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Le Jobinfo • 2 • Juin 2008

Journal de l’Association des familles Jobin d’Amérique

MOT DU PRÉSIDENT

Volume 10 • Numéro 1 • Juin 2008 • 5 $

C.P. 10090, Succ. Sainte-Foy, Québec (Québec) G1V 4C6

Charles Jobin

L’ancêtre 1620 - 1705

Portrait de Charles, tel que vu par un artiste inconnu.

CONSEIL D’ADMINISTRATIONPrésidentGhyslain

Vice-président À combler Secrétaire Murielle Trésorier Michel Généalogie Marcel Articles promotionnels Simone

ActivitésJohanne Simone Journal MarcelMarc Josette Infographie Marc AdministratriceAlice

Recrutement Ghyslain

COORDONNATEURS RÉGIONAUXMauricieGeorgette

MontréalDenis

Maître-tailleur d'habits pour pointier, originaire de Amfreville-sous-les-Monts, en Normandie, département de l'Eure, né en 1620, fils de Jac-

ques Jobin et Marguerite Roy, marié à Marie Madeleine Girard, à Paris, en 1657. Il arrive en Nouvelle-France en 1667 avec sa femme et leurs quatre enfants et s'installe à Québec. Marie Madeleine décède en 1675. Remarié à Marie Rousseau en 1677, il devient, en 1680, l'un des premiers habitants du village Saint-Bernard lorsqu'il déménage ses pénates sur une terre à Charlesbourg. Dix-neuf enfants sont nés de ces deux unions. L'ancêtre, Charles, meurt le 26 novembre 1705, à Charlesbourg, et est inhumé dans le cimetière paroissial.

DÉPÔT LÉGAL BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DU QUÉBEC

JUIN 2008 / ISSN-1496-1881

SOMMAIREMot du président ......................................... 2Plus je vieillis ................................................ 3Deux Jobin dans le showbiz ...................... 4Thomas Jobin ............................................... 6Une Jobin conférencière à Reims .............. 7L'histoire d'un mystérieux violon .............. 8À propos du château Grange-Jobin .......10Bonimenteur québecois ...........................12Archives .......................................................16Livres ............................................................17Personnalité et personnage ........... 18 & 19Généalogie ..................................................20In memoriam ..............................................21Les Jobineries .............................................22

Depuis le départ de Sylvain en tant que président de notre Association, le premier novembre 2007, j’ai été appelé à titre de vice-président à remplacer ce dernier.

Lors de sa réunion régulière tenue en début d’avril dernier, le conseil d’administration m’a confié la tâche de président pour la prochaine année.

Je m’en voudrais de ne pas remercier de façon particulière Sylvain pour le magnifique travail réalisé en tant que président au cours des deux dernières années. Sa détermination et son implication méritent d’être soulignées.

En tant que nouveau président, je me suis fixé deux objectifs : le premier vise à augmenter à brève et moyenne échéance notre « membership ». Par le passé, nous avons tenté par certains moyens d’augmenter sensiblement le nombre de nos membres sans avoir obtenu les succès escomptés. Cette fois, avec l’accord du conseil d’administration, je compte sur vous tous pour atteindre cet objec-tif. La façon de procéder vous est expliquée dans l’encart inséré dans le présent numéro du Jobinfo.

Un second objectif vise à faire connaître davantage notre Association en mettant en exergue notre ancêtre Charles. Présentement, je suis en pourparler avec les Services des loisirs, de la culture et de l’urbanisme de la Ville de Québec, en vue d’obtenir un permis pour installer sur la terre ancestrale de Charles une plaque de bronze fixée à un socle de granit. Cette plaque commémorative devrait être située sur l’une ou l’autre des parcelles de terrains appartenant à la Ville de Québec situées sur la terre ancestrale de Charles. J’ai obtenu, pour ce faire, une très grande ouverture d’esprit de la part du responsable de la gestion des équipements de la Ville de Québec. Ce dernier a en main tous les documents nécessaires à la prise de décision qui ne devrait pas tarder. Toutefois, le permis devra être émis par le Service de l’urbanisme de l’arrondissement des Rivières.

Présentement, deux postes sont vacants au conseil d’administration, dont celui de vice-président. Je veux, en plus de combler ces postes, assurer la relève. Pour ce faire, je lance un appel à celles et à ceux qui voudraient s’impliquer au sein du conseil d’administration. Ceci demande très peu de travail ; nous tenons que deux réunions par année et certaines petites tâches peuvent être confiées de temps à autre à certains membres du conseil.

Les personnes intéressées à joindre le conseil d’administration n’ont qu’à me faire parvenir leurs coordonnées en téléphonant au 418 628-4300 ou par cour-riel à : [email protected].

Ghyslain

Je vous remercie à l’avance pour votre implication.

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Le Jobinfo • 3 • Juin 2008

CONTE DE VIE

Sylvain

Il y a quelques semaines, je me dirigeais vers le garage avec une tasse de café dans une main et le journal du matin dans l’autre. La journée commençait comme un

samedi matin typique, mais j’allais recevoir une de ces leçons que la vie semble nous donner de temps en temps. Laissez-moi vous raconter le sujet de cette leçon. J’écoutais la radio distraitement et j’ai entendu un vieil homme qui parlait d’une voix des plus agréables... une de ces voix comme en possèdent les annonceurs à la radio ou à la télévision. Il parlait de billes... de milliers de billes à son interlocuteur. J’étais intrigué et je me suis arrêté pour écouter l’homme qui disait : eh ! bien, Tom, il semble que tu sois bien occupé avec ton emploi. Je suis sûr qu’il te paye bien, mais c’est dif-ficile de croire que tu doives travailler 60 à 70 heures par semaine pour joindre les deux bouts. C’est dommage que tu n’aies pas assisté au récital de danse de ta f ille. Il ajouta : laisse-moi te dire comment une chose m’a aidé à garder mes priorités et comment je suis parvenu à développer une théorie que j’appelle « milliers de billes ». Un jour que je réfléchissais sur tout et rien, j ’ai fait un petit calcul. La plupart des gens vivent pendant environ 75 ans. Je sais, il y en a qui vivent plus longtemps et d’autres moins... mais en moyenne, disons 75 ans. Maintenant, si je multiplie 75 fois 52, j’obtiens 3 900. C’est le nombre de samedis qu’une personne a dans sa vie. C’est à l ’âge de 55 ans que j’ai fait ce petit calcul. À ce moment-là, j’avais déjà vécu plus de 2 800 samedis. Alors, par déduction, cela voulait dire qu’il me restait encore quelques 1 000 samedis à vivre si j’allais vivre jusqu’à 75 ans. Alors, je suis allé dans les magasins de jouets et j’ai acheté 1 000 billes. J’ai dû visiter trois maga-sins pour y parvenir. De retour chez-moi, je les ai placées dans un grand contenant en plastique transparent que j’ai mis dans le garage près de mes outils de bricolage. À chaque samedi depuis, j’ai sorti une bille du contenant et je l ’ai

jetée. J’ai découvert qu’en voyant le nombre de billes diminuer, j’ai porté plus d’attention aux choses importan-tes de la vie. Il n’y a rien comme de voir f iler votre temps sur cette terre pour vous rendre conscient des priorités dans la vie. Maintenant laisse-moi te dire une der-nière chose avant de conclure avec toi et d ’aller déjeuner au restaurant avec ma tendre épouse. Ce matin, j’ai pris la dernière bille dans mon contenant. Je me suis dit que si je me rends jusqu’à same-di prochain, c’est que j’ai obtenu un peu de temps supplémentaire. Et s’il y a une chose que l ’on peut tous utiliser c’est bien d’un peu plus de temps. C’était agréable de te rencontrer Tom. J’espère que tu vas passer plus de temps avec ta famille et éta-blir tes priorités dans la vie avant qu’il ne te reste plus de billes, toi aussi.

Ainsi se termina l’explication de la théorie des « milliers de billes » telle que racontée par l’homme de 75 ans. J’ai éteint la radio et je suis demeuré pensif pendant quelques minutes. J’avais projeté travailler dans mon atelier ce samedi-là, mais je suis plutôt allé réveiller ma femme en l’embrassant tendrement et lui dit : viens chérie, allons déjeuner au restaurant avec les enfants. Que se passe-t-il ? demanda-t-elle en souriant... Oh, rien de spécial, ça fait longtemps qu’on a passé un samedi ensemble avec les enfants... Et, je voudrais aussi qu’on arrête dans un magasin de jouets. Il faut que j’achète des billes.

Plus je vieillis, plus j’aime les samedis matin...

Plus je vieillis, plus j’aime les samedis matin... Peut-être que c’est parce que c’est la douce tranquillité qui vient avec celui qui se lève le premier. Ou, peut-être que c’est la joie sans bornes de ne pas devoir aller travailler. De toute façon, les premières heures d’un samedi matin sont des plus agréables.

