➲ Sommaire

Journal interparoissial de Saint-Michel de Eu sur Bresle et Yères et Notre-Dame de Blangy Val de Bresle

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I l ne fait pas bon de s’appeler aujourd’hui Benoit XVI, que ce soit à la télévision ou dans la presse, on assiste à son égard à un lynchage

médiatique.Les journalistes, les caricaturistes, les commentateurs de toute sorte, lui reprochent de commettre gaffe sur gaffe, avec les juifs, les musulmans, de ne rien comprendre aux préservatifs, à l’homosexualité, bref à tout ce qui touche au “sexe”, d’aimer Pie XII, d’avoir été enrôlé dans les jeunesses hitlériennes, et maintenant on le rend responsable de tous les scandales de pédophilie surgis dans l’Eglise.Les sociologues ont constaté que dans toute société on a besoin d’une “tête de turc” sur laquelle chacun sans risque peut se défouler, Benoit XVI fait très bien l’affaire.Et j’en étais là de ces réflexions quand je tombais sur une chronique du “Nouvel observateur”, un hebdomadaire qui n’est pas particulièrement catho et qui ne se gêne pas pour nous envoyer des pavés le moment venu.La chronique était intitulée “la curée des curés”, en voici un extrait :“...Revenons au pape et à la pédophilie, c’est un crime multiséculaire et presque ordinaire dans l’Eglise, que notre époque aura eu le mérite de débusquer, il faut vider la plaie à fond... Il semble que Benoit XVI l’ait compris et avant lui le cardinal Ratzinger… De l’anticlérical de toujours jusqu’au bouffe-curés de sacristie, en passant par ce pauvre Hans-Kung qui croit que l’on se débarrasse de la pédophilie par le mariage, c’est l’hallali, le pape est comme une bête à terre, saoulée de coups, qui n’a plus guère la force de réagir quand on lui tape dessus… Il ne servirait à rien de faire remarquer que de pareils scandales se retrouvent avec des taux comparables dans toutes les professions cléricales et laïques qui sont en contact avec la jeunesse : compte tenu de ce qu’elle professe en matière de sexualité, l’Eglise se doit d’être exemplaire. Quant à Benoit XVI, il est celui qui n’a pas eu de chance. Il s’est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment.”Dommage que je ne puisse citer l’article en entier, mais enfin merci au “Nouvel observateur” de m’avoir tiré une épine du pied, d’avoir fait la moitié de mon édito, aussi je lui laisse le mot de la fin. Jacques Julliard, l’auteur de la chronique, après avoir invité Benoît XVI à préparer sa succession, vu son grand âge achève en disant : “Il pourra se retirer, entouré du respect qui est dû à un intellectuel authentique et à un grand spirituel.”Amen !

Jacques Lafon

Editorial

Juillet 2010 - Trimestriel N°101- 1,5 g

Courant d’Art 2010 Lynchage médiatique

p‑5

Rouen, le 1er mai 2010

Synode : le vote des décisions

p.2 BénédictiondesRameaux

p.3 Messedesfamilles

p.4-5 Refletsdenosparoisses

p.6-7 Lefootball,instrumentdefraternité?

p.8 Courantd’art2010

p‑8

p‑4

Collégiale Notre-Dame et Saint-Laurent O’Toole d’Eu à l’Eglise Notre-Dame de Blangy-sur-Bresle

La veillée pascale

Exposition Courant d’Art à la cathédrale Notre-Dame de Rouen

Kim En Joong

Les béatitudes par Kim En Joong.

Reflets de la Bresle - 2

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en 2009iCiiCiC’est à 18 heures, au

pied du calvaire de la poissonnerie du Tréport, que se sont

rassemblés les fidèles ainsi que les enfants de toutes les équipes du catéchisme. Menée par le père Gaétan Goumegou, cette assistance recueillie a alors processionné pour rega-gner l’église Saint-Jacques où l’attendaient de très nombreux fidèles. Avant d’écouter la lec-ture de la Passion du Christ selon saint Luc, le père Gaétan Goumegou parcourait les allées de l’église et procédait à la bénédiction des Rameaux, en communion et en union avec tous nos frères chrétiens, sym-

bolisant ainsi l’entrée de Jésus à Jérusalem en marche vers la fête de Pâques. Pour entrer dans Jérusalem, Jésus a choisi le pas lent et sûr d’un petit âne, animal symbole du service, que l’on charge sans retenue du plus encombrant. Ce choix de l’âne au pas mesuré nous éclaire aussi sur le type de roi que la foule de Jérusalem acclame en ce jour. Jésus entre donc tran-quillement à Jérusalem, il n’est pas en campagne pour subju-guer une foule versatile ; son royaume échappe aux concep-tions de Pilate et d’Hérode. Monté sur ce petit âne, Jésus nous dit que le fils de Dieu est semblable aux hommes, qu’il

est un roi serviteur pour tous les opprimés de la terre, qu’il est notre roi, le roi de tout l’univers qui vient nous sauver. Sous une modeste apparence, mais avec une force intérieure,

ce petit âne porte Jésus, et sans le savoir, il porte aussi tous ces fardeaux de souffrance, de pas-sion et de mort que le matin de Pâques va rendre à la vie.

J.M.

En cette année sacerdotale, une cinquantaine d’enfants

se sont retrouvés au centre paroissial. C’est en évoquant la vie de Jean-Marie Vianney, le saint curé d’Ars, patron de tous les prêtres, que les enfants ont essayé de rencontrer Jésus.Sa spiritualité toute simple “la Foi du charbonnier”, lui qui comme Bernadette n’avait rien d’un intellectuel a été capable

de toucher le cœur des enfants et des humbles.Ce rassemblement s’est terminé par une prière devant la Vierge du Sacerdoce.Vierge Marie, mère de Jésus, mère de tous les hommes, de-mandez à Dieu qu’il nous donne beaucoup de prêtres qui nous aident à connaître Jésus et à devenir ses amis.

