Journal de Béziers n°23 :

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Le journal de BEZIERS www.ville-beziers.fr Numéro 23 / 15 novembre 2015

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C'est ce matin à 11h00 que Robert Ménard, Maire de Béziers, a annoncé que les Galeries Lafayette de Béziers ne fermeront pas. Retrouvez toutes les informations sur ce sujet dans le dossier spécial du Journal de Béziers n°23 : Télécharger le Journal de Béziers N°23

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ÉditoQuand on veut, on peut !

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On les avait condamnées. On les avait enterrées. Elles n'existaient déjà plus dans la tête de certains « responsables ». Les Galeries Lafayette, joyau du centre-ville, allaient donc disparaître, puisque c'était ainsi. Une sorte de loi d'airain du renoncement qui emporterait une fois de plus des dizaines d'employés, avec comme seul futur celui de rejoindre les cohortes du chômage de masse.

a résignation avait trouvé son terreau ici à Béziers comme ailleurs. Depuis Lionel Jospin, alors premier ministre, et son triste-ment célèbre «  L’État

ne peut pas tout  », la classe politique française avait officiellement abdi-qué devant les ravages de la mondia-lisation. À Béziers, depuis que nous sommes élus, nous avons décidé d'aller à re-bours de cette démission généralisée. Nous affirmons et nous prouvons de-puis des mois que non, les politiques ne sont pas impuissants, que oui, ils peuvent encore agir. Encore faut-il le vouloir !Vous le savez, cette volonté est au cœur de notre action politique. Le cas des Galeries Lafayette est symp-tomatique de ce que nous pouvons faire, et de ce que nous savons faire.En avril, quand l'annonce de la fer-meture des Galeries Lafayette est tombée, comme un couperet de plus

sur notre ville meurtrie, nous avons immédiatement réagi, avec nos mé-thodes, certes peu orthodoxes. Une affiche «  musclée  », une bonne dose de communication, et les proprié-taires étaient au courant, devant la France entière, que nous ne laisse-rions pas tomber le magasin.Rapidement, ils firent machine ar-rière. L'affaire n'était plus dans le sac. On pourrait s’asseoir et discuter. Là encore, la municipalité, élue pour défendre les intérêts des Biterrois, a joué son rôle de protecteur. On en voit maintenant le résultat.

Les Galeries Lafayette de Lille et Thiais ont fermé. Pas celles de Béziers !

L

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Un sauvetage,

43 salariés, une enseigne de prestige sur les Allées.

Les Galeries Lafayette rayées de la carte ? Vous n'imaginiez pas que nous allions accepter ça sans rien faire ? Avec nous, pas de bla-bla et de lamentations stériles : on a agi, et vite. Évidem-ment, notre méthode a été critiquée par toute la classe politique locale, dont nous reprodui-sons dans ce numéro les réactions (indignées) de l'époque. Un florilège de l'immobilisme, un festival de donneurs de leçons dont on peut mesurer aujourd'hui la « pertinence » des pro-pos ! Oui, on a sauvé les Galeries ! Tant pis pour les impuissants professionnels !

3 étapes

« Robert Ménard et sa municipalité ont mis le

doigt dans un engrenage qui pourrait leur empor-

ter le bras, le tout avec l ’argent du contribuable. »

Aimé Couquet 14 novembre 2014

« On peut douter de la réussite

de cette entreprise » Jean-Michel Du Plaa

14 novembre 2014

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Un sauvetage,

: on rachète les murs pour éviter la mauvaise surprise1Le début de l'affaire remonte à no-vembre 2014. Moment où les rumeurs de fermeture des Galeries Lafayette de-viennent insistantes. Pour parer à toute mauvaise surprise, la mairie décide de racheter les murs pour 2,3 millions d'euros. Objectif  : pouvoir contrôler la suite des événements. L'opposant com-muniste Aimé Couquet se fend alors d'une déclaration dans La Marseillaise du 14 novembre 2014 : « Robert Ménard

et sa municipalité ont mis le doigt dans un engrenage qui pourrait leur emporter le bras, le tout avec l’argent du contribuable (…)  Cela ne rentre pas, et n’a pas à ren-trer d’ailleurs, dans la gestion d’une com-mune. Certes la municipalité doit parfois être un facilitateur quand une entreprise emblématique ou historique va mal, mais de là à la racheter... » Dans le même journal, son ami socialiste Du Plaa doute quant à lui de la réussite

de l'initiative de Robert Ménard  : «  Maintenant, Robert Ménard semble dire qu’il va trouver des repreneurs, via un appel à candidatures. On peut douter de la réussite de cette entreprise. Si les repreneurs se bousculaient tant au por-tillon, ils seraient directement allés voir les responsables des Galeries Lafayette. »  On remarquera le ton délicieusement professoral de monsieur Du Plaa.

2 : on utilise la communication pour défendre les salariésEn avril 2015, le couperet tombe : Le groupe Galeries Lafayette annonce la fermeture des magasins de Lille, Thiais et... Béziers. Nous passons immédia-tement à l'offensive en ciblant l'ac-tionnaire principale, Ginette Moulin  : « Cette femme pos-sède deux milliards d'euros mais elle en veut encore plus ! », « 2015 :  elle ferme son magasin de Béziers... 2016:  elle en ouvre un au Qa-tar », « Galeries La-fayette :  le fric vit plus fort », sont nos slo-gans diffusés à travers 130 affiches placardées partout en ville.

