Journal du Parc n°36

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Belgique-Belgïe P.P.-P.B. 5670 Viroinval BC9630 N° agrégation P401059 n ° 36 Périodique 2/2013 Sommaire Éditorial Le mot de la présidente Patrimoine culturel Projet ethnobotanique Sensibilisation Minières, mines et minéraux Développement économique Marché de terroir Patrimoine naturel La renoncule flottante Gestion Le P.C.D.R Agenda Maison du Parc naturel rue d’Avignon, 1 - 5670 Nismes Tél : +32 ( 0 ) 60 39 17 90 - Fax : +32 ( 0 ) 60 39 17 93 [email protected] - www.pnvh.be Visitez notre nouveau blog www.pnvh.be

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Bonne lecture à toutes et tous !

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Belgique-BelgïeP.P.-P.B.

5670 ViroinvalBC9630

N° agrégation P401059

n°36

Pér

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SommaireÉditorial Le mot de la présidente

Patrimoine culturel Projet ethnobotanique

Sensibilisation Minières, mines et minéraux

Développement économique Marché de terroir

Patrimoine naturel Larenonculeflottante

Gestion Le P.C.D.R

Agenda

Maison du Parc naturelrue d’Avignon, 1 - 5670 NismesTél : +32(0)60 39 17 90 - Fax : +32(0)60 39 17 [email protected] - www.pnvh.be

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Mon objectif est double :

• Continuer à mettre en valeur notre patrimoine paysager par des actions concrètes.

• Mettre le Parc au service du citoyen de Viroinval et que celui-ci s’approprie des richesses environne-mentales de notre magnifique commune afin d’y développer l’économie locale, créatrice d’emploi et économe au niveau énergétique.

Un premier exemple est la valorisation des produits du terroir. Ce projet a été retenu par le Ministre Di Antonio et permettra d’organiser 10 marchés du ter-roir avec des producteurs locaux, dans le but de pro-mouvoir les circuits courts, tout au long de l’année.

Le PNVH a souhaité s’impliquer dans la vie sociale locale en participant au marché hebdomadaire du samedi matin à Nismes à raison d’une fois par mois durant l’été.

Il apporte au marché traditionnel une dynamique nouvelle grâce à l’originalité des produits proposés mais aussi par les ateliers thématiques développés par l’équipe du Parc qui encouragent la convivia-lité : bourse aux plantes, compositions végétales…

L’inauguration du premier marché orchestrée par le Parc le 4 mai fut une réussite tant au niveau des multiples exposants que de la participation impor-tante du public.

Gageons que cette initiative du PNVH soit suivie de beaucoup d’autres et j’y serai particulièrement attentive.

Éditorial

Après les élections communales, nombre d’asso-ciations para-communales voient leurs instances renouvelées. L’Assemblée générale et le Conseil d’administration du PNVH ont souscrit à la règle. Le souhait était : la continuité en gardant au sein des instances les personnes ayant des compétences avérées, mais aussi le renouvellement en ouvrant la porte à de nouveaux membres, soucieux de s’inves-tir dans la défense de notre patrimoine naturel.

Le souhait de l’Assemblée générale a aussi été de renforcer l’impact du Pouvoir organisateur com-munal dans les structures. Notre PNVH (parc mono-communal) constitue une vitrine importante valorisant les richesses de notre cadre de vie. La commune de Viroinval souhaite encourager ce formidable outil de promotion de notre richesse naturelle.

Qui dit renouvellement des instances, dit renouvel-lement de la Présidence, historiquement et fort logi-quement cette fonction est proposée à l’échevin de l’environnement et de l’aménagement du territoire. Jean-Pol Colin, précédent président, a occupé avec brio et compétence ce poste aux multiples facettes, durant de nombreuses années.

Il me revient aujourd’hui et j’entends continuer à soutenir le PNVH et son équipe qui m’a si chaleu-reusement accueillie.

De formation sociale, j’ai des contacts avec la popu-lation de Viroinval depuis de nombreuses années. Ayant l’habitude d’effectuer un travail de terrain (travail de longue haleine et de patience), je privilé-gie les résultats concrets, fruits du travail en réseau, et les relations humaines, tellement importantes dans tout projet.

Françoise Roscher-Prumont,Présidente PNVH - Dourbes

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Avez-vous utilisé la consoude ? Connaissez-vous quelqu’un qui l’utilise ou l’a utilisé dans la région pour nourrir de la volaille, pour se soigner, pour se nourrir ? Lui connaissez-vous un nom populaire ou une recette originale ? Si oui, contactez-nous, pour enrichir la mémoire collective ! Toute information sur les savoirs locaux liés à la consoude, et aux plantes sauvages en général, nous intéresse !

