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DIMANCHE 7 JUILLET - 28 CHAÂBAN 1434 - N°6915 - PRIX 10 DA- FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL: 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L A COLÈRE D’UN MOUDJAHID Le bal des mots dits Al Qaïda s’implante ÉGYPTE Par Mohamed Chebila Qui dirige l’Algérie ? EN L’ABSENCE DE BOUTEFLIK A PAGE 3 PAGES 6-7 Al Qaïda ne s’est pas fait prier pour s’inviter en Égypte, pays qui vit depuis mercredi, jour de la destitution du président Mohamed Morsi, une situation de graves troubles. Le groupe islamiste Ansar al Sharia a annoncé, hier, la mise en place d’une cellule de l’organisation terroriste en Égypte, où les violences ont fait 37 morts et plus d’un millier de blessés entre vendredi et samedi. PAGE 5

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DIMANCHE 7 JUILLET - 28 CHAÂBAN 1434 - N° 6915 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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l LA COLÈRE D’UN MOUDJAHID

Le bal desmots dits

Al Qaïdas’implante

l ÉGYPTE

Par Mohamed Chebila

Qui dirigel’Algérie ?

l EN L’ABSENCE DE BOUTEFLIKA

PAGE 3

PAGES 6-7

Al Qaïda ne s’est pas fait prierpour s’inviter en Égypte, pays qui

vit depuis mercredi, jour de ladestitution du président Mohamed

Morsi, une situation de gravestroubles. Le groupe islamiste Ansaral Sharia a annoncé, hier, la mise

en place d’une cellule del’organisation terroriste en Égypte,où les violences ont fait 37 morts et

plus d’un millier de blessés entrevendredi et samedi.

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La revue de presse de la Chaîne III

Il est à se demander si la revue de presse dela Chaîne III répond exclusivement

au «goût politique» de son ani-mateur ? Si c’est le cas, c’est«extrêmement gauche» de lapart d’une radio qui a un rôlede service public à accomplir.En attendant, des journaux

sont souvent superbementignorés par cette

revue de pres-se. OO n c r o i t s a v o i r d e s o u r c e sn c r o i t s a v o i r d e s o u r c e s

g é n é r a l e m e n t b i e n i n f o rg é n é r a l e m e n t b i e n i n f o r --mées que le secrétaire dumées que le secrétaire du

D G d e l ’ O P G I , s o n é p o u s e e t l eD G d e l ’ O P G I , s o n é p o u s e e t l estandardiste de cet organisme ontstandardiste de cet organisme ontété entendus par la justice. Motif :été entendus par la justice. Motif :établissement de fausses attribuétablissement de fausses attribu --tions de logements. Le secrétaire ations de logements. Le secrétaire aé t é p l a c é s o u s m a n d a t d e d é p ô té t é p l a c é s o u s m a n d a t d e d é p ô talors que son épouse et le stanalors que son épouse et le stan --dardiste ont é té mis sousdardiste ont é té mis souscontrôle judiciaire.contrôle judiciaire.

Scandale à l’[email protected]

Dimanche 7 juillet 2013 - Page 2

ERISCOOPERISCOOP

Précisionsd’Algérie Poste

Suite au Periscoop intitulé «Les députés sans le sou»,paru dans notre édition du 30 juin 2013, nous avons reçules précisions suivantes d’Algérie Poste.

«Dans le but de faciliter à ses clients, le déroulement desopérations de ses guichets, Algérie Poste a choisi d’installer auniveau de ses bureaux de poste, le procédé d’identification parl’IRIS, et a opté pour le bureau de poste d’«ALGER APN», àtitre d’expérimentation pour une durée n’excédant pas les 3mois, et dont le délai a expiré le 30 juin 2013.

Ce procédé de technologie récente et révolutionnaire,d’identification par l’IRIS, va permettre de reconnaître le clientautomatiquement, sans qu’il déclare son identité, et faciliterainsi le déroulement des opérations, gain de temps et commo-dités offertes.

Un test nature a été effectué au niveau du bureau de poste«ALGER APN», pour s’assurer de la faisabilité et des bienfaits,et s’est avéré concluant.

Aussi, pour matérialiser ce choix, il est obligatoire de recou-rir aux procédures réglementaires de consultation et d’appeld’offres pour généraliser cette solution.

Ce projet pilote devra être maintenu, et Algérie Poste va seporter acquéreuse de ce prototype. Cependant, et pour lagénéralisation de ce process, des consultations et avis d’appeld’offres seront lancés incessamment pour proposer et per-mettre à notre clientèle ce mode de reconnaissance par l’IRIS,dont la fiabilité est quasi-irréprochable, ce pour la protectiondes avoirs de nos clients d’une part, et la facilitation et commo-dité pour nos agents, d’autre part.»

Plans de charge fictifs ?Le président-directeur général d’une entreprise du secLe président-directeur général d’une entreprise du sec--

teur des travaux publics de l’ouest du pays vient de vivreteur des travaux publics de l’ouest du pays vient de vivreune bien curieuse situation.une bien curieuse situation.

Poursuivi en justice par l ’ Inspection du travail, i l a étéPoursuivi en justice par l ’ Inspection du travail, i l a étécondamné, à t i tre personnel, à payer une amende de 47condamné, à t i tre personnel, à payer une amende de 47mill ions de centimes pour n’avoir pas réglé les salairesmill ions de centimes pour n’avoir pas réglé les salaires

des travailleurs. des travailleurs. Les difficultés de trésorerie de l’entreprise sont à l’oriLes difficultés de trésorerie de l’entreprise sont à l’ori--

gine du non-paiement des travailleurs, alorsgine du non-paiement des travailleurs, alorsque le ministre du secteur annonce des plansque le ministre du secteur annonce des plansde charge tous azimuts.de charge tous azimuts.

Un jour, un sondage

Avez-vous le sentiment que l’on vous cachequelque chose sur cette convalescence

de Bouteflika à Paris ?

OUI NON Sans opinion

Êtes-vous pour l’octroi d’une grâceaux bacheliers tricheurs ?

RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGEOui : 16,9%Non : 80,91 %S. Opinion : 2,19%

PP

Le Soird’Algérie Dimanche 7 juillet 2013 - PAGE3Actualité

Pour le secrétaire général duMouvement populaire algérien(MPA), tous ceux qui appellent àl’application de l’article 88 de laConstitution veulent tout simple-ment barrer la route au présidentconvalescent à l’occasion de laprésidentielle d’avril prochain.

Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) -Amara Benyounès, qui animait, hier, unpoint de presse à l’issue d’un meeting popu-laire à la salle El Mouggar, à Alger, à l’occa-sion de la célébration du 51e anniversaire durecouvrement par le pays de son indépen-dance, considère que tout ce beau mondeveut accomplir un «coup d’Etat médical» etce, après avoir, poursuivra-t-il, «vainementtenté l’intervention de l’armée». Et de quali-fier «tout ce qui s’écrit et se dit ici et là ausujet de la convalescence prolongée du pré-sident de la République de «mépris à l’égarddu pays et du peuple». Ceci avant qu’il n’in-vite «le microcosme algérois à comprendrequ’en avril 2014, c’est le peuple algérien quichoisira son président». Car Benyounès estconvaincu que «si Bouteflika se présente,personne ne l’aura devant lui, c’est mêmeune évidence».

Le ministre de l’Environnement, del’Aménagement du territoire et de la Ville n’y

va pas par quatre chemins par dire que dansle cas où Bouteflika se représente pour unquatrième mandat de suite, le problème nese posera pas pour le MPA qui, dit-il, luiapportera tout son soutien. Dans le cascontraire, soulignera-t-il, «deux options seprésenteront : soit le parti présentera sonpropre candidat, soit il appuiera une candi-dature commune de concert avec, prioritai-rement, les partis de l’Alliance présidentielle

et ceux de la famille à laquelle s’identifie leparti».

Dans sa prise de parole devant uneassistance acquise, le secrétaire général duMPA ressassera ses convictions qu’il a l’ha-bitude de décliner lors de ses rencontrespubliques. Et conjoncture oblige, celle de lacélébration du 51e anniversaire du recouvre-ment par le pays de son indépendance,Benyounès considérera que 50 ans après,un bilan s’impose. Et d’établir le sien selonlequel bien des erreurs ont été commises.Dont, notamment, le faux départ de 1962avec les options du socialisme et du partiunique, qu’il qualifiera de «plus grands mal-heurs de L'Algérie que nous avons payéschèrement». Et pas que cela, car il y a aussice que le patron du MPA considère commeétant le très grave accident démocratique dupays, celui des législatives du 26 décembre1991. Heureusement, selon lui, qu’il y a eul’interruption dudit processus électoral et ce,par la grâce de tous ses artisans, dontl’ANP, les partis politiques et la société civi-le, tous ceux qui n’ont pas marché avec lesterroristes.

Dans cette foulée, Benyounès plaiderapour une écriture objective de l’histoire dupays sans rendre de compte ni à une quel-conque institution ou personnalité. Surtout,regrettera-t-il, que «nous traînons un grand

défaut, celui de «sérieux problèmes avecl’Histoire et la mémoire».

Le patron du MPA déniera aux anciensémirs terroristes toute possibilité pour euxde renouer avec l’acte politique et ce, «enconformité avec l’esprit même de la chartepour la paix et la réconciliation nationale».De même qu’il regrettera le discours subite-ment radical de certains leaders de la mou-vance. «Le retour aux années 1990 estimpossible, que chacun prenne ses respon-sabilités», lancera-t-il, lui pour qui le peuplealgérien ne veut plus jamais revivre ce qu’ila enduré durant les années 1990. «Nousavons tous des problèmes, nous les pays dutiers-monde, mais nous n’avons pas de pro-blème avec l’Islam», lancera-t-il à l’adressedes porteurs du projet islamiste auquel ilrappellera l’issue douloureuse de l’optionverte de par des pays arabes, citant, entreautres, la Tunisie, la Libye et l’Égypte.

«Il faut dire que le terrorisme a fait suiteà l’interruption du processus électoral dedécembre 1991, car le FIS a bien entaméses opérations terroristes à Guemmar deuxmois auparavant», tonnera Benyounès quiregrettera le silence qui entoure les victimesdu terrorisme pour la mémoire desquelles ilrevendique une journée nationale et unmémorial.

M. K.

AMARA BENYOUNÈS :

«Nous soutiendrons Bouteflika en cas de candidature pour un 4e mandat»

Kamel Amarni - Alger (LeSoir) - Ce long séjour et qui dured’ailleurs, à l’hôpital militaire duVal-de-Grâce de Paris, d’abord,puis à l’institution nationale desInvalides, une structure apparte-nant au ministère de la Défensefrançais, aura ainsi fini par avoirdes conséquences massives, mul-tiples et de plus en plus compli-quées sur la vie politique et institu-tionnelle du pays.

La toute première des consé-quences, et que les images de lafameuse visite de Sellal et de GaïdSalah chez Bouteflika, le 11 juindernier, ont fini par conforter : l’im-possibilité pour l’homme de postu-ler à un quatrième mandat.Naturellement, suit une consé-quence collatérale immédiate,qu’est la perte progressive de l’au-torité et des soutiens traditionnelset ce, en dépit des apparences.

En ce début juillet, ils sont demoins en moins nombreux, y com-pris au sein même du pouvoir, àparler, ni du quatrième mandat, nide la révision de la Constitution etmême de Bouteflika lui-même !Davantage encore depuis la visitesus-citée aux Invalides. Ce jour-làaura été en effet, d’une manière oud’une autre, brisé l’embargo impo-sé par le frère conseiller, SaïdBouteflika, sur tout ce qui concer-ne le premier responsable dupays. Ainsi, les images, mêmemuettes, et malgré tout le géniemis dans leur montage par unearmée d’experts au niveau de laprésidence, ont mis en évidenceun Président affaibli, lent au

réflexe et cachant mal lesséquelles d’une lourde maladie.Mais cela urgeait de le montrervivant pour diminuer de la pressionterrible qui pesait sur le pouvoirmais aussi pour faire éloignertoute perspective de recourir à l’ar-ticle 88 de la Constitution. Uneperspective qui constitue parailleurs la hantise même destenants du pouvoir. Et sur ce point,au moins, tous les segments de cemême pouvoir sont unanimementd’accord.

Le pouvoir glisse largementvers le Palais du Gouvernement

L’idéal pour tous serait ainsi depouvoir arriver à traverser cettepériode difficile de vacance depouvoir qui ne dit pas son nom, etespérer tenir une élection prési-dentielle à peu près dans lesdélais initialement prévus, à savoiravril 2014. Mais pendant ce temps,qui dirige réellement le pays ? Al’évidence, le Premier ministre,Abdelmalek Sellal, vient en poleposition.

En fait, l’ancien ministre desRessources en eau, qui avait diri-gé à deux reprises la campagneélectorale de Abdelaziz Bouteflikaen 2004 puis en 2009, avait éténommé à la tête du gouvernement,le 3 septembre 2012 avec commefeuille de route réelle, la prépara-tion d’un quatrième mandat. Desuite, d’ailleurs, il se verra autoriséà effectuer des visites officielles àl’intérieur du pays, privilège queBouteflika avait interdit à ses chefsdu gouvernement successifs

depuis Ali Benflis. Mais depuis le27 avril, et la fin de la visite qui lemenait ce jour-là dans la wilaya deBéjaïa d’où il avait annoncé lui-même l’évacuation de Bouteflikaen France «pour un simple malai-se de santé sans gravité», depuisce tournant donc, les sorties deSellal prennent une nouvelledimension.

Certes, officiellement, tout celas’inscrit «dans le cadre de l’appli-cation du programme de Monsieurle Président de la République».N’empêche, il est difficile de nepas comprendre que, d’abord, cessorties, tant à l’intérieur du pays, àl’étranger ou alors pour accomplirles missions protocolaires habi-tuellement dévolues au chef del’Etat, sont destinées à combler levide laissé par Bouteflika. Il estvital de donner l’image d’institu-tions qui fonctionnent de façonordinaire. Et ce n’est, en outre,plus un secret pour personne, qu’ily a un côté «campagne électora-le» de l’actuel Premier ministre.Bien des sources le donnent ainsicomme étant le candidat sur lequelmisent Bouteflika et son entourage

pour les futures présidentielles. Ses prérogatives sont visible-

ment très importantes. En tout cas,elles sont autrement plus significa-tives que celles dont disposaientOuyahia ou Belkhadem avant lui.Mais dirige-t-il tout seul, pourautant ? Ce n’est pas tout à fait lecas, bien sûr. Ne serait-ce que depar sa proximité quotidienne, per-manente et exclusive avecAbdelaziz Bouteflika, le trèsinfluent frère conseiller Saïd est unpassage obligé et incontournablepour tout.

«C’est via Saïd que Sellaltransmet tous les documents auPrésident ou reçoit des instruc-tions de sa part», nous confie unesource très bien informée. Il fautdire aussi qu’effectivement, lesrelais traditionnels en la matière,comme le secrétaire particulier deBouteflika, Mohamed Rogab, ledirecteur de cabinet, MoulayGuendil, et même le directeur duprotocole, Mokhtar Reguieg, sontcomplètement mis à l’écart depuisle 27 avril et l’évacuation, sansaucun d’entre eux, de Bouteflika àParis.

Restés sur Alger, c’est SaïdBouteflika qui cumule, depuis,toutes leurs fonctions. Ce n’estpas tout. Sellal qui, jusque-là, avaiteu et a toujours le privilège de pré-sider toutes les cérémonies dévo-lues au chef de l’Etat, n’a pas étéassocié aux deux plus impor-tantes, celles qui concernent l’ar-mée, à savoir la sortie de promo-tions de l’Académie interarmes deCherchell et la remise de gradeaux nouveaux officiers supérieurstenue le 4 juillet au ministère de laDéfense. Les deux ont été prési-dées par le chef d’état-major del’ANP, Ahmed Gaïd Salah. Unemanière de tracer quelques lignesrouges ?

Il est clair que la volonté d’éloi-gner Sellal de toutes les questionsliées à l’armée émane d’en haut.Bouteflika, qui n’a jamais admisune quelconque «concurrence»sur ce point précis, ne serait-ceque symboliquement, aura-t-ilvoulu «banaliser» ces deux céré-monies en en excluant tous lescivils, y compris d’ailleurs leministre délégué AbdelmalekGuenaïzia ? Ou alors ce deuxièmegrand pôle de la décision au pays,l’armée, avait jugé utile de s’affir-mer en cette période particulière,de crainte que l’invitation de Sellalne soit interprétée comme unecaution de la grande muette ? Le12 juin dernier, le ministère de laDéfense s’était signalé par un sur-prenant démenti en réaction à l’ap-pel de l’historique et membre des22, Mohamed Mechati, qui deman-dait publiquement à l’armée deprendre ses responsabilités enprononçant l’empêchement. Quoiqu’il en soit, il est désormais clairque l’armée ne veut pas du tout semêler, de quelque manière que cesoit, à ce jeu politique ou, dumoins, veut bien le paraître.

K. A.

Le 27 avril 2013 s’avère finalement constituer un tour-nant majeur dans la vie politique nationale. Près de deuxmois et demi plus tard, Abdelaziz Bouteflika, victime cejour-là d’un accident vasculaire cérébral, sombre dansune si longue maladie que même les autorités officiellesont du mal à cacher.

EN L’ABSENCE DE BOUTEFLIKA

Qui dirige l’Algérie ?

Benyounès, soutien indéfectible au Président.

Phot

o:S

amir

Sid

Abdelaziz Bouteflika.

Phot

o:S

amir

Sid

Le Soird’Algérie Dimanche 7 juillet 2013 - PAGE 4ActualitéFAIBLE INTENSITÉ DE L’ACTIVITÉ

PARLEMENTAIRE

L’aveu de Bensalah La situation en Égypte,

avec ses incertitudes, pola-rise les regards et occultele mouvement d’ensembledont elle n’est qu’un élé-ment. Un recadrage pluslarge est lisible et, saufruptures brusques, vareformater fortement l’échi-quier régional.

Une séquence se termine

L’objectif de faire chuterle régime de Bachar ElAssad a pu, un moment,accroître le degré relatifd’autonomie du Qatar vis-à-vis des Etats-Unis. Lerôle de bélier assumé parle micro-Etat wahhabite adesserré temporairementsa bride et l’a doté d’unecertaine liberté demanœuvre.

Dans le contexte parti-culier des «printempsarabes» marqués par descontestations populaires, àla puissance apparentemais aux graves faiblessespolitiques et organisation-nelles, l’Internationale isla-miste a identifié l’opportu-nité de prendre appui surles limites des contesta-tions populaires pour pous-ser son avantage au-delàde ce que délimite sonalliance avec les Etats-Unis pour concrétiser sonobjectif fondamental : l’ins-tauration d’un califat –appelé à terme à s’étendreà l’ensemble de la planète—. Les Etats-Unis, loind’être dupes de cettedémarche, l'ont probable-ment considérée commeune divergence secondai-re. L'essentiel dans leuragenda étant l’effort deguerre contre le régime deDamas et donc prioritaire-ment de consolider le rôledu Conseil de coopérationdu golfe (CCG) dans cetteguerre «par procuration»substituée au soulèvementpopulaire syrien.

Le spectre du califat apu (peut ?) avoir de l’attraitaux yeux des Etats-Unis. Ilpeut s’intégrer, si nécessai-re, à leurs préméditations.Un empire théocratiquesunnite qui enserreraitl’Iran servirait leurs des-seins et donnerait plus devivacité aux clivages schis-matiques de l’Islam.

Et au-delà, cet empirethéocratique qui s’érigeraitaux portes de l’Europejouerait comme une mena-ce utile qui ramènerait leVieux-Continent à sa vieillesituation de dépendancesécuritaire à l’égard desÉtats-Unis.

Situation qui fut son lotdurant la guerre froide.Nonobstant ses dangers,l’éventualité de l’instaura-

tion d’un califat ne manquepas d’avantages potentielsdans les scenarii améri-cains, qui dans ce type dejeux, n’en sont pas à leurcoup d’essai. Mais voilàque le régime de Bachar ElAssad tarde à tomber etsemble même capable denégocier une fin de conflit.

Une cynique géopolitique

Le régime de Bachartient d’abord du fait de sacynique déterminationdans la guerre contre sespopulations, une guerrequ’il s’évertue à pousserau-delà de l’imaginable.

Il tient ensuite, parcequ’il a bénéficié du soutiende la Russie, de la Chine etde l’Iran. Mais, pour l’en-semble de ces acteurs, leslimites à leurs positionne-ments, de leurs jeux, res-tent celles des coûts qu’ilssont prêts à consentir.Coût politique, mais surtoutfinancier.

Pour l’hyperpuissanceaméricaine, les optionsmises en œuvre perdenttoute pertinence lorsqueles coûts avoisinent ceuxd’une intervention militairedirecte. Pour les autresacteurs, «le découvert» quipeut être accordé à Assadne peut être sans limites.

Il semble donc que lapartie – ou peut-être seule-ment la manche – arrive àterme.

Depuis le mois de mai,des éléments de recadrages’accumulent. La Turquie arévisé «son laxisme» àl’égard des djihadistes enroute vers le front syrien.Ensuite, la bride du micro-émirat qatari a été resser-rée et sa clique dirigeante,de son émir à Qaradaoui,semble orientée versd’autres destinées moinsglorieuses que celle d’undiwan international. Et il

n’est pas interdit de penserqu’un discret feu vert a pro-bablement précédé la des-titution du Mehdi Morsi.

L’Internationale islamis-te a joué une course contrela montre, mais pour lemoins elle semble avoirperdu la réalisation de sonobjectif, essentielle dans labataille syrienne.

L’Islam politique contestéseulement dans son

hégémonieFaut-il pour autant

considérer le recadrageactuel comme une disqua-lification de l’Islam poli-tique, ou une fin de non-recevoir définitive aux pré-tentions d’édification d’unempire théocratique quiirait de l’Atlantique àl’Oural ? L’Islam politiquereste pour les Etats-Unis,et dans leur sillage pour lesEuropéens, le partenaireprivilégié dans cette régiondu monde.

Un partenaire straté-gique acquis à l’ultralibéra-lisme et adversaire résoluet déterminé des forcesnationales démocratiquesdes pays inclus dans leprojet dit du Grand Moyen-Orient.

Il n’y a donc aucuneeuphorie à avoir : l’Islampolitique reste une entravesérieuse devant les ambi-tions nationales démocra-tiques des Nationsd’Afrique du Nord, d’Asiedu Sud-Ouest et de lapéninsule Arabique.

Il en est de cette régioncomme il en est du climatde la planète. Une certitu-de, celle d’une stabilitédurablement ébranlée,mais de nombreuses incer-titudes sur les consé-quences et les répercus-sions.