FJ

Quelle joie cette année 2010, d’évoquer les 70 ans du

“Vœu du Tréport à Sainte-Thérèse”.Chaque génération, avec amour et reconnaissance vient en juin à Lisieux, en pèlerinage, remer-cier la petite Thérèse “Doux échos des âmes, jusqu’à l’en-fant Jésus.”Pour moi, la prière est un élan du cœur, c’est un simple regard jeté vers le ciel.Je compris que si j’étais aimée sur la terre, je le serai aussi dans le ciel.Jésus me guide et m’inspire, ce que je dois dire ou faire.Je veux t’aimer comme un petit enfant.Je veux lutter, comme un guer-rier vaillant.Avec l’Amour, non seulement j’avance, mais je vole.La charité parfaite consiste à supporter les défauts des autres.En implorant la protection de

S a i n t e -T h é r è s e de Lisieux le 23 juin 1940, avec trois cents Trépor-tais, restés au pays, le maire, fit poser son écharpe tricolore, symbole de la Patrie, sur les épaules de celle qui deviendra en 1963, deuxième patronne de la France : Sainte-Thérèse de Lisieux.En 1950, le 23 juin, l’auteur du Vœu eut l’honneur d’être reçu au carmel de Lisieux, par deux sœurs de Sainte-Thérèse : Pau-line (mère Agnès de Jésus) et Céline (sœur Geneviève de la Sainte Face).Je ferai tomber une pluie de roses.Avec enthousiasme et recueille-ment, le mercredi 23 juin 2010, allons nombreux à Lisieux.La petite Thérèse nous attend…

A. Levillain

Nominations à compter de septembre 2010• Le père Bertrand Laurent est nommé curé de la paroisse Saint-Marc de Rouen.• Le père Benoît Bréant est nommé curé de la paroisse Saint-Michel de Eu.• Le père Jean-Claude Varin est nommé vi-caire en la paroisse Sainte-Marie-des-Nations de Bihorel — Hauts de Rouen.

Bénédiction de la mer au TréportDimanche 18 juillet au Tréport9h : Rassemblement place de la poissonnerie.9h30 : Procession vers l’église Saint-Jacques du Tréport.10h30 : Messe en l’église Saint-Jacques.

Messe de la moissonDimanche 25 juillet à 10h30 à Criel-sur-Mer.

PèlerinagesPèlerinage diocésain à Lourdes :“Avec Bernadette, faire le signe de la Croix”, du samedi 21 au jeudi 26 août 2010.Direction des pèlerinages : 41, route de Neufchâtel – 76000 Rouen

Bénédiction des Rameaux Samedi 27 mars au Tréport

Eveil à la foi à Eu le 2 mars 2010

Le saint curé d’ArsLisieux, le mercredi 23 juin 2010

Pèlerinage du Vœu du Tréport

Bénédiction des rameaux par le père Gaétan

Rassemblement au calvaire des marins

Le père Laurent présente le curé d’Ars

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Reflets de la Bresle - 3Reflets de la Bresle - 3

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Comme régulièrement, les familles d’enfants catéchi-

sés se sont retrouvées au cours de la messe du dimanche matin, le 14 mars 2010, à l’église Notre-Dame de Blangy-sur-Bresle.Un texte des lectures de ce jour comprenait :“La parabole de l’enfant pro-digue”Si elle échappe à notre logique

habituelle, nous pouvons mieux l’analyser sous le regard de l’Amour du Père. C’est donc avec un sens de l’expression par le mime que les enfants sous divers tableaux ont voulu nous montrer une actualisation de ce récit, avec les commentaires du père Lafon pour mieux le dé-crypter et comprendre l’Amour de Dieu le Père.

J.G.

Entre Bazinval et Guerville, devant la petite chapelle

construite un jour par Pierre Dubos dans son merci à Dieu, nous sommes à nouveau invi-tés samedi 14 août prochain, à 19 heures, à nous réunir en assemblée pour honorer et prier Marie, notre sainte Mère et mère de toute l’humanité.C’est la présence de Marie au

pied de la Croix qui nous révèle la force de l’amour fidèle ancré dans l’Espérance.Ce sera la quatorzième édition de ce pèlerinage de l’Assomp-tion créé en 1997 à l’initiative du père Jacques Lafon, qui ras-semble toujours de très nom-breux fidèles unis dans la fer-veur.

F.T.

Fête des verriersDimanche 8 août10h : messe à Blangy.Messe en plein air au Manoir de Fontaine.

Fête de l’Assomption de la Vierge Marie.Samedi 14 août19h messe à Bazinval.Chapelle Dubos - en plein air.

Dimanche 15 août10h : messe à Blangy.11h30 : messe à Neslette.

Le mercredi 3 mars à EU et le jeudi 4 mars à Blangy

se sont retrouvés tous les dif-fuseurs qui assurent la distri-bution du journal paroissial Reflets de la Bresle.L’événement de la présentation du 100e numéro permettait de fêter la longévité de cette réali-sation et d’échanger remarques et suggestions pour l’améliora-

tion du service. C’est grâce à la disponibilité des bénévoles et à leur action que l’effort mission-naire d’information sur la vie de la communauté se trouve connu d’un plus grand nombre.Nous vous en remercions tous.Une rapide présentation de l’or-ganisation et des exigences de la presse nous a permis de me-surer la chance que nous avons

d’être reliés dans un grand sec-teur de la vallée de la Bresle : Eu – Blangy-sur-Bresle.Pour mieux mesurer le che-min parcouru, une exposition rétrospective a été organisée dans la paroisse de Blangy et les quatre communautés locales de la paroisse de Saint-Michel de Eu. C’est le constat que la création du nº 1 du Reflets de

la Bresle s’est fait à Blangy, en décembre 1970, avec l’appella-tion actuelle.Avant de récupérer les jour-naux, pour cette nouvelle dis-tribution, tout le monde s’est retrouvé autour d’une table pour déguster une multitude de friandises et prendre le verre de l’amitié.