Le patronat local choqué par notre méthode...La manière de faire est inédite, le pro-cédé choque les bonnes âmes, comme

celle de Fabien Portes, président du Medef local dans le Midi Libre du 10 avril 2015  : «  Ne donnons pas de Béziers l'image d'un village d'irréduc-tibles Gaulois  », «  Le Maire de Béziers

franchit encore un palier dans la provocation et livre à la vindicte populaire une chef d'entreprise et sa liberté d'en-treprendre. Si, sur le fond, sa volonté est de préserver les intérêts de sa ville, je m'inter-roge sur la forme et l'image négative que renvoie une telle campagne auprès des investisseurs é c o n o m i q u e s potentiels  .

3 étapes CETTE FEMME POSSÈDE 2 MILLIARDS D’EUROS MAIS ELLE EN VEUT ENCORE PLUS !

Galeries LafayetteLe fric vit plus fort !

Ginette Moulin propriétaire du groupe Galeries Lafayette

2015 : ELLE FERME SON MAGASIN DE BÉZIERS... 2016 : ELLE EN OUVRE UN AU QATAR !

Pourtant, le «  coup médiatique  » de l'affiche, reprise dans la plupart des médias nationaux, paye, et vite ! Pa-niquée par la mauvaise publicité, la direction préfère soudain discuter. Le magasin ne sera pas fermé en catimini. Les salariés ne seront pas jetés à la poubelle. Première victoire.

»

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Suite à l'annonce de la fermeture, nous passons à la phase décisive, en lançant un appel à projet, en étroite collabora-tion avec le groupe Galeries Lafayette, afin de trouver un repreneur potentiel pour l’exploitation du magasin. Cette recherche de repreneurs a été conduite par la SOCRI, accompagnée de la mai-rie de Béziers. À l’issue de cet appel à projet, deux dossiers ont été déposés et c’est la société Planet Indigo qui devrait être retenue sous réserve de la consul-tation des Instances Représentatives du Personnel. Planet Indigo reprend le fond de commerce en qualité de fran-chisé Galeries Lafayette. C'est une grande, une très bonne nouvelle pour tous les Biterrois, et de leurs côtés, les Galeries Lafayette «  se réjouissent de cette solution  ». L’ensemble des 43 salariés Galeries Lafayette souhai-tant rester au sein du magasin seraient repris par Planet Indigo, qui devien-drait alors un affilié de l’entreprise.

et on sauve le magasin3 : on trouve un repreneur

LE REPRENEUR Qui êtes-vous ?

Je m'appelle Philippe Sampéré, je suis originaire de Sète. Je dirige depuis 15 ans Planet Indigo. Nous possédons une dizaine de magasins entre Nîmes et Carcassonne, avec une trentaine d'employés au total.

Comment êtes-vous devenu le « sauveur » des Galeries ?

Je ne suis pas un héros  ! Je viens pour travailler, dans la joie et la bonne humeur si possible. C'est la SOCRI qui m'a contacté parce que je possède un magasin au Polygone Béziers. On se connaît donc bien. J'ai ensuite rencontré Olivier Bron, représentant des Galeries, qui a validé mon projet. La SOCRI a donc été l'intermédiaire, elle a facilité les choses. Elle s'occupera d'ailleurs du domaine juridique et je serai l'exploitant.

Quelles sont vos ambitions pour le magasin des Allées ?

Je veux écrire une belle page. Parce que je suis un passionné de mode et j'adore mon métier. C'est un superbe challenge pour moi, un magasin de 4000 m2 qui restera « Galeries Lafayette ». C'est prestigieux pour nous de travailler sous cette étiquette. Je suis allé sur place, le magasin est bien tenu et l'équipe semble sérieuse.

Avez-vous un message pour les Biterrois ?

Nous avons tout pour réussir. J'espère que la popula-tion sera au rendez-vous. Il faut que tout le monde soit conscient que les Galeries sont le poumon du centre-ville. Je veux un lifting complet de l'établissement, il faut que ce soit magnifique !

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« L'avenir du Polygone et du centre-ville sont liés. Il serait illusoire de penser que l'un puisse

se développer sans l'autre. »Nicolas Chambon, Président de SOCRI Gestion

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et on sauve le magasin

LE REPRENEUR

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Comme pour la librairie Cla-reton, comme pour les Galeries Lafayette, la municipalité a déci-dé d'intervenir pour la CCI, en grande difficulté, en acquérant le bâtiment ( 2600 m2 ) des Al-lées Riquet. Pour un prix défiant toute concurrence. Une bonne affaire pour la ville qui, de plus, sauve un lieu historique pour la viticulture biterroise.

Et maintenant, au tour de la Chambre de Commerce et d'Industrie (CCI)

Philippe Sampéré, patron de Planet Indigo

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QUADRAN : UNE ENTREPRISE BITERROISE AU SOMMET Avec Quadran, fondée en 2013, Béziers peut s'enorgueillir de posséder une entreprise de pointe dans le domaine des énergies renouvelables. Elle exporte maintenant son savoir-faire à l'étranger.

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QUADRAN :QUADRAN :UNE ENTREPRISEBITERROISE AU SOMMET Avec Quadran, fondée en 2013, Avec Quadran, fondée en 2013, Béziers peut s'enorgueillir de posséder une entreprise de pointe dans le domaine des énergies renouvelables. Elle exporte maintenant son savoir-faire à l'étranger.

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T

Le métier de Quadran, en fait c'est quoi ?Nous sommes des producteurs d'énergie verte. Nous développons des projets, nous trouvons des terrains, nous achetons du matériel (éoliennes, etc.) et suivons les chantiers. Nous possédons, en actionnaire majoritaire ou à 100 %, 200 exploitations.