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Le Jobinfo • 4 • Juin 2008

SPECTACLE

Marcel

Deux Jobin dans le showbizAu nombre de descendants que l ’ancêtre Charles a laissé à son pays d’adoption, il n’est pas surprenant que nous en trouvions à peu près dans toutes les sphères de la société. Parmi ceux qui sont dans le showbiz, deux ont fait la manchette au cours de l ’année 2007 : Nicolas Jobin au Festival du nouveau cinéma et Bruno Jobin au Consort contemporain de Québec.

Bruno Jobin. Le Festival du nouveau cinéma n’a plus de directeur. Bruno Jobin a remis sa démission au conseil d’administration du Festival du nouveau

cinéma, qui l’a acceptée avec regret.

La productrice Denise Robert, membre du c.a. du FNC, a confirmé la nouvelle en précisant que l’organisation n’est pas en crise pour autant, pas plus artistiquement que finan-cièrement.

Bruno Jobin dirigeait le FNC d’une façon intérimaire depuis plus d’un an. Quand il a commenté le retour au bercail de Daniel Langlois en août dernier, c’est un grand pas qui nous libère beaucoup, la relance du festival passe par un bilan sain, avait-il dit. M. Jobin laissait pourtant croire qu’il était toujours intéressé à jouer un rôle important au sein de l’équipe du festival.

Bruno était un gros morceau au festival, mais il y a une très bonne équipe en place aussi. Je pense qu’il est allé au bout de ce qu’il voulait apporter au festival a résumé Denise Robert. (Source : Extrait d’un article publié dans le journal La Presse, en 2007).

Bruno Jobin, directeur intérimaire du Festival du nouveau cinéma.

Nicolas Jobin. À la suite des renversantes expé-riences avec Pierre Lapointe et Loco Locass, le Consort contemporain de Québec n’allait certaine-

ment pas faire relâche pour la 20e édition du Coup de cœur francophone. La troupe dirigée par Nicolas Jobin s’est atta-quée au répertoire de Fred Fortin, qui lançait il y a 10 ans son premier album, Joseph Antoine Frédéric Fortin Perron. Ayant depuis accumulé trois autres albums, Fred Fortin figurait désormais parmi les incontournables de la chanson et du rock québécois. On en vient jusqu’à trouver superflu de demander au directeur artistique et musical du Consort les raisons ayant motivé ce choix.

Au départ, c’était une œuvre qui était déjà ancrée dans une certaine contemporanéité, amorçait Nicolas Jobin. Les arran-gements étant déjà quand même assez sophistiqués, particuliè-rement sur le dernier disque (Planter le décor/C4/2004). Mais juste son propos et la manière qu’il a de rouler sa bosse ; Fred Fortin fait tout d’une façon vraiment très personnelle et il a un langage qui lui appartient. Il cherche à toucher les gens d ’une manière ou d’une autre, et ça rejoignait un peu notre démarche à nous, qui était de démystif ier un peu nos esthétiques, mais sans trop de compromis non plus. Alors, quand on nous a demandé de choisir quelqu’un, il s’est comme imposé ; il a fait l ’unanimité dans l ’équipe et on est tout de suite embarqués dans le projet,

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Le Jobinfo • 5 • Juin 2008

LE RECRUTEMENTC’est le temps de mettre l’épaule à la roue pour nous donner un bon coup de pouce avec le recrutement. Prenez le temps de communi-quer avec votre parenté ou d’autres Jobin que vous connaissez et faites-nous parvenir l’encart de recrutement inclus dans ce jour-nal. Nous en serons tous gagnants.

SPECTACLE

d’ajouter Nicolas Jobin, soulignant avoir opté pour un grand survol de l’œuvre au lieu de se concentrer sur certaines périodes ou quelques volets précis. C’est une synthèse de tout ; on s’est vraiment équitablement répartis dans les trois albums de Fred. « J’étais pas mal à leur merci ! » s’est esclaffé à son tour Fred Fortin, le principal intéressé, se disant très flatté de voir un tel orchestre s’intéresser à sa musique. Le but de l’affaire, c’était de se laisser surprendre, d’embarquer dans le bateau et d’essayer de faire quelque chose.

En plus de Jobin, qui a dirigé sur scène 12 musiciens, trois de ses complices (Pierre-Olivier Roy, Claude Boucher et Guillaume Boulay) ont mis l’épaule à la roue pour les arran-

gements. On monte d’abord le répertoire ensemble puis après ça on reçoit la personne, racontait le maestro, également comé-dien, danseur et metteur en scène. Pour une question de logis-tique d ’une part, puis évidemment pour lui en mettre plein la gueule quand il arrive, pour que la surprise soit vraiment totale. On essaie d’aller chercher le plus d’esthétiques possible et, ensuite, on prend rendez-vous avec lui et on le fait venir pour une grosse semaine intensive de répétitions. À ce moment-là, on passe à travers tout le répertoire puis on décrotte, poursuit-il, men-tionnant l’évolution continue du matériel en cours de pro-cessus. Parce que musicalement, on place des choses entre nous, en orchestre, avec nos dynamiques, mais f inalement, lui arrive avec son interprétation et il faut changer tel et tel trucs. Alors, c’était une grosse semaine d’ajustements, explique-t-il. Mais la grande beauté dans ce type de projet, c’était la spontanéité et l’unicité de chaque représentation. On ne fait jamais deux fois la même pièce, poursuit Nicolas Jobin. Ça reste très flexible, très émotif, dépendant de comment Fred se sent devant nous, de ce qu’il donne vocalement ou de ce que les partitions impliquent en émotivité. Ça va être très « on the edge ; » ça risque de faire des beaux moments. Et le public se tient au bout de sa chaise dans ce temps-là parce qu’il le sait ; ça engendre une fébrilité sur scène et ça fait tout le temps des soirées bien magiques…

Pour ceux et celles ayant la moue facile à la seule mention du terme « musique contemporaine » ou qui craignaient de se retrouver à mille lieues de ce qu’ils connaissaient de Fortin, Nicolas Jobin s’est montré rassurant, mais réaliste. C’est sûr que ça donne quelque chose de très surprenant. Nous, ce qui nous pousse à éclater tout ça, c’est que, quand les gens vien-nent pour une relecture, on veut vraiment leur donner quelque chose de particulier. Des fois, on est complètement à côté de la coche parce qu’on a bien trop disjoncté, mais ça se porte tellement bien ; tout est parfaitement intégré. Il y a moyen de tout éclater sans trop s’égarer quand même ; ça demeure contrôlé… (Source : extrait d’un article publié dans le journal La Presse, en 2007).

Nicolas Jobin (à gauche) : ce qui nous pousse à éclater tout ça, c’est que, quand les gens viennent pour une re-lecture, on veut vraiment leur donner quelque chose de particulier.

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Le Jobinfo • 6 • Juin 2008

HOMMAGE

> Jean-Louis (son fils)

Notre père Thomas est né à Duberger, Québec, autrefois appelée Petite-Rivière, le samedi 11 juin 1910. Il était le troisième enfant du mariage de feu Georges Jobin né à Petite-Rivière et de feu Alda Savard née à Sainte-Foy. Il participait à la vie familiale, paroissiale et sociale.

Durant sa jeunesse, il faisait partie du Club d’anneaux Whistle à Saint-Malo, joueur

et membre du conseil d’administra-tion. Il aimait jouer avec ses enfants aux cartes, aux dames, au « parchési », aux anneaux dehors.

Il nourrissait bien sa famille. Pendant 55 ans, il cultivait un beau jardin dans sa cour. L’été, il marchait avec nous pour aller cueillir des fraises des champs, des framboises, des petites poires, pour aller à la pêche aussi.

Avec nos parents nous visitions la parenté des Bédard et des Jobin à Vanier, Saint-Malo, Notre-Dame-de-Pitié, Limoilou, Sainte-Foy, Loretteville, Val-Bélair, L’Ancienne-Lorette. Quelles bel-les activités pour apprendre l’histoire et la géographie, d’une façon progressive, de notre territoire québécois.

Nous remercions notre père de sa fidé-lité à son épouse Irène Bédard pendant 47 ans (décédée en 1984) et à leurs neuf enfants, 25 petits-enfants et 30 arrière-petits-enfants.

Il travailla 45 ans à l’Anglo-Pulp, de 1929 à 1974, (Stadacona) à Limoilou. En plus d’être sociétaire de la Caisse populaire Desjardins de Vanier, il fut membre bénévole de la Commission du prêt de 1957 à 1988. Il fut marguillier de

sa paroisse de Saint-Eugène de 1966 à 1969. Il fut nommé Père de l’année 1987 dans la ville de Vanier. Il était membre de l’Association des familles Jobin d’Améri-que depuis sa fondation en 1998. Notre père était un homme fier.

Il est demeuré dans sa maison sur l’avenue Bernatchez à Vanier jusqu’au 13 septembre 2004. Puis à 94 ans, il entra à la Résidence Christ-Roi située au bout de sa rue.

Notre père est décédé le mercre-di 23 janvier 2008, à l’âge de 97 ans et 7 mois. Ses funérailles ont eu lieu le lundi 28 janvier à l’église Notre-Dame-de-Vanier, Québec, et l’enterrement dans le lot commun de ses Jobin au cimetière Saint-Charles.

