolutionné par les avan-cées thérapeutiques de ces dernières années, devrait ainsiencore s’améliorer dans la décennie à venir, l’autorisation du si-puleucel-T, aux Etats-Unis, consacre des décennies de travauxde recherche dans ce domaine et ouvre la porte aux dizaines devaccins et autres techniques de transfert adoptif actuellementen phase de développement clinique pour tout type de cancer.

ETAT DES LIEUX DES CANCER DE LA PROSTATEAU CAC. A PROPOS D’UNE SERIE DE 273 CASW. Boughrara ; B. Boudra ; A. DjemaaService de radiothérapie oncologie - CHU ConstatineIntroduction : Le cancer de la prostate est le 1er cancer chezl`homme après 50 ans est l`incidence est de 35 pour cent mille ha-bitants et la 2e cause de mortalité par cancer chez l`homme. Pas dsignes d`appels à un stade précoce, le diagnostic est clinique (TR,échographie endo-rectale, taux de PSA), le traitement est basé surla chirurgie, la radiothérapie, l’hormonothérapie ; la chimiothérapiepour la maladie métastatique après échappement hormonale.Objectif de l`étude : Faire apparaître la fréquence de ce cancer(formes évoluées), ainsi que le profil épidémiologique, diag-nostic et thérapeutique.Patients et méthodes : Etude épidémiologique rétrospectiveétalée sur six ans, concernant 273 patients, colligés et traités auCAC de Constantine.Résultats : L`âge moyen est de 70 ans (44-91 ans) ; la tranched`âge la plus fréquente est entre (60-80 ans). Le délai moyen deconsultation est de 20 mois avec des extrêmes allant de 2 à 36mois, les signes cliniques révélateurs sont les signes de pros-tatisme (pollakiurie, rétention urinaire, dysurie), les douleurs os-seuses sont retrouvé dans 70% des cas. Dans 98% des cas ils`agit d`un adénocarcinome, dont 24% le score de Gleason estentre 8-10, 25% entre 5-7 et 51% entre 2-4. Les T3 :53,9% ;T2 :27,6% ; T4 :19%. Les N1 : 22% et Nx : 78% ; les M+ : 72%.Les PSA > 20 :28% et les PSA<20 : 72%. 55% de nos maladesont eus une radiothérapie seule et 44% ont eus une radiothé-rapie associée à une hormonothérapie.Conclusion : Le cancer de la prostate constitue un véritable pro-blème de santé publique. Le délai lent du diagnostic explique lafréquence des stades localement avancés et des métastasesosseuses. L`absence de dépistage, l`espérance de vie qui s`al-longe, l`absence de RCP rendent très difficile et très coûteusela prise en charge de ce cancer.

PRISE EN CHARGE DES GLIOBLASTOMES AUCAC DE CONSTANTINEW. Boughrara ; B. Boudra ; A. DjemaaService de radiothérapie oncologie - CHU Constantine.Introduction : Les glioblastomes également connu sous le nom d’as-trocytome de grade IV sont des tumeurs primitives malignes du sys-tème nerveux central les plus fréquentes et les plus agressives. Ilssurviennent à tout âge mais surtout entre 45 et 70 ans ; ils siègentle plus souvent au niveau des hémisphères cérébraux, ce sont leplus souvent des lésions volumineuses, profondes et inopérables.L’évolution est souvent très rapide en 2-3 mois, les signes annon-ciateurs sont généralement des céphalées, des nausées, des vo-missements ; (HIC) ; des changements dans le comportement, unefatigue, troubles visuels. La chirurgie, la radiothérapie ainsi que lachimiothérapie sont les traitements standards de cette pathologie.Objectif : Nous avons mené une étude dont l’objectif était l’éva-luation des résultats des différentes modalités thérapeutiques

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 33

utilisés dans la prise en charge des glioblastomes et la surviemoyenne de la maladie.Matériels et méthodes : Etudes rétrospective menée entre 2013et 2014, ou nous avons colligés 24 patients avec une tumeurscérébral dont 7 patients avaient un glioblastome, l’âge variantentre 29 et 72 ans, avec un âge moyen au diagnostic 50 ans, 4hommes et 3 femmes ; sex-ratio = 1,33, les signes d’appels sontcéphalées +/- déficits moteurs, crises convulsives, tout les pa-tients ont bénéficié d’une TDM et/ou IRM avant la chirurgie ,uneexérèse complète a pu être réalisée pour 3 patients et une biop-sie /exérèse partielle pour 4 patients, Suivi d’une radio-chimio-thérapie concomitante ; chez 3 patients (radiothérapie : dosecomplète de 60 gy a raison de 2 Gy par jour étalé sur 6 semainesassocié au temozolomide. Une radiothérapie exclusive pour 4patients dont 2 patients ont eu une radiothérapie palliative.Résultats : Les 3 patients qui ont bénéficiés d’une RCC ont unesurvie de 12 mois, les autres patients sont décédés au bout de6 mois. Aucune complication majeure n’a été constatée pen-dant le traitement.Discussion : Les glioblastomes sont les tumeurs cérébrales lesplus agressives, ou le pronostic est sombre surtout en l’absenced’exérèse chirurgicale satisfaisante, ou chez les patients âgésavec un IK<70 %, en présence de signes neurologiques défici-taires importants, la survie médiane sans traitement à partir dudiagnostic est de 3 mois, avec un traitement standard c’est-à-dire chirurgie, radiochimiothérapie et chimiothérapie adjuvanteest de 14 mois. Le bénéfice de ces trois traitements en terme desurvie est maintenant clairement démontré, mais il reste mo-deste en attendant d’autres traitements plus efficace type thé-rapie ciblée (bévacizumab) et d’éventuelles nouveaux vaccins.

CANCER ULTERIEUR CHEZ UNE SURVIVANTED’UN PREMIER CANCER : A PROPOS D’UN CAS E. Bougherira.EPH Bouguerra Boulares, Tebessa. L’incidence des cancers a augmenté au cours des dernières dé-cennies à travers le monde. Cette évolution s’explique principale-ment par le vieillissement de la population, par l’amélioration de laperformance des outils diagnostiques et par la mise en placed’actions de dépistage. Par ailleurs, les progrès thérapeutiques ontconduit à une augmentation de la survie des patients atteints decancers (28,8 millions de survivants de cancer à 5 ans dans lemonde). Ces survivants sont ainsi davantage confrontés au risqued’un second cancer primitif (SCP). Par définition, un second can-cer primitif (SCP) est une nouvelle tumeur primitive infiltrante diag-nostiquée chez un individu déjà atteint par un cancer et qui n’estni une récidive, ni une métastase, ni un cancer multifocal ou mul-ticentrique. Plusieurs facteurs ont été évoqués pour expliquer cetexcès de risque, tels que les habitudes de vie (tabagisme, consom-mation d’alcool), les facteurs de susceptibilité génétique, les fac-teurs environnementaux et les effets carcinogènes tardifs destraitements réalisés (radiothérapie, chimiothérapie). Cependant,ces facteurs varient d’un pays à l’autre. Ainsi selon des donnéesfrançaises récentes, le risque de second cancer chez les per-sonnes atteintes de premier cancer est augmenté de 36 % par rap-port au risque en population générale (risque relatif égal à 1,36).Ce même risque est estimé à 14% selon les données améri-caines. Nous rapportons un cas d’un second cancer primitif (adé-nocarcinome broncho-pulmonaire confirmé par immuno-histochi-mie) survenu chez une patiente traitée auparavant pour unadénocarcinome du col utérin actuellement en rémission complète.

INTERET DE LA BIOLOGIE MOLECULAIRE DANSL’ETUDE DU GENOME : CAS DE CANCERBouguetaia Mohamed El Amine (1), Sarah Mellali(2), K. Haoud(2), S. Moulessehoul (2)

1. Service de chirurgie, hôpital pédiatrique de Canastel,Oran. 2. Laboratoire de biotoxicologie, Université Djillali Liabès, Sidi Bel Abbès.Les techniques de biologie moléculaire sont aujourd’hui devenuesincontournables dans la prise en charge des cas de cancer. En ef-fet, la recherche des anomalies chromosomiques dans le génome

des cellules cancéreuses et l’identification des translocations des du-plications délétions ou mutations génétique en utilisant ces outils dela cytogénétique moléculaire constituent des méthodes précieusesdans l’évaluation diagnostique et pronostique des pathologies hu-maines notamment dans le cas du cancer avec une prise en chargethérapeutique la plus adaptée possible. Le choix des techniques cy-togénétiques dans l’exploration des anomalies chromosomiques estmaintenant très étendu, du fait que les méthodes d‘investigation ontconsidérablement évolué, passant de l‘étude morphologique en bandedes chromosomes (Caryotype) à l‘hybridation in situ fluorescente(FISH) et maintenant à l‘hybridation génomique comparative sur chro-mosomes (CGH-arrays), la quantification génique en multiplex (MLPA)et analyse chromosomique sur puce à ADN (ACPA). Toutes ces ap-proches ont un positionnement différent en termes, de richesse d’in-formation fournies, et de délais de rendu résultat, Notre objectif estd’écrire et d’évaluer l’intérêt de chaque technique dans l’étude de gé-nome (protocole, avantage, limite…), parce qu’il est fondamental deles maitriser toutes parfaitement afin de pouvoir les mettre en œu-vre indifféremment. Au cours de ces dernières années, de nom-breuses autres altérations ont pu être identifiées et trouvent parti-culièrement leur place en absence d’anomalie cytogénétique ré-currente. On constate que de la biologie moléculaire propose destechniques toujours à la pointe de l’innovation et la grande sensibi-lité de ces techniques leur a permis de s’imposer comme le gold stan-dard pour l’analyse cytogénétique des cancers.

LES TUMEURS CARDIAQUES : RESULTATS DE LA CHIRURGIE A PROPOS DE 100 PATIENTSR. Boukarroucha, N. Messikh ; S. Cherif ; B. Aziza ; R. Lakhal ;S. Bendjaballah ; Karima Bouguerra ; Chourouk Rakouk ; F. Aimer,R. Bouharagua, H. Boudelaa ; R.Bellara, R. Nazal, A. Brahami.Service de chirurgie cardiaque, EHS Erriadh, Constantine, Algérie.Objectifs : La littérature des tumeurs cardiaques notamment pri-mitives reste relativement restreinte car leur fréquence est fai-ble comparée à celle des tumeurs secondaires métastatiques,elle est entre 0.001% et 0.28% ; mais grâce l’imagerie moderne,le diagnostic est devenu de plus en plus précoce permettant untraitement chirurgical curatif et un pronostic meilleur notammentpour les tumeurs bénignes.But de l’étude : Rapporter l’expérience de notre service dans laprise en charge des tumeurs cardiaques. Leurs présentationscliniques, les modalités thérapeutiques, la morbi-mortalité et lafréquence des récurrences.Patients et méthodes : De janvier 2000 à décembre 2015, 100patients ont subi une chirurgie à cœur ouvert pour tumeur car-diaque. Il s’agit de 35 hommes et 65 femmes. L’âge moyen estde 48,79 ans avec des extrêmes (5-77 ans). La symptomatolo-gie protéiforme est dominée par la dyspnée (71% des patientsaux stades II-III de la NYHA, parfois le symptôme d’appel étaitdes palpitations, lipothymies/syncopes, parfois par des compli-cations emboliques. L’ETT a permis le diagnostic de masseintra cardiaque dans tous les cas. Pour certains malades uneTDM thoracique a été réalisée.Résultats : L’exérèse chirurgicale sous CEC dont 12 patientssous assistance circulatoire ; l’examen anatomopathologique dela pièce opératoire ont précisé le type et la nature de la tumeur,92% des tumeurs sont bénignes et 70% d’entre elles sont desmyxomes. L’oreillette gauche est le siège de prédilection (67 pa-tients). Par ailleurs on note 1 sarcome peu différencié polymorphe; 2 fibrosarcome ; 1 rhabdomyosarcome embryonnaire chez unefillette de 5 ans, 1 sarcome de 67 ans, 1 angiosarcome, 2 lym-phome malin non hodgkinien. La mortalité opératoire, toutes tu-meurs confondues est de 6% (6 patients) ; Les complicationsimmédiates ; BAV complet 2 patients. Le contrôle était enmoyenne entre 1 mois et 7 ans ; on note un décès tardif (3%) decause extra cardiaque ; 3 récidives ont été retrouvées (2 pour lesmyxomes, 1 pour un fibrosarcome). Par contre il y a eu une trèsbonne évolution chez la patiente atteinte d’un LMNH.Discussion : Les tumeurs malignes sont souvent infiltrantes semanifestant par une dysfonction myocardique préopératoire oupost opératoire comme c’est le cas de nos 3 patients décédés.

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 34

Pour les LMNH cardiaques le pronostic et meilleur sous réserved’un traitement adjuvant bien conduit. Pour les tumeurs bé-nignes qui sont dominées par le myxome, le traitement chirur-gical radical est le seul garant des récidives sauf pour lesmyxomes entrant dans le cadre de syndromes tumoraux, ou larécidive est souvent inévitable.Conclusion : Grâce à l’imagerie médicale moderne, le diagnos-tic de tumeur cardiaque peut être posé avant la survenue decomplications graves ; pour peu qu’on la suspecte cliniquement.Le pronostic des tumeurs cardiaques bénignes dépend de la qua-lité du traitement chirurgical, la chirurgie donne de très bons ré-sultats immédiats et à distance en insistant sur un suivi périodiqueet régulier ; par contre pour les tumeurs malignes, il reste sombreet dépend de la précocité de la prise en charge chirurgicale, ce quin’est pas évidant vu que es tumeurs ne deviennent symptoma-tique qu’à un stade avancé, en plus il faut des protocoles bien co-difiés pour ces tumeurs très rares et aussi très graves.

SARCOME CARDIAQUE : A PROPOS D’UN CAS R. Boukarroucha, N. Messikh ; S. Cherif ; B.Aziza ; R .Lakhal ;S. Bendjaballah ; Karima Bouguerra ; Chourouk Rakouk ; F. Aimer, R. Bouharagua, R. Bellara, R. Nazal, A. Brahami.Service de chirurgie cardiaque, EHS Erriadh, Constantine, Algérie.Introduction : Tumeur maligne primitive exceptionnelle. Le diag-nostic repose sur l’imagerie et l’étude anatomopathologie. Le pro-nostic est sombre. Le traitement repose sur la chirurgie a cœurouvert associe si besoin a la chimiothérapie voir la radiothérapie.Le but de poster est de faire rappeler de cette affection.Méthodes : Nous rapportons l’observation d’une jeune femmeâgée de 39 ans sans antécédent présentant depuis quelque mois :une asthénie, chute pondérale avec dyspnée .Une échocardio-graphie faite en urgence a révélé une volumineuse masse intraOG avec 2 parties : l’une grossièrement arrondie sessile accoléea la paroi latérale de l’ OG, l’autre accolé au niveau de l’anneaumitral postérieur très mobile prolabant dans le VG très mobile me-surant 38 mm, IM grade II.VG : 54/ 32 mm, PAPS : 70 mm hg, FE :70%, épanchement circonférentiel de 14 mm en ant. Explorationper opératoire : 3 masses tumorales : l’une auriculaire gauche in-filtrante de 24 mm ovalaire, la deuxième est polylobée de 36 mmsiégeant à la paroi latéral d’OG, la dernière infiltrant la petite valvemitrale. Le geste : la résection carcinologique était impossible avecrésection de propreté des parties saillantes, résection de la petitevalve mitral suivie de remplacement mitral sous CEC.Résultats : L’étude anatomopathologique en faveur d’un sar-come cardiaque. Les suites post opératoires était marqué pardeux récidives cardiaques (3 mois et 4 mois), une résectionsous circulation extracorporelle. Pour la seconde la chirurgie aété récusée ainsi que la le complément du traitement.Conclusion : Affection grave et exceptionnelle nécessitant undiagnostique et un traitement précoce.Mots clefs : Sarcome du cœur, masse infiltrant, circulation extracorporelle.

LYMPHOME CARDIAQUE PRIMITIF COMPRESSIF.A PROPOS D’UN CASR. Boukerroucha ; S. Cherif ; B. Aziza ; N. Messikh ; R. Lakhal ;S. Bendjaballah ; Karima Bouguerra ; Chourouk Rakouk ; A. BrahamiEHS Erriadh chirurgie cardio-vasculaire. Constantine.Introduction : Les LMNH sont des syndromes lymphoproliféra-tifs à cellules matures qui peuvent toucher n’importe quel or-gane lymphoïde. Leurs incidence est en augmentation. Lediagnostic repose sur l’analyse multidisciplinaire (morpholo-gique, immunologique et cytogénétique et/ou moléculaire) d’unebiopsie tumorale. Les lymphomes malins non hodgkiniens car-diaques sont très rares. Toutes les structures cardiaques peu-vent êtres atteintes, mais il existe une prédilection au niveau dumyocarde et péricarde par rapport à l’endocarde et le tissus val-vulaire .leurs manifestations cliniques sont non spécifiques, sou-vent insidieuses. Le pronostic spontané à court terme estconstamment défavorable à cause d’une prolifération tumoralerapide d’où l’urgence diagnostique et thérapeutique de cette af-

fection. Le diagnostic doit être précoce malgré qu’il est difficileet ceci pour une prise en charge thérapeutique adaptée. Graceau développement de l’imagerie médicale notamment l’IRM, lediagnostic du LMNHC s’est amélioré. Observation : Patiente F.Z âgée de 45 ans aux antécédents de tu-berculose traitée et HCV positive. La symptomatologie révélatriceétait des complications emboliques droites : Embolie pulmonaire etthrombophlébite. L’échocardiographie trans-thoracique pratiquée enurgence : masse au niveau de l’OD + épanchement péricardique.TDM thoracique: tumeur médiastinale infiltrante. La malade a étéopérée en urgence dans un tableau de détresse respiratoire. SousCEC+assistance circulatoire: l exploration objective une tumeur in-filtrant les axes vasculaire, et toutes les cavités cardiaques. Le geste: résection maximale et non radicale. Les suites opératoires ont étémarquées par un BAV complet nécessitant une stimulation défi-nitive. Anatomopathologie : LMNH. Suivi au service d’hématologie: 8 cures de chimiothérapie sans radiothérapie. Evolution favora-ble clinique, radiologique, écho cardiographique hormis une baissetardive de la fraction d’éjection (48%) secondaire à l’adriamycine.TDM de control après 12 mois: régressions des ADP préexistantes.Conclusion : Le lymphome cardiaque primitif (LCP) est la tu-meur cardiaque primitive la plus rare (1,3%). La chimiothérapiereprésente l’essentiel du traitement des lymphomes cardiaqueset doit être entreprise en urgence. L’option chirurgicale est à ré-server uniquement en cas de complication mécanique avec ré-percussion hémodynamique.

PARAGANGLIOME CERVICAL. A PROPOS D’UN CASZ. Boukli-Hacene1, A. Baghli1, M. Inal2, M. Kalaidji11. Service de pathologie, CHU Tlemcen.2. Service d’oto-rhino-laryngologie, CHU Tlemcen.Introduction : Les tuméfactions latéro-cervicales constituent unmotif assez fréquent de consultation en ORL. Il s’agit souventd’adénopathies, mais un paragangliome peut en être la cause.C’est une tumeur neuroendocrine rare, très vascularisée, dé-veloppée à partir des paraganglions, le plus souvent au niveaudu corps de la carotide ou du glomus jugulaire (90%). Elle esthistologiquement bénigne mais agressive par sa situation, enrapport avec les gros vaisseaux du cou et les nerfs crâniens.Nous rapportons un cas de localisation latéro-cervicale.Matériel et méthodes : La patiente A.L. âgée de 57 ans, a pré-senté un tableau clinique dominé par une grosse masse latéro-cervicale gauche allant du pole inferieur de la parotide aucartilage thyroïde, indolore de consistance dure, bien limitée mo-bilisable seulement dans le plan horizontal. La TDM cervico-fa-ciale a objectivé un processus lésionnel tissulaire, de 85 mm degrand axe, développé dans la profondeur des parties mollessous angulo-maxillaire gauche. Il était constaté en peropératoire,une masse tissulaire mal limitée, non encapsulée et hémorra-gique, entourant la carotide primitive refoulant la jugulaire in-terne et le nerf X, rendant laborieuse son exérèse. L’examenhistologique de la pièce opératoire mettait en évidence une pro-lifération tumorale d’aspect endocrinoïde, d’architecture lobuléeet cordonale, faite de cellules arrondi ou ovoïde, globuleuse, pré-sentant un cytoplasme faiblement éosinophile, abondant, ren-fermant un noyau régulier, vésiculeux, nucléolé. Ces structuresreposent sur un fond lâche, comportant un réseau capillaire àparoi fine. L’immunomarquage a montré que les cellules tumo-rales sont positives avec l’anti-synaptophysine et l’anti-chromo-granine A et négatives avec l’anti-cytokératine. Les cellules sustentaculaires entourant les nids des cellules tumorales exprimentla protéine S100. L’aspect histologique réalisé est caractéristiqued’une localisation latéro-cervicale gauche d’un paragangliome.Discussion : Les paragangliomes représentent 0,012% des tu-meurs du cou. Une fréquence relativement élevée serait retrouvéeentre 30 et 60 ans. Elles sont de topographie essentiellement in-ter carotidienne et jugulo-tympanique ou vagale. La symptoma-tologie est généralement pauvre. Il s’agit essentiellement d’unetuméfaction latéro-cervicale unique et isolée ayant évoluée pro-gressivement sur plusieurs années. La TDM et surtout l’IRM per-

mettent une caractérisation tissulaire et un bilan lésionnel pré-cis des paragangliomes. Leur diagnostic est histologique. Ellesexpriment les marqueurs des tumeurs neuroendocrines et n’ex-priment pas les marqueurs épithéliaux. L’évolution se fait vers l’ex-tension tumorale progressive, en générale très lente, avec pos-sibilité d’infiltration des structures vasculaires, nerveuses et os-seuses. La malignité est définie par la présence de métastasesganglionnaires, ou à distance du site primitif. Le traitement de cetteaffection bénigne reste chirurgical. La radiothérapie complé-mentaire est préconisée dans les tumeurs inextirpables ou d’exé-rèse incomplète.Conclusion : Un paragangliome peut être évoqué devant unetuméfaction cervicale isolée. C’est une tumeur neuroendocrine,richement vascularisée, d’évolution lente, généralement bé-nigne mais localement agressive.

LIPOSARCOME MULTICENTRIQUE. A PROPOS D’UN CASZ. Boukli-Hacene, A. Baghli, M. KalaidjiService de pathologie. CHU Tlemcen.Introduction : Les liposarcomes représentent 10 à 15% dessarcomes des tissus mous de l’adulte. Les liposarcomesmyxoïdes représentent 40 à 50% de l’ensemble des liposar-comes. Leur taille moyenne est de 10 cm (entre 5 et 20cm).L’âge de prédilection se situe entre 30 et 70 ans. Les lo-calisations préférentielles des liposarcomes sont les membresinférieurs et le rétro péritoine. Nous en rapportons un casd’une localisation multiple de trois tumeurs liposarcomateusesde type myxoïde, de siège rétro péritonéale, cuisse gauche etpariétale, de volume très hétérogène, sans atteinte pulmo-naire, hépatique ou osseuse.Matériel et méthodes : Le patient B.B.M âgé de 24 ans, sans an-técédents pathologiques particuliers qui avait présenté 7 moisavant son admission des lombalgies gauches irradiant vers l’hy-pochondre gauche avec une altération de l’état général et unamaigrissement important. L’IRM abdomino-pelvienne avait mon-tré un volumineux processus tumoral rétro péritonéal gauche de15 cm L’examen montrait une masse au niveau de la cuissegauche et une masse pariétale. L’aspect macroscopique des 3nodules: 10, 15 et 4 cm de consistance molle, bien limité d’aspecthomogène, lobulé et myxoïde par endroits. L’examen histologiqueavec un échantillonnage correct a retrouvé des nodules d’unemême prolifération néoplasique mésenchymateuse faite d’un fondlâche renfermant des éléments cellulaires allongées à noyau ova-laire montrant un cytoplasme optiquement vide, baignant dansune matrice myxoïde abondante riche en vaisseaux capillaires.L’aspect histologique réalisé est caractéristique d’une triple loca-lisation d’un liposarcome myxoïde. L’immunomarquage a montréque les cellules tumorales sont positives avec l’anti-mdm2, l’anti-CDK4 et négatives avec l’anti-CD34.Discussion : Le diagnostic est souvent tardif en raison du poly-morphisme clinique et l’évolution à bas bruit de la tumeur.Seul l’examen anatomopathologique apporte le diagnostic decertitude et permet de classer la tumeur selon sa variété histo-logique. Un échantillonnage correct doit être effectué afin de nepas méconnaître une composante à cellules rondes qui doit êtreprise en compte lorsqu’elle représente plus de 10% de l’en-semble de la tumeur ; à potentiel fortement métastatique.Conclusion : Les liposarcomes multicentriques sont rares. Lepronostic est lié aux possibilités d’une exérèse complète et augrade histologique.

LE CHIRURGIEN DENTISTE FACE AUX MALADES CANCEREUX.Boukri karimaSpécialiste en odontologie conservatrice. EPSP Dréan. El Tarf.La chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie sont les trois mo-dalités de traitement du cancer, chaque modalité entraîne des ré-percussions diverses sur les tissus durs et les parties molles de lacavité buccale. En l’espace de quelques semaines, les consé-quences aiguës des traitements anticancéreux se manifestent sous

la forme d’une mucite de divers degrés de sévérité, d’une xérostomie,d’infections buccales, dont la candidose est la variété la plus fré-quente, ainsi que des modifications plus au moins prononcées dusens gustatif. Les lésions tardives sont les caries actiniques, le tris-mus et en particulier l’ostéoradionécrose. De ce fait, les maladessont confrontés, non seulement aux problèmes physiques et psy-chiques de leur affection de base, mais à ces effets indésirables quipeuvent persister à vie. Connaitre ces séquelles permet de les pré-venir , de les traiter et de les distinguer d’une rechute de la mala-die cancéreuse. La prise en charge odontostomatologique du pa-tient cancéreux fait partie intégrante d’une prise en charge multi-disciplinaire et un examen buccal régulier est indispensable.

LOCALISATION INGUINO-SCROTALE D’UNE VOLUMINEUSE TUMEUR LIPOMATEUSE CHEZUN ENFANT DE 2 ANS. A PROPOS D’UN CASM. Boulechfar, S. Boulkedid, L. BeddarLaboratoire de cytologie et d’anatomie pathologique CHU de Constantine. Introduction : Lipoblastome est une tumeur mésenchymateusebénigne du tissu graisseux embryonnaire, C’est une tumeur raresurvenant presque exclusivement chez le nourrisson et l’enfantdont l’étiopathogénie n’est pas encore bien établie, l’âge moyenest de 2 ans, c’est la variante immature de lipome/lipomatose del’enfant ressemblant au liposarcome myxoïde, elle touche dans lamajorité des cas les tissus sous-cutanés des extrémités et dutronc, d’autres localisations ont été rapportées : la face, le cou, laparotide, le médiastin, le thorax, l’abdomen et le scrotum ,cette tu-meur présente un bon pronostic avec un taux de récidives faible.Objective : L’intérêt de cette question est de présenter cette tu-meur observée exclusivement chez le nourrisson et de déter-miner les traits histologiques caractéristiques et les critères debénignités de lipoblastome, donc le rôle du pathologiste est pri-mordial dans la prise en charge diagnostique de cette tumeurqui est rare et qui pose un problème de diagnostic différentielavec le liposarcome myxoïde.Matériels et méthodes : Nous rapportons le cas d’un enfant âgéde 2 ans sans antécédents particuliers, et qui présentait une vo-lumineuse masse inguino-scrotale. A l imagerie : L’échographiemontre une volumineuse masse hyper-échogène homogèneévocateur de tissu graisseux de siège inguino-scrotal, en effet cetaspect peut s’observer dans les processus tumoraux ainsi quedans les lésions kystiques compliquées. Le caractère bien limitéet homogène décrit dans notre observation, également rapportédans les cas publiés est en faveur de la bénignité.Discussion : Le lipoblastome pose un diagnostic différentiel prin-cipalement avec le liposarcome myxoïde qui présente des as-pects histologiques semblables à ce lipome fœtal, le fondmucoïde semble en rapport avec le degré d’immaturité donne unaspect trompeur avec le stroma myxoïde du liposarcome sachantque les deux tumeurs présentent une vascularisation plexi forme.Chez l’enfant de moins de 10 ans le liposarcome myxoïde est ex-ceptionnel, il faut d’abord penser à un lipoblastome et rechercherla présence ou non d’atypies, donc un échantillonnage adéquatde la tumeur à l’examen macroscopique est primordial à fin dedéterminer le caractère bénin de cette tumeur. Conclusion : En conclusion le lipoblastome représente ungroupe de lésions rares dont l’éthiopathogénie reste encorediscutée. Il s’agit probablement d’une prolifération anormaledes cellules graisseuses et des lobules immatures, c’est unetumeur de croissance lente qui touche exclusivement le nour-risson et l’enfant, dont l’âge de survenue est inférieur à 3 ansdans 90% des cas, Il existe une prédominance masculine avecun sexe ratio de 3/1, cette tumeur présente un bon pronosticavec un taux faible de 22% des cas.

TRICHOBLASTOME MALIN : ENTITE NOUVELLE-MENT DEFINIE. A PROPOS D’UN CASM. Boulechfar, F. Bouldjenib, L. BeddarLaboratoire de cytologie et d’anatomie pathologique, CHU de Constantine. Introduction : Le trichoblastome malin, ou carcinome tricho-blastique, est une entité rarissime nouvellement individualisée,

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 35

dont cinq observations uniquement ont été rapportées dans lalittérature. Il correspond à une prolifération épithéliale maligned’origine annexielle, présentant des caractères morphologiquespouvant rappeler l’aspect d’un trichoblastome ou d’un trichoé-pithéliome; ailleurs, elle peut être confondue avec un carcinomebasocellulaire ou encore un carcinome sébacé.Objective : L’intérêt de cette question est de présenter cette tu-meur annexielle maligne vu sa rareté, elle est caractérisée pardes traits histologiques évocateurs mais qui est confondue sou-vent avec le carcinome basocellulaire, cette tumeur annexielleprésente une forte agressivité locale et un potentiel métasta-tique à distance alors que le carcinome basocellulaire ne donnejamais de métastase. Donc le rôle du pathologiste et détermi-nant dans la prise en charge diagnostique et thérapeutique. Matériel et méthode : Dans notre observation nous rapportonsle cas d’un homme de 66 ans sans antécédents particuliers, etqui présentait une masse tumorale de petite taille pré-auricu-laire gauche, L’histologie de la pièce opératoire concluait à unCB. Deux ans plus tard, une récidive sous la forme d’une lésiontumorale du sillon naso-génien gauche de grande taille (4 cm)et d’évolution rapide, cette tumeur infiltre en profondeur le tissusous-cutané avec destruction de l’os.Discussion : Le carcinome trichoblastique (CT) est une tumeurannexielle rare, habituellement survient de novo, la transforma-tion d’un trichoblastome préexistant est toutefois possible. Ilpeut siéger dans le dos, la partie antérieure du tronc et les mem-bres supérieurs et inférieurs. Les éléments qui orientent versune histogenèse folliculaire sont la présence de mucine dans lestroma, les aspects rubanés, cribriformes ou arborescents etles invaginations rappelant la papille pilaire. Le carcinome tri-choblastique a souvent été assimilé au carcinome basocellu-laire. Cependant, dans le trichoblastome malin il n’y a pasd’image de rétraction ni de palissade. Le pronostic du CT estplus mauvais et le risque de récidive est élevé. Conclusion : Le carcinome trichoblastique est une tumeur an-nexielle maligne rare. Sa présentation n’est pas spécifique et lediagnostic est toujours histologique, elle présente une forteagressivité locale et un potentiel métastatique à distance. Saprise en charge n’est pas codifiée. La chirurgie est considéréecomme un standard. En cas de critères cliniques d’agressivitélocale, un traitement adjuvant par radiothérapie est souhaitable.

UN VACCIN CONTRE LE CANCER, C’EST POSSIBLE ?S. Boulfekhar1, R. Reggad1, S. R. Braikia1, A. Bensalem2.1. Service d’oncologie médicale, CAC de Sétif. 2. Service d’oncologie médicale, EH Didouche Mourad, Constantine.Traiter le cancer en utilisant notre propre système de défense,le système immunitaire : ce concept, c’est l’immunothérapie.Evoqué de longue date, il est en passe de bouleverser la priseen charge des cancers. Chercheurs et médecins explorent lesnombreuses pistes possibles pour faire en sorte que le systèmeimmunitaire s’attaque de façon efficace aux cellules cancé-reuses. L’immunothérapie anticancéreuse peut être : - non spécifique : stimulation générale du système immunitaire ;injection de cytokines stimulatrices ou inhibitrices, inhibition decellules immunosuppressives.- spécifique : apport d’anticorps ou d’effecteurs cellulaires spé-cifiques d’antigènes tumoraux donnant une immunité passiveou active : passive (administration d’effecteurs) exemple : In-jection d’anticorps monoclonaux. Active (administration d’unantigène pour initier une réponse immunitaire adaptative) c’estla vaccinothérapie. La vaccinothérapie est un traitement quiconsiste à utiliser un antigène pour stimuler le système immu-nitaire afin qu’il produise des anticorps pouvant combattre unemaladie. L’antigène peut provenir d’un virus, d’une bactérie oud’une cellule cancéreuse. Dans le traitement du cancer, on arecours à la vaccinothérapie pour introduire dans le corps desantigènes fabriqués à partir de cellules cancéreuses; cettetechnique vise à inciter le système immunitaire à reconnaîtreles autres cellules cancéreuses et à les détruire.

COMPLICATIONS THERAPEUTIQUES DU TRAITE-MENT HORMONAL PAR TAMOXIFENE DANS LECANCER DU SEINW. Boulfoul, A. Ladjeroud, S. Sami, K. Bouzid Service d’oncologie médicale centre Pierre et Marie Curie Alger. Introduction : Le cancer du sein est hormono-dépendant dansenviron 70% des cas. L’hormonothérapie est la première théra-pie ciblée utilisée dans le traitement du cancer du sein. Elle joueun rôle majeur dans la prévention des récidives et dans la ré-duction du risque de mortalité par cancer du sein. Les anti-œs-trogènes, dont le tamoxifène, sont l’hormonothérapie de réfé-rence chez la femme pré-ménopausée porteuse de tumeursexprimant les récepteurs hormonaux (RH+).Observation : Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 42ans, pré ménopausée, traitée au service d’oncologie médicale ducentre Pierre et Marie Curie pour néoplasie classée T1N1M0 dusein gauche en 2008 par chirurgie radicale suivie de chimiothéra-pie, radiothérapie puis une hormonothérapie type tamoxifène pen-dant 6 ans. Explorations en Avril 2016 de métrorragies évoluant de-puis 3 mois ont révélé une masse endométriale suspecte. Unebiopsie était en faveur d’un adénocarcinome. Patiente opérée le01/06/2016. L’étude histologique révèle un adénocarcinome del’endomètre classé pT3cN1M0. Patiente programmée pour chi-miothérapie et radiothérapie adjuvante.Conclusion : La connaissance des effets secondaires du traite-ment hormonal et le suivi régulier des patientes est primordialafin de diagnostiquer les complications à un stade précoce etpermettre une prise en charge adaptée.

CANCER BRONCHIQUE CHEZ LA FEMME : EXPE-RIENCE DU SERVICE D’ONCOLOGIE MEDICALEDU CENTRE PIERRE ET MARIE CURIE D’ALGERW. Boulfoul, S. Ould elhadj, E. Kerboua, K. BouzidIntroduction : Le cancer pulmonaire est la première cause demortalité par cancer dans le monde, favorisé par le tabagisme.Le carcinome pulmonaire non à petites cellules est une maladiehétérogène dont la prévalence augmente chez les femmes. Desfacteurs épidémiologiques, pathologiques et hormonaux expli-quent les différences tumorales entre hommes et femmes.Matériel et méthodes : Nous rapportons une série rétrospectivede 11 patientes suivies pour cancer broncho pulmonaire, dansnotre service d’oncologie médicale centre Pierre et Marie Curied’Alger de janvier 2011 au juin 2016.Résultats : Onze femmes ont été répertoriées. L’âge moyen est de58 ans (35 - 78). 2 patientes étaient exposées au tabagisme pas-sif et une d’entre elles était tabagique active. Sur le plan histolo-gique nous avons : carcinome épidermoïde (n=5), adénocarcinome(n=5), 1 carcinome neuroendocrine à grandes cellules (n=1). L’étudede la mutation de l’EGFR faite chez 3 patientes est revenue né-gative. Les stades TNM sont comme suit : stade IV (n=9), StadeIIIA (n=2). Les sites métastatiques sont : plèvre (n=4), cerveau (lo-calisations révélatrices) (n=4), foie (n=3), os (n=1). 2 patientes ontbénéficié d’une chirurgie d’exérèse, 9 d’une chimiothérapie et 4 d’uneradiothérapie encéphalique. 7 patientes sont évaluables pour la ré-ponse : Une stabilité, 4 réponses partielles, 2 progressions. La sur-vie moyenne est de 12,14 mois.Conclusion : Une meilleure compréhension des différences mo-léculaires des tumeurs pulmonaires chez l’homme et la femmepermettra d’ouvrir de nouvelles voies de recherche et de déve-lopper des prises en charge plus personnalisées afin d’améliorerle pronostic de patients atteints d’un cancer bronchique.Mots clés : Cancer bronchique, femme, chirurgie, chimiothérapie

LE PAZOPANIB DANS LE TRAITEMENT DES SAR-COMES DES TISSUS MOUS TYPE SYNOVIALO-SARCOME: A PROPOS d’UN CAS W. Boulfoul, S. Ould El hadj, E. Kerboua, K. BouzidIntroduction : Les sarcomes des tissus mous (STS) sont des af-fections rares. Il s’agit d’un groupe hétérogène de cancers destissus conjonctifs. Au stade localisé, le traitement repose sur la

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 36

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 37

chirurgie et la radiothérapie. Au stade métastatique, le traite-ment est la chimiothérapie systémique. Les STS sont des tu-meurs peu chimio sensibles pour lesquelles un nombre limitéde molécules efficaces sont disponibles.Observation : Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 22 ans,traité pour un synovialosarcome du poignet droit avec métastasespleuro-pulmonaires. Le début de la symptomatologie remonte à 5ans par l’apparition d’une masse tumorale du poignet droit (pro-gressive), n’ayant pas gêné le patient jusqu’à apparition d’un épan-chement pleural de moyenne a grande abondance ayant entrainéune dyspnée .L’étude cytologique et biologique du liquide de ponc-tion pleurale est revenue en faveur de tuberculose traité par chi-miothérapie anti tuberculeuse ,vue l’évolution défavorable unebiopsie de la masse du poignet et de la plèvre a mis en évidenceun synovialosarcome. L’IRM du poignet droit faite le 18/08/2014 aobjectivé une formation nodulaire superficielle au niveau de la facepalmaire du poignet droit de 39/16/56mm. Le scanner thoraciquefait le 23/07/2014 est revenu en faveur de volumineuse poche pleu-rale droite ovalaire, mesurant 14,33/26,45 cm, compressive occa-sionnant une atélectasie, multiples nodules sous pleuraux intraparenchymateux droits le plus gros de 3 cm et une déviation deséléments du médiastin vers le coté gauche avec compression. Cli-niquement on note un épanchement pleural de moyenne abon-dance, nécessitant une ponction 1 jour sur 2, avec dyspnée d’effortet douleurs thoraciques. Le patient a été mis sous chimiothérapietype AI : adriamycine et ifosfamide. L’évaluation a été faite après 3cures est revenue en faveur de progression clinque et radiologiqueavec toxicité hématologique grade 4 La décision thérapeutique étaitde mettre le patient sous pazopanib à raison de 800 mg/j en continu.Après 5 cures on a eu une réponse complète clinique (disparition dela dyspnée, de l’épanchement pleural et des douleurs thora-ciques avec une nette amélioration de l’état général et réponse par-tielle radiologique, le même traitement a été poursuivi jusqu’à la 9e

cure avec la même réponse clinique et radiologique. La toxicité étaitsurtout cutanée grade 2 avec décoloration des cheveux. Après 12mois de réponse partielle le patient a présente des localisations se-condaires cérébrales, pour lesquelles a été irradié. Le pazopanib aété repris chez lui un mois plus tard, après 6 cures, l’évaluation ob-jective une progression radiologique mais, cliniquement asympto-matique. La décision était de mettre le patient sous navelbine parvoie orale, une évaluation est prévue après 3 cures.Conclusion : Le pazopanib s’est récemment distingué commeune option thérapeutique valable dans le traitement des patientsatteints de sarcomes des tissus mous métastatiques. L’amélio-ration de la prise en charge de ces affections constitue un besoinde santé s’inscrivant dans le cadre de priorités établiesMots clés : Pazopanib, Sarcomes, Tissus Mous

CANCER DU SEIN BILATERAL APRES MALADIEDE HODGKIN : A PROPOS D’UN CASBoutira FZ, Labiod I, Boukerche A.Service de radiothérapie, EHSO Emir Abdelkader d’Oran Faculté de médecine, Université d’Oran1.Introduction : Les cancers du sein représentent 6 à 9% desnéoplasies secondaires à la maladie de Hodgkin (MH) et sur-viennent dans la décennie suivant la fin des traitements. Leursprincipaux facteurs favorisants sont la radiothérapie sus-dia-phragmatique et l’âge jeune. Leurs modalités de dépistage etde traitement sont à l’heure actuelle controversées.Observation : Nous rapportons le cas de Mme L.A âgée de 51 ans,suivie au service de radiothérapie de l’EHS Emir Abdelkader d’Orandepuis 2015, irradiée en 1984 pour maladie d’Hodgkin (MH), ayantultérieurement développée un cancer du sein bilatéral. L’âge d’irra-diation était de 18 ans, Le délai d’apparition du cancer du sein étaitde 396 mois. L’âge au diagnostic de la tumeur mammaire était de51 ans. La taille tumorale pathologique était de 60 mm pour le seingauche et de 90 mm, pour le sein droit La tumeur était classée T3pour les deux seins. Il s’agissait d’un carcinome canalaire infiltrant.Un envahissement ganglionnaire axillaire de 2N+/12N a été notépour le sein gauche et de 10N-/10N pour le sein droit, un gradeSBR de II des récepteurs hormonaux positifs et un HER2 négatif.

La patiente a été traitée par mastectomie bilatérale et de chimio-thérapie suivie d’une radiothérapie de la paroi thoracique et l’aireganglionnaire sus-claviculaire gauche à la dose de 46 Gy.Conclusion : Les cancers du sein représentent de 6,3 à 9% desnéoplasies secondaires après traitement pour MH, mais le risqueest beaucoup plus élevé chez les jeunes filles traitées avant 20ans. Les facteurs favorisants sont : l’irradiation, la jeunesse lorsdu traitement, la chimiothérapie, et peut-être des facteurs géné-tiques. Ces femmes doivent bénéficier d’une surveillance séno-logique très régulière et prolongée, cela au minimum dès la fin dela 10e année après la fin du traitement de la MH. Le traitementchirurgical reste classique. Cependant, la radiothérapie et la chi-miothérapie sont modulées selon le traitement reçu pour la ma-ladie de Hodgkin. Cette population de femmes à haut risque doitdonc bénéficier d’un programme de surveillance approprié.

PRODUCTION D’ANTICORPS MONOCLONAUX ET LEUR UTILISATION EN CANCEROLOGIEBoutaleb Hinda, Barhouchi Badra, Djebli Assia, Hammoudi Naoual, Sanhadji KamelLes anticorps monoclonaux constituent un ensemble de molé-cules toutes identiques et ne reconnaissent qu’un seul épitope dela surface d’un antigène complexe. Ils proviennent d’un clone delymphocytes B activés, c’est-à-dire d’un groupe de cellules issuesd’un seul et unique lymphocyte B. Les anticorps monoclonaux ontpris place aujourd’hui dans le traitement de différentes formes decancers. Ils jouent un rôle primordial dans le domaine du diag-nostic, de la recherche, de l’immunothérapie anti-tumorale et desthérapies ciblées. Dans le domaine de l’oncologie, de nombreuxanticorps monoclonaux font partie de ces médicaments innovantsqui marquent un tournant important dans le traitement de plusieurscancers. En 1975, les premiers anticorps monoclonaux ont étéproduits par Kӧhler et Milstein en utilisant une méthode qui est de-venu rapidement l’une des technologies clés de l’immunologie.Cette technique consiste à former des hybrides entre les lympho-cytes B de souris immunisées avec un antigène donné et des cel-lules de myélome murin appelé hybridomes. Ces dernierscombinent les propriétés sécrétrices d’anticorps des cellules B ac-tivées et celles de l’immortalité des cellules de myélome. Figure 2.

Fig 2.

Des nouvelles technologies dans la production d’anticorps mo-noclonaux sont apparues récemment comme le phage displaypar création d’un système d’anticorps à partir de phage recom-binant ainsi que les souris transgéniques. L’intérêt de l’utilisationdes anticorps monoclonaux pour un traitement contre le cancerréside dans la spécificité de ceux-ci à être diriger et à détruiredes cellules cibles. Les anticorps peuvent être utilisés à l’étatnu ou servir de vecteur afin de transporter un agent toxique(toxine, radio-isotope, drogues anticancéreuses) au niveau dusite anti tumoral. En conclusion, l’utilisation des anticorps mo-noclonaux en cancérologie représente un des grands progrèsdes dernières années avec de nombreuses nouvelles molé-cules en développement qui permettront de continuer à amé-liorer la survie des patients atteints de cancers.Mots clés : anticorps monoclonaux, production, hybridome, utilisation théra-peutique, cancers.

RADIOTHERAPIE CONFORMATIONNELLE DU CAR-CINOME BASOCELLULAIRE DU CONDUIT AUDITIFEXTERNE : PLAN DE TRAITEMENT D’UN CASBoutira FZ, Kaddouri N, Labiod I, Zergoug I, Boukerche AService de radiothérapie, EHSO Emir Abdelkader d’Oran.Faculté de médecine, Université d’Oran1.Le carcinome basocellulaire du conduit auditif externe (CAE) estune pathologie rare. Il a un taux de croissance lent, un très faiblepotentiel de propagation et donne rarement des métastases gan-glionnaires. La radiothérapie représente une des armes théra-peutiques dans la prise en charge des cancers du conduit auditifexterne. Les développements techniques, survenus lors de cesdernières années, ont permis l’évolution vers des techniques deconformation tridimensionnelle offrant une meilleure adaptationde la distribution de la dose à la forme du volume cible. Ainsi, lesorganes à risque sont mieux préservés. Cette technique nécessiteune parfaite connaissance de la radio-anatomie de l’oreille, del’histoire naturelle de ce cancer, mais également une balistiqueélaborée et une dosimétrie la plus précise possible. L’objectif dece travail est de décrire les modalités d’irradiation conformation-nelle du carcinome basocellulaire du conduit auditif externe. Nousrapportons le plan de traitement d’un cas de carcinome basocel-lulaire du conduit auditif externe chez un patient traité au sein denotre service de radiothérapie de l’EHS Emir Abdelkader d’Oran.La radiothérapie conformationnelle est un tournant dans la priseen charge des cancers du conduit auditif externe par radiothéra-pie. Elle permet un traitement personnalisé tout en sachant préci-sément la dose reçue par les organes à risque de voisinage ; elleest utilisée en pratique courante.

LE CANCER PRIMITIF DE LA THYROÏDE A ORAN.ETUDE DESCRIPTIVE DE 1996 A 2014Bouzidi A.Z, Messid Bouziane Meflah H, Derkaoui AB, Guetarni N, Besbes F.Z, Bendjelid F, Ammour F, NAIT Bahloul N, Ahmed Fouatih ZService d’épidémiologie et Médecine préventive CHU d’Oran.Introduction : Le cancer primitif de la thyroïde est un cancer rela-tivement rare. Il est plus fréquent chez les femmes que chez leshommes. Son incidence est en augmentation à travers le monde.Son diagnostic, repose sur l’examen anatomopathologique de lapièce opératoire de thyroïdectomie. On distingue les cancers dif-férenciés de la thyroïde, papillaires ou vésiculaires, les cancersmédullaires et les cancers indifférenciés ou anaplasiques.Objectif : Décrire les caractéristiques épidémiologiques du can-cer de la thyroïde primitif dans la wilaya d’Oran sur une périodede 19 ans allant de 1996 à 2014.Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude descriptive dont lesdonnées ont été extraites du registre de cancer d’Oran qui est unregistre de population datant de 21 ans et faisant partie du ré-seau régional de l’ouest algérien. Le codage des localisations etdes morphologies des tumeurs se fait selon la CIMO (CIMO3 :Classification Internationale des Maladies pour l’oncologie, 3e ré-vision et la CIM10 : Classification Internationale des Maladies,version 10). La saisie et l’analyse se font par le Can-reg4 (logi-

ciel établi par le CDC d’Atlanta) et l’Epi-info version6.Résultat : Sur les 21 108 cancers toutes localisations confon-dues notifiées durant ces 19 ans, on retrouve 569 cas de cancerthyroïdien primitif. Chez le sexe masculin, l’âge moyen est de48,23 ± 4 ans. La morphologie la plus fréquente est le carcinomepapillaire (34,4%) suivie du carcinome à cellules géantes et àcellules fusiformes (13,3%). Le taux d’incidence standardisé =0,6/100 000 habitants. Chez le sexe féminin, l’âge moyen est de46,20±1,7 an. La morphologie la plus fréquente est le carcinomepapillaire (40,6%) suivie du carcinome vésiculaire (16,7%). Letaux d’incidence standardisé = 2,9/100 000 habitants.Conclusion : Le pronostic du cancer primitif de la thyroïde est,globalement excellent. Il dépend des principaux facteurs sui-vants : l’âge et le type histologique. Les patients ayant un can-cer bien différencié âgés de moins de 45 ans lors du diagnostic,ont un bon pronostic, les patients âgés de plus de 45 ans lorsdu diagnostic ou ayant un cancer vésiculaire peu différencié ontun pronostic plus grave, alors que les patients ayant un canceranaplasique ont un pronostic mauvais quelque soit leur âge.

CORRELATION ENTRE LA REPONSE AU CETUXI-MAB ET LA TOXICITE CUTANEE DANS LE CANCERCOLORECTAL METASTATIQUE : EXPERIENCE DELA CLINIQUE D’ONCOLOGIE MEDICALE AMINE ZI-ROUT (COMAZ). N. Brahimi, A. Abdellaoui, M. Oukkal Introduction : Le récepteur du facteur de croissance épider-mique (EGFR) est surexprimé dans de nombreuses tumeurssolides. Son inactivation entraîne un effet inhibiteur sur la crois-sance et la dissémination des cellules tumorales. Il représentedonc une cible attractive pour le traitement de certains cancers.Plusieurs molécules ont déjà été enregistrées tandis que d’au-tres sont toujours en cours d’évaluation. Des effets secondairesd’ordre dermatologique, le plus souvent sous forme de rash cu-tané qui peut être sévère et invalidant, sont fréquemment ob-servés lors de l’administration de ces thérapies ciblées dont lecétuximab. Les mécanismes physiopathologiques qui sous-ten-dent l’apparition de ces effets cutanés sont méconnus. Méthodes et matériels : Nous présentons une série rétrospectivede 67 patients ayant un cancer colorectal métastatique traitéspar chimiothérapies+ cétuximab suivis à la clinique d’oncologiemédicale Amine Zirout (COMAZ) sur une période allant de mai2012 à novembre 2015. Résultats : Dans notre série de travail, une toxicité cutanée a étéretrouvée chez 46 patients (71%) avec des degrés de G1, G2chez 65% (30 cas) et 30% des patients (16 cas) ayant une toxi-cité sévère G3, G4 a type de (dermite, folliculite, fissures, paro-nychies, rash cutané) dans la plus part des cas il s’agissait d’une toxicité cumulée après plusieurs cycles de traitement saufchez 7% des patients (3 cas) qui ont présenté une intoléranceayant nécessité un arrêt du traitement. La toxicité cutanée étaitcorrélée à une réponse radiologique satisfaisante chez 59%des patients (27 cas) dont on trouve 7% parmi ces répondeurs(3 cas) qui ont présenté une toxicité G4 d’où l’intensité du rashimposée un arrêt temporaire et traitement adéquat pour éven-tuelle rémission des lésions cutanées et 34% des patients(16cas) sont non répondeurs malgré l’observation de la toxicitécutané chez eux, 31% des patients (21 cas) n’ont pas présentéune toxicité cutanée dont 23% sont des répondeurs (05cas) et76% sont non répondeurs (16 cas). Le délai moyen de pro-gression sous chimiothérapie + cétuximab étant de 41 semainespour les répondeurs avec toxicité cutané et 9 semaines pour lesrépondeurs sans toxicité cutanée. Conclusion : Une corrélation entre l’importance du rash et la ré-ponse de la tumeur a pu être démontrée dans certaines étudeset d’autres études que les niveaux d’expression de l’EGFR dela tumeur ne sont pas associés à l’efficacité avec un anticorpsanti-EGFR et que la thérapie par anticorps anti-EGFR doit êtrelimitée aux patients dont les tumeurs expriment de type sau-vage KRAS. Si ce lien s’avère réel, le rash pourrait être utilisécomme marqueur de l’activité anti tumorale.

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 38

CANCER DU COL UTERIN AVEC METASTASESCEREBRALES : A PROPOS D’UN CASBrahmi M, Bourezzane N, Boukerche A.Service de radiothérapie, EHSO Emir Abdelkader d’Oran. Faculté de médecine, Université d’Oran1.Les métastases cérébrales au cours des cancers sont fré-quentes. Leur fréquence dépend fortement de la tumeur primitiveet de son histologie. Elles se retrouvent dans près de 25% desautopsies de malades décédés de cancer. Les cancers primitifsles plus fréquemment à l´origine sont les cancers bronchiques,mammaires, colorectaux et rénaux. Le cancer du col utérin esttrès rarement à l’origine des métastases intracrâniennes. Cesmétastases sont plus fréquemment observées avec des tumeursdu col utérin peu différenciées, généralement supra-tentorielles,survenant à un stade avancé de la maladie et dans un cadre denéoplasie poly-métastatique. Elles ne représentent que 0,5 à1,2% dans les différentes séries rapportées dans la littératureavec un pronostic qui reste sombre. Nous rapportons l’observa-tion clinique d’une jeune patiente âgée de 45 ans qui a présentéun carcinome épidermoïde bien différencié du col utérin classéinitialement stade IIb, traitée par chimio radiothérapie concomi-tante. Six mois après la fin du traitement, elle présent une symp-tomatologie neurologique avec un syndrome d’hypertension in-tracrânienne. Le bilan d’extension retrouve des métastasescérébrales sus et sous tensorielles associées des métastasesganglionnaires lombo aortiques. La patiente a reçu une chimio-thérapie palliative et une radiothérapie pan encéphalique à ladose de 20 Gray en 5 fractions avec un décès qui est survenusix mois après son traitement radiothérapique.

ANGIOSARCOME DU SEIN : A PROPOS D’UN CAS1 S.R. Braikia, 2 H. ZidaneService d’oncologie médicale CAC SétifIntroduction : Ce travail se base sur l’étude de l’angiosarcomedu sein à partir d’un cas d’observation. Il s’agit d’une tumeurvasculaire très rare qui touche presque exclusivement lafemme. L’âge moyen de survenue est de 35 ans. Elle se mani-feste généralement par une masse d’allure bénigne qui aug-mente rapidement de volume sans adénopathie satellite. Sonpronostic est très péjoratif. C’est la plus maligne des tumeursmammaires la moyenne de survie après le diagnostic est de 2ans. Le décès survient suite à un processus métastatique seproduisant par voie hématogène. Le but de notre travail est desuivre l’évolution de la maladie et tester la réponse à la chimio-thérapie palliative et apprécier la médiane de survie.Patient et observation : Nous rapportons le cas d’une patienteB.S, 32 ans, sans antécédents particuliers, célibataire, opérée aumois de mars 2015, chirurgie de type Patey suite à l’apparitiond’une tumeur maligne du sein droit dont l’étude anatomopatholo-gique a conclue un angiosarcome de haut grade du sein sans at-teinte ganglionnaire. Par la suite la malade a été adressée versle service de radiothérapie ou un bilan d’extension a été fait, ob-jectivant des métastases pulmonaires bilatérales. La malade aété mise donc sous chimiothérapie 1re ligne type paclitaxel heb-domadaire dont la première évaluation est prévue après 9 cycles.Discussion : Le traitement repose sur la chirurgie. Elle est sou-vent radicale, mais un traitement chirurgical conservateur estpossible pour les petites tumeurs. Le curage ganglionnaire axil-laire est recommandé, malgré leur caractère peu lymphophile.Le rôle de la chimiothérapie et de la radiothérapie est encorediscuté. La radiothérapie adjudante postopératoire est peu in-diquée car le traitement chirurgical conservateur est moins fré-quent et les ganglions souvent négatifs, mais elle semble avoirun rôle essentiel dans le contrôle des récidives locales après letraitement chirurgical conservateur. La chimiothérapie standardest non satisfaisante, car la chimiorésistance est fréquente.L′hormonothérapie n’a habituellement pas de place, vu l’ab-sence habituelle d’expression des récepteurs hormonaux. Letrastuzumab ne peut être introduit dans la plupart des cas carl′Herceptest est souvent négatif. La surexpression d’EGFR(HER1), pourrait suggérer une réponse favorable de ces tu-

meurs aux traitements ciblant EGFR (anti HER1). D’autres thé-rapeutiques sont envisageables tel les sels de platine et les inhi-biteurs de poly-ADP ribose polymérase (PARP). Pour notrepatiente on a opté pour le paclitaxel hebdomadaire en se ba-sant sur la sensibilité de ce type histologique à cette molécule(traitement histoguidé-signsarc).Conclusion : En raison de la rareté de la maladie, des étudesprospectives concernant le traitement adjuvant ou néo adjuvantsont limitées et pas de lignes directrices fondées sur despreuves existantes. La réponse à la chimiothérapie semble êtrefaible. Le pronostic est très péjoratif. C’est la plus redoutabledes tumeurs mammaires, et seule une chirurgie précoce per-met d’espérer des survies plus longues.Mots clés : Angiosarcome ; sein ; chimiothérapie.

DIAGNOSTIC CYTOLOGIQUE DU LYMPHOME DEBURKITTChabil Ahlem Mounia, A. Sekhri Laboratoire d’histologie-embryologie génétique. CHU ConstantineIntroduction : La responsabilité des déficits immunitairescomme facteur de risque pour la survenue de lymphomes ma-lins est bien connue. L’incidence des lymphomes malins nonhodgkinien est significative et conduit à l’inclusion des patientsconcernés dans le stade de SIDA au même titre que la surve-nue d’une infection opportuniste. La présentation cytologiqueest si caractéristique qu’elle peut permettre un diagnostic for-mel à elle seule, sans complément histologique.Matériel et méthode : Ponction ganglionnaire ; geste simple, peudouloureux, facile à réaliser devant toute adénopathie superfi-cielle. Aiguille fine. Etalement direct du suc recueilli sur lamesfixées à l’air libre. Coloration au May Grunwald Giemsa (MGG).Diagnostic cytologique : Le diagnostic cytologique du Burkitt ty-pique repose sur : - Infiltration massive et uniforme des cellules cernées par unepetite couronne cytoplasmique très basophile, parfois vacuoli-sée, avec de nombreuses mitoses, parsemée de macrophages.- Les cellules de Burkitt petites ou moyennes, à noyaux arrondisavec une chromatine en petites mottes, nucléolés. La présencede cytoplasme criblé par des vacuoles est un élément important.- Le caractère cohésif de l’infiltration cellulaire.Difficultés diagnostic L’aspect cytologique peut être atypique :- Existence d’une maturation plasmocytaire plus ou moins pro-noncée,- Mélange de centroblastes, immunoblastes et de plasmocytesdiluant les cellules de Burkitt.- Participation minoritaire des cellules de Burkitt typiques.Burkitt-like. Conclusion : Le rôle des virus comme cofacteur inducteur com-mence à être bien inventorié. Ce sont essentiellement des lym-phomes B diffus de haut grade, le plus souvent de type Burkittdans les localisations ganglionnaires.

NEOPLASIE GASTRIQUE METASTATIQUE AU FOIEEN REMISSION DEPUIS 3 ANS : A PROPOS D’UNCAS.A. Chadli - M. OukkalClinique d’Oncologie Médicale Amine Zirout (COMAZ), CHU Beni-Messous.Introduction : Jusqu’à 2008 le cancer gastrique était au 4e rangdes cancers les plus fréquents. Selon Globocan 2012, il y avaitenviron 952 000 nouveaux cas de cancer de l’estomac dans lemonde soit 6,8% de tous les cancers donc le cinquième descancers les plus fréquents. Plus de 70% des cas des cancers del’estomac touchent les pays en développement. Actuellement,trois pays d’Asie de l’Est : la Chine, le Japon et la Corée repré-sentent 60% du total des cas. Les Etats-Unis, l’Afrique et la ré-gion de la Méditerranée orientale ont les taux d’incidence lesplus faibles. Les taux du cancer gastrique en fonction de l’âgesont 2 fois plus élevés chez l’homme que chez la femme.Présentation du cas : Nous présentons le cas du patient S.A de70 ans qui présente une néoplasie gastrique métastatique aufoie. Antécédents : tabagique à 30 paquets/ans ; cholécystec-

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 39

tomisé en 1998. L’histoire de la maladie semble remonter à no-vembre 2012 marquée par l’apparition de brûlure épigastriqueet d’une masse épigastrique exploré par une endoscopie + biop-sie revenant en faveur d’un adénocarcinome ; le patient a bé-néficié d’une gastrectomie des 4/5. L’anatomopathologie de lapièce opératoire retrouve un adénocarcinome bien différenciéstade pt3N2Mx - Her2 positif. Le bilan d’extension «TDM-TAP»retrouve des métastases ganglionnaires (adénopathie hilairehépatique) ; le patient a reçu une chimiothérapie 1re ligne : ca-pécitabine + cisplatine + trastuzumab «9 cures». L’évaluationretrouve une stabilité, malade suivi en consultation régulière du-rant 10 mois jusqu’à progression (métastase hépatique), il estmis sous «capox + trastuzumab» depuis 3 ans avec une fenê-tre thérapeutique de 3 mois. A ce jour il est stable à sa 21e curede chimiothérapie (24/08/2016) avec un recul de 3 ans.Conclusion : Le cancer de l’estomac a un taux de survie faibledans ses formes métastatiques. La meilleure compréhensiondes bases moléculaires des cancers gastriques a été accom-pagnée de la mise au point de nouvelles stratégies thérapeu-tiques qui ont amélioré le taux de survie des patients.

ANALYSE DE LA DISTRIBUTION DES LYMPHO-CYTES T4 ET T8 DANS LE CANCER DU SEIN N- ETN+. A PROPOS D’UNE SERIE DE 100 CAS. N. Chaher1, N. Boutakil2, S. Rezig2, M. Ghellab1, M. Hamida-tou1, N. Terki11Service d’anatomie pathologique. Centre Pierre & Marie Curie. Alger.2Université M’hamed Bougara de Boumerdès. Faculté des sciences. BoumerdèsCes dernières années, l’évaluation morphologique des lympho-cytes infiltrant la tumeur (TIL (Tumor Infiltrating Lymphocytes)dans les cancers de sein a largement occupé le devant de lascène, notamment dans le domaine de la recherche clinique.évalué sur une simple coloration standard, le degré d’infiltrat enTIL est en passe de devenir non seulement un marqueur pré-dictif de réponse au traitement (pour la chimiothérapie ou lesthérapies ciblées), particulièrement dans les cancers du sein tri-ple-négatives et Her2 positives. Des observations récentes ontpermis d’apprécier l’importance qualitative et quantitative de l’in-filtrat lymphocytaire des tumeurs : L’infiltration par une majoritéde lymphocytes TCD4+ (T helper) est en général associée à unmauvais pronostic alors que l’importance des CD8+(T cyto-toxiques) serait plus associée à un pronostic favorable.But du travail : Nous nous sommes proposés de comparer ladistribution des lymphocytes T4 et T8 dans les tumeurs mam-maires avec métastases ganglionnaires (N+) axillaires et sansmétastases ganglionnaires axillaires (N-).Matériel et méthodes : Pour cela nous avons considéré unesérie de 100 cas de carcinomes infiltrants du sein. 50 cas N+ et50 cas N-. Une analyse qualitative et quantitative des T4 et T8a été réalisée à l’aide des anticorps anti CD4 et anti CD8.Résultats et commentaires : La proportion des TILs est < 50%de la tumeur dans 80%. 66% des tumeurs montrent une prédo-minance de lymphocytes T4 avec un taux de 76% dans legroupe des tumeurs N+ versus 45% dans le groupe des tu-meurs N-. Nos résultats n’ont pas pu être comparés à ceux dela littérature en raison de l’originalité du travail. Cependant ilsnous ont permis de confirmer le caractère péjoratif de la ri-chesse du stroma en lymphocytes T4 (tumeurs N+). Conclusion : Ces résultats préliminaires méritent que l’on sepenche sur cette nouvelle approche pour un meilleur profilingdes carcinomes mammaires et éventuellement pour la prédic-tion de l’évolution métastatique.