Le comité de rédaction

Y’aurait-il du verre dans la val-lée ? Les amoureux du verre au-ront le loisir d’en trouver et de se retrouver lors de la treizième édition de la fête du verre de la vallée de la Bresle, ces 7 et 8 août prochains.Parmi les trente artistes et artisans sélectionnés par l’asso-ciation du Manoir de Fontaine, de nouveaux participants vont encore élargir la liste de celles et ceux qui émer-veillent les visiteurs par leur talent, par les tech-niques qu’ils maîtrisent.Démonstrations du souf-fleur et des verriers à la

flamme, initiations aux tech-niques de vitrail ou à la gra-vure, retour sur l’histoire de la verrerie de Romesnil sont au menu de ce rendez-vous ; tout comme la messe paroissiale célébrée en l’honneur de saint Laurent, patron des verriers, le dimanche 8 août à 10 heures dans la cour du manoir.

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Les soirées du mardi Eté 2010De 18 heures à 22 heures - Participation aux frais 6 euros.

Mardi 6 juilletAbbé Bertrand LEDIEUResponsable diocésain des vocationsTout homme est une vocation. Paul VI

Mardi 13 juilletM. Pierre-Marie EMPISAgrégé en sciences sociales. Licencié canonique en théologie :Pour un monde en recherche, l’Eglise parle : L’encyclique – l’amour dans la vérité.

Mardi 20 juilletM. Loïc d’HAUTEFEUILLEDiacre, psychiatre d’enfants et adolescents : De la publicité à la médecine : le culte du corps.

Mardi 27 juilletMme Agnès PERSEHAYEDirectrice de la publication du Renouveau charismatique et de l’Effusion du Saint-Esprit : Et si on parlait du Renouveau charismatique ?

Mardi 3 aoûtAbbé Maurice VIDALProfesseur au séminaire d’Issy-les-Moulineaux : L’année sacerdotale : La place du prêtre dans l’Eglise et dans le monde

Mardi 10 aoûtM. Odon VALLETEnseignant spécialiste des religions – Créateur de la fondation Odon VALLET (22000 étudiants en ont bénéficié) :Les enfants du miracle : Ascenseur social.

Mardi 17 aoûtMgr Jacques NOYEREvêque émérite d’Amiens : Un évêque au feu du Concile Vatican II

Mardi 24 aoûtDocteur Alain de Broca Comment penser l’homme ?Qui est cet homme qui ne sait plus très bien ce qu’il est ?

Un repas est servi à 19 heures 30 (8 euros) - Pique-nique possible.Réservation du repas le lundi après-midi au centre d’accueil de Saint-Valéry. Tél. : 03 22 26 90 62 ou vleyronnas@wanadoo.fr

Eglise Notre-Dame-de-Blangy – Val-de-Bresle le 14 mars 2010

Messe des familles

Samedi 14 août 14e pèlerinage de l’Assomption

Chapelle Dubos à Bazinval

Baptêmes Sont devenus enfants de Dieu par leur baptêmeMarylou LAROBE, Esteman BOVIN, Laura GUILBAUT, Clément BELGUISE, Emilie MORGAND, Natan VALOIS, Chloë, Tom, Lola CARLUS, Manon JACQUET, Prescillia PIAULENNE, Léa MAROLLÉ, Baptiste TAVERNE, Félicia MALOINGNE, Geffrey CARPENTIER.

Funérailles Ont rejoint la maison du Père Mme Jeanne PAPEGAY, Mme Luce DELMARRE, Mme Joël SAVARIT, Mme Françoise SEGAERT, M. Hugues de MONCLIN, M. François QUENU, M. Maurice MAILLARD, Mme Antoinette COMTE, M. Pierre QUENEUILLE, Mme Lucie LONGUEMARE, M. Maurice LEROY, M. Jacques BIDAULT, Mme Marguerite BLONDEL, Mme Micheline SAGNIER.

Carnet paroissial

Fête-anniversaire pour le nº 100 de Reflets de la Bresle

Que de chemin parcouru

Blangy-sur-Bresle - Messe du dimanche 8 août

à 10 heures dans la cour du Manoir.

Saint Laurent, patron des verriers

La messe des verriers en août 2009

RefletsReflets de la Bresle - 4

Reflets de nos paroisses

Au cours de la veillée pascale, l’Eglise célèbre le passage de Jésus, de la mort à la résurrec-tion. C’est la mère de toutes les liturgies.C’est par le symbole du feu et de la lumière que débuta l’office.La liturgie de la lumièreAprès avoir béni le feu nouveau et allumé le cierge pascal, orné de la croix et des lettres alpha et oméga, symbole du Christ ressuscité et lumière du monde,

le prêtre officiant et les parois-siens sont entrés en procession en tenant bien haut les cierges allumés.La liturgie de la ParoleLes textes bibliques proposés : “le livre de la Genèse, le livre de l’Exode, le poème de la Création, l’épreuve d’Abraham, le livre d’Isaïe, la libération du peuple hébreu, la Résurrection du Christ” évoquent toute l’his-toire du Salut.La liturgie baptismaleEnsuite vient la célébration de la liturgie baptismale, car c’est la nuit de la résurrection, la nuit de la naissance à la vie nou-velle dans le Christ. Le prêtre a procédé à la bénédiction de l’eau, signe de purification.