Il fit honneur à son baptême et à sa foi chrétienne catholique par sa pra-tique religieuse, sa messe dominicale, son bon exemple, sa bonne volonté à

bien faire toujours et partout. Notre père Thomas fut citoyen du Québec pendant près d’un siècle, mais depuis le 23 janvier 2008, il est citoyen du Ciel pour l’éternité. Au revoir père. Un jour nous nous reverrons.

THOMAS JOBIN : 1910 – 2008

Le mariage de Thomas et d’Irène à l’église de Loretteville le 7 juin 1937. À la droite du marié son père Georges. À gauche de la mariée son père Pierre Bédard. Dans la 3e rangée, quatrième à gauche, la mère du marié, Alda Savard.

Le 1er janvier 2008, soit trois semaines avant le décès de leur père, les huit enfants de Thomas étaient à ses côtés pour souligner la Nouvelle Année. Première rangée : Cécile, Thomas, Lorraine et Jean-Louis. Deuxième rangée : Jules, Roger, Thérèse, Robert et Gérard.

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Le Jobinfo • 7 • Juin 2008

VOYAGE

Une Jobin conférencière à Reims> Nancy Leblanc

Ose et réalise : n’est-ce pas la devise des Jobin? Comme notre ancêtre Charles qui a traversé l ’océan pour faire pro-fiter de son métier de maître-tailleur d’habits la colonie française, le savoir d’une Jobin s’est exporté en terre fran-çaise.

Par un gris vendredi de juin 2007, le Centre des congrès de Reims m'a reçue, moi, Nancy Leblanc

de Trois-Rivières, fille de Georgette Jobin à Adjutor, à Joseph, à Jean, à Jean, à Jean, à Charles, à Charles, à René-Louis et à Charles, notre digne ancêtre. Pour cette occasion particuliè-re, tante Simone Jobin, sœur de Geor-gette, était du voyage.

J'étais l’invitée internationale au Congrès de la Fédération nationale des associations des rééducateurs qui s’est tenu à Reims, France. Professeu-re au Collège Boréal de Toronto, j'ai entretenu l’assistance sur le système d’éducation canadien. Une conférence courue qui fût très appréciée des par-

ticipants qui en sortirent sou-riants et en me félicitant cha-leureusement. Du coup, Simo-ne et moi fûrent reconnues par tous comme les canadiennes du congrès.

O u t r e l e c o n g r è s d e Reims, Simone e t moi avons p a r t i c i p é à des rencontres sur l’éducation à La Sorbonne, Paris VIIIe où Simone y est passée pour une professeure émérite. Toute une famille !

Comment aller à Paris sans revoir l’église Saint-Germain-l’Auxerrois où Charles s’est marié avec Marie-Madeleine Girard en 1657. On y a même assisté à un magnifique concert

d e v o i x d e femmes a capella qui nous rappela ce qu’ont peut-être entendu les nouveaux époux.

À S a i n t -G e r m a i n -l’Auxerrois, nous n’avons pas eu le loisir d’entendre le grand orgue C l i c q u o t q u i a v a i t o r n é l a Sainte-Chapelle du Palais Royal. Il fût offert par

Louis XVI et déménagé à Saint-Germain-l’Auxerrois. Il faut aussi savoir que l’église Saint-Germain-l’Auxerrois est située en face du Louvre, château royal médiéval. Notre ancêtre Charles ne s’est pas marié dans n’importe quelle église mais dans celle où quelques rois de France y ont été sacrés. Simone a d’ailleurs pu discuter de ces faits historiques liés à Charles avec le gardien de Saint-Germain-l’Auxerrois.

Il était agréable de se promener dans les rues où Charles a marché il y a plus de 300 ans, tenter de voir la ville et d’entendre le bruit des badauds de l’époque dans le dédale des faubourgs. Pour les Jobin, la vie de Charles sert de point de référence lorsqu’on se fait raconter l’histoire de la France; Louis XIV y régnait alors que Charles était à Paris.

Fortes de trois visites dans les murs mêmes de l’église de notre ancêtre, nous apprécions encore ce souvenir intarissable de la vie de Charles Jobin.

Nancy et Simone devant le Louvre après le concert à Saint-Germain-l’Auxerrois.

Nancy lors de sa conférence.

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Le Jobinfo • 8 • Juin 2008

ENTREVUE

L’histoire d’un mystérieux violon ou le « reel » du « quêteux »

Le tout débute avec la rencon-tre, le 25 novembre 2005, de Mme Edwidge Deschêsnes

Jobin, devenue le jour même, membre de notre Association. Il faut se rap-peler qu’en cette journée près de 75 Jobin s’étaient réunis à Charlesbourg pour commémorer le 300e anniversaire du décès de l’ancêtre Charles. Lors de cette rencontre, Mme Deschêsnes Jobin nous avait raconté, avec grand soin et bienveillance, l’histoire d’un violon hérité par la famille de son conjoint Jean-Guy Jobin, maintenant décédé. Ce même violon demeure toujours au sein de cette famille de Charlesbourg et ce, depuis près de 100 ans. En mars dernier, Mme Des-chêsnes Jobin a accepté mon invita-tion à raconter cette histoire que l’on pourrait aisément qualifier de conte. La particularité de ce récit est qu’il met en valeur un violon encore en par-faite condition datant de 1850, tou-jours prêt à faire entendre sa musique. Remontons dans le temps ensemble et laissons-nous bercer par ces souvenirs qui ont été racontés avec grand plai-sir de père en fils et ce, depuis plus de trois générations.

« Toc, toc, toc. » Soir d’automne vers les années 1910, un visiteur frappait à la porte de la maison de Pierre-François Jobin. « Toc, toc, toc. » Les

Sylvain

L’entrevue que j’ai réalisée pour ce numéro de juin 2008 m’apparaît assez singulière. En effet, ce qui vous sera raconté est véridique et porte sur l ’histoire d’un violon, vous en conviendrez, tout à fait par-ticulier.

coups se firent entendre de nouveau. Qui d’autre qu’un visiteur inattendu pouvait ainsi s’annoncer ? En ouvrant la porte, les membres de la famille Jobin durent, comme la tradition le voulait, offrir l’hospitalité à ce « quê-teux ».

Cet homme, d ’une soixantaine d’années, qui avait froid, qui avait faim et qui se disait fatigué, semblait à première vue malade. Malgré son allure, l’individu qui attendait sur le seuil de la porte en espérant obtenir aumône et asile pour la nuit déga-geait tout de même une certaine confiance et aussi une certaine prestance. Après les courtoisies d’usa-ge, le fait qu’il portait dans ses baga-ges un magnifique violon, conférait à ce « quêteux » un air qui lui donnait tout d’un artiste, comme se plaisait à le mentionner Pierre-François, chef de la famille, lorsqu’il se mit à raconter cette histoire par la suite.

La soirée suivait donc son cours dans cette froideur d’automne et après qu’il eut mangé et s’être réchauffé, Pierre-

François insista auprès de l’invité pour qu’il joue un peu de son violon. La maisonnée fut bien vite enchantée et ébahie par le prestigieux don musical du « quêteux. » Selon les souvenirs du beau-père d’Edwidge, ce musicien jouait merveilleusement bien. À ses dires, il aurait aisément pu être qualifié de violoniste et non pas de violoneux. L’homme, d’une politesse extrême, avait fort probablement dû jouer auparavant dans de grands hôtels et lors d’évènements bien spéciaux avant

Edwidge Deschêsnes Jobin tenant le violon datant de 1850.

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Le Jobinfo • 9 • Juin 2008

ENTREVUE

d’arriver sur le paillasson de leur maison. Les membres de la famille présumèrent que ce visiteur, qui cassait son français, n’avait sûrement plus d’engagements, mais il se refusa à parler de son passé et son passage dans la maison des Jobin lors de cette nuit d’automne resta un mystère…

À son départ, le surlendemain, il aurait dit : vous m’avez bien reçu et m’avez donné à manger. Jamais vous ne saurez à quel point cela m’a aidé. Merci.

Puis, il quitta la maison, sans jamais vouloir reprendre son violon dans ses bagages. L’instrument, semblait-il, avait trouvé une niche pour les années à venir. Cette famille Jobin n’eut jamais d’autres nouvelles par la suite de ce mystérieux inconnu qui leur avait légué le magnifique violon…

Merci à Mme Edwidge Deschêsnes Jobin de Charlesbourg pour sa gen-tillesse à nous faire partager cette mer-veilleuse histoire.

En référence à la page frontispice:

La famille de Pierre François Jobin : 1re rangée : Paul Genest fils, Alberta, Odoric et Émilienne. 2e rangée : Joseph Genest, son épouse Alice, Pierre-François, Phydîme, et Rosalie l’épouse de Pierre-François. 3e rangée : Hermine, Yvonne, Émile, Hélène et Ernest.