M. B.

ÉGYPTE

Un recadrage américain«des printemps arabes» ?

Par Mohand Bakir

Phot

o:D

R

Clôture hier de la session de prin-temps du Parlement. Les présidentsdes deux Chambres ont prononcé desdiscours de circonstance.

Nawal Imès - Alger (Le Soir) -Bensalah s’insurge contre ceux qui veulentfaire croire que l’Algérie serait au bord de lacrise au moment où Ould Khelifa a affirméque les députés n’étaient pas des «bénioui-oui». Une fois n’est pas coutume.

La cérémonie de clôture de la sessionde printemps s’est d’abord déroulée auSénat puis à l’Assemblée populaire natio-nale qui n’avait toujours pas renouvelé sonbureau. Abdelkader Bensalah a reconnuque l’activité parlementaire n’avait pas étéintense mais que la nature des textes adop-tés était importante. Le président du Sénata dit espérer que le débat qui secoue lascène politique ne prenne pas un parcourspouvant mener vers des horizons inconnus,affirmant que ceux qui veulent faire croireque l’Algérie traversait une crise man-quaient de discernement. Ould Khelifa a,pour sa part, certifié que l’Algérie n’avaitbesoin de leçons de la part de personne et

qu’il était faux de dire que les députésétaient des béni oui-oui ou que l’APN n’étaitqu’une chambre d’enregistrement.Evoquant les affaires de corruption, le pré-sident de l’APN a appelé à ne pas «politi-ser» ces affaires et à laisser la justice faireson travail, ajoutant qu’il était injuste degénéraliser et d’accuser l’ensemble descadres de corruption.

N. I.

La situation de la communauté algérien-ne établie en Égypte est bonne et ne prêtepas à l’inquiétude, rassurait hier le ministredes Affaires étrangères. «Rien de particu-lier à signaler», répondait hier MouradMedelci aux journalistes qui l’interrogeaientà ce sujet. «Des mesures de prudence ontété prises. Nous sommes en contact avecles membres de notre communauté d'unefaçon permanente, pour leur demander derester hors des endroits où il y a des mani-festations», a-t-il dit ajoutant que l’Algériesuivait «avec attention» la situation et«prendra des mesures, si c'est nécessaire,pour assurer la sécurité de notre commu-nauté dans ce pays». N. I.

Selall à Tizi-Ouzou, la semaine prochaine

Peu prolixe, le Premier ministre, qui assistait hier à la cérémonie de clôture de lasession de printemps du Parlement, devrait se rendre la semaine prochaine à Tizi-Ouzou pour une visite de travail. Il a promis aux nombreux journalistes qui l’ont solli-cité hier de s’étaler un peu plus sur l’actualité nationale à l’occasion de cette sortie.

N. I.

Baba Ahmed s’exprimera incessamment

Invité à commenter le traitement réservé aux candidats auteurs de triche au bac, leministre de l’Education nationale s’est contenté d’un laconique «je m’exprimerai en détaildans quelques jours à ce sujet», sans pour autant fixer de date à la conférence de pres-se que Baba Ahmed annonce animer.

N. I.

Le ministre de l'Intérieur et desCollectivités locales a assuré hier que lesmesures sécuritaires durant le mois deRamadan n’auront pas de caractèreexceptionnel.

«Les mesures sécuritaires durant lemois du Ramadan seront les mêmes quecelles en vigueur mais la nouveauté résidedans la garantie de la sécurité des citoyensjusqu'à une heure tardive de la nuit confor-mément à la nature et à la tradition de ce

mois», a-t-il dit en marge de la cérémoniede clôture de la session de printemps.Interrogé au sujet du dossier des gardescommunaux, le ministre de l’Intérieur aaffirmé que «le dialogue avec les gardescommunaux demeure ouvert bien qu'au-cun aspect de ce dossier ne soit resté ensuspens. Les mouvements observés der-nièrement par les gardes communaux nereposent pas sur des faits logiques».

N. I.

SELON MEDELCI

Pas d’inquiétude au sujet de lacommunauté algérienne en Égypte

«Pas de mesure sécuritaire exceptionnellepour Ramadan», selon Ould Kablia

Sofiane Aït Iflis - Alger (LeSoir) - L’annonce de la créationd’une cellule d’Al Qaïda en Égyptea été faite par communiqué, diffu-sé par les sites islamistes.L’information est jugée crédible parla radio Voix de la Russie qui l’arépercutée sur son site internet.«Après le coup d’Etat militaire,après que les fonctionnaires cor-rompus aient montré un manquede respect envers l’islam et sesadeptes, nous affirmons l’impossi-bilité de l’existence d’une formedémocratique du gouvernementen Égypte», est-il souligné dans lecommuniqué. Le pire, donc, est àcraindre pour cette Égypte quipeine à retrouver sa stabilitédepuis la chute en 2011 de HosniMoubarak. Le pays, si la mise en

place d’une cellule d’Al Qaïdavenait à être confirmée, devrait sepréparer à faire face à des atten-tats terroristes de grande envergu-re. Al Qaïda, son procédé estconnu, s’attaque, outre aux per-sonnes physiques, aux institutionspar le recours aux attentats à l’ex-plosif, bombes et véhicules piégés.

La frustration des islamisteségyptiens, les Frères musulmans,tout comme les salafistes radi-caux, serait assurément exploitéepar les recruteurs de la nébuleuseterroristes pour enrôler des candi-dats «au djihad». D’ailleurs, lesislamistes radicaux dans la pénin-sule du Sinaï sont déjà passés auxactes. Hier samedi, 5 policiers etun soldat ont été tués. Un prêtrecopte a également été mortelle-

ment mitraillé par des individusarmés non identifiés. Le prêtre aété extrait de son véhicule pourêtre exécuté à bout pourtant. Cesattentats sont venus alourdir lebilan des victimes tuées depuisvendredi, lors d’affrontements

entre partisans et opposants auprésident Morsi. En moins de 24heures, ce sont donc 37 per-sonnes qui ont été tuées et plusd’un millier d’autres blessées dansles violences islamistes. Le minis-tère égyptien de la Santé a confir-

mé le chiffre de 1 079 blessés. Cebilan pourrait s’alourdir d’unmoment à l’autre, tant est que latension était restée vive dans toutel’Égypte, notamment au niveau dela capitale, le Caire, où les deuxcamps ont maintenu leur mobilisa-tion. Les partisans du présidentdéchu jurent toute leur foi d’isla-mistes à continuer à résister jus-qu’à la réhabilitation de celui quin’aura finalement gouverné qu’unemaigre petite année.

L’opposition égyptienne, qui faitcorps avec l’armée, entend, elle,maintenir la pression pour que leprocessus de rectification de la tra-jectoire révolutionnaire aille jus-qu’au bout.

Le président égyptien par inté-rim, Adly Mansour, qui a prêté ser-ment jeudi, s’est entretenu hieravec le général Abdel Fattah alSissi ainsi qu’avec des personnali-tés politiques égyptiennes. Il aégalement rencontré un groupe deTamaroud.

S. A. I.

Al Qaïda ne s’est pas fait prier pour s’inviter en Égypte, paysqui vit depuis mercredi, jour de la destitution du présidentMohamed Morsi, une situation de graves troubles. Le groupeislamiste Ansar al Sharia a annoncé, hier, la mise en place d’unecellule de l’organisation terroriste en Égypte, où les violencesont fait 37 morts et plus d’un millier de blessés entre vendredi etsamedi.

Le Soird’Algérie Dimanche 7 juillet 2013 - PAGE 5Actualité

ÉGYPTE

Al Qaïda s’implante

Chérif Bennaceur - Alger (LeSoir) - «Ce sursaut révolutionnaire dupeuple égyptien nous interpelle»,déclarait hier Louisa Hanoune quiréunissait à l’Institut national derecherches et d’études syndicalesDrani d’El Achour les membres de lacommission de la femme travailleuse.Selon la secrétaire générale du PT,«l’Intifadha» du peuple égyptien est un«sursaut» dans le processus révolu-tionnaire lancé le 25 janvier 2011.

Une «démonstration éclatante» dupeuple égyptien, une traduction de sondroit souverain à «révoquer» ses diri-geants, de retirer sa confiance aux res-ponsables qui ne répondent pas àleurs aspirations socio-économiques,relève Mme Hanoune. Cette dernière sedéclarant partisane du principe de «larévocabilité» et hostile à tout discourslimitatif des mandats électoraux, seuleallusion au contexte national. Ainsi, elleconstate que ce sont 33 millions d’É-gyptiens, soit le triple de ceux qui ontvoté pour Mohamed Morsi, qui sontsortis dans les rues pour «sanction-ner» le régime des Frères musulmans.Certes, la patronne du PT concède quel’armée égyptienne est «intervenue»mais pour prendre en compte «la majo-rité», en souhaitant toutefois que lasituation «ne dérape pas» et appelantà «la sagacité». Or, «ce n’est pas uncoup d’Etat», affirme Mme Hanoune quis’est déclarée «étonnée» par lesarticles de la presse (algérienne), «àcôté de la plaque» selon elle, qui qua-lifient ce qui se déroule en Égypte decoup d’Etat, d’acte antidémocratique.«Les coups d’Etat, on connaît», ajoute-t-elle en faisant référence au redresse-ment révolutionnaire» opéré le 19 juin1965 en Algérie. Mais pour la secrétai-

re générale, ce qui se passe en Égyp-te ne peut être considéré comme unputsch. Car «le coup d’Etat c’est devouloir imposer un président minoritai-re à un peuple qui l’a rejeté», considè-re Louisa Hanoune, convaincue que«rien ne peut être supérieur à la souve-raineté du peuple» et rétive à «donnerdes leçons au peuple égyptien». Et de«condamner avec force» la décision ducomité de la paix de l’Union africainede geler la participation égyptienne, laleader du PT la qualifiant d’«ingérencedans les affaires internes de l’Égypte»et appelant la diplomatie algérienne à«se démarquer». Comme la premièredirigeante du PT constate que les évé-nements en Égypte constituent «unegiffle» pour l’administration américaine,les alliés du sionisme, de l’«impérialis-me», les partisans de «l’alternancepour l’alternance» et aux tenants de«l’Islam prétendument éclairé» dansune allusion directe au régime duPremier ministre turc Tayyip Erdogan.Une preuve du caractère «minoritaire»des Frères musulmans en Égypte,voire des islamistes, un «courant quiexiste mais qui n’est pas majoritaire»,observe la secrétaire générale du PT.Mais c’est dans le lien qu’elle établitavec l’arrêt du processus électoral enAlgérie, début 1991, que LouisaHanoune affiche un discours autre.Certes, la secrétaire générale, notant«des similitudes», relève que «si cela(le départ de Morsi) s’était déroulé enAlgérie, nous aurions été les premiersà revendiquer une Assemblée consti-tuante». Néanmoins, Louisa Hanounerelève que le FIS-dissous qui a bénéfi-cié d’un vote sanction du FLN, n’aobtenu, lors des élections législativesde 1991, que 25% des voix. Or, lasecrétaire générale du PT observe que«si le FIS avait pris le pouvoir, il n’au-rait pas tenu un mois, voire trois moisau maximum».

Un discours qui suscite, au demeu-rant, perplexité, dans la mesure où lasecrétaire générale du PT a été co-signataire en 1995, avec l’ex-secrétai-re général du FLN, le défuntAbdelhamid Mehri, du leader du FFS,Hocine Aït-Ahmed, et du responsable

de la délégation extérieure du FIS,Anouar Haddam, du contrat de Rome,sous l’égide de la communauté deSant’Egidio. Exit donc le contrat deRome qui remettait en cause l’arrêt duprocessus électoral ? La questionmérite d’être posée. Et ce, d’autant queLouisa Hanoune qui réunissait nombrede militantes, dans le cadre de la pré-paration du congrès du PT (prévu ennovembre 2013), a réitéré l’appel àl’abrogation de l’«infâme» code de lafamille, adopté en 1984 et qu’elle aqualifié de «cadeau offert aux obscu-rantistes».

Comme elle a prôné «la séparationentre la religion et l’Etat, entre la reli-gion et la politique», revendiqué la pro-tection des acquis et appelé à unemeilleure protection et promotion desdroits de la femme notamment tra-vailleuse. A ce propos, la secrétairegénérale qui a invité le gouvernementalgérien à ratifier la convention 103adoptée par l’Organisation internatio-nale du travail (OIT), a relevé qu’unprojet de loi visant à interdire toutesformes de discrimination, violence etharcèlement à l’égard des femmesreste en suspens au niveau de l’APN.

C. B.

La destitution du présidentégyptien, Mohamed Morsi, lasecrétaire générale du Parti destravailleurs n’y concède aucuneombre de coup d’Etat, mais la tra-duction du droit souverain dupeuple égyptien à «révoquer» sesdirigeants, et un signe du rôle«minoritaire» des islamistes. Exitle contrat de Sant’Egidio ?

LOUISA HANOUNE À PROPOSDE LA DESTITUTION DE MORSI :

«Ce n’est pas un coup d’État»

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Les interrogations d’El Islah

La destitution du président égyptien MohamedMorsi par l’armée a mis le mouvement islamistealgérien dans l’expectative. C’est le cas du parti ElIslah qui s’est demandé par la voix de son secré-taire général, Djahid Younsi, «si le Printempsarabe est réellement porteur de changements,dans les pays concernés».

Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Certes, DjahidYounsi a condamné le «coup d’Etat perpétré contre lechef de file des Frères musulmans en Égypte», mais ils’est toutefois interrogé «si réellement le Printempsarabe à l’origine de l’arrivée des Frères musulmans aupouvoir est porteur de changements pour les peuplesconcernés». Le secrétaire général du mouvement El-Islah, qui s’exprimait devant les cadres de son parti àl’occasion d‘une rencontre tenue hier, à l’hôtel Essafir àAlger, s’est demandé «si la mouvance islamiste estaujourd’hui apte à prendre le pouvoir», arguant que «lecas égyptien est à prendre en exemple».

Il cite également la position du mufti d’El Azhar ouencore les autres savants et oulémas musulmans.«J’étais surpris de suivre sur une chaîne de télévisionégyptienne que des centaines de fidèles se retrou-vaient dans une mosquée en train de faire des fetwaspour chasser satan, alors qu’aucun mot n’a été dit surce qui se passait à moins de mille mètres de cette mos-quée», a-t-il déclaré. En somme, il ressort des proposde Djahid Younsi qu’il faut redonner à ce Printempsarabe un sens précis. Sur le plan interne, il est à noterque le mouvement El Islah a procédé à la créationd’une instance nationale pour la réforme constitution-nelle. «Sa principale mission est de formuler des propo-sitions liées à la révision de la Constitution.»

Selon M. Younsi, les résultats de ce travail serontprésentés durant l’université d’été prévue dans ladeuxième quinzaine du mois d’août. Le président dumouvement El Islah a rappelé que sa principale reven-dication politique reste «l’amendement de laConstitution avant l’organisation de toute élection».

Selon lui, «seule la Constitution est susceptible defixer et de définir les prérogatives de chaque pouvoirainsi que le mode d’édification des institutions constitu-tionnelles du pays». Djahid Younsi a réitéré «la néces-sité d’ouvrir un dialogue sérieux afin de parvenir à unconsensus national».

Et d’ajouter : «Le régime parlementaire reste le plusapproprié pour l’Algérie, contrairement au régime prési-dentiel qui représente un danger pour le pays du faitqu’il consacre la concentration du pouvoir qui aboutitinévitablement à la vulnérabilité de l’Etat.»

Enfin, le président d’El Islah est revenu sur le caségyptien, en invitant ses cadres à en tirer les enseigne-ments.

A. B.

Le pire est à craindre.

Louisa Hanoune, SG du PT.

Phot

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Sid

Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 7 juilllet 2013 - PAGE 6

Qu’avais-je besoin moi, depuis long-temps convaincu de l’inanité du bruit etessayant de vivre paisiblement en retrait dumonde, de rechercher la comparaison dro-latique du jeu de la marguerite pour décrirela vilaine actualité que connaît notre pays ?Mais quand le loufoque le dispute au gro-tesque, le seul genre qui convient est celuide la farce. L’exercice de communication, entrajectoire de crabe, pour parler du maladeguéri plusieurs fois, mais qui s’obstine à res-ter à l’hôpital, a défi-nitivement ridiculiséles fondés de paro-le du régime. A l’ap-pui du mot MEN-SONGE en huitlettres capitales, ontété déployées despetites phrases auton péremptoire,des explicationsalambiquées et,faute d’avoir puconvaincre, despoursuites judi-ciaires contre desjournalistes, et,pour finir, desinsultes et desmenaces. Dansl’ordre de l’entréesur scène, d’abordun médecin dans lerôle peu glorieux dufaussaire de dia-gnostic, puis Sellal,le dernier jeune pre-mier, qui illustreavec gouaille sa fonction de diseur de la véri-té du jour et qui s’embrouille dans ses dires.Splendeur de la communication gouverne-mentale ! Ensuite Medelci qui panurge à lafaçon du très agité Dany Boon : «Tout vabien, tout va bien, tout va bien» et enfinBensalah avec son inconvenante adresseaux populations algériennes : «Ne nous par-lez plus de ce qui nous fâche.» Il dégaine,celui-là, du haut de son podium, contre tousceux dont la voix perturbe le ronron sopori-fique de la rengaine officielle. Que de motsféroces dans une bouche aussi distinguée :«commerçants de la spéculation»,«tanières», «égoïsme», «catastrophe» etj’en passe. Monsieur Bensalah dit, à haute etméchante voix, à la presse de ne plus infor-mer, aux partis politiques de s’occuperd’autre chose que de politique et au peuplede se la fermer. Son immense inconséquen-ce m’oblige à lui rappeler l’article premier dela bienséance. Il commande à un hôte bienélevé, chanceux à la loterie, vêt par unincroyable miracle des fastes pourpres de laRépublique, de respecter la réserve qui s’im-pose quand on est dans une maison où onest rentré par accident. Vous savez donc qui«investit dans la maladie du président de laRépublique», Monsieur Bensalah, et voussavez sans doute aussi qui a investi l’Algérieen passant par le canal discret d’un guichetadministratif. Ce sont des mots outranciers,pareils à ceux dont vous usez à l’égard desAlgériens, qui ont fait bondir, jadis, un enfantauthentique de nos montagnes, avec un cin-glant : «Je suis né dans le Djurdjura, moi !»Docteur Sadi, tu nous manques. sellal etmedelci ! Fautes de majuscules ? Oui, fautede majuscule, l’ombre portée d’un nomdevient minuscule. Sa taille est tributaire,

non de la place du soleil dans le ciel, mais dela posture qu’il affiche sous le même soleil.Au pays du ridicule qui tue la République,Hadj Moussa et moussa hadj n’ont pas lamême face dupliquée. Mourad et mourad ouSellal et sellal se prononcent pareillement,mais ont des visages différents, celui quereflète le côté poli du miroir et celui que révè-le le côté terne du même miroir. Vous avezassez dit de non-vérités, chers ministres,pour qu’on regarde votre dimension à travers

l’autre bout de la lunette. Dieu que la providen-

ce fait quelquefois bienles choses. Elle imposecette vérité communeque : «Les rois sont ceque nous sommes etqu’ils meurent commenous.» Si ma mémoireest bonne — Bensalah,le spécialiste en ser-mons, corrigera éven-tuellement — c’étaitBossuet qui s’adressaitainsi à un autre : «L’Etat,c’est moi !» «L’Etat, c’estmoi», a dit, à Sétif, «tabdjénenna» et Dieu l’apris au mot. Puisquevous vous insurgezcontre l’implacablevolonté divine et quevous refusez les aléasde la condition humaine,faites voter une loi,Monsieur Bensalah, vosmécaniques huilées desdeux Parlements fonc-

tionneront à l’unisson. Interdisez, législative-ment, aux caillots vulgaires de s’attarderdans les artères augustes, et tout sera pourle mieux dans le meilleur des mondes. Nuln’est mieux placé que vous pour expliquerau bon docteur Coué comment deveniralgérien. Monsieur, courte mémoire, voussouvenez-vous des télégrammes de félicita-tions que vous adressiez, d’Arabie Saoudite,à Abassi Madani et à Ali Belhadj après la vic-toire annoncée de leur parti aux législativesde 1991 ? Vous n’investissiez alors quedans «la maladie» de l’Algérie. Ce n’est pastrès grave. Messieurs nos journalistes, pas-sez outre les interdits de ceux qui tremblentdéjà à l’annonce de la fin de leurs induessinécures et qui, de leurs voix asexuées,vous lancent des anathèmes. Continuez àparler des apprentis princes dans la nuditéobscène de leurs mensonges. Ne souffrezplus leurs insultes en silence. Burinez àl’encre de Chine leurs bedaines et leursdoubles mentons. Les caricatures dont vousles affublez sont plus ravageuses que cellesdes gueules cauchemardesques qu’esquis-sait jadis le génial Goya. Ils feignent l’indiffé-rence, mais vos plumes féroces les empê-chent de dormir. Chroniqueurs talentueux etcourageux, vous apportez, chaque matin, unsouffle consolateur à nos cœurs endoloris.Chapeau bas monsieur le collectionnaireémérite des masques ôtés (pardon, au«thé») et un verre, du même samovar, enl’honneur de l’homme au scalpel aiguisé ettranchant, le «point zéro», exilé au sud-ouestde la dernière Carte du pays. Page dernière,Carte ? Oui, assurément, vous êtes mes-sieurs, avec vos compagnons non enbedde-dés, la dernière carte, l’ultime atout, le der-nier rempart de l’Algérie. A défaut de pouvoir

les renverser d’un coup, allez-y, démolissez-les chaque jour un petit peu. C’est déjà ça degagné. Je ne sais pas quelle est la teneurdes rapports de leurs indics sur le moral despopulations. Dites dans vos pages et répé-tez-le chaque jour, que les Algériens se mar-rent, douloureusement, mais ils se marrent,dites-leur que les Algériens rient aux éclatsen les regardant s’adonner au jeu idiot de lamarguerite. Malade, un peu, beaucoup, pas-sionnément ou à la folie ? L’arène politiqueest devenue le théâtre de guignols. Un jeunepremier dans le rôle de l’ingénue, un souf-fleur dans sa trappe pour la mise en«Seine», un malade dont on ne sait plus quoidire, une caméra savante pour une séquen-ce de café maure et à l’arrière-plan des lans-quenets sourds-muets. Monsieur le jeunepremier, vous qui connaissez toutes les his-toires drôles d’Algérie, et depuis le 27 avril,celles de France et de Navarre, dites-nous,est-il vrai, à propos d’arabica, que la petitetasse, l’héroïne centrale de la séquence desInvalides — la tasse qui parle — désormaisplus célèbre que le vase de Soisson dontdes répliques authentiques encombraient lefameux salon— est-il vrai qu’elle a été subti-lisée par une infirmière militaire et proposée,une fortune, pour la prochaine vente chezSotheby’s ?