Cette eau servira pour les bap-têmes célébrés durant le temps pascal.A Blangy, quatre nouveaux chrétiens : Natan, Chloé, Tom et Lola ont reçu le sacrement du baptême. Ensuite, l’ensemble des baptisés a été invité à re-nouveler les promesses de leur baptême, la foi dans l’amour de Dieu et le renoncement au pêché.Puis ce fut le partage de l’eu-charistie, qui nous a nourris

de son Amour et a rassemblé dans la joie les paroissiens, venus nombreux célébrer cette veillée pascale avec les pères Lafon, Laurent, Varin, Cordiez et Goumégou, montrant ainsi l’importance que revêt la fête de Pâques, annonce de la résur-rection du Christ.A la fin de la célébration, un membre de chaque village de nos deux paroisses a reçu le nouveau cierge pascal pour l’année 2010.Un grand merci à tous ceux qui ont œuvré à la préparation afin de nous accueillir dans la prière et le recueillement de cette célébration.

J.G. - A.A.

Comme chaque année, la messe de 19 heures du samedi 30 janvier fût célébrée à la salle

polyvalente de Bouttencourt et animée par les Scouts de France.En effet, au cours de la messe furent prononcées les pro-messes des nouveaux scouts. Un engagement au scoutisme véhicule des valeurs éducatives et fait prendre des responsabili-tés dans le cadre du défi d’ani-mation avec des jeunes et pour des jeunes.Après la cérémonie, l’assistance était conviée au verre de l’ami-tié et ensuite à un repas récréatif pour ceux qui en avaient émis le

souhait. Quelques saynètes et mimes ont égayé la soirée, ainsi qu’une initiation à la danse “country”. C’est par une tom-bola, pour les plus chanceux, que se termina cette agréable soirée.Un grand merci à l’encadre-ment, aux organisateurs et per-sonnes venus apporter leur sym-pathie par leur présence et leur contribution. C’est un soutien aux activités de ces jeunes.

J.G.

1500e anniversaire de la fondation du sanctuaire Sainte-Marie-des-Grâces de la Mentorella.A cinquante kilomètres de Rome, au sommet du mont Guadagnolo qui domine la vallée de Giovenzano, se dresse le magnifique sanctuaire de la Mentorella, considéré comme le plus ancien d’Italie et dédié à Sainte Marie des Grâces.

Selon la tradition, il a été édifié par l’empereur Constantin qui, en accord avec le pape Sylvestre qui le consacra, le fit ériger sur le lieu de la conversion de Placide, général romain sous l’empereur Trajan, et futur saint Eustache, un des premiers martyrs de la religion chrétienne.Pour les victimes du tremblement de terre d’Haïti, l’Etat de la cité du Vatican a décidé

de surcharger avec 0,20 euro le timbre du 1500e anniversaire de la Fondation du sanctuaire Sainte-Marie-des-Grâces, pour offrir une aide concrète à la population de Haïti frappée par le tremblement de terre du 12 janvier 2010.

Roger Debure

Collégiale Notre-Dame et Saint-Laurent O’Toole d’Eu

Eglise Notre-Dame de Blangy-sur-Bresle

La veillée pascale

La lumière à Blangy.

La liturgie de la lumière à Eu.

Samedi 30 janvier 2010 à Blangy-sur-Bresle

Soirée des scouts

Blangy-sur-Bresle le 24 janvier 2010

ConfirmationLe dimanche 24 janvier 2010, le vicaire épiscopal Emile Paillette est venu en l’église Notre-Dame à Blangy-sur-Bresle administrer le sacrement de confirmation à six personnes.

Ce sacrement rappelle leur engagement au baptême ;

signe visible en public du don de Dieu fait aux hommes de vivre dans son esprit. Il prend tout son sens dans le lien avec l’évêque du diocèse, signe d’Eglise universelle.Devenu témoin de la commu-nauté dans l’esprit, chacun rece-vra les gestes d’imposition des mains, signe de transmission et, plus personnalisé, celui de l’onction.Le Christ agit en nous, les confirmands sont dans cette action.Ils sont venus déposer des ga-lets à l’autel, “Symboles” de leurs réflexions lors de leur retraite à Thibermont. Aussi, comment ne pas rappeler et citer leurs affirmations de foi qu’ils ont proclamées devant l’assistance et en Eglise.Robin

Gwenaëlle

Morgane

Romuald

Léa

Dylan

Merci pour cette cérémonie et pour l’invitation faite aux par-ticipants à la sortie de l’église.

J.G.

“Je crois en Dieu car il m’aide dans la vie de tous les jours. Il m’encourage à aller de l’avant dans les mo-ments difficiles.”

“Aujourd’hui par la confirmation, je veux m’en-gager davantage dans ma vie chrétienne, prendre confiance en moi, pour aider les autres.”

“Je souhaite confirmer pour m’engager dans la Foi en Jésus-Christ. Pour lui montrer que je crois en lui. Pour pouvoir aider les gens en portant son étendard et leur démontrer que si on croit en lui, jamais rien n’est perdu.”

“Je veux faire ma confirma-tion pour que l’Esprit saint descende sur moi et m’aide à surmonter par sa force les moments difficiles.”

“Je suis enfin prête à re-cevoir l’Esprit saint qui me guidera tout au long de ma vie et me fera prendre confiance en moi.”

“Ma confirmation va affer-mir le sacrement du baptême et de la communion.”

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Dans le journal

Pour 2010, dans le cadre de l’opération partage-sol idari té organisée pendant

le carême, la paroisse Saint-Michel de Eu en liaison avec le CCFD a procédé à plusieurs actions pour venir en aide au Togo et plus particulièrement dans l’assistance au dévelop-pement des écoles Game-Seva et Tsévé du Togo que le père Gaétan Goumegou connaît bien.Le 13 mars au collège de la Providence-Nazareth de Eu, en s’appuyant sur un diaporama, le père Gaétan a parlé aux en-fants du catéchisme de son pays et des difficultés rencontrées. Les enfants ont reconstitué des villages africains en pâte à mo-deler et des cartes postales qui ont été vendues au profit de ces écoles du Togo. Egalement au

Tréport, salle Saint-Michel, la même opération a été faite avec les enfants du catéchisme et le père Gaétan a également pré-senté le Togo, son pays.Le 16 mars c’est un bol de riz qui a rassemblé à Etalondes dans la salle des fêtes une belle assistance et qui va permettre d’apporter une aide appréciable pour la modernisation et l’équi-pement de ces écoles.Une associat ion loi 1901, “Amitié Togo Habobo” a été créée et a organisé au Tréport une brocante au profit du Togo. Habobo signifie en langue évé : le groupe qui fait union.Le père Goumégou, dès son re-tour au pays, assurera la mise en place d’une association to-golaise et pourra en son temps se faire le rapporteur de cette action pour le Togo.