Photo Jean-Guy : Jean-Guy Jobin, époux de Edwidge Deschêsnes.

Photo de la maison : La maison de Pierre-François Jobin et de Rosalie Pépin située côté sud près de l’intersection du boulevard Pierre-Bertrand et du boulevard Louis XIV dans l’arrondissement Charlesbourg. Cette maison est encore habitée.

Photo d’Émile : Émile Jobin au violon.

Le violon datant de 1850.

Des Jobin se souviennent> Thérèse Gareau Jobin, Bellevue, Saskatchewan.

L'année dernière, des Jobin de Bellevue, Saskatchewan, ont planté une croix à l’endroit

où fut inhumé Ambroise Jobin dans le cimetière de Batoche. Ambroise, Métis, a combattu à côté de Louis Riel lors de la rébellion de 1885 à Bato-che, Saskatchewan. Il est décédé de ses blessures subies lors de la rébellion. Cent vingt trois ans plus tard, les Jobin se souviennent.

Thérèse Jobin Gareau et son frère Ronald Jobin où repose Ambroise Jobin.

SOUVENIR

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Le Jobinfo • 10 • Juin 2008

SOUVENIR

À propos du château de La Grange-Jobin à Charlieu, France

Le Château de la Grange-Jobin est un domaine com-prenant une maison de maître, communs avec loge-ments de service, écurie et de vastes terrains exploi-

tés ou en bois. Il appartenait à un bourgeois de Charlieu du nom de Jobin connu en 1450 – 1500. Avant 1608, le domaine était cité propriété de la famille Rogière, Seigneur des Égrivets. En 1766 la propriété apparaît sur les plans avec l’emplacement des bâtiments actuels sur le bord de la route de Charlieu, à Saint-Nizier, notamment avec un vignoble de qualité.

Au début du XVIIIe siècle une fille Dupont épousa Henri Dutreyve ; leur fils n’eût pas de descendant mâle. Décédé en 1778, suivant une clause en usage, le droit alla à un cousin germain, Louis Dupont de Dinechin, après un procès hou-leux en 1787.

C’est en 1832 que la propriété d’Égrivets fut démantelée et vendue à plusieurs acquéreurs. C’est à ce moment là que mon arrière-grand-père, Camille Vadon, a acquis le château. Il faudrait trouver les actes notariés.

En 1934, c’est l’EDF (Électricité de France) qui l’achète pour en faire une maison de vacances. Ensuite la Police nationale en devint propriétaire pour leur colonie de vacan-ces. Depuis deux ans, le Château de la Grange-Jobin appar-tient à un propriétaire privé.

Suite à une lecture faite dans La Diana, fascicule semes-triel qui paraissait en 1895, ce fut un riche bourgeois de la ville, Jean Maréchal, qui fit bâtir le couvent des Cordeliers à ses frais de 1227 à 1254. Il y prit l’habit et en devint le gar-dien ou le supérieur. Ceci annule l’hypothèse que ce soit un Jobin; et, pourquoi pas, il a pu donner le terrain.

De toute façon, il n’y a pas de rapport avec la propriété de La Grange-Jobin, si ce n’est que deux prêtres ont bien été prieurs dans ce cloître et qu’ils étaient fils d’un bourgeois de Charlieu.

Un document extrait du livre Charlieu – Des origines à l’aurore des temps modernes nous révèle que : « les Jobin, qui ont laissé leur nom à un lieu-dit de Saint-Nizier-sous-Charlieu1 apparaissent vers le milieu du XVe siècle sans qu’on puisse déterminer leur origine. En 1456, Étienne Jobin est censitaire du prieuré. Simon Jobin est religieux en ce même prieuré en 1463. Edouard Jobin, bourgeois de Charlieu, paraît en 1474-1481. Antoine Jobin, son fils (?), semble un marchand fort riche au début du XVIe siècle, mort avant 1546 ne laissant qu’une fille, Philiberte, de Denise Cybérand2 ».

Nous ignorons d’où sont originaires les Cybérand qu’on connaît avec Benoît, notaire public à Charlieu de 1450 à 1474. En 1491, il acquit le quart de la dîme de Boyer de Claude du Saix, seigneur de Resseins. Il eut pour enfants :

Odile PoirierLyon, France

Suite à l ’article publié dans Le Jobinfo de juin 2007, je tiens à vous faire part de d’autres faits et à publier d’autres photos à propos dudit château. La photo du château publiée en page frontispice du Jobinfo de juin 2007 nous montrait l ’arrière du château. Deux photos dans l ’article ci-dessous vous révèlent en partie l ’avant du château.

Vue de la face nord du château avec près de l’auto, mon arrière-grand-père, M. Camille Vadon. Photo prise vers 1914.

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Le Jobinfo • 11 • Juin 2008

SOUVENIR

Jean, bourgeois et juge de Charlieu, seigneur de Boyer, époux d’Antoinette Faye, mort avant 1542, Henri, qui fut notaire public à Charlieu, mort avant 1546 et Philibert, religieux au prieuré de Charlieu. La famille continua dans la robe donnant notamment un official à Lyon et un bailli de Mâcon avec qui s’éteignit la famille au début du XVIIe siècle3. (Philiberte Jobin, fille d’Antoine Jobin et de Denise Cybérand, devait avoir un lien de parenté avec les Cybérand dont il est question dans ce paragraphe). (Source : Charlieu – Des origines à l ’aurore des temps modernes, d’Étienne Fournial). 1 La Grange-Jobin, proche des Cordeliers. 2 Archives de la Loire H. Prieuré de Charlieu. 3 Archives nationales de la Loire et La Diana, XI, 1895, p. 10 note.

L’orangerie situé du côté droit du château avec au bout de l’allée une petite prise d’eau. Photo prise vers 1912.

Photo du château publiée à la page frontispice du Jobinfo de juin 2007, avec dans la barque mon arrière-grand-père. Photo prise vers 1900.

Surprenante découverte à l’église de Sainte-Luce-sur-Mer

Sylvain

La statue installée dans une corni-che au bas du clocher de l’église de Sainte-Luce-sur-Mer a été enlevée,

l’automne dernier, pour permettre la res-tauration de la niche et des moulures. Or, les membres de la fabrique ont pressenti que cette sculpture pouvait avoir de l’im-portance.

Les professionnels du ministère de la Culture ont effectivement identifié l’œuvre comme étant une sculpture de Louis Jobin, datant de… 1915 ! Celle-ci est d’ailleurs signée par l’auteur et apparaît dans le premier carnet de comptes de Louis Jobin : une statue de Sainte-Luce, hauteur 1,83 mètre (6 pieds), recouverte de plomb et dorée, livrable en 1915 au prix de 100 piastres.

Voilà qui confirme la haute valeur potentielle de cette statue que les experts du Centre de conservation du Québec sont venus évaluer le 13 novembre 2007, pour en déterminer la valeur et la possibilité de restauration. (Source : Journal L’Avantage, 9 novembre 2007).

La statue de l’église de Sainte-Luce-sur-Mer.

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ART & CULTURE

Histoire d’un Jobin bonimenteur québécois

Sylvain

Savoureuses narrations d'idylles échevelées C'est d'ailleurs, par toute la ville une épidémie monstrueuse de « scopes » et de « graphes »: Ouimetos-cope, Nationoscope, Vitoscope, Readoscope, Rochonoscope, Mont-royaloscope, Bodet-o-scope et, ancêtre du Cinéma de Paris, le Parigraphe ! Un commentateur de f ilms, Alex Silvio*, fait la joie des spectateurs avec ses savoureuses narrations d'idylles échevelées, ses trouvailles de moralité et de préceptes avant-coureurs de nos impayables Courriers du cœur.

*Son vrai nom était Alexandre-Sylvio Jobin, mais il f it toute sa carrière sous le pseudonyme d’Alexandre Silvio. Vers 1980, il semble avoir changé délibérément l ’orthographe de son nom qui était auparavant orthographié « Sylvio ».

Ce court paragraphe constitue, avec trois autres lignes tirées du livre de l'historien du théâtre québécois Jean Béraud, la seule mention du travail du boni-

menteur de vues animées qu'on puisse trouver dans un ouvrage québécois d'histoire avant les années 1980. C'est un signe de l'oubli dans lequel étaient tombés les bonimenteurs. Silvio, qui fut probablement le plus important d'entre eux en plus d'être une figure majeure du monde du théâtre, mérite 10 lignes, mais aucun de ses collègues ne voit même son nom mentionné. Cela suggère aussi la désapprobation, sinon le mépris dont ces gens furent victimes à l'époque, sur-tout quand on découvre qu'ils furent très nombreux et très populaires. En fait ils furent continuellement présents dans les spectacles en français au Québec entre 1905 et 1930, et pourtant même les publicités du temps omettaient souvent leur nom. En 1925, un théâtre annonce à Montréal un film « commenté par un conférencier compétent ». On mention-ne sa présence et sa compétence pour attirer le public, mais on oublie son nom. Pourtant on peut aujourd'hui retrouver les noms de dizaines de bonimenteurs québécois qui furent souvent des comédiens très populaires.