Ça vente toujours sur l'éolien ?Il y a un petit frein culturel. C'est pour ça qu'on travaille sur l'éolien � ottant, en pleine mer, à 15 kilomètres des côtes. Certains ne supportent pas une éolienne dans leur paysage, surtout les néoruraux, ceux qui ont acheté une carte postale pour leur retraite. Les jeunes générations comprennent mieux que c'est le futur. Mais on ne peut pas empêcher les légendes urbaines, comme par exemple des associations dans le Gers qui expliquent - sans rire - que les foies gras sont plus petits depuis qu'il y a des éoliennes. Quant aux morts d'oiseaux, c'est insigni� ant. 

Quadran voyage de plus en plus !Oui. On a repris une agence en Pologne, on est installé au Maroc, en Tunisie et actuellement, on ouvre un parc éolien à l’île Maurice. On espère d'ici 2020 produire 1000 mégawatts sur l'ensemble de nos exploitations.

Jérôme Sudres, directeur régional Quadran région Sud

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ournée vers l'avenir. C'est bien ce qui caractérise l'entreprise dirigée par Jean-Marc Bouchet. Avec 200 centrales exploitées sur toute la France, DOM-TOM compris, Quadran possède une envergure qui en fait l'un des principaux acteurs

indépendants dans le domaine de l'énergie renouvelable. Il est même le premier en France travailant à la fois sur éolien, solaire, hydroélectrique et biogaz. Niveau chiff re, on frise le coup de jus  : les 200 centrales Quadran (parcs éolien, solaire, etc.) produisent l'énergie consommée par 750 000 personnes soit 400 mégawatts en terme de puissance. La totalité de cette énergie est vendue à EDF... pour l'instant. Car, d'ici peu, Quadran espère profi ter de la législation nouvelle et pouvoir vendre directement son énergie aux collectivités. ◆

700 MILLIONS

EN EUROS,L'INVESTISSEMENT DE QUADRANDEPUIS 2006

Mis en service en 2013, s'étendant sur 10 hectares,

le parc solaire Libron (photo) est composé de 18 000 panneaux de 250 watts. Sur 1 an, il produit

l'énergie nécessaire à 2 300 ménages.

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« Sète, c'est devenu très cher et la ville s'endort depuis des années. Moi, j'ai décidé de tenter l'aventure à Béziers parce que c'est une ville qui attire par son dynamisme. Vous avez un maire qui se bat concrètement pour les commerçants, ça se sent ». � ierry Lecouteaux est un homme enthousiaste, qui ne mâche pas ses mots, un boss qui en a «  ras-le-bol des 35 heures  » et qui estime «  que c'est aux commerçants de se bouger ». Pour lui, c'est « maintenant » qu'il faut investir à Béziers. Le Sétois a donc ouvert, le 12 octobre dernier, « Tuto Mondo », un resto-bar qui a jeté l'ancre juste devant la mairie. Ouvert à tous les publics, l'établissement se transforme en salon de thé l'après-midi. Ici, c'est « cuisine maison, avec des produits du terroir, dont les vins locaux » annonce le patron. D'ici peu, « on aura assiette de la mer le samedi et brunch le dimanche » et, en attendant, le café est à 1 € entre 8 et 10 h du matin. ◆

Tuto MondoPlace du Forum

Ouvert 7 jours sur 7 - de 8 h à 20 h06 33 41 45 05

« Sète, c'est devenu très cher et la ville s'endort depuis des années. Moi, j'ai décidé de tenter l'aventure à Béziers parce que c'est une ville qui attire par son dynamisme. Vous avez un maire qui se bat concrètement pour les commerçants, ça se sent ». � ierry Lecouteaux est un homme enthousiaste, qui ne mâche pas ses mots, un boss qui en a «  ras-le-bol des 35 heures  » et qui estime «  ras-le-bol des 35 heures  » et qui estime «  ras-le-bol des 35 heures   que c'est aux commerçants de se bouger ». Pour lui, c'est « maintenant » maintenant » maintenantqu'il faut investir à Béziers. Le Sétois a donc ouvert, le 12 octobre dernier, « Tuto Mondo », un resto-bar qui a jeté l'ancre juste devant la mairie. Ouvert à tous les publics, l'établissement se transforme en salon de thé l'après-midi. Ici, c'est « cuisine maison, avec des produits du terroir, dont les vins locaux » annonce le patron. D'ici peu, « on aura assiette de la mer le samedi et brunch le dimanche » et, en attendant, le café est à dimanche » et, en attendant, le café est à dimanche1 € entre 8 et 10 h du matin. ◆

Tuto MondoPlace du Forum

Ouvert 7 jours sur 7 - de 8 h à 20 h06 33 41 45 05

C'EST PAS MOI, SÉTOIS !

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C'EST PAS MOI, SÉTOIS ! Ils ont misé sur Béziers

EN MODE

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Né en 1984, le Biterrois Tommy Bernal a de la suite dans les idées. Son truc à lui, c'est les espadrilles, voire les charentaises. Un accessoire de mode décontracté qui va bien avec le sud. Ça tombe bien, à partir de décembre, la boutique de la ville (Allées Paul Riquet, pourtour du � éâtre) mettra en vente ses produits, dont les fameuses espadrilles imprimées « spécial Béziers ». Elles sont fabriquées, nous précise-t-il «  au pays basque espagnol  ». Contact : www.thestringrepublic.comLe site de Tommy, String Republic, reverse 5€ à l'association Movember (qui récolte des fonds pour les maladies masculines

comme le cancer testiculaire) par achat d'espadrilles ou charentaises moustachues sur le lien ci-dessous :

www.kisskissbankbank.com/fr/projects/stache-republic ◆

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Course de NoëlEn solidarité avec les chrétiens martyrs de Syrie

Avec l'association SOS MAALOULA, Béziers est la seule ville d'Europe à aider concrètement les chrétiens de Syrie, en récoltant de l'argent qui sert à la reconstruction du village dévasté par les islamistes. Si vous voulez vous aussi participer à cet élan de solidarité, inscrivez-vous à la première « course de Noël », le 11 décembre ! Une course originale qui permet de découvrir le patrimoine chrétien de notre cité en allant... de crèche en crèche !