CR

Soixante-dix jeunes qui se préparent à renouveler leur

engagement de baptême étaient réunis dans le cadre prestigieux du manoir de Briançon, le châ-teau de Chantereine étant en travaux. Les adolescents ont

apprécié et les murs ont à nouveau résonné du rire des enfants, n’oublions pas que le manoir de Briançon était à l’origine un orphelinat.Le thème de la retraite était “A la rencontre des témoins

d e J é s u s ” e t d a n s c e t t e optique, sœur Marie-Benoît des Augustines de Thibermont est venue témoigner de son engagement. Les jeunes ont été très impressionnés par l’habit, le voile et surtout la vie toute

donnée à Jésus, ce qui leur a apporté matière à méditer.La journée s’est terminée par une célébration eucharistique en l’église Saint-Aubin de Criel.

FJ

En ce premier mai étaient réunis les délégués pour

une procédure synodale fonda-mentale : celle du vote des dif-férents amendements. L’heure n’était donc plus à la réflexion, mais bien à la prise de décision.Durant toute une journée, l’as-semblée synodale a voté cent vingt-quatre amendements divers et variés. Trois modali-tés de vote étaient possibles : le “oui” indiquait un accord ferme ; un “oui avec réserve” indiquait soit qu’il n’y avait pas un caractère prioritaire à prendre ces dispositions, soit que la réflexion n’était pas suf-fisamment mûrie pour prendre une décision ; un “non” indi-quait un refus de la part de l’as-semblée synodale. Il fallait que deux tiers des suffrages expri-més soient en faveur de l’amen-

dement (oui et oui avec réserve) pour que l’amendement soit va-lidé. Vous pouvez consulter le résultat de ce vote sur le site : http://www.synoderouen.com/.Le 24 mai, lors de la clôture du

synode, les délégués voteront les décisions définitives qui seront soumises à notre arche-vêque. Lors de la célébration de Saint-Romain, le 24 octobre monseigneur J.-C. Descubes

promulguera ses orientations pour le diocèse à partir des dé-cisions du synode.A la fin des votes, le père Alexandre Joly présentait le “message du synode” reprenant les grandes décisions de ce der-nier. Il soulignait notamment que la paroisse ne peut exis-ter que dans la communion de communautés. Le point d’insis-tance de l’activité pastorale est donc l’animation évangélique des communautés existantes. A la fin de cette journée, tous les délégués synodaux portaient unanimement un bilan positif des décisions prises et, à cet ef-fet, remerciaient l’Esprit saint de les avoir guidés dans leur démarche de réflexion sur la nature et la portée de ce synode.

Sébastien

Paroisse Saint-Michel de Eu-sur-Bresle et Yères

Partage avec le TogoLes enfants du catéchisme à Eu et au Tréport - Le bol de riz à Etalondes - La brocante au Tréport, trois initiatives pour aider les écoles.

Le 28 avril à Criel

Retraite de profession de foi

Rouen, le 1er mai 2010

Synode : le vote des décisions

Le père Gaétan présente le Togo.

Réalisation du village africain en pâte à modeler.

Les vignettes des témoins de Jésus.

Reflets de la Bresle - 6RefletsReflets de la Bresle - 6

Dossier

Lorsque les Bleus pénètreront sur la pelouse du Green Point Stadium, au Cap, le 11 juin à 20h30 pour y rencontrer l’Uruguay, on fera semblant d’avoir oublié les circons-

tances pénibles (et… manuelles) dans lesquelles ils se sont qualifiés, ainsi que trente et une autres nations, pour cette Coupe du monde en Afrique du Sud. Peut-être même laissera-t-on au vestiaire, pour un temps, le tombereau de critiques déversées sur Raymond Domenech. C’est l’union sacrée au-tour du drapeau, la mobilisation générale autour de nos Bleus !Trente-deux nations vont en découdre, pacifique-ment en principe, pour le privilège de brandir le fameux objet d’art, le 11 juillet, dans le stade de Johannesburg sous le regard d’un milliard et demi de téléspectateurs. Quel autre événement au monde peut prétendre être aussi suivi, quelle manifesta-tion peut prétendre déclencher autant de passions ? Certes, les détracteurs du foot – ils sont nom-breux – ricaneront devant le phénomène. Mais, même si le prétexte de tant de passion leur pa-raît dérisoire, ils ne peuvent nier les moments de joie collective, le sentiment (trop fugitif) d’unité que peut vivre un pays pour une victoire. Sou-venez-vous, 1998 et la victoire du onze “black-blanc-beur” ! A propos d’un autre sport, le rugby, Clint Eastwood a parfaitement transcrit à l’écran dans Invictus la capacité que possède le sport à unifier une nation, à créer du “consensus”, comme on dit…

Au-delà des frontières

Fierté des nations, le football a aussi parfois le pouvoir de dépasser les frontières, de franchir les barrières. Que de fois, par le hasard d’un ti-rage au sort, des pays que tout oppose politique-ment se sont-ils retrouvés dans le cadre pacifique d’un stade pour en découdre ! On l’a vu encore récemment à l’occasion d’une rencontre entre la Turquie et l’Arménie. Et puis, comment ne pas constater que l’idée d’Europe est sans doute plus profondément ancrée chez les amateurs de foot que

chez d’autres. Chaque jour ou presque, ils suivent dans leur quo-tidien favori les performances et les classements de ces pays voisins où les meilleurs joueurs fran-çais sont partis gagner (très généreusement) leur vie. Chaque saison, ils se passionnent pour les différentes compétitions européennes et il n’est pas rare de voir des gamins arborer dans la rue le maillot de quelques clubs prestigieux comme Barcelone, le Bayern Munich, le Real Madrid, Chelsea…

L’argent… comme ailleurs !