UTILISATION PROLONGE DU DOCETAXEL, PLUSDE 65 CYCLES DANS LE CANCER DE LA PROS-TATE RESISTANT A LA CASTRATION: A PROPOSD’UN CAS R. Chelihi H. Djedi.Service d’oncologie médicale. CAC Annaba.Introduction : A un stade précoce de la maladie, le cancer de laprostate peut être curable grâce à la chirurgie et ou la radiothéra-

pie mais vu que la majorité des cas sont diagnostiqués à un stadelocalement avancé voir métastatique, le traitement médical a prisune place primordiale surtout après résistance à la castration. Présentation du cas : Nous rapportons le cas d’un patient âgé de63 ans aux antécédents de diabète, HTA chronique et coronaro-pathie en bonne évolution sous traitement médical et surveillancepériodique. Il présente depuis juillet 2008 le problème d’une néo-plasie de la prostate d’emblé métastatique (stade IV). Le diag-nostique était posé après une micro biopsie prostatique étagéejustifiée par un taux de PSA total > 100ng/ ml dont le résultat ana-tomopathologique revenant en faveur d’un adénocarcinomeprostatique score 9 (5+4) de Gleason. Le bilan d’extension met-tait en évidence des localisations secondaires osseuses sansd’autres lésions viscérales. Malade mis sous hormonothérapie; 16 mois plus tard une pro-gression clinique et biologique était noté. Après une manipula-tion de cette thérapie, la maladie était déclaré résistante à lacastration et le malade mis sous chimiothérapie à base de do-cetaxel à dose réduite en association avec et les bisphospho-nates et les corticoïdes en maintenant l’analogue LH/RH avecdes contrôles périodiques de sa fonction cardiaque. Depuis no-vembre 2009 jusqu’à ce jour le malade avait bénéficié de 68 cy-cles de docetaxel dont la tolérance était acceptable avec desfenêtres thérapeutiques de deux mois chaqu’une justifiées parla bonne évolution clinique et biologique de la maladie.Conclusion : Depuis l’introduction de la chimiothérapie dans letraitement du cancer de la prostate résistant à la castration, ledocetaxel représentait le standard à ce stade de la maladie etmalgré qu’un nombre limité de cures a été adopté, son utilisa-tion prolongé a prouvé une efficacité avec le maintien d’unebonne qualité de vie.

CONTROLE QUALITE DES PREPARATIONS CY-TOTOXIQUES (METHODES CHROMATOGRA-PHIQUES VERSUS METHODES SPECTRALES)Chellouai Zineb, Benachour Hussein, Ghenimi Fatima Zahra,Belhadjin Chahinaz, Moussaoui Rachid.Le contrôle qualité analytique des préparations cytotoxiques estconsidéré comme primordial. Il constitue un outil indéniable de ga-rantie de la qualité des préparations pour le patient. Plusieurs mé-thodes analytiques sont actuellement disponibles comme lestechniques séparatives chromatographiques (HPLC) et les tech-niques spectrales (UV-Visible, IR, PIR, Raman), ces techniquesdoivent viser un maximum de sécurité pour le personnel. Comptetenu de l’intérêt croissant de mettre en place des systèmes decontrôle qualité analytique qualitatif et quantitatif, nous proposonsde faire le point sur les principales méthodes séparatives et spec-troscopiques actuellement réalisées. Les performances, les avan-tages, les inconvénients et les limites de chacune de ces méthodessont discutées et comparées. Il a été noté que parmi ces tech-niques ceux qui offrent une très bonne sensibilité aux faiblesconcentrations (HPLC), et d’autres qui sont considérées commedes méthodes non invasives avec une rapidité de mise en œuvre(Spectroscopie Raman et PIR) garantissent ainsi la sécurité dupersonnel et la sécurité du patient. La connaissance des méthodesactuelles, l’apport et le développement de nouvelles méthodes in-novantes de dosage, doit permettre un meilleur contrôle et unemaitrise de processus des préparations cytotoxiques dont le butde garantir la qualité du produit final, ainsi de mettre en œuvre desinitiatives d’amélioration continue. Mots clés : Préparations cytotoxiques, contrôle qualité analytique, techniquesséparatives, techniques spectroscopiques.

SARCOME CARDIAQUE PRIMITIF. A PROPOS D’UN CASS. Cherif ; B. Aziza ; N. Messikh ; A. Rouabhia ; R .Lakhal ; R. Boukerroucha ; S. Bendjaballah ; A. BrahamiEHS Erriadh, chirurgie cardio-vasculaire – ConstantineIntroduction : Les tumeurs cardiaques primitives sont rares (0,001à 0,03 %). Ces tumeurs, le plus souvent bénignes, sont dans lamoitié des cas des myxomes, plus rarement des lipomes, des fi-

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 40

bro élastomes ou des rhabdomyomes. Environ 25% des tumeurscardiaques primitives sont malignes, et il s’agit le plus souventde sarcomes. Les sarcomes sont les tumeurs malignes primitivesdu cœur les plus fréquentes, dérivant du tissu conjonctif car-diaque. Peuvent survenir à tout âge, mais ils sont plus fréquentschez l’adulte jeune entre 30 et 50 ans. Ils affectent préférentiel-lement le cœur droit et par ordre de fréquence décroissant :l’oreillette droite, l’oreillette gauche, le ventricule droit, le ventriculegauche et le septum interventriculaire.Observation : Patient âgé de 60 ans aux antécédents d’un carci-nome de la glande parotide en 2014 opéré et traité par chimio etradiothérapie. Opéré à notre niveau le 13 septembre 2015 pourmasse du ventricule droit découverte suite à une symptomatolo-gie cardiaque (douleur thoracique atypique, dyspnée d’effort)avec altération de l’état général (amaigrissement, asthénie). Lemalade a été opéré sous CEC (assistance circulatoire) : l’explo-ration objective une tumeur infiltrant la paroi du ventricule droitétendue jusqu’ au l’oreillette droite. Le geste : biopsie de la massevue l’impossibilité de l’exérèse totale. Les suites opératoires ontété simples. Anatomopathologie : angiosarcome.Malade orienté après quelques jours de l’intervention vers uncentre d’oncologie médical ou il a bénéficié de plusieursséances de chimiothérapie avec une évolution favorable cli-nique et radiologique. Le dernier contrôle 11 mois après l’inter-vention objective une baisse de la fraction d’éjection à 44%. Conclusion : Les sarcomes sont les plus fréquents des tumeursmalignes du cœur. Les symptômes classiques comprennent lessignes d’obstruction intracardiaque et d’embolisation systé-mique ou les signes généraux, mais le diagnostic est souventfait lors d’une échocardiographie systématique. L’IRM et lescanner apportent leur aide au diagnostic. Le pronostic qu’ellessoient primitives ou secondaires, est effroyable. La décision thé-rapeutique doit être multidisciplinaire et en cas de chirurgie,celle-ci doit permettre une résection complète mais La décisiondépendra de la taille et surtout de la localisation de la tumeur.Une chimiothérapie rapide peut améliorer le pronostic.

METASTASES CEREBRALES D’UN ADENOCAR-CINOME DU RECTUM : A PROPOS D’UN CAS.M. Cheriguene 1,2, A. Boukerche 1,2

1. Service de radiothérapie, EHSO Emir Abdelkader d’Oran. 2. Faculté de médecine, Université d’Oran1.Les métastases cérébrales du cancer rectal sont extrêmementrares. Leur rareté malgré la fréquence du cancer rectal resteparadoxale et énigmatique. Nous rapportons le cas d’une jeunefemme âgée de 46 ans chez qui a été découverte une métas-tase cérébrale d’un adénocarcinome du rectum connu et traité6 ans auparavant. La symptomatologie était dominée par unsyndrome d’hypertension cérébrale. L’imagerie cérébrale a ob-jectivé des lésions parenchymateuses cérébrales et cérébel-leuses, et la prise en charge thérapeutique était palliative(traitement médical et une radiothérapie parencéphalique).

RECHERCHE DU PAPILLOMAVIRUS HUMAIN DANSDES LESIONS CANCEREUSES DU COL DE L’UTE-RUS DANS UNE REGION DE L’OUEST ALGERIENF. Chikh 1, A. Nahet1, L. Boublenza1, N. Sadouki21. LAMAABE, Département de biologie, Faculté SNV-STU, Université deTlemcen.2. Laboratoire virus et cancer, Institut Pasteur d’Alger.Certains types de papillomavirus humains (HPV) sont desagents étiologiques probables du cancer du col utérin qui gagnela deuxième place des cancers ciblant la population fémininedans le monde. Il est retrouvé dans 99.7% des cas de cancer.La relation directe entre le cancer du col de l’utérus et l’infectionpar les HPV est donc bien établie, ce qui a value un prix Nobelde médecine en 2008 au Pr Hausen. L’objectif de ce travail estde détecter l’ADN d’HPV à partir des biopsies de cancer du colde l’utérus par la technique de PCR classique. Au total, 25 pré-lèvements biopsiques obtenus de lésions cancéreuses du colde l’utérus ont fait l’objet de la détection d’HPV dont l’âge moyen

des patientes de 45 ans moyenne et, la plus jeune avait 29anset la plus âgée avait 80 ans. La prévalence des HPV était de100% dans les cancers du col utérin. De ce fait, les stratégiesde préventions primaire (vaccination prophylactique contre lesHPV) et secondaire (dépistage cytologique et/ou virologique)peuvent être proposées pour réduire l’incidence des lésions pré-cancéreuses et des cancers du col de l’utérus.

LE ROLE DE LA CYTOLOGIE MAMMAIRE ET DELA BIOLOGIE MOLECULAIRE DANS LE CANCERDU SEINDaksi.S1, Aouati-Bitat.C 2, Tolba 3, Saidi 4, Benzadi 5

1,2,3,4,5. Laboratoire d’histologie embryologie et génétique clinique. CHU de Sétif. Introduction : Le cancer du sein est l’une des tumeurs malignesles plus fréquentes en Algérie et il représente le premier cancerchez la femme. La cytologie mammaire et plus particulièrementla cytoponction fait partie intégrante du bilan sénologique, avecl’examen clinique et la mammographie, dans le cadre du diag-nostic et le suivi. La méthode a pour atout son caractère faible-ment invasif, sa rapidité de réponse, son faible coût, sa grandespécificité vis-à-vis du diagnostic de malignité.Objectif principal du travail : La cytoponction permet : - L’exploration d’une masse palpable.- L’exploration d’une lésion non palpable sous contrôle de l’ima-gerie échographique.- L’authentification d’un carcinome cliniquement évident maisnon opérable, avant la mise en route d’une chimiothérapie.- L’authentification d’une récidive intra-mammaire, en cas detraitement conservateur, ou d’une récidive sous-cutanée oud’une localisation métastatique ganglionnaire, en cas de can-cer mammaire diagnostiqué.Objectif secondaire : - Possibilité de faire un examen immuno-cytochimique sur desprélèvements cytologiques à la recherche de la surexpressiond’un oncogène HER2 par la mise en évidence de la protéineHER2 à l’aide d’un anticorps spécifique anti-HER2. Une surex-pression de la protéine HER2 est associée à un pronostic cli-nique défavorable pour la patiente. - Possibilité de faire un examen par la FISH (Fluorescent In SituHybridation) sur des prélèvements cytologiques qui consiste àcelui d’une hybridation de l’ADN du patient avec une sonde ADNfluorescente reconnaissant le gène HER2.- Possibilité de faire un examen à la recherche des mutationsdes gènes BRCA 1, BRCA2.Conclusion : La cytologie mammaire et plus particulièrement lacytoponction est actuellement une méthode parfaitement re-connue faisant une partie intégrante du bilan sénologique. Lacytologie combinée à la biologie moléculaire va permettre unemeilleure approche diagnostic et pronostic du cancer du sein.Mots clés : Cytologie mammaire, Cytoponction, Cancer du sein, OncogèneHER2, Immuno- cytochimie, Fluorescent In Situ Hybridation, BRCA1, BRAC2.

IMPLICATION DES HORMONES D’ORIGINE ADIPOCYTAIRE DANS LA CANCÉROGÉNÈSE MAMMAIRES. Dalichaouche. N. Abadi.Laboratoire de génétique et biologie moléculaire université Constantine 3 Les données de l’OMS, révèlent que la fréquence des cancersest plus de dix fois supérieure dans les pays développés et estcorrélée aux apports énergétiques, à la sédentarité et à l’indicede masse corporelle (IMC) exprimé en kg/m². On estimait alorsqu’environ 6 % de cancers chez la femme était attribuables ausurpoids ou à l’obésité. Le cancer du sein est à la fois le cancerle plus fréquent chez la femme dans les pays développés, etaussi la première cause de décès par cancer chez la femme.Ainsi, le risque relatif de mortalité par cancer du sein augmenteproportionnellement avec l’IMC, passant de 1 pour un IMC in-férieur à 25 kg/m² à 1,34 en cas de surpoids, 1,63 en cas d’obé-sité, 1,70 en cas d’obésité sévère et 2,12 en cas d’obésitémassive. Le cancer du sein est multifactoriel, le rôle des hor-mones paraît essentiel. L’obésité, qui est un facteur de risque de

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 41

développement du cancer du sein, s’accompagne d’une dimi-nution du taux circulant d’adiponectine (Adi) et d’une augmen-tation de celui de leptine (Lep), suggérant une implication deces deux adipokines dans la cancérogenèse mammaire. DoncLes liens entre obésité et cancer du sein pourraient résulter del’action d’adipokines, hormones d’origine adipocytaire. Des tra-vaux ont confirmé d’une part, la présence de récepteurs à laleptine et à l’adiponectine sur des biopsies de tumeurs mam-maires et d’autre part, les activités pro et anti prolifératives deces adipokines sur des modèles cellulaires. La présence de sesrécepteurs sur les cellules de cancers du sein montre qu’ellepeut agir directement sur ces cellules : elle est de fait capablede stimuler leur prolifération. Les voies d’action empruntéessont endocrine, paracrine et autocrine. De plus, la leptine seraitcapable de s’opposer aux traitements anti-estrogéniques. Ces observations suggèrent que le blocage de la leptine auraitun intérêt thérapeutique dans les cancers du sein.Mots-clés : Obésité, Adipocytes,Adipokines,Leptine-Adiponectine,Cancer du sein.

LE CANCER DU SEIN MASCULIN A ORAN. DE 2000 A 2013A.B. Derkaoui, F. Bendjelid, H. Messid, F/Z. Besbes, N. Nait Bahloul,N. Guetarni, F. Ammour, L. Mokhtari, Z. Ahmed FouatihService d’épidémiologie et de médecine préventive du CHU d’Oran. Facultéde médecine d’Oran- Université d’Oran 1 Ahmed Benbella.Introduction : Le cancer du sein masculin représente environ 1%des cancers masculins toutes localisations confondues. A Oran, lesdonnées épidémiologiques correspondent à la situation dans lemonde. Cette étude sur 13 années se propose de décrire la répar-tition des cas par tranches d’âge, l’évolution de l’incidence brute etstandardisée par année, les types histologiques retrouvés etc.Méthodes : Les données sont extraites du Registre du Cancerd’Oran qui représente une base de données d’environ vingt ans.Les informations sont recueillies activement, codées par la CIM-3 puis saisies et traitées par le Canreg 4 et EPI info V.6.Résultats : Entre 2000 et 2013, sur les 6470 cas de cancersmasculins toutes localisations confondues, le cancer du sein aconcerné 82 hommes ce qui représente 1,3% des cas collectésdurant ces 13 années avec un taux brut de 0,7/100 000 hab etun taux standardisé à 1/100 000. Bien qu’il soit rare, ce cancerest observé à un âge relativement jeune. On retrouve ainsi 3cas chez des sujets âgés entre 20 et 35 ans. Puis l’incidence estrelativement stable autour d’une dizaine de cas par an. Latranche d’âge la plus touchées est celle des plus de 75 ans. Conclusion : le cancer du sein masculin, malgré son incidencefaible, représente un cancer au pronostic relativement sévèrequand il survient chez un sujet jeune. Il est souvent considérécomme étrange et affecte le patient et son entourage plus ha-bitué à être confronté au cancer du sein féminin qui occupe lepremier rang des localisations cancéreuses féminines.Mots-clés : cancer - sein masculin - Registre du cancer d’Oran - incidencebrute et standardisée.

ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE DES CANCERS HEMATOLOGIQUES DE L’ADULTE DANS LA WILAYA D’ORAN DE 1996 A 2014A. B. Derkaoui, F. Bendjelid, H. Messid, F/Z. Besbes, N. Nait Bahloul, N. Guetarni, F. Ammour, Z. Ahmed FouatihIntroduction : les tumeurs malignes ganglionnaires primitivesde l’enfant serons abordés dans ce travail, de par leurs fré-quence croissante leurs difficultés diagnostiques et thérapeu-tiques elles ont un intérêt particulier et mérites d’êtres étudiéesd’une manière plus approfondie.Objectif : établir le profil épidémiologique des tumeurs malignesganglionnaires primitives de l’enfant dans la wilaya d’Oran surune période de 18 ans allant de 1996 à 2014 ainsi que leurs in-cidences (brute, standardisée et spécifique par âge).Matériel et méthode : il s’agit d’une étude descriptive rétros-pective sur dossiers de patients dont les données ont été ex-traites du registre de cancer d’Oran sur une période de 18 ansallant de 1996 à 2014. Le codage des localisations et des mor-

phologies des tumeurs se fait selon la CIMO (CIMO3 : Classifi-cation Internationale des Maladies pour l’Oncologie, 3e révision)et la CIM 10 (Classification Internationale des Maladies, version10). La saisie et l’analyse se font par le Can-reg (logiciel établipar le CDC d’Atlanta) et l’Epi-info version 6.Résultats : le nombre de cas tumeurs malignes ganglionnairesprimitives de l’enfant durant ces 18 années est de 237 cas avecun sexe ratio = 2.23 avec 163 cas notifiés chez le sexe mascu-lin et 73 cas chez le sexe féminin, la moyenne d’âge est de 8.8+/- 4 .2 ans. La localisation la plus fréquente et de loin est celledes ganglions de la région inguinale ou jambe avec une fré-quence de 71% suivie des ganglions lymphatiques de la têteface et cou avec une fréquence de 12.2%.La morphologie la plus fréquente le lymphome malin SAI avec35 % des cas suivi de la maladie de Hodgkin avec une fré-quence de 32.9 %, en troisième position le lymphome malin nonHodgkinien avec une fréquence de 24.5 %. Le taux d’incidencestandardisé est de 6.6 par 1000000 habitants.Conclusion : avec un taux d’incidence de 6.6 par 100 000 habdans la wilaya d’Oran les tumeurs malignes ganglionnaires pri-mitives de l’enfant devraient avoir plus d’attention en matière derecherche et de prise en charge. Mots-clés : Tumeurs malignes ganglionnaires primitives, enfant, LMNH, maladie de Hodgkin, Adultes, registre du cancer d’Oran, incidence.

APPROCHE EPIDEMIOLOGIQUE DU CANCER COLORECTAL CHEZ LE SUJET JEUNE L. Debbah, H.Djedi, I. Amraoui Service d’oncologie médicale CAC Annaba.Introduction : Le cancer colorectal en Algérie constitue un véri-table problème de santé public qui devrait inciter les servicesconcernés à recourir à un dépistage de masse en vue de pré-venir et de diagnostiquer ce type de cancer dangereux.Résultats : De janvier 2012 à décembre 2014, seize patients demoins de 40 ans atteints d’un cancer colorectal ont été colligésau service d’oncologie médicale du CAC Annaba. L’âge médianétait de 32 ans avec des extrêmes allant de 21 à 40 ans. Lesexe ratio était de 1. Sept des patients étaient des stades II,deux au stade IIA, quatre patients aux stades IIIB, et deux austade IVA métastatiques d’emblée. La localisation recto sig-moïde reste le site électif chez nos jeunes patients. Douze denos patients ont reçu une chimio de type adjuvante xelox, lesdeux cas de cancers rectaux ont bénéficié d’une chimio-radio-thérapie concomitantes et les cas métastatiques ont bénéficiéd’une chimiothérapie palliative associée à une thérapie cibléeselon le statut RAS. Onze de nos patients sont actuellement enrémission, trois sont progression et un est décédé. Conclusion : Le cancer colorectal reste rare chez les jeunes demoins de 40 ans dans notre région puisqu’il ne représente que9% de l’ensemble des malades recrutés durant la période2012-2014. La part de l’hérédité dans notre étude est de18,75%, L’amélioration pronostique et thérapeutique du cancercolorectal chez le sujet jeune passe par un dépistage familial,une étude génétique par biologie moléculaire, d’où la nécessitéd’une consultation d’oncogénétique.

MARQUEURS PREDICTIFS D’EFFICACITE DE L’IMMUNOTHERAPIE ANTICANCEREUSE.ETAT ACTUEL ET PERSPECTIVES Aoulia Dekaken1, Adel Gouri2, Mohamed Chefrour3, Joseph Ciccolini41. Service de médecine interne, EPH El Okbi, Guelma, Annaba, Algérie.2. Laboratoire de biochimie, CHU Annaba, Faculté de médecine, Annaba, Algérie3. Laboratoire de biochimie, Hôpital Universitaire La Timone, Marseille, France.4. Clinical pharmacokinetics laboratory, SMARTc unit, Inserm S 911 CRO2, LaTimone University Hospital of Marseille, France.L’immunothérapie constitue une nouvelle approche dans la priseen charge des cancers. Alors qu’une dizaine d’essais en immu-nothérapie sont actuellement en cours pour différentes localisations,la recherche de déterminants prédictifs devient primordiale pour aug-menter l’efficacité et personnaliser les schémas thérapeutiques. Nousavons choisi dans ce travail de passer en revue les principales mo-

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 42

dalités d’immunothérapie (cytokine recombinante et immuno-mo-dulateurs ciblants les checkpoint inhibitors) et mettre en évidencepour chacun d’eux les principaux marqueurs associés à la réponseclinique. Pour de nombreux anticorps (anti-HER2/neu, anti-EGFR)un test compagnon est déjà utilisé dans la clinique pour sélectionnerles patients. En revanche, aucun marqueur n’est utilisé dans la pra-tique pour l’immunothérapie active à base d’inhibiteurs de pointsde contrôle (anti-PD1, anti-PDL1 ou anti- CTLA4). A l’ère de la mé-decine personnalisée et à cause des contraintes économiques, ledéveloppement de l’immunothérapie nécessite une meilleure sé-lection des patients. L’identification de tests compagnons représentele défi à l’avenir pour le succès de cette thérapie.

CIBLES MOLECULAIRES DES ANTICORPS MONO-CLONAUX EN ONCOLOGIE : TRAITEMENTS AC-TUELS ET PISTES DE DEVELOPPEMENT M.T Derouiche1, S. Abdennour 2

1. Laboratoire de pharmacologie, Faculté de médecine de Constantine. Université Constantine III.2. Laboratoire de toxicologie, Faculté de médecine de Constantine. UniversitéConstantine III.Les anticorps monoclonaux sont un produit biotechnologique quis’est imposé comme un moyen pharmacologique privilégié dansla lutte contre les tumeurs cancéreuses qu’elles soient solidesou bien des hémopathies malignes. Leur mise au point repré-sente une interface fructueuse en entre l’oncologie, l’immuno-logie et la pharmacologie. Le but de ce travail est double :d’abord inventorier par une analyse de la littérature les ciblesmoléculaires des anticorps monoclonaux humanisés, actuelle-ment utilisés en oncologie avec les indications correspondantes.Ensuite passer en revue des cibles potentielles d’anticorps mo-noclonaux en développement clinique avancé. Cette étude apermis aussi de révéler des travaux originaux qui traitent d’unepotentielle activité des anticorps monoclonaux de nature immu-nostimulante à long terme, dirigée contre les cellules cancé-reuses. Cet effet serait du à l’induction d’une immunité adapta-tive anti-tumorale via les lymphocytes T CD4+ et CD8+.Mots clés : anticorps monoclonaux, immunologie, oncologie.

IMPACT DES SUPPLEMENTS EN ZINC SUR LE RISQUE DE CANCER DE LA PROSTATEDerradj. M, Djaballah. M, Belaid. C, Salhi. H, Baghriche. ILe zinc est un oligo-élément essentiel au bon fonctionnement del’organisme. Les tissus de la prostate contiennent dix fois plus dezinc que tout autre tissu de l’organisme. Par ailleurs, les cellulesd’adénocarcinome de la prostate perdent leur capacité à concen-trer ce minéral. Cette perte est un facteur de développement etde progression du cancer de la prostate. C’est la base de l’hypo-thèse que la restauration d’un haut niveau de zinc dans les cel-lules prostatiques pourrait permettre une prévention ou untraitement de ce cancer. Pour vérifier cette hypothèse, nous avonstenté d’analyser plusieurs études qui ont évalué l’impact des sup-pléments en zinc sur le risque de cancer de la prostate. Méthode : Plusieurs études ont démontré que des niveaux adé-quats de zinc ont un effet protecteur : Dans une étude, chez leshommes ayant une consommation élevée de légumes, ceux quicomplétés par au moins 15 mg/jour de zinc avait une réductionde 57% du risque de cancer de la prostate par rapport à ceuxqui n’ont pas pris de zinc. Dans une autre étude, les hommesdont la consommation de zinc était la plus élevée avaient 36%moins de risques de mourir du cancer de la prostate que ceuxqui en consommaient le moins. Dans cette étude il s’agit d’unepart de l’apport alimentaire naturel en zinc et non d’une supplé-mentation et d’autre part du rôle de l’apport de zinc à partir dudiagnostic du cancer de la prostate. Cependant il a égalementété prouvé que l’excès, tout autant que la carence, peut favori-ser le cancer de la prostate. On a découvert qu’une consom-mation quotidienne supérieure à 100 mg de suppléments dezinc (soit 10 fois et plus la dose quotidienne recommandée de11 mg) semble doubler le risque de souffrir d’un cancer de laprostate. Dans une autre étude, il a été prouvé que la supplé-

mentation en zinc chez les sujets atteints du cancer de la pros-tate provoque une augmentation de l’expression des gènes desmétallothionéines, ce qui est significativement corrélé à une ré-sistance à la chimiothérapie par le cisplatine et à la radiothéra-pie dans les cellules cancéreuses.Conclusion : Les études épidémiologiques disponibles ont desrésultats divergents et ne permettent pas de conclure à l’intérêtd’un supplément en zinc. Cependant un régime alimentaireéquilibré et riche en zinc est indispensable pour préserver lerôle antioxydant protecteur de ce minéral.

DIAGNOSTIC DES INFECTIONS FONGIQUES INVASIVES EN ONCOLOGIEDjaballah M, Belaid C, Derradj M, Beghriche I, Salhi H, Bensalem A.Laboratoire central EH Didouche Mourad. ConstantineLes infections fongiques invasives sont des problèmes majeurs encancérologie et peuvent être graves et mortelles puisque de diag-nostic difficile pour de multiples raisons. Premièrement les examensmycologiques standards (examen direct, examen anatomopatho-logique, ou cytologique et culture) sont souvent pris par défaut.Ainsi, la sensibilité des hémocultures pour les candidoses dissé-minées est estimée à 50%. De même le lavage bronchiolo-alvéo-laire (LBA) n’est contributif que dans 50% des aspergilloses.Deuxièmement quand un examen mycologique à partir d’un sitenon stérile montre la présence d’un champignon, sa signification està discuter en fonction de la commensalité du germe (exemple : lescandida sont commensale de la peau et des muqueuses) et la ma-jorité sont présents dans l’environnement comme le cas des as-pergillus. Troisièmement la pathologie fongique bien qu’en pleinecroissance ces dernières années les équipes médicales ont ten-dance à la sous estimer, vue les difficultés diagnostiques. En effetla symptomatologie des infections fongiques graves se résume leplus souvent à une fièvre et/ou à une pneumopathie persistantesous antibiotiques. Ces difficultés diagnostiques ont eu pour consé-quence la multiplication des efforts de la communauté scientifique,ce qui à conduit à proposer des critères consensuels pour les in-fections fongiques. C’est pourquoi l’EORTC (European organisa-tion for research and treatment of cancer) et le MSG (Mycosis studygroup) ont réuni un comité pour proposer des critères diagnosticsconsensuel. Ce consensus repose sur l’association des critères cli-niques et microbiologiques chez un patient ayant des facteurs derisques de développer une infection invasive. Nous exposons dansce travail les critères de diagnostics de se consensus selon(EORTC-MSG). (Qui classe l’infection fongique en trois niveau deprobabilité : prouvée, probable et possible) et les différentes étudesconcernant la place des infections fongiques invasives chez le su-jet immunodéprimé atteint de cancer.

MELANOME MALIN DU RECTUM : A PROPOS D’UN CASK. Djebbes, S. Djeghim, A. BensalemService oncologie médicale, établissement hospitalier Didouche Mourad, Faculté de médecine, Université 3, Constantine.Introduction : Les mélanomes malins sont des tumeurs ma-lignes développées aux dépend du système pigmentaire. La lo-calisation ano-rectale se caractérise par sa rareté : 3e rangaprès les localisations cutanées et oculaires ; et par son mau-vais pronostic. Nous rapportons dans ce travail un cas de mé-lanome malin suivi au service d’oncologie médicale à l’établis-sement hospitalier Didouche Mourad, Constantine. Cas clinique : Mr. T.H âgé de 64ans, sans antécédents particu-liers, admis au service d’oncologie médicale pour la prise encharge d’un mélanome rectal avec rectorragies et douleurs ab-dominales, évoluant depuis avril 2016. L’examen clinique re-trouve des nodules de carcinose abdominale et adénopathie susclaviculaire gauche avec au toucher rectal, un aspect de blindage.La recto-sigmoidoscopie montre un processus du bas rectum etl’examen anatomopathologique révèle un mélanome malin du rec-tum avec CK négatif, quelques cellules tumorales qui sont PS100,HMB45 positif. Le bilan d’extension montre des métastases hé-patiques, rétro-péritonéales, pulmonaires et cérébrales. Un flash

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 43

de radiothérapie cérébrale a été fait ainsi qu’au niveau rectal àvisée hémostatique. Une chimiothérapie à base de paclitaxel -carboplatine a été entamée; en attendant le résultat de la re-cherche BRAF 600. Le patient a bénéficié de 4 cures. Discussion : Le mélanome malin est une affection rare (1-3%des mélanomes), 0,25-1,25 de toutes les tumeurs anales. Lediagnostic du mélanome rectal reste, dans la plupart des cas,très tardif. Le délai entre les signes révélateurs et la consulta-tion est variable. Le diagnostic ne peut être qu’histologique. Larecherche de BRAF doit être systématique afin de faciliter laprescription thérapeutique. Le protocole paclitaxel-carboplatineest faisable mais la meilleure thérapeutique est l’utilisation desanti-BRAF (vémurafénib, dabrafénib).Conclusion : Les mélanomes rectaux sont des tumeurs rares, mal-gré leur aspect macroscopique caractéristique, leur diagnostic estgénéralement tardivement porté. Leur pronostic reste redoutablesurtout lié à l’évolution métastatique. La chirurgie reste la princi-pale arme thérapeutique. L’espoir en oncologie est le développe-ment de nouvelles armes thérapeutiques ; comme c’est le cas,dernièrement, de l’immunothérapie qui a connu un vrai essor dansdifférentes tumeurs ; principalement les mélanomes malins.

TUMEURS A CELLULES GEANTES SOUS DENOSUMAB. A PROPOS D’UN CASK. Djebbes1, R. Maza2, A. Bensalem1

1. Service oncologie médicale, établissement hospitalier Didouche Mourad,Faculté de médecine, Université 3, Constantine.2. Ancien chef de service orthopédie, CHU Constantine.Introduction : La tumeur à cellules géantes, est une tumeur quipeut être bénigne ou maligne (grade I : bénigne, grade II : bé-nigne agressive, grade III : maligne) ; touchant principalementles épiphyses des os longs. Le traitement a été amélioré cesdernières années par l’avènement de nouvelles molécules,telles que le denosumab. Le denosumab est un anticorps mo-noclonal, qui a pour cible le système RANK/RANKL, indiquédans les tumeurs à cellules géantes. Nous rapportons dans cetravail, un cas de tumeur à cellules géantes du genou, suivi auservice d’oncologie médicale.Cas clinique : Mlle. Z.F âgée de 27 ans, sans antécédents par-ticuliers, admise au service d’oncologie médicale pour la priseen charge d’une tumeur à cellules géantes grade III du genougauche, évoluant depuis 5 ans, marquée par l’installation desdouleurs avec impotence fonctionnelle. Le diagnostic était poséen 2012 : tumeur à cellules géantes métaphyso-épiphysaire ducondyle fémoral gauche (grade III) ; d’où une résection par cu-retage avec comblement ciment était faite. En 2013; une réci-dive au niveau des parties molles a conduit à une résectioncarcinologique (reprise chirurgicale) et l’étude anatomopatholo-gique montrait une tumeur à cellules géantes maligne ; avec unbilan d’extension négatif. La malade était mise sous denosu-mab (3cycles seulement). Cependant, en 2016, une deuxièmerécidive a été notée devant l’arrêt du traitement par denosu-mab ; confirmée par l’échographie des parties molles; la pa-tiente fut réopérée mais avec conservation du genou. L’étudeanatomopathologique montrait : une tumeur à cellules géantesmaligne touchant le creux poplité et une partie de la cuisse (faceantéro-médiane). La patiente a repris le traitement par denosu-mab. Après 4 mois de traitement, une évaluation clinique et ra-diologique a montré un bilan d’extension négatif sans signescliniques apparents. La poursuite du traitement par denosumaba été retenue en réunion de concertation pluridisciplinaire. Discussion : La tumeur à cellules géantes est une tumeur osseusequi peut être bénigne ou maligne, relativement rare (4-5%).Elleaffecte surtout l’adulte jeune entre 20 à 40 ans ; avec un pic d’in-cidence à la 3e décennie. Son siège principal est épiphyso-méta-physaire. C’est une tumeur purement lytique. Le traitement estavant tout chirurgical avec un risque significatif de récidive locale.L’indication du denosumab a permis de diminuer ce risque.Conclusion : Le diagnostic des tumeurs à cellules géantes estfacile, en cas de forme typique. Le diagnostic différentiel inclutsurtout les lésions touchant les régions épiphysaires des os

(chondroblastome, chondrosarcome à cellules claires). Le trai-tement est d’abord chirurgical (curetage-comblement pour lesformes peu évolutives ; résection chirurgicale pour les lésionsagressives avec extension aux parties molles ou en cas de ré-cidive). L’indication du Denosumab a permis d’éviter la chirurgieradicale et les récidives.

PRESENTATION DES AXES DE RECHERCHESDE L’UR2I Djebli Assia, Boucheham Abdeldjalil, Barhouchi Badra, BedouhYazid, Boutaleb Hinda, Hammoudi Naoual, Gouasmia Yassine,Barberis Abdelhaq et Sanhadji KamelL’unité de recherche en immunologie et immunopathologie (UR2I)fonctionne en tant que telle. Elle est structurée comme suit :- Un laboratoire de recherche in vitro, formé de 8 équipes, pre-nant en charge les défis actuels en matière d’immunologie, d’im-munovirologie, d’immunopathologie, d’immunologie de la trans-plantation, des cancers et des cellules souches ainsi que les dé-veloppements biotechnologiques en particulier en matière de vac-cins et de molécules recombinantes. - Un laboratoire de recherche in vivo au sein d’une structure demodèles animaux intitulé “centre commun pour animaux de la-boratoire” de type P3.Objectifs de l’UR2I : Développement des recherches dans lesdomaines des défenses immunitaires et les maladies immuni-taires, Développement des outils de caractérisation des mala-dies infectieuses, en particulier celles qui sont répandues enAlgérie. Mise en place de modèles animaux d’expérimentationmimant les pathologies humaines. Participation à la veille bio-logique concernant en particulier les maladies émergentes etré�émergentes chez le vivant. Création d’une banque de cel-lules souches en vue de greffes.Les projets proposés pour chacun des axes de recherches : 1er projet : Les cellules souches. L’isolement et la purificationdes cellules souches permettront de régénérer et de réparerpratiquement tous les tissus endommagés (cœur, peau, os, car-tilage…). Figure 3.2e projet : L’induction de la tolérance immunitaire permettra depratiquer des greffes sans tenir compte de l’identité génétique(restriction HLA) et, ainsi, apporter une solution à la pénurie dudon d’organes.

1er projet : Thérapie génique. Figure 4.Mettre au bénéfice du patient une médecine personnalisée dansle traitement des maladies graves (maladies génétiques, can-cers, déficits immunitaires…) en remplaçant, dans les cellulesdu malade, les gènes défectueux par des gènes sains.

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 44

Fig 3. 1er Axe de recherche : différenciation des cellules hémato-poïétiques et transplantation.

2e projet : Modèles animaux de laboratoire. Le modèle de la sou-ris «SCID humanisée» est précieux car il permettra de mettre enplace un «banc d’essai» pour les tests in vivo directement et ex-ploitables chez l’homme (traitements nouveaux, vaccins…).En résumé, l’étude des mécanismes des réponses immunitairesin vitro et dans les modèles expérimentaux in vivo chez l’animalpermettra la compréhension des mécanismes des maladies dusystème immunitaire et en particulier l’immunité anti-tumorale.

NO INHIBITION IN LPS-STIMULATED RAW 264.7CELLS BY PYRACANTHA COCCINEA S. Djeddia,b, A. Rodrígueza, A.M. Mahmoudc, F. Algieria, M.D.M.Contrerasd,e, J. Garrido-Mesaa, T. Vezzaa, A. Segura-Carrete-rod,e and J. Galveza

aCentro de Investigación Biomédica, Armilla, University of Granada, Granada, Spain.bDepartment of Biology, Faculty of Science, University of BadjiMokhtar An-naba, Algeria.cPhysiology Division, Department of Zoology, Faculty of Science, Beni-SuefUniversity, Egypt.dFunctional Food Research and Development Center, Bioregion Building,Health Science Technological Park, Granada, Spain.eDepartment of Analytical Chemistry, Faculty of Sciences, University of Gra-nada, Granada, Spain.Medicinal plants have been a source of a wide variety of biologicallyactive compounds for many centuries. These plants have beenused extensively, as crude material or after the extraction of theirkey active compounds, for treating various disease conditions. This study was designed to investigate the anti-inflammatory ef-fects of the Greek medicinal plant Pyracantha coccinea (fruitsand leaves) extracted with dichloromethane, methanol/water(80:20, v/v) and water (infusion).The dichloromethane and methanol/water leaves crude extractssignificantly decreased nitrite accumulation in LPS-stimulatedRAW 264.7 cells indicating that they potentially inhibited the nitricoxide (NO) production in a concentration dependent manner.Based on the results from inhibition of NO production, this ex-tracts were also tested against LPS-stimulated CMT-93 cells aswell as IL-1β-stimulated Caco-2 cells. Furthermore, the most ac-tive one was selected for further identification studies using liquidchromatography coupled to high resolution mass spectrometry.Preliminary results obtained from this study indicated that theleaves extracts markedly reduced the expressions of inflamma-tory cytokines in a dose dependent manner (IL-6, TNF-α and IL-1β) which could possibly ameliorate the inflammation. In conclusion, the current study revealed the anti-inflammatoryeffect of firethorn leaves extracts and gives scientific support tothe folk usage of this plant.Keywords: Anti-inflammatory activity, Traditional medicinal herbs, Pro-inflammatory cytokines.Acknowledgment: Dr. Samah Djeddi thanks Erasmus Mundus–Al Idrisi IIprogram for the financial support of her Post-Doctoral scholarship (academicyear 2014-2015).

VACCINATION ET CANCER (Vaccins thérapeutiques et préventives du cancer exclus) H. Djedi, L. Debbah Service d’oncologie médicale, centre anti cancer - CHU Annaba, Algérie. L’immunosuppression chez les personnes atteintes de cancerest fréquente, d’une part à cause de la maladie et, d’autre part,en raison des médicaments utilisés .Elle est très variable selonl’âge, le type, le stade d’évolution et le protocole utilisé et en-traine souvent diminution du nombre et de la fonctionnalité deslymphocytes notamment les TCD4 avec une normalisation entre3 et 6 mois après arrêt du traitement. Les personnes atteintesde cancer sont donc plus vulnérables aux maladies infectieusesdont les complications graves telles que pneumonies sont plusfréquentes et le risque de décès est plus élevé. La vaccinationde ces personnes et de leur entourage familial, mais aussi lessoignants, permet d’abaisser ce risque. Malheureusement, on apeu de données sur l’effet et l’efficacité des vaccinations faitesavant, pendant et après traitement du cancer et les études dis-ponibles concernent surtout les infections invasives à pneumo-coque et la grippe avec très peu d’informations sur les autresvaccins. Nous rapporterons dans notre travail une revue de lalittérature sur le sujet avec des recommandations qui restentd’ailleurs mal appliquées même ailleurs.NB/ Les vaccinations thérapeutiques et préventives du cancer ne seront pasabordées.

DRAME FAMILIAL : ADENOCARCINOME BRON-CHIQUE STADE IV CHEZ LE PERE ET SA FILLEH. Djedi, W. Hamdi, L. Debbah Dans notre pratique quotidienne, les cas familiaux de cancersne sont pas rares mais malheureusement nous ne disposonspas en Algérie de plateau de diagnostic génétique et on conti-nue à assister aux drames familiaux ou plusieurs membres dela même famille décèdent de l’évolution de leur cancers diag-nostiqués souvent aux stades avancés. Nous rapportons l’his-toire d’un patient âgé de 62 ans, père de 6 ans aux antécédentsd’HTA, insuffisance coronarienne et tabagisme à raison de30P/A, chez qui le diagnostic d’adénocarcinome bronchiquestade IV (métastases osseuses et pleurales) a été pose en Dé-cembre 2013. Il a alors reçu une chimiothérapie associant pe-metrexed, carboplatine et acide zoledronique avec maintenanceaprès la 4eme cure par le pemetrexed et le bisphosphonate vula réponse objective favorable. Un an après (décembre 2014),on diagnostique chez sa fille âgée de 31 ans un adénocarci-nome bronchique stade IV (métastases cérébrales et hépa-tiques) pour lequel elle eu une radiothérapie décompressive surl’encéphale suivie d’une chimiothérapie palliative par peme-trexed et cisplatine dans le même service que son père d’ail-leurs ils venaient souvent ensemble. Malheureusement endécembre 2015 les deux ont eu une maladie progressive avecun grand impact psychologique pour eux ainsi que toute la fa-mille, d’où une prise en charge onco-psychologique plus unedeuxième ligne par docetaxel chez le père et gemcitabine chezla fille. Malheureusement la fille est décédée en mars 2016 (sur-vie globale = 17 mois) alors que son père abattu par ce dramecontinu à recevoir sa chimiothérapie.

CANCER DU SEIN ET TUMEUR NEUROENDOCRINE.A PROPOS D’UN CASA. Djelil, A. Ladjeroud, K. Bouzid Centre Pierre et Marie Curie.Le carcinome neuroendocrine primitif du sein est une tumeur rare,il touche essentiellement le système broncho pulmonaire et le trac-tus gastro-intestinal. L’association du carcinome mammaire et detumeur neuroendocrine est rare mais peut être retrouvé dans cer-tains cas d’où la nécessité de ne pas méconnaitre l’intérêt de biop-sier toute lésion secondaire lorsque cela est possible.Introduction : Les carcinomes neuroendocrines mammaire repré-sentent moins de 0.1% de tous les cancers et moins de 1% destumeurs neuroendocrine. Nous rapportons un cas de CCI du seindroit traité en 2010 avec récidive métastatique hépatique d’ont l’exé-

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 45

Fig 4. 2e Axe de recherche : transfert de gènes à visée thérapeu-tique et thérapie cellulaire

rèse chirurgicale est revenue en faveur de tumeur neuroendocrine.Patient et observation : Il s’agit de Mme B.N âgée de 56 ans trai-tée pour cancer du sein droit en 2010 type CCI SBR2 RH+ HER2-en décembre 2014 lors d’une écho de contrôle : lésion d’allure se-condaire de 11 mm complété par un scanner puis IRM abdomi-nal confirmant le caractère malin ; une biopsie hépatique a été de-mandé : méta hépatique d’un CCI RH+ HER2- une chimio premièrea été indiqué et après évaluation stabilité lésionnelle la malade futopérée et au compte rendue anatomopathologique : tumeur neu-roendocrine d’origine hépatique chromogranine et NSE+ ki < 2%.Un entéroscanner et octréoscanner : sans anomalie fibro et co-loscopie : polype sigmoïdien biopsie (anatomie pathologie en cours).Marqueurs NSE : 25 et chromogranine : 356 après évaluation NSE :34 chromogranine : 540 (en augmentation).Discussion : La biopsie de toute lésion secondaire est néces-saire à chaque fois qu’elle est accessible et c’est de ses résul-tats qu’en découlera la prise en charge. Une composanteneuroendocrine lors de la mastectomie en 2010 a était négli-gée ? Une relecture de tous les blocs anapath est nécessaireafin de pouvoir prendre une décision thérapeutique. L’appari-tion d’un second cancer est toujours à craindre en l’absence deréponse thérapeutique. L’intérêt des RCP reste primordial.Conclusion : Les tumeurs endocrines du sein sont des tumeursrares, elles peuvent être primitives ou secondaires. Le diag-nostic de certitude repose sur l’étude histologique, et plus par-ticulièrement l’étude immunohistochimique.

LE CANCER BRONCHIQUE NON A PETITES CELLULES; LE POINT DE VU DU CHIRURGIENA. Djender, A Haddam, A. Nekhla, N. Mahi, K. AchourCHU Bab El Oued. Service de chirurgie thoracique.Le cancer bronchique est responsable de la 1re cause de décèschez l’homme et de la 3e cause chez la femme. Un facteur on-cogène est clairement établit : le tabac. Le diagnostic demeuretardif malgré les progrès enregistrés en médecine puisque 40%des patients diagnostiqués le sont à un stade métastatique. Lasurvie globale tous stades confondue ne dépasse pas les 18%.Le diagnostic repose sur 2 piliers la TDM et l’endoscopie bron-chique et biopsie. La lobectomie est le Gold standard. Le curagedoit être systématique de type pédiculaire et médiastinal. La ré-section par vidéothoracoscopie est validée pour les stades T1,T2. Les résections atypiques sont acceptables dans certains cas.La chirurgie oncologique thoracique est classée comme une chi-rurgie spécialisée nécessitant un nombre minimum de 50 procé-dures par ans. C’est une chirurgie qui doit être envisagée etdiscuté lors de Réunions de Concertation Pluridisciplinaire.

TRAITEMENTS DES METASTASES OSSEUSESPAR DENOSUMAB : UNE ETUDE RETROSPECTIVEA PROPOS DE 26 CASR. Hachichi, A. BensalemService oncologie médicale, Etablissement hospitalier Didouche Mourad, Fa-culté de médecine, Université 3, Constantine.Introduction : Les métastases osseuses désignent un cancer quia pris naissance dans une autre partie du corps et qui s’est pro-pagé aux os. On appelle parfois ce cancer des os secondaire oucancer des os métastatique. Les métastases osseuses sont dif-férentes d’un cancer qui prend naissance dans les os (appelécancer des os primitif). Les métastases osseuses sont bien pluscourantes que le cancer des os primitif. Certains types de cancersont plus susceptibles de se propager aux os que d’autres ; lecas le plus souvent du cancer du sein, prostate, poumon, rein etthyroïde. Le traitement des métastases osseuses des cancers aconnu d’importants progrès. Plusieurs molécules ont été déve-loppées dans le traitement des métastases osseuses dont le de-nosumab (anticorps monoclonal humain de type IgG2).Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective faiteà partir de dossiers des patients, suivis dans le service d’Onco-logie Médicale pour des néoplasies associés à des métastasesosseuses traités par le denosumab et autres traitements. Sur26 dossiers consultés, Les paramètres étudiés ont été : l’âge,

tumeur primitive, nombre de malades traités par denosumab ouautres traitements ; denosumab en 1re ligne ou 2e ligne, le nom-bre des cures, effets secondaires.Résultats : Sur 26 patients étudiés, l’âge moyen de découverteétait de 56 ans (32-75 ans). L’origine des métastases étaient : can-cer du sein : 84.61 % des cas (n=22). Cavum : 3.8% des cas (n=1), ADK de la prostate : 3.8% des cas (n=1), carcinome papillairedu rein : 3.8% (n=1), GIST : 3.8% (n=1). 50% des cas (n=13) sonttraités par denosumab, et 50% par autres traitements (acide zoli-dronique, flash radiothérapie, etc.) Pour les patients traités par de-nosumab, 23% (n=3) le denosumab était prescrit en 1re ligne et77% des cas (n=10) en 2e ligne. En moyenne, le nombre de cycleest de 07 cycles (21-2). Parmi les effets secondaires notés, unepatiente (7.69%) a présenté une ostéite avec sinusite maxillaire etune autre (7.69%) a développé des lésions érythémateuses de laface dorsale des deux mains et un patient (7.69%) a présenté unehypocalcémie. Les réponses étaient des réponses complètes surscintigraphie, chez 3 patientes (23,07%), une réponse subjectivechez 6 patientes (46,15), avec diminution de la prescription desmorphiniques dans 100% des cas et une stabilisation dans lessignes cliniques chez 4 patientes (30,76%).Conclusion : Le denosumab offre la possibilité d’intervenir causa-lement dans le mécanisme pathophysiologie de la destruction del’os, Le denosumab permet de prévenir les complications osseuses(fracture pathologique, irradiation de l’os, compression médullaire,ou intervention chirurgicales sur l’os) chez l’adulte avec des mé-tastases osseuses dues à des tumeurs primitives solides.

SURVIE A PLUS DE 4 ANS D’UN MELANOMEMALIN DE LA PEAU : A PROPOS D’UN CASR. Hachichi – A. BensalemService oncologie médicale, Etablissement hospitalier Didouche Mourad, Faculté de médecine, Université 3, Constantine.Introduction : Le mélanome est une forme rare de cancer de lapeau, mais c’est aussi le plus dangereux. Il prend naissancedans les mélanocytes. Une tumeur cancéreuse se formelorsque la croissance de ces cellules se dérègle. Les méla-nomes sont souvent bruns ou noirs, mais ils peuvent aussi pren-dre d’autres teintes. Nous rapportons dans ce travail un cas demélanome malin suivi au service d’oncologie médicale à l’éta-blissement hospitalier Didouche Mourad, Constantine.Cas clinique : Mr. H M âgé de 47 ans, sans antécédents particu-liers, admis au service d’oncologie médicale pour la prise encharge d’un mélanome malin. Le début de la symptomatologie re-monte à décembre 2012 par la découverte d’un naevus anorma-lement augmenté de volume, une exérèse a été faite avec étudeanatomopathologique revenant en faveur d’un mélanome malinavec niveau d’invasion III selon Clark, absence de mutation BRAF.Une chimiothérapie à base de docetaxel + carboplatine a été en-tamée, Le patient a bénéficié de 6 cures puis d’une évaluation.L’état a été jugé stable et une surveillance a été instaurée. En mai2013, lors d’un contrôle périodique, une TDM abdomino-pelviennea été demandée et a objectivé quelques ADP coelio-mésentériqueet un petit nodule pulmonaire. Ce qui a nécessité de rajouter 4cures de chimiothérapie. En septembre 2013, une 2e TDM thoraco-abdomino-pelvienne a montré un nodule calcifié de la lingula in-fra-centrimétrique, une SPM homogène, une ADP axillaire droite3 cm x 2.5 cm, une biopsie a été faite avec étude anatomopatho-logique et est revenue en faveur d’un mélanome malin, BRAF nonmuté. En janvier 2015, le malade a fait une occlusion intestinaleaiguë, il a été opéré dans le cadre d’urgence, l’étude anatomopa-thologique de la pièce opératoire est revenue en faveur d’un mé-lanome malin, l’étude immunohistochimie a été demandée. Enaoût 2016, un PET scanner a été fait et a montré une fixation d’uneadénopathie rétro-pectorale droite suspecte sans autres anoma-lies. Le malade va être présenté à la RCP le 18/08/2016.Discussion : Lorsqu’il est dépisté rapidement, le mélanome présentel’un des meilleurs taux de guérison de tous les cancers, par contre,non traité, le mélanome se propagera graduellement aux couchesplus profondes de la peau. Lorsqu’il atteint le système sanguin oule système lymphatique et il est alors souvent mortel. Le diagnos-

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 46

tic ne peut être qu’histologique. La recherche de BRAF doit être sys-tématique afin de faciliter la prescription de traitement adéquat.Conclusion : Les mélanomes sont des tumeurs dont le diagnostic estgénéralement tardivement porté. Le pronostic et la survie dépen-dent de nombreux facteurs, le développement de nouvelles armesthérapeutiques a permis d’améliorer le pronostic et la survie.

CORTICOSURRENALOME : A PROPOS D’UN CASR. Hachichi 1, S. Bensalem 2 , A. Bensalem 1

1. Service d’oncologie médicale, Etablissement Hospitalier Didouche Mourad,Faculté de médecine, Université, Constantine.2. Unité d’endocrinologie-diabétologie, Service de médecine interne, HMRUC,Constantine. Introduction : Le corticosurrénalome malin est un cancer de laglande surrénale situé au-dessus des reins qui se développe auxdépens de la couche externe de la glande surrénale (cortex), il peutdonc être responsable dans près de la moitié des cas d’hypersé-crétion d’hormone corticostéroïdes. Nous rapportons dans ce travailun cas d’un corticosurrénalome suivi au service d’oncologie médi-cale à l’établissement hospitalier Didouche Mourad, Constantine.Cas clinique : Mme I.F âgée de 37 ans, sans antécédents parti-culiers, admise au service d’oncologie médicale pour la prise encharge d’un corticosurrénalome. Le début de la symptomatologieremonte à 2 ans, marqué par l’apparition d’œdème avec aspectbleuté généralisé «visage érythrosique» du à un hypercorticismecausé par une masse surrénalienne gauche. En mars 2016, lapatiente a été opérée sur la masse surrénalienne (exérèse d’unetumeur d’environ 3 cm) dont l’étude de la pièce opératoire est re-venue en faveur d’un corticosurrénalome. La patiente a été misesous hydrocortisone (surveillance en endocrinologie). En juin2016, lors d’un contrôle périodique, une TDM abdomino-pelviennea été demandée et a objectivé une formation de densité liqui-dienne de la loge surrénalienne gauche, qui a nécessité des sur-veillances rapprochées. En juillet 2016, une 2e TDM AP a montréune masse surrénalienne gauche avec signes d’envahissementlocorégionaux. Devant cette reprise de la masse, son extension etson inopérabilité, la patiente a été mise sous mitotane.Conclusion : Le corticosurrénalome malin est une tumeur rare,du sujet adulte entre 40-50 ans ainsi que chez l’enfant de moinsde 15 ans. La prise en charge nécessite une équipe pluridisci-plinaire et une concertation entre anatomopathologie, chirurgie,endocrinologie et oncologie médicale.

RETROSPECTIVE STUDY OF EVALUATINGSCREENING ACTIVITIES OF PRECANCEROUSCERVICAL LESIONS IN A SOUTHERN REGIONOF ALGIERS BETWEEN 2008 AND 2011Khawla Zahra Hadef1, Amira Nahat1, Ibrahim Benamar 1,Samia Belifa Et Lamia Boublenza1. LAMAABE, Département de Biologie, Université de TlemcenCervical cancer is the second cancer targeting the female popula-tion in Algeria. It represents a serious public health problem. A re-trospective study of 1,931 Pap smears (FCV) performed in Medea“South of Algiers” between 2008 and 2011 was realized to contri-bute to the evaluation of cancer screening activities, and show in-terest FCV in cervical lesions screening. Of the total sample, 57.7%of FCV performed were normal, benign reactive changes (CRB) re-presented 21.9%, while abnormalities of epithelial cells accountedfor 14.5%. Atypical squamous cells of undetermined significance(ASC-US) were about 17%, intra-epithelial lesions of low grade (LSIL)were 8.5%, while intraepithelial high-grade lesions (HSIL) were 1.3%.Furthermore, this analysis showed that the percentage of smearsin 2011 was higher than in previous years (31%), and the age rangeof 41 à 45 years was the most representative with 19,9%. A rate of84% indicates women who presented for screening for the first time,representing a very high rate compared to those who have done acontrol (16%). The cervical cancer remains the second most com-mon cancer of women in Algeria, which challenges the need for sys-tematic monitoring policy of genital affections, establishing scree-ning at an early stage with the review by FCV.Keywords Pap smear, Screening, Precancerous lesion, Cervical cancer.

RESECTION PARIETALE POUR RECIDIVE LOCALE D’UN SARCOME PHYLLODE DU SEINAVEC RECONSTRUCTION PAR UN LAMBEAUMUSCULO-CUTANE PEDICULE DE LATISSIMUSDORSI. A PROPOS D’UN CAS.H. Hambli, F. Khichane, D. Kouiten, A. Benlarbi, M. Hedjem, S. Amroun, S. Bouguettouf, S. Meimouni, D. Djellad, S. Abrouche, A. NekhlaService de chirurgie thoracique et vasculaire, CHU Tizi Ouzou.Les tumeurs phyllodes du sein (TPS) sont des tumeurs fibro-épi-théliales rares qui représentent 0,3 à 0,9% des tumeurs primi-tives du sein chez la femme. La classification de l’OMS adistingué trois catégories de TPS : bénignes, borderline et ma-lignes ; et a considéré le terme de «tumeurs phyllodes» commela nomenclature la plus appropriée. Malgré cela, les appellationsrestent divergentes entre la littérature anglo-saxonne utilisant leterme de cystosarcome phyllode et européenne les englobantsous le terme de tumeurs phyllodes. Les tumeurs phyllodes ma-lignes représentent 10 à 30% de toutes les tumeurs phyllodesavec une plus grande fréquence de récidive locale et de métas-tases. Leur traitement est essentiellement chirurgical, avec peud’intérêt pour les traitements adjuvants. Nous rapportons le casd’une femme de 36 ans, présentant une récidive locale d’un sar-come phyllode du sein droit après mastectomie. Cette récidiveatteignant les articulations chondro-sternales des 3e et 4e cotes.Nous avons procédé chez elle à la résection en masse des 3e et4e cotes et une résection partielle du sternum emportant la peaude l’ancienne cicatrice avec reconstruction pariétale par un lam-beau musculo-cutané pédiculé de grand dorsal.

LOCALISATION SECONDAIRE CUTANEE D’UNCARCINOMA HEPTOCELLULAIRE (CHC). A PROPOS D’UN CASM. Haminoumna - M. Oukkal.Clinique d’oncologie médicale Amine Zirout (COMAZ), CHU Beni Messous-Alger.Introduction : Le carcinome hépatocellulaire est le cancer primitif leplus fréquent du foie qui se développe fréquemment sur une cir-rhose exceptionnellement sur un foie sain. C’est une tumeur hypervascularisée dont la diffusion métastatique s’effectue le plus sou-vent via les vaisseaux portes, induisant des métastases viscérales.Présentation du cas : Nous rapportons l’observation du patient B.Aâgé de 56 ans, suivi à la clinique Amine Zirout pour un CHC surun foie sain avec des métastases cutanées. Les antécédents per-sonnels : pas d’antécédents toxiques (tabac et alcool), maladiehémorroïdaire. L’histoire de la maladie remonte à un an marquéepar des épisodes de coliques hépatiques persistantes, dont l’ex-ploration par une échographie abdominale et TDM TAP avaientobjectivé la présence d’un nodule hépatique sur le segment 2 quia été biopsié revenant en faveur d’un carcinome hépatocellulairefibro-lamellaire. Le patient a été programmé pour une transplan-tation hépatique, entre temps apparition d’un nodule cutané lo-calisé sur le cuir chevelu de 4 cm de diamètre d’aspect brunâtreet de consistance ferme. Une biopsie a été faite objectivant unelocalisation cutanée métastatique d’un hépato carcinome dans saforme assez bien différenciée. Devant cette extension, la décisionthérapeutique a été changé, la chirurgie est récusée et la patienteest mise sous sorafenib : C1 reçue le 30/08/2016.Discussion : Le CHC se caractérise par un pronostic sombre(survie à 5 ans < 5%) et la présence de métastases est un élé-ment qui aggrave le pronostic. La prévalence de métastasesvarie selon les séries de 30.8 à 91,5%. Elles sont pulmonairesdans 66%, suivis des localisations ganglionnaires, surréna-liennes et rarement osseuses. Les métastases cutanées sonttrès rares et sont exceptionnellement révélatrices du CHC.Conclusion : Le CHC avec localisation secondaire cutanée estune situation rare, toutefois il faut un examen Clinique completdevant tout CHC car la découverte de métastases changera to-talement le pronostic et la stratégie thérapeutique de la maladie.

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 47

LA PLACE DE LA RADIOTHERAPIE DANS LE CANCER DE LA VESSIEHamzi Lakhdar, Drif BoualemCentre anti cancer de Sétif. Le cancer de la vessie deuxième cancer néologique. 7e cancerdans le monde. Le tabac et les produits chimiques ; principauxfacteurs. La résection transurétrale a pour but diagnostique etthérapeutique. La cystectomie radicale est le traitement de réfé-rence. La radiothérapie est une alternative pour les malades quirefuse la chirurgie ou qui ils ont des contre indication a la chirur-gie. Un nouveau concept est celui de la présentation d’organevésicale. Par l’association d’une radio chimiothérapie et de la ra-diothérapie. Le but de cette présentation est de préciser les mo-dalités de protocole et les patients éligibles, décrire de laradiothérapie conformationelle d’après une revue de la littérature.

ACTIVATION STATE OF P-STAT3 AND P-STAT5,DEMONSTRATED BY IMMUNOHISTOCHEMICALANALYSIS, AS PROGNOSTIC MARKERS IN HEPA-TOCELLULAR CARCINOMA (HCC): A PILOT STUDYNoria Harir ; Soumia Zeggai ; Feriel Sellam ; Nesrine. M. Mra-bent ; Rachida Salah ; Abdenacer TouLaboratory of Molecular Microbiology, Proteomics and Health Djillali LiabesUniversity of Sidi bel Abbes, Algeria.Hepato-carcinogenesis is a multiphase process involving thederegulation of various signaling pathways. Aberrations of STAT3signaling in various cancer models (including HCC) were appre-ciated before STAT5; therefore investigators initially concentratedon targeting STAT3. However, STAT5 emerged as an equally im-portant activated transcription factor in many cancers ; it can alsoact as a tumor suppressor by inhibiting expression of NPM1-ALK.As for solid tumors, the role for STAT5 is controversial.Aim: we studied the phosphorylation level of STAT3, STAT 5 inhepatocellular carcinoma using immunohistochemistry (IHC)and correlate these parameters to clinico-pathological features. Materials and methods: Nine hepatocellular patients fromAmiens University Hospital were reviewed in the study. P-STAT3((Tyr-705) antibody (Cell Signaling Technology, Beverly, MA) ata 1:150 dilution) and p-STAT5 ((Tyr-705) antibody (Cell Signal-ing Technology, Beverly, MA) at a 1:150 dilution) expressions intheir tumor tissues were examined using IHC, and evaluatedtheir association with clinico-pathological features.Results: A total of nine patients with mean age of 69, 22 yearsand a range of 59 to 80 years were including in this study. P-STAT3 nuclear expression was observed in 33,3% of the cases. Noobvious relationships were found between p-STAT3 expressionand clinico-pathological features. The phosphorylation status ofSTAT5 was observed by immunohistochemical analysis in 22,2%of all cases. The frequency of positivity was significantly associ-ated with sex (p=0.02). However, there was no significant differ-ence in other clinico-pathological features, p-STAT5 expressionwas positively correlated with p-STAT3 expression (P= 0.006).Conclusion: The data suggest that p-STAT3 and p-STAT5 acti-vation is involved in HCC tissue.