Contact : Centre ethnobotanique de l’étang de Virelles, rue du Lac, 42 - 6461 Virelles +32 (0)60/21 49 28 [email protected]

La Grande Consoude, trésor du jardin

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Patrimoine

Par Émilie Hennot,aquascope de Virelles

Connaissez-vous la consoude ? Cette jolie plante d’environ 1m de hauteur, aux clochettes blanches, roses ou bleues qui affectionne les fossés et bords de rivière ? Pour la reconnaître, il suffit de

cueillir une de ses grandes feuilles lancéolées et de la frotter contre votre joue : on croirait, à s’y méprendre, embrasser un homme qui ne s’est pas rasé depuis 3 jours !

Comme son nom l’indique, la consoude est, par excellence, la plante « qui soude ». On en prépare un baume qui aide à la consolidation des fractures et entorses, qui cicatrise les plaies (non ouvertes) et les ger-çures. Il y a bien longtemps, les nourrisses utilisaient sa racine pour soulager et soigner les crevasses dues à l’allaitement : elles trouaient la racine et l’appliquaient directement autour du téton abîmé !

La consoude trône aussi dans de nombreux jardins où elle rend de pré-cieux services : ses feuilles activent la décomposition du compost et le purin de ses feuilles est un excellent engrais naturel qui donne un « coup de fouet » à nos légumes.

Mais la consoude nous réserve encore d’autres surprises. Son goût est délicieux et ses

qualités nutritives surprenantes : elle est très riche en protéines, sels minéraux et vitamine B12, que l’on croyait absente du règne végétal. Je vous conseille cette délicieuse recette de tartare de consoude : « prenez une dizaine de

belles feuilles de consoude, lavez-les,

hachez-les et mixez-les avec un peu d’huile d’olive, de tomate fraîche et d’oignon. Assaisonnez et c’est prêt ». Petite précaution d’usage : malgré toutes ses qualités, il ne faut pas abuser de la consoude qui contient des alcaloïdes. En manger occasionnellement ne pose aucun problème, que du contraire !

www.centreethnobotanique.aquascope.be

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Le sous-sol du Tienne Breumont est vraisemblablement riche en fossiles. Aux regards attentifs et curieux, son pourtour révèle des coquillages bivalves (2) et des coraux coloniaux (3).

Comme tous les tiennes (nom donné aux collines calcaires de Calestienne), le Tienne Breumont est entouré d’une ceinture de schistes bruns fossilifères très émiettés. Au sein de ceux-ci on retrouve des débris de géodes à quartz fumés bipyramidés.

Depuis le sommet du Tienne Breumont, on domine trois diffé-rentes régions géomorphologiques : - la plaine de la Fagne vers Mariembourg, Roly et Philippeville. - la Calestienne qui se prolonge vers le nord par le Tienne aux Pauquis - la Montagne aux buis et, au sud, les premiers contreforts de la forêt ardennaise.

Vous souvenez-vous de notre rencontre précédente ? Je vous y ai présenté d’anciens sites d’exploi-tation situés à Viroinval et les richesses minérales qu’ils abritent. Mais vous n’êtes pas au bout de vos découvertes. Cet article va vous révéler d’autres merveilles du village.

Connaissez-vous le Tienne Breumont ?

Il s’agit d’un vaste dôme bombé situé au nord-ouest de Nismes (1). C’est ce que les géologues appellent un « bioherme », c’est-à-dire un récif corallien fossile. Ce type de formation date d’envi-ron 360 millions d’années (soit de l’époque géologique dite du Frasnien). Dans ce très lointain passé, une mer chaude recouvrait l’actuelle Calestienne. Des coraux, des stromatopores, des échino-dermes fossiles… nous permettent aujourd’hui d’imaginer la vie qu’abritait cet océan aux eaux chaudes.

Sensibilisation

Les minières, mines et minéraux de Viroinval :

Le Tienne Breumont

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Par Jean Lefèvre Cercle minéralogique de Viroinval

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C’est sur le versant nord-est du tienne que s’observent la majorité des rares minéralisations appelées « diamants bruns de Nismes » (il s’agit en réalité de quartz fumés) ainsi qu’une profonde entaille dans la roche cal-caire qui dévoile des veines de dolomie jaunâtre et un cristal de galène (forme cristalline du sulfure de plomb).