Pratique :17h à 18h : inscription.17h à 18h50 : enregistrement et remise des dossards.18h50 à 19h : explication du déroulement et des consignes.Départ : 19h devant l’hôtel de ville.

es coureurs partiront pour 2 boucles, chaque boucle fait 4 km soit 8 km, avec un dénivelé + et - de 300m sur la totalité de la course. Des signaleurs se trouveront sur l'ensemble du parcours, associés avec la police municipale, afin de sécuriser et

d'orienter les participants. L'arrivée se fera devant l'hôtel de ville au alentour de 20h, où un pot d'arrivée sera offert à tous les participants.

L 10 €Le montant de l'inscription, à l'ordre de SOS MAALOULA .

Le bulletin d'inscription et le chèque sont à envoyer ou à déposer : Maison de la Vie Associative

Avenue du Général Margueritte Boite Aux Lettres 122

34500 BEZIERS

V e n d r e d i 1 1 d é c e m b r e

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Course de NoëlEn solidarité avec les chrétiens martyrs de Syrie

10 €

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GARDE URBAINE : AVEC EUX, ÇA VA ÊTRE DU PROPRE !Stationnement, espaces verts, sécurité

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GARDE URBAINE : AVEC EUX, ÇA VA ÊTRE DU PROPRE !Propreté, stationnement : la nouvelle « Garde urbaine » de Béziers est composée de 60 agents assermentés.

Ils sont chargés de constater certaines infractions et de surveiller parcs et espaces publics de la ville. Leur uniforme, � ambant neuf, est inspiré de la police espagnole. «  Nous sommes pratiquement les seuls en France à créer une garde urbaine de ce style » explique Fabrice Cantele, patron de la police municipale. L'uniforme a été choisi pour son côté pratique et a� n de donner un esprit de corps à tous ces hommes et femmes auparavant dispersés dans trois brigades di� érentes : ASVP, Gardes verts et Vidéo-surveillance. ◆

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Dans les manuels d'histoire, « ils » ont � ni par avoir sa peau, comme celle de Louis XIV. Mais l'Empereur est coriace, et demeure l'icône de la Nation, qui plus est, célébré dans le monde entier. Plus ennuyeux pour les bien-pensants, Napoléon revient dans un Opéra-rock endiablé, œuvre signée de l'historien Dimitri Casali ! Pour petits et grands, bien entendu !

La garde joue, mais ne se rend pas !

16 Le Journal de BÉZIERS Numéro 23 / 15 novembre 2015

comme celle de Louis XIV. Mais l'Empereur est coriace, et demeure l'icône de la Nation, qui plus est, célébré dans le monde entier. Plus ennuyeux pour les bien-pensants, Napoléon revient dans un Opéra-rock endiablé, œuvre signée de l'historien Dimitri Casali ! Pour petits et grands, bien entendu !

Dans les manuels d'histoire, « ils » ont � ni par avoir sa peau, comme celle de Louis XIV. Mais l'Empereur est coriace,

La garde joue, La garde joue, mais ne se rend pas !La garde joue,

mais ne se rend pas !La garde joue,

16 chansons, des musiciens-historiens en costume d'époque (hussard, grenadier, maréchal), de la pédagogie festive, pleine de décibels et de sourires  : «  Napoléon l'opéra-rock » ne laissera personne indiff érent. Un concert original, mêlant la grande histoire impériale et un rock and roll sympathique : idéal pour retrouver le goût de l'épopée entre deux rifs de guitare électrique ! À l'initiative de ce projet un peu fou, Dimitri Casali, un historien spécialiste de l'Empereur, auteur de livres à succès dont l'Altermanuel d'histoire de France ou une édition augmentée du légendaire Lavisse de l'école communale (son dernier opus 40 morts à la con de l'Histoire vient de sortir). Cet homme croit au rock, en Napoléon, et en l'histoire de notre pays. Ça se voit et ça s'entend ! ◆

DIMITRI CASALI, L'HOMME QUI VEUT SAUVER L'HISTOIRE DE FRANCE

Il regrette l'histoire de fer et de sang, l'épopée nationale que les hussards noirs contaient naguère aux écoliers de France. C'était le temps où la leçon d'Histoire faisait rêver nos chères têtes blondes, le temps où de grandes a� ches couleurs (les tableaux Rossignol) montraient aux enfants les aventures de Bayard, Bernard Pallissy ou encore Jean Bart ! Mais ça, c'était avant. Avant les réformes scolaires qui ont littéralement tué le passé national. Alors, depuis des années, Dimitri Casali, avec d'autres historiens, se bat contre l'histoire molasse, sans saveur, voire indigeste, que les «  pédagogistes  » grisâtres font désormais ingurgiter - de force - aux enfants. Pis, Casali s'insurge contre les manipulations idéologiques qui font que certains événements ont pris une proportion énorme : « La Commune, explique t-il dans "Le Point", c'est une vaste supercherie : trois mois seulement dans notre histoire, et des pages entières dans nos manuels, qui évitent de préciser que cette insurrection comptait pas mal de fous furieux qui voulaient éradiquer les racines de la France. » On se doute qu'avec de telles a� rmations, Casali ne se fera pas que des amis dans le microcosme de l'Éducation nationale !

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La garde joue, mais ne se rend pas !

