JOURNAL DES FRANCHES-MONTAGNES, PARAISSANT À...

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J.A. 2350 Saignelégier — 120 e année — N o 17 214 — Prix au N o : Fr. 1.50 JOURNAL DES FRANCHES-MONTAGNES, PARAISSANT À SAIGNELÉGIER LES MARDI, JEUDI ET SAMEDI Samedi 16 juin 2018 Rédaction et administration : Le Franc-Montagnard SA Case postale 271, Place du 23-Juin 10 2350 Saignelégier Tél. 032 951 16 55 — Fax 032 951 10 79 e-mail : [email protected] [email protected] www.franc-mont.ch Abonnement : Annuel Fr. 185. –, TVA incluse Publicité : Stéphanie Chappuis - 079 397 30 56 [email protected] Remise des annonces : Trois jours avant la parution à 10 h Pour l’édition du mardi : vendredi à 10 h SOMMAIRE Des passants agressés par un oiseau à Montfaucon 3 Commune du Noirmont : regard confiant vers l'avenir 2 Le chanteur Vincent Vallat roule pour Nez Rouge 2 Le P’tit Plus, moins Olivier Jeannerat Il n’est pas l’homme d’un seul pro- jet. Le Taignon Olivier Jeannerat est un entrepreneur, un entrepreneur social. Et des rêves, dit-il, il en a encore plein les poches. L’instigateur de l’associa- tion Au P’tit Plus, qui redistribue les invendus alimentaires, a remis les rênes de la structure. Une structure fort bien… structurée. Le Taignon laisse la présidence à l’ancienne ministre Elisa- beth Baume-Schneider. Il a délivré son mot d’adieu jeudi soir, lors de l’assem- blée générale de l’organisation. Celle qui était son bras droit à la présidence, Elisabeth Baume-Schnei- der, dit de lui qu’il est une belle per- sonne. Une personne idéaliste, fédéra- trice, sensible à de multiples causes et désireuse de développer des modèles alternatifs. Olivier Jeannerat, 57 ans, est à l’origine de plusieurs projets inno- vants dans les Franches-Montagnes. Sans faire la liste exhaustive de toutes les réalisations auxquelles il a contribué, nous dirons qu’il s’est engagé dans la création de la librairie Escabelle aux Breuleux et de l’Espace Jeunes au Noirmont. En son temps, il avait aussi mis sur pied « A l’envers », une structure pour réintégrer les chômeurs au monde du travail via des travaux forestiers. Epicerie breulotière maintenue Mille idées à la minute, Olivier Jeannerat a aussi lancé le Noctambus sur les routes, un service assurant le rapatriement des oiseaux de nuit. Der- nier défi en date, le « déchétarien » s’est mobilisé dans la lutte contre le gaspil- lage alimentaire en lançant Au P’tit Plus. Une première épicerie solidaire a vu le jour à Saignelégier voici deux ans, suivie d’une seconde aux Breu- leux. Cette dernière sera maintenue jusqu’à nouvel ordre, mais s’appuie sur une organisation complexe en raison du maintien de la chaîne du froid. Elle compte une douzaine d’habitués. Favoriser l’accessibilité L’ouverture de cette épicerie temporaire découlait d’une volonté de décentraliser les activités de l’as- sociation et d’élargir son cercle de bénéficiaires. « Plutôt que d’ouvrir de nouveaux points de vente, on a décidé d’aller chercher les personnes directement chez elles. Dans la Courtine par exemple » a indiqué Eli- sabeth Baume-Schneider jeudi soir, devant une quarantaine de membres. Un bus sera prêté par l’Hôpital du Jura, selon une convention qui reste à ratifier. Autre volonté à l’avenir, celle de multiplier les collaborations institu- tionnelles. Au P’tit Plus travaille déjà main dans la main avec Caritas Jura. L’association a aussi été approchée par Le Rencar (un lieu d’accueil itinérant) et vient en aide à l’Association juras- sienne d’accueil des migrants (AJAM), à qui elle distribue des victuailles. Une rencontre est encore prévue prochai- nement avec les Services sociaux. Le mot de la fin Le départ d’Olivier Jeannerat entraîne évidemment des change- ments au comité. Autour de la pré- sidente Elisabeth Baume-Schneider, on retrouve ainsi Stéphanie Lemaire et Hubert Godat, tous deux vice-pré- sidents, Jean-Noël Theurillat, secré- taire, ainsi que Geneviève Maeder et Joël Vallat, membres. Le mot de la fin revient à Olivier Jeannerat, celui que l’on surnomme encore (!) Monsieur Noctambus : « Ce fut une aventure importante. Mais fran- chement, je l’ai faite pour moi. Plus j’y pense et plus je me dis que l’altruisme est finalement la facette positive de l’égoïsme. Je me suis bien amusé… » Perrine Bourgeais L’instigateur de l’organisation Au P’tit Plus, qui redistribue les invendus aux plus démunis, entend se consacrer à d’autres projets. « J’ai envie de faire du son et de l’image... » lâche-t-il. photo per P’tit Plus... de chiffres 400 à 800 caisses de marchan- dises livrées chaque mois 8000 caisses de victuailles redistribuées en 2017 150 dossiers de clients ouverts 15 à 30 abonnements présentés les soirs de vente 70 bénévoles, dont 22 à la fois volontaires et clients 2250 francs de bénéfice réalisés en 2017, pour un total de charges de 19 200 francs (alors qu’une somme de 5000 francs a été attri- buée à un fonds de réserve pour le renouvellement du véhicule) 3500 francs de déficit prévu au budget 2018 (mais le financement a déjà été trouvé), pour un total de charges de 15 300 francs Un rapport fait barrage... à l'arasement du Theusseret 6