D’importants déblais laissent penser qu’un petit filon a été exploité sur ce flanc du tienne, tandis que sur le flanc opposé une excavation en début de galerie semble avoir été rapidement abandonné.

À la limite du Tienne Breumont, la statue de Notre-Dame de Beauraing surplombe un petit massif qui renferme des minerais de marcasite. La petite carrière située au pied de ce massif montre quelques marcasites (minerais de fer, 4) très altérées qui ont laissé sur la roche calcaire des traces de rouille très visibles. De telles traces se retrouvent d’ailleurs sur les moëllons calcaires de certaines vieilles demeures à Nismes.

Cette carrière offre des possibilités d’activités didactiques. En effet, on y observe des strates obliques, le pendage des roches et des diaclases à joints parallèles (5).

En Calestienne, les richesses pédologiques et géologiques sont ainsi accompagnées d’une faune et d’une flore de très grand intérêt. Dans un havre de paix, il n’est pas rare d’y croiser un lézard des murailles qui se dore au soleil.

Si vous souhaitez de plus amples informations, écrivez-moi

à l’adresse suivante : [email protected].

Bien que ces minéraux plaisent à l'oeil humain et qu'il serait joli de les voir sur un meuble ou dans une vitrine chez vous, nous rappelons qu'il est strictement intérdit

de prélever des échantillons. Les sites cités sont protégés et toute prise est succeptible d'entrainer des poursuites. Nous vous remercions de votre compréhension et comptons

sur vous pour faire passer le message.

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Je court-circuite, tu court-circuites, il…

…va au marché de terroir ! Soucieux de soutenir l’économie locale et de promouvoir les circuits courts, le Parc naturel Viroin-Hermeton organise, en 2013, dix marchés de terroir pour offrir aux habitants de la région la possibilité de consommer des produits locaux.

Dès le mois de mai, un nouveau marché de terroir mensuel a été lancé à Nismes. Il prend place chaque premier samedi du mois, de mai à septembre et vient gonfler le marché hebdomadaire traditionnel (de 8h à 13h sur la Place Châtillon). Dans la même optique d’échanges locaux et de développement durable, une bourse aux plantes est également organisée à chacun de ces marchés, permettant ainsi aux jardiniers de troquer leurs fleurs, arbustes, graines et autres boutures gratuitement. En outre, le « coin du Parc » propose des ateliers. Prochain rendez-vous : le 3 août pour la confection d’hôtels à insectes ! Les matériaux et les explications sont fournis, les participants repartent ensuite avec leur hôtel à insectes. Pour les intéressés, la participation à ces ateliers demande une inscription préalable et coûte 2 €/personne.

En parallèle, le Parc naturel participe à d’autres événements de la vie communale en les agrémentant également d’un marché de terroir :

- le 21 juillet : marché du terroir du Parc naturel organisé à Treignes lors de la Journée du Modélisme, de 12h à 18h, en partenariat avec le Chemin de Fer Vapeur des 3 Vallées ;

- le 9 août : marché du terroir du Parc naturel orga-nisé à Nismes lors du marché nocturne, dès 17h, en partenariat avec le Foyer Culturel ;

- le 11 août : marché du terroir du Parc naturel orga-nisé à Chimay lors des Estivales de Chimay, de 11h à 18h, en partenariat avec Chimay Promotion ;

- le 29 septembre : marché du terroir du Parc naturel organisé à Treignes lors de la Fête de Toine, de 11h à 18h, en partenariat avec l’Espace Arthur Masson ;

- les 19 et 20 octobre : fête du Parc naturel, de 10h à 18h dans le Parc communal de Nismes.

Par Camille Cassimans,Chargé de communication PNVH

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Soutenez les producteurs du coin :

consommez local

Par Arielle GuillaumeChargée de mission PNVH

Développement

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D’autres habitudes permettent de consommer responsable, comme choisir des fruits et légumes de saison, boire l’eau du robinet plutôt qu’en bouteille ou ne pas gaspiller d’aliments. Saviez-vous que, en moyenne, chaque wallon jette de 15 à 20 kg de nourriture par an ? Tout cela coûte au consommateur, mais aussi à l’environnement : pensez à l’énergie et à l’eau qu’il a fallu consommer pour produire ce

qui, in fine, termine dans la poubelle.