INVERSE CORRELATION BETWEEN P-STAT3 ANDEGFR, P53 PROTEINS IN ADENOCARCINOMALUNG CANCER.Noria Harir ;Soumia Zeggai ; Feriel Sellam ; Nesrine. M. Mrabent ;Rachida Salah ; Abdenacer Tou Laboratory of Molecular Microbiology, Proteomics and Health Djillali LiabesUniversity of Sidi bel Abbes, Algeria.Introduction: The signal transducer and activator of transcription 3(STAT3) play a key role in the downstream pathway of the epi-dermal growth factor receptor (EGFR) in adenocarcinoma lungcancer and promote cell proliferation, invasion and angiogenesis.Aim: The objective of this study is to evaluate the status of thephosphorylation STAT3, EGFR and p53 expression in adeno-carcinoma lung cancer.Methods: The expressions of p-STAT3 ((Tyr-705) antibody (CellSignaling Technology, Beverly, MA) at a 1:150 dilution), EGFR

(Mob 461-05, Ventana, dilution 1/20, incubation 30min) and p53(clone DO-7, DAKO, dilution 1/50°, incubation 32 min, prétrai-tement CC1-64’), were evaluated by immunohistochemical stai-ning of tissue microarrays from 45samples of resected lungadenocarcinoma.Results: Expression of p-STAT3, EGFR and p53, was detectedin 24, 5%, 60% and 55, 6% of the samples, respectively. An in-verse correlation was observed between p-STAT3 expressionEGFR, P53 expression.Discussion: EGFR plays a fundamental role in the malignantproliferation of cells in various human cancers [1]. STAT3 is akey pathway, because it regulates survival in NSCLC [2].Al-though EGFR and p-STAT3 expression was noted in 60% and24, 5% of our patients, respectively and a controversial rela-tionship between p-STAT3 and EGFR were seen in this study.There are some reports that p-STAT3 inhibition results in en-hanced p53 expression. In our study, we noticed that p-STAT3expression inversely correlates with the p53 expression, as pre-vious observed in others studies.Conclusion: The correlation of protein expression may help inthe understanding of activated pathways of adenocarcinomalung cancer, which may act in the oncogenesis and drug resis-tance of this tumor.References:1. Yarden Y, Sliwkowski MX. Untangling the ErbB signaling network. Nat RevMol Cell Biol 2001;2:127-137.2. Song L, Turkson J, Karras JG, Jove R, Haura EB. Activation of Stat3 by re-ceptor tyrosine kinases and cytokines regulates survival in human non-smallcell carcinoma cells. Oncogene 2003;22:4150-4165.

L’EXPRESSION DE PD-L1 DANS LES CANCERSET SON ASSOCIATION AVEC LES RESULTATSCLINIQUESN. Heba1, K. Ghecham1, W. Zibani1, F. Hellel1, Y. Boucheham1,F. Yahia Bey1, M. Sadouki11. Service d’oncologie médicale, Hôpital central de l’armée, Alger, Algérie.PD-L1 est une molécule immuno-inhibitrice qui inhibe l’activation deslymphocytes T, conduisant à la progression des tumeurs. La surex-pression de PD-L1 dans les cancers tels que le cancer de l’estomac,le carcinome hépatocellulaire, le carcinome des cellules rénales, lecancer de l’œsophage, le cancer du pancréas, le cancer de l’ovaireet le cancer de la vessie est associée à de mauvais résultats cli-niques. En revanche, l’expression de PD-L1 est en corrélation avecde meilleurs résultats cliniques pour le cancer du sein et le carcinomeà cellules de Merkel. La valeur pronostique de l’expression PD-L1dans le cancer du poumon, le cancer colorectal et le mélanome estcontroversée. Le blocage des anticorps qui ciblent PD-1 et PD-L1 ontatteint des taux de réponse remarquable chez des patients cancé-reux qui ont des tumeurs surexprimant le PD-L1. Cependant, en uti-lisant PD-L1 comme un biomarqueur prédictif exclusif pour l’immu-nothérapie du cancer est contestable en raison de la faible précisionde la coloration immunohistochimique du PD-L1. Les facteurs qui af-fectent la précision de cette coloration sont les suivants. Tout d’abord,les anticorps utilisés ont une sensibilité différente. Deuxièmement,dans les différentes études, la valeur de positivité de la colorationdu PD-L1 est différente. Troisièmement, l’expression de PD-L1 dansles tumeurs ne sont pas uniformes, et le temps d’échantillonnage etl’emplacement peut affecter les résultats de la coloration de PD-L1.Par conséquent, une meilleure compréhension du microenvironne-ment de la tumeur et l’utilisation d’autres biomarqueurs est nécessairepour mieux identifier les patients qui bénéficieront des immunothé-rapies anti PD-1 et anti PD-L1.

CANCER DU SEIN OCCULTE REVELE PAR DESMETASTASES GANGLIONNAIRES AXILLAIRES.A PROPOS D’UN CASN. Heba1, K. Ghecham1, W. Zibani1, F. Hellel, 1Y. Boucheham1,F. Yahia Bey1, M. Sadouki11.Service d’oncologie médicale. Hôpital central de l’armée, Alger, Algérie.Introduction et objectifs : le cancer du sein occulte présentant

des métastases axillaires est une présentation inhabituelle etpeut être un défi diagnostique et thérapeutique. Son incidence

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 48

est de 0,3-1,0% de tous les cancers du sein, et en raison de sarareté, son histoire naturelle n’a pas encore été clairement do-cumentée. Ici, à travers ce document nous passons en revueles concepts actuellement disponibles sur le diagnostic, le trai-tement et le pronostic de cette maladie rare.Patients et méthodes : Nous rapportons l’observation d’une pa-tiente de 47 ans qui a présenté une adénopathie axillaire droitede 20 × 30 mm sans masse palpable dans les deux seins. Bienque l’histologie d’adénocarcinome métastatique a été identifiéedans le ganglion lymphatique, la mammographie a échoué àdétecter la tumeur primaire. L’immunohistochimie a montré quela biopsie du ganglion lymphatique a été positive pour les ré-cepteurs d’œstrogène et de progestérone, ce qui suggère lesein, comme le site de la tumeur primaire. L’IRM du sein étaitnormal, en plus du scanner thoraco-abdomino-pelvien.Résultats : puisque le cancer du sein occulte était le diagnostic leplus probable, une mastectomie a été effectuée. La microscopie des19 prélèvements systématiques n’a pas réussi à trouver la lé-sion primaire du sein. Le curage axillaire était le siège d’une mé-tastase ganglionnaire d’un adénocarcinome mammaire (9N+8R+/14N). Après l’opération, la patiente a été traitée avec une chi-miothérapie adjuvante suivie de radiothérapie. Elle est actuellementsous tamoxifène sans preuve de la maladie avec un suivi de 14 mois.Conclusion : le cancer du sein primaire occulte avec des mé-tastases axillaires est une entité très rare. Dans l’ensemble, lepronostic pour le cancer du sein occulte est équivalent ou légè-rement supérieur à celui des tumeurs mammaires primaires dé-tectables. Son traitement reste très controversé et doit être dansune approche pluridisciplinaire.

REPONSE D’UNE METASTASE LEPTOMENINGEESOLITAIRE D’UN CANCER DU SEIN A L’HORMO-NOTHERAPIEN. Heba1, K. Ghecham1, W. Zibani1, F. Hellel, 1Y. Boucheham1,F. Yahia Bey1, M. Sadouki11. Service d’oncologie médicale, Hôpital central de l’armée, Alger, Algérie.Les métastases lepto-méningées sont une complication qui ap-paraît chez 3 à 5% des patients atteints d’un cancer. Le diag-nostic repose sur l’évaluation clinique, l’analyse des imagesradiographiques et du liquide céphalorachidien. La chimiothéra-pie intrathécale avec la radiothérapie sont le traitement standard;augmentant la survie médiane de 3 mois mais se compliquantsouvent par des effets secondaires graves. Des cas traités avechormonothérapie ont été décrits, avec une réponse neurologiqued’au moins 12 mois et une survie de plus de 19 mois. Notre ob-jectif est de faire, à travers une revue d’un dossier, une mise aupoint sur les outils de diagnostic, les traitements actuellement dis-ponibles, et les thérapies potentielles futures notamment l’hor-monothérapie qui peut être efficace et non toxique pour lespatients atteints de métastases méningées.

RETOMBEES CLINIQUES DU DIAGNOSTIC TARDIF DU CANCER MAMMAIRE CHEZ LAFEMME ALGERIENNE JEUNE S. Henouda1, A. Bensalem.2, 3, L. Rouabah.1

1. Laboratoire de biologie moléculaire et cellulaire, Faculté des sciences dela nature et de la vie, Université Constantine I, Constantine, Algérie.2. EH Didouche Mourad, Constantine, Algérie.3. Faculté de médecine, Université Constantine 3, Constantine, Algérie.Introduction : Le cancer du sein constitue actuellement un desprincipaux problèmes de santé publique en Algérie. Celui de lajeune femme est caractérisé par un profil agressif et un mau-vais pronostic. Etude : Cette étude vise à étudier le phénotype des cancers dusein de la femme jeune algérienne de 40 ans et moins. Mé-thodes: Afin de mieux comprendre les déterminants et la biolo-gie tumorale pouvant expliquer des caractéristiques plusprécoces ou plus agressives des cancers du sein en Algérie, ungroupe de 135 femmes ayant un carcinome du sein diagnosti-qué à un âge ≤ 40 ans, originaires de l’est a été étudié. Résultats: 65.9% des patientes ont un âge compris entre 36-40

ans avec un âge moyen égal à 36.29 ans. 62.9% des patientesétaient en surpoids ou obèses. 75.6% des cas ont eu des gros-sesses à terme. 29.6% des cancers étaient diagnostiqués aucours de grossesse ou après un accouchement. 34.1% des casavaient une histoire positive du cancer mammaire. Dans 87.4%des cas le signe révélateur était l’autopalpation d’un nodule. Lesstades II et III, avec envahissement ganglionnaire, de hautgrade SBR (II et III) et à récepteurs hormonaux positifs étaientprédominants. Un retard du diagnostic a été observé chez uneproportion notable des patientes de cette série. Une chimiothé-rapie néoadjuvante a été prescrite dans 17,8%. 74.1% des pa-tientes ont subi un traitement chirurgical radical avec curageaxillaire selon la technique de Patey. 40.7% des patientes ont eudes métastases distales après le diagnostic. La taille cliniquemoyenne était de l’ordre de 4,88 cm. Les tumeurs triples néga-tives ont été trouvées chez 25.2% des patientes. Il s’agissaitd’un carcinome canalaire infiltrant dans 71.1%. Conclusion: Le cancer du sein chez les patientes jeunes est enfaveur de forme évoluée et de pronostic défavorable.Mots clés: cancer du sein, jeune femme, forme évoluée.

COMPREHENSIVE ANALYSIS OF BRCA1AND BRCA2 GERMLINE MUTATION AND TUMORCHARACTERIZATION: A PORTRAIT OF EARLY-ONSET BREAST CANCER IN SETIF.Sarra Henouda,1Assia Bensalem,2Rym Reggad,4Nedda Serrar,4Leila Rouabah, and 5Pascal Pujol1Laboratory of Molecular and Cellular Biology, Faculty of Natural and LifeSciences, Mentouri Brothers University, Constantine, Algeria.2Medical Oncology Department, EH Didouche Mourad, Constantine, Algeria.4Medical Oncology Department, Anti-Cancer Center of Setif, Setif, Algeria.5Department of Medical Genetics, Montpellier Regional University HospitalCenter, Montpellier, France.Breast cancer is the most common female malignancy and theleading cancer mortality cause among Algerian women. Germ-line mutations in the BRCA1 and BRCA2 genes in patients withearly-onset breast cancer have not been clearly identified wi-thin the Algerian population. It is necessary to study theBRCA1/2 genes involvement in the Algerian breast cancer oc-currence. We performed this study to define germline mutationsin BRCA1/2 and their implication in breast cancer among youngwomen from eastern Algeria diagnosed or treated with primaryinvasive breast cancer at the age of 40 or less who were refer-red to Anti-Cancer Center of Setif, Algeria. Case series were un-selected for family history. Eight distinct pathogenic mutationswere identified in eight unrelated families. Three deleterious mu-tations and one large genomic rearrangement involving deletionof exon 2 were found in BRCA1 gene. In addition, four muta-tions within the BRCA2 gene and one large genomic rearran-gement were identified. Novel mutation was found amongAlgerian population. Moreover, five variants of uncertain clinicalsignificance and favor polymorphisms were identified. Our datasuggest that BRCA1/2 mutations are responsible for a signifi-cant proportion of breast cancer in Algerian young women. Aninitial portrait of the early-onset breast cancer patients in Setifwas generated pointing out that hormone receptor-positive tu-mors, local advanced stages and elevated nuclear grade arethe major characteristcs of these patients. Keywords: Breast cancer, young women, BRCA, Setif, Algeria.

CANCER DU SEIN CHEZ LA FEMME JEUNE. EXPERIENCE DU SERVICE D’ONCOLOGIE MEDICALE EHU ORAN M.Y. Kaid, H. Kehili, H. Bennabdellah, M. Allaoui, A. Bengued-dach, M. Baghdad, C. Mersali, K. Bouallala, K. Bouzidi, Y. Beld-jillali, M. YamouniService d’oncologie médicale de l’EHU OranObjectif : Le cancer du sein est le premier cancer chez la femmedans le monde ; avec une prévalence plus élevée dans les paysdéveloppés et un âge moyen de survenue entre 50 et 70 ans.L’objectif de l’étude était d’analyser le profil épidémiologique ducancer du sein chez la femme jeune au sein de notre service.

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 49

Patientes et méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospectiveconcernant 50 patientes atteintes de cancer de sein âgées de45 ans et moins, traitées entre Janvier 2014 et juin 2016. Résultats : L’âge moyen était de 38,91 ans et 40% avaient unantécédent familial de cancer, 22% des patientes étaient céli-bataires, 66% des patientes ont pris une contraception orale.Cinq patientes avaient une mastopathie bénigne, 66% des pa-tientes avaient un cancer du sein du coté droit. La tumeur étaitd’emblée métastatique dans 30% des cas et les sites métasta-tiques étaient essentiellement osseux et hépatiques. Le typehistologique carcinome canalaire infiltrant était prédominantavec un grade II et III de SBR dans 70% des cas. L’expressiondes récepteurs hormonaux était notée dans 50% des cas avec22% des tumeurs qui surexprimaient le HER2. Le traitementconsistait à une chimiothérapie chez 62,2% des patientes avecune chirurgie locale qui a été pratiqué dans 37,7% des cas.Conclusion : L’incidence du cancer du sein chez les patientesjeunes est élevée. Dans notre contexte, il se distingue par un re-tard diagnostique expliquant le stade avancé au moment dudiagnostic. Les caractéristiques biologiques sont souvent plusagressives, notamment le grade histologique élevé et la faibleexpression des récepteurs hormonaux.Mots clés : cancer du sein, femmes jeunes, profil particulier.

CANCER DU SEIN BILATERAL. A PROPOS DE 06 CAS F. Kara ; S. Difi ; K. Bouzid Unité d’oncologie médicale, service de chirurgie générale clinique Debussy,annexe du centre Pierre Marie Curie, Alger centre. Introduction : Le cancer du sein bilatéral n’est pas une entitérare. L’objective de cette étude a été de préciser la fréquence,les facteurs de risques, les caractéristiques cliniques biolo-giques, le pronostic de cet entité. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective de 6cas de cancer du sein bilatérale (synchrone et métachrones),de janvier 2010 au décembre 2015 211 patientes étaient priseen charge pour cancer du sein en unité d’oncologie médicaleau service de chirurgie à la clinique Debussy annexe du centrepierre marie curie Alger centre, L’incidence du cancer du sein bi-latérale était de 2.84 pour 100 patientes. Conclusion : Le cancer du sein unilatéral constitue un facteur derisque de développer un cancer controlatérale, une surveillance àvie est nécessaire au cours d’un cancer du sein pour détecter uncancer controlatéral, son pronostic dépend à la fois du stade du pre-mier et du deuxième cancer et le traitement de ce cancer doit obéirau même règles qui président au traitement du premier cancer.

VINORELBINE ORALE METRONOMIQUE ET CANCER DU SEIN METASTATIQUE : ALTERNATIVE MOINS TOXIQUE. EXPERIENCEDU SERVICE D’ONCOLOGIE MEDICALE H. Kehili2, H. Benabdelah2, M. Kaid2, A. Bengueddach1,2, S. Negadi1, M, Baghdad2, F, Benghalem2, A. Tabet Zatla1, C. mesali2, M. Allaoui2, Y. Beldjilali2, M.Yamouni21. Service d’oncologie médicale Mostaganem. 2. Service d’oncologie médicale EHU Oran.Introduction : En phase métastatique, une chimiothérapie opti-male combine efficacité, tolérance et perturbation à minima dela qualité de vie. Dans ce contexte, l’utilisation de la vinorelbinemétronomique en association avec la capécitabine offre unenouvelle alternative thérapeutique aux patientes atteintes decancer du sein.Méthodes : Il s’agit dune étude rétrospective descriptive, faites surdossiers de patientes atteintes de cancer du sein métastatiquesuivies au Service d’Oncologie Médicale de Mostaganem durantune période de clinique s’étalent du 30 juin 2015 au 15 juin 2016. Résultats : 38 dossiers de patientes atteintes d’un cancer du seinlocalement avancé ou métastatique ont été étudiés. Les patientesont reçu une chimiothérapie associant capécitabine 1000 mg/m2

2 × par jour de J1 à J14 et la vinorelbine 50 mg trois fois par se-maine (protocole métronomique). La toxicité était marquée par

une neutropénie grade 3 chez une patiente et une thrombopéniechez une patiente aux antécédents de lymphome.Conclusion : l’association vinorelbine métronomique et capécita-bine confère un excellent profil de tolérance. Ces résultats devrontêtre confortés par un recrutement plus important de malades.Mots clés : vinorelbine, métronomique, cancer du sein métastatique.

PRISE EN CHARGE DU CANCER DU POUMON Khaldi. H, Lahmer. K, Madouri. R, Boukerche. AIntroduction : Quarante personnes meurent du cancer du pou-mon chaque jour en Algérie, soit 15 000 décès par an. Huit millenouveaux cas d’atteinte par cette maladie sont recensés an-nuellement. A Oran, près de 1000 cas de cancer de poumon estenregistrée chaque année. D’où l’importance de souligner lesrisques liés à la consommation du tabac.Objectifs : Etude des caractéristiques épidémiologiques, cliniqueset thérapeutiques du cancer bronchique primitif à l’ouest algérien.Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective de 177cas de cancer bronchique primitif traités de 2014 à 2015 au ser-vice de radiothérapie du centre anti cancer d’Oran.Résultats : L’âge moyen est de 64 ans avec un minimum à 32ans et un maximum à 85 ans. Les malades originaires d’Oranreprésentent 40% des patients. 83.3% des patients sont mariéset 72.2% sont de niveau socioéconomique moyen. Trente troispatients ont présenté des antécédents familiaux de cancer et66.7% sont tabagiques. Le motif de consultation est la toux dans28.5%, l’hémoptysie dans 23.8%, les douleurs thoraciques dans14.3%, la dyspnée dans 14.3% et autres facteurs dans 19 %des cas. Le délai moyen entre le premier symptôme et laconsultation est de 9 mois. Le sex-ratio est égal à 12. Le typehistologique prédominant est le carcinome épidermoïde dans62% des cas. Les stades I, II, III et IV représentent 5.2%, 7.4%,61.5% et 25.8%. Seize patients ont bénéficié d’une chirurgie àtype de lobectomie, bilobectomie, pneumonectomie avec cu-rage ganglionnaire et 77% des patients ont reçu une chimio-thérapie. Nous avons adopté le traitement hypo fractionnédélivrant 3Gy par séance et 5 séances par semaine. L’équiva-lent de dose en fractionnement classique est de 66Gy.Conclusion : Le cancer bronchique primitif est une affection trèsfréquente à l’ouest algérien. Sa prise en charge est multidisci-plinaire. Une prise en charge rapide des patients peut amélio-rer les résultats.

PRISE EN CHARGE DU CANCER DU COL UTERINA L’OUEST ALGERIEN Khaldi. H, Lahmer. K, Madouri. R, Boukerche. AIntroduction : Le cancer du col utérin est fréquent à l’ouest algérien.Il est le deuxième cancer chez la femme après le cancer du seinavec une incidence de 11.8 cas pour 100 000 habitants selon leregistre du cancer d’Oran. Objectifs : Etude des caractéristiques épidémiologiques, cliniques,thérapeutiques des cancers du col utérin à l’ouest algérien et desrésultats post thérapeutiques.Méthodologie : Une étude prospective de 116 cas de cancer ducol utérin traités en 2014 et 2015 au service de radiothérapie on-cologie du centre anti cancer d’Oran.Résultats : L’âge moyen est de 58.5 ans avec un minimum à 32ans et un maximum à 83 ans et le pic de fréquence est situé en-tre 50 et 60ans. Dix neuf patientes ont présenté des antécédentsfamiliaux de cancer tels que le cancer du col utérin, le sein, lecolon et le foie. Trente six patientes ont présenté des antécédentsmédicaux d’hypertension artérielle, diabète ou cancer. La taillemoyenne de la tumeur est égale à 6 cm, le délai moyen entre lepremier symptôme et la consultation est de 7 mois et le motif deconsultation est dans 88% des cas une métrorragie. Le type his-tologique prédominant est le carcinome épidermoïde avec 84%des cas. Les tumeurs classées aux stades I, II, III et IV repré-sentent respectivement 27%, 42.5%, 12% et 18.3%. Quaranteet une patientes ont bénéficié d’une colpohystérectomie avec an-nexectomie bilatérale et lymphadénectomie et huit patientes onteu une colpohystérectomie avec annexectomie bilatérale simple.

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 50

Soixante dix patientes ont reçu une chimiothérapie à base de cis-platyl hebdomadaire 40mg/m2.Toutes les patientes sont traitéespar radiothérapie conformationnelle aux photons X des accélé-rateurs linéaires de 18MV. Nous avons adopté le fractionnementclassique délivrant 2 Gy par séance et 5 séances par semaine,la dose totale est de 46 Gy. Nous avons continué l’irradiation parcuriethérapie de haut débit de dose au Cobalt 60 délivrant 25 vGy en 5 fractions et 3 jours. L’équivalent de dose entre radio-thérapie externe et curiethérapie est 77.3 v Gy. Les complicationsprécoces constatées sont les troubles digestifs à type de nau-sées, vomissements et diarrhées. Selon la date des dernièresnouvelles 75.5% des patientes sont en rémission complète, 20.4%des cas sont en rémission partielle, 2% sont en progression et2% sont perdues de vue.Conclusion : La radiothérapie conformationnelle associée à la cu-riethérapie de haut débit de dose donne un meilleur contrôle lo-cal dans le traitement des cancers du col utérin.

IMMUNOTHERAPIE; L´EVOLUTION DANS LA PRISE EN CHARGE DES CANCERS BRONCHIQUES NON A PETITES CELLULESS. Khelifi Touhami- A. BensalemSOM - EH Didouche Mourad Constantine.Le concept de l’immunothérapie anti-tumorale a considéra-blement évolué durant ces dix dernières années après avoirlongtemps représenté une option thérapeutique marginale encancérologie en dépit de forts arguments documentant le rôledu système immunitaire dans le contrôle de la prolifération descancers et notamment les cancers bronchiques non à petitescellules pour les quels les inhibiteurs des points de contrôlede la réponse immunitaire ont montré une efficacité extrême-ment intéressante en termes de survie. Un gain en survie glo-bale est constaté, tout en préservant la qualité de vie soustraitement par rapport aux chimiothérapies classiques. Mêmesi l’efficacité de l’immunothérapie ne semble concerner qu’unfaible nombre de patients (taux de RO environ 20 %) elle sem-ble durable : Courbe de survie en plateau avec un taux de sur-vie d’environ 20 % à deux ans. De nombreuses questionsrestent à poser pour les populations spécifiques: personnesâgées, avec comorbidités, PS 2, présence de métastases cé-rébrales. Enfin, de nombreux essais sont en cours, évaluantl’utilisation de ces immunothérapies en seconde ligne, en as-sociation ou pas avec une chimiothérapie.

IMMUNOTHERAPIE DES CANCERS : AVANCEESRECENTESS. Khelifi Touhami- A. BensalemSOM - EH Didouche Mourad ConstantineLe concept de l’immunothérapie anti-tumorale né à l´aube du20e siècle par les injections intra tumorales de bactéries parWilliam Coley. Depuis, elle a considérablement évolué et ac-tuellement elle s’impose comme le 4e et le plus important pilierdu traitement contre les cancers. Ce succès de l’immunothé-rapie résulte du fait que l’objectif n’est plus uniquement d’ac-tiver le système immunitaire contre la prolifération tumorale,mais de tenir compte également du microenvironnement im-munosuppresseur induit par la tumeur. Parmi ces méca-nismes, les molécules de co-stimulation inhibitrices : CTLA4,PD1 exprimées par les lymphocytes T dans le stroma des tu-meurs pourraient expliquer leur manque d’efficacité à inhiberla croissance tumorale. L’inhibition de l’interaction de ces mo-lécules avec leurs ligands : CD80, PDL1 a permis de réactiverces lymphocytes T anti-tumoraux. Dans des essais de phaseI et II, une efficacité de ces traitements a également été ob-servée dans d’autres tumeurs : Maladie de Hodgkin, cancersde la tête et du cou, cancer de la vessie, cancer de l’estomac,etc. Ces traitements ont ouvert un nouveau chapitre d’effetssecondaires de type auto-immun prévisibles de par la levéedu frein sur le système immunitaire. La recherche de biomar-queurs associés à ces traitements constitue l´enjeu d’avenirpour cette nouvelle classe thérapeutique.

NOUVELLE CLASSE THERAPEUTIQUE. NOUVEAUX EFFETS INDESIRABLESS. Khelifi Touhami- A. BensalemSOM - EH Didouche Mourad Constantine.L´immunothérapie est une nouvelle classe thérapeutique est enplein essor, notamment du fait de l’élargissement de ses appli-cations à différentes localisations tumorales mais aussi par la di-versité des cibles potentielles. La tolérance de des médicamentsest bonne, mais avec des événements de type immunitaire, raresmais parfois graves, nécessitant une prise en charge spécifique.Ces traitements ont ouvert un nouveau chapitre d’effets secon-daires de type auto-immun prévisibles de par la levée du frein surle système immunitaire. La recherche de biomarqueurs associésà ces traitements constitue l´enjeu d’avenir pour cette nouvelleclasse thérapeutique. Pour bien prendre en charge ces effets, uneexcellente communication entre le patient et le soignant doit êtreétablie afin de porter un diagnostic de façon précoce et d’admi-nistrer rapidement des corticoïdes ou des immunosuppresseursen cas d’effets indésirables graves liés à une immunothérapie.

SARCOME A CELLULES CLAIRES DU REIN. A PROPOS D’UN CAS PEDIATRIQUEM.Kout, S. Ketit, S. Boulkeddid, M. Zaarour, L. Beddar.Laboratoire central d’anatomie et cytologie pathologique, CHU Constantine.Le sarcome à cellules claires du rein est une tumeur maligne rarede l’enfant, où elle représente 3% de l’ensemble des tumeurs ré-nales pédiatriques. La fréquence des métastases osseuses etson agressivité ont conduit à son individualisation hors du groupedes tumeurs de Wilms et d’instituer rapidement une chimiothéra-pie. Nous rapportons le cas survenus d’un garçon âgé de quatreans, explorés pour une masse abdominale. Un traitement chirur-gical suivi d’une chimiothérapie a été réalisé. Le diagnostic a étéporté par l’examen histologique. L’évolution était favorable.

CADRE LÉGISLATIF ET RÉGLEMENTAIRE DE LAPRISE EN CHARGE DES MALADIE CANCEREUSEDr Labani Bouazza Service de médecine légale de l’EPH de Saida.L’amélioration de la prise en charge du cancer doit s’appuyer surla planification des besoins et des moyens correspondants. Laloi à venir devrait instituer le principe de la révision périodique duschéma directeur d’organisation du système national de santépar voie réglementaire, L’objectif étant de maîtriser l’offre de soinset d’assurer sa répartition de manière rationnelle et équilibrée.

ADENOCARCINOME GASTRIQUE STADE IV.APROPOS D’UN CAS M. Lakehal, S. Matlaoui Unité d’oncologie médicale.EPH Mohamed Dendane Azzaba Skikda. Introduction : le cancer gastrique, représente 2 % des cancerset 15% des cancers digestifs. L’adénocarcinome est la tumeurla plus fréquente de l’estomac. Elle représente prés de 90% detoutes les tumeurs gastriques. Le pronostic est mauvais, pireque la plupart des autres tumeurs solides de l’adulte. Il repré-sente, à l’échelle mondiale, la 2e cause de décès par canceravec près de 700 000 décès/an. De même que l’incidence, lamortalité a également diminué au cours des vingt dernières an-nées. Les formes potentiellement curatives, accessibles à untraitement chirurgical, ne représentent que moins de la moitiédes cas au diagnostic, mais beaucoup de patients sont exposésà une récidive métastatique. Ainsi les formes métastatiques res-tent encore majoritaires et leur pronostic marqué par une mé-diane de survie spontanée de l’ordre de 3 à 6 mois.Présentation de cas : Nous rapportons le cas d’un homme de 49ans atteint d’un adénocarcinome gastrique, tubuleux peu àmoyennement différencié, tabagique, consultait pour des épi-gastralgies évoluant dans un contexte d’altération de l’état géné-ral et une perte de poids. Il n’existait ni consommation alcooliquenotable ni antécédents familiaux ou personnels particuliers. La fi-broscopie haute montrait : un processus ulcéro-bourgeonnant.Histologiquement : une prolifération tumorale maligne indifféren-

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 51

ciée largement ulcérée. La tomodensitométrie thoraco-abdomi-nale révélait un processus tumoral bourgeonnant gastrique avecextension lymphatique locorégionale. On visualisait également demultiples adénopathies rétro-gastrique, hilaire splénique, péri-pancréatique, sous pylorique et lombo-aortiques (16 mm). Unegastrectomie partielle des 4/5 + splénectomie + pancréatectomiepartielle était faite en août 2014. Le patient est classée :PT3N3bM1, le scanner postopératoire objectivait un syndrome in-terstitiel basilobaire, inferieur gauche, un épanchement pleuralgauche +atélectasie en regard ; adénopathie précarinaire de 13mm, et latéro-aortique gauche. Une chimiothérapie palliative paroxaliplatine, épirubicine et capécitabine était instaurée. Après 4cures, on notait une réponse objective complète avec un scannerthoraco-abdomino-pelvien normale et disparition complète desadénopathies et des lésions thoraciques. Une TDM était faite troismois Après fin de chimiothérapie (6 cures) était toujours normale.Actuellement et 22 mois après la découverte de sa néoplasie, lepatient est en bon état général et il est sous surveillance. Conclusion : Le traitement spécifique du cancer gastrique mé-tastatique repose sur la chimiothérapie systémique qui permet unallongement de survie et une amélioration de la qualité de vie, Lesschémas anciens CF et ECF et dérives restent des standards in-ternationaux. En effet, tous les schémas retenus offrent une médianede survie de l’ordre de 8 à 11 mois maximum. La place de la chi-rurgie dans la prise en charge des cancers gastriques est marginale.

REPONSE COMPLETE D’UN CANCER DU SEINAVEC METASTASES OSSEUSES MULTIPLESD’EMBLEE : A PROPOS D’UN CASM. Lakehal, I. MatlaouiUnité d’oncologie médicale, EPH Mohamed Dendane, Azzaba, Skikda.Introduction : Les atteintes métastatiques osseuses sont les plusfréquentes dans le cancer du sein. Avec 5% de présentations mé-tastatique d’emblée. L’imagerie tient un rôle primordial dans lamise au point, particulièrement la scintigraphie .Le diagnostic pré-coce et les progrès thérapeutiques de ces dernières années ontfortement augmenté la qualité et l’espérance de vie. Les patientsavec des métastases uniquement osseuses présentent, dans laplupart des cas, une positivité pour les récepteurs hormonaux etpeuvent être traités en première ligne par hormonothérapie. Objectif : étude clinique, thérapeutique, et pronosticPrésentation de cas : Nous rapportons l’observation d’une femmeavec Cancers du sein métastatique d’emblée ; âgée de 60 ans sui-vie pour un carcinome mammaire gauche a été révélé par l’auto-palpation de deux nodules mammaires gauches et une mastodynie.L’échomammographie a montré trois nodules du sein gauche retroaréolaires à contours irréguliers, fines micro calcifications, multiplesadénopathies gauches de 5mm .la biopsie a objectivé un carci-nome canalaire invasif SBRII, avec à l’immunohistichimie : RH for-tement positifs, HER2 négatif, Ki67 : 60%. A l’examen clinique : unemasse mammaire gauche de 3 cm, mobile, sensible. Creux axil-laires libres. La radiographie thoracique et l’échographie abdomino-pelvienne étaient normaux, alors que la scintigraphie osseuse amontré des localisations osseuses secondaire multiples. La patienteest classée : T3N0M1. Elle a bénéficié d’une chimiothérapie pallia-tive type : doxorubicine/docetaxel + acide zolidronique ; l’évaluationaprès CT4 a montré un état stationnaire des métastases osseusesavec régression de la masse mammaire. Après fin de chimiothéra-pie, une hormonothérapie type létrozole a été associée au bis-phosphonate, une évaluation âpres la dix-huitième cure a montréune réponse complète selon les critères RECIST: échomammo-graphie normale et une scintigraphie osseuse négative. Actuelle-ment discussion d’un traitement locorégional optimal après cetteréponse de la maladie au traitement médical.Conclusion : Le squelette est le site de prédilection des lésions se-condaires. La scintigraphie osseuse demeure l’examen de choixpour la détection des métastases osseuses. Leur traitement n’estpas encore standardisé. Il associe, selon la topographie et l’en-vahissement tumoral et en fonction de la symptomatologie clinique: chimiothérapie, hormonothérapie, bisphosphonates, radiothéra-pie et/ou chirurgie. L’hormonothérapie est l’option préférentielle

pour les maladies à RH+. Leur espérance de vie est supérieureaux patients avec lésions secondaires viscérales. Les études ac-tuelles visent à améliorer nos connaissances des mécanismes mo-léculaires des métastases osseuses afin de déterminer des ciblesthérapeutiques potentielles. Mots-clés : Métastase osseuse, métastase unique, cancer du sein, hormo-nothérapie, biphosphonates.

CHIMIOTHERAPIE DE PREMIERE INTENSIONDANS UN CANCER DE L’OVAIRE STADE III INOPERABLE M. LakehalUnité d’oncologie médicale, EPH Mohamed Dendane, Azzaba, Skikda.Introduction : Le cancer ovarien est la cinquième principale causedes décès par cancer chez la femme et a la mortalité la plus éle-vée des cancers gynécologiques.IL est plus fréquent après la mé-nopause avec un maximum chez les septuagénaires. Lessymptômes habituellement ne deviennent pas apparents jusqu’àce que la tumeur comprime ou envahisse des structures adja-centes, En conséquence, deux-tiers de femmes avec le cancerovarien ont avancé (Stade III ou IV) au moment de diagnostic.Le taux de survie de cinq ans est au moins 75% si le cancer estlogé aux ovaires et diminue à 17% chez les femmes diagnosti-quées avec des métastases à distance. La prise en charge thé-rapeutique du cancer ovarien est multimodale, avec chirurgie etchimiothérapie, et est réalisée de préférence dans des centresspécialisés. L’oncologue médical rencontre dans sa pratique quo-tidienne souvent des difficultés pour traiter ce cancer, deux typesde problèmes peuvent être cites :- Problème diagnostic : confusion possible avec d’autres sitesnéoplasiques endomètre, sein, digestif.- Problème thérapeutique d’où la nécessité de la concertationmultidisciplinairePrésentation de cas : Nous rapportons l’observation d’une femmeM/F ; âgée de 62 ans, ménopausée, elle a posé un problème diag-nostic ; elle a consulté pour des douleurs abdomino-pelviennes,dont une série d’explorations a été faite sans trouver l’étiologie (co-loscopie, échographie A/P…). Enfin une TDM abdomino-pelviennea objectivé une carcinose péritonéale (épaississement péritonéalnodulaire multifocal : gâteaux épiploïques et un épanchement defaible abondance, endomètre épaissi et ovaires non vus), CA125à 768UI/ml. Alors elle a fait un curetage biopsiques avec biopsiepéritonéale revenant en faveur de carcinome papillaire séreuxd’origine ovarienne. La patiente est classée : stade III. Elle a bé-néficié d’une chimiothérapie première type : paclitaxel/carboplatinesix cures associée au bévacizumab ; l’évaluation après CT3 selonles critères RECIST a montré une réponse partielle avec régressionsignificative des nodules de carcinose. Après CT6 une deuxièmeévaluation a montré une réponse complète avec disparition des no-dules péritonéaux. Actuellement discussion d’une chirurgie radicalepuis continuer avec le bévacizumab en monothérapie. Conclusion : Le standard actuel reposant sur l’association pacli-taxel et carboplatine a amélioré la survie des malades surtout pourles stades III et IV, et actuellement l’ajout d’un agent anti-angiogé-nique permettrait de confirme ce bénéfice a long terme en amélio-rant la survie sans récidive et la survie globale avec une qualité devie acceptable. Dans le nouveau schéma de traitement, le bévaci-zumab et la chimiothérapie sont administrés conjointement pen-dant 6 mois. Au cours des 9 mois suivants, seul le bévacizumab estadministré (ce qui fait un total de 15 mois). Avec cette approche,la rechute du cancer de l’ovaire est retardée jusqu’à 18 mois enmoyenne, soit 6 mois de plus qu’avec la chimiothérapie seule.

SARCOME CARDIAQUE RECIDIVANT. A PROPOS D’UN CASR. Lakehal, R. Boukarroucha, F. Aimer, R. Bouharagua, F. Gué-riti, N. Rahmoune, S. Bendjaballah, B. Aziza, R. Bellara, R.Nazal, A. Brahami.Service de chirurgie cardiaque, EHS Erriadh, Constantine, Algérie.Objectifs : Tumeur maligne primitive exceptionnelle. Le diag-nostic repose sur l’imagerie et l’étude anatomopathologie. Le

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 52

pronostic est sombre. Le traitement repose sur la chirurgie acœur ouvert associe si besoin a la chimiothérapie voir la ra-diothérapie. Le but de poster est de montrer la gravité decette affection.Méthodes : Nous rapportons l’observation d’une jeune femmeâgée de 39 ans aux antécédent de résection non carcinologiqued’un sarcome cardiaque depuis quelques mois avec refus de lapatiente de chimiothérapie présentant une dyspnée brule.uneéchocardiographie faite en urgence a révélé une volumineusemasse intra OG polylobée gênant le fonctionnement de la pro-thèse mitrale.VG : 54/32 mm, PAPS : 70 mm hg, FE : 70%. Ex-ploration per opératoire : Plusieurs masses tumorales volumi-neuses infiltrantes et gênantes le fonctionnement de la prothèsemitrale. Elle a bénéficié d’une résection de propreté des partiessaillantes avec conservation de la prothèse mitrale sous CEC.Résultats : Les suites post opératoires était simples avec ma-lade envoyé pour chimiothérapie. Conclusion : Affection grave et exceptionnelle nécessitant undiagnostique et un traitement précoce.Mots clefs : Sarcome cardiaque récidivant, chimiothérapie, circulation ex-tracorporelle.

COMPLEXE DE CARNEY CHEZ UN GARÇON DE10 ANS : A PROPOS D’UN CASR. Lakehal, R. Boukarroucha, F. Aimer, R. Bouharagua, F. Gué-riti, N. Rahmoune, S. Bendjaballah, B. Aziza, R. Bellara, R.Nazal, A. Brahami.Service de chirurgie cardiaque, EHS Erriadh, Constantine, Algérie.Introduction : Le complexe de Carney est une maladie géné-tique caractérisée par l’association d’anomalies pigmentairesde la peau, de myxome, de tumeurs ou de dysfonctionne-ment des tumeurs endocrines et des schwannomes. La pré-valence est inconnue Le but de ce poster est de montrer cerare syndrome. Méthodes : Nous rapportons l’observation d’un enfant âgé de10 ans aux antécédents de tumeurs testiculaires présentant unemasse intra VG. En préopératoire. Radiographie pulmonaire :ICT : 0 ,50. ECG : RRS. Echocardiographie : Masse homogènebilobée à base d’implantation large implantée au niveau du VG.Exploration per opératoire : Masse 7/5 cm blanchâtre, polylo-bée a base d’implantation large incrusté au niveau de la paroipostérieur du VG. Le geste était une résection de la masse em-portant sa base d’implantation.Résultats : Les suites post opératoires était simples. Conclusion : Affection rare a transmission autosomique domi-nante responsable de myxomes, pigmentation cutanée et hy-peractivité endocrine. Les myxomes cardiaques se manifestentà tout âge et se rencontrent dans n’importe quelle cavité car-diaque. Les manifestations comprennent embolie, insuffisancecardiaque et arrêt cardiaque. Les myxomes se rencontrentaussi au niveau de la peau, du sein, de l’oropharynx et l’appa-reil génital féminin. Les myxomes cardiaques doivent être reti-rés par chirurgie. Le traitement des autres manifestations doitêtre discuté et peut inclure un suivi, de la chirurgie, ou un trai-tement médical en fonction de la localisation de la tumeur, de sataille, de l’existence de signes cliniques de masse tumorale oud’excès hormonal, et de la suspicion d’une tumeur maligne.Mots clefs : Myxome, Complexe de Carney, circulation extracorporelle.

RHABDOMYOSARCOME EMBRYONNAIRE CHEZUNE FILLETTE DE 5 ANS : A PROPOS D’UN CAS R. Lakehal, F. Aimer, R. Bouharagua, A. Babouri, R. Boukarroucha, S. Bendjaballah, B. Aziza, D. Bouhroum, R. Bellara, R. Nazal, A. Brahami.Service de chirurgie cardiaque, EHS Erriadh, Constantine, Algérie.Introduction: Les tumeurs cardiaques primaires sont extrêmementrares. 25% des tumeurs cardiaques primaires sont bénignes. Lessarcomes cardiaques primaires demeurent exceptionnellementrares. Incidence relative des rhabdomyosarcomes est chez lesenfants : 41%. Le rhabdomyosarcome représente 10% des sar-comes. Ils sont diagnostiqués par diverses modalités d’image-

rie cardiaque, telles que l’échocardiographie, l’imagerie par ré-sonance magnétique et la tomodensitométrie. Le but de ce pos-ter est de rapporter ce cas rare et de montrer sa gravité. Méthodes : Nous rapportons l’observation d’une fillette âgée de5 ans aux antécédents de décompensation cardiaque droite pré-sentant un épanchement péricardique de grande abondance etune tumeur de l’OD. En préopératoire : Tableau droit. Radio-graphie pulmonaire : ICT : 0,55 .ECG : RRS. Echocardiographie :VG : 24,5/18,6 mm. Exploration per opératoire : Epanchementpéricardique de grande abondance, infiltration de l’OG, l’OD, laVCS en prenant l’espace inter aorto-cave et inter-aorto-pulmo-naire rendant le contrôle de ces structures et la cannulation dela VCS difficile et présence d’adénopathies. La VCI était très in-filtrée. Exploration après arrêt du cœur : Tumeur bilobée, friablede couleur jaunâtre prenant toute l’OD et s’étendant vers la valvetricuspide, la VCS et la VCI .Le geste : Résection de la masseemportant avec elle la paroi de l’OD, une partie de la VCS, VCIet le SIA et la valve tricuspide septale. Fermeture du SIA par unpatch synthétique, reconstitution de la paroi atriale droite et laVCS et I par un patch synthétique.Résultats : Les suites per opératoires étaient défavorables avecsortie de pompe impossible et décès de l’enfant en per opéra-toire par choc cardiogénique rebelle. L’étude anatomopatholo-gique revenue en faveur d’un embryosarcome cardiaque. Conclusion : Les sarcomes représentent 90% des tumeurs ma-lignes. Les observations cardiaques sont déterminées principa-lement par la localisation de la tumeur et par le degré d’obstructionintra cavitaire. Ces tumeurs sont intra cavitaires et polypoïdes,ou diffuses et infiltrantes, L’ETT est un outil de dépistage initialmoyennent efficace. La TDM et l’IRM offrent une caractérisationsupérieure des tissus mous et permettent de déterminer l’éten-due de l’infiltration de la tumeur. Le pronostic extrêmement mé-diocre malgré leur résection complète, la chimiothérapie ainsi quel’auto transplantation. De nouvelles thérapies sont donc néces-saires pour améliorer la survie des patients chez qui l’on a diag-nostiqué cette tumeur agressive.Mots clefs : Embryosarcome cardiaque, chirurgie, circulation extracorporelle.

ANGIOSARCOME DU VENTRICULE DROIT : A PROPOS D’UN CASR. Lakehal, R. Boukarroucha, F. Aimer, R. Bouharagua, F. Guériti, N. Rahmoune, S. Bendjaballah, B. Aziza, R. Bellara,R. Nazal, A. Brahami.Service de chirurgie cardiaque, EHS Erriadh, Constantine, Algérie.Introduction : L’angiosarcome cardiaque est le plus fréquent dessarcomes cardiaques différencies (37% des sarcomes).Touchel’homme adulte. Son siège de prédilection est l’oreillette droitedans 90% ces cas. Le but de ce poster est de présenter ce typeexceptionnel de tumeurs malignes cardiaques. Méthodes : Nous rapportons l’observation d’un homme âgé de60 ans aux antécédents de carcinome de la glande parotideopéré en Juillet 2014 puis traité par chimiothérapie et radio-thérapie présentant une masse intra VD. A son admission: Ma-lade présente une dyspnée à l’effort ; douleur thoraciqueatypique.ECG : Rythme sinusal régulier. ICT : 0, 56.Echocar-diographie: Présence d’une masse homogène grossement ar-rondie, infiltrant la paroi libre de VD et la jonction auriculoventriculaire droite. L’exploration révèle : Une induration du VDqui parait infiltré par un processus tumoral. Malade opéré sousassistance circulatoire. L’exploration retrouve : Une masse infil-trante de la paroi de VD étendue jusqu’à l’OD. On a procédé à :Une biopsie de la masse, tumorectomie partielle.Résultats : Les suites post opératoires était simples avec uneétude anatomopathologique en faveur d’un angiosarcome avecenvoie du patient a la chimiothérapie.Conclusion : L’angiosarcome constitue avec le sarcome car-diaque indifférencié les tumeurs cardiaques primitives les plusfréquentes. Le traitement est la chirurgie associée à la chimio-thérapie. Son pronostic est sombre.Mots clefs : Angiosarcome, tumeur maligne, circulation extracorporelle.

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 53

NSE : INTERET DE DOSAGE ET CONTRAINTESPRATIQUESM.A. Lamri, I. Yahia, A. Houas, H. Bachtarzi, A. Brahmia, N.Ould Bessi, N.Habak, M. Benmahdi, A. Khelif, M. Aitabdellah A.ChikoucheLaboratoire de biochimie CPMC, Alger.Introduction : L’enolase neuro spécifique (NSE) est un marqueurde la différenciation neuroendocrine retrouvé dans les cancersdu poumon à petites cellules. Ce marqueur tumoral est égale-ment retrouvé dans les neuroblastomes et les tumeurs neu-roendocrines. De plus, de nombreuses études soulignent l’inté-rêt du NSE dans les atteintes cérébrales ou son dosage est réa-lisé au niveau du LCR. Objectifs : Réaliser la mise au point du dosage du NSE. Propo-ser aux cliniciens une cinétique de suivi du NSE pour apprécierl’efficacité de la thérapeutique.Matériels et Méthode : Il est souhaitable que le prélèvement soitréalisé sur tube citraté. Le dosage est réalisé par la méthode TimeResolved Amplified Cryptate Emission (TRACE). L’appareil uti-lisé est le B.R.A.H.M.S Kryptor (Thermoscientific).Résultats : La calibration de la méthode est réalisé en 2 points(Cal1=9,37 ng/ml, Cal2=79,30ng/ml). Le contrôle de qualité esteffectué par l’intermédiaire d’un niveau de contrôle normal TumorMarker Control 1TMC1 (δ=9,27ng/ml) et d’un niveau de contrôlepathologique Tumor Marker Control 2 TMC2 (δ=88,5ng/ml). L’ana-lyse du contrôle de qualité montre que la mise au point du NSEest satisfaisante.Conclusion : Le dosage du NSE dans notre laboratoire est ac-tuellement réalisé. La seule contrainte de ce marqueur réside dansle rendu du résultat. En effet la stabilité des réactifs nous obligeà rassembler les échantillons pour une meilleure qualité du ré-sultat et donc du suivi thérapeutique.Mots clés : NSE, cancers pulmonaires à petites cellules, dosage TRACE,contraintes pratiques.

CANCER DE LA PROSTATE : LES RECIDIVESSOUS ABIRATERONE : EXPÉRIENCE DU SERVICED’ONCOLOGIE MÉDICALE DU CENTRE PIERREET MARIE CURIE D’ALGER. UNITÉ HOMME S. Lanasri, S. Ouled Elhadj, E. Kerrboua, K. BouzidIntroduction : Le cancer de la prostate est le cancer masculin leplus fréquent, c’est la deuxième cause la plus fréquente de dé-cès par cancer chez l’homme. Bien que ce soit un cancer hor-mono-dépendant mais l’hormonorésistance constitue un énormeproblème thérapeutique chez ces patients.But de l’étude : Les récidives sous abiratérone. Méthodes et matériels : Il s’agit d’une étude rétrospective por-tant sur 8 malades suivis dans notre service pour cancer de laprostate métastatique hormono-résistant de 2011 au 2015.Résultats : L’âge moyen est de 66 ans (58-75), Les patients qui ontbénéficié de : biopsie n=7 et prostatectomie n=1. Tous les maladessont classés au stade IV (métastatique) ; Gleason 6 : n=1, Glea-son 7 : n=1 et Gleason 8 : n=4. Selon le site métastatiques : os n=7,ganglions n=2, poumon n=3, foie n=1, infiltration de moelle n=1.Tous les malades ont reçu de l’hormonothérapie de première ligne.Radiothérapie : RT conventionnelle n=2, RT décompressive n=2.Traitement complémentaire: zométa n=7 et denosumab n=2. Chi-miothérapie avant l’abiratérone : n=3 et ceux qui n’ont pas reçu n=3.L’évaluation de la réponse : récidive n=2, stabilité n=1, décès n=2,arrêt du traitement n= 3 (effets indésirables). La survie moyenneest de 11 mois.Conclusion : Bien traité lorsqu’il est détecté tôt, le cancer de laprostate devient difficile à prendre en charge lorsqu’il est mé-tastatique et résistant la thérapie hormonale. L’acétate d’abira-térone offre un nouvel espoir.

MENINGIOMATOSE : A PROPOS D’UN CASS. Lanasri ; S. Ouled Elhadj ; E.Kerrboua ; K.BouzidIntroduction : La méningiomatose est rare et ne représente que1.5% des formes clinique de méningiome. Elle peut être isoléeou rentrant dans le cadre de la maladie neurofibromatose 2.

Observation : Mme M. D âgée de 46 ans sans antécédents par-ticuliers, issue d’un mariage consanguin ; en 1993 elle a présentédes dorsalgies, fourmillements et une faiblesse musculaire desdeux membres inférieurs, elle a été opérée en neurochirurgie.En 2003, il y’a eu une reprise évolutive de la même symptoma-tologie nécessitant une réintervention chirurgicale. En 2015 ellea été réopérée pour une compression médullaire sur méningiomedorsal dont l’étude anatomopathologique est revenue en faveurd’un méningiome spammomateux grade I de L’OMS. L’aspect àl’imagerie par résonnance magnétique (IRM) est en faveur d uneméningiomatose intra durale dorsale étagée entrant dans le ca-dre d’une neurofibromatose type 2 à l’origine d’une compressionmédullaire et un schwannome de l’acoustique bilatérales. L’exa-men clinique a montré des troubles aux membres inférieurs typefourmillements douleur et troubles de l’équilibration à la marche.Discussion : La méningiomatose est une forme rare de ménin-giome multiple, définit par la présence au moins de deux mé-ningiomes au niveau de différentes localisations anatomiques,elles peuvent être isolées (sporadique) ou faisant partie des neu-rofibromatoses type 2, ou bien secondaire à des radiations io-nisantes, pouvant apparaitre simultanément ou non ; avec pré-dominance féminine, elle est rare chez l’enfant. La relation mé-ningiome et hormones est controversée : pas d’impact des contra-ceptifs oraux chez la femme par contre chez l’homme le risqueest augmenté par la prise de forte dose d’acétate de ciprotéroneet des analogues androgéniques. Il siège souvent en supra ten-toriel, uni ou bilatérale mais aussi en trans osseux, intracrânienneset intrarachidienne (rarissime). La conduite à tenir est une sur-veillance sauf si le malade est symptomatique, croissance rapidedes lésions, lésions multiples ou présence d’œdème, la chirur-gie est le traitement de choix. Arrêt de tout traitement hormonalavant tout geste opératoire (androcure pendant 6 mois). Elle estde bon pronostic avec une survie prolongée. Conclusion : La méningiomatose ou méningiome multiple est unemaladie bénigne et rare, touchant souvent la femme, sa prise encharge dépend de la localisation, volume, nombre et en fin dela symptomatologie. Le grade et le type histologique sont simi-laires au méningiome solitaire. Le pronostic reste bon malgré lenombre de lésion avec survie prolongée.

PREVALENCE ET DIAGNOSTIC PRECOCE DUCANCER DU SEIN DANS LA WILAYA DE TLEMCENLARADJ Zazou Khalida, FIZAZI Anissa, Hadjer BoukhetacheDépartement de Biologie, Faculté des sciences Djillali Liabes, Université deSidi-Bel Abbès.Introduction : Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chezla femme, une femme sur 8 est actuellement touchée par ce typede cancer et ce chiffre pourrait grimper à une sur 7 d’ici vingt ans.Le cancer du sein est d’une gravité fatale, il est la principale causede mortalité chez la femme entre 35 et 65 ans d’où vient l’im-portance de la mise en place des moyens effectifs et accessiblespour le dépistage précoce de cette maladie. Le corps médical dela wilaya de Tlemcen a mobilisé plusieurs techniques pour le dé-pistage et le traitement précoce de cancer du sein, des étudesrétrospectives portantes ainsi sur ce type de cancer diagnosti-qué ont été rétablies par collecte actives des dossiers médicauxau niveau de CHUT. Objectifs : Estimer la prévalence du cancer du sein dans la wi-laya de Tlemcen. Déterminer les principales techniques effectivesutilisées pour le dépistage précoce du cancer du sein. Méthodes : Pour réaliser ce travail on c’est basé sur les donnéesdu registre de cancer de la wilaya de Tlemcen qui concernait lesrésultats de l’étude rétrospective portant sur tous les cancers diag-nostiqués et/ou traités en 2015, sur les données fournis par lepersonnel du CHUT et sur les statistiques données par l’asso-ciation El Amel qui a lancé une campagne de sensibilisation au-près de la population féminine à travers la wilaya de Tlemcen,le dépistage en question a compris un examen clinique, un exa-men radiologique (échographie mammaire et mammographie)et éventuellement un examen histologique. Résultats : On a constaté que le cancer du sein prend la première

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 54

place des cancers enregistrés chez les deux sexes touchant 23%des cas enregistrés et 41,9% des cancers enregistrés seulementchez les femmes avec un âge moyen de 49 ± 2 ans, on a re-marqué que au cours des années, l’âge moyen de diagnostic serajeunisse. Suite au dépistage effectué par l’association El Amel,il est indiqué que plus de 80% des femmes atteintes du cancerdu sein sont accueillies dans les structures sanitaires dans unstade plus ou moins avancé, rendant inefficace tout traitement. Conclusion : Les techniques de dépistage utilisées révèlent tou-jours que plus de 70% des cancers du sein accueillis au niveaude CHUT sont diagnostiqués dans des stades avancés, ce quinécessite de développer des approches nouvelles. Le dévelop-pement du dépistage organisé du cancer du sein permet de diag-nostiquer de façon plus précoce les cancers, et d’en permettreune prise en charge rapide avec amélioration de la survie. Mots clés : cancer, sein, dépistage, précoce.

PLACE DE LA RADIOTHERAPIE DANS LE TRAITE-MENT DU SARCOME MENINGE, A PROPOS D’UNEOBSERVATION ET REVUE DE LA LITTERATURE.Laarouk. E, Berguellah. A, Denni. M, Djemaa. AService de radiothérapie CHU Constantine. Faculté de médecine, universitéde Constantine 3.Introduction : Les sarcomes primitifs du système nerveux cen-tral (SNC) sont des tumeurs rares 1%. Ils surviennent avec pré-dilection chez l’enfant et l’adolescent, sans distinction de sexe,Ils peuvent néanmoins se rencontrer à tout âge, leur mode d’ex-pression variable, tumeurs solides uniques ou multiples ou in-filtration méningée diffuse. Il regroupe les fibrosarcomes, les hé-mangiopéricytomes, les chondrosarcomes, les léiomyosar-comes et les rhabdomyosarcomes. La symptomatologie cliniqueest non spécifique, liée à une hypertension intracrânienne, le trai-tement est avant tout chirurgical, suivi ou non de la radiothéra-pie, le pronostic de ces tumeurs demeure sombre par récidiveou progression évolutive dans moins de 2 ans.Matériel et méthode : Février 2014, une patiente âgée de 57 anssans antécédents particuliers fut orientée en radiothérapie pourprise en charge d’un sarcome primitif méningé évoluant depuis7 mois par des hémicrânies gauches paroxystiques, une paré-sie du membre supérieur des paresthésies et crises convulsives,au scanner cérébral, une masse ostéolytique de la voute du cranepariétale gauche prenant fortement le contraste étendue au pa-renchyme cérébral fronto-pariétal gauche, résection chirurgicaled’une pièce de 8x6 cm, le diagnostique anatomopathologique,prolifération tumorale maligne à cellules rondes, à l’immunohis-tochimie, immuno-réaction intense pour l’anticorps anti protéineS100, le diagnostic de sarcome méningé fut retenu, traitée parradiothérapie Conformationnelle adjuvante 8 semaines après par3 faisceaux sur le CTV (volume tumoral anatomoclinique) à ladose 60 Gy en fractionnement/ étalement classique. Résultat : Fin traitement juin 2014, amélioration clinique, scan-ner de contrôle à 3, 9 et 15 mois, réponse complète à l’excep-tion d’un volet osseux pariétal gauche, IRM cérébrale à 20 moisRC, pas de récidive locale ni de métastases.Conclusion : Malgré la rareté des données de la littérature sur la priseen charge des sarcomes primitifs méningés, la radiothérapie ad-juvante assure le contrôle local tumoral et probablement à distance.

GIST ANORECTAL. A PROPOS D’UN CAS (AVEC REVUE DE LA LITTERATURE)F. Louala, N. Sadji, A. Zemmour, F. Boudinar K. rekai, G. Bet-tache, C. Belalia, F. Betkaoui, N. Azouz, S. Zeroual, B. LarbaouiCentre anti cancer Emir AEK, Oran - Algérie.Introduction : Les tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST) sontdes tumeurs mésenchymateuses peu fréquentes. Les plus cou-rants sont GIST de l’estomac (60-70%), l’intestin grêle (20% -25%),alors que seulement environ 5% de tous les GIST siègent au ni-veau du rectum. Elles expriment CD117 et c-kit proto-oncogèneà l’immunohistochimie.Observation : Mr. ML âgé de 41 ans sans antécédents pathologiquesparticuliers est suivi au service d’oncologie médicale depuis

09/04/15 pour la prise en charge d’une tumeur anorectale. Rec-toscopie a montré au niveau du canal anal une formation ulcéro-végétante de 6 cm s’étendant sur 5 cm avec une biopsie revenanten faveur d’un GIST CD117+. Opéré le 23/03/15 une amputationabdominopérinéale a été faite, l’étude anatomo-pathologique aconfirmé une tumeur stromale anorectale (GIST) de haut risque avecune immunohistochimie CD117 + et CD34 + imatinib (GLIVEC)en adjuvant a été débutée le 12/05/2015 avec rémission complète.Conclusion : La résection chirurgicale complète nécessite sou-vent une amputation abdomino-périnéale. Le pronostic a été pro-fondément modifié grâce à un inhibiteur de la tyrosine kinase (ima-tinib), en particulier dans les formes avancées.

A PROPOS DE 19 CAS D’HEPATOBLASTOMEC. Louni - F. Gachi, N. Mahchouche, K. Khettab, K. BouzidUnité d’oncologie pédiatrique. CPMC, AlgerIntroduction : L’hépatoblastome est la plus fréquente des tumeursmalignes primitives du foie, elle touche essentiellement le jeuneenfant de moins de 3 ans. L’exérèse radicale constitue le gesteprincipal du traitement. Le pronostic est amélioré par l’emploid’une chimiothérapie de plus en plus efficace.Patients et méthodes :- Une étude rétrospective à l’unité d’oncologie pédiatrique.- Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) Alger.- 19 cas d’hépatoblastome ont été répertoriés.- Sur une période de 7 ans (2008 – 2015).- Etude : clinique, imagerie, thérapeutique et évolutive.Résultats : L’âge du diagnostic : [6 mois - 7 ans]. Sex-ratio glo-bal : 2,16 M/F. Le signe d’appel essentiel était la découverte d’unemasse abdominale. L’imagerie a été réalisée chez tous les ma-lades. Le dosage des marqueurs tumoraux (AFP) et l’étude ana-tomopathologique ont confirmé le diagnostic. Les malades ontreçu de la chimiothérapie et un traitement chirurgical. Le taux desurvie était de 57% avec un recul moyen de 30 mois. Conclusion : Il s’agit d’une tumeur rare dont l’incidence sembleaugmenter ces dernières années. Son diagnostic est rapidementévoqué sur l’association d’une tumeur du foie avec un taux d’al-pha-fœto-protéine sérique élevé. Le traitement repose sur unepoly chimiothérapie et l’exérèse chirurgicale en toute sécurité. Lepronostic de cette tumeur est bon dans l’ensemble ; la survie estélevée dans les formes de risque standard que dans les formesde haut risque caractérisées par la présence d’au moins un desfacteurs suivants : présence de métastases, atteinte diffuse dufoie, un taux d’alpha-fœto-protéine normal, rupture tumoral ouenvahissement vasculaire.

L’INFORMATION DU PATIENT Maachou Khadidja Etablissement public hospitalier de SaidaL’importance de l’information du malade dans le cadre du consen-tement libre et éclairé (devoir du médecin) ainsi que le caractèreapproprié de cette information aux facultés de compréhensiondu patient. Le défaut d’information est susceptible d’engager laresponsabilité civile du médecin. En cas d’un enfant, le consen-tement de ce dernier est insuffisant. Il faut le consentement dututeur légal précédé par une information.

ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE DU CANCER DU COLUTERIN AU NIVEAU DE LA WILAYA DE SIDI BELABBESMansour Fatima Zohra Insaf ; Rahmani Soraya.Département de Biologie, Faculté des sciences de la nature et de la vie-Uni-versité de Sidi Bel Abbès.Introduction : Le cancer du col utérin qui constitue un véritable pro-blème de santé publique est un cancer viro-induit par les papillo-mavirus humains dont plus spécifiquement les types 16 et 18 dé-tectés dans 70% des cas [1]. Depuis des décennies, la stratégiede dépistage du cancer du col de l’utérus découle du fait qu’il s’agissed’une maladie progressive qui débute par des lésions intra-épi-théliales pouvant aboutir au développement d’un cancer in situ oud’un cancer invasif à la suite d’un processus de longue durée [2].