Le Journal de BÉZIERS Numéro 23 / 15 novembre 2015 17Le Journal de BÉZIERS Numéro 23 / 15 novembre 2015 17

l'opéra rockl'opéra rockl'opéra rockNapoléon,Napoléon,Napoléon,l'opéra rockl'opéra rockl'opéra rockNapoléon,l'opéra rockl'opéra rockl'opéra rockNapoléon,l'opéra rockl'opéra rockl'opéra rockNapoléon,l'opéra rockl'opéra rockl'opéra rock

15h00 : Ouverture des portes de Zinga Zanga16h00 à 17h15 : Représentation ( jeune public )

17h15 à 18h00 : Atelier rencontre ( jeune public ) avec Dimitri Casali18h30 à 19h30 : Rencontre dédicace ( tout public ) avec Dimitri Casali

20h30 à 22h00 : Représentation ( tout public )

CONCERTS GRATUITSMercredi 2 décembre, Zinga Zanga

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Le théâtre de boulevard va triompher à Béziers !

Populaire,joyeux,

Le théâtre, ce n'est pas forcément un truc ennuyeux, un truc de bobo vaguement existentiel, où il ne se passe pas grand chose. Un « machin » conceptuel, prétendument d'avant-garde, qui fait bâiller la plupart d'entre nous. Le théâtre, c'est aussi ce que nous choisissons de mettre en valeur à Béziers : un genre très français, populaire, ouvert à tous les publics !

gaulois !

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joyeux, Le théâtre de boulevard, un bonheur bien de chez nousLe théâtre de boulevard, genre populaire s'il en est, s'installe donc à Béziers pour une belle série de dates. Alors, oui, disons-le sans bouder notre plaisir  : la municipalité est heureuse

d'accueillir cette série de pièces. Parce que, certains ont tendance à l'oublier, c'est aussi cela la culture, quelque chose d'efficace où tout le monde s'amuse. Un moment que tous les Biterrois peuvent partager ensemble. Car le «  théâtre de boulevard  », c'est

le théâtre du peuple, celui des origines, finalement, un art

du bon mot, volontiers franchouillard, un théâtre d'esprit gaulois, où la scène est une voix lactée,

constellée d'éclats de rire.

C'est un univers où l'on se sent bien, et les œuvres

de Feydeau, Guitry, Courteline ou Edmond Rostand forment une sorte de mythologie dans

laquelle on aime se plonger. Une mythologie où la belle-mère acariâtre serait une divinité joyeusement

maléfique, où l'amant dans le placard serait le héros de notre quotidien fantasmé, ou pas. Oui, on va se régaler, se

jeter avec allégresse dans cette géographie broussailleuse de quiproquos, de jeux de mots et de répliques qui tuent. Ça rappellera peut-être à certains d'entre nous l'émission phare des Trente Glorieuses « Au théâtre ce soir » ! Bon spectacle !

Demandez le programme !!!

gaulois !

Vendredi 15 janvier 2016, 20h30« Ma belle-mère, mon ex et moi »

Quand une ex-belle-mère débarque chez un présentateur-télé vedette...

Dimanche 14 février 2016, 19h30« Le mariage nuit gravement

à la santé »Sophie travaille, Romain est

homme au foyer. Un couple de notre époque...

Vendredi 11 mars 2016, 20h30« Le père Noël est une ordure »A-t-on vraiment besoin de vous pré-senter la comédie hilarante des années 80 ? C'est cela, oui...

Dimanche 20 mars 2016, 17h « Le tombeur »Michel est un vendeur de voitures. Et aussi un homme à femmes menacé de mort. Jouissif, pour les fans de quiproquos !

Jeudi 31 mars 2016, 20h30« Sans filtre »L'histoire de Philippe Mau-rice, buraliste « sans filtre ». Car depuis 24 heures, il dit tout ce qu'il pense aux gens, sans tabou. Sans filtre.

Vendredi 15 avril 2016, 20h30 « Nelson »Le choc des civilisations entre une famille bobo et une famille bling-bling. Un régal qui dure le temps d'un dîner...

u Michel Leeb, le mythique comique des années 80, mais aussi le champion du monde de foot Frank Leboeuf, la cocasse Chantal Ladesou ou encore l'impertinent Laurent Baffie : les têtes d'affiches vont se succéder à Zinga Zanga de janvier à avril 2016. Vous pourrez

savourer les réparties de toutes ces stars de la scène au cours d'un très copieux cycle « Théâtre de Boulevard ». Avec, cerise sur le « kloug », « Le père noël est une ordure » !

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TOUT CE QUI EST RARE

EICHERTOUT CE QUI EST RARE

EICHEREicher, c'est bien sûr l'homme de ce tube intergalactique de l'an 1991 : « Déjeuner en paix ». Depuis, Eicher c'est aussi une pléiade de disques de qualité, où sa voix si particulière franchit constamment les bornes d'un au-delà musical. Peu attaché à la musique véritablement « commerciale », l'artiste polyglotte, fondamentalement européen, nous convie cette fois-ci à un voyage dans le merveilleux. On dirait presque une transe berlinoise, un Métropolis revisité, long métrage dans lequel ses automates seraient d'étranges acteurs. Eicher, en chef d'un orchestre fantôme, sorte de Nicolas Tesla des sons. De la poésie réglée à l'aune d'un genre nouveau. En somme, un spectacle immanquable ! ◆

Stephan Eicher Und die AutomatenMardi 24 novembre 20h30 - Zinga ZangaDurée 2h00 - Tarifs de 10€ à 30€

