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Journal de l’Amicale des Retraités KSB - N° 28 - juin 2015 Les ECHOS de L’AMICALE Berlin Henri-Paul en Chine L'eau à Paris Théâtre Assemblée Générale

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Journal de l’Amicale des Retraités KSB - N° 28 - juin 2015

Les ECHOS de L’AMICALE

Berlin

Henri-Paul en Chine

L'eau à Paris

Théâtre

Assemblée Générale

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Les ECHOS de L’AMICALE - N° 28

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Depuis le début de l’année 2014, Henri-Paul DESPREAUX nous faisait part de son souhait de mettre fin à sa

fonction de rédacteur en chef de notre journal « LES ECHOS DE L’AMICALE ». Il envisageait, toutefois, de

diriger les deux numéros 26 et 27, publiés en 2014, ce qu’il fit avec toute son énergie et sa patience habituelles.

Bien que ne faisant pas encore partie du comité de rédaction, je me portais volontaire pour poursuivre le travail

d’Henri-Paul sans trop savoir où cela me mènerait. Prenant mon courage à deux mains, je suivis pendant une

année la conception des numéros 26 et 27, j’en profitais pour poser mille questions (j’exagère) à Henri-Paul qui

me répondait avec grande gentillesse.

Voici votre journal N° 28; il y a peu de changement dans sa conception. Vous y retrouverez les rubriques

incontournables comme le récit de notre dernier voyage organisé par l’Amicale, celui de notre journée festive

pour l’Assemblée Générale, notre soirée théâtrale, d’autres récits plus personnels de nos adhérents et amis

comme le voyage d’Henri-Paul en Chine et la rubrique « Le saviez-vous» toujours très intéressante, écrite encore

cette fois-ci par Gilbert ONDELLA. (2éme partie sur l’histoire de l’adduction d’eau de Paris).

Pour ce N° 28, nous avons modifié la première page en présentant celle-ci comme un magazine. La photographie

étant très tendance, nous avons également ajouté une page réservée à vos photos insolites ou autres. La page des

recettes est modifiée par des recettes de cocktails avec ou sans alcool.

Lors de notre Assemblée Générale, une charmante personne m’a suggéré d’ouvrir une page pour le courrier des

lecteurs. Moi, je veux bien mais faut-il encore nous écrire. N’hésitez pas à nous envoyer un mail (amicaleksb@

free.fr) ou un courrier pour nous dire ce que vous désirez dans votre journal, ce qui ne vous convient pas, ce que

vous pensez des textes et des photos, et surtout pour nous soumettre de nouveaux articles.

Soyez indulgents avec la rédaction, nous ferons le point après les numéros 28 et 29.

MERCI encore à Henri-Paul .

Notre comité de rédaction est désormais composé de :

Annick Gérard, Chantal Thévenot, Pierre Fritière, Francis Kim, Gerhard Lutz et moi-même.

? Lucien PINAULT

Édito

Le changement, c'est maintenant

Sommaire2 Édito

Le changement c'est maintenant

3 Soirée Parisienne - Théâtre de la Renaissance

Thé à la Menthe ou t’es citron

4 Amicale

Assemblée Générale

5 Voyages

Échappée à Berlin

La Chine

13 Le saviez-vous ?

Les péripéties de l’alimentation en eau de la ville de Paris.

16 Le coin des photographes

17 Histoires d'en rire

18 Recettes

18 Nouveaux arrivants à l’Amicale en 2014 et début 2015

19 Enigmes

19 Trucs et astuces

20 Petites annonces

Le comité de rédaction• Annick GÉRARD

• Chantal THÉVENNOT

• Pierre FRITIÈRE

• Francis KIM

• Gerhard LUTZ

• Lucien PINAULT (Nouveau rédacteur en chef)

Contact :

Lucien PINAULT

14 rue de la Guiblette

95240 Cormeilles en Parisis

Tél. 06 78 14 96 55/01 39 78 50 05

mail : [email protected]

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Les ECHOS de L’AMICALE - N° 28

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Soirée Parisienne du 19 février 2015Théâtre de la Renaissance

Thé à la Menthe ou t’es citron

En 1837, Victor Hugo et Alexandre Dumas obtiennent du Duc

d’Orléans, la création d’un nouveau théâtre. Ainsi naît la troupe du

Théâtre de la Renaissance. Mais sous la pression de l’Opéra et de

l’Opéra-comique le théâtre doit fermer ses portes le 23 mai 1841.

Ce n’est qu’en 1872, que l’architecte Charles Delalande, assistant

de Charles Garnier, entame la construction d’une nouvelle salle, sur

les décombres d’un restaurant incendié par les communards.

Parfait exemple de théâtre à l’italienne, architecturalement très

proche de l’Opéra, le Théâtre de la Renaissance s’intègre parfaite-

ment à la nouvelle géographie théâtrale parisienne imposée par les

grands travaux haussmanniens.

A ce jour, le Théâtre de la Renaissance continue d’être prisé par le

public, grâce à des comédies et des noms qui font les belles affiches.

La pièce présentée ce soir, «Thé à la Menthe ou t’es Citron» , est

une comédie en deux actes écrite par Danielle Navarro-Hautecoeur

et Patrick Hautecoeur. Elle a obtenu un Molière en 2011.

C’est l’histoire d’une troupe de comédiens qui répète une pièce de

boulevard où il est question d’un gentleman cambrioleur qui s’est

introduit chez une aristocrate. Tout y est : le cocu, l’amant dans le

placard et les quiproquos attendus.

Premier acte:

Nous sommes à quelques jours de la première, rien n’est prêt ;

les techniciens restent flegmatiques, la costumière est à côté de

la plaque et la metteur en scène nébuleuse est débordée par les

évènements. Chez les comédiens, l’ambiance est électrique : l’actrice

principale est au bord de la crise de nerf à cause du jeune premier, le

fils du producteur, imposé – le bouquet ! Maladroit, timide, naïf et

gaffeur, il fait ses premiers pas sur les planches. C’est parti pour être

un Vaudeville miteux joué par des acteurs calamiteux

Second acte :

Le soir de la première arrive, et là ça tourne au délire, en une

succession d’imprévus qui s’enchaînent dans une folie vertigineuse.

Les acteurs tentent désespérément de récupérer catastrophes

sur catastrophes. C’est une apothéose de quiproquos et de gags

inattendus, c’est chacun pour soi, rendez-vous aux saluts.

La pièce était très drôle et bien jouée. Nous avons passé un bon

moment et on a rit, c’était l’essentiel.

? Claudine DESCOTTES

Nous étions trente trois à nous réunir au restaurant « Chez Les Artistes » près

de la Porte St-Martin dans un cadre Cosy et un accueil convivial. Après un

agréable dîner, nous nous sommes dirigés vers le Théâtre de la Renaissance.

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Les ECHOS de L’AMICALE - N° 28

Notre Assemblée Générale 2015, pour laquelle vous avez déjà

tous reçu le procès-verbal du 10.02.2015, a eu lieu cette année le

30 janvier (seul jour de l’année où il a neigé en « Ile de France »),

dans le cadre enchanteur du Pavillon des Oiseaux au Jardin

d’Acclimatation du Bois de Boulogne.

Se sont joints à nous nos deux fidèles actifs responsables du C.E.,

Salvatore et Dominique. Nous avons eu également le plaisir

d’accueillir notre nouvelle retraitée, Luisa Bernard.

Ce fut l’occasion de fêter les départs du bureau de l’Amicale de

Denise et d’Henri-Paul.

A l’issue de la partie formelle de l’Assemblée, nous nous sommes

réunis autour d’un apéritif suivi d’un agréable repas qui, comme

chaque fois, nous a permis de passer un bon moment d’échanges et

de convivialité.