La fréquence de la présence de Silvio est difficile à évaluer de façon précise, mais les traces relevées récemment confir-ment un phénomène bien plus important que l'on croyait. On avait découvert récemment qu'il y avait eu un bon nom-bre de conférenciers, surtout dans les petites salles des villes et des quartiers francophones ; mais il semble qu'il y en eut beaucoup plus qu'on ne sait, ayant exercé leur activité au sein des spectacles de burlesque qui ont décuplé au Québec à partir de 1915. Un livre de Chantal Hébert sur l'histoire du burlesque québécois rappelle que le spectacle comportait toujours la projection d'un ou plusieurs films: ...des petites vues silencieuses avec un pianiste qui accompagnait, qui faisait la musique de la vue. Le pianiste était dans la fosse d'orchestre.

Il improvisait. Puis, il y avait un raconteur qui racontait la vue silencieuse. C'était des petits f ilms... 

Très souvent ces films étaient commentés par un conférencier et ces conférenciers furent parmi les meilleurs comédiens de burlesque : Alex St-Charles, partenaire du célèbre comé-dien Ti-Zoune (Olivier Guimond) sous le nom de « Balloune », a aussi été bonimenteur de films jusqu'après l'arrivée du cinéma parlant. Il serait d'ailleurs très vraisemblable de penser que Ti-Zoune pratiqua lui aussi la conférence à l'oc-casion, puisqu'il fit une bonne partie de sa carrière dans des spectacles dont la moitié était constituée de films bonimentés. Ce fut le cas pour de nombreux comédiens parmi les plus populaires de l'époque : Henri Poitras, Pierre Desrosiers, Arthur Pétrie et bien d'autres. Chantal Hébert ajoute : le specta-cle de burlesque commen-çait avec la projection de f ilms. Avant 1920, il s'agissait de f ilms muets accompagnés par un pia-niste et par un raconteur ou présentateur qui expliquait à mesure l'intrigue pourtant si simple du f ilm.

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Le Jobinfo • 13 • Juin 2008

ART & CULTURE

Histoire d’un Jobin bonimenteur québécoisPlusieurs témoins de l'époque, Jean Grimaldi, Léo

Choquette, Rose Ouellette ont rappelé la longue présence des conférenciers, jusqu'à l'arrivée du cinéma parlant. Après, les films « muets » bonimentés furent remplacés dans le spectacle de burlesque par des films parlant français. En fait rien ne permet plus de penser que la conférence fut interrompue vers 1920, surtout après qu'ont été retrouvées de nombreuses traces de bonimenteurs actifs autour de 1925 : Alex Silvio, Léopold Gosselin, Omer St-Georges, Alex St-Charles.

Silvio, le plus connu de tous, avait loué en 1919 le Théâ-tre Canadien-Français et décidé en 1923 de le nommer « Théâtre du peuple ». Ses conférences faisaient partie du programme. On constate qu'il commentait les films même

quand on annonçait des titres français : « L'insoumise, un grand film spécial, avec titres en français, qu'expliquera

Alex Silvio. » La publicité montre que les titres des films étaient fortement imprégnés de couleur locale,

comme devaient l'être les commentaires. Silvio n'est d'ailleurs pas seul ; son personnel comprend les chanteurs conférenciers Hector Pellerin, Alex

Desmarteaux et plusieurs comédiens et monolo-guistes dont le boniment était probablement une

autre fonction occasionnelle. Silvio était présenté comme « le roi des conférenciers » ; il devait donc

y avoir un certain nombre de princes et de préten-dants... Pendant quelques années,

Silvio fut propriétaire ou gérant de plusieurs salles, au point qu'il fut accusé de « vouloir le monopole des théâtres. » Les mêmes critiques souli-gnaient cependant qu'il sem-blait avoir trouvé une bonne formule pour relever les théâ-

tres en déclin ; ils ont oublié de men-tionner qu'un des éléments de cette formule était

le film commenté. Silvio semble de plus avoir imposé des conférenciers dans tous les théâ-

tres dont il prenait la direction ; la comédienne Rose Ouellet-

te (La Poune) corrobore cette information en disant ensuite il a pris

des hommes pour le faire à sa place.

Les concurrents de Silvio présentaient le même genre d'attraction : au théâtre Arcade, les films sont commentés par le conférencier Omer St-Georges qui ajoute ses chansons au spectacle. Au cinéma Lune Rousse, les films sont présentés par Léopold Gosselin, auquel succédera Alex Saint-Charles, lorsque le cinéma sera devenu le Caméo, en 1925. Parmi les salles consacrées au burlesque (présentant donc aussi vraisemblablement des films commentés) pendant les années 1920, il y a les Amherst, Arcade, Canadien (Ouimetoscope), Cartier, Casino, Crystal Palace, Dominion, Gayety, Her Majesty King Edward, Midway, National, Princess et Starland. Quelques-unes étaient annoncées régulièrement dans les journaux : le Canadien, le National, le Princess. La publicité des autres était assez sporadique et de plus, la critique journalistique les ignorait à peu près totalement. Mais il y a fort à parier que la formule à succès inspirait plusieurs autres producteurs... L'arrivée du cinéma parlant ne fera pas taire complètement ces gens, puisqu'ils continueront à pratiquer dans les salles non équipées pour le son, puis deviendront souvent présentateurs, comédiens ou musiciens de radio et de cabaret, enregistreront des disques. Henri Poitras, qui a « fait la conférence » pendant quelque temps, a rédigé plusieurs années après des mémoires où se trouve le seul texte autobiographique connu d'un bonimenteur québécois. Sa rareté et la richesse de son information valent que nous le citions in extenso : vers mai 1924, Arthur Drapeau, le propriétaire du théâtre Impérial, m'offrit de faire la conférence » pendant tout l'été au Théâtre Princess. On est prié de ne pas confondre avec conférencier ! L'expression « faire la conférence » nécessite certaines explications. Les f ilms que l'on présentait au Princess étaient américains. Comme la grande majorité des spectateurs était canadienne-

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ART & CULTURE

française et peu habituée à la langue anglaise, le patron engageait un acteur qui traduisait ce qui était écrit sur l'écran. Je me dois d'ajouter qu'il s'agissait de f ilms muets. Parfois, le conférencier se laissait emporter par l'action et il ajoutait des mots de son cru ! Il me faut admettre que mes connaissances de la langue de Churchill n'étaient pas des plus brillantes ! Toutefois, j'acceptai l'engagement et devins « conférencier » ! Quelques jours d'avance, on me remettait le synopsis du f ilm et je l'étudiais af in de ne pas faire trop de bourdes. Comme j'avais assez de bagout, je ne m'en tirais pas trop mal. Lors des premières représentations, il m'arrivait parfois de dévier de la vérité et de dire des inepties mais ça ne durait pas .

Une histoire en trois tempsL'histoire du bonimenteur québécois semble s'être déroulée selon les trois mêmes phases constatées dans la plupart des autres pays : arraisonnement, légitimation et résistance. La première phase correspond à l'époque du cinéma ambulant, avant 1906. Le conférencier avait souvent le prestige d'un savant ou s'en attribuait le titre « Professeur Blanchard », « Professeur Kronens », etc. et son discours consistait à introduire une nouvelle technologie autant que les films qu'elle produisait. Il se transforme graduellement en expli-cateur du récit en images et cette fonction devient principale pendant la deuxième phase, dite de légitimation, quand les salles de cinéma se multiplient et qu'un bonimenteur est présent dans presque chacune. Dans la troisième phase, celle de la résistance, l'opinion lettrée semble réprouver sa présence, même si elle doit s'en accommoder dans plusieurs salles. Il disparaît des grands théâtres construits vers 1920, mais demeure très actif dans les plus petits où est développé et consolidé un genre particulier, le burlesque québécois, fait de vaudeville, comédie, danse et vues animées commentées.

On remarque d'ailleurs, à mesure que vieillit la tradition de la conférence, qu'elle est intégrée aux pratiques locales, en particulier le théâtre, et que les agents qui étaient au

début surtout étrangers sont remplacés par des autochtones : les premiers conférenciers furent surtout recrutés parmi les nombreux comédiens français (Aramini, de Reusse, Meussot, Cartal, Soulier, etc.) qui travaillaient à Montréal où le théâtre canadien français était encore en gestation et comptait peu de professionnels ; ces Français rentrèrent en France pour la guerre en 1914, mais furent vite remplacés par des Québécois « pure laine » qui durent certainement donner à la conférence un ton plus local, plus familier : Pierre Desrosiers, Omer St-Georges, Léopold Gosselin, Hector Pellerin, Henri Poitras, Raoul Charlebois, etc. Ces conférenciers, et d'autres demeurés inconnus, semblent avoir poursuivi leur carrière jusqu'à l'arrivée du cinéma sonore.