Vous êtes, monsieur le jeune premier,engagé de la place de la Concorde àTamanrasset, dans un exténuant marathon.N’en faites pas trop. Le saut à l’élastique estun exercice dangereux dans les 18 mètresdu Méchouar. La roche tarpéienne affleuresous le satin des mots. Machiavel lui aconsacré une page dans son traité sur l’am-bition : «Le syndrome de Venvliss». Ce virus,terriblement contaminant, a déjà eu raisonde vos naïfs prédécesseurs. Vérifiez bienvos attaches avant de tenter le saut de lamort. Vérifiez que votre filà la patte est bien solide.Me pardonnerez-vous sije vous faisais une confi-dence ? On vous aimebien, monsieur le jeunepremier. On aimerait bienque vous nous restiez.Nettoyez le chenild’Augias, tant que vousavez encore les mainslibres, et on collera votreportrait sur nos pare-brise. La place, sur lesfaçades, est déjà occu-pée. Soyez prudentquand même. Gardez-vous de penser, en vousrasant le matin, qu’il quit-tera le pouvoir tantôt.Mort peut-être. Quoique,je n’en suis pas si sûr.Dans son cercle éploré,on connaît parfaitement l’histoire de Jane lafolle, cette reine de France, veuve d’un Louismillésimé (appelé, lui aussi, le fainéant) dontelle trimballa la dépouille mortelle de bourgsen enceintes et d’enceintes en donjons, jus-qu’au jour où elle arriva à Sainte-Anne-des-Cinglés. Surveillez bien les sunlights quibrillent aujourd’hui pour vous, ils peuvent setransformer n’importe quand en becs de gaz.Vous étiez de sortie dans l’Est algérien, dansun de ses hauts lieux : Souk-Ahras. Le len-demain – hasard du calendrier lunaire — j’aimis mes pas dans les vôtres. Un pèlerinageannuel pour moi. L’avant-Ramadan est pro-pice pour «l’aâoula» de blé vert cuit dans seslanges de paille sur la braise des genévriersqui lui donnent sa saveur particulière, propi-ce aussi pour le miel élaboré dans le creuxdiscret des troncs des chênes zéen desjungles vertes qui couvrent les monts desOuled-Béchih. Ah, ces saveurs inoubliablesdu pays profond ! Je plaide devant unconnaisseur. Votre nostalgie du «mardoud»le prouve à l’évidence. Mes anciens compa-gnons du maquis m’accueillent toujours

généreusement. Je ne suis pas né à Souk-Ahras, mais c’est tout comme. Je suis unpeu chaoui, un peu kabyle, un peu arabe. Enfait, je ne sais pas précisément de quel ter-roir algérien je viens, et je m’en contre-balan-ce. Je suis de tous les terroirs Algérie. Il y asuffisamment de types, chez nous, quisavent, eux, d’où ils viennent et qui le disentavec l’accent. Voir Souk Ahras et mourir ! Nevous méprenez pas, monsieur le jeune pre-mier. Je vous souhaite longue vie. (Mon vœuest à usage strictement personnel. Il neconcerne que vous). Donc Souk-Ahras !Dans la périphérie de ma capitale d’adoptionvivent encore quelques compagnons dutemps où s’approcher de Souk-Ahras étaitdéfier la mort. Nous avons passé une soi-rée à évoquer des souvenirs épiques et nousavons fait quelques inconvenantes incur-sions dans des domaines qui, d’après mon-

sieur Bensalah, ne regar-dent que le premier collè-ge dont vous faites, tousles deux, partie. Après unfabuleux couscous, unesorte de «mardoud» ducru, et les petits-laits decirconstance qui l’accom-pagnent, parfaitementhallal (puisqu’ils remon-tent le moral), nousavons longuement parléde vous. De ce que vouspouvez faire et de ce quevous n’oserez jamais ten-ter. Vous êtes un anciende l’ENA, donc prudem-ment orthodoxe dans leplan de carrière que vousvous êtes tracé, dès lesevrage du biberon. Laquestion est de savoir sivous êtes, malgré ce

péché originel, un peu jésuite. Parce quevous aurez besoin de tout l’art des grandshypocrites de la célébrissime compagniepour passer le grand péage qui ouvre l’auto-route. Dans le jeu de quilles où vous vousêtes fourvoyé, les tirs courbes vont pleuvoiret les snippers sont à l’affût. Gardez à l’espritmon cours pratique sur les dangers du sautà l’élastique. Vous venez d’inaugurer votredélégation de signature en nommant uncopain à Paris, en remplacement d’unevénérable momie.

Les gens jasent. Laissez dire. Vous avezeu la main heureuse. Prenez encore des ini-tiatives de la même veine. Je ne sais pas ceque vaut le brave Bendjemaâ comme diplo-mate, mais je me souviens – je l’ai luquelque part — qu’il a été le seul, qu’il esttoujours le seul, à avoir osé tenir tête au «Le-Ministère-Des-Affaires-Etrangères-C’est-Moi». C’est quelque chose, en effet, derépondre au sultan comme Bendjemaâq, SGdes AE, l’a fait. Revenons à Souk-Ahras. Lesgens de Souk-Ahras, monsieur le jeune pre-mier, sont de redoutables pamphlétaires, eten plus ils ont de la mémoire.

Par Mohamed Chebila,moudjahid

Le bal des mots dits

Faites quelque chose afin queplus jamais le portrait d’un type,

à l’immense ego, ne cache lablancheur d’une façade. Dites

aux Algériens : «Travaillez,prenez de la peine» au lieu de

jouer à l’alchimiste providentielqui se fait fort, en un tourne-

main, de transmuter un derrickschisteux en silo à blé. Dites lavérité aux Algériens sur ce qui

les attend après quatorzeannées de bazar, uniquement lavérité, et on oubliera que vousavez tenu, deux fois de suite, lechausse-pied à l’auguste pour

qu’il rechausse ses hauts talons.Auguste ou l’auguste ?

Puisque vous vous insurgezcontre l’implacable volonté divineet que vous refusez les aléas de

la condition humaine, faites voterune loi, Monsieur Bensalah, vos

mécaniques huilées des deuxParlements fonctionneront à

l’unisson. Interdisez,législativement, aux caillots

vulgaires de s’attarder dans lesartères augustes, et tout serapour le mieux dans le meilleurdes mondes. Nul n’est mieux

placé que vous pour expliquer aubon docteur Coué comment

devenir algérien. Monsieur, courtemémoire, vous souvenez-vous destélégrammes de félicitations que

vous adressiez, d’ArabieSaoudite, à Abassi Madani et à Ali

Belhadj après la victoireannoncée de leur parti aux

législatives de 1991 ?

Je dédie cet essai, inspiré par les images grotesquesJe dédie cet essai, inspiré par les images grotesqueset révoltantes d’une réunion du sommet de l’Etat tenueet révoltantes d’une réunion du sommet de l’Etat tenuedans un hôpital militaire français, placé sous la tutelledans un hôpital militaire français, placé sous la tutellede Kader de Kader Arif, fils de harki, au moudjahid Gaïd Salah,Arif, fils de harki, au moudjahid Gaïd Salah,l’un des bâtisseurs infatigables de l’ANPl’un des bâtisseurs infatigables de l’ANP, le talentueux, le talentueuxchef de la 36chef de la 36ee brigade au temps héroïque du plateau debrigade au temps héroïque du plateau deTTindouf, le chef d’état-major clairvoyant et courageuxindouf, le chef d’état-major clairvoyant et courageuxqui a refusé le chantage de Tqui a refusé le chantage de Tiguentourine.iguentourine.

Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 7 juillet 2013 - PAGE 7

On se souvient de vous, là-bas, surtoutcomme le ministre des ressources hydrau-liques qui a fait de l’eau — dans certainesruelles du quartier de Tagtaguia on boit enco-re l’eau de la Medjerda ramenée dans destonneaux — et comme le Premier ministrequi plaisante volontiers avec les chosessérieuses. D’où tenez-vous cet art de peo-poliser avec autant d’inspiration, monsieur lejeune premier ? Un instituteur en retraite, undes ces parfaits intellectuels qui existentdans les bourgs les plus reculés de l’Algérieprofonde et qui parle, avec la même érudition– la religion étant de mode — des visionsdoubles d’El Karadaoui oudes courtes vues d’ ElGhanouchi (c’est pour celaqu’ils rateront toujoursl’Algérie) donc ce rat debibliothèque, féru delangues anciennes, adécouvert que Sellal vientde «tesslia», qui signifieamuseur public, en vieuxbreton. Le saviez-vous ?Sacrée soirée, comme diraitJean-Pierre. Un vrai festivaldu rire. L’un de mes amisnous a proposé uneméchante version de la visi-te de Terminator en Algérie.Le vice-roi Saïd l’aurait char-gé de se rendre auxInvalides pour apprendre audésormais demi-présidentcomment récupérer sesdeux quarts de président liquéfiés. On mettant de choses sur le dos de l’infortuné Saïd,pourquoi pas celle-là ? Un autre desconvives a expliqué le secret de de la longueprésence de Bouteflika aux Invalides.Oserai-je simplement le répéter. Allez, va,puisque c’est pour rire : «La présence dansune crypte des Invalides des cendres deNapoléon.» Fixation centimétrique ou confu-sion des genres ? L’autre année, l’année oùHamed pouvait encore s’indigner, l’année dubaise-main de Yacef et des sanglots deBenaouda, j’ai retrouvé Hamed alité. Deuxmédecins étaient à son chevet. De quois’agit-il, ai-je demandé aux hommes de l’art.«Le muscle cardiaque est solide», me répon-dirent-ils. «Ils ont raison, me dit Hamed. Jene souffre pas du cœur. Je souffre terrible-ment au cœur. Tu le vois bien.» A partir decombien de grammes d’ambroisie devient-onnostalgique ? Hamed — quand on est àSouk-Ahras, c’est de circonstance, Hamed,mon voisin de cordée lors de l’ascension desmassifs du Nord-Est, en 1958, sur ordre ducolonel Bouglez, se mit à évoquer le passa-ge des lignes fortifiées françaises par cesnuits de sang, de râles et de morts qui res-tent à jamais dans la mémoire d’un homme,à rappeler la grande bataille d’El Mouadjenoù les régiments d’élite ennemis ont rencon-tré des Algériens, à parler des hauts de hur-levent – Kef Errih — où a sombré la meilleu-re de nos katibas, «la huitième» deBoumaâraf. J’y étais. A peine sept rescapés.( Ce rappel, non pour un étalage de bons etloyaux services dans les rangs de l’ALN,mais pour dire que, «aïch fel faïda», je necrains pas les tirs de ricochets). Ma déclara-tion de patrimoine tient en une ligne : uncaniche, un vrai, un bahut récent et une peti-te pension. Pas de quoi rameuter le fisc ouconvoquer à minuit la justice. Dans unhoquet étranglé, le vieux Hamed a ajouté, àvoix basse comme pour lui-même : «Tout çapour ça !» Faites quelque chose, monsieur lejeune premier, faites quelque chose afin quetout ce qu’a fait Hamed, afin que tout ce quej’ai fait moi, afin que tout ce qu’ont fait vosfrères aînés, ait un sens. Faites quelquechose afin que plus jamais le portrait d’untype, à l’immense ego, ne cache la blancheurd’une façade. Dites aux Algériens :«Travaillez, prenez de la peine» au lieu dejouer à l’alchimiste providentiel qui se faitfort, en un tourne-main, de transmuter underrick schisteux en silo à blé. Dites la véritéaux Algériens sur ce qui les attend aprèsquatorze années de bazar, uniquement lavérité, et on oubliera que vous avez tenu,deux fois de suite, le chausse-pied à l’augus-te pour qu’il rechausse ses hauts talons.Auguste ou l’auguste ? Encore une fois, toutest dans la majuscule, comme dirait Zavata.

N’est-ce pas un peu de votre faute si lescartes étaient truquées et que nous avonstiré la courte paille ? Interdisez à Khalida, laversatile, de dépenser notre argent en«cachets» musicaux pour le sommeil dupeuple et glissez-lui à l’oreille cette recettesuisse : la culture d’un peuple commence parsa poubelle ! Lors de la prochaine mayonnai-se gouvernementale, nommez Biyouna à saplace, le folklore sera mieux servi. Occupez-vous sérieusement de Chakib et de ses com-plices. Faites-le rire «john» le 50/50 améri-cain. Plantez votre fanion sur l'affût ducalibre 88 et tirez l’obus que le pays attend.

Vous vous deman-dez si le «88» est unarticle de laConstitution ou uncanon anti block-haus, comme lefameux gun de laWehrmacht ? S’il y aencore un artilleurdans le cockpit, ilvous dira que c’est lamême chose. LisezsoigneusementBadre Eddine Mili(Le Soir d’Algérie du4 juillet ). Quel audit !Merci, MONSIEUR.Et encore El Mili estde la vieilleConstantine. Il estpatricien de bonnelignée. Il sait être

féroce, tout en restant bien élevé. Ses pointssur les «i» sont petits, bien ronds, bien faits,précis, brillants, mais trop polis. Imaginez unpeu s’il avait été de Souk-Ahras ! Une petitepromenade dans la ville ravagée et il n’auraitpas trouvé le moindre petit bon point àconcéder. Encore une supplique, monsieur lejeune premier, vos frères aînés moudjahidinevous l’adressent, décorez Mohamed Gharbiet rendez-lui sa kalachnikov ! Une question àpropos de patriote intransigeant et décidé :Est-ce vrai que Khaled Nezzar était récem-ment en Égypte ? Vous dites «non» ? «SISI», monte l’écho de la place-de-la-liberté.

L’embuscade des InvalidesVous illustrez, monsieur le jeune premier,

de belle façon, le sacro-saint slogan desrégimes qui ont tant fait au pays : «Le chan-gement (par l’escalier de service) dans lacontinuité (par l’esbroufe). Vous qui ditessouvent les choses à travers l’artifice plai-sant du conte populaire (quoique «boutika»,«hmar miett» ou «haba tetzouizi bih» n’ontfait rire personne), pourquoi n’avoir pasraconté au brave géant Gaïd Salah, avant del’entraîner dans l’embuscade des Invalides,encombré de bibelots fragiles, la mésaventu-re de l’éléphant fourvoyé dans un magasinde porcelaine ? Beaucoup ont trouvé matiè-re à rire du spectacle. D’autres — et j’ensuis — en ont eu les larmes aux yeux. Leséclats de la vaisselle brisée m’ont fait rougirdu nif. L’armée algérienne, monsieur le chefd’état-major, a un caractère particulier. Sesuniformes d’aujourd’hui ont les mêmes cou-leurs que celui que nous – innombrables —portions hier. Ses forces vives sont dans nosprofondeurs. Sa fierté est la nôtre et son hon-neur aussi. Le poste de responsabilité où vosnombreuses qualités vous ont mené pourveiller au bon ordre de ses phalanges estaussi le premier poste de veille pour lapérennité du lustre de son sigle originel :l’ALN. Une armée moderne est soumise auxdynamiques des changements et des évolu-tions. Elle est régie par des organigrammesprécis et des canevas transparents. Seschefs ne peuvent pas conclure de pactesnon publiables, pour la longévité de leurscarrières, et les privilèges qui l’accompa-gnent, avec des hommes politiques faillis ets’accrochant jusqu’à la mort au pouvoir. Leseul pacte qui engage les chefs d’une arméecomme la nôtre est celui que cette armée aconclu avec la Nation. C’est ce sentimentpartagé par tous ses membres, qu’ils soienten retraite ou encore en activité, qui forge sacohésion. Hier, mue par la conviction quel’Algérie, née de la révolution de Novembre,sera moderne et républicaine, l’ANP s’estopposée aux forces de la régression. Elle avaincu les ligues coalisées contre elle –

contre l’Algérie —grâce à la qualité de satexture humaine. Cette solidarité indéfectibledu peuple avec son armée a permis à seschefs de rester droits dans leurs bottesquand les coquins et leurs coquettes les ontaffublés de guillemets réducteurs et placésdans la case «janvier» du calendrier pourmieux souligner qu’ils ont agi à contre-tempsdu siècle et que leur intrusion, soudaine etviolente, dans la sphère politique, a fait avor-ter «une révolution morale et sociale».Récemment, à Tiguentourine, c’est vous,monsieur le chef d’état-major – nous avonsété fiers de vous et de vos hommes — quiavez pris la décision, en droite ligne detoutes les grandes décisions historiques del’ANP, de refuser l’ignoble marché proposé àl’Algérie. Aujourd’hui, alors que la subversionarmée que vous avez vaincue dans nosmontagnes, campe à nos frontières, qu’ellerecrute et qu’elle s’arme, demeurer aveugle,sourd et muet quand le ressort de laConstitution — et la simple morale — com-mande à l’ANP de voir et de se mouvoir,serait une impardonnable soumission à celuiqui prétend faire jouer à cette dernière le rôled’une phalange privée au service de sa per-sonne. Quant à vous, monsieur le chef duDRS, faites confiance à la sagacité du vieuxmaquisard que je suis, ce ne sont pas lesaccusations de connivence et de collusionsavec les voleurs qui risquent de vousatteindre. Vous êtes, par votre nature,modeste dans vos besoins et méprisant desbiens matériels. Et vous avez, en l’occurren-ce, tout fait pour amener les politiques àassumer leurs responsabilités. Personne nepeut soutenir le contraire. Je ne me suisjamais assis à votre table et vous ne m’avezjamais vu, milord. Je n’ai jamais rencontrévos ombres dans la nuit, mais j’atteste devotre probité. Moumen Khalifa était àl’époque encore fréquentable sur les hau-teurs de la ville. J’étais un jour chez lui quandil a reçu un avis. «Tiens-toi loin des miens !»était la substance du message comminatoi-re, par vous écrit et enveloppé dans unecaissette pâtissière artistement décorée.(Les initiés savent de quoi il s’agit).

Le golden-boy blêmit et se le tint désor-mais pour dit. Ce qui serait dommageablepour votre image de marque – elle nousimporte plus que vous ne l’imaginez — c’estde donner du crédit aux assertions de ceuxqui affirment que vous obéissez à un indufondé de pouvoir de l’institution présidentiel-le. Demain, face aux désordres de la rue quesont en train de provoquer, encore une fois,ceux qui placent l’amour du pouvoir avantl’Algérie, le sentiment quevous inspirerez sera déter-minant pour le succès devos efforts pour sauverencore une fois le pays.Souvenez-vous, lorsquevotre engagement, et celuide vos compagnons, pourla défense de l’Algérie vousont valu les accusations,les imprécations et leshaines, souvenez-vous dela mobilisation de l’immen-se majorité des Algériens àvos côtés. Veillez sur cetinestimable pécule de res-pect et de confiance endémontrant que vous êtes,plus que jamais, la sentinel-le en avant-garde UNIQUE-MENT de la République. Etrien d’autre. Certains diront: «Tiens, Chebila fait partiede la confrérie ! » Jeréponds et j’assume : s’il ne devait resterqu’un seul Algérien à vos côtés, je seraiscelui-là. Tenez bon, général. Ne dites jamais: «Je m’en fous.»

À quel prix sauver sa peau ?Encore une autre plaisante histoire que je

vous propose, monsieur le jeune premier,racontez-la à ceux qui seraient tentés parl’expédition des Invalides. Elle vaudrait sujetde philo tant ses effets seraient riches d’en-seignements, pourvu qu’on aille au-delà desapparences. Il y est question de la fermetédu credo et du prix de la peau. Voilà doncun président de la République, comptable,selon le Journal officiel, de toutes les dou-

leurs de la mémoire de son peuple, qui com-mémore le cinquantenaire de la révolutionpar un geste hautement symbolique : uneréunion avec le chef opérationnel de l’ANP,un des derniers moudjahidine encore pré-sent dans l’armée, homme intègre et officierdigne de respect, dans les locaux de KaderArif, fils de harki et fier de l’être. Après l’acteI du Val-de-Grâce, édition 2005, Douste-Blazy, le paysan pyrénéen, égaré jadis auQuai d’Orsay, s’était gaussé des parolesdésobligeantes de Bouteflika prononcées àConstantine sur un sujet qu’il ne connaît pas,le colonialisme français. Il avait dit, leBéarnais, à peu près en ces termes : «Jevois qu’il aime bien se faire soigner cheznous.» (Chez cette armée française qu’il cri-tique). Tenez-vous bien, messieurs les parti-sans de la contrition française, osez encoreparler de «repentance» et ça ne sera pasJean-Marie Le Pen qui vous enverra paîtremais Kader Arif, qui vous balancera à lagueule un mot sonore enveloppé dans lechèche de son père. Cent trente ans d’affreset de misères ont été effacés par le grabatdes Invalides ! Qui est responsable d’un telmarché ? Ce n’est pas vous, monsieur lejeune premier, et personne n’aurait garde devous en créditer. Le piège était imparable.Val-de-Grâce et hôpital des Invalides pour unmalade conduit par la peur de mourir à neconsidérer que son seul salut. Le vernis dupatriotisme de Bouteflika a cédé devant l’ur-gence de sauver sa peau. C’est humain, medirez-vous et de me rappeler le drame de LinPiao, le généralissime des armées chinoises,qui, après avoir tant requis contre l’Unionsoviétique, s’était résolu – pour sauver luiaussi sa peau – à tenter une fuite sans gloi-re vers le territoire du voisin tant vitupéré laveille. Bouteflika a agi comme tout autre êtrehumain l’aurait fait à sa place ? Alors, soyezconséquent avec votre propre conclusion,n’en faites plus un demi-Dieu.

Avant de te quitter, ami lecteur, aprèscette escapade dans l’actuel théâtre lou-foque algérien, je te demande, si jamais turencontrais sur ton chemin un petit vieillard,le corps momifié par les rudesses de la vie,le front caché sous l’écume blanche des che-veux et, sur le visage, ce fond de tristessequi frappe et qui force le respect et l’atten-tion, salue-le bien bas, salue-le 22 fois bienbas, c’est Mohamed Mechati, la seuleInstitution qui mérite encore ton salut. C’estcelle où vibre toujours l’honneur de l’Algérie.