La proximité de la Fondation Louis Vuitton a incité un certain

nombre de participants à une visite pour conclure cette journée.

? Gerhard LUTZ

Amicale

Assemblée Générale

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Du vendredi 12 au mardi 16 septembre 2014

Voyages

Échappée à Berlin

Vendredi 12 septembreNous voici tous réunis, 43 participants, ce vendredi matin à

l’aéroport Roissy CDG pour notre week-end prolongé à Berlin.

Nous sommes accueillis à l’arrivée par Peter et Gisela Raab, puis

par Lothar Krieg, chauffeur-propriétaire de notre autocar tout

confort et co-organisateur de notre séjour.

Dès notre montée dans le car, nous sommes salués par

Mr Hartmut Koschyk , député de la circonscription de Bayreuth-

Pegnitz, venu tout exprès à l’aéroport nous souhaiter la bienvenue

à Berlin. Il se déclare ravi que les bonnes relations franco-

allemandes au sein de l’entreprise KSB se poursuivent au niveau

des retraités. Mr Koschyk nous a également facilité la visite

prévue le lendemain au Reichstag (Parlement).

Nous partons ensuite rejoindre notre hôtel où nous devons

récupérer Beate, notre guide pour le tour commenté de Berlin,

en car. Pendant le trajet, il nous est servi un délicieux repas-

sandwichs préparé le matin même à Pegnitz.

Nous démarrons ensuite notre visite guidée des quatre grands

centres de Berlin : commercial (Kurfürstendamm), diplomatique

(quartier des ambassades), politique (Parlement et diverses

administrations) et culturel (île des musées). Nous pouvons

apprécier tous les travaux de reconstruction et de modernisation

entrepris depuis la chute du Mur, en particulier dans l’ancien

Berlin-Est. Pour les anciens monuments historiques, les façades

ont été conservées puis restaurées et les intérieurs totalement

modernisés. Nous avons pu voir la partie conservée du Mur,

peinte par de nombreux artistes et, là où il n’existe plus, la trace

de son emplacement est matérialisée par deux rangées de pavés au

sol tout le long de son ex-trajectoire.

L’ancien Berlin-Est a en partie conservé ses immeubles à

l’architecture très « soviétique » (grands panneaux préfabriqués),

rénovés depuis, ainsi que sa tour de télévision de 365 m (afin que

les petits allemands de l’Est la retiennent…), fierté du régime de

l’époque. Nous faisons une halte au Mémorial de l’Holocauste,

vaste terrain où ont été érigées 2711 stèles de béton de différentes

hauteurs censées créer une atmosphère de malaise.

Nous rejoignons ensuite notre hôtel « le Winters Hotel», bien situé au

centre de Berlin, où nous pouvons nous installer avant d’aller dîner.

? Michèle LUTZ

Expostion des restes du «Mur»

La Porte de Brandebourg

Mémorial de l’Holocauste

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Samedi 13 septembreNotre matinée est consacrée à la visite du ALTE National Galerie

(Ancienne Galerie Nationale). Elle est située au cœur de la nouvelle

Ile aux musées sur les bords de la rivière Spree, au centre de Berlin,

regroupant également à proximité le Bode Musée, le musée de

Pergame et le musée d’Egypte.

Nous avons ainsi pu voir des œuvres de peintres du 19ème siècle

avec l’émergence du Néoclassicisme, du Romantisme et du

mouvement majeur européen des Impressionnistes, avec des pièces

importantes de Caspar David Friedrich (1774-1840) et d’Edouard

Manet (1832-1883).

Nous avons pu admirer aussi des pièces de sculpture, dont un

groupe des princesses Louise et Frédérique de Prusse par Johann

Gottfried Schadow (1764-1850).

A noter la présence très particulière en début de circuit de la tombe

d’Alexander von der Mark (1788-1790) sculptée par Johann

Gottfried Schadow également.

Nous avons repris le car pour la pause de midi. En chemin nous

avons eu l’occasion de passer devant la maison de la Chancelière

Angela Merkel. Malheureusement, elle nous a priés de l’excuser de

ne pouvoir nous recevoir pour déjeuner. A défaut nous avons donc

dû nous restaurer au Zur Kneipe.

Après-midi : visite du Reichstag.

Depuis Avril 1999, le Bundestag (Parlement Allemand) a repris

possession du bâtiment rénové par l’architecte Norman Foster.

Il est également situé proche de la rivière Spree et à proximité

des bureaux de la Chancellerie. La coupole et son toit terrasse

permettent d’avoir une superbe vue à 360° sur Berlin. Spectacle que

nous avons pu également admirer progressivement en parcourant

la double hélice hélicoïdale dans la coupole (avec une montée et

une descente séparées).

On peut découvrir quelques monuments et lieux symboliques, tels

que la tour de la télévision, la Porte de Brandebourg, la Colonne de

la Victoire, le parc du Tiergarten et bien d’autres.

En fin d’après-midi, visite libre, pour quelques achats, du plus

grand centre commercial d’Europe : le « Ka De We «.

Lors du dîner notre président a tenu à marquer un événement,

l’anniversaire des 94 ans de Carmen.

La soirée s’est terminée par une visite by night de Berlin sous la

conduite experte de notre chauffeur Lothar.

? Jean Marie CONSALVI

Princesses Louise et Frédérique de Prusse par Johann Gottfried Schadow

Pied central de la Coupole

Maryse et Jean-Marie sont très intéressés.

Échappée à Berlin

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Dimanche 14 septembre

Berlin - Postdam

C’est sous une pluie fine que nous nous dirigeons en car vers

Postdam, capitale du Land fédéral Brandebourg, ville indissociable

de l’histoire allemande. Après un parcours à travers la ville,

quasiment entièrement détruite pendant la guerre 39/45 et dont

la reconstruction en l’état se poursuit encore de nos jours, nous

arrivons au château de Cecilienhof.

Ce château, hôtel aujourd’hui, ressemble à un grand manoir

anglais avec ses colombages et ses innombrables cheminées

de briques rouges toutes différentes. Plantée à l’occasion de

l’historique Conférence de Postdam en 1945 qui décida de l’avenir

de l’Allemagne suite à sa défaite, une grande étoile de fleurs rouges

au centre d’un cercle de feuillage blanc s’étale au milieu de la

grande cour.

Il pleut toujours, mais seul le temps est triste, car sous un toit en

patchwork de parapluies divers et colorés, joyeux comme des

gosses pataugeant dans les flaques, nous parcourons les jardins

fleuris et boisés bordés d’un lac.

De retour dans la ville, nous visitons le quartier hollandais créé

en 1737/42 pour inciter les artisans néerlandais à venir s’installer.

Nous flânons au milieu des maisons en briques rouges, flanquées

de leurs frontons et de leurs boutiques typiques, pas de vitrines

tapageuses, mais de jolies présentations derrière les fenêtres à

petits carreaux, décorées de rideaux. Des enseignes à l’ancienne

surmontent les portes d’entrée. Et partout des fleurs vives et gaies

agrémentent les rues.

En route vers notre restaurant, nous découvrons, entre autre : la

Porte de Brandebourg, plus ancienne que celle de Berlin, les Etables

de Mars sauvées de la destruction grâce à un personnage influent

au gouvernement et passionné de chevaux, la mosquée monument

servant seulement à dissimuler une usine hydraulique et les petites

« isbas » chalets de bois construits en 1826 pour les soldats russes. 

Le car nous laisse devant la Porte des Chasseurs et nous allons à

pied au paradis. En effet, notre restaurant, taverne caractéristique,

s’appelle le WALHALLA. Les murs de briques rouges artisanales,

couverts de cadres et miroirs divers, les poutres, cheminée et

mobilier sombres, forment un décor hétéroclite et chaleureux. Les

toilettes sont surréalistes. L’escalier étroit éclairé par une bougie

sur chaque marche fait plutôt penser à une descente aux enfers,

paradoxale pour le WALHALLA. Les sanitaires des années 50

côtoient une décoration ultra moderne mêlée à des meubles de

salon désuets.