On retrouve donc au Québec un modèle de dévelop-pement de cette activité semblable à celui des autres pays industrialisés, mais réparti sur une plus longue période. Comme en France ou aux États-Unis, le conférencier est le savant qui présente le cinématographe, ensuite le comédien qui explique des récits en image, enfin le commentateur des salles de quartier. Mais tandis qu'en France et aux États-Unis il disparaît assez rapidement (vers 1910) des grandes salles bour-geoises où sont choisis et imposés le film et le « langage cinémato-graphique », au Québec le boni-menteur survit quelques années de plus, comme en Hollande ou en Pologne, puis vers 1915-1920 il s'installe dans les salles populai-res qui seront son retranchement jusqu'en 1930 environ. Il est évi-dent que malgré la domination de la pratique du « cinéma » dans les habitudes et le discours culti-vés, la pratique des films animés continue de connaître une grande popularité dans les classes popu-laires, et probablement aussi chez une partie de la bourgeoisie qui fréquente les mêmes salles.

Ce modèle de développement des films animés au Québec sem-ble contradictoire à un égard : on peut penser que même dans les salles distinguées, la conférence aurait dû persister comme tacti-que de résistance de la bourgeoisie

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canadienne-française en phase d'affirmation. Cela fut le cas, mais pendant quelques années seulement, de 1910 à 1915 environ. Quand les conférenciers québécois ont pris la relève de leurs collègues français, il est possible que l'élite ait com-mencé à dédaigner cette pratique trop « vulgaire », comme elle boudera le burlesque pendant quelques décennies avant que la télévision n'en impose les vedettes les plus talentueu-ses. Ce sont pourtant ces comédiens de burlesque, chanteurs et conférenciers qui introduiront le français comme langue dans plusieurs salles populaires dont les patrons imposaient auparavant l'anglais malgré des auditoires largement fran-cophones.

Le plus populaire conférencier, Alexandre Silvio, était le fils d'un riche marchand, mais il ne connut pas son succès seulement auprès du public cultivé, puisqu'il mit probable-ment sur pied son « Théâtre du Peuple » pour courtiser les classes populaires qui appréciaient probablement davantage son boniment.

Au commencement était l'historiographeTandis que l'Association des conférenciers projectionnis-tes faisait encenser et bénir ses statuts et son activité par l'archevêque de Montréal, Silvio fondait son « Théâtre du peuple », Armand Leclaire récitait des monologues « anti-conscriptionnistes » et Pierre Desrosiers se présentait à la mairie de Montréal. La plupart des conférenciers dont nous retrouvons la trace sont issus de la petite bourgeoisie, ils ont fait des études assez avancées, même parfois avec des professeurs renommés, mais ont exercé leur métier dans des

salles modestes devant un auditoire populaire, c'est-à-dire comportant une bonne partie de spectateurs ouvriers.

Vers les années 1910-1915, Alexandre Silvio semble avoir gravité dans l'orbite des capitalistes canadiens-français qui érigeaient leur projet de ville modèle à Maisonneuve, dans l'Est de Montréal. Du moins semble-t-il les avoir courtisés, si on en juge d'après les soirées de gala qu'il organisait en leur honneur. Mais au moment de la guerre, il paraît non seulement se rapprocher du centre-ville (il gère des salles plus près du centre) mais aussi des couches plus populaires dont il semble adopter carrément les vues en 1923 en se lan-çant dans le burlesque au Théâtre National. Silvio devient directeur de l'Electra en 1914, conférencier au National Biograph en 1915, gérant et conférencier du Ouimetoscope en 1916, du Canadien-Français en 1919, du National en 1923, du Chanteclerc en 1925, selon un parcours où l'affir-mation nationale est même inscrite dans les noms des salles. En 1926, il revend quelques-unes des salles qu'il gérait mais conserve le Chanteclerc. Avec Silvio y travaillent également Omer St-Georges et Léopold Gosselin, deux autres chan-teurs-conférenciers dont les prestations sont aussi emblé-matiques que celles de leur patron.

Si le parcours de Silvio n'a rien de celui d'un parcours politique sur le terrain de l'État, c'est un parcours assez éminemment nationaliste et anti-colonial sur le terrain de la culture et de la société civile. Quand on commencera à utili-ser la radio, vers le milieu des années 1920, il diffusera même dans les théâtres qu'il gère les spectacles présentés aux États-Unis par des artistes canadiens-français qui vont divertir les nombreux auditoires franco-américains. Peut-être le boni-ment a-t-il commencé à décliner vers 1926, quand Silvio vendit les théâtres Canadien-Français et National à Joseph Cardinal, pour des « raisons de santé ». Il dut réduire son activité, sa santé semblant avoir décliné graduellement ; en 1934, un an avant sa mort, il paraît avoir cessé tout travail. Sur ce fécond et dynamique animateur, presque rien n'a été écrit. Cela étonne moins quand on constate que l'histoire du théâtre au Québec commence à peine à être explorée sérieusement. (Source : Site Web, projet de recherche dirigé par André Gaudreault, en collaboration avec Germain Lacasse, sur l’avènement et la formation des institutions cinématographiques et scéniques de l’Université de Montréal).

Prise

FIN

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Le Jobinfo • 16 • Juin 2008

ARCHIVES

Un sous-lieutenant Jobin, dont je n’ai pu obtenir ni le prénom, ni le lieu d’origine en France, est au tableau

d’honneur de la guerre 1914-1918. Ce sous-lieutenant était membre du 11e Dra-gon et adjoint au chef du 1er Bataillon du 35e d’Infanterie.

Il était agent de liaison entre la brigade et le régiment. Lors des combats, il a traversé crânement, à plusieurs reprises, un terrain battu par les balles pour aller porter les ordres du général de brigade au colonel du 35e d’Infanterie. Il a été grièvement blessé à la jambe par une balle.

Un Jobin de France dans l’armée française

Marcel

Des Jobin du Canada ont combattu sur le territoire européen pendant les deux grandes guerres mais il se trouve que des Jobin de France ont aussi été dans le feu de l ’action.

> Marcel Jobin

Lorsque André Jobin, résidant de Montréal, fils de Joseph Élie Jobin et de Marie Stella

Beauvais, décida qu’il était temps de convoler en justes noces, il courtisa une jeune femme issue d’un couple plutôt célèbre. C’est ainsi que le 5 juin 1954, en l ’église Saint-François-d’Assise, à Frilighsburg, Québec, il prit pour épouse Rachel Godbout, fille de Joseph Adélard Godbout et de Dorilda Fortin.

En épousant Rachel Godbout, il eut comme beau-père nul autre qu’un ex-premier ministre du Québec. En effet, son beau-père fut premier ministre en 1936 et de nouveau de 1939 à 1944. En plus d’être premier ministre, Joseph

Un Jobin marié à la fille d’un ex-premier ministre du Québec

À droite, Rachel Godbout épouse de André Jobin.

Adélard Godbout, premier ministre du Québec en 1936 et de 1939 à 1944.

Adélard Godbout fut ministre et séna-teur de la division de Montarville. Très actif dans le domaine de l’agriculture, il fut nommé Commandeur de l’Ordre du Mérite agricole de la province de Québec et Commandeur de l’Ordre du Mérite agricole de France. Né à Saint-Éloi, le 24 septembre 1892, il

était le fils de Eugène Godbout et de Marie-Louise Duret. ( Source : Site Web de l’Assemblée nationale du Québec).

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Le Jobinfo • 17 • Juin 2008

LIVRES

Un collectif de 40 auteurs, Écrivains francophones d’Amérique de Québec, ont publié en avril un livre pour célébrer le 400e anniversaire de la Ville de Québec. Ce livre de 174 pages est assorti de photos des coauteurs et de Québec. Jean-Louis

Jobin, membre de notre Association, éditeur et coauteur du livre, à contribué avec les 39 autres auteurs à l’écriture de cet ouvrage qui a été lancé au 50e Salon international du livre de Québec du 16 au 20 avril 2008.

Il est possible de vous procurer ce livre dans les librairies, en vous adressant à Jean-Louis Jobin, 1316, Domaine du Moulin, L’Ancienne-Lorette (Québec) G2E 4N1, en téléphonant au 418 872-6966 ou par courriel : [email protected]

Québec- fontaine de vie et de progrès - 1608 - 2008

> Diane Carbonneau, Pont-Rouge

Je profite du 400e anniversaire de la Ville de Québec pour communiquer le fruit de mes

dix ans de recherches généalo-giques sous la forme d’un essai historique : Si des domaines Jobin m’étaient contés.

Je présente la plupart des Jobin issus de Charles Jobin, l’ancêtre et en particulier des descendants de Jacques, premier Jobin à naître en Nouvelle-France.

À partir de 1798, je suis les enfants de Joseph Jobin et de Marguerite Hamel qui s’éta-blissent sur la propriété du rang Saint-Denis à L’Ancienne-Loret-te, sur le Domaine des Pauvres du

rang des Mines à Saint-Augustin, à la villa du Lac Saint-Augustin, à Bourg-Louis situé à Saint-Raymond ainsi qu’à Château-Richer.