Et ça continue en corse et en corse I muvriniMardi 1er décembre - 20h30

Zinga Zanga

Pour les amateurs de tradition, c'est jour de fête, car I Muvrini débarque à ZZ. Un cadeau de Noël avant l'heure, puisque le célèbre groupe corse créé par Alain et Jean-François Bernardini sort un nouvel opus, « Invicta ». On ne vous fera pas le bla-bla habituel sur les « valeurs » etc. portées par le groupe. Tout le monde sait que les Corses, depuis 1979, écument les salles avec leur identité en off rande. I Muvrini  : un exemple de temps qui passe sur lequel palpitent les veines de la modernité. Touchant et chaleureux ! ◆

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JDB-NOV15-2 04/11/15 16:01 Page5

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Volley Ball

Cyril, que retenez-vous des premiers matchs de votre équipe, et notamment de la courte défaite chez l'ogre cannois ?Le potentiel est là. On est capable de lutter avec les grosses écuries du championnat. Le point qu'on a pris à Cannes, peu d'équipes viendront le prendre. Les filles n'étaient pas loin d'une victoire fantastique, mais elles ont manqué de concentration...

Quelle place ont les anciennes dans ce groupe ?Fondamental  ! Hélène Schleck ou Alexandra Rochelle sont des relais entre le staff et les nouvelles arrivantes. Elles font partie de l'histoire du club, elles possèdent une expérience appréciable. Je compte sur elles, c'est clair.

La fréquence des matchs vous inquiète pour cette équipe encore neuve ?Oui, on va jouer très souvent en no-vembre-décembre. Entre les coupes et la saison régulière... Heureusement, les filles bossent dur et il y a une belle cohé-sion. Elles ont une vie commune après l'entraînement, elles sortent ensemble. Cette solidarité se voit sur le terrain ! ◆

AGENDA22 novembre - 15 h

Béziers-Istres

(Championnat)

24, 25 ou 26 novembreVolley Franche Montagne (Suisse)

-Béziers

(Coupe d'Europe)

28 novembre - 17h30 Saint Raphaël-

Béziers (Championnat)

ONGONGONGONGONGONGEST PASEST PASEST PASCOUCHÉ !COUCHÉ !COUCHÉ !

COUCHÉ !

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Volley BallVolley Ball

Cyril Ong, entraineur des Béziers Angels.

Le Journal de BÉZIERS Numéro 23 / 15 novembre 2015 23

Cyril Ong, l'entraîneur des Béziers Angels, se prépare à une chaude � n d'année avec ses joueuses : les volleyeuses biterroises vont en e� et jouer quasiment tous les trois ou quatre jours. L'entraîneur a du pain sur la planche...

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halles-beziers.comfacebook.com/halles.beziers.officiel

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BÉLIER

TAUREAU

GÉMEAUX

SCORPION

LION

VIERGE

BALANCE

CANCER

VERSEAU

SAGITTAIRE

CAPRICORNE

POISSON

HOROSCOPEde Chalen Zorian

2e décan : n'abusez pas d'Internet. Amour : vous cherchez à approfondir une relation platonique, soyez prudent !

Un de vos proches vous a déçu, ne lui en tenez pas rigueur. Travail : l'in� uence de Neptune promet en � n de mois.

Une invitation au restaurant ne se refuse pas, surtout en ce moment. Argent : vous dépensez ce que vous pensez ne pas avoir mérité de gagner. En� n, c'est un peu compliqué...

Golf : travaillez votre swing. Santé : attention au shampoing à la noix de coco. Musique : les goûts de votre partenaire vous causeront des soucis si vous ne baissez pas le son..

Travail : brossez-vous les dents le matin, au moins pour vos collègues. Santé : brossez-vous les dents le soir, au moins pour votre épouse/époux.

Famille : vous avez parfois l'impression d'être incompris, c'est normal. Salaire : grâce au climat astral, vous avez gagné le jackpot.

Une période très positive s'ouvre pour le troisième décan sous l'in� uence de Jupiter. Amour : grande opportunité pour les brunes le long de l'Orb.

Travail : venin de vous, ce n'est pas surprenant, mais vos réponses piquantes blessent parfois. Santé : la vue est belle, mais attention aux lectures nocturnes.

Votre problème de dos va se résoudre grâce aux in� ux astraux. Sinon, consultez d'urgence. Argent : ne refusez pas ce job.

Carrière : l'occasion du siècle vers le 23. Amitié : un bouleversement en vue (2ème décan). Santé : lisez Picsou magazine pour vous détendre après l'opération.

Travail : vous êtes parfois dépassé, essayez d'être plus e� cace. Amour : célibataires, votre traversée du désert est peut-être terminée. Mais ce sera bien étonnant !

Amour : belle rencontre autour d'une pizza non loin de la gare. Cuisine : évitez la sauce piquante jusqu'à la � n de l'année. Souplesse : vos genoux craquent trop le matin. Bougez un peu plus !

RETROUVER LA JOUET DE VIVRE...

LE RETOUR DES

AUTOBUS ANGLAIS

arrive à Béziers !

Le « Son et lumière » de cet été sort en DVD !

◆ La fi n de l'année est propice aux délices chocolatés. Bonne nouvelle, basée à Pézenas, la boutique de chocolats Malakoff viendra faire un tour à Béziers, rue de la Coquille, du 1er au 31 décembre. Malakoff ne sera certes qu'une boutique «  éphémère  », du moins pour l'instant...

Le grand spectacle son et lumière de cet été sort en DVD ! 30 minutes de show + 5 docs thématiques pour approfondir le sujet, en six langues (français, espagnol, anglais, allemand, italien et occitan) 14,90 €. Disponible à la boutique de la ville (pourtour du � éâtre municipal) et à la librairie Clareton, Allées Paul Riquet. ◆

LA JOUET DE

Vous les avez aimés cet été, ils reviennent du 27 novembre au 13 décembre, 7 jours sur 7 de 10h à 20h et du 14 décembre au 16 février, du lundi au samedi de 10h à 20h.