Nous déjeunons d’un excellent sandre accompagné de légumes

du midi (traduire des courgettes) ou d’une escalope panée sur lit

de tagliatelles à la tomate, le tout arrosé de bière ou de vin blanc,

comme il se doit.

La pluie a cessé et c’est sans souci que nous partons pour le château

du même nom. Nous entrons dans les jardins par une petite porte

de côté qui mène à l’église. Presque tous, sauf quelques uns dont

je fais partie, sont obligés de se baisser pour la franchir, obligation

pour les ouailles de se présenter humblement devant Dieu.

Un cloître au plafond marqueté mène à l’église et laisse entrevoir

des jardins. Au bout d’une longue allée boisée, domine le château

tel un fastueux gâteau à étages. D’abord se trouve un jardin à la

française avec son grand jet d’eau central, ses sculptures de marbre

blanc façon meringue, ses haies taillées au cordeau et ses massifs

fleuris à la manière de fruits confits. Ensuite un imposant et néan-

moins élégant escalier central, encadré par des serres et des vignes

en terrasses couleur angélique, monte vers le château. Enfin le

palais construit par Frédéric le Grand pour échapper au tracas du

quotidien. Ce lieu voué à l’art, la culture et les plaisirs, fut le séjour

de beaucoup d’artistes. Une chambre particulière était destinée à

Voltaire qui ne l’a jamais utilisée, malgré son amitié avec le souve-

rain. La longue façade du château, couleur miel, est du pur style

rococo avec ses portes fenêtres décorées d’avenants bacchants et

bacchantes. Un dôme vert surplombe le toit, la cerise sur le gâteau !

Une pergola précède une gloriette dont le treillage de la couleur

du dôme est rehaussé de dorures avec un immense soleil, d’une

inspiration toute versaillaise. Tout près, la sépulture de Frédéric

le Grand... une simple dalle gravée à son nom côtoie la tombe de

ses chiens. Détail insolite… les pommes de terre sur la dalle. Ce

souverain a sauvé l’Allemagne de la famine en y introduisant le

très nourrissant tubercule, aujourd’hui encore on vient honorer

sa tombe.

Échappée à Berlin

La croix en fleurs du château de CECILIENHOF

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A un détour des allées nous apercevons au loin des ruines antiques,

là aussi c’est un camouflage pour un réservoir d’eau. A nouveau

des jardins, des canaux bordés d’arbres majestueux, une allée

sombre et enfin une clairière s’offre à nos yeux. Elle sert d’écrin à

un pavillon chinois. C’est une ravissante « petite maison de thé »

ronde, véritable bijou de jade serti d’or, qui illumine l’espace mal-

gré le temps maussade.

Les architectes ont su ménager leurs effets car toutes les construc-

tions remarquables ne se dévoilent qu’au débouché d’une longue

allée et c’est encore ainsi que l’on découvre le Nouveau Palais, sur-

nommé « fanfaronnade ». Plus grand château construit au 18ème

siècle, après trois guerres, cette harmonieuse bâtisse rose, décorée

de 478 statues, comprenant 300 pièces, une grotte et un théâtre,

n’a été construite que dans le seul but d’affirmer la puissance

prussienne.

Frédéric le Grand fut un monarque bâtisseur et esthète car, avec

leurs styles très différents et malgré leurs dimensions imposantes,

tous les édifices des jardins du « Sans Souci » sont raffinés tant par

leur architecture que par leurs couleurs recherchées.

L’heure est au retour. Dans Berlin nous passons sur le pont

Glienicke, célèbre pour ses échanges d’espions au temps de la

guerre froide. N’ayant personne à troquer nous rentrons à l’hôtel.

? Simone LABADIE

Lundi 15 septembre

Croisière sur la Spree

Départ en car ce matin sous un soleil radieux, même les austères

immeubles gris des larges avenues semblent moins oppressants.

Nous avons rendez-vous à l’embarcadère où nous prendrons le

bateau-restaurant.

Halte auparavant devant l’élégant château de Charlottenbourg,

édifié par Frédéric 1er (1695-1713) pour son épouse Sophie-

Charlotte. Comme la plupart des monuments historiques de

Berlin, il a été rénové et reconstitué après les bombardements de la

seconde guerre mondiale.

Embarquement sur le MS Spreekrone et tout le monde prend place

sur le pont pour la promenade.

Une légère brise balance les longues branches des saules pleureurs

longeant les berges. Elle nous permettra de subir sans dommage les

ardeurs du soleil.

Nous passons devant les vestiges des vieux bâtiments industriels,

recyclés pour certains en lofts ou en brasseries. Au fur et à mesure,

les immeubles se colorent et la végétation met en valeur les bâti-

ments de briques rouges intégrés à une architecture moderne.

Des édifices techniques, universitaires et ministériels récents se

succèdent dont l’immeuble en fer à cheval du Ministère de l’Inté-

rieur avec ses deux célèbres tours en verre. A notre droite s’étale

le «Grosse Tiergarten», ancien domaine de chasse des rois qui

est maintenant, avec ses 200 hectares, l’un des plus vastes parcs

urbains d’Europe.

Pour la plupart des édifices que nous apercevons, nous les avons

déjà vus du car, mais le point de vue du bateau nous en offre une

autre perspective.

Au loin, éclatante sous le soleil, se dresse la Colonne de la Victoire

avec sa déesse Victoria en bronze doré.

Nous arrivons maintenant au « ruban fédéral », ensemble de 1,5

km de long et de 102 m de large reliant l’Ouest et l’Est comme une

agrafe. A droite se trouve la Chancellerie fédérale surnommée « la

machine à laver » en raison de son architecture.

Au fur et à mesure de notre promenade nous passons sous de nom-

breux ponts, récents ou rénovés, simples passerelles ou œuvres

d’art. Certains, très bas sur la Spree, obligent notre capitaine à

viser leur centre, et nous, même en restant assis, instinctivement

nous baissons la tête. Le pont le plus remarquable est l’Ober-

baumbrücke, viaduc en briques rouges de style gothique brande-

bourgeois. Avec ses 2 étages, une route et une voie ferrée au-dessus

(pour le peu esthétique métro jaune), il est surmonté de 2 tours

frappées l’une du blason de Berlin, l’ours, et l’autre du blason de

Brandebourg, l’aigle rouge. Cette fortification formait la frontière

douanière entre Berlin et le Brandebourg.

Nous aurons droit aussi au passage d’une écluse, notre bateau sera

levé de 1,60 m au niveau de la Spree supérieure.

Le château du «Sans Souci» avec son escalier central et jardin à la française.

Le bâtiment principal du château du Sans Souci

Échappée à Berlin

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Arrivés à proximité de la plus haute tour de la ville, 125m, nous

passons devant 3 sculptures de taille sur-dimensionnelle, les

« Molecule Men », œuvre d’un américain, Jonathan Borofski. Et

ce sera le moment du retour par le même circuit, mais cette fois au

niveau inférieur, dans la salle à manger, où tout en dégustant notre

menu (pas de quoi s’y attarder), nous pourrons apercevoir les nom-

breux berlinois venus se prélasser au bar des guinguettes, sur des

transats, assis ou allongés sur les berges et profiter au maximum

du soleil.

Quant à nous, nous serons vraiment enchantés de cette belle

promenade et prêts à aborder la seconde partie de notre jour-

née : la visite du musée du Mur situé Friedrichstrasse en face de

Checkpoint Charlie, poste devenu le symbole de l’ex-frontière de

Berlin entre l’Est et l’Ouest. Pour le folklore, les touristes s’y font

photographier devant le poste reconstitué et gardé par des G.I.

d’opérette.