Non, on ne fera pas du football un univers idyllique de conte de fées. L’argent y est omniprésent, il en-vahit tout, il pourrit parfois. Mais ce sport n’est-il pas à l’image de la société d’aujourd’hui, du libé-ralisme, du capitalisme triomphant ? Le marché des meilleurs footballeurs du monde, stars et ar-tistes authentiques, obéit à la loi de l’offre et de la demande. Qui veut s’attacher les services d’un Henry, d’un Messi, d’un Ronaldo doit y mettre le prix ! Et si certains dirigeants n’ont d’autre ambi-tion que de s’enrichir à travers le foot, com-bien y ont perdu des sommes folles par amour d’un club. Voir le regretté Robert Louis-Dreyfus et son Olympique de Marseille. Le sport a ceci de particulier qu’il y a forcément un gagnant et… un perdant. Et, Dieu merci, l’ar-gent ne triomphe pas toujours.

La menace terroriste

La violence est une autre tare couramment stigma-tisée. Elle est parfois sur le terrain, à cause de l’en-gagement provoqué par l’importance des enjeux. Les arbitres, en principe, sont chargés de la juguler. Elle est aussi dans les tribunes, où des agitateurs (pas forcément des supporters…) profitent de ces mouvements de masse pour s’illustrer. Police et services de sécurité sud-africains sont sur les dents, sachant qu’un tel rassemblement mon-

dial, avec la présence d’innombrables médias, fournit des circonstances idéales pour des terro-ristes d’Al Qaïda ou d’ailleurs (voir l’attentat anti-israélien de Munich et celui plus récent contre les footballeurs du Togo). Le football peut-il être tenu pour responsable de ces dérèglements ? Il baigne malgré lui dans une société qui subit la gangrène des délinquants et des terroristes.

Au-delà de tous ces risques – bien réels – souhai-tons que cette Coupe du monde soit l’occasion d’un vaste rassemblement pacifique, qu’elle nous vaille d’authentiques moments de fraternité entre nations et… qu’elle fournisse en abondance le ma-gnifique spectacle que peuvent constituer certains matches !

Pierre Faure

Le football, instrument de fraternité ?

24 juin 2006, Parc des Princes, à Paris. 8 e tournoi de football contre l'exclusion organisé par le Secours catholique-Caritas France, en partenariat avec le collectif "Remis en jeu", l'association des supporters Supras

d'Auteuil et le club de football du Paris-Saint-Germain. 300 personnes "sans abri", réparties en 16 équipes, ont participé à ce tournoi. Plus d’infos sur : www.remisenjeu.fr

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Parfois décrié à cause des violences qu’il engendre et de l’argent qui y circule, le football est, de loin, le sport le plus universel. Du 11 juin au 11 juillet, la Coupe du monde de football va passionner des centaines de millions de personnes à travers le monde.

Reflets de la Bresle - 7

RENDRE LISIBLES LES DECISIONS DES ARBITRES Après vingt ans d’arbitrage pendant lesquels il a gravi les échelons jusqu’au niveau national, Pierre Tavelet est aujourd’hui Conseiller technique régional en arbitrage (CTRA) à la Ligue de football de Normandie.

Comment voyez-vous évoluer l’arbitrage ?Depuis dix ans, on tend vers plus de professionnalisme. C’est vrai pour les arbitres au niveau L1-L2 qui en ont désormais le statut. La mise en place du CTRA vient également renforcer le travail des bénévoles et formateurs pour l’ensemble des 27 000 arbitres qui passent des examens avec des tests théoriques sur les 17 lois du foot, des tests physiques et des tests pratiques où ils sont observés sur le terrain. Si avant 1990, on était arbitre en deuxième carrière, aujourd’hui on a des arbitres jeunes. Clément Turpin, qui officie en Ligue 1, a 28 ans.

Aujourd’hui vous formez des arbitres. En dehors des conseils techniques que vous leur apportez, quelle conception voulez-vous faire passer ?Celle d’un arbitre ouvert, qui ne s’enferme pas dans son vestiaire à l’écart des équipes. J’interviens dans les clubs, les écoles, les collèges pour expliquer les règles que beaucoup de footballeurs connaissent mal. Et auprès des arbitres j’insiste sur l’importance de se présenter, d’instaurer un dialogue, de rendre lisibles les décisions. Un bon arbitre se fait respecter mais surtout se fait comprendre. Seule la lisibilité des décisions permet qu’elles soient acceptées.

Est-il difficile d’être arbitre aujourd’hui ?La violence existe mais elle ne concerne que 0,5 % des rencontres. Le vrai problème c’est la manière dont sont traités les arbitres. Dans les commentaires à la télé comme sur les stades, on juge leurs décisions dans des termes souvent outrageants. C’est pour cela qu’il est difficile de fidéliser les jeunes arbitres. Ils viennent plus par obligation que par plaisir. Et pourtant je peux témoigner que c’est une expérience humaine formidable qui m’a aidé à me construire.

Propos recueillis par Janine Brunhes

“UN CONTROLE DE gESTION DRACONIEN EN FRANCE”

Depuis 2006, comment l’univers du foot professionnel a-t-il évolué ? Réponse de Damien Gourlet, grand reporter et ancien journaliste sportif entre 2001 et 2009 sur Europe 1.