Je traite aussi des familles Hamel, Matte, Robitaille, Couture et autres qui ont gravité autour de ces descen-dants Jobin.

Le dernier volet de mon essai his-torique présente la généalogie de l’il-lustre statuaire Louis Jobin, à partir de l’ancêtre Charles et de Marie Rous-seau. Il présente aussi Georges Moris-sette qui lui est apparenté, aussi bien connu dans la région de Portneuf. Il se termine avec Fabien Pagé, élève de Georges Morissette, sculpteur attitré à la restauration et même à la reproduc-tion des œuvres de Louis Jobin et, sans contredit, un artiste prometteur aussi de la région de Portneuf.

Les résultats de ma recherche s’appuient sur la consultation de plus de 900 actes notariés de tou-tes les sortes : accords, cessions, contrats de mariage, donations, échanges, inventaires de biens, ventes … Le volume contient éga-lement plus de 300 tableaux, cartes et photos.

Prévente : auprès de l’auteure : Diane Carbonneau, 8, rue du Domaine Alex, casier postal 2331, Pont-Rouge, (Québec) G3H 3B7. Tél. : 418-873-3941.

Coût : 50 $. Prévente : 42 $. L iv r a i son : L ors du l ance-ment au Domaine des Pauvres à Saint-Augustin-de- Desmaures, (juillet 2008, date à déterminer). Chez l’auteure après le lancement.

Nouveau livre Si des domaines Jobin m’étaient contés

> Jean-Louis Jobin

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Le Jobinfo • 18 • Juin 2008

PERSONNALITÉ

Jacques Jobin au Club musical de Québec

Les administrateurs du Club musical de Québec sont heureux d’annoncer l’élection de M. Jacques Jobin à titre de président du conseil d’administration de cette institution. M. Jobin est bien connu dans la région de Québec pour son implication dans le domaine municipal, économique, coopératif et communautaire.

Le Club musical de Québec est l’une des plus anciennes sociétés musicales au Canada et compte sur 1 300 membres qui partagent l’objectif d’offrir à la grande région de Québec une fenêtre sur le monde en proposant des artistes parmi les plus réputés de la planète, tout en développant des projets culturels permettant de faire connaître les talents en émergence.

Hommage à Raoul Jobin

Trente-quatre ans après sa mort, on ne cesse de rendre hommage à ce grand ténor que fut Raoul Jobin.

La première de 12 soirées-spectacles de la série « Les grands d’aujourd’hui racontent ceux d’hier » a été présentée, hier soir, dans la salle Raoul-Jobin du Palais Montcalm, à Québec, devant une salle presque pleine à capacité. Cette pre-mière avait comme objectif de rendre hommage à feu Raoul Jobin (1907-1974), un grand ténor mondialement acclamé. La soirée mettait aussi en vedette le chanteur d’opéra de renommée internationale Joseph-Alfred Rouleau, qui a témoigné de sa passion pour l’œuvre de Raoul Jobin. Le ténor Marc Hervieux a aussi participé à cette représentation. (Source : journal Le Soleil 9 octobre 2007).

Jacques Jobin, un des membres fondateurs de l’Association.

Marc Hervieux en action lors de cette soirée-spectacle. (Photo Le Soleil, Martin Martel)

Denis Jobin, le chasseur

Le 24 septembre 2007, je quittais Saint-Julie, Québec, avec Richard Paquette et Daniel Guertin de Montréal et Richard Legault de Laval en direction de la Réserve faunique des Laurentides pour un séjour de quatre jours de chasse à l’orignal dans le secteur 56.

Le premier matin de notre excursion de chasse, Daniel a fait mouche en abattant un gros mâle de 545 kilos (1 200 livres) avec un panache

de 1,42 mètre (56 pouces) soit le plus gros trophée que nous avons récolté depuis 30 ans de chasse.

Pour Daniel, c’était une première. On peut imager sa joie d’avoir réussi un si beau coup de filet. Après seulement une journée complète au camp de chasse, nous avons dû retourner à la maison, question de nous assurer que la chaleur ne détériore pas notre précieuse viande sauvage.

Denis et Richard Legault, l’autre chasseur.

Daniel Guertin avec son trophée.

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Le Jobinfo • 19 • Juin 2008

PERSONNAGE

Le mari de Marie Élisabeth(Isabelle) Jobin

Marcel

Peut-on aff irmer que le mari de Marie Élisabeth (Isabelle) Jobin était un magouilleur ? À vous d’en juger après avoir lu ce texte.

Jean-Baptiste Guyart de Fleury, soldat, huissier, notaire royal, né vers 1719 à Seignelay, département de l’Yonne, France, fils de Jean-Baptiste Guyart et d’Anne

Gigou, décédé à une date et dans un lieu inconnus.

Jean-Baptiste Guyart vint en Nouvelle-France comme soldat ; le 7 janvier 1740, il épousait à Montréal Marie Élisabeth (Isabelle) Jobin, fille de François Madeleine Jobin et de Suzanne Jousset. Le 20 février de l’année suivante, il présentait une requête pour obtenir le poste de huissier ; plus tard il agit comme procureur postulant. En 1745, il fut compromis avec Jean Eymard, écrivain du roi, dans une obscure affaire de destruction de dossier judiciaire : sa carrière montréalaise se termina ainsi brusquement.

Le 29 avril 1746, Guyart, établi à Québec depuis quelques temps, demandait à François Daine, lieutenant général civil et criminel de la Prévôté de Québec, la reconnaissance de sa com-mission de huissier, « désirant jouir des préroga-tives attribuées audit office, ce qu’il ne peut faire sans qu’au préalable il n’ait été installé et mis en possession dudit office. » Le lendemain, lors de l’information de vie et de mœurs, il fut reconnu pour un honnête homme, sans qu’il ait été fait mention de l’affaire de 1745. On lui accorda alors le poste sollicité et il fut reçu le 3 mai 1746.

Quelques mois plus tard, on accusa Guyart de fabrica-tion de fausses ordonnances ; on se rendit la nuit du 15 au 16 septembre à son domicile de la rue Couillard à Québec pour l’appréhender. À cinq heures du matin, le lendemain,

il se constituait prisonnier. Au cours du procès qui suivit, il fut longuement question d’un voyage fait sans permission à

Montréal, pour se faire payer une dette ; du moins c’est ce qu’il affirma. Une dizaine de témoins furent convo-qués dans cette affaire ce qui n’affecta en rien la

carrière de l’accusé.

Quelques années plus tard, le 8 janvier 1754, Guyart obtint de l’intendant François Bigot une commission de notaire pour exercer dans les paroisses de la rive nord du gouvernement de

Québec, depuis Pointe-aux-Trembles (Neuville) jusqu’à la seigneurie de Sainte-Anne-de-la-

Pérade ; quelques semaines après, le 20 février, il était nommé juge seigneurial de Sainte-Anne-de-la-Pérade. Presque au même moment, Guyart réclama un territoire plus étendu, alléguant que celui qui lui avait été assigné par sa commission du 8 janvier

était trop restreint et que la clientèle trop peu nombreuse ne lui permettait pas de subsister

avec sa famille. Il obtint alors la permission d’instrumenter sur la rive sud, de Saint-Nicolas jusqu’à Lotbinière, remplaçant le notaire à Saint-Augustin (Saint-Augustin-de-Québec).

En 1761, il quitta la colonie, peu de temps après avoir reçu de James Murray, le 29 décembre 1760, une commission pour exercer comme notaire depuis Cap-Santé jusqu’aux Grondines et sur la côte sud vis-à-vis Cap-Santé. On perd alors sa trace. Jean-Baptiste Guyart eut six enfants dont cinq moururent en bas âge. (Source : Dictionnaire biographique du Canada, volume 3.)

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Le Jobinfo • 20 • Juin 2008

GÉNÉALOGIE

La famille de Marie Magdeleine Jobin et de Pierre Sasseville

Marcel

Marie Magdeleine Jobin, fille de Charles et de Marie Rousseau, est la quatrième des filles et la huitième des enfants de Charles à se marier. C’est le 29

octobre 1709, en l’église Saint-Charles Borromée de Char-lesbourg, alors qu’elle est âgée de 20 ans, qu’elle prendra pour époux Pierre Sasseville, fils de Pierre Sasseville et de Marie Seigneur.

Le père du marié était déjà au pays depuis 1664. Il a d’abord contracté mariage devant le notaire Becquet le 23

août 1670, avec Martine Taverey, mais ce contrat n’a pas eu de suite. Deux jours plus tard, soit le 25 août, il contracte mariage avec Marie Seigneur, fille de l’orfèvre Jean Seigneur et de Jeanne Godailler, devant le même notaire. Cette fois-ci c’était la bonne puisque 14 jours plus tard le mariage était célébré à Château-Richer. Les grands-parents du nouveau marié était Marin Sasseville et Catherine Vaillant, originaire de Fauville, archevêché de Rouen en Normandie.