Le Mur, construit en 1961 et détruit en 1989, était long de 43,1 km

et bordé d’un «no man’s land» de 30 à 100 m de large incluant

miradors et chicanes. Les passages étaient très règlementés et l’ac-

cès à Berlin Ouest se faisait uniquement par 7 postes frontières et la

gare de transit. Le Musée relate, avec force documents, photogra-

phies et vestiges, les tentatives de fuites réussies ou ratées du fran-

chissement illégal de ce mur. De nombreux allemands y laissèrent

leur vie car ordre était donné aux soldats de tirer à vue sur les fugi-

tifs. Notre sentiment après cette visite était mitigé, nous avons

regretté le manque de cohésion de l’ensemble.

Le soir fut celui des adieux, arrosés comme il se doit, et remercie-

ments aux organisateurs, nos amis Gisela et Peter Raab ainsi qu’à

Gerhard Lutz, qui déjà ce soir-là appréhendait fort les soucis de

retour du lendemain. Mais demain est un autre jour…

? Maryse SAMOYAULT

Échappée à Berlin

Le château de Charlottenbourg Le pont Oberbaumbrücke sur la Spree

Les «Molecule Men»

Mardi 16 septembreC’est notre jour de retour qui ne se déroulera pas du tout comme

c’était prévu.

En effet, une grève des pilotes d’ AIR-FRANCE déjà annoncée et

bien suivie nous prive de notre avion programmé.

Gerhard, qui s’était déjà renseigné la veille, nous fait réveiller de

bonne heure pour nous rendre le plus tôt possible à l’aéroport

«BERLIN TEGEL AIRPORT» afin de trouver des places d’avion

disponibles pour un retour vers PARIS, si possible dans la journée.

Après quelques moments d’attente… environ 7h et plus, nous

sommes tous rentrés sur Paris, sur 3 vols différents, avec ou sans

escale, atterrissage à ORLY ou ROISSY.

Je peux vous confirmer qu’il existe bien une navette entre ORLY et

ROISSY (environ 45 mn)

Tout le monde était bien content de rentrer le soir, et moi aussi…

? Lucien PINAULT

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Les ECHOS de L’AMICALE - N° 28

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Voyages

La ChineVoyage d'Henri-Paul Despréaux

Pierre (Fritière) m’a demandé de vous décrire le voyage que

Sophie et moi venons de faire en Chine pour rendre visite à notre

fils Frédéric et à sa famille. Il souhaitait que je fasse part de mes

impressions à la découverte de ce grand pays. Je sais, ayant beau-

coup voyagé particulièrement en Asie durant ma vie profession-

nelle, qu’il serait prétentieux de donner un avis sur un pays aussi

vaste, ses populations et leurs modes de vie, après avoir passé

quinze jours dans seulement deux villes, même si elles sont impor-

tantes, Shanghai et Pékin. Bien sur, un certain nombre de choses

nous ont marqué et je vais m’efforcer de vous en faire part en vous

racontant notre séjour dans ses grandes lignes.

Je ne me bornerai pas à vous conter, au gré de nos rencontres, acti-

vités et visites, ce qui est surprenant pour nous, européens, dans les

comportements des divers autochtones, mais je vous décrirai aussi

la vie quotidienne de mon fils et de sa famille dans cet environne-

ment, avec leurs amis, leurs joies et leurs manques. Ce vaste sujet

peut paraître à priori banal, mais j’espère parvenir tout de même à

vous intéresser.

Frédéric est en poste à Shanghai depuis l’été 2012. Sa société met à

sa disposition une vaste maison dans une résidence privée où sont

hébergées environ 150 familles d’expatriés de toutes nationalités

occidentales. A chaque rentrée scolaire certaines familles partent et

d’autres les remplacent. En général, les familles se connaissent rapi-

dement et les plus anciennement installées accueillent chaleureuse-

ment les nouveaux arrivants. Les enfants embarquent le matin dans

des bus scolaires qui les emmènent dans les diverses écoles et les

ramènent en fin d’après midi dans la résidence. Ils sont pour la plu-

part inscrits à l’École Internationale de Shanghai où l’enseignement

est dispensé uniquement en anglais. Il y a deux écoles françaises à

Shanghai. Celle que fréquentent mes trois petits enfants accueille

1500 élèves de nationalités diverses. Il a fallu attendre deux ans

pour qu’ils y obtiennent enfin tous les trois une place.

Les samedi et dimanche matins, mon fils et ma belle-fille font des

footings avec leurs amis. Ils se reçoivent entre eux les samedi soirs.

L’ambiance de ces soirées est très sympa et les contacts très simples

et directs. Le seul point noir de ces relations sociales est qu’elles

sont souvent éphémères car les employeurs peuvent décider à tout

moment de vous rapatrier ou de vous muter ailleurs. Certains

départs se font même dans des conditions plus ou moins drama-

tiques : suppression du poste, licenciement ou nomination à un

poste moins intéressant. Tout cela est partagé par la communauté

qui s’efforce de soutenir les intéressés.

La résidence met à la disposition de ses locataires des installations

communes : un club house très confortable où sont organisées

régulièrement des réceptions ouvertes à tous les résidents, une pis-

cine couverte, une autre plus vaste à l’air libre, des tennis, des aires

de jeux, etc. Les enfants peuvent librement faire de la bicyclette, du

Au musée de Shanghai Quartier d’affaires de Pudong

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Les ECHOS de L’AMICALE - N° 28

11

skate ou du roller dans les allées ombragées de la propriété.

Mon fils a une voiture de fonction, mais ne conduit pas. Aucun

expatrié n’a le droit de conduire en Chine. Il a donc un chauffeur

qui, le matin l’emmène à son bureau. S’il n’a pas d’autres déplace-

ments dans la journée à effectuer, mon fils le renvoie à la résidence

où il se met à la disposition de ma belle-fille, pour ses courses. Le

mercredi et le samedi, il emmène mes petits-enfants sur les lieux

de leurs activités extra scolaires : athlétisme, rugby, natation et

musique. Autre avantage du chauffeur pour ma belle-fille, ils se

parlent en chinois pendant leurs déplacements. Elle commence

à bien se faire comprendre et ainsi à mieux connaître la ville de

Shanghai et les adresses où elle peut trouver au meilleur prix ce

dont elle a besoin, notamment pour exercer à domicile son métier

de luthier.

Nous avons atterri à Shanghai le mercredi 21 mai à 6h du matin,

heure locale (23h le mardi 20 mai, heure française), après 12 heures

de vol au dessus de la Belgique, l’Allemagne, le sud du Danemark,

le sud de la Suède, la Lettonie au nord de Riga, la Russie au sud

de Saint-Pétersbourg, puis l’immense Sibérie, la Mandchourie,

la Chine au dessus de Pékin, enfin l’approche et l’atterrissage à

Shanghai. Sophie a pris un cachet et dormi la plupart du temps.

Moi j’ai pesté contre un chinois qui n’a cessé de raconter je ne sais

quoi à sa voisine.

Notre belle-fille et le chauffeur nous attendaient. L’aéroport inter-

national est situé à l’ouest de la ville. Il faut près d’une heure pour

atteindre le centre. Ce jour là, nous n’avons pas fait autre-chose

qu’une rapide visite de la résidence avec un séjour prolongé à la

piscine. L’eau à 23° nous parut froide car la température ambiante

frôlait les 35°. Les enfants déjeunent à l’école et ne rentrent qu’en

fin d’après midi. Les garçons, âgés de douze et dix ans, après de

brèves embrassades de bienvenue, se précipitent sur l’IPad fami-

lial pour jouer à des jeux mystérieux dans lesquels ils s’absorbent

et dont il est très difficile de les extraire sans drame. Obtenir qu’ils

mettent le couvert est un exploit. La fille, quatorze ans, monte dans

sa chambre. En franchir le seuil nécessite des formalités qui rap-

pellent celles à effectuer pour obtenir les permis de séjour en Chine.