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 55

Objectif : L’objectif de notre travail consiste d’une part à évaluerles activités de dépistage du cancer du col utérin et de suivre lesconditions socio-économiques des femmes en procédant par uneétude rétrospective entre 2002 et 2009, commençant d’abord parmontrer la place de ce cancer par rapport aux autres cancers puisà établir un état de lieux le concernant à travers un questionnaire.Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective menéedu 01.01.2002 au 31.12.2009 soit une période de huit ans, sur 6559 patientes ayants fait un frottis cervico-vaginal (FCV) et dontla lecture a été faite au niveau du service d’anatomie pathologie.Les paramètres pris en considération sont : l’âge ; nombre de frot-tis effectués par année ; répartitions des frottis selon les résultats ;répartition des cancers du col utérin selon les types ; fréquencedu cancer du col utérin par année ; relation entre le nombre de frot-tis et les cancers du col utérin enregistré entre 2002 et 2009.Résultats et discussions : 1- Place du cancer du col par rapportaux autres cancers : Les résultats de cette étude indiquent quele cancer du col utérin occupe la troisième place avec une proportionde 6,56% après celui de l’ovaire suivi par le cancer du sein. 2- Eva-luation des activités de dépistage du cancer du col utérin :- L’âge : Le taux de réalisation de frottis était le plus élevé dansla tranche d’âge de 41 à 45 ans. La plus jeune femme avait 11ans et la plus âgée avait 88 ans.- Nombre de frottis effectué par année : Le nombre de frottis réa-lisé entre 2002-2009 est en nette augmentation surtout en 2009 avec2310 FCV, cela est peut être du à une meilleure sensibilisation.- Répartition des frottis selon les résultats : L’interprétation desrésultats se fait par le cytotechnicien ou le cytologiste. Pour ré-duire les marges d’erreurs de faux négatifs et faux positifs, uncontrol doit être effectué par un laboratoire de référence au ni-veau des unités de cytodiagnostics. - Répartition des cancers du col utérin par tranche d’âge : Surles 154 patientes atteintes par le cancer du col utérin, 25 n’ontpas mentionnées leurs âges. Selon cette étude, le cancer du colutérin atteint son pic dans la tranche d’âge de 46-50 ans et 56-60 ans avec un pourcentage de 12,98%, l’âge moyen du can-cer invasif du col utérin est de 46,80 ans.- Répartition du cancer du col utérin : Dans cette étude, sur l’en-semble des cancers du col utérins déclarés 87% (134 cas) sesont révélé des carcinomes épidermoïdes, 10% (15 cas) des adé-nocarcinomes et 3% (5 cas) des carcinomes adénosquameux.- Fréquence du cancer du col utérin par année : Cette étude mon-tre que le nombre de cas de cancer du col utérin est presque sta-ble entre 2002-2008 à l’exception de 2007 ou on, peut remarquerqu’il ya eu un recul ; contrairement à cette année, le cancer ducol utérin a atteint un pic de 26% en 2009 ce qui est alarmantvu le taux de FCV réalisés en cette année 35%.Conclusion : Depuis 2001, le ministère de santé a lancé le programmede dépistage du cancer du col utérin afin de mieux maitriser cettemaladie à évolution lente . Nous donc procéder à son évolution auniveau de la wilaya de SBA. Le but était de refléter l’état de connais-sance des femmes de ce cancer et de l’intérêt de son dépistage, maisen parallèle, on a pu attribuer à une modeste action de sensibilisa-tion auprès de ces dernières et surtout leur expliquer que c’est unemaladie qui peut être évité car elle met 10 ans pour se manifester.Références bibliographiques :[1] Brun J-L (2007). Vaccination contre le papillomavirus humain. France : Elsevier Masson.[2] Diouri M.K (2008).Dépistage du cancer du col utérin aux préfectures de Ra-bat et de Skhirat TEMARA : Etat des lieux et perspectives. Mémoire de mai-trise, santé publique. Institut national d’administration sanitaire.

UN PYODERMA GANGRENOSUM REVELANT UN LYMPHOME MALIN NON HODGKINIENM. Mahboub1,2, A. Gasmi 1,3, L. Griche 2, A. Behar 1,2

1. Faculté de médecine Université Sétif 1, Sétif, Algérie. 2. Service de chirurgie générale, CHU Sétif. 3. Service des maladies infectieuses, CHU Sétif. Le pyoderma gangrenosum (P.G.) constitue une pathologie in-flammatoire peu fréquente et de diagnostic difficile pouvantconduire à une multitude de traitements avec risque d’extension deslésions, associé dans 50% des cas à un processus dysimmunitaire

ou tumoral sous-jacent. Nous rapportons le cas d’un jeune patientâgé de 19 ans orienté de l’infectieux pour une lésion ulcéro-nécrotiqueau niveau de la paroi thoracique associée à une tuméfaction basi-thoracique dont la double biopsie révélait un P.G. associé à un LMNH.Nous essayons à travers ce cas clinique, de dégager une conduiteappropriée devant une lésion ulcérée inhabituelle ou d’évolution dé-favorable et d’attirer l’attention et suggérer la possibilité d’un PG pou-vant lui aussi révéler une lésion sous-jacente.Key Words : pyoderma gangrenosum, lymphome malin, dermatose.

UN MODE DE REVELATION RARE DU CANCER COLIQUE : L’ABCES DU PSOASM. Mahboub1,2, D. Khénénou 1, A. Behar1,2

1. Service de chirurgie de générale CHU Sétif 19000 Algérie. 2. Faculté de médecine université Sétif 1.L’abcès du psoas (AP) est une pathologie rare secondaire à l’ex-tension d’une infection intra ou rétro péritonéale. Dans notre pays,la tuberculose et la maladie de Crohn restent les 2 principales causesde l’AP secondaire ; la cause néoplasique est certes exceptionnellemais ne doit pas être écarté. Nous rapportons l’observation de 2 casde patients âgés respectivement de 66 et 58 ans présentant un ab-cès du psoas, confirmé à la TDM abdominale cependant le diag-nostic étiologique n’a pu être fait qu’après intervention chirurgicaledans les 2 cas ; c’était un adénocarcinome colique ; L’explorationmorphologique n’ pas permis de rattacher l’abcès à une pathologiecolique et le drainage percutané écho guidé ou chirurgical peut s’avé-rer délétère dans le cas où l’origine est néoplasique ; il devient im-pératif de pousser les investigations, une fois le diagnostic d’abcèsconfirmé afin d’éliminer une cause néoplasique sous-jacente.Keywords : cancer- abcès du psoas-colon-drainage-chirurgie.

EFFETS SECONDAIRES DE LA RADIOTHERAPIESUR LA CAVITE BUCCALEL. Maiza, S. Mechaouf, F. Ghazel, A. SahbiChirurgien-dentiste, HCA AlgerLes effets secondaires de la radiothérapie cervico-faciale sur lacavité buccale sont nombreux et sans une prise en charge et unepréparation buccale avant, pendant et après radiothérapie, ceseffets ne feront que se compliquer et s’aggraver mettant mêmela vie du patient en péril. Le but de ma communication est d’in-former, sensibiliser et montrer les différents cas de complicationreçu au sein de notre service de stomatologie de l’HCA à fin deprévenir et diminuer l’apparition de cas similaire.Mots clés : effets secondaires, complication, prévenir

DIFFICULTES DIAGNOSTIQUES DE L’EXPRESSIONPRIMITIVE ORBITAIRE DES HEMOPATHIES MALIGNES F. Mazari 1, K. Ait Idir2, S. Khimoud1 L. Chelbabi1, L. Chachoua1

1. Service d’ophtalmologie, CHU Nafissa Hammoud. Hussein Dey. Alger2. Service de pédiatrie. Centre de consultations médicales spécialisées de l’Armée, H-Dey. Alger.But du travail : Le but de notre présentation est de montrer les dif-ficultés rencontrées à notre niveau en ophtalmologie, dans le diag-nostic des hémopathies malignes chez l’enfant et l’adulte quandl’expression primitive de ces hémopathies est ophtalmologique.Matériel et méthodes : Nous rapportons 4 cas cliniques, de pa-tients d’âge différents, dont deux d’âge pédiatrique. Ils ont pré-senté une localisation orbitaire primitive d’une hémopathie ma-ligne soit d’une leucémie ou d’un lymphome malin.Résultats : L’âge de nos patients est successivement de 3, 5, 75et 78 ans, le diagnostic étiologique final retrouvé était respecti-vement un sarcome granulocytaire, un lymphome de Burkitt, unlymphome malin non Hodgkinien de type Malt et une leucémieaiguë lymphoblastique. L’exophtalmie a constitué le signe d’ap-pel. Caractérisée par une installation rapide, uni ou bilatérale, as-sociée à des signes inflammatoires. Les résultats de l’examen cli-nique, biologiques et radiologiques malgré n’ont pas été concluantsdans un premier temps. L’évolution ainsi que les résultats anato-mopathologies ont permis d’approcher le diagnostic étiologique. Conclusion : La localisation orbitaire inaugurale ou l’expressionprimitive des hémopathies malignes est très rare, le diagnostic

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 56

est le plus souvent retardé, car ni la clinique, ni l’imagerie, mal-gré ses progrès, ne sont caractéristiques de cette maladie.

DEPISTAGE ORGANISE DU CANCER COLORECTALPAR LE TEST IMMUNOLOGIQUE DANS LA WILAYADE BEJAIA. (Projet pilote)C. Mazouzi, R. Ait Ahcen, M. Belloul, M. Laoussati, M. Hamdi cherif, K Bouzid Le cancer colorectal représente un problème de santé publiqueen Algérie et dans le monde plusieurs étude ont démontré qu’ilest possible de diminuer la mortalité par ce cancer, dans une po-pulation prise dans son ensemble en utilisant un test de dépis-tage, actuellement le test de dépistage le plus sensible serait letest immunologique. En Algérie jusqu’à l’heure actuelle aucuneétude pilote n’as vus le jour pour ce cancer meurtrie, c’est de-venu une réalité de procéder à ce type de dépistage pour celale comité national crée en Mars 2016 recommande son initiationpar des zones pilote. Nous proposons dans le thème de notrecommunication affichée une stratégie de dépistage de masse parle test immunologique dans la wilaya de Bejaia. Mots-clés : Cancer colorectal, dépistage, test fécal immunologique,

ETUDE DES FACTEURS PRONOSTIQUES DU CANCER DU COLON DANS L’OUEST ALGERIENMeddah D 1, Hassini N 2, Sahraoui T 1, Elkebir FZ 11. Laboratoire de biologie du développement et de la différenciation. Départe-ment de biologie, Faculté des sciences de la nature et de la vie. Université d’Oran. 2. Département de biologie, Faculté des sciences de la nature et de la vie. Uni-versité d’Oran. Le cancer colorectal (CCR) est un problème, mondial, de santé pu-blique. Avec une incidence, annuelle, d’environ 1,2 million de nou-veaux cas et une mortalité, annuelle, de plus de 700 000 décès,le nombre, absolu, de cas est en augmentation constante, du faitdu vieillissement et de l’expansion des populations, dans lemonde. En Algérie, le cancer colorectal est classé en troisième po-sition, après le cancer du poumon et de la vessie, chez l’hommeet le cancer du sein et du col utérin, chez la femme. Notre travaila pour objectif d’illustrer quelques facteurs de risque dans une po-pulation du nord ouest Algérien durant les 13 dernières années (2000à 2012). L’échantillonnage comporte 1656 patients atteints de can-cer du côlon (878 hommes soit 53% et 778 femmes soit 47%). Lesrésultats obtenus ont révélé une légère prédominance masculineavec un sex-ratio de 1,14 une fréquence élevée de l’atteinte ma-ligne du côlon gauche (72,8%) par rapport au côlon droit (27,1%)respectivement. Selon la classification de TNM, 56,6% des patientsprésentent des tumeurs aux stades III et IV. En conclusion, le typecolon gauche domine dans les deux sexes par rapport à la loca-lisation du colon droit et cela au niveau des différentes wilayas. Lesrésultats obtenus à l’issue de cette étude nous renseignent plus par-ticulièrement sur la situation épidémiologique du cancer du colonà travers l’ouest Algérien. A cet effet, il serait fort intéressant de réa-liser une enquête nutritionnelle afin de déterminer le rôle importantde l’alimentation dans l’étiologie de ce type de cancer. Mots clés : Cancer du côlon, Epidémiologie, Age, Sexe, Localisation, Classification TNM, Prévention.

CARCINOME NEUROENDOCRINE DU SEIN.A PROPOS D’UN CASMeddour R1, Lagueb S1, Boudinar F2,4 , Boukrissa M3,4, Boukerche A1,4

1. Service de radiothérapie, EHSO Emir Abdelkader d’Oran.2. Service d’oncologie médicale, EHSO Emir Abdelkader d’Oran3. Chirurgie - UMC, CHUO4. Faculté de médecine, Université d’Oran1.Introduction : Les carcinomes neuroendocrines touchent es-sentiellement le système broncho-pulmonaire et le tractus gas-tro-intestinal. Les localisations mammaires sont rares. Elles re-présentent moins de 0.1% de tous les cancers mammaires etmoins de 1% des tumeurs neuroendocrines. Le diagnostic estévoqué sur des critères morphologiques et confirmé par l’ex-pression des marqueurs neuroendocrines (chromogranine et sy-naptophysine) par plus de 50% des cellules tumorales. Nous rap-

portons l’observation d’une patiente atteinte d’un carcinome neu-roendocrine primitif du sein non métastatique.Observation : Il s’agit d’une patiente âgée de 32 ans ayantconsulté pour un nodule du sein gauche de 6 cm de diamètre oul’étude histologique du prélèvement de la micro-biopsique a ré-vélé une tumeur neuroendocrine avec remaniements inflam-matoires et nécrose. Le bilan d’extension étant négatif, une mas-tectomie gauche avec curage ganglionnaire ont été réalisés.L’étude anatomopathologique était en faveur d’un carcinome neu-roendocrine avec un pT de 6 cm et un curage suffisant et néga-tif. Par ailleurs, l’étude immunohistochimique a confirmé la natureneuroendocrine (une expression de la chromogranine et de la sy-naptophysine par les cellules tumorales) avec des récepteurs hor-monaux fortement exprimés et sans l’expression du HER 2. La pa-tiente a reçu une chimiothérapie adjudante (3FEC/3TXT) suiviepar une radiothérapie conformationelle (3D) de la paroi thoraciquegauche et des aires ganglionnaires sus et sous claviculaires ho-molatérales à la dose de 50 grays dans un but prophylactique.Conclusion : Le carcinome neuroendocrine primitif du sein estune entité rare, d’individualisation récente. Il est impératif de dis-tinguer entre une tumeur neuroendocrine primitive ou secondairedu sein à cause de l’attitude thérapeutique qui diffère.

LA CHIRURGIE DES CANCERS BRONCHOPULMONAIRES N2Y. M. Medjdoub, K. Meskouri, A. Hadj Sadok, S. Boussensla,Tchouar, Isnasni, G. BenaiService de chirurgie thoracique, CHU MustaphaL’envahissement ganglionnaire dans les cancers bronchiques signeune agressivité tumorale mal contrôlée et de mauvais pronos-tic quelque soit le stade de l’envahissement. Les cancers bron-chiques non a petites cellules classés N1 sont des cancers qui sontchirurgicaux, les cancers N3 sont exceptionnellement chirurgicauxalors que la controverse existe toujours dans les cancers bron-chiques classes N2 depuis les deux essais “EORTC 08941’’ et “in-tergroup 0139”. Pour les cancers N2 de découverte fortuite per opé-ratoire leur exérèse peut être réalisée en raison du pronostic ho-norable allant jusqu’a 40% de survie à 5 ans ; cependant les N2documentés et donc diagnostiqué en pré - opératoire, la chirurgiepremière a un pronostic beaucoup plus faible et une induction chi-miothérapie donne des résultats biens meilleurs que la radio chi-miothérapie seule à la condition, évidente, qu’il n’y ait pas de risquechirurgical élevé. Le cancer bronchique est le plus mortel des can-cers et l’élargissement des indications chirurgicales aux formesde cancers autrefois considérés comme inopérables constitue unbon moyen pour réduire cette mortalité.Mots clés :Cancers bronchiques, métastases ganglionnaires, chimiothérapie,chirurgie.

L’INFERTILITE ET LE RISQUE DE CANCER DU SEIN : FAUT-IL S’INQUIETERSarah Mellali, K. Haoud, S. MoulessehoulLaboratoire de biotoxicologie, Université Djillali Liabès, Sidi Bel Abbès, Algérie L’infertilité et le cancer du sein sont deux problèmes majeurs de lasanté des femmes. L’hypothèse d’un lien entre ces deux patholo-gies a été supposée, du fait que le risque ultérieur de cancer dusein augmente avec la nulliparité et l’âge tardif de la première gros-sesse. Notre objectif était de conduire une méta-analyse des étudesprospectives récentes portant sur le risque de cancer du sein chezles patientes infertiles notamment celles traitées pour endométrioseou syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), afin de d’évaluerle niveau de risque. Notre méta-analyse a inclus 11 études publiéesentre janvier 2000 et mai 2015 et réalisée sur un total de 2 560 pa-tientes. Les résultats ont été calculés selon la cause de l’infertilité,SOPK et endométriose, ainsi que de manière globale. Troisétudes ont montré une augmentation significative du risque de can-cer du sein dans une population de femmes infertiles, une étude amontré une diminution significative de ce risque, les 7 autres étudesn’ont pas montré d’influence de l’infertilité sur le risque. Notre méta-analyse portant sur les études sélectionnées n’a pas montré d’as-sociation significative entre infertilité et cancer du sein : odds ratio

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 57

(OR) = 1,05 ; intervalle de confiance (IC) 95% (0,96-1,16). Une ana-lyse en sous-groupe portant sur l’endométriose et le SOPK n’a pasmontré d’association significative non plus, avec un OR de 1,02 (IC95% : 0,87-1,19) et 1,19 (IC 95% : 0,93-1,51), respectivement. Cetteétude est rassurante, l’infertilité ne constitue pas un facteur de risqueidentifié de cancer du sein et ne nécessite pas une surveillance si-nologique accrue. Cependant les femmes à haut risque de cancerdu sein notamment celles porteuses d’une mutation génétique deBRCA1 ou BRCA2 ; un examen clinique biannuel dès 20 ans, puisdès l’âge de 30 ans et un bilan annuel devraient être réalisé. Mots clés : Cancer du sein ; Infertilité, Méta-analyse, Syndrome des ovairespolykystiques, Endométriose.

LES FACTEURS DE RISQUE DU MYELOME MULTIPLESarah Mellali, K. Haoud, S. MoulessehoulLaboratoire de biotoxicologie, Université Djillali Liabès, Sidi Bel Abbès, Algérie Le myélome multiple (MM) ou maladie de Kahler est une hé-mopathie maligne caractérisée par une multiplication maligne desplasmocytes. Il représente 10 à 20% du total des hémopathiesmalignes, ce qui le situe au deuxième rang par ordre de fréquenceaprès les lymphomes. Plusieurs études ont été menées afin demettre en évidence les facteurs de risque potentiel de MM. No-tre travail est une synthèse et une méta-analyse de nombreuxtravaux réalisés sur le MM dans ces dernières décennies afin decerner les grands facteurs de risque liés au MM. Nous avons in-clus 22 études qui se sont intéressées aux facteurs de risqueprofessionnels ; le mode de vie (tabac, alcool, indice de massecorporelle) ; l’implication des autres maladies et le facteur gé-nétique. Les données indiquent qu’il existe une grande diversitéde facteurs de risque qui pourraient être associés au myélomemultiple. En effet, plusieurs associations significatives s’impose,y compris le travail agricole, la profession de pompier, de coif-feur, l’exposition aux produits chimiques ou des pesticides, le sur-poids et l’obésité, les habitudes de consommation d’alcool, l’ané-mie pernicieuse (carence en vitamine B12), la spondylarthrite an-kylosante et les polymorphismes. En conclusion, le MM est une maladie multifactorielle, qui englobeune grande variété de facteurs de risque et qui couvrent de nom-breux aspects de la vie. Des recherches approfondies sont né-cessaire pour clarifier le rôle de ces facteurs dans le dévelop-pement du myélome multiple.Mots clés : Myélome multiple; Méta-analyse, Facteur de risque, Hémopathiemaligne.

GLIOMATOSE CEREBRALE : A PROPOS D’UNCAS AU SERVICE DE RADIOTHERAPIE DE ANNABA ET REVUE DE LA LITTERATUREMenasria. M Service de radiothérapie, CAC Annaba.Introduction : La gliomatose cérébrale est une néoplasie primi-tive infiltrante et rare du cerveau, elle se caractérise par une pro-lifération gliale diffuse touchant au moins deux lobes cérébraux.Elle peut survenir d’emblée (gliomatose primaire) ou apparaîtresecondairement par diffusion d’un gliome primitivement focal (glio-matose secondaire). La présentation clinique et radiologique estsouvent trompeuse et le diagnostic histologique difficile. Enfin,les gliomatoses posent un problème thérapeutique spécifique parrapport aux autres tumeurs gliales en raison de la toxicité de laradiothérapie panencéphalique et de l’impossibilité de réaliser uneréduction chirurgicale de la tumeur.Objectifs : nous rapportons un cas de gliomatose cérébrale chezun homme de 56 ans, traitée à notre service de radiothérapie etnous allons décrire les particularités clinique, anatomopatholo-gique, thérapeutique et pronostique.Matériel et méthodes : Il s’agit du monsieur B.M, âgé de 56 ans,sans antécédents pathologiques particuliers. Le début de la symp-tomatologie remonte à un mois, marqué par l’apparition brutale d’unsyndrome d’HIC avec amaurose de l’œil gauche et confusion men-tale. L’IRM cérébrale a révélé l’existence de 2 foyers, l’un fronto-temporal droit et l’autre pariéto-occipital gauche, leurs aspects ra-diologiques évoquaient en premier lieu des localisations cérébrales

secondaires, mais devant l’absence de lésion primitive, une biop-sie a été réalisée, cette dernière a retrouvé un gliome grade IV.Le patient a reçu un traitement symptomatique. Une irradiationconformationnelle tridimensionnelle selon un schéma hypo frac-tionné s’était imposée chez lui vue le caractère menaçant de l’HIC,il a donc reçu 30 Gy en 10 fractions, et fut réorienté chez son on-cologue pour une chimiothérapie à base de témozolamide.Discussion : Cette entité anatomoclinique rare, reste de diagnosticdifficile, son pronostic est lié à l’âge, à l’état fonctionnel, au gradehistologique et à la différenciation oligodendrogliale. La chimio-thérapie initiale semble permettre d’obtenir une amélioration cli-nique ou radiologique chez près d’un tiers des patients. La sur-vie spontanée apparaît extrêmement variable allant de moins de1 mois à 16 ans d’où la difficulté d’évaluer l’efficacité des thé-rapeutiques. De façon étonnante, le pronostic apparaît plus fa-vorable chez l’homme (médiane de survie 17 mois).Conclusion : La gliomatose cérébrale est une forme rare de tumeurgliale. Elle pose un problème pronostic en raison de son diagnostictardif, de son inopérabilité, ainsi que de l’impossibilité de réaliserune radiothérapie externe à forte dose vue son caractère diffus. Au-cun protocole thérapeutique ne semble être efficace au long terme.

CANCER DU SEIN CHEZ LA FEMME JEUNE. A PRO-POS D’UN CAS AU SERVICE DE RADIOTHERAPIE DEANNABA ET REVUE DE LA LITTERATUREMenasria. M Service de radiothérapie, CAC AnnabaIntroduction : le cancer du sein constitue un problème de santé pu-blic, c’est le premier cancer de la femme dans le monde et la pre-mière cause de mortalité par cancer chez la femme, l’âge de sur-venu chez nous est inférieur à la moyenne dans le monde. Le can-cer du sein de la femme jeune de moins de 35 ans représente 6 à8% de l’ensemble des cancers du sein, le contexte familial et gé-nétique (mutation du BRCA1, BRCA2, P53) y joue un rôle impor-tant. Son incidence a considérablement augmenté ces dernières an-nées et sa survenu chez le sujet jeune est caractérisée par un pro-file clinique défavorable avec un haut risque de récidive métasta-tique précoce. Le traitement repose essentiellement sur la chirur-gie, la chimiothérapie et la radiothérapie.Objectifs : nous rapportons un cas de cancer du sein chez unejeune femme de 22 ans, traitée à notre service de radiothérapie,et nous allons décrire les particularités (clinique, anatomopa-thologique, thérapeutique et pronostique) de cette entité.Méthode : il s’agit de la patiente K.H âgée de 22 ans, aux antécédentsfamiliaux de carcinome mammaire chez la grand-mère. Le début dela symptomatologie remonte à un an, marqué par la découverte à l’au-topalpation, d’un nodule du du sein gauche de 1 cm de diamètre, né-gligé par la jeune femme, c’est l’apparition de mastodynie qui l’a mo-tivée à consulter en ambulatoire où les investigations ont conclu à unemastopathie fibrokystique. Une excision chirurgicale du nodule a étédonc faite, mais l’étude anatomopathologique a révélé la présenced’un carcinome canalaire infiltrant non spécifique, étendu sur 30 mmde diamètre, arrivant au contact des limites d’exérèse, récepteurs auxœstrogènes et à la progestérone positifs et Her2 négatif. Le bilan d’ex-tension est négatif. La patiente a reçu 6 cures de chimiothérapie pre-mière à base de 3 FAC/3 docetaxel puis elle a subi une mastecto-mie gauche avec conservation de la plaque aréolaire, associée à uncurage ganglionnaire axillaire homolatéral, les 11 ganglions prélevésétaient indemnes. Elle a ensuite bénéficié d’une radiothérapie externeconformationnelle en 3 dimensions, à la dose de 50 Gy sur la paroithoracique gauche et de 46 Gy sur les aires ganglionnaires sus et sousclaviculaires homolatérales.Discussion : bien que le cancer du sein chez la femme jeune demoins de 35 ans reste rare, il représente 6 à 8% de tous les can-cers du sein. On constate qu’en Algérie il survient à un âge pré-coce, d’où l’intérêt de la sensibilisation des femmes à haut risque(antécédents familiaux de cancer) et l’instauration d’un dépistageindividuelle précoce les ciblant (examen clinique, échographiemammaire, mammographie et consultation d’oncogénétique).Conclusion : le jeune âge au diagnostic de cancer du sein sem-ble être un facteur de pronostic péjoratif, ainsi que le profil de la

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 58

tumeur qui est souvent plus agressive, d’où la nécessité d’un diag-nostic précoce pour assurer une prise en charge optimisée. L’ap-port psychologique est une entité non négligeable dans la priseen charge des patientes jeunes suite au traitement entretenu.

CARCINOME LOBULAIRE MAMMAIRE REVELE PARUNE METASTASE RECTALE, A PROPOS D’UN CASD. Merrad, C. Sedkaoui, K. Tazibt, H. Ammour, R. Laliam Service d’oncologie médicale, CHU. Mohammed Nedir, Tizi-Ouzou, Algérie.Introduction : Le carcinome lobulaire infiltrant représente 4 à 10%des cancers du sein. Son diagnostic clinique et radiologique estdifficile, il métastase le plus souvent au niveau du tractus digestif,il est plus fréquemment bilatéral, son pronostic est différent decelui des carcinomes canalaires. Observation : C’est la patiente A. L, âgée de 46 ans, célibataire, sui-vie à notre service depuis le mois de juin 2014 pour prise en charged’un carcinome lobulaire mammaire infiltrant bilatéral révélé par desrectorragies dont la colonoscopie et la biopsie étaient revenues enfaveur d’une localisation secondaire d’une néoplasie mammaire.Examen clinique : Patiente en moyen état général (PS 2) avec dessignes cliniques à type de rectorragies, asthénie et pâleur cutanéo-muqueuse et des signes biologiques à type d’une bicytopénie (ané-mie et thrombopénie). Vu son état général altéré et la perturbationde son bilan biologique (anémie et thrombopénie ayant nécessitéplusieurs transfusions sanguines) et vu que les récepteurs hormonauxétaient positifs, on a décidé de la mettre dans un premier temps soushormonothérapie et biphosphonates. Par la suite, devant l’amélio-ration de son état général, la patiente a été mise sous chimiothé-rapie orale : capécitabine à doses réduites. Au bout de 3 cures ona constaté une amélioration clinique et biologique d’où la décisiond’augmenter progressivement les doses de capécitabine.Conclusion : Malade vivante, avec initialement une bonne réponseclinique et une stabilité radiologique jusqu’au mois d’août 2016puis altération de l’état général et progression de la maladie (soit18 mois de survie globale).

TUMEURS STROMALES GASTRO-INTESTINALES.A PROPOS D’UNE SERIE DE 20 CASZ. Merad Anatomie et cytologie pathologique, Centre hospitalo-universitaire de Sidi Bel AbbèsIntroduction : Les GIST sont les tumeurs mésenchymateuses lesplus fréquentes du tube digestif, elles prennent naissance à par-tir des cellules interstitielles de Cajal. Sur le plan moléculaire, lesGIST sont caractérisées par l’existence de mutations de l’un desdeux gènes cibles C-Kit et PDGFRA codant pour des récepteurstransmembranaire Tyrosine Kinase.But de travail : Déterminer les caractéristiques histopathologiques etimmunohistochimiques des GIST ainsi le risque de récidive tumorale. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective réali-sée au service d’Anatomie et de Cytologie Pathologiques du CHUde Sidi Bel Abbès colligeant 20 cas durant une période de 10 ansentre 2004-2014.Résultat : La moyenne d’âge de notre série était de 56 ans avecdes extrêmes allant de 17 ans à 85 ans et plus de 57% des pa-tients étaient âgés plus de 60 ans avec une prédominance mas-culine (sex-ratio de 1.37). Les localisations tumorales primitivesétaient respectivement : l’estomac (52%), jéjunum (25%), duo-dénum (15%) et masse mésentérique (10%). La taille tumoralemoyenne était de 10 cm avec des extrêmes de 3 cm à 26 cm.Le diagnostic histopathologique est confirmé sur pièces opéra-toires (52%) et orienté sur biopsies (48%). L’examen microsco-pique avait trouvé une prolifération de cellules fusiformes dans50% des cas, cellules épithéloïdes dans 40% et 10% mixtes. Unindex mitotique supérieur à 5/50 CFG était retrouvé dans 60% descas et l’expression du CD117 était positive dans 95% des cas.Discussion : Les GIST sont des tumeurs rares, représentent moinsde 1% des tumeurs du tube digestif. L’immunohistochimie estnécessaire et très utile pour poser le diagnostic des GIST et d’éli-miner les autres diagnostics différentiels.Conclusion : La localisation tumorale, la taille ainsi que l’indexmitotique représentent les facteurs prédictifs de récidive des GIST.

APERÇU DES METHODES ACTUELLES DE DOSIMETRIE BIOLOGIQUEA.N. Messal-Djelti1, L. Louhibi1, Z. Boucif4, A. Boudjema1, F.Zemani1, L Barrios2, M R Caballín3, N.Saidi-Mehtar1, N, J F Barquinero3 .

1. Département de génétique moléculaire appliquée. Faculté des sciences. Uni-versité des sciences et de la technologie d’Oran (USTO), 31000 Oran, Algérie.2. Unitat de biologia cellular. Departament de biologia cellular, fisiologia i immu-nologia. Universitat autònoma de Barcelona, E-08193, Bellaterra, Spain.3. Unitat d’antropologia biològica. Departament de biologia Animal, biologia vegetali ecologia. Universitat autònoma de Barcelona, E-08193, Bellaterra, Spain.4. Laboratoire de cytogénétique, Etablissement hospitalier spécialisé d’ophtal-mologie, Hammou Boutliliss, Oran. L’évolution de la demande mondiale en énergie fera que l’Algé-rie développera dans un futur proche l’énergie nucléaire. Ceci né-cessitera une compétence dans ce domaine et notamment dansl’évaluation de l’effet des rayonnements émis en cas d’accidents.La dosimétrie biologique est donc essentielle dans des cas d’ex-positions accidentelles. A cet effet, nous avons établi une courbed’étalonnage dose/effet, par la méthode de cytogénétique en co-loration uniforme. Les conditions expérimentales choisies sont lesmêmes que celles utilisées par l’équipe du Pr. Barquinero (UAB,Barcelone, Espagne). La courbe a été établie pour le laboratoirealgérien à partir d’un prélèvement sanguin d’une personne algé-rienne, saine, sans antécédents à une exposition aux rayonnementsionisants. La fréquence des chromosomes dicentriques augmenteavec la dose et l’analyse statistique montre que les valeurs obtenuessuivent une distribution de type poisson révélant ainsi que les ir-radiations ont été faites de manière correcte et homogène. Lacourbe dose/effet a été obtenue à partir du dénombrement des di-centriques, obéisse au modèle linéaire quadratique et la relationdose/effet s’exprime par l’équation Y = c + α D + β D2 permettantainsi d’estimer la dose d’une surexposition possible.Mots cléfs : Dose/ effet, dosimetry, linéaire quadratique, POISSON, courbeRéférences bibliographiques :International Atomic Energy Agency – Cytogenetic Analysis for Radiation DoseAssessment. Technical Report Series n° 405, IAEA, Vienna, 2001.Stephan.G, Oestreicher.U and Romm.H. Biological dosimetry. In Chromoso-mal Alterrations (G. Obe and Vijayalaxmi, Eds. ).Springer-Verlag, Berlin, 2007.TURAI, I., The IAEA’s Co-ordinated Research Project on Biodosimetry,1998–2000, Int. J. Appl. Radiat. Isot. 52 (2000) 1113–1116.Wu H, Durante M, Furusawa Y, George K, Kawata T, Cucinotta FA. 2003. M-FISH analysis of chromosome aberrations in human fibroblasts exposed to ener-getic iron ions in vitro. Advances in Space Research 31 :1537 – 1542. Yoshida. M.A, Hayata. I, Tateno. H, Tanaka. K, Sonta. S, Kodama. S, Kodama.Y and Sasaki. M.S, The chromosome network for biodosimetry in Japan. Ra-diat. Meas. 42, 1125-1127 (2007).

EFFET DE LA VITAMINE C IN VITRO SUR LA PRO-LIFERATION LYMPHOCYTAIRE ET LA SECRETIONDE CYTOKINE (IL 2) AU COURS DU DIABETE DETYPE 2.Meraou A1, Merzouk H1, Belbraout S2, Medjdoub A1

1. Laboratoire de physiologie, physiopathologie et biochimie de la nutrition.2. Université de Moncton.Introduction. Le diabète de type 2 représente la forme la plus ré-pandue de diabète, sa fréquence croit dans les pays dévelop-pés mais aussi dans les pays en voie de développement, il estcaractérisé par une résistance à l’insuline et une carence rela-tive de sa sécrétion, il est associé à des perturbations immuno-logiques et à un stressOran oxydatif qui est un facteur déclen-chant ou aggravant le cancer, Certains antioxydants peuvent amé-liorer ces anomalies. Objectif. Les objectifs de ce travail sont dedéterminer les effets bénéfiques et la vitamine C sur la prolifé-ration lymphocytaire, stress oxydative et la sécrétion de cytokinechez une population diabétique.Matériel et méthodes. L’isolement des lymphocytes se fait à par-tir d’un prélèvement sanguin, par centrifugation dans un gradientd’histopaque. Les cellules isolées sont mises en culture en présenced’un antioxydant (vitamine C). L’indice de prolifération ainsi qu’unparamètre du stress oxydatif (protéines carbonylées) et l’IL2 (in-terleukine) sont évalués chez les témoins et les patients diabétiques. Résultats. Les résultats obtenus montrent que la vitamine C améliorela prolifération lymphocytaire, la sécrétion de l’IL2, en effet, une ré-

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 59

duction des teneurs en protéines carbonylées (P-CAR) a été obser-vée notamment chez les diabétiques. Les altérations immunitaires etles perturbations de la balance redox associées au diabète peuventêtre corrigées par la consommation d’aliments riches en vitamine C.

OSTEOSARCOME DU GENOU AVEC METASTASEPULMONAIRE UNIQUE CHEZ UNE FILLE DE 17ANSMessekine. N, Mebarki. M Service d’oncologie médicale. EPH MascaraIntroduction : Les ostéosarcomes constituent un groupe hété-rogène de tumeurs ayant des particularités anatomocliniques etévolutives diverses. La qualité de la prise en charge initiale estun facteur déterminant du pronostic.Objectifs, Méthodes, Résultats : Nous rapportons le cas d’une jeunefille de 17 ans sans antécédents particuliers, suivie dans notre ser-vice pour prise en charge d’un ostéosarcome grade II du genougauche avec métastase pulmonaire unique et qui a reçu une chi-miothérapie première (3 cures), l’évaluation radiologique objectivela disparition complète de la métastase pulmonaire. Une chirurgietype : Amputation mi cuisse gauche été réalisée et suivie de chi-miothérapie (3 cures). La patiente est mise sous contrôle régulier.Conclusion : la chimiothérapie première dans les ostéosarcomesgarde sa place

LE CANCER DU FOIE PRIMITIF A ORAN. RESULTATS DE 19 ANNEES D’ENREGISTREMENT1996-2014H.Messid Bouziane Meflah, F. Bendjelid, F/Z. Besbes, A.Z. Bouzidi, N. Nait Bahloul, N. Guetarni, N. Midoun, F. Ammour, L. Mokhtari, Z. Ahmed FouatihIntroduction : Selon la CIMO-3 (Classification Internationale desMaladies pour l’Oncologie, 3e révision), les tumeurs malignes dufoie sont codées C22.0.Objectif : décrire les caractéristiques épidémiologiques des can-cers du foie dans la wilaya d’Oran sur une période de 19 ansallant de 1996 à 2014 ainsi que leur incidence.Population et méthode : il s’agit d’une étude descriptive dont lesdonnées ont été extraites du registre de cancer d’Oran qui est unregistre de population datant de 21 années et faisant partie du ré-seau régional de l’ouest algérien. Le codage des localisations etdes morphologies des tumeurs se fait selon la CIMO (CIMO3 : Clas-sification Internationale des Maladies pour l’Oncologie, 3e révision)et la CIM 10 (Classification Internationale des Maladies, version10). La saisie et l’analyse se font par le Can-reg4 (logiciel établipar le CDC d’Atlanta) et l’Epi-info version6.Résultats : Sur les 21108 cancers toutes localisations confonduesnotifiées durant ces 19 années, on retrouve 154 cas de cancer dufoie primitif (0.72%). Le sex-ratio est de 1,16. Chez le sexe fémi-nin, on a notifié 71 cas dont l’âge moyen est de 59,00 ± 4,4 ans.La morphologie la plus fréquente est le carcinome (3%) suivie ducarcinome hépatocellulaire, SAI (22,5%) et de l’adénocarcinome(18%). Le taux d’incidence standardisé = 0.7/100000 habitant. Chezle sexe masculin, on a notifié 83 cas dont l’âge moyen est de 59,24± 3,8 ans. La morphologie la plus fréquente est le carcinome hé-patocellulaire, SAI (30,1%) suivie du carcinome (27%), de l’adé-nocarcinome (19%) et du cholangiocarcinome (4%). Le taux d’in-cidence standardisé = 0.8/100 000 habitant.Mots clés : Cancer du foie primitif - Incidence - Morphologie - Registre du can-cer d’Oran.

SARCOME GRANULOCYTAIRE REVELATEURD’UNE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUEF.Mokhtari ; S.Aggoune ; L.Sadeg ; B.Bouhamed ; N.Mahdi ; Y.Hi-red ; M.Afraoucene ; H.Boukhelal Service d’oncologie pédiatrique. CHU Mustapha. Introduction : Le sarcome granulocytaire (SG), plus connu sousle nom de chlorome, est une tumeur extra médullaire rare, com-posée de précurseurs myéloïdes immatures L’incidence du SGparmi les leucémies aiguës myéloblastiques (LAM) de l’enfantest évaluée entre 3 et 4%. Les régions les plus fréquemmentconcernées sont les os crâniens, le sternum, les côtes, les ver-

tèbres, le bassin, ainsi que les ganglions lymphatiques et la peau.Des localisations plus rares sont décrites ; type cérébrale. Matériel et méthode : Nourrisson de 29 mois hospitalisé en no-vembre 2015, orientée d’une consultation d’ophtalmologie devantla constation d’une atteinte ophtalmologique bilatérale avec atteintecérébrale à l’IRM orbitaire (volumineux processus tumoral de l’étageantérieur de la base du crâne) pour suspicion de tumeur solide.Résultats : L’examen clinique objectiva une exophtalmie grade3 à gauche et 2 à droite avec rougeur et larmoiement. Des signesd’insuffisance médullaire : pâleur cutanéomuqueuse, syndromehémorragique (gingivorragies) avec un syndrome tumoral faitd’adénopathies inguinales et d’une splénomégalie type 2. La nu-mération formule sanguine retrouve une bicytopénie, avec au frot-tis 24% de cellules blastiques. La ponction e moelle osseuse avecimmunophénotypage retrouve CD33+, CD13+, MPO + concluantà une LAM de type 5.Conclusion : Le sarcome granulocytaire est une manifestation raredes LAM. Cette tumeur peut précéder l’apparition des signes cli-niques et biologiques de la leucémie. La rareté de la localisationcérébrale du sarcome granulocytaire pose généralement un pro-blème de diagnostic, surtout en l’absence d’anomalie hémato-logique. Le traitement répond à celui des LAM avec un pronos-tic qui reste sombre.

LE GENOTYPAGE D’ADN D’HPV : UNE ETUDE DECANCERS ANO-GENITAUX DANS LA POPULATIONDE L’OUEST ALGERIENNahet A1, Hassaine H1, Boublenza L1, Masdoua N1, Pretet J-L2,3, Mougin C 2,3

1. LAMAABE «laboratoire de microbiologie appliquée à l’agroalimentaire, au biomédicale et à l’environnement», Université de Tlemcen.2. Université de Franche-Comté, UBFC, EA3181, LabEx LipSTIC, 25000 Be-sançon, France. 3. CHRU de Besançon, laboratoire de biologie cellulaire et moléculaire, InsermCIC 1431, 25000 Besançon, France.Les Papillomavirus Humain (HPV) responsables de lésions épi-théliales cutanées ou muqueuses, sont associées à certains typesde cancers plus particulièrement le cancer du col utérin, ce der-nier est étroitement lié à une infection par ce virus, d’où l’intérêtde l’introduction du test HPV dans son dépistage.Objectifs : étudier la prévalence des papillomavirus humains (HPV)dans des cancers cancers ano-génitaux chez des patients rési-dant dans la région ouest de l’Algérie durant une période com-prise entre 2010 et 2014. Matériel et méthodes : L’ADN extrait d’échantillons fixés au for-mol et inclus en paraffine provenait de 39 cancers de la sphèreano-génitale, la présence d’ADN d’HPV a été recherchée en uti-lisant le test INNO-LiPA HPV Genotyping Extra®. Résultats : La prévalence des HPV était de 100% dans les can-cers du col utérin, 40% dans les cancers du vagin, 17% dans l’en-semble des cancers de la vulve, 33% dans les cancers de l’anus. Conclusion : L’ensemble de nos résultats est globalement en ac-cord avec ceux de la littérature. Des études de plus grande am-pleur s’avèrent nécessaires pour promouvoir la vaccination anti-HPV en Algérie.Mots clés : Cancers ano-génitaux, HPV, Génotypage, Test INNO-LiPA.

DETECTION D’HPV DANS DES CANCERS DES VADSET DES CANCERS CUTANES DANS LA POPULATIONDE L’OUEST ALGERIENNahet A1, Hassaine H1, Boublenza L1, Masdoua N1, Pretet J-L2,3,Mougin C2,3

1. LAMAABE «laboratoire de microbiologie appliquée à l’agroalimentaire, au biomédicale et à l’environnement», Université de Tlemcen.2. Université de Franche-Comté, UBFC, EA3181, LabEx LipSTIC, 25000 Be-sançon, France. 3. CHRU de Besançon, laboratoire de biologie cellulaire et moléculaire, InsermCIC 1431, 25000 Besançon, France.Selon le Centre international de recherche sur le cancer, envi-ron deux millions de nouveaux cas de cancer survenant an-nuellement dans le monde sont attribuables à des infections. Untiers de ces cancers (32,5 %) seraient attribuables spécifique-ment aux papilloma virus humains.

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 60

Objectifs : étudier la prévalence des papillomavirus humains dansdes cancers de localisation différente chez des patients résidantdans la région ouest de l’Algérie durant une période comprise en-tre 2010 et 2014.Matériel et méthodes : L’ADN extrait d’échantillons fixés au for-mol et inclus en paraffine provenait de 10 cancers des VADS et36 cancers de la peau. La présence d’ADN d’HPV a été re-cherchée en utilisant le test INNO-LiPA HPV Genotyping Extra®. Résultats : La prévalence des HPV était 0% dans les cancers del’amygdale et du larynx et 6,4% dans les cancers spinocellulaires.Conclusion : Des études épidémiologiques de plus grande am-pleur avec une exploration de facteurs de risque (tels que ta-bagisme, exposition solaire), devraient permettre de mieux ap-préhender l’étiologie de ces cancers et s’avèrent nécessaires pourproposer des actions de santé.Mots clés :HPV, cancers des VADS, cancers cutanés, génotypage, Test INNO-LiPA.

ETUDE RETROSPECTIVE DES CANCERS DU SEINDE LA FEMME JEUNE DANS LE SERVICE D’ON-COLOGIE MEDICALE CHU ANNABAW. Naidja, S. Bouacha, N. Kouadri, H. DjeddiService d’Oncologie Médicale CAC AnnabaIntroduction : Le cancer du sein est de loin le plus fréquent des can-cers de la femme, il touche 12% des femmes tout âge confondu, et11% des femmes de moins de 35 ans, les données de la littératuresont pauvres, en raison du faible nombre de séries et de la défini-tion de l’âge jeune (<40, < 35, < 30 ans ?). Le cancer du sein re-présente la première cause de décès 7% chez les moins de 30 ans.Le contexte familial et génétique joue un rôle majeur dans la survenuede ce cancer .Ces cas sont réputés agressifs, avec un profil épidé-miologique, diagnostic, pronostic local et général moins favorable etune survie à 5 ans inférieure à celle de la population générale.Objectif : Cette étude descriptive rétrospective a pour but de dé-crire le profil du cancer du sein de la femme jeune ; épidémio-logie, clinique, pathologie, évolution et pronostic.Patients et méthodes : L’étude concerne 14 patientes dont l’âge≤ 40 ans sur une série de 660 cas de cancer du sein prisesen charge, durant l’année 2013 au service d’oncologie médi-cale CAC Annaba.Résultats : La fréquence du cancer du sein chez la femme jeunedans notre étude est 2%du nombre global du cancer du sein, lamoyenne d’âge est 37 ans, la contraception orale est rapportéedans 55% des cas, les antécédents familiaux dans 21% des cas.Le délai moyen de consultation est de 6 mois et le nodule autopalpable était révélateur dans 75% des cas, il s’agissait clini-quement de 7 cas classées T2 N1 M0, 3 cas T1 N0 M0, 2 casT1N1M0, 1 cas T4C N1M0 et 1 cas T2 N1M1 os. Le sein n’a puêtre conservé dans aucun cas, il y avait 85% de carcinome ca-nalaire infiltrant 58% et 14% grade II et III respectivement, 35%d’envahissement gg, 14% d’emboles vasculaires, un cas de tri-ple négatif, 79% HER2 +, 14% RH. La chimiothérapie et la ra-diothérapie ont été instituées, l’hormonothérapie et la thérapieciblée étaient en fonction de l’immunohistochimie, une seule ré-cidive est notée ; métastases osseuses dans un délai de 6 mois.Conclusion : Le recul, trop court et le nombre limité d’événements,dans cette série, ne permettent pas de mettre en évidence lesparamètres pronostiques discriminants. Le cancer du sein chezles femmes jeunes se distingue par des caractéristiques biolo-giques souvent plus agressives, par une plus grande prédispo-sition génétique et par un retard diagnostic, il se présente sousformes plus évoluées et de pronostic plus défavorable que chezles femmes plus âgées. Une amélioration du pronostic est pos-sible par un traitement adapté aux facteurs pronostiques.

EPIDEMIOLOGIE DES CANCERS MAMMAIRESCHEZ LA FEMME A ORAN INCIDENCES ET ESTIMATIONS REGIONALES 2000- 2014 N. Nait Bahloul*, F. Ammour*, A. Lounis A.Derkaoui N.Guetarni,F. Bendjelid, H.Messid, F.Besbes, L. Mokhtari*, Z. Ahmed Fouatih* *SEMEP CHU OranIntroduction : Le cancer du sein est le premier cancer de la femme

dans le monde, en Afrique du nord et en Europe. Son Incidenceaugmente de 2.4%/an depuis 20 ans. Pathologie très fréquente,touchant la femme de plus en plus jeune et une femme sur 10 estactuellement atteinte par cette pathologie. Chaque année dans lemonde, un million de cancers du sein est découverte et 400 000femmes en meurent.Objectifs : étudier l’évolution de l’incidence du cancer du sein chezla femme dans la Wilaya d’Oran durant la période 2000-2014.Préciser la tendance de l’évolution du cancer du sein féminin dansla région Ouest et sud Ouest du pays (données de 2014)Population et méthodes : Exploration des données du registreépidémiologique de population de la Wilaya d’Oran. Incluant toutesles tumeurs à comportements malins et primitifs du cancer du sein(C50.0 - C50.9) chez la femme dans la wilaya d’Oran, sur unepériode allant de 2000 à 2014. Les sources de donnée de plusen plus complètes incluant tous les établissements de santé qu’ilssoient étatiques ou privés, les laboratoires d’anatomopathologie,l’état civil, sécurité sociale etc. Le recueil des données selon unmode actif. L’analyse des données est faite par les logiciels épiinfo et Can reg. Résultats : Sur une période de 15 ans (2000 - 2014), on a en-registré 3864 cas de cancer du sein chez la femme (CIE10 :C50), Il est classé au 1er rang de tous les cancers de la femme.Il représente une fréquence de 43,4% par rapport à l’ensembledes cancers de la femme (8898). L’âge moyen est de 47±1,4 ans,il touche de plus en plus la femme jeune (42% ont moins de 45ans), le pic de fréquence est entre l’âge de 45 et 49 ans avecune fréquence de 17.5%. Son incidence ne cesse d’augmenter,elle passe de 36,9 /100 000 pour la période de 1996 à 2004 à40 /1000 000 habitants pour la période de 2000 à 2014. La to-talité des registres de l’ouest et sud ouest du pays place le can-cer du sein féminin au sommet des cancers de la femme. Mots clés : Epidémiologie, cancer, sein, incidence, femme, registre du can-cer d’Oran.

CHIRURGIE DES TUMEURS DE LA PAROI THORACIQUEA.Nekhla, M.Hedjem, H.Hambli, D.Kouiten, A.Benlarbi, S.Amroun,S.Bouguetof, S.Meimouni, D.Djellad, S.Abrouche, B.Guedmime.Service de chirurgie thoracique et vasculaire. CHU Tizi Ouzou.Les tumeurs de la paroi thoracique représentent un véritable chal-lenge pour tout chirurgien thoracique, car, non seulement ellesposent le problème impératif de la résection large, mais posentle problème surtout du recouvrement de la perte de substance,qui peut être conséquente, mettant en jeu le pronostic vital.Le traitement de ces tumeurs repose en fait sur quatre principes :- La chirurgie est le seul traitement curatif de la maladie et de ladouleur.- Le bilan pré opératoire doit définir les patients pouvant releverd’une chirurgie.- Les progrès réalisés en réanimation et dans les matériaux desubstitution ont repoussé les limites de résection.- Enfin, le résultat final relève plus d’un travail multidisciplinaireque des prouesses techniques d’un seul opérateur. Sur le plan étiologique, ces tumeurs représentent un ensemblehétérogène : tumeurs primitives, métastases, ou extension parcontiguïté. Sur une période de 42 mois, de janvier 2013 à juin2016, 40 patients présentant une tumeur de la paroi thoraciqueont été pris en charge dans notre service. L’objectif de ce travailest de montrer les différents aspects de ces tumeurs, leur ap-proche diagnostique et thérapeutique, et ceci à la lumière de no-tre expérience et de la revue de la littérature.

CANCER PULMONAIRE ENVAHISSANT LA PAROIA. NekhlaService de chirurgie thoracique et vasculaire. CHU Tizi Ouzou.L’atteinte de la paroi thoracique par un cancer bronchique non àpetites cellules, passe d’abord par l’atteinte de la plèvre qui joueun rôle déterminant dans la diffusion par contiguïté de ce cancer.Au fur à mesure de son expansion, la tumeur finit par atteindrela plèvre et l’envahir, cela quel que soit son siège initial au sein

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 61

du parenchyme et donc la fréquence d’un tel envahissement estd’autant plus grande que la tumeur est plus grosse. À l’inverse,des petites tumeurs périphériques peuvent avoir une extensionvers la paroi plus importante que vers le reste du parenchyme.Depuis la publication de Nohl-Oser en 1962, l’envahissement dela plèvre est reconnu comme un caractère anatomo-pathologiquepronostic et répond à la classification de Hammar modifiée. Il s’esttraduit par un up-staging du pT1 en pT2 dans la classificationTNM. Quant à Travis et al., ont souligné l’importance, à côté del’envahissement de la plèvre viscérale, du franchissement desscissures, et l’importance pronostique de l’envahissement de laplèvre du médiastin, du péricarde, et de la paroi thoracique. A lalumière de l’expérience du service et d’une revue de la littéra-ture, nous proposons de revoir l’aspect clinique, radiologique, pro-nostic et thérapeutique de ces envahissements de la paroi parle cancer bronchique non à petite s cellules.

CANCER DU SEIN ET GROSSESSE.A PROPOS DE UN CASN. Nèche, I. Boulouh H. DjediService d’oncologie médicale - CAC AnnabaIntroduction : L’association d’un cancer du sein et d’une grossesseest un évènement rare défini par la survenue d’un cancer du seindurant la grossesse ou durant l’année suivant l’accouchement.C’est un événement rare qui comporte un conflit d’intérêt fœto-maternel, et qui pose plusieurs problèmes diagnostiques, thé-rapeutiques, et surtout pronostiques. La prise en charge des can-cers du sein associés à une grossesse reste délicate et doit êtregérée par une équipe multidisciplinaire associant gynécologues-obstétriciens et cancérologues.Présentation du cas : Nous rapportons l’observation d’une pa-tiente âgée de 40 ans, qui consulte en 2014 en gynécologie suiteà l’apparition de deux masses au niveau du sein droit ; cette dé-couverte remonte à 2 ans négligée par la malade qui constateune aggravation de la pathologie par l’allaitement motivant la pa-tiente à re-consulter ; après bilans et étude anatomopathologique,la malade a subit une mastectomie le 05/02/2015. Avant de com-mencer sa chimiothérapie adjuvante, découverte d’une grossesseévolutive de 18 semaines ; décision après concertation de met-tre la malade sous chimiothérapie adjuvante type FAC à raisonde 6 cures, avec suivi régulier de la grossesse. La malade a ac-couché à 36 semaines, un mois après la fin de la chimiothérapie,accouchement par voie basse d’un enfant vivant bien portant de2,6 kg de poids, Apgar scoré à 8, la malade a été par la suite pré-senté à la radiothérapie puis mise sous hormonothérapie.Conclusion : Les données de la littérature permettent aujourd’huide répondre à un certain nombre de questions concernant le can-cer du sein survenant au cours de la grossesse et de la (les) gros-sesse(s) survenant après un cancer du sein. Il reste cependant desincertitudes importantes concernant notamment le devenir des fœ-tus exposés in utero à une chimiothérapie. Face à cette difficile as-sociation, une prise en charge multidisciplinaire est de rigueur.

EXTENSIVE IMMUNOGLOBULIN PRODUCTIONCORRELATION WITH TUMOR MASS IN PATIENTSSUFRING OF MULTIPLE MYELOMA FROM EST OFALGERIAKhawla Otmani1*, D. Naimi1,2, M. Benhalilou3 N. Boudersa4

1*. Laboratory of microbiological engineering and applications molecular bio-logy and cellular physiology. Animal biology Department. Natural science andlife Faculty.Constantine1 Mentouri University, route de Ain el bey, Constantine.2.Higher National School of Biotechnology, (ENSB) Constantine, nouveau pôleuniversitaire ali mendjli BPE66, 25100, Constantine.3. Department of hematology hospital Dr Ben Badis, Constantine. 4. Department of Rheumatology hospital Dr Ben Badis, Constantine. Multiple myeloma (MM) is a hematological cancer in a clonal ex-pansion of fully differentiated B cells (plasma cells) in the bone mar-row. It is characterized by osteolysis and a monoclonal immuno-globulin secretion that can develop an immune deficiency and se-vere renal impairment. Studies on myeloma in mice demonstratedthe quantitative relationship between the serum myeloma protein

concentration and tumor weight. The aim of this study is to assesswhether the quantity of serum immunoglobulin is associated withbone marrow plasma cell percentage (MPC%) in myeloma patientsfrom the East of Algeria. The serum and bone marrow samples of40 MM patients aged between 35 and 60 years from three wilayasin the East of Algeria were taken at the diagnosis phase in 2014 and2015 and analyzed: monoclonal M component synthesis were mea-sured by immunoelectrophoresis and myelogram was carried out.The results obtained show a large interindividual variability in sub-jects where immunoglobiline concentration was between[MIg](46.6g/l-1.69g/l) means [18.58 ±15.73g/l] and myeloma plasmacell percentage (MPC%)[2%_80%] means [8.96±17.74%]. Moreover,(MIg) secretion do not present any correlation with (PC%) (r= 0.1624;P = 0.3168). Our results suggest that in this study no relations-hip was observed between serum myeloma M protein concen-tration and bone marrow plasma cell percentage.Key words: Multiple myeloma (MM), Monoclonal Immunoglobulin (MIg), Myeloma plasma cell percentage (MPC%)

TRAITEMENT DES CANCERSI. Ouahab, A. Behar.

Service de chirurgie générale. CHU de Sétif.Le traitement du cancer est apprécié par plusieurs spécialistesen concertation. Ils formulent de propositions thérapeutiques re-posant sur des référentiels de pratique. L’annonce du cancer, doitêtre mieux coordonnée entre radiologue, spécialiste d’organe,cancérologue et médecin traitant. Il faut en effet, veiller à met-tre en place un environnement où le patient atteint de cancer sentqu’il y a du lien entre les différents médecins concernés par laprise en charge. Les trois principaux traitements des cancers re-posent sur la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie. Laprise en charge implique avant tout soins, que s’instaure une re-lation de confiance entre le malade et son médecin. Il faut doncaméliorer les soins et être à l’écoute des patients atteints de can-cer avec un bon accompagnement médico-social. Mots clés : Cancer, traitement, concertation pluridisciplinaire.

PRISE EN CHARGE DES CORTICOSURRENALOMES(EXPERIENCE DU SERVICE)S.Ould Hadj, E. Kerboua , K. BouzidService d’oncologie médicale, EHS-Centre Pierre et Marie CURIE, Alger.Introduction : Le corticosurrenalome (CS) est une tumeur malignequi se développe aux dépends du cortex surrénalien. Il s’agit dune tumeur rare révélée cliniquement par une sécrétion hor-monale anormale ou un syndrome de masse. Il est toujours évo-qué lors de la découverte d’un incidentalome surrénalien en dé-pit de sa faible incidence.Matériel et méthodes : A travers Une étude rétrospective sur 10 ans(2006 à 2016), incluant 10 patients (7H/3F) avec un âge moyen estde 43 ans (30-57), le délai entre l’apparition du premiers symptômeet la prise en charge est de 8 mois (2-15), la symptomatologie ré-vélatrice est représenté surtout par : douleurs lombaire (n=6), HTA(n=1), syndrome de Cusching (n=2), dyspnée + hémoptysie (n=1).L’imagerie est faites chez tous nos patients TDM abdomino-pelvienne.La scintigraphie osseuse (n=6). La biopsie (chirurgicale) égalementfaite chez tous nos patients et a été contributive dans tous les cas.4 patients (n=4) ont bénéficies d’une immunohistochimie et les ré-sultats étais tous vimentine positif. 7 patients (n=7) étais d’emblésmétastatiques dont (n=4) foie et os, (n=2) ganglionnaires et (n=1)multiples ; les patients traités par chirurgie (n=8) dont 1 patientschirurgie complète carcinologique, (n=6) résection tumorale par-tielle ; (n=1) tumeur inextirpable. La chimiothérapie est faite chez9 patient (n=9) : (n=6) cisplatine/etoposide associé au lysodren, (n=3)lysodren seule,(n=1)pas de traitement médicale. Concernant la ra-diothérapie 1 patients (n=1) la reçue a visée de compressive.Résultats : La réponse thérapeutique clinique et a l’imagerie était :chez les 6 patients recevant chimiothérapie associé au lysodren(n=6) : Stabilité (n=2) et progression (n=1), décès (n=3) ; les patientsrecevant lysodren seule : stabilité (n=1), progression (n=2), DC (n=1) ;concernant la toxicités des drogues : les 9 patients recevant chi-miothérapie + lysodren : (n=2) Aplasie fébriles et (n=1) Transfusionavant chimiothérapie ; sur 3 patients recevant lysodren seul : (n=1)

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 62

perturbation du bilan biologique, (n=1) anorexie + asthénie. La sur-vie moyenne est de 12 mois.Conclusion : Le corticosurrenalome reste une tumeur de pronosticsévère diagnostiquée à un stade souvent tardif, la résection chi-rurgicale éventuellement associée au lysodren en adjuvant enconstitue le seul traitement curatif.

REPONSE COMPLETE DES METASTASES CERE-BRALES CHEZ UNE PATIENTE ATTEINTE D’UNCANCER DU SEIN HER 2 + SOUS TRASTUZUMAB :A PROPOS D’UN CAS S. Ouzit, S. Raouli, M. Oukkal.Clinique d’oncologie médicale Amine Zirout - Bouzaréah – Alger.Introduction : Le cancer du sein est la 2e cause de survenue demétastases cérébrales chez les femmes, après le cancer du pou-mon non à petites cellules. Leur incidence est de 5 à 20%. Lesfemmes atteintes de cancers du sein triple négatif et HER2+ sontparticulièrement à risque de voir leur cancer se propager dans lecerveau. La dissémination métastatique touche les zones les plusirriguées du cerveau : les hémisphères cérébraux, le cervelet etle tronc cérébral. La symptomatologie est variable (crises comi-tiales, HIC, hémorragie cérébrale) et le diagnostic est confirmé grâceà l’imagerie cérébrale (TDM/IRM). Le traitement est basé sur laradiothérapie, la chirurgie, la thérapie ciblée et la chimiothérapie.Dans les cancers du sein Her 2 + les thérapies ciblées utiliséessont les anti Her2 : Ac monoclonal (trastuzumab) ou l’inhibiteur dela tyrosine kinase (lapatinib) dont l’efficacité face aux métastasescérébrales a été prouvé par de nombreuses études.Matériels et méthodes : Nous rapportons l’observation d’une pa-tiente âgée de 44ans célibataire sans antécédents pathologiquesparticuliers, suivie au sein de notre clinique d’oncologie médicaleAmine Zirout (COMAZ) depuis janvier 2013 pour néoplasie du seingauche avec métastases osseuses et pulmonaires d’emblée. Ledébut de la symptomatologie remonte à 2010, marqué par l’auto-palpation d’un nodule axillaire gauche négligé, la patiente ne consulteque deux après suite à l augmentation de la taille de ce nodule. Ala micro biopsie : CCI grade II de SBR RH (+) HER 2 (1+) Ki67 à20%. La patiente a été opérée par mastectomie gauche + curagehomolatéral. A l’examen anatomopathologique de la pièce opéra-toire : CCI grade III de SBR, 5N+/RC+/6N RH (+) HER 2: non fait.TDM TAP : micro nodules pulmonaires bilatéraux. Scintigraphie os-seuse : ostéose métastatique diffuse. La patiente a été mise souschimiothérapie 4 cures de docetaxel/doxorubicine (en attendant derécupérer l’ Her 2 de la pièce opératoire) + acide zolédronique, puis4 cures de docetaxel/trastuzumab acide zolédronique, puis relaispar hormonothérapie (anti œstrogène) + trastuzumab pondant 19mois. Suite à l’apparition de vertiges + céphalée une IRM cérébralea été demandé mettant en évidence des localisations secondairescérébrales. Un scanner TAP a été demandé dans le cadre du bi-lan d’extension objectivant une progression en nombre des loca-lisations secondaires pulmonaires. La patiente a bénéficié d’uneradiothérapie locale et a été mise sous chimiothérapie type capé-citabine + trastuzumab + acide zolédronique dont elle a reçu 12cures mais devant l apparition d’un syndrome main pied grade IIIavec stabilité lésionnelle aux scanner de contrôle la patiente a étémise sous hormonothérapie (Anti aromatase + analogue de la LH-RH) + trastuzumab. Au scanner cérébral de contrôle : réponse com-plète avec disparition de toutes les lésions secondaires.Conclusion : L’atteinte métastatique cérébrale reste extrêmementpéjorative, étant responsable de la moitié des décès de patientes.Les tumeurs avec surexpression d’Her 2 évoluent de manière pri-vilégiée au niveau cérébral. Le traitement de référence des mé-tastases cérébrales reste la radiothérapie, éventuellement asso-ciée à un traitement systémique, l’irradiation favorisant le passagede la barrière hémato-méningée. En pratique, face à l’apparitionde métastases cérébrales alors qu’un traitement à base de tras-tuzumab est en cours, un traitement local doit être privilégié, s’il estréalisable ; l’irradiation est indiquée dans tous les cas. À l’issue decette radiothérapie, la reprise du traitement à base de trastuzumabsemble un choix raisonnable, étant donné l’augmentation de la per-méabilité de la barrière hémato-méningée par l’irradiation, ainsi que

l’efficacité indéniable de cette thérapeutique dans ce cas là.