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  • J.A. 2350 Saignelégier — 120e année — No 17 214 — Prix au No : Fr. 1.50

    JOURNAL DES FRANCHES-MONTAGNES, PARAISSANT À SAIGNELÉGIER LES MARDI, JEUDI ET SAMEDI Samedi 16 juin 2018

    Rédaction et administration :Le Franc-Montagnard SACase postale 271, Place du 23-Juin 102350 SaignelégierTél. 032 951 16 55 — Fax 032 951 10 79e-mail : [email protected] [email protected]

    Abonnement :Annuel Fr. 185. –, TVA incluse

    Publicité :Stéphanie Chappuis - 079 397 30 [email protected]

    Remise des annonces :Trois jours avant la parution à 10 hPour l’édition du mardi : vendredi à 10 h

    SOMMAIRE

    • Des passants agressés par un oiseau à Montfaucon

    3

    • Commune du Noirmont : regard confiant vers l'avenir

    2

    • Le chanteur Vincent Vallat roule pour Nez Rouge

    2

    Le P’tit Plus, moins Olivier Jeannerat

    Il n’est pas l’homme d’un seul pro-jet. Le Taignon Olivier Jeannerat est un entrepreneur, un entrepreneur social. Et des rêves, dit-il, il en a encore plein les poches. L’instigateur de l’associa-tion Au P’tit Plus, qui redistribue les invendus alimentaires, a remis les rênes de la structure. Une structure fort bien… structurée. Le Taignon laisse la présidence à l’ancienne ministre Elisa-beth Baume-Schneider. Il a délivré son mot d’adieu jeudi soir, lors de l’assem-blée générale de l’organisation.

    Celle qui était son bras droit à la présidence, Elisabeth Baume-Schnei-der, dit de lui qu’il est une belle per-sonne. Une personne idéaliste, fédéra-trice, sensible à de multiples causes et désireuse de développer des modèles alternatifs. Olivier Jeannerat, 57 ans, est à l’origine de plusieurs projets inno-vants dans les Franches-Montagnes.

    Sans faire la liste exhaustive de toutes les réalisations auxquelles il a contribué, nous dirons qu’il s’est engagé dans la création de la librairie Escabelle aux Breuleux et de l’Espace Jeunes au Noirmont. En son temps, il avait aussi mis sur pied « A l’envers », une structure pour réintégrer les chômeurs au monde du travail via des travaux forestiers.

    Epicerie breulotière maintenue

    Mille idées à la minute, Olivier Jeannerat a aussi lancé le Noctambus sur les routes, un service assurant le rapatriement des oiseaux de nuit. Der-nier défi en date, le « déchétarien » s’est mobilisé dans la lutte contre le gaspil-lage alimentaire en lançant Au P’tit Plus. Une première épicerie solidaire a vu le jour à Saignelégier voici deux ans, suivie d’une seconde aux Breu-leux. Cette dernière sera maintenue jusqu’à nouvel ordre, mais s’appuie sur une organisation complexe en raison du maintien de la chaîne du froid. Elle compte une douzaine d’habitués.

    Favoriser l’accessibilité

    L’ouverture de cette épicerie temporaire découlait d’une volonté de décentraliser les activités de l’as-sociation et d’élargir son cercle de bénéficiaires. « Plutôt que d’ouvrir de nouveaux points de vente, on a décidé d’aller chercher les personnes directement chez elles. Dans la Courtine par exemple » a indiqué Eli-sabeth Baume-Schneider jeudi soir, devant une quarantaine de membres. Un bus sera prêté par l’Hôpital du Jura, selon une convention qui reste à ratifier.

    Autre volonté à l’avenir, celle de multiplier les collaborations institu-tionnelles. Au P’tit Plus travaille déjà main dans la main avec Caritas Jura. L’association a aussi été approchée par Le Rencar (un lieu d’accueil itinérant) et vient en aide à l’Association juras-

    sienne d’accueil des migrants (AJAM), à qui elle distribue des victuailles. Une rencontre est encore prévue prochai-nement avec les Services sociaux.

    Le mot de la fin

    Le départ d’Olivier Jeannerat entraîne évidemment des change-ments au comité. Autour de la pré-sidente Elisabeth Baume-Schneider, on retrouve ainsi Stéphanie Lemaire et Hubert Godat, tous deux vice-pré-sidents, Jean-Noël Theurillat, secré-taire, ainsi que Geneviève Maeder et Joël Vallat, membres.

    Le mot de la fin revient à Olivier Jeannerat, celui que l’on surnomme encore (!) Monsieur Noctambus : « Ce fut une aventure importante. Mais fran-chement, je l’ai faite pour moi. Plus j’y pense et plus je me dis que l’altruisme est finalement la facette positive de l’égoïsme. Je me suis bien amusé… »

    Perrine Bourgeais

    L’instigateur de l’organisation Au P’tit Plus, qui redistribue les invendus aux plus démunis, entend se consacrer à d’autres projets. « J’ai envie de faire du son et de l’image... » lâche-t-il. photo per

    P’tit Plus... de chiffres400 à 800 caisses de marchan-dises livrées chaque mois8000 caisses de victuailles redistribuées en 2017150 dossiers de clients ouverts15 à 30 abonnements présentés les soirs de vente 70 bénévoles, dont 22 à la fois volontaires et clients 2250 francs de bénéfice réalisés en 2017, pour un total de charges de 19 200 francs (alors qu’une somme de 5000 francs a été attri-buée à un fonds de réserve pour le renouvellement du véhicule)3500 francs de déficit prévu au budget 2018 (mais le financement a déjà été trouvé), pour un total de charges de 15 300 francs

    • Un rapport fait barrage... à l'arasement du Theusseret

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