Le lendemain, jeudi, après un déjeuner thaï pris à l’extérieur, nous

partons tous les deux en métro pour visiter le Musée de Shanghai.

Le métro est très propre et fonctionnel. Les plans sont très clairs.

La signalétique parfaite pour tous les usagers qu’ils soient chinois

ou non. Nous remarquons que chaque bouche de métro est sur-

veillée par deux soldats au garde à vous impeccable. Les accès aux

trains sont précédés de formalités de sécurité identiques à celles des

aéroports. Tous les sacs sont scannés et éventuellement fouillés. Le

paiement se fait, comme à Londres, par passe magnétique préala-

blement chargé sur des machines à sous.

Durant le trajet, nous observons que les voyageurs sont, pour

la plupart, entrain de manipuler leurs smartphones. Les tenues

sont très décontractées et occidentales. Les jeunes filles sont assez

coquettes et ne manquent pas de charme. On est loin des cols Mao

et des tenues sombres toutes semblables d’il y a 30 ans.

Quelques mots sur le Musée de Shanghai : situé en plein centre

ville au milieu d’un parc entouré de tours rappelant un peu le quar-

tier d’affaires de la Défense, il est dédié à l’art chinois ancien. Ses

collections comptent 120 000 objets dont beaucoup sont de véri-

tables chefs-d’œuvre. Elles englobent vingt et une catégories, dont

les bronzes antiques, les céramiques, la calligraphie, la peinture, la

sculpture, l’ivoire, la gravure sur bambou et sur bois, les objets en

laque, les os oraculaires, les sceaux et les meubles. Nous y avons

passé environ trois heures après avoir franchi les contrôles habi-

tuels de sacs et vêtements. Les photos sans flash sont autorisées.

Dans chaque salle, les gardiens sont très vigilants, mais nous étions

trop émerveillés par la beauté des objets exposés pour nous en sou-

cier. Nous avons surtout apprécié les lignes épurées des  sculptures

bouddhiques, les céramiques colorées, les peintures de paysages

pleines de charme, etc.

A 17h précises, le musée ferme. Dans les cinq minutes qui pré-

cèdent, la foule des gardiens effectue un ballet bien huilé qui

consiste à vider les salles, étage par étage, en repoussant les visi-

teurs vers les escalators. Nous nous retrouvons tous dehors et

voyons alors sortir en bon ordre l’armée de gardiens. Bon nombre

d’entre eux s’assoient sur les murets voisins de leur vestiaire pour

fumer avant de reprendre leur tenue civile.

Boutique dans les vieux quartiers de Shanghai

La Chine

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Les ECHOS de L’AMICALE - N° 28

12

Le lendemain, vendredi, nous passons la journée à Pudong, le

centre d’affaires de Shanghai avec ses gratte-ciel impressionnants.

Sortis du métro, nous déambulons sur un vaste rond point surélevé,

au milieu d’une foule joyeuse de touristes pour la plupart chinois

qui se prennent en photos devant ces monstres de verre et d’acier.

Le quartier est construit dans la courbe de la rivière Huangpu

(affluent du Yangtze). Le rond point donne un accès direct au super

« brand mall ». En y pénétrant, on pourrait se croire en France

dans n’importe quel centre commercial. On y voit les mêmes

marques, les mêmes boutiques de vêtements et de chaussures.

Après un rapide déjeuner dans un snack, nous nous dirigeons vers

la tour de la perle orientale dont l’émetteur radio et télévision

culmine à 468 m. Cette tour, érigée en plein centre du quartier d’af-

faires, offre, du haut de sa plate-forme transparente située à 259

m, une vue à 360° des immeubles qui le composent. Notamment,

le Shanghai World Financial Center dont le sommet à 492 m offre

aux visiteurs une plate-forme d’observation installée à 474 m et

ressemblant à un gigantesque décapsuleur. Juste à côté, on achève

une tour de 632 m dont le sommet se perd dans les nuages. Pour

terminer notre visite, nous redescendons au rez de chaussée pour

visiter le musée de l’histoire de Shanghai qui retrace la vie de la cité

de 1843, année de la création du port, à 1949, date de la prise de

pouvoir en Chine du parti communiste.

Le lendemain, samedi, Frédéric et Chantal-Emmanuelle nous

emmènent à Anren Jie, le vieux quartier du «Yu Garden» et de

la célèbre maison de thé «Hu Xin Ting» à laquelle on accède en

enjambant le «Lotus pond» par le fameux pont aux neuf tour-

nants. Ce lieu est l’un des spots le plus fréquenté et le plus photo-

graphié à Shanghai. La file d’attente à l’entrée du «Yu Garden» est

tellement impressionnante que nous décidons de renoncer à cette

visite et d’aller manger des raviolis dans un excellent restaurant

voisin. Les «Xia long bao» sont des petits raviolis chinois cuits à

la vapeur. Ils se servent dans un panier de bambou et se dégustent

avec une sauce moitié vinaigre balsamique, moitié sauce de soja,

et un peu d’huile de sésame et de tabasco. Théoriquement, ils se

mangent avec des baguettes. L’après midi, la file d’attente au «Yu

Garden» est toujours aussi rébarbative. Nous fuyons. Dans les

ruelles avoisinantes, nous sommes attirés par les petites boutiques

d’artisans qui, sous nos yeux, fabriquent des lampions ou des éven-

tails, décorent des rouleaux de bambou, peignent ou calligraphient.

Chantal-Emmanuelle nous fait ensuite découvrir un marché aux

oiseaux recherchés pour leur chant. Il n’y a pas là que des volatiles

mais aussi toutes sortes d’insectes, des criquets notamment dont les

chinois raffolent et qui sont enfermés dans des petites boites rondes

en osier. Les combats de criquets sont une tradition ancestrale et

donnent lieu à des paris. La bestiole vaincue est relâchée, le vain-

queur, le malheureux, est conservé pour d’autres combats.

Le dimanche, nous n’avons rien fait d’autre que de profiter de la

piscine et de nous préparer à notre départ le lendemain pour Pékin.

En effet, pour nous remercier d’être venu les voir à Shanghai,

Frédéric et Chantal-Emmanuelle nous ont organisé un séjour de

trois jours dans la capitale, en compagnie d’un guide chinois.

La suite dans le prochain numéro

? Henry-Paul DESPREAUX

La Chine

Vieux quartiers Jeux de cartes sur le trottoir

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Les ECHOS de L’AMICALE - N° 28

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Le saviez-vous ?

L'eau de la ville de Paris

Nous en étions restés au XIXème siècle où le Baron Haussmann et l’ingénieur Belgrand

appuyés par Napoléon III établissent un programme d’alimentation en eau potable

et d’évacuation des eaux usées.

Les péripéties de l’alimentation en eau de la ville de Paris.D’où vient l’eau que nous buvons ?Seconde partie.

Provenance des eauxRivières & sources

Ce réseau d’eau potable est alimenté à partir des sources de

Cochepies, des sources hautes et basses en Bourgogne à proximité

de Sens dans l’Yonne et des rivières La Voulzie, Le Durteint et Le

Dragon à proximité de Provins en Seine et Marne.

Plusieurs rivières alimentent le réservoir de Montsouris (XIVème).

Elles sont canalisées par un réseau d’aqueducs.