Avant 2006, tout le monde faisait n’importe quoi au niveau du mercato. Aujourd’hui, en France, il y a un contrôle de gestion draconien : si le budget n’est pas équilibré, les recrutements n’ont pas lieu. Les clubs français montrent des signes de sagesse en Europe. A l’inverse, parmi les clubs étrangers soutenus par d’importants mécènes, on constate que la puissance de l’argent se déplace vers l’Est. De plus en plus de clubs ukrainiens ou russes, financés par des milliardaires ou de grosses entreprises, se font remarquer dans les classements.La crise et le foot La crise 2008/2009 a eu un impact financier sur le fonctionnement des clubs. Hormis les stars, le salaire moyen des joueurs stagne autour de 50 000 euros/mois. En effet, les clubs ont moins de sponsors. Ils ont peur de la faillite et pensent à rembourser leurs dettes, ce qui impose une gestion plus rigoureuse. Et si la moitié de l’argent du foot vient des télévisions, ces dernières ont réduit dernièrement leurs enveloppes. Les problèmes d’arbitrageTant que Platini sera aux commandes de l’UEFA, il n’y aura jamais de caméra. Il y a des tentatives d’arbitrage à 5 (1 arbitre en plus à chaque bout de terrain) en Coupe d’Europe, ce qui aurait évité la main de Thierry Henry en 2009. En revanche, il est regrettable que les arbitres soient de plus en plus la cible de supporters et de commentateurs polémistes.

Propos recueillis par Anne Castelbou

Damien Gourlet

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Que signifie être “supporter” de nos jours ?L’attachement indéniable aux couleurs d’une équipe... Dans la victoire ou la défaite, le supporter sera toujours derrière son club. En ce qui me concerne, je baigne depuis tout petit dans le football. Aller au stade va for-cément de pair avec ce besoin de supporter les joueurs du LOSC... Quelque part, ils nous représentent sur le terrain. C’est à nous de

les porter, de transmettre l’envie de gagner. On ne peut pas concevoir le foot sans sup-porters. Et puis un beau match sans l’am-biance des gradins... la saveur n’est pas du tout la même ! Pourquoi le football déchaîne-t-il autant les passions ?Tout simplement parce qu’il est le pre-mier sport populaire... En France mais aussi

dans la région Nord-Pas-de-Calais, le foot attire le plus de licenciés1. Aussi bien en amateur qu’en professionnel, le stade est un lieu convivial qui crée des liens, des valeurs sportives. Malheureusement, je pense que la surmédiatisation est l’une des raisons des dé-rives de ce sport. Les enjeux financiers font oublier que le foot est justement avant tout un sport populaire... Quelles sont ces dérives justement ?Le hooliganisme bien sûr... Il est clair qu’il ne faut pas stigmatiser les supporters. Dans les stades, c’est une minorité qui vient ex-clusivement pour être violent. Ils veulent juste se faire valoir vis-à-vis des gens. Et les moyens déployés pour la sécurité en devien-nent ahurissants. Par exemple, lorsque l’on se déplace à Lens ou ailleurs, nos bus sont escortés par la police à partir d’un endroit de l’autoroute. Une fois sur place, chaque groupe de supporters est cloisonné, on est littéralement “fliqués”... C’est dommage. Surtout quand je repense à l’époque où Lil-lois et Lensois ne faisaient que se charrier gentiment... Mais cela ne doit pas nous em-pêcher d’emmener nos enfants au stade !

Marie Dufour1 Environ 2 320 000 (chiffres Insee)

Bernard Magnier au café Dogues du Vieux-Lille.

Pas de foot sans supporters ! Lillois d’origine, Bernard Magnier est supporter du LOSC (Lille olympique sporting club) depuis plus de 30 ans. Il préside le club de supporters Les Dogues du Vieux-Lille depuis trois ans.

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Pourquoi cette passion pour le football ?Comme beaucoup de jeunes de mon âge, j’ai baigné dans le foot dès mon enfance. Mon père était professionnel au RC Lens et à Boulogne-surMer. C’est donc tout naturellement que le ballon s’est greffé à moi! Et puis, c’est un sport collectif intéressant. On vit ensemble, la solidarité est indispensable pour gagner. Evoluer au sein d’un groupe me plaît beaucoup. La beauté du football, sa technique m’ont amené à vouloir aller plus loin.Comment se passe la vie au centre ?On suit un cursus normal au collège la journée. Les cours se terminent à 15 heures et, en fin de journée, direction les ter-

rains pour un entraînement quo-tidien d’une heure trente à deux heures. Le week-end, on joue chacun dans nos clubs respec-tifs. Ici l’ambiance est super, l’équipe pédagogique et tech-nique nous tire vers le haut, ce qui nous fait grandir beaucoup plus vite. Et puis, tout le monde s’entend bien. Par contre, l’an prochain, je pars pour le centre de formation de l’AS Nancy. Là-bas, tous les jeunes joueront dans la même équipe le week-end, donc il faudra que je dé-fende ma place. La route vers une carrière pro-fessionnelle se profile pour toi, qu’est-ce qui te fait rêver ?Mon objectif pour l’instant est de réussir à Nancy. J’ai un contrat de trois ans en tant qu’aspirant-pro, ensuite, si tout

va bien, un autre contrat de deux ans en tant que stagiaire-pro où je pourrai m’entraîner avec l’équipe 1re. La route est encore longue. Les études sont égale-ment très importantes : j’aime-rais devenir kinésithérapeute. Je garde vraiment les pieds sur terre. Je sais que le mental peut faire la différence d’ici quelques années. Les coachs vont deve-nir de plus en plus durs. Je vais toucher de l’argent (environ 350 euros par mois), les filles peu-

vent parfois nous faire oublier notre objectif... Mais pas ques-tion : je ne lâcherai rien !

“Je ne lâcherai rien !”Alexis Busin, 15 ans, est au centre de préformation régional de Liévin, il joue dans l’équipe des moins de 15 ans de Boulogne-sur-Mer.

La solidarité est indispensable pour gagner.

“On suit un cursus normal au collège la journée. Les cours se terminent à 15h et en fin de journée, direction : les terrains pour un entraînement quotidien d’1h30-2h.”