Le sentiment humiliant de son impuissan-ce, et sa soif toujours avide de la patrie, luiont fait écrire des mots que toi aussi aurais

pu écrire. Il s’est sou-venu, peut-être, d’unauteur fameux, quiavait parlé desarmées en ces termes: «L’armée est unenation dans laNation… sinon partous ses soldats, dumoins par leurschefs… sans cesserévoltés contre unehiérarchie de pouvoirsqui eût amené tropd’abaissement dansl’obéissance, et, parconséquent, d’humilia-tion dans la professiondes armes…» (Vigny.Servitude etGrandeurs militaires,Editions Nilsson, 1930,chapitre II, Sur leCaractère Général des

Armées). Ceux qui lui ont répondu, derrièrela syntaxe aphone des «absents à l’appel»,ont plaidé la Servitude de leur condition mili-taire qui leur interdit d’entendre les affrestragiques de leur pays. Sans connaître leursclassiques, ils ont parodié une autre phrasede Vigny : «Le soldat est la propriété duNoble et ne relève que de lui.» C’est mieuxainsi. Nous savons désormais quelle dimen-sion remarquable ils donnent au mot «sol-dat». Merci Si Méchati d’avoir rappelé cettedistance constante qui sépare l’immensestature de l’homme de l’Histoire, des ombresinconsistantes des hommes de l’obéissan-ce.

M. C.

Demain, face aux désordresde la rue que sont en train de

provoquer, encore une fois,ceux qui placent l’amour dupouvoir avant l’Algérie, le

sentiment que vousinspirerez sera déterminantpour le succès de vos effortspour sauver encore une fois

le pays. Souvenez-vous,lorsque votre engagement, et

celui de vos compagnonspour la défense de l’Algérie,

vous ont valu les accusations,les imprécations et les

haines, souvenez-vous de lamobilisation de l’immense

majorité des Algériensà vos côtés.

L’armée algérienne, monsieurle chef d’état-major, a uncaractère particulier. Ses

uniformes d’aujourd’hui ontles mêmes couleurs que celuique nous — innombrables —

portions hier. Ses forces vivessont dans nos profondeurs. Sa

fierté est la nôtre et sonhonneur aussi. Le poste de

responsabilité où vosnombreuses qualités vous ont

mené pour veiller au bonordre de ses phalanges estaussi le premier poste de

veille pour la pérennité dulustre de son sigle originel : l’ALN.

Le Soird’Algérie Actualité Dimanche 7 juillet 2013 - PAGE 8

Lyas Hallas - Alger (LeSoir) - C’est la premièrevisite qu’effectue Barrosoen Algérie depuis son ins-tallation à la tête de l’orga-ne exécutif de l’Unioneuropéenne (UE). Il aura às’entretenir avec lePremier ministreAbdelmalek Sellal, le prési-dent du Conseil de lanation, AbdelkaderBensalah, le président del’Assemblée populairenationale, Larbi OuldKhelifa, les chefs des mis-sions diplomatiques de ladésormais Europe des 28,des entrepreneurs euro-péens et algériens ainsi

que des membres de lasociété civile.

Dans un entretienaccordé à notre confrèreLiberté, M. Barroso a indi-qué que de nombreux dos-siers importants dans lesrelations algéro-euro-péennes sont en cours, àsavoir, «le partenariaténergétique, les négocia-tions d’un plan d’actiondans le cadre de la poli-tique européenne de voisi-nage, celles en vue de l’ad-hésion à l’OMC et l’appui àla diversification écono-mique».

Et cette visite sera aumoins sanctionnée par la

signature d’un mémoran-dum d’entente sur l’établis-sement d’un partenariatstratégique entre l’Algérieet l’UE dans le domaine del’énergie.

M. Barroso a ainsi préci-sé que ce mémorandumpermettra de mettre enplace un cadre de coopé-ration qui s’étend à l’en-semble des sujets d’inté-rêts communs qui relèventdu domaine de l’énergie :«Hydrocarbures, énergiesrenouvelables, efficacitéénergétique, réforme ducadre législatif et régle-mentaire, intégration pro-gressive des marchés del’énergie (algérien et euro-péen, ndlr), développe-ment des infrastructures ettransfert de la technolo-gie.»

Evoquant l’accord d’as-sociation, point d’ancrage

de la relation commercialeentre les deux partenaires,le président de laCommission européenne aestimé qu’«il peut encoreêtre amélioré, élargi etdiversifié».

«Je suis persuadé queplus d’échanges et d’inté-gration économique entrel’Union européenne etl’Algérie est aussi dans l’in-térêt de l’économie algé-rienne qui cherche à se

diversifier, se moderniseret attirer plus d’investisse-ments. L’UE est le parte-naire naturel de l’Algériepour réussir tous cesobjectifs», a-t-il conclu.

L. H.

Le président de la Commission européenne,José Manuel Barroso, devait arriver, hier soir, àAlger pour une visite de deux jours. A l’ordre dujour de cette visite, la signature d’un mémoran-dum d’entente de partenariat stratégique surl’énergie entre l’Algérie et l’Union européenne.

DROITS DE L’ENFANT

Le rapport de la CNCPPDH relève l’apparitionde nouveaux fléaux

F.-Zohra B. - Alger(Le Soir) - La Commission s’estainsi penchée dans son rapportsur l’évaluation des catégoriesvulnérables et celle de l’enfant enparticulier, vingt ans après la rati-fication de la convention interna-tionale relative aux droits de l’en-fant en 1992. La Commission

enregistre ainsi l’apparition denouveaux fléaux «amenant aveceux leurs lots de problèmes». Ils’agit notamment de la malnutri-tion, la mortalité néonatale etl’analphabétisme. LaCommission relève ainsi la dis-parité entre le nord du pays et lesrégions reculées comme le sud

du pays et les Hauts-Plateaux. Ils’agit aussi des populationspauvres vivant en zonesurbaines et périurbaines souf-frant de la cherté de la vie.«Cette situation a, pour premièreincidence, par l’abandon del’école, des enfants de plus enplus jeunes qui rejoignent le mar-ché informel aux fins de subveniraux besoins de leurs familles.Actuellement selon laCommission, ces enfants repré-sentent 5% de la populationinfantile de 5 à 14 ans. Il s’agitainsi de 50 000 enfants maltrai-tés, 35 000 enfants travaillant de

façon permanente, 20 000enfants à la rue et 15 000 pré-sentés devant les tribunauxchaque année, en plus des 25 %des jeunes ayant touché à ladrogue. Ces chiffres interpellentà plus d’un titre sur l’action et lapolitique nationale en faveur desenfants», commentent lesmembres de la Commission.

Ils relèveront aussi quel’Algérie a réalisé des progrèssubstantiels en matière de miseen œuvre des instruments juri-diques relatifs à l’enfant mais quede nombreuses insuffisances etimperfections subsistent. Elle

dénonce, de ce fait, l’absenced’un organisme national de pro-tection des droits de l’enfant,l’absence d’un code de protec-tion de l’enfance qui constitue unmanquement profond dans lesystème de défense juridiqueainsi que l’absence d’un systèmed’information sur l’enfance enAlgérie. S’agissant de la drogue,la Commission signale un impor-tant recul en matière de sensibili-sation des jeunes et moinsjeunes autour des risques de ladrogue en Algérie alors que laconsommation augmente.

F.-Z. B.

Dans son rapport annuel pour 2012, la Commission nationaleconsultative de promotion et de protection des droits de l’hom-me livre la situation qui prévaut en Algérie, concernant notam-ment la situation des enfants, vingt ans après la signature de laconvention internationale en 1992. Pour la Commission, de nou-veaux fléaux menacent les plus jeunes dont la malnutrition etl’analphabétisme

PRIX DES FRUITS ET LÉGUMES

Les commerçants s’attendent à de nouvelleshausses dès lundi

Salima Akkouche -Alger (Le Soir) - Ce moisde ramadan n’échapperapas à la traditionnelle haus-se des prix. Du moins pourla première semaine.Pourtant les prix affichéssur les étals des marchéssont déjà inabordables.

La laitue est ainsi affi-chée, hier matin, au mar-ché T’nache deBelouizded, entre 80 et 100DA le kilo. Les haricots sontvendus à 150 DA, le poi-vron à 140 DA, le piment à

160 DA, les carottes, lesnavets et la courgette sontcédés à 70 DA le kilo cha-cun.

L’oignon et la pomme deterre sont vendus à 40 DAle kilo et la tomate à 80 DA.«Les prix sont stablesdepuis quelques semainesmais revenez lundi(demain) et vous ne trouve-rez pas les mêmes prix», adéclaré un vendeur dedétail qui fait allusion à unehausse des prix mais quine donne aucune explica-

tion à part celle du «phéno-mène Ramadan».

Une situation qui nesemble plus surprendre laménagère qui, au fil desannées, s’est adaptée aufléau. «A chaque événe-ment les prix grimpent sansaucune raison», a soutenuune cliente qui dit abdiquerà la situation en se conten-tant d’acheter le nécessai-re. Acheter par petite quan-tité est, désormais, la solu-tion que trouve le citoyenpour se persuader qu’il nedépense pas trop. «Jeviens au marché chaquejour, car j’achète par demikilo vu que les prix sonttrop chers», a déclaré unedame qui a souligné que lasardine a atteint les 500 DA

le kilo. «De quoi avoir levertige», dit-elle. Selon unvendeur, les prix ne sont,certes, pas abordablesmais le citoyen achète àn’importe quel prix. «Nousvendons tout ce que nousexposons et ce n’est sûre-ment pas pendant le moisde Ramadan où la deman-de augmente que ça vachanger», a-t-il indiqué.

La forte demande estjustement l’une des condi-tions qui joue sur la haussedes prix selon l’Uniongénérale des commerçantset artisans algériens(UGCAA). «Les Algériensse ruent vers les marchésen achetant tout et n’impor-te quoi et vu que nousavons un déficit dans la

production, les prix aug-mentent systématique-ment», a déclaré M.Boulnouar, porte-parole del’UGCAA.

Selon ce dernier,l’Algérie enregistre un défi-cit de plus de 50% en pro-duits de consommation,30% dans la filière desfruits et légumes et 40 %en viandes rouges etblanches.

L’UGCAA pointe égale-ment du doigt les chambresfroides qui, dit-elle, «stoc-kent dans l’anarchie». «Il ya une désorganisationdans le stockage qui faitque nous ne sommes pasen mesure d’assurer unedisponibilité de tous lesproduits», a souligné M.

Boulnouar qui donnel’exemple de la pomme deterre qui est vendue à desprix abordables en raisonde sa disponibilité. «Sinous avons assuré lamême disponibilité pour latomate, elle serait vendue àmoins de 40 DA le kilo aulieu des 80 DA actuelle-ment», a-t-il ajouté.

L’absence d’une indus-trie de transformation deproduits agricoles, poursuitle porte-parole del’UGCAA, ne rassure pasles agriculteurs. Ces der-niers, dit-il, n’auraient paseu peur de produire plus sile surplus de productionserait destiné à la transfor-mation.

S. A.

Alors que les prix des fruits et légumes sont déjàloin d’être abordables, les commerçants prévoientune nouvelle hausse dès demain, lundi, la veille dumois de Ramadan. Selon l’Union générale des com-merçants et artisans algérien (UGCAA), la mercurialea enregistré une hausse de 3 à 5% par rapport aumois de Ramadan de l’année dernière.

BARROSO À ALGER POUR UNE VISITE DE DEUX JOURS

L’énergie au cœur des préoccupations européennes

La visite de Barroso sera sanctionnée par la signature d’un mémorandum.

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Le Soird’Algérie Dimanche 7 juillet 2013 - PAGE9Le Soir du Centre

C’est dans le cadre de la célébra-tion des fêtes du 5 Juillet de l’indé-pendance et de la jeunesse, que lacoquette ville côtière de HadjretEnnouss a organisé une immensekermesse, familiale et conviviale oùse sont mêlés fête, chants et tradi-tions.

Ainsi, ce sont les us et coutumes de la villeet de la région de Mostaganem qui se sontinvités dans la wilaya de Tipasa, précisémentà Hadjret Ennouss. Les habitants de cetteville côtière ont découvert stupéfaits les céré-monies et les processions nuptiales desMostaganémois, mais aussi les chants, lesrites, les noubas et les troupes des Aïssaouasde Mostaganem.

Mme Touatia Azdia, présidente del’Association culturelle de la wilaya de

Mostaganem, expliquera que cette associa-tion dont l’association mère est à Paris,dénommée «Ecoutez et comprendre l’en-fant», existe en Algérie depuis moins de dixans et regroupe déjà une dizaine d’activitésculturelles allant du chant bédoui, duAïssaoua, à l’andalou en passant par leChaâbi. «Ces activités qui ont déjà uneaudience internationale, en France et enEspagne notamment, se veulent être lesambassadeurs des rites, coutumes et arts tra-ditionnels algériens», dira Mme Touatia.

Mais c’est le rituel du «henné de lamariée» de Hadjret Ennous qui a ravi lavedette aux autres activités. En effet, une pro-cession d’une trentaine de femmes berbèresde Hadjret Ennous accompagnaient la mariéeentonnant des chants liturgiques, prononcésdans le plus pur kabyle de la contrée.

Dans le cadre de cet échange culturel, lesMostaganémois ont étalé tout leur savoir et

leur art. Un défilé de mode, avec saroual chel-ka, le kouiyet et une panoplie de robes spéci-fiques traditionnelles, portées par de jeunes etélégantes dames, a émerveillé les femmes deHadjret Ennouss.

Les ovations et les youyous ont fusé departout. Chacun donna libre cours à sa joie.M. Ahfir, le maire de la ville, ému, ne putcontenir sa joie et n’a cessé de remercier, lesMostaganémois et leur délégation.

Des sportifs vétérans, à l’instar deBelkacem Mokdadi, l’ancien entraîneur natio-nal, Krerouz Abdelkder, l’ancien attaquant duMouloudia de Cherchell et M. Mechaouchi,furent honorés par des distinctions et desdiplômes d’honneur, dédiés à la mémoire duregretté Djaouti Mohammed, le sportif de laville de Hadjret Ennous, décédé tragique-ment.

Larbi Houari

ÉCHANGES CULTURELS

Mostaganem s’invite à Tipasa

BRÈVES DE BÉJAÏALiesse à Amizour

à la veille du 5 JuilletEnfin l’indépendance pour les 50 familles du

bidonville de la SAS d’Ighil Ialouanen, relevantde la commune d’Amizour qui avaient souffert lemartyre depuis de longues années.

Dans le cadre du recasement et de l’éradi-cation des habitations précaires et à la veille du5 Juillet, des décisions d’attribution de loge-ments F3, type RHP, ont été remises par le walide Béjaïa, Ahmed-Hamou Touhami, aux heu-reux bénéficiaires, et ce, dans une grande lies-se.

Les 50 familles issues du bidonville, connucomme sinistre centre de torture et de détentiondu temps colonial, ont procédé immédiatementet ce, devant une nombreuse foule, à la démo-lition de leurs anciennes demeures, commel’exige la procédure.

Le secteur de la santé était aussi au menude cette journée durant laquelle le premier res-ponsable de la wilaya a procédé à l’inaugurationd’une polyclinique implantée au cœur du chef-lieu communal, une structure dépendant del’EPSP d’El Kseur qui regroupe toutes les struc-tures périphériques des daïras d’El Kseur,Amizour et Barbacha.

Cette nouvelle infrastructure sanitaire estdotée d’un service de radiologie et d’un labora-toire d’analyses médicales, avec plusieurs uni-tés de consultations générales et spécialisées.

Les enfants autistesà l’honneur

L’Association d’aide aux enfants autistes dela wilaya Béjaïa a organisé, hier, une série d’ac-tivités à la Brise de mer, dont un programmespécial visant à favoriser les échanges entre lesdifférents acteurs de la société et la catégorie«inadaptée» en question, en mal de moyens etd’infrastructures sur le territoire.

Des psychiatres, des psychologues, desorthophonistes et des associations caritativesde la région sont intervenus lors de cette jour-née de sensibilisation au profit des autistesavec des conférences spécialisées.

L’associationdes consommateurs

dénonce le mercantilismedes commerçants

L’Association pour la défense et l’informationdu consommateur (ADIC), à la veille du moissacré du Ramadan, a appelé les citoyens de laville de Béjaïa à marcher aujourd’hui dimanchedans les rues du chef-lieu pour dénoncer lesaugmentations récurrentes des prix des viandesrouge et blanche, des fruits et légumes et autresproduits de base enregistrées récemment dansla majorité des commerces.

Les augmentations, selon les organisateurs,sont «insupportables pour les petites bourses etcelles-ci n’ont aucune raison d’être surtout ence mois supposé sacré».

La marche s’ébranlera de la Maison de laculture au siège de la wilaya, a rappelé l’ADICdans son appel.

Kamel Gaci

Cependant, depuis peu,d’autres régions du pays se sontinscrites dans cette filière,notamment à Tiaret, El Oued (quitend a concurrencer Aïn Defla),Guelma, Relizane (plaine d’ElH’madna), Mostaganem… pourne citer que ces régions. Onassiste maintenant à une émer-gence très nette des régions desHauts-Plateaux.

Cette année, ce sont 180 000t de semences qui ont été impor-tées, ce qui signifie une superficietotale ensemencée de l’ordre de45 000 ha. Selon un cadre dusecteur de l’agriculture, «prati-quement, ce sont toutes lesrégions qui s’impliquent danscette filière».

S’agissant de la wilaya de AïnDefla, la récolte de la pomme deterre de saison se maintient à unhaut niveau. On cite le chiffre de4 200 000 q produits (dont26 000 t en stock) sur une super-ficie emblavée de quelque12 000 ha.

A cette profusion de la pro-duction du tubercule, il faut ajou-

ter les quantités qui étaient stoc-kées sous froid relevant duSyrpalac (Système de régulationdes produits de large consomma-tion) et la production acquise parla société Proda qui se donnecomme objectif, elle aussi,d’acheter la pomme de terre à 20DA/kg pour protéger à la fois leconsommateur, en participant àla stabilisation de l’offre, et le pro-ducteur en lui garantissant ce prixplancher, lui évitant, par consé-quent, des ventes à perte, selonles déclarations de M. Chida, P-dg de la société.

De ce fait, deux remarquess’imposent : d’une part, le prix dukilogramme affiché sur toutes lesplaces des marchés se stabilise à25 DA et, d’autre part, lespériodes dites de soudure (entreune récolte et une autre) tendentà se réduire au point de s’effacer,grâce à une disponibilité du pro-duit quasi permanente.

Cette surdisponibilité de lapomme de terre a, d’une certainemanière, contraint les gros pro-ducteurs à chercher des débou-

chés pour l’écoulement de l’excé-dent, notamment hors de nosfrontières et à s’impliquer dansl’exportation de leurs produitsmais tout en obéissant auxnormes internationales

C’est dans ce but qu’un desgrands producteurs de pommesde terre, Dj. Eziane, a entreprisd’exporter à destination del’Espagne des tubercules condi-tionnés dans des filets de 2,5 kg,5 kg et 50 kg. Pour ce faire, l’ex-portateur a acquis une chaîne demachines destinées à dépoussié-rer les tubercules, les débarras-ser de la terre collée, surtout enhiver, les trier manuellement. Lapomme de terre est ensuite cali-brée, mise dans les filets qui sontpesés puis emppaquetés.

Le ministre de l’Agriculture,Rachid Benaïssa qui vient de visi-ter l’exploitation, en compagniedu wali et du P/APW, félicite leproducteur en déclarant : «Noussaluons cette initiative, cetteexpérience que nous encoura-geons, en espérant qu’elle feratache d’huile et des émules.»

Il se dit confiant maintenantque le spectre des ruptures destock est dépassé. «Les opportu-nités d’investissement dans leconditionnement, la transforma-tion des nombreux produits, passeulement la pomme de terre etses dérivés, mais aussi la tomate,le poivron, les fruits, les agrumes,

sont très nombreuses et variées,notre rôle et notre mission sontde les accompagner», dira-t-il.

A la question d’un journalistesur le déficit en capacité de stoc-kage sous froid, Rachid Benaïssadira que «l’objectif n’est pas desaturer la wilaya de Aïn Defla dechambres froides, mais de lesimplanter de telle façon à cequ’elles répondent à une straté-gie d’approvisionnement deproximité et pour le bénéfice ducommerçant et du consomma-teur».

Toujours au sujet des capaci-tés de stockage sous froid, lechef de l’exécutif de la wilaya arappelé que «nous disposons de167 chambres froides d’unecapacité totale de 320 000 q,qu’un programme de constructionde ce type de structures d’unecapacité de 87 000 m3 est encours, et ce, en plus d’une autrestructure de ce genre, étatique,d’une capacité de stockage de 40000 m3 dont la réalisation est pré-vue au niveau du domaineKouadri».

Une remarque est à fairecependant concernant la visiteministérielle de Rachid Benaïssamercredi dernier. Il s’agit de l’ab-sence totale des cadres de laDirection des services agricolesque le directeur n’a pas jugé utiled’associer, avons-nous appris.

Karim O.

C’est la wilaya de Aïn Defla qui a pris la relève,après Mascara, dans le domaine de la culture extensi-ve et intensive de la pomme de terre de consomma-tion et de semence. Une filière qui a fait d’énormesprogrès au fil des années et obtenu de grands résul-tats au point de subvenir au tiers des besoins dupays.

AÏN DEFLA

Un premier pas vers l’exportationde la pomme de terre

Le Soird’Algérie Dimanche 7 juillet 2013 - PAGE9Le Soir de l’Est

Bir Ounès est un village sortide l'ombre grâce à son fameuxmarché hebdommadaire de voi-tures qui se tient chaque vendre-di.

Situé sur la RN 10, route qui relieConstantine à Tébessa, le bourg de BirOunès relève administrativement de lacommune de Aïn Beïda. Il se trouve àquelques encablures à la sortie ouest dela ville des Haracta.

Le marché de voitures, dont la créa-tion remonte à plus de 40 années, aacquis une notoriété régionale, pour nepas dire nationale. Chaque vendredi, desmilliers de vendeurs et d'acheteurs s’ydonnent rendez-vous. Des centaines devéhicules de toutes marques et de toustypes sont proposées à la vente.

Il n'y a pas que cela, le marchéregroupe d'autres vendeurs et ache-teurs. Des marchands d'accessoirespour auto, d'autres de fringues, et mêmedes pépiniéristes qui proposent desarbustes ornementaux et des rosiers.C'est dire à quel point le marché a pros-péré, au grand bonheur de toute unefaune de businesmen.

Mais que dire du village lui-même ?Bir Ounès, en dépit d'une population quidépasse les 1000 âmes, vit une situationà la limite du supportable. Des habitantsque nous avons rencontrés sur place, ce23 juin 2013, n'ont pas arrêté d'énumérer

les problèmes dont souffre leur village.«Depuis des années, nous informe unsexagénaire, nous n'arrêtons pas d'inter-peller les autorités de la commune pourprendre en charge certaines de nosdoléances.» Et d'ajouter : «Regardezl'état des rues. Elles n'ont jamais étégoudronnées. Nos enfants peinent àrejoindre l'école ou le collège les jours depluie.»