Une table responsable

Manger responsable tient à des gestes simples, comme employer des produits locaux. Plutôt que de manger un produit laitier acheté en grande surface, à base de lait étranger - quand il ne s’agit pas de lait en poudre – parfois suremballé et bourré de conservateurs, qui ne préfèrerait pas un laitage issu du savoir-faire d’une ferme du coin ? C’est dans cette optique que les marchés du terroir rassemblent les producteurs et permet aux habitants de se fournir plus facilement en produits locaux et artisanaux.

Acheter local, c’est poser un geste citoyen, c’est utiliser son pouvoir d’achat à bon escient. En effet, lorsque vous optez pour des produits du terroir, vous faites le choix d’un prix juste pour le consom-mateur comme pour le producteur, vous privilégiez des aliments qui conservent mieux leurs propriétés du fait d’un délai entre la récolte et la consommation moindre, mais aussi des aliments plus savoureux car ils bénéficient généralement d’une maturation optimale, vous (re)découvrez des saveurs oubliées, et vous soutenez l’économie locale ainsi que les tra-vailleurs locaux. Enfin, acheter des produits locaux permet de recréer le lien social entre agriculteur, pro-ducteur et consommateur qui a trop souvent disparu. Le producteur régional, qui a une relation directe avec le client, sait qu’il doit fournir un produit de qualité pour maintenir son commerce et établir une relation de confiance. En outre, il est beaucoup plus facile pour le consommateur de connaître et maîtriser ce qu’il y a dans son assiette en achetant ce type de produit, car il peut discuter directement avec le pro-ducteur et éventuellement visiter ses installations (p. ex. lors des journées « fermes ouvertes »). En contre-exemple, faut-il rappeler le scandale de la fameuse lasagne à la viande de cheval roumaine ?

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Renonculeflottante

Par Camille Cassimans,Chargé de communication PNVH

Patrimoine

Les rivières du Parc naturel sont quelquefois envahies d’une longue plante verte immergée qui laisse émerger de jolies fleurs blanches. Ce

phénomène est encore plus visible lorsque le niveau de l'eau est réduit.

Chaussons nos bottes et aventurons nous dans la rivière afin de découvrir cette plante, la renon-cule flottante (Ranunculus fluitans). Son nom provient du latin « rana » qui signifie petite grenouille.

Elle est formée d’une tige allongée relativement robuste et flottante dont les racines sont ancrées dans le fond de la rivière. Des mor-ceaux de tige, s’ils sont emportés par le courant, peuvent donner de nouvelles plantes grâce à l’apparition de racines adven-tives. Cette espèce est donc facile à bouturer.

En y regardant de plus près, on se rend compte qu’elle peut atteindre six mètres de long. Si plusieurs plantes se retrouvent au même endroit, on croirait voir une chevelure verte tellement la densité est importante.

Les feuilles sont disposées de manière alterne sur la tige (une à gauche et une à droite) et sont découpées en lanières de 7 à 16 cm.

Autre appellations : grenouillette, millefeuille d’eau, chevelure de rivière, bassinet d’eau

Les fleurs sont blanches et constituées de 5 sépales et 5 pétales qui forment une corolle de 15 à 25 mm. La pollinisation de ces fleurs est assurée par les insectes tandis que la dissémination des graines se fait grâce à l’eau (hydrochore). Il s’agit d’une plante vivace.

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La renoncule flottante se rencontre dans les eaux cou-rantes bien oxygénées. Elle fleurit de mai à juillet et est considérée comme courante voire abondante dans la vallée de la Semois. Sa cousine, Ranunculus aqualis, est surnommée « grenouillette » car elle se rencontre plutôt en eaux dormantes ou à faible courant. Il arrive toutefois à celle-ci de se développer en milieu terrestre.

Toute la plante est toxique : elle renferme des prin-cipes actifs âcres dont l’ingestion provoque une sen-sation de brûlure dans la gorge, puis des nausées et

Envahissante?

Sur la rivière l’Ariège, dans le Sud de la France, on a remarqué un phénomène de prolifération en 2007.

Depuis les cinq dernières années, l'hypothèse la plus répandue de cette prolifération est le réchauffement des eaux et le manque d’eau. Mais ce phé-nomène serait aussi probablement dû à l’artificialisation des débits et à la modi-fication des régimes hydrologiques.

De même, l’apport de phosphates et de nitrates dans les eaux influe dans le même sens.