Alexis a un contrat de trois ans en tant qu’ aspirant-pro.

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Reflets de la Bresle - 8

Reflets de nos paroisses

LE TRÉPORTN° 0110

12/08/2009PAGE 8

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En présence du père Laurent, J.-M. Desmarquet a fait un rappel de l’histoire de

cet illustre archevêque :“A cinquante et un ans, il par-ticipa à Rome au troisième concile du Latran convoqué par le Pape Alexandre III.Au cours de ce concile fut dé-cidé que le pape devrait être élu exclusivement par les cardinaux avec une majorité renforcée des deux tiers des voix. Il revint en Irlande avec le titre de légat du pape. Il promut de nombreuses réformes dans son diocèse et mena inlassablement des négo-ciations de paix en faveur des Irlandais avec le duc de Nor-

mandie, roi d’Angleterre, Henri II Plantagenet.Malade, c’est au cours d’une de ces missions auprès de ce dernier qui était à Rouen qu’il mourut, le 14 novembre 1180, à l’abbaye augustine d’Eu. Il a été canonisé en 1226.”Le père Laurent a donc ou-vert cette neuvaine de prières à Saint-Laurent et nous avons par t ic ipé à la lec ture des Laudes.Nos pèlerins sont ensuite des-cendus à pied vers la collégiale en se recueillant devant la croix celtique.De nombreux Eudois et Irlan-dais ont participé à l’office “bilingue” présidé par le père

Laurent et concélébré par le père Tonge dans la collégiale en présence de SE Paul Kavanagh, ambassadeur d’Irlande à Paris, et de madame. La maîtrise de la collégiale a animé la liturgie de cette messe d’ouverture de la neuvaine.

Après un pique-nique pris au centre paroissial, tout le monde est parti à pied pour l’ascension de la colline Saint-Laurent et pour la célébration des vêpres en la chapelle Saint-Laurent O’Toole.

B.J.

Le dimanche 2 mai a eu lieu, en la collégiale de

Eu, un concert par la petite chorale dirigée par Jean-Marie CEREUIL.Après une lecture biblique de chaque interprétation, une vingtaine de choristes nous ont transportés dans la vie de Ma-rie :

L’incarnation – La visitation – La nativité – La présentation au temple – La Sainte Famille – L’entrée messianique de Jésus – La Passion du Christ – Ma-rie au pied de la croix – La ré-surrection – La Pentecôte – Le couronnement de Marie.

BJ

Exposition Courant d’Art à la cathédrale Notre-Dame de Rouen

Kim En Joong

Sous la présidence de Monseigneur Jean-Charles Descubes et en présence du père Sed (Directeur des éditions du Cerf) a eu lieu le vernissage de l’exposition de cet artiste dominicain.Kim En Joong est né en Corée du Sud en 1940 sous l’occupation japonaise. Les rizières de son enfance et l’usine Goon-Si de Daejon, où travaillait son père calligraphe, marqueront le début d’une vé-ritable épopée qui, après l’école des Beaux-Arts de Séoul (où son talent, déjà, sera reconnu) et l’armée sud-coréenne (où il portera l’uniforme de lieutenant), le conduira à se faire baptiser. Un voyage improvisé en Europe s’achèvera en une merveilleuse aventure artis-tique et religieuse. D’abord étudiant en philosophie en Suisse, puis novice au couvent des Dominicains de Fribourg, il sera encouragé dans la religion catholique et soutenu dans son talent de peintre par les pères Pfister et Geiger, qui lui conseilleront d’aller à Paris et fa-ciliteront son transfert pour continuer sa vie d’apostolat et d’artiste peintre.Ses toiles non figuratives, nourries de notions techniques neuves sur l’espace et la perspective, imposent un dépaysement, point de départ d’une quête du mystère divin. Les peintures du père Kim sont exposées en Europe (Paris, Rome, Zurich, Dublin, etc.), aux USA (San Francisco, New York, Chicago) et en Orient (Tokyo, Séoul) ainsi qu’à Saint-Pétersbourg et en Colombie. L’institut Kim En Joong est fondé dans le cadre de l’ordre des Dominicains dont le cardinal Danneels est le président d’honneur.Ses vitraux ornent des édifices religieux en Europe et partout dans le monde. En France, il a réalisé, entre autres, la chapelle de Bénodet, en Bretagne, ainsi que les vitraux de la cathédrale d’Evry et de la basilique de Brioude.Source Edition du CerfCe vernissage s’acheva par un concert de la chorale Iasi de Rouma-nie. Dans le cadre du festival “Normandie impressionniste”, ces toiles resteront exposées dans la cathédrale jusqu’à fin septembre 2010.

Direction de la Culture

Paroisse Saint-Michel de Eu-sur-Bresle et Yères le 9 mai 2010

Neuvaine à Saint-Laurent O’TooleUne trentaine de courageux sont montés à la chapelle Saint-Laurent pour l’ouverture de la neuvaine à Saint-Laurent O’Toole, le saint patron des villes d’Eu et de Dublin.

La petite chorale de Eu, avec Jésus en suivant Marie

Concert liturgique

Rédigé par votre équipe locale avec la participation de l’Office technique de presse populaire - Rédacteur en chef : Père Gérard Serien - Président : Daniel LelionEdité par Bayard Service Edition - Parc d’activité du Moulin, Allée Hélène Boucher BP 60090 59874 Wambrechies Cedex - Tél : 03 20 13 36 60 - Fax : 03 20 13 36 89bse-nord@bayard-service.com - www.bayard-service.com Directeur de la publication : D. Robillard - Secrétaire de rédaction : X. Lostys - Publicité : Bayard Service Régie Tél : 03 20 13 36 70 Imprimerie : Léonce Deprez - 62620 Ruitz. Textes et photos : droits réservés. Dépôt légal : 3e trimestre 2010

Au premier rang le père Laurent et l’artiste Kim En Joong