D'autres citoyens se lamentent à leurtour : «On dirait que notre quartier n'ap-partient pas à la municipalité de AïnBeïda. Ici, nous manquons de beaucoupde choses. Il n'y a pas de jardin publicpour les gens âgés, ni d'aire de jeux pourles enfants.» Kaddour ajoute pour sapart : «Depuis des lustres, nous atten-dons que l'Etat nous attribue les titres depropriété. Nous ne disposons que d'arrê-tés communaux.» Voilà une situation quin'a pas connu son épilogue même dansla ville d'Aïn Beida. Plusieurs quartiersne disposent pas d'actes légaux. Lesgens qui veulent vendre ne trouvent pasd'acquéreurs. Et pour cause ! l'inexisten-ce d'acte publié fausse tout.

Nos interlocuteurs nous font visiter levillage. Les rues sont dans un étatlamentable : pas de goudron, absencede bordures de trottoir, éclairagedéfaillant, pour ne pas dire inexistant...Quand une voiture passe, un nuage depoussière monte vers le ciel.

Il faut se boucher le nez et fermer les

yeux pour éviter que des particules ypénètrent et vous suffoquent.

Y a-t-il une bibliothèque dans lecoin ? «Aucune», nous répond uncitoyen. «Les responsables nous ontpromis le bitumage des rues, du moinsles principales artères, Si ce vœu seraexhaussé, nous en serons grandementsatisfaits. Ce sera un pas en avant. Notrevillage fait partie d'Aïn Beida et doitbénéficier des mêmes privilèges queceux accordés aux autres quartiers de laville.»

Bir Ounès, qui permet depuis 43 ansdes rentrées d'argent à la municipalité,mérite mieux. Il devrait, selon nos interlo-cuteurs, servir de carte de visite à la villed'Aïn Beida, d'autant qu'il en est rattachéadministrativement depuis son existen-ce.

On nous apprend que le village abénéficié d'un quota de logementssociaux, des blocs d'immeubles qui vien-dront soulager les familles nécessi-teuses. Depuis la délocalisation de l'an-tenne de la radio nationale vers F'kirina,beaucoup ont aussi émis le vœu quel'Etat construise une nouvelle ville en lieuet place de l'ex-RTA, ce qui désengorge-rait immanquablement la ville desHaracta. Leur appel sera-t-il entendu parles élus locaux ? Les jours à venir nousdonneront la réponse.

M. C.

AÏN BEÏDA

Bir Ounès, un village marginalisé ?

CIRCULATIONROUTIÈRE

Jijel étouffeLa ville de Jijel étouffe. En effet, les embou-

teillages constituent un casse-tête pour lesautomobilistes tout au long de la journéenotamment en cette période caractérisée parun rush d’estivants.

Les automobilistes sont contraints de fairetoute une gymnastique pour rejoindre leur tra-vail, rentrer chez eux, notamment durant lesheures de pointe ou trouver un endroit pourstationner leur véhicule. Certains attribuentcette situation notamment à la saturation duréseau routier du chef-lieu de wilaya, la multi-plication de la population qui est passée de 20000 habitants il y a une vingtaine d’années àplus de 100 000 âmes aujourd’hui et l’augmen-tation du parc auto suite au dispositif Ansej,Cnac et les rappels de salaires des fonction-naires.

Le retard dans la réalisation de certains pro-jets relevant du secteur des travaux publicspour désengorger la circulation routière dansune ville dont les routes et ruelles ont du mal àcontenir le flux des voitures est aussi mis encause.

Une saturation qui doit inciter les servicescompétents à élaborer un nouveau plan de cir-culation.

Bouhali Mohamed Chérif

Célébration de la Fêtede l'indépendance

En plus de l'inauguration de nouvelles infra-structures à l'occasion de la célébration de laFête de l'indépendance et de la jeunesse, lewali de Jijel a procédé, hier, au lancement destravaux de réalisation d'un institut national spé-cialisé de la formation professionnelle dans lesdomaines de l'hôtellerie et du tourisme, à l'en-trée est du chef-lieu de wilaya.

Par ailleurs, le chef de l'exécutif a inauguréle nouveau siège de l'Office des établissementsdes jeunes dans le quartiers du village Moussa.

Les autorités locales ont procédé au baptè-me de rues aux noms de Bekah Hussein etBenayache Bachir. Il convient de souligner quecette célébration a vu aussi l'inauguration surl'ensemble des communes de la wilaya, de septbibliothèques communales, une dizaine destructures sanitaires, des groupements et can-tines scolaires, un lycée, des annexes commu-nales, une dizaine de structures relevant dusecteur de la jeunesse et des sports, des mar-chés de proximité, le chemin de wilaya 135 Breliant la commune d'Ouled Asker à Bordj Thar,les sièges des daïras de Chekfa et de ZiamaMansouriah. Il était question également du lan-cement de nombreux projets, dont 2 lycées, 2CEM, 4 structures relevant du secteur de la jeu-nesse et des sports, la maison de l'environne-ment, la réhabilitation de plusieurs routes etchemins de wilaya et 70 logements de fonctionpour les enseignants universitaires

B. M.-C.

La crise de carburant quisecoue depuis des jours plu-sieurs wilayas, dont notam-ment la ville frontalière deTébessa et sa périphérie,s’est répercutée, semble-t-il,sur tout le Constantinois quisubit les contrecoups de cettepénurie qui n’a que trop duré.

Des files d’attente, qui àmesure que les jours passentgrossissent, se forment quoti-diennement devant plusieursstations services. Les réser-voirs à sec des dizaines d’au-tomobilistes étaient jeudi

immobilisés, devant les sta-tions-services à la nouvelleville Ali-Mendjeli ou encore àBoussouf. Coincés dans laqueue sous un soleil deplomb, tous espéraient l’arri-vée d’un moment à l’autre ducamion-citerne devant ali-menter les pompes. Les plustouchés par cette pénuriesont les professionnels dutransport, lesquels, affirment-ils, ont dû patienter desheures avant de pouvoir s’ap-provisionner en essence ouen mazout.

Toujours selon ces der-niers, les propriétaires desstations ont dû recourir, jeudi,au rationnement pour pouvoirsatisfaire tous les clients. «Ona dû attendre plusieursheures avant de pouvoir seréapprovisionner en fuel. Laquantité livrée étant insuffi-sante pour couvrir la deman-de de tout le monde, celle-ci aété plafonnée», nous a racon-té un chauffeur de taxi jeudi.Selon son ami, un routier, lemême problème est vécu àSétif, Aïn-Beïda et Oum ElBouaghi.

A vrai dire, nous a expliquéun pompiste, des dizainesd’automobilistes, craignantvraisemblablement une pénu-rie qui pourrait s’étaler surplusieurs jours, ont pris d’as-saut les stations-services.

Autrement dit, croit-il savoir,«cette crise est passagèrepuisque les stations sont ali-mentées périodiquement encarburant». Toutefois, pour-suit-il, «les rotations descamions-citernes ont enregis-tré, dernièrement des pertur-bations dont il dit ignorer lescauses.

Dans le même ordred’idées et à en croire d’autrespompistes de Constantine,«une panne inattendue quiaurait touché les installationsde la raffinerie de Skikdaserait la cause de cette pénu-rie».

Contactés pour de plusamples informations, les res-ponsables de Naftal étaientdans la journée de jeudi injoi-gnables.

Farid Benzaïd

La pénurie de carburant, sans précédent, sévis-sant depuis deux semaines dans la région ouest dupays, a fini visiblement par rattraper Constantine etsa proche périphérie. En effet, depuis quatre jours,une tension sur les carburants est perceptible dansles stations-services de Constantine.

CONSTANTINE

Tension sur les carburants

Entre les fasts-foods, glaciers,pâtissiers ou simple magasinsd’alimentation générale, lesclients et vacanciers ont devanteux une pléthore d’offres deconsommation, montrant sibesoin est, que le modèle deconsommation a, en effet, bienévolué dans notre société.

Mais il est un aspect qui peineà suivre cette évolution. Il s’agitde la question de l’hygiène, de laqualité des produits proposés, etde la concurrence des prix. Dansce cadre, l’on en est toujours auvolet répressif pour réguler lesystème.

Et d’ores et déjà, les adminis-trations locales concernées,comme la DCP, prévoient unemobilisation tous azimuts desagents avec pas moins de200 éléments sur le terrain. Sil’on considère la taille du secteurdes services, ce chiffre est très

relatif, et donc son impact n’est,au demeurant, que dissuasif.

Deux tâches attendent lescontrôleurs. Il y a d’abord le voletprix durant le Ramadan et là il y adu travail.

Comme pour dérouter encoreplus les consommateurs,l’UGCAA a estimé que les prixétaient «abordables», alors qu’el-le est attendue sur le volet sensi-bilisation de ses adhérents. Maisen matière de contrôle, étantdonné qu’on est dans un systè-me de liberté des prix, seuls lesproduits subventionnés font l’ob-jet de contrôle.

Néanmoins, la loi prévoit desdispositions pour ce qui est desmarges bénéficiaires qui sonttotalement incontrôlables dans laréalité. Pour ce qui est de la qua-lité et de l’hygiène, l’été est tou-jours synonyme d’intoxicationsalimentaires, même s’il s’agit

dans plus de 60% des cas d’in-toxications collectives. Cetteannée, semble-t-il, les agents ducontrôle de l’hygiène serontdotés d’équipements leur per-

mettant de s’assurer sur place durespect de la chaîne de froid desproduits sensibles. Mais plus quetout, c’est la vigilance et l’exigen-ce des consommateurs qui régu-

leront le mieux les pratiquescommerciales en faisant jouer laconcurrence, pour arriver à cetadage «le client est roi».

Fayçal M.

Le Soird’Algérie Dimanche 7 juillet 2013 - PAGE 9Le Soir de l’Ouest

RITUEL ESTIVAL À ORAN

Contrôles tous azimuts

AÏN SEFRA

Le scorpion tue encore !Le scorpion androctonus australis hector tue encore. Il vient de signer de son

venin noir sa victime en début de ce mois de juillet. Il s’agit du jeune D. F., âgé de27 ans, demeurant à haï Salem, un quartier fief du scorpion. La victime a trouvéla mort dans la nuit de vendredi à samedi, des suites des complications graves dela morsure de cet animal articulé, quelques heures après son admission à l’hôpitalde Aïn-Sefra. Aux UMC (service des urgences) de l'hôpital d'Aïn-Sefra, on enre-gistre chaque soir, entre 2 et 5 sujets piqués. A chaque arrivée des grandes cha-leurs, l'inquiétude s'installe.

La prévention, elle, demeure l'aspect primordial pour épargner des vieshumaines. Mais le mystère sur ces piqûres qui chaque année coûtent la vie à desnombreux citoyens demeure toujours posé, malgré les campagnes de lutte contrecet animal de la famille des arachnides. C'est dire que le scorpion androctonusaustralis hector tue encore. Quand donc, mettrons-nous fin à ce danger mortel ?

TIOUT

Un mort par noyadeLa paisible oasis de Tiout a été encore une fois, secouée durant l’après-midi de

ce vendredi 5 juillet, par le décès par noyade d’un jeune adulte répondant aux ini-tiales D. H., âgé de 29 ans, originaire de N’gaous (Batna).

Le corps sans vie de la victime a été repêché du barrage par les éléments de laProtection civile et transféré à la morgue de l’hôpital d’Aïn-Sefra. Il sera évacuévers sa ville natale après l’autopsie. Malgré l’arrêté du wali interdisant les bai-gnades dans le barrage de Tiout, plusieurs jeunes continuent à fréquenter cettecharmante oasis, distante de 17 km d’Aïn-Sefra, à la recherche de la fraîcheur.

B. Henine

SOLIDARITÉ DE RAMADANÀ AÏN-TÉMOUCHENT

34 299 familles nécessiteuses recensées

A quelques jours du début du mois de Ramadan, par-tout, les commerces de saison affûtent leurs armes etredoublent d’efforts, pour s’assurer une saison qui seraencore écourtée.

En prévision du mois sacré, lawilaya d'Aïn-Témouchent a recensé34 299 familles nécessiteuses quiauront à bénéficier des aides de laDirection des affaires sociales et duCroissant-Rouge algérien.Cependant, ces familles profiterontde 7 000 couffins estimés à plus de2 milliards de centimes, soit 2 000de plus que l'année 2012.

Le contenu du couffin, d’une valeur de36 000 dinars, est composé de 13 produitsalimentaires de première importance : café,pois chiches, beurre, lait, tomate concen-trée, pâtes, pruneaux secs, raisin sec,huile, sucre, semoule, thé et riz.

Les opérations de distribution de cescouffins destinés aux familles des 28 com-munes seront menées par des commis-sions de daïra et s'effectueront dès le début

du mois sacré pour permettre aux famillesd'être à l'abri du besoin.

Le financement de cette action de soli-darité a été réparti entre quatre parties, àsavoir la Wilaya, le ministère de laSolidarité nationale, les communes ainsique les partenaires et les hommes d'af-faires.

Toujours dans le cadre de la solidarité,la Direction des affaires sociales (DAS) dela wilaya d'Aïn-Témouchent ouvrira, en cemois de Ramadan, sept restaurants pourprendre en charge les familles démunies,les sans-abri et les personnes qui tra-vaillent loin de leurs familles.

Ces structures de bienfaisance serontimplantées dans les grandes villes de lawilaya : 3 à Aïn-Témouchent-Ville, 1 pourchacune des villes de Béni Saf, HammamBou-Hadjar, El-Amria et El Malah.

S. B.

Phot

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Le Soird’Algérie Culture Dimanche 7 juillet 2013 - PAGE 11

Le temps guérit certaines fractures de l’histoire. AAlger, l’indépendance de l’Algérie a été fêtée pardiverses activités culturelles et artistiques. Une desplus originales a eu lieu à l’Institut français d’Alger, lorsd’une soirée organisée avec l’association algéroiseSOS Bab-El-Oued, sous le slogan «Algérie ma pas-sion». La fête a commencé par Kassaman, l’hymnenational algérien, interprété au complet y compris lepassage où la France est citée. C’est bien de com-mencer une soirée avec du chaâbi en compagnie duduo Mohamed Tamache et Asma. Hiba & Co (folk rock)maintiennent le flambeau de l’ambiance allumé et sedistinguent par une originale reprise de Hit the roadJack de Ray Charles. Encore du folk rock avec KamelHadji, Ghozlane, Dina Farah et Samir Fares qui sesont succédé sur la scène des jardins de l’Institut fran-çais. Nous rencontrons des membres du groupePigeons Voyageurs d’Afrique (P.V.A.) dont Joe Okita-wonya est un des membres fondateurs. Parmi lesbénévoles de SOS Bab-El-Oued, activent un Anglaiset Redouane, l’ex-guitariste du groupe rock Dzaïr.Autour de nous, on parle (presque) toutes les langues,ce soir. Retour vers la musique avec l’étonnant flamen-co rock du groupe Good Noise. Un peu de slam avecNassim et Abdenour, puis encore du rock avec Eclyps.Les rappeurs du groupe Genoxy maintiennent lacadence avant de passer le témoin à Wlad Bambra, ledeuxième groupe gnawi de cette soirée après KDA-weKDA.

«Buvons encore, une dernière fois, à l'amitié,l'amour, la joie. On a fêté nos retrouvailles», chantenten chœur tous les artistes et groupes participants àcette fête entrant également dans le cadre du cinquan-tenaire de l’indépendance de l’Algérie. Cette chansonde Graeme Allwright va clôturer en beauté la soirée.Un peu plus tard, des feux d’artifices illuminent le cield’Alger.

Les Algériens et les Français ont célébréensemble l’indépendance de l’Algérie. Le temps gué-rit les fractures !

K. [email protected]

A l’amitié, l’amour, la joie !

Par Kader Bakou

Le coup de bill’art du Soir

THÉÂTRE RÉGIONAL KATEB-YACINE DETIZI OUZOU :Dimanche 7 juillet à partir de 14h30 : Céré-monie de clôture du Festival culturel arabo-africain de danse folklorique. Spectacle duBallet national algérien.

MAISON DE LA CULTURE MOULOUD-MAMMERI DE TIZI OUZOUDimanche 7 juillet à 21h30 : Concertd’Amel Wahby en clôture du Festival culturelarabo-africain de danse folklorique.

COMPLEXE CULTUREL ABDELWAHABSALIM (CHENOUA, TIPASA)Jusqu’au 15 juillet : Exposition de Dalloul

Feth Allah intitulée «L’Algérie entre la mondia-lisation et l’authenticité».

GALERIE D’ART DE L’HOTEL EL DJA-ZAIR EX-SAINT- GEORGE (ALGER)Jusqu’au 10 juillet : Exposition «Merveillesdu Sahara» de l’artiste Narimane Sadat.

GALERIE AÏCHA-HADDAD (84, RUEDIDOUCHE-MOURAD, ALGER) Jusqu’au 15 juillet : Exposition decalligraphie de l’artiste Salah Magbad.

THÉÂTRE DE VERDURE DE SIDI-FREDJ(EST D’ALGER)

Dimanche 7 juillet à 22h : Concert decheb Mami.

CENTRE COMMERCIAL ET DELOISIRS DE BAB EZOUAR (ALGER)Jusqu’au 10 juillet : En collaborationavec les éditions Z-Link, exposition deDZ-Mangas à la galerie Ezzou’art.Ventes-dédicaces, débats et ateliersd’initiation.

CENTRE CULTURELMUSTAPHA-KATEB (5, RUEDIDOUCHE-MOURAD, ALGER) Jusqu’au 12 juillet : Exposition

collective de deux artistes Zouini Ahcèneet Bouameur Noureddine sur le thème «Art et poésie».

MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN D’ALGER (25, RUELARBI-BEN-M’HIDI, ALGER)Jusqu’au 30 août : Dans le cadre du 50e

anniversaire de l’indépendance de l’Algérie,le Musée public national d’art moderne etcontemporain d’Alger et l’Institut culturelitalien d’Alger présentent l’exposition «Lesphotographes de guerre», avec lesphotographies Algérie 59 de VittorugoContino.

[email protected]

Concurrence oblige, laprogrammation spé-ciale Ramadan 2013de la Télévision natio-nale sera marquée,cette année, par ladiversité et l’innova-tion. Les responsablesde l’Etablissementpublic de télévisionont, semble-t-il, misles bouchées doublespour concocter desgrilles de programmesattractives.

La nouvelle grille pour cha-cune des cinq chaînes a étéprésentée, hier, au siège del’EPT, 21 boulevard des Mar-tyrs, Alger. A l’occasion de cetteconférence de presse suivied’un débat, Tewfik Khelladi, DGde la Télévision nationale, asouligné avoir tiré les leçons del’expérience passée. Aussi,insiste-t-il, «c’est davantagesur les contenus que sur lastructure des grilles de pro-grammes que l’effort seraconcentré cette année». Letriptyque résumant l’esprit desgrilles de Ramadan est le sui-vant : diversité, authenticité etconvivialité.

Bien sûr, précisera-t-il,«chaque grille des pro-grammes a été construite selonl’identité et les fonctionspropres à chacune des chaînesavec, cependant, des passe-relles et des synergies soi-gneusement étudiées afin d’op-timiser l’audience cumulée desdifférentes chaînes et de renta-biliser au mieux les lourdsinvestissements consentis pourla production des pro-grammes». C’est ainsi que lescinq chaînes seront alimentéespar «plus de 70 programmesnationaux, dont une vingtainede fictions, 6 feuilletons arabes,10 films de cinéma occidentauxet une série policière». Enpourcentage, la productionnationale se taille la part du lion(près de 85 %), les pro-grammes arabes ne consti-tuant que 10 % environ, et ceuxoccidentaux seulement 5 %.

En raison de la concurrenceque lui livrent désormais leschaînes privées, la Télévisionalgérienne se doit de réserver àses téléspectateurs des grillesvariées, avec beaucoup d’in-édits. Selon Tewfik Khelladi,cette offensive tous azimutsaura sa colonne vertébrale.Ou, plutôt, «son fer de lancesera constitué de la chaîne ter-

restre et de la chaîne satellitai-re A3 qui joindront leur potentieltous les jours, entre 18h et 22h,pour diffuser en commun unesélection des meilleurs pro-grammes de fiction et de diver-tissement». Au menu de cettetranche horaire commune :feuilleton social algérien, sit-coms, caméras cachées,séries humoristiques. Le toutest 100 % production nationa-le. Quant au JT de 20 h, il estprogrammé à 19h. Après 22h,chacune des deux chaînesreprend son programme propre: émissions de plateau (direct)telles que «Lemmet Rama-dan», feuilletons arabes, lasérie religieuse «Khaybar», lessaisons 2 de «Zaman el bar-ghout» et de «Zounoud essit»,feuilletons à thème social ou dugenre comédie. Parmi lesémissions de plateau program-mées sur les deux chaînes, onrelève «Tadj el Coran», «Noud-joum khalida» (des hommagesà Hnifa, el Anka, Ahmed Wahbi,Abdelhamid Ababsa et Boudje-mia Merzak), «Bachacha»(avec des humoristes).

Le programme prévu surCanal Algérie est, lui aussi,100 % algérien (ou presque,les droits de diffusion satelli-taires du feuilleton «Omar»ayant été acquis). Au menu decette chaîne, «des pro-grammes de divertissement decourte durée, des sitcoms et unfeuilleton seront diffusés durantle prime-time en Algérie et enEurope occidentale. Initiativeinédite, le même programmesera rediffusé au moment del’iftar dans la région de Mont-réal, vers 2h (heure algérien-ne)». Un riche programme dedivertissement de fiction etd’émissions culturelles caracté-risera également la Chaîne 4d’expression amazighe. LaChaîne 5, enfin, offrira aux télé-spectateurs le feuilleton «Khay-bar» (avant l’iftar), le program-me «Tadj el Coran» (diffusédans son intégralité) et l’incon-tournable retransmission de laprière des taraouih.

Naturellement, les téléspec-tatrices en particulier et lesenfants seront gâtés. Pour lesfemmes, il y aura des séries de

fiction et des émissions culi-naires l’après-midi, mais sur-tout deux sitcoms en prime-time et en soirée («Djarti» et«Hkayate N’sa») et une sériede quatre numéros sur desAlgériennes mythiques(«Nouba b'nouba»). Lesenfants, eux, pourront se réga-ler avec des dessins animésrécents et les émissions«Sahla mahla» et «Hamzetwassl». En ce qui concerne«Noudjoum el Fen», le tradi-tionnel concours du Ramadan,«il sera doté de cadeaux degrande valeur», promet le DGde l’EPTV. A l’évidence, laTélévision nationale a bien soi-gné ses grilles ramadha-nesques.