RECIDIVE INGUINALE D’UN CARCINOME ENDOME-TRIAL 5 ANS APRES HYSTERECTOMIE. INTERET DEL’IMMUNOHISTOCHIMIEH. Rabehi ; R. Bekhouche ; N. Nait Slimane ; R. Khiali ; S. Am-mari ; M. Taieb.Chirurgie générale, EPH Ain TayaLe cancer de l’endomètre est le plus fréquent des cancers gyné-cologiques. Il se déclare généralement après 50 ans ; la ménopause.Plus l’âge de manifestation est jeune, plus les récidives sont fré-quentes, survenant majoritairement dans les 3 ans qui suivent le trai-tement initial. Les récidives surviennent dans la grande majorité descas dans le bassin ; récidives centrales. Les récidives régionalesne sont pas exceptionnelles, peuvent être ganglionnaire sous formede métastases. Les options thérapeutiques dépendant de l’étenduede la récidive, cette dernière doit être minutieusement évaluée parles examens cliniques, biologiques et radiologiques. Nous rappor-tons le cas d’une femme, célibataire, opérée en 2011 (40 ans) pourcancer de l’endomètre ayant subi une colpohystérectomie inter an-nexielle avec curage ganglionnaire iliaque bilatéral. L’étude histo-pathologique concluant à un ADK moyennement différencié danssa forme végétante localisée. Aucun traitement adjuvant n’a été ins-tauré. L’évolution est sans particularité. En 2015, la patiente présenteune masse inguinale droite d’évolution rapide atteignant 10 cm degrand axe. Les examens morphologiques réalisés (TDM, Colono-scopie, Angioscanner) ne retrouvent aucun processus intra abdo-minal ni pelvien évident. Les marqueurs tumoraux sont normaux :ACE = 0.4 ng/ml, CA125 = 24 UI/ml. Une cytoponction réalisée re-venant en faveur d’une cytologie maligne en rapport avec une mé-tastase ganglionnaire d’un ADK moyennement différencié. La tu-meur primitive de cette métastase n’a pas pût être définit. Réopé-rée en Mars 2016, la patiente a subi une exérèse totale de la tumeuringuinale (R0) avec curage ganglionnaire extensif de l’aine droite.L’étude histopathologique de la pièce de résection conclue à unemétastase ganglionnaire d’un ADK peu à moyennement différen-cié sans pouvoir identifier la tumeur primitive. Une immunohistochimieréalisée sur la pièce opératoire récente (2016) et secondairementsur les blocs de la première intervention (2011), identifie la tumeurprimitive et conclue à une métastase ganglionnaire du carcinomeendométrial. La patiente a été adressée en oncologie médicale pourtraitement adjuvant. Chez notre patiente, la récidive ganglionnairea posé le problème du diagnostic de certitude de la tumeur primi-tive. L’immunohistochimie a été discriminative.

ETUDE DU ROLE DES LYMPHOCYTES TH1 DANSLA PROGRESSION TUMORALE AU COURS DUCANCER COLORECTAL : IMPACT PRONOSTIQUE Hayet Rafa1;4, Sarra Benkhelifa1;4, Mourad Belkhelfa1, Said Belhadef2, Ait younes Sonia3, Yvan de Launoit4, Hassen Mahfouf2, Nadira Delhem4, Chafia Touil-Boukoffa1

1: Equipe Cytokines et NO Synthases, Laboratoire de biologie cellulaire et mo-léculaire (LBCM), Faculté de sciences biologiques, USTHB, Alger, Algérie.2: Service d’oncologie, hôpital de Rouiba, Alger, Algérie.3: Service d’anapathologie, Hôpital Mustapha Pacha, Alger, Algérie4: Institut de biologie de Lille, UMR 8161, CNRS, Institut Pasteur de Lille, Uni-versité´ Lille-Nord de France, Lille, FranceLa progression du cancer colorectal est associée à la suppres-sion de la réponse anti-tumorale ainsi qu’à l’échappement im-munitaire. Bien que, la diminution de nombre de lymphocytesTh1 chez les patients atteints de tumeurs à un stade avancé, parrapport aux patients atteints de tumeurs primitives, suggère unrôle associatif. En effet, les cellules Th1 sécrètent des cytokinestelles que l’IL-2 et l’IFN-γ qui favorisent la réponse immunitaireanti-tumorale notamment par l’activation des lymphocytes T cy-totoxiques (LTC). L’objectif de notre travail était d’étudier l’impactpronostique des lymphocytes Th1, qui ont des fonctions impor-tantes dans le soutien de l’activité des LTC. Nous avons étudiél’expression in situ des marqueurs de la voie Th1: T-bet, CD3,CD4 et des cellules LTC : CD8, à différents stades de la pro-gression tumorale colorectale par Immunohistochimie. Nous avons

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 63

également opté pour mesurer la production d’IFNy dans les plas-mas de 120 patients Algériens atteints de CCR. Notre étude amontré une surexpression des marqueurs de la voie Th1 et decellules LTC au niveau des muqueuses coliques patholo-giques. Nous avons constaté qu’un nombre élevé de lymphocytesTh1 est fortement associée à un meilleur pronostic et de longuesurvie chez les patients atteints de CCR. Au regard global, no-tre étude suggère l’association entre les lymphocytes Th1 et l’amé-lioration d’état clinique des patients. Nos résultats ouvrent éga-lement des perspectives prometteuses quant à l’utilisation desthérapies cellulaire pour booster la voie Th1.

TUMEUR STROMALE DU DIVERTICULE DE MECKEL.DECOUVERTE OPERATOIRE FORTUITE. A PROPOS DE DEUX CASH. Rabehi ; E H Haicheur ; N. Nait Slimane ; R. Khiali ; S. Am-mari ; M. Taieb.Chirurgie générale, EPH Ain Taya.Les tumeurs stromales sont rares, elles sont préférentiellement àlocalisation gastrique (50 à 70%) et grêlique (20 à 30%). Une tu-meur stromale du diverticule de Meckel (DM) est assez excep-tionnelle, de rares cas ont étés publiés dans la littérature. Nous rap-portons deux cas de tumeur stromale du DM fortuitement décou-verts à la fin de l’intervention chirurgicale, au moment de la prépa-ration-fixation de la pièce opératoire pour l’étude histopathologique. Le 1er cas, patient de 56 ans consultant pour un tableau de cho-lécystite aiguë lithiasique. Une échographie faite, confirmant la cho-lécystite, retrouve en plus une masse de la fosse iliaque droite. UneTDM abdominale, un entéroscanner soulèvent le diagnostic de tu-meur stromale, d’une tumeur carcinoïde appendiculaire ou un car-cinome du grêle. Le 2e cas, femme de 59 ans, admise pour volu-mineuse masse pelvienne droite à l’origine de plusieurs épisodesde subocclusion. La TDM puis l’entéroscanner concluent à un lym-phome digestif. Les deux patients ont été opérés, l’exploration opé-ratoire retrouve une masse iléale extra luminale, soulevant le diag-nostic fort probable de tumeur stromale. Il a été réalisé une résectioniléale emportant la tumeur avec anastomose entérale immédiate.A l’ouverture des pièces opératoires, entérotomie longitudinale, nousdécouvrons que la masse est développée autour d’un orifice nor-malement constitué. Cet orifice se continuant par un espace en vaseclos, l’ouverture de cet espace nous fait alors poser le diagnosticd’une tumeur du DM. (Iconographie morphologique et opératoire).La nature stromale des tumeurs est affirmée à l’histopathologie, l’im-munohistochimie confirmant définitivement ce diagnostic. Les pa-tients ont été mis sous imatinib, avec une évolution favorable avecun follow-up de 14 mois pour le premier et 4 mois pour le secondcas. La tumeur stromale du DM ne se manifeste qu’au stade devolumineuse masse compressive. Pour ce, lors de toute explora-tion morphologique abdominale, le tube digestif doit être minu-tieusement étudié à la recherche d’un éventuel DM avant toute ma-nifestation évolutive. Le traitement du DM relève de la chirurgied’exérèse. Dans le cas d’une tumeur stromale, en raison du stadeavancé de la tumeur, une chimiothérapie adjuvant -imatinib- est trèssouvent instaurée. L’évolution au long cours est favorable.

CORRELATION BETWEEN HER2 OVER EXPRES-SION AND CLINIC PATHOLOGICAL CHARACTE-RISTICS IN GASTRIC CANCERRahmani Soraya, Demmouche abbassiaDepartment de biologie ; Faculté des sciences de la nature et de la vie ; Uni-versité de Sidi Bel Abbès.At present, a human epidermal growth factor receptor 2 (HER2)-based concept of tumor biology has been established, a mono-clonal humanized antibody directed against HER2, is a pivotalagent for the management of HER2 positive (HER2+) metasta-tic breast cancer. It is also known that HER2 has a predictive va-lue in gastric cancer; however, its association with the progno-sis of this disease remains uncertain. The purpose of this studywas to evaluate both the relationship between HER2 over ex-pression in the tumors of gastric cancer patients, and the prognosisof these patients who have had curative resection.

Materials and methods : A total of 39 consecutive patients with gas-tric cancer diagnosed At the Pathologies Departments of Algerianwest region (the Military Hospital of Oran city and the Central Uni-versity Hospital of Sidi Bel Abbes city) from January 2010 to De-cember 2013between were included in this retrospective study. Alltumor samples were examined for HER2 expression by immune-histochemistry. A retrospective review of the medical record wasconducted to determine the correlation between the presence ofHER2 over expression and clinic pathological factors.Results : The HER2+ rate was 15.1%. HER2 over expression wasassociated with histological grade (P=0.044) and Lauren clas-sification (P=0.036). There was no significant difference in the 2-year overall survival between HER2+ and HER2- patients(P=0.396). Multivariate analysis showed that HER2 was not anindependent prognostic factor.Conclusions : HER2 over expression in tumors was associatedwith histological grade and Lauren classification in gastric can-cer patients with curative resection. However, HER2 was not anindependent prognostic factor for gastric cancer in our study.Keywords: Stomach neoplasm, Human epidermal growth factor receptor 2,Prognosis

DOULEUR ET CANCERR. Reggad ; M.H Reggad ; S. Boulfekhar ; S.B RaikiaService d’oncologie médicale. CAC de Sétif.La plupart des personnes traitées pour un cancer ressentent desdouleurs à un moment donné de la maladie. Ces douleurs ne doi-vent pas être minimisées, surtout si elles durent et même si ellessont peu intenses. Souffrir physiquement a des répercussions im-portantes sur la qualité de vie, le moral, l’espérance, la vie pro-fessionnelle, les relations avec ses proches et avec les profes-sionnels de santé. Quelles que soient sa cause et son intensité,prévenir et traiter la douleur sont des priorités, tout au long dela maladie. Aujourd’hui, grâce aux progrès de la médecine, lesspécialistes considèrent que près de 90 % des douleurs peuventêtre soulagées. De nombreuses solutions, par médicaments oupar d’autres méthodes, existent pour traiter la douleur.

STEROID AROMATASE INHIBITORS IN METASTATICBREAST CANCER AFTER DISEASE PROGRESSIONTO NON STEROID INHIBITORS EFFICACYK.Rekai, A. Zemmour, F. Louala, N. Azzouz, F. Betkaoui,G. Bettache, S. Belalia, N. Sadji, F.Z. Boudinar, B. LarbaouiMedical oncology center “Emir Abdelkader” Oran - Algeria.Intoduction : Aromatase inhibitors are standard treatment for ste-roid dependent breast cancer. The aim of the paper was to pre-sent the efficacy of steroid aromatase inhibitor (exemestane)usesd in the treatment of breast cancer patients with disease pro-gression to non steroid aromatase inhibitors, such as Letrozoleand anastrozole. Methods : We included 68 patients that received steroid aromataseinihibitors after disease progression to non steroid aromatase inhi-bitors. All patients were treated at our institute during the period fromJune 2008 to June 2014. Average age of the patients was 59 years(range : 40-78 years). With ECOG status 0-2. Disease involmentof one organ was registered in 70,5% patients sand two or moreorgan was found in 29,4% patients. Metastatic disease in all pa-tients was treated with non steroid aromatase inhibitors: 41,1% pa-tients received letrozole and 58,8% were given anasrozole. Results : In addition to the spectacular effect on outcomes andtime to progression, both in bone and elsewhere, improving bonehealth is an important aspect of giving patients the best possibletreatment. We would now recommend everolimus, in addition toexemestane, for all post-menopausal women with hormone-re-sistant advanced cancer until further progression of their cancer.Out of 68 treated patients 11,7% had complete response 20,5%responded with partial response. Stability was found in 35,2% pa-tients and tumour control rate (TCR) in 67, 6% patients. Better TCRwas achieved in patients with non visceral metastases, but the dif-ference did not reached statistical significance. Side effects weremild (grade 1 and 2) expressed mostly as menopausal discom-

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 64

forts, musculoskeletal pain and gastrointestinal distress.Conclusion : Although a small number of patients was studied, theachieved RR and TCR responses. Are indicative for the applicationof steroid aromatase inhibitors in the treatment of metastatic breastcancer after failure of non steroidal aromatase inhibitors. Toxic ef-fects were mild. We did not observed any difference in the patientsgroup previously treated with Letrozole and Anasrtozole

NEOADJUVANT CHEMOTHERAPY ON ADVANCEDGASTRIC CARCINOMAK.Rekai, F. Boudinar, A. Zemmour, F. Louala, N. Azzouz, F. Betkaoui, C. Belalia, G. Betache, N. Sadji, N.Zeroual, B. LarbaouiMédical oncology department. Anti cancer center Emir Abdelkader-Oran - AlgeriaIntroduction: The gastric cancer is the second leading cause ofcancer death worldwide. Surgery remains the most important andcurative treatment of gastric cancer. Most of them are locally ad-vanced at diagnostis and neoadjuvant chemotherapy should im-prove the resectability. We report our experience in managmentof unresectable locally gastric cancer.Patients and methods: Retrospective study from january 2010 todecember 2012, 35 locally advanced gastic cancer were stagedT3-T4, N+ and M0 by imaging (thoraco abdominal scan) and fi-boscopy. Patients had 4 courses of chemotherapy. The toxicityand the resecability was evaluated.Results: Protocols involving either 5FU - cisplatin or docetaxel- 5FU- cisplatin was used (CF and DCF). After 4 courses an eva-luation of a thoraco abdominal scan showed: Evaluation of a scanshowed: 9 patients were able to be operated and 5 patients receivedadjuvant chemotherapy. Stability was obtained in 14 patients. 5 pa-tients stopped because of nutritionnel status aggravation. 7 patientsdeveloped liver and peritoneal metastases. On the other hand che-motherapy was relatively well supported and essentially haema-tologic, digestive with mucitis, nausea and vomiting.Conclusion: Neoadjuvant chemotherapy seems to stabilize un-resectable locally advanced gastric cancer , surgery was possi-ble at least 1/3 of cases.However a good staging and patientsselection is needes to confirm the hypothesis.

ASSOCIATION SYNCHRONE D’UN ADENOCARCI-NOME COLIQUE ET BRONCHIQUE : A PROPOSD’UN CASH.Remouche, A.Benguedeche, F.Mohammed Brahim.EPH Sidi Ali Mostaganem, Chu Oran.L’association synchrone d’une double tumeur maligne bronchiqueet colique est rare et l’étiologie reste obscure. Dans notre expériencenous rapportons une observation d’un patient S.M âgé de 56 ans,commerçant asthmatique, tabagique 10 PA suivi depuis juin 2010pour un adénocarcinome colique sur un polype villeux dégénéré,pour lequel le patient s’est opéré en juillet 2010, il a bénéficié d’uneexérèse colique segmentaire, avec des marges de sécuritésaines. L’étude histologique a mis en évidence l’aspect d’un adé-nocarcinome lieberkuhnien classé Pt1N0M0. 2 mois après la chi-rurgie notre malade a présenté une dyspnée d’effort associée à unehémoptysie de petites abondance. Un bilan comportant un scan-ner thoraco-abdominal, une fibroscopie bronchique a révélé un adé-nocarcinome bronchique avec des localisations spléniques classéT4N2M1. Monsieur S.M a reçu 6 cycles de chimiothérapie asso-ciant cisplatine - gemcitabine permettant la disparition complète dela tumeur pulmonaire et des métastases spléniques. Monsieur S.Mest en rémission complète avec un suivi médian de 14 semaines.

METASTASE RECTALE D’UN CARCINOME LOBULAIRE MAMMAIRE : A PROPOS D’UN CASH. Remouche,Y. Bounkhala,F. Mohamed Brahim Service de chirurgie générale, CHU Oran. Service d’oncolgie mèdicale, CHU Oran.Introduction : le risque de métastases à distance de cancer desein est de 50% (hépatique, ganglionnaire, osseuse, pulmonaireet cérébrale). Les métastases de siège gastro-intestinal sont trèsrares, en particulier les localisations péritonéales et rectales qui

représentent un site inhabituel estimé à moins de 1%.Observation : nous rapportons le cas d’une patiente traitée en2002 pour un cancer lobulaire infiltrant mammaire pT2 (30 mm)N3 (13 N+/16) M0 par chirurgie (patey), chimiothérapie, radio-thérapie puis hormonothérapie. Elle présente en 2013, 11 ansplus tard, des symptômes de type distension abdominale et syn-drome rectal avec diarrhée. La rectosigmoïdoscopie montre laprésence d’un anneau rectal sténosant à 10 cm de la marge anale.L’examen pathologique du prélèvement de biopsie rectale révèlel’aspect d’une métastase d’un carcinome lobulaire infiltrantmammaire. L’étude immunohistochimique (IHC) confirme l’originemammaire : positivité des récepteurs hormonaux, de cytokéra-tine CK 7 et de mammaglobine avec négativité de CK 20, de PAX8et de HER2neu. Le traitement de cette rechute métastatiquepar chimiothérapie puis hormonothérapie a permis d’obtenir unestabilité de la maladie d’une durée de 24 mois.Conclusion : Bien que le risque de cancer colorectal soit doublechez les patientes ayant un antécédent de cancer du sein, la sus-picion clinique de métastase rectale après un syndrome rectaldoit être évoquée même en l’absence d’autres sites métastatiques.Cette observation souligne l’intérêt de l’IHC.Keywords : cancer mammaire – lobulaire – métastases digestives

CANCER DE L’OVAIRE : LES FEMMES QUI ONTSUBI UNE ASSISTANCE MEDICALE A LA PRO-CREATION SONT ELLES PLUS A RISQUE ?Rouaz Ali, Rouaz née Fizazi Anissa Département de biologie, Faculté des sciences Djillali Liabes, Université deSidi-Bel AbbèsIntroduction : L’infertilité touche 15 % des couples qui cherchentà obtenir une grossesse. Un couple sur dix aura recours aux trai-tements AMP, ces techniques sont des pratiques cliniques et bio-logiques permettant la procréation en dehors du processus na-turel. Mais comme toutes techniques médicales, les techniquesd’AMP ne demeurent pas sans risques. Les femmes hypofertilesen cours d’une AMP sont fréquemment exposées à des médi-caments pour stimuler leurs activités ovariennes, et ce a des dosesélevées et pendant des périodes prolongées. Des doutes sub-sistent quant à l’innocuité de ces médicaments et leurs risquespotentiels de provoquer un cancer de l’ovaire, d’autant que l’in-fécondité est un facteur de risque connu. Objectif : Dans ce contexte nous avons mené une étude dont l’ob-jectif sera d’établir le lien pouvant exister entre le cancer de l’ovaireet la stimulation de l’ovulation au cours d’une assistance médi-cale à la procréation (AMP).Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospec-tive portant sur 547 femmes infertiles programmées pour AMPau niveau de trois centres d’AMP (El Mawloud, Makhzan El As-rar, Anis) implantés à la wilaya d’Oran. Résultats et discussion : Les résultats de notre étude nous ont per-mis de constater que l’âge moyen des patientes était de 33,26 ±3 ans et la durée moyenne d’infertilité était de 7± 2 ans. Notre étudene démontre aucun lien entre la stimulation ovarienne et le risquedu cancer de l’ovaire, car aucune des patientes de notre cohorten’a connu ce risque. Toute fois des hyper stimulations ovariennes(HSO) ont été observée chez 2,37% d’entre elles, mais ces HSOn’ont pas représenté un réel risque pour nos patientes car elles ontété maitrisé à temps par l’annulation du cycle de stimulation. Nosrésultats corroborent avec ceux de la littérature : d’après 25 études,totalisant 182 972 femmes seulement 05 ont concluent que le risquedu cancer de l’ovaire étaient accrus chez les femmes qui ont sui-vie une stimulation ovarienne durant une AMP.Conclusion : Cette étude nous a permis de constater que la sti-mulation ovarienne utilisée dans les traitements contre l’inferti-lité n’augmenterait pas le risque du cancer de l’ovaire, Toute foiset afin de confirmer ces résultats, la surveillance de ces patientesdevrait se poursuivre sur une longue période dans la mesure oùla plupart des femmes étudiées sont encore jeunes et que lescancers peuvent survenir par la suite.

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 65

MANAGEMENT OF THYMIC EPITHELIAL TUMORS(TETs)Y. Rouizi, M. Gamaz, K. Bouzid,Service d’oncologie médicale. Centre Pierre et Marie Curie. Algiers, Algeria.Introduction : Les tumeurs thymiques sont des néoplasies hu-maines rares développées au dépend des cellules épithélialesdu thymus. Prédominées par les thymomes, elles représentent30% de l’ensemble des masses du médiastin antérieur chezl’adulte. Le carcinome thymique est rare, souvent associé à unsyndrome paranéoplasique et de pronostic sombre. La prise encharge de ces tumeurs est multidisciplinaire faisant appel à denombreuses modalités thérapeutiques ; la chimiothérapie fait pa-rie de cet arsenal thérapeutique et prolonge la survie notammentdans les thymomes avancés ou récidivants.Matériel et méthodes : 13 patients (2 femmes et 11 hommes,moyenne d’âge : 43 ans) ont été pris en charge au niveau du ser-vice d’oncologie médicale du centre Pierre et Marie Curie d’Al-ger entre 2010 et 2015. Trois patients présentaient un carcinomethymique et 10 un thymome. 30% des patients étaient asymp-tomatiques et la masse a été découverte fortuitement.15% ontprésenté une myasthénie, 46% ont présenté des symptômes re-latifs à la masse médiastinale et chez 8% d’entre eux, les mé-tastases osseuses ont té révélatrices. Tous les patients ont reçuune chimiothérapie type ADOC pendant 3 à 6 cycles. 7 patients(54%) ont reçu une 2e ligne de chimiothérapie : 3 patients (23%)ont reçu du pemetrexed et 4 patients ont reçu de la gemcitabine.Résultats : Réponse complète 3(23%), réponse partielle 4(31%),maladie stable 1(7%) et progression 4(31%) obtenues avec pro-tocole ADOC. Toxicité : 3 décès (23%), toxicité hématologique(neutropénie G3-G4 :38%, anémie G3-G4 :31%). Toxicité digestive(vomissements G3-G4:31%, mucite G3-G4:31%), neuropathiepériphérique dans 31%. gemcitabine : 1RP (7%), 1SD (7%) and1 PD (7%). pemetrexed : réponse partielle 1 (7%), non évaluéechez 2 patients (toxicité G4). Survie globale : 23 mois (3-68). Dé-lai moyen de récidive : 7mois (2-24mois).Conclusion : Le protocole à base de cisplatine semble efficacemais au prix d’une toxicité non négligeable. En seconde ligne detraitement, aucun protocole n’a démontré de supériorité

METASTASE CEREBRALE UNIQUE REVELATRICED’UN ADENOCARCINOME BRONCHIQUE : A PRO-POS D’UNE OBSERVATION Sadji N, Belalia S, Betkaoui F, Bettache GN, Zemmour A, LoualaF, Azouz N, Zeroual S, Boudinar FZ, Rekai K, Larbaoui B.Etablissement hospitalier spécialisé en oncologie médicale «Emir Abdelkader»,centre anti cancer d’OranIntroduction : Le cancer broncho-pulmonaire (KBP) est la premièrecause de métastases cérébrales. Le plus souvent, le diagnos-tic de (KBP) est évoqué devant la présence ou la persistance desymptômes respiratoires. 10% des cancers bronchiques non àpetites cellules (CBNPC) sont asymptomatiques.Observation : Mr TA, âgé de 43 ans, tabagique chronique de 30 pa-quets/année, porteur d’un processus intracrânien frontal gauche, quia bénéficié d’une résection cérébrale subtotale le 27/04/15 (révé-lant l’aspect d’une métastase cérébrale d’un adénocarcinome), sui-vie d’une radiothérapie sur l’ensemble de l’encéphale. Le bilan d’ex-tension a retrouvé un processus pulmonaire droit du lobe supérieur,dont la ponction scanno-guidée revenant en faveur d’un processuscarcinomateux suite auquel le patient a subi une lobectomie su-périeure droite avec un curage ganglionnaire médiatisnal. L’examenanatomopathologique de la pièce opératoire a conclu à un adéno-carcinome pulmonaire moyennement différencié sans infiltration gan-glionnaire. Le patient a reçu 5 cycles de chimiothérapie de premièreligne (paclitaxel-carboplatine) en association avec bévacizumab.L’évolution initiale était rapidement favorable, avec une réponse par-tielle de 58% au niveau cérébral et une absence de récidive pul-monaire. Quatre mois plus tard (après l’arrêt du traitement de pre-mière ligne), le patient a présenté une progression tumorale au ni-veau cérébral, où il a été mis sous chimiothérapie de deuxième lignede type pemetrexed. Mais, au bout du sixième cycle, le patient s’estaggravé sur le plan neurologique, avec une augmentation de 61%

du processus tumoral cérébral, ce qui a nécessité l’arrêt du traite-ment de deuxième ligne et la mise sous corticothérapie à forte dose,avec une réévaluation de la symptomatologie.Conclusion : La prise en charge des KBP avec métastase cé-rébrale est pluridisciplinaire. Le pronostic est souvent sombre,corrélé à la prise en charge initiale, notamment à la double opé-rabilité thoracique et cérébrale pour les CBNPC résécables avecune métastase cérébrale unique et accessible, complétée par uneirradiation cérébrale et une chimiothérapie post opératoire pourdiminuer les récidives et améliorer la survie.

TRANSFORMATION SARCOMATOIDE D’UNE ME-TASTASE PULMONAIRE D’UNE TUMEUR A CEL-LULES GEANTES : A PROPOS D’UN CAS.Y. Rouizi, R. Aftis, E. Kerboua, K. Bouzid. Service d’oncologie médicale. Centre Pierre et Marie Curie. Alger - Algérie. Introduction : les tumeurs à cellules géantes sont des tumeursde l’os touchant l’adulte jeune et siégeant préférentiellement auniveau de la région métaphyso-épiphysaire des os longs. D’his-togenèse incertaine, elle représente 20% de l’ensemble des tu-meurs bénignes osseuses. Cependant, ces tumeurs peuvent ré-cidiver voire métastaser. La survenue de métastases est un phé-nomène rare, la localisation pulmonaire est la plus fréquente etest souvent multiple. D’incidence rare, il y a peu d’études sur letraitement systémique de ces formes métastatiques dans la lit-térature. L’objectif de cette observation est de rapporter notreconduite thérapeutique devant ce type de tumeurs.Matériel et méthodes : nos rapportons le cas d’une patiente priseen charge au niveau du service d’oncologie médicale du centrepierre et marie curie d’Alger et qui présente une transformationmaligne d’une métastase pulmonaire secondaire à une tumeurà cellules géantes mandibulaire récidivante. La patiente a été misesous chimiothérapie cytotoxique type AI (adriamycine + ifosfa-mide) associée à un AC monoclonal type denosumab.Résultats : après 6 cures, une réponse partielle au niveau pul-monaire et mandibulaire ont été obtenues. Conclusion : Considérée comme bénigne, les tumeurs à cellulesgéantes peuvent métastaser vers des organes vitaux, dont l’évo-lutivité est imprévisible. Leur prise en charge reste sujette à denouvelles approches thérapeutiques.

ETUDE RETROSPECTIVE DU PROFIL EPIDEMIO-LOGIQUE DES CANCERS DES VOIES AERO-DI-GESTIVES SUPERIEURES ENTRE 2007 ET 2015DANS LA WILAYA DE TLEMCEN ET LA DETECTIONHPV PAR PCRSabri S1, Boublenza L1, Nahet A1, Chik F1, Tabet Aouel S1, Hadj Allal F2

1. LAMAABE, Département de biologie, université de Tlemcen.2. Service d’ORL, CHU Tlemcen.Les facteurs étiologiques à l’origine des cancers des voies aéro-digestives supérieures (VADS) sont principalement l’alcool et letabac. Cependant, de nombreuses études épidémiologiques etmoléculaires mettent en avant le rôle des papillomavirus humainsà haut risque (HPV-HR) dans la survenue d’une fraction de cescancers notamment dans le cancer de l’oropharynx. L’objectif decette étude est de réaliser une étude rétrospective du profil épi-démiologique des cancers des VADS enregistrés entre 2007 et2015 dans la région de Tlemcen et d’autre part, de détecter l’ADNHPV à partir des coupes tissulaires inclue en paraffine par tech-nique de réaction de polymérisation en chaine. Au total, 449 casdes cancers des VADS ont été enregistrés sur les neuf ans, avecun pic en 2009 (21%). La prévalence la plus importance était celledu cancer de larynx avec 313 cas (70%). Sur 26 biopsies quiont fait l’objet de la détection d’ADN d’HPV, un seul HPV a été dé-tecté au niveau des amygdales parmi les cas de cancer des VADSanalysés. Les cancers des VADS induits par des HPV oncogènessont de meilleur pronostic avec un taux de survie supérieure auxcancers non induits par les HPV. La recherche du virus dans cescancers et plus particulièrement dans celui de l’oropharynx seraitdonc intéressante pour adapter le traitement en fonction du sta-

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 66

tut HPV et notamment de mettre en place des traitements moinslourds et moins invasifs chez les patients HPV positifs.Mots clés : HPV – cancer des VADS – Biopsie - PCR.

MELANOME MALIN MODELE DE L’IMMUNO-ONCO-LOGIE ENTRE REVOLUTION ET REALITE THERA-PEUTIQUE R. Sai, D. Amokrane, A. Fellahi, F. Bouhacein, K. BouzidL’immuno-oncologie est une modalité de traitement évolutif qui in-clut immunothérapies visant à exploiter le système immunitaire pro-pre du patient. Le mélanome au stade disséminé est une mala-die incurable dont le pronostic est sombre dont la prise en chargeest en pleine révolution ces dernières années par l’émergence denouvelles molécules qui ont pris place dans notre arsenal théra-peutique, les thérapies ciblées et l’immunothérapie qui ciblent lespoints de contrôle du système immunitaire montrent qu’elles peu-vent induire des réponses tumorales objectives prolongées et aug-menter la survie globale (OS) des patients. Le vémurafénib, inhi-biteur sélectif de BRAF, et l’ipilimumab, inhibiteur du CTLA4, ontété les premiers validés suite à des études de phase III montrantun bénéfice sur la survie globale. Puis les inhibiteurs de PD-1 pem-brolizumb et nivolumab et de PD-L1 sont en développement ac-céléré avec des résultats extrêmement encourageants dont les pro-fils de toxicité et de réponse radiologique sont différents de ceuxobservés avec les agents cytotoxiques et les thérapies ciblées. Lesprincipales toxicités immunologiques sont cutanées, gastro-in-testinales, hépatiques et endocrines Malgré ces avancées ma-jeures, des questions restent en suspens, notamment concernantl’intérêt potentiel des différentes séquences et associations thé-rapeutiques qui est une approche logique avec le potentiel pouraméliorer encore l’ampleur de la réponse immunitaire.Perspectives et réalité illustrant notre petite expérience avec l’in-troduction du pembrolizumb 2 mg/kg en perfusion de 30 mn tousles 21 jours chez 2 patients respectivement de 54 ans et 28 ansporteurs d un mélanome métastatique évolutif ayant montre unestabilisation de la maladie avec amélioration de la qualité de vieavec une assez bonne tolérance clinique et biologique et pour-quoi pas espérer un bénéfice significatif sur la survie des pa-tients apportant ainsi de nouvelles perspectives thérapeutiques.Conclusion : La prise en charge du mélanome métastatique estdonc en pleine mutation, marquée par des approches théra-peutiques innovantes. Néanmoins, la mise à disposition de cesnouveaux traitements soulève auprès des professionnels de santédes interrogations quant à leur utilisation notamment l’intérêt po-tentiel des différentes séquences et associations thérapeutiques.

ACTUALITE SUR LES OUTILS DE DEPISTAGE ETDE DIAGNOSTIC DU CANCER DE LA VESSIESaidi, Aouati-Bitat, Tolba, Daksi, Benzadi Laboratoire d’histologie, embryologie et génétique clinique. CHU de Sétif. Introduction : Les cancers urologiques, notamment de la vessieet de la prostate, sont en nette recrudescence en Algérie, favo-risé par la forte consommation du tabac et l’augmentation de l’es-pérance de vie de la population. Le diagnostic et la surveillancedes tumeurs de la vessie sont essentiellement fondés sur le cou-ple cystoscopie- cytologie, mais il existe aussi des tests urinairestrès spécifiques et très sensibles, dont la combinaison avec lecouple «cystoscopie-cytologie» pourrait être plus performante.Objectif du travail : Nous discutons : L’intérêt de la cytologie urinaire.La fiabilité de la cytologie urinaire. La place de cet examen par ap-port aux nouveaux tests de dépistage des lésions urothéliales.Les nouveaux tests alternatifs à la cytologie traditionnelle, on peutciter : Le NMP22 (Nuclear Matrix Protein-22). Le BTA stat (BTA-signal transducer and activator transcription). Le BTA TRAK (To-tal Reference AirKema). L’ImmunoCyt™. UroVysion™ et quel ave-nir pour ces marqueurs urinaires ? Intérêt de la combinaison dela cytologie avec les tests urinaires.Conclusion : En situation de dépistage, seule une meilleure sé-lection des populations à dépister (tabagique, hématurique) etl’élimination systématique des facteurs cliniques favorisants lafréquence des faux positifs (lithiase, dérivation urinaire) per-

mettront de valider le NMP22 comme test de référence. En si-tuation de surveillance, l’association NMP22-cytologie pourraitse substituer à la cystoscopie. Le NMP22 a une meilleure sen-sibilité que la cytologie urinaire comme test de dépistage ou desurveillance des tumeurs de la vessie.Mots clés : Cancer de la vessie. Cytologie. Tests urinaires/Marqueurs urinaires.NMP22

NEOADJUVANT CHEMOTHERAPY ASSOCIATEDWITH ZOLEDRONIC ACID IN LOCALLY ADVANCEDBREAST CANCER - PROSPECTIVE STUDY (2012 -2014)S. Sakhri Medical oncology department, Algiers - AlgeriaIntroduction: Clinical studies have demonstrated synergistic anti-tumor effects of chemotherapy (CT) and zoledronic acid (AZ). Inthe essay Neo - AZURE, to determine whether the addition of AZto neoadjuvant chemotherapy gives compléte histological responses.We report a prospective evaluation comparing compléte patholo-gical response between different sub-biomolecular groups.Methods: from 2012 to 2014, 432 patients received neoadjuvantchemotherapy + AZ. The main objective is the complete histo-logic response. Secondary endpoints were clinical response ac-cording to RECIST criteria, estimate the overall survival of pa-tients targeted by the study, assess bone density before and atthe end of chemotherapy, the side effects associated with the treat-ment protocol, and Quality life.Results: histologic complete response with zoledronic acid was40.13%. The higher in the subgroup Her2 / luminal (RH ± Her2+)and under Her2+ (HR-Her2+) and the lowest rate was observedin the triple negative group as classified by Sataloff, overall sur-vival was 45.77 months for subgroups (Her2 / luminal and in Her2+group) vs 44.11 months for triple negative group.Conclusion: These data suggest a possible direct antitumor ef-fect of AZ in combination with CT. The studies were recently pu-blished in the Proceedings of the American Academy of Sciences(PNAS) shows that bisphosphonates namely zoledronic acid theability to block the abnormal growth of signals transmitted via theHER receptors, these studies demonstrated that the same caninhibit zoledronic acid tyrosine kinases in case of secondary trans-fer and thereby potentiate and treat breast cancer became re-sistant primary treatment.Keywords: antitumor activity; breast cancer; neoadjuvant chemotherapy; pCR;zoledronic acid.

UN LIPOSARCOME RETRO PERITONEAL GEANTPRIS POUR UNE TUMEUR SURRENALIENNE AL’IMAGERIE ; A PROPOS D’UNE OBSERVATION.M. Sakouhi1, L. Benasla2, A. Attar3, T. Guendouzi41- Maitre assistante en endocrinologie-diabétologie. Faculté de Médecine. Université Djilali Liabés de Sidi-Bel-Abbés (Algérie).2- Medecin spécialiste en endocrinologie-diabétologie. EPH Sidi-Djilali,Sidi-Bel-Abbès (Algérie).3- Maitre assistant, service anatomie pathologique. Université Djilali Liabésde Sidi-Bel-Abbès (Algérie).4- Professeur a l’université de Sidi-Bel-Abbès, service de chirurgie généraleCHU de Sidi-Bel-Abbès.Introduction : Le liposarcome rétroperitonéal est une tumeur mé-senchymateuse maligne rare, d’évolution progressive. Clini-quement asymptomatique ce qui explique le retard diagnostic.Arrivé au stade de tumeur abdominale volumineuse, nous rap-portons ce cas vu en consultation d’endocrinologie.Observation : Mme B.A, âgée de 56 ans, mariée et mère de 4enfants sans antécédents pathologiques particuliers, orientée pourla découverte d’une masse surrénalienne a l’imagerie. Elle a pré-senté 2 mois avant son admission des lombalgies gauches ir-radiant vers l’hypochondre gauche, un amaigrissement non chif-fré. L’examen montre une masse étendue de l’hypochondregauche sensible à la palpation responsable d’une gène à lamarche, de consistance peu ferme, le contact lombaire est po-sitif. L’échographie abdomino-pelvienne montre une masse de14 cm de grand axe appartenant a la loge surrénale gauche, L’IRM

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 67

abdomino-pelvienne objective un volumineux processus tumo-ral rétro péritonéal gauche dont l’appartenance anatomique estdifficile a établir. L’examen clinique ne comporte pas des signescliniques évoquant un phéochromocytome, ou des signes d’unhypercorticisme malin, les bilans hormonaux effectués confirmentl’absence de tout hyperfonctionnement surrénalien. L’ablation chi-rurgicale est réalisée, les suites opératoires sont simples, l’exa-men histologique redresse le diagnostic en trouvant une proli-fération maligne d’un liposarcome pléomorphe. Un scanner réa-lisé montre des localisations secondaires pulmonaires et osseusesostéocondensantes, une chimiothérapie est décidée.Conclusion : Le liposarcome rétroperitonieal est caractérisé parsa grande latence clinique. Son diagnostique se fait tardivementau stade de masse abdominale, parfois difficile malgré l’apportde l’imagerie. Le traitement nécessite des exérèses élargies, sui-vie par la radiothérapie ou la chimiothérapie selon le cas.

UN PHEOCHROMOCYTOME MALIN METASTA-TIQUE BIOLOGIQUEMENT SILENCIEUX ; A PRO-POS D’UNE OBSERVATION.M.Sakouhi1, M.Talbi2, H.Chehab3, T.Guendouzi3.1. Endocrinologie-diabétologie, Faculté de médecine, université Djilali Liabésde Sidi-Bel-Abbés (Algérie).2. Maitre assistant en anesthésie-réanimation, Faculté de médecine, univer-sité Djilali Liabés de Sidi-Bel-Abbés (Algérie).3. Service chirurgie générale, université Djilali Liabés de Sidi-Bel-Abbès (Algérie).3. Service de chirurgie générale, Faculté de Médecine, université Djilali Lia-bés de Sidi-Bel-Abbés (Algérie).Introduction : Le phéochromocytome est une tumeur rare, il estmalin dans environ 10 % des cas. Sa prévalence parmi les in-cidentalomes surrénaliens est entre1,5% à 13%. Les métastasesà distance sont le plus souvent pulmonaires, hépatiques et os-seuses indiquent la nature maligne de la masse.Observation : Patiente âgée de 29 ans, sans antécédents fami-liaux particuliers, aux antécédents personnels d’une obésité et unedystrophie ovarienne, au cours de l’investigation d’une aménorrhée,une tumeur surrénalienne gauche de 4,5 cm /3,8 cm est décou-verte a l’imagerie, des explorations hormonales pratiquées sont re-venues négatives. L’examen clinique ne montre pas une HTA, nihypotension orthostatique ni signe en faveur d’un phéochromo-cytome. La chirurgie pratiquée, et l’étude histologique apporte lediagnostic insoupçonné d’un phéochromocytome, sans infiltrationsdes ganglions, sans effraction de la capsule. La patiente a ce stadea des localisations pulmonaires bilatérales et hépatiques. Conclusion: les phéochromocytomes biologiquement silencieux sonttrès rares, cliniquement sont complètement asymptomatiques, et quandils sont malins ce qui est aussi rare, leur prise en charge thérapeu-tique nécessite une radiothérapie métabolique, une chimiothérapieet une résection chirurgicale des récidives afin d’améliorer la survie.

ASSOCIATION CANCER DU SEIN ET CHORIOCAR-CINOME : A PROPOS D’UN CASS. SAL, A. Guergour, K. BouzidService d’oncologie médicale, CPMC, AlgerIntroduction : Le choriocarcinome est une tumeur épithéliale ma-ligne dérivant des cellules trophoblastiques ; tandis que le cancerdu sein est tumeur d’origine glandulaire, l’association des 2 can-cers est très rare, nous rapportant dans ce travail un cas cliniqued’une femme jeune qui a développé ces 2 cancers simultanément.Matériels et méthodes : On a étudié le cas d’une femme âgée de36 ans qui a un choriocarcinome et une néoplasie mammairegauche, dont le diagnostic est fait suite à des métrorragies à ré-pétition et la palpation d’une adénopathie axillaire gauche ; les ex-plorations ont revenu en faveur d’un choriocarcinome grade II etnéoplasie mammaire classée T4bN2aM0, on avait commencé parun protocole de chimiothérapie de choriocarcinome : etoposide,actinomycine ; puis la patiente s’est faite opérée dont elle a subiune hystérectomie, annexectomie, mastectomie et curage axillaire.ensuite une chimiothérapie adjuvante pour la cancer mammaire :cyclophosphamide, adriamycine, 5 fluro-uracil et docétaxel puistrastuzumab. La patiente actuellement est en rémission complète.Discussion : Concernant le choriocarcinome ; les patientes dont

la maladie est à un stade plus avancé (stades II, III,et IV), un trai-tement combiné de chirurgie et de chimiothérapie permet d’ob-tenir une guérison dans la moitié des cas.au contraire le carci-nome mammaire à un stade avancé a un pronostic sombre dontle taux de survie à 5 ans est 20%.Conclusion : L’association néoplasie mammaire et choriocarci-nome est rare, mais une bonne prise en charge multidisciplinairepermettra un meilleur pronostic.

ROLE DU FROTTIS CERVICO-VAGINAL DANS LEDEPISTAGE DU CANCER DU COL DE L’UTERUS Seghiri N.H, Sekhri. AService d’Histologie embryologie et génétique clinique CHU ConstantineIntroduction : Le cancer du col de l’utérus est toujours à l’heureactuelle un des cancers les plus fréquents dans le monde où iloccupe le deuxième rang des cancers chez la femme entermes d’incidence et le premier rang en termes de mortalité.Matériels et méthodes : Les quatre étapes de la réalisation d’unfrottis cervico vaginal sont : 1. le prélèvement : deux techniquesde prélèvement du frottis cervicovaginal : le frottis convention-nel ; et le frottis en couche mince ou en suspension liquide. 2.La fixation soit par spray ou émergence des lames dans un mé-lange alcool absolu éther. 3. Coloration des lames : Papanico-laou ou de Harris Shorr. 4. L’observation au microscope optique.Résultats : L’interprétation des frottis se fait selon la classifica-tion de Bethesda : a. Absence de lésion intra épithéliale ou demalignité, b. Anomalies des cellules malpighiennes, c. Anoma-lies de cellules glandulaires, d. Autres lésions malignes.Conclusion : Le dépistage du cancer du col de l’utérus par le frot-tis cervical reste une priorité de santé publique en Algérie. Ce can-cer est en diminution dans la plupart des pays européens où ledépistage existe, qu’il soit spontané ou organisé. La plupart desdépistages organisés misent actuellement sur l’amélioration dutaux de couverture de la population cible. Le plan cancer se pro-pose «d’élargir l’offre de frottis» et de «développer les actions d’in-formation auprès des femmes».

EPIDEMIOLOGY AND RISK FACTORS FOR EXO-CRINE PANCREATIC CANCER IN A NORTHERNAFRICAN POPULATION Feriel Sellam1; Noria Harir1,2, Nesrine.M. Mrabent1, Rachida Salah1, Mustapha Diaf1

1. Department of biology, Djillali Liabes University of Sidi bel Abbes, Algeria 12. Laboratoire de Microbiologie Moléculaire, Proteomics et SantéBackground: The etiology of pancreatic cancer remains largelyunknown. Although epidemiological studies have reported thatmany environmental factors may contribute to the developmentof pancreatic cancer, only age and cigarette smoking have beenestablished as consistent risk factors for the disease.Objective: Studying the biological clinical and histological featuresof patients with pancreatic cancer in order to assess the possiblerisk factors for pancreatic cancer in a North African population.Methods: An epidemiological retrospective descriptive study has beenperformed at the level of surgery department of the university hos-pital of Sidi bel Abbes region, western Algeria, from 2007 to 2013.Results: A total of 87 patients were diagnosed with cancer of the pan-creas (55 males and 32 females) with a mean age of 63.1 years,ranging from 16 to 96 years old, and a sex ratio of 1.71. In 92% ofcases, pancreatic tumors were located at the head of the pancreas;the most predominant histological type was the adenocarcinoma;cigarette smokers represented the rate of 24.3% and alcoholics13.5%. The most recorded disease among patients medical historywas diabetes mellitus (25.28%). About 35.63% was the prominentrate of patients who underwent cholecystectomy and was diagno-sed with pancreatic cancer after an average duration of 5.23 years.Our patients were mostly diagnosed with cancer at M1 and T3 stages.Conclusion: According to our results, cholecystectomy could pos-sibly be a risk factor for pancreatic cancer in Algerian population.Keywords: Pancreatic cancer. Epidemiology. Risk factors. Northern Africanpopulation

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 68

INCIDENCE ET MORTALITE PAR CANCER DEL’ŒSOPHAGE DANS LA REGION DE SIDI BELABBES ENTRE 1991 ET 2014Feriel Sellam1, N. Harir1, M.N. Mrabent1, R. Salah1

1. Université Djillali Liabès, Sidi-Bel-AbbèsObjectif : Il existe une grande disparité d’incidence du cancer de l’œso-phage à travers le monde. L’épidémiologie du cancer de l’œsophagea considérablement évoluée au cours des 30 dernières années. Nousavons entrepris une étude épidémiologique consistant à recenser lescas des patients souffrant de ce type de pathologie sur les vingt-troisdernières années (1991-2014) dans la région de Sidi bel Abbès.Matériel et méthodes : L’étude a été réalisée au niveau du ser-vice de chirurgie du CHU de Sidi-Bel-Abbès, où les données hos-pitalières ont été recueillies en routine, suivant différents critèresde sélection de la cohorte. 84 patients présentant un cancer œso-phagien ont été inclus. Le diagnostic reposait sur les comptesrendus anatomopathologiques, para cliniques et chirurgicaux. Résultats : Un total de 88 patients retenus, 51 hommes et 32 femmes,d’âge moyen 68,67 ans avec un sex-ratio de 1,59. De nombreuxcontrôles appariés tel que : le sexe, l’âge, le site anatomique, le typesanguin, les antécédents ont été introduits dans notre enquête. Selon nos statistiques l’incidence de ce type de cancer est ennette augmentation vu que le nombre de patients souffrant decette pathologie est passé de 25% (5 femmes, 17 hommes) en-tre (1991- 2000) à 59,09% (25 femmes, 27 hommes) entre (2000-2010) et 15,9% (3 femmes, 11 hommes) entre (2011-2014). Lamajeure partie de nos patients n’a aucun antécédent particulier,le tabac se classe en 2e position avec 29,2%. 19,31% ont suc-combé à la pathologie (11,3% femmes, 7,95% hommes) en par-ticulier durant les années 2000. Le carcinome épidermoïde re-présente le type histologique le plus fréquent avec 63,41%.Conclusion: Le nombre de nouveaux cas de cancers a considé-rablement augmenté entre les deux dernières décennies chezl’homme comme chez la femme. Cette augmentation s’explique engrande partie par l’accroissement de la population, qui mécani-quement augmente le nombre de cas. Au niveau de notre région,les femmes affichent des taux de cancer œsophagien systémati-quement inférieurs aux hommes, de même durant cette période,ses taux d’incidence de ce cancer ont évolué différemment selonle sexe. La pathogénèse des cancers digestifs est cependant com-plexe et il est maintenant reconnu que des facteurs chimio-préventifspuissent agir différemment chez les hommes et les femmes et d’unesection à l’autre du tube digestif. L’augmentation du taux de mor-talité peut s’expliquer par le diagnostic tardif, en Algérie le diagnosticn’est posé, dans 80 % des cas, qu’à un stade tardif où la tumeurest devenue incurable, ce qui souligne la nécessité de mettre enplace de bien meilleurs programmes de dépistage.Mots clés : cancer, œsophage, incidence, mortalité.

OBSERVANCE DES CHIMIOTHERAPIES ORALESCYTOTOXIQUES DANS LA MALADIE CANCEREUSE(EXPERIENCE DU SERVICE D’ONCOLOGIE MEDI-CALE CAC DE SETIF). A PROPOS DE 130 CASN. SerrarService d’oncologie medicale CAC Sétif.Introduction : Compte tenu de l’augmentation récente et impor-tante de l’utilisation des chimiothérapies par voie orale dans letraitement du cancer, une compréhension de l’adhésion des pa-tients est devenue un élément crucial. Objectifs : L’objectif était l’établissement du profil épidémiologiqueclinique et para-clinique des patients sous chimiothérapie oralecytotoxique et l’évaluation du rôle du pharmacien dans l’éduca-tion thérapeutique et l’amélioration de l’observance de la chi-miothérapie orale au niveau du CAC de Sétif.Matériels et méthodes : Etude transversale sur 130 patients, 58%femme et 42% homme, pris en charge au niveau du CAC de Sé-tif, du 01 janvier au 29 février 2016 pour différents types de can-cer,42% cancer colorectal, 21% cancer du sein,15% cancer gas-trique,22% autre localisation. Recevant un traitement à base dechimiothérapie orale : 83% capécitabine, 11% vinorelbine et 6%cyclophosphamide et dont 88% en association avec une chi-

miothérapie par voie intraveineuse. Résultats : A propos de la non-observance liée a l’oublie, 19% despatients ont affirmé qu’ils ont oublié de prendre leur médicamentset 48% ne savaient pas quoi faire face à une situation d’oublie. Enoutre 13% ont pensé à arrêter leur traitement suite à la survenu deseffets indésirables, ces derniers ont été constatés chez 92% despatients dont les plus fréquents sont dûs à la toxicité digestiveset hématologiques de ces molécules.Conclusion : La non-observance et l’arrêt précoce peuvent êtred’importants obstacles à la réussite du traitement, l’éducation thé-rapeutique et l’information des patients sur ce type de traitementet les précautions à prendre constituent l’élément clé pour mieuxaccepter leurs traitements.

L’UTILISATION DE LA MITOMYCINE. A PROPOS DE63 CAS. (EXPERIENCE DU SERVICE D’ONCOLOGIEMEDICALE CAC DE SETIF) N. SerrarService d’oncologie medicale CAC Sétif.Introduction. Le cancer de la vessie est le premier cancer urolo-gique chez l’homme, les tumeurs superficielles sont les plus fré-quente, d’histologie le plus souvent de type carcinome urothélial.Objectifs. Faire ressortir le profil des patients pris en charge dans leservice, le staging ainsi que les modalités d’utilisation de la mitomycine. Matériels et méthodes. Etude rétrospective de 63 dossiers de pa-tients présentant un carcinome urothélial superficiel colligés au ser-vice d’oncologie médicale de Sétif recrutés à partir des différentsservices de chirurgie urologique de l’Est et du Centre Algérien, du1 janvier 2015 au 30 juin 2016. 57 hommes et 6 femmes, d’âgemoyen de 63 ans avec des extrêmes d’âges allant de 33 ans à 86ans. Les troubles urinaires type brulures mictionnelles et hématu-rie sont les signes fonctionnels les plus souvent retrouvés. Le stadele plus fréquent est le stade PT1 et le grade le plus retrouvé est legrade 1. Mitomycine en instillations intra vésicales de 40 mg est leprotocole de chimiothérapie de référence dans le service.Conclusion. Le carcinome urothélial superficiel est la tumeur vési-cale la plus fréquente, c’est une tumeur de bon pronostic mais avecun taux élevé de récidive. Le traitement repose sur une chirurgiepar voie endoscopique suivie ou non des instillations intra vésicales.

L’EFFET DU TABAGISME PASSIF DANS LA PERSISTANCE D’HPV A HAUT RISQUESerour Y 3, Bendahmane M 3, Abbou Baker F 1,2

1. Service de la gynécologie obstétrique de la Maternité de Sidi Bel Abbès2. Service de planning familial de la maternité de Sidi Bel Abbès3. Faculté des sciences de la nature et de la vie de l’Université Djillali Liabésde Sidi Bel Abbès. Le tabagisme passif a souvent été incriminé comme un facteur derisque possible dans la persistance de l’infection au HPV. Notreobjectif est de préciser les relations étiologiques entre l’inhalationdu tabac et l’infection d’HPV HR, visant spécifiquement lesfemmes qui avaient été identifiées comme porteuses d’HPV hau-tement risqué. Notre travail consiste à faire une étude prospec-tive clinique réalisée en 2013, sur 120 femmes âgées entre 35 et55 ans, dépistées au niveau de service de gynécologie obstétriquede la maternité de Sidi Bel Abbes. Nos résultats montrent que lanotion du tabagisme actif reste très rare chez la femme Algérienne.En revanche, 90% des patientes porteuses d’HPV HR dans no-tre série sont mariées à des fumeurs. La durée d’exposition autabac dans notre série était en moyenne plus de 12 ans. Les ré-sultats du test HPV ont montré que toutes les infections HPV HRpersistaient pendant une moyenne de 18,5 mois [IC à 95%, 16.9-22.1 mois]. La cytologie a indiqué que 83,9% des frottis réalisésétaient anormaux, classifiés en frottis type ASC-US (33,33%), frot-tis type LSIL (44,44%), et frottis HSIL (22,22%). L’examen histo-logique a indiqué que 68% des patientes avaient des lésions cer-vicales de types CIN1 et 22% des CIN2.En conclusion, l’inhalation semble empêcher la guérison spon-tanée des lésions cervicale, elle agirait comme promoteurlorsque le virus HPV serait présent. Mots clés : Tabagisme - lésions précancéreuses - HPV - col utérin.

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 69

ETUDE DU POLYMORPHISME C677T DU GENE DELA METHYLENETETRAHYDROFOLATE REDUC-TASE CHEZ DES PATIENTS PRESENTANT UNCANCER DE L’ESTOMACSifi K (1, 2), Hanachi S (1,2), Boudaoud K (2,3), Djemaa A (2,3), Filali T (2,6), Benlatreche C (1,2), Abadi N (1,2)

1. Laboratoire de biochimie du CHU de Constantine.2. Laboratoire de biologie et de génétique moléculaire de l’université de Constantine3. Service de gastroentérologie du CHU de Constantine4. Service de radiothérapie.Introduction : La 5,10 méthylène tétrahydrofolate réductase(MTHFR) dirige le cycle des folates vers la méthylation de l’ADN etagit directement sur le niveau de synthèse de l’ADN. Cette activitévarie selon les polymorphismes de l’enzyme et l’apport alimentaireen folates. Le polymorphisme C677T du gène MTHFR qui conduità la formation d’un variant enzymatique à activité réduite (variantthermolabile), est celui qui a fait l’objet du grand nombre d’étude dansle cadre du cancer et particulièrement celui du poumon. Objectifs : a. Déterminer les fréquences alléliques et génotypiquesdu polymorphisme C677T de la MTHFR dans une population de pa-tients présentant un cancer du poumon et chez des témoins origi-naires de l’est Algérien. b. Etablir la relation entre le polymorphismeC677T du gène de la MTHFR et le cancer du poumon.Patients et méthodes : Ont participé à cette étude 50 patients pré-sentant un cancer gastrique et 101 témoins. Ce polymorphisme aété recherché par PCR/digestion par l’enzyme de restriction HinfI. Résultats : Nos résultats ont montré une prédominance du cancerdu poumon chez les hommes que chez les femmes avec un sexratio de 5.2.L’âge moyen des patients était de 57±10.72 ans chezles femmes et de 62.54±10.35 ans chez les hommes avec des va-leurs extrêmes de 52 à 62 ans. L’adénocarcinome est le type his-tologique le plus fréquent avec un pourcentage de 64.52%, suividu carcinome épidermoïde avec une fréquence de 22.58% et lepoumon droit est la localisation la plus fréquente ave un pourcen-tage de 54.84%.Les facteurs de risques des patients étaient dominéspar la consommation de cigarette avec un pourcentage de 87.10%.Les fréquences des allèles 677T MTHFR et 677C MTHFR étaientde 33,16% et 66,84%, respectivement, dans le groupe des té-moins et de 37,1% et 62.9%, respectivement, pour les patientsprésentant un cancer du poumon. 48.27% de nos patients ontprésenté le génotype C/T, 38.71% le génotype C/C et12.9 % legénotype T/T. Des odds ratio avec un intervalle de confiance (IC95%) ont été calculés à fin de déterminer un lien possible entrele polymorphisme de la MTHFR et le cancer du poumon.L’odds ratio TT vs CC était égale à 1.95 avec p= 0.69 non si-gnificatif, celui de TT+CT vs CC est égale à 1.0819 avec p= 0.94non significatif. La P-value pour les deux comparaisons est su-périeur à 0.05, donc il n’y a aucune association entre le poly-morphisme en question et le risque d’un cancer du poumon.Discussion : La MTHFR intervient dans le métabolisme de l’acidefolique et des nucléotides nécessaires à la synthèse et la répa-ration de l’ADN. Des variations dans les fonctions de la MTHFRjouent probablement un rôle dans l’étiologie du cancer du pou-mon. Jusqu’à présent, plusieurs études sur le polymorphismeC677T de la MTHFR et le cancer du poumon ont montré desrésultats contradictoires ou non concluants.Conclusion : Nos résultats corroborent avec les résultats de nom-breuses études.

FACTEURS DE RISQUE CANCERIGENES CHEZ UNESERIE DE 50 CANCEREUX SUIVIS AU CHU ANNABAWafa Soudani1, Hanane Djeddi2, Fatma/Z. Hadjadj-Aoul31. Laboratoire de Chimie thérapeutique, Département de Pharmacie, Facultéde Médecine Annaba.2. Service d’hémato-oncologie CHU Annaba et Centre Anticancéreux CAC Annaba.3. Laboratoire de Chimie thérapeutique, Département de Pharmacie, Facultéde Médecine Alger.Introduction et objectif. Il existe de nombreux facteurs pré-exposantsau cancer, ils sont appelés cancérigènes ou carcinogènes, les fac-teurs de risque cancérigènes peuvent être internes (génome, mu-tation, hormone, etc.) et/ou externes (Tabac, alcool, exposition pro-fessionnelle, produit chimique, pollution chimique, origine physique,

biologique, etc.). Les pharmaciens et oncologues accusent la pol-lution chimique (pesticides, etc.) d’être responsable d’une grandemajorité des cancers, à côté du tabac qui induit un quart des dé-cès par cancer, en plus de l’exposition en milieu professionnel auxproduits chimiques cancérigènes. L’objectif de notre travail était dedéterminer les facteurs de risque cancérigènes chez une série decinquante (50) cancéreux suivis au CHU Annaba.Matériel et Méthode. Nous avons réalisé une enquête rétros-pective descriptive sur la fréquence et la nature des facteurs derisque chez une cinquantaine (50) de patients cancéreux sousbévacizumab prétraités et /ou traités en association avec une chi-miothérapie, une hormonothérapie ou d’autres moyens théra-peutiques tel que la radiothérapie et la chirurgie, suivis au niveaudu service d’hémato- oncologie CHU Annaba, prédominés parles femmes âgées de 45 à 85 ans. Résultats et discussion : L’exposition prolongée aux certains fac-teurs endogènes ou exogènes pouvait augmenter le risque d’avoirun cancer ; le facteur endogène chez la femme : le traitement hor-monal par les inducteurs de l’ovulation venait en première po-sition chez 14% des cas, ceci est relié à la prédominance fémi-nine et au localisation prédominante du cancer du sein (46%) dansnotre étude, Le facteur exogène : le tabac venait en deuxièmeposition chez 6%, ceci est expliqué par la prédominance de latranche des chômeurs 66% dans notre étude, vue la relation pré-existante du tabac avec le chômage. Cependant, l’exposition pro-fessionnelle et l’Alcool ont représenté seulement 2% dans no-tre étude ; ces résultats ne peuvent être généralisés sur la po-pulation vue un effectif restreint dans notre étude.Conclusion : Le respect des mesures de sécurité face à ces fac-teurs de risque cancérigènes reste le moyen le plus efficace deprévention contre le cancer. Une bonne hygiène de vie basée surune alimentation saine riche en nutriments antioxydants (Vita-mines, B-carotènes, etc.) avec un exercice physique quotidienpermet de réduire le risque du cancer. Enfin, Nous sollicitons lesautorités de santé d’encourager les moyens et les programmesde sensibilisation pour la lutte contre le tabagisme et l’alcoolismeafin de prévenir l’induction du cancer.

LA PRISE EN CHARGE EN SITUATION D’URGENCECHEZ LES PATIENTS SUIVIS POUR CANCERBRONCHIQUE S. Souilah, F/Z. El Allia, S. Khodja, K. Saadi, M. Kacemi, N. Djami,N. Dermech, K. Khenouf, R. Yahiaoui, Y. Benbetka, S.Taright, R.Amrane, A. FissahService de pneumologie CHU Bab El OuedLe terme d’urgence oncologique se réfère à toute situation cli-nique liée au cancer ou à la thérapie anticancéreuse, requérantdes soins rapides et présentant un risque vital ou des troublesfonctionnels permanents si des mesures thérapeutiques ne sontpas entreprises rapidement. L’objectif de notre étude était de dé-terminer la fréquence et les motifs des consultations aux urgencesdes patients atteints d’un cancer bronchique (CB) ainsi que lesmodalités et les résultats de leur prise en charge. Patients et méthodes : Etude rétrospective portant sur tous les pa-tients atteints d’un CB suivi au sein du service de pneumologie duCHU Bab El oued de janvier 2010 à juin 2016 et ayant présentéune symptomatologie aigue nécessitant une consultation d’urgence.Résultats : Parmi les 858 patients atteints d’un CB suivis au ser-vice durant cette période, 718 (83,7%) avaient consulté en urgenceprincipalement pour une altération de l’état général (37,7%),plainte respiratoire (40,6 %), douleur (19 %), convulsion (12%) ousyndrome infectieux sévère (1,98 %). Le motif de consultation étaitessentiellement lié à une toxicité du traitement dans 35 % des caset à une progression tumorale dans 29,8% des cas. Les principauxdiagnostics retenus étaient un syndrome cave supérieur (5,4 %),des métastases cérébrales (15,6 %), une compression médullaire(5,9%), des épanchements pleuraux et péricardiques (10,2%), uneinfection sévère (2%), une détresse respiratoire (2,8%), une ma-ladie thromboembolique (13,3%), anémie grade 3-4 (23,6%), neu-tropénie grade 3-4 (8%), thrombopénie grade 3-4 ( 4%), hypo-natrémie( 3,1%) et hypocalcémie (0,8%). Les principaux traitements

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 70

administrés comportaient une radiothérapie décompressive chez21,7% des patients, des anticoagulants dans 13,3% des cas, unetransfusion sanguine dans 23,6% des cas et des corticoïdes (23,8%),une antibiothérapie (13,3%). A court terme, la mortalité était de 3,37% Conclusion : Les patients atteints d’un CB consultent fréquemmentaux urgences pour des complications liées au cancer ou son trai-tement ce qui souligne l’importance d’une mise en place précocedes soins de support parallèlement au traitement carcinologique.