RETROUVER LA JOUET DE

LE RETOUR DES

AUTOANGLAIS

Vous les avez aimés cet été, ils reviennentdu 27 novembre au 13 décembre,

Du 17 Novembre 2015 au 31 Mars 2016, le Musée du Biterrois propose « Mémoires de jeux : L'âge d'or du jouet de 1870 à 1914 ».

Musée du BiterroisCaserne St Jacques

Rampe du 96ème34500 BEZIERS

Tel : 04 67 36 81 61Exposition ouverte du mardi au vendredi de 9h à 17h et les samedis et dimanches de 10h à 18h

Tarifs : adulte 3€ / Réduit 2 € ◆

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Le Journal de BÉZIERS Numéro 18 /1er août 2015 u 25

V

26 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 23 / 15 novembre 2015

Par Jenifer Goffart

Mot

s fléc

hés

Napoléon Bonaparte

Mot mystère à découvrir : En 7 lettres le surnom donné par sa mère à Napoléon lorsqu'il était enfant.

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V

T É L É - C I N É - T H É Â T R E - L E C T U R E S - S O R T I E S

Le Journal de BÉZIERS Numéro 23 / 15 novembre 2015

UN PROGRAMME POUR CEUX QUI SONT LIBRES DANS LEUR TÊTE

n’engage que nous !

BD

Culture

Prix

Nob

el

Gros coup de froid sous Louis XIV

LES GRANDS PARENTCA TROMPE ÉNORMEMENT

THE VISITFilm (1h34) de Night ShyamalanAvec Olivia Dejonge, Ed Oxenbould

UN NOBEL DANS LE REACTEUR

LA SUPPLICATIONEssai de Svetlana Alexievitch250 pages, Éditions J'ai lu

Napoléon Bonaparte

-

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n’engage que nous !

Culture

u Des grands-parents, normalement, c'est du bonheur en barre pour les en-fants. D'accord, quand elle vous em-brasse, parfois Mamie pique un peu, quant à Papi, il lui arrive d'être légère-ment dur de la feuille. Mais en général, on vous choie, on vous gâte, vous êtes un petit canard en sucre. C'est sans doute ce qu'imaginent Rebecca et Tyler, deux ados envoyés par leur maman à la campagne pour une semaine. Une

u Plus le temps nous éloigne de la catastrophe, plus il semble évident que Tchernobyl a contribué à l'ex-plosion de l'URSS en 1986. Pour un scénariste fou, le pitch était fantastique  : la centrale Lénine éventrée, vomissant la mort, était l'allégorie cauchemardesque du communisme finissant. Et à travers cette brèche de souffrance, les voix des victimes et de leurs proches s'envolaient avec la tristesse de particules radioactives. Il fallait avoir le courage de recueillir ces témoignages de peaux fondues, de mâchoires qui tombent, d'âmes en lambeaux. Svetlana Alexievitch s'est char-gée de la besogne, sans crainte de contamination morale. Son livre peut-être considéré comme un chef-d’œuvre d'émotion. En effet, comment décrire ces scènes infâmes, comme celle de l'épouse à qui le médecin bureaucrate explique que son mari n'est plus un mari mais un « objet radioactif » qu'il est dange-reux d'approcher ? L'auteur de ce livre phosphorescent vient de remporter le prix Nobel. Ce n'est que justice !

LA SUPPLICATIONEssai de Svetlana Alexievitch250 pages, Éditions J'ai lu

Prix Nobel

Film (1h34) de Night ShyamalanAvec Olivia Dejonge, Ed Oxenbould

THE VISIT

maison au fin fond d'une Pennsylvanie neigeuse, et des grands-parents qu'ils n'avaient encore jamais vus, gentils comme tout. Pour passer le temps, Re-becca tourne avec son jeune frère un petit film sur la jeunesse de leur mère qui vivait jadis dans cette maison. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les gâteaux gonflent dans le four, la table est copieuse et malgré la détestable connexion internet, les

La Pennsylvanie, la neige... et la peur

deux jeunes gens s'apprêtent à passer une belle semaine. Seu-lement la nuit, il y a un truc qui cloche. Mamie n'est pas bien, mais pas bien du tout  ! On connaissait le talent de Night Shyamalan depuis ses fameux «  Signes  » (2002), et «  Le vil-lage  » (2004). Avec ce nouvel opus, le réalisateur ne nous déçoit pas !

Tchernobyl mon amour

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Le Journal de BÉZIERS Numéro 23 / 15 novembre 2015 u 29

BD

de Nathalie Sergeef (scénario) et Philippe Xavier (dessin, couleurs) Editions Glénat

THE VISITLa Pennsylvanie, la neige... et la peur

Tchernobyl mon amour

u Les spécialistes appellent ça le « minimum de Maunder  ». Pour parler plus simplement, c'est le moment où l'activité du soleil baisse sensiblement. Avec une poignée de rayons en moins, sur Terre, au ras des pâquerettes, les conséquences sont terribles. Nos ancêtres en ont fait la frigorifique expérience sous Louis XIV, c'est ce que raconte cette BD. Le lecteur y suit les aventures gelées de Loys Rohan durant l'hiver 1709, dit le «  Grand Hyver  », dans une France littéralement pétrifiée. Les splendides dessins racontent ce moment tragique et peu connu de notre passé  : à partir de la nuit des rois, le 6 janvier, la température s'effondre, jusqu'à moins 20 à Paris. «  Le vin gèle dans les tonneaux, les oiseaux tombent du ciel  » ra-content les chroniqueurs de l'époque  ! Cet hi-ver cauchemardesque, après ceux de 1693-94 fit plus de morts que 14-18, dans un pays deux fois moins peuplé...