Parmi ces rivières on trouve :

• La Vanne, qui prend sa source à Fontvannes, près de Troyes

(Champagne-Ardenne) et se jette dans l’Yonne à Sens

(Bourgogne), elle-même étant un affluent de la Seine.

• Le Loing, qui naît à Sainte-Colombe-sur-Loing (Bourgogne)

et se jette dans la Seine à Saint-Mammès (Seine-et-Marne).

• Le Lunain dont la source se trouve à Égriselles-le-Bocage

(Bourgogne) rejoint le Loing à Episy (Seine-et-Marne).

• La Voulzie, qui naît à Voulton (Seine-et-Marne) et se jette

dans la Seine à Saint-Sauveur-lès-Bray (Seine-et-Marne).

Acheminement des eauxLes aqueducs et siphons

L’aqueduc gallo-romain ou Aqueduc de Lutèce

L’aqueduc de Lutèce approvisionnait probablement les thermes de

Cluny à Paris bien qu’aucun vestige ne puisse le prouver. Il en reste

aujourd’hui trois piles en bordure de la Bièvre (entre lesquelles fut

encastrée l’intéressante aile d’époque Renaissance de l’ancien châ-

teau du Fief-des-Arcs), ainsi qu’une arche découverte à l’occasion

d’une campagne de restauration menée à la fin des années 1980

par l’administration des monuments historiques.

L’aqueduc Médicis

L’aqueduc Médicis fut construit en pierre de taille sur ordre de

Marie de Médicis à partir de 1613 pour alimenter son château et

le jardin du Luxembourg. On peut découvrir sur ses parements

d’innombrables « marques de tâcherons », monogrammes ou

représentations précises d’outils ayant servi sur le chantier même.

Aqueduc de la Vanne - Source : http://fr.wikipédia.org/wiki/Aqueducs_d’Arceuil_et_de_Cachan

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Les ECHOS de L’AMICALE - N° 28

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L’aqueduc de la Vanne

L’aqueduc de la Vanne construit en 1874 par Eugène Belgrand

pour alimenter le réservoir de Montsouris, longe la rivière la

Vanne sur presque tout son trajet puis passe par la forêt de

Fontainebleau avant de terminer sa course par Chevilly-Larue,

l’Haÿ-les-Roses, Cachan, Arcueil, Gentilly et enfin Paris.

Cette dernière portion est impressionnante, par sa longueur de

plus d’un kilomètre, sa hauteur de 38 m et par ses 77 arcades

dont  certaines sont directement supportées par l’aqueduc

Médicis.

L’aqueduc du Loing et du Lunain, construit quant-à lui en

1900, rejoint l’aqueduc de la Vanne au niveau de la forêt

de Fontainebleau.

Les aqueducs d’Arcueil et de Cachan sont un ensemble d’aque-

ducs à la limite d’Arcueil et de Cachan dans le Val-de-Marne qui

traverse, à l’endroit d’un éperon, la vallée de la Bièvre. Ces aque-

ducs transportent les eaux de trois rivières : la Vanne, le Loing et

le Lunain, rivières du bassin de la Seine parcourant chacune entre

60 et 160 km en Bourgogne, Champagne et Gâtinais. C’est ainsi

que se superposent pas moins de trois ponts-aqueducs dont deux

fonctionnent toujours et amènent à la capitale 145 000 m3 d’eau

par jour.

Cet ensemble est moins imposant, car l’eau est conduite en siphon

le long des coteaux; seule la partie centrale est surélevée pour évi-

ter le fond de la vallée.

Afin de mettre en valeur les aqueducs, ceux-ci sont illuminés la

nuit depuis le 7 mars 2009.

L’aqueduc de la Voulzie, (aucun rapport avec Laurent Voulzy)

est mis en service en 1925 ; il fait 60 km de long et peut débiter

100 000 m3/j en moyenne. Il rejoint, lui aussi, l’aqueduc de La

Vanne du coté de Fontainebleau.

Les eaux du secteur de Provins sont traitées dans l’usine de

Longueville (77).

Des années plus tard, plusieurs champs captants en milieu allu-

vionnaire ont été rajoutés au dispositif, notamment pour donner

une plus grande marge de manœuvre en période d’étiage :

• champ captant de la vallée de l’Yonne, ouvert en 1936, suscep-

tible de fournir 50 000 m3/j, passant par la Vanne,

• champ captant du Val de Seine, à la Grande Paroisse près de

Montereau, ouvert entre 1953 et 1957, avec un débit potentiel

équivalent.

Au final, l’ensemble de ce système de captage de sources et d’aque-

ducs peut fournir 400 000 m3/j d’eau pour la consommation des

habitants de Paris et de sa banlieue.

De nos joursL’apport des eaux de surface.

Il faut maintenant évoquer l’alimentation par les eaux de surface,

autre composante majeure de l’alimentation en eau de Paris.

Certes, cette composante avait été largement utilisée de l’An-

tiquité au XVIIIème siècle, mais maintenant on parle d’une eau

traitée et non pas d’une eau brute. L’alimentation actuelle en eau

de surface s’est longtemps appuyée sur trois usines : Orly et Ivry

sur la Seine et Joinville sur la Marne, chacune ayant une capacité

de 300 000 m3/j. L’usine d’Ivry vient de fermer en 2010. L’usine de

Joinville-le-Pont est la première usine sur eau de rivière construite

pour alimenter Paris. L’histoire démarre dans les années 1880

avec l’élargissement de la vocation de l’usine de Saint-Maur,

jusque-là affectée à l’alimentation des lacs et rivières du bois de

Vincennes en eau de Marne, au traitement de l’eau de rivière pour

l’alimentation en eau potable.

L'eau de la ville de Paris

Montsouris - http://keblo1515.free.fr/souterrinterdit/montsouris.ftm

Aqueduc de la VanneSource : http://fr.wikipédia.org/wiki/Aqueducs_d’Arceuil_et_de_Cachan

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Les ECHOS de L’AMICALE - N° 28

15

L'eau de la ville de Paris

Le traitement se fait en deux étapes :

• une clarification sur des bassins à l’air libre après dégrillage

et tamisage de l’eau dite « brute ». Cette clarification permet

de débarrasser l’eau de toutes les particules présentes, aussi

petites soient-elles : l’eau est propre mais non potable;

• un affinage en milieu fermé pour préserver l’eau clarifiée de

toute altération . L’ozone ajouté à l’eau permet de transformer

les molécules non biodégradables en matière biodégradable

et de tuer les micro-organismes dangereux pour l’homme.

L’eau est ensuite filtrée dans un bassin sur du charbon actif en

grains (CAG) qui retient les derniers micropolluants et capte

les gouts et les odeurs.

L’usine est mise en service en 1896 avec une capacité de produc-

tion de 65 000 m3/j. A l’issue de la première guerre mondiale, un

traitement à l’eau de javel est ajouté pour préserver l’eau durant

son transport au réservoir de Ménilmontant.