Enfin, un cumul de saisons sèches avec des débits bas et un réchauffement accru de l’eau, associés à la faible fréquence de crues majeures, laisse penser que la prolifération de la renoncule flottante peut également être provoqué par un « hydro-curage » du fond de la rivière.

une violente inflammation de l’intestin. Malgré ceci, elle offre un abri pour la faune piscicole et elle parti-cipe à l’oxygénation de la rivière. Sa photosynthèse est d’autant plus importante qu’elle ne tolère pas l’ombrage. On notera que les gammares (crevettes d’eau douce) rongent les pousses de la renoncule.

Laissons cette chevelure verte baigner dans l’onde du ruisseau, son utilité est avérée au sein de l’écosys-tème rivière. De plus, en 2012, elle a été placée sur la liste rouge européenne et mondiale de l’Union inter-nationale pour la conservation de la nature (UICN).

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Certains n’ont pas encore été réalisés ou ne dépendent malheureuse-ment pas de la commune, comme la sécurité sur des routes de la Région wallonne.

Le PCDR a été approuvé par le Ministre en charge du développement rural en juin 1999. La durée de validité était de 10 ans.

En 2011, le conseil communal a décidé de renouveler l’opération de développement rural avec une dimension complémentaire : le déve-loppement durable - l’Agenda 21.

En 1995, la commune de Viroinval adoptait le principe de mener une opération de développement rural. Après les phases d’information et de consultation dans chaque vil-lage, des groupes de travail se sont réunis afin de réfléchir au déve-loppement économique, social et culturel de notre commune.

Dans le cadre de cette opération, des projets ont vu le jour, cette liste est loin d’être exhaustive mais peut déjà vous éclairer :

- Création d’une maison de village à Dourbes et à Mazée.

- Aménagement de la place du Bucq et son espace multisports.

- Mise en place d’une signalisation touristique.

- Réaménagement du parc de Nismes.

- Implantation de troupeaux de moutons, construction d’une ber-gerie et engagement d’un berger.

- Création d’une plaine de jeux et espace multisports à Olloy.

- Etc…

Le Plan Communal de Développement Rural (PCDR) et le développement durable (Agenda 21)

Gestion

Par Fabienne FanuelResponsable du service Cadre de Vie

L'aire de jeu à Olloy

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Agenda 21« Nous n’héritons pas de la terre de nos parents. Nous l’empruntons à nos enfants… »

Le défi est de concilier le développement économique et durabilité envi-ronnementale, sociale et culturelle.

4 piliers :

• Le développement économique : il doit permettre de satisfaire les besoins actuels de la population en termes d’emploi et de revenu, mais sans pour autant nuire au développement futur.

• La protection de l’environnement : elle passe par la préservation des écosystèmes et une consommation raisonnable des matières premières.

• Le volet social : il doit permettre l’équité et la solidarité intra-généra-tionnelle et intergénérationnelle.

• La culture : l’objectif est de fidéliser les comportements et de promou-voir l’enseignement, l’éducation et la formation.

Avec qui ? Avec tous les citoyens de ViroinvalTrois grandes étapes :

• Les réunions d’information et de consultation

• Le travail en Groupe de Travail (GT)

• La mise en place de la Commission Locale de Développement Rural (CLDR)

Les réunions d’information et de consultation se sont déroulées entre le 16 avril et le 11 juin 2013 avec la Fondation Rurale de Wallonie (FRW).

De ces consultations, des thématiques sont ressorties : le cadre de vie et l’environnement, la mobilité, la sécurité, la vie associative etc… Sur ces bases, vous serez invités à participer à des groupes de travail qui per-mettront de définir des actions concrètes.

Si cette partie vous intéresse, nous vous invitons à consulter le site internet de la Commune : www.viroinval.be, ainsi que le Viroinval Info dans l'hebdomadaire Proximag.

Vous pouvez également vous renseigner auprès de la FRW : Thomas Constant et Xavier Pauly : +32 (0)71 66 01 90 [email protected]

Ou auprès de la commune : Fabienne Fanuel : +32 (0)60 31 00 23 [email protected]

La place du Bucq à Mazée

Avant Après

L'aire de jeu à Olloy

Antoine de Saint-Exupéry

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Le journal du Parc naturel est une publication de la Commission de gestion du Parc naturel Viroin-Hermeton. Comité de rédaction : Parc naturel Viroin-Hermeton. Conception graphique et mise en page : Cédric Kinif.Dépôt légal D./2013/11.731/53 - ISSN : 1782-1460.Crédits photographiques : Anne Lambert - PNVH [cover, p.4-5 (n°1,2,4,5)], Marie-Françoise Lareppe [p.1], Centre ethnobotanique [p.3], Cédric Kinif [p.4-5 (n°3), p.10 (n°2)], Arielle Guillaume [p.6-7], Camille Cassimans [p.8-9], Commune de Viroinval [p.10 (n°1), p.11]. Le journal du Parc naturel est distribué dans toutes les boîtes aux lettres de la commune de Viroinval. Il est disponible sur demande à la Maison du Parc et il peut être consulté en ligne et téléchargé sur www.pnvh.be.Éditeur responsable : Joël Dath, directeur, rue d’Avignon, 1 - 5670 Nismes.