TUMEUR NEUROENDOCRINE BRONCHIQUE REVELATRICE D’UN SYNDROME DE WERMER S. Souilah, F/Z. El Allia,Y. Benbetka, S. Taright, R. Amrane, A. Fissah Service de pneumologie CHU Bab El Oued Le syndrome de Wermer ou néoplasie endocrinienne multiple detype 1 (NEM1) est un syndrome héréditaire à transmission auto-somique dominante lié aux mutations d’un gène dénomméMEN1 et situé sur le chromosome 11. Cette maladie génétique pré-dispose au développement de lésions hyperplasiques et tumoralesdes glandes endocrines. Qu’il s’agisse de formes sporadiques oufamiliales, le diagnostic de NEM1 doit être évoqué chez tout pa-tient présentant au moins deux des cinq lésions majeures (hyper-para thyroïdisme, atteinte pancréatique endocrinienne, hypophy-saire, surrénalienne, thymique et bronchique). Nous rapportonsun cas de NEM 1 de présentation inhabituelle révélé par l’atteintela moins fréquente : l’atteinte bronchique. Il s’agit d’une femme de36 ans non tabagique aux antécédents de nodule thyroïdien col-loïde, hospitalisée pour exploration d’une opacité du lobe pulmo-naire inferieur gauche. Le diagnostic de tumeur neuro endocrineà grandes cellules était posé après biopsie d’une lésion endo-bron-chique et exérèse chirurgicale, une chimio-radiothérapie adjuvanteavait permis une rémission de 7 mois. Dans les mois suivants, lapatiente avait présenté un ensemble de symptômes pelviens etdigestifs (sans signes d’hypersécrétion hormonale) ayant permisde diagnostiquer des tumeurs pancréatiques et ovarienne gauche.L’analyse histologique et immuno histochimique des pièces opé-ratoires après exérèse concluait à une prolifération maligne de typeneuroendocrine. Le diagnostic de NEM1 a été confirmé clinique-ment devant l’association de deux atteintes cardinales (pancréaset bronches), de deux atteintes mineures (thyroïde et ovaire) enplus de l’existence d’une hyperparathyroïdie familiale (l’enquêtefamiliale visant à déterminer les sujets à risque en vu d’un suiviavait retrouvé deux cas d’hyperparathyroïdie). La confirmation gé-nétique n’a pu être réalisée du fait du décès précoce de la patiente.

ERCC1: FACTEUR PREDICTIF DE SURVIE ET DEREPONSE A LA CHIMIOTHERAPIE A BASE DE CIS-PLATINE DANS LES CBNPC DE STADES AVANCESS. Souilah1, ZC. Amir2, R. Amrane1, A. Fissah1

1. Service de pneumologie, CHU Bab El Oued. 2. Service d’anatomie-pathologique, CHU Mustapha.Introduction. L’excision repair cross-complementing group 1 (ERCC1)s’oppose par son action réparatrice de l’ADN à l’effet cytotoxique ducisplatine et son niveau d’expression est un facteur important de sen-sibilité à cette drogue. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’im-pact d’ERCC1 sur la réponse tumorale et la survie des patients at-teints de CBNPC de stades avancés, traités par un platine.Méthodes. Analyse de la survie et de la réponse tumorale en fonc-tion du niveau d’expression d’ERCC1 (recherchée par immu-nohistochimie), chez une cohorte de patients atteints de CBNPCsuivi dans un cadre de prise en charge de routine.Résultats. Chez 77 cas de CBNPC colligés, l’expression d’ERCC1était faible dans 64,9% des cas et forte chez 35,1% des cas. Chezles 52 patients traités par du cisplatine, la survie et la réponse tumoraleétaient meilleures dans le groupe à faible expression par rapport augroupe avec forte expression: 14,35 mois versus 9,49 mois(p=0,022), Réponse Objective : 42,4% versus 0% (P=0,001). Aucunedifférence significative n’était retrouvée en fonction du niveau d’ex-pression de la protéine chez les patients traités par carboplatine.Conclusion. Une surexpression d’ERCC1 chez les patients trai-tés par du cisplatine est prédictive d’une mauvaise réponse tu-morale et une survie plus courte.

CANCERS VIRO-ASSOCIESF.Taibi-Zidouni1, S.Dahmani1, FZ. El-Kebir2, T.Ooka3, H. Melouli 1

1. Laboratoire virus et cancers, Institut Pasteur d’Algérie2. Laboratoire de biologie du développement et de la différenciation, UniversitéEs-Sénia-Oran, Algérie3. Laboratoire de virologie moléculaire, r.t.h Laennec, Lyon, France Il est bien admis que le risque de développer un cancer augmenterapidement avec l’âge, ce dernier est le principal facteur de risque.Aux nombres de facteurs de risques figurent des antécédentsfamiliaux de cancers, de certains types de maladies bénignesou de maladies inflammatoires. Bien que les arguments épidé-miologiques soient encore discutés pour certains cancers, lesétudes moléculaires effectuées ont largement incriminé 7 viruscomme des facteurs de l’oncogenèse chez l’homme (10,5% descancers humains), c’est le cas de : HBV, HCV, EBV, HPV, HTLV1,HHV8 et du VIH 1/2. Ces virus pourraient agir en association avecdes facteurs génétiques, immunologiques ou environnementauxlesquels fourniraient ou faciliteraient les évènements mutation-nels supplémentaires à la progression tumorale. Plusieurs can-cers sont suspectés être d’étiologie virale, mais l’association estdifficile à prouver. Cependant, l’état de la recherche permet à cejour de lier certains virus Comme l’HPV et l’EBV au développe-ment de plusieurs types de cancers chez l’homme. Des étudeseffectuées soit au niveau de notre laboratoire soit, soit dans lecadre de collaborations internationales ont permis d’apporter desdonnées intéressantes :- Dans l’association de l’HPV avec le cancer du sein chez la femme ;- Dans l’expression des marqueurs moléculaires de l’EBV avecle cancer du col de l’utérus ;- Dans l’étude (sur le plan fondamentale et appliqué) de l’asso-ciation EBV avec le cancer du nasopharynx.

DEPISTAGE DU CANCER DU COL UTERIN ENTRELA CYTOLOGIE ET LA BIOLOGIE MOLECULAIRETolba. S1 Aouati-Bitat.C2, Daksi.S3, Saidi4, Benzadi11,2,3,4,5 : Laboratoire d’histologie, embryologie et génétique clinique. CHU de Sétif.Introduction : Le cancer du col utérin est confirmé comme étant lapremière tumeur solide viro-induite par l’HPV. Il est placé au deuxièmerang des cancers féminins dans le monde, après le cancer du sein.Le développement du dépistage par examen cytologique a permisune diminution drastique de la mortalité par cancer du col utérin. Parailleurs, les limites du dépistage cytologique semblent pouvoir êtreaméliorées par le recours à d’autres techniques, comme la recherchedu portage du virus HPV oncogène sur le col.Objectif principal : Intérêt de la combinaison entre biologie moléculaireet cytologie dans le dépistage le diagnostic et le traitement du can-cer du col utérin à propos des cas dépistés dans notre service.Objectifs secondaires : Rôle de la cytologie dans le dépistage ducancer du col utérin. Les tests VPH ont une valeur prédictive né-gative plus élevée. Pour les femmes de plus de 30 ans, un testPap négatif et un résultat VPH négatif permet d’augmenter l’in-tervalle de dépistage à 5 ans. Quand la sensibilité augmente, ilen va de même de la probabilité que tous les cas soient réelle-ment positifs. Rôle de la biologie moléculaire et la cytologie dansla prise en charge thérapeutique.Conclusion : Vu que l’agent responsable du cancer du col estle papilloma virus, Des tentatives d’association entre le test HPV,la biologie moléculaire et la cytologie dans les procédures dudépistage, du diagnostic et du Traitement sont dans le domainede discutions dans plusieurs pays du monde.Mots clés : VPH et cancer du col utérin, Cytologie, Biologie moléculaire duVPH, Tests moléculaires

ANALYSE DE L’IMMUNOSCORE DANS LES CARCINOMES COLORECTAUXMona Trabelsi 1*, Habib Jaafoura2, Maher Kharrat1, Klibi-Farah Faten2

1.* Laboratoire de génétique humaine, Faculté médecine de Tunis.2. Service d’anatomie et de cytologie pathologiques. Institut MT Kassab de Tunis.Introduction : Probablement à cause de sa grande fréquence dansle monde et de son augmentation à l’échelle nationale, le cancercolorectal (CCR) a fait l’objet de très nombreux travaux concer-

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 71

nant sa cancérogenèse. Ces dernières années, l’incidence du CCRest passée de 8% en 1998 à 13% en 2006, justifiant que l’on s’in-téresse à cette pathologie pour essayer de comprendre les mé-canismes biologiques qui la sous-tendent en relation avec les pa-ramètres environnementaux et immunitaires spécifiques à notrepopulation. Notre objectif était d’étudier les mécanismes molé-culaires et immunitaires du CCR visant à mieux comprendre sagenèse et son évolution afin d’identifier de nouvelles marqueurspronostics et prédictifs ainsi que de nouvelles cibles thérapeutiques. Matériels et méthodes : Nous portons sur une étude rétrospec-tive de 100 patients qui ont été opérés au CHU Charles Nicolleet les pièces chirurgicales ont été analysées dans le laboratoired’anatomie et de cytologie pathologiques afin de déterminer lescaractéristiques anatomopathologiques. Tous les dossiers despatients ont été consultés afin de collecter toutes les informationsnécessaires à l’élaboration de ce travail. Nous avons analysé leprofil d’expression immunohistochimique (IHC) des principalesprotéines de l’immunoscore à savoir CD3/CD8. Résultats : 90 des 100 pièces répondaient histologiquement àdes adénocarcinomes Lieberkhûnien. Dans 9 cas un continentmucineux est noté. La localisation recto-sigmoïdienne est la plusfréquente et elle représente 75%. 62 cas ont montré desimages d’engainement péri-nerveux et/ou d’emboles vasculaires.L’analyse des deux marqueurs immunitaires CD3+ et CD8+ étaientsurexprimés dans les tumeurs primaires en comparaison avecla muqueuse saine. Discussion et conclusions : L’analyse des prin-cipaux lymphocytes du système immunitaire dans le microenvi-ronnement tumoral était indispensable pour bien comprendre l’in-fluence de la réponse immunitaire sur la survie des patients. Ce-pendant, nous avons constaté que CD3 et surtout CD8 pourraientêtre considérées comme des marqueurs de haut pronostic mieuxque la stadification TNM.Mots clés : Cancer colorectal, Immunoscore, CD3, CD8, Immunohistochimie,densité.

ADENOCARCINOME DU COLON CHEZ L’ADOLES-CENT (A PROPOS D’UN CAS)Z. Yahia, H. DjediService d’oncologie médicale, Centre anti-cancer CHU Annaba. Algérie.Introduction : le cancer colorectal est le cancer le plus fréquentchez les deux sexes confondu, il se situe au troisième rang aprèsle cancer du sein et de la prostate, il représente le 3e cancerchez l’homme et le 2 e cancer chez la femme, c’est la 4émecause de mortalité par cancer. L’âge médian du diagnostic estde 72 ans chez l’homme et de 75 ans chez la femme, rare avant50 ans (6% des cas), ça survenue chez le sujet jeune est rareseulement 1% des cas. Ils surviennent avant 30 ans en parti-culier en présence de facteurs génétiques ou maladies pré-disposante associées ; les deux syndromes familiaux les plusincriminés sont la polypose adénomateuse familiale et le syn-drome de cancer colorectal héréditaire non polyposique. Le can-cer colorectal chez l’adolescent est souvent associé à un mau-vais pronostic, et seul le diagnostic précoce permet d’amélio-rer le pronostic. La prise en charge du cancer chez l’adolescentnécessite une attention particulière vu le bouleversement(physique, affectifs et socio-psychologique). L’objectif de notreobservation est de faire le point sur les caractéristiques des can-cers colorectaux chez l’adolescent et montrer que le cancer co-lique en occlusion existe chez l’adolescent.Matériel et méthode : nous rapportant l’observation d’un jeunepatient, âgé de 19 ans, sans antécédent pathologique particulier,suivi au sein de notre service d’oncologie médicale CAC de An-naba depuis 2014, suite à la survenu des douleurs abdominaleset arrêt de matière et de gaz, un ASP est pratiqué objectivantdes niveaux hydro-aériques, et la TDM abdominale montre unépaississement du colon transverse. Le patient a été opéré dansle cadre de l’urgence pour occlusion intestinale aigu sur tumeurdu colon transverse, une laparotomie exploratrice est réalisée,mettant en évidence une grosse masse de 10 cm adhérente àl’estomac et envahissement du colon transverse avec magmad’adénopathies du méso-transverse. Une biopsie de la masseet prélèvement des adénopathies coelio-mésentériques : infil-

tration colique transverse par un processus adéno-carcino-mateux moyennement différencié. Le chirurgien a procédé d’unehémi-coléctomie droite étendu au colon transverse emportantla tumeur avec curage ganglionnaire (23 ganglions). L’étude ana-tomopathologique de la pièce opératoire : adénocarcinome li-bérkuhnien moyennement différencié infiltrant toute la paroi co-lique, 9N+/23N, classer PT4N1MX. Au bilan d’extension la TDMthoraco-abdomino-pelvienne : présence d’une volumineusemasse tumorale intra-péritonéale en regard de la région inter-gastrosplénique en faveur de localisation secondaire. Le patienta reçu une chimiothérapie première a base de capox, après 4cures l’évaluation a retrouvé une progression locorégionale, mul-tiple nodules tissulaires intrapéritonéaux avec volumineusemasse intrapéritonéale, épaississement circonférentiel bour-geonnant de l’angle colique gauche (carcinoses péritonéales).Le patient a été mis sous chimiothérapie 2e ligne à base de ca-piri-bévacizumab (full ras en cours), après 6 cures l’évaluationmet en évidence une augmentation de volume du processus tu-moral intrapéritonéal et multiples adénopathies intra et retro pé-ritonéale. Le résultat de full ras : ras sauvage, décision d’en-tamer cetuximab-capécitabine en 3 e ligne, après avoir reçu 2cures le patient consulte pour des douleurs abdominale sur syn-drome sub-occlusif et anémie grade III, récusé a la chirurgie (blin-dage complet), mis sous traitement symptomatique (sulfate demorphine 60 mg/12 h avec transfusion sanguine), la cure a étédifféré et le malade est décédé en décembre 2015.Discussion : Le cancer colorectal peut survenir chez le sujet jeune,le diagnostic est souvent tardif rendant ainsi le pronostic très som-bre d’où l’intérêt des conseils génétique, du dépistage par hé-moculte et coloscopie au moindre signe appel. Le traitement estavant tout chirurgical mais le traitement médical garde une placede choix dans l’arsenal thérapeutique.Conclusion : le jeune âge au diagnostic de cancer colorectalesemble être un facteur de pronostic péjoratif ainsi que le profilde la tumeur qui est plus agressif d’où nécessité d’un diagnos-tic précoce pour assurer une prise en charge optimisée, l’apportpsychologique est une entité non négligeable de la prise en chargedes patients jeunes suite au traitement entretenu et de ses com-plications ainsi que de leurs familles.

TUMEUR DESMOÏDES CHEZ UNE JEUNE FEMMETRAITEE PAR HORMONOTHERAPIE (A PROPOSD’UN CAS)Z. Yahia, H. DjediService d’oncologie médicale, Centre anti-cancer CHU Annaba. Algérie.Introduction : les tumeurs desmoïdes ou fibromatose agres-sive correspond à une prolifération myo-fibroblastique mo-noclonale produisant en abondance du tissu collagène hya-linisé de type desmoïde (tendon), elle est souvent mal limitéeet envahis les tissus avoisinant, ce qui rend son exérèse largedifficile. Le risque de récidive après chirurgie d’exérèse est trèsvariable selon les études peut atteindre jusqu’à 68% ce qui renddifficile le choix de leur traitement optimal, la tumeur desmoïden’a pas de potentiel métastatique. Ce sont des tumeurs rare0.03% toute les tumeurs confondus avec une incidence de 2à 4/100 000 Hab, se développe principalement dans le granddroit de l’abdomen après une intervention chirurgicale ou unegrossesse, mais peut se développer sur les membres, au ni-veau du cou et au niveau mésentère.Matériels et méthode : nous rapportant l’observation d’une jeunepatiente B.M étudiante, célibataire, âgée de 22 sans antécédentsmédicaux pathologiques particulier opérée en 2012 dans le ca-dre de l’urgence pour péritonite appendiculaire, 3 mois après lapatiente a constaté une augmentation progressive de son ab-domen, une échographie abdominopelvienne a objectivé un fi-brome utérin sous séreux de 9 cm, mise sous duphaston pen-dant 4 mois, mais vu la non réponse au traitement et l’aug-mentation très remarquable du volume abdominal, une IRM ab-dominopelvienne a retrouvé une masse tissulaire pariétale pel-vienne antérieur polylobé a contour régulier infiltrant les musclesdroits de l’abdomen, latéralisé à gauche, hyper-vascularisée, me-

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 72

surent 88X63X97 mm. Laparotomie exploratrice a retrouvé unevolumineuse masse développée au dépend de la paroi abdo-minale antérieure faisant 20X15X10 cm de diamètre, très hé-morragique fixée au plan profond jugée inextirpable, le chirurgiena procédé à une biopsie tumorale qui est revenu en faveur d’unetumeur desmoïde. La patiente a bénéficiée d’une hormonothéra-pie à base de tamoxifène 20 mg/j pendant 4 mois, l’évaluation cli-nique mensuelle était encourageante en rapport avec une régressiondu volume abdominale. Une IRM A/P d’évaluation a objectivé unebonne réponse ; la masse mesure 35 mm de grand axe. Suivie d’unechirurgie d’exérèse (tumorectomie + résection de la sangle abdo-minale). L’examen anatomopathologique confirme le diagnostic detumeur desmoïde. Actuellement la patiente est en rémissioncomplète et suivie régulièrement en consultation pour des contrôletrimestrielle la 1 re année et semestrielle la 2 e année.Discussion : parmi les facteurs de risque de développer une tu-meur desmoïde ; les traumatismes et les hormones c’est sur cettehypothèse repose l’efficacité de certaine thérapeutique antihor-monale (anti-oestrogène) par la présence de certain récepteursdes hormones dans les cellules tumorales.Conclusion : les tumeurs desmoïdes sont des tumeurs rares, l’im-portance de l’imagerie et de l’histologie pour établir son diagnostic,le traitement de choix reste la chirurgie d’exérèse large, les anti-oestrogènes est une arme intéressante en cas de tumeur volu-mineuse inopérable.

LE CANCER DU REIN DE L’ADULTE DE PLUS DE60 ANS Tfeil Yahya, Diagana MouhamedouService d’urologie HCZ DE Nouakchott (Mauritanie).Objectif : Evaluer l’incidence, les circonstances de découverte,les facteurs pronostiques et l’évolution du cancer du rein de l’adultede plus de 60 ans. Matériel et méthodes : Les dossiers de 100 patients ayant un can-cer du rein, opéré entre janvier 2010 et décembre 2014, ont étérevus. Vingt-neuf patients (29%) sont âges de plus de 60 ans. Résultats : Le carcinome rénal a cellules claires est le type his-tologique le plus fréquent, retrouve chez 20 patients (69%). Aprèsune durée de suivi moyenne de 20 mois, 20 patients (69%) sontsans lésions apparentes, et 9 (31%) sont décédés de leur cancer.Conclusion : malgré sa rareté, le cancer du rein semble être fré-quemment diagnostique après 60 ans. Le stade pathologique tu-moral au moment du diagnostic apparait différent dans cette sé-rie selon que le cancer survient chez un sujet plus âgé. La sur-vie n’est pas affectée par l’âge ce qui montre toute la gravite ducancer survenu chez des personnes âgées. Renal cell carcinomain adults more than 60-years-old.

A PROPOS D’UN CAS. MELANOME MALIN PRIMITIFINTRACRANIENR. Yaici, R. Benkali, A. Bounedjar Service d’oncologie médicale. CHU Frantz Fanon -Blida.Le mélanome malin cérébral primitif est rare; il représente 1% detous les mélanomes et 0,07% de toutes les tumeurs cérébrales.Cette entité anatomique est de nature agressive pouvant métas-taser à d’autres organes; jusqu’a ce jour moins de 25 cas ont étaientrapportés en littérature. Le traitement proposé en première intentionreste local à savoir une exérèse totale de la tumeur intra paren-chymateuse suivie de radiothérapie ce qui est corrélé a une bonnesurvie; une fois que la maladie migre aux méninges la médianede survie sera de 10 semaines. Dans ce cas rapporté, il s’agit d’unhomme de 32 ans qui a présenté des céphalées suivies de vo-missements (syndrome d’HIC), une IRM faite en urgence retrouveun processus intracrânien expansif temporal droit de 80 mm. Il adonc subit une exérèse subtotale R2 de la tumeur. Etude anapathet immunohistochimique concluent à un mélanome malin d’origineindéterminée. Après avoir examiné toute la peau les muqueusesainsi que l’appareil digestif et ophtalmique on retient le DC de pri-mitif cérébral. IRM post op objective un reliquat tumoral de59×45×35 mm de diamètre avec remaniement hémorragique dela loge de résection. On commence donc une chimiothérapie type

paclitaxel/sel de platine, IRM d’évaluation faite après la 4e cure danslaquelle on note une régression de la taille de presque 50%. Aprèsla 5e cure il a reçu une radiothérapie complémentaire de 36 Gray.IRM post radiothérapie retrouve juste un remaniement hémorra-gique de la loge opératoire. Actuellement en rémission complète.Conclusion : il est difficile de retenir le diagnostique d’un méla-nome malin primitif intracrânien en l’absence de tout mélanomecutané, la clé pour y parvenir se trouve dans un bon examen cli-nique et surtout histopathologique et IHC. Pour la stratégie thé-rapeutique, il n’y a pas eu de consensus vu la rareté de la pa-thologie mais la meilleure attitude reste l’exérèse chirurgicale To-tale suivie de radiothérapie.

METASTASES AXILLAIRES D’UN CARCINOMETHYROÏDIEN: A PROPOS D’UN CAS D. Yekrou. K. Rekai- H. Cheheb, S. Sadji, F. Bereksi ReguigService d’oncologie médicale CHU de Sidi Bel Abbes.Introduction : Le carcinome papillaire de la thyroïde est le typehistologique le plus fréquemment rencontré dans les cancers dela thyroïde. Il représente 60% des cancers thyroïdiens. Leur dif-fusion est essentiellement lymphatique sous forme de métastasesganglionnaires, cervicales et sus claviculaires Les métastasesaxillaires sont extrêmement rares. De rares cas ont été décritsdans la littérature. Nous rapportons le cas d’un carcinome pa-pillaire avec métastases axillaires bilatérales, et discuterons lesimplications cliniques et thérapeutiques.Patientes et observation : Madame B.M âgée de 58 ans, ayantpour antécédents chirurgicaux une lobo-isthmectomie en 2002,puis une totalisation chirurgicale en 2004, admise en janvier 2016pour exploration d’une masse latéro-cervicale gauche, ferme etmobile par rapport aux plans profond et superficiel, de 8x9 cm.Le reste de l’examen clinique révèle la présence de multiplesadénopathies axillaires bilatérales, fermes et mobiles dont la plusvolumineuse mesure 9 cm de grand axe. La biopsie exérèsed’une adénopathie axillaire droite (côté controlatéral) retrouveune métastase ganglionnaire d’un carcinome papillaire de la thy-roïde avec effraction capsulaire. La tomodensitométrie cervico-thoracique note la présence d’un processus tumoral latéro-cer-vical gauche, largement nécrosé de 9x8x6 cm. Un lobe thyroï-dien droit siège de multiples nodules hypo-denses, des adé-nopathies cervicales et axillaires, et des lésions suspectes auniveau du parenchyme pulmonaire. Une thyroïdectomie totaleavec curage ganglionnaire cervical est décidée, complétée parà une ablation des ganglions axillaires macroscopiquement at-teints. Des cures d’iode radioactif (IRA-thérapie) ont été réali-sées. Au cour d’un bilan de fin de traitement la patiente présentedes métastases pulmonaires en lâchés de billes, c’est un can-cer réfractaire à l’iode 131. Patiente est en cour de traitementsorafenib avec une bonne évolution clinique et radiologique.Conclusion : Cas de localisations multiples évolutives, un trai-tement par inhibiteurs de tyrosine kinase peut être proposé. Cetype de traitement est en cours d’évaluation. L’apparition de nou-velles molécules ciblées permettra peut-être d’améliorer encorele pronostic des cas de Métastases de localisation inhabituelle.Mots clés : Thyroïde .carcinome papillaire. Radio réfractaire. Sorafinib.

CANCER DU SEIN TRIPLE NEGATIF ET IMMUNO-THERAPIE (DONNEES DE LA LITTERATURE)D. Yekrou. H. Cheheb, K. Rekai, S. Sadji, F. Bereksi ReguigService d’oncologie médicale CHU de Sidi Bel Abbes.Introduction : L’immunothérapie est en passe de révolutionner la priseen charge des cancers. Alors qu’une dizaine d’essais en immuno-thérapie sont actuellement en cours pour différentes localisations, plu-sieurs essais cliniques son en cour chez les femmes atteintes d’un can-cer du sein. Actuellement, les différentes stratégies d’immunothéra-pie font l’objet de nombreux essais partout dans le monde dans di-verses localisations tumorales : sein, ORL, côlon, ovaires, glandessurrénales, sarcomes, mélanome, poumon, rein, vessie.Immuno-modulateurs et cancers du sein : l’anticorps cible PD-1, une molécule présente à la surface des lymphocytes T, les cel-lules de l’immunité censées éliminer les cellules dangereuses pré-

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 73

sentes dans l’organisme. Or, l’essor des immuno-modulateursest parti du constat que les cellules tumorales échappent aux lym-phocytes T et prolifèrent dans l’organisme en toute impunité. C’esten comprenant comment elles y parviennent que les immuno-modulateurs ont pu voir le jour et rencontrer un tel succès dansles essais cliniques. PD-1 se lie à une autre molécule présenteà la surface des cellules tumorales, PDL-1. Cette association rendles cellules tumorales invisibles au système immunitaire, En sefixant sur PD-1, le pembrolizumab empêche les cellules tumo-rales de passer inaperçues aux yeux du système immuni-taire. Cette molécule a montré un signal d’activité dans un es-sai clinique précoce pour les femmes atteintes de cancer du seintriple négatif. Par ailleurs, le pembrolizumab est actuellement endéveloppement plus avancé pour les cancers de la tête et du cou,les cancers pulmonaires et d’autres localisations. Il est utilisé pourprendre en charge les mélanomes avancés en pratique courante.Un nouvel essai avec un immuno-modulateur, le pembrolizumab,est en cour pour les patientes atteintes de cancer du sein triple-négatif, à l’institut Curie. Dans les autres études cliniques précoces,le pembrolizumab a induit une réduction tumorale, de façon du-rable, chez environ 20% des patients traités pour des cancers dela tête et de cou métastasés. Il a également entraîné une réponseimmunitaire durable chez 38% des patients traités pour des tu-meurs très agressives: les mélanomes cutanés métastatiques, in-dique la médecin-chercheur. Nous attendons donc les résultatschez les femmes atteintes de cancer du sein avec impatience.Mots clés : cancer du sein triple négatif ; anticorps cible PD-1 ; immunothérapie

GESTION DES EFFETS INDESIRABLES DE L’IM-MUNOTHERAPIE (DONNEES DE LA LITTERATURE)SERVICE D’ONCOLOGIE MEDICALE CHU DE SIDIBEL ABBES.D. Yekrou. H. Cheheb, K. Rekai, S. Sadji, F. Bereksi ReguigService d’oncologie médicale CHU de Sidi Bel Abbes.Introduction : L’immunothérapie aide à reconnaitre les cellulestumorales comme non soit, stimule la réponse immunitaire ; lèvel’inhibition du système immunitaire qui contrôle la croissance tu-morale. Les principaux effets secondaires de l’immunothérapie :- Toxicité cutanée 16% : se manifeste par un rash ; érythème ;lésions maculo papillaires. Exemple : lipilimumab dans les mé-lanomes malins. - Toxicité digestive 12% : œdème et ulcération colique à la co-lonoscopie.- Toxicité respiratoire 7% type pneumopathie.- Toxicité endocrinienne 6% type dysthyroïdie.- Autres toxicités : Hématologique : lymphocytopénie (47% ; grade3/4: 16%), anémie (28%; grade 3/4: 3%), thrombocytopénie (14%).Hépatique : majoration AST (16%; grade 3/4: < 2%)Gestion des effets indésirables sous immunothérapie : Immu-nologie 8 WCLC 2015 - D’après Davies M et al. Abstr. Oral15.02,actualisé grade CTC Gestion). Grade 1 : asymptomatique, diag-nostic biologique : continuer. Grade 2 : symptômes légers à mo-dérés, anomalies biologiques de grade 2 : suspendre l’immu-nothérapie, soins de support, méthylprednisolone I.V. 0,5-1 mg/kg/jjusqu’à stabilité En cas d’amélioration : corticothérapie orale (60mg, 2 semaines), envisager la reprise de l’immunothérapie. Encas d’aggravation : traiter comme un grade 3-4, hospitaliser lepatient, prise en charge multidisciplinaire. Grade 3 : arrêter l’im-munothérapie (sauf si dysthyroïdie), hospitalisation indiquée, mé-thylprednisolone I.V. 2-4 mg/kg/j jusqu’à stabilité réfractaire. Enl’absence d’amélioration ou en cas de progression, un traitementimmunosuppresseur peut être requis : infliximab 5 mg/kg, my-cophénolate mofétil 1 g x 2/j, cyclosporine ou Ig IV.Surveillance : Cliniques : diarrhées, colite, douleurs abdominales,sang/mucus selles, rash, prurit, dysthyroïdie hypotension, dés-hydratation, asthénie, pneumopathie. Biologiques : TSH, Iono-gramme sanguin, bilan hépatique, fonction rénale.Conclusion : Trois cibles de blocage immunitaire : anti PD1, antiPDL1, anti CTLA4 ont amélioré le taux de réponse, de la SSP,et de la SG de plusieurs cancers épidermoïdes localement avan-cée et ou métastatiques avec un bon profil de toxicité.

PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE CLINIQUE ET THERA-PEUTIQUE DES GLIOBLASTOMES. EXPERIENCE DUSERVICE D’ONCOLOGIE MEDICALE CHU DE SIDIBEL ABBES.D. Yekrou. K. Rekai- H. Cheheb, S. Sadji, F. Bereksi ReguigService d’oncologie médicale CHU de Sidi Bel Abbes.Introduction : Les gliomes représentent un ensemble complexeet hétérogène de tumeurs cérébrales primitives. C’est les plusla plus fréquentes et la plus agressives. L’incidence : 10/100 000habitants par an.Objectif de l’étude : Notre étude a comme objectif de préciser leprofil épidémio-clinique thérapeutique et évolutif du glioblastome, Matériel et méthodes : Chez 9 malades, colligés entre 2011 etfevrier 2016 au sein du service d’oncologie médicale au CHUHassani AEK de Sidi Bei Abbès. Résultats : L’âge de nos malades était compris entre 26 et 55 ansavec un âge médian de 38, 2 ans, une prédominance masculineà 78, 75% était notée avec un sexe Ratio de 2,1. Cette tumeurs’est manifestée par un syndrome d’hypertension intracrâ-nienne dans 53,22%, un déficit moteur dans 66,12%, descrises convulsives dans 22,58% et des troubles des fonctions su-périeures dans 37,1%. La tomodensitométrie (TDM) était de-mandée chez tous les malades quant à l’imagerie par résonancemagnétique (IRM) n’a été demandée que chez 6,45%, la loca-lisation la plus fréquente était pariétale. Le geste chirurgical avaitconsisté à une exérèse partielle chez 48,39%, une exérèse to-tale chez 8,67%, et une biopsie chez 42,64%. 5 malades de no-tre série avaient reçu un traitement post-opératoire, 2une ra-diothérapie seule, 5 une radiothérapie associée à une chimio-thérapie concomitante, 2 une radiothérapie associée à une chi-miothérapie concomitante et suivie d’une chimiothérapie adju-vante à base de témozolomide. La médiane de survie de nos ma-lades était de 8,5 mois. L’évolution à 3 mois était marquée parune stabilisation chez 32,56%, une rémission complète chez2.89% une aggravation chez 14.17%, 3%, récidive le décès chez4 patients. La probabilité de survie globale était de 34.19% à 6mois, 45.16% à 12 mois, 14.19% à 18 mois, et 9.3% à 24mois. Conclusion : Les glioblastome : se sont des tumeurs les plus fré-quentes des tumeurs du SNC. Leur prise en charge est multi-disciplinaire.la ; chirurgie est le traitement de référence le pro-nostic est lié à la nature de la tumeur.Mots clés : glioblastome-chirurgie-radiothérapie-chimiothérapie- la médianede survie.

PRISE EN CHARGE DES METASTASES CHOROÏ-DIENNES EN RADIOTHERAPIE EXTERNE : ETUDE RE-TROSPECTIVE ET SYNTHESE DE LA LITTERATUREZ. Youbi1, 2,*, S. Yossi2, O. Chapet21. Department of radiation therapy, Ibn Rochd universitary hospital, Casablanca,Morocco.2. Department of radiation therapy, Lyon Sud Hospital, Lyon, France.Objectif : Les métastases choroïdiennes sont rares au cours del’évolution des cancers solides et constituent des sites mé-tastatiques exceptionnels mettant en jeu le pronostic fonction-nel visuel. Nous avons effectué une étude rétrospective afin dedéterminer l’intérêt de la radiothérapie externe pour le traitementdes métastases choroïdiennes.Patients et méthodes : Nous avons revu les dossiers de 28 pa-tients avec des métastases choroïdiennes qui présentaient uncancer du sein (n=15), du poumon (n=9), ovaire (n=1), rein (n=1),prostate (n=1), sans primitif retrouvé (n=1). L’âge médian était58 ans (Extrêmes : 34 à 71 ans). Le stade tumoral avant la dé-couverte des métastases choroïdiennes était métastatique pour50% des patients. L’atteinte oculaire était unilatérale (n=22) oubilatérale (n=6). Les doses délivrées variaient de 20 à 50 Gy avecun fractionnement de 3 à 5 Gy en technique 2D (n=5), confor-mationnelle 3D (n=21), modulation d’intensité (n=2). Le schémade prescription le plus utilisé délivrait 30 Gy en 10 fractions (64%)par l’intermédiaire de 2 faisceaux de photons d’énergie 6 MV.Résultats : En fin d’irradiation, 13 patients (46%) ont présenté uneamélioration des symptômes ophtalmologiques. Pour les autres,

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 74

une stabilisation des symptômes a été notée (n= 15). Aucun pa-tient n’a présenté de dégradation visuelle. Aucune toxicité aigüeou tardive de grade 2-3 n’a été objectivée. Le type histologiquen’influençait pas la réponse (p=0,5). Il n’existait aucune relationdose-réponse dans notre série. Conclusion : La radiothérapie externe est une technique utile dansle traitement palliatif des métastases choroïdiennes. Les toxici-tés aigues et tardives restent acceptables.

FEBRILE NEUTROPENIA INDUCED BY CHEMO-THERAPY IN SOLID CANCERS: EXCEPTIONALCOMPLICATIONS BUT RAPIDLY FATAL Z. Youbi*, B. Bilal, N. Benchakroun, Z. Bouchbika, A. Taleb, N.Tawfiq, H. Jouhadi, S. Sahraoui, A. BeniderDepartment of radiation therapy, Ibn Rochd universitary hospital, Casablanca,Morocco.Introduction : Febrile neutropenia occurred in 13% of patients trea-ted for solid tumors. The purpose of this study is to describe theclinical and therapeutic profile of febrile neutropenia.Patients and methods : This is prospective study in oncology andradiotherapy center of University Hospital of Casablanca duringone year (2013). All patients who presented fever ≥ 38 ° C andneutropenia after chemotherapy were included. Database wasanalyzed by SPSS 20 with ANOVA one factor.Results : 25 patients were included. Median age was 45 years [11-73 years] and sex ratio (M/F) was 0.4. The cancer sites were: breast(10 cases), cervix (3), nasopharynx (3), germ cell tumors (2), os-teosarcoma (2), rectum (2), bladder (1), oral cavity (2). Tumors weremetastatic (17 cases) or locally advanced (5 cases) or localized (3cases). The chemotherapy regimens incrimined were:- PF (3 cases) and docetaxel (3 cases).- FOLFOX4, docetaxel/carboplatin, AC60, 3AC60 +3 T, doce-taxel/capecitabine, API/AI with 2 cases for each. - TAC, gemcitabin, BEP, 3FEC + 3 T, gemzar/carboplatin, EP, TPF:one case for each.The median time between chemotherapy and aplasia was 12days. According to the WHO grading, neutropenia was grade 4in 20 patients. Anemia, thrombocytopenia and mucositis wereassociated with neutropenia in respectively 17, 12 and 16 patients.Bi- antibiotic (gentamycin/triaxon) was administered in 15 cases,22 patients received growth factors (ESA), 19 transfusions (redblood cells or platelets). The evolution was favorable in 21 pa-tients. Unfortunately we recorded 4 patients (16%) in our study.Difference in median platelet (patients died versus favorable group)was close to significance (p = 0.063). Median duration of hos-pitalisation was 6.4 days. Conclusion: Febrile neutropenia is very deadly in our context des-pite taking standardized load. The combination of mucositis, ane-mia, thrombocytopenia or mucositis explains this high mortality.

EVALUATION DU NADPH ET SA RELATION AVECLE RAPPORT TH1/TH2 CHEZ DES PATIENTS AT-TEINTS DE LYMPHOME NON HODGKINIEN EX-POSES OU NON AUX PESTICIDESMeriem Rabia Zahzeh * Mourad Aribi ** Touria Zahzeh*Université de Sidi bel abbes. Algérie.**Université de Tlemcen. Algérie.Introduction. Le lymphome non hodgkinien (LNH) est un canceraffectant les lymphocytes B, T et NK. De nombreuses études ontrapporté une corrélation positive entre l’exposition aux pesticideset l’apparition de cette néoplasie. Par ailleurs le nicotinamide adé-nine hydrogène dinucléotide phosphate (NADPH) est un anti-oxydant puissant qui joue plusieurs rôles essentiels dans le mé-tabolisme. Aussi l’homéostasie du système immunitaire et le dé-veloppement de la réponse immunitaire sont coordonnés par lescytokines produites par les cellules Th1 et Th2. Un déséquilibrede la balance Th1/Th2 est donc directement impliqué dans l’ap-parition de cancers comme le LNH. Au cours de notre étude leNADPH, le rapport Th1/Th2 à travers le dosage de l’interleukine4 (IL-4) et de l’interféron gamma (INF-γ) ainsi que la relation en-tre ces deux paramètres ont été étudiés chez des patients atteints

de la LNH exposés ou non aux pesticides.Matériels et méthodes. 100 patients atteints de LNH et 40 témoins,exposés ou non aux pesticides, ont été recrutés pour une étudecas-témoins au niveau des centres hospitalo-universitaires deTlemcen et de Sidi Bel-Abbès Algérie. Les niveaux de NADPHsériques ont été mesurés par dosage immuno-enzymatiqueELISA. Le ratio Th1/Th2 a été estimé à partir du dosage de l’IL-4 et de l’INF-γ par kit Quantikine ELISA sandwich. Les relationsentre le NADPH et la balance Th1/Th2 et entre les pesticides etle LNH ont été déterminées.Résultats. Les niveaux de NADPH ont été significativement aug-mentés chez les patients par rapport aux témoins (p=0.000). Leratio Th1 / Th2 a été significativement diminué chez les patientspar rapport aux contrôles (p<0.001). En outre, le NADPH a étéfortement associé au LNH (Odds ratio commun de Mantel-Haens-zel = 5,55; intervalle de confiance 95% 2,22-13,88; P= 0,000).Aussi, les niveaux de NADPH ont été corrélés négativement aurapport Th1/Th2 (r=-0,498 [P=0,004] et r=-0,327 [p=0,006]). Conclusions. Les pesticides ont un rôle dans la lymphomagénèseet conditionnent l’évolution des LNH ainsi que le pronostic du patient.L’exposition aux pesticides ainsi que la relation entre le NADPH etle rapport Th1/Th2 devrait être prises en compte lors de l’élabora-tion des nouvelles stratégies thérapeutiques contre la maladie.Mots clés. Lymphome non hodgkinien, pesticides, NADPH, rapport Th1/Th2.

CLINICAL-PATHOLOGICAL FEATURES AND HIS-TOLOGICAL VARIANTS OF HODGKIN LYMPHOMA:A STUDY OF 526 PATIENTS.S.Zeggai¹, N.Harir¹, A.Tou²1. Molecular microbiology laboratory, Health and proteomics, Department ofbiology, UDL-SBA, Ex- ITMA, SidiBel Abbes, Algéria2. Environment and cancer laboratory, Department of pathology, Central Uni-versity Hospital, street Belahcel Mourad Sidi Bel Abbes, Algeria.Context: Hodgkin’s lymphoma is an uncommon disorder with he-terogeneous clinical, histological and epidemiological characteristics. Aims: The aim of this study was to describe the epidemiologicaland histo-pathological characteristics in patients with Hodgkin lym-phoma in Western Algeria.Methods and material: Our retrospective descriptive study wasconducted at the departments of Haematology in Western Algerianhospitals over 11 years (2001–2011). Statistical analysis used:SPSS 18.0.Results: 526 patients were identified in our study. There were 273males and 253 females, with a male to female ratio of 1,07. Themean age of the patients was 33,33 years (range 14-89), most ofpatients were young adults ([20-29] years (38.2%)). Nodular scle-rosis was the most frequent histological type (51%) followed by mixedcellularity (26%); it was more common among female patients whe-reas cellularity mixt was more common among male patients com-paring to female patients. Staging classification of the disease in-dicated high frequency of early stage II with 184 cases (35%).Conclusions: Most of patients were young adults with nodal lym-phoma at early stage of disease; and a dominance of nodular scle-rosis as histological type. Further studies are required to determinethe factors that play a major role in the etiology of this disease.Key-words:Epidemiology, histological type, Hodgkin’s lymphoma, western Algeria.

METASTASE CEREBRALE DANS LE CANCER DELA VESICULE BILIAIRE : A PROPOS D’UN CASH. Zeggari, F. Atif, K. Bouzid Centre Pierre et Marie Curie-AlgerIntroduction : le cancer de la vésicule biliaire est une tumeur dela femme âgée. Dans 75% des cas le diagnostic est tardif, la ma-ladie lithiasique chronique reste la plus incriminée. L’adénocar-cinome est le type histologique le plus fréquent (80% des cas)et reste de mauvais pronostic avec survie globale à 5 ans de 5à 15% atteignant 26% si la résection a été curative.Objectif : ce travail montre la rareté de la métastase cérébraledans ce type de tumeur.Méthode de travail et matériel : Patiente âgée de 62 ans hyper-tendue et diabétique de type 2 aux antécédents familiaux de can-

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 75

cer de l’ estomac chez un frère, d’adénocarcinome de la pros-tate chez un autre et suivie en oncologie médicale (CPMC) pournéoplasie de la vésicule biliaire diagnostiquée devant des crisesde cholécystite à répétition avec mise en évidence au scannerabdomino pelvien d’ un processus de la vésicule biliaire avec ex-tension hépatique au segment 4 dont la biopsie hépatiqueconfirme l’origine primitive vésiculaire de type adénocarcinomemoyennement différencie avec des multiples nodules péritonéaux, ascite de petite abondance et une adénomegalie hilo-médias-tinale dont la plus volumineuse mesure 23 mm dans la loge deBarety. Une chimiothérapie est décidée vu le bilan pré théra-peutique correct, la présence de métastases et l’inopérabilité detype cisplatine + gemcitabine. Après 3 cures de chimiothérapie,la patiente a présenté des épisodes de convulsion avec mise enévidence de multiples métastases sus et sous tentorielles surla TDM cérébrale et dont la plus volumineuse était pariétalegauche de 21 mm et 15 mm. La patiente est décédée par pro-gression foudroyante de la maladie avant même qu’elle ne re-çoive son irradiation cérébrale.Conclusion : les métastases cérébrales reste une localisation rareau cours des adénocarcinomes de la vésicule biliaire et ne né-cessitent pas une recherche systématique sauf en cas de signe d’ap-pel. Leur survenue demeure un élément de mauvais pronostic.Mots clés : Adénocarcinome, Métastase cérébrale, Vésicule biliaire.

ADENOCARCINOME DE LA GLANDE LACRYMALE :A PROPOS D’UN CAS S. Zeroual, G. Betteche, N. Sadji, FZ. Boudinar, K. Rekai, S. Belalia-Betkaoui, F. Louala, A. Zemour, S. Drir, A. Nesrat, B. Larbaoui.Centre anti-cancéreux Emir Abdelkader Oran.Introduction : L’adénocarcinome de la glande lacrymale est unetumeur rare. Cette affection représente 5 à 7% des tumeurs épi-théliales de la glande lacrymale, plusieurs variétés d’adénocar-cinome sont individualisées.Observation : Mr S.A âgé de 45 ans, originaire et demeurant à Oran.Consulte pour une tuméfaction de l’angle interne de l’œil droit. Ledébut de la symptomatologie est caractériser par l’apparition d’unemasse en regards de la paupière supérieure de l’œil droit asso-ciée à une exophtalmie les investigations para-cliniques confirmentla présence d’une lésion tumorale. Une exérèse tumorale de l’an-gle interne de l’œil droit est réalisée, associée à une radiothéra-pie. L’évolution clinique n’est pas satisfaisante caractérisée par uneaggravation d’une exophtalmie avec la présence d’un processusinvasif sur imagerie. Une deuxième exérèse a était faite suivis d’unechimiothérapie protocole CDDP-DOXO.Conclusion : la survenue d’un adénocarcinome au niveau de laglande lacrymale est rare, le franchissement capsulaire est le ca-ractère invasif détruisant les os orbitaires sont des facteurs demauvais pronostic

DEREGULATION DES VOIES DE SIGNALISATION(P53, BCL-2, KI67 ET MDM2) DANS LES LYMPHOMESGASTROINTESTINAUX DE MALT AU STATUT HELI-COBACTER PYLORI POSITIVE. S. Zeggai¹, N. Harir¹, A.Tou², M. Medjamia³, A. Belkacem1. Laboratoire de microbiologie moléculaire, Proteomics et Santé, Départementde biologie, Université Djillali Liabes-Sidi Bel Abbes Algérie.2. Département de pathologie, Centre hospitalier Universitaire–Sidi BelAbbes, Algérie.3. Département de pathologie, Hôpital Militaire Régional Universitaire d’Oran,Algérie.Introduction : Hélicobacter pylori est responsable de multiples pa-thologies gastroduodénales telles que la gastrite, l’ulcère et lym-phome gastrique. Dans les pays en voie de développement, l’in-fection à Hélicobacter pylori constitue un problème de santé pu-blique. But : Le but de ce travail était de réaliser une étude im-munohistochimique, pour évaluer l’expression du p53, Bcl-2,mdm2, et l’index de prolifération Ki67 dans les lymphomes gas-tro-intestinaux (LGI) de MALT.Patients et méthodes : Cette étude portée sur 15 cas de LGI deMALT de bas grade, colligés au sein de l’Hôpital Militaire Régional

Universitaire d’Oran (HMRUO), durant une période de 5 ans, al-lant de 2009 à 2013. L’expression de p53, Bcl-2, mdm2 et le Ki-67, était évaluée par immunohistochimie.Résultats : L’âge moyen des patients était de 52,47 ans, avecun sex-ratio de 1.5 en faveur des hommes. Les LGI de MALTétaient situés au niveau de l’estomac dans 73,3% des cas, avecune prédominance macroscopique d’un aspect ulcéreux dans53,3%. La prévalence de l’infection à Hélicobacter pylori était de100%. Bcl-2 et P53 étaient positive dans 66,7% et 26,7 % res-pectivement, tandis que mdm2 était négative dans 100% des cas.L’index de prolifération Ki-67 était d’une moyenne de 7,12%.Conclusion : Une bonne connaissance des aspects épidémiolo-giques, et des caractéristiques immunohistochimiques, permettrala progression du diagnostic et la prise en charge des LGI de MALT.Mots clés : LGI de MALT, immunohistochimie, Hélicobacter.pylori, p53, Bcl-2,MDM2, Ki-67.

ASSOCIATION DE NEOPLASIES (NEOPLASIESDU POUMON ET DE LA VESSIE) LIEE AU TABAC :A PROPOS D’UN CAS K. Zerrouki, S. Challal, M. OukkalClinique d’oncologie médicale Amine Zirout (COMAZ). Hôpital Beni Messous,Alger.Introduction : Le cancer broncho pulmonaire est le cancer le plusfréquent dans le monde, En Algérie ses taux d’incidence sont enaugmentation suivant la consommation tabagique. La néoplasiede la vessie est de plus en plus fréquente, ayant comme facteurde risque commun avec le cancer du poumon : le tabac. La priseen charge thérapeutique dépendra du type histologique Présentation du cas : nous rapportons le cas d’un patient MS âgéde 82 ans aux antécédents d’HTA, d’hypertrophie bénigne dela prostate, et d’intoxication tabagique à raison de 40 paquets an-née, opéré en 2009 sur la carotide droite et mise en place d’unpacemaker en 2012. Il est suivi à notre niveau (clinique d’onco-logie médicale Amine Zirout) pour la prise en charge d’une néo-plasie de la vessie associée à une néoplasie pulmonaire de dé-couverte fortuite lors d’un scanner thoraco abdomino pelvien.Le scanner TAP et la biopsie scanoguidée du nodule pulmonaireconfirme le diagnostic d’un adénocarcinome mixte bien différenciéavec origine pulmonaire primitive à l’immuno histochimie classéT1b N0 M0 (stade IA) associé à une tumeur de la vessie. Biland’extension : négatif. Le patient a subi une résection trans uré-trale totale de la tumeur vésicale : carcinome urothélial papillairede haut grade n’infiltrant pas le muscle classé pT1a. Le patienta été mis sous instillation intra vésicale de mitomycine pour sanéoplasie vésicale et a été adressé en chirurgie thoracique pourune éventuelle intervention de sa néoplasie pulmonaire. Conclusion : Le cancer du poumon représente la 1re cause de mor-talité chez l’homme, est d’autant plus grave s’il s’associe à d’au-tres cancers, Le pronostic est amélioré par le diagnostic précoceet la prise en charge adéquate, La lutte contre le tabac permet dediminuer le risque des différents cancers qu’il pourrait engendrer

ADENOCARCINOME COLIQUE REVELE PAR DESADENOPATHIES CERVICALESW. Zibani, F. Hellel, F. Yahia Bey, M. Sadouki.Service d’oncologie médicale de l’HCAParmi les cancers les plus fréquents dans le monde ainsi qu’enAlgérie, le cancer colique qui est souvent révélé par des signesdigestifs, mais parfois par des signes extra digestifs surtout austade métastatique ce qui rend le diagnostic plus difficile. Notrepatiente n’avait pas de signes fonctionnels digestifs mais des adé-nopathies cervicales multiples dans un contexte d’altération del’état général, des biopsies faites retrouvent des métastases d’unetumeur carcinomateuse. Un bilan radiologique fait retrouve de mul-tiples métastases. Dans le cadre de la recherche du primitif unecoloscopie faite retrouve le primitif. Etudes des gènes RAS faitssur les différentes biopsies. Les adénopathies cervicales font pen-sées en 1er à des tumeurs des voies aérodigestives supérieurs,ce qui n’était pas le cas de notre patiente.

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 76

CARCINOME METAPLASIQUE A DIFFERENTIAI-TION FUSIFORME DU SEIN: A PROPOS D’UN CASH. Zidane ; A. Bendjedia ; A. Briguen ; S. BraikiaService d’oncologie médicale, CAC Sétif

Les carcinomes métaplasiques du sein sont définis selon l’or-ganisation mondiale de la santé comme des carcinomes ca-nalaires infiltrants, comportant des zones de remaniements mé-taplasiques (de type épidermoïde, à cellules fusiformes, chon-droïdes et osseux ou mixtes). Ils constituent un groupe tumo-ral hautement hétérogène, ils sont rares et peu documentés,leur fréquence est estimée à moins de 1% de l’ensemble de lapathologie tumorale maligne du sein. Il est important d’identi-fier les carcinomes métaplasiques parmi les autres types du can-cer du sein étant donné que la prise en charge thérapeutiqueest différente et plus lourde. Le traitement de choix de cette fa-mille de tumeur maligne reste la chirurgie. La radiothérapie, lachimiothérapie et l’hormonothérapie n’ont pas jusqu’à présentfait leurs preuves de façon certaine. Une nouvelle approche mo-léculaire des tumeurs du sein en général pourrait modifier cettecontribution maigre et mal cernée des traitements systé-miques. Nous rapportons donc le cas d’une patiente suivie dansnotre service tout en précisant les caractéristiques histopa-thologiques ; cliniques ; radiologiques et thérapeutiques avecun recul d’un an depuis le diagnostic initial.

NEPHROTOXICITE DU CISPLATINE CHEZ L’ENFANTADMIS EN REANIMATION PEDIATRIQUE.A. Zoubir, D. D BatoucheUnité de dialyse enfant-Service de réanimation pédiatrique CHU Oran.Introduction : Le cisplatine largement utilisé au cours de protocolede la polychimiothérapie a très vite révélé sa toxicité rénale. Le butest de décrire l’aspect clinique et évolutif de cette néphrotoxicité.Patients et méthodes : Etude rétro-prospective de 2001-2013 des IRAtoxiques, admises en unité dialyse enfant sur un score de RIFLE (I)et (F), nous avons relevé toutes les néphropathies au cisplatine.Résultats : 8 filles et 2 garçons avec un âge moyen de 114 ±11,5mois. La pathologie tumorale est secondaire à un cancer ducavum (2 cas), tératome thoracique (3 cas), néphroblastome(4 cas) dont un est récidivant sur un rein unique, neuroblas-tome (1 cas). L’IRA est apparue en moyenne après 4,375 moisaprès la cure de chimiothérapie, pour des doses cumulées de584,25 mg. A l’admission : un coma stade 2 b avec une dé-faillance hémodynamique et un tableau de CIVD chez un pa-tient.4 patients avaient une diurèse conservée et 4 autres étaienten oligurie. Une anémie clinique avec une hémoglobine à 8,5g/l était présente chez tous les patients, une urée sanguinemoyenne de 2,21 g/l, une créatinémie de 31,8 mg/l. Une hy-pomagnésémie était notée chez 2 patients. Un enfant a été missous support hémodynamique, après une ventilation méca-nique. Tous les patients ont été hémodialysés 6 jours/7 avecune durée moyenne de 4 mois (3-12 mois). La récupération ré-nale est en moyenne de 5,5 mois. 2 enfants sont décédés pardéfaillance multi organe. 2 enfants sont au stade 2 de l’insuf-fisance rénale chronique.Discussion : Le cisplatine est un des produits de chimiothérapieles plus actifs par la toxicité aigue du cisplatine, liée à une né-crose tubulo-interstitielle par toxicité directe du platine sur l’épi-thélium des voies urinaires. Cette toxicité, désormais bienconnue, est largement prévenue par une hydratation suffisante,permettant une diurèse abondante. Le deuxième aspect de latoxicité rénale du cisplatine est une toxicité cumulative, dosedépendante, liée à une réduction néphrotique progressive aucours du temps (2 de nos patients sont au stade 2 de l’insuf-fisance rénale chronique. La survenue d’une tubulopathie estfréquente au cours des traitements par cisplatine. Cette tu-bulopathie se manifeste notamment par une fuite urinaire demagnésium, responsable d’une hypomagnésémie commecela a été observé chez 2 de nos patients.Conclusion : La toxicité rénale par la chimiothérapie compliquela prise en charge de ces patients.

A PROPOS DE 3 CAS D’OSTEOSARCOME MANDIBULAIRES. Adane, M. Sadouki (HCA).Il s’agit de 3 cas de sexe masculin que nous avons traités pourostéosarcome mandibulaire. Age moyen 51 ans. Tous porteursde prothèses dentaires, tabagiques. Le début des troubles étaitsoit suite à l’extraction dentaire ou tuméfaction de la gencive.Apres persistance de la symptomatologie une biopsie pratiquée: revient positive. Le geste chirurgical était carcinologique chezseulement un patient, chez qui une chimiothérapie adjuvantepratique, avec survie sans progression de 18 mois. Pour lesdeux autres patients stabilité des lésions. D’où l’intérêt de dé-pister rapidement ces tumeurs mandibulaires et les traiter

PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE DES CANCERS COLORECTAUX CHEZ LE SUJET AGEHanane Aliane, Nawel Madani, Amel Belhadj, Nassima Mkedder,Souhila Boubou, Soumeyya GhomariService d’oncologie médicale. Centre hospitalo-universitaire de Tlemcen.Faculté de médecine. Laboratoire Toximed université de Tlemcen.Introduction : Les sujets âgés constituent une population hété-rogène, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), lapersonne âgée se définit comme tout individu ayant un âgechronologique supérieur ou égal à 60 ans. Dans la plupart descas, le cancer colorectal est une maladie du sujet âgé, il sur-vient, en grande majorité, chez les personnes âgées de plus de65 ans. Depuis plusieurs années, l’évaluation gériatrique qui amontré de multiples bénéfices, a permis une amélioration nota-ble de la prise en charge en oncologie.Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective menéeau service d’oncologie médicale du CHU Tlemcen portant sur 50patients âgés de 65 ans et plus, atteints d’un cancer colorectal du-rant une période allant du 1er juin 2014 au 31 mai 2016.L’objectif de cette étude est d’établir les différentes données épi-démiologiques, cliniques, endoscopiques, histologiques et théra-peutiques du cancer colorectal chez cette tranche d’âge.Résultats : Cinquante patients ont été colligés. L’âge moyen est de71 ans, avec une légère prédominance masculine (56%). La no-tion de cancer familial a été retrouvée chez 26 % des patients, dediabète (22%), HTA (33%), cardiopathie (8%). Les principaux mo-tifs de consultation sont représentés par des rectorragies (36%), lesdouleurs abdominales (22 %), les troubles de transit à type deconstipation (20%) et de diarrhée (11%) et un syndrome occlusif(11%). Le délai moyen de consultation est de 12 mois. Le côlon estatteint dans 64 % des cas. L’aspect endoscopique de la tumeur estdominé par l’aspect ulcéro bourgeonnant (83%). 87% des tumeurssont des adénocarcinomes liberkhuniens. 81% des patients ont étéclassés stade III et IV. Une chirurgie a été réalisée chez 94 % despatients, elle était curative dans 66% des cas. L’indication de chi-miothérapie adjuvante ou palliative a été posé chez 37 patients.Après une évaluation oncogériatrique, 27 ont reçu le protocole selonles recommandations, le traitement a été adapté chez 6 patients et4 patients n’ont reçu que des soins de support. La toxicité était di-gestive (80%), hématologique (50%) et neurologique (65%). Conclusion : Les sujets âgés atteints d’un cancer colorectal méri-tent d’être traités au même titre que les sujets plus jeunes .cestraitements doivent être ciblés et adaptés en fonction de l’âge etdes comorbidités associées. Seule une collaboration des onco-logues et des gériatres renforcée dans le cadre d’une concertationpluridisciplinaire facilitera la prise en charge de ces patients.

METASTASE ORBITAIRE D’UN CARCINOME MAMMAIRE : A PROPOS D’UN CASHanane Aliane ; Radjaa Larhbali ; Nassima Mekkeder ; SouhilaBoubou ; Soumeyya GhomariService d’oncologie médicale. Centre Hospitalo-universitaire de Tlemcen. Faculté de Médecine. Laboratoire Toximed. Université de Tlemcen.Introduction : Les métastases oculaires sont rares 2 à 8 % del’ensemble des lésions malignes de l’orbite. Le cancer du seinest le premier cancer pourvoyeur de telles métastases. Nousrapportons le cas de métastase orbitaire d’un cancer du sein.

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 77

Présentation : Madame S A, âgée de 54 ans, ménopausée, trai-tée depuis 2009, pour carcinome mammaire gauche triple né-gatif, par chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie. En 2011, lapatiente a présenté des métastases orbitaires gauches révéléespar exophtalmie et une baisse de l’acuité visuelle confirmée parIRM orbitaire. La patiente a bénéficié d’une chimiothérapie pal-liative selon le protocole docétaxel-épirubicine après un traite-ment à base de corticoïdes, une radiothérapie orbitaire. Après9 cures, nous avons notés une amélioration clinique de l’exoph-talmie et de l’acuité visuelle, et radiologique. Le traitement a étécomplété par une hormonothérapie type anti-aromatase. La pa-tiente est régulièrement suivie en consultation de contrôle.Conclusion : La présence de symptômes ophtalmiques chez unemalade ayant un antécédent de cancer du sein doit faire suspec-ter une atteinte orbitaire métastatique. Un traitement urgent seraitnécessaire vu que le pronostic fonctionnel de l‘œil est mis en jeux.

NOUVEAUTES DANS LA PRISE EN CHARGEDES MELANOMES : IMMUNOTHERAPIEA. Ammari 1, A. Benlaloui1, I. Hadef1, W. Benbrahim1, A. Bensalem2

1SOM CAC Batna. 2SOM - EH Didouche Mourad Constantine.Avant 2011, les patients atteints de mélanomes avancés avaientun pronostic moyen inférieur à un an. Mais face à ce terriblecancer, une voie très prometteuse a changé la prise en charge: l’immunothérapie et plus spécifiquement, l’immunomodulationanti-tumorale. En schématisant, la cellule tumorale est capabled’échapper à la vigilance du système immunitaire notammenten inhibant l’activation des lymphocytes T. De nouvelles immu-nothérapies anticancéreuses peuvent aujourd’hui cibler ces mo-dulateurs-clés de l’immunité : “check points immunologiques” etainsi déverrouiller le système immunitaire qui peut alors se mo-biliser contre les cellules tumorales. Deux grandes nouvellesclasses de thérapie sont disponibles pour le traitement du mé-lanome métastatique : l’immunothérapie, qui comprend les anti-CTLA-4 et les anti-PD-1/anti-PD-L1 et les thérapies ciblées avecles inhibiteurs de BRAF et de MEK. Les nouvelles immunothé-rapies ont permis, pour la première fois, de modifier significati-vement la survie des patients souffrant d’un mélanome de stadeIV. Ces approches se caractérisent par un éventail de toxicitésnouvelles qui doivent être connues et pris en charge.

METASTASES OSSEUSES DANS LE CANCERCOLO RECTAL N. Bacha, M. Beninal, A. Recioui, S. Belhadef, H. MahfoufLes métastases osseuses sont la cause la plus fréquente desfractures spontanées de l’adulte, elles sont le plus souvent duesau cancer du sein chez la femme, et de la prostate chezl’homme, les néoplasies du poumon et du rein sont égalementpourvoyeuses de métastases osseuses, celles-ci sont cepen-dant beaucoup plus rare dans le cancer colorectal (environ 4%).Matériel et méthodes : Etude rétrospective sur une période de4 ans (juin 2012 à août 2016) réalisée au niveau du serviced’oncologie médicale de Rouiba, qui porte sur les cas de mé-tastases osseuses secondaires à un cancer colorectal.Résultats : 14 cas de personnes ayant des métastases os-seuses secondaires à un cancer colorectal ont été retrouvés,avec 11 cas de métastases synchrones (dont 1 patient qui avaitdes localisations secondaires osseuses isolées, les 10 autresont présenté une maladie métastatique diffuse avec des locali-sations viscérales) sur un total de 225 patients atteints deCCRM d’emblée soit : 5.7% ; et 3 cas de patients qui ont vus ap-paraitre des métastases osseuses métachrones après un délaide 7 et 10 ans pour ceux qui ont bénéficié d’un traitement adju-vant, et de 3 mois chez un patient métastatique d’emblée (gan-glions). Le siège de la tumeur primitive était dans 35.71% auniveau du rectum, 35.71 % également au niveau du sigmoïde,21.42% au niveau de la charnière recto sigmoïdienne et 7.1%au niveau du côlon droit, 5 patients sur les 14 n’ont pas étéopéré sur le primitif, ils ont tous bénéficié d’un traitement à basede biphosphonates associé à une chimio thérapie + thérapie ci-

blée chez 13 patients, quant au 14e il n’a pas bénéficié de thé-rapie ciblée (méta os isolée). Cinq malades ont reçu de la ra-diothérapie et tous ont été mis sous traitement antalgique.Conclusion : Les métastases osseuses dans le CCR restentrares en comparaison avec d’autres cancers, elles sont cepen-dant redoutables pour le patient qui voit sa qualité de vie ainsique son pronostic vital significativement réduits.