Près d’un siècle plus tard, entre 1993 et 1998, le traitement est

complété par une étape d’affinage de l’eau après clarification et

par une flottation préliminaire pour faire face aux développe-

ments d’algues de la Marne. La rénovation porte aussi sur la fil-

tration biologique lente sur une couche épaisse de sable afin d’éli-

Paris

Fontainebleau

Sorques

Corbeil Essonne

ILE-DE-FRANCE

VAL-D’OISE

EURE

EURE-ET-LOIR

YVELINES

ESSONNE

SEINE-ET-MARNE

HAUTS-DE-SEINE

VAL-DE-MARNE

SEINE-SAINT-DENIS

ORNE

PICARDIE

BOURGOGNE

HAUTE-NORMANDIE

BASSE-NORMANDIE

CENTRE

Versailles

Beynes

Thoiry

Houdan

Dreux

Verneuil-sur-Avre

Sens

Provins

Longueville

Usine des Ormes

Moret-sur-Loing

Champagne-sur-Seine

Le Grand Morin

La Vanne

La Marne

La Seine

L’Iton

L’Avre

L’Eure

L’Oise

L’Essonne

MontereauFault-Yonne

Villeneuve-sur-Yonne

Montigny-sur-Loing

Nemours

SourcesHautesSources Basses

BourronVilleron

Villemer

La Joieet Chaintréauville

Vals d’Yonne

La Voulzie

Le Durteint

La Vigne

Vert en Drouais

MontreuilBreuil

Le Dragon

Vals de Seine

Cochepies

Aqueduc de l’Avre

Aquedu c de la Vann e

Aqueduc de la

Va nne

Aquedu c de la Vou lzie

Aqueduc du Loing

Eau des sources de la Vanneet de la Seine traitée

Eau des sources de l’Avre traitée

Eau de la Marne et de la Seine traitée

Eau des sources du Loinget de la Voulzie traitée

NOTA : Dans l’enceinte de Paris, seulssont indiqués les réservoirs auxquels

aboutissent directement les eauxpotables desservant la capitale

Réservoirs

Usine de traitementD’eau de surface

Usine de traitementd’eau souterraine

eaux souterraines

eaux de surface

De 0 à 50 000

De 50 000 à 100 000

Supérieur à 100 000

Capacité des captages(en m 3/j)

Captages

Point de surveillance

Site Eau de Paris

Kilomètres

0 10 20 40

Usine d’a�nage

AIRE D’ALIMENTATION DE CAPTAGE D’EAU SOUTERRAINE

Service Mac

Centre de Montreuil

Usine de Saint-Cloud

Usine d’Orly

Laboratoire d’IvryUsine de l’Haÿ-les-Roses

Usine de Joinville

Service Mac

Centre Sens-Provins

Centre de Fontainebleau

Modul’19

Laboratoire d’Ivry

Pavillon de l’eau

Agence Wallace

Agence La Fayette

Agence Berger

Pro i

S

b t

A

nceLa

Plans des chemins des aqueducs du Loing, de la Vanne et du Havre

Plan extrait de la publication Memodo - Aqueducs des chemins pour l’eau

miner les micropolluants et les micro-organismes pathogènes.

Ce procédé permet d’adapter le traitement au type de pollution et

d’économiser la plus grande partie des produits chimiques qu’il

faudrait utiliser dans une filière à filtration rapide. Dernier ajout

à la filière de traitement, la désinfection aux UV, mise en place en

2009 en aval de la filtration sur charbon actif, destinée à prévenir

les risques sanitaires liés à la présence éventuelle de micro-orga-

nismes dangereux résistants.

De nos jours, on a du mal à imaginer, compte tenu des moyens

rudimentaires des époques qui nous ont précédés, comment nos

ancêtres ont pu imaginer et réaliser des ouvrages aussi ingénieux

que monumentaux.

VisitesDes visites accompagnées sont possibles, notamment au Pavillon

de l’eau à Paris ou sur des sites cités plus haut en s’informant

auprès du service Eau de Paris à Monsieur Mathieu Marquaille au

05 58 06 34 00 ([email protected])

? Gilbert ONDELLA

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Les ECHOS de L’AMICALE - N° 28

16

Le coin des photographes

IMPORTANT

Photos en noir et

blanc ou couleur,

anciennes ou

récentes prises par

vous ou par d'au-

tres photographes,

si vous trouvez une

photo qui vous

semble intéres-

sante, n’hésitez pas

à me l’envoyer.

Merci d’avance.

Lucien

1 2

3 4

N° 1 photo des Frères NeurdeinLe 22 octobre 1895, un train venant de Granville, roulant entre 40 et 60 km/h, ne pou-vant s’arrêter, traversa la gare Montparnasse à Paris, et se retrouva dans la rue.

N° 2 photo (du très moderne au Château de Versailles)Photo de Lucien (2012)Exposition de Joana VASCONCELOS au Château de VersaillesŒuvre intitulée «MARILYN» (2011) faite de casseroles et couvercles en inox.

N° 3 & 4 photos (du très moderne au Château de Versailles)Photos de Lucien (2010)Exposition de Takashi MUROKAMI au Château de Versailles

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Les ECHOS de L’AMICALE - N° 28

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Ah ! Les femmes.En retraite, on n'a plus le temps de comprendre

les femmes !

Voici quelques exemples personnels.......–– Ma femme s'est assise sur la banquette près

de moi alors que je zappais avec la télécom-

mande. Elle m'a demandé : Qu'est-ce qu'il y

a sur la télé ?–– J'ai répondu : De la poussière............Et la

dispute a commencé...

–– Ma femme hésitait au sujet de ce qu'elle

voulait pour son cadeau d'anniversaire.

Elle me dit : Je voudrais quelque chose qui a

du punch et qui passe de 0 à 130 en 3

secondes. Je lui ai acheté une

balance..............Et la dispute a commencé....––

–– La tondeuse à gazon est tombée en panne,

ma femme n'arrêtait pas de me demander de

la réparer . Comme j'avais toujours autre

chose à faire , ma voiture, les copains, l'Ami-

cale etc. Un jour, pour me culpabiliser, elle

s'est assise sur la pelouse et s'est mise à

couper l'herbe avec ses ciseaux de couture.

J'ai alors pris une brosse à dents et lui ai dit :

Quand tu auras fini de couper le gazon, tu

pourras balayer la cour.........Et la dispute a

commencé....

–– Ma femme se regardait dans un miroir. Elle

n'était pas très contente.–– Elle me dit: Je me sens horrible, j'ai l'air

vieille et laide. J'ai vraiment besoin que tu

me fasses un compliment.–– j'ai répondu : ta vision est excellente .........

Et la dispute a commencé........

Histoires d'en rire

–– En arrivant à la maison hier soir, ma femme

me demande de la sortir dans un endroit

"cher". Je lai emmenée à la station ser-

vice.........Et la dispute a commencé.......––

–– L'autre jour, j'ai demandé à ma femme où

elle désirait aller pour notre anniversaire de

mariage. Elle me répond : Quelque part où

ça fait très longtemps que je ne suis pas

allée.–– Je lui ai proposé : Dans la cuisine...... Et la

dispute a commencé

NON,NON, NE VOUS INQUIETEZ PAS !

Ce n'est que pour rire. Cela se passe bien à la

maison. Jamais de dispute.

Pourquoi ? ........... Parce qu' à la maison :

JE N'AI PAS DROIT A LA PAROLE

? LUCIEN

Histoire vraie.Avant d’être opérée, je suis restée, en attente

du bloc, dans un SAS pendant une bonne

heure . Pour ceux qui ont la chance de ne pas

connaître ce lieu, il y fait froid et il y passe des

tas de gens masqués qui discutent, certains

jettent un coup d’œil sur notre fiche avec un

«ce n’est pas pour moi». Enfin bref, pour dis-

traire l’inquiétude des patients, il y a une télé

à grand écran qui diffuse des infos; génial

pour déstresser !!!

La dernière nouvelle que j’ai vue alors qu’on

m’emmenait, c’était la tragique histoire de

cette anesthésiste qui a officié alors qu’elle

était ivre et qui a tué une jeune femme de 28

ans... Tu te sens complètement rassurée.

Au bloc, mon anesthésiste (un jeune homme)

me pose la question rituelle : «avez-vous bu,

mangé, fumé ?». Avec un grand sourire, je lui

ai répondu: « Moi non, mais vous ?». Il a

rigolé, il venait lui aussi de voir la même info.

? Simone LABADIE

Pour nous rappeler nos 12 ans, voici quelques

Histoires de Toto à l'école- Toto ! dit la maîtresse.