Membre de l’Union

des Éditeursde la PressePériodique

Agenda

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ÉtÉ des artisans (gratuit)Du 13 juil. au 15 août - Nismes - de 9h à 18h (lu. au di.)

Découvrez cinq artistes de votre région en cinq semaines d'exposition : André Févry, Luc Van Mas-senhove, Rita Hendrickx, Marie Arcq et Colette de Fuisseau. Vernissage le 12 juillet de 18h à 20h30.

Infos : Office du Tourisme de Viroinval, +32(0)60 31 16 35 - www.viroinval.be

Adresse : Maison des Baillis

rÉalisation d'hôtels à insectes (2€)

Samedi 3 août - Nismes - à 9h, 10h et 11h

Cet atelier a lieu lors du marché du terroir (8h-13h)

Inscriptions : Parc naturel +32 (0)60 39 17 90 [email protected]

Adresse : Place Châtillon (Rue Longue)

observations du ciel (gratuit)Samedi 10 août - Dourbes - après 18h

Observation des étoiles filantes Perséides, ciel nocturne d’été, Saturne...

Infos : Roland Boninsegna, +32 (0)60 39 99 25 [email protected]

http://users.skynet.be/boninsegna/index.htm

Adresse : Rue de Mariembourg, 45 - Dourbes.

observations estivales (gratuit)Dimanche 4 août - Oignies - de 9h30 à 17h

Entre feuillus et résineux, nous nous pencherons sur la flore des lieux. Bien se chausser et se vêtir en fonction de la météo. Loupe et jumelles bienvenues.

Emporter pique-nique. R.V. à l'église.

Infos : Dominique François, +32 (0)486 87 00 12 [email protected]

exposition de champignons des bois (2,5€)

Les 21 et 22 septembre - Vierves - de 10h à 18h

Expo annuelle, dégustation d'omelette dès 12h.

Adresse : Au Gîte pour l'Environnement, rue de la Chapelle 2 à Vierves-sur-Viroin.

Organisation : CNB et le Centre Marie-Victorin.

Infos : +32 (0)60 39 98 78 - [email protected]

gestion du fond de noye (gratuit)Dimanche 24 août - Olloy - de 9h30 à 16h

25e journée de gestion du pré alluvial, en collabora-tion avec La Niverolle & El Mouquet CNB. Évacua-tion des végétaux fauchés (CMV), creusement d’une mare si possible. Possibilité de cuire sur feu de bois,

promenade d’observations ensuite.

Organisation : CNB, sections Le Viroinvol et La Niverolle & El Mouquet, LRBPO.

Infos : Thierry Dewitte, +32 (0)476/75 25 37 [email protected]

stage pêche (20€)

Du 22 au 24 juillet - Vierves - de 9h à 16h

Pour enfants de 10 à 14 ans. Nœuds de pêche, mon-tage de mouches, apprentissage du lancer, pêche en rivière. Parents bienvenus. Inscriptions limitées aux

dix premiers inscrits.

R.-V. sur le pont.

Organisation : Cellule «eaux vives» du PCDN.

Inscriptions : Parc naturel +32 (0)60 39 17 90 [email protected]

Les inscriptions pour le stage nature du 26 au 30 août sont cloturées. Merci de votre compréhension.

les villages du parc naturel (3€)

Circuits à la découverte du patrimoine de nos villages. Les jeudis après-midi, de 14h à 17h.

R.-V. à l’église du village.

Le 8 août : Vierves-sur-Viroin.

Le 15 août : Le Mesnil, en partenariat avec l'Office du Tourisme de Viroinval.

Le 22 août : Treignes, en partenariat avec la Maison de l'Urbanisme de l'Arrondissement de Philippeville.

Infos : Parc naturel +32 (0)60 39 17 90 Arielle Guillaume, [email protected]