Il faut s’attendre à des suc-cès d’audience avec certainsprogrammes, notamment lasérie religieuse «Khaybar», lesfeuillerons «Nour el fadjr» (réa-lisé par Amar Tribeche) et«Ghadan touchrik echams» (deBachir Sellami), les sériescomiques «Hkaytek hkaya» et«Dala b'dala», les sitcoms «Darel djirane» et «Si Walou» ouencore «La caméra cachée».Sans compter les films de fic-tion qui apporteront un plus à laprogrammation. «Vous allezassister à un retour des filmsde qualité», assure TewfikKhelladi. Et de conclure :«Nous avons concentré nosefforts sur la qualité, car noussommes avant tout un servicepublic. Nous sommes d’ailleursen train de nous équiper dansce sens pour élargir le spectred’une diffusion de qualité.»

Hocine Tamou

NOUVELLE GRILLE SPÉCIALE RAMADAN 2013

La Télévision nationaleinnove dans la diversité

Phot

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RFESTIVAL DE LA MUSIQUE

ACTUELLE DE GUELMA

Bibi crée l’événement

L a troisième journée duFestival national de lamusique actuelle de

Guelma a été marquée parla prestation du chanteurannabi Bibi qui a présentéune série de compositions,tirées essentiellement dupatrimoine chansonnieralgéro-tunisien (malouf,andaloussi, assimi moder-ne, hadra...). En véritablenostalgique de la musiquetraditionnelle, l’enfant pro-dige de Annaba a repris,au cours de cette soirée,les anciennes chansonsles plus connues du public.Pendant plus d’une heure,Bibi a fait voyager le publicdans le répertoire de lamusique d’antan avec une

grande générosité, et unsourire qui a allumé lafoule. Attaché, comme àl’accoutumée, aux compo-sitions authentiques, il aprésenté un style mi-tradi-tionnel, mi-moderne maisbeaucoup plus rythmé, cequi a enchanté le public.Parmi les chansons qu’il ainterprétées, on citeranotamment : Mhani Ezzi-ne, Ya chadli, Dourbiha yachibani….

«J’ai été impressionnépar la passion du publicguelmi, le contact a ététrès facile ; en plus, l’orga-nisation est impeccable»,nous a confié Bibi à la finde son concert.

Noureddine Guergour

Festival culturel arabo-africain

de danse folkloriquede Tizi-Ouzou

DDIIMMAANNCCHHEE 77 JJUUIILLLLEETT 22001133TTHHÉÉÂÂTTRREE RRÉÉGGIIOONNAALL

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-- HHoommmmaaggee aauu BBaalllleett nnaattiioonnaall aallggéérriieenn -- SSppeeccttaaccllee aavveecc llee BBaalllleett nnaattiioonnaall aallggéérriieenn

MAISON DE LA CULTUREMOULOUD-MAMMERI

2211hh3300 :: ssppeeccttaaccllee ddee ccllôôttuurreeaavveecc llaa cchhaanntteeuussee AAmmeell WWaahhbbii..

COCA-COLA

Peu de changements attendus en août

JS KABYLIE : SUR INSTRUCTIONDE L’ENTRAÎNEUR AÏT-DJOUDI

Le contrat d'Anthony Ouasfane résilié

Le Soird’Algérie Sports Dimanche 7 juillet 2013 - PAGE14

COUPE D'ALGÉRIEINTER-QUARTIERS

«ABDELHAMID KERMALI»

Laghouat remportela 1re édition

La sélection de Laghouat a remporté la 1re édition de lacoupe d'Algérie inter-quartiers de football Abdelhamid-Kermali, en s'imposant face à la sélection de Tizi-Ouzou (2-1, mi-temps: 2-1), vendredi au stade de Bourouba à Alger.

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. MohamedTahmi, a donné le coup d'envoi de la finale de l'épreuve àlaquelle ont assisté d'anciens joueurs de la sélection algé-rienne : Chaâbane Merzekane, Nacer Guedioura et KaderFerhaoui.

Organisée par le ministère de la Jeunesse et des Sports,la direction de la jeunesse, des sports et des loisirs de lawilaya d'Alger ainsi que l'association Ouled El-Houma, laphase finale de la coupe d'Algérie inter-quartiers a regroupé11 clubs issus des qualifications nationales qui ont débutéau mois de janvier au niveau des communes de tout le terri-toire national, ainsi que trois sélections représentant la com-munauté algérienne à l'étranger.

Initialement prévue pour mercredidernier, la reprise des entraînementspour la nouvelle saison du club cherà Omar Sikki était très timide, en rai-son de l'absence totale des cadresde l'équipe de l'exercice écoulé. Lestaff technique s'est retrouvé face àune poignée de joueurs qu'on peutcompter sur les doigts d'une main.Cette situation a mis dans l'embarrasCheriet et Bouterfes qui ont dû annu-ler la première séance d'entraîne-ment pour se donner un rendez-vousce dimanche où ils devraient avoirsous la main tous les joueurs del'exercice écoulé. Le temps que l'en-traîneur Bouterfes Mohamed, chargépar le nouveau président du CSA,Ahmed Benzaâma, contactera tousles joueurs de la saison dernièrepour les informer de la reprise desentraînements. Le choix porté surBouterfes n'est pas fortuit du fait quece dernier était l'entraîneur de tous

les joueurs témouchentois despetites catégories et connaît parconséquent parfaitement tous seséléments. Le président du club saitparfaitement que ce coach sauraconvaincre les joueurs, raison pourlaquelle il lui a confié cette mission.

Cependant, les coéquipiers deMouffok exigent avant toute discus-sion d'encaisser leurs dus de l'exerci-ce écoulé. En effet, les joueurscadres du CRT exigent d'être payés,sinon ils mettront leur menace dequitter le club à exécution. Il est utilede noter que près d'une dizaine dejoueurs ont fait l'objet de contactsdes clubs de la région. Selon l'entou-rage des joueurs, quatre ou cinq élé-ments ont déjà signé pour d'autresformations, à l'instar de Benamar(MCO), Benmoulay, Benaziza,Meliani et Lecheleche qui auraientopté pour d'autres clubs de la région.

S. B.

FOOTBALL

Le défenseur centralAnthony Ouasfane, signataired'un contrat de deux saisonsavec la JS Kabylie, s'est vurésilier «à l'amiable» son bail àla demande de l'entraîneurAzzedine Aït-Djoudi.

En effet, le nouveau coach desCanaris qui a succédé à NacerSandjak, n'a pas été emballé par leniveau de l'ancien joueur de MarseilleConsolât (CFA/D 4 Française), âgé de24 ans, et a préféré s'en séparer afinde bénéficier d'une licence de plus quipourrait en profiter à un autre joueur,précise la même source.

L'ancien sélectionneur de l'équipenationale olympique aurait conseillé àla direction de faire le nécessaire pourengager le défenseur central du MC

Alger, Redouane Bachiri. Par ailleurs,le milieu international cap-verdien,Maniche, qui s'entraîne avec le groupedepuis quelques jours, n'a toujourspas signé son contrat avec la JSK.

Le président du club, Moh-ChérifHannachi, devrait rencontrer l'agent dujoueur pour aborder le dernier rounddes négociations relatif au contrat del'ancien joueur de Fareinse (Portugal).

La JSK a enregistré jusque-là l'arri-vée de Yesli (FC Paris/France),Aouedj (MC Oran), Chibane (JSMChéraga), Madi (NA Hussein-Dey) etle Camerounais Ebossé (PerakFA/Malaisie).

Côté préparatifs, la JSK effectueraun stage en Slovaquie programmédurant la deuxième semaine de juillet,après que la direction ait songé àeffectuer la préparation en Tunisie.

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Anthony Ouasfane.

CR TÉMOUCHENT

Une reprise très timide

Le prochain classementCoca-Cola/Fifa, qui sera publiéle 8 août ne devrait pasconnaître de gros bouleverse-ments. Le calendrier internatio-nal étant calme en cette pério-de estivale, très peu dechangements sont attendus lorsde la publication du prochainclassement avec notamment unstatu quo dans le Top 10emmené par l’Espagne.

L’Algérie, qui avait, jeudidernier, lors de la publication duclassement mensuel de juillet,réussi à gagner une place (34au lieu de 35 occupée en juin2013), ne devrait pas bouger desa position. Les Verts pourront,toutefois, se rapprocher davan-tage des Maliens qui, mêmesans jouer, devront perdrequatre places (32 au lieu de28). La Côte d’Ivoire, leader duclassement africain, devraitperdre cinq places dans le pro-chain classement (18e au lieudu 13e rang occupé en juillet)alors que le Ghana, son dau-phin, se maintiendra à la 24e

place. La dégringolade desIvoiriens est induite par la pro-gression de la Bosnie-Herzégovine, l’Angleterre, laSuisse (+1) et surtout leMexique (+4). L’Elo Ratingsdevrait être, par ailleurs, favo-

rable ou défavorable, c’estselon, à plusieurs Africains.Aussi, le Nigeria, qui figuraitdans le dernier classementjuste derrière l’Algérie (35e)devrait se classer en août à la37e position (-2), tandis que leBurkina Faso passera de la 42e

place à la 46e. De son côté, laTunisie (49-2) sera surclasséepar son concurrent direct dansles éliminatoires de la Coupedu monde, le Cap-Vert (48,+1),alors que le Cameroun, grâce àsa victoire sur tapis vert devantle Togo, gagnera 15 places (56e

au lieu de la 65e place occupéeen juillet) alors que l’Egypte,potentiel adversaire des Verts

aux play-offs, grimpera d’unepetite place (61e au lieu de 62e).

Ces changements devrontêtre plus palpables lors du clas-sement attendu en septembre,soit à la veille du tirage au sortdu tour des play-offs en Afrique.Il est à rappeler que l ’EloRatings prend en considérationtrois facteurs pour l’octroi despoints. A savoir la valorisationdu résultat du match, l’impor-tance du match (allant dumatch amical à celui entrantdans le cadre de la Coupe dumonde) et la valeur de l’adver-saire (classement Fifa et coeffi-cient dans sa confédération).

M. B.

Le Paris SG, qui a repris l'entraînement lundidernier avec un nouvel entraîneur Laurent Blancmais un effectif inchangé, est passé aux chosessérieuses sur le marché des transferts, notam-ment sur le dossier Cavani, priorité du directeursportif Leonardo.

Pour la presse italienne, l'affaire est scellée etl'attaquant uruguayen, meilleur buteur de Serie Ala saison dernière (29 buts), va quitter Naplespour rejoindre le champion de France pour untransfert estimé à plus de 60 millions d'euros, cequi en ferait le plus cher de l'histoire de la Ligue 1.

De source proche du PSG, le club de la capi-tale a proposé un contrat de 5 ans et un salairemensuel de 600.000 euros nets à l'internationaluruguayen de 26 ans. Mais des médias britan-niques assurent que Chelsea, qui aurait proposé ily a un mois l'Espagnol Fernando Torres plus 30millions d'euros en échange de Cavani, n'a pas ditson dernier mot.

Le joueur, lui reste muet. «Bien sûr que jepourrais dire quelque chose, mais je ne vais pasle faire, car en ce moment, mes déclarations pour-raient être mal interprétées», avait-il déclaré à lafin de la Coupe des Confédérations dimanche der-nier, avant de partir en vacances en famille.

La détermination du PSG d'avancer sur cedossier montre, en tout cas, la volonté des richis-simes dirigeants qataris de frapper fort après ledébut de mercato fracassant de leur nouveau rivalen L1, l 'AS Monaco du mill iardaire DmitryRybolovlev. Le club de la Principauté a déjàdépensé entre 115 et 130 millions d'euros pourattirer l'attaquant vedette de l'Atletico Madrid,Falcao, mais aussi Moutinho et Rodriguez, en pro-venance de Porto, sans compter le vétéranRicardo Carvalho arrivé libre.

Pour le PSG, champion d'Europe des trans-ferts l'été dernier avec 147 millions d'euros dépen-sés grâce aux fonds de Qatar Sport Investments(QSI), impossible de rester les bras croisés.

Ronaldo toujours convoitéSurtout s'il veut faire mieux que la saison der-

nière (champion de France et quart de finaliste dela Ligue des champions).

Les dirigeants qataris rêvent toujours de fairevenir l 'attaquant vedette du Real Madrid,Cristiano Ronaldo, dont la valorisation dépassedésormais les 93 millions d'euros de son transfertrecord en provenance de Manchester United en2009. Mais le dossier est hautement politique etest donc géré dans la plus grande confidentialité.

Pour amadouer le Real, le PSG pourrait pro-poser d' inclure dans la transaction ZlatanIbrahimovic, qui déclarait en mai ne pas savoir s'ilresterait en cas de départ de Carlo Ancelotti...désormais entraîneur du club madrilène, en quêted'un avant-centre pour compenser le départannoncé de Gonzalo Higuain.

Il reste aussi à convaincre Ronaldo, qui adéclaré jeudi «mon futur est au Real Madrid et jeveux y rester», mais n'a pas encore trouvé d'ac-cord avec le club espagnol pour une prolongationde son contrat, qui court jusqu'en 2015.

Toujours à l'étranger, le club suit depuis long-temps le milieu de l'AS Rome Daniele De Rossi.

Laurent Blanc, lui, suit des pistes françaiseset a rappelé cette semaine son intérêt pour leLillois Lucas Digne, également convoité parMonaco mais qui dispute actuellement le Mondialdes moins de 20 ans en Turquie, et le milieurécupérateur Yohann Cabaye, qui a frôlé la relé-gation en Angleterre avec Newcastle, avec qui ilest sous contrat jusqu'en 2016.

Ces possibles arrivées sont toutefois aussiconditionnées au départ de joueurs actuels del'effectif. Si Kevin Gameiro et Clément Chantômesemblent toujours vouloir changer d'air, le défen-seur central Mamadou Sakho, troisième choixsous Ancelotti, pourrait décider de rester dansson club formateur après l'arrivée de Blanc.

FRANCE

Le PSG passe aux choses sérieuses

CS CONSTANTINE

L’Espanyol en amical le 30 juillet à Hamlaoui

Le CSC prépare sérieusement le début duprochain exercice. En stage depuis quelquesjours en Tunisie, le club phare de l’antique Cirtaa disputé, vendredi dernier un match amical àHammam-Bourguiba face au CA Bizerte (0-1).Un test qui sera suivi par d’autres avant la fin decette première phase de la préparation estivalemenée par Garzitto. Le CSC devra aussi jouerd’autres confrontations amicales pendant lemois de Ramadan dont celle qui le verra affron-ter les Catalans de l’Espanyol Barcelone, le 30juillet prochain au stade Hamlaoui. Hier, le clubespagnol a confirmé sur son site le déplace-ment à cette date en Algérie. Le team drivé parle Mexicain Javier Aguirre devrait égalementaffronter d’autres formations du Maghreb, àl’instar du Raja (27 juillet à Casablanca) etl’Ittihad Tripoli (le 11 ou 12 août en Libye).

M. B.

TOURNOI BAHIA FOOT

Une finale à ne pas raterC’est cet après-midi (18h) qu’aura lieu au niveau du mini-

complexe sportif Reguig-Abdelkader à Maraval, la finale de la15e édition du tournoi national de football inter-quartiers «BahiaFoot», organisé par l’association La Radieuse.

Une finale qui intervient après près d’un mois de compéti-tion, dans une ambiance chaleureuse pleine de beau jeu, decamaraderie et de fair-play, à raison de 6 matchs par jour. 420joueurs non-structurés, représentant 65 équipes venues denombreuses wilayas du pays, se sont affrontés pour pouvoiratteindre la finale et être désignées les deux meilleureséquipes du tournoi.

Les organisateurs ont su mettre les ingrédients qu’il fautpour réussir cette manifestation annuelle. Ce dimanche, lecomité dirigé par Kada Chafi prévoit un riche programme avecd’abord un match d’ouverture, parrainé par la DGSN, entre uneéquipe du quartier d’El-Hamri et celle du quartier de Saint-Pierre dont l’arbitrage a été confié à Mohamed Hansal. Ledeuxième match réunira des joueurs handicapés, qui vontdémontrer le temps d’un match, que la volonté est plus forteque le handicap.

Le clou de cette soirée sera la grande finale opposantl’équipe de Gambetta, surnommée déjà «la machine», et larévélation du tournoi, la formation du quartier de Cité-Petit. Unmatch indécis dont l’office sera assuré par le meilleur arbitreafricain et arabe de l’année 2012, Djamel Haïmoudi.

CLASSEMENT FIFA

L’Algérie et la Burkina Faso se maintiennent au Top 5 africain.

Mêmes jambes infatigables,même revers à deux mains, mêmeténacité en défense, même service,même réticence à monter au filet,même efficacité en première balle...la liste est longue des points com-muns aux deux adversaires, qui ontaussi le même âge, 26 ans, à unesemaine près, et la même taille oupresque : 1,90 m pour Murray, 1,88m pour Djokovic.

Les deux champions ont bien sûrleurs différences, et même descaractères opposés. Le pétillantDjokovic, toujours prêt à faire uneblague, a le sang chaud des Slavesdu Sud et le sens du spectacle alorsque Murray est l'un des joueurs lesplus austères du circuit, auquel ni lesgrandes victoires ni les publicitairesn'arrivent à arracher un franc sourire.

Leurs palmarès aussi les sépa-rent. Si le Serbe pourrait abandonnerle tennis aujourd'hui avec le senti-ment du devoir accompli, lui qui adéjà à son actif six titres du GrandChelem, dont un à Wimbledon en2011, deux Masters, une Coupe

Davis et la place de numéro un mon-dial, le Britannique est loin d'avoiraccompli tous ses rêves, même s'ils'est libéré d'un grand poids engagnant son premier Grand Chelem àl'automne dernier à l'US Open, contreDjokovic. Une victoire à Wimbledon, àsa deuxième finale d'affilée, en feraitdéfinitivement un héros dans un paysqui attend cela depuis 77 ans.

Trois finales sur quatreRaquette en mains en tout cas,

on est loin du choc des styles sifécond en matches d'exception entreRoger Federer et Rafael Nadal, ouplus loin dans le temps entre PeteSampras et Andre Agassi ou entreBjorn Borg et John McEnroe. Larivalité Djokovic-Murray fait plutôtpenser aux matches entre MatsWilander et Ivan Lendl, l 'actuelentraîneur du Britannique, que lesamateurs de tennis suivaient sansfièvre dans les années 1980. La fina-le du dernier Open d'Australie,gagnée par le Belgradois en janvier,avait été très décevante.

Le feuilleton n'a peut-être besoinque de circonstances favorablespour devenir une épopée.

Il vaudrait mieux pour le sportcar les deux hommes, qui se serontaffrontés dans trois des quatre der-nières finales de Grand Chelem, ontpris le pouvoir sur le circuit depuisdix-huit mois, à l'exception de laterre battue où règne encoreRafael Nadal.

Le Central de Wimbledon leurfournit le cadre idéal où tant dematches d'anthologie ont déjà eulieu. Djokovic et Murray s'y sont ren-contrés une fois, l 'an passé endemi-finale des Jeux olympiques, àl 'avantage de l 'Ecossais, mais

jamais dans le cadre du GrandChelem sur gazon. Selon toutesprobabilités, le match sera serré,mais le numéro un mondial, assuréde conserver sa place quoi qu'il arri-ve, semble partir avec une petitelongueur d'avance.

Il mène 11 à 7 dans ses duelsavec Murray, 2 à 1 en finale deGrand Chelem, et a paru un peuplus solide que son plus prochepoursuivant au classement ATPdepuis le début du tournoi.

Murray, à qui on promettait unepromenade après les défaites deNadal, de Federer et de Tsonga, lesplus gros morceaux de sa partie detableau, a au contraire dû cravacherpour battre en cinq sets l'EspagnolFernando Verdasco en quarts definale et le Polonais Jerzy Janowiczen quatre manches en demie.

Djokovic a souffert aussi vendre-di, mais contre un Juan Martin DelPotro en état de grâce, dans unsplendide combat de plus de cinqheures : un authentique chef-d’œuvre celui-là.

FINALE DU TOURNOI DE WIMBLEDON

Djokovic-Murray, un classique qui attend ses chefs-d’œuvre

TTEENNNNIISS

FINALE DE LA COUPE D'ALGÉRIESENIORS-MESSIEURS

Le CCL à l'assaut du GSPLe C. Chelghoum-Laïd tentera

aujourd’hui, de relever le défi face auGS Pétroliers en finale de la Couped'Algérie de handball (messieurs),programmée à partir de 17h30 dansla mythique enceinte qu'est la salleHarcha-Hacène (Alger).

La sympathique équipe de l'estalgérien, le CCL, atteint pour la 2e

fois de son histoire, l'ultime phase dela compétition après celle de 2002face à l'ex-MC Alger qui s'était impo-sé par (37-31).

Faisant partie de l'élite nationaledepuis plus d'une décennie, le CCLreste tout de même un digne repré-sentant de la région en honorantavec fierté les couleurs de la ville deChelghoum-Laïd.

Pour obtenir le droit d'affronterson illustre adversaire qu'est le GSPétroliers, le CCL a franchi allègre-ment toutes les étapes depuis les1/16es de finale en éliminant respecti-vement le GS Boufarik (26-22), le

NR Bou Ismaïl (49-37), le HBC El-Biar (26-23) et enfin l'O. El-Oued(34-27). Son adversaire du jour, leGSP n'est plus à présenter.Champion d'Algérie de la saison encours après sa victoire en finale duchampionnat devant le CRB Baraki(33-26), il détient un record histo-rique difficile à égaler, qu'il partageavec l'ex-MC Alger, en décrochant laCoupe d'Algérie sans interruptiondepuis 1997 à ce jour.

Les Pétroliers exempts en 1/16e

de finale ont éliminé tour à tour, laJSE Skikda (39-20), le MC Saïda(31-24) et l'ES Aïn-Touta (28-17).L'entraîneur Réda Zeguilli qui dispo-se de l'ossature de la sélection natio-nale avec les frères Chahbour,Berkous, et autres, n'a pas cessé demettre ses joueurs en garde contretout excès de confiance, devant uneéquipe hyper-motivée qui n'a rien àperdre dans cette confrontation apriori, très déséquilibrée. La finale

2012 s'était déroulée, rappelle-t-on,le 28 septembre dernier à Oran etqui avait vu la victoire du GSPdevant la JSE Skikda (31-27).

Cette f inale qui débutera à17h30, sera précédée des finalesdes petites catégories.

Start (cet après-midi à la salle Harcha)

Finale des U17 garçons (12h) :ES Aïn Touta - CRB Mila, arbitres :Bekhoukh - Mameri.