SURVEILLANCE A DOMICILE DES PATIENTS EN COURS DE TRAITEMENT ONCOLOGIQUESA. Ammari 1, S. Ayachi1, Aouragh1, W. Benbrahim1, A. Bensalem2

1SOM CAC Batna. 2SOM - EH Didouche Mourad Constantine.Les traitements des patients cancéreux vont aujourd’hui beau-coup plus loin que la seule chirurgie, chimiothérapie et/ou radio-thérapie. Une attention toute particulière est notamment portéeaux conditions de traitement et à la “qualité de vie”. Il est bienadmis que le maintien du patient au domicile constitue un élémentessentiel, surtout pour les patients nécessitant beaucoup de soinsà domicile. Ces patients sont eux-mêmes dans ce désir. Cela neles empêche pourtant pas d’appréhender le retour à la maison,loin du milieu médicalisé qui leur apparaît souvent, malgré sescontraintes, extrêmement sécurisant. A domicile, ils ne retrouventpas cette permanence des soins qu’ils ont connue dans le milieuhospitalier, et surtout, ils se sentent investis d’une fonction de sur-veillance qui peut parfois leur sembler très lourde à assumer. D’oùla nécessité de développer autour du patient et de son entourageune prise en charge pluridisciplinaire. Cela suppose qu’entre cesdifférents intervenants puisse être établie, dès le diagnostic poséet les modalités thérapeutiques mises en place, une “transmis-sion de confiance”, elle-même déterminante pour un suivi ultérieurde qualité faisant la place aux spécificités de chacun dans la li-mite de ses compétences propres.

LE TPX EN NEO ADJUVANT DANS LE CANCERDU CAVUM LOCALEMENT AVANCE (EXPERIENCEDU SERVICE : SOMUR)R. Bechka, L. Haddouche, H. MahfoufService d’oncologie médicale universitaire de Rouiba : SOMURIntroduction : Le cancer du cavum, peut fréquent en Europe, re-présente un problème de santé publique dans le Maghreb, etl’Asie du sud est, qui représente une entité clinique, biologiqueet radiologique à part.But : Evaluation du protocole TPX (docétaxel, cisplatine, capé-citabine), dans le cancer su cavum en situation néo adjuvante.Matériels et méthodes : Etude rétrospective à propos de 30 pa-tients traités à notre niveau de 2012 au 2015.Résultats : La moyenne d’âge c’est 45.6 ans (22-81 ans), 80% sontdes hommes, 50% sont révélés par des ADP cervicales, 20% parune hypoacousie, 10% par obstruction nasale et 7% par des épis-taxis. 33% des patients étaient en stade III, 26% étaient au stadeIVA, 17% étaient au stade IIIB. Tous les patients étaient en bon étatgénérale OMS 0. 73% ont le type histologique UCNT, 27 % le typecarcinome épidermoïde de peu à bien différencié, tous les patientsont reçu le protocole TPX (3 cures) plus facteur de croissance, 11patients ont fait des vomissements G2-G3, 6 patients ont fait desdiarrhées G2, 3 patients ont fait des mucites GIII, 2 patients ont faitdes neutropénie G4, 2 patients ont fait un syndrome main-pied, tousles patients ont fait une alopécie G3, 70% des patients ont eu uneréponse partielle de plus de 50%, dans notre série survie sans pro-gression est de 14,4 mois et la survie globale est de 17.4 mois.Conclusion : Le protocole TPX semble donner des bons résul-tats dans le cancer du cavum localement avancé, avec des toxi-cités tolérables.

NEOPLASIE DE L’INTESTIN GRELE. EXPERIENCE DU SERVICE : SOMURM. Bechou, S. Belhadef H. MahfoufService oncologie médicale universitaire de RouibaLes tumeurs malignes de l’intestin grêle sont rares, représentententre 1 et 6% des tumeurs du tube digestif. L’adénocarcinome

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 78

est le sous type histologique le plus fréquent, représentant en-viron 35% à 45% de toutes les tumeurs. Il peut se présentersporadiquement, ou en association avec des maladies géné-tiques ou maladies inflammatoires chroniques intestinales. Dufait que l’intestin grêle est relativement inaccessible à l’endo-scopie et l’absence de signes cliniques spécifiques, son diag-nostic reste difficile et souvent retardé de plusieurs mois aprèsle début des symptômes. Nous rapportons dans cette étudel’expérience du service «SOMUR», c’est à propos de 18 cas denéoplasie de l’intestin grêle ; 12 patients de sexe masculin ; lesâges extrêmes était entre «38 et 86 ans» l’âge moyen était 62ans, le type histologique le plus fréquent était l’adénocarcinome.Le rôle du traitement adjuvant après une résection chirurgicaleR0 n’est pas encore claire, vue la rareté des séries rapportéesdans la littérature. L’association capécitabine et l’oxalliplatineest hautement active, avec une survie globale médiane de 15mois chez les patients ayant un stade avancé et métastatique.A travers cette étude, on a pu décrire les aspects cliniques,para-cliniques et les différentes modalités thérapeutiques.Conclusion : Le pronostic des tumeurs malignes de l’intestingrêle à long terme encore réservé pourra s’améliorer avec lestraitements complémentaires, d’où la nécessité d’inclusion depatients dans des essais cliniques.

LE CARCINOME MEDULLAIRE DU SEIN.A PROPOS DE 3 CAS Wassila Benamar, Soumeyya GhomariService d’oncologie médicale. Centre hospitalo-universitaire de Tlemcen.Faculté de médecine. Laboratoire Toximed université de Tlemcen.Introduction : Le carcinome médullaire représente 1% des can-cers du sein infiltrant. Il se manifeste davantage chez les femmesde moins de 50 ans. Sa bordure est souvent ronde et bien définie,il ressemble parfois à un fibroadénome à la mammographie ou àla palpation lors de l’examen clinique des seins. Cinq critères his-tologiques doivent être présents afin de poser le diagnostic.- Les contours microscopiquement nets, non infiltrant.- Le stroma est riche en lymphocytes ou «lymphoïde». - L’architecture est de type syncitiale (>75 %).- Des atypies nucléaires modérés ou marqués. - Il n’existe pas de glandes ou de lésions de carcinome intra ca-nalaire. Nous rapportons dans notre présentation, trois cas de patientestraitées au niveau du service d’oncologie médicale du CHUTlemcen, pour cancer médullaire du sein,Présentation :Trois patientes ont été répertoriés dans notre service, l’âgemoyen est de 48 ans [34, 58]. Le motif de consultation est ladécouverte à l’autopalpation, d’un nodule mammaire dont lataille moyenne est de 4 cm, au niveau du quadrant supéro-ex-terne du sein gauche. La durée moyenne d’évolution est d’unmois et demi. Les tumeurs était classée stade II a. Une inter-vention type Patey a été réalisée. L’étude anatomopathologiquea révélé l’aspect d’un carcinome médullaire, de grade II de SBR(2/3), sans envahissement ganglionnaire, récepteurs hormono-négatifs et Her 2 négatif. Les patientes ont reçu une chimiothé-rapie adjuvante à base d’anthracycline suivie de taxane suiviepar une radiothérapie. Les trois patientes sont régulièrementsuivies en consultation de contrôle à ce jour.Conclusion : Le carcinome médullaire typique du sein est une formerare des tumeurs malignes mammaires, il est découvert chez lesfemmes jeunes. Il n’exprime pas les récepteurs hormonaux et l’Her2. Son traitement est calqué sur celui des autres tumeurs mam-maires. Le pronostic de cette forme histologique est favorable.

ANEMIE CHEZ LES SUJETS AGES ATTEINTS DE CANCER TRAITES PAR CHIMIOTHERAPIEWassila Benamar, Soumeyya GhomariService d’oncologie médicale. Centre hospitalo-universitaire de Tlemcen.Faculté de médecine. Laboratoire Toximed université de Tlemcen.Introduction : Le sujet âgé atteint d’un cancer, développe fré-quemment une anémie, elle peut être liée à la maladie elle-même

ou être secondaire au traitement. Les produits de chimiothérapieles plus responsables de cette toxicité sont méthotrexate, les an-thracyclines, les nitrosurées, les vincaloides etc. Le défaut de ré-génération médullaire que caractérise le sujet âgé, peut compliquerl’hémato-toxicité secondaire à la chimiothérapie. Le traitement del’anémie repose sur le traitement symptomatique et préventif.Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospec-tive, durant le premier trimestre 2016, incluant les patients âgésde plus de 65 ans, atteints de cancer et traités par chimiothéra-pie afin de vérifier l’impact du traitement anti cancéreux (la chi-miothérapie) sur le taux d’hémoglobine ainsi que l’efficacité destraitements anti anémiques.Résultats et discussion : Soixante et un patients ont été colli-gés. L’âge moyen au diagnostic est de 68 ans [65 -82]. 46 pa-tients étaient atteints d’un cancer localement avancé et/oumétastatique, mammaire (27%) pulmonaire (15%) et colique(15%). Après un bilan pré thérapeutique, nous avons diagnos-tiqué une anémie chez 36% des patients. Dés l’instauration dela chimiothérapie, nous avons notés dans notre série, une aug-mentation de la fréquence de l’anémie atteignant 82% des pa-tients, de grade II, entre la 3e ou la 4e cure de chimiothérapie.Les protocoles utilisés sont à base d’anthracycline (35℅), selsde platine (18℅). Une supplémentation ferrique a été proposéechez tous nos patients, associé à une transfusion sanguinechez 15 % de patients. Les facteurs de croissance hémato-poïétique ont été indiqués chez 40% des patients avec uneamélioration des taux d’hémoglobine.Conclusion : Pour limiter la fréquence de l’anémie, il faut veillerà avoir une alimentation saine et équilibrée. Le traitement stan-dard repose sur la transfusion sanguine iso groupe iso rhésusen cas d’anémie mal tolérée en plus des traitements médica-menteux qui stimulent la production de globules rouges.

STRATEGIE DE MAINTENANCE DANS LE CCRM.NOTRE EXPERIENCE M. Beninal, N. Bacha, S. Belhadef, H. MahfoufContexte : Le cancer colorectal métastatique est un cancer avecun taux élevé de mortalité, la prise en charge des métastasesnon résécables a considérablement changé avec l’utilisation desdrogues de chimiothérapie associé à la thérapie ciblée commeles anti-angiogénique (bévacizumab) dans l’induction et la main-tenance avec ou sans fluoropyrimidine dont beaucoup d’étudesont démontré son efficacité dans l’amélioration du PFS et OS.Méthodes : Etude épidémiologique rétrospective du traitementde maintenance après 1re ligne incluant 47 patients de CCRm,ayant reçu 06 mois de CAPOX-BEVA+/- Ac zolidronique (si mé-tastase osseuse) comme TRT de 1 ère ligne indépendammentdu statut RAS, traités et surveillés au niveau du service d’on-cologie médicale de Rouïba.Buts : PFS et OSRésultats : Au total, 47 patients avec CCRm ont été enregistrédans une période de 4 ans dans le service d’oncologie médi-cale de Rouiba, Sex-ratio= 1,35 (prédominance masculine), lamédiane d’âge 57,5 ans, les circonstances de découverte de lamaladie ; réctorragie 34%, trouble du transit 24%, obstruction in-testinale 22%, DLR abdominale 20%.Statut RAS ; WT 34% MT38% non fait 28%. 58% des patients ont bénéficié d’une chirur-gie ciblant la Tm primitive, 27% d’une chirurgie en urgence (pé-ritonite, occlusion), le site métastatique le plus fréquent est lefoie 42%. 32 patients ont reçu une maintenance âpres stabili-sation de la maladie ou âpres une réponse à la 1re ligne(CAPOX-BEVA), on a eu recours à deux armes : Arme 1= 63%des patients ont reçu CAP-BEVA (PFS=23,25 OS=31,1 mois).Arme 2= 37% sous surveillance (PFS=17,5 OS=37 mois). Toxi-cité : Arme 1= hypertension, protéinurie, thrombocytopénie.Arme 2= sans toxicité.Conclusion : Le traitement de maintenance est une très bonnealternative qui pourrait garder la maladie sous control sans l’in-tensité d’un traitement complet et afin de retarder la progres-sion, améliorer la survie tout en évitant la toxicité cumulative etle plus important améliorer la qualité de vie des patients.

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 79

MECANISME D´ACTION DES ANTI-PD1A. Benmerzouk*, A. Bensehamdi*, H. Boukhecham*,S. Ghoubiche*- A. Bensalem***SOM EPH Ibn Sina OEB** SOM EH Didouche Mourad Constantine.Le récepteur PD-1 (programmed-death-1) est un récepteur inhibi-teur des cellules T qui interagit directement avec les ligands pré-sents dans les tissus périphériques et les cellules tumorales, PD-L1et PD-L2 (programmed-death ligand-1/2), empêchant l’activité cy-totoxique de la cellule T. Cette interaction se produit dans la phaseeffectrice de la réponse immunitaire. Comme le CTL4-a, le PD-1appartient à la super famille des CD28. Mais contrairement à lui, iln’est pas exprimé que par les cellules T, mais aussi par les cellulesB et différentes cellules myéloïdes. Il se fixe à son ligand, le PD-L1,présent à la surface des APC. Comme le CTL-4, le PD-1 activépar son ligand PD-L1 réduit l’activation des cellules T. Certainescellules cancéreuses expriment à leur surface le PD-L1, proba-blement pour réduire la réaction immunitaire à leur encontre. Dif-férentes molécules sont en cours de développement pour bloquerl’interaction PD-1/PD-L1, certaines sont des anticorps monoclo-naux anti PD-1, d’autres des anticorps monoclonaux anti PD-L1.

DIFFICULTÉS DIAGNOSTIQUES ET PRISE ENCHARGE DES PHÉOCHROMOCYTOMES MALINSA. Djemaa1, K. Benmohammed1, S. Khensal1, H. Benaamoune2,L. Beddar3, Chirouf4, A. Lezzar1- Service Endocrinologie CHU Constantine2- Service de Chirurgie A, CHU Constantine3- Service d’Anatomie Pathologique, CHU Constantine4- Service Oncologie CHU ConstantineLes phéochromocytomes sont des tumeurs neuroendocrines is-sues des cellules chromaffines de la médullo-surrénale et sé-crétant des catécholamines. Bien que rares, représentant 1/100000 à 500 000 habitants, ils doivent être dépistés car ils consti-tuent une cause curable de l’hypertension artérielle, peuventêtre mortels à l’occasion d’un pic hypertensif, et sont malinsdans 15% des cas. Toutefois, le diagnostic histologique de ma-lignité est très difficile. Seule la découverte d’une extension lo-corégionale, de métastases à distance dans des tissus nonchromaffines (foie, os) peuvent affirmer la malignité. Le pro-nostic en est alors sévère. La survie à 5 ans avec des tumeursmalignes est d’environ 50%.Le traitement de première intention est chirurgical, même avec desmétastases, dans le but est d’éliminer le maximum de tissu fonc-tionnel actif. D’autres options anti tumorales adjuvantes peuventêtre envisagées : le iodo MIBG131, le radio peptide DOTATOC, la chi-mio-embolisation ou l’ablation par radiofréquence des métastaseshépatiques, la radiothérapie externe, la chimiothérapie CVD (cy-clophosphamide, vincristine et dacarbazine) et l’inhibiteur de la ty-rosine kinase (sunitinib). Nous vous rapportons les cas de 3patientes présentant un phéochromocytome malin et illustrant cesdifficultés de diagnostiques et de prise en charge de cette patholo-gie rare dans notre pays. Elles sont âgées de 45, 35 et 34 ans, hy-pertendues mal contrôlées mais dont l’HTA n’a jamais été exploréeet la découverte de la masse surrénalienne était dans le cadre del’exploration de douleurs abdominales. Des métastases d’embléehépatique, confirmée par l’étude histologique, ont été retrouvéeschez une patiente. Dans les deux autres cas, il n’existait pas de mé-tastases rendant litigieux le diagnostic de malignité. Cependant unerécidive post opératoire locorégionale a été notée chez une de ces2 patientes confirmant ainsi ce diagnostic. Aucun complément thé-rapeutique n’a été proposé pour ces patientes devant la non dis-ponibilité des produits efficaces en Algérie, en dehors de lachimiothérapie CVD tentée chez la patiente présentant des métas-tases hépatiques avec une efficacité partielle. Les 3 patientes sonttoujours suivies en Endocrinologie avec un recul de 2 ans sous trai-tement symptomatique de l’HTA. Le diagnostic de malignité duphéochromocytome étant difficile, le suivi au long court est alors né-cessaire afin de dépister des récidives locorégionales et des mé-tastases. Cependant, la plupart des traitements efficaces sontonéreux et ne sont pas disponibles dans notre pays compliquantainsi la prise en charge de cette pathologie rare.

ASPECTS EPIDEMIOCLINIQUES, THERAPEUTIQUESET PRONOSTIQUES DU CANCER DU SEIN TRIPLENEGATIF NON METASTATIQUES.M. Benmouhoub, F. Yahlali, M.A Zoubiri, R. Yaici, A. BounedjarService d’oncologie médicale hôpital Frantz Fanon CHU Blida.Introduction : Les cancers du sein triple-négatifs (CSTPN), re-présentent 15 à 20% des cancers du sein. Maladie agressiveavec un taux élevé de métastases à distance précoces et depronostic défavorable. Le but de notre étude est de rapporterles particularités épidémiologiques, histologiques, cliniques etthérapeutiques de tous les CSTPN non métastatiques pris encharge dans notre service.Matériels et méthodes : Nous avons revu rétrospectivement 26cas de CSTN (stade I, II, III. RE 0% RP 0% et HER2 score 0 ounon amplifié après FISH) colligés au service d’oncologie médi-cale entre septembre 2014 et aout 2016, les caractéristiquesépidémiologiques, clinico-pathologiques et thérapeutiques ontété analysées.Résultats : Les CSTPN représentent 13.6 % (26 patientes) del’ensemble des cas, l’âge moyen est de 48.5 ans (28-79), 5 pa-tientes (19.23%) ont moins de 35 ans (âge médian 33 ans), 21patientes ont plus de 35 ans (âge médian 52.2 ans). 16 pa-tientes (61.53%) sont en pré ménopause, 15 patientes (57.7%)présentent des antécédents familiaux de néoplasie, le délaimoyen de consultation est de 9.3 mois. Sur le plan histologique :le carcinome canalaire infiltrant est le plus prédominant 69.2%(n=18), la taille tumorale moyenne est de 35 mm, 11.5% (n =3)moins de 20 mm. L’envahissement ganglionnaire est observéchez 15 patientes (57.7%). Le grade SBR est de III chez 14 pa-tientes (53.8%) et de II chez 12 patientes (46.1%). Dans notresérie les patientes âgées de plus de 35 ans sont diagnostiquéesà un stade plus avancé, avec un envahissement ganglionnaireplus important que les patientes âgées de moins de 35 ans.Sur un suivi de 23 mois, une chimiothérapie adjuvante a été ad-ministrée chez 24 patientes (92.3%), 2 (7.7%) patientes ont reçuune chimiothérapie néo adjuvante. Les rechutes : 8 (30.7%) pa-tientes ont présenté une rechute à distance, et 2 (7.7%) réci-dives locale, dans un délai moyen de 7.62 mois (1-26).Conclusion : Cette série met en évidence la rareté des cancersdu sein triple négatif, tumeurs plus fréquentes chez des femmesjeunes de moins de 50 ans, elles sont de plus grande taille, trèsagressives avec un pronostic péjoratif.

CARCINOME PARATHYROÏDIEN. A PROPOS D’UN CASS. Bensalem, C. Guettari, M. Boumaaza, S. Boudaira, A. ZaiouaIntroduction : Le cancer parathyroïdien est une tumeur rare, re-présente moins de 0,0005% des tumeurs. Observation : Nous rapportons le cas de notre patiente L.N, âgéede 55 ans, admise pour l’exploration et la prise en charge d’hy-perparathyroïdie primaire avec hypercalcémie (PTH à X la nor-male, Calcémie a 144 ng/l. L’échographie cervicale montre unnodule latéro-trachéal droit, bien limité avec présence dequelques micro-calcifications. Ce nodule mesure 40 X 18 X 16mm. La patiente a été opérée et a bénéficié d’une adénectomie.L’anatomopathologie a retenu le diagnostic de carcinome para-thyroïdien de type papillaire ; confirmé par l’immunohistochimie. Discussion et conclusion : Le carcinome parathyroïdien pose unegrande difficulté diagnostique et thérapeutique ; d’une part du faitde sa rareté, et d’autre part de la pauvreté de son tableau cli-nique. Son traitement curatif est l’exérèse chirurgicale complète.

ANATOMIE DU COL DE L’UTERUS ET SES LYMPHATIQUESBoukabache Leila1, Boulacel Abdelhamid1, Lacheheub F/Zohra2,Benleghib Nacira1, Amrane C/Yasmina1, Boudine Leila1

Laboratoire d’Anatomie Humaine CHU Constantine1, Service de Radiologie CHU Constantine2

Le col de l’utérus est la partie basse et étroite de l’utérus sur la-quelle s’insère le vagin. On distingue au col utérin trois parties ;une partie supra-vaginale en continuité avec le corps de l’utérus

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 80

appelée endocol ou canal endocervical. Une partie d’insertionvaginale. Et enfin une partie basse intra-vaginale appelée exo-col visible à l’œil nu lors de l’examen gynécologique. À la limitede l’endocol et de l’exocol, se trouve la zone de jonction. C’està ce niveau que prennent naissance la plupart des cancers.Le col de l’utérus est entièrement recouvert d’une muqueuse, com-posée d’un tissu de surface appelé épithélium et d’un tissu conjonc-tif en profondeur. Au niveau de l’endocol, l’épithélium contient desglandes qui produisent un mucus, l’épithélium est dit glandulaire.Au niveau de l’exocol, l’épithélium est semblable à celui de l’épi-derme de la peau il est dit malpighien. La plupart des cancers du colde l’utérus naissent au niveau de l’épithélium ; ce sont des carci-nomes. Ils se développent soit à partir de l’épithélium malpighiende l’exocol et sont qualifiés de carcinomes épidermoïdes, soit à par-tir de l’épithélium glandulaire de l’endocol, ce sont des adénocarci-nomes. Le drainage lymphatique du col est assuré par les ganglionssupérieurs et moyens des chaines, moyenne et médiale apparte-nant aux lymphonœuds iliaques externes. Le cancer du col de l’utérus est la deuxième forme la plus fré-quente de cancer chez les femmes après le cancer du sein. Sontraitement est pluridisciplinaire, le traitement chirurgical occupeune place prépondérante reposant le plus souvent sur une hys-térectomie élargie et une lymphadénectomie pelvienne d’oùl’objectif de notre travail.Mots clés : utérus, col utérin, lymphonœuds

ANATOMIE DES LYMPHATIQUES DU MEMBRESUPERIEUR ET PATHOLOGIES CANCEREUSESBoulacel Abdelhamid1, Boukabache Leila1, Lecheheub F/Zohra2,Benleghib Nacira1, Amrane C/Yasmina1, Boudine Leila1

Laboratoire d’Anatomie Humaine CHU Constantine1, Service d’Imagerie Médicale CHU Constantine2

Les ganglions lymphatiques du membre supérieur se trouventpour la plupart dans le creux axillaire. Ils reçoivent tous les lym-phatiques du membre supérieur dont ils représentent l’aboutis-sement final. Ils reçoivent également ceux de l’épaule, desparties molles de la paroi antérolatérale du thorax, de la plèvrepariétale, de la peau et des muscles de la partie sus ombilicalede la paroi abdominale. Une bonne connaissance de l’anato-mie du système lymphatique du membre supérieur et essen-tiellement du creux axillaire est exigée pour un curageganglionnaire efficient évitant ainsi les métastases. Mots clés : système lymphatique ; ganglions lymphatiques ; creux axillaire.

TUMEUR DE MERKEL A LOCALISATION FACIALE. APROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTERATUREK. Boulemkahel ; M. Chergui ; El. Khemili ; M. HabbiService de chirurgie maxillo-faciale de l’HMRUOLe carcinome à cellules de Merkel (CCM) est une tumeur neu-roendocrine cutanée rare, survenant principalement chez lessujets âgés ; caractérisée par une évolution agressive avec unfort taux de récidive ainsi qu’une évolution ganglionnaire régio-nale et un risque de métastases à distance. Elle affecte essen-tiellement la population à peau claire sans prédominance desexe. L’exposition aux ultraviolets est le principal facteur étiolo-gique du CCM et celui-ci survient le plus souvent sur les zonesphoto-exposées en particulier l’extrémité cervicocéphalique [1]Le CCM se présente cliniquement comme un nodule dur, éry-thémateux puis violacé, de croissance rapide, localisé le plussouvent sur les extrémités. Le diagnostic est établi sur l’aspecthistologique complété par l’immunohistochimie qui retrouve laprésence de marqueurs neuroendocrines. Le stade de la mala-die a des implications pronostiques et conditionne la prise encharge thérapeutique ; la présence d’un envahissement gan-glionnaire régional est le seul critère pronostique en termes desurvie et de survenue de métastases à distance. Nous présen-tons le cas d’une patiente âgée de 89 ans de sexe féminin, detype caucasien ; qui a présenté un processus bourgeonnant dela joue gauche faisant 6 cm dans son plus grand axe étenduaux régions orbitaire, parotidienne, et cervicale, recouvert d’unepeau de coloration violacée. L’examen tomodensitométrique

ayant conclu à une masse infiltrant les parties molles de la jouesans effraction de la muqueuse jugale ni la peau de recouvre-ment avec présence des ganglions cervicaux satellites. La re-cherche de métastases à distance était négative. La tumeurétant classée au stade III selon l’UICC. Une biopsie avec exa-men immun histochimique de la pièce a conclu à un carcinomeà cellules neuroendocrine cutanée. A travers cette observation,nous soulignons les difficultés à établir un diagnostic histolo-gique adéquat d’une tumeur de Merkel et les problèmes deprise en charge tant médicale que chirurgicale ; En raison de larareté de cette tumeur, les modalités thérapeutiques ne sontpas codifiées et font encore l’objet de controverse.

LES CARCINOMES DE LA PYRAMIDE NASALE.PROBLEMATIQUE ET PRISE EN CHARGE.K. Boulemkahel ; M. Chergui ; El. Khemili ; M. Habbi.Les lésions nasales d’origine carcinomateuses, nécessitent uncontrôle histologique des berges latérales et profondes suite à leurexérèse ; obligeant très souvent le chirurgien à différer la recons-truction dont l’exérèse est souvent source de mutilations Nasalesdéfigurantes. Le chirurgien est souvent confronté à un doublesouci, celui de pratiquer à la fois dans un premier temps un gestecarcinologique et secondairement réparateur, fonctionnel et es-thétique. Les interventions de chirurgie reconstructrice en troisplans ont été améliorées de façon majeure, ajoutant une dimen-sion esthétique indispensable. Nous présentons notre expériencedans ce domaine en sélectionnant les patients reçu dans notreservice pour des récidives locales de carcinomes de la pyramidenasale qui ont posé souvent un problème de prise en charge chi-rurgicale car le geste devenant de plus en plus mutilant. Nous es-sayons à travers ce modeste travail de présenter une prise encharge la plus adaptée en décrivant les points clés du processusopératoire, gage du succès thérapeutique et esthétique.

LE CANCER DU SEIN CHEZ L’HOMME.A PROPOS DE DEUX CASS. Boussafsaf, Y. Nacereddine, K. Madani, M. Zarat, T. SaibService de chirurgie oncologique, centre anti cancer de SétifPremière pathologie maligne chez la femme, le cancer du sein estune entité rare chez l’homme. De diagnostic souvent tardif, ren-dant le pronostic plus sombre. Sa prise en charge thérapeutiqueest identique à celle de la femme. Dans ce travail nous expose-rons deux cas de cancer du sein chez l’homme, tout on mettantl’accent sur leurs particularités cliniques et thérapeutiques.

LA REUNION DE CONCERTATION PLURIDISCIPLI-NAIRE DE CANCEROLOGIE DIGESTIVE BLIDA.BILAN D’ACTIVITE (2014 AU 2016), DEJA DEUX ANSC. Chaouche1 ; M.A. Zoubiri1 ; F. Yahlali1 ; N. Akeb2 ; F. Hadjhamou3

; N.Boudfer3 ; Boudoukha4 ; Elhachemi5 ; K. Bendjabar2 ; Haoui4 ;E.M Siahmed2 ; W. Ouahioune3 ; K. Boualga4 ; A. Bounedjar1

1. Service d’Oncologie Médicale –Hôpital Frantz Fanon, CHU Blida.2. Service de Chirurgie Générale –Hôpital Frantz Fanon, CHU Blida.3. Service d’Anatomopathologie –Hôpital Frantz Fanon, CHU Blida4. Service de Radiothérapie – Centre Anti-cancer, CHU Blida.5. Service de Chirurgie Générale – Hôpital de Douéra, CHU Douéra.Introduction : Objectif de ce travail :- Présentation de la RCP de cancérologie digestive du CHU deBlida. Evaluation des activités au sein de la RCP de cancérolo-gie digestive. Exposer les difficultés, insuffisances, et les pointsfaibles du comité, et essayer de proposer des solutions.Matériel et méthodes : Nous avons procédé à l’analyse des don-nées des cas discutés lors des réunions de concertations pluri-disciplinaires de cancérologie digestive du CHU de Blida, à partirdu registre de la RCP. Pour chaque patient discuté, une fiche derenseignement est remplie au préalable, portant les données re-latives à son état civil (nom, prénom, sexe, âge, adresse,..), sapathologie (antécédents médico-chirurgicaux, localisation tumo-rale, histologie, classification TNM,..), et relatives aux problèmesposés (diagnostique, de prise en charge et stratégie thérapeu-tique, et pronostic). La décision prise de façon collégiale par l’en-

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 81

semble du comité est ensuite inscrite sur le registre des réunionset sur la fiche, cette dernière est classée dans le dossier médicaldu patient. Le médecin traitant sera chargé de transmettre et ex-pliquer cette décision au patient et ses parents.Résultats : La réunion de concertation pluridisciplinaire de cancé-rologie digestive a été instaurée en septembre 2014. Elle regroupetoutes les disciplines impliquées dans la prise en charge des can-cers digestifs, à savoir : chirurgie viscérale digestive, oncologiemédicale, radiothérapie, et l’anatomopathologie. Chaque spécia-lité est représentée par deux (2) praticiens référents. Toutefois uneinsuffisance est à déplorer, l’absence d’un médecin référent en ra-diodiagnostic. La tenue de ce comité est bimensuelle, et son ca-ractère hebdomadaire sera probable pour l’année 2017. De sadate de création (Septembre 2014) jusqu’à Aout 2016 (2 ansdéjà), avec un total de plus 340 dossiers discutés. Le nombremoyen des dossiers discutés par réunion est de 10,26 [extrêmes: 4-18]. Les cancers colorectaux représentent la pathologie la plusdiscutée avec un pourcentage de l’ordre de plus de 65%. La quasimajorité des patients sont métastatiques (STADE IV). La réunioncommence par une revue des anciens dossiers discutés lors desrendez-vous précédents, afin de vérifier d’abord l’exécution desconduites prise, puis d’évaluer le degré d’avancement de la priseen charge. On procèdera par la suite à la discussion des nouveaucas, où des décisions de redressement de diagnostic, complé-ments d’exploration, et de stratégie thérapeutique sont prises.Pour cela des RDV de consultations sont fixés sur place.Conclusion : Les réunions de concertations pluridisciplinaires(RCP) regroupent des professionnels de santé de différentesdisciplines dont les compétences sont indispensables pourprendre une décision accordant aux patients la meilleure priseen charge en fonction de l’état de la science du moment. Danscette optique et dans le but général d’améliorer la qualité dessoins proposés aux patients atteints de la pathologie cancé-reuse, cette Réunion de Concertation Pluridisciplinaire de Can-cérologie Digestive a été mise en place.

TUMEURS PHYLLODES. A PROPOS D’UN CAS Dekkoumi A, Belhadj A-Boudjemaa, Bensalem A, Sadouki M,Bouzid K.Les tumeurs phyllodes sont des tumeurs fibro-épithéliales, ellessont le plus souvent bénignes 60% à 70%, les formes bénignesfont parties des sarcomes primitifs des seins. Elles sont rares :0,3-1 des néoplasies mammaires. Aucun signe pathognomoniqueclinico-radiologique, le diagnostique est histologique et le statuthormonal constitue une particularité de ces tumeurs. Le pic de fré-quence est entre 35 et 55 ans. Le traitement est chirurgical, la ra-diothérapie dans certaines indications et la chimiothérapie seraproposée à des fins palliatives. Elles récidivent localement dans20% à 30%. Elles donnent des métastases dans 10% des cas.

TUMEUR CEREBRALE PRIMITIVE.A PROPOS D’UN CASDekkoumi A, Belhadj A, Boudjemaa, Bensalem A, Sadouki M,Bouzid K.Elles sont relativement rares 2%des cancers. Les gliomes lesplus fréquents des tumeurs cérébrales primitives de l’adulte.Source d’un handicap et de mortalité : Pc sombre. Le traitementrepose sur l’association de chirurgie et de radiothérapie ; la chi-miothérapie joue un rôle croissant. Nous rapportons un cas cli-nique d’un sujet jeune qui a été traité pour une tumeur cérébraleprimitive (glioblastome).

PLAN DIRECTEUR DE VALIDATION DU PROJETDE REALISATION D’UNE UPCCS.O. DJERMOUNEPour maitriser le projet de centralisation de la préparation enasepsie des cytotoxiques injectables en milieu hospitalier, nousnous sommes basés sur la méthodologie de Qualification/Vali-dation d’un projet pharmaceutique (Annexe 15 des EuroGMP)dans son environnement BPF. En effet, dans la science des pro-cédés, le point d’entrée d’un processus projet est la détermina-

tion des besoins techniques des utilisateurs et des référentielspharmaceutiques (BPF, PIC/S, BPP..) permettant de fixer lesobjectifs du projet. Le plan directeur de validation est constituéessentiellement par les procédures générales et opérationnellespermettant de maitriser le savoir faire technique et organisa-tionnel pour atteindre l’objective «qualité» du projet et assurer latraçabilité de l’historique du projet de A à Z.

EXIGENCES NORMATIVES ET PHARMACEUTIQUESPOUR LA CONCEPTION DES SALLES BLANCHES(ZAC) D’UNE UPCC S.O. DJERMOUNEChef de service pharmacie galénique département de pharmacie,faculté de médecine Université Saad Dahleb Blida 09000 Algérie.La fabrication des médicaments stériles doit se faire dans deszones à atmosphère contrôlée (ZAC ou salles blanches). En-trée par des sas réservés (personnel, matériel, substance) ; lesZAC doivent être maintenues à un niveau de propreté appro-prié et alimentées en air passé sur des filtres d’efficacité cor-respondant au niveau de propreté requis. Les opérations depréparation (accessoires, produits) et de ; remplissage dans deslocaux au sein des ZAC. Leur conception pour avoir un envi-ronnement adéquat pour chaque opération doit assurer : la ré-duction du risque de contamination particulaire ou Microbiennedes produits ou des substances. Afin de satisfaire aux condi-tions requises «en activité» et de manière à atteindre des ni-veaux de propreté de l’air «au repos».

TUMEURS ET PSEUDOTUMEURS A CELLULESGEANTES DE L’OS. ETUDE ANATOMO-CLINIQUEDE 188 CAS.N.Echchaoui-Hadji, F. Yassi, A. Lankar Laboratoire central d’anatomie pathologique, CHU Annaba, 23000, Algérie.Introduction : Les tumeurs et pseudotumeurs à cellules géantesde l’os constituent un groupe hétérogène de lésions bénignes etmalignes d’évolution et de pronostic très variables d’où la né-cessité d’un diagnostic précis. Celui-ci repose non seulementsur l’histologie mais également sur l’ensemble des données cli-niques et radiologiques.Objectifs : Répertorier toutes les lésions à cellules géantes, pré-ciser les caractéristiques cliniques, radiologiques et morpholo-giques propres à chacune d’elles.Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude multicen-trique qui a porté sur 188 tumeurs et pseudotumeurs à cellulesgéantes des os provenant des services d’Orthopédie des CHUd’Annaba, de Constantine, de Batna, de Bejaia et des structuresprivées de voisinage. Il s’agit d’une étude descriptive s’étalant surune période de 7 ans avec une étape rétrospective de 5 ans(2009-2013) et une étape prospective de 2 ans (2014-2015).Résultats : Notre série comporte 96 femmes et 92 hommes avecsex-ratio de 0,96.L’âge moyen de nos malades est de 23 ans avecdes extrêmes allant de 4 mois à 75 ans. Le siège le plus communest le membre inférieur (59% des cas) suivi par le membre supé-rieur. La douleur et la tuméfaction sont les signes révélateurs, ra-rement une fracture pathologique. Les examens d’imagerie baséssur la radiographie standard couplée à la tomodensitométrie ou àl’IRM ont été réalisés chez 100% de nos malades et dans tous lescas ont montré une image lytique avec ou sans fracture. Nos tu-meurs sont bénignes dans les deux tiers des cas (67%) et ma-lignes dans le tiers restant (33%). Les tumeurs bénignes sontdominées par la TCG qui représente 24% des cas, suivie par lekyste osseux anévrysmal, le fibrome non ossifiant, le kyste os-seux essentiel, la dysplasie fibreuse, le chondroblastome, l’os-téome ostéoide et l’ostéoblastome. Les tumeurs malignes sontpresque toutes des ostéosarcomes (60 cas soit 97% des cas).Conclusion : Les tumeurs et pseudotumeurs à cellules géantesde l’os sont très hétérogènes, souvent bénignes. Leur diagnos-tic repose sur une bonne connaissance du dossier clinique et ra-diologique. D’où la nécessité d’une étroite collaboration entreles différents acteurs, le chirurgien orthopédiste, le radiologue etle pathologiste.

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 82

CYSTADECARCINOME MUCINEUX DU SEIN : APROPOS D’UN CASW.GAISEPH Sidi GhilèsLe cystadénocarcinome mucineux primaire est une tumeur dusein très rare. Ces tumeurs posent un problème de diagnosticdifférentiel, sur le plan histologique avec, le carcinome colloïdeou mucineux du sein et les métastases mammaires des can-cers pancréatiques et ovariens. Objectif : Définir et distinguer cette entité pathologique rare des au-tres cancers mammaires primitifs et secondaires à travers notrecas clinique d’une femme âgée de 40 ans et discuter leurs carac-téristiques histologiques, immunohistochimiques et radiologiquesainsi que les diagnostics différentiels.

LE LÉIOMYOSARCOME DU REIN.A PROPOS D’UN CASW.GAISEPH Sidi GhilèsLes sarcomes primitifs du rein sont exceptionnels, ils représen-tent 1 à 3% des tumeurs du rein chez l’adulte. Leur pronostic esthabituellement sombre marqué par la survenue de récidive.Nous rapportons un cas d’un léiomyosarcome primitif du reinchez une patiente de 34 ans, découvert à l’occasion de dou-leurs lombaires et d’hématurie. Le traitement a consisté en unenéphrectomie radicale. Six mois après, la patiente s’est pré-sentée avec atteinte du rein controlatérale et des micronodulespulmonaire. Notre objectif est de discuter les différentes déci-sions thérapeutiques chez cette patiente.

LE SYNDROME FACIO-CUTANEO-SQUELETRIQUE,UN SYNDROME DE PREDISPOSITION DES TU-MEURS MALIGNES.Razika Ghenam, MO. Belaloui, MS. BoussoufService de chirurgie pédiatrique. EHS SidiMabrouk. Constantine. Le syndrome de Costello ou syndrome facio-cutanéo-squelettiqueest une anomalie rare qui se révèle dans les premiers mois de la vie.Elle est d’origine génétique de transmission autosomique domi-nante. Sa prévalence est inconnue, mais environ 250 cas ont étérapportés dans la littérature. Les principaux signes du syndrome sontune dysmorphie faciale caractéristique, un retard mental, un retardde croissance, une malformation cardiaque et des papillomes pé-riorificiels. Ce syndrome prédispose au développement de tumeursmalignes. Le diagnostic repose sur la clinique (facies particulier),l’évolution de la maladie et la recherche de mutations de novodans l’oncogène de la famille Ras, HRAS par séquençage localiséen 11p15.5. Il n’existe pas de traitement spécifique du syndrome deCostello et le pronostic repose sur la sévérité de la cardiopathie etde la survenue de tumeurs malignes. Nous rapportons le cas d’unnourrisson âgé de 22 mois qui présente un neuroblastome surré-nalien gauche métastatique associé à des signes cliniques du syn-drome de Costello. Nous montrons à travers cette observation l’in-térêt du diagnostic précoce et le dépistage des tumeurs.

REUNION DE CONCERTATION PLURIDISCIPLI-NAIRE EN ONCO-UROLOGIE : DEJA DEUX ANS. EX-PERIENCE DU SERVICE DU CHU BLIDA ET DU CACA. GheribiI(1), C. Chaouche(1), F. Yahlali(1), Djabari(2), Baghdad(2), Belharat(3), Khelifa(3), S.Rili(4), N. Aksil(4), Abbas(4),Ouldarbi(2), Ouahioune(3), K. Boualga(4), A. Bounedjar(1)

1. Service d’oncologie médicale – CHU Blida.2. Service d’urologie – CHU de Blida.3. Service d’anatomie pathologique – CHU de Blida.4. Service de Radiothérapie – CAC de Blida.Introduction : Les réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP)regroupent des professionnels de santé de différentes disciplinesdont les compétences sont indispensables pour prendre une dé-cision accordant aux patients la meilleure prise en charge, elle consti-tue un lieu de décision thérapeutique mai aussi un lieu d’échangedes valeurs pédagogiques entre professionnels.Matériel et méthodes : La RCP réunie de façon mensuelle urologues,

oncologues médicaux, radiothérapeutes et anatomopathologisteset a permis l’étude de quarante septe (47) dossiers sur une périodeallant du mois d’octobre 2014 au mois de septembre 2016.Résultats : Répartition des dossiers : La première localisation en fré-quence est la vessie avec un pourcentage de (46,8%) puis endeuxième position le cancer de la prostate (38,29) puis voies ex-crétrices (6,3%) rein et testicule (2,12%) chacune, autre (4,25%).Décision thérapeutique : Vessie : la chirurgie faite chez 36.36%, lachimiothérapie néo-adjuvante 22.72%, la chimiothérapie palliative18.18%, la radiothérapie 13.63% et la chimio endovésicale 9.09%.Prostate : chimiothérapie 45.45%, la chirurgie et la radiothérapie àfréquence égale de 27.27%.Analyses : La répartition des dossiers présentés en RCP est hé-térogène avec une prédominance des cancers de vessie suiviede prostate, voies excrétrices, rein testicule et autre. Pour la dé-cision thérapeutique concernant le cancer de vessie la chirurgieest la première en fréquence ; Les résections endoscopiquesreprésentent l’indication de choix pour les tumeurs superficielle.Instillation endovésicale indiquée pour pt1. Pour le cancer de laprostate la chimiothérapie palliative est la décision la plus fré-quente, après échappement hormonal.Conclusion : En oncologie, la RCP s’impose pour la prise de déci-sion thérapeutique, elle constitue un élément important pour le plannational anti-cancer en Algérie afin d’améliorer la prise en charge desmalades et d’une autre part elle permet une actualisation desconnaissances pour cela des mises au point ont été fait : sur cancerde la prostate, de la vessie, les lésions précancéreuses du cancerde la prostate avec une fréquence tous les trois mois. La perspec-tive est l’établissement de référentiel national, augmenter la fré-quence des RCP qui deviendra bimensuelle, résoudre le manque deradiologues et veiller à respecter les critères de qualité de ces RCP.

SARCOME DU STROMA ENDOMETRIAL DE HAUTGRADE UTERIN : A PROPOS D’UN CAS CLINIQUEB. Gouacem, S. Adjmi, M. Sadouki Service d’oncologie médicale/HCA.Le sarcome du stroma endométrial (SSE) est une entité histolo-gique rare, ne représentant que 1 à 2% des tumeurs malignes del’endomètre, il touche les femmes entre 39 et 58 ans, L’étude his-tologique suffit pour faire le diagnostic positif. Dans certains cas,une étude immunohistochimique reposant sur le CD10 et les ré-cepteurs hormonaux est nécessaire pour confirmer le diagnostic.Le diagnostic différentiel se fait avec le léiomysarcome et l’adéno-sarcome, Le traitement est chirurgical reposant sur l’hystérectomietotale avec annexectomie bilatérale associé à la radiothérapie. Età la chimiothérapie en cas de maladie métastatique. Le taux de ré-cidive est élevé, estimé à 50% dans certaines séries.Observation : une femme de 52 ans, était hospitalisée pourprise en charge d’un sarcome stromal de haut grade de l’endo-mètre en carcinose péritonéale et métastase hépatique.Mots-clés : Sarcome stromal de haut grade. Endomètre. Métastase

TEST GENETIQUE BRCA1 ET BRCA2 DANS NOTRELABORATOIRE : REALITES ET PERSPECTIVESN. Habak1, A.Ladjeroud2, N. Zeraoulia1, M. Aouaitia1, H. Boumaza1,M. Aït Abdallah1, A. Chikouche1, K. Bouzid2, L. Griene.11. Laboratoire de biochimie et génétique moléculaire, Université Alger 1. Laboratoire d’Hormonologie, Centre Pierre et Marie Curie - Alger.2. Service d’oncologie médicale. Centre Pierre et Marie Curie - Alger.Introduction : Le développement des connaissances en génétiquea permis de caractériser, deux gènes majeurs de prédispositionaux cancers du sein et/ou de l’ovaire, les gènes BRCA1 etBRCA2, dont les mutations délétères confèrent un risque tumoraltrès élevé. Une recherche de mutation de ces gènes est réali-sée chez les individus présentant une histoire personnelleet/ou familiale de cancer du sein et de l’ovaire, évocatrice d’uneprédisposition génétique. Cette prédisposition héréditaire est trans-misse selon un mode autosomique dominant. L’estimation de laprévalence et de la pénétrance des mutations BRCA1/2 est trèsvariable selon les populations étudiées, mais aussi les stratégiesd’étude et la sensibilité des méthodes de détection des mutations.

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 83

Objectifs : Notre travail a pour objectifs de décrire notre ap-proche génétique dans le cancer du sein et ou de l’ovaire etd’établir le bilan de l’analyse moléculaire des gènes BRCA1 etBRCA2 réalisées dans notre laboratoire au cours de la périodeMars 2015 - Mai 2016.Matériels et méthodes : Notre cohorte comporte 200 patientsprovenant des services d’oncologie, de chirurgie et de sénolo-gie du centre Pierre et Marie Curie, mais aussi d’Oran. L’analysecomplète des gènes BRCA1 et BRCA2 a été réalisée pour 49patients (45 Femmes / 4 Hommes). Le reste des prélèvementsest en cours d’exploration. Notre démarche repose sur : - des critères de sélection au test génétique grâce à la recons-truction de l’arbre généalogique (histoire familiale). - le premier test génétique effectué dans la famille est réaliséchez le cas index pour lequel la probabilité d’identifier une mu-tation BRCA1/2 est la plus élevée.- Un consentement éclairé est établi, signé par le patient et lemédecin traitant ;- Un prélèvement sanguin est réalisé sur deux tubes EDTA ; - L’ADN est extrait par la méthode salting out. Les différents am-plicons (PCR) purifiés, contrôlés par électrophorèse sur geld’agarose, puis soumis à une réaction de séquence (Sanger)sont analysés sur séquenceur (Applied 3130). Résultats : Nous avons identifiés 5 mutations délétères différentesdans BRCA1 et 3 mutations différentes dans BRCA2. Le taux demutation retrouvé dans notre série est de 51% (25 cas /49 cas).Ce taux est de 40.8% dans BRCA1 (20 cas /49 cas) et de 10.2%dans BRCA2 (5 cas/49 cas) dans BRCA1.- 2 mutations délétères ont été décrites dans d’autres populations :_ c.798_799 delTT, p.Ser 267 Lys fsx 19 (exon 11) mutation iden-tifiée dans 8 familles algériennes et qui est également retrouvée dansles familles Tunisiennes et marocaines (Urhammer et all 2008)._ c.211 A˃G, p.Arg 91 Gly mutation identifiée dans une famillealgérienne est décrite comme mutation fondatrice en Espagne(Vega et all 2001).- c.83_84 delTG, p.leu 28 Arg fsx 12 (exon 3) retrouvées dans7 familles indépendantes mais qui sont toutes originaires dunord d’Algérie.- c.140 G>C ; p.Cyst 47Tyr (exon 5), retrouvée dans un cancerdu sein chez une femme jeune âgée de 23 ans - c.800C>G ; p.Ser267X (exon11), retrouvée dans 3 cas dansBRCA2 :- c.5645 C >A ; p.Ser1882X (exon11), retrouvée dans 1 cas ;- c. 5722_5723 del CT ; p.Leu1908Argfsx2 (exon11), retrouvéedans 1 cas.- c.6841+78 del AATTAA (exon 11) retrouvée dans 3 cas, dontun homme.- 6 variants de signification inconnue UVs ont éte identifiés (12.2%) ; - Un nouvel UV c.803A˃G ; p Asn 268 Ser; qui n’est pas décritdans la base de données, a été identifiéConclusion : L’analyse génétique par séquençage directe est très longue; il faut au minimum une année pour rendre un résultat pour la recherchedes mutations ponctuelles dans BRCA1 et BRCA2. La connaissancedu test génétique a un impact sur les apparentés, ce test permet derassurer les non porteurs de la mutation familiale, et de préconiser uneprise en charge personnalisée aux porteurs de la mutation. Cepen-dant, Il existe d’autres gènes impliqués dans cette prédisposition fa-miliale. P53/RAD51/PALB. L’avènement de technologie nouvelles NGSet les puces ADN permettant l’étude simultanée d’un grand nombrede gènes impliqués dans le cancer du sein et ou de l’ovaire hérédi-taire est dans les perspectives de notre laboratoire.

Y A-T’IL UNE RELATION ENTRE L’OBESITE ETLES TAUX PLASMATIQUES DU PSAHamma S.A 1,2,3 , Fergani I1,2 , Badib M2,Chergui I2, SaidaneA2,Mansouri H1,2, Brahimi4, Maiz4, Brait4, Abadi N1,2,3

1. Laboratoire de Biochimie, CHU BENBADIS, Constantine.2. Faculté de Médecine, UC3.3. Laboratoire de Biologie et génétique moléculaire.4. Service d’urologie, hôpital militaire, Constantine. Introduction et objectifs : L’obésité constitue un problème de santépublique majeur favorisant la survenue de cancers notamment le can-

cer de la prostate. Des études ont rapporté une diminution significativedu taux de PSA chez les hommes obèses pouvant conduire à un re-tard de diagnostic d’un cancer de la prostate. Ce constat devrait in-citer à une revue à la baisse du seuil du PSA chez les sujets obèses.L’objectif de notre étude était d’étudier la relation entre les taux plas-matiques du PSA et l’indice de masse corporel chez les sujets de sexemasculin sains et ceux atteints d’un cancer de la prostate. Patients et méthodes : Notre étude est de type cas-témoins. Ellea porté sur 35 patients atteints du cancer de la prostate à diffé-rents stades et 37 sujets volontaires sains. Les deux popula-tions ont étaient réparties en trois groupes de corpulence :normal (IMC <2 5), surpoids (25 ≤ IMC < 30), obésité (IMC ≥30). Le PSA a été dosé par électro-chimioluminescence (ECLIA)sur auto-analyseur Cobas.Résultats : L’âge moyen des patients cancéreux et témoins était de72 ± 9 ans et 66 ± 11 ans, respectivement. Les moyennes du PSAtotal étaient comparables entre les trois groupes aussi bien chezles hommes sains que les patients cancéreux (1,6 ± 2,3 ng/ml ver-sus 1,1 ± 0,6 ng/ml versus 1,5 ± 1,5 ng/ml ; p=0,382) et (53,9 ± 43,7ng/ml versus 57,2 ± 44,5 ng/l versus 49,5 ± 39,3 ng/l ; p=0,819) res-pectivement. Les mêmes résultats ont étaient obtenus avec les tauxplasmatiques de PSA libre. Il n’y avait pas de corrélation entre lestaux plasmatiques du PSA (total et libre) et l’IMC.Conclusion : Nos résultats sont en faveur de l’absence de relationentre les taux plasmatiques de PSA et l’obésité aussi bien chez leshommes sains que ceux porteurs d’un cancer de la prostate.

HE4 : UN BIOMARQUEUR EMERGENT DANS LEDIAGNOSTIC PRECOCE DU CANCER DEL’OVAIREFergani I1,2, Hamma S.A 1,2,3, Abadi N1,2,3

1. Laboratoire de Biochimie, CHU Constantine.2. Faculté de Médecine de Constantine.3. Laboratoire de Biologie et génétique moléculaire.Le cancer de l’ovaire est la principale cause de décès par cancer gy-nécologique chez les femmes dans les pays industrialisés. Selon lesrecommandations actuelles, la mesure du marqueur tumoral CA125reste l’étalon-or dans la gestion du cancer de l’ovaire. Récemment,le HE4 (Human Epididymal Protein 4) a été proposé comme bio-marqueur émergent dans le diagnostic précoce du cancer de l’ovaireet la discrimination entre les tumeurs bénignes et malignes. HE4 ad’abord été identifié dans l’épithélium de l’épididyme distal. Cette pro-téine a été découverte comme étant un inhibiteur de la protéase im-pliquée dans la maturation du sperme. Plusieurs études ont été réa-lisées pour étudier si HE4 pourrait ajouter des informations poten-tiellement utiles à celle de CA125 dans la gestion des patients pré-sentant une masse pelvienne suspecte. Il peut détecter la maladieà un stade précoce, il permet le suivi de la réponse à la chimiothé-rapie et d’estimer le pronostic du cancer de l’ovaire. La disponibilitéd’un bon biomarqueur tel que le HE4 pour le diagnostic précoce ducancer de l’ovaire pourrait réduire les coûts médicaux liés à des pro-cédures de diagnostic plus coûteux. L’objectif de cette revue de lit-térature consiste à approfondir les connaissances sur la protéine HE4et à déterminer ce que pourrait apporter le dosage de cette protéinedans le diagnostic et le suivi du cancer de l’ovaire en vue de l’utili-sation de ce biomarqueur au niveau de notre laboratoire.

INTERET DE LA PRISE EN CHARGE DE LA DENU-TRITION CHEZ LE CANCEREUX SOUS CHIMIO-THERAPIEHannache K, Hannache N, Nadir R, Lallouche M. Service de Médecine Interne, EH Didouche Mourad-ConstantineBien que le volet alimentaire soit souvent évoqué comme facteur dé-clenchant de certains cancers, l’autre volet, celui de la dénutrition ob-servée au cours de beaucoup de cancer est malheureusement sou-vent occulté. Or justement, un diagnostic précoce et une interven-tion active peuvent améliorer la qualité de la vie et même par consé-quent, l’amélioration de la survie. La dénutrition du patient atteint d’uncancer peut s’observer avec une fréquente variant entre 30% pourle cancer du sein et 85% pour le cancer des hautes voies digestives.La dénutrition protéino-énergétique résulte d’un déséquilibre entre

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 84

les apports et les besoins protéino-énergétiques de l’organisme. Cedéséquilibre entraîne des pertes tissulaires ayant des consé-quences fonctionnelles délétères. Une perte de poids supérieure à5 % du poids habituel en un mois, ou supérieure à 10 % du poidshabituel en six mois est considérée comme importante et anormale.Chez les patients du troisième âge, une dénutrition modérée ou sé-vère est observée dans 60 % des cas. Parmi les causes souvent in-criminées dans cette dénutrition, il faut évoquer d’une part une aug-mentation des dépenses énergétiques due aux perturbations du fonc-tionnement des cellules et à l’inflammation induite par la tumeur etd’autre part une réduction des apports alimentaires en raison des trou-bles digestifs : anorexie, vomissements et anomalies du goût ou àde troubles généraux comme l’anémie et les surinfections. La dé-nutrition peut conduire à une dégradation de l’état général, favorisela baisse de l’immunité et peut même gêner ou empêcher le traite-ment. Elle augmente la toxicité des traitements et le risque de com-plications postopératoires. Elle est souvent associée à une duréed’hospitalisation plus longue elle peut même être responsable du dé-cès des patients. En prévision d’un état de dénutrition chez un can-céreux, et à fortiori sous chimiothérapie, le patient doit bénéficier d’unconseil diététique personnalisé par un médecin spécialiste. En plusd’un régime hyper protidique ainsi préconisée, des suppléments nu-tritifs sont souvent prescrits. Ces apports en nutriments énergétiquesprescrits normalement par voie entérale mais en cas de nécessitéla voie parentérale est alors indiquée. Enfin, même pendant la ma-ladie, l’activité physique garde une place particulière pour éviter ouau moins atténuer l’état de dénutrition.

PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE DES CANCERS A DIDOUCHE MOURADC. Hellal, A. BensalemIntroduction : Le cancer est un problème majeur de santé publiquedans le monde. L’Algérie a connu ces dernières années une aug-mentation de l’incidence de cette pathologie qui est passée à plus de130 nouveaux cas pour 100.000 habitants en 2010 et il est prévisi-ble qu’elle va progresser, pouvant atteindre rapidement 50.000 cas.L’objectif de notre travail est de décrire le profil épidémiologique ducancer au niveau de l’établissement hospitalier Didouche Mourad.Méthodes : Les données ont été obtenues à partir du registre ducancer du service d’Oncologie Médicale de l’établissement hos-pitalier Didouche Mourad sur une période de 6 mois [depuis le1er mars 2016 jusqu’au 31 AOUT 2016]. Résultats : Au total, 259 nouveaux cas de cancers ont été enregis-trés au niveau de notre établissement durant 6 mois depuis l’inau-guration du service, les malades provenaient de 14 wilayas de l’Estalgérien. Le sex-ratio était de 0.81. La médiane d’âge est de 55.2 ans[15-86]. Les localisations les plus fréquentes sont chez les femmes: cancer du sein : 48.9 % (n=70), cancer du côlon : 9.7% (n=14),cancer de l’ovaire : 6.2 % (n=9), cancer du rectum : 5.5% (n=8).Chez les hommes : cancer du poumon : 17.2% (n=20), cancer del’estomac : 12.9% (n=15), cancer du côlon : 12.1% (n=14), cancerdu cavum : 9.4% (n=11), cancer de la prostate : 8.6% (n=10).Conclusion : Le cancer du sein est de loin le cancer féminin leplus fréquent ce qui appelle à une mise en place rapide de me-sures efficaces pour un dépistage précoce de cette affection.Alors que chez l’homme le cancer du poumon (lié au tabagisme)et les cancers digestifs (cancers colorectaux et gastriques) do-minent la pathologie cancéreuse.

EVOLUTION DU TRAITEMENT MEDICAL DU CAN-CER DU CAVUM : DE LA CHIMIOTHERAPIE A L’IM-MUNOTHERAPIE E. Kerboua ; K. Bouzid Service d’oncologie médicale. Centre Pierre & Marie Curie Alger. Le cancer du cavum est l’un des plus fréquents cancers des voiesaérodigestives supérieures (VADS) au Maghreb ; son incidences’est stabilisée ces dernières années mais reste élevée (5,5/100.000 habitants chez l’homme et 2,1 chez la femme. Registredes tumeurs d’Alger 2012). Bien que les stades précoces soientsouvent curables, la plupart des cancers du cavum sont diagnos-tiqués à un stade avancé et posent un problème thérapeutique

majeur. C’est un cancer radio curable et chimio sensible mais lesrécidives sont fréquentes malgré une réponse initiale. Plusieursprotocoles de chimiothérapie sont utilisés dans notre service, del’historique méthothrexate, au 5-Fu associé au cisplatyl, puis auxtaxanes et à la gemcitabine. Tout récemment la thérapie cibléeavec les anti-EGFR (cétuximab et nimotuzumab) vient enrichir l’ar-senal thérapeutique, et enfin l’immunothérapie pointe son nez ets’impose par ces résultats prometteurs. Nous allons dans ce tra-vail détailler les différentes étapes d’évolution du traitement mé-dical du cancer du cavum en Algérie.

REUNION DE CONCERTATION PLURIDISCIPLINAIREDE CANCEROLOGIE THORACIQUE DE BLIDA.BILAN D’ACTIVITE : (2014 – 2016) DEJA DEUX ANSH. Idir(1) ; R. Benkali(1) ; A. Gheribi(1) ; H. Idir(1) ; M.A. Melzi(1) ; Hadddad(2) ; Kheloui(2) ; Benoui(3) ; Medjber(3) ; Moussaoui(4) ; Mahmoudi(4) ; Ouahioune(3) ; Achour(5) ; Saighi (2); Boualgua(4) ; A. Bounedjar(1).1. Service d’oncologie médicale – centre hospitalo-universitaire Frantz Fanonde Blida. 2. Service de pneumologie – EPH Brahim Tirichine de Blida.3. Service d’anatomie pathologie - centre hospitalo-universitaire Franz Fanonde Blida. 4. Service de radiothérapie-Etablissement hospitalier spécialisé delutte contre le cancer de Blida. 5. Service de chirurgie thoracique -centre hos-pitalo-universitaire Lamine Debaghine de Bab El Oued.Introduction : La réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP)regroupent des professionnels de santé de différentes disciplinesdont les compétence sont indispensables afin de prendre une dé-cision accordant aux patients la meilleur prise en charge.Objectif : Evaluation de l’activité du comité multidisciplinaire decancérologie thoracique de Blida entre 2014 et 2016.Matériel et méthodes : Etudes rétrospective des dossiers despatients discutés lors des réunions du comité multidisciplinairede cancérologie thoracique de Blida, entre 2014 et 2016.Résultats : La RCP de cancérologie thoracique de Blida a été crééle 1er mars 2015 ; c’est une réunion mensuelle regroupant diffé-rents médecins spécialistes : oncologues médicaux ; radiothéra-peutes ; pneumo-phtisiologues ; anatomopathologistes et chirurgiethoracique. Depuis sa création 19 réunions ont été tenues ; 3 ta-bles rondes sur des mises au point des dernières recommanda-tions sur le CNPC, CPC et le mésothélium malin. Le nombre totaldes dossiers discutés est de 186 dossiers, soit une moyenne de9,7 dossiers par réunion, le sexe masculin représente 72% descas. La moyenne d’âge est de 56,52 ans (extrêmes : 19-93 ans).Le cancer pulmonaire primitif est la localisation la plus discutée,elle représente 78,4% des cas discutés, suivie des tumeurs mé-diatisnales (7,5%), et des localisations rares dans 6,4% des cas.Les métastases pulmonaires représentent 7,5% des cas. Parmiles 146 cas des cancers primitive du poumon : 93% des cas sontdes stades localement avancés et métastatique ; le type histolo-gique adénocarcinome représenter plus de 50% des cas. La déci-sion opératoire été poser chez 12 ,3% des cas pour les autrespatients les décisions été de faire une chimiothérapie ou une ra-diothérapie principalement antalgique et décompréssive.Conclusion : Les réunions de concertation pluridisciplinaires(RCP) sont des éléments «clé» pour assurer une prise encharge de la maladie en accord avec les bonnes pratiques can-cérologiques actuelles.