« Il faisait si froid que les oiseaux tombaient du ciel »

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des oppositionsTribunes libres

La roue de secours du système

L'avènement à Béziers de Robert Ménard n'a pas été un coup de tonnerre dans un ciel serein. Il est le résultat de plusieurs facteurs : le déclin de 19 ans de gestion de la ville par une droite fl irtant avec son extrême ; une des cités les plus pauvres de France ; le mécontentement général envers un gouvernement socialiste qui s'était engagé à mener une politique de gauche, qui emboîte le pas au MEDEF. Les grandes conquêtes du Conseil National de la Résistance, la sécurité sociale, les services publics, le code du travail...sont foulés aux pieds. Ces acquis avaient été obtenus au lendemain de la libération de la France, avec une classe ouvrière qui avait gagné ses galons dans la lutte contre les nazis allemands et les milices de Pétain.

Le Maire de Béziers, lui, est muet à ce sujet. Il préfère se vautrer dans la xénophobie, la stigmatisation de la population issue de l'immigration, l'islamophobie, le rejet des pauvres. Il ne met aucunement en cause les raisons du mal vivre causées par le système capitaliste. Sa gestion municipale se coule dans les recommandations de l'ultra libéralisme. Par exemple, après avoir vilipendé la gestion de la SEBLI, il en accepte toutes les propositions. Il rachète, avec l'argent du contribuable les immeubles des canards boiteux. Sa première année de gestion 2014, sans investissements notoires, s'est soldée par une capacité d'autofi nancement négative. Son programme est bien celui du FN. C'est la roue de secours du système

Aimé COUQUETConseiller Municipal

PCF-Front de Gauche ne nous est parvenue.

Une fois de plus, Montpellier ignore Béziers !

Au moment où les élus de tous bords parlent d’emplois, où toutes les collectivités territoriales orientent leur budget pour favoriser la croissance, au moment où toutes les entreprises se battent contre vents et marées pour obtenir des marchés… Voilà une nouvelle catastrophique pour le territoire Biterrois : la disparition de notre Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI).

Après la non installation d’Orchestra, après l’annonce du départ des Galeries Lafayette, la menace d’une fermeture de la CCI est un drame pour notre ville car elle assure ce fameux lien entre élus, collectivités et monde économique.

Notre CCI subit une double peine.

D’abord, elle doit endurer un gouvernement irresponsable et incompétent qui prélève 3 611 000 euros sur les fonds de roulement de notre Chambre et absorbe 37 % de ressources fi scales chaque année. Je ne félicite pas l’amateurisme de l’exécutif. Au contraire, je veux m’associer à la colère des chômeurs qui en ont marre, au désespoir des chefs d’entreprise croulant sous le poids des taxes et des impôts.

Mais après tout, quand une Ministre du Travail est incapable d’expliquer aux Français le fonctionnement du CDD et du CDI, plus rien n’étonne.

La seconde peine subie par notre CCI est la mauvaise décision de la carte consulaire générale. Et voilà : encore une fois, Montpellier ignore Béziers !

Face à cette tragédie, un seul mot d’ordre : à bas les divisions, à bas la démagogie.

Chers amis, soyons unis pour notre Chambre de commerce, nos entreprises, nos emplois, … Tout simplement, pour notre beau Biterrois.

Le combat continue, on ne lâche rien !

Pour le groupe"Pour la Renaissance de Béziers"

Elie AboudConseiller Municipal

Député de l'Hérault

Le Journal de BÉZIERSDirecteur de la publication • Robert MénardImpression • Dixicom • 04 67 02 68 68 Régie publicitaire • Dixicom • 04 67 02 68 68 ISSN : 1252 • Imprimé à 44 000 exemplaires

Ndlr : La Tribune Libre est un espace réservé à l’expression des groupes politiques qui composent le conseil municipal selon les dispositions du code général des Collectivités Territoriales et soumis au respect de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse dans sa version consolidée au 19 novembre 2008. Les modalités d’attribution de cet espace sont fixées par le règlement approuvé par le conseil municipal

Insultes... et démocratie

"Sinistre clown, minable, imbécile, crapule, pauvre type, salopard, faux cul, menteur, faux jeton, ami des islamistes...."

Les deux dernières séances du Conseil municipal ont donné lieu à des bordées d'injures de la part du maire à l'égard des élus d'opposition.

Pourtant,au cours de la campagne electorale des municipales,R.Menard,alors candidat assurait que s'il était élu il "traiterait" l'opposition mieux qu'elle ne l'avait jamais été." Nous donnerons tout à l'opposition" declarait-il lors de son election par le Conseil.

Dans le langage courant,surtout chez les jeunes "traiter","se faire traiter"c'est insulter, se faire insulter. Cela déclenchedes réctions parfois violentes qui peuvent dégénerer... Est-ce à ce comportement que le maire songeait en déclarant qu'il"traiterait" mieux l'opposition ? Ce n'est pas là en tout cas donner un bon exemple ....pour lutter contre la delinquance....

Débattre en respectant chacun et avec sérénité est une des règles de base de la démocratie.

Il serait paradoxal que R.Menard après avoir consacré une bonne part de sa vie professionnelle à défendre la libertéd'expression n'admette plus, une fois élu, la moindre contradiction à son égard.

Pour le groupe « Béziers Résistante, Solidaire »

Jean-Michel Du Plaa Conseiller Municipal

30 Le Journal de BÉZIERS Numéro 23 / 15 novembre 2015

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