Finale des U20 filles (14h) :CRB Badjarah - OJS Constantine,arbitres : Derradji - Tighidite).

Finale des U19 garçons (16 h) :JSE Skikda - NRB Djemila, arbitres :Deche Mustapha – Gouarda.

Finale seniors messieurs (17 h30) : GS Pétroliers - C ChelghoumLaïd, Arbitres : Armouz - Nehal.

Le Soird’Algérie Sports Dimanche 7 juillet 2013 - PAGE15

JJUUDDOO

CHAMPIONNATD'AFRIQUE

CADETS-JUNIORS

Dominationdes judokas

algériensLes judokas algériens ont

dominé la deuxième édition duchampionnat d'Afrique de judo«cadets» (filles et garçons) dontles compétitions ont pris fin ven-dredi à la salle Harcha (Alger), enrécoltant 3 nouvelles médailles d'orsur les 4 mises en jeu dans lesépreuves par équipes.

Ces performances portent lenombre de médailles décrochéespar l'Algérie à 32 (14 en or, 12 enargent et 6 en bronze), suivie de laTunisie avec 28 médailles (13 enor, 6 en argent et 9 en bronze) etdu Maroc (3e place) avec 18médailles (4 en or, 4 en argent et10 en bronze).

Lors de cette troisième journée,la sélection algérienne filles s'estimposée devant son homologuemarocaine (3-2) alors que la sélec-tion hommes a pris l'avantage surla sélection du même pays (4-1).

La sélection algérienne juniorshommes s'est adjugée le titre afri-cain en battant en finale la sélec-tion tunisienne alors que les fillesde la même catégorie ont cédédevant les Tunisiennes.

Les championnats d'Afrique dejudo des cadets et juniors (3 au 5juillet) ont débuté mercredi à lasalle Harcha Hacène d'Alger, avecla participation de 183 athlètes,représentant 12 pays, dont 40judokas algériens. Outre l'Algérie,ce rendez-vous africain a enregis-tré la présence du Botswana,Libye, Maroc, Tunisie, Gabon,Seychelles, Tchad, Afrique du Sud,Burundi, Kenya et Mozambique.

Djokovic a rendez-vous avec une nouvelle consécration.

Le duel entre Novak Djokovic et Andy Murray, à l'affichede la finale de Wimbledon, aujourd’hui est désormais unclassique du tennis, mais l'histoire du Serbe et duBritannique attend toujours ses chefs-d’œuvre après dix-huit affrontements, dont trois en finales de Grand Chelem.

CHAMPIONNAT DU MONDE (U-19/GARÇONS)

L'Algérie s'incline face à la Tunisie

La sélection algérienne masculine de volley-ball des moins de 19 ans (U-19), s'est inclinée vendredi soir face à la Tunisie sur le score de 3 sets à 1(15-25, 18-25, 25-19, 19-25), en match comptant pour les matchs de classe-ment (17e-20e place) du 13e championnat du Monde de la catégorie qui sedéroule au Mexique (27 juin-7 juillet).

Dans l'autre match de ce tour, le Japon a pris le meilleur sur le Rwandasur le score de 3 sets à 0 (25-10, 25-20, 25-14).

Lors de son premier match de cette phase, l'Algérie s'est imposée, jeudi,face au Rwanda 3 à 0 (25-19, 25-22, 25-18).

L'Algérie n'a pas réussi à passer au second tour de cette compétition et aconcédé quatre défaites en autant de matchs : face aux Etats-Unis (3-1),l'Egypte (3-0), la Corée du sud (3-0), et le Brésil (3-0).

Les Algériens ont disputé leur dernier match hier soir face au Japon, alorsque la Tunisie donnait la réplique au Rwanda.

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CRISE À LA FAG

Le MJS doit trancherAprès les fédérations de handball et de taekwondo, c’est au tour de la

Fédération de golf de connaître des remous avec l’émergence d’un mouve-ment de contestation suite à l’élection de Slim Othmani en tant que nouveauprésident de la Fédération algérienne de golf (FAG).

D’ailleurs le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Tahmi, vient d’êtresaisi par un courrier officiel par des membres de l’AG qui lui ont signalé lesnombreuses irrégularités dans la désignation de Slim Othmani à la tête de laFAG, lors de l’assemblée générale élective de la Fédération algérienne de golfen date du 9 mars 2013. Ce jour, la liste présentée en dernière minute par M.Slim Othmani n’a obtenu que 12 voix alors que 12 membres ont voté contre.

Ce qui est contraire à l’article 58 des statuts qui stipule qu’une candidaturepour être légalement et valablement confirmée doit recevoir «50% des voixplus une voix», soit 13 voix pour contre 11.

En conséquence, la liste du candidat Othmani n’ayant pas obtenu la majo-rité requise devait donc être en toute légalité rejetée. Cette situation embarras-se le MJS, surtout que le golf est une discipline olympique dont le président éluen mars dernier a également voté au profit de Mustapha Berraf en tant queprésident du COA. A. A.

Les lutteurs de l'équipe nationale A cadets se sontillustrés, à l'issue de la première journée du tournoimaghrébin de luttes associées cadets-cadettes, dis-putée vendredi soir au palais des sports Hammou-Boutlélis d'Oran, en remportant huit catégories depoids sur les dix mises en jeu.

Cette première journée consacrée à la lutte gréco-romaine dans dix catégories de poids a été marquéepar une nette domination des lutteurs de l'équipenationale A devant leurs homologues tunisiens etmarocains.

Près de 100 lutteurs et lutteuses cadets, représen-tant la Tunisie, le Maroc et l’Algérie avec deux sélec-tions A et B, ainsi qu'une sélection d'Oran, prennentpart à ce tournoi maghrébin, dans les trois styles( lutte l ibre, gréco-romaine et lut te féminine).Cette manifestation sportive de deux jours, organisée

par la Ligue oranaise des luttes associées, en colla-boration avec la Fédération algérienne de luttes asso-ciées et la DJS de la wilaya d'Oran, s’inscrit dans lecadre du programme commémorant le 51e anniversai-re du recouvrement de l'indépendance nationale.

Les lauréats en lutte gréco-romaine- 42 kg : Kaddar Abdellah (Algérie A)

- 46 kg : Merabet Hamza (Algérie A) - 50 kg : Bounasri Hossem (Algérie A) - 54 kg : Hassaini Othmane (sélection d'Oran) - 58 kg : Hasseine Mehdi (Algérie A) - 63 kg : Gara Med Fethi (Algérie A) - 69 kg : Hadjadj Mounir (Algérie A) - 76 kg : Benzaid Samir (Algérie B) - 85 kg : Sid Azara Bachir (Algérie A) - 100 kg : Bendjedaa Islam (Algérie A).

TOURNOI MAGHRÉBIN CADETS

Razzia des Algériens en lutte gréco-romaine

HANDBALL

GOLF

LUTTEVOLLEY-BALL

Si vous êtes en proie àces problèmes, il existe dessolutions…

- Il est important durantvos repas, d'augmenter lesfibres. Les pruneaux sontriches en acides gras. Ils per-mettent de réguler la crois-sance des cellules coliques.Les légumes comme les hari-cots verts, les courgettes oule fenouil seront des alliéspour lutter eff icacementcontre l'aérophagie et les bal-lonnements. Par ailleurs, toutce qui est crudités est à évitercar ils sont plus durs à digé-rer.

- Le fait de se faire plaisir,comme la pratique du chantpermet de rééduquer samanière de respirer et defaire travail ler sa colonned'air. Grâce aux allers-retoursdu souffle, l'exercice du chantconstitue un excellent remèdepour le transit. Il tonifie leventre et prévient des ballon-nements, alors chantez main-tenant !

Tisane contre les ballonnements

Pour sa confection, vousaurez besoin de 20 g degraines des plantes qui sui-

vent : fenouil (besbass),coriandre (kosbor), cumin(kamoun) et anis vert (habètelahlawa). Vous aurez aussibesoin de 2 étoiles de badia-ne écrasées. Toutes cesplantes ont des vertus diges-tives. Le cumin et lacoriandre, par exemple, favo-risent l’élimination des gazintestinaux, responsables desballonnements. Les grainesde fenouil apaisent lesspasmes intestinaux.On confectionne la tisane enfaisant bouillir à couvert, unecuillerée à soupe du mélangede ces graines dans 20 cld’eau. Le temps de cuissonest de 10 minutes. Une fois latisane retirée du feu, on filtreavant de passer à saconsommation. On conseilleune tasse après chaquerepas. Il faut la boire aussisouvent pour plus d’effet. Enplus de stimuler la digestionet de faciliter l’élimination desgaz intestinaux, la t isanerafraîchit la mémoire.

Boire une tisane de graines de fenouil

I l est préférable de laconsommer sans sucre maissi vous voulez vraiment lasucrer, mettez un peu demiel. Cela dit, la tisane sanssucre garde toutes ses pro-priétés.

Après avoir bu une tassede cette tisane, normalement,il vous viendra une envie deroter et oui et même plusieursfois ce qui veut dire que latisane agit et c'est très bonsigne.

Combattreles ballonnements avec

la coriandreFaites bouil l ir un l i tre

d’eau dans une casserole.Jetez-y une poignée defeuilles de coriandre (h’chichm’qatfa ou kosbor). Mettez uncouvercle sur la casserole.Laissez macérer pendant unquart d’heure. Attendezensuite à ce que la décoctionsoit tiède puis filtrez-la à l’ai-de d’une passoire. Buvezdeux à trois tasses par jourde cette décoction. Continuezle traitement jusqu’à ce queles ballonnements disparais-

sent complètement.

Soigner les ballonnementsavec le fenouil et l’argile

blancheVersez de l’eau dans une

casserole. Ajoutez-y unegrosse poignée de feuilles defenouil. Faites bouillir pendantvingt minutes.

Filtrez ensuite le liquideobtenu avec une passoire.Puis, ajoutez trois cuillerées àsoupe d’argile blanche dansl’infusion. Mélangez bien letout et attendez que la prépa-ration soit tiède.

Pour terminer, buvez deuxà trois tasses par jour aprèschaque repas. Répétez cetteopération pendant quatrejours.

Faire partir les ballonnements avec

du bicarbonateLorsqu’on veut manger

des légumineuses, qui, on lesait, font mal au ventre, il vafalloir agir tout simplementpour éviter les ballonne-ments.

Il suffit de mettre une pin-cée de bicarbonate de soudedans l’eau de cuisson deslégumes et on ne devrait plusavoir de problèmes de lasorte.

Cette recette est aussivalable pour la cuisson deschoux et brocolis mais atten-tion de moins saler car lebicarbonate sale déjà à luiseul.

TTTTOOOOUUUUTTTT SSSSAAAAVVVVOOOOIIIIRRRRsur les plantes médicinales

E-mail : [email protected] 7 juillet 2013 - Page 16

Un baume anti-douleurs Les douleurs articulaires, ça peut être invalidant dans la vie.

Alors voici la recette d'un petit baume qui devrait vous aider àmieux les supporter sans faire de miracles pour autant.

Ingrédients :- Huile d'argan. - Huile de menthe poivrée. - Cire d'abeille.- Miel.Préparation :1/ Il vous faut en tout et pour tout quatre ingrédients : de

l'huile d'argan – pour ses vertus apaisantes –, de l'huile dementhe poivrée – pour la fraîcheur –, de la cire d'abeille – pourla consistance – et une cuillère à café de miel pour la douceur etla chaleur. Si l'huile de menthe poivrée vous fait défaut, desfeuilles de menthe feront l'affaire.

2/ Mettez à fondre la cire d'abeille dans une casserole à feudoux puis ajoutez les huiles (une cuillère à café de chaque) et lemiel. Remuez jusqu'à l'obtention d'une mixture lisse et parfu-mée. Il faut qu'elle soit parfaitement homogène et surtout nevous en faites pas, elle deviendra plus compacte en refroidis-sant.

3/ Mettez en pot et laissez refroidir quelques minutes. Votrebaume sera alors prêt, il ne vous restera plus qu'à l'appliquer survos articulations. La chaleur du miel contrastant avec la fraî-cheur de la menthe vous fera beaucoup de bien, parole de moi !

PRÉPARATION DE LA SEMAINE

Le saviez-vous... ?

Un verre d’eau enlève lasensation de faim pendant

la nuit pour presque100 % des personnes au

régime comme ledémontre l’Université de

Washington.Le manque d’eau est le

facteur n° 1 de la cause defatigue pendant la

journée. Des étudespréalables indiquent quede 8 à 10 verres d’eau parjour pourraient soulager

significativement lesdouleurs de dos et

d’articulations.

Des solutions naturelles

La camomille, pour guérirles brûlures d'estomac

Placez 4 fleurs dans une tasse et versez-y de l'eaubouillante. Attendez quelques minutes puis ôtez les fleurs ettamisez l'infusion. La camomille combat les brûlures gas-triques et possède également un effet apaisant.

DÉCOUVREZ…Chaque heure passée

devant la télévision dimi-nue l'espérance de vie de22 minutes. La télévisiona aussi un impact majeursur la chimie de votre cer-veau. Plus vous la regar-dez, plus facilement votrecerveau passe en modepassif, où les messagestraversent votre espritsans votre participation.Vous devenez influen-çable et vulnérable

Soulager le mal de tête avec du citron

Le citron est très bénéfique dans les maux de tête. On peut enboire plusieurs verres mélangés à de l’eau dans la journée.

On peut aussi prendre un citron, le couper en deux et appli-quer les moitiés sur les tempes pendant vingt minutes.

Cette indication n’est donnée que pour un mal de tête bénindans le cas contraire, consulter vite un médecin.

Sachez que...La tisane de thym (ziîtra)

est utilisée égalementcomme drainant pour le

foie, elle peut être utiliséepour ses vertus

digestives, et la tisane dethym est souvent

associée dans ce sens auromarin et ces deux

plantes sont trèscomplémentaires

L’oignon, unattrape-virus

Dans la tradition populai-re, on sait que prendre del’oignon en cas d’infectionpulmonaire avec présencede crachats, favorise l’expul-sion de ces mucosités.

De même, traditionnelle-ment, on peut montrer que laprésence d’oignon dans lespièces d’une maison, aumoment d’épidémie de grip-pe, protège les occupants.On a pu retrouver les virusde grippe dans la chair del’oignon !!! Ce n’est pas unattrape-mouches, mais unattrape-virus.

* Une recette à tenter :on coupe les deux extrémitésd’un oignon. On le piqueavec une fourchette à unedes extrémités et on le poseà côté d’un malade atteint depneumonie.

L’oignon noircit très rapi-dement à cause des germeset l’état du patient s’amélioreconsidérablement !!!

La tomate contre les piqûresd’insectes

Le jus de la tomate utilisée en compresse désinfecte lespiqûres d’insectes vénéneux comme les abeilles, les fre-lons, les araignées. En effet, elle contient un antibiotique, latomatine. En Papouasie, on se sert des feuilles de la tomatecomme antibiotique. Ils appliquent une feuille fraîche avecun peu d’eau sur la plaie, qu’ils enrobent avec un tissu. Aubout de 4-5 applications, une petite plaie infectée semble seguérir dans les 24-48 heures.

En effet, la médecine chinoise explique quecertaines perversités climatiques comme levent, le froid, l’humidité, la chaleur, peuventpénétrer dans l’organisme sans causer desymptômes directs. Elles y séjournent de«manière cachée», Fu en chinois.

Et quelques semaines ou mois après, suiteà des conditions climatiques ou autres adé-quates, ces perversités remontent à la surface.

Dans le cas présent, si nous nous sommesexposés trop souvent à de très fortes chaleurs,cette perversité peut stagner dans l’organismeet resurgir en octobre, novembre sous formede chaleur : maux de gorge, aphtes et autres

symptômes précités. Toutes les familles chi-noises connaissent cela. Elles savent mettreune véritable politique de prévention en action.

Pendant une dizaine de jours à la fin août,elles ont l’habitude de consommer régulière-ment de la pastèque l’après-midi, ou un quartd’heure avant le début d’un repas.

Cette consommation permet littéralementd’éliminer, d’expulser cette chaleur résiduelle(qui pourrait «remonter à la surface» en autom-ne) et donc de se prémunir de telles complica-tions. Ce n’est pas pour rien que la périoded’apparition de la pastèque se situe en été, jus-qu’en octobre.

LU POUR VOUS

La «maladie à effet retard»

La cerise, anti-inflammatoirenaturel

Le terme «cerise» est apparu dans la langue en 1190. Il vientdu latin cerasus (cerisier) qui l’a lui-même emprunté au greckerasos. Riche en eau et en potassium, les cerises stimulent lefonctionnement intestinal. Mieux vaut éviter de boire de l’eau enles mangeant pour ne pas avoir de ballonnements.

Les pédoncules, ou queues de cerises, se préparent endécoction – peu agréable à boire – et sont utilisées notammentcontre l’inflammation des voies urinaires, la cystite, la goutte..

La cannelle, brûleur de sucres

Le terme «cannelle»,apparu au XIIe siècle, vientdu latin «canna» qui veutdire «roseau». Son nom luivient en raison de la formede ses bâtonnets, qui s’ap-parente à celle desroseaux. La cannelle estconsidérée à ce jourcomme un excellent brûleurde graisses et de sucres.

La fraise : que disent lesrecherches modernes ?

Fraise vient du latin «fragra», qui a aussi donné «fragrance»qui fait référence à l’odeur dégagée par la fraise.

*Elles ont pu montrer que la fraise était très riche en vitami-ne C, puissant antioxydant, en vitamine A pour les défensesimmunitaires, en vitamine K pour le système nerveux, en cal-cium et en magnésium.

*Elle contient entre autres des anthocyanes bénéfiques pourl’élasticité des artères. Ils sont capables d’inhiber les multiplica-tions cellulaires dans les cas de cancer du côlon, de la prostateet de la cavité buccale.

*Elle aide à lutter contre les bactéries et elle est dépurative.*Le sirop de fraises naturellement sucré est excellent pour

l’élimination des calculs biliaires.*Sa couleur rouge est donnée par les flavonoïdes, puissants

antioxydants. La fraise est minéralisante et alcalinisante, s’op-posant à un terrain trop acide qui peut par exemple être lacause de chutes de cheveux, de rhumatismes, de crises degoutte…

Une promenade après le repasaméliore la glycémie

Pour limiter leur risque de diabète, les personnes âgéesdevraient marcher 15 min après chaque repas.

En effet, des personnes âgées à risque pour le diabètequi marchaient 15 min après chaque repas ont amélioré leurtaux de glucose sanguin. C’est le résultat d’une petite étudepubliée dans Diabetes Care. Après un repas, le taux de glu-cose dans le sang augmente. Chez une personne en bonnesanté, l’insuline produite permet de faire baisser le taux deglucose dans le sang. Mais chez des personnes à risque dediabète, le taux de glucose dans le sang peut rester élevé.Un petit exercice physique pourrait aider ces personnes aupancréas un peu lent à réduire leur glycémie.

Pour être heureux, assumez vosresponsabilités

Il est facile d'accuser les autres d'être responsables de vosmalheurs, mais les gens heureux assument leurs responsabilités,reconnaissent leurs fautes, et essayent de se servir de leurs mau-vaises expériences pour s'améliorer.

BALLONNEMENTS DE VENTREBALLONNEMENTS DE VENTRE

Il arrive que vous vous sentiez ballonnéaprès un repas, notamment après un repascopieux. Et ce n'est franchement pas agréable !Pour éviter ce désagrément, utilisez des pro-duits naturels.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Dimanche 7 juillet 2013 - PAGE 17

[email protected]

Gigot rôti aux herbes

1 gigot de mouton désossé, 4 cuillères à soupe d’huile, sel, poivre

Pour la farce : 1 bouquet de persil, 2 goussesd’ail, 2 pincées d’herbes de Provence, 1 œuf,poivre, sel, 2 cuillères à soupe de chapelure

Dans un plat creux, mettez la chapelure le persilciselé, l’ail écrasé, les herbes de Provence, l’œuf, lepoivre et le sel. Mélangez le tout à la main.Introduisez cette farce dans le gigot et attachez-le àl’aide d’une ficelle. Déposez le gigot dans un platallant au four. Poivrez. Versez dessus l’huile etmettez-le dans un four préalablement chauffé à 210°(thermostat 7). Faites cuire pendant 45 minutes, enarrosant régulièrement la viande de son jus. Salez enfin de cuisson afin que la viande soit tendre et laissezle gigot reposer pendant 10 minutes dans le fouréteint, porte entrouverte.

Trucs et astuces

Huile de friture

Votre huile de friture nedoit pas fumer et surtoutne pas mousser lorsquevous y trempez les frites.Pour vérifier si elle est à labonne température, jetezdedans un croûton depain. Il doit remonteraussitôt à la surface engrésillant doucement.Pour éviter leséclaboussures, jetez-yune pincée de sel.

Haricots verts

Un bain de quelquessecondes dans de l’eaubouillante rendra l’effilagedes haricots plus facile.

LaitUne petite cuillère ou unepetite pierre placée dans lacasserole de laitl’empêchera de monter àla cuisson. Pour donner unbon goût de lait frais à dulait en poudre, ajoutez unepincée de sel au mélange.

Vrai.

Comme pour la peau, leseffets des UV sontcumulatifs sur les yeux. Laphotokératoconjonctiviteest un «coup de soleil del'œil» : lorsque la cornéeest exposée aux UV demanière intense, le risquede brûlure est élevé.Douloureuse et gênante(sensation d'avoir du sabledans les yeux, larmes et

troubles de la vision), ce«coup de soleil» se guériten quelques jours. Sacheznéanmoins que répété, ilpeut s'avérer dangereux.Attention également sivous souffrez deconjonctivite allergique dèsle printemps : votre œilayant été fragilisé pendantcette période, l'expositionaux UV est vivementdéconseillée et vous devezimpérativement porter deslunettes de soleil.

200 g de farine, 40 g de margarine, 3 c. à soupe rases de miel, 1 yaourt

nature, 1 c. à café de levure chimique,1/2 c. à café de sel.

Préchauffez le four th.4/5 (160°C). Mélangez la levure, la farine et le sel. Ajoutez la margarine et travaillez avecvos doigts jusqu'à obtention d'unepréparation granuleuse. Ajoutez le miel etle yaourt. Travaillez la pâte jusqu'à cequ'elle devienne lisse et homogène. Etalez-la sur un plan de travail farinéjusqu'à 1 cm d'épaisseur. A l'aide d'un

emporte-pièce rond et cannelé d'environ6 cm de diamètre, découpez 12 disques. Déposez-les sur une plaque du four.Badigeonnez-les de lait et laissez cuire15 minutes à four moyen. Servez tiède.