LES CANCERS BRONCHIQUES A PETITES CELLULES «UN DEFI THERAPEUTIQUE» M.Laghouati, W.Saadi, A.Belacel, S.Belhadef, H.MahfoufService oncologie médicale. Universitaire de Rouiba (S.O.M.U.R)Introduction : Le cancer bronchique à petites cellules (CBPC)est une tumeur agressive diagnostiquée au stade disséminédans la majorité des cas, il représente 15 à 20 % de l’ensembledes cancers bronchiques. Malgré sa chimio sensibilité initiale, letaux de récidive reste élevé et le taux de réponse à une deuxièmeligne est très pauvre, cependant aucune thérapie ciblée n’a dé-montré son efficacité dans ce sous type tumoral. La connais-sance actuelle du phénotype moléculaire de cette tumeursuggère de nouvelles armes basées sur la capacité du systèmeimmunitaire à générer une réponse anti tumorale. L’immunothé-

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 85

rapie est le domaine de recherche de prédilection chez cette po-pulation de patients ; plus particulièrement les inhibiteurs decheck point immunitaire. Nous exposerons dans ce travail unesérie de patients atteints de CPC traités dans notre service avecles différentes caractéristiques épidémiologiques de cette popu-lation. Nous discuterons les nouvelles avancées en termes d’im-munothérapie dans le cancer bronchiques à petites cellules.Matériel et méthodes : Etude épidémiologique rétrospective portesur 574 patients atteints de cancer bronchique suivis et traités enoncologie médicale depuis janvier 2009 jusqu’à mai 2016, Le can-cer pulmonaire a petite cellule est estimé à 8% (soit 44 patients).Résultats : L’âge moyen de nos patients est de 65 ans avec des ex-trêmes de 49-87 ans. Notre étude comporte une seule patiente desexe féminin contre 43 patients de sexe masculin. Dans notre sé-rie ; la notion de tabagisme est présente chez 90% des patients at-teints de cancer bronchique à petites cellules. Les comorbodités pré-sentes chez nos patients (20 %HTA ; 10% DNID). 5% de nos pa-tients soit 2 patients ont un antécédent familial de cancer bronchique.Les différents modes de début : toux 36%, dyspnée 25%, douleurthoracique 20%, asthénie ,amaigrissement et altération de l’état gé-néral 9%, hémoptysie 7%, syndrome cave supérieur 5%, adéno-pathie sus claviculaire 2%. Chez 27% des patients ; le cancer étaitd’emblée métastatique, les sites métastatiques sont principalement :25% foie, 23% os, 14% plèvre, 11% cerveau et poumon controla-téral, 7% surrénales. Le type de chimiothérapie ; néo adjuvante chez70% et palliative chez 30% des patients. 14% ont présenté une toxi-cité biologie type d’anémie et thrombopénie. 17% ont progressé souschimiothérapie, 16% ont présenté une stabilité, 7% ont répondu àla chimiothérapie (réponse partielle). Un seul patient a été opéré (pneu-monectomie). Le taux de mortalité représente 55%.Conclusion : Malgré les avancées thérapeutiques en terme desurvie grâce à des traitements médicamenteux innovants baséssur la recherche de facteurs moléculaires prédictifs de réponse,le cancer bronchique à petites cellules reste le parent pauvrecar i représente une entité histologique agressive et résistanteaux différentes options thérapeutiques. L’immunothérapie pour-rait constituer une piste prometteuse en grâce à une meilleurecompréhension des mécanismes immuno-oncologiques.

TUMEUR STROMALE GASTRIQUE TRAITEE PARUNE THERAPIE CIBLEE NEOADJUVANTE : A PRO-POS D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTERATUREK. Madani, M. Zaarat, S. Boussafsaf, Y. Nacereddine, N. Talbi,T. SaibService de chirurgie carcinologique - CAC de Sétif.L’estomac représente la localisation de prédilection des tumeursstromales digestives (GIST) dont le traitement est basé sur la chi-rurgie d’exérèse pouvant être associée à une thérapie ciblée, cettedernière trouve ses indications en cas de situations particulièresque ce soit en néo adjuvant ou en adjuvant. Le but de ce travail estde rapporter le cas d’un patient opéré d’une tumeur stromale gas-trique après un traitement néo adjuvant par l’imatinib tout en pré-cisant la place et le timing d’administration de cette thérapie ciblée.

PRISE EN CHARGE DU CANCER DU SEIN HER2+++AU SERVICE D’ONCOLOGIE MEDICALE, EH DI-DOUCHE MOURAD.H. Meguellati, A. Bensalem

Service oncologie médicale. Etablissement hospitalier Didouche Mourad. Fa-culté de médecine. Université 03 – Constantine. Introduction : le cancer du sein HER2 positif représente 15 à20% des cancers du sein. La chimiothérapie et les traitementsciblant le récepteur her2 ont permis d’améliorer la prise encharge et de diminuer de manière importante la mortalité ducancer du sein HER2 positif. Matériels et méthodes : il s’agit d une étude rétrospective faite sur45 patientes traitées à notre niveau pour cancer du sein par trastu-zumab entre 2005 et septembre 2016. Sur 269 patientes atteintesd’un cancer du sein, 45 présentent une surexpression de HER2(16.72%). Sur ces 45 patientes, 28 sont en situation adjuvante et 17en métastatique. Les paramètres étudiés sont : l’âge ; les antécé-

dents familiaux ; le siège des métastases ; le nombre des cures ;l’association ou non a un autre traitement et effets secondaires.Résultat : Il s’agissait de 269 patientes dont 45 surexpriment LHER2 (16,72%). Sur ces 45 patientes, 28 sont en situation adju-vante (63,63%) et 17 patientes sont en situation métastatique(38,63%). L’âge moyen de découverte est de 53 ans (extrêmes31 et 73 ans). La moyenne de nombre de cures est de 16 cures(1 à 36 cures); concernant les effets secondaires du traitement :une patiente sur 45 a présenté une HTA (2,27%) 3 ont présentéune allergie (6,81%) et 3 autres ont présenté une toxicité car-diaque (6,81%). Pour les 28 patientes en situation adjuvante, letrastuzumab était prescrit en monothérapie dans 71.42% et enassociation à la vinorelbine ou bien docétaxel dans 28,57%. Pourles 17 patientes en métastatique, les métastases osseuses sontles plus fréquentes 93,75%, les métastases pulmonaires repré-sentent 31.25% et hépatiques dans 12,5% des cas.Discussion : le trastuzumab a révolutionné le traitement du can-cer du sein. Le faible pourcentage des effets secondaires sus-cités témoigne de l’efficacité et la bonne tolérance du traitement.Conclusion : le trastuzumab a constitué une véritable révolutiondans le traitement du cancer du sein sur exprimant l’HER2 eusituation adjuvante et même en métastatique.

REUNION DE CONCERTATION PLURIDISCIPLI-NAIRE DE NEURO ONCOLOGIE DE BLIDA. BILAND’ACTIVITE (2014 – 2016) ; DEJA DEUX ANS M.A. MELZI(1) ; H.Idir(1) ; S.W. Talha(1) ; M. Benmouhoub(1) ; Y. Yousfi(2) ; Gurmei(2) ; F. Guettaf(3) ; Boudjeloud(4) ; SI Saber(4) ;K. Bouyoucef(4) ; W. Ouahioune(2) ; K. Boualga(3) ; A. Bounedjar(1)

1. Service d’oncologie médicale, CHU de Blida.2. Service d’anatomie pathologique, CHU de Blida.3. Service de radiothérapie, CAC de Blida.4. Service de neurochirurgie, CHU de Blida.Objectif : Evaluation de l’activité de la réunion de concertation plu-ridisciplinaire de neuro oncologie de Blida entre 2014 et 2016.Matériel et méthodes : Etudes rétrospective des dossiers despatients discutés lors des réunions de concertation pluridiscipli-naires de neuro oncologie de Blida, entre 2014 et 2016Résultats : La réunion de concertation pluridisciplinaire de neurooncologie de Blida est créée en juillet 2014. Il regroupe les disci-plines impliquées dans la prise en charge des tumeurs malignes dusystème nerveux, à savoir l’oncologie médicale, la neurochirurgie,la radiothérapie et l’anatomie pathologique. Chaque discipline estreprésentée par deux (2) praticiens référents, dont la présence d’aumoins un (1) est obligatoire lors des réunions, qui sont mensuelles.Un total de 18 réunions sont tenu depuis Juillet 2014 jusqu’à Aout2016, avec 51 dossiers discutés. Le nombre moyen des dossierspar réunion est de 2,8 dossiers. L’âge moyen des patients est de 40ans. Les glioblastomes sont les tumeurs de l’adulte les plus discu-tées, soit 78,5% des cas, suivie des médulloblastomes et des lé-sions métastatiques (9,5% des cas). Les médulloblastomes de lafente cérébrale postérieur représentent les tumeurs de l’enfant lesplus discutées aux réunions, soit 90% des cas. Tous les patientsdiscutés ont bénéficié d’une planification personnalisée de leur priseen charge, concernant leur traitement local et systémique. Trois (3)tables rondes de formation théorique sont tenu tous les semestres,abordant les généralités sur les différentes disciplines impliquéesdans le comité, et les actualités dans la prise en charge diagnosticet thérapeutiques des glioblastomes et des médulloblastomes.Conclusion : La discussion pluridisciplinaire du dossier médi-cale dans la pathologie néoplasique du système nerveux per-met d’optimiser la prise en charge des patients et assurer unemeilleure personnalisation des soins.

EVALUATION DE LA QUALITE DE VIE DES PA-TIENTS TRAITES PAR CHIMIOTHERAPIE AU SER-VICE D’ONCOLOGIE MEDICALE DU CHU DE BLIDAM.A. Melzi, A. BounedjarService d’oncologie médicale, centre hospitalo-universitaire Frantz Fanon de BlidaObjectif : Evaluation de l’évolution la qualité de vie des patientstraités par chimiothérapie pour leur maladie cancéreuse au ni-

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 86

veau du service d’oncologie médicale du centre hospitalo-uni-versitaire Frantz Fanon de Blida.Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétros-pective par l’analyse des résultats des questionnaires de qua-lité de vie remplis lors des visites des patients. Le questionnaireutilisé est le questionnaire EORTC QLQ-C30. Ce dernier estrempli par les patients, aidés par les psychologues du serviced’oncologie médicale du CHU de Blida, lors de la première vi-site, avant que le traitement par chimiothérapie ne soit instauré(évaluation de référence), puis tous les 3 mois, lors des pro-chaines visites (les patients doivent recevoir au moins une curede traitement anti cancer).Nous avons analysé les questionnaires des patients ayant bé-néficié d’au moins une évaluation après l’évaluation de réfé-rence, et nous avons calculé les scores relatives à chaqueéchelle du questionnaire (Qualité de vie Globale, les échellesfonctionnelles et les échelles des symptômes) pour l’évaluationde référence (avant de commencer le traitement par chimiothé-rapie) et l’évaluation de la qualité de vie sous chimiothérapie,puis nous avons comparé les résultats des deux évaluationspour chaque patient, en fonction des différents échelles duquestionnaire. Le regroupement des données et l’analyse sontréalisé à l’aide de Microsoft Excel 2010.Résultats : Quarante-huit (48) patients ayant bénéficié d’une pre-mière évaluation de leur qualité de vie avant l’administration d’untraitement par chimiothérapie, suivie d’au moins une évaluationaprès avoir reçu au moins une cure de traitement cytostatique ontété inclus dans l’analyse. Le score moyen de la qualité de vie glo-bale avant le traitement par chimiothérapie pour les 48 patients estde 62,32 ; vs 65,45 sous chimiothérapie, avec une amélioration duscore chez 20% des patients. L’évaluation fonctionnelle a objectivéune détérioration des capacités fonctionnelles et des capacités àmaintenir des relations sociales (chez 23% et 12,5% des patients),et une amélioration des capacités à accomplir toute forme d’acti-vité et de loisir (14,6%), de l’état émotionnel (27%) et des capaci-tés cognitives (16,6% des patients). L’analyse des symptômes àobjectivé une aggravation de l’asthénie (chez 20,8% des patients),des nausées et des vomissements (22,9%), de la dyspnée(6,25%), de l’anorexie (14,6%) et de la diarrhée (4,16% des pa-tients) ; et une amélioration de la douleur (chez 16,7%), des consti-pations (14,6%) et de l’insomnie (10,4% des patients).Conclusions : La chimiothérapie des cancers est une thérapeu-tique ayant un impact considérable sur le quotidien du patient.Une meilleure appréciation de la balance risque- bénéfice, etune prise en charge correcte, thérapeutiques et parfois prophy-lactique des symptômes secondaires aux traitements anti néo-plasiques gardent une place importante dans la prise en chargemultimodale de la maladie cancéreuse.

SUNITINIB CHEZ UNE PATIENTE TRAITEE POURCANCER DU REIN : GESTION DES EFFETS SE-CONDAIRES S. Messioud, A. BensalemService oncologie médicale. Etablissement hospitalier Didouche Mourad. Fa-culté de médecine. Université 3, Constantine.Introduction : Le cancer du rein métastatique concerne 30 à 50% des patients. Sa stratégie thérapeutique a été profondémentbouleversée ces dernières années. Le sunitinib ; inhibiteur de latyrosine kinases, multicible, est l’un des standards de traitementde première ligne. Cas clinique : Madame H.D âgée de 50 ans, sans antécédentspathologiques particuliers ; se présente en mai 2015 pour la priseen charge d’un cancer du rein gauche métastatique révélé par tu-méfaction de l’œil droit, évoluant depuis octobre 2014. La TDM etIRM orbitaire ont montré un processus tumoral agressif de l’anglesupéro-externe de l’orbite droit avec extension intra- orbitaireextra-conique et lyse de l’arcade zygomatique. Une exérèse dela tumeur orbitaire droite a été faite dont l’étude anatomopatholo-gique était en faveur d’une métastase orbitaire d’un adénocarci-nome à cellules claire d’origine rénale. La patiente a subi unenéphrectomie élargie gauche. L’étude anatomopathologique est

en faveur d’un carcinome à cellules claires du pole supérieur durein gauche de grade 2 de FUHRMAN sans infiltration de la cap-sule, ni envahissement des voies excrétrices stade T1bNxMx. LaTDM abdomino-pelvienne post opératoire n’a pas montré de signed’extension locorégionale. A la scintigraphie osseuse, il y a eu at-teinte de l’orbite débordant sur le massif facial droit suspect avechétérogénéité du sternum. La patiente a été mise sous sunitinib enMai 2015 (Schéma 4 ON/ 2 OFF). Parmi les effets secondairesprésentés : Asthénie importante qui persiste durant tous les cy-cles avec un œdème périorbitaire, une altération de la fonction ré-nale avec protéinurie et une hypothyroïdie. La patiente a été misesous lévothyrox avec changement du schéma de prescription desunitinib (2 ON/ 1 OFF). La patiente, actuellement, est en étatstable, sous traitement par Sunitinib : 37.5 mg en continu.Conclusion : Le sunitinib constitue un progrès important et unelueur d’espoir dans le traitement de l’adénocarcinome rénal mé-tastatique. La tolérance du traitement est relativement correctemais des toxicités graves ; signe d’efficacité, peuvent existerjustifiant un suivi régulier des patients.

RESULTAT DU PROTOCOLE RCHOP DANS LE TRAI-TEMENT DES LYMPHOMES OSSEUX PRIMITIFS AGRANDE CELLULE B : A PROPOS DE TROIS CASR. Nacib, F. Kacha, F. Soltani, S. Bougoffa, H. Rechache, W. Tibermacine, N. Zerouel,M. Aiche, M . Saidi.Introduction : Le lymphome osseux primitif (LOP) est défini par laprésence d’une tumeur osseuse isolée (avec extension possibleaux ganglions régionaux), d’un bilan d’extension négatif durantles 6 mois qui suivent. Ce sont des lymphomes rares, ils repré-sentent 3% des tumeurs primitives osseuses et 1 à 3% de l’en-semble des lymphomes non hodgkiniens (LNH) et 5% des LNHextra-ganglionnaires. Les LOP sont des LNH à grande cellule Bdans 80% des cas. Ils peuvent survenir à tout âge. Toutefois, ilsemble exister un léger pic de fréquence dans la 4e décennie(moyenne 42 ans), avec une prédominance masculine.Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portantsur trois cas de LOP à grande cellule B (LGCB) ; suivis dans leservice d’hématologie du CAC de Batna, durant la période allantdu mois de juillet 2015 au mois de janvier 2016. Le diagnostic estsur biopsie osseuse avec immun histochimie ; la stadification cli-nique a été faite selon la classification Ann-Arbor (osseux). Letraitement reçu était le RCHOP 21 associe a la radiothérapie.Observation 1 : Patient K.C âge de 29 ans, sans antécédents par-ticuliers, suivi depuis juillet 2015 pour lymphome osseux stade IEX; délai diagnostic est de deux ans. A l’examen clinique des dou-leurs osseuses et musculaires au membre inferieur gauche as-sociées à des paresthésies. L’IRM des cuisses montre uneprolifération osseuse de la jonction du tiers inferieur, moyen dufémur gauche avec rupture de la corticale externe, autres locali-sations précorticale et supra condylienne interne. Traité par 5cures de RCHOP rémission complète(RC) à l’issue.Observation 2 : Patient H.A âge de 72 ans, aux antécédents de ta-bagisme, suivi depuis janvier 2016 pour lymphome osseux stadeIIEX, avec un délai diagnostic de 6 mois, à l’examen clinique le pa-tient est ampute du membre inferieur gauche jusqu’au tiers supé-rieur de la cuisse. Des nodules cutanés diffus. L’IRM de la jambe(avant amputation) montre une volumineuse formation tumoralede l’extrémité supérieure du tibia avec envahissement du genou,muscle poplité, jambier antérieur et le ligament interosseux. Lepatient est traite par protocole RCHOP avec RC à l’issue.Observation 3 : patient G.B âge de 67 ans aux antécédents deDIND, suivi depuis août 2014 pour LOP stade IIEX, avec délaidiagnostic d’un mois, l’examen clinique retrouve une masse dugenou droit l’IRM du genou droit montre un processus tumoralépiphyso-métaphysaire du plateau tibial droit avec rupture dela corticale et extension intra articulaire et aux parties molles re-foulant l’axe poplité. Le patient a été traite par protocole RCHOPavec échec a l’issue.Discussion : nous constatons que les LOP constituent 1% desLNH et 2% des LNH à GCB, 20% des LNH extra ganglionnaireà GCB, touchent le sexe masculin avec une médiane d’âge de

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 87

56 ans, ce sont tous des LGCB, nos patients sont des stades lo-calises avec Bulky. Le traitement est basé sur radiothérapie etprotocole RCHOP avec RC dans 75% des cas.Conclusion : le traitement de choix des LOP à GCB est depuislongtemps base sur radiothérapie et chimiothérapie typeRCHOP. Les résultats retrouves chez nos patients sont proba-blement en relation avec la masse tumorale importante

ESSAI DE PHASE II, MULTICENTRIQUE, SIMPLEBRAS, EVALUANT L’ATEZOLUZUMAB CHEZ LESPATIENTS ATTEINTS D’UN CARCINOME UROTHE-LIAL LOCALEMENT AVANCE OU METASTATIQUEA.S Namous, A. Bensalem Introduction : Les patients présentant un carcinome urothelialmétastatique ont peu d’options thérapeutiques après échecd’une chimiothérapie à base de platine. Cet essai de phase II aévalué l’efficacité de l’atézolizumab, une immunoglobuline hu-manisée qui se lie de façon significative avec le ligand. Patients et méthodes : Cet essai de phase II ; international ; multi-centrique ; à simple bras ; s’adressant à 2 cohortes de patients at-teints d’un cancer urothélial avancé ou métastatique et traités en mo-nothérapie par atézolizumab a la dose de 1 200 mg toutes les 3 se-maines par voie IV. Le critère principal de cette étude était la RO. Résultats : Les résultats de la première cohorte composée de119 patients atteints d’un cancer urothélial localement avance oumétastatique n’ayant pas reçu de platine antérieurement et éligi-bles au cisplatine ; l’atézolizumab permet d’obtenir un taux de ré-ponse de l’ordre de 24%. Quant a la seconde cohorte de l’étudequi portait sur 310 patients atteints d’un cancer urothelial locale-ment avance ou métastatique progressant pendant ou après unechimiothérapie a base de platine, Le taux de réponse objectiveétait en fonction du statut PDL1 sur les cellules immunes ; de l’or-dre de 28%pour les IC 2/3 versus seulement 10% avec la chi-miothérapie dans cette situation. Les principales toxicités étaient :la fatigue, les nausées et le prurit. Des effets indésirables lies àl’immunité ont été rapportés chez 6% des patients. Conclusion : Il n y a pas de données tangibles pour expliquer ladissociation entre les résultats comparables quelle que soit l’ex-pression en IHC de PD-L1 pour les tumeurs traitées en situationchimio-naïve et les résultats dépendant de l’expression de PD-L1 en situation post-platine. Cependant, il faut savoir que l’ex-pression de PD-L1 au niveau des tumeurs n’est pas unesituation stable mais dynamique,

IMMUNOTHERAPIE DES CANCERS : RATIONNELET DEVELOPPEMENTNamous Anissa Sameh, A. Bensalem L’immunothérapie des cancers a longtemps représenté une optionthérapeutique marginale en cancérologie; les succès récents del’immunothérapie résultent du fait que l’objectif n’est plus unique-ment d’activer le système immunitaire contre les cellules tumorales;mais de tenir compte du microenvironnement immunosuppresseurinduit par la tumeur. Plusieurs immunothérapies trouvent leur placesdans différentes localisations à savoir les anti CTLA-4 (ipilumumab)dans le mélanome métastatique, les AC anti PD1 : nivolumab, pem-prolizumab dans le mélanome métastatique, le cancer du poumonavancé et les cancers du rein métastatique. Dans des essais dephase I et II ; une efficacité de ces traitements a également été ob-servée dans d’autres tumeurs (maladie d’hodgkin, cancer de la tèteet du cou, cancer de la vessie, cancer de l’estomac etc.). Des effetssecondaires de type auto immun prévisibles ont été rapportés. Larecherche de bio marqueurs associes à ces traitements constitueun enjeu d’avenir pour cette nouvelle classe thérapeutique. Mots clés : cancer, immunothérapie, immunosuppression, Auto immunité.

LE MELANOME MALIN ANO-RECTAL PRIMITIF : APROPOS DE DEUX CASY. Nacereddine, S. Boussafsaf, K. Madani, M. Zarat, T. SaibService de chirurgie oncologique, centre anti cancer de Sétif.Le mélanome malin est une tumeur maligne développée au dé-pend du système pigmentaire. La localisation ano-rectale primitive

est rare et de mauvais pronostic. Sa prise en charge thérapeu-tique est essentiellement chirurgicale et la place de la radio chi-miothérapie est controversée. Dans ce travail nous rapportonsdeux cas de mélanomes malins ano-rectaux, nous préciseronspar ailleurs leurs particularités cliniques et thérapeutiques.Mots clés : mélanome malin anorectal, chirurgie, radio-chimiothérapie.

METASTASES CEREBRALES ET CANCER DU SEIN :EXPERIENCE DU SERVICE D’ONCOLOGIE MEDI-CALE DE JIJEL.I. Sahali1, K. Bouzid2.

1. EPH Mohammed Seddik Benyahya Jijel.2. Centre Pierre et Marie Curie. Introduction : Le cancer du sein est la deuxième cause de mé-tastases cérébrales survenant chez la femme atteinte de canceraprès le cancer du poumon, l’incidence des métastases céré-brales varie de 5 à 15 % selon les différentes études. Elles sur-viennent essentiellement chez les patientes atteintes detumeurs triple négatif ou sur exprimant l’HER2.La prise encharge des métastases cérébrales est multidisciplinaire : l’irra-diation cérébrale en totalité ou la radio chirurgie stéréotaxiquereste le traitement de référence, la chimiothérapie et thérapiesciblées seront plus efficaces après la radiothérapie du fait dela rupture de la barrière hémato encéphalique, le traitementsymptomatique garde une place privilégiée. Patients et méthodes : Nous présentons notre expérience auniveau du service d’oncologie médicale, concernant les locali-sations secondaires cérébrales dans le cancer du sein. De jan-vier 2014 à juillet 2016 nous avons traité 444 femmes atteintesde cancer du sein dont 23 (5%) ont développé des localisationssecondaires cérébrales au cours de l’évolution de la maladie.L’âge de ces patientes varie entre 25 et 64 ans avec unemoyenne d’âge de 47 ans. 10 (43,47%) présentent une surex-pression de l’HER 2. 7 patientes (30,43%) présentent des tu-meurs triples négatifs, et 6 (26,08%) de type luminal A. Le délaimoyen d’apparition de métastases cérébrales est de 29 moisavec le délai le plus court observé dans les tumeurs sur expri-mant l’HER2 : 20 mois, pour 28 mois dans les triples négatifs et44 mois pour le type luminal A. Les métastases étaient symp-tomatiques chez toutes les patientes : les principaux symp-tômes sont les céphalées et vomissements suivis de troublesneurologiques sensitivomoteurs. Un traitement symptomatiqueà base de corticoïdes, d’anti œdémateux et d’anticonvulsivantsest débuté chez la majorité des patientes suivi de radiothérapieencéphalique totale et de chimiothérapie et/ou thérapie ciblées.Seule une patiente a débuté un traitement à base de capécita-bine associée au lapatinib après discussion multidisciplinaire enraison de l’atteinte cérébrale péjorative (engagement cérébral etrésistance aux corticoïdes). La moyenne de survie après appa-rition des localisations cérébrales et de 7,13 mois variant de 3à 20 mois avec une meilleure survie dans les tumeurs de soustype luminal (9,6 mois) et une survie respective de 7,71 mois et6,2 mois pour les triples négatifs et HER 2 score 3.Conclusions : l’atteinte métastatique cérébrale est péjorative dansle cancer du sein, c’est l’apanage des tumeurs avec surexpressionHER 2 et triple négatif, le traitement de référence reste la radio-thérapie éventuellement suivi par un traitement systémique carl’irradiation favorise le passage de la barrière hémato méningée.Les données actuelles ne permettent pas d’identifier un groupechez lequel une radiothérapie prophylactique serait bénéfique.

MÉTASTASES CÉRÉBRALES ET CANCER DU SEIN S. Sami, N. Meheni, A. Ladjeroud, K. Bouzid.Service d’Oncologie Médiale. EHS Pierre & Marie Curie.Introduction : les métastases cérébrales sont diagnostiquéesdans 6 à 16% des cancers du sein. Leur survenue constitue unélément péjoratif avec une survie réduite. Notre étude a pourbut d’évaluer l’incidence et l’évolution des métastases céré-brales chez nos patientes.Matériel et méthodes : Il s‘agit d’une étude rétrospective sur unepériode de deux années, entre janvier 2014 et décembre 2015. 33

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 88

patientes traitées pour cancer du sein au service d’Oncologie Mé-dicale du CPMC ont développé des métastases cérébrales.Résultats : l’âge moyen des patientes est de 52 ans. 15% d’en-tre elles ont moins de 40 ans. 39% sont RH positifs, 15% sonttriple négatif et 45% sont HER2 positif. 18% des patientes, soit6 ont présenté des métastases cérébrales d’emblée. La rechutecérébrale était isolée dans 24% des cas. Les métastases céré-brales ont été le premier site de rechute dans 36% des cas, 2e

site de rechute dans 42% et 3 e et plus dans 21% des cas.Conclusion : Dans notre série, les métastases cérébrales sontsurvenues essentiellement chez les patientes HER2 positif,avec premier site de rechute chez 1 patiente sur 3.

EVEROLIMUS PLUS EXEMESTANE DANS LE TRAI-TEMENT DU CANCER DU SEIN METASTATIQUE. A PROPOS DE 17 CAS. S. Sami, N. Meheni, A. Ladjeroud, K. Bouzid.Service d’oncologie médicale. EHS Pierre & Marie Curie.Introduction : l’étude BOLERO2 a démontré l’efficacité de l’asso-ciation everolimus plus exemestane chez les patientes atteintesd’un cancer du sein au stade avancé et ayant développé une ré-sistance aux inhibiteurs de l’aromatase (létrozole, anastrozole).Cette étude rapporte l’expérience du service d’Oncologie du CPMC.Matériel et méthodes : De janvier 2015 à aout 2016, 17 patientes at-teintes d’un cancer du sein métastatique her2 négatif et RH positifs,ayant progressé sous inhibiteurs de l’aromatase, ont été traitéespar l’association everolimus 10 mg plus exemestane 25 mg. L’ob-jectif principal de l’étude est le taux de réponse objective.Résultats : l’âge moyen des patientes est 51 ans. 5 patientessont en rechute locorégionale, 3 patientes ont des métastasesosseuses isolées et 10 patientes ont des métastases viscéralesasymptomatiques. Le nombre moyen de cycles administrés estde 5,1. Il n’y a pas de réponse complète ; 35% de réponse par-tielle (6 patientes), 29% de maladie stable (5 patientes) et pro-gression dans 41% des cas (7 patientes).Conclusion : l‘association everolimus plus exemestane est ef-fective chez nos patientes. Un nombre plus important de pa-tientes et un délai de suivi plus long permettront une meilleureappréciation de l’efficacité et de la toxicité de ce traitement.

PRISE EN CHARGE DES CANCERS DU SUJET AGE :CANCERS GYNECOLOGIQUES ET MAMMAIRESC Sedkaoui, H Ammour, A Ouikene, T Benbelkacem, Oncologie médicale. CHU Tizi OuzouIntroduction : La prise en charge et l’évolution de la maladie can-céreuse chez le sujet âgé est différente à celle du sujet jeune.Près d’un 1/3 des cancers sont diagnostiqués après 75 ans,souvent à un stade tardif. Leur prise en charge pose un vérita-ble problème de santé publique.Patients et méthodes : Etude rétrospective portant sur 373 ob-servations de patients âgés de 75 ans et plus, sur une périodede 3 ans pris en charge au service d’oncologie médicale, del’hôpital Belloua, Chu Tizi Ouzou.Résultats : 373 cas de cancers sont pris en charge, chez des pa-tients âgés entre 75 ans et plus de 90 ans. Le cancer colorectal,le cancer du sein sont les plus fréquents. 56 patientes suivies pourcancers gynécologiques et mammaires : 17 réponses partielles,30 patientes sont perdues de vue, 9 en progression, 14 décédées,32 perdues de vue et 10 vivantes malades. Conclusion : La difficulté de la prise en charge du sujet âgé estliée au retard diagnostic et les comorbodités associés augmen-tant ainsi l’incidence des décès. La formation du personnel mé-dical et paramédical spécialisé dans la prise en charge du sujetâgé est indispensable.

CANCER DE LA PROSTATE SURDIAGNOSTIC, SURTRAITEMENTSoudani, Halimi, DahdouhLe cancer de la prostate se développe souvent chez l’homme deplus de cinquante ans. C’est le deuxième type de cancer le pluscommun de l’homme après le cancer du poumon. Plus de 240 000

cas sont diagnostiqués chaque année dans le monde et on estimequ’à peu près 30000 de ces patients mourront de leur cancer dela prostate. C’est, en partie, en raison des données épidémiolo-giques suscitées que le débat concernant l’intérêt du dépistagesystématique du cancer de la prostate reste toujours d’actualité.Entre les compagnes pour le dépistage systématique du cancerde la prostate et la littérature scientifique qui ne démontre pas l’ef-ficacité de ce dernier et qui s’y oppose au motif d’un surdiagnos-tic, les sociétés savantes s’acharnent chaque jour pour trouver unesolution intermédiaire à ces deux extrêmes. Le problème persisteencore même après le diagnostic positif du cancer où le bénéficepar rapport aux risques d’un surtraitement reste à établir. Certaineséquipes proposent de nouveaux marqueurs plus spécifiques quele PSA tels : le Pro-PSA (-2 Pro-PSA) - le test PCR3 - PSA/volumede la zone de transition, qui pourraient apporter une améliorationdu dépistage du cancer de la prostate et déterminer l’agressivité dece dernier afin d’éviter le surdiagnostic ainsi que le surtraitement decette maladie. En parlant de « surtraitement », la surveillance ac-tive fait partie, actuellement, des options thérapeutiques de cer-tains cancers à bas risque et certaines équipes ont proposé desscores pour mieux différencier les cancers prostatiques à hautrisque de ceux à bas risque tel : l’UCSF-CAPRA Score (Universityof California, San Francisco- Prostate Cancer Risk Assessment).Conclusion : Même avec un dépistage individuel comme solu-tion intermédiaire au «surdiagnostic», le temps de réflexion puisde décision s’impose pour savoir s’il faut traiter le cancer dé-tecté. Si la réponse est oui, avec quelle arme la mieux adaptéepour un malade donné. Si la réponse est non, comment suivreau mieux l’évolution du cancer sans prendre de risque ?

LA REUNION DE CONCERTATION PLURIDISCIPLI-NAIRE DE CANCEROLOGIE DE LA TETE ET DU COU :BILAN D’ACTIVITE 2014–2016 DEJA DEUX ANSS.W. Talha(1) ; M.A. Melzi(1) ; R. Benkali(1) ; R. Raici(1) ; T. Boutiba(2) ; Mesli(3) ; Chabri(3) ; Moussaoui(4) ; Y. Rous(2) ; K. Boualga(3) ; W. Ouahioune(4) ; A. Bounedjar(1)

1. Service d’Oncologie Médicale – CHU de Blida2. Service d’ORL – CHU de Blida3. Service de radiothérapie – établissement hospitalier spécialisé en luttecontre le cancer de Blida3. Service d’anatomie pathologique – CHU de Blida.Objectif : Evaluation de l’activité de la réunion de concertationpluridisciplinaire de cancérologie de la tête et du cou de Blida.Matériel et méthodes : Nous avons procédé à l’analyse des don-nées des patients discutés lors des réunions de concertationpluridisciplinaires de cancérologie de la tête et du cou de Blida,à partir du registre des réunions. Pour chaque patient discuté,une fiche de renseignement est remplie au préalable, portantles données relatives à son été civil (nom, prénom, sexe, âge),sa pathologie (antécédents, localisation, histologie, classifica-tion TNM) et aux problèmes posés (diagnostique ou de prise encharge). La décision prise par le comité est ensuite inscrite surla fiche et gardée dans le dossier du patient.Résultats : La réunion de concertation pluridisciplinaire de can-cérologie de la tête et du cou de Blida a été créée en novembre2014. Elle regroupe les disciplines impliquées dans la prise encharge des cancers de la tête et du cou, à savoir l’oncologie mé-dicale, l’ORL, la radiothérapie et l’anatomie pathologique.Chaque discipline est représentée par deux (2) praticiens réfé-rents, qui se réunissent deux fois par mois (réunions bimen-suelles). Un total de 25 réunions sont tenu depuis Novembre2014 jusqu’à Aout 2016, avec 220 dossiers discutés, dont 19,1%sont des femmes. Le nombre moyen des dossiers par réunionest de 8,8 patients. L’âge moyen des patients est de 59,4 ansavec des extrêmes entre 12 et 94 ans (hommes : 61 ans [12 –94] ; femmes : 53,7 [12 – 86]). Les cancers laryngés sont les pa-thologies les plus discutés, ils représentent 40,21% des dossiers,suivie des cancers du cavum (21,69%) et des glandes salivaires(8,99%). Les stades avancés (stade III), toutes localisationsconfondues représentent 64,9% des dossiers présentés, contre30,9% pour les stades localisés (stades I et II). Une explorationplus approfondie est demandée chez 23,35% des patients. Un

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 89

traitement néo adjuvant est proposé chez 24,8% des patients,une stratégie de préservation d’organe est proposée chez 13,7%des patients, un traitement adjuvant est indiqué chez 19,79%des patients en complément de leur chirurgie initiale et 7,6% despatients ont été orientés vers un traitement local exclusif. Conclusion : La maladie cancéreuse est une maladie d’embléegénérale, dont la prise en charge est multi disciplinaire. La dis-cussion multidisciplinaire des dossiers des patients permet uneprise en charge optimale, par la personnalisation des soins enfonction des patients et des équipes soignantes.

IMMUNOTHERAPIE ET CANCER DU POUMON.EVALUATION DU STATUT PD-L1 EN IMMUNOHIS-TOCHIMIEW. Touisi, ZC. Amir Service de-pathologie. CHU Mustapha AlgerL’immunothérapie ciblant PD1 (l’antiprogrammed death1)/PD-L1(antiprogrammed death ligand 1) a récemment démontré des ré-sultats spectaculaires et prometteurs chez des patients atteints decarcinomes bronchiques métastatiques ; la réponse à ces droguessemble être corrélée à une forte expression du PD-L1 par les cel-lules cancéreuses. L’évaluation de l’expression de PD-L1 par im-munohistochimie est préconisée comme un des biomarqueurspotentiels prédictif de réponse à l’immunothérapie. Actuellementla recherche de l’expression du PD-L1 dans les cellules cancé-reuses par immunohistochimie en utilisant l’anticorps 22C3 a étévalidé. Le challenge pour les pathologistes est lié à la détection, etau scoring de PD-L1 par immunohistochimie. A travers ce travailnous allons présenter les modalités techniques et d’interprétationde la recherche de l’expression PD-L1 dans les carcinomes non àpetites cellules du poumon par immunohistochimie.

EVALUATION DE LA REPONSE HISTOLOGIQUEDE LA CHIMIOTHERAPIE NEO ADJUVANTE DESCANCERS DU SEINF. Yahlali ; A. Gheribi ; M. Benmouhoub ; S.W. Talha ; M.A.Melzi ; A. BounedjarService d’oncologie médicale du CHU Frantz Fanon de Blida.Objectif : évaluation de la réponse histologique des patientes ayantreçu une chimiothérapie néo adjuvante pour leur cancer du sein auniveau du service d’oncologie médicale du centre hospitalo-uni-versitaire Frantz Fanon de Blida, entre janvier 2014 et août 2016.Matériel et méthodes : étude rétrospective sur des patientesayant reçu une chimiothérapie néo adjuvante pour leur cancerdu sein non métastatiques, sur une période allant du Janvier2014 jusqu’à août 2016.Résultats : vingt-trois (23) patientes ont été colligées entre Janvier2014 et août 2016. L’âge moyen est de 44,3 ans (extrêmes : 32-68 ans), avec un BMI moyen de 27,13. Le sein droit est atteintdans 56,52% ; et une seule patiente a une atteinte bilatérale. Ladécouverte d’un nodule mammaire à l’autopalpation est le motif deconsultation le plus fréquent, retrouvé chez 82,6% des cas. Lataille tumorale clinique moyenne est de 8 cm (extrêmes : 2,1-15cm), la mammographie est classé ACR 5 chez 52,17% des pa-tientes. Le stade T4 est retrouvé chez 78,26% des patientes, et lestade N2 chez 26,08%. Le carcinome canalaire infiltrant est le typehistologique le plus fréquent retrouvé chez 60,86% des patientes.Une surexpression de l’HER2 est retrouvée chez 26,08% des pa-tientes, une positivité des récepteurs hormonaux chez 47,82% etun cancer triple négatif chez 13,04% des patients. Les patientesont reçu une chimiothérapie néo adjuvante type 4AC/4T J1-J22(73,91%) ; ou 3 AC/3TH J1-J22 (26,08%) pour les patientes Her2 score 3 ; avec un délai moyen (diagnostic-traitement) de 17,04jours. Sur les 23 patientes, 15 patientes ont bénéficié d’une mas-tectomie avec curage ganglionnaire (65,21%) dans un délaimoyen de 32,13 jours (extrêmes : 13-60 jours). Une réponse his-tologique complète (pCR) est retrouvée chez 46,66%.Conclusion : La chimiothérapie néo adjuvante dans les cancersdu sein localement avancé a permis d’améliorer le staging etl’obtention une réponse histologique complète qui est un fac-teur de bon pronostic.

SARCOME D’EWING/PNET DUODÉNAL. UNE LOCALISATION RARE. A PROPOS D’UN CASF. Yassi, A.Lankar (CHU Annaba).Le sarcome d’Ewing est une tumeur maligne de l’os qui survientsurtout chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte jeune. La localisationextra-squelettique est rare et s’observe essentiellement au niveaudu rétropéritoine, de la paroi thoracique et des espaces paravertébraux. L’atteinte duodénale est extrêmement rare, seulsquelques cas ont été rapportés dans la littérature. Nous rappor-tons un cas chez une enfant âgée de 10 ans. La patiente présen-tait une masse abdominale douloureuse et une anémie. La TDMmet en évidence une tumeur duodénale avec de multiples foyersmétastatiques au niveau du foie. La biopsie duodénale pose le di-agnostic de sarcome d’Ewing (CD99 positif, CK, CD20, CD3,chromogranine, synaptophysine négatifs). Ce diagnostic est con-firmé par une étude FISH.

EVALUATION D’UNE IMMUNOCHIMIOTHERAPIE RC2H2OPA DANS LE LYMPHOME MEDIASTINALPRIMITIF A GRANDES CELLULES B.N. Zeroual ; A. Hariz; S. Bougofa ; F. Kacha ; F. Soltani ; O. Tibermacine ; H. Rechache ; M. Aïche ; R. Nacib ; S. Refis ;M.Saïdi.Hématologie, CAC de Batna ; Université Batna 2.Introduction : Le lymphome médiastinal primitif à grandes cel-lules B (LMPGCB) est un sous-type des lymphomes diffus àgrandes cellules B, occupe une place distincte dans la classifi-cation OMS 2008 des lymphomes, et dériverait des cellules Bthymiques. Il représente environ 10% des lymphomes àgrandes cellules B (LGCB), atteint les sujets jeunes avec uneprédominance féminine. Il s’agit d’un lymphome agressif dontle traitement n’est toujours pas très bien codifié, mais il sembleque l’association immuno chimiothérapie : rituximab et chimio-thérapie intensive offre les meilleurs résultats.Patients et méthodes : Nous rapportons une série de 9 patientsdiagnostiqués durant une période de 6 ans (janvier 2009 au dé-cembre 2015). Le diagnostic a été posé après une biopsie scan-noguidée le plus souvent avec étude anatomopathologique etimmunohistochimique, un bilan d’extension classique est prati-qué pour tous les patients, le pronostic est établi selon l’IPI. Les9 patients ont reçu une immunochimiothérapie associant l’antiCD20 (rituximab) et le protocole C2H2OPA qui comporte uneinduction de 3 cycles et d’un entretien qui s’étale sur 9 mois,une ponction lombaire avec étude du LCR est faite de manièreprotocolaire au premier cycle à la recherche d’une infiltrationméningée, le facteur de croissance granulocytaire est utilisépour réduire la toxicité hématologique.Résultats : Durant cette période, 102 cas de LDGCB sont prisen charge dont 9 LMPGCB (8,8%). L’âge moyen est de 28 ans(18-48 ans) ; le sex-ratio (H/F) est de 0.8(4/5) ; on retrouve chez3 patients un cancer familial dont une hémopathie maligne.Sur le plan clinique, 6 malades présentent des signes généraux(66%) ; le motif de découverte le plus fréquent est un syndromecave supérieur dans 6 cas (66%), 2 cas avec adénopathie pé-riphérique. La radio du thorax révèle un IMT supérieur à 0.35(0.38- 0.60), 100% ont une masse tumorale massive (bulky).Sur le plan pronostic, tous ont un IPI supérieur à 1(intermédiaireet haut risque). L’évaluation de la réponse est faite après les 3cycles de RC2H2OPA ; une RC est obtenue chez 8 patients(88%) 1 malade perdu de vu (probablement décédé).Tous lespatients sont vivants et en RC à ce jour. La toxicité du protocoleest essentiellement hématologique et digestive. Conclusion : Le LMPGCB est un lymphome agressif du sujetjeune, dont les manifestations cliniques sont souvent liées à unecompression cave. Dans notre série le protocole RC2H2OPA apermis d’obtenir une RC dans la majorité des cas avec une toxi-cité acceptable hormis un décès toxique. Cette toxicité peut êtremaitrisée ou réduite par la prescription systématique de facteurde croissance granulocytaire.

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 90

TUMEUR DE KRUKENBERG SUITE A UNE TUMEURCOLIQUE (A PROPOS DE 2 CAS)W. Zibani, N. Heba, F. Hellel, M. SadoukiHôpital central de l’armée (HCA) AlgerIntroduction : Les tumeurs de Krukenberg sont des tumeursovariennes rares, secondaires à une tumeur digestive par défi-nition, sont association avec une tumeur colique reste toujoursrare mais possible, qui rendent le pronostic mauvais. Méthodes et patients : Dans notre service d’oncologie médicaleHCA, on a une série de deux malades.Résultats : Dans notre série de deux jeunes femmes, elles ontprésenté une néoplasie colique pour laquelle elles se sont faitesopérer, et en per opératoire les chirurgiens découvrent une lo-calisation ovarienne, des ovariectomies ont été pratiquées,l’étude anatomopathologique confirme la localisation ovariennesecondaire d’une tumeur d’origine colique. Un traitement adju-vant par chimiothérapie a été proposé chez les deux malades,avec des résultats qui restaient toujours sombre.Conclusion : La tumeur de Krukenberg est une tumeur de trèsmauvais pronostic, dont la seule chose qui pourra améliorer cepronostic est d’avoir un diagnostic précoce pour la tumeur pri-mitive et la métastase ovarienne.

EVALUATION ANALYTIQUE D’UN MARQUEUR TU-MORAL : EXEMPLE DU CA 15.3 SUR ARCHITECT®CI 8200Alloui AS (1), Amokrane E (2), Benlatreche C (3), Abbadi N (3)1. Maître de conférences A, CHU Constantine ;2. Assistante en biochimie ;3. Professeur de biochimie, CHU Constantine ;3. Professeur, Chef de Service du laboratoire central de biochimie, CHU Constantine.Introduction : Parmi les difficultés auxquelles le biologiste doitfaire face lors du dosage de marqueurs tumoraux, l’obligationd’un contrôle de qualité rigoureux maintenant la stabilité des ré-sultats entre séries sur de très longues périodes [1]. La concen-tration sérique du CA 15.3 est utilisée comme marqueur ducancer du mammaire [5].Objectif : Cette étude a pour objectif d’évaluer les performancesanalytiques du dosage du CA 15.3 et leur conformité aux ob-jectifs analytiques du laboratoire durant l’année 2016 ;Méthodologie : La méthodologie suivie consiste en [2,3,4] :• Une évaluation de la reproductibilité ; la justesse ; l’inexacti-tude et l’incertitude de mesure ;• Une confrontation avec les objectifs analytiques préétablis.Résultats et discussion : Adéquation des performances analy-tiques du dosage du CA 15.3 aux spécifications de qualité préé-tablies durant le premier semestre de l’année 2016.Conclusion : L’objectif de rigueur de CQI sur le dosage du CA15.3 est atteint, rigueur devant être maintenue dans le tempsafin de garantir la stabilité de nos résultats dans le temps.Mots clés : Marqueurs tumoraux ; CA 15.3 ; performances analytiques.Références bibliographiques et webographiques :[1] Pichon MF, Basuyau JP, Eche N, Riedinger JM. Surveillance biologique en cancé-rologie : problèmes rencontrés avec les dosages de marqueurs tumoraux. [2] Vas-sault A, Grafmeyer D, de Graeve J, Cohen R, Beaudonnet A, Bienvenu J. Analyse debiologie médicale : Spécifications et normes d’acceptabilité à l’usage de la validationde techniques. Ann Biol Clin1999 ; 57 : 685-95. [3] Ricos C, Alvarez V, Cava F, et al.Current databases on biological variations : pros, cons and progress. Scand J ClinLab Invest 1999 ; 59 : 491-500. Une mise à jour régulière de cette base de donnéesest disponible sur le site web de Westgard JO : http ://www.westgard.com/biodata-base1.htm. [4] Giroud C, Dumontet M, Vassault A, Braconnier F, Férard G. Recom-mandations relatives à l’expression de l’incertitude de mesure des résultats quantitatifsen biologie médicale (Document F). Ann Biol Clin 2007 ; 65 ; 2 :185-200. [5] BasuyauJP. CA 15.3. EMC (Elsevier Masson SAS, Paris), Biologie clinique, 90-10-0225, 2003.

APPORT DU PEMBROLIZUMAB DANS LES CAN-CERS THORACIQUES.S. Djeghim, A. Bensalem Service d’oncologie médicale, EH Didouche Mourad Constantine.Le pembrolizumab est un anticorps monoclonal humanisé qui selie au récepteur PD-1 (programmed death-1) et bloque son inter-action avec les ligands PD-L1 et PD-L2. Le récepteur PD-1 est im-

pliqué dans le contrôle des réponses immunitaires des cellules T,par régulation négative de l'activité de ces cellules immunitaires.Par le blocage de la liaison de PD-1 avec les ligands PD-L1 et PD-L2 qui sont exprimés dans les cellules présentatrices d'antigène etpeuvent être exprimés par les tumeurs ou par d'autres cellules dumicroenvironnement tumoral, le Pembrolizumab potentialise lesréponses des cellules T, y compris les réponses anti-tumorales.L’efficacité du pembrolizumab établie dans l’étude KEYNOTE-001qui a inclus 280 patients présentant un CBNPC à un stade avancé,lequel avait progressé après une chimiothérapie à base de platineou après une thérapie ciblée pour certaines anomalies génétiques(ALK or EGFR). L’évaluation repose plus précisément sur un sous-groupe de 61 patients (défini de façon prospective) qui présentaitdes tumeurs positives pour PD-L1 (sur la base des résultats dutest compagnon 22C3 pharmDx). Chez ces 61 patients, le taux deréponse global a été de 41 %.L’étude KEYNOTE-024 est uneétude pivot de phase III, avec répartition aléatoire visant à évaluerle pembrolizumab en monothérapie, comparativement à une chi-miothérapie à base de platine. Les patients admis à l’étude étaientceux qui n’avaient reçu aucune chimiothérapie à action généralepour traiter leur forme avancée de cancer et dont la tumeur expri-mait des taux élevés de PD-L1 (pourcentage de cellules tumorales≥ 50%). Dans le cadre de cette étude, 305 patients ont été répar-tis au hasard pour recevoir le Pembrolizumab, soit des chimiothé-rapies à base de platine. Le paramètre principal est la SSP ; lesparamètres secondaires sont la SG et le taux de réponse globale(TRG). Dans cette étude, le pembrolizumab s’est révélé supérieurà la chimiothérapie, tant pour le paramètre principal de la surviesans progression (SSP) que pour le paramètre secondaire de lasurvie globale (SG).Les premiers résultats du pembrolizumab encas de cancer du poumon à petites cellules et en cas de méso-théliome sont eux aussi encourageants.

IMMUNE CHECKPOINT PD1/ PD-L1INHIBITORS INPATIENTS WITH BLADDER CANCER.S. Djeghim, A. Bensalem Service d’oncologie médicale, EH Didouche Mourad Constantine.The antibody Atezolizumab (Tecentric), has reduced the size of tu-mors (primary tumors and metastases) in 28 patients out of 119 tes-ted, 24% of them, giving a median survival time of 14.8 month.The antibody was effective in patients suffering from a tumor ad-vanced bladder cancer too weak to support chemotherapy. Forthose patients for whom it has so few treatment options, specific im-munotherapy represents an immense hope. The Rosenberg study,published in 2016 showed a 27% response rate in patients who ex-press the most PD1 / PD-L1, and 15% among those who expressless. The study was conducted on 315 patients with metastatic di-sease and offers atézolizumab second line in patients resistant tochemotherapy based on platinum. Further tests are underway formetastatic patients in the forefront, but also by using these immu-notherapies as adjuvant therapy after cystectomy or in neoadju-vant.Tests are also planned for non-invasive cancers muscle. Im-munotherapy is also emerging in the treatment of certain cancers ofthe bladder in the metastatic phase, for which few solutions are cur-rently available. The study includes an antibody (durvalumab) actingas him on the PD-L1 receivers. This study provides encouraging re-sults with an objective response rate of 38.1%, in patients with ino-perable cancer and failed with conventional treatments.

IMMUNOTHERAPY : THERAPEUTIC REVOLUTION INMELANOMA.S.Djeghim, A.Bensalem Service d’oncologie médicale, EH Didouche Mourad Constantine.Immunotherapy has for several years tried to find its place in thetreatment of melanoma, has in recent years contributed signifi-cantly to the therapeutic revolution. This is a very promising new ap-proach that targets CTLA 4 and PD1 or its ligand PD-L1. The ipili-mumab, an anti CTLA-4 widely used in metastatic and highlyadvanced melanoma antibody, allowed to have quite dramatic the-rapeutic responses at the cost of more or less severe side effects.While anti PD1 antibodies show response rates in 40% of patients

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 91

with durable responses and very significant overall survival, recentpreliminary studies suggest an even greater benefit in the melanomaat an advanced stage when the combination of two, ipilimumab (anti-CTLA4) and nivolumab (anti-PD1) but at the cost of greater toxicity.More ipilimumab just shown for the first time in a study aid, it couldreduce the risk of recurrence by 25% in patients at high risk of re-currence. Finally a third Pembrolizumab, also anti PD-1 was eva-luated in a large Phase 1 trial, the survival of 411 patients with me-lanoma in an advanced stage reached 70%. Treatment of metastaticmelanoma are becoming more efficient, allowing more and longerremissions, particularly through immunotherapy.

ÉPIDÉMIOLOGIE DESCRIPTIVE DES CANCERS FÉ-MININS AUSERVICE D’ONCOLOGIE MÉDICALE DEL’EH DIDOUCHE MOURADDE CONSTANTINE.S.Djeghim, A.BensalemService d’oncologie médicale, EH Didouche Mourad Constantine.Introduction : Le cancer constitue toujoursun enjeu de santé pu-blic, Ceci enraison d’une insuffisance des mesures de lutte contrele cancer en général. L’élaboration d’une stratégie nationale efficacede lutte contre les cancers passepar une meilleure connaissancede leur épidémiologie, le dépistage et laprévention. Les cancersféminins sont particuliers surtout par l’incidence et la fréquence de-certaines localisations.Objectif : de ce travail a été de faire une étudeépidémiologique descriptive descancers féminins diagnostiqués avecpreuve anatomo-pathologique au niveau duservice d’oncologie mé-dicale de l’EH Didouche Mourad.Matériels et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective des casde cancersféminins diagnostiqués entre 1er mars et 30 septembre2016. Le diagnostic de cancer a été fondé sur la clinique, les exa-mens para cliniques (endoscopie et imagerie), et la preuve histolo-gique.Résultats : 162 cancers féminins ont été colligés sur un totalde 286 cancers soit 56.64 %. La moyenne d’âge était de 52,35 ansavec des extrêmes à 19 ans et 87 ans. Les cancers gynécolo-giques ont occupé le 1er rang (58.64%) suivis par lescancers diges-tifs (22,22%), du cancer du poumon (4.32%) et des tumeurscutanées(3.7%). Les organes les plus fréquemment atteints ont été: sein(46,91%), côlon-rectum (12.96%),ovaire (8.64 %), estomac (4.93%)et le poumon (4.32%)

CELLULES TUMORALES CIRCULANTES Bessaih N (EHU Oran) Sujet très polémique, concept très ancien, les cellules tumorales cir-culantes représentent un intérêt majeur dans la pathologie tumoraletant sur le plan clinique comme marqueur pronostic et prédictif dela réponse au traitement que sur le plan fondamental permettant d’ou-vrir une fenêtre sur la compréhension des mécanismes impliquesdans la formation des métastases. L’avènement des thérapies ci-blées a intensifié ce domaine d’implications avec la recherche d’al-térations génomiques dans les CTC pouvant conduire à développerune médecine personnalisée, les cellules tumorales font l’objet d’unengouement des chercheurs et des oncologues. Grace a des pro-grès technologiques récents de nombreuses techniques ont été in-dividualise dont la sensibilité et la spécificité sont variables afin d’op-timiser la mise en évidence de bio marqueurs.

ANNONCE DIAGNOSTIC DU CANCER Bessaih N (EHU Oran) L’annonce diagnostic du cancer peut atténuer ou accentuer un choc,parce que la qualité de celle-ci dépend de la relation relationnelle quise noue entre le patient et le médecin mais également de la coordi-

nation de l’ensemble des professionnels qui entourent le patient.Mots clés : Annonce diagnostic, dispositif, PPS

RCP MOLÉCULAIREGérard MILANO (Nice)La RCP moléculaire est une réunion semblable aux autres RCPc’est-à-dire assemblant différentes spécialités impliquées dans unedécision thérapeutique collégiale.La particularité de la RCP moléculaire est qu’elle associe, en plus desoncologues médicaux, des biologistes moléculaires réalisant desanalyses génomiques avancées. L’objectif est de pouvoir proposerà un patient en bout de ressource thérapeutique une option de trai-tement fondée sur la mise en évidence de caractéristiques tumorales(pour l’essentiel des mutations, des réarrangements géniques) pourlesquelles un traitement ciblé spécifique pourra être appliqué. En pratique la RCP moléculaire se déroule en deux étapes dis-tinctes et à distance l’une de l’autre. La première étape est cellede la présentation et discussion du dossier et si l’indication est va-lidée alors on passe au désarchivage du prélèvement tumoral ouà la demande d’une nouvelle biopsie. On pratique ensuite les ana-lyses génétiques adaptées permettant sur l’identification ou pasd’anomalies moléculaires pertinentes. La seconde étape est cellede la réunion de prise de décision thérapeutique avec 3 possibi-lités : inclusion dans essai thérapeutique, traitement ciblé horsAMM ou pas de proposition thérapeutique. La principale difficulté de la RCP moléculaire est que le diagnosticd’anomalies génétiques tumorales n’aboutit pas toujours à l’obten-tion d’un médicament ciblé disponible. Des essais thérapeutiquesévaluent actuellement le bien fondé de ces RCP moléculaires, enparticulier les essais SAFIR 2 sein et SAFIR 2 poumon.

RÉSISTANCE à L’IMMUNOTHÉRAPIEGérard MILANO (Nice)L’immunothérapie des cancers n’est pas une stratégie théra-peutique nouvelle. Déjà en son temps le célèbre Pr GeorgesMathé manipulait la BCG-thérapie afin de stimuler l’immunitéde ses patients. Mais il ignorait à l’époque un obstacle essen-tiel : la capacité moléculaire des tumeurs à tenir en respect lescellules de l’immunité. Un système récepteur-ligand a en effetmis en évidence récemment. Il implique essentiellement desrécepteurs PD-1 et CTLA-4 (check-point protéines) portés parles T lymphocytes et régulant négativement leurs perfor-mances. Le fait que les tumeurs puissent présenter des pro-téines ligand telles que PD-L1 capables de se lier à PD-1 etinactiver ainsi les T lymphocytes a été une découverte majeurequi a permis de forger des outils thérapeutiques nouveaux(ACmc, inhibiteurs des protéines check-point) ayant désor-mais prouvés leur activité dans le cancer du poumon, le can-cer du rein, les cancers ORL, le mélanome.Une des causes de résistance innée à l’immunothérapie est l’ab-sence de lymphocytes T infiltrés dans la tumeur et ne justifiant pasl’application des check-point inhibiteurs. De, même, en présence deT lymphocytes infiltrés l’absence d’expression tumorale en PD-L1constitue également une cause de résistance. Les mécanismes derésistance acquise sont plus délicats à mettre en évidence et concer-nent pour l’essentiel la mise en place de voies de compensation per-mettant de contourner le blocage des protéines de check-point. Contrer la résistance à l’immunothérapie est une voie de recherchemajeure actuellement. Elle se situe au carrefour de la biologie tu-morale fondamentale, de la pratique thérapeutique et du dévelop-pement de traitements originaux visant à contrer-carrer les méca-nismes de résistances.

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine 92

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine

NOTES...........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine

NOTES...........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine

NOTES...........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine

NOTES...........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine

NOTES...........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

XIIes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine

NOTES...........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

Principes généraux

Le Journal de la Société Algérienne d’Oncologie Médi-cale (JSAOM) est une revue destinée aux médecinsspécialistes et généralistes et à toutes les autres dis-

ciplines ayant unrapport avec la domaine de la cancérolo-gie. Elle comporte diverses rubriques : • des articles originaux : les articles originaux présententle résultat d’études non publiées et comportent une intro-duction résumant les hypothèses de travail, la méthodo-logie utilisée, les résultats, une discussion avec revueappropriée de la littérature et des conclusions.• des articles de synthèse : les articles de synthèse ont pourbut de présenter une mise à jour complète de la littératuremédicale sur un sujet donné. Leur méthodologie doit êtreprécisée ; le nombre de références n’est pas limité.• des cas cliniques : les cas cliniques rapportent des ob-servations privilégiées soit pour leur aspect didactique soitpour leur rareté. La présentation suivra le même plan quecelui d’un article original et la longueur sera limitée à 3 ou4 pages de la revue.• des actualités thérapeutiques : la Rédaction encourage lasoumission de manuscrits consacrés à de nouvelles molé-cules ou nouvelles thérapeutiques. Ces manuscrits com-prendront le positionnement de la nouvelle thérapeutique,une étude des essais cliniques, une revue des aspects pra-tiques et économiques, les questions en suspens.• des articles d’intérêt général : ils concernent l’histoirede la médecine, l’économie, l’éthique, la pédagogie, l’in-formatique, etc. • un courrier des lecteurs : la Rédaction encourage l’envoide lettres concernant le contenu scientifique ou profes-sionnel de la Revue. Elles seront considérées pour publi-cation, après avis éditorial.Les articles et éditoriaux sont publiés sous la responsabi-lité de leurs auteurs.Le premier auteur des articles s’engage sur les points suivants :- l’article n’a pas été publié ou n’est pas soumis pour pu-blication dans une autre revue ;- copyright est donné au JSAOM, en cas de publication.A la soumission, un formulaire doit être adressé au Co-mité de Rédaction, dans lequel tous les auteurs recon-naissent avoir participé activement au travail, avoir prisconnaissance du contenu de l’article et avoir marquéleur accord quant à son contenu. Ils en sont éthique-ment responsables.

PrésentationLes manuscrits seront dactylographiés à double interligne(environ 300 mots par page).La première page comportera exclusivement le titre (et satraduction en anglais), les prénoms et noms des auteurs,l’institution et l’adresse de correspondance, avec numérosde téléphone, de téléfax et adresse e-mail.La deuxième page contiendra le résumé (maximum 250mots). Sur la troisième page figureront l’abstract (maximum250 mots), ainsi que 3 à 4 mots-clés en français et en anglais.Les pages seront toutes numérotées.Les données de laboratoire seront fournies dans les unitésutilisées dans la littérature. En cas d’utilisation d’unités in-ternationales, il convient de fournir, entre parenthèses, lesdonnées en unités conventionnelles.

Les abréviations non usuelles seront explicitées lors deleur première utilisation.La bibliographie sera limitée à 40 références sauf pour lesarticles originaux et de synthèse ; elles apparaîtront dans letexte sous forme de nombre entre parenthèses renvoyantà la liste bibliographique. Celle-ci, dactylographiée à doubleinterligne, suivra immédiatement la dernière ligne de l’article.Elle sera ordonnée par ordre d’apparition dans le texte et res-pectera le style de l’Index Medicus ; elle fournira les noms et ini-tiales des prénoms de tous les auteurs s’ils sont au nombre de6 ou moins ; s’ils sont sept ou plus, citer les 6 premiers et fairesuivre de “ et al. ” ; le titre original de l’article ; le nom de larevue citée ; l’année ; le numéro du volume (et non du fascicule); la première et la dernière page, selon les modèles suivants :14. Rosselli Del Turco M. ; Aissa M. : Intensive DiagnosticFollow up after treatment of primary breast cancer. JOM1994 ; 271 : 1593-97La référence à des abstracts sera citée en note de basde page.Les références internet sont acceptées : il convient d'indi-quer le(s) nom(s) du ou des auteurs selon les mêmes rè-gles que pour les références « papier » ou à défaut le nomde l'organisme qui a créé le programme ou le site, la datede consultation, le titre de la page d'accueil, la mention :[en ligne], et enfin l'adresse URL complète sans point final.Les tableaux, numérotés en chiffres arabes, seront présen-tés chacun sur une page séparée dactylographiée à doubleinterligne. Ils comporteront un titre, l’explication des abré-viations et une légende éventuelle.Les figures et illustrations seront soit des originaux, soit four-nies sur support informatique en un fichier séparé du texte auformat TIFF ou JPEG, avec une résolution de 300 DPI.Elles seront numérotées en chiffres arabes. Pour les origi-naux, le numéro d’ordre de la figure, son orientation et lenom du premier auteur seront indiqués. Pour les graphiques qui, pour la publication, seront réduits à unelargeur de 9 cm (une colonne), il convient d’utiliser un lettragesuffisamment grand, tenant compte de la future réduction.

Attention : les images récupérées sur internet ne sontjamais de bonne qualité. Les légendes des figures serontregroupées sur une page séparée et dactylographiées àdouble interligne. Elles seront suffisamment explicites pourne pas devoir recourir au texte. Les auteurs s’engagent surl’honneur, s’ils reproduisent des illustrations déjà publiées,à avoir obtenu l’autorisation écrite de l’auteur et de l’édi-teur de l’ouvrage correspondant. Pour les microphotogra-phies, il y a lieu de préciser l’agrandissement et latechnique histologique utilisés. Les remerciements éven-tuels seront précisés en fin de texte et seront courts.

EnvoiLes manuscrits seront préférentiellement adressés parvoie électronique : [email protected] ou [email protected] est également possible de les envoyer aux adresses sui-vantes :Service d’Oncologie Médicale, EHS Centre Pierre et MarieCurie, 1 avenue Salem Bouzenad 16005 Alger Algérie.“Le Fascicule de la Santé” Cité des 71 logements,Bâtiment D, N°1Bis, Ouled Fayet (les grands vents) - Alger

INSTRUCTIONS AUX AUTEURS

Copyright © 2016-10 Editions Les Fascicules de la SantéCité des 95 logements, 1 Bis, Bt D, Dely Ibrahim - Algerwww.lesfasciculesdelasante.org

La Société Algérienne d’Oncologie Médicale (SAOM) Organise le POST ESMO 2016

16 Octobre 2016Hôtel Marriott, Constantine, Algérie

Welcome To Post ESMO 2016

October 16, 2016 Marriott Hotel, Constantine, Algeria