Qu’a fait le roi Arthur lorsqu’il est monté sur

le trône ?

- Ben. Il s’est assis, maitresse.

TETU COMME SON PERE

- Toto ! dit la maîtresse.

As-tu fait tes devoirs

- Non, maitresse !

- Je vais devoir le dire à ton père !

- Ce n’est pas la peine, maîtresse, il ne les fera

pas non plus !

? LUCIEN

Pris dans «Histoires de Toto» de Laurent Gaulet

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Recettes

Boissons estivalesPunchsLe punch accompagne à la perfection les activités estivales : utiliser autant de fruits que l’on veut, et expérimenter

d’autres combinaisons d’ingrédients liquides. Les ingrédients non alcoolisés, comme les jus de fruits, peuvent être

congelés et ajoutés au punch au moment voulu. (Cela permettra de le conserver frais).

SUMMER WINE PUNCH

Pour 10 à 15 verres–– 6 Tasses de fruits de saison frais, pelés et

coupés en morceaux, tels que fraises, pêches,

mangues et ananas.–– 2 cuillères à soupe de sucre en poudre–– Glace–– 2 bouteilles de vin blanc demi-sec frappé–– 60 ml de Cointreau–– 30 ml de Marasquin–– Mettre 4 à 5 tasses de fruits dans le bol à

punch, saupoudrer de sucre, laisser reposer

pendant 1 heure. Couvrir les fruits avec suffi-

samment de glace pour remplir le bol à moi-

tié. Verser dessus le vin, le Cointreau et le

Marasquin, remuer. Décorer avec le reste de

fruits

MIDORI PUNCH

Pour 15 à 20 verres–– 1 bouteille de Midori–– 1 bouteille de Vodka–– 375 ml de limonade–– 375 ml de soda–– Boules de melon –– Rondelles de kiwi–– Tranches d’orange sanguine–– Remplir un demi bol à punch ou une cruche

avec de la glace. Verser dessus le Midori, la

Vodka, la limonade et le soda, remuer. Ajou-

ter les boules de melon, les tranches de kiwi

et les tranches d’orange

ATTENTION

Boire avec modération. Le punch se boit facilement quand il fait chaud. Ne pas se mettre

trop au soleil et surtout ne pas conduire après.

Nouveaux arrivants à l’Amicale en 2014 et début 2015Luisa BERNARD Commercial robinetterie AMRI-GENNEVILLIERS

Anne-Marie BEZARD Marketing AMRI LA ROCHE-CHALAIS

Christine LEPER Commercial Pompes GENNEVILLIERS/LYON

Patrice BLANCHET Technicien cont.qual. LA ROCHE CHALAIS

Francis DECHARTRE Technicien Après-vente MESSY

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Trucs et astuces

Les énigmes de Sherlock HolmesSoir de Noël de Mrs. Hudson (Servante de Sherlock Holmes et du docteur J. Watson)–– Si ces messieurs veulent bien se donner la peine, annonce Mrs. Hudson en guise

d’introduction: c’est chez moi que la famille fêtera Noël cette année. Je vais recevoir

2 grands-parents, 4 parents, 1 beau-père, une belle-mère, 2 fils, 2 filles, 1 frère, 2 sœurs, 4

enfants, 3 petits-enfants et, non la moindre, 1 bru. Heureusement, il n’y aura pas de beau-

frère dans le lot.–– Il va falloir une énorme table, dit le docteur Watson.–– Pas forcément, rectifia Sherlock Holmes

Quel est le plus petit nombre de convives possible ?

Epreuve mentale pour le docteur Watson–– Voici un nouvel exercice mental mon cher Watson.–– Le docteur Watson leva les yeux de son livre.–– Bon, allez-y, Holmes, puisque je ne doute pas un instant qu’il me sera bénéfique.–– Incommensurablement. Imaginez que parmi vos 9 pièces de un shilling se trouve une

fausse pièce à peine plus légère qu’une vraie, mais d’un aspect parfaitement identique

aux vraies. Vous ne pouvez rien déterminer en les soupesant dans la main, mais vous

disposez d’une balance à 2 plateaux.

Quel est le nombre minimal de pesées, mon cher Watson, qu’il vous faudra effectuer pour

identifier la fausse pièce ?

Enigmes

Réponses

Noël de Mrs Hudson: sept personnes

sont invitées. Un couple marié, les

parents de l’homme et les trois

enfants du couple (deux filles et un

garçon). Avec Mrs. Hudson, il y aura

8 personnes à table.

Epreuve mentale pour le docteur

Watson: Deux pesées suffisent. Vous

divisez les pièces en 3 piles de trois

et vous mettez 1 pile sur chaque pla-

teau. Si l’un des plateaux est moins

lourd que l’autre, la pièce fausse s’y

trouve. Si les plateaux se trouvent en

équilibre, la pièce fausse se trouve

dans la troisième pile. Vous refaites

la même pesée avec les 3 pièces de

la pile où se trouve la contrefaçon et

vous trouvez la fausse pièce.

Avec du CitronBEAUTE - INFUSION MINCEUR

Grand-mère ne manquait pas de recettes

miracles pour perdre du poids. En hiver, elle

optait pour une tisane amincissante. Dans une

casserole d’eau bouillante, elle versait 20 g de

fleurs de camomille avec 5 citrons coupés en

rondelles. Elle laissait macérer une nuit, avant

de filtrer le tout et boire cette infusion dès le

matin au réveil.

FORME - RENFORCER LE SYSTEME

IMMUNITAIRE

Votre système immunitaire a des faiblesses ?

Vous avez beau faire attention, vous attrapez

le moindre virus. Retrouvez votre forme

naturellement avec une cure de jus de citron.

Pendant 3 semaines, buvez-en tous les matins

à jeun avec un peu d’eau chaude et 1 cuillère

à café de sucre.

SANTE - APAISER LES DOULEURS

ARTICULAIRES

En vieillissant, il est fréquent de souffrir des

articulations. Grand-mère apaisait ses

douleurs avec une lotion citronnée. Mélangez

le jus d’1 citron avec 5 gouttes d’huile

essentielle de citron et 1 cuillère à soupe

d’huile d’olive. Transvasez dans une fiole

hermétique que vous conservez 3 jours maxi

au réfrigérateur. Frictionnez votre corps avec

cette mixture en insistant sur les zones

douloureuses.

Copiés sur «100 ASTUCES Beauté, forme et

santé avec du CITRON» EDITIONS «ESI»

Vous pouvez toujours essayer, ça peut marcher

et ça coute moins cher que 8 jours en

thalasso.

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Appartement T2 double exposition

Vue imprenable 60 m2 + balcon (Est / mer, plage et jardin)–■ Parking privé, accès direct à la plage, 4ème et dernier étage (Ascenseur, Vide-ordures)–■ Au rez de chaussée de la résidence : boucherie, tabac-journaux, épicerie, pharmacie et médecin,

Casino, canal, marchés, port de plaisance et restaurants à 10 min par la promenade du bord de mer.

Intérieur–■ Grand séjour, TV–■ Cuisine américaine : lave-vaisselle, lave-linge, fours électrique et micro-onde, frigo, batterie de cuisine.

Salle de bain (baignoire), WC séparé.–■ Chambre lit double, vue sur les étangs et couchers de soleil (Ouest).–■ Entrée cabine 1 lit double ou 2 lits superposés

Animaux non autorisés

Location à la semaine du samedi 16 h au samedi 11 h

A louer à Palavas les Flots, Rive droite10 Km Montpellier. (Hérault)

Juillet et août 610 €

Juin et septembre 510 €

Hors saison 410 €

Petites annonces

Contacter : Henri Chaix

Tél. : 06 11 05 94 85