Faux.

Bien que les produits laitiers soient richesen calcium, ils ne pourraient suffire, à euxseuls, à assurer une bonne santé osseuse.Il faut tenir compte de plusieurs autresfacteurs tout aussi importants : l'exercicephysique, une alimentation variée, unebonne gestion du stress, une hygiène devie saine et enfin un facteur des plusimportants : réduire au maximum laconsommation de sucre raffiné quicontribue insidieusement à l'acidification del'organisme et, par conséquent, à unedéminéralisation à plus ou moins longterme.

Briochettes

On peut attraper uncoup de soleil sur l’œil

Les produits laitiers nous assurent-ils une bonne

santé osseuse ?

QQUUEESSTTIIOONN

Nous assimilons mieux nos nutrimentssi notre assiette est bien présentée :

Vrai.

Il est bien connuqu'une bonnealimentationcommencepar lesyeux ! Unea s s i e t t eb i e nprésentée,remplie decouleurs, quiréjouira l'œil,d é c l e n c h e r aautomat iquementune salivation accrue. Lasalive est d'une importance capitale dans l'assimilationdes nutriments et essentielle dans la digestion desféculents.

Phot

os :

DR

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de 6 films

de Robert Bresson.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Acteur français»

1- LANCELOT DU LAC2- LE PROCES DE JEANNED’ARC3- LES ANGES DU PECHE

4- AU HASARD BALTHA-ZAR5- UNE FEMME DOUCE6- L’ARGENT

MOT RESTANT = TRINTIGNANT

A R U N E F E M M L O CZ A L E C U O D E A R EA R T I G N A N T N P SH G N C E DT E I E L EL N R L C JA T T O A EB D R A S A H U A T L AE S D U P E C H E D U NG N A S E L C R A D E N

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

CHIMPANZE-TONNESHALE-NIERAI-ESSOETE-SE-LIT-GE-TUIE-DE-TEE-RAS-ESK-BENNES-DER-ASPHOUSTON-RACEES-RNR-OIE-PI-IRE-READULE-SU-CFA-BOFDUNE-MA-AIS-R-SEORS-SABENA-SEACRE-FA-RUE-LEG-CT--EMULES-BAR-FEUMEDITAS-GO-IDE-RAGE-EN-MEULES-CELONGE-VERGES-BA--UTE-FORMES-BANCITE-FOULER-RADIANS-FAUTES-DED-NP

C-AR-LES-RECITERRAVALES)SEMANT-IEMEUTE-DETALA-DCV-RDA-DER-IE-MAIANSE-CAPRIN-POTEBUE-BENIES-GA-EULE-BOL-TE-MARS-SE-TOLERE-VERT-TESONNERA-GALA-SUS-CONTINUE-AISEE-

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

-PERES-PRESIDENTFERIR-PR-TS-EGO-IRIS-FAUTE-AMOUROSE-CAIDS-CLAUSERE-POIRE-PALIT-AE-VAUT----DAN-ALNAVIRE----RI-NID

TU-ET-----E-HOTEIRAN-PUPLE-SAC-MNOS-AA-AI-VOIE-AOR-ETRES-TOUT-TD-ENNUIS-PRIS-RERD-IT-T-VIOL-MURIZIDANE-ESPAGNE-D

LETTRES DELETTRES DEBRESCIABRESCIA

---LOMBARDIE--------BRIXIA------ADAMELLO----------ISEO----------VECCHIO----------ITALIE--------GARDE-----

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Brisbane

Le Soird’Algérie Détente Dimanche 7 juillet 2013 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sapassion

Elimina----------------Inspiratrices

Sur lesquais

----------------Mesure

Agence----------------

ActiniumLanthane

----------------Préposition----------------

Chope

Groggy----------------

Pronom----------------

Branché

Liaison----------------Démonstratif

Radium----------------

Mois

Bernés----------------Sanctionnés

Plat (ph)----------------

Roche

Note----------------

Calcules

Terres----------------

Oiseau

Continent----------------

Attaches----------------

PrénomApportas

----------------Naturels

Amoureux----------------

Obstiné

Pièces----------------Semblables

Cigare----------------

Dressas----------------Désavantager

Sonpays

Personnel----------------

GrecqueVoyelledouble

----------------Dérobas

Rusé----------------

File----------------

Bien-être

Sonmétier

Agité----------------

Routes----------------Possèdes

Capitale----------------

Néant

Grecque(inv)

----------------Foot à

ConakryNote (inv)

----------------Laitage

----------------Pouffa

Ver----------------

Grades----------------

Par

Dompterai----------------Cri d’arène

Habit----------------

Charges----------------

Platine

Cordes----------------Agression----------------Bout dephotoRictus

----------------Thé anglais

Une de sesœuvres

Bandes----------------

Foi----------------

Vola

1- AUTOCH-

TONES

2- PAYS

3- GISEMENT

MINIER

4- EN EST LA

CAPITALE

5- RIVIERE

6- BANLIEUE

7- INDUSTRIE

8- GISEMENT-

BRISBANE

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTS

Le Soird’Algérie Détente Dimanche 7 juillet 2013 - PAGE 19

Héros dela Fontaine----------------Citoyenne

Pays----------------

Relever

Boisson----------------

AffectentCoutumes----------------Outil----------------Partie del’œil

Fleurs----------------

Aperçois

Iridium----------------

Cylindre

Quatre àRome

----------------Arrêter (ph)

Hardi----------------

Jeu----------------

Sied

Cérium----------------

Incendie----------------Existence

Pied devigne----------------Heurter----------------PoissonIngurgites----------------Osmium----------------Va àLondres

Dérobais----------------

Calcium

Concept----------------

Sélénium----------------Personnel

Entrée----------------

Parc

Dés----------------

Trempé

Tournois----------------

RayonParc

----------------J’adore(ph-dés)

Rassemblé----------------

Réfute----------------Article (inv)

Liquides----------------

TremperPronom

(inv)----------------

Réfute

Plat (ph)----------------Possessif

----------------Désemplis

Fin deverbe

----------------Un à

Londres

Actinium----------------

MaladieDévoilait

----------------Imite

----------------Silencieuse

Ville d’Italie----------------

Valléeengloutie

Continent----------------

Envies

Ville arabe----------------

Trait

Possessif----------------

Préfixe

Sudiste----------------

Dinar

Apre----------------Néon----------------Dansla soirée

Gérée----------------

Déguste

Squelette----------------

Bout

Divinité----------------Possessif

Pronom----------------

Cycle

Habit----------------Préposition

Oubliées----------------

Diplôme

Panorama----------------

Dans lapeine

Foot àMarseille

Allié----------------Possessif

Impôt----------------

Amuse

Bijoux----------------

Sodium

Individu----------------

Aseptisé

Avale----------------

Minerais

Consonnedouble

----------------Confiant

Exprimées----------------

Cités

Personnel----------------Dans la tige

Ex-Assemblée----------------Assurances

Crétins----------------

Note

Réalité----------------

Pays

Filet d’eau----------------

VilFilm deguerre

----------------Cube

Conflit----------------

Broyer

Peuple----------------

Dégoût

Ile----------------

Alité

Sandale----------------

Dévêtu

Argon----------------Charpente

Syndicat----------------

Décodé(inv)

DécryptéeJoyeux

----------------Cobalt

Lac----------------

Tente

TerresAncien

----------------Voyelledouble

Raisons----------------

ViaAchevé

Femme aufoyer

----------------Langue

Malchance----------------

Changé

Finde soirée

----------------Station

Cérium (inv)----------------

Convient

Note----------------

Dinar

Issue----------------Piège (ph)

Fin desoirée

----------------Boisson

Idéal----------------

Détériore

Etroite----------------

Globules----------------Comptoirs

Circuler----------------

Sommet

Radium----------------

FatiguéRépondau tic

Préposition----------------

Clair

Mesure----------------

Bulletin

Arme----------------Bibliothèque

Etuis----------------Consonne

double

Ville suisse----------------

Néon

Déchira----------------

Fruit

Caché----------------

Creuse

Onéreuse----------------

Nickel

De suite----------------

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maîtrise les logiciels de dessin.Tél.: 0551 77 63 34

––––––––––––––––––

F É L I C I T A T I O N S

Les familles Helal etGuettarni sont

heureuses de félicitertrès chaleureusement

leur enfantsGuettarni Mourad

pour sa brillante réussite aubaccalauréat.

Merci de nous avoir offert cebonheur. A d’autres succès,

inch’Allah

La famille Dekhil de Sétifet de Blida félicite

chaleureusement leurpetite fille et nièceAmira Lamamrapour sa brillante

réussite au bac 2013. Amira a eu tout le mérite, grâce àson travail et à sa persévérance,

d’obtenir ce résultat qui comble dejoie toute sa famille qui lui souhaited’autres succès universitaires et un

avenir radieux. Bravo et félicitationsAmira ! F45570/B11

Le docteur Kamel Sellam etMme Sellam de Réghaïa félicitent

leurs chers enfantsSellam Tin Hinan pour

l’obtention de son diplômed’ingénieur d’Etat en

architecture avec mention, àl’EPAU d’El-Harrach, et

Sellam Yanis Amazigh pourl’obtention du baccalauréat

2013, avec mention.Cher Yanis Amazigh, chère

Tin Hinan, vous nous comblez debonheur. Longue et heureuse viepleine d’autres succès. F126606/B17

Les familles Mabrouki et Soukeursont fières de leur fils

SOUKEUR ABDELLAH qui aobtenu brillament son BAC2013.En cette occasion ,sa

Maman ,son papa Fethallah ,tonfrére Kadirou ,tes soeurs Asma

,Hadjer,et Amina ainsi queLakhdar le félicitent et lui sou-

haitent d'autres succés à l'avenirInchallah.Ta soeur Amina

La famille Sadaoui de Boumerdès,les parents, les frères Nadir etYacine ainsi que tata Hanane

félicitent chaleureusementAbdennour

pour l’obtention avec brio duMaster 2 en informatique.

Bravo, Abdennour, et à d’autressuccès dans tous les domaines,

inch’Allah.Tata Hanane.

F126608/B17

Yaïche Aminea décroché son bac avec brio. Nous sommes tous fiers de toi, ta tente Dhaouia ettes proches. En cette heureuse occasion, nous te souhaitons d’autres réussites à

l’avenir, inch’Allah.

C’est avec beaucoup de fierté que M. Bouraya Kamel félicite son neveu et sanièce : Bouraya Anis et Sarah

pour l’obtention avec mention «Très bien» d’une licence pour Anis etd’ingénieur d’Etat pour Sarah.

Il leur souhaite d’autres succès à l’avenir, inch’Allah.Bravo, Anis et Sarah !

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FÉLICITATIONSToute la famille Torchi

félicite sa fille

TORCHI Souham et son binôme

BOUSSELOUB Rafik pour l'obtention du diplôme MBA Marketing etPublicité avec mention très bien (16/20).

Pour d'autres succès dans la vie et mille mabrouk.

FÉLICITATIONSAprès toutes les nuitsblanches qu’elle a passées àréviser ses cours, les résul-

tats sont enfin làDJABI Lina

a brillamment décroché son bacca-lauréat. En cette heureuse circons-tance, ses parents Ali et Aldjia, sesfrères Saïd, Mourad, Rezki, sesbelles-sœurs Kahina, Sihem etSabrina, sa sœur Lamia et son mariSofiane la félicitent chaleureuse-ment et lui souhaitentd’autres succès dans soncursus universitaire.

Bravo Lina !R134196/B1

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Le Soird’Algérie Publicité Dimanche 7 juillet 2013 - PAGE 21

DÉCÈS––––––––––––––––––––

Les familles Saci et Boucenna fontpart du décès de leur chère et regrettée

Bouenna Zhorsurvenu à l’âge de 81 ans, le 1er juillet2013.

Que Dieu accueille la défunte en SonVaste Paradis.

A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Douloureux fut le

7 juillet 2009 quand tunous as quittés, cherépoux, père et grand-pèreAït Hamouda Messaoud

laissant derrière toi un videsidéral que rien ni person-ne ne pourra combler.

Le souvenir d’un homme juste, honnê-te et serviable demeurera dans l’esprit detes proches et de tous ceux qui t’ontcôtoyé.

Repose en paix, «Dadda». Sache queceux qui t’ont connu et aimé ne cessentd’avoir une pensée chaleureuse pour tonâme.

Toute la famille Aït Hamouda, grandset petits, et ton épouse Ferroudja prientDieu de t’accorder Sa Sainte Miséricordeet de t’accueillir en Son Vaste Paradis.

Ton fils Hamid qui ne t’oublierajamais. F123865/B10

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PENSÉEEncore revient la date du

5 juillet où nous a quittés àjamais notre cher père

Aouci Mohand TayebOn dit que le temps guérit

les blessures mais ce n’est pasvrai, il ne fait que nous habituer à tonabsence et nous fait vivre dans les souve-nirs tellement merveilleux qu’on a eu lachance de partager avec toi. Aucun jour nepasse sans te citer, tantôt en riant, tantôt enpleurant. On est heureux d’avoir eu ce pri-vilège de Dieu de t’avoir comme père. Quetous ceux qui t’ont connu, aimé et appréciépuissent avoir une pieuse pensée pour toi etque Dieu le Tout-Puissant te couvre de SaSainte Miséricorde.

Repose en paix, cher père. Ta fille Saliha qui ne t’oubliera

jamais. F45571/B11

VEILLÉEA l’occasion du 40e jour, le

7 juillet 2013, date de la dispa-rition de notre très cher etregretté époux, père et grand-père

Belkouicem Nourredinesurvenu le 03/06/2013 à l’âge de 72 ans, safemme, ses enfants et ses petits-enfantsdemandent à tous ceux qui l’ont connu etaimé d’avoir une pieuse pensée à samémoire et de prier Dieu le Tout-Puissantde lui accorder Sa Sainte Miséricorde et del’accueillir en Son Vaste Paradis.

Repose en paix, cher époux. Ta femme qui ne t’oubliera jamais.

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Bien fait pour satronche, Morsi ! Je dis cela,conscient d’encourir l’ireou l’ironie des partisans dela «régression féconde»qui vont démasquer ici,encore une fois, un de cesfaux démocrates méprisantle verdict des urnes. Non,bien fait pour sa tronche desectaire qui veut réduirel’Égypte multiconfession-nelle aux dimensions étri-quées d’une GamaâIslamiyya, une phalange !Parce qu’il avait eu pour luiles voix de 51,7% desvotants à l’élection prési-dentielle de juin 2012, il secroyait tout permis. Il s’estautorisé à imposer desrègles d’airain à toute l’É-gypte, les 49% de celles etceux qui n’ont pas votépour lui y compris ! Parmiceux-là, il y a des coptes(chrétiens orthodoxes, 10%de la population), des laïcs,des islamistes et même dessalafistes. Là-dedans, il y aen fait toute l’Égypte, histo-rique, diverse. En répétantqu’il est le président légiti-me, il pensait que ça allaitl’absoudre de l’absurditéde l’uniformisation «fréris-te» de sa démarche : isla-miser l’Etat ! Cela faisait 80ans que les Frères musul-mans rongeaient leur freinen lorgnant sur le pouvoir,payant, il est vrai, le prixfort mais faisant payeraussi pas mal à leursadversaires. S’ils ont

gagné tour à tour les légis-latives de janvier 2012 puisla présidentielle, c’estparce que le mouvementrévolutionnaire de placeTahrir a chassé Moubarak !Ils ont reçu le pouvoir toutcuit !

Et parce qu’ils ont gagnédémocratiquement, ilscroyaient qu’ils allaienttranquillement enfermer unpeuple et un pays dans leurutopie sectaire. Après tout,élus, ils sont les Bons, quoiqu’ils fassent. LesMéchants, ce seront forcé-ment toujours ceux quiattenteront à la démocratiequi les a mis au pouvoir.

C’est jamais joli un coupd’Etat ! Et la manœuvre quia abouti au reversement duFrérot qui orientait l’Egyptevers la Kaâba en est un.On ne va pas jouer sur lesmots. Mais,— oxymore —,c’est une sorte de coupd’Etat démocratique. Can’existe pas ? Pour lespuristes de la langue et lespartisans de la démocratiechimiquement pure, peut-être. Morsi a été déposépar l’armée en conséquen-ce d’une deuxième révolu-tion – des manifestationsmonstres montées par unréseau, Tamarrud (rébel-lion) – qui exigeait sondépart. Le 11 février dernierdéjà, deuxième anniversai-re de la chute de Moubarak,des milliers de manifes-tants avaient investi Place

Tahrir demandant cedépart.

Il est allé trop loin, plusloin même que les régimesautoritaires comme celuide Moubarak. Un simpledécret lui a procuré despouvoirs judiciaires exorbi-tants dont n’avait pas dis-posé le pharaon Moubarak.Mais contrairement à cedernier, Morsi est éludémocratiquement, il estmême le premier présidentde l’histoire de l’Égypte àêtre librement élu. C’estdonc fort de cette électiondémocratique qu’il sedonne des pouvoirs autori-taires. Le pire a été cepen-dant ce bricolage de laConstitution en décembre2012. En l’absence de sesmembres non islamistes,l’Assemblée constituanteadoptait, pendant uneséance de nuit quasi clan-destine, un texte touchantnotamment aux droits desfemmes. Cette opérationparlementaire commando afait affluer des milliers deprotestataires vers le palaisprésidentiel. Les affronte-ments feront des dizainesde morts.Démocratiquement !

Mais la marque demépris la plus totale pourles Égyptiens a été la nomi-nation, toujours démocrati-quement, au poste de gou-verneur de Louxor d’unancien terroriste de laGamaâ Al-Islamiya, auteur

en 1997 d'un massacrecontre des touristes. Etcomme si la chape deplomb idéologique ne suffi-sait pas, Morsi échouelamentablement sur le planéconomique. Les prix desdenrées de base connais-sent une augmentation ver-tigineuse. L’essence à lapompe est victime depénuries, l’électricité decoupures. Bref, pas relui-sant du tout ! Et dans un telcontexte, au lieu d’unir,Morsi divise une sociétéégyptienne déjà pas malendommagée par le longrègne de l’autoritarisme deMoubarak. A son tour, il estdevenu un tyran.Démocratiquement !

Faut dire qu’il n’a pascaché son jeu. Son pro-gramme, intituléRenaissance, portait sur larelance de l’économie libé-rale, l’islamisation de lasociété, la reforme du sec-teur sécuritaire et la réaffir-mation du rôle régional del’Égypte. Un an après, lebilan est maigre et lemécontentement lourd, ycompris parmi ses parti-sans. Les jeunes qui sontdescendus Place Tahrirpour obliger l’armée àchasser Moubarak se sontsouvenus que leur révolu-tion leur a été confisquéepour être donnée à unautre tyran. Et comme dansl’Iran de 1979, la chute duShah devint inéluctable

lorsque l’armée s’est jointeau peuple protestataire,c’est la rue égyptienne quia en quelque sorte posél’acte de rupture que laforce armée concrétise.

En théorie, il est évidentqu’un coup d’Etat n’est pasce qu’il y a de plus démo-cratique. Mais il y a peut-être lieu de lire ce coupd’Etat comme une sorte depoursuite d’une révolutionpopulaire qui remet l’histoi-re sur ses rails. Ce n’estpas pour l’avènementd’une république islamiqueque Moubarak a été chas-sé ! Ni Ben Ali en Tunisie,d’ailleurs.

A. M.

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

[email protected]

POUSSE AVEC EUX !

Quelle leçon tirer des derniers événements en Égypte ?Faut toujours se méfier d’un…

… général qui s’appelle Sissi !

Mais qu’est-ce qu’ils ont à abdiquer comme ça, ensérie ? Le roi de Belgique. Avant lui, la reine desPays-Bas. Et bientôt, celle d’Angleterre. Une épidé-mie d’abdications ! Est-ce qu’ils savent au moins quepersonne ne les oblige à abdiquer ? J’en doute ! Fautalors leur dire, les malheureux ! Il existe des contréesoù personne ne vous contraint à abdiquer ou àdémissionner. Ce sont des contrées où il fait bonvivre. Il y a le soleil huit mois sur douze. La mer. Lamontagne. Le désert. Et les caves ! Ah ! Les caves !C’est en passe de devenir la première attraction dansces pays-là. Et les mecs qui dirigent ces nations sontl’exemple même de la prévenance envers leurspeuples. Les Belges vont devoir rempiler pour unenouvelle séance d’abdication. Les Hollandais y sontdéjà passés. Et les Britanniques s’y préparent discrè-tement. Fi de tout cela dans les contrées où on n’ab-dique et ne démissionne jamais. Le peuple n’est pasdérangé. Il n’est pas sollicité pour de longues et fasti-dieuses cérémonies. Il sait qu’il a un potentat. Il saitaussi où crèche ce potentat. Il sait encore où il sesoigne. Et il sait qu’on ne viendra le déranger, le sol-liciter en tant que sujet ou citoyen que le jour où cepotentat s’en ira les pieds devant. C’est une merveillede système, au fond. Un système qui s’appuie intelli-

gemment sur un concept de base humanitaire :déranger le moins possible les habitants ! D’ailleurs,dans ce club très fermé des contrées qui ne pertur-bent pas la quiétude de leurs populations, il existedes pays encore plus soucieux de ce climat de tran-quillité citoyenne. Pas d’abdication. Pas de démis-sion. Et même pas de président ou de roi visible.Rien ! Que du virtuel. C’est à peine si de temps àautre, des temps de plus en plus éloignés les unsdes autres, on leur exhibe le monarque, sans obliga-tion du reste de le faire parler, marcher ou faire ducheval. Non, juste des images furtives, et puis, hop !Retour à l’insouciance. Le pays tient tout seul !Miracle de l’équilibrisme ! Alors qu’au même momentou presque, les pauvres Belges, Hollandais ouBritanniques se demandent quelle mine adopter lorsde l’abdication. Finalement, c’est un tort de vouloirfaire compliqué lorsqu’on peut fait simple. Trèssimple. Intronisation. Règne. Mort. Enterrement.Comment dire ? C’est le stade suprême de la gouver-nance ! La paix garantie et la certitude pour unpeuple enfin heureux de ne pas être embêté hors deces quatre dates. Mais, ne soyons pas égoïstes !Nous qui sommes ainsi bénis, ayons tout de mêmeune pensée solidaire pour les humains vivant encoresous le joug atroce de l’abdication et de la démis-sion. Courage mes frères ! Fumez du thé pour resteréveillés à votre cauchemar de l’alternance qui conti-nue.

H. L.

Du destin terrible des peuples souffrantdes fléaux de l’abdication et de la démission !

L’Égypte, lieu de la jubilation éradicatrice ?

Par Arezki [email protected]

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