Des neuf enfants nés du mariage de Pierre Sasseville et de Marie Magdeleine Jobin, les huit premiers ont vu le jour à Charlesbourg et le neuvième est né à Québec. (Source : Programme de recherches historiques et démographiques de L’Université de Montréal et Dictionnaire biographique des ancêtres québécois, tome 4 de Michel Langlois).

Jean François n. le 27 01 1713. d. le 17 04 1715 à Charlesbourg

(Québec).

Joachim n. le 29 12 1714. d. le 12 12 1716 à Charlesbourg

(Québec).

Marie Louise n. le 12 02 1717. m. le 26 11 1736 à Pierre Payant-Saint-

Onge, à Charlesbourg (Québec).

Marie Madeleine n. le 17 03 1719. m. le 07 01 1745 à Barthelemy Groleau,

à Charlesbourg (Québec).

Marie Josephe n. le 12 03 1721. m. le 23 11 1741 à Charles Pelissier à Charlesbourg (Québec).

Nicolas n. le 22 03 1723. d. le 27 03 1723 à Charlesbourg

(Québec).

Marie Simone n. le 30 06 1724. d. le 10 01 1739 à l’Hôtel-Dieu de Québec (Québec).

Françoise Thérèse n. le 19 11 1727. d. le 09 10 1728 à Québec (Québec).

François n. le 03 12 1733. m. le 28 11 1758 à Marie

CatherinePayant Saint-Onge, à Québec (Québec).

Les enfants de Marie Magdeleine Jobin et de Pierre Sasseville

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Le Jobinfo • 21 • Juin 2008

INTERNATONAL

Deux de nos membres nous ont quittés à trois jours d’intervalle. L’Association voit donc disparaître deux de ses membres qui ont joint l’Association dès le début de ses activités.

Sincères condoléances aux familles.

Thomas Jobin, à qui son fils Jean-Louis rend hommage dans ce journal.

Jean-Paul Jobin est né le 13 mai 1926, à Québec, dans la paroisse Saint-Malo. Fils de Elzéar Jobin et de Annette Vézina il était marié à Jacqueline Ouellet. Il est décédé à Québec le 20 janvier 2008 à l’âge de 81 ans et 9 mois. Il laisse dans le deuil la mère de ses deux filles, Michèle et Hélène, sa petite-fille Natasha, ainsi que plu-sieurs ami(e)s. Jean-Paul, qui a fait la première page du Jobinfo de décembre 2007, était un homme actif dans plusieurs domaines. Il aura travaillé bien au-delà de l’âge de la retraite; jusqu’à l’âge vénérable de 75 ans.

Des Jobin un peu partout dans le monde, dont un en Mauritanie

IN MEMORIAM

Sylvain

Surprenant parfois ce que l ’on peut découvrir lorsqu’on cherche ça et là sur Internet. Sylvain m’a envoyé ce court texte à propos d’un Jobin qui, selon toute vraisemblance, serait né en Afrique si l ’on se f it à ses pré-noms qui sont authentiquement africains. La Mauritanie est un petit état désertique, de l ’Afrique, située à l ’ouest du Sahara, de 1 080 000 km2 qui compte 2 330 000 habitants dont au moins un Jobin ! (M.J.)

Mauritanie – Affaires. Le chef de l’État reçoit l’ancien vice-président de la B.A.D. (Banque africaine de développement). À Abuja, 19 juillet 2006, le colonel Ely Ould Mohamed Vall, président du Conseil militaire pour la justice et la démocratie, chef de l’État, a reçu en audience dans sa résidence à Abuja, M. Bisi Ogun Jobin, ancien vice-président de la Banque africaine de développement et homme d’affaires établi au Nigeria.

À sa sortie d’audience, M. Bisi Ogun Jobin s’est déclaré très honoré d’être reçu par le chef de l’État et a exprimé sa reconnais-sance pour la Mauritanie d’avoir soutenu, dans le passé, sa candidature à la vice-présidence de la B.A.D.

Il a ajouté qu’aujourd’hui en tant qu’homme d’affaires, il servira de relais entre les milieux d’affaires mauritaniens et nigérians.

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Le Jobinfo • 22 • Juin 2008

Nouvel les des Job in et autres Job iner ies

Saviez-vous que…

• Charles Jobin, né à Paris, vers 1661, fils de l’ancêtre Charles et de Marie Madeleine Girard, avait des héritiers quoi-que aucun document ne nous révèle qu’il se soit marié. Peut-être s’est-il marié avec une Amérindienne de la nation Outaouaise ou peut-être a-t-il eu un ou des enfants sans s’être marié, comme c’était le cas pour certains coureurs des bois qui faisaient la traite de la fourrure ?

• Joseph Jobin fut le second facteur rural à Charlesbourg, de 1917 à 1922. Cultivateur du rang Saint-Bernard de Charles-bourg, il a épousé Marie Alice Sansfaçon de Charlesbourg, le 1er juin 1900. Il fut marchand et maître de poste de Char-lesbourg Ouest du 9 juillet 1917 jusqu’au 15 novembre 1922.

• Ce même Joseph Jobin fut, du 4 février 1929 au 1er mai 1945, secrétaire trésorier de sa municipalité. Il était employé civil provincial lors de son décès le 6 janvier 1949.

• Jean-Baptiste Jobin, commis marchand, fut l’un des fondateurs du Cercle Gosselin de l’Association canadienne de la jeunesse catholique fondée le 23 janvier 1916. Plus tard il est devenu président de ladite association. À la même époque, Eugène Jobin était membre agrégé et Raymond Jobin secrétaire correspondance.

N’OUBLIEZ PAS !!!

C’EST LE TEMPS DE REVOUVELER VOTRE ADHÉSION

Un encart est inclus dans ce journal pour les membres dont le renouvellement doit être fait en juillet 2008. Nous sollicitons votre collaboration pour nous faire parvenir votre renouvellement le plus tôt possible. Ainsi, vous

contribuerez à faciliter le travail de vos administrateurs.

Votre renouvellement est important pour que votre association puisse réaliser ses objectifs !

Nous aimerions établir un registre de nos membres qui possèdent et utilisent régulièrement le courrier électronique. Ceci nous permettrait de vous informer aussitôt un changement effectué sur le site Web de l’Association ou lors d'occa-sions ponctuelles particulières ou urgentes. Alors, si vous êtes intéressés à vous inscrire à ce registre, faites parvenir votre adresse courriel à : [email protected]

N.B. Lors d'un changement d'adresse courriel, n'oubliez pas de nous aviser.

Registre d’adresses courriel

[email protected]

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Le Jobinfo • 23 • Juin 2008

Nouvel les des Job in et autres Job iner ies

Les nouveaux membres

D’autres Jobin ont joint notre Association depuis l’année dernière. Nous leur souhaitons la bienvenue et nous espérons avoir le plaisir de les rencontrer lors de nos activités. Je vous présente ces nou-veaux venus.

Anne Jobin et François Poirier, Québec (Québec).Hector Jobin et Monique Goulet, Gatineau (Québec).Louise Jobin, Québec (Québec).Ronald Jobin et Brenda A. Johnson, Domrémy (Saskatchewan).François Jobin et Lydia Boily, Ville Saguenay (Québec).Frédéric Jobin, Saint-Romuald (Québec).Michèle Jobin, Québec (Québec).Réal Jobin et Yvette Brunette, Montréal (Québec).Christian Jobin et Diane Roberge, Pont-Rouge (Québec).

Christian est la 331e personne à joindre l’Association.

Rions un peu

> Louisette Moisan Jobin

Un homme âgé avait un sérieux problè-me, il était sourd depuis plusieurs années. Il alla voir son médecin qui lui donna deux appareils auditifs. Au bout d’un mois, il retourna voir son médecin et ce dernier lui dit : « Votre famille doit être contente depuis que vous entendez très bien ? » L’homme répondit : « Oh, je n’ai pas encore dit à ma famille que j’avais des appareils. Je ne fais que m’asseoir et écouter les conversation. Depuis, ça fait trois fois que je refais mon testament. »

> Marc Jobin

Dans un autobus d'handicapés qui se rend au Cap-de-la-Madeleine pour un pèlerinage, quatre handicapés trouvent que l'autobus ne roule pas assez vite et commencent à chanter au chauffeur :

– Conducteur, conducteur dormez-vous dormez-vous, pesez donc sul gaz, ça marche pas, ça marche pas.

Le chauffeur augmente donc sa vitesse et passe de 45 à 55 kilomètres. Mais au bout de 10 minutes les passagers recom-mencent :

– Conducteur, conducteur dormez-vous, dormez-vous, pesez donc sul gaz, ça marche pas, ça marche pas.

Nouvelle augmentation de 55 à 65 kilo-mètres. Le même manège recommen-ce si souvent que tout à coup rendu à 110 kilomètres le conducteur manque une courbe et étant le seul qui n'est pas attaché, celui-ci est éjecté du véhicule, se retrouve avec une jambe et un bras arrachés, le sang gicle de partout mais à l'arrivée de l'ambulance on entend en choeur venant de l'autobus :

– Il est des noootres il n'a pas pris la courbe comme nous